Aven Rochas Saint Rémèze – Ardèche

Participants : Laurence, Michel, Daniel, David, Héloïse, Nathan, Jean-François, Guillaume, Sooky, Gaëlle, Christophe, Annie, Simon (rapporteur). Comme à notre habitude, nous nous retrouvons le vendredi soir, mais au lieu du gîte de St-Denis, nous avons réservé au gîte “la cour des miracles”, rue du mas des boules… à Vallon Pont d’arc Inutile de préciser que cette adresse a généré bien des discussions avant et pendant le week-end. Samedi 8 avril 2017 Nous avons de la chance avec la météo, le temps est au beau fixe, malgré des températures fraîches au petit matin. Qu’à cela ne tienne, nous démarrons samedi matin vers Rochas, que nous atteignons avec un petit trajet en voiture suivi d’une agréable marche d’approche dans les Gorges de l’Ardèche déjà bien fréquentées par les vacanciers en cette saison.

Ce n’est pas la première fois que le club y fait une sortie, loin s’en faut, mais c’est la première fois pour moi. J’avais seulement pu approcher la sortie de l’Évent de Midroï lors d’une balade antérieure. Ce samedi, point de traversée Rochas-Midroï, mais simplement la descente vers la Galerie de l’Ours, puis remontée sur le matériel laissé en place. Laurence et Christophe partent en tête pour un équipement en double. Nous décollons 1 heure plus tard pour les retrouver à l’entrée. L’aven débute avec une étroiture, mais rien de sévère, ça passe bien. Sauf pour David qui rentrera au gîte avec Gaëlle. Nathaniel (4 ans) trop effrayé ne tentera pas le passage non plus et agrémentera donc la journée de David et Gaëlle (et oui point de petite sieste crapuleuse pour nos jeunes mariés). Nous nous retrouvons dans une première salle allongée, large et bien concrétionnée, équipée avec une main courante jusqu’au sommet du P28.

Celui-ci est équipé en double pour permettre des descentes et remontées en parallèle, et donc accélérer le mouvement si nécessaire. Dans les deux cas plusieurs fractionnements sont nécessaires, une voie étant plus facile que l’autre.

Jean-François, Sooky, Christophe, Laurence et moi-même nous nous positionnons aux différents fractios afin de faciliter les descentes. Tout se déroule tranquillement, et nous commençons à nous diriger vers la Galerie de l’Ours. Ce n’est pas très loin, mais c’est sans compter la nature du sol. C’est pentu et glissant ! Il y a une petite montée à franchir, ça nous prendra bien 10 minutes au total ! Après de multiples tentatives, en particulier pour Sooky qui a des bottes apparemment faites pour la glisse, nous nous arrêtons pour déjeuner : sandwiches au jambon avec et sans beurre, avec et sans cornichons, aux rillettes, coca, eau, café, fromage, la minute de silence non silencieuse, notre petit rituel gastronomique est le bienvenu !

Pour la suite, une partie du groupe (Christophe, Sooky, Michel, Guillaume et moi-même) décide d’aller explorer la Galerie de l’Ours, alors que l’autre partie patiente tranquillement car il faut de l’encadrement sur les fractios. Nous trouvons rapidement le bon chemin, et arrivons au sommet d’un petit ressaut qui n’est pas trop engageant, surtout car nous n’avons plus de corde. Si la descente semble faisable, la remontée apparaît potentiellement plus problématique, le sol étant très glissant. Mais c’est sans compter sur l’audace (ou l’inconscience c’est selon...) de Michel qui n’hésite pas à tenter le coup. Heureusement, Michel a avec lui une petite sangle/cordelette bien pratique pour franchir la partie un peu plus délicate du ressaut. Héloïse, un peu inquiète de voir son père descendre malgré nos craintes, retourne réclamer une corde à sa mère. Laurence vient voir la situation n’en comprenant pas la nécessité. Effectivement, nous descendons donc sans soucis, et allons explorer cette fameuse galerie, en contournant le petit lac qui marque son entrée. Nous ne trouvons pas de trace du ou des ours, mais admirons les concrétions omniprésentes, ce boyau est vraiment de toute beauté !!!

Après avoir pris quelques photos en mode couverture-de-Spelunca, nous entamons le retour et retrouvons nos comparses au pied du P28. Pour la remontée, nous procédons comme à la descente, Christophe, moi, Sooky et Jean-François nous nous installons aux fractios et chacun remonte à son rythme vers la sortie. Mais c’est sans compter sur le stress et la panique de Daniel. Laurence donne des consignes à Michel et Christophe pour l’installation d’une poulie afin de mettre en place un secours. Mais ce n’est pas si simple et la tenue des amarrages pourrait laisser craindre le pire !!! Notre chef d’équipe du jour essaie de trouver une autre solution : détendre Daniel, zenithude, respiration, hypnose, tout est bon pour le relaxer. Un bon gros câlin sera finalement la meilleure solution. Daniel et Laurence en binôme très (très, très !) unis remontent les premiers mètres.

Finalement, toujours encouragé par la voix de Laurence, Daniel, par ses propres moyens regagnera le sommet. Une vraie victoire sur son vertige. Une fois dehors, petite pause au soleil pour tout le monde, avant de rejoindre les voitures, et une rivière pour laver le matériel.

De retour au gîte, nous prenons l’apéro bien mérité, en plein air car il fait très agréable, et poursuivons avec le repas et le dessert, avant d’aller jeter la viande dans le torchon, prévoyant une bonne balade pour le lendemain matin.

Dimanche 9 avril 2017 Après le petit dej’, Christophe repart vers la Belgique, tandis que nous partons faire une petite excursion avec comme but la cascade de Pisse vieille. Celle-ci est à sec, et pour cause, elle ne coule que lorsqu’il pleut. Mais le site est magnifique, nous passons à côté d’un petit lac, suivant d’anciens murs ayant apparemment servis lorsqu’un moulin situé un peu plus loin était en fonctionnement.

De retour au gîte, nous déjeunons, rangeons et reprenons la route du retour. Ce fut un très agréable week-end, comme toujours !