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34A RTE Magaz ine19 août > 25 août 2000
De quoi j’me mêle !
Jeudi 24 août à 20.45
Aventures de vacancesAventures
de vacances
Hommage à Akira KurosawaChien enragé, Entre le ciel et l’enfer,le Château de l’araignée
06.15 > 19.00 Programmes de La Cinquième sur le réseau hertzien, le câble et le satellite
14.00 > 19.00 Rediffusion de programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
34Semaine du 19 au 25 août 2000
Samedi 19 Dimanche 2 0 Lundi 21 Mardi 22 Mercredi 23 Jeudi 24 Vendredi 25
14.00CartoonFactory
14.30Music City -San Francisco
15.15Fusée
15.30Les VieillesCharrues
18.10EuropaMagazine (1)
19.00H. parallèle
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.00Le d. des cart e s
20.15Mon pays, mon amour
20.45L’aventurehumaineAkhenaton et Néfertiti
21.40Metropolis
22.40FictionL’hôpital et ses fantômes
23.30Music PlanetFemmes de jazz
00.55Pauline à la plage (r)
02.30Une robe d’été(r)
14.00Y en a marre
14.25Akhenaton et Néfertiti
15.15Mon petit bikini
16.10Une robe d’été
16.25La plage
17.25Rue Oberkampf
19.00MaestroMusic City -Séville
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15Y en a marre
20.40-00.30ThemaÎles magiques,îles maudites
20.40Chère Claudia
22.10Les héritiersde Robinson
23.05L’île de Calypso
23.45Majorque : unrêve allemand
00.15Le roi cycliste
00.30Metropolis (r)
01.30Un rêve de Taj Mahal (r)
02.25Fusée (r)
02.35Looking for Woody (r)
14.00Reportage
14.30Alexandrie
15.15Metropolis
16.20Autour de la Biennale
17.35La tragédie de l’homme
19.00NaturePlectropomus
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageMer Noire, mer morte
20.45CinémaPetitesmusiques de chambre
22.15Court-circuit (1)
22.20CinémaLe feu follet
00.05Court-circuit (2)
00.30Et Dieu créa la femme (r)
02.10L’histoirede l’oie (r)
14.00Reportage
14.25Plectropomus
15.10Long cours
16.50Le Maroc du Sud
17.35La traverséede la forêtdéserte
19.00Archimède
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageLe systèmeDucasse
20.45La vie en faceAdieucamarade
21.40-00.25ThemaLa vie secrète des objetstrouvés
21.40Attentionpickpockets !
22.40Sur la plage de Belfast
23.20Tokyo Game
23.45Les choses qui restent
00.25Dear Claudia (r)
02.00Akhenaton et Néfertiti (r)
14.00Reportage
14.25Archimède
15.10Signes desinges...
16.15Je parle aux animaux
17.10L’ h i s t o i re de l’oie
17.55Le perroquet...
18.20Des voix...
18.45Jan T Zen
19.00ConnaissanceAu cœur de la vie (2)
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageLes voltigeursde l’emploi
20.45Les mercredisde l’histoireLa guerred’Algérie
21.40 Musica Les Troyens (2)
00.00ProfilNé en 1900
01.10La lucarneD’un genreà l’autre
14.00Reportage
14.30Au cœur de la vie
15.15Cinéastes pour le plaisir
16.15Moscow Art Trio
17.15Mendel est vivant
19.00Voyages, voyagesL’île de Robinson
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageRonaldinho, le nouveau Pelé
20.45-23.35ThemaDe quoi j’me mêle !Aventures de vacances
20.45Voyage sur un volcan en éruption
21.45L’île au trésorde la Baltique
22.40Oran :un été algérien
23.35Cinéma La piste de 98
01.05Le feu follet (r)
14.00Mon pays, mon amour
14.30H. parallèle
15.15La guerred’Algérie
16.10Le d. des cart e s
16.25Reportageset à 16.50 et 17.20
17.50La clinique de l’horreur
18.05L’hôpital...
19.00Tracks
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageMort aux rats
20.45Fiction Pas d’amoursansmensonges
22.15Grand formatVaudou : lesilluminationsde madameNerval
23.35CinémaChien enragé
01.35Le dessous des cartes (r)
01.45Signes de singes,ballades de baleines (r)
Les grands rendez-vous P. 7 Les jazzwomenElles jouent de la trompette, du saxophone, du piano ou de la batterie. Dans le milieu du jazz, être une femme n’est pas forcément un atout. Balade en musique à New York. Music Planet
Femmes de jazz
Samedi 19 août à 23.30
P. 20 Alger - Berlin Pendant la guerre d’Algérie, le FLN trouva de fidèles soutiens en Allemagne, tandis que beaucoup de légionnaires chargés des opérations sur place étaient allemands.Regard croisé sur notre histoire. Les mercredis de l’histoire
La guerre d’Algérie
Mercredi 23 août à 20.45
P. 28 Criminel, mon mariMadame Nerval est une grande prêtresse du vaudou haïtien. Elle s’est donnée corps et âme à son “mari”, un dieu invisible qui veillesur sa maison. Il s’appelle Criminel, mais il n’est pas méchant... Grand format
Vaudou : les illuminations de madame Nerval
Vendredi 25 août à 22.15Pauline à la plage d’Éric RohmerSamedi 19 août à 00.55
Chère Claudia de Jim McElroyDimanche 20 août à 20.40
et mardi 22 août à 00.25
Petites musiques de chambrede Peter TimmLundi 21 août à 20.45
Le feu follet de Louis MalleLundi 21 août à 22.20
et jeudi 24 août à 01.05
Et Dieu créa la femme de Roger VadimLundi 21 août à 00.30
La piste de 98 de Clarence BrownJeudi 24 août à 23.35
Chien enragé d’Akira KurosawaVendredi 25 août à 23.35 Début d’un hommage à Kurosawa avec Chien enragé, vendredi.
Rencontrez madame Nerval, grande prêtresse du vaudou haïtien.
<
Les films de la semaine
19.00
Histoire parallèle Semaine du 19 août 1950
Noirs et minorités
aux États-Unis
Marc Ferro reçoit Pap N’Diaye
19.45
Météo
19.50
ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE
20.00
Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorBrésil (2) : atouts et faiblesses
20.15
Mon pays, mon amour3. Jonathan Coe
Documentaire d’Adama Ulrich
20.45
L’aventure humaineAkhenaton et NéfertitiDocumentaire de Michael Gregor
21.40
MetropolisMagazine culturel européen
22.40
FictionL’hôpital et ses fantômesSérie de Lars von Trier7. Les oiseaux de passage
23.30
Music PlanetFemmes de jazzDocumentaire de Gilles Corre
00.55
Pauline à la plage (r)Film d’Éric Rohmer
02.30
Une robe d’été (r)
Court métrage de François Ozon
03.00
Fin des programmes
4 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
19.00Histoire parallèle Semaine du 19 août 1950
Noirs et minorités aux États-Unis
Marc Ferro reçoit Pap N’Diaye
Une émission proposée par Louisette NeilRéalisée par Didier Deleskiewicz (2000-50mn) LA SEPTARTE
N° 576
Aux États-Unis, au lendemain de la guerre,les minorités noires et latino-indiennese s p è rent que Washington mettra fin à laségrégation dont elles sont victimes. C’estpour prévenir de telles mesures que le KuKlux Klan se réactive dans le Sud. Avec l’ai-de de l’église et des syndicats, les Noirso rganisent leur émancipation civique quiest à son apogée au début des années 60.Quant aux Latinos, ces Américains oubliés,ils s’en prennent au mythe de la marc h evers l’Ouest et organisent un vaste mouve-ment protestataire.
Actualités de la semaine du 19 août 1950Paramount News n° 104 : – Meeting du KuKlux Klan à Atlanta. – Les derniers événe-ments sur le front de Corée. En parallèle : – La place des Noirs dans lanation (Images Bank, 1950). – Le systèmedes “Plantations” dans le sud (Images Bank,1 9 5 0 ) . – La marche des Noirs du Mississipi(1966) (Cinq colonnes à la une, extrait). –Les Mexico-Américains s’expriment (ImagesBank, 1972). – L’ h i s t o i re d’El Paso (ImagesBank, 1960). – Une femme jugée pour neparler qu’espagnol à son enfant (1995)( N B C ) . – Les émeutes de Los Angeles(1996) (NBC).
Pap N’Diaye
Historien des États-Unis, il a enseigné à l’université dePennsylvanie avantde re j o i n d re, en 1997,l’École des hautesétudes en sciences
sociales où il est actuellement maître dec o n f é rence. Il vient de publier avec JeanH e ffer et François Weil un ouvrage sur ladémocratie américaine au XXe siècle (éd.Belin). Son livre sur la firme Du Pont deNemours, dans une perspective d’histoiresociale et d’histoire des techniques, sort i r aà la fin de l’année sous le titre Du nylon etdes bombes (Belin). Il est également traduc-teur et auteur de nombreux articles paru sdans les Annales, la Recherc h e, l ’ H i s t o i re.
20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Natacha Nisic (France, 2000-10mn)LASEPTARTE(Rediffusion du 11 mars 2000)
Brésil (2) : atouts et faiblesses
Le Brésil est considéré depuis près de cin-quante ans comme un pays d’avenir ; or, ilest toujours confronté aux problèmes de lap a u v reté, des inégalités sociales, de lar é p a rtition des terres, de la violence urbaineet du gaspillage des re s s o u rces nature l l e s .Malgré ces déséquilibres, le Brésil esta u j o u rd’hui la huitième puissance écono-mique du monde.
En partenariat avec
20.15Mon pays, mon amourSérie documentaire (Allemagne, 1999-30mn)ARTE/ZDF
Six écrivains européens racontent leurrégion d’origine. Ce soir, Jonathan Coe(Testament à l’anglaise).
3. Vivre à l’intérieur des mots :
Jonathan Coe, Birmingham et Londre s
Documentaire d’Adama Ulrich(Rediffusion du 17 septembre 1999)
Voilà quinze ans que l’écrivain britanniqueJonathan Coe vit à Londres. Pour son pro-chain roman, il est venu à Birmingham, saville natale. “Pour l’instant, Londres etB i rmingham sont les seuls lieux sur lesquelsje peux écrire. Et ça me suffit. Il y a là assezde matière pour l’œuvre de toute une vie.”Jonathan Coe re t rouve son professeur del e t t res, le seul qui l’ait encouragé à écrire . . .
s a m e d i 19 août
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
“J’aime
l’Angleterre
comme
ma famille :
avec tous
ses défauts”
souligne Jonathan
Coe, prix Médicis
étranger pour
la Maison
du sommeil.
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 5
instauré la nouvelle religion qu’il abandon-na son nom d’Aménophis IV pour celuid’Akhenaton, “serviteur d’Aton”, de mêmequ’il quitta Thèbes pour fonder une nouvel-le capitale, Akhetaton, “horizon du disques o l a i re”. Des images de synthèse en 3D,réalisées d’après les plus récentes décou-v e rtes en archéologie, permettent dereconstituer la cité des pharaons héré-tiques. Aujourd’hui, les chercheurs essaientde savoir pourquoi la révolution monothéis-te d’Akhenaton fut un échec. Dans desl a b o r a t o i res high-tech, ils tentent de savoirsi toute la dynastie d’Akhenaton ne souffraitpas de maladies héréditaires et si la mys-tique du pharaon n’était pas tout simple-ment l’expression d’un cerveau malade etla marque d’une famille condamnée à dis-paraître par sa pratique de l’inceste.
20.45Akhenaton et NéfertitiAkhenaton, l’un des plus grands pharaons, et Néfertiti, l’une des plus belles re i n e s ,
f o rment un couple mythique de l’histoire d’Égypte. Certains chercheurs n’ont pas
renoncé à re t rouver leurs momies, officiellement disparues. Quelles révélations
p o u rraient-elles apporter sur le “pharaon hérétique” et sur sa sublime épouse ?
Documentaire de Michael GregorDans la collection “Sphinx - Les mystères de l’histoire”(Allemagne, 2000-52mn)ZDF
En compagnie d’un célèbre spécialiste desmomies, le film part sur les traces ducouple de souverains égyptiens, à Louxoret dans la vallée des Rois. C’est là quen o t re chercheur pense identifier la momiede Néfertiti, tandis que celle d’Akhenatonpourrait, selon lui, être demeurée incognitodepuis des dizaines d’années dans le labo-ratoire des momies du musée du Caire. Aucompte rendu de cette expédition semêlent des scènes tournées sur les lieuxmêmes où Akhenaton et Néfertiti vécure n tles moments essentiels de leur vie et bou-l e v e r s è rent les bases de l’empire pharao-nique. Car Akhenaton passe pour avoir été,sept ou huit siècles avant les pro p h è t e sh é b reux, le premier monothéiste. En toutcas, soutenu et aidé par Néfertiti, il abolit leculte des anciens dieux et imposa celuid’Aton, le disque solaire. C’est après avoir
Soutenu par Néfertiti,
Akhenaton
abolit le culte
des anciens dieux
et impose celui d’Aton,
le disque solaire.
6 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
21.40MetropolisMagazine culturel européen coordonné parPierre-André Boutang et Peter WienRédaction : Dominique Rabourdin(2000-1h)LA SEPTARTE
● Magazine “Egg”
M e t ro p o l i s accueille deux épisodes du pre s-tigieux magazine culturel “Egg”, sur la chaî-ne américaine Thirteen/Wnet. L’ o c c a s i o nd’apprécier la diff é rence d’une chaîne amé-ricaine publique ambitieuse dans son traite-ment de la culture. Cette semaine, le maga-zine “Egg” se consacre au thème del’espace à travers le travail d’artistes commeJames Tu rrell, Craig Baldwin ou la compa-gnie de danse Momix.
● À vos musées !
Réalisation : Antoine GallienVisite, en compagnie de l’historien Jean-PaulBrighelli, du musée et des sites arc h é o l o-giques de Saint-Romain-en-Gal.
● PH Studio
Réalisation : Gilles CoudertÀ la fro n t i è re du design, de l’art contempo-rain et de l’arc h i t e c t u re, le groupe d’arc h i-tectes japonais PH Studio, basé à Tokyo, adébuté en 1984 par une série de collabora-tions avec l’artiste Tadashi Kawamata.Depuis leurs pre m i è res re c h e rches sur ledesign jusqu’à leurs récentes réalisationsa rchitecturales, maisons individuelles oucommandes publiques, ils n’ont cessé de seposer le problème de l’espace urbain à tra-vers les notions de destruction, de re c y c l a-ge ou de re s t ru c t u r a t i o n .
● Sculptures à Monaco
Réalisation : Pierre-André Boutang et Dominique RabourdinVisite au Festival intern a t i o-nal de sculpture de Monte-Carlo, qui présente unesélection de vingt et una rtistes contemporainscomme Louise Bourg e o i s ,Jim Dine, Beverly Pepper,c o n c e rnés par les défis dela sculpture publique.
22.40 Fiction.
L’hôpital et ses fantômes(The Kingdom II)Série en onze épisodes de Lars von Trier(1994/1996-52mn) - VFScénario : Lars von Trier, Niels Vørsel, Tómas GislasonAvec : Ernst-Hugo Järegård (le Pr Stig Helmer),Kirsten Rolffes (Mme Drusse), Ghita Nørby (Rigmor), Udo Kier (le Dr Krüger), Holger Juul Hansen (le Dr Moesgaard)Coproduction : ARTE, WDR, Zentropa,Denmarks Radio, Télévision suédoise, Malmö et The Coproduction OfficeARD/WDR(Rediffusion du 30 mai 1998)
Terreur à l’hôpital ! ARTE rediffuse les deuxsaisons de l’Hôpital et ses fantômes de Larsvon Trier (Palme d’or 2000 pour Dancer in
the Dark). Une série culte à l’atmosphèreunique, entre Twin Peaks et B e l p h é g or.Tous les samedis vers 22.40.
7. Les oiseaux de passage
La loge des médecins s’inquiète de l’attitu-de hostile du directeur de l’hôpital à leuré g a rd. Le professeur Ulrich rassure sesconfrères : Nivessen, le secrétaire du direc-t e u r, tiendra la loge au courant de sesm o i n d res faits et gestes. Madame Dru s s eest opérée. Aux fro n t i è res de la mort, ellere t rouve la petite Mary dans l’Antichambrede Swendenborg. La petite fille lui expliqueque les oiseaux de passage sont desesprits qui se re g roupent régulière m e n tautour du phare. Madame Drusse doit re s-ter sur terre pour communiquer avec eux.K rogschoy meurt subitement. À partHelmer, personne ne s’explique son décès.Le praticien suédois est paniqué, mais soncomplice haïtien lui explique qu’il a 72h e u res pour administrer l’antidote quiréveillera le mort...
samedi 19 août
Jouez avec Lars von Trier
sur www.arte-tv.com
Faites le test
de personnalité
de l’Hôpital et ses fantômes
et découvrez les fantasmes
qui vous habitent !
Large Bear (2000)
par Tom Otterness
(collection Guggenheim).
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 7
Documentaire de Gilles Corre(France, 1999-1h20mn)Production : Doc ad HocLA SEPTARTEFIPA d’or à Biarritz, section musique
et spectacle vivant, janvier 2000
À l’occasion du festival “un mois de femmesde jazz à New York” organisé en avril 1999par la percussionniste Susie Ibarra au To n i cBar de Manhattan, une vingtaine de musi-ciennes se sont produites. Toutes aspirent àla même chose : se faire un nom au pan-théon du jazz. En petites ou en grandes for-mations, depuis les classes d’instru m e n t sp roposées aux adolescentes du LincolnCenter jusqu’au trio septuagénaire desJ a z z B e rry Jam, elles pratiquent tous les ins-t ruments du jazz : trompette, saxophone,c o n t rebasse, batterie… Mais bien que leurtalent soit indéniable, la place au soleil estd i fficile à obtenir dans cet univers très mas-culin. De la répétition au concert en passantpar leur foyer, elles témoignent de leur pas-sion, de leurs sacrifices et parfois de leura m e rt u m e .
Ballade new-yorkaise
Dans l’esprit du public, le versant féminindu jazz s’identifie aux voix des grandeschanteuses, de Billie Holliday à CassandraWilson. Mais on ignore le plus souvent que,dès les origines, des musiciennes ont offertau jazz leur talent de compositrices et d’ins-t rumentistes. Une génération oubliée dontles femmes d’aujourd’hui tentent dere p re n d re le flambeau. Filmées dans desclubs, des ateliers ou encore devant unpiano dans l’intimité de leur appart e m e n t ,elles témoignent avec sincérité, humour etc l a i rvoyance de leur position de femmedans cet univers très masculin. Les unesrevendiquent la spécificité de leur expre s-
sion , les autres aff i rment au contraire quela musique abolit les différences sexuelles.Mais toutes sont animées par deux pas-sions majeures : la passion pour la com-position et la gestuelle du jazz auxquelleselles tentent d’apporter leur sensibilité ; lapassion pour New York, “cette ville inépui-sable d’inspiration” comme l’aff i rme la pia-niste Myra Malford. Une ville que l’on( re ) d é c o u v re en compagnie des musi-ciennes au gré de leurs déambulations.Conçu comme une partition où les voix serépondent, ce film restitue magnifiquementla vie et l’envie de ces femmes qui ont toutconsacré à la musique.
“Il n’y a pas un seul
homme qui peut ‘sonner ’
comme Billie Holliday…
Et quand ça s’exprime
non plus seulement
par la voix humaine,
mais quand ça passe
chez une femme
par un instrument,
alors c’est vraiment
un truc puissant !
Quelque chose
qu’on n’avait jamais
entendu auparavant.”
(Jane Ira Bloom,
saxophoniste)
23.30 Femmes de jazzP o rtraits croisés d’une vingtaine de musiciennes jazz de la scène new-yorkaise.
De concerts en répétitions, elles témoignent de leur passion
et de leur difficulté à percer dans un univers typiquement masculin.
Ingrid Jensen à la trompette.
Sylvia Cuenca aux drums.
19.00
MaestroMusic City - SévilleDocumentaire de Manfred Waffender
19.45
Météo
19.50
ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE
20.15
Y en a marreSérie animée de Candy GuardEnnemies intimes
20.40-00.30
ThemaÎles magiques, îles maudites
20.40
Chère Claudia Film de Jim McElroy
22.10
Les héritiers de RobinsonDocumentaire de Peter Reichelt,Joachim Streifinger et Christopher Sommerkorn
23.05
L’île de Calypso Documentaire de Joachim Streifinger
23.45
Majorque : un rêve allemandDocumentaire de Willi Waschull
00.15
Le roi cyclisteDocumentaire de Klaus Henning Arfert
00.30
Metropolis (r)Magazine culturel
01.30
Un rêve de Taj Mahal ( r )
Documentaire d’Eike Schmitz
02.25
Fusée (r)Court métrage d’Ulrich Köhler
02.35
Looking for Woody (r)
Court métrage collectif
03.00
Fin des programmes
Film
8 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
19.00 Maestro.
Music City - SévilleDocumentaire de Manfred Waffender (Allemagne, 2000-43mn)ZDF
Vive l’opéra, le chant andalou et le flamen-co ! Dans un “tablao”, lors d’un festival outout simplement dans la rue, la musique esttoujours à l’honneur à Séville. Sur les re m p a rts de Séville, Carmen pro m e tà José de lui accorder ses faveurs. Et c’estdans l’arène, la Maestranza, que cette liai-son connaît sa fin tragique. Les vestiges desanciens re m p a rts sont toujours là et, aujour-d’hui encore, la Maestranza est la Mecquede la corrida andalouse. Séville est le cadreà la fois mythique et bien réel de nombre u xopéras : Don Giovanni, les Noces de Figaro,le Barbier de Séville, la Force du destin…Cette longue tradition connaît une nouvellejeunesse. Après la ferm e t u re il y a trente ansde son illustre Te a t ro San Fernando, Sévillea enfin, depuis l’Exposition universelle, unopéra flambant neuf qui figure déjà parm iles plus prestigieux d’Espagne. Séville estaussi un haut lieu du flamenco : en 1880,Antonio Machado consigne et publie les“cantes”, ces chants andalous jusqu’alorstransmis oralement par les gitans. Le fla-menco sort ainsi du cadre de la culture gita-ne pour devenir un art populaire. Sur laplace Alameda de Hércules, au cœur deSéville, des danseurs ravissent chaque soirle public dans les “tablaos”, ces barstypiques où se produisent aussi les “Tr i a n aPura”, six hommes d’âge mûr qui excellentdans le flamenco populaire .
Ce programme s’inscrit dans le cycle
“Voyages en musiques”. Rendez-vous
la semaine prochaine dans “Maestro”
avec Music City - Saint-Pétersbourg.
20.15Y en a marre(Pond Life)Série animée de Candy Guard(Grande-Bretagne, 2000-22mn) - VFMusique : Christopher GuardProduction : Pond Life Productions pour Channel 4ARTE G.E.I.E.
Découvrez Dolly, une jeune femme d’au-jourd’hui aux prises avec sa mère, ses voi-sins, ses ex et son temps. Une sitcom ani-mée à l’humour ravageur !
Ennemies intimes
L’amitié de Dolly et de Belle est mise à ru d eé p reuve. Après une terrible dispute, chacu-ne va se chercher une nouvelle amie : Dollyse rapproche de Sonia la yuppie, tandis queBelle re p o rte son affection sur Gloria.
d i m a n c h e 20 août
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
La star du flamenco
Jesus Heredia
et son guitariste
Ruben Diaz.
Un regard caustique sur les contradictions
des jeunes femmes d’aujourd’hui.
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 9
ZDF(Rediffusion partielle du 29 octobre 1995)
20.40 Chère Claudia(Dear Claudia)Film de Jim McElroy(Australie, 1998-1h30mn) - VFAvec : Aleksandra Vujcic (Claudia), Bryan Brown (Walter), Deborah Mailman, Kim Hillas, Ken RadleyPhotographie : Brian BreberryMusique : Bill Murphy
Robinson et sa Robinsonne, alias Walter etClaudia, échouent sur une île au large descôtes australiennes après que leur avions’est écrasé en mer. Une comédie légère ettrès rafraîchissante qui nous vient des anti-podes.Walter Burton se doutait bien que c’était unebêtise. D’abord, quand on est quadragénai-re et célibataire endurci, on ne s’amourachepas d’une fille de vingt ans. Surtout pasquand on est en poste dans un trou perd ude l’Outback australien pour assurer le ser-vice du courrier aérien. Et quand la fille enquestion est aussi cabocharde que cetteenvoûtante Claudia, qui travaille dans le seulpub de Talo Spring. Mais l’erreur fondamen-tale, c’était de l’emmener avec lui dansl’avion postal, sans autorisation et contretoutes les règles de l’administration. Enfin, ilaurait pu s’en tirer sans problème si l’avionne s’était abîmé en mer. Claudia, écumantde rage, avait aussitôt nagé en dire c t i o nd’une île heureusement toute proche, tandisque le consciencieux Walter tentait d’abordde récupérer ses sacs postaux. Les lettres une fois séchées et de nouveaubien triées, Walter se laisse aller aux joiesde la vie des naufragés. Pas étonnant,donc, qu’il ne fasse pas le moindre effortpour tenter d’alerter le bateau qui passerégulièrement au large de l’île…
Film
22.10Les héritiers de RobinsonDocumentaire de Peter Reichelt, JoachimStreifinger et Christopher Sommerkorn(Allemagne, 1995-55mn)
Vous en rêvez... eux l’ont fait ! Sept îles,sept histoires d’îliens heureux, excentriquesou déçus…“ L i b re enfin, sans souci d’arg e n t ”, s’excla-ma Gauguin en débarquant à Ta h i t i .Quelques années plus tard, il revint de ceparadis déçu et malade. Aujourd’hui enco-re, pourtant, certains continuent de cher-cher leur bonheur dans les îles. Ce film enprésente sept, réparties sur toutes les mersdu globe, et nous montre ce qu’elles repré-sentent pour ceux qui y vivent et pour lesnouveaux candidats au paradis.Mason Island, âpre petit morceau de terreau large de la côte de Nouvelle-Écosse, auCanada. Son unique habitant l’a achetée àun agent immobilier, comme un vulgaire ter-rain à bâtir…
Claudia (Aleksandra Vujcic)
et Walter (Bryan Brown)
sont sur une île.
20.40-00.30Îles magiques, îles mauditesPlaton et l’Atlantide, Thomas More et l ’ U t o p i e, Daniel Defoe et Robinson Crusoé…
Des îles de rêve pour une vie idyllique. Depuis, la quête des paradis insulaires
n’a pas cessé, même si certains sont parfois de véritables enfers. ARTE dédie
cette soirée à tous les nostalgiques des îles sous le vent.
De La Réunion
à Alcatraz,
du paradis fiscal
au purgatoire
touristique,
ARTE visite mille
et une îles célèbres
ou inconnues,
pour rêver
ou pour frémir....
●●●
10 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
Palmiers, plages, paysages
riches et variés… L’île de La Réunion
est en apparence un vrai
paradis tropical. À Burgh Island, on voit arriver chaque week-end des nostalgiques venus sur les tracesd’Agatha Christie qui écrivit là son ro m a nEvil under the sun. Ambiance art déco dansl’unique hôtel de l’île.On cherche en vain, par contre, le charm ede l’île de Gigha dans les Hébrides. Unet e rre aride, sans arbres, hostile. Un seuljeune est resté attaché à sa terre natale etassume tous les travaux courants. À l’opposé, l’île de La Réunion est le par-fait paradis tropical : palmiers, plages desable blanc, populations en harmonie mal-gré les différences. Pourtant, les problèmesne manquent pas. Les exportations devanille sont en déclin et le tourisme tarde àse développer.Des palmiers, on en trouve aussi à J e r s e y,mais ce n’est pas pour eux que les touristesa ffluent sur cette île anglaise, située à 20 kmdes côtes françaises. A Saint-Hélier, le chef-lieu, les banques s’alignent les unes à côtédes autres. Un vrai paradis... fiscal.A l c a t r a z était tout sauf un paradis pour sesprisonniers. C’est aujourd’hui un but d’ex-cursion pour touristes en mal de sensationsf o rtes, et qui se font enfermer dans le quar-tier de haute sécurité.Et si vous n’avez pas trouvé votre bonheurdans ce catalogue, faites comme cet ingé-nieur naval américain, Forbes Kidoo, qui aréalisé lui-même son île de rêve, avec uneplage, un phare, une palmeraie, etc. Legrand avantage de l’île de Forbes, c’estqu’elle est mobile, et donc indépendante dela météo…
23.05L’île de CalypsoDocumentaire de Joachim Streifinger(Allemagne, 1995-38mn)
L’île d’Ulysse et de Calypso ne compte plusque 35 habitants.L’île de Gavdos, à 50 km au sud de la Crèteet 250 km des côtes d’Afrique du Nord, estle point le plus méridional de l’Europe. D’unes u p e rficie de 32 km2 seulement, elle est poli-tiquement rattachée à la Grèce. Gavdos,c’est en fait l’île mythique d’Ogygie, oùH o m è re situe le naufrage d’Ulysse re v e n a n tà Ithaque. Il y fut recueilli par Calypso, qui leretint de nombreuses années avant queZeus ne lui ordonne de le re l â c h e r.A u j o u rd’hui, Gavdosne compte plus que35 habitants. Mêmesi la modernité y a faitson entrée avec l’ins-tallation de l’électrici-té (solaire), du télé-phone et du béton,l’île demeure unparadis de natureque l’Union euro-péenne a décidé dep rotéger en l’incluantdans le pro g r a m m eNatura 2000.
d i m a n c h e 20 août
Îles magiques, îles maudites
●●●
Le pope de Gavdos.
Cette île enchanteresse
est le point le plus
méridional de l’Europe.
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 11
23.45Majorque :un rêve allemandDocumentaire de Willi Waschull(Allemagne, 1998-29mn)
Chaque année, des milliers de touristesallemands viennent découvrir Majorque, laplus grande île des Baléares. Certains entombent tellement amoureux qu’ils veulenty vivre pour toujours. Rêve ou cauchemar ?Sabine Stankowitz est arrivée à Puert oPollensa sans parler un mot d’espagnol etsans idée sur la manière dont elle pourr a i tgagner sa vie. D’autres sont venus avecdes projets plus concrets, comme Silvia etPeter Harig, qui ont acheté un hôtel de 60lits dans la zone allemande d’El Arenal. Ilsne parlent toujours pas un mot d’espagnol,
mais tous leurs clients sont allemands…Le peintre Nils Burwitz, lui, est un modèled’intégration. Il vit à Valdemosa depuisvingt-deux ans, ses trois enfants y vont àl’école et sa fille aînée est mariée avec unMajorquin.
00.15Le roi cyclisteDocumentaire de Klaus Henning Arfert(Allemagne, 1992-15mn)
Auprès du roi Tupou IV du Tonga. Au lointain royaume de Tonga, dans lePacifique Sud, un Européen a réussi à s’in-t é g rer dans son nouveau pays d’adoption.Ralph Sanft est consul honoraired’Allemagne auprès de Sa Majesté Tupou IV– que les médias occidentaux se plaisentp a rfois, à cause de sa corpulence, à appe-ler King Tong. Comme de nombreux autre sAllemands avant lui, il représente les intérêtsde son pays natal à la cour de Nuku’alofa,la capitale de l’archipel. Il est devenu l’amidu souverain, qui règne sur Tonga depuisplus de trente ans. Et lorsque Sa Majestéé p rouve le désir de faire un peu d’exerc i c e ,le consul honoraire l’accompagne, et ils fontquelques tours de vélo autour du stade.
Fax
Jérôme Clément,les lycéens et la culture
Une série de cinq émissions
sur France Culture du 28
août au 1er septembre.
Président de La Cinquième et de La Sept ARTE, vice-présidentd’ARTE, Jérôme Clément proposesur France Culture une série de cinq émissions sur “les lycéenset la culture”. Culture savante ou populaire, livre, télévision,Internet… Chaque jour, l’auteur de la Culture expliquée à ma fille
(éditions du Seuil) s’entretient avecune douzaine d’élèves de secondedu lycée Paul-Valéry (Paris 12e). À cette table ronde vivante et détendue se joignent parfois des intervenants extérieurs, suivant le thème du jour.Lundi 28 août : la culture des origines. Mardi 29 août : le livre et la lecture(avec l’écrivain Erik Orsenna).Mercredi 30 août : le cinéma (avec Delphine Gleize, cinéaste)Jeudi 31 août : la politiqueculturelle (avec Pascal Ory)Vendredi 1er septembre : l’art (avec le peintre Henri Cueco)
Chargée de réalisation : Nathalie TriandafyllidèsDiffusion sur France Culture
du lundi 28 août
au vendredi 1er septembre
de 09.05 à 10.00.
Contrairement à beaucoup de ses compatriotes,
Nils Burwitz a su s’intégrer à la vie de Majorque.
19.00
NaturePlectropomus :un poisson en danger Documentaire du Dr Richard Smith
19.45
Météo
19.50
ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE
20.15
ReportageMer Noire, mer morteRéalisation : Gunnar Köhne
20.45
CinémaPetites musiques de chambreFilm de Peter Timm
22.15Court-circuit (1)
Bébé à tout prixCourt métrage d’animation de Debra Solomon
22.20
CinémaLe feu folletFilm de Louis Malle
00.05Court-circuit (2)
Jang T Zen Court métrage de Stefan Landorf La clinique de l’horreurCourt métrage de Rainer Matsutani
00.30
Et Dieu créa la femme(r)
Film de Roger Vadim
02.10
L’histoire de l’oie (r)
Téléfilm de Tim Southam
03.00
Fin des programmes
12 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
19.00 Nature.
Plectropomus : un poisson en danger Documentaire du Dr Richard Smith(Australie, 1999-43mn)La SEPTARTE
Le plectropomus, plus connu sous le nomde “truite de corail”, est soumis à tous lesdangers : l’agressivité de ses congénères,la disparition progressive des récifs coral-liens et l’acharnement des pêcheurs. Desimages somptueuses des richesses sous-marines.La vie d’un récif corallien est une histoiredramatique : on assiste à des scènes defrénésie sexuelle, à la formation de harems,à des changements de sexe, à des inva-sions, des voyages, des colonisations, desmassacres... Aux risques encourus par toutce qui vit dans le récif corallien s’ajoute,pour le plectropomus (plus connu sous lenom de “truite de corail”), le risque de finirà la casserole. C’est un poisson part i c u l i è-rement goûté à Hong-Kong et les pêcheursde la région sont prêts à tout pour l’attra-p e r. La situation s’est détériorée avec laSeconde Guerre mondiale. Les récifs coral-liens ont beaucoup souff e rt, les pêcheursont pris l’habitude de la pêche à l’explosif,et, plus tard, aux produits chimiques.Résultat, on craint aujourd’hui que les récifscoralliens ne disparaissent, entraînant ladisparition des espèces qu’ils abritent, toutp a rt i c u l i è rement les plectropomus. Lesf o rces de l’ord re et les scientifiques asso-cient leurs eff o rts pour sauvegarder etreconstituer ce biotope d’une étonnanterichesse. Un travail de longue haleine etune course permanente contre la montre.
20.15 Reportage.
Mer Noire, mer morteRéalisation : Gunnar Köhne(2000-26mn)ARTE G.E.I.E.
Chronique d’un désastre annoncé : la merNoire est en train de se transformer en mermorte. Des vingt-six espèces de poissons autre f o i sr é p e rtoriés et commercialisés, il n’en re s t eplus que cinq. Quotidiennement, les rive-rains déversent dans la mer Noire enviro n10 000 tonnes de déchets ménagers. Il fautd i re que les 160 millions d’habitants qui ontune fenêtre sur cette mer n’ont aucune faci-lité de traitement des déchets ou d’épura-tion des eaux usées. En prime, les quelque300 fleuves, dont le Danube, qui se jettentdans la mer Noire, véhiculent en masse desdéchets industriels, 60 000 tonnes de phos-p h o re par an, et bien entendu, les eaux dere f roidissement des centrales nucléaires deG é o rgie, de Russie, d’Ukraine et deBulgarie. Résultat de ces désastres, lespêcheurs ne peuvent plus travailler et le tou-risme se meurt. Les Nations unies et lesOccidentaux essaient de financer des pro-grammes environnementaux, mais ils ris-quent fort d’être insuffisants pour faire faceà cette catastrophe annoncée.
l u n d i 21 août
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Le plectropomus
est un mets
très convoité
par les pêcheurs
de Hong-Kong.
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 13
(Eine Mann für jede Tonart)Film de Peter Timm(Allemagne, 1992-1h28mn) - VFScénario : Hera Lind et Peter Timm, d’après le roman de Hera LindAvec : Katja Riemann (Pauline Frohmuth), Uwe Ochsenknecht (Klaus Klett), HenryHübchen (Georg Lalinde), Maria Happel(Walpurgis), Andrea L’Arronge (Irene Klett),Gudrun Landgrebe (Hella)Photographie : Fritz Seemann Musique : Konstantin WeckerARDInédit en France
P a rce que sa voiture est tombée en panne,la cantatrice Pauline Frohmuth rate sonentrée en scène dans la représentation duR e q u i e m de Ve rdi. Elle arrive tout de mêmeà temps pour remplacer sa doublure avantque la retransmission en direct ne tourne àla catastrophe. Le critique musical GeorgLalinde découvre ainsi sa voix radieuse ettombe sous son charme, tout comme KlausKlett, le conducteur de la Porsche qui l’atirée d’embarras en l’amenant à toute vites-se à la Philharmonie. Ainsi, du jour au len-demain, Pauline se re t rouve avec deuxa rdents soupirants. Leurs femmes re s p e c-tives, Hella – très ouverte d’esprit – et Ire n e– qui comprend qu’elle ne peut plus re t e n i rson mari avec son argent –, ne font pas obs-tacle à cette double liaison. Et Pauline lesaime tous les deux, aussi diff é rents soient-ils. Mais un jour, elle s’évanouit en pleinere p r é s e n t a t i o n …
Ménage à trois
Peter Timm avait reçu le prix Ernst-Lubitsch1987 pour Meier, une satire sur les relationsEst-Ouest qui l’avait imposé comme unm a î t re de la comédie. Petites musiques dec h a m b re poursuit dans cette veine. Lajoyeuse anarchie des sentiments qui règneautour de cette jeune femme moderne etde ses amants aux tempéraments oppo-sés, est alimentée par des dialoguespétillants d’humour et des enchaînementsparfaitement réglés.
Pauline a deux amants,
et maintenant des jumeaux.
Mais qui peut bien être le père ?
20.45 Petites musiques de chambreDeux hommes entrent en même temps dans la vie d’une jeune chanteuse
d’opéra. Une classique histoire triangulaire doublée d’une comédie joyeuse
et moderne… la musique en plus.
Le docteur Klaus Klett (Uwe Ochsenknecht) séduit
rapidement la cantatrice Pauline Frohmuth (Katja Riemann).
14 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
22.15Court-circuit - 1re partie
Bébé à tout prix(Everybody’s pregnant)
Court métrage d’animation de Debra Solomon(États-Unis, 1998-6mn) - VOSTFAnimation, textes, musique : Debra SolomonProduction : Pharoah FilmsZDF(Rediffusion du 21 février 2000)
Les déboires d’un couple prêt à tout pouravoir un enfant. Détonant.Une femme veut absolument être enceinte.Cela tourne même à l’obsession, d’autantqu’autour d’elle, les futures mères abondent.Mais les ébats conjugaux n’y font rien. Aprèscinq ans d’eff o rts, le couple décide dec o n s u l t e r …
Son gros ventre
Voilà un sujet sensible traité avec légère t éet humour. Mêlant les charmes de la comé-die musicale et les techniques du dessinanimé, Bébé à tout prix relate de manièrequasi documentaire les sacrifices que lesfemmes doivent parfois faire pour avoir desenfants. Debra Solomon dénonce les pra-tiques abusives des médecins et des cli-niques qui font de l’argent sur le ventre descandidates à la maternité. Les images d’ununivers hospitalier glacial contrastent avecle commentaire des femmes concern é e s .Trait enlevé des dessins, esprit des dia-logues et originalité de la musique compo-sent un mélange détonant.
22.20Le feu folletFilm de Louis Malle(France, 1963-1h43mn) - Noir et blancScénario : Louis Malle, d’après le roman de Pierre Drieu La RochelleAvec : Maurice Ronet (Alain Leroy), Léna Skerla(Lydia), Alexandra Stewart (Solange), BernardNoël (Dubourg), Jeanne Moreau (Jeanne),Bernard Tiphaine (Milou), Henri Serre (Frédéric)Photographie : Ghislain CloquetDécors : Bernard EveinMusique : Éric SatieLASEPT ARTE(Rediffusion du 10 janvier 1996)
Louis Malle réussit une transposition boule-versante du roman de Drieu La Rochelle surles derniers jours du poète Jacques Rigaut.Habité par le désespoir, Maurice Ronet estfascinant.Une maison de repos près de Paris. AlainLeroy, la trentaine, sort d’une cure de désin-toxication ratée. Il est décidé à mettre fin àses jours et inscrit la date de son suicide,le 23 juillet, sur la glace au-dessus de lacheminée. Il revoit une Américaine qui veutl ’ é p o u s e r, son ami Dubourg, d’ancienscomplices des nuits folles, il traîne dans les
lundi 21 août
“C’est l’histoire
d’un homme
qui cherche
des raisons
de ne pas se tuer
et qui n’en trouve pas.”
(Maurice Ronet
dans son meilleur rôle)
“Je serai un grand mort ”, aff i rmait-il. Jacques
Rigaut força sa vie et sa (toute petite) œuvre *
à obéir à cette prophétie. Né le 30 décembre
1898, il s’achève d’un coup de pistolet dans
le cœur le 6 novembre 1929, alors qu’il suit
une énième cure de désintoxication à
C h â t e n a y - M a l a b ry. Entre-temps, il a part i c i p é
par quelques textes et manifestations
au mouvement Dada jusqu’à sa dissolution en
1923. Il ne sera jamais surréaliste, préférant
une vie mondaine et désenchantée (“Il n’y a
rien de possible, pas même le suicide”).
Par trois fois (le Feu follet, la Valise vide,
L’impossibleM. Rigaut
Le feu follet, c’est lui. Jacques Rigaut, le dandydadaïste qui inspira le roman de Drieu La Rochelle,aimait l’héroïne, les riches Américaines et, par-dessus tout, le suicide.
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 15
bars. Le “cercle de la solitude armé depointes intérieures” se re f e rme. Reste leLüger, sur la table de nuit…
Le métier de vivre
Dans les bras d’une femme, auprèsd’hommes qui ne peuvent ni l’aider à mourirni le persuader de vivre, Alain Leroy saisitcombien il n’a pas su aimer, combien il nesait pas vivre. Et il refuse de faire semblant.Qui est cet Alain dont Maurice Ronet a sibien intériorisé le rôle que l’on suit sur sonvisage douloureux les moindres sursauts del’âme ? Pierre Drieu La Rochelle rapporte enfait les dern i è res heures de son ami JacquesRigaut dans un roman où il met beaucoupde son pro p re goût pour l’introspection luci-de et désespérée (lui-même mettra fin à sesjours en 1945, après avoir collaboré avecl’occupant pendant la guerre). Louis Mallefait une adaptation à la fois fidèle et très per-sonnelle de l’œuvre. L’époque et la dro g u ed i ff è rent (héroïnomane dans les années 30,Alain est alcoolique en 1963). Autre nuance :dans le film, on sait dès le début que lejeune homme va vers sa fin, ce qui accen-tue le côté tragique et dérisoire de sa quête.S o b re, linéaire, élégant et poignant, le Feuf o l l e t est nourri de l’inquiétude et de la sen-sibilité de Louis Malle.
00.05Court-circuit - 2e partie
Jang T Zen Court métrage de Stefan Landorf (Allemagne, 1998-11mn) - VOSTFAvec : Hanke Jantzen Production : Landorf-SkapurovicBR
Le docteur Jantzen nous dévoilesa variante très personnelle dubouddhisme zen.
La clinique de l’horreurCourt métrage de Rainer Matsutani(Allemagne, 1991-15mn) - VOSTF Avec : Leonard Lansink (le malade), Claudia Messner (l’infirmière), Ulrike Folkerts (l’agent de police)WDR
Cloué sur son lit d’hô-pital, un petit tru a n dassiste à une série dem e u rt re s …
Louis Malle
Le feu follet (1963)Lundi 21 août à 22.35
Vanya 42e rue (1994)Lundi 28 août à 22.55
l’Adieu à Gonzague), Drieu La Rochelle écrit
sur son ami Jacques Rigaut. Antihéro s
symbolique d’une certaine époque, Rigaut est
pour l’écrivain collaborateur un double autant
qu’un re p o u s s o i r, de la même façon qu’il
i n s p i rera à son tour l’A u r é l i e n d’Aragon.
Si beaucoup d’artistes finissent par se
s u i c i d e r, la vie et l’œuvre de Jacques Rigaut
ne semblent qu’un prélude à sa volonté d’en
finir : “Essayez, si vous le pouvez, d’arrêter
un homme qui voyage avec son suicide à la
b o u t o n n i è re . ” A rtiste sans descendance,
la trajectoire de cet absent est celle d’une
balle dans le cœur. Un authentique désert e u r
de l’existence, conscrit du mauvais vouloir, a u
désespoir narquois : “ Vous êtes tous des
poètes et moi je suis du côté de la mort ”, écrit-
il encore aux surréalistes dans l’une de ses
f o rmules définitives. Dandy, Dada, dum-dum.
Silvain Gire
*Jacques Rigaut, Écrits, édition intégrale
établie et présentée par Martin Kay,
G a l l i m a rd, 1970.
Sur le mode
de l’humour noir,
un hommage
aux films d’horreur
de série B
des années 50.
Maurice Ronet, parfait en dandy alcoolique.
19.00
ArchimèdeMagazine scientifique européen
19.45
Météo
19.50
ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE
20.15
ReportageLe système DucasseRéalisation : Klaus Scheidsteger
20.45
La vie en faceAdieu camaradeLe déclin des mines de charbon en PologneDocumentaire de Barbara Sieroslawski
21.40-00.25
ThemaLa vie secrète des objets trouvés
21.40
Attention pickpockets !Documentaire de Jane Weiner
22.40
Sur la plage de BelfastCourt métrage d’Henri-François Imbert
23.20
Tokyo GameCourt métrage de Véronique Legendre
23.45
Les choses qui restentEl Monte de PiedadDocumentaire de Mark Daniels
00.25
Dear Claudia (r)
Film de Jim McElroy
02.00
Akhenaton et Néfertiti(r)
Documentaire de Michael Gregor
03.00
Fin des programmes
16 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de PhilippeBoulanger, Jean-Jacques Henry, Pierre OscarLévy, Hervé This et Gero von Boehm(Allemagne, 2000-43mn)BR
Menaces sur le dauphin d’Adriatique.Les derniers dauphins de l’Adriatique – iln’en reste guère plus de 200 – sont mena-cés de disparition par les virus et les bacté-ries, la pollution, les filets des pêcheurs etles sports nautiques… Pour essayer de less a u v e r, le vétérinaire croate Hro v j eG o m e rcic cherche à savoir pourquoi la merc h a rrie régulièrement des dauphins mort ssur les côtes de Croatie. Une réponse quip o u rrait intéresser ses collègues, car le phé-nomène est mondial et touche de plus enplus de mammifères marins. A rc h i m è d e a suivi le professeur Gomerc i cdans ses re c h e rches et notamment dansson travail de dissection des cadavres dedauphins. Aidé par des zoologistes alle-mands, il tente de déterminer quels sont lesfacteurs qui concourent à décimer cettepopulation…
20.15 Reportage.
Le système DucasseRéalisation : Klaus Scheidsteger (2000-26mn)Production : ARTE, GACARTE G.E.I.E.
À douze ans déjà, il enguirlandait sa grand-mère quand elle faisait cuire les haricotstrop longtemps… Alain Ducasse a commen-cé tout petit à se passionner pour la cuisi-ne, avant de devenir un très grand.Alain Ducasse est aujourd’hui à la tête d’une m p i re de restaurants qui emploie quelque600 personnes en France, à Tokyo, àL o n d res, à l’île Maurice et à Monte-Carlo, et,depuis le mois de juin dern i e r, à New Yo r k .Le tout sans jamais sacrifier la qualité :Ducasse est le seul chef à avoir obtenu deuxfois trois étoiles dans le prestigieux guideMichelin pour deux restaurants diff é rents. Klaus Scheidsteger a reconstitué la carr i è rede ce petit génie des fourneaux et du busi-ness, de ses années d’études à l’école hôte-l i è re à ses triomphes d’aujourd’hui en pas-sant par ses classes effectuées aux côtésde Roger Ve rger ou d’Alain Chapel. Il nousrévèle que Ducasse, qui n’a décidémentpeur de rien, pourrait être un allié discret deJosé Bové : il rêve de contester l’hégémoniedes MacDo en ouvrant une chaîne du “viteet bien manger” qui ne serait pas forc é m e n thors de prix.
m a rd i 22 août
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
19.45ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE(2000-25mn)ARTE G.E.I.E.
Tous les jours de la semaine, de 19.45 à20.15, l’information est à l’honneur avecA RTE Info. En pre m i è re partie, l’actualitéi n t e rnationale du jour tout en images. Enseconde partie, l’information se décline aufutur : il ne s’agit pas tant d’expliquer lesévénements d’hier que de compre n d re lesenjeux de demain.
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 17
Documentaire de Barbara Sieroslawski(Allemagne, 2000-52mn)ZDF
D é c e m b re 1999. Le bassin houiller deHaute-Silésie en Pologne prépare les festivi-tés de la Sainte-Barbara. Mais à Ry b n i k ,pour les mineurs du puits Rymer qui fête sescent ans d’existence, le cœur n’y est pas.Les chants de la fanfare seront des chantsd’adieu. Quelques mois plus tard, la minesera définitivement fermée. Et le même sortattend les quinze autres puits du bassin.L’industrie houillère polonaise, pro f o n d é-ment endettée, est en pleine re s t ru c t u r a-tion. L’assainissement de cette activité estune priorité du gouvernement – et l’une desconditions à l’entrée de la Pologne dansl’Union européenne. Handicapées par lessurplus de production, héritage de l’écono-mie planifiée, et les coûts élevés de l’ex-
ploitation, les exportations de charbon nepeuvent pas lutter contre les import a t i o n sé t r a n g è res. La crise polonaise n’est que leprolongement de la récession qui a touchéles bassins houillers de l’Europe de l’Ouestdans les années 60 avant de gagnerl ’ E u rope de l’Est. Ainsi, les habitants deRybnik en Haute-Silésie vivent ce que lesmineurs de Bottrop, dans le bassin de laRuhr, ont vécu il y a quarante ans. Là, aprèsla re s t ructuration, seul un puits sur sept aété maintenu en activité. De nouveaux lotis-sements ont vu le jour sur les anciens sites.Et l’on sent encore ici l’importance d’unhéritage, de traditions liées à la conditiondes mineurs. Pour les habitants de Rybnik,la reconversion économique représente und a n g e r, non seulement pour leurs emplois,mais aussi pour les traditions et la stabilitéde la structure sociale.
Deux bassins houillers,
deux villes, deux
destins en parallèle.
La comparaison
ressemble à un voyage
dans le temps.
20.45 Adieu camaradeLe déclin des mines de charbon en PologneEn Europe, la grande époque de l’industrie minière touche à sa fin :
les mines ferment. Bottrop, dans la Ruhr, il y a quarante ans.
Rybnik, en Pologne, aujourd’hui. La comparaison entre ces deux villes montre
la diff é rence, mais aussi la convergence des situations entre l’Ouest et l’Est.
Dernier hommage à la mine des virtuoses de la fanfare.
18 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
ZDF
21.40Attention pickpockets !Documentaire de Jane Weiner(Allemagne/France/Pays-Bas, 2000-58mn)
En quelques secondes, tout a disparu : lesac, mais aussi l’argent, les clefs, lespapiers, les cartes de crédit, le portable, lecarnet d’adresses... C’est arrivé àAmsterdam à la réalisatrice de ce documen-taire, qui analyse les sentiments liés à cegenre de mésaventure. Avoir perdu ses papiers d’identité, ce n’estpas seulement la perspective de devoirdépenser du temps et de l’argent pour lesf a i re re f a i re. Tout à coup, dans cette villeétrangère, vous n’êtes plus personne, vousvoilà dépouillé de votre identité. Et mêmesi on ne vous a dérobé “que” votre port e-feuille, on vous a pris bien plus que de l’ar-g e n t : l’objet lui-même, auquel vous teniezpeut-être, des photos, des lettres qu’il pou-vait contenir et qui n’avaient de valeur quepour vous seul... Les victimes de ce genrede vol sont souvent très perturbées etébranlées dans leur relation aux autre s .Jane Weiner confronte ainsi ses sentimentsà ceux d’autres “dépossédés”.
m a rdi 22 août
21.40-00.25La vie secrète des objets trouvésSoirée nomade : Belfast, Tokyo, Amsterdam, Mexico...
P a rtout dans le monde, des objets sont perdus, égarés ou volés.
P a rfois, on finit par les re t rouver ; mais parfois, on trouve
tout à fait autre chose. Dans chaque ville, ces objets trouvés
parlent de la culture du pays, du lien des gens avec leurs objets –
ou bien des objets avec les gens…
Objets subtilisés, avez-vous donc une âme ?
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 19
22.40Sur la plage de BelfastCourt métrage d’Henri-François Imbert(France, 1996-38mn)Prix du public et Prix du jury aux
Dixièmes rencontres cinématographiques
de Dunkerque 1996
Enquête sur un film trouvé. L’amie d’Henri-François Imbert lui a off e rtune caméra super 8 achetée chez un bro-canteur de Belfast. Il y trouve une pelliculequ’il fait développer et découvre ainsi deuxminutes de bonheur familial sur une plage. Ilne cesse de se repasser le film, fasciné parcette brève intrusion dans une autre vie,dans une autre époque. Alors, il se met enquête de cette famille dont il ne connaît ni lenom ni l’adre s s e .
23.20 Tokyo GameFilm vidéo de Véronique Legendre(Allemagne/France/Japon, 2000-26mn)
Jouons à (se) perdre dans Tokyo. À Tokyo, on dit : “Il n’est pas possible dep e rd re quelque chose sans le re t ro u v e r ”.V é ronique Legendre a testé ce dicton avecun jeu qu’elle a appelé Tokyo Game. Lar è g l e : partir au hasard dans Tokyo et perd resix appareils photo sur les six plus grandeslignes de transports en commun de la ville.Puis re p a rtir au hasard et les re t ro u v e r ! Ya rr i v e r a - t - e l l e ? Au cours du jeu, elle appre n-dra en tout cas pas mal de choses surTokyo, son atmosphère, son stress, et sur lesn o m b reux bureaux des objets trouvés quecompte le réseau des transport s .
23.45Les choses qui restentEl Monte de PiedadDocumentaire de Mark Daniels(Allemagne/France/Mexique, 2000-40mn)
Au mont-de-piété de Mexico, véritable four-milière humaine.En plein cœur de Mexico se trouve, dansun bâtiment relativement discret, le “Montede Piedad”. C’est à cet endroit même ques’élevait le palais de Montezuma, sur lesruines duquel Cortez se fit constru i re unenouvelle demeure. Depuis près de deuxsiècles maintenant, la maison est devenuele mont-de-piété national du Mexique. Dèshuit heures du matin, une foule incessantefranchit les portes monumentales et arpen-te d’immenses couloirs donnant accès àd’innombrables bureaux où les étagères etles casiers sont garnis des objets les plusdivers. Ce sont le plus souvent des bijouxen or, précieux biens de famille gagés etrécupérés à plusieurs reprises, jusqu’aujour où l’argent fait définitivement défaut et où l’on doit les abandonner à la vente.N u m é rotés et catalogués, objets et bijouxattendent ainsi patiemment que quelqu’unles désigne et dise : “C’est celui-là que jeveux”.
À Tokyo comme
ailleurs, le métro
est le paradis
des objets perdus.
Le réalisateur recherche les protagonistes de ce film amateur retrouvé par hasard.
19.00
ConnaissanceAu cœur de la vie (2)
Série documentaire de Mats Olof Olsson
19.45
Météo
19.50
ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE
20.15
ReportageLes voltigeurs de l’emploiRéalisation : Laurence Doumic
20.45
Les mercredis de l’histoireLa guerre d’AlgérieUn combat sur plusieurs frontsDocumentaire d’Ute Bönnen et Gerald Endres
21.40
Musica Les Troyens (2)
Opéra d’Hector BerliozDirection musicale : Sylvain CambrelingMise en scène, décors et costumes : Herbert WernickeRéalisation : Alexandre Tarta
00.00
ProfilNé en 1900Un siècle, trois destinsDocumentaire de Christoph We i n e r t
01.10
La lucarneD’un genre à l’autreDocumentaire de Monika Treut
03.00
Fin des programmes
20 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
19.00 Connaissance.
Au cœur de la vie (2)
Série documentaire de Mats Olof Olsson(Suède, 1998-43mn)Production : Media BolagetLA SEPTARTEPrix Leonardo (Italie) et Grand Prix
du jury du Festival du film scientifique
d’Amascultura (Portugal)
Qu’est-ce que la vie ? Comment est-elleapparue ? Réponse avec de très bellesimages (animations en 3D, macrophotogra-phies…).
Deuxième partie
Chez les poissons, le cœur permet une cir-culation efficace du sang. Bientôt la nourr i-t u re et l’oxygène ne suffisent plus pour la viedevenue abondante dans les océans.Commence alors un mouvement vers lesr i v a g e s . . .
20.15 Reportage.
Les voltigeurs de l’emploiRéalisation : Laurence Doumic (2000-26mn)Production : ARTE, VM ProductionARTE G.E.I.E.
À plusieurs centaines de mètres au-dessusdu sol, ils percent, soudent, nettoient ou col-lent. Ce sont les cordistes, les alpinistes dubâtiment. Ils risquent leur vie sans statutreconnu.On les voit sur les façades des buildings, ausommet des pylônes, sur les plates-form e sp é t ro l i è res ou sur certaines côtes deB retagne. Ces funambules qui travaillent viteet à peu de frais sont deux mille en Franceet le secteur est en pleine expansion.P o u rtant, ces hommes qui risquent leur vien’ont pas de statut. Un décret limite leuri n t e rvention à une journée par chantier.Alors, à la peur du vide s’ajoute celle del’inspecteur du travail…
Documentaire d’Ute Bönnen et Gerald Endres(Allemagne,1998-53mn)SWR(Rediffusion du 28 octobre 1998)
E n t re 1954 et 1962, la guerre d’indépendan-ce n’a pas lieu uniquement en Algérie. LeFLN (Front de libération nationale) est éga-lement actif en Europe où il obtient de nom-b reux soutiens. Des Français et desAllemands mettent en place des réseauxpour collecter des fonds ou faire passerclandestinement des militants à l’étranger.Des Algériens trouvent ainsi asile enRépublique fédérale. Les autorités ouest-allemandes acceptent même tacitement quel’action “européenne” du FLN s’organise àp a rtir de leur terr i t o i re. L’ancien ministreHans Jürgen Wischnewski gère même, pen-dant une brève période, le trésor de guerredu FLN sur son compte bancaire ! En re p r é-sailles, les services secrets français org a n i-sent en Allemagne des attentats contre lessympathisants du FLN et leurs fourn i s s e u r sd ’ a rmes. Le conflit pèse alors lourd e m e n tsur les pre m i è res tentatives d’une réconci-liation franco-allemande...
m e rc re d i 23 août
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Pendant la guerre d’Algérie,
le FLN a obtenu le soutien
de Français en métro p o l e
mais aussi d’Allemands :
collectes de fonds,
h é b e rgement de clandestins...
Les autorités de RFA
ont même accepté tacitement
que les actions du FLN
en Europe s’organisent
à partir de leur terr i t o i re.
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 21
21.40 Musica.
Les TroyensOpéra d’Hector BerliozLivret d’Hector Berlioz d’après VirgileDirection musicale : Sylvain CambrelingMise en scène, décors et costumes : HerbertWernickeAvec : Jon Villars (Enée), Russell Braun(Chorèbe), Gaele Le Roi (Ascagne), DeborahPolaski (Didon), Tigran Martirossian (Panthée),Robert Lloyd (Narbal), Ilya Levinsky (Iopas)Orchestre de Paris, Konzertvereinigung WienerStaatsopernchor, SlowakischerPhilharmonischer Chor, Tölzer KnabenchorRéalisation : Alexandre Tarta (France, 2000-2h) Coproduction : La Sept ARTE, Bel Air Media,France 3, Festival de SalzbourgLA SEPTARTE
Deuxième partie de l’opéra de Berlioz enre-gistré pour A RTE au Festival de Salzbourg2000.
Ce soir : “Les Troyens à Carthage”
À Carthage, la reine Didon est décidée àrester veuve pour honorer la mémoire de sonépoux, mais sa sœur Anna cherche à l’end i s s u a d e r. Le poète Iopas vient annoncerl ’ a rrivée de vaisseaux étrangers. Le fils d’Énée, Ascagne, demande l’hospitalité…
L’opéra sera précédé d’un entretien
avec Gérard Mortier, directeur
artistique du Festival de Salzbourg.
La première partie des Troyens
est diffusée mercredi 16 août à 21.45.
00.00 Profil.
Né en 1900Un siècle, trois destinsDocumentaire de Christoph Weinert(Allemagne, 2000-1h11mn)ZDF
Barbara Cartland la romancière, HansGeorg Gadamer le philosophe et MartinMagner le metteur en scène font le bilan dusiècle qui les a vus naître. Peu avant sa mort le 21 mai dern i e r, BarbaraC a rtland avait accordé une interview àA RTE. Née en 1901, la star de la littérature àl’eau de rose revient sur son premier succèsen 1922 et sur les 700 livres qui ont suivi. Hans Georg Gadamer, lui, a attendu l’âgede soixante ans pour publier Vérité et métho-d e, qui a fait de lui l’un des plus import a n t sdes philosophes allemands contemporains.Ancien élève de Heidegger, il a succédé àKarl Jaspers en 1949 à la chaire de philoso-phie de Heidelberg, où il vit encore aujour-d ’ h u i .Le metteur en scène Martin Magner a débu-té à Hambourg en 1918. De mère juive, il adû fuir l’Allemagne nazie en 1933. Il a pour-suivi sa carr i è re aux États-Unis et vit aujour-d’hui à Los Angeles.
01.10 La lucarne.
D’un genreà l’autreDocumentaire de Monika Treut(Allemagne, 1999-1h24mn)ZDF
À San Francisco, ils et elles naviguent entreles deux sexes.À la question “êtes-vous un homme ou unefemme ?”, ils répondent par “oui”. Cesnomades du sexe ne veulent pas être enfer-més dans une appartenance déterminée.
En simultané avec
En partenariat avec
Barbara Cartland, témoin du siècle ?
20.45La guerred’AlgérieUn combat sur plusieursfronts
Soutien au FLN,
engagement
ou désertion
des légionnaires…
L’histoire
secrète
et méconnue
des Allemands
dans la guerre
d’Algérie.
Pendant la guerre d’Algérie,
70% des légionnaires français
sont d’origine allemande.
19.00
Voyages, voyagesL’île de RobinsonDocumentaire de Patricio Guzmán
19.45
Météo
19.50
ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE
20.15
ReportageRonaldinho, le nouveau PeléRéalisation : Francis Huertas et Sébastien Dagueressar
20.45-23.35
ThemaDe quoi j’me mêle !
Aventures de vacances Proposée et présentée par Daniel Leconte
20.45
Voyage sur un volcan en éruptionDocumentaire d’Olivia Delpau
21.45
L’île au trésor de la BaltiqueDocumentaire de Michaëlle Gagnetet Ulrike Stumpp
22.40
Oran : un été algérienDocumentaire de Nicolas Pascariello
23.35
Cinéma La piste de 98Film muet de Clarence Brown
01.05
Le feu follet (r)
Film de Louis Malle
03.00
Fin des programmes
22 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
19.00 Voyages, voyages.
L’île de RobinsonDocumentaire de Patricio Guzmán(France, 1999-43mn)Coproduction : La Sept Arte, JBAProductionLASEPTARTE
L’auteur de Chili, la mémoire obstinée s ’ e s trendu sur l’île de Robinson Crusoé, au beaumilieu de l’océan Pacifique, sur les tracesde Vendredi.“ L’ e m p reinte de Ve n d redi à la plage : c’estla seule image du livre de Defoe dont je mesouviens vraiment. Dans ma jeunesse, jen’ai jamais vraiment éprouvé de plaisir à lelire : la solitude du naufragé sur cette île meparaissait terrible. Le simple fait d’imaginerqu’un homme avait passé vingt-huit ans deson existence sur un terr i t o i re inhabité memettait mal à l’aise et me paraissait finale-ment impossible. C’est sans doute pourcela que l’image isolée du pied nu deVe n d redi est restée gravée dans mamémoire. L’empreinte sur le sable est main-tenant celle de mon pro p re pied nu, sur lavraie plage de la véritable île de RobinsonCrusoé, au large du Chili, en plein milieu del’océan Pacifique.” (Patricio Guzmán)
20.15 Reportage.
Ronaldinho, le nouveau PeléRéalisation : Francis Huertas et Sébastien Dagueressar (2000-26mn)Production : ARTE, L’Équipe TV, Point du jour ARTE G.E.I.E.
Ses buts spectaculaires, ses dribbles iné-narrables, sa créativité et son sourire ont faitle tour du monde. Ronaldinho Gaucho, 20ans, attaquant du Gremio de Porto A l e g r e ,est la dernière merveille du football brési-lien.Champion du monde cadet en 1997, révéléau plus haut niveau en juin 1999 lors de lacoupe des nations sud-américaines,Ronaldinho Gaucho est aujourd’hui le grandleader de la sélection olympique brésiliennequi tentera d’obtenir à Sydney une médailled ’ o r, seul titre qui manque encore au pre s t i-gieux palmarès du foot brésilien. À Rio ouSao Paulo, on aff i rme qu’il est meilleur quel ’ a u t re Ronaldo ou que Rivaldo. On prétendqu’il sera bientôt le nouveau roi de la planè-te foot, et on le compare même… à Pelé.D’ailleurs, les gros sponsors comme PepsiCola ou Nike l’ont déjà pris sous contrat.Mieux, Ronaldinho est le footballeur le plusconvoité par les grands clubs euro p é e n s .Leeds aurait off e rt 600 millions de francspour obtenir ses services, soit le double duplus important transfert réalisé à ce jour. Onévoque aussi son arrivée prochaine dans ungrand club français. Mais Ronaldinho, nédans les faubourgs misérables de Port oA l e g re, ne se laisse pas griser par les mil-lions. Il vit comme il joue : naturel, désinvol-te, insouciant, facétieux, comme un enfantde la balle et toujours avec le sourire.
j e u d i 24 août
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Génial sur le terrain,
sympathique au dehors,
Ronaldinho est déjà
une idole du foot brésilien,
dont il incarne
à la fois la formidable
richesse et le style le plus pur.
L’île de Robinson, au large des côtes chiliennes…
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 23
Coproduction La Sept ARTE, Doc en Stock LASEPTARTE
20.45Voyage sur un volcan en éruptionDocumentaire d’Olivia Delpau (France, 2000-52mn)Photographie : Cyril Havoudjian
À soixante ans, Guy de Saint-Cyr, père defamille lyonnais passionné de volcanologie,emmène des touristes sur des volcans enéruption. Chaque année il invite des cen-taines de “Haroun Ta z i e ff en herbe” à sejeter dans la gueule de volcans actifs. Ce documentaire nous emmène enIndonésie pour partager l’expédition d’unedizaine de passionnés. Encadré par Guy,le groupe s’attaque à plusieurs volcansp a rmi les plus impressionnants de la pla-nète : le Semeru, dont l’activité explosiveest permanente, le Merapi, le LokonEmpung, qui a explosé quelques joursaprès leur passage, le Kawah Ijen, le plusgrand réservoir d’acide sulfurique du
monde, et, enfin, le Krakatau, avec lequelGuy entretient une relation quasi charnelle. Au-delà des images spectaculaires, ce filmrévèle des personnages au caractère bientrempé : Guy, bien sûr, marcheur infatigableayant failli laisser sa vie plus d’une fois aufond des cratères. Armand, 62 ans, quiavait sous-estimé le défi physique du voya-ge. Mais aussi Lionel et Ginette, la cinquan-taine, dont l’essentiel des revenus passedans les voyages, et Jean-Paul, un veufinconsolable qui cherche dans cette expé-rience à se confronter au souffle de la vie.Pour tous ces passionnés, cette expéditionau cœur des volcans, c’est aussi la révéla-tion d’un paysage inconnu – eux-mêmes.
Une émission
proposée
et présentée par
Daniel Leconte
20.45-23.35 De quoi j’me mêle !
Aventures de vacancesInvitation au voyage avec trois documents inédits qui nous entraînent dans
de drôles d’aventures : à la découverte des volcans d’Indonésie ; sur une île
de la Baltique qui symbolise l’Allemagne d’aujourd’hui ; avec la jeunesse des plages
d’Oran. Trois aventures, trois voyages qui donnent envie de pre n d re la ro u t e .
Guy de Saint-Cyr pendant
la descente du Semeru.
24 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
21.45L’île au trésor de la BaltiqueDocumentaire de Michaëlle Gagnet et Ulrike Stumpp(France, 2000-52mn)Photographie : Nicolas Leberr
Au Nord-Est de l’Allemagne, l’île de Rügen,“petite perle de la Baltique”, découvredepuis dix ans le tourisme à la mode capi-taliste. Naturistes de l’Est ou nouveauxriches de l’Ouest, toute l’Allemagne se ruesur cette île magnifique.
Synonyme de vacances dans la mémoirecollective allemande, l’île de Rügen fut unlieu de villégiature pour la hiérarchie nazie(Hitler y fit constru i re une résidence de4,5 km de long pouvant accueillir 20 000ouvriers méritants !), puis communiste.Depuis quelques années, l’île est re d e v e n u eà la mode : le jour, des milliers de naturistesde l’Est se baladent nus ; la nuit, les disco-thèques ne désemplissent pas. Les habi-tants de Rügen oscillent entre amertume eto p p o rtunisme devant cet afflux de touristesqui représente à la fois une manne financiè-re et une invasion. Ce film part à la re n c o n t rede ce lieu unique à travers les portraits cro i-sés de plusieurs personnages, touristes oua u t o c h t o n e s .
On suit ainsi un groupe de jeunes originaire sde l’Est, qui portent un re g a rd plein d’hu-mour sur les Allemands de l’Ouest et nousentraînent dans les endroits branchés del’île. Wolfgang Lippert, star du petit écran,est l’une des rares célébrités de l’ex-RDAqui a pu continuer sa carr i è re après la chutedu Mur. Tous les soirs, il chante dans legrand spectacle estival de l’île. GuntherP re u s s k e r, jeune loup tre n t e n a i re, a fait for-tune après la chute du Mur en constru i s a n tles hôtels les plus luxueux de l’île. Allemandsde l’Est ou de l’Ouest, sur les plages deRügen, chacun apprend à se connaître . . .
22.40Oran : un été algérienDocumentaire de Nicolas Pascariello(France, 2000-52mn)Photographie : Arnaud Levert
Oran, juillet 2000. La deuxième villed’Algérie reprend goût à la vie et vibre aurythme des vacances. Des fêtes branchéesde la jet-set à l’ennui des exclus, un portraitvif et sensible de l’Algérie aujourd’hui. Avec ses forêts et ses plages, Oran est unedes régions les plus touristiques du pays.Entre bains de mer, fêtes, musique et viréesen voiture, ce documentaire est une véri-table plongée au cœur de la cité. Sur lesplages publiques bondées, les familles tra-ditionnelles côtoient une jeunesse avide del i b e rté. Sur les plages privées, nouveauphénomène à la mode, les plus aisés bron-zent au rythme des DJ et rivalisent demaillot dernier cri. Oran, ce sont aussi les“complexes”, des constructions pharao-niques qui dominent la côte, avec leurs dis-cothèques où l’on se trémousse sur desmusiques rap ou techno… Le symbole d’untourisme enfin possible ? Lyla est une Française d’origine algérienne.“ L’immigrée”, comme on l’appelle, parlesans angélisme de cette ville qu’elle adore :elle n’hésite pas à dénoncer les tabous
jeudi 24 août
Aventures de vacances
L’île au trésor de la Baltique révèle,
sous une apparente légèreté, bien
des enjeux de la nouvelle Allemagne.
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 25
qui rongent encorela société algérien-ne. Karim, jeuneOranais des quar-tiers pauvres, sesouvient de sesvacances passées“à compter lesv a g u e s ”. Un rêve l’obsède : part i ren France, “où tout est possible”, “où il sepasse des choses”. Seule issue envisa-geable pour une jeunesse désabusée dansun pays en proie à la guerre civile ?M e m b res éminents de la jeunesse dorée,K a d e r, Rada et Ryad nous entraînent dansles nuits de la jet-set oranaise, qui n’ont rienà envier aux fêtes de Paris ou de Londre s .Mais derr i è re la plage et les discothèques,un quotidien moins glamour se dessine : unejeunesse qui tue le temps, tournant en ro n dsur le périphérique. Tous parlent de leurdésir de voir le pays évoluer plus rapide-ment vers une libération réelle des mœurs.Tous confessent le poids de la tradition, deses rites et des barr i è res qu’elle impose...Filmé en “petite caméra”, ce document auxpersonnages hauts en couleur tente de cer-ner la réalité contrastée d’un pays déchirée n t re violence et douceur de vivre .
23.35La piste de 98(The Trail of ‘98)Film muet de Clarence Brown(États-Unis, 1929-1h27mn)Scénario : Joseph Farnham, Waldemar Young,d’après le roman de Robert W. ServiceAvec : Dolores Del Rio (Berna), Ralph Forbes(Larry), Karl Dane (Lars Petersen), Harry Carey(Jack Locasto), Tully Marshall (Salvation Jim)Photographie : John SeitzMontage : George HivelyMusique : David Mendoza, William AxtProduction : MGMARD
Aventures, amours et dangers pendant la ruée vers l’or. L’un des derniers grandswesterns du muet, avec la piquante Dolores Del Rio. En 1896, on découvre de l’or au Klondike.Au cours des quatre années suivantes, prèsde 30 000 personnes se lancent dans unefolle ruée. Parmi elles, Joe et Jim, deuxf r è res de Caroline du Sud ; Lars, qui fuit safemme acariâtre ; le fermier Larry et la famil-le Bulkey. Sur le bateau, Berna, pare n t ep a u v re des Bulky, tombe amoureuse deL a rry. Les chercheurs d’or doivent aff ro n t e rmille dangers et, notamment, traverser det e rribles rapides…
Accrochez-vous
C l a rence Brown (Anna Karénine), le réalisa-teur préféré de Garbo, dirige ce film d’aven-t u res à grand spectacle, encore impre s s i o n-nant aujourd’hui. L’ascension de la ChilkootPass est restée mémorable. Le tournage ene x t é r i e u r, malgré des moyens conséquents,engendra une terrible tragédie : lors de lascène de la traversée des rapides, quatrecascadeurs tro u v è rent la mort à cause d’unec o rde trop glissante…
Cinéma le muet du mois
Un document étonnant,
filmé le mois dernier
en Algérie à l’aide
de “petites caméras”
numériques et discrètes.
Berna, interprétée par la grande star Dolores Del Rio,
tombe sous le charme de Lar ry (Ralph Forbes).
Karim rêve de la France
“où tout est possible”…
19.00
TracksMagazine musicalTracks on Tour : les 25 ans
du Paléo Festival de Nyon
19.45
Météo
19.50
ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE
20.15
ReportageMort aux ratsRéalisation : Jean-Luc Chekroun
20.45
Fiction Pas d’amour sans mensongesTéléfilm de Konrad Sabrautzky
22.15
Grand formatVaudou : les illuminations de madame NervalDocumentaire de Charles Najman
23.35
CinémaChien enragéFilm d’Akira Kurosawa
01.35
Le dessous des cartes(r)
01.45
Signes de singes, ballades de baleines (r)
Documentaire de Linda Harrar
03.00
Fin des programmes
26 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
19.00TracksTracks on Tour : les 25 ans
du Paléo Festival de Nyon
Magazine musical(Allemagne, 2000-43mn)ZDF
Vingt-cinquième anniversaire d’un festivalpatchwork : latino, balloche, électro, disco…“ Tracks on Tour” a filmé les meilleursmoments de l’édition 2000. À priori Nyon, petite ville suisse des bord sdu lac Léman (canton de Vaud) et d’à peine14 000 habitants, n’était pas destinée àdevenir un haut lieu de la musique. Mais,dans les années 70, quelques acharnés duFolk Club de l’Escalier décidèrent d’offrir àleur ville un festival de plein air, devenudepuis l’un des plus grands rassemble-ments musicaux d’Europe et qui a célébrécette année ses 25 ans d’existence.“ Tracks on Tour” était sur place pour fêter ceta n n i v e r s a i re. Cinq jours d’affilée, l’équipe det o u rnage n’a eu que l’embarras du choixpour filmer l’une des sept scènes quiaccueillaient, du 25 au 30 juillet, une pléia-de de musiciens les plus divers commeO a s i s, le Buena Vista Social Club, la chan-teuse de folk américaine Ani DiFranco, lesC r a n b e r r i e s, Beck et le Bloodhound Gang.De quoi réjouir les amateurs de hip-hop, dechanson ou de world music.
20.15 Reportage.
Mort aux ratsRéalisation : Jean-Luc Chekroun (2000-26mn)Production : ARTE, Sunset Presse ARTE G.E.I.E.
Dans les égouts, les champs et les labora-toires, Jean-Luc Chekroun a tenté de mieuxcomprendre l’étrange rapport qui unit l’hom-me et le rat. La peste noire de 1347, les cachots, le joueurde flûte de Hamelin… Depuis toujours, l’ima-ge du rat est associée à un cortège de des-t ruction, de terreur et d’angoisse. Ils véhicu-lent des maladies, mangent les récoltes à lacampagne et répandent la saleté dans lesvilles. En plus, l’intelligence de l’animal faitpeur : Einstein prétendait que si le rat avaitété plus gros, c’est lui qui aurait dirigé lemonde. Ce rongeur s’adapte à toutes lessituations et une rate donne à elle seule unmillier de descendants par an. Pourtant, lerat exerce aussi une véritable fascination. DeJean de La Fontaine aux BD d’aujourd ’ h u i ,les histoires pour les enfants re g o rgent derats malins et facétieux. Ce sont aussi degrands auxiliaires de la médecine modern e :dans les laboratoires leurs multiples re s s e m-blances avec l’homme sont fort utiles. Ducoup, au-delà de son utilisation par les punkset les ados, il devient de plus en plus sou-vent un animal de compagnie.
v e n d re d i 25 août
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
L’un des rares concerts
du Buena Vista Social Club.
Après
deux albums
décevants,
Oasis doit
convaincre
sur scène.
Retour en force
des Cranberries.
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 27
(Liebe und andere Lügen)Téléfilm de Konrad Sabrautzky(Allemagne, 2000-1h28mn) - VFScénario : Thomas KirdorfAvec : Caroline Scholze (Claire Vanhoefen),Thorsten Grasshoff (Paul Wagner / Mikhaïl), Heiko Deutschmann (David Storm), Elisabeth Blonzen (Emma Berg)Photographie : Jörg SeidlMontage : Roswitha GnädigProduction: Carl BergengruenSWR/ARTEDiffusion en 16/9
Sous-titrage pour malentendants
C l a i re Vanhoefen, journaliste à Fribourg, vitpleinement sa trentaine. C’est une jeunefemme moderne, bien plantée dans la réali-té, avec parfois une petite pointe de ro m a n-tisme. Elle a un bel appartement et un amim e rveilleux, David, qu’elle va bientôt épou-s e r. Elle n’a au fond dans sa vie qu’un petits e c ret, qu’elle finit tout de même par confierà sa collègue et meilleure amie Emma.Passionnée de “chat” sur le Web, elle a,sous le pseudo “La bestiale”, fait connais-sance du Russe Mikhaïl. Avec lui, elle peutparler de tout, même des questions les plusbrûlantes qui ne sont guère au pro g r a m m eavec David, de dix ans son aîné. Ce dontelle ne se doute pas, c’est que Mikhaïl s’ap-pelle en réalité Paul, qu’il est comédien auchômage et qu’il habite… à deux pas dechez elle. Lorsque Claire, peu avant sonmariage, fait finalement la connaissance deMikhaïl – qui ne dévoile pas sa véritableidentité –, elle découvre un homme dont
la vitalité et le caractère fantasque sontl’exact et séduisant contraire de son fiancési raisonnable. La vérité finira bien sûr paré c l a t e r …
Thomas Kirdorf
Le scénariste de Pas d’amour sansm e n s o n g e s a aussi écrit C h e rc h ea p p a rtement désespérément ( d i ffusé surA RTE en 1992) et Un amour presque parf a i t,qui sera re d i ffusé le 1e r s e p t e m b reprochain. Il re t rouve ici le réalisateur KonradS a b r a u t z k y, spécialiste des rapports depouvoir dans les relations amoureuses et lesh i s t o i res de couples...
20.45Pas d’amour sans mensongesC l a i re Vanhoefen est journaliste dans un grand quotidien allemand. Elle habite
un bel appartement sous les toits et va bientôt épouser David, un jeune homme
bien sous tous rapports. Cette vie idéale va se trouver bouleversée par un “petit flirt ”
sur le Web, en apparence inoff e n s i f …
Claire (Caroline Vanhoefen)
rencontre enfin Mikhaïl
(Thorsten Grasshoff),
le correspondant romantique
avec lequel elle “chat”
sur Internet.
28 - A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000
Criminel
est le “loa racine”
de madame Nerval,
c’est-à-dire un dieu
qui hante sa famille
depuis des générations.
Mais cet époux
mystique est aussi
un bon mari,
si l’on en croit
l’intéressée :
“Le loa est ma vie,
ma mort.
Il me donne tout
et est tout pour moi.”
Documentaire réalisé par Charles NajmanÉcrit par Emmanuelle Honorin et Charles Najman(France, 1999-1h18mn)Photographie : Pierre NovionSon : Richard FlemmingMontage : Hadia Ben RachidCoproduction : La Sept ARTE, ADR ProductionsLA SEPTARTEPrix Mario-Ruspoli au Bilan
du film ethnographique 2000
Dans la ville haïtienne de Jacmel, madameN e rval est la plus célèbre m a m b o – le nomcréole que l’on donne aux prêtresses vau-dou. Allongée les yeux fermés, elle fait lerécit de sa vie avec “Criminel”, le dieu vau-dou qui dirige son temple et qu’elle a choisid ’ é p o u s e r. Ce mari invisible, au nomquelque peu inquiétant, est un “esprit pro-tecteur” hérité de sa famille. Il guide chacunde ses gestes et lui pro c u re, dit-elle, tout cedont elle a besoin...
L’époux invisible
Madame Nerval aurait pu se contenterd’être possédée par son dieu de temps entemps, comme le font la plupart desadeptes du vaudou. Elle a choisi de sec o n s a c rer en permanence à cet époux del’au-delà à travers le mariage mystique. Larelation qu’elle entretient avec ce part e n a i-re invisible est le fil conducteur du film.Ainsi ce documentaire oscille-t-il constam-ment entre réalité et imaginaire : CharlesNajman réussit là un superbe film d’ethno-fiction. En croisant le portrait du coupleformé par madame Nerval et le loa Criminelavec les témoignages des femmes surcette union imaginaire, le réalisateurp é n è t re dans l’intimité du culte vaudou. Ilévite ainsi l’approche limitée à l’aspects p e c t a c u l a i re des scènes de transe quin’ont qu’un caractère épisodique. Loind ’ ê t re un documentaire ethnologique, lefilm montre à travers l’imaginaire vaudoul’influence quotidienne de ces cro y a n c e s .Enfin, l’évocation de la misère des quartiersp o p u l a i res suggère bien comment la re l i-gion s’insère ici dans un contexte où lesindividus sont privés de toute forme d’es-poir.
Les auteurs
Charles Najman a notamment réalisé l’ex-ceptionnel documentaire la Mémoire est-ellesoluble dans l’eau ? (1996), diffusé sur ART Een janvier 2000. Emmanuelle Honorin estspécialiste des cultures musicales popu-l a i res. Elle a récemment réalisé plusieursdisques, dont Casa de la tro v a ( Wa rner).
v e n d redi 25 août
22.15 Vaudou : les illuminations de madame NervalUn voyage au cœur de l’imaginaire vaudou en Haïti au sein
du temple de madame Nerval. Loin de l’analyse ethnologique,
Charles Najman montre comment les initiés rêvent, mangent,
travaillent, font l’amour et meurent avec le vaudou.
La vie quotidienne avec le vaudou :
un document inattendu,
surprenant, éblouissant.
A RTE MAGAZINE n° 34 - 19 août > 25 août 2000 - 29
23.35 Cinéma.
Chien enragé(Norainu)Film d’Akira Kurosawa(Japon, 1949-2h01mn) - VOSTFScénario : Ryuzo Kikushima, Akira KurosawaAvec : Toshiro Mifune (inspecteur Murakami),Takashi Shimura (inspecteur Sato), Isao Kimura (Yusa), Reisaburo Yamamoto(Honda), Keiko Awaji (l’amie de Yusa)Photographie : Asakazu NakaiDécors : Takashi MatsuyamaMusique : Fumio HayasakaProduction : TohoLASEPTARTE
Dans le Japon de l’après-guerre, l’inspec-teur Murakami (Toshiro Mifume) chercheson arme et son honneur. Un polar âpre etréaliste par l’auteur des Sept Samouraïs.En descendant d’un tram bondé, le jeunepolicier Murakami s’aperçoit qu’on lui a voléson revolver. Déprimé, il présente sa démis-sion à son supérieur qui la refuse. Il lui offremême la possibilité de re c h e rcher sonarme. Alors qu’il identifie grâce à un fichierune prostituée qui était avec lui dans letramway, Murakami apprend qu’un hold-upa été commis avec un colt du même calibreque le sien…
Maigret au saké
Conçu comme un hommage à Simenon,Chien enragé retranscrit dans le Tokyo cani-c u l a i re de l’après guerre l’atmosphère ten-due des romans du créateur de Maigre t .
Cette incursion de l’auteur des S e p tS a m o u r a ï s dans le cinéma policier fut unvéritable succès au Japon et permit à AkiraK u rosawa d’imposer son style et ses sujetsde prédilection. L’enquête sert en effet deprétexte à une réflexion sur le mal et la re s-ponsabilité. Rongé par la culpabilité,conscient de sa faute impardonnable, leh é ros vit un douloureux appre n t i s s a g emoral au terme duquel il découvrira unassassin qui pourrait être son frère. Un frèrequi, comme lui, fait partie de cette jeunegénération démobilisée et désorientée. Unf r è re victime de la situation de son pays, dela misère et de la corruption des valeursancestrales. C’est dans ce contexte contem-porain au tournage du film que Kuro s a w aa n c re son intrigue. Il n’est pas question pourlui d’en faire une simple toile de fond pourson récit, mais de le mettre en scène commeun sujet à part entière. Profitant des déam-bulations de son héros, il propose destableaux réalistes, presque documentaire s ,de la société japonaise de 1949 : son occi-dentalisation naissante au détour d’unemusique ou d’un vêtement, la misère desbas-fonds surpeuplés dans une série deplans en surimpression. La virtuosité tech-nique d’Akira Kurosawa éclate lors deséquences magnifiques,notamment celle du duel finaldans un champ. Sans oublier lastar To s h i ro Mifune – avec quiK u rosawa connut une longue et exemplairecollaboration – qui met toute sa puissanced ’ e x p ression et son animalité instinctive aus e rvice de ce héros inquiet et impulsif.
Madadayo (1993),
Dodes’ kaden (1970),
Barberousse (1965),
Sanjuro (1962),
la Fort e resse cachée
(1958),
le Château de l’araignée
(1957),
la Légende du grand judo
(1943) d’Akira Kurosawa
sont édités
par ARTE Vidéo.
Cycle
AkiraK u rosawa À l’occasion du deuxième anniversaire de la mort du cinéaste (6 septembre 1998)
Chien enragé (1949)Vendredi 25 août à 23.35
Entre le ciel et l’enfer(1963)Vendredi 1er septembre
à 23.00
Le château de l’araignée (1957)Vendredi 8 septembre
à 23.45
Ombres japonaises
pour l’inspecteur
Murakami (Toshiro Mifune)
et l’inspecteur Sato
(Takashi Shimura).
“Aux yeux d’un chien enragé,
il n’y a qu’une ligne droite”
(Inspecteur Sato)
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De Jong, Catherine We i n z o rn, Josie Mély,
Barbara Levendangeur, Caroline Fernandez,
Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction
des photos sans autorisation est interd i t e .
© Couvert u re : montage Armelle Ritter
D i recteur de la publication : Jérôme Clément
E x e m p l a i re n° 34 jeudi 27 juillet 2000
I m p ression STIPA, Montre u i l
S e rvice téléspectateurs :
03 88 14 22 55
Minitel : 3615 ARTE (1,29 F/mn)
I n t e rnet : www. a rt e - t v. c o m
La semaine prochaine (35)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 26 août
19.00 Histoire parallèle
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.15 Mon pays, mon amour, documentaire
20.45 L’aventure humaine :
Le pouvoir de l’amour
21.40 Metropolis
22.40 Fiction : L’hôpital et ses fantômes (8),
série de Lars von Trier
23.30 Music Planet :
Le gospel selon Liz McComb
00.20 Les mille et une nuits (r)
02.30 Des voix d’un monde silencieux (r)
Dimanche 27 août
19.00 Maestro :
Music City - Saint-Pétersbourg
19.45 ARTE Info
20.15 Y en a marre, série animée
20.40 Thema : Le sport olympique,
avec le film Personal Best
de Robert Towne
00.40 Metropolis (r)
01.40 La guerre d’Algérie (r)
02.35 Jan T Zen (r)
Lundi 28 août
19.00 Nature, documentaire
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Cinéma : Thelma & Louise,
film de Ridley Scott
22.55 Cinéma : Vanya 42e rue,
film de Louis Malle
00.50 Court-circuit
01.30 Femmes de jazz (r)
Mardi 29 août
19.00 Archimède
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 La vie en face : Sport & business
21.40 Thema : Sigmund Freud
00.30 Chien enragé (r)
02.30 Le perroquet a la parole (r)
Mercredi 30 août
19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Les mercredis de l’histoire :
Le corridor polonais, documentaire
21.40 Flash Bach
21.45 Musica : Voyage en musique zouloue
22.40 Musica : Rainbow Music
23.25 Profil : Loco Lucho, documentaire
00.25 La lucarne : Somnia, documentaire
00.50 Vanya 42e rue (r)
02.45 Bébé à tout prix (r)
Jeudi 31 août
19.00 Voyages, voyages : L’île de Pâques
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Thema : Le Kirghistan
00.55 La joyeuse entreprise (r)
02.25 Cartoon Factory (r)
Vendredi 1er septembre
19.00 Tracks
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Un amour presque parfait
22.15 Grand format :
Les malheurs de Sofia, documentaire
23.00 Cinéma : Entre le ciel et l’enfer,
film d’Akira Kurosawa
01.20 Chère Claudia (r)
Thelma & LouiseOn recherche deux femmes
coupables de meurtre,
hold-up, délit de fuite
et entrave à la loi.
Attention : les suspectes
sont armées
et dangereuses.
Forte récompense
à qui les appréhendera
sur ARTE, lundi 28 août
à 20.45 et en VO.
34
ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22
La Sept ARTE (France)
8, rue Marceau92785 Issy-les-Moulineaux
cedex 9Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland(Allemagne)
Schützenstraße 176530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92
28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse(Suisse)
Giacomettistrasse 3case postale 26
3000 BerneTél. 00 41 031 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa
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YLE (TV1) (Finlande)
Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801
Internet www.arte-tv.com
Chien enragé d’Akira Kurosawa