Embed Size (px)
Citation preview
AVEC
MARIJO
BARCELON
E
1 - SURVOL
Située au nord-est de l’Espagne, avec ses 4,5 millions d’habitants, Barcelone est la deuxième ville de ce pays. C’est la capitale de la Catalogne, région qui possède sa
langue, le Catalan, son drapeau (ci-dessus), son gouvernement.
Barcelone, la rivale de toujours de Madrid, est une ville très dynamique. Elle se vante d’avoir été la première à accueillir, en 1992, les Jeux Olympiques en Espagne. A la fois traditionnelle et avant-gardiste, cette ville ne peut que séduire tous les publics. La fantaisie du modernisme du début du XXe siècle y côtoie, sans heurter, le classicisme des vieux quartiers où l’architecture gothique prédomine! Il faudrait, certes, bien plus de trois jours pour visiter tous les trésors qu’offrent cette cité mais j’ai tenté d’y glaner le maximum. Volontairement, j’ai choisi d’utiliser, pour identifier monuments, places ou rues, les termes tels qu’on les retrouve sur place, surtout en Catalan.
Pour nous faire une idée de la ville, après avoir suivi le Passeig Colom, belle avenue ornée de palmiers qui longe le port, nous commencerons par grimper dans la rotonde du mirador de Colom situé près du port. De là, nous pourrons profiter d’une vue à 360 degrés.
Mirador deColom
Passeig Colom
Mirador de
Colom constru
it en 1888-1889.
Un ascenseur nous conduit dans la rotonde, sous la statue de Christophe Colomb.
En commençant face à la mer, dans le sens des aiguilles d’une montre, nous examinons la ville.
Une partie du port et de la colline de Montjuïc , qui doit son nom au fait qu’une colonie juive se serait installée à
sa base, au XIVe siècle....
Encore la zone verte de la colline avec, à son extrémité, le Palau nacional, Museu d ’Art de Catalunya.
Au pied du mirador, début de Las Ramblas.
La vie palpite sur las Ramblas, artère verte, qui relie le port
à la Plaça de Catalunya.
Le Barri gotic, vieux quartier, avec sa cathédrale en restauration, puis
celui de la Ribera, quartier historique des grands marchands du Moyen-âge.
Encore la Cathédrale qui masque, en partie, la célèbre Sagrada Familia, éternellement
encadrée de grues…
Cette sorte de suppositoire ou de missile, c’est la tour Agbar de Jean Nouvel. Elle fut inaugurée en 2005. Le soir, elle
devient étincelante de lumière. Ce n’est, toutefois, pas ce que je préfère à Barcelone!
Nous retrouvons le port et le Passeig Colom.
Avec ce joli édifice identifié au Port, nous terminons notre tour d’horizon.
Dans les vieux quartiers, Barri gotic et de la Ribera, une multitude de petites rues,
arborant leurs balcons en fer forgé…
Si on pénètre dans les vieilles
maisons, on découvre des
merveilles. En général, il y a
toujours une cour intérieure qui
constitue le puits de lumière pour
l’édifice. Au coin des rues, on trouve une multitude
d’échoppes et de petits cafés bien sympathiques.
Ceux qui sont déjà fatigués peuvent emprunter une calèche pour visiter la ville. Mais il est certainement plus intéressant
de flâner en suivant Las Ramblas, admirant les
constructions qui l’entourent et se divertissant avec les
nombreux mîmes-statues ou autres saltimbanques. Au
besoin, un petit rafraîchissement à l’une des terrasses en plein air. Et, en cours de route, un arrêt de rigueur au mercat de La
Boqueria.
Structure de métal et de verre, ce marché est largement fréquenté
à toutes heures…
C’est un régal permanent
pour la vue…
Les grandes avenues débouchent souvent sur d’immenses places dont la magnifique Plaça de Catalunya. Son centre est occupé par un mini-parc, entouré d’immenses jets d’eau et de différentes sculptures.
Il ne faut pas manquer, non plus, de lever les yeux et d’admirer la riche architecture qui est le fait de la plupart des bâtiments. Il y a, bien sûr, les témoins du modernisme, cette architecture qui se développa au début du XX e siècle, mais aussi des réalisations plus modernes qui prouvent un désir constant de ne pas faire mentir la réputation de la ville…
De larges avenues…
Ci-dessus le Passeig G. Gracia, un peu les
Champs-Elysées de la ville. A droite, la Via
Laïetana.
Plaça de
Catalunya
Quelques réalisations du Modernisme!
Une façade moderne et l’un des 31 bancs-fanaux
érigés durant la période du Modernisme.
Cette église, mondialement connue sous le nom de la
Sagrada Familia, est consacrée à la Sainte
Famille.. Deux ans après la première pierre de la crypte
en 1882, Gaudi la prit en charge et y consacra 43 ans
de sa vie, dont les 12 dernières, en exclusivité.... Elle comporte actuellement deux façades dédiées à la naissance et à la mort du Christ. Elle en aura trois
lorsqu’elle sera entièrement terminée, la troisième étant consacrée à la Résurrection. L’église sera surmontée de
dix-huit tours. 300 personnes y travaillent continuellement. L’an
prochain l’intérieur sera achevé mais ce n’est qu’en
2030 que tout l’extérieur sera complété!!!
Ces escaliers conduisent
directement en haut du Parc
Güell, également œuvre de
Gaudi, mais avec un petit
détour, on peut trouver des
escaliers mécaniques
pour terminer l’ascension!
L’entrée principale, elle, se trouve en contrebas des
constructions.
Au pied de la colline de Montjuïc, grand parc verdoyant, véritable poumon de Barcelone , la Plaça Espanya accueille, en sa périphérie, toutes les grandes installations découlant des jeux olympiques de 1992 et de l’exposition universelle de 1929, la Plaça de l’Univers. C’est là que se déroulent encore les expositions diverses. On y trouve aussi le Palau de Congressos et les arènes de Barcelone, recouvertes de briques et d’azulejos, construites en 1916. Elles y auraient vu mourir autour de 200 taureaux par an ,jusqu’à l’arrêt des manifestations…
En haut, les arènes, et à
droite, le Palau de
Congressos.En bas, l’un
des deux édifices
d’expositions. Une immense fontaine trône au centre de
la place.
Barcelone, c’est aussi une quantité de musées de grande qualité. Mais en si peu de temps, il ne m’était pas possible d’en voir plusieurs…J’ai renoncé au Museu Picasso pour privilégier la Fondacio Jean Miro. J’avais aussi prévu le musée du textile et du vêtement, en face du Museu Picasso, mais il avait déménagé… Enfin, après avoir visité la Fondacio Miro, trop fatiguée, j’ai renoncé au Museu d’Art de Catalunya, le plus beau musée d’art roman du monde, dixit le Guide du routard… Une autre fois peut-être…
L’entrée du Museu Picasso.
Le Palau nacional abritant le Museu d’Art de Catalunya vu à travers la vitre d’un autobus…
La Fondacio Jean Miro
A l’intérieur, les photos sont interdites…
Il faut également voir Barcelone le soir. Ses rues et places sont aussi vivantes que dans la journée. Et la lumière leur donne
un caractère festif particulièrement agréable
En haut, à gauche, Las Ramblas, à droite une petite rue du Barri gotic. En bas, la
Plaça de la Reia.
Chaque soir, à proximité de la Plaça Espanya, juste en-
dessous du Palau nacional , encadré par les Palau de
Victoria Eugenia et de Alphonse XIII, se déroule,
chaque 30 minutes, un magnifique spectacle de jets d’eau. En s’approchant, on
peut voir les spectateurs formant des ombres chinoises
animées, scandant les mouvements de la musique…
Superbement colorée, artistique et moderne, éclatante de vie, cette cité se veut résolument d’avant-garde, audacieuse même, branchée sur le design… Dépourvue de richesses naturelles dans la région, elle se spécialise dans la réalisation de produits de transformation : verre, textile, bois, métal, cuir, etc. Elle possède pas moins de sept institutions, écoles ou autres organismes, ayant vocation de promouvoir le design! Tous les deux ans a lieu le « Printemps du Design » auquel participent de nombreux bars, galeries et boutiques qui exposent les meilleures réalisations.En tous temps, sur les avenues et dans les petites rues, fleurissent une multitude de boutiques qui offrent à leur clientèle féminine mais aussi ,quoique en moins grand nombre, masculine, les vêtements les plus « branchés » que l’on puisse trouver!
En guise de conclusion, cette appréciation trouvée sur le site Internet www.mrw.com, sans identification de l’auteur :
« Barcelone est une ville qui vous prend dans ses bras et qu’on quitte en sachant qu’on va revenir. »
Musique : Julian Bream plays Granados & Albeniz Granados : Danza Espanola No 5
Sources d’information : sur place, Office du Tourisme, Guide du Routard.
Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
Septembre 2009
AU
REVOIR
