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RENAULT Usine Renault Georges Besses à Douai Institut des Sciences de la Nature et de 1’Agro- alimentaire de Bordeaux LE TRAITEMENT DES REJETS DE L’USINE RENAULT : UNE NECESSITE POUR PRESERVER ... Jérôme RUYSSEN Promotion 1997/1998

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RENAULT

Usine Renault Georges Besses à Douai

Institut des Sciences de la Nature et de 1’Agro-

alimentaire de Bordeaux

LE TRAITEMENT DES REJETS DE L’USINE

RENAULT : UNE NECESSITE POUR PRESERVER ...

Jérôme RUYSSEN

Promotion 1997/1998

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RAPPORT DE STAGE pour l’épreuve n03 du premier groupe, et

l’obtention du diplôme de

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR AGRICOLE

option (( Gestion et maîtrise de l’eau ))

spécialité (( Gestion des services d’eau et d’assainissement ))

SESSION 1998

Jérôme RUYSSEN

Usine Renault Georges Besses

du Nord Pas-de-Calais

du 10 au 28 Février 1997

du 16 Juin au 18 Juillet 1997

et du 18 Août au 5 Septembre 9

Le traitement des rejets

de l’usine Renault : une

nécessité pour préserver.

nombre de pages (sans les annexes) : 56

nombre d’annexes : 20

nombre des annexes : 20 A ’ 6

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Je tiens particulièrement à remercier messieurs Joël Lepul, et Dominique Sénéchal de l’usine Renault de la confiance qu’ils ont bien voulu m’accorder pour la réalisation de cette étude.

J’exprime également toute ma reconnaissance à Monsieur Bernard Foures, professeur responsable de ce rapport pour le suivi de ce stage, mais aussi à :

Mademoiselle Cruse Madame Mothes Monsieur Deseint de la société SIMEP Madame Ovart de l’agence de l’eau

Ainsi que les autres personnes avec qui j’ai pris contact et qui par leur expérience et les renseignements qu’ils ont pu me fournir ont participé à l’élaboration de ce rapport.

1. Enfin, je remercie également toute l’équipe du service environnement de l’usine Renault pour son aide et son soutien.

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SOMMAIRE

PARTIE 1 AU CEUR DE RENAULT

1 Une activité , dynamisme d’une région 2

1.1 Au cœur de l’activité du groupe Renault 1.2 Cuincy , ville d’accueil 1.3 Présentation de l’usine

2 4 6

II Le 78me programme , à l’origine des futurs aménagements 9

2.1 Présentation du 7Bme programme 2.2 Des moyens importants mis enjeu 2.3 Des objectifs ambitieux

9 1 1 14

III Etat des lieux à améliorer 15

3.1 La Scarpe , une rivière au cœur d’une zone industrielle 3.2 Des ressources souterraines importantes ,mais fragiles 3.3 Renault ,une consommation en eau potable limitée

15 17 18

PARTIE 2 UN SYNOPTIQUE DES REJETS DE L’USINE

1 Les eaux pluviales et les éluats du process 21

1.1 Des points ciblés du processus de fabrication 1.2 Des eaux indépendantes du process 1.3 Des résultats très hétérogènes

21 27 30

II Le traitement physico-chimique 30

2.1 Origine des effluents 2.2 Présentation du traitement physico-chimique 2.3 Des rendements de traitement à améliorer

30 31 33

III Le traitement biologique 34

3.1 Origine des effluents 3.2 Mécanismes biologiques 3.3 Un rendement, qui peut être amélioré

34 34 36

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PARTIE 3 LE TRAITEMENT DES REJETS

1 Une situation contraignante

1.1 Des rejets difficiles a déterminer 1.2 Un rendement épuratoire difficile à évaluer 1.3 Une situation difficilement planifiable

II Les solutions envisagées

2.1 Des traitements à améliorer 2.2 La construction d’un bassin d’orage 2.3 Un traitement primaire, le débourbage

III Les conséquences

3.1 Les conséquences sur le milieu 3.2 Les conséquences financières 3.3 Les conséquences humaines

37

37 40 42

43

43 45 47

48

48 50 53

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INTRODUCTION

Dans une région densément peuplée fortement urbanisée , et industrialisée , il n’est pas surprenant que l’élimination des rejets et leurs effets nocifs sur l’environnement soit la préoccupation de l’Agence de l’eau .

Son 7eme programme d’intervention doit permettre l’établissement d’une politique générale de dépollution de la Scarpe ’devançant ainsi les échéances européennes .

L’usine Renault va donc établir avec l’Agence de l’eau un contrat d’actions prioritaires ’visant à améliorer la qualité de ses rejets .

La superficie et la diversité des traitements et des processus de production ,ont posé de nombreux problèmes techniques pour la création d’un synoptique des flux sur le site de l’usine :

pour la détermination des rendements de la station de traitement ou de la station d’épuration pour les rejets découlant directement de la production pour les eaux pluviales .

Les analyses que nous avons effectuées ont permis de soulever des problèmes existants sur le site et de soumettre à l’Agence de l’eau des solutions significatives pour limiter les rejets excessifs .

Cette étude doit permettre de construire une politique pour la sauvegarde de l’environnement tout en restant conscient des répercussions sur la rentabilité d’une telle usine .

1

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PARTIE 1

AU COEUR DE RENAULT

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I PARTIE 1 : AU CEUR DE RENAULT I 1 Une activité , dynamisme d’une région

1.1 Au cœur de l’activité du groupe Renault

1.1.1 D’une entremise à une société anonyme

Voici,lOO ans que la première voiturette du type A est sortie des ateliers de Louis Renault (1868) . Depuis le groupe Renault ,s’est diversifié , et fortement développé. C’est ainsi qu’en 1990 ,le groupe passe d’un statut publique à un statut de société anonyme ,avec un capital détenu à hauteur de :

- 79.02% par I’Etat français - 20% par AB VOLVO - 0.98% sous la forme de certificats d’investissements .

Mais dès 1994 , s’effectue un transfert au secteur privé. A l’issue de cette opération, la répartition du capital de Renault est de :

- 52.97% pour l’état Français - 28.14% pour le privé - II .38% pour AB VOLVO - 5% pour les actionnaires - 2.5% pour les salariés

La fabrication , la conception et la commercialisation d’automobiles, de véhicules utilitaires et industriels sont au cœur du groupe Renault. En 1996 avec une production mondiale de plus de 1.837.849 véhicules Renault est le premier constructeur Français. Elle emploie pour ses activités 139.950 personnes . Ces activités du groupe sont réparties en quatre branches :

La branche automobile qui a pour activité la conception ,la fabrication et la commercialisation de véhicules particuliers (de la TWINGO à l’ESPACE), utilitaires et leurs activités annexes . La branche entreprise industrielle qui regroupe des sociétés filiales dont l’activité s’exerce dans quatre grands secteurs :le machinisme agricole, les produits industriels ,les biens d’équipements et le transport . La branche véhicules industriels qui réalise les même activités que la branche automobile dans le domaine des véhicules industriels (camions, autocars, autobus,. . .) . La branche financière qui est un outil d’accompagnement financier et commercial, regroupant les filiales de financement des ventes et de service ainsi que de gestion de trésorerie du groupe.

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Chaque structure établit leur propre chiffre d’affaire .

Actuellement la branche entreprise industrielle est rattachée à la branche automobile

La société est administrée par un conseil d’administration composé de 18 membres dont 12 comprenant d’une part les représentants de I’Etat nommés par décret et d’autre part des membres nommés par l’Assemblée Générale , des actionnaires ,et 6 représentants du personnel élus par les salariés .Le président du conseil d’administration, actuellement Louis Schweitzer, est nommé par décret sur proposition du conseil .

1.1.2 Faire bénéfice pour mieux réinvestir !

Sur la majorité des sites de Renault automobile , un programme environnement a été défini , en reliant chaque impact sur le milieu à des objectifs et des actions planifiées à 3 ans. Mais ceci doit actuellement être intégré aux objectifs de marchés et plus particulièrement à l’abaissement du coût par véhicule. Suite aux directives de Renault automobile , l’eau prend une grande part dans ce programme interne appliqué sur chaque site .En effet , elle est également et souvent une Opportunité de gain au travers de la réduction ou de la suppression des produits et des énergies consommées .

0 Limiter la consommation

En 1995 , la consommation de Renault automobile en eau a été de 32 millions de m3, soit l’équivalent de la consommation d’une ville française de 450.000 habitants , même si celle ci a baissé de 13% en 2 ans . Les usines sont alimentées en eau à partir de 3 sources différentes :

- 64% par captage en rivière - 26% par des captages ou des forages souterrains - II % via les réseaux urbains

L’ensemble des sites utilisent en moyenne 85% d’eau industrielle (eau traitée sur le

Les objectifs sont de diminuer encore la consommation et de recycler a 50% les eaux site), II % d’eau potable et sanitaire et 4% d’eau déminéralisée .

usées après traitement pour 2001.

O Limiter les rejets

Selon le type d’activité, le traitement des rejets dans l’eau se répartit de la façon suivante :

- 24% des sites rejettent leurs effluents dans des stations d’épurations urbaines - 40% traitent leurs rejets par traitement physico-chimique - 36% sont équipés de station de traitement physico-chimique et biologique

Les objectifs sont de respecter les réglementations de plus en plus sévères en ce qui concerne les rejets dans l’eau sans investir dans des stations .Cela signifie :

- intégrer les traitements in situ du process - supprimer ou réduire la pollution à la source .

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Actuellement des méthodes de protection contre les rejets accidentels sont déjà mis en place.

Contamination des sols

La pollution des sols et des nappes souterraines est le résultat, surtout de fuites continues , ou accidentelles de substances toxiques , de déchets . Les objectifs :

- protection des sols (air de lavage, ...) - conformité des installations anciennes - diagnostic des éventuelles contaminations des sols - recensement des points pouvant comporter des risques de pollution

1.1.3 Le marché international

P

1

Renault automobile , 3éme marque en Europe ,est représenté dans plus de 100 pays avec 18.500 points de vente dans prés de 6.900 en France . De plus , sur 36 usines Renault recensées ,20 se trouvent en France . En Europe, 7 usines ont été construites hors hexagone, en Espagne, au Portugal, en Belgique et en Slovénie . Dans le reste du monde, 8 usines ont été créées en Argentine, en Chine , en Colombie , en Malaisie , au Maroc, au Mexique, à Taiwan et en Turquie .Ces différents lieux de construction prouvent une réelle volonté de s’imposer dans le monde entier, et , surtout dans les pays en voie de développement . De plus, les sites de fabrication industrielle , visent d’autres lieux de ventes tel que la Grande Bretagne, le Maroc, les Etats Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Venezuela.

Ainsi les ventes à l’étranger en 1995 ont atteint plus d’un million de véhicules (surtout vers l’Allemagne, la Grande Bretagne et l’Italie ).

L’ouverture plus grande sur l’international doit permettre de renforcer la présence de Renault sur les marchés en expansion . La progression rapide des ventes de Renault en Europe centrale et l’annonce d’un investissement majeur au Brésil , fera de Renault l’un des acteurs de premier plan sur ce marché dont tout indique qu’il pourrait atteindre 2 millions de véhicules au début de la prochaine décennie .

1.2 Cuincy ville d’accueil

1.2.1 Une situation avantageuse

L’usine de Douai est située sur un terrain de 350 hectares dans une zone industrielle s’étendant sur les communes de Cuincy , Lambres , et Brebieres à 5 kilomètres de la sortie de Douai. Cuincy , ville d’accueil , est situé , au carrefour des grandes capitales européennes

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Cette situation géographique avantageuse n’est pas considérée comme la seule raison du choix de cet emplacement. L’installation de cette usine devait contribuer à la reconversion d’une population traditionnellement minière .De plus la proximité de la Scarpe a permis d’avoir une ressource importante en eau et, de servir pendant longtemps de tampon , pour les rejets de leurs effluents

1.2.2 Renault tremdin Dour l’urbanisation de Cuincv

Cuincy est une petite ville du Douaisies , qui fait partie de la couronne du chef lieu d’arrondissement . Réputée ville verte, calme, Cuincy est aussi une cité dynamique qui peut être considérée comme un des éléments principaux de la vie économique de l’arrondissement , sachant qu’elle accueille sur son territoire des entreprises comme Renault, mais aussi Chambourcy .Cuincy est aussi une ville au riche passé et qui a eu durant ces 45 derniers années une croissance importante . En 1954 , ce qui était encore un gros village , comptait 1500 habitants . En 1997 , 7234 personnes vivent à Cuincy . Cette ville se situe sur un sol limoneux argileux , qui favorise également l’activité agricole et plus spécialement la culture légumière et céréalière . L’influence du climat océanique , dont les précipitations réguiières (environ 650 millimètres i an) et les températures annuelles de 13”c favorisent cette activité .

1.2.3 Un ensemble généreux

A moins de 350 kilomètres de Paris , Londres l’usine Georges Besse joue un rôle économique important.

Bruxelles , Amsterdam et Francfort

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a

s

Cette usine qui est l’un des premiers employeurs du Nord - Pas de Calais donne un dynamisme économique car 75 à 80% des employés résident dans un rayon de 15 kilomètres . L’ensemble de l’activité ne s’arrête pas à l’animation interne , mais , prend en compte également l’ensemble des fournisseurs et des partenaires de la société. II existe une vingtaine de fournisseurs autour de l’usine ,et, un bon nombre de partenaires qui fournissent , sièges (Bertrand Faure )’ panneaux de portes .... . Chacune de ces sociétés livre ses pièces dans l’ordre de passage des véhicules sur la ligne de production . La commune de Douai est le principal fournisseur énergétique de Renault ce qui en fait égaiement l’une des principales bénéficiaires.

1.3 Présentation de l’usine

1.3.1 Généralités

La production automobile a beaucoup évolué ces dernières années. On est passé d’un objectif quantitatif à un objectif quantitatif et qualitatif. Aujourd’hui, il s’agit de produire avec la meilleure qualité, dans les meilleurs délais et au meilleur coût.

La Régie RENAULT a décidé la réalisation de cette nouvelle unité en mai 1969,contribuant à la reconversion d’une population traditionnellement minière.

En janvier 1976, a été assemblée la première de RENAULT 14 puis vint le montage des RENAULT FUEGO-5-9-1 1-21 et 19 .La fabrication actuelle est la (( Mégane N (( classic N et (( scénic N.

Ainsi, l’usine George Besse se présente comme une usine de production dédiée au milieu de gamme; y sont assemblées les activités d’emboutissage, d’assemblage, de peinture et d’habillage des véhicules.

Elle s’étend sur une surface couverte de 300 O00 m2. Elle comprend aussi 17 km de route, 18km de voies ferrées, 125000 m2 de parking. L’ensemble des ateliers de montage de véhicules est équipé pour une capacité de 1580 véhicules par jour

L’effectif est de l’ordre de 5992 personnes qui se décompose ainsi :

- 105 cadres, - 1200 employés techniciens et agents de maîtrise, - 4687 agents et professionnels de production.

Le personnel comporte 93,6% d’hommes et 6‘4% de femmes.

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Le centre de distribution

II stocke et gère la distribution des pièces de rechange pour l’ensemble du réseau RENAULT.

Depuis 5 ans , l’usine produit à la demande. En effet, chaque pièce assemblée correspond à un véhicule vendu et possède déjà au niveau du montage, une fiche avec toutes les caractéristiques du véhicule : FrançaidAnglais, dieseVessence.. .et toutes les options demandées.

277.632 véhicules ont été fabriqués en 1996

1.3.3 Description et fonction de la centrale

La centrale est un bâtiment qui rassemble les secteurs de l’environnement et de l’énergie. Elle a pour mission de produire et de distribuer les fluides ainsi que d’assurer la maintenance des installations et la gestion des fluides .Vous trouverez l’organigramme de ce service dans l’annexe 1.

Les fluides distribués sont : - air comprimé : 7’8 et 12 bars pour le fonctionnement des machines pneumatiques.1 10 millions de NM3 (normaux m3) ont été nécessaires en 1996.

- eaux industrielles froides pour le traitement de surface en peinture (TTS), le refroidisgement des soudeuses (circuit primaire )et le contrôle d‘étanchéité des voitures, avec une consommation de 750 O00 m3 en 1996.

- eaux déminéralisées (ED) pour la cataphorèse, le TTS, les chaudières et le refroidissement des soudeuses (circuit secondaire). 125 O00 m3 utilisés en 1996.

- eau décarbonatée pour le refroidissement des compresseurs.

- eau glacée pour le refroidissement des bassins en cataphorèse (CATA.)

- eau surchauffée (1 80°C sous 15 bars) pour chauffage des bains en CATA.

L’eau potable de la ville de Douai (200 O00 m3 en 1996) qui alimente la centrale est redistribuée dans toute l’usine. Elle est également chargée de traiter les effluents de CATA, TTS et les eaux polluées (eaux vannes) avant de les rejeter dans le canal de la Scarpe.

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II Le 7eme programme origine des futurs aménagements

Dans le cadre de son 7""" programme d'intervention (1997-2001), l'agence de l'eau Artois Picardie a établi une liste des actions prioritaires de dépollution industrielle . Les établissements dont Renault qui s'engageront dans un contrat d'actions prioritaires pourront bénéficier de participations financières avantageuses

2.1 présentation du 7eme programme

II fait partie des trois programmes nécessaires pour la concrétisation des ambitions affichées en 1990 dans le livre blanc «actions pour l'avenir de l'eau D .Le 7""" programme poursuit le 6""" programme dont voici le bilan .

2.1.1 Bilan du 6"me proaramme

L'agence de l'eau s'est investie pour limiter la pollution dans plusieurs secteurs : - Lutte contre la pollution des collectivités en augmentant les

financements à l'investissement dans l'assainissement collectif . - Lutte contre la pollution due à l'activité , en débutant par la mise en

conformité des élevages . - Lutte contre la pollution des industries ,sachant que 'sur 49 dossiers

d'actions industrielles prioritaires' 40 dossiers sont stérilisés et 9 sont en cours . - Protection des captages d'eau potable . - Entretien des rivières et augmentation des contrôles .

Des résultats sont déjà apparus: 30% des points de mesure sur les rivières Artois Picardie ont gagné une classe de qualité.

- Augmentation des connaissances sur les eaux souterraines et sur l'ensemble des rivières de l'Artois - Picardie .

L'agence de l'eau apporte aux établissements industriels des aides importantes (en 1992 60 % des sommes investies dans le domaine de l'eau ) . Au total le montant des aides provenant des Agences de l'eau affecté à la lutte contre la pollution des eaux d'origine industrielle correspond à un volume de travaux de II milliards pour le 6*me programme .

C'est dans le même objectif de dépollution des collectivités et des industries et d'amélioration d'alimentation en eau potable qu'à été mis en place le 7""" programme.

2.1.2 A l'heure de l'Europe

C'est pour atteindre les objectifs européens que l'agence de l'eau veut augmenter son activité.

Pour cela, elle espère une prise de conscience et une évolution des mentalités permettant une gestion globale .

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L’efficacité la cohérence des investissements deviennent donc actuellement une priorité .

Trois lignes directrices ont été mises en place :

0 augmentation du nombre d’actions en particulier dans le secteur agricole et pour une meilleure adaptation des possibilités financières des collectivités.

0 meilleure utilisation financière en relation avec les objectifs du SDAGE et donc des SAGES.

0 augmentation des moyens de connaissance et de contrôle du milieu pour une meilleure gestion .

La mise en place de ces différents systèmes de gestion occasionne également quelques contraintes humaines(évo1ution des mentalités)’ mais surtout financières . Dans le cadre de ces améliorations , des zones d’actions prioritaires ont été définies en fonction des objectifs de qualité et , de la classe dans laquelle se situe le milieu récepteur actuellement . Ces zones font l’objet d’une priorité pour la police des eaux et l’inspection des installations classées .Elle font également l’objet d’aides à l’investissement par l’agence de l’eau .

2.1.3 Des nouveaux obiectifs pour le 7*”’* programme

Cinq actions prioritaires ont été établies comme centre d’intérêt de l’agence de l’eau durant ce programme .

0 garantir l’eau potable au robinet l’agence de l’eau s’impliquera dans l’acquisition des données sur la ressource en eau.

0 garantir la maîtrise du cycle de l’eau dans les agglomérations

l’agence de l’eau investira dans la lutte contre la pollution des collectivités locales et proposera aux maîtres d’ouvrages des modalités financières plus attractives .

0 garantir la maîtrise de l’érosion dans les bassins versant ruraux

0 garantir la maîtrise du bassin versant au delà des limites du territoire et un contrôle des eaux du littoral .

0 garantir le contrôle des déchets toxiques

De plus, le SDAGE (schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux ) Artois Picardie du 20 décembre 1996 a permis de mettre en évidence la rareté des zones susceptibles de fournir en quantité suffisante de l’eau souterraine de qualité . Au niveau des bassins miniers , il n’y a plus de ressource en eau potable . II convient donc de garantir de manière préventive , la qualité de l’eau souterraine dans ces zones . L’agence de l’eau pourra acquérir des terrains pour les mettre à disposition à la collectivité .

10

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2.2 Des moyens importants mis en jeu

D’après u l’annuaire de la qualité des eaux de surfaces P , au cours de l’année 1995 , dans le secteur cc Scarpe -Escaut D la qualité de l’eau s’est améliorée .Mais des efforts importants restent à faire , surtout sur la Scarpe , dont l’érosion des sols entraîne la terre dans les cours d’eau. La qualité de ces cours d’eau varie en plus, beaucoup en fonction du milieu dans lequel ils s’écoulent , et également en fonction des activités qui les entourent. C’est ainsi que les niveaux de qualité peuvent varier d’une qualité excellente à une qualité des cours d’eau assez mauvaise .

2.2.1 Deux réseaux pour des mesures éauilibrées

Dans le bassin Artois Picardie , le réseau de mesures est constitué de deux types de points :

O Le réseau national de bassin ( R N B) : 67 points dans l’ensemble du bassin dont 15 dans le bassin de la Scarpe Escaut .Le réseau est financé par le Ministère de l’environnement et par l’agence Artois Picardie.

0 Le réseau complémentaire : dont les départements représentés par les conseils généraux sont les maîtres d’ouvrages : 124 points pour l’ensemble du bassin dont 30 dans le bassin Scarpe-Escaut. Ce réseau est financé par les départements et par l’agence de l’eau Artois Picardie.

Les prélèvements sont effectués par l’agence de l’eau qui les confie à des laboratoires agréés par le Ministère de l’environnement . La fréquence annuelle des prélèvements est de 12 pour le R N B et 6 pour les réseaux complémentaires . Mais l’exploitation et la synthèse des données collectées sont difficiles a établir pour plusieurs raisons :

O La qualité de l’eau d’une rivière est variable dans le temps (en fonction du débit , de l’activité humaine ...)

O 6 mesures par an donnent une idée de la qualité moyenne , mais , ne peuvent être considérées comme une représentation de la qualité .

O la qualité de l’eau varie également dans l’espace ,rigoureusement , il n’y a qu’au point où cette qualité est mesurée qu’on peut formuler une appréciation

la pollution est multiforme : une bonne connaissance de la qualité de l’eau nécessite la détermination d’un grand nombre de prélèvements qui servent à déterminer les principales caractéristiques de l’eau. Aussi, l’usine Renault se limitera pour des questions de coût aux paramètres fondamentaux

11

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2.2.2 Principaux paramètres de pollutions

O La matière organique

Les matières organiques proviennent des rejets des villes et d’un certain type d’industries. Les matières organiques présentes dans les cours d’eaux ne sont pas des poisons .Cependant les micro-organismes (algues , bactéries . ..) se nourrissent de ces substances et ils consomment l’oxygène dissous continu dans l’eau. Les matières organiques se mesurent essentiellement par la demande chimique en oxygène (DCO ) et par la demande biologique en oxygène sur 5 jours (DB05) . Les résultats expriment les quantités d’oxygène que les matières sont susceptibles de consommer dans diverses conditions .

Matières azotées et phosphatées

Les matières azotées et phosphorées , notamment l’ammoniaque , sont produites par les villes et par quelques industries (engrais , hauts fourneaux , industries agro- alimentaires ...). Selon leurs formes , ces matières ont des effets différents :

l’azote organique contribue à la désoxygènation de l’eau l’azote ammoniacal est gênant pour la fabrication d’eau potable et génère un poison (le gaz ammoniac) l’azote nitrique amène une surproduction d’algues générant des problèmes écologiques et esthétiques très graves . les phosphates favorisent également la prolifération des algues .

C’est ainsi qu’à été possible l’établissement d’une carte de représentation des pollutions . Cette carte ciblée sur le secteur c Scarpe Escaut D , a été construite en fonction des normes nationales .

2.2.3 Les mwens financiers

L’agence de l’eau a mis en place de grands moyens pour l’application de ce programme . O On évalue A 4600 millions de francs, les dépenses a effectuer réparties de la façon suivante :

n

9

78% pour ia lutte contre ia pollution

10% pour la protection des ressources

3% pour les charges d‘interventions

9% pour ie reste

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Les dépenses moins les frais de fonctionnement sont de 4.020 millions de francs . L’agence de l’eau investit principalement pour la lutte contre la pollution :

1- 3 73% aux collectivités locales

22% auxindusrtries

- - pour2 950 millions de francs

pour 850 millions de francs

pour 220 millions de francs

L_l 5% auxagriculteurs

Les dépenses en industrie sont de 84.750 millions de francs , réparties

9 79% épuration industnelle

Il 7% élimination des déchets

œ 7% sites pollués

9 6% aides au fonctionnement

0 i % assistances techniques

Les recettes perçues sont également évaluées a 4.400 millions de francs , qui proviennent :

D 84% desredevances

a = 2% des recettes divers

pour 3.700 millions de francs

14% retourd d‘avances et de pret pour 580 millions de francs

Pour 70 millions de francs

13

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2.3 Des objectifs ambitieux

Dans une région densément peuplée, fortement urbanisée et industrialisée , il n’est pas surprenant que l’élimination des rejets et leurs effets nocifs sur l’environnement soient la préoccupation majeure de la politique de l’eau menée depuis 30 ans .

2.3.1 Oriaine des pollutions

La liste des substances s’allonge sans que soient toujours bien élucidés leurs modes de propagation dans le milieu récepteur, les variations de leurs concentrations et leurs effets sur les organismes vivants . Les principaux types de tels polluants sont les matières inhibitrices , sources de toxicité aiguë les hydrocarbures , les dérivées azotés les métaux, les herbicides les pesticides solvants chlorés , et qui, en infime quantité, ont souvent des effets toxiques à long terme. La présence de ces polluants dans les milieux aquatiques (nappe , eau de surface ) a des causes connues . L’industrie , bien que les rejets en soient de mieux en mieux contrôlés et traités , reste l’origine directe des résidus de cette sorte . Plus nuisibles pour l’environnement sont les friches industrielles qui retiennent dans leurs sols et sous sols des substances nuisibles . Pour Renault Douai , les ruissellements des eaux pluviales sur les sols imperméables et souillés entraînent vers un sous bois, des hydrocarbures ,du plomb , du zinc ,... , des résidus du lessivage et des fuites automobiles . D’autres polluants sont présents dans l’eau . Ainsi d’autres activités (agriculture ) se caractérisent par des rejets riches en azote et en phosphate .

2.3.2 Les différentes classes

Quatre classes de qualité sont distinguées : La meilleure se prête à la fabrication d’eau potable avec un traitement simple ; toutes les espèces, ou presque, typiques du milieu sont représentées y compris les espèces le plus intolérantes . La qualité moyenne (niveau 2 ) permet encore la fabrication d’eau potable moyennant un traitement poussé et , le milieu a perdu ces espèces intolérantes et montre des signes d’instabilité . Au niveau 3, (qualité médiocre ) les besoins industriels les moins exigeants (comme le refroidissement) sont encore satisfaits , mais , la vie piscicole se trouve gravement perturbée. Le niveau quatre est celui des eaux de très mauvaise qualité , la vie piscicole en devient pratiquement impossible.

La comparaison de la qualité des eaux à 20 ans d’intervalle toute relative qu’elle soit , montre que les cas extrêmes de très mauvaise qualité des rivières (niveau 4 ) ont à peu prés disparu . A l’inverse, les eaux d’excellente qualité (niveau 1) sont plus rares . La reconquête de la qualité reste lente malgré les moyens multiples pour contrôler et épurer les rejets . L’annexe 19. nous montre les différentes normes de qualités.

14

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2.3.3 Des obiectifs difficiles à établir

Ces objectifs qui doivent guider toutes politiques à moyen et à long terme traduisent un idéal d’équilibre. II s’agit d’accorder la qualité offerte a l’eau destinée aux usagers de chaque secteur. Cet ajustement est difficile parce qu’il faut :

avoir égard au pouvoir de régénération naturelle , dite autoépuration , du milieu récepteur, et à la qualité de pollution admissible par ce milieu récepteur. tenir compte des nécessités techniques et économiques de l’utilisateur non seulement avant et après les usages car la réduction de sa charge polluante est fonction de la dilution des rejets dans le milieu récepteur.

Ainsi, les objectifs sont déterminés, cas par cas . Mais dans chaque cas , il est prévu de maintenir ou d’atteindre la meilleure qualité possible dite de niveau 1 pour un grand nombre de rivières . Un autre objectif est de ne plus atteindre les niveaux 3 et 4 à la traversée et à l’aval des agglomérations comme on l’observe, malheureusement à Douai. Dans le bassin Artois - Picardie , la pollution est produite à 60% par la collectivité et 40% par les industries assurant leur propre épuration . II y a 20 ans , ces rapports étaient inversés . Ce bouleversement est du à la disparition des industries très polluantes ou à la modernisation de leur équipement d’épuration , et surtout à la transformation du tissu industriel régional , ainsi qu’au raccordement de plus en plus fréquent des usines aux réseaux d’égout public et aux stations d’épurations urbaines . Pour 80% des stations d’épuration , les effluents épurés sont rejetés dans une rivière ou dans un canal. La plupart des petites rivières du bassin sont restées saines, malgré un débit modeste des cours d’eau, caractère distinctif du réseau hydrologique régional .

III Etat des lieux à améliorer

L’importance des échéances européennes et de l’agence de l’eau ,impose une limitation de la consommation en eau et également la réduction des effluents rejetés par l’usine . Depuis quelques années , l’usine Georges Besses , avait déjà instauré une politique de la réduction des rejets et de restriction d’eau .

3.1 La Scarpe ,une rivière au cœur d’une zone industrielle

3.1.1 Une aualité médiocre

La Scarpe passe à travers plusieurs zones industrielles, ce qui en fait un milieu récepteur difficile à maîtriser et très fragile .On peut observer (sur l’annexe 3 ) que

15

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durant le parcours de la Scarpe , la qualité de l’eau reste médiocre. Cette eau peut donc poser des problèmes pour la survie des poissons et pour l’usage industriel. Une étude a été réalisée en aval de Douai sur la qualité de l’eau en 1992-1993 . Cette date correspond à la mise en service de la nouvelle station d’épuration collective de Douai .On a vu apparaître un changement d’espèces alguales .Les espèces eutrophes ou tolérantes à la pollution sont en régression au dépend d’espèces moins tolérantes . I I est apparu une diminution de la pollution organique (DB05 ,DCO ,COT, ...) une augmentation en N03- (nitrates) et une absence visible de phosphates. L’agence de l’eau a analysé , au niveau du point de contrôle, pour déterminer la qualité de l’eau sur une partie de la Scarpe . L’annexe 2. nous donne , ces résultats d’analyses aux points de contrôle en amont

et en aval de l’usine Renault .(ce sont les points 039000 et 037000)

3.1.2 Une amélioration ,en aval de Douai

On peut observer d’après les analyses une dégradation de 1995 à 1996 , surtout pour les matières oxydables .Les passages du niveau 2 au niveau 3 pour le point 039000 et le passage du niveau 1 au niveau 2 pour le point 037000 nous montrent cette dégradation . Cette détérioration du niveau des matières oxydables est due essentiellement à l’augmentation des rejets en DCO (demande chimique en oxygène) . De plus les taux de matières azotées et phosphatées, rejetées dans ce milieu récepteur, sont la principale source de pollution responsable de la qualité médiocre de l’eau de la Scarpe . Le site de Renault n’est pas mis en cause directement par la pollution de la Scarpe car les taux des paramètres retrouvés au niveau de l’amont de Douai sont plus importants que les taux obtenus en aval . Pour les rejets d’éléments particuliers (annexe 3) , les déchets toxiques , sont le reflet d’une industrie ancienne et métallurgique . Les taux de cadmium , de fer ,de plomb de cuivre et de mercure sont assez alarmants .Ces rejets toxiques peuvent avoir une action négative plus rapide sur les êtres vivants du milieu . Aussi, l’usine rentre dans le cadre d’un projet global de dépollution de la Scarpe ce qui les contraint à établir des moyens pour réduire leurs rejets .

3.1.3 Etat des reiets de Renault

Depuis quelques années les industriels et les collectivités locales réalisent des efforts très soutenus avec l’aide financière de l’agence de l’eau sur le bassin de la Scarpe amont (entre Arras et Douai ) pour atteindre l’objectif de qualité fixé de niveau 2 . En amont de l’usine George Besses la station d’épuration d’Arras va être remise à niveau et traitera l’azote (nitrification et dénitrification )et la DCO sera rejetée à une concentration à un taux inférieur à 90 mg/l . En aval d’Arras les établissements CECA(Feuchy) et NYLSTAR (Saint -Laurent Blangy ) ont déjà réalisé d’importants changements dans leurs épurations et vont être raccordés à la station d’épuration d’Arras pour l’épuration finale. La papeterie STORA à Corbehem , réalise déjà une épuration performante de ses eaux résiduaires , mais doit faire également l’objet d’une action prioritaire au 78m6

16

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programme avec pour objectif un traitement tertiaire de ses rejets et le recyclage des eaux épurées . II apparaît donc que l’usine Renault , dont le rejet général en DCO est de l’ordre de 200 kg/j (soit l’équivalent d’une pollution de 2500 habitants ) constituera à court terme l’un des rejets importants à la Scarpe. Les objectifs figurant dans le contrat d’actions prioritaires pourraient être :

une meilleure maîtrise des pollutions accidentelles une réduction de 50% des rejets en DCO

L’établissement d’un contrat listant des actions avec un objectif de réduction de pollution a été rapidement établi dont les différents points de réduction de la DCO identifiés sont :

les effluents de lavage des sols la dépollution des eaux pluviales l’amélioration du système épuratoire

Ceci débouchera sur un synoptique des flux de DCO rejetés

3.2 Des ressources souterraines importantes , mais fragiles.

Le sous-sol du bassin Artois Picardie renferme plusieurs aquifères bien individualisées par leurs extensions , leurs structures la qualité de leurs eaux par les transferts hydrauliques qui s’y produisent et par les possibilités de captage qu’ils offrent. Les sous-sols de Douai sont drainés par des nappes dans la craie ,

3.2.1 Le réseau hydrographique

Les nappes crayeuses du crétacé sont largement développées et peu profondes . La nappe en ce milieu est peu productrice car la roche y est peu fissurée et les variations piézomètriques saisonnières et interannuelles sont fortes . Mais les fortes fissurations de la craie favorisent l’accumulation et la recirculation de l’eau . Dans la plupart des cas la nappe se comporte en aquifère libre , les vallées tapissées d’alluvions jouant le rôle de niveau de base .Cours d’eau , lacs , étangs drainent la nappe de la craie qui se confondent aux nappes alluviales .Aussi au pays de la craie, la contribution des eaux souterraines à l’écoulement des rivières est élevée notamment en période d’alimentation pluviale faible ou nulle . Dans la région ,on retrouve des nappes calcaires carbonifères des nappes captives dans les sols schisteux et imperméables, des aquifères sableux .... . La densité très forte du réseau hydrographique et les relations avec la Scarpe fragilise ces nappes .

3.2.2 L’eau Potable

Dans le bassin Artois Picardie les réseaux de distributions publics ont transporté 350 millions de m3 d’eau potable au domicile d’une population de 4.7 millions d’habitants. En 1970 le volume distribué était de 250 millions de m3. Ces chiffres

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font apparaître le développement de ces secteurs d’activités et des investissements qui y correspondent pour créer et entretenir les équipements de prélèvements dans le milieu naturel pour traiter l’eau et la rendre potable , pour installer et gérer les réseaux de distribution . L’eau mise a la disposition des usagers et devant satisfaire aux normes sévères de potabilité n’est pas destinée a la seule consommation alimentaire . L’eau distribuée est à 96% prélevée dans les aquifères souterrains où la ressource est abondante ,de bonne qualité et relativement facile a atteindre . Mais les conditions apparemment satisfaisantes de l’alimentation en eau ne doivent pas masquer les difficultés causées en certains lieux par la ressource . Dans certains endroits il faut recourir au captage éloigné oua l’eau des rivières . Cette eau coûte plus chère à cause des traitements qu’elle doit subir pour être rendue potable. Enfin la qualité de l’eau souterraine pose problème en certains sites atteints ou menacés par les pollutions chroniques ou accidentelles .

3.3 Renault, une consommation en eau potable limitée

L’eau de consommation , a deux origines définies au sein de l’usine : O L’eau de la Scarpe ,qui est traitée en station de filtration

sur le site O L’eau du réseau d’eau potable de Douai

3.3.1 La station de filtration

L’annexe <( N présente des installations permettant le traitement de l’eau de la Scarpe afin d’obtenir de l’eau industrielle . Le pompage de l’eau de la Scarpe se fait à l’aide de trois pompes ; une pompe en service et deux de secours qui ont chacune un débit de 400 m3 /H. Une préchloration a ce niveau est effectuée en vue d’éliminer les différentes bactéries présentes . Le premier traitement est l’ajout d’aqualenc (chlorosulfate d’aluminium, AI CI so4 ) qui est à la fois un coagulant et un floculant minéral. Ensuite l’eau est mélangée à du micro-sable dans le cyclofloc , qui entraîne en

décantation les boues en suspension provenant du premier traitement. Elle passe enfin sur des filtres a sable et elle est stockée dans une bâche d’où est pompée l’eau industrielle nécessaire à l’usine . Les boues décantées dans le cyclofloc elles sont pompées vers I’hydrocyclone qui sépare les boues et le sable ,de l’eau . Elles sont envoyées dans un épaisseur pour la déshydratation . La déshydratation se fait grâce a un filtre presse qui servira également pour la station biologique .

3.3.2 L’eau déminéralisée

L’eau industrielle est utilisée pour le refroidissement des soudeuses des robots mais également pour fabriquer l’eau déminéralisée .

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Afin d’éviter des dépôts de tartre dans les installations utilisant de l’eau la centrale des fluides à mis en place une chaîne d’eau déminéralisé . La consommation de celle-ci pour l’année 1996 s’élevait à 146349 m3 , ce qui n’est pas négligeable .

0 Principe et utilisation

I I

Actuellement , l’eau déminéralisée est produite par deux chaînes échangeuses d’ions . Les eaux industrielles sont envoyées sur les chaînes afin d’y subir un traitement spécial pour être débarrassé des sels minéraux et autres impuretés . Les bâches , se situant en-dessous de la chaîne 1 constituent la réserve d’eaux déminéralisées . Leur volume correspond à deux bassins de 100 m3 chacun (chaîne de traitement des eaux déminéralisées détaillée dans le paragraphe suivant)

0 Etude synthétique d’une chaîne

II n’y aura que la chaîne 1 qui sera détaillée , la chaîne 2 étant basée sur le même principe . La première étape est le passage sur le filtre déchloreur ou filtre à charbon actif qui agit sur le cl2 actif( provenant de l’eau de Javel injectée au début de filtration ) , le transformant en chlorure .Le charbon actif est une matière poreuse qui permet d’enlever les MES (matières en suspension) ,de réduire les DCO et d’absorber les tensio actifs . L’eau passe ensuite dans trois échangeurs (des ballons de résines ) : cation faible , cation fort et anion faible .

O cation faible ou résine carboxylique ; elle échange tous les cations liés aux carbonates permettant de baisser le titre alcalimétrie complet (TAC) ’important à l’entrée

O cation fort ou résine sulfonique ; elle échange tous les cations de sels forts et de composés siliceux

ermettant ainsi d’échanger les cations restants (ca ’E ’, mg*’, k’, NH4’ Na+ ) O anion faible ou résine base faible ; elle échange tous

les anions

II en suit ,lorsqu’il y a saturation , c’est à dire , quand il n’y a plus d’ions mobiles une régénération . Celle-ci est effectuée par percolation d’une solution concentrée d’ions ( HCI à 4% pour la cationique et NaoH à 4% pour I’anionique ) soit dans le sens de saturation (régénération co-courant) ou en sens inverse (régénération à contre- courant).

Des soiutions économiques

On peut observer que l’eau du réseau urbain est utilisée essentiellement pour les sanitaires et pour les incendies , ceci en correspondance avec les normes légales . L’eau potable de Douai , est également utilisée pour les fontaines réfrigérantes dispersées dans chaque bâtiment ,et qui font l’objet chaque année de contrôles chimiques et bactériologiques de l’Institut Pasteur .

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La filtration de la Scarpe et la création d’eau déminéralisée permettent de limiter d’importantes dépenses .

0 Le prix du m3 d’eau potable est d’environ 3.97 francs

0 Le prix du m3 d’eau déminéralisée est d’environ 1.19 francs

volume utilisé / an en m3 1 Eau déminéralisée 750 O00

Le bénéfice fait par l’eau industrielle est de 2.78 francs le m3

Gain / an en milliards de francs 2.1

1 Eau industrielle 1 125.000 I O. 75 I

L’utilisation de l’eau déminéralisée permet également de limiter les coûts d’entartrage des équipements et donc de limiter les coûts de réparation l e s gains obtenus ont permis dans un premier temps de rentabiliser les frais d’équipements importants mis en jeu .

20

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PARTIE 2

UN SYNOPTIQUE DES R€J€TS DE L’USINE

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PARTIE 2 UN SYNOPTIQUE DES REJETS DE L'USINE

21 1 Les eaux pluviales et les éluats du process

21 22 23 24 26 26

1.1 Des points ciblés du processus de fabrication 1.1.1 Les eaux de refroidissements 1.1.2 La vidange des cuves des eaux d'étanchéité 1.1.3 Les eaux de lavage des sols 1.1.4 Les eaux provenant de la régénération 1.1.5 Les eaux de nettoyage des batteries

27 27 29

1.2 Les eaux indépendantes du process 1.2.1 Les eaux provenant du centre de livraison 1.2.2 Des pollutions dans la nappe phréatique

30 30 30

1.3 Des résultats très hétérogènes 1.3.1 Eaux de lavage, des rejets étonnants 1.3.2 Eaux superficielles

30 II Le traitement physico-chimique

30 31 31 31

2.1 Origine des effluents 2.1 .l Constitution des rejets TTS 2.1.2 Constitution des rejets CATA 2.1.3 Stockage

2.2 Présentation du traitement physico-chimique 2.2.1 Le traitement 2.2.2 Le traitement des boues

31 32 33

33 2.3 Des rendements a améliorer

34 III Le traitement biologique

34 34 34 34

3.1 Origine des effluents 3.1 . l Les eaux de peinture 3.1.2 Les eaux de CATA 3.1.3 Les eaux vannes

34 34 35

3.2 Mécanisme biologique 3.2.1 Le traitement de l'eau 3.2.2 Le traitement des boues

36 3.3 Un rendement qui peut être amélioré

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[PARTIE 2 : UN SYNOPTIQUE DES REJETS DE L’USINE

La limitation des flux de pollutions au niveau du rejet général n’est pas tâche facile. L’ensemble des différents points de pollutions est dispersé sur l’ensemble du site et la majorité des effluents était encore inconnue ou imprécise . Mon travail a été tout d’abord de tracer un synoptique des flux ou des concentrations dans l’ensemble des bâtiments du site . Trois orientations principales ont été établies :

0 les effluents engendrés par les eaux pluviales et les éluats du process

0 les flux et les rendements de la station physico-chimique 0 les flux de la station biologique

1 Les eaux pluviales et les éluats du process

On pourra observer sur l’annexe .

qui entraîne d’importantes difficultés : 0 des problèmes pour trouver l’ensemble des points de drainage 0 des problèmes à contrôler les accidents qui peuvent engendrer

0 des difficultés à déterminer un débit moyen du à des fluctuations

que le réseau d’eau pluviale est très ramifié ,ce

des flux de pollutions

de précipitation et à des variations de débit de fabrication .

On différenciera les eaux provenant des éluats du process et les eaux pluviales même si celles-ci se jettent dans le même réseau .

1.1 Des points ciblés du processus de fabrication

Ces effluents sont en majorité des pollutions provenant de lavages et , drainées sur tout le site dans le réseau d’eau pluviale .

Cinq origines principales ont été établies : 0 les eaux provenant des filtres et des purges du circuit de

refroidissement 0 les eaux provenant de la vidange des cuves de

récupération des eaux d’étanchéité 0 les eaux provenant du lavage des sols 0 les eaux provenant de la régénération des résines pour la

fabrication d’eau déminéralisée 0 les eaux provenant du lavage des batteries des chariots

élévateurs

21

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1.1.1 Les eaux de refroidissements

Processus de refroidissement

Dans l'enceinte de l'usine , on peut dénombrer cinq circuits de refroidissements . Ils se situent dans les bâtiments A ,B,G,V et K I . Leur rôle est pour chaque circuit ,de refroidir , les soudeuses au bâtiment A,B et G les compresseurs de la centrale hydraulique et les bains de cataphoréses du bâtiment V. Ainsi sont recensés quatre types de circuits de refroidissement . On peut remarquer que chaque type de refroidissement se base sur le même principe.

- . _ . Refroidissement I . ' M P o m p d s 1 4---. . . --------." ~ - .. ' fi* n

Shéma qénéral du circuit-de refroidissement

1- l'eau chaude recircule ap& avoir permis de refroidir les machines dans le réseau. 2- cette eau sera vaporisée dans une cuve grâce à une rampe de pulvérisation qui permet une homogénéisation et une augmentation de la surface d'échanges 3-les ventilateurs d'air froid permettent, donc à l'eau chaude ambiante dans la cuve , d'Qtre en contact avec de l'air froid .Ce qui va provoquer un refroidissement de l'eau et permet également un dégagement de la vapeur d'eau 4- l'eau froide va retomber au fond de la cuve et être pompée pour être réutilisée . Ainsi, le cycle est bouclé. 5- Au niveau de la cuve de stockage de l'eau froide une purge est installée pour éviter les VARiATlONS DE PRESSION

Ce schéma général est utilisé sur le site au bâtiment A,G et V Au bâtiment B , le circuit général est complété par l'existence d'une bâche Supplémentaire au niveau des deux pompes . Pour éviter le développement des algues, un circuit secondaire est intégré 'avec un filtre évitant ainsi le colmatage . Ce second circuit permet ainsi une recirculation supplémentaire de l'eau.

22

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A la centrale hydraulique , un autre type de refroidissement a été établi : r

r i t ‘1

Bache de -\

-- --- ---- - I I _ - -- ------Y --\__

. - --_- _ _ _ _ Y

---

Schéma du circuit de refroidissement du bâtiment K1

Ici la surface d’échanges a été augmentée par un filtre alvéolaire ,qui avec l’effet du renouvellement d’air créé par les ventilateurs refroidit l’eau . L’eau redescend gravitairement dans une bâche de récupération .Le nettoyage du filtre qui a tendance à se colmater par le développement d’algues , se fait automatiquement en fonction du taux de colmatage .

Les circuits fermés sont ils à l’origine de pollution 3

La prolifération d’algues observée dans les différents circuits de refroidissement nous a interpellé sur le véritable taux de pollution dans ces différents circuits . Les prélèvements ont été faits au niveau des purges , des bâches de récupération et au bâtiment K I pendant le nettoyage de filtre . On peut se demander ’ pourquoi ce choix des différents emplacements ? Les purges vont déverser un volume continuel d’eau du circuit , ce qui peut engendrer un flux de pollution . Les bâches permettent de déterminer la concentration générale en polluants .Le nettoyage de filtre est le plus polluant car on a ici une concentration des matières polluantes due a un dégagement des éluats du filtre alvéolaire par aspiration d’eau .Ce nettoyage engendre un volume d’eau rejeté tous les deux jours dans le réseau d’eau pluviale.

1.1.2 La vidanae des cuves de récupération des eaux d’étanchéité

L’étanchéité

En fin de cycle de fabrication , les voitures sont testées et vérifiées. L’étanchéité constitue une phase importante de ces tests de vérification . Les voitures, qui se déplacent sur un tapis roulant sont passées sous des jets d’eau sous pression .

23

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Cette étape permet à des ouvriers de vérifier , après le passage de la voiture sous ces films d’eau , si les portes ou les vitres , ne laissent pas pénétrer de l’eau .

Principe de récupération d’eau

Dans cet appareil, l’eau est introduite dans un cycle fermé . L’eau utilisée pour cette vérification tombe gravitairement à travers des grilles , pour être stockée dans deux bassins de récupération . L’eau des cuves est pompée et refoulée dans le réseau de pulvérisation .

Origine des pollutions

Les voitures introduites dans le circuit , ont subi un ensemble d’applications et de tests , qui apportent et cumulent une petite quantité de particules poussiéreuses ou graisseuses , sur la carrosserie . Ce film particulaire va s’accumuler dans les bassins . Les cuves , vidangées tous les trois mois , ont une capacité volumétrique totale de 230 m3. On rejette donc un volume totale annuel de 920 m3 /an . On introduit dans ce circuit de l’eau industrielle, qui possède déjà un faible taux de DCO ,qu’il faut prendre en compte dans l’analyse des échantillons prélevés.

1.1.3 Les eaux de lavaae des sols

Le lavage des sols

L’ensemble des bâtiments de l’usine Renault , font l’objet d’un nettoyage des sols , durant la nuit , ou la journée , en fonction de l’étape de fabrication qui s’y déroule .

24

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Plusieurs sociétés sont responsables , du nettoyage ,sous la directive de Renault .:

0 SIN-STES responsable du lavage des bâtiments B,G,C,V et une partie du A

0 ONYX responsable du lavage du sous-sol du bâtiment A

0 la SAFEN responsable des bâtiments DA,DB,E 0 Renault , qui possède plusieurs laveuses et qui

prend en charge le lavage des autres batiments

Des rejets dans le réseau d’eau pluviale

Le lavage des sols se fait à l’aide d’une laveuse automatique . II existe deux types

0 un type de laveuse tractée et d’une capacité volumétrique de 380 litres

0 un type de laveuse poussée et d’une capacité volumétrique de 1 O0 litres

On vidange ces laveuses , dans le réseau d’eau pluviale . Les volumes d’effluents rejetés ,se retrouvent directement ,et surtout en période de pluie , dans le milieu récepteur, c’est à dire dans la Scarpe . La première pluie (pluie précédant une période de sécheresse ) provoque un autocurage du réseau d’eau ,et ,donc un lessivage des effluents restés dans le réseau par manque de débit. Actuellement ,les eaux de lavage des sols des bâtiments C,V et G ne sont plus introduites dans le réseau d’eau pluviale . Les volumes rejetés hebdomadairement pour les différents bâtiments sont :

de laveuse sur le site.

0 5415 litres /semaine pour le bâtiment A 0 4000 litres /semaine pour les bâtiments DA,DB et E 0 2800 litres /semaine pour les bâtiments B

0 Origine des pollutions

Les effluents générés par le lavage des sols se composent de polluants provenant du processus de fabrication , mais , également des détergents utilisés.

varient en fonction du bâtiment : * Les effluents provenant du processus de fabrication

0 les effluents des bâtiments C et V sont constitués

0 les effluents des bâtiments A,B et G sont eux de peinture et de mastique déposés sur le sol

constitués de dépôts huileux 0 les effluents

composés en d’huile

On ne peut donc pas avoir la même démarche différents.

des bâtiments DA,DB et E sont majorité de poussières et d’un peu

de traitement avec les trois effluents

25

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* Les détergents utilisés essentiellement sont de deux types :

le TSlOl qui se compose de soude caustique de glycols spéciaux de tensio actif monoique. Ce détergent est biodégradable à 90% et se trouve à un pH de 14 le NEXOSOL qui possède des caractéristiques plus agressives et qui a un caractère toxique . Ce détergent pose des problèmes de traitement ,car il détruit la flore microbienne , De plus il est beaucoup plus difficile à dégrader , que le TS 101.

1.1.4 Les eaux provenant de la réaérénation

On a pu observer dans précédemment (cf IBre partie III ) que l’eau industrielle était utilisée pour la fabrication de l’eau déminéralisée. Durant le processus de fabrication de cette eau déminéralisée une régénération des échangeurs est nécessaire . Cette régénération des échangeurs permet de limiter la saturation . On utilisera l’acide pour les échangeurs cationiques et la soude pour les échangeurs anioniques. On injecte également un volume de 1 O m3 d’eau dans l’ensemble des deux chaînes . A la sortie de ce processus on obtiendra un effluent chargé de matières organiques ou minérales d’acide et de soude injecté . Les matières organiques et minérales proviennent des résines qui fixent celles-ci durant le passage de l’eau dans les échangeurs. Ces eaux de régénération sont stockées dans une bâche de retenu et rejetées dans le réseau d’eau pluviale après neutralisation .

1 .1.5 Les eaux de nettovaae des batteries

Les chariots élévateurs utilisés pour soulever et stocker les pièces qui serviront à la construction des automobiles sont dotés de batteries de rechange permettant leur alimentation . Certaines de ces batteries sont lavées après utilisation. Lors de leur fonctionnement

elles sont recouvertes dans les bâtiments (( tôleries B d’une poussière noire provenant de la découpe et des soudures pratiquées pour l’assemblage des différentes pièces. Leur nettoyage se fait dans une bouche de récupération des eaux pluviales .Les volumes sont approximatifs car ils dépendent de l’individu responsable du lavage des batteries . On peut compter environ 150 litres par jour d’eau de lavage . Certains bâtiments comme les bâtiments de livraison et les garages pour les voitures de services sont déjà dotés de cuves de récupération . Ces effluents sont vidangés toutes les semaines et traités en même temps que les huiles ,à l’extérieur du site .

26

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1.2 Eaux indépendantes du process

II s’agit des eaux indépendantes du processus de fabrication des voitures. Celles-ci sont régies par deux législations :

H La loi de 1992 sur l’eau appliquée par l’Agence de l’eau, W L’arrêté Barthélémy du ler mars 1993, que la DRlRE (Direction Régionale de

l’Industrie de la Recherche et de l’Environnement) fait appliquer.

Celles-ci permettent de limiter les pollutions infiltrées directement dans les nappes.

Au sujet des eaux pluviales sur le site, deux points importants de pollution ont été décelés:

0 les eaux du parking de livraison et des employés ainsi que les eaux du circuit d’essai rejetées dans un sous bois marécageux

0 les eaux du troisième niveau du bâtiment A , qui pollue directement la nappe

1.2.1 Les eaux provenant du centre de livraison

On peut différencier deux parkings : 0 le parking de voitures neuves appelé centre de

livraison et d’expédition (CLE) . Les (( Mégane N sont stockées ,après leur fabrication, prêtes à être expédiées par le train chez les différents concessionnaires. Ces voitures ne posent pas d’importants problèmes, sachant qu’elles sont généralement propres et qu’elles ne déposent que peu de particules polluantes

0 le parking d’attente, où les représentants et certains ouvriers laissent leur voiture durant leur période de travail. Ces voitures déposent des matières polluantes, qui se retrouveront en suspension lors du lessivage des sols par la pluie .Ces matières polluantes sont composées en majorité d’huile et de matières organiques. Ces effluents vont se concentrer dans un exutoire et seront rejetés dans le sous bois marécageux, lieu dit de la (< Brayelle ».

Le circuit d’essai ,n’est utilisé que très rarement .II nous est donc paru inutile de déterminer ces flux, les résidus organiques et en hydrocarbures s’y retrouvant qu’en faible quantité . Le débit d’eau rejetée dans le sous bois peut être calculé , par la méthode expérimentale de CAQUOT.

27

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La formule superficielle prend l’aspect suivant :

a b 5 -0.61 5 ans

Q = k I ” C ” A W

1 .192 C‘”’

A Superficie du bassin versant en hectare (on peut considérer le parking comme bassin versant car les surfaces extérieures sont drainées vers la Scarpe , et les flux du circuit sont négligés. D’après les plans la surface drainée arrivant dans ce réseau est de 344.200 m2’

1 La pente du terrain naturel est très faible . On la considérera égale a 0.003m

c Coefficient de ruissellement . On ne considérera pas la surface totalement imperméable ( le coefficient serait de 1 ) .On prendra 0.9 des infiltrations ,de l’évaporation ,des déviations ... .

prenant ainsi compte

Les coefficients k, u ,v et w sont représentatif des paramètres a et b fonction de la région et de la période en retour choisie .

On obtient donc :

Q(enm3/s)= 1.192*0.003 0.3 * 0.91.27 * 34. 42°-78

La formule de Caquot a été améliorée par l’ajout d’un nouveau coefficient m = 2.9 m3/s

m = L i (d A) = 1.63

A = surface drainée = 344.200 m2 =34.42 ha L= la plus longue distance parcourue par l’effluent = 958,65 m D’après la courbe de l’annexe 10, le coefficient d’allongement M=I .2

Q (m3/s ) = 2.9*1.2

= 3.48 m3/s

Page 36: B 9786

Actuellement, c'est le milieu naturel (le sous-bois) qui joue le rôle de tampon . Mais la quantité d'eau écoulée ne peut être résorbée , et crée des changements écologiques très importants sur ce milieu.

Elevateurs

1.2.2 Des DoIlutions dans la name Dhréatiaue

.....................

Les pièces de fabrication de la carrosserie doivent être découpées dans des planches de tôles rectangulaires. Les restes de tôle provenant de cette découpe sont récupérés et triés pour être revendus. Les presses de découpe sont huilées, ce qui engendre des dépôts huileux sur la tôle. Les morceaux de pièces récupérés sont déposés aux niveaux 2 et 3 en fonction du type de pièces fabriquées. Le reste de la tôle va être stocké au 4""' niveau. Ces pièces seront vendues pour être plus tard retravaillées. Elles sont stockées au sous- sol dans des bennes de récupération non étanches. Les pertes d'huile dues aux écoulements et les éjections souillent le sol de ce qeme niveau et sont récupérées dans un bac de récupération d'huile.

schéma explicatif de la récupération des tôles m

Circuit des chutes de tdes 111 O\ eiiarit du bât A i ) L-- - 0

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3 ~

Niveau 4

- 1 5 m NAPPE - 16m

Malheureusement, la nappe se situe à 1 mètre au-dessus de la surface du sol (du 4Bme niveau). On observe donc des infiltrations d'huile directement dans la nappe a travers les fissures engendrées par une détérioration du ciment.

29

Page 37: B 9786

1.3 Des résultats très hétérogènes

1.3.1 Eaux de lavaçie , des reiets étonnants

L’annexe 4 nous montre une partie des rejets effectués sur les eaux émanantes du processus de production. Nous avons trouvé sur les eaux de refroidissement , les eaux déminéralisées et les eaux d’étanchéité des flux de pollution assez faibles .Pour les eaux de refroidissement ’il faut savoir qu’au départ, ce sont des eaux industrielles . Les eaux de lavages de batteries posent surtout des problèmes de pH .On a trouvé des pH de 4.5 .Pour éviter de perturber la station d’épuration , on va éviter d’intégrer ces eaux sur le réseau . L’annexe 5, nous montre que les flux les plus importants proviennent des eaux de lavages de sols ,et plus particulièrement les eaux provenant du bâtiment A . On a trouvé des eaux de concentration avoisinant les 200.000 mg/l de DCO .On considére qu’on rejette de l’huile dans le réseau d’eau pluviale .

1.3.2 Eaux superficielles

Durant mon stage, il m’a fallu évaluer les flux de pollution des eaux de process et des eaux fluviales. Pour cela, plusieurs échantillons ont été effectués à des périodes différentes. De ces échantillons, ont été déterminés la DCO et parfois les MES.(cf annexe 4)

II Traitement physico- chimique

Le bâtiment V est destiné à la préparation de la tôle et à sa protection contre la corrosion avant l’application de la peinture . Maintenant, un tunnel est installé pour assurer la liaison du bâtiment B (tôlerie) vers le bâtiment V et la liaison entre le bâtiment V et le bâtiment C , où ,sont maintenues les opérations de peinture ,de finition et d’application des mastiques et des apprêts . La carrosserie y subit un traitement de surface (TTS) comprenant un graissage , un affinage et une phosphatation . II est prévu ensuite une application de peinture par cataphorèse (CATA) comprenant une électrodéposition par trempage , un rinçage et une cuisson à l’étuve .

2.1 Origine des effluents

La station physico-chimique rattachée au bâtiment V ne traite que les effluents générés par les installations de TTS et de CATA .

30

Page 38: B 9786

2.1.1 Constitution des reiets TTS

+ Les effluents concentrés issus : 0 des vidanges hebdomadaires des bains de

dégraissage et de leur débordement éventuel 0 des vidanges des fosses de stockage des produits

de détartrage 0 des nettoyages des stades lors des opérations de

transfert de cuve à cuve + Les effluents issus des rinçages après traitement de dégraissage et de

phosphatation .

2.1.2 Constitution des reiets CATA

+ Les effluents concentrés issus : 0 des purges des modules d’ultrafiltration 0 de la régénération de ces modules 0 des nettoyages des stades lors des opérations de

transfert cuve à cuve + Les effluents issus du rinçage final en eau déminéralisée

2.1.3 Stockaae

Les effluents provenant des rinçages sont collectés dans une fosse de mélange et traités en continu . Les effluents concentrés sont stockés dans une fosse et injectés à petit débit dans les rinçages permettant ainsi d’obtenir des effluents suffisamment concentrés et homogènes. Un détartrage annuel des stades est affecté, générant des solutions acides qui sont alors stockées dans une fosse de rétention acide et envoyées à petit débit dans la fosse de mélange des effluents TTS . Les fosses de stockage des concentrés TTS et CATA ,ainsi que la fosse de mélange TTS sont équipées d’un système de brassage pour éviter tout dépôt et permettre une meilleure homogénéisation .

2.2 Présentation du traitement physico-chimique

Le but du traitement physico-chimique est de clarifier I’eff luent contenant essentiellement des particules chargées négativement et non décantables (suspensions colloÏdales ) en les débarrassant des suspensions diverses . Les colloïdes sont des particules impossibles à décanter naturellement . II s’agit en fait de solides en suspension qui ionisent partiellement formant une couche interne absorbée sur la particule et une couche externe diffuse dans le liquide . Ce traitement comprend ainsi plusieurs phases : + une coagulation + une neutralisation + une floculation + une flottaison .

31

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Un traitement des boues s’effectue également en parallèle . Plusieurs phases sont nécessaires :

4 un épaississement de conditionnement 4 une déshydratation .

2.2.1 Le traitement

La coagulation

Elle consiste à déstabiliser les particules colloïdes en suspension dans l’eau (particules très fines inférieures à 1 micromètre) par l’ajout d’un coagulant car il est impossible de les faire décanter naturellement . Le coagulant porte une charge positive qui réduit par neutralisation les effets répulsifs des colloïdes chargés . Les coagulants utilisés peuvent être des sels minéraux à cations polyvalents (principalement les sels et les sels de fer ) , ou des macromolécules organiques naturelles ou synthétiques solubles dans l’eau .

La neutralisation

Le pH joue un rôle important dans les phénomènes de coagulation et de floculation le pH optimum dépendant de la nature de l’eau à traiter et du coagulant utilisé . On ajoute un acide ou une base pour obtenir une zone définie de pH correspondant au minimum de solubilité des ions métalliques hydroxydes . On favorise ainsi la formation de grosses particules susceptibles d’une séparation physique par flottaison.

La floculation

Cette phase consiste en la construction de floc à l’aide d’un composé de développement de longues chaînes moléculaires . Elle est l’agglomération par coalescence et par réticulation des particules déstabilisées .On utilise surtout des polymères synthétiques . Les polymères anioniques sont des agents floculants efficaces dans le traitement des suspensions minérales . Les macromolécules s’adsorbent sur les colloïdes , provoquant ainsi un allongement de la macromolécule et une réticulation des chaînes émergentes du colloïde par pont hydrogène

La flottaison

L’élimination des particules en suspension s’obtient par séparation des phases liquide et solide .La flottaison vise à séparer les matières insolubles en suspension dans un liquide par injection de fines bulles d’air dans le liquide à épurer ’améliorant la flottaison des particules . Ces microbulles de taille plus petite que celles-ci rendent leur masse volumique apparente plus faible que celle de l’eau . Les particules allégées remontent à la surface du liquide d’où elles sont extraites .Les microbulles sont obtenues par détente d’une solution enrichie en air dissout sous une pression de quelques bars .L’air comprimé est pulsé dans l’eau par un pressurisateur qui en assure la saturation ,

32

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On utilise comme liquide pressurisé soit l’eau brute , soit l’eau traitée reprise en partie basse de la cuve de flottaison et recyclée .Le procédé à eau pressurisée permet d’obtenir des bulles de très petites tailles (40 à 70 micromètre) .L’écrémage des boues amassées en surface s’effectue par raclage.

2.2.2 Le traitement des boues

Le traitement des boues subissent un épaississement par gravité, un conditionnement à chaux , puis une déshydratation par filtration .

L’épaississement

C’est le premier stade d’une réduction importante du volume des boues . II permet , en effet , d’obtenir des boues plus concentrées par décantation . Un dispositif tournant de raclage équipé d’une herse facilite le dégagement et la remontée en surface de l’eau interstitielle et des gaz occlus . L’arrivée des boues est réalisée par le haut et les boues épaissies sont reprises dans le fond par des pompes .La surverse de l’épaisseur peut être récupérée et renvoyée en tête de station .

Le Conditionnement

Le processus de conditionnement est utilisé pour accroître l’efficacité du processus de déshydratation des boues qui suit . L’étape de conditionnement peut prendre la forme d’un procédé de traitement chimique qui stabilise les boues et leur assure une meilleure compaction . La méthode de conditionnement chimique la plus courante est l’utilisation de produits chimiques inorganiques , les plus souvent du chlorure ferrique et de la chaux.

La déshydratation par filtre presse

Cette méthode permet d’extraire l’eau des boues qui prennent alors un caractère solide . Elle peut être effectuée par filtration , C’est un processus de séparation des matières solides d’un liquide qui fait passer ce liquide à travers un milieu poreux et mis sous pression sur lequel les matières solides se déposent et forment un gâteau . La déshydratation des boues des effluents de TTS et CATA est réalisée sur un filtre presse . Ces boues sont ensuite récupérées dans une benne et envoyées en incinération . Le retour des filtrats s’effectue dans la fosse de coagulation . Le traitement des effluents de TTS et de CATA génère 500 tonnedan de boue d’hydroxydes métalliques .

2.3 Des rendements de traitement à améliorer

L’annexe 9, nous montre que sur la chaine TTS les eaux rejetées ont des concentrations de DCO variables en fonction des heures et du jour de prélèvement . Sur la chaine CATA les rendements observés sont de 15% ce qui est très faible et les variations observées sont égalements importantes. Les rendements de traitement de la chaîne TTS n’ont pas été contrôlés car ’d’après les données précédentes le rendement sur cette chaîne serait plus important (85% ).

33

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Pour améliorer les rendements sur chaque chaîne des solutions peuvent donc être envisagées .Des changements de coagulant pour la chaîne CATA et une homogénéisation des eaux sur les deux chaînes .

III Le traitement biologique

La station d’épuration traite la majorité des eaux usées de l’usine Renault .Elle constitue la dernière étape de traitement pour les eaux de CATA, et du traitement des eaux de peinture et des eaux vannes. Elle se compose :

0 de trois bassins de lagunage pour les eaux de peinture 0 d’un bassin tampon et d’un lit bactérien pour les eaux de

CATA 0 d’un dégrilleur et de deux chaînes de traitements

biologiques composées chacune d’un bassin d’homogénéisation , d’un bassin d’aération et d’un clarificateur .Ces chaînes traitent les eaux du lit bactérien et les eaux vannes .

3.1 Origine des effluents

3.1.1 Les eaux de peinture

Au niveau du bâtiment C ,les pertes dues à l’égouttage des apprêts et des laques , sont récupérées dans le bassin pour chaque chaîne de peinture .Dans ces bassins , ces particules de peinture tombent sur un film d’eau ,et , sont stockées , durant un an .Pour favoriser la formation des boues ,on fait une éjection de coagulants ,permettant la coagulation des boues de peinture .

3.1.2 Les eaux de CATA

Après , le passage des eaux de CATA dans la station de traitement physico- chimique , ces effluents ne sont traités qu’à 8% . Ainsi ,ces effluents , après neutralisation seront épurés biologiquement .

3.1.3 Les eaux vannes

Ces eaux sont d’origine sanitaire et donc d’origine organique en majorité. Elles sont composées essentiellement de matières fécales .

3.2 Mécanisme biologique

3.2.1 Le traitement de l’eau

0 Les bassins de lagunage

Les bassins de lagunage permettent le recueil des eaux de relargage ,durant le mois d’août ,grâce à une pompe de 600 m3.

34

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Leurs autonomies sont respectivement de : 800 m3 et 1400 m3 Grâce à des agitateurs ,ces eaux sont aérées permettant I ’autoépuration .II en résulte la formation de boues , grâce à un coagulant . L’eau va être déversée dans le milieu récepteur par surverse.

O Les eaux de CATA

Les eaux de CATA provenant de la station de traitement physico-chimique , sont stockées dans un bassin tampon . Le rôle de ce bassin est de stabiliser l’effluent à un pH 7, d’où l’utilisation d’acide sulfurique , le pH initial étant de 8’5 .L’ammoniaque et l’acide phosphorique injectés dans le bassin tampon apportent les nutriments nécessaires aux bactéries du lit bactérien . L’eau va ensuite être pulvérisée grâce à un distributeur rotatif en haut du lit bactérien . Gravitairement, l’eau va descendre dans une configuration en nid d’abeilles , permettant d’augmenter la surface de contact et d’améliorer l’aération du volume de l’effluent. Les bactéries vont se développer et vont retenir les matières en suspension .

Le mélange eaux vanne et eaux de CATA

Les effluents de CATA ainsi traitées sont mélangées aux eaux vannes qui apportent la majeure partie des bactéries et des matières en suspension . L’effluent ainsi formé passera sur un dégrilleur . Celui-ci aura pour rôle de supprimer l’ensemble des particules grossières provenant des eaux sanitaires.

Ce dégrilleur est de type rotatif , ce qui permet de limiter les entretiens journaliers . Seules les particules inférieures à 16 millimètres passeront dans les autres bassins . Puis les eaux seront pompées et intégrées dans le cycle d’aération . Les bassins d’aérations et les décanteurs créent une épuration par boues activées ,qui consiste à provoquer le développement d’une culture bactérienne dispersée sous forme de flocons (boue activée ) dans un brassé aéré et alimenté en eau épurée . Après un temps de contact suffisant le mélange (flocon + eau usée ) passe dans le clarificateur destiné à séparer l’eau épurée des boues .L’eau épurée s’écoule à la surface et rejoint le milieu récepteur tandis que les flocons de boues activées plus denses sont récupérés dans le fond .

3.2.2 Le traitement des boues

Un tiers des boues récupérées dans le fond du clarificateur sont réincorporées dans les bassins d’activation , pour réalimenter ceux ci en boue plus ancienne accélérant ainsi le processus de développement bactériologique (cf annexe 18). Le reste des boues vont être introduites dans des bassins de stabilisation ,où les bactéries vivent en respiration endogène et finissent par mourir.

35

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On va ensuite envoyer les boues dans l’épaississeur de la station de traitement des eaux de la Scarpe dont le rôle est d’augmenter la fermentation des boues en limitant la stratification eau / boues Après le mélange de ces boues ont ,va introduire de la chaux dans le bassin de conditionnement où les boues auront été préalablement , introduites pour augmenter leur cécité . Le filtre presse permet donc d’obtenir un gâteau. Lorsque la quantité de boue est trop importante on les envoie sur un lit de séchage.

3.3 Un rendement qui peut être amélioré

L’annexe 6 nous donne la concentration en DCO des eaux vannes sur 24 heures .On s’aperçoit que les pointes après les repas (c’est à dire 14h,15h l 19h et 20h ’21 h ) sont très marquées . L’annexe 7, nous montre que la différence entre la concentration des eaux vannes et les concentrations du mélange n’est pas importante ce qui confirme la bonne efficacité du lit bactérien . La détermination de la station d’épuration a posé beaucoup de problèmes pour la mesure des débits . Ceci sera développé dans la troisième partie .

36

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PARTIE 3

LE TRAITEMENT DES REJETS

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PARTIE 3 LE TRAITEMENT DES REJETS

1 Une situation contraignante

1.1 Des rejets difficiles a déterminer 1.1.1 Des prélèvements de l’ensemble des eaux pluviales 1.1.2 Détermination par déduction 1.1.3 Calcul du débit pluvial général

1.2 Un rendement épuratoire difficile à évaluer

1.3 Une situation difficilement planifiable

II Les solutions envisagées

2.1 Des traitements à améliorer 2.1.1 Une surcharge de la station d’épuration 2.1.2 L’amélioration du traitement physico-chimique

2.2 La construction d’un bassin d’orage

2.3 Un traitement primaire ,le débourbage 2.3.1 Un traitement des eaux de lavage de sol obligatoire 2.3.2 Des intrusions dans la nappe 2.3.3 Les eaux de lavage des batteries

~ ï ï Lesconséquences

3.1 Les conséquences sur le milieu 3.2 Les conséquences financières 3.3 Les Conséquences humaines

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i PARTIE 3 LE TRAITEMENT DES REJETS I

La première partie de mon projet a été de construire un synoptique chiffré du flux de DCO sur les différents points les plus polluants. Des difficultés pratiques nous ont contraint à utiliser des moyennes déjà établies auparavant. Ces difficultés provenaient de la détermination des débits, des emplacements pour les prélèvements et des moyens techniques disponibles.

Pour rechercher les données chiffrées importantes pour trouver des améliorations envisageables, des difficultés nous ont apparu. II s’est avéré donc judicieux de soulever ces problèmes.

Aussi des solutions ont été étudiées pour permettre la simplification des méthodes et la mise aux normes du site.

Des conséquences de l’amélioration de ces techniques pourront être de trois formes : financière ,biologique et humaine .

1 Une situation contraignante

Des problèmes nous ont donc apparu, durant notre étude .Que ce soit pour la détermination des flux , ou que ce soit pour la détermination des rejets , après ou avant traitements. Les flux déterminés dans le synoptique ( i annexe 8) ) établi durant le stage nous donne une idée des différents flux de pollution entrant sur le rejet général . Mais ceux ci ne sont pas significatifs d’une pollution moyenne car ils sont variables dans le temps et dans l’espace .

On ciblera surtout les eaux de lavage qui étaient jusque-là peu contrôlées. Mais l’ensemble des rejets pluviaux est très variable . Ils sont fonction des pluies , des effluents accidentels et des différents rejets a l’égout . Les débits au niveau de la station d’épuration sont très difficiles à mesurer.

1.1 Des rejets difficiles à déterminer

Le plus significatif aurait été de déterminer directement ,le rejet général pluvial. Sur l’annexe 13 le rejet général se fait au niveau du rejet de la station ,c’est à dire en B.9. .

Malheureusement, les prélèvements ne peuvent pas se faire au niveau du rejet général ,car les eaux pluviales sont mélangées , avant comptabilisation. II nous a donc fallu déterminer le rejet pluvial. Deux techniques sont possibles : le prélèvement avant le premier rejet d’eau pluviale ou une détermination par déduction. 1.1.1 Des prélèvements de l’ensemble des eaux pluviales

37

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Le plus judicieux aurait été de prendre les prélèvements en période de pluie ,ou en période de temps sec sur le réseau d’eau pluviale avant les premiers rejets . Le réseau ne permet pas des prélèvements avant le raccord en B.7. .A cet endroit, trois points de prélèvements auraient été obligatoires pour comptabiliser les eaux du bâtiment F (point l a ) les eaux du bâtiment X2 (point 2a) et le reste des eaux pluviales (point 3a) . Mais ce système n’a pu être établi pour plusieurs raisons :

- REJET GENERAL - (TTS + STATION BIOLOGIQUE )

0 au niveau du point 3a aucun regard n’a été établi donc aucun moyen de prélèvement n’a été possible des difficultés techniques ont posé également des problèmes :

il aurait fallu trois débitmètres et trois préleveurs supplémentaires. aucun raccordement électrique n’était possible . L’utilisation de batteries spécifiques aurait été o bl ig atoi re. les points de prélèvements possibles se trouvent sur un site impraticable qui a empêché la mise en place des pré I eveu rs.

1.1.2 Détermination Dar déduction

Le rejet général est déterminé toutes les heures pour I’autosurveillance des effluents .Connaissant ce rejet et les autres rejets, on peut en déduire le flux des eaux pluviales avec plusieurs imprécisions :

- les eaux des bassins de lagunage sont compris dans ces rejets. - les résultats dépendent trop des interactions extérieures. - les flux sont fonction du processus de fabrication, alors que les flux des effluents pluviaux proviennent essentiellement des pluies .

II nous a, quand même, paru intéressant d’utiliser ce calcul malgré les imprécisions précédentes. II s’agit de chercher la moyenne des flux sur 5 ans qui va permettre d’établir une moyenne en fonction du nombre de voitures et des moyennes pluviométriques sur 5 ans.

On aura pourtant omis les variations de rendements de traitements de la station d’épuration.

1.1.3 Calcul du débit pluvial aénéral

38

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1

II-

1 *re période. ............... de septembre à décembre 1992 2""" période.. .............. .1993 3""'" période.. .............. .1994 4""" période.. .............. .1995 5""" période. ............... .1996 6""'" période ................. de janvier à juin 1997

Le nombre de véhicules en 1992 est de ..................................... 217.267 véhicules

0 lére période 1992

Le nombre de mois pris en compte est de .................................. II mois (d'août) Le nombre de véhicules produits en moyenne par jour est de .... 771 veh / jr Le nombre de véhicules produits durant les 4 mois est de.. ....... II 5.372 veh / 4 mois

La concentration est donc de .................................................... .33.98 mg / I

3 Le débit moyen pour les 4 mois est de ........................................ 2178 m / jr Le flux moyen pour les 4 mois est de .......................................... 74 kg / jr

0 2 ~ ~ " période 1993

nombre de véhicules par an ..................................................... ,234.1 07 véh nombre de véhicules par jour .................................................... 830 véh / jr débit moyen ............................................................................... 1623 m / jr flux moyen ................................................................................. 59 kg / jr la concentration ....................................................................... 36.35 mg / I (aucun véhicule ne sort au mois d'août )

3

0 3*me période 1994

nombre de véhicules par an ...................................................... 240.963 véh nombre de véhicules par jour .................................................... 855 véh / jr débit moyen ................................................................................ 1633 m / jr 3

flux moyen ................................................................................. 98 kg / jr la concentration ...................................................................... ..60 mg / I

0 4*me période 1995

nombre de véhicules par an ......................................................21 9.013 véh

débit moyen ................................................................................ 960 m / jr flux moyen ................................................................................. 38 kg / jr la concentration .39.6 mg / I

nombre de véhicules par jour .................................................... 777 véh / jr 3

........................................................................

0 5'"" période 1996

nombre de véhicules par an ...................................................... 277.677 véh nombre de véhicules par jour .................................................... 985 véh / jr débit moyen ............................................................................... 1101 m / jr flux moyen .................................................................................. 56 kg / jr la concentration .......................................................................... 50.9 mg / I

3

39

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0 geme période 1997

nombre de véhicules par jour ...................................................... 1206 véh / jr débit moyen .................................................................................. 1375 m / jr 3

flux moyen ..................................................................................... 93 kg / jr la concentration ............................................................................. 67.6 mg / I

Dès lors ,on peut observer par cette méthode que, la concentration de la DCO est fonction du nombre de véhicules .

Reiet aénéral

Le débit moyen est de 1478 m3 / jr

On va calculer le rapport DCO / nombre de véhicules

rapport moyen DCO / nombre de véhicules = 0.053

Au mois de juillet 1997 Le nombre de véhicules produits est de La DCO moyen est de 1150 * 0.053 c’est à dire Le débit moyen est de

1150 véh / jr 60.95 mg /jr - 1478 m3 / jr

Le flux moyen est de .................................................. , 90.16 kg / j r

On peut considérer cette méthode comme acceptable , car , les eaux pluviales sont polluées, en majorité, par les effluents découlant directement du processus de fabrication. Mais pour déterminer les flux des eaux pluviales, il faut surtout posséder des chiffres précis du débit sur la station biologique et sur le rejet TTS .

1.2 Un rendement épuratoire difficile à évaluer

Les rejets généraux de la station biologique et de la chaîne de traitement TTS font partie d’un suivi. Donc, l’ensemble de ces données est déterminé toutes les semaines par SMC2 ( société d’analyse ) . Chaque jour les techniciens font des prélèvements à des points bien précis.

4 points ont été déterminés :

40

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O sortie station biologique 0 sortie TTS O sortieCATA O sortie rejet général (Les prélèvements se font toutes les

heures et sont homogénéisé pour 6 heures )

Mais le problème provient du calcul du rendement épuratoire du lit bactérien et de la station d’épuration . Le débit en sortie de bassin tampon n’est pas déterminé. Le seul moyen de connaître ce débit aurait été de stopper la pompe de sortie du bassin tampon et de mesurer la hauteur d’eau , qui monte pendant un temps donné. Mais la cadence exigée pour la fabrication de la G mégane M ne nous a pas permis d’établir ce débit. On a donc établi un débit moyen sur 3 ans .

lère période

3 1994

En sortie CATA, le débit est de .............................................. .229 m / jr Le nombre de véhicules = ...................................................... 855 véh / jr

2éme période

3 1995

En sortie CATA le débit est de ................................................. 181 m / jr Le nombre de véhicules = ........................................................ 777 véh / jr

3ème période

3 1996

En sortie CATA le débit est de ................................................ 256 m / jr . Le nombre de véhicules = ....................................................... 985 véh / jr .

Le nombre moyen de véhicules est .................................................... 872 véhicules.

Le rapport débit moyen / nombre moyen de véhicules est égale à 0.25 m3 / véh .

3 Le débit moyen pour les trois ans est de .......................................... ,222 m / jr .

Au mois de juillet, on a produit 1150 véhicules /jour . Le débit moyen en CATA est de 0.25 * 1150 c’est a dire ................... 293 m3/jr

II faut savoir que la station de traitement des eaux de CATA , traite seulement sur / 5 5 jr / an . Au contraire la station d’épuration est dimensionnée sur 7 jours / 3 ans . Donc le débit CATA sur une semaine est de 293 m3/ jr * 5 jr /Sem

c’est a dire .............. 1465 m3/ semaine

Donc le débit de sortie de bassin tampon est de 1465 m3 / semaine divisé par 7 jours / semaine

3 c’est à dire .............................................. 209 m /jour

41

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La DCO en CATA a été évaluée à 3800 mg / I On a donc un flux de

3.8 kg / m3 * 209 m3/ jr = 794.2 kg / jr .

Le flux est donc de 794.2 kg / jr en entrée du lit bactérien .

Les prélèvements en sortie du lit bactérien ont été impossibles avec le préleveur automatique ,car l’ensemble des bactéries forment des flocs graisseux qui empêchent le passage de l’effluent dans les tuyaux des préleveurs . Ainsi, pour que les chiffres soient cohérents, on va prendre des flux moyens en sortie du lit bactérien . Pour cela, on doit déterminer, d’abord, les flux des eaux vannes.

1.3 Un situation difficilement planifiable

L’usine Georges Besses est installée sur une superficie 350 hectares .Cette surface de travail est difficile à maîtriser .Elle impose une grande connaissance des réseaux d’eau potable ou usée et de savoir l’origine des rejets .Le premier travail effectué durant mon stage a été de comprendre et de m’imprégner des circuits d’eau de l’usine de Douai du fonctionnement des stations de traitements et d’épuration et également du cycle de l’eau à l’intérieur du processus de fabrication des voitures

De plus mon travail a également consisté à trouver de nouveaux points de rejets sur l’ensemble du site mais la superficie du site nous a imposé de cibler les endroits où devaient apparaître les pollutions les plus importantes. On a choisi ces points en fonction de deux paramètres

O les bâtiments considérés les plus polluants comme les peintures , la tôlerie.

O les cycles du processus brassant une grande quantité d’eau tels que le refroidissement des machines les essais d’étanchéité . . . .

Pour cibler ces différents rejets sur le site il aurait fallu donner à l’instant t les pollutions engendrées pour chaque bâtiment . Pour cela il aurait été obligatoire de placer plusieurs préleveurs à chaque sortie de bâtiment durant une journée .Cette méthode aurait permis de donner une bonne représentation des pollutions de chaque bâtiment et leurs fluctuations journalières. Mais le nombre de préleveurs nous étant limité ,cette technique a été abandonnée .

si elle avait été appliquée

Les prélèvements des eaux de rejets nous ont demandé une bonne organisation .II nous a fallu suivre les rythmes et méthodes de travail de l’ensemble du personnel . Pour effectuer les prélèvements des employés ont du m’aider :

42

Page 52: B 9786

e

0 sur certains sites des exploitants devaient être présents pour éviter des accidents

0 pour déplacer les préleveurs ,un employé a du utiliser son chariot élévateur .

0 le branchement des préleveurs nécessitait la présence d’un électricien .

Tous ces contraintes nous ont imposé de la rigueur grâce a un emploi du temps élaEoré en fonction des disponibilités de chacun .

Des travaux de maintenance sont également effectués durant la nuit comme le lavage des sols de certains bâtiments ,ceci m’a obligé de sous traiter pour ces prélèvements .II nous a fallu expliquer la méthode de prélèvements à employer afin d’obtenir des résultats homogènes et représentatifs des pollutions réellement rejetées. Malgré ces explications on peut pourtant relativiser ces résultats , d’autant plus qu‘ils ont eu un temps limité pour effectuer ces vidanges .

II Les solutions envisagées

2.1 Des traitements à améliorer

Sur le sites les résultats des traitements ne sont pas optimaux a cause de l’origine des effluents traités sur chaque chaîne . On a étudié les processus de la station d’épuration et de la station de traitement ,pour en tirer le maximum de conclusions.

2.1.1 Une surcharge de la station d’épuration

Le principal problème de la station d’épuration réside en particulier dut fait du manque de possibilité de traitement des boues ceci pose des problèmes d’exploitations et par conséquent impose une surcharge et un vieillissement trop important des boues d’épurations. L’amélioration de la déshydratation des boues a fait l’objet d’une étude pour l’optimisation de la déshydratation .Deux solutions distinctes ont été retenues une solution chimique et une solution mécanique.

La solution chimique

D’après les cas étudiés dans les même conditions sur d’autres sites un changement de conditionnement a été mis en place .Le projet élaboré consistait à injecter une certaine quantité de chaux.

Le chaulage des boues à valeur d’amendement calcique permet l’élimination d’une partie de l’azote et de la matière organique et permet l’obtention d’un produit souvent pelletable favorisant le stockage .

L’adjonction de chaux entraîne un arrêt des fermentations : le développement des micro-organismes est stoppé ,et entraîne la stabilisation des boues . L’apport de chaux se fait donc avant et après déshydratation des boues .L’apport après la

43

Page 53: B 9786

déshydratation permet surtout l’homogénéisation des boues conditionnées et des polymères . Avant , l’injection de la chaux conditionne les boues à la déshydratation. Ainsi on incorporera 30% (de la masse d’extrait sec ) de chaux aux boues biologiques pour l’épaississement et le conditionnement avant envoi sur le filtre presse .La méthode utilisée est la suivante:

dates entrées en mg/l

29/04/97 3872

0 l’injection de 10% des 30% totaux de chaux , puis épaississement pendant 24 heures.

0 conditionnement le lendemain avec les 20% de chaux restant et 10 à 15% de chlorure ferrique

0 homogénéisation des boues pendant 15 à 30 minutes. La siccité des boues mélangées a ainsi augmenté jusqu’à 66%

sorties en mg/l

3200 17.2

rendements en ?4

0 La solution physique

~

05/05/97 06105197

Le problème peut provenir également des toiles qui ne sont peut être pas appropriés aux boues traitées .Ainsi ,des essais ont été effectués avec différentes toiles. Certaines toiles utilisées ont montré à la fin des résultats concluants .

1

4625 41 83 19,s 646 1 5563 113.9

2.1.2 Amélioration du traitement Dhvsico-chimique

Les résultats des analyses de DCO effectuées sur la chaîne de cataphorése ,nous montre que le traitement est insuffisant (fonction des normes de rejets ;annexe 20 ces analyses ont été effectuées sur différentes journées .

Analyse de DCO effectuées sur la chaîne CATA

Pour améliorer ce rendement on a fait une étude d’un nouveau coagulant organique , le Wax01 Be 8150 , sur la ligne de Cataphorése en vue de remplacer le coagulant minéral actuel ,le Clairetan . Durant l’étude nous avons pu démontrer que le changement de coagulant n’a pas eu d’effets sur l’ensemble du traitement . Pour évaluer les effets des deux coagulants , les débits massiques ont été recherchés en fonction du débit de solution, dont voici Les résultats :

44

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Comparaison des deux coagulants

29/04/97 175 1144 05/05/97 160 172

0,12 0,075

06/05/97 40,8 49 07/05/97 40,8 49 16/05/97 15 12,7 27/05/97 18 15.5

0,075 0,075 0,053 0.054

En outre le Waxol be 8150 n’apparaît pas mieux approprié au traitement des effluents de Cataphorése que le Clairetan, que ce soit du point de vue analytique ou technique . II nous est donc apparu ,indispensable de trouver d’autres moyens pour optimiser ce traitement , mais pour cela une étude plus étendue sur les origines des effluents en fonction du temps doit être effectuée . Un moyen , pour optimiser ces traitements a été retenu . On a pensé ’pour améliorer les rendements et plus particulièrement sur la chaîne TTS , à homogénéiser l’effluent avant l’arrivée sur les stations d’épurations .Ce mélange serait effectué grâce à une centrifugeuse . Le principe est de regrouper les eaux de chaque chaîne ’pour éviter les différences de concentrations de polluants , dues essentiellement aux vidanges et aux nettoyages des cuves .La centrifugeuse mélangera à grande vitesse ces eaux permettant une homogénéisation rapide .

04/06/97 48 40,7 05/06/97 48 40,7

2.2 La construction d’un bassin d’orage

ctaimn 0,053 0,053

Les rejets des eaux de parking dans le sous bois de l’usine Renault , causent de nombreux problèmes réglementaires ou environnementaux . II a fallu trouver une solution : le bassin d’orage . Notre travail a été au départ de dimensionner ce réservoir en fonction d’une période de retour de 10 ans et pour une faible protection . Cette eau pourra servir à l’alimentation de la station de traitement de l’eau industrielle .

II nous a fallu déterminer ’tout d’abord le débit de point critique’ pour déterminer le volume pouvant entrer, dans le futur bassin lors d’une pluie exceptionnelle ,dans notre région.

QPC = /C * C * A QPC =débit de pluie critique en litre /seconde (Ih)

45

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IC= intensité de pluie critique en fonction de la protection désirée 0 protection moyenne = 15 Mhectare O forte = 30 I/s/ha 0 faible = I O I/s/ha

On prendra une faible protection C= coefficient de ruissellement =0.9 (surface quasiment imperméable )

A= surface du bassin versant en hectare =34.42 hectares

Donc le débit de pluie critique est de : 309.78 Ils La station d’eau potable va traiter en moyenne 25 I/s Le débit à stocker est ainsi en moyenne de 310 I/s - 25Vs , c’est à dire 285 I/s

Pour déterminer le volume du bassin , il faut connaître la surface active (SA ) du bassin versant qui draine ce volume d’eau .

SA =S *C s =surface totale en m2 =344 200 m2 SA = surface active en m2

La surface active est donc de 309.780 m2

Donc l’intensité de pluie critique est d’après la formule suivante :

/PC =QPC /SA QPC= 1026 m3/h IPC = en mlh

c’est à dire de 3.3 mm / h donc l’intensité est de : 0.0033 m/h

D’après la courbe de l’annexe 11. la capacité de stockage (ha) est de 0.028

général d’arrivée à l’exutoire ) égal au débit de pluie critique . sachant que l’on a pris une période de retour de 10 ans et un débit de fuite (débit

D’après ia formule suivante V= hû *SA

Le volume du réservoir (V) est donc égaie : a un volume de 8 900 m3

Mais on dimensionnera le bassin pour un volume de 8000 m3

La hauteur d’un déversoir d’orage doit être comprise entre 2m et 2.5 m . Pour une question de facilité , on prendra une hauteur de 2.5 m , ce qui nous impose une section de 3200 m2. On établira donc un bassin rectangulaire de 50m sur 60m.Les eaux de ruissellement excédantes se déverseront dans le sous bois qui pourra être aménagé à cet effet, grâce à une surverse .

46

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Au niveau de la station de traitement des eaux industrielles , une vanne de régulation et un circuit automatique permettront de pomper soit dans la Scarpe soit dans le bassin de rétention en fonction du niveau du bassin de rétention. L’eau sera pompée dans cette réserve ,en fonction d’un flotteur , et, grâce a deux pompes installées par intermittences de 40 m3/h .Ces eaux seront acheminées grâce à un réseau en PVC d’un diamètre 200 mm .

On peut également déterminer le volume d’eau qu’on pourra pomper par jour en moyenne, sachant que la consommation journalière de la station d‘eau potable est de 2160 m3. La moyenne des pluviométries est évaluée a 600 mm par mois . On peut en déduire un volume journalier de 6094 m3/jour sur la surface imperméable se déversant actuellement dans le sous bois . Mais ceci est sans compter les excédents concédés durant une pluie d’orage .La moyenne pluviométrique des orages est de 40mm pour 24 heures dans une fréquence de 5 orages par mois en moyenne .Le volume excédentaire sera donc de I 000 m3 par jour . Mais il n’existe pas seulement les pertes par pluie d’orage , on retrouve des pertes dues aux débits de fuite (car aucun réseau n’est jamais totalement imperméable ) ,mais également des pertes importantes durant des périodes prolongés de pluie . On évaluera ces pertes à 2000 m3 /jr. En prenant en compte les périodes d’étiages on peut évaluer le volume prélevé a 1500 m3 par jour.

2.3 Un traitement primaire :le débourbage 4

Pour les eaux provenant des résidus ou des rejets huileux du processus de fabrication , un traitement primaire permet une amélioration importante des effluents .des eaux de lavages des sols et des eaux provenant des niveaux de récupération de la tôlerie du bâtiment A. Les eaux de lavage sont réintroduites dans le processus de traitement des eaux usées.

2 3 1 Un traitement des eaux de lavaaes de soi : un traitement obligatoire

Les eaux de lavages de sol sont traitées différemment selon les bâtiments d’origine :

0 les effluents des bâtiments C et V seront, par leurs proximités , réintroduits dans le réseau de la station physico-chimique.

0 Les eaux de lavage des sols des bâtiments B , G , D A , DB et E ’seront quant a eux ,mélangées au eaux vannes .Ce mélange formé également avec les eaux provenant du lit bactérien sera traité sur la station biologique.

La concentration importante en polluant dans les eaux de lavage des sols du bâtiment A impose un traitement primaire avant le rejet dans le réseau d‘eau vanne. On utilisera donc un débourbeur permettant la retenue d‘environ W! des dépôts huileux et graisseux. Les autolaveuses feront leurs vidanges ( en 3C sur l’annexe 13 ) dans une cuve en relation directe avec un débourbeur .

47

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II faut donc créer un poste de vidange des eaux très chargées , avec un bassin de faible rétention imperméable , et la mise en place d’un débourdeur semi-enterré branché avec le réseau d’eau vanne .

2.3.2 Intrusion dans la nappe

Le bac dégraisseur au niveau -3 du sous sol du bâtiment A laisse s’introduire des eaux huileuses à travers les murs du bâtiment directement dans la nappe . II a donc été décidé de mettre en place un débourbeur permettant un traitement primaire.

2.3.3 Les eaux de lavaae de batterie

Donc les eaux de lavage de batterie seront stockées dans une cuve de récupération. Cette cuve sera vidangée toutes les semaines .On pourra donc construire une réserve d’environ 1 m3. Ce bassin rectangulaire aura une hauteur de 0.7m. La cuve fera donc 2.00 sur 1 .O0 m de section . Un volume totale 1400 litres laissera donc une bonne marge de manoeuvre à la société de récupération de ces eaux de batteries .Ces effluents seront retraités sur le site ou sur une autre station de traitement .

III Les conséquences

Pour la sauvegarde d’une ressource, pour une bonne répartition et pour l’avenir la limitation du rejet est indispensable. Elle peut permettre également une protection des espèces aquatiques animales ou végétales.

II faut pour cela agir sur l’ensemble du réseau hydrographique d’une région. II faut donc agir ensemble . Même si ces améliorations engendrent des contraintes économiques .

Pour l’usine Renault, le bilan est positif. Ces améliorations permettront une limitation des coûts des pénalités sur les flux de pollutions rejetées. De même, elles apporteront un environnement de qualité pour les ouvriers qui habitent à proximité.

3.1 les conséquences sur le milieu

Le milieu aquatique abrite et nourrit tout un monde animal et végétal. Son eau et ses rives constituent une diversité biologique particulière. Or, l’intervention irréfléchie de l’homme sur un seul de ces éléments brise cet équilibre fragile et aboutit à un appauvrissement général du milieu naturel. II ne faut pas perdre de vue que l’eau est l’habitat naturel d’un poisson, indicateur par excellence de la qualité du milieu.

La Scarpe qui se trouve au milieu récepteur de l’usine est de niveau 3. Donc, la vie piscicole est réellement perturbée.

48

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a

1.3.2 La fabrication

L’emboutissage

Implanté dans le bâtiment A, le département (( emboutissage D produit les pièces en tôle qui assemblées dans le département tôlerie constitueront la carrosserie.

Ce centre alimente l’usine de Douai mais produit également des pièces destinées à l’assemblage des Clio, Safrane, Twingo, Express, Laguna.. .

800 tonnes de tôles sont consommées chaque jour, transformées par les lignes de «découpe en flancs >) (format correspondant à la pièce à emboutir).

L‘emboutissage est constitue de 9 presses transfert (400 à 800 tonnes) qui produisent les petites pièces, 10 lignes de presses (250 à 1000 tonnes) et une presse transfert (5400 tonnes) qui produisent les pièces de carrosserie.

La tôlerie

Bâti sur deux niveaux, cet atelier assemble par mécano-soudure les emboutissages du bâtiment A. La caisse en blanc est ensuite expédiée au bâtiment C. Environ 400 pièces de tôlerie sont assemblées à 98 % en automatique par plus de 250 robots de soudure.

La peinture

La peinture des carrosseries automobiles comprend trois opérations distinctes : - préparation et protection de la tôle contre la corrosion (bât V), - application de mastics d’insonorisation, d’étanchéité et d’antigravillonnage (bât C), - application et cuisson des apprêts et des laques (bât C) : la carrosserie reçoit ensuite à l’aide de bols électrostatiques, une couche apprêt qui sera cuite pendant 13 minutes à 17OoC, puis deux couches de laques et éventuellement une couche de vernis.

Lemontage

Une fois peinte, la caisse en blanc arrive à l’atelier montage implanté dans les bâtiments DA,DB et E pour un périple de 8 heures. Dans le bâtiment DA est assuré le montage, dans le bâtiment DB les organes mécaniques et dans le bâtiment E sont assemblés les planches de bord et l’habillage des portes.

En sortie peinture, le véhicule est dirigé vers la sellerie afin d’y être habillé extérieurement et intérieurement (vitres, panneaux de portes...). La mise en place du Groupe Moto Propulseur sur la caisse est automatique.

7

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Les effets du taux de matières en suspension sur les poissons dépendent fortement de la durée du phénomène. Les fortes pollutions de faible ou moyenne durée les perturbent moins que les pollutions plus faibles de longue durée.

Les effets des micropolluants (hydrocarbures, métaux lourds, ...) dépendent de la persistance et de l’accumulation des polluants dans l’écosystème, car ces polluants sont conservés et restent donc dans le milieu.

Les effets directs sur le sous-bois sont catastrophiques car on voit apparaître une transformation du milieu en un milieu marécageux et anoxique.

Mais pour surmonter ces difficultés les aménagements à effectuer sont coûteux.

3.2 Les conséquences financières

L’agence de l’eau a imposé des améliorations du traitement des effluents sur le site de Renault Douai .Dans ce cadre ’l’usine doit faire de nombreuses améliorations ,qui peuvent être coûteuses et provoquer une augmentation du coût de production

Consciente de ce problème l’agence de l’eau dans le cadre des ses actions sur la Scarpe s’engage à aider et a subventionner une partie des investissements .Ces travaux permettront à l’usine Renault Douai d’éviter les redevances pollutions .

3.2.1 Pour éviter de trop lourdes taxes

L’agence de l’eau a établi une redevance pollution pour les entreprises polluantes incitant ,de cette façon les entreprises à faire des efforts dans des nouveaux aménagements et traitements possibles. De nos jours, on évalue en moyenne le dépassement de l’usine , des normes de rejets, d’environ :

0 150 kg/ jr en DCO 0 95 kg/jr en DB05

Les autres paramètres restent en dessous des normes de rejets . Mais on a pu observer l’apparition d’un accroissement des rejets en Plomb .La première hypothèse énoncée est l’augmentation et le changement de consistance des peintures appliquées sur les voitures . Mais on n’a pas imposé de nouveaux traitements car dès juillet 1998 , pour les N Méganes B on utilisera de la peinture hydrosoluble . Le coût de la redevance pollution peut donc être facilement calculé si l’usine ne crée aucun changement, On va estimer le flux moyen du dépassement des normes en matières organiques ,à : 120 kg par jour . En comptant les périodes d’arrêts de l’usine on calculera sur la base de 300 jours d’activité Le flux annuel en matières organiques excédentaires est de 36 O00 kg . L’agence de l’eau a établi la redevance pollution jusqu’à l’an 2201 majorée par un coefficient de 1.3 car la Scarpe se trouve en zone D (cf carte annexe 3’1 .

depuis le début de l’année 1997

50

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redevances pollutions établies sur 5 ans

1997 1998 1999 2000

redevance (fikg) 362 36 1 358 356

redevance 47 1 469 465 463 majore (flkg) coût annuel 17 16,9 16,7 16,7

en million de frcs

2001

353

459

163

(cf annexe 17 )

Conformément aux objectifs de l’Agence de l’eau , en abaissant les rejets de 100 kg/jr , on peut faire un bénéfice 14 millions de francs .

Mais depuis quelques années , les eaux pluviales rejetées directement dans le milieu naturel (rejet dans le sous bois ), sont la cible de nouvelles réformes visant à limiter la dégradation du milieu .ces introductions directes dans le milieu vont faire l’objet d’importantes taxes , lorsque ces rejets seront quantifiés .Il était donc important de trouver une solution rapide à ce problème à travers la mise en place de la lagune.

La limitation de l’alimentation en eau pompée dans la Scarpe pour le traitement de l’eau industrielle ’peut permettre de restreindre cette consommation onéreuse. Le prix de l’eau de la Scarpe revient à 1.19 francs par m3 (sachant que la redevance de prélèvement d’eau de surface est pris en compte ) .On compte , dès l’établissement du bassin de rétention , pomper 1200 m3 par jour .On évalue donc le bénéfice journalier à 1428 francs par jour , et donc un bénéfice annuel de 521 220 francs ( cf annexe 15 et 16

On pourra également faire une meilleure valorisation des boues grâce à un épaississement et une meilleur déshydratation ; ceci dans l’objectif de limiter les coûts de mise en décharge et surtout de limiter les incinérations ,qui occasionnent des dépenses excessives .

3.2.2 Des investissements qui imposent des sacrifices

Dans le cadre du projet d’amélioration du rejet , les investissements qui seront effectués par la suite n’ont pas encore été choisis .II a donc été assez difficile d’établir le coût fixe des investissements à fournir pour ce projet . En estimant que toutes les solutions proposées soit effectives. On a donc établi des dépenses approximatives .

POUR LE BASSIN DE RETENTION la bâche et le génie civil 2.500 O00 francs le terrassement , l’entretien et l’aménagement 2 O00 000 francs les tuyaux en PVC diamètre 800 800*

300- francs matériel de pompage , matériel électrique 9 O- francs

51

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POURLES DEBOURBEURS 2 débourbeurs

un débourbeur pour traiter 1 m3 par jour un débourbeur pour traiter 1 O0 I par jour génie civil (bassin de rétention de 200 1) et terrassements

POUR LA STATION BIOLOGIQUE cuve de stockage de la chaux toile du filtre presse

francs POUR LA STATION DE TRAITEMENT

centrifugeuse matériel électrique

COUT D’EXPLOITATION ET DE FONCTIONNEMENT personnels , analyses , ...

6e francs 4soo0 francs

3 S -francs

30000 francs 60 O00

80000 francs 20 O00 francs

100 O00 francs

BILAN

Les investissements à effectuer sont lourds ,il faut donc que l’agence leur accorde des subventions.

3 3 2 Un bilan positif

On peut commencer par tirer le bilan entre les dépenses et les bénéfices pouvant être fait sur l’avenir . On peut établir ce bilan annuellement en considérant que le prêt accordé se fera sur 5 ans .(l’agence de l’eau accordant des prêts sans intérêts sur 5 ans pour les investissements effectués ) (cf annexe 14 ).

COUT DES DEPENSES BENEFICES EFFECTUES

L’agence de l’eau pourra financer une partie des investissements du projet selon les pourcentages suivant. :

POUR LE BASSIN DE RETENTION pour l’étude 70% les matériaux 50% restauration du milieu 20%

l’étude 70% travaux 50%

travaux 50%

POUR LES STATIONS

POUR LES DEBOURBEURS

On peut donc en conclure que l’usine Renault devra faire un gros investissement sur l’avenir .Mais connaissant les futures réformes européennes , on peut s’attendre à ce que ces dépenses soient tout bénéfice .

52

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3.3 Les conséquences humaines

L’amélioration du système de traitement occasionnera une augmentation de la quantité de travail des exploitants de la station de traitement et de la station d’épuration :

O Sur la station de traitement physico-chimique les entretiens supplémentaires sont de très faible importance , car les centrifugeuses ont un procédé très simple et n’ont presque pas d’entretien .

O Sur la station biologique ,même si les améliorations imposent une augmentation de la quantité de travail ‘elle permet surtout aux exploitants de travailler dans de meilleures conditions .

O Le traitement supplémentaire des eaux de lavage impose aux sociétés de nettoyage de prévoir un temps supplémentaire pour vidanger les autolaveuses , .Ceci est du essentiellement à la distance à parcourir en plus pour effectuer ces vidanges.

0 Les débourbeurs nécessiteront un entretien supplémentaire toutes les semaines Ceci est vrai également pour l’entretien des équipements du bassin de rétention .

On peut estimer que les améliorations apportées sur la Scarpe auront des conséquences directes sur une majorité des ouvriers , qui habitent a proximité du site. En aval ,les centres de loisirs (canoë kayak ’barques ) , ne peuvent survivre que si une amélioration rapide de l’eau est observée durant ces prochaines années .II n’est pas impossible de voir dans plusieurs années la réimplantation d’espèces animales disparues comme certains poissons , tel que la truite. L’introduction de ces espéces envisagerait la création d’une société de pèche .

Pédalo ,

De plus l’amélioration de la qualité de l’eau peut avoir des conséquences sur le prix de l’eau .L’Agence de l’eau impose une tarification des eaux en fonction de la qualité et de la quantité prélevée .Ces deux paramètres seront améliorés après les aménagements effectués .

53

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CONCLUSION

Au même titre un contrat d’actions a été mis en place pour réduire la quantité de polluants renvoyée dans le milieu récepteur.

qu’une majorité des usines a proximité de la Scarpe

L’objectif de l’agence de I’eau’dans le cadre de son 7eme programme’est la réduction de 100 kg i jour des flux de pollution de l’usine Renault

Même si les moyens mis enjeu et les impératifs économiques ont parfois rendu la démarche difficile,l’étude effectuée pour la mise aux normes des rejets dans le milieu récepteur, a permis de déterminer les différents points critiques de pollutions sur le site et l’efficacité des traitements effectués actuellement .Nous avons pu repérer et analyser les effluents ainsi rejetés par les eaux de lavages, les eaux de refroidissements et les eaux d’étanchéité, dans le réseau pluvial . Nous avons également quantifié et déterminé les rendements de traitement de la station biologique et de la station physico-chimique .

Certaines solutions ont été étudiées : La mise en place d’un bassin d’orage pour permettre la récupération des eaux de ruissellement des parkings . La mise en place d’une cuve de récupération des eaux de lavage des batteries. Le traitement des eaux de lavage des sols et des huiles provenant des découpes en tôlerie. L’homogénéisation des effluents des traitements de surface de la carrosserie des voitures. L’amélioration du traitement des boues de la station biologique.

Notons que ces améliorations permettront de limiter les redevances pollution et de prélèvement des eaux de surfaces établies par l’agence de l’eau pour les années à venir .

Dans quelques années d’autres priorités seront données par les organismes de gestion des eaux sur la protection des nappes et sur la limitation des rejets d’eau pluviales directement dans le milieu naturel .Ces contraintes handicaperaient fortement les entreprises comme Renault où déjà les coûts de production sont réduits au maximum . Cependant les solutions envisagées permetteront une réduction de pollution supérieur aux objectifs fixés par l’agence de l’eau.

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JOURNAL DE STAGE

Prélèvements sur 24 heures des eaux de la station d’épuration (eaux vannes , mélanges ) Prélèvements sur 24 heures des eaux de la station de traitement (TTS , CATA ) Prélèvements sur les eaux de refroidissement Analyses de ces prélèvements

1 Première période :la découverte du site 1

- I DU

16 JUIN

AU 27 JUIN

Découverte de l’usine Renault Georges Besses Comprendre le fonctionnement des stations de traitement Connaître les rejets et les emplacements des réseaux d’eaux usées Détermination des premiers points de prélèvement

beuxième Dériode : mise en place des préleveurs 1

DU 10 FEVRIER

AU 28 FEVRIER

I

16 JUIN Demande de rapatriement des 3 préleveurs de Cléon Branchement des préleveurs et fabrication de nouvelles rallonges électriques Etude de programmation des préleveurs et premiers essais 27 JUIN

quatrième période :deuxième série d’analyses

Prélèvements sur 24 heures des concentrées TTS Prélèvements des eaux de pluies tous les 1 O minutes Prélèvements sur 24 heures des eaux de filtre du refroidissement Lexivia des cailloux sur le toit du bâtiment peinture pour déterminer leurs contenances en peinture pour leurs recyclages Analyses de ces différents prélèvements (DCO MES ) Sous-traitance des analyses des metox sur les lexivias

55

DU

30 JUIN

AU

11 JUILLET

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1 Cinquième période :analyse des eaux du processl

Prélèvements sur différentes périodes des eaux de lavages Prélèvements sur 5 jours des eaux d’étanchéité Prélèvements des eaux de lavages de batterie Prélèvements sur la régénération des eaux déminéralisées Analyses de ces échantillons (extraits sec DCO )

~~

DU 15AU 18 JUILLET

ET DU

14 AOUT II AOÜT

1 Sixième période : Tests et échantillonnages 1

18 AOUT

22 AOUT

Tests de coagulant sur la chaîne CATA Test sur les boues d’épuration Prélèvements et analyses des eaux d’humifications Analyses sur la chaîne CATA

I I

1 Septième période :solutions et maintenance 1 Redimensionnement et calcul de rendement de la station biologique Calculs de rendement sur la station de traitement Calculs des débits superficiels et dimensionnement du bassin des eaux pluviales Mise en place d’une pompe pour la recirculation des eaux de relargage Prélèvement de l’eau des fontaines sur tout le site pour un contrôle de l’Institut Pasteur de Lille

DU

25 AOUT

AU

5 SEPTEMBRE

56

. “_l

Page 66: B 9786

BIBLIOGRAPHIE

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Page 67: B 9786

Abreviation

bât CATA SMC’ SDAGE

et de Gestion de l’Eau. SAGE

Gestion de l’Eau TTS veh/jr

bâtiment. Catap horèse.

Société Mesure Contrôles Consiels. Schéma Directeur d’Aménagement

Schéma d’Aménagement et de

Traitement de Surface Véhicule par jour

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ANNEXES

Page 69: B 9786

LISTE DES ANNEXES ~

ANNEXE Nol

ANNEXE NO2

ANNEXE NO3

ANNEXE NO4

ANNEXE NO5

ANNEXE NO6

ANNEXE NO7

ANNEXE NO8

ANNEXE NO9

ANNEXE Nol O

ANNEXE NO11

ANNEXE NO12

ANNEXE NO13

ANNEXE Nol 4

ANNEXE NO15

ANNEXE Nol 6

ANNEXE Nol 7

ANNEXE Nol 8

ANNEXE Nol 9

ANNEXE NO20

Organigramme du service environnement

Tableau de qualité des cours d’eau

Carte de qualité des cours d’eau

Résultats de la campagne d’échantillonage

Résultats des analyses des eaux de lavage des sols

Résultats des analyses des eaux vannes

Résultats des analyses des eaux de mélange les eaux vannes et les eaux du lit bactérien

Synoptique des pollutions de l’usine Renault

Résultats de traitement CATA et TTS

Courbe de détermination du coefficient d’allongement

Courbe de détermination de l’intensité critique

Carte des eaux souterraines du Nord Pas- de-calais

Carte du réseau d’eau pluviale de l’usine

Taux relatifs aux aides contre la pollution industrielle

Carte des zones de redevance de consommation nette

Carte des zones de redevance pollution

Taux de base des redevances du 7“me programme

Norme NF U 4404 1 sur les boues d’épuration

Grille des paramètres généraux utilisés pour évaluer la qualité des eaux

Normes de rejets

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ORGANIGRAMME

R Arciszewski D Bentz J Delecolle JL Fasquelle

I

C Lemere

1 SERVICE ENVIRONNEMENT 1

J Lepol

D Sénéchal

B Steivenard

MF Dubois P Szekula

Responsable Environnement

Responsable

Environnement Usine Georges Besses

Responsable

Equipe Environnement

Technicien

Environnement

Annexe no I

Page 71: B 9786

'38,4 2

1,7 3

0,67 2

10.3 2

i7.7 1

Confidentiel Feuill Page 1

SCARPE-ESCAUT QUALITE DES COURS D'EAU situation en 1995

valeur de point

référence n"39 O00 I point

n"37 O00

normes I paramètres I en mg/kg ~ ~ ~

CADIUM

MAG NESlUM

ZINC

2 3,3

469 l

959

372,4

1,4

PLOMB

MERCURE

10 O00 24 033

274,Q

21 100

102,3

FER l

aaence de l'eau Artois Picardie

odnt 0 3 t W paramètres en mg/L

en 1995 qlté

3,O 1

13 1

en 1996 qlté

5,6 2

16 2

9,o 1

3.53 3

len 1996 qlte

6.2 2

27 3

8.9 2 9.3 1

1.8 3 1.44 3

31.6 2 17,2 2

2 3 3

3,86 4

1.41 4

3.3 3

1,39 3

0.54 3

17.8 1 17.7 1

3 i

l 3

3 l

aaence de l'eau Artois Picardie situation 1995 - 1996

ANNEXE NO2

Page 72: B 9786

I I 1 I 1 D 1 1 1 1 i I 1 t I 1

h 061100 /"-

SCARPE - ESCAUT

QUALITE DES COURS D'EAU

Situation en 1996

b

I 1 i I

e a " I I I .

ECHELLE ( K M

Page 73: B 9786

ICAMPAGNE D‘ECHANTILLONNAGE

chl IK1 ch2

##kW# 11H30 153,6 10000 6 1,536 ##W# 15H30 105,6 1,056

ANNEXE NO4

ch 1 (K1 ii7-juit ch2 118-juil

t4H15 1 109,4 I 1,094 15H 1 96,8 0,968

Page 74: B 9786

LES EAUX DE LAVAGE

ANNEXE NO5

Page 75: B 9786

l PRELEVEMENTS DES EAUX VANNES 1 1 dates : I 23/07/97 au 24/07/97 i

EAUX VANNES

ANNEXE NO6

Page 76: B 9786

Feuill

PRELEVEMENT DES EAUX DE MELANGE DU LiT BACTERIEN ET DES EAUX VANNES

IDATES : (23/07/97 AU 24/07/97 I

a

200

1Qo

O

MURES

ANNEXE NO7

Page 77: B 9786

Eaux de - * concentré

TTS

SYNOPTIQUE DES POLLUTIONS DE L’USINE RENAULT l 1 - Eaux sortant

de la station

physico- chimique

Eaux sortant de la station

chimique

1 vannes 1 station bi ol og ique

I 1

Eauxde 1 I 1 I I Eaux de rinçage TTS

DCO : 1 200 mg/l +J concentré d f r ] rinçage CATA 1 CATA

I r i

r - L Bât K1 DCO :

BâtB DCO: 60 mg/l BâtA DCO

: 1 O0 OOOmg/I DCO : 130 mg/i I

DCO : 100 ing/l 1 BâtGDCO: 1 , I 1

Bât DA DCO : 2 800 mg/l

50 mg/l BâtG DCO:

Bât KI DCO : 1 O00 mg/l 1 70 ing/l

40 mg/l l Bât DCo : I B â t E D C 0 : 50 ing/l l Bât B DCO: 10 600 mg/l

I

Filtres

Eaux de lavage des Eaux de refroidissement batteries

1 i F 3

I Eaux d ’ étanchéité

1 f # i t 1 I

Page 78: B 9786

RESULTATS DU TRAITEMENT CATA

3ates

"..

Entrée Sortie REACTIF EN I/h

PH DCO (mgIl) pH DCO (mgIl) coagulant floculant

29/04/97 2,49 3872 8,44 3200

05/05/97 2,39 4626 8,6 41 84

06/05/97 2,66 646 1 8,55 5563

07/05/97 2,49 5749 8,81 5285

16/05/97 2 8 5306 10,18 2605

27/05/97 2,4 4348 8,3 2055

04/06/97 2,39 3872 8,78 3200

05/06/97 2,4 3200 8,33 2834

RESULTATS DU TRAITEMENT TTS

BE8149 AP412

0,6 35

0,6 35

0 3 35

0,6 35

0,48 42

0,48 42

CLAIRTAN AP 41 1

2,1 3,8

2,1 3,8

COAGULANT FLOCULANT

26/05/97

27/05/97

28/05/97

a,74 143 3,3 29

8,8 88 3,36 31

8 3 85 3,36 31 .-

Page 79: B 9786

i =J

;=' €

c

DIAGRAMME POUR LA DETERMINATION

DES VOLUMES DES BASSINS D'ORAGE

10

r Ï

I.

O 2

T

l

l

Temps e'c conccntrofion @n &tes)

1 0 1 5 2 0 2 5 30 35 4 9 5 0 5 0 8 0

100 120 180

I

FACTCR wï

1.25 1.43 1.03 1.75 122

L93 232 2.C6 2.12 2.17 7-20 2 2 5

isa

l ~

I lcav >O (Ilsiha \

4 6 8 l

Part de l'intensité critique contenue dans Ie débit dirige L

vers la station d'épuration lcav (I/s/ha)

ANNEXE NoI O

Page 80: B 9786

E

ANNEXE Nol 1

Page 81: B 9786

ANNEXE NO13

Page 82: B 9786

OUVRAGES D'EPURATION PRIVEE : modalités d'aides du 7 e programme

I Les taux sont exprimés en taux maximum. A 0-3 ; avances remboursables en 1 fois après 3 ans de différé. A 3-1 : avances remboursables en 3 ans après 1 an de différé. A 8-2 : avances remboursables en 8 ans après 2 ans de différé.

S = subvention - AC : avance convertible en subvention sous condition

.igne de programme NATURE DES INTERVENTIONS

7 1 30 Lutte contre la pollution industrielle Etudes préalables

Etablissernents anciens Travaux

Travaux dits "prioritaires"

Opérations de techniques propres

Etablissements nouveaux Travaux

rOUTES ZONES

4 O3 70 06

A 3 1 500/

- .

Zone D

A 8 2 80 % ou

+S15% A 8-2 35 %

A 8-2 5 0 % + AC 30 %

A 8-2 5 0 % + AC 3 0 %

_ . ~ _ _ _

Zone E

4 8-2 70 % OU A 8-2 25 %

+ s 1 5 %

A 8-2 40 % + AC 3 0 %

A 8-2 40 % + AC 30 %

O BS ERVATl O N S

Transformée en subbe-- tion si les travaux sor: réalises avant 3 ans.

Selon une liste d'actic;? prioritaires etablie par 5 Conseil d'Adrninistracc- la conversion de l'avant: est liee a l'obtention des objectifs prevus dans E contrat de depollutior passe avec l'industrie e- sous reserve des equi- libres du programme

Pour des participatiors > 100.000 F. sous conditions et selon la tresorerie de l'Ager,cs

Page 83: B 9786

- Echelle 111 300000

-

Lj Zone G (coefficienl I 7)

Zone H (coefficient O)

a

ANNEXE NO15

Page 84: B 9786

e

LES ZONES DE REDEVANCE POLLUTION ( Paramètres Mes - MO - NR - NO - MI - Metox - AOX )

7 e Programme de l'Agence de l'Eau Artois Picardie

-

l -

5 IENTIN

ANNEXE Nol 6

Page 85: B 9786

TAUX DE BASE DES REDEVANCES DU 7 e PROGRAMME

-

Paramètre REDEVANCES DE POLLUTION I

REDEVANCES DE PRELEVEMENT 1997 1998 1999

Redevance de prelèvement d'eau de nappe 0,154 0,154 0,154

Redevance de consommation nette F/m3 0,458 0,458 0,458

Redevance de prelevernent d'eau de surface 0,Ol 0,Ol 0,Ol

"MeS 1 Mo

MI

1 N réduit

N oxydé

1 Phosphore

l se's solubles * METOX

1 AOX

1997

172

362

6 684

234

O

963

2 259

2 089

1462

1998

168

36 1

6 684

260

O

963

2 259

2 089

1462

1999

165

358

6 684

290

O

963

2 259

2 089

1462

COEFFICIENTS DE MODULATION DES TAUX EN FONCTION DES ZONES GEOGRAPHIQUES :

Zone E (de base) : 1 J o n e D (renforcée) : 1,3

2000

161

356

6 684

320

O

963

2 259

2 089

1462

2001

158

353

6 684

350

O

963

2 259

2 089

1462

0,154 0,154

0,458 0,458

0 , 0 1 1 O , O l #

Page 86: B 9786

NF U 44049 Son domaine d‘application : les boues des ouvrages de traitement

Ses prescriptions satisfont aux exigences suivantes : des eaux usées urbaines.

Sélénium

Zinc

Cr+Cu+Ni+Zn

1 - Les boues doivent être caractérisées par des analyses et clairement identifiées (marquage et document d’identification obligatoire) : composition, traitement et provenance. (Voir document d’accompagnement page suivante.)

1 O0 200 3000 6000 4000 8000

2 - La teneur en métaux lourds dans les boues est inférieure aux valeurs de référence ; I’ap- port maximal de boues par hectare est de 30T de matière sèche pour 10 ans.

3 - t‘épandage n’est possible que sur des sols dont la teneur en métaux est en dessous des valeurs fixées par la norme.

Cadmium l Chrome l

l i Cuivre

Mercure j Nickel

Plomb

l Sélénium l Zinc i

2 150 100

50 100 10 300

1 l

~

Page 87: B 9786

Grille des paramètres généraux utilisés

HC Pollution

excessive

1B 2 3 Passable Médiocre

1A Excellente Bonne

Code 1 Groupede paramètres

1 ' Conductivité I.1 v c m I 400 400 a 750 750 a 1500 1500 a 3000 > 3000 1 Chlorures mgll 100 100 à 200 200 à 400 400 à 1000 > 1000 ~ Température O C 20 2 0 à 2 2 2 2 à 2 5 2 5 à 3 0 > 30 ~ pH 6,5 à 8,5 6 à 6,5 5 3 à 6 c 5 3 ou >9,5 j ou 8 3 à 9 ou 9 à 9,5

MES ~ Mat. en suspension mgll 30 30 à 70 > 70 I

ox 1 0 2 Dissous mgii > 7 5 à 7 3 à 5 1 3 Matieres O h Saturation ?h > 90 70 à 9 0 50 à 7 0 5 50

mg/i 3 3 à 5 5 à 1 0 1 0 à 2 5 > 25 1 DCO mgll 20 2 0 à 2 5 2 5 à 4 0 40a 80 80

organiques (oxydables) ' DB05

i

A NH4 mgll 0, l à 0,5 0,5 à 2 2 à 8 > 8 Ammoniaque NK 1 1 à 2 2 à 3 > 3

I

' NO3 Nitrates

mg/i < 5 5 à 2 5 2 5 à 5 0 5 0 à 100 > 100

P ~ PO4 mgll < o12 0,2 à 0,5 0,5 à 1 1 à 5 2 5

Matieres 1 Phosphore total mgll P < 0,1 0, l à 0,25 0,25 à 0,5 0,5 à 2,5 > 2 5 phosphorees

Page 88: B 9786

Les normes de rejets à respecter à la station du V

Elles ont été fixées comme suit par l'arrèté préfectoral en date du 3 septembre 1993

Débit ma,,. d'effluent : Débit max. instantanne :

pH : M E S : DCO : DB05:

Hydrocarbures totaux : Chrome III : Chrome VI

Nickel : Fer total

Zinc total : Mit aux totaux (Zn-Cu-Ni-Ai-

Fe-Cr-Cd-Pb-Sn) :

Pb totai : Pb dissous :

Effluents provenant du TTS :

E f'fl iieii t s proveti an t de In CAT.4 :

250 m3ij 20 m3,j

8 à 8,j 30 mg'l

< 2000 mg'i < 1000 111g/l

. --

ANNEXE NO20

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RESUME

Face à la menace d’une pollution irrémédiable de la Scarpe , l’agence de l’eau a envisagé d’établir un plan d’actions prioritaires. Pour cela, des contrats seront signés avec les riverains, dont l’usine Renault de Douai, qui s’engageront a suivre une politique de réduction des rejets industriels et urbains. Cet engagement sera compensé par une indemnité et notamment grâce à une aide aux financements à l’investissement.

Dans ce cadre, le premier objectif de l’usine Georges Besses est de trouver sur le site, l’origine du rejet. Pour cela, une campagne d’analyses est mise en place, pour déterminer un synoptique de l’usine , pour vérifier les traitements actuellement effectués, et surtout pour évaluer les points critiques .

Dans un deuxième temps, il a fallu élaborer un plan d’aménagement hydraulique, correspondant aux objectifs de l’agence de l’eau et à ceux de la communauté européenne. Les solutions considérées sont :

O Les traitements des eaux de lavage de sols et de batteries O L’amélioration du traitement physico-chimique par une

homogénéisation des effluents du traitement de surface O Le perfectionnement de la déshydration grâce à un chaulage des

boues provenant de la station biologique. O La protection des nappes peu profondes contre les intrusions

huileuses au niveau des sous sols. O Le stockage et l’épuration des eaux d’écoulement superficiel des

parkings.

Ces différents aménagements ne doivent pourtant pas handicaper la production. A cet effet, les transformations doivent coïncider avec la limitation de la consommation en eau potable ,avec une baisse de la redevance pollution et également avec une baisse du coût de revient de la mise en décharge ou l’incinération des boues. Ces agencements permettront donc de sauvegarder une ressource et protéger les espèces aquatiques de la Scarpe.