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Journal du lycée Saint-Exupery - bruit2couloir.free.fr - n° 8 - Mars 2010 DOSSIERS SPECIAUX C’est long, un jour- nal : écriture des arti- cles, photos, interviews, sans compter les relances des corres- pondants locaux, et les TPE et au- tres examens parasites qui vien- nent parfois bloquer la machine ! Mais nous y sommes finalement arrivés, avant les vacances de Pâ- ques ! Pari gagné, Bravo à tous ! L’Edito... SOMMAIRE DANS NOS MURS : Les Tles "Arts Pla" à Paris ! p. 2 B2C à la télé parisienne p. 3 Sortie Théâtre Stephan Zweig : le pari raté ! p. 4 Atelier d’écriture au lycée p. 5 Une éolienne à Fréjus p. 6 St Ex se met au vert ! p. 7 SPEAK EASY : English Poems p. 16 Murder Story p. 17 EXPRESSION LIBRE : Un regard fugace p. 18 Orange fluo p. 19 COUP DE GUEULE : Racisme : tous aux abris ! p. 21 CULTURE & LOISIRS : Musique : Soan & Gorillaz p. 22 Jeux (car le bac est encore loin !)p. 23 SPORT : Foot : la Coupe Gambardella p. 12 Handygames 2010 : la honte ! p. 12 Censure sur Internet et jeux vidéos sous contrôle !! P. 8 P. 10 Collectivités Territoriales : quelles réformes ? SOAN SOAN SOAN ENFIN ! ENFIN ! ENFIN ! P. 24 Michel Cymes, Star de la télé répond à B2C ! CONSEILS DUN PRO DE LA BD : LÜK DÉMA EN EXCLU P. 14 St Ex Academy : le retour !! P. 13 Firestorm, les gagnants de l’an dernier !

B2C n°8 Mars 2010

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B2C n°8 Mars 2010

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Journal du lycée Saint-Exupery - bruit2couloir.free.fr - n° 8 - Mars 2010

DOSSIERS SPECIAUX

C’est long, un jour-nal : écriture des arti-

cles, photos, interviews, sans compter les relances des corres-pondants locaux, et les TPE et au-tres examens parasites qui vien-nent parfois bloquer la machine ! Mais nous y sommes finalement arrivés, avant les vacances de Pâ-ques ! Pari gagné, Bravo à tous !

L’Edito...

SOMMAIRE

DANS NOS MURS : Les Tles "Arts Pla" à Paris ! p. 2 B2C à la télé parisienne p. 3 Sortie Théâtre Stephan Zweig : le pari raté ! p. 4 Atelier d’écriture au lycée p. 5 Une éolienne à Fréjus p. 6 St Ex se met au vert ! p. 7

SPEAK EASY : English Poems p. 16 Murder Story p. 17

EXPRESSION LIBRE : Un regard fugace p. 18 Orange fluo p. 19

COUP DE GUEULE : Racisme : tous aux abris ! p. 21

CULTURE & LOISIRS : Musique : Soan & Gorillaz p. 22 Jeux (car le bac est encore loin !)p. 23

SPORT : Foot : la Coupe Gambardella p. 12 Handygames 2010 : la honte ! p. 12

Censure sur Internet

et jeux vidéos sous

contrôle !! P. 8

P. 10

Collectivités

Territoriales :

quelles réformes ?

SOANSOANSOAN

ENFIN !ENFIN !ENFIN !

P. 24

Michel Cymes,

Star de la télé

répond à B2C !

CONSEILS

D’UN PRO

DE LA BD :

LÜK DÉMA

EN EXCLU

P. 14

St Ex Academy :

le retour !!

P. 13 Firestorm, les gagnants de l’an dernier !

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DANS NOS MURS

Les Terminales Arts Plastiques à Paris

pas mieux tomber pour ce groupe d’é-lèves exclusivement féminin, concentré de revendication féministes en tout genre ! Après la visite des expositions perma-nentes, et épuisée par une journée très dense, la classe trouva les ressources pour admirer le travail radical et intran-sigeant de Pierre SOULAGES, Valerio ADAMI et Jean-Michel ALBEROLA à la galerie Daniel TEMPLON.

On pouvait imaginer que l'arrivée du soir allait porter l'estocade au groupe harassé, mais las ! Les arts plastiques surent repartir à la quête du Graal : trouver le lieu banché parisien pour prendre un pot après le dîner ! Il fallut quelque diplomatie pour convaincre nos phœnix que le Polly-Magoo était un café-concert bien sympathique... en tous cas, bien plus que ce bar sombre où bizarrement les garçons servaient les cocktails en slip. Ah Paris… Et à mi-nuit tout le monde dormait. Le lendemain, tout le monde sur le pont ou presque.... Melles C. et M. du-rent réparer les outrages d'une nuit de sommeil. En bonnes plasticiennes, le chantier d'auto-construction, bien que très long, fut totalement réussi : rava-lement de façade, enduits en tout gen-res, ponçages, etc. Après beaucoup d’attente, nous vîmes enfin paraître les dernières princesses sorties des griffes de la nuit… La journée pouvait enfin commencer ! La richesse du Musée d'Orsay avait tout pour séduire et il séduisit. La visite

s'articula sur la problématique de la « représentation du corps », depuis l'académisme jusqu’aux canons moder-nes. La matinée fut pleine et riche de plaisirs. En quittant le musée, nous passâmes devant l'œuvre magique de Giuseppe PENONE au Jardin des Tuileries, le fa-meux « Arbre des voyelles ». L'après-midi fut rempli par la découverte des chefs-d'œuvre du Musée du LOUVRE,

puis les colonnes de BU-REN, en compagnie d'une ancienne élève, Eva Ber-thier, venue amicalement rencontrer la classe de Terminale. Les vaillantes commen-çaient tout de même à fatiguer, nous fîmes donc une halte réparatrice. Mais la soif d'absolu des élèves dépassa la fatigue : il fallut bien la promesse

de quelques friperies innocemment placées sur le chemin d'une galerie aux installations fort originales pour finir la journée. A la tombée de la nuit, les pieds nus en ébullition sur l'asphalte, Melle C. méditait encore sur l'utilité relative des talons en voyage scolaire… Mais la découverte nocturne de la Tour Eiffel scintillante permit de terminer la soirée en apothéose. Ces deux journées (et soirées) intensi-ves eurent raison des plus fatiguées dont les pieds meurtris se mirent en quête d’une pharmacie en ce vendredi matin. Après un détour par l'Esplana-de des Invalides, les plus courageuses partirent visiter le Musée Rodin et ses fabuleuses collections, dernier instant pour les artistes d'un séjour dense et éprouvant où chacun put mesurer la richesse de notre patrimoine culturel. Nous tenons à remercier les élèves pour leur bonne humeur, leur motiva-tion courageuse, le lycée et les mairies de Saint-Raphaël et Puget pour leur soutien à la classe Arts Plastiques. Une pensée amicale pour Andréa restée à Saint-Raphaël…

J.M. et C.D, courageux accompagnateurs

P our beaucoup notre capitale est auréolée d'un passé riche et prestigieux. Paris est une destination superbe pour les

amoureux d'histoire et d'art. En ce dé-but d'hiver, la classe de Terminale Arts Plastiques avait rendez-vous pendant 3 jours avec les trésors de la ville Lumiè-re. La classe d'arts plastiques cru 2009 était parée de bonne volonté : ce matin froid de février n'avait pas eu raison des plus pantouflards et la classe était, ô miracle, au complet devant le T.G.V. Au sortir de l'azur provençal, le paysage dévoilait des champs blancs et glacés… Arrivée gare de Lyon sans encombre. Puis installation à l'hôtel, dont le per-sonnel ahuri ne put que constater le nombre impressionnant de bagages et autres sacs apportés par ce groupe n’ayant réservé que pour trois jours ! Mais nous étions à l'heure, ce qui sou-lagea l'angoisse de certains élèves de peu de foi quant au sens inné de l'orientation de Monsieur M. Pas de temps à perdre : direction Beau-bourg... Enfin, après avoir récupéré Melle L., lâchement abandonnée par ses plus fidèles amies dans l'enfer des toilettes ! La brebis égarée enfin retrouvée, la classe eu l'occasion de découvrir les charmes des quais de Seine, l'île de la cité et les croisées d'ogives de Notre-Dame-de-Paris. En approchant le Centre Pompidou, la fontaine Stravinsky, œuvre de Nikki de SAINT-PHALLE et Jean TINGUELY, susci-ta beaucoup d’'intérêt, mais c'est sur-tout le musée qui capta l'attention des élèves : parodie d'architecture high-tech, le centre a tout pour fasciner. Il abrite la collection d'exception mais c'est aussi un lieu architectural unique qui offre un point de vue exceptionnel sur la capitale...sauf pour C.B qui souf-fre de vertige ! A peine le temps de retrouver Danielle DETTORI au musée, qu’elle avait déjà disparu ! Coïncidence : l’exposition temporaire se finissant le lendemain intitulée « Elles@centrepompidou » ne pouvait

Le groupe prêt pour le Musée du Louvre... [Photo : CD]

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Exclu !

Bruit de Couloir au Magazine de la santé !

E n exclusivité dans ce numéro, Bruit de Couloir a été invité au studio parisien des émissions médicales « Le Magazine de La

Santé » et « Allô Docteurs », diffusées quotidienne-ment sur France 5 à 13h30. Je vous propose un petit résumé de cette formidable journée.

11h00 : Arrivée à l’accueil de la production. Après avoir pris les transports en communs, j’arrive à la production « 17 juin media ». Sophie Rocherieux, une employée fort sympathique de la société me re-çoit et m’explique le fonctionnement de l’émis-sion. Nous allons ensemble visiter les bureaux où se prépare l’émission. Plus d’une dizaine de personnes travaillent à la réali-sation de l’émission au quotidien. Durant la visite, je rencontre Michel Cymes, co-présentateur des émis-sions et Benoît Thévenet, rédacteur en chef qui me souhaitent la bienvenue dans les studios. Marina Car-rère D’Encausse, co-présentatrice, en plein travail me fait un petit signe. Sophie m’installe à la cafétéria jusqu’à ce que l’on aille sur le plateau pour l’enregistrement. 12h30 : Arrivée sur le plateau. Là, c’est Arnaud, l’assistant réalisateur, qui prend le relais. Très accueillant, il me met rapidement à l’aise et me présente le plateau et les équipes de tournage. Il me laisse prendre des photos et m’explique le dé-roulement de l’émission du jour, les invités, les sujets.

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13h00 : Répétitions. Puis c’est l’heure des répétitions, du moins ce qu’ils appellent répétitions. Michel et Marina vérifient plu-tôt si toutes les animations sont bien calées. Quels professionnels ! Après ça ils partent au maquillage. Pendant ce temps, j’ai aidé l’assistant réalisateur a ajuster les caméras pour le « coming-next ». 13h30 : Enregistrement. L’heure fatidique approche… Avant l’émission Michel et Marina doivent faire le « coming-next », c’est-à-dire la brève présentation de l’émission. Puis c’est l’émis-sion, on m’installe juste derrière les caméras et c’est parti pour une heure et demie de direct. Au ballet in-cessant des caméras succèdent les entrées et sorties des invités. Aujourd’hui le gros sujet de l’émission est : « les petits maux de la grossesse. » 15h00 : Fin du direct. Le temps passe vite puisque c’est déjà la fin de l’émis-sion. Le direct est rendu. Les équipes de tournage par-tent pour un autre plateau. Les présentateurs sortent. Le réalisateur, Bernard De Amorin, vient pour savoir si l’émission m’a plu. Je remercie cette formidable équi-pe. Puis Sophie m’amène voir Michel Cymes pour une petite dédicace de son nouveau livre : « Hypocondriaques, je vous ai compris ! Manuel à l’u-sage de ceux qui se croient foutus. » aux éditions Jacob-Duvernet. Mais surtout nous avons discuté un mo-ment ensemble et il m’a gentiment accordé une petite interview pour Bruit de Couloir, alors qu’il était atten-du pour un rendez-vous important à France Télévi-sions. Je le remercie.

Robin JOUAN, 1ère S3

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personnage joue dans cet avis. L’actri-ce semblait notamment trop jeune pour représenter Mrs C. En réalité, les spectateurs auraient pu être emportés par cette pièce et se détacher enfin du roman de Zweig, mais ils n’en avaient pas l’occasion par l’absence d’originalité. Effectivement le metteur en scène aurait pu choisir de transformer le personnage de Mrs C, il aurait alors été aisé d’arrêter tou-te comparaison avec le roman. Mais celui-ci a préféré rester fidèle, ouvrant ainsi toutes les portes aux comparai-sons, ce qui, de toute évidence, était un pari très risqué.

Quant au deuxième personnage, s’il n’est pas fascinant, il joue correcte-ment son rôle, et correspond plus ou moins au jeune homme du livre. Non-chalant, léger et souriant, il incarne bien le narrateur qui dans le livre nous conte l’histoire d’un ton enjoué. En effet, à l’inverse de Mrs C., le costume correspondait au personnage et l’ac-teur paraissait plus imprégné de son rôle. Nous pouvons ensuite souligner la ponctuation du récit par les intermè-des musicaux qui étaient ce qu’il y

Sortie théâtre

J eudi 03 décembre 2009 : notre merveilleuse professeur de Fran-çais, Mlle M., nous propose (ou plutôt nous oblige !) à aller voir

la pièce de Stefan Zweig « 24 heures de la vie d’une femme ». N’ayant aupa-ravant jamais été déçu par une pièce de théâtre au Palais des Congrès, je fais abstraction de ma fatigue, et de ma flemme, et décide de m’y rendre à l’heure convenue. L’atmosphère soporifique émanant du public type « Club du 3ème âge », bien qu’habituelle, me submerge, mais je décide toutefois de laisser une chance aux comédiens avant de sombrer défi-nitivement... Le chef-d’œuvre de Zweig explore les profondeurs de l’âme humaine avec une simplicité et une rigueur qui lui permettent de convier, au travers de la forme de la nouvelle, des émotions violentes et des récits intenses. Il n’est donc pas facile de garder une telle intensité quand le récit se projette sur scène. Dès le lever du rideau, les spectateurs découvrent une scène au décor épu-ré : un mur avec fenêtre au milieu de la scène, une table en bois et un petit fauteuil. Nous découvrons également deux personnages : un homme et une femme. Le décor, les accessoires, et les costumes sont dépouillés de tout artifice, ce qui révèle la volonté du metteur en scène de mettre en valeur le texte de Zweig, de débarrasser la pièce de toutes les fioritures inutiles pour se concentrer sur les échanges entre les deux personnages. Pour ce qui est de l’interprétation, plus d’un détail choquait ! Et pour cause : La comédienne était trop passive, et pas une seule fois ce qu’elle racontait ne me fit penser que cela était du vé-cu. Y a-t-il eu une erreur de casting ? Peut-être que le fait que l’actrice ne soit pas du tout en adéquation avec la conception que l’on peut se faire de ce

24 heures de la vie d’une femme : pari raté !

avait de plus positif de cette pièce, le choix d’une musique très expressive donnait une dimension lyrique au spectacle. Mais malheureusement, ce ne furent que de brèves irruptions. Pourquoi ne pas donner une place plus grande à la musique, et véritablement faire dialoguer les mots avec les no-tes ? Au final, beaucoup de choses décevan-tes dans cette pièce, durant laquelle je luttais fougueusement contre le som-meil pour maintenir mes yeux ouverts. Je dirai que, tout comme les jeunes vont dans un bar pour se mettre en condition « boîte de nuit » et danser ensuite, on peut aller voir cette « pièce » (entre deux précieux guille-mets). Car ce qui s’est déroulé ce jeudi soir sur scène n’était autre qu’une « lecture du livre », avec, je précise, omission de détails extrêmement im-portants pour la sensibilité du specta-teur. Dans la mesure ou quelqu’un aurait l’aptitude de remonter dans le temps, je lui déconseille vivement de s’abste-nir de se déplacer jusqu’à Santa Lucia et de simplement demander à ses pa-rents de lui lire « 24h de la vie d’une femme », le père incarnant le narra-teur et la mère Mrs C. ! Cette pratique me semble en effet plus conviviale et moins coûteuse ! Si toutefois, votre curiosité vous mène devant les planches, je vous conseille de prendre un oreiller et une bonne couette, et d’aller s’installer sur un siège confortable. Un conseil : évitez ceux en bordure, dont j’ai oublié le nom et qui sont extrêmement désa-gréables.. Ah oui, « STRAPONTINS » ! Enfin, je n’ai qu’une chose à dire aux comédiens, ou plutôt à leur souhaiter : Bonne nuit !

Mathias TAIX, 1ère ES

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[source : enclume de jours.wordpress.com]

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Mais comment écrire ?

Evidemment, nous ne savions pas du tout à quoi nous attendre… Mais dès le premier cours, nous avons pu cerner un peu mieux ses méthodes de travail. Sans comprendre pourquoi, tous les élèves devaient dire un mot qui leur passait par la tête, sans sujet précis, en totale liberté, justement. Puis il fallait créer des phrases à partir de ces mots sur le thème de la liberté. Dans l’idée, il suffisait ensuite de mettre nos phrases dans l'ordre et de rajouter quelques petites phra-ses pour aboutir à un poème…. En théorie !

En arrivant un matin, l’animateur nous a demandé de lire nos poèmes chacun notre tour, à haute voix. Bien sûr, certains ont trouvé ça gê-nant. Mais tout le monde a joué le jeu, sans jugement. En même temps, chacun devait relever deux mots par poèmes lu. Après avoir écouté attentivement chaque poè-me, nous étions étonnés de voir que chacun avait une vision différente de la liberté ! Puis avec la même méthode que la précédente, nous nous sommes mis au travail : refaire un poème. Enco-re ? Et oui, que croyez-vous, un tex-te ça se travaille, ça murit…

Dans nos murs

D rôle d’idée que cet ate-lier d’écriture… Nous étions prévenus, mais lorsque l’anima-

teur, Michel SUZZARINI est venu au lycée Saint-Exupéry pour nous faire part de sa plus grande passion, l'écriture, nous n’en menions pas large. L'atelier a débuté a la rentrée des vacances de Noël et s’est prolongé jusqu’à début Mars. Nous, élèves de 2nde 9 y avons participé, ainsi que la 2nde 7. L’objectif de cet atelier d’é-criture était de nous aider à amélio-rer nos différentes compositions, mais surtout de déclencher chez nous le goût d’écrire. Pour nous motiver, il y avait un concours à la clé, le concours d’écriture « L’encre Bleue » organisé par la Médiathè-que de Cavalaire sur Mer, cette an-née sur le thème de la LIBERTE. Consigne : écrire un texte de 30 lignes maximum, en prose ou en vers. Nous avions également prévu de participer au Printemps des poètes, cette année axé sur le thème « Couleur femme », en accepta,nt que nos textes soient exposés sur différents de Saint-Raphaël. Pas si facile, puisque nous avions au total 5 heures pour y parvenir !

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Atelier d’écriture au lycée : écrire pour faire entendre sa voix

Parallèlement, nous devions aussi écrire un autre poème, mais cette fois-ci sur le thème "Couleur fem-me" en s'aidant de ces méthodes de travail, et de tous ses conseils. Quand l'atelier touchait à sa fin, M. Suzzarini a sélectionné pour le concours le meilleur de nos deux poèmes, et grâce à ses petites anno-tations, à ses conseils et autres astu-ces en tout genre, nous avons pu les

améliorer. Les poèmes ont été tapés, envoyés à la Médiathèque et nous attendons les résul-tats, prévus pour fin mai. Beaucoup d’élèves ont ap-précié cet atelier d’écriture, ont trouvé la démarche in-téressante et bénéfique pour leur futurs écrits, cer-tains se sont même décou-

vert une passion pour l’écriture ! Evidemment, malgré la majorité de réactions positives, certains ont quand même trouvé qu’un atelier d’écriture dans le fond, c’était une perte de temps. Malgré les différen-tes opinions, toute la classe est re-connaissante à M. SUZZARINI, à Mmes NERON-BANCEL, et DENEL, professeur de français et professeur-documentaliste, d’avoir tenté au mieux de nous donner goût a la poésie, et à l’écriture en général.

C. BERNARD et

J. LASCOMBE, 2nde 9

Relecture, concentration, c’est ça écrire ! [Photo : CD]

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Une éolienne à Fréjus ?

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Puis si l’expérience est concluante elle assurera l’alimentation électrique des serveurs informati-ques de la ville de Fréjus. Parallèlement, une expérimentation du projet ré-gional « PREMIO », dont l’objectif est de tester un bouquet énergétique innovant, sera bientôt hé-bergée à Fréjus. Des panneaux solaires thermi-ques souples, couplés à une pompe à chaleur, per-mettront de produire l’eau chaude sanitaire de la

piscine Maurice Giuge, jouxtant la Maison pour l’emploi. Enfin, des pan-neaux photovoltaïques complèteront ces installations à la Base Nature.

P.P, 1ère S1

Première éolienne « Mistral Project » installée à Venelles dans les Bouches du Rhône en juillet 2009. [photo : Y.J]

EcOLO attit

ude

A ujourd’hui, en France, environ 90% de l'énergie utilisée l’est sous for-me fossile ou nucléaire, c’est-à-dire des ressources épuisables et / ou

dangereuses pour l'environnement. C’est pourquoi, depuis quelques années les énergies vertes deviennent de plus en plus importantes. Ainsi à l’échelle locale de notre aggloméra-tion, une production d’énergie renouvelable sera déployée à Fréjus, soutenue financière-ment par notre région. Une éolienne sera ins-tallée sur le toit de la maison pour l’emploi (base nature François Léotard). Cette éolienne, appelée « Mistral Project » a été construite par l’entreprise SOLUTION F. Elle sera tout d’abord installée à titre expérimen-tal puisqu’il s’agit d’une éolienne d’un nouveau type. En effet elle ne mesure que 2 mètres de haut sur 4 de diamètre et fonctionnera quelle que soit la direction du vent. En outre, ses nuisances sonores seront très fai-bles (< 40dB). Ainsi, selon des données météo de Marignane elle produira 5 000 KW/h/an à 10 m d’implantation sur bâti. Elle permettra de réduire les émissions de CO2 d’environ 800 kg par an.

[Source : www.cler.org (comité de liaison énergies renouvelables)]

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Pour aider les élèves (et les profs !) à identifier claire-ment ces poubelles, certains ont eu l’idée de créer des PICTOGRAMMES. Vous savez, ces signes très visuels, sor-tes de symboles qui indiquent une direction ou une fonction particulière. Tous les élèves de Bac profes-

sionnel ont donc imaginé et réalisé leur pictogramme en cours d’Arts Ap-pliqués, puis un vote a eu lieu au CDI pour sélectionner le plus « efficace ». Il sera imprimé sur adhésifs, puis collé sur les poubelles du lycée. Ces poubelles seront aussi « habillées » par les matériaux qu’el-les sont censées recevoir, pour que l’effet soit encore plus visuel, et une sculpture géante en matériaux recy-clables sera également réalisée… Sur-prise, on ne vous dit à quoi ça va res-

sembler, mais ce sera… géant ! Au mois de mai, dès que tous ces beaux objets auront été fabriqués avec passion par les élèves, des actions de sensibilisation seront menées en faveur du tri et de la gestion, gestes indispensables. Pour cela, le SMID-DEV de Fréjus (Syndicat Mixte du développement Du-rable) viendra nous aider, avec leurs « Ambassadeurs du tri »…. Mais on ne vous en dit pas plus !!!

Ophélie, Mickaël, Mariem et Laura, 1ère Bac Pro Commerce

EcOLO attitude

A mis écolos bonjour ! Avez-vous remarqué les poubelles de tri sé-lectif au lycée ? Si vous me répondez OUI,

c’est que vous êtes très observateurs ! Car la majorité des personnes, lycéens, professeurs etc., s’accordent à dire qu’elles ne sont pas assez visibles... C’est ce qui est en effet ressorti du sondage effectué en mars 2009 auprès de 500 élèves sur les pratiques individuelles de tri sélectif à St Ex. Dommage, car avec 1250 élèves et 160 enseignants, le tri pourrait vraiment se faire de manière très efficace, et à grand échelle… C’est en réfléchissant à tout ça qu’un projet a été mis en place depuis le début de cette année. Ce sont les élèves de Bac professionnel qui s’y sont mis, avec beau-coup de motivation ! Actuellement, il existe deux sortes de poubelles au ly-cée : les poubelles jaunes pour le plastique et le métal, et d’autres containers pour le papier et le carton.

Quand St Ex se met au vert !

Recyclage des poubelles ? [source : mediapart.fr]

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DOSSIER

Censure : La Chine, pays Censure : La Chine, pays

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ce à ces lois, le gouvernement a mis en place différents systèmes de cen-sure, détenus par les provinces, par des sociétés privées ou des associa-tions. Ce projet a pour nom « Bouclier d'or ».

La Chine exerce un filtrage des sites web indésirables à l'aide d'un immen-se pare-feu surnommé « Le grand pare-feu de la Chine » par lequel pas-sent toutes les connexions Internet. Le gouvernement chinois se sert de ce pare-feu pour bloquer tous les sites à contenu politique, tel que ceux évoquant les manifestations pro-démocratie de la place Tiananmen en 1989, l'indépendance des Tibétains, le Dalaï Lama ou l'indépendance de Taï-wan. Plus généralement, une grande partie des sites sont bloqués : sites pornographiques, mais également sites associatifs, blogs, ou tout site jugé trop « subversif ». Un grand nombre de sites situés à l'extérieur de la Chine continentale sont sujets à une censure limitée dans le temps. Il est toutefois difficile d'en donner une liste exacte car les sites peuvent être accessibles dans certai-

nes villes, mais pas dans d'autres. La censure des informations extérieu-res s'exerce généralement sur des serveurs entiers, non sur des sites spécifiques. De ce fait, des sites par-faitement étrangers aux préoccupa-tions politiques ne sont pas accessi-bles en Chine. Cela vaut également pour les serveurs de blogs. Régulière-ment, des rédacteurs de blogs ou des responsables de sites annoncent à leurs lecteurs que les censeurs chi-nois se sont intéressés à leur publica-tion. Heureusement, le contrôle, bien que sans égal dans le monde, n’est pas total : certaines censures sont assez facilement contournables pour des internautes plus acharnés que les autres ! Bien que le gouvernement n'ait pas les capacités physiques et matérielles pour surveiller toutes les discussions instantanées et les forums, la simple peur d'être fermés pousse les FAI à employer leur compte d'opérateurs, surnommés « Grande Maman », et mettent fin aux commentaires politi-quement sensibles et les suppriment. Cependant, certains FAI ont adopté des stratégies différentes : l'une d'en-tre elles est de laisser les contenus politiquement sensibles et de les reti-rer uniquement sur ordre du gouver-nement. Ainsi ils restent visibles pen-dant quelques heures, rendant leur lecture possible pendant quelque temps. Lorsque le commentaire est supprimé, l'information est en réalité déjà publique ! Un exemple significa-tif est l'explosion d'une école en 2001 : les autorités locales voulaient supprimer l'information précisant que les feux d'artifices artisanaux respon-sables de l'accident avaient été fabri-qués par des enfants. Mais pendant le temps nécessaire aux officiels locaux pour exiger la sup-pression de la mention, la nouvelle avait déjà été largement répandue.

La Chine, vous connaissez ? Au niveau gouvernemental, pour ceux qui l’ignoreraient encore, ce n’est pas une démocratie qui est ac-tuellement au pouvoir, mais bien une dictature. De chez nous, tout cela est bien abs-trait… La vie quotidienne sous une dictature, comment l’imaginer ? Il faudrait la vivre pour en mesurer les conséquences. Pour simplifier, on pourrait dire que le gouvernement désire tout contrôler, et se donne les moyens pour y arriver, quitte à sacri-fier au passage quelques vies d’oppo-sants politique. Pour arriver à écraser toute sorte de rébellion potentielle, il est indispen-sable de maintenir la population dans un état d’ignorance relatif, d’où le recours quasi-systématique à la censure, instrument idéal de manipu-lation des foules.

Pour maitriser un pays, maitrisez Internet !

En Chine, le gouvernement a mis en place une véritable « Police de l’Inter-net ». Cet organisme de contrôle comprend entre 30 000 et 40 000 agents du gouvernement. Ils sont assistés de « honkers » (aussi appelés des « hackers rouges »), véritables espions chargés d'orienter les débats dans les forums et, éventuellement, de dénoncer les internautes s'éloi-gnant trop de la ligne « officielle ». Pour info, ces faux internautes à la solde du gouvernement, recrutés au sein de la Ligue de la Jeunesse Com-muniste Chinoise, seraient au nombre de 280 000 ! Bizarrement les inter-nautes dénoncés disparaissent par la suite de manière mystérieuse et subi-te pour ne jamais réapparaitre, crou-pissant dans une des nombreuses prisons du gouvernement… L'Assemblée Nationale Populaire de la République Populaire de Chine n’a pas hésité à voter des lois sur la cen-sure de l'Internet. Selon les FAI (Fournisseur d’Accès à Internet), grâ-

[Source : www.agoravox.fr]

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des droits de l’homme ?des droits de l’homme ?

Voilà un moyen parmi d’autres de contourner la censure : gagner du temps !

Alison NORGET, Marie MANON, 2nde 9

Jeux vidéos en Chine :

vive la censure !

La Chine connaît depuis le début de la décennie une explosion du jeu vi-déo en réseau via internet. Il y a quel-ques mois, le gouvernement imposait un système d'identification pour véri-fier l'âge des joueurs. Car il faut sa-voir qu’en Chine, les autorités ont décrété que « tuer un joueur pour progresser » est immoral… Ce qui limite parfois les possibilités de jeu, il faut bien l’avouer ! L’accès aux zones de jeux est donc limité par un critère d’âge, les adultes seuls étant autorisés à pratiquer du " Joueur contre Joueur ", et les mineurs priés de s’abstenir !

Autre moyen dissuasif efficace : la durée. Si vous pensez pourvoir jouer le temps qu’il vous plait, ne venez pas en Chine, il y est en effet impossible de jouer plus de trois heures d'affi-lée ! Une fois ces trois heures écou-lées, il faut attendre 2 heures d'un repos "bien mérité" pour pouvoir de nouveau se connecter. Et attention, le joueur est pénalisé par l'éditeur lui-même en cas de transgression.

Pékin, qui ne cache pas son souhait de développer l’industrie des jeux vidéo, accepte que les entrepreneurs locaux nouent des partenariats avec des étrangers, « dès lors que leurs jeux sont en conformités avec la culture et l'histoire chinoises ». Mais on peut constater que les jeux impor-tés n'ayant rien à voir avec la loi chi-noise ont été interdits…

QUELQUES EXEMPLES DE JEUX VIDÉO INTERDITS :

- Hearts of Iron, jeu sur la seconde guerre mondiale. Interdit parce que dans ce jeu, le Tibet est indépendant et Taiwan est une possession Japo-naise. Ce qui est rigoureusement exact ! - Un jeu de football a été rejeté par-ce qu'il met en scène deux équipes de Chine et de Taïwan qui s'affron-tent. Cela a été jugé inapproprié. - Un jeu d'Electronic Arts, Command and Conquer Generals, interdit parce que l'ennemi, notamment de l'armée américaine, est chinois.

Le gouvernement chinois censure également certains jeux vidéo en raison de tragiques événements, tel que le suicide d’un jeune garçon de 13 ans qui s’est jeté d’un immeuble de 24 étages pour, explique-t-il dans une note posthume, « rejoindre ses héros du jeu Warcraft ». Mais la véritable question à se poser est peut-être la suivante : pourquoi un adolescent de 13 ans décide t’il de se suicider ? Est-ce vraiment par-ce qu’il s’est laissé influencer par un jeu vidéo et a perdu le sens des ré-alités, ou n’est ce pas parce que la liberté dans son pays est impossi-ble ?

Manon Prabonnaud, Laurie Santiago, 2nde 9

DERNIÈRE MINUTE : AVATAR AU PILORI ! En Chine, les autorités viennent d'interdire la projection du film Avatar dans 1600 salles du pays. La raison ? D'après le journal Apple Daily, on verrait d'un mauvais œil le trop gros rendement de ce film qui nuirait aux productions locales. C'est louche !

B2C - Page 9

[Source : www.serumdeliberte.logspot.com.fr]

Qu’est ce que la censure ?

La censure est l’examen d’une autorité sur diverses publications avant d'en permettre la diffusion au public. Elle est aujourd'hui très importante en Chine et concerne les jeux vidéo, les films, les œuvres littéraires, inter-net, la musique et les œuvres d’art. On ne sait pas précisément qui a mis en place cette censure, si présente en Chine. Ceci est totalement délibéré de la part du gouvernement Chi-nois, permettant ainsi de ne pas citer un nom précis en instaurant un "flou artistique".

Pour plus d’information, lisez l’article « Chine : les bons petits soldats d'Internet » - Portail CORRELYCE, site Les archives du Monde

Je hais la censure….

« La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une pire chose que l'homicide. L'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. » Gustave FLAUBERT

« La censure est mon ennemie littéraire, la censure est mon enne-mie politique. La censure est de droit improbe, malhonnête et dé-loyale. J'accuse la censure. » Victor HUGO

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dossier

L’impact des réformes

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L e président de la république française actuel, Nicolas Sarkozy, à impulsé des réformes concernant l’organi-

sation géographique et économique de notre pays. Edouard Balladur, ancien premier ministre, est chargé

de mener les réflexions sur ce sujet. Mais au fond, qu’est-ce qu’une collectivité territoriale, et quelles sont

les réformes engagées ?

Le département : le VAR (83)

Le Var est un département français créé à la révolution françai-se. Les habitants du Var sont appelés les Varois. Le Var compte 970 000 habitants, mais son évolution grandissante promet une population bien supérieure dans un futur proche. Le président du conseil général du var est Horace LANFRANCHI, élu pour six années. A savoir que le mandat du Conseil Général est renouvelé de moitié tous les trois ans. Les domaines d’intervention du Conseil Général sont l’action sociale (RMI…), l’aménagement du territoire (l’entretien des routes départementales, l’aménagement rural), l’éducation (l’entretien et le fonctionnement des collèges publics), l’écono-mie, et l’environnement.

Les collectivités territoriales : des entités autonomes ?

La commune : Saint Raphaël En France il y a 36793 communes. La ville de Saint Raphaël compte 5 communes, à savoir : - Le Trayas - Le Dramont - Agay - Boulouris - Anthéor

Elle comporte 30 233 habitants. Le maire de Saint Raphaël est Georges GINESTA (Il siège à l’Assemblée Nationale). Le maire est l’agent exécutif de la commune. il est chargé de préparer et d’exécuter les décisions du Conseil Municipal. Le maire est élu parmi les conseillers municipaux lors du premier conseil municipal qui suit les élections. Le rôle de la commune est la gestion des écoles primaires et maternelles, l’urbanisme (aménagement du territoire), le logement et l’aide sociale.

Page 11: B2C n°8 Mars 2010

des collectivités territoriales

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Les missions de la région sont caractérisées par un rôle important joué en matière de développement éco-nomique, social et culturel. Les domaines d’action de la région sont les suivants : Le développement économique ; L’aménagement du territoire et de la planification ; L’éducation ; la formation professionnelle et la culture ; La santé ; Le sport ; La culture ; Le tourisme ; L’énergie et le dé-veloppement durable. La Provence Alpes Côte D’azur est une région très urbanisée avec une population de 4,5 millions de citadins qui résident dans ces quatre grandes métropoles : Marseille ; Nice ; Toulon ; Avi-gnon. Les 6 départements dans la région PACA sont : le Var, le Vauclu-se, les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône et les Hautes-Alpes.

La région PACA est dirigée par le Conseil Régional, Michel Vau-zelle en est le Président. Aujourd’hui, l’hémicycle se compose de quatre groupes politiques. Pour être candidat, il suffit d’avoir 18 ans révolus, d’être domicilié dans le Var et inscrit sur les lis-tes électorales.

Au premier tour, il est attribué à la liste qui a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés le quart du nombre des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu au moins 3 % des suffrages exprimés, à la représentation proportionnelle avec répartition des restes à la plus forte moyenne. Si aucune liste n'obtient la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, c'est la liste ayant obtenu le plus de voix au second tour qui se voit attribuer le quart des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu plus de 3 % des suffrages exprimés, à la représentation proportionnelle selon la règle de la plus forte moyenne. En cas d'égalité de suffrages entre les listes arrivées en tête, priorité est donnée à celle dont les candidats ont la moyenne d'âge la moins éle-vée.

Qu’est ce qui va changer ?

La classe de 2nde administrative SA

Les collectivités territoriales seront les actrices de nouvelles réformes qui sont : le regroupement des régions, la suppression de la taxe professionnelle et la modernisation du mode d’élec-tion des conseillers régionaux et départementaux.

Le regroupement des régions et la modification de leurs limites auront pour effet de réduire le nombre des régions de 22 à 15, ce qui va donc entraîner une augmenta-tion de travail pour les conseillers régionaux. La suppression de la taxe professionnelle, auparavant payée par les entreprises, qui permettait à la mairie d’entretenir la ville, aura un impact sur les citoyens de la ville qui verront leurs impôts locaux augmenter, ainsi que la taxe d’habitation et la taxe foncière qui seront réévalués tous les 6 ans.

En 2014, une réforme permettra de renforcer le rôle des régions par une modernisation du mode d’élection des conseillers régionaux et départementaux. En conséquence il y aura une suppression des cantons et un problème économique qui sera le regroupement dans les départements.

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Dans cette épreuve que l’on peut considérer com-me la Coupe de France de fFotball des jeunes, les U19 de Fréjus-St Raphael ont réalisé un parcours remarqué. Si vous aviez encore l’es-prit aux fêtes de Noël et que vous avez loupé l’ex-ploit des footballeurs d’EFCFSR, catégorie U19 DHR, pas de problème : nous y étions pour vous !

Le stade Pourcin [source : ww.etoilefcfrejusstraphael.fr]

Au tour suivant, les joueurs de l’Etoile foot-ball club Fréjus-saint Raphaël ont affronté l’équipe rhodanienne de Donmartin. Les U19 DHR, après avoir gagné contre le FC Bastia, se sont inclinées 3-0 et ont vu la cou-pe Gambardella s’envoler...

Soadrine Darlhey, M’khinini Adel , Elmousiki Mohamed, SV2

En janvier, les Fréjuso-Raphaëlois s’étaient imposés lors de la séance de tirs au but face à leurs homologues Bastiais, jouant pourtant à l’échelon national, soit deux divisions au-dessus. Grâce à un collectif bien organisé et un gardien en grande forme, les locaux se sont qualifiés aux tirs au but après avoir fait match nul 1-1. Quentin BOUCHER, défenseur et élève du lycée St Ex s’en souvient : « Nous avons éliminé Bastia, ce qui était inattendu vu les divisions qui nous sé-paraient d’eux. C’était le match le plus beau et surtout le plus dur à jouer

La Coupe Gambardella : on y a cru !

V ous qui lisez cette page "sport", je suppose que le sport vous intéresse ? C'est beau, c'est noble, le sport d'équipe notamment, celui qui fait ap-pel à des valeurs de fraternité, de convivialité, de

complémentarité, etc. Alors expliquez-moi pourquoi, alors que des millions d'entre nous étaient collés à leurs télévisions pendant 15 jours à ad-mirer nos grands sportifs aux J.O. de Vancouver, personne ne parle des Jeux paralympiques 2010 qui eux aussi se déroulent à Vancouver en ce moment même ? Vous aussi, vous l'ignoriez ? Il faut dire que pour les voir, il faudrait soit être insomniaque au dernier stade, soit avoir attaqué de manière intensive vos révisions du bac et travailler avec la télé en fond sonore, sur les coups des 3-4 heures du matin ! Et oui, ne faisons pas de vagues surtout, et écoutons les programmateurs télé qui nous assurent d'une voix posée que "le public est encore très réfractaire au handisport". Mais lui a t-on simplement proposé, à ce public ? Honnête-ment, combien d'images avez-vous vues d'athlètes handi-capés en train de réaliser leurs exploits ?

Pourtant, certaines voix tentent régulièrement de se faire entendre, pour proposer de réunir les deux compétitions, Jeux olympiques et Jeux paralympiques, en une seule.

L'intérêt évident serait tout d'abord d'at-tirer de nouveaux sponsors et donc de permettre à ces sportifs de se profession-naliser davantage. Ensuite, cela contri-buerait à diminuer l’appréhension que nous avons tous face au handicap. Briser la gêne qui vient tout simplement du fait que les handicapés existent mais ne sont pas "visibles" autour de nous. Ni dans la rue, faute d'infrastructures adaptées... et encore moins à la télé !

Mais en réalité, qu'est-ce qui est

plus obscène : les jeux paralympi-ques à une heure de grande écoute, ou " La Ferme Célébrités" en prime Time sur TF1 ? Ah, hypocrisie, quand tu nous tiens… Lady Kluck

Jeux paralympiques de Vancouver : honte à vous !

[Source : www.enclumedesjours.worpress.com]

[source : www.marketing -chine.com]

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A.F. : « J’ai bien aimé car on est plus autonome et atten-tif. » A.A : « Le fait de travailler, c’est vraiment un moment de fatigue. Cela ne m’intéresse pas du tout, je préfère l’éco-le ! ». S.A. : « Le travail provoque un vrai effet de fatigue et même parfois de dépression ! C’est très différent des cours. Par exemple, nous n’avons pas beaucoup d’heures de pause par rapport à l’école ! ».

B2C : « Qu’avez-vous retiré de votre stage au niveau personnel et professionnel ? »

M.A. : « Au niveau personnel, j’ai beaucoup apprécié le contexte dans lequel j’ai évolué. J’ai appris à faire un travail sur moi-même. Au niveau professionnel, j’ai su que ce n’é-tait pas ma voie ! ». K.A. : « Ce n’est pas aussi facile qu’on le croit. J’ai trouvé que travailler, c’est dur et fatigant ! ». B.N. : « Dans le monde du travail, on ne fait pas toujours des choses qu’on aime, mais on les accepte, et on doit les faire ! ». K.A. : « Cette période de stage a été une grande découver-te car je n’avais jamais été aussi longtemps en entreprise. Du point de vue personnel, tout était une découverte !». S.A. : « Je n’ai rien retiré du tout de mon stage, ou plutôt si : il m’a appris que cela n’avait rien à voir avec ce que je voulais faire plus tard ! Et je ne me sens pas prête à faire un deuxième stage ! ». H.A. : « Je n’ai vraiment rien retiré de mes trois semaines de stage, par rapport à ma vie personnelle et professionnel-le ! » Au bilan, sur une classe de 27 élèves, on peut dire que la plupart ont apprécié cette première expérience, malgré les difficultés parfois rencontrées. En effet, 16 élèves se décla-rent « très satisfaits » et 8 « satisfaits » de leur stage en entreprise. Seulement 3 ne le sont pas !

Drissia, SV2

L es élèves de SV2 ont fait leur premier stage profes-sionnel du 18 janvier au 6 février dans des entrepri-ses du secteur de Fréjus, Saint-Raphaël et Puget sur Argens. J’ai voulu, en les interrogeant, donner

aux autres élèves du lycée un aperçu de la voie profession-nelle. Avant cela, deux de nos professeurs ont accepté de répon-dre à mes questions concernant l’objectif de ces stages. M. Bocquillon : « Les stages permettent aux élèves de dé-couvrir l’environnement professionnel dans lequel ils seront amenés à évoluer dans quelques années. Cela leur permet aussi d’assimiler progressivement les contraintes du monde professionnel. Mais c’est surtout pour eux un moyen de ré-aliser si leur choix d’orientation est le bon et si le projet pro-fessionnel qu’ils s’étaient fixés est en rapport avec leurs envies, et surtout avec la réalité du monde de l’entreprise ». Mme Ringenbach : « Cela permet de faire découvrir les mé-tiers, d’autant plus que les élèves de 2nde Pro doivent se po-sitionner et faire 3 vœux pour la poursuite de leurs études ». Les élèves que j’ai interrogés ont des avis très partagés sur leur expérience. En voici quelques exemples.

B2C : « Quel effet cela fait-il de travailler ? »

M.A. : « Le travail nous fait prendre conscience de la vie réelle et nous rappelle les difficultés de la vie professionnel-le. Le fait de travailler nous rend plus autonome et indé-pendant. Cela ouvre plus l’esprit sur le monde du travail ». B.T. : « Cela donne de la maturité et de la responsabilité. » D.B. : « Le fait de travailler m’a rendu responsable, j’ai vu à quel point c’était difficile ». M.A. : « J’ai bien aimé mon stage, cela m’a appris beaucoup de choses. De plus, le personnel du magasin était très sym-pathique ». C.B. : « J’ai beaucoup aimé travailler, car on se sent plus autonome et on nous fait plus confiance ».

B2C - Page 13

Stages Bac Pro :

première expérience du travail !

Et oui, la Saint Ex Academy fait son grand retour ! Venez assister à la finale de la St Ex Academy 3, le

mercredi 12 mai (de 9h à 12h) dans la salle de conférence du lycée, relookée pour l’occasion !

Gardez les yeux ouverts, la vente des tickets aura lieu début mai et sera annoncée par voie d’affichage car le nombre de places est limité.

Venez voir « Graine de Star » pour 2 € la place ! La classe de 1BPSA

L a S t E x e s t d e r e t o u r !

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cUlture bd

lÜk DéMA : lÜk DéMA :

B2C - Page 14

Bruit de Couloir : « Qu’est-ce qui vous a incité à devenir /dessinateur et auteur de B.D. ? » Lük : « C’est l’amour du dessin et l’envie d’écrire des histoires, com-me, je l’imagine, la majeure partie des auteurs de BD ». B2C : « Quand avez-vous com-mencé ? » Lük : « Commencé à faire quoi ? à dessiner ou à construire des his-toires ? Le dessin, c’était au cours préparatoire, je dessinais tout le temps ! Je me faisais d’ailleurs enguirlander par les profs, mes cahiers étaient remplis de des-sins ! Mais je dessinais n’importe quoi et n’importe comment. J’ai décidé de me mettre au dessin réaliste quand j’étais en première, à 15 ans. J’ai pris les dessins de Harold Fors-ter dans « Prince Valiant » et j’ai essayé de reproduire ses dessins. Il en a fallu du temps pour que quelques dessins deviennent po-tables ! Et j’ai encore des progrès à faire !

En ce qui concerne les histoires, les premières idées de la série «Syst » me sont venues à 17 ans, à l’entrée en fac. Mais ça évoluait tout le temps et en réalité, c’était une ambiance, la description d’u-ne époque, plutôt qu’une histoire construite. Pendant des années, j’ai noté des bribes d’histoires. Mes premiers jets en BD sont arri-vés en 1990 et 1991, j’ai réalisé 55 planches au brouillon. Mais il y avait de gigantesques défauts ! Le scénario a continué à évoluer... En 1996, je me suis retrouvé avec des tas de possibilités pour mon his-toire. Alors j’ai relu mes notes pendant 3 jours et je me suis dit : « Bon maintenant l’histoire, c’est ça, et ça ne bouge plus ». Et j’ai tout recommencé, pour que mes dessins correspondent à ce scéna-rio. Mais comme je suis assez lent et qu’il fallait tout apprendre en solo (je n’avais jamais pris de cours de dessin), j’ai mis des an-nées ! J’ai fait mon premier envoi aux éditeurs en 2003… et je n’ai eu que des refus de leur part ! Je ne me suis pas découragé, j’ai tout renvoyé en 2005, et en 2006, les éditions DARIC à Hyères ont

LÜK DEMA :

Auteur de la

série BD « Syst »

En exclusivité pour les lecteurs de

Bruit de Couloir, nous avons choi-

si de vous présenter à chaque nu-

méro une petite interview d’un au-

teur de BD.

Pour plusieurs raisons : tout d’a-

bord parce que nous pensons que

la bande-dessinée est un art à part

entière. Révolu le temps où lire des

BD était interdit dans les familles,

et où les enfants lisaient leur Pif

Gadget la nuit, cachés sous les

couvertures avec une lampe de

poche ! Dorénavant, la BD est le

9ème art, avec ses caractéristiques,

ses qualités qui allient dessins et

textes, l’univers de ses auteurs, ses

thèmes très divers.

Ensuite, pour vous faire découvrir

quelques BD et leurs auteurs. Par-

ce qu’en BD, il n’y a pas que les

Titeuf ou les Lanfeust de Troy, ou

celles qu’on trouve dans les super-

marchés !

Syst, une jeune guérisseuse de 16 ans, voit son

village mourir d'une mystérieuse épidémie. D'où vient cette maladie ? Syst part pour résoudre

cette énigme dans le vaste monde. Elle va dé-

couvrir d'autres peuples et rencontrer des êtres étranges…

[Source : bedetheque.com]

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Dessinateur BD B2C : « Comment vous est ve-nue l’idée du sujet de votre B.D, La série des Syst ? » Lük : « J’avais envie de créer un autre monde, je pense que c’était une espèce de fuite du monde actuel et de ses dé-fauts. Puis j’en ai profité pour relier ce monde au monde ac-tuel pour justement en faire la critique. Les thèmes de la sur-population, de la pollution, de l’hyper-capitalisme agressif m’intéressent énormément… » B2C : « Quelle est la trame de l’histoire ? » Lük : « En fait, c’est le monde technologique actuel qui s’est écroulé sur lui-même ; les sur-vivants qui en ont eu les moyens sont partis coloniser des planètes, tandis que les autres survivants qui n’avaient pas les moyens, ou la volonté de partir ont « régressé » dans un monde non-technologique. Puis au bout de 15 000 ans, les premiers reviennent sur terre. Le choc entre les deux mondes

est vécu à travers le personna-ge d’une guérisseuse. Se gref-fent là-dessus des gnomes et du fantastique. » B2C : « Vos personnages sont-ils inspirés de personnes réel-les ? » Lük : « Non, tous mes person-nages sont imaginaires, parfois même… comment dire… dé-foulatoires ! » B2C : « Dans cette BD, peut-on dire qu’il y a un message ? » Lük : « Oui, ma BD parle de plusieurs thèmes que je trouve importants, comme par exem-ple la folie du monde actuel, l’hyperconsommation de res-sources ou encore le côté des-tructeur de l’homme pour tout ce qu’il touche ou qu’il exploi-te. Je pense que ce que je vou-lais dire, c’est qu’il peut y avoir autre chose, un autre monde, inspiré par d’autres types de sociétés, comme les aborigè-nes par exemple. »

B2C : « Pensez-vous continuer après Syst ? » Lük : « Oui mais sur autre cho-se : une histoire moyenâgeuse qui se passerait au Puy-en-Velay, où je m’amuserai à re-créer la ville à l’époque d’a-près les archives. J’adore l’ar-chitecture moyenâgeuse ! » B2C : « Quel conseil donneriez-vous à ceux qui veulent se lancer dans l’écriture ou le dessin de bande-dessinée ? » Lük : « Plusieurs conseils… Le premier, c’est de montrer ses travaux à des dessinateurs professionnels lors de festivals de BD, c’est très important. Ensuite de ne pas hésiter à se remettre en question tout le temps ! Et puis, être impitoya-ble avec ses défauts, ne jamais se dire « ouais, ça ira… », mais toujours chercher l’excellence. C’est comme ça qu’on pro-gresse. Evidemment ne jamais prendre la grosse tête, ne pas s’endormir sur ses lauriers. Et aussi, très important : obser-ver autour de soi, toujours être à l’affut de ce que ça don-nerait en dessin – piocher des idées partout ! Parce qu’un dessinateur n’est jamais en mode « éteint » ! » "Au fait, le lycée où il passait les cours à dessiner, devinez quoi ? C'était le lycée St Ex !!!! "

Propos recueillis par Gautier, 1ère S4

B2C - Page 15

PETITE BIOGRAPHIE

Né en 1964, Lük Déma est forestier de métier. Assez indépendant, réfractaire à toute contrainte, il est totalement autodidacte. Il avoue qu’au lycée, il passait beaucoup de temps à observer les arbres dans la cour et à essayer de les dessiner ! Il a pas mal voyagé sous les tropiques, en Afrique et en Guyane française (c’est peut-être pour ça que ses dessins de forêts sont aussi fantastiques !) Et bibliographie : Syst : Tome 1 et 2, le 3ème devrait sortir très prochainement ! Disponibles au CDI évidemment ! Son site : www.lukdema.fr

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Speak easy

English Poems : A Dreamed way

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Lost in a dream, I have to make a decision The dark clouds of my spirit are burning In my mind there are too many questions And I’m watching all these angels dying

My dream’s becoming an awful nightmare The reality calls me back, it’s the same I’ve heard it and I don’t care

Someone is screaming my name

The mist is going out of my head I open one eye, with a lot of pain And now, I can see the evening sky

The black tunnel moves away from my mind I’ve chosen the light.

- And I’m alive

Simon Durbano,TL2

[source : www.gizmodo.fr]

Flying in a dream, running on the ground

How is it possible to do otherwise ?

To have what I want without a sound,

Just will his dark glance piercing through my eyes.

Flying in this dream when I can’t run in

I look around to see a helping hand,

Which would allow me to cherish his skin,

And in the end, this hard dream will be bland.

Maybe just for a while, I would rather

Hear his heart and never more this true world,

Or listen to this last and leave the other,

My tired mind claims something real to hold.

I know myself and alas what I’ll do.

Just waiting for this hidden helping hand,

Knowing that it will never become true,

But pretending that I don’t understand.

Johanna Chambault,TL2

[source : www.zozem.wordpress.com]

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Murder Story

V ous aimez les histoires de meurtres, d’assassinats, de tueurs en série ? En voici une, assez courte, à la manière des « short stories » anglaises ou américaines.

Je vous plante le décor : une jeune femme a été trouvée morte, et la police, après en-quête, découvre que parfois la réalité peut dépasser la fiction ! Pour en être convaincus, à vous de lire ce court article qui vous exposera les fait, tous plus incroyables les uns que les autres ! Ah oui, j’oubliais : l’article est en anglais, mais comme vous êtes très forts, ça ne devrait pas vous poser de problème !

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[Source : www. gizmowatch.com]

What is a “short story” ?

Short stories tend to be less complex than novels. Usually they underline only one incident, they have a small number of char-acters and cover a short period of time, and eventually, they have a single plot and a single telling.Writers such as Edgar Alan POE, Somerset MAUGHAM or Roald DAHL have made this genre well-known. Roald DAHL has even been called “The great magi-cian” of short stories ! AU C.D.I., plein de short stories sont dis-ponibles, en VO ou en bilingue !

PS : If you want to read more about

this strange murder, go and read Tony WILMOT’s famous short story

entitled Skeleton in the cupboard. You will be kept in suspense by this gripping short story

and perhaps you will feel like reading some others.

He ran off. « I was young and so panicked …

When I realized there was no witness, I ran

off without thinking ».

At this moment the officer made the link with

the young girl found yesterday : Mr. Smythe

killed her because he was afraid she knew

about the accident !

But the following events are a lot more shock-

ing : actually that young girl had nothing to do

with this past tragedy !

« Margaret, my wife, told me about a letter

she received soon after my unforgivable be-

havior… A letter from the daughter she

abandoned exactly 20 years ago … » he ex-

plained.

In his letter, the young girl was explaining

that she wanted to see her natural mother.

Unfortunately this was now impossible be-

cause… Mr. Smythe had killed her !

An article by S. DENIS , C. CHEVRIER

A. ABDELKADOUS

and C. INCARDONA, 1L2

Yesterday, Elmston's police made a gruesome

discovery.

Indeed, a young girl who is twenty-six was

found dead in her apartment in the afternoon.

The identity of this person has not been re-

vealed yet. However, Rober Smythe, who is 40

years old, surrendered to the police and admit-

ted the crime.

His story started two days ago, when he met

the young girl. She was searching for a 40-

year-old man, driving an MG … Which fits to

Mr Smythe.

« Besides, this stranger knew everything

about me and my past ! She even had a nega-

tive of my old MG », he said to the officers.

But what past is he talking about ? Why was

he so scared of this young woman?

Only after three hours of non-stop question-

ing, he declared to officer John Book, that 20

years ago, soon after his wedding with Marga-

ret Smythe, he had a hit-and-run accident and

killed a 10-year-old girl.

Speak easy

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Liberté, liberté, trêve de plaisanterie, votre vie, notre vie, ta vie, n’est qu’une accumulation de minutes dic-tées. Et ces minutes ne sont faites de rien, car person-ne ne regarde ce qu’il y a autour. Car personne ne sait ce que les ondées fatiguées décla-rent aux pavés, quand doucement elles caressent la poussière. Que tout ce qui entoure les médiocres chairs humaines se trimbalant dans les allées sales, n’est fait que de futiles pensées. Abreuvons-nous donc de ce que l’on nous donne, baissons nous pour dévorer les fruits à disposition. Et ainsi allongés sur un canapé de cuir neuf, le ventre tendu par un repas opulent, nous nous sentirons bien. Car oui, le bonheur est bien

cela. Non ? Mais qui donc aura le courage de me contredi-re un jour ? Il demeure ce d é s e s p o i r que personne ne s’élève pour contre-dire les mots enfoncés de force dans notre cer-veau.

Nous sommes devenus si faibles, et si soumis aux rè-gles que les jours peu à peu ont instituées. Les hom-mes semblent satisfaits de leur condition. En effet, il semble tellement simple de ne pas avoir à réfléchir, et simplement à « être ». Mais « être » n’est pas vivre. Alors qui de nous sait encore ce qu’est la vie ? Est-ce cette chose monotone et dont les modèles guident le chemin ? J’espère le contraire. Et si, en ouvrant enfin les yeux, en oubliant la peur de se brûler trop fort la rétine, en refusant les obligations voulant germer dans nos entendements, et simplement en regardant, la et encore ici. En sentant au fond de soi le gouffre intense dont l’existence n’avait été soupçonnée. Ainsi pouvoir regarder le ciel sans aucune appréhension et enfin crier pour lui: « J’existe ! Je vois ! ». Mais personne n’entendrait.

Héloïse PRIM, Tle ES2

U n certain brin de lucidité se doit de toucher nos êtres ignorants… Que le plaisir, même s’il demeure fugace, de se savoir pourvu du

savoir, affecte nos sens quelques instants. Ainsi regardons les nuages se décrochant de la voûte, et sous ce ciel menaçant de tomber, tentons de perce-voir les cris véritables de l’humanité. Ou demeurons là où nous sommes, au creux de ces draps chauds et sans soucis, ce que je vois c’est le bout de mon lit. Il est blanc, doux et agréable. Finalement, et si tout demeu-rait ainsi ? Mais ne serait-ce pas être lâche que de ne plus vouloir saisir les feux incandescents irradiant les esprits humains ? Et persister simplement dans l’expec-tative des secondes, ne voyant plus les douleurs et les froids déserts assé-chant les heures défilan-tes. Menant ainsi notre condition à la perte de son sens, refusant tout contact avec les brumes irrespirables, pour peu à peu se voir flétrir, et fa-ner, telles les roses dont les veines furent arra-chées. Mais nous trouverions cela préférable à l’apogée macabre que les journées nous livrent. Une mort lente sous le joug doux d’ins-tants figés, dans l’omission de la douleur universelle, attire bien plus les hommes que la réalité. Et la sphère bleue se noie dans ses propres attraits, de ses mots vils et violents continue de faire saigner les herbes de leur rosée. Le monde, les hommes, peu à peu se laissant crever de soif sous les feux trop brûlants. Personne ne dit rien. Tous, d’un œil las, fixent les mercantilismes grandissants. Et leur action dépourvue d’action se limi-te aux senteurs légères de leurs nouvelles lessives. Ne regarde pas devant toi, tout est trop dur pour tes yeux si fragiles. Et ainsi à ne jamais laisser voir ces globes si incultes, l’humanité se laisse fourvoyer par les mensonges gran-dissants.

Expression libre

Un regard fugace

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La saison des joutes roquebrunoises [Photo : R.J.]

[Photo : H.P.]

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Alors, amusons nous à jouer à l’éternel « et si », et essayons-en vain- de transformer la fiction en une délicieuse réalité, afin de rendre notre quotidien en-core plus savoureux : Et si, vous et vos amis, décidiez de venir vêtus en cow-boy au lycée demain matin ? Et si vous présentiez une pièce de théâtre dans la cours du lycée à 12h, et si vous décidiez enfin de met-tre ce haut orange qui traîne dans votre armoire de-puis des mois et que vous n’osez pas mettre ? Et si vous disiez enfin à vos amis que la musique clas-sique rythme votre vie et que Chopin vous donne des frissons ? Tentant comme situation, non ?

Dites vous qu’au pire des cas, votre voisin vous pren-dra pour un fou, un étranger, et dans ce cas ce sera une douce réussite… Au meilleur des cas, il se rendra compte qu’il a toujours rêvé de faire ça lui aussi, et le fera par la suite.

Balzac a voulu faire concurrence à l’état civil en écri-vant ce que tant d’historiens avaient oublié : l’histoire des mœurs. Frissonneriez-vous de plaisir si on vous apprenait que grâce à la jeunesse, le vingt et unième siècle était devenu une société dans laquelle le mot LIBERTE avait enfin pris tout son sens ?

Célia TAIX, Tle S4

O ui, cela me plait ». Cette simple phrase est un mensonge que

nous nous infligeons. Pourquoi ? Parce que les choses ne nous conviennent plus pour ce qu’elles sont, mais pour ce qu’elles « émanent ». Conditionnés, nous sommes soumis au regard des autres, ce regard impitoyable et omnipré-sent qui s’oppose à la notion même de liberté…

Liberté, ce mot ne vous donne t-il pas des frissons ? Nous avons mis du temps à atteindre cette liberté relative, et à nous entendre de manière convention-nelle sur sa définition. Cependant, qui est réellement libre, vraiment indépendant de ce que vont penser les autres ? Beaucoup lèveront le doigt, mais combien diront la vérité ?

L’être humain est en apparence fait de façon identi-que. Cependant, l’âme qu’il renferme contient une palette de peintures dont les associations de couleurs forment ce que l’on appelle si banalement la person-nalité. Pouvons-nous affirmer que ces dessins com-porteront les mêmes couleurs, les mêmes formes ? Naturellement non, nous avons des goûts différents, des envies diverses, alors pourquoi aller contre la na-ture en agissant tous de façon quasi-identique ? Som-mes-nous à ce point restés à l’âge de pierre pour adopter un comportement si grégaire ?

Bien sur, des habitudes nous sont communes, nous dormons, mangeons, buvons, allons au lycée puisque cela est vital… Mais à côté, qu’est-ce qui nous force à agir de façon si prévisible ? Avons-nous si peur de nous différencier les uns des autres ? L’originalité est une notion que l’on regarde comme une bête curieu-se : on l’effleure, on l’admire, on l’envie, on joue avec, mais paradoxalement, on la craint… En réalité, s’affirmer devant les autres reviendrait à s’assumer soi-même, ce qui de toute évidence n’est pas une tâche facile. Cet apprentissage est de plus mis à l’épreuve par le regard des autres. Comme dirait Robbe-Grillet, « Il y a toujours et d’abord le regard qui les voit, la pensée qui les revoit, la passion qui les dé-forme ». Ne vous en faites pas, si votre voisin vous critique, c’est simplement une protection pour ne pas que vous le critiquiez en premier, c’est une simple réaction d’autodéfense, pas de soucis, vous n’êtes qu’à moitié en cause…

Expression libre

Orange fluo...

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Tous semblables ?

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SANTE

Combattre les idées reçues ?

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Les ongles avec des traces blanches, c’est un manque de calcium :

Lorsqu’on a des tâches blanches sur les ongles (appelées aussi leuconi-chies), on incrimine souvent un man-que de calcium. Inutile de vous dire que cela est faux. Ces tâches blanches sont le plus souvent dues à des micro-traumatismes des ongles ou à un re-foulement de la peau à la base de l’ongle (appelée cuticule). Plus rare-ment, cela peut provenir d’intoxica-tions à l’arsenic ou au plomb. Moralité : inutile de manger plein de yaourts pour avoir de beaux ongles !

Méga «coup de froid »!

Vous vous êtes enrhumé et là vous vous dites « J’ai attrapé un coup de froid ». Une fois de plus, vous êtes dans l’erreur car le froid et l’humidité n’y sont pour rien, par contre ils favo-risent la prolifération de germes et de virus pour les rhumes… Et de plus, dans ce cas là : « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! »).

Avoir les cheveux blancs... en une nuit !

Selon la légende, les cheveux (et donc les poils par la même occasion) peu-vent blanchir en une nuit suite à un stress sévère. Cela est faux parce que la couleur des cheveux (pigmentation) est déterminée par des cellules appelées mélanocytes. Vous ne pouvez donc pas vous trans-former en Père Noël en une nuit ! Néanmoins ce stress peut engendrer des perturbations hormonales, accé-lérant la perte de cheveux. Or les che-veux blancs résistent mieux à la chute que ceux pigmentés, donc ils peuvent être présents en plus grande quantité sur votre chevelure. Conclusion : se faire des cheveux blancs est en partie vrai.

Le pain, ça fait grossir !

Au repas, vous décidez de ne pas abu-ser du pain car vous savez qu’il fait grossir. Encore raté, mais par contre, si vous le tartinez de beurre ou autre substance grasse, là oui…

La télé, et les écrans en général, ça abîme les yeux !

On vous a déjà dit étant petit « Ne regarde pas la télévision de trop près, ça abîme les yeux » ? Pas si faux, mais jusqu’à un certain point : le téléviseur à tube d’antan était très agressif car il vous bombardait littéralement avec des électrons. Le LCD est à la base une lumière émise par des néons qui n’est pas plus nuisible que n’importe quelle forme d’éclairage que l’on re-garde directement. La seule chose qui peut fatiguer vos yeux, c’est la lumi-nosité et/ou les contrastes (lorsque l’on regarde la télévision dans le noir, ou qu’il y a des reflets sur l’écran par exemple…). Vous pouvez donc vous immerger dans ce monde de mouve-ment en couleur de près sans la moindre crainte. Evidemment, avec la rapidité des mouvements à l’écran, il y a une fatigue visuelle qui s’installe au bout de quelques temps et elle est accrue avec la proximité, un peu com-me au cinéma.

Textes : Robin JOUAN, Illustrations : Margot BERGER

1ère S3

Dans cette rubrique Santé, nous al-lons nous intéresser à quelques idées reçues persistantes dans le domaine de la santé… que nous allons corriger ensemble !

Les épinards sont riches en fer !

Eh bien non, c’est totalement faux ! Pourtant la légende de Popeye est persistante. Cette idée reçue provient en réalité d’une faute de frappe d’une secrétaire. En effet, lors d’une trans-cription pour le patron de son labora-toire, elle tapa 40mg/100g au lieu de 4mg/100g ! Cette erreur a donc multi-plié par 10 le taux de fer alimentaire contenu dans les épinards. Les créa-teurs du marin ont décidé de lui en faire ingurgiter énormément pour lui donner cette force phénoménale. Mais surtout, cela a forcé des généra-tions d’enfants à ingurgiter des épi-nards… Pour info, c’est le boudin qui est le plus riche en fer (20mg/100g), car c’est du sang bouilli (beuarkkkk !).

J’ai mal au rein !

Vous avez une douleur dans le dos, au niveau du bassin, et vous croyez que ce sont vos reins qui vous font encore mal. Que nenni ! Une simple explica-tion anatomique permet de mettre à mal cette idée reçue. Ce sont les nerfs qui procurent une sensation de dou-leur. Or le rein en est dépourvu. Par contre, ce mal peut être dû au pincement d’un nerf entre les vertè-bres. Moralité : laissez vos reins tran-quilles !

2 kg

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Dans le langage courant, le terme "racisme" se rappor-te le plus souvent à la xénophobie qui en est la mani-festation la plus évidente. Il faut savoir que depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et la chute des fas-cismes, le racisme a été condamné officiellement par tous les Etats. Pourtant, le racisme continue à être

pensé et pratiqué sous des formes multiples. Dans tous les pays, le racisme existe. A l’intérieur du lycée, certains élèves n’hésitent pas à dire qu’ils sont racistes, envers d’autres couleurs de peau ou d’autres religions. Et pourtant, nous cohabitons tous dans les mêmes lieux, suivons les mêmes cours, avons les mêmes habitu-des…

Le racisme ne mène à rien, n’apporte rien, il est sou-vent transmis dans la famille, par des parents ou des grands-parents, sans que l’enfant n’ait eu le temps de réfléchir à ces idées racistes. Le racisme détruit, il ne construit rien.

Ilhame B., 2nde 1

COUP DE GUEULE

V ous ne vous posez pas de questions à propos du racisme ? Vous trouvez ça normal ? Une fille qui se sent mal dans une classe parce qu’elle est rejetée à cause de sa couleur de

peau, vous trouvez ça bien ? Et vous, de quel côté êtes-vous : du côté de celle qui est rejetée, ou du côté de ceux qui se moquent de son appa-rence ? A moins que, 3ème solu-tion, vous soyez « sans opi-nion » ? Vous ne vous sentez peut-être pas concernés ? Vous laissez faire ? Pour moi le racisme est un su-jet qui concerne tout individu dans notre monde. A tout mo-ment, chacun de nous peut être confronté au racisme, quelle que soit sa couleur de peau, son sexe, sa religion... Mais au fait, le racisme, c’est quoi ? Le racisme, c’est le fait de croire en la supériorité d'un groupe humain sur un autre. Défini comme une race, ce groupe serait supérieur à tous les autres. Pour sim-plifier, le racisme, c’est en fait la haine d'un groupe hu-main qui se croit supérieur aux autres.

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Tous contre le racisme !

[source : www. Edu.ge.ch]

Qui est l'homme de couleur ? Homme blanc, Quand je suis né, j'étais noir Quand j'ai grandi, j'étais noir Quand je vais au soleil, je suis noir Quand je suis malade, je suis noir Quand j'ai peur, je suis noir Quand je mourrai, je serai noir . Tandis que toi, homme blanc : Quand tu es né, tu étais rose Quand tu as grandi, tu étais blanc Quand tu vas au soleil, tu es rouge Quand tu as froid, tu es bleu Quand tu as peur, tu es vert Quand tu es malade, tu es jaune Quand tu mourra, tu seras gris Alors, de nous deux, qui est l'homme de couleur ?

Dans la peau d’un noir de J.H. GRIFFIN

Un livre coup de poing, qui se dévore de bout en bout. Comment un écrivain américain décide de se transformer en Noir avec l'aide d'un médecin, pour mener pendant six semaines la vie authentique des hommes de couleur. Du courage à l’état pur, et le témoignage du racisme vécu de l’intérieur. Adapté en film en 1964, mais le livre est bien meil-leur (comme d’habitude !).

Le rêve de Sam de Florence CADIER

Dans l’Amérique sudiste du début des années 1950, Sam et son petit frère assistent au lynchage de leurs parents par des blancs, parce que, noirs, ils ont osé demander à exercer leur droit de vote... Un des cinq titres de la sélection « De la Plume à l’Oreille »

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SOAN : enfin ! MUSIQUE

L e 17 février dernier, le Bataclan, Paris. Je me retrouve devant la fameuse salle pour un concert. SOAN. Oui. Le même gars qui a remporté La Nouvelle Star. Je visualise déjà la chose : public féminin ne dépassant pas 16 ans, hurlant des "je t'aime", et côté artiste, performance de… comment dire… de gagnant de Télé-crochet à la "bonjour je chante mon album au revoir , achetez mes T-shirts !". Enfin bon, je men-tirais si je prétendais y aller à contrecœur, car les rares extraits qui sont parvenus à mes oreilles m'ont bien plu.

Une fois dans la salle, j'ai une première surprise : nous devons être les plus jeunes du haut de nos 15 ans. Bien que l'audience reste variée, la grande majorité dépasse les 30 ans ! Une jeune chanteuse du nom de MeLL vient assurer la première partie. Mademoiselle K, mélangé à du Tête Raides pour définir grossièrement la chose. Avec sa simple guitare classique, elle nous balance à chaque mor-ceau un solo hendrixien. Ambiance… Le public est à bloc. Le groupe de Soan monte petit à petit sur scène. Les acclamations se multiplient quand celui-ci arrive enfin. C'est parti pour 1h20 de show démentiel ! Des textes efficaces, la voix d'un Mano Solo croisé avec Bertrant Cantat (Noir désir) et d'un Damien Saez, des arrangements live de qualité, tous retravaillés, les musiciens dégagent une énergie hors norme, ils vivent leur musique. L'ambiance est inquiétante sur Monster, même le quadragénaire à côté de moi manque de pleurer sur The storm (avec la participation exclusive de Babylon Circus qui passait par là) malgré un larsen au moment fatidique. On a d'ailleurs droit à une jolie interprétation d'Alabama song, très fidèle, et notre chanteur se transforme en Jim Morrison sous amphétamines. Enfin, une chose qui fera que je n'hésite pas à dire que ce concert était même mieux que celui des Red Hot Chili

Peppers, c'est bien la proximité qu'a Soan avec le public : les modestes dimensions du Bataclan aidant, le chanteur s'amuse avec lui, en toute simplicité. Quand un énergumène l'interrompt pendant une chanson en lui criant de jouer Les éléphants, il rétorque sur le ton de la blague : "Hé c'est mon concert !" et en profite pour balancer quelques petites référence à son passage télé ("t’façon, Lio, elle aime pas mon album").D'ailleurs les fans le lui rendent bien avec une présence exemplaire : acclamations, textes connus sur le bout des doigts, applaudissements... Tous ça pour dire : comme quoi, un télé crochet nous a ENFIN sorti un artiste décent !!!!

[Source : lexpress.fr.]

D epuis le 8 mars, le dernier album du groupe virtuel GORILLAZ (Plastic Beach) est disponible. Avant d'al-ler plus loin, présentons un peu le groupe pour ceux qui ne sortent pas souvent.

1999, hiatus du groupe BLUR. Son chanteur Damon Albarn ne chôme pourtant pas, puisqu'il se met vite à la mise en œuvre d'un projet qui lui trotte dans la tête depuis un bout de temps: Gorillaz. Pour matérialiser cet univers, il fait appel à Jamie Hewlett, dessinateur (notamment de la BD Tank Girl). Vont alors naitre 2-D, un chanteur timide maltraité par le bas-siste Murdoc, monstre vert, débauché, sadique et à l'hygiène douteuse, Russel le batteur, possédé par les âmes de ses amis rappeurs et Noodle, une guitariste japonaise hors pair de 12 ans que le groupe a reçu par colis après avoir passé une an-nonce dans le magazine NME. Oui que des gens tout à nor-maux… Cela laisse place à un album éponyme. Les chansons sont un étrange et indéfinissable mélange de hip-hop, dub, électro avec une touche de rock. Le pire, c'est que ça marche. Vite reconnu car occupant une nouvelle fois le chant, Albarn ne tarde pas à gagner (encore une fois) le succès. S'en suivra De-mon Days d'où l’on connait (presque) tous le hit Feel good Inc. (avec les excellents De la soul!).

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Après une campagne de pub où les médias actuels n'ont jamais été aussi bien magnés (Faux Twitter de Murdoc qui compte plus de 15 000 followers, page Facebook avec 40 000 fans, "piratage" de NME radio, toujours par Murdoc), on découvre enfin ce fameux opus qui s'affiche comme définitivement pop. Toujours ces cotés rap bien présents, l'accent est mis sur le côté électronique.

A noter aussi que mes-sieurs Albarn et He-wlett s'offrent des guests de choix : Snoop Dog, Bobby Wo-mack, Lou Reed, Mick Jones & Paul Simonon, les habitués De La Soul ou encore Mos Def sur le premier single Stylo. Allons-bon je vous lais-

se plutôt le soin

d'écouter vous-mêmes.

Mélanie CLAMART, 2nde 8

Gorillaz: The monkey's back !

[Source : actujeunes.fr]

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JEUX

A vos neurones !!!

Horizontalement : 1- Nous empêchent parfois de dormir ! 3 – Interminables, on s’y perd en seconde – Pour les

faire, on s’y prend toujours au dernier moment 5- Ils sont en bande devant le portail – Elle s’abat

sur nous à 11h et même quelquefois avant ! 7– La langue de ce pays est souvent prise en LV3 11- Le journal que vous préférez ! 15– Elle nous rend heureux lorsqu’on l’entend ! 17- Interdiction de l’escalader ! Verticalement : 2– Non, elles ne s’appellent pas « les dames du

CDI » ! 3– Il nous envahit quand le cours devient trop long –

On passe celui de français en première 5- On se lève le matin pour y assister, contraints et

forcés ! 7- On les oublie mais ils sont tout autour de nous –

Cours qui nous aide à mieux connaître notre passé

9- Allez-y, ils n’ont jamais mordu personne ! 11- Ils font tous la queue devant la machine à café ! 13– Nous remplit de stress... 15- Recherche, information, et culture sont au ren-

dez-vous ! 17– Dans ce cours, on refait le monde...

MOTS CROISES « Spécial St Ex » !

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4 9 5 2

9 4 3

1 7 9 5

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3 6 9 8 7

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8 5 4

SUDOKU

« Il n'y a de bons professeurs

que ceux en qui subsiste la révolte de l'élève »

Edmond GILLIARD

Robin JOUAN, Jennifer DAIX

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Directeur de la publication : Lycée Saint-Exupéry Directrices de rédaction : Christine DENEL, Florence DELCLOS, professeurs-documentalistes

Rédacteur en chef : Robin JOUAN Journalistes : Charlotte BERNARD, Ilhame BOUMAGHDA, Johanna CHAMBAULT, Mélanie CLAMART, Jennifer DAIX, Gautier DE MADRON, Simon DURBANO, Robin JOUAN, Justine LASCOMBE, Marie MANON, Alison NORGET, Patrick POINCLOU, Manon PRABONNAUD, Héloïse PRIM, Laurie SANTIAGO, Célia TAIX, Drissia TALBIOUI, Mathias TAIX. et les classes de : 1ère Bac Pro commerce, SA1, SV2, 1BPSA, 1L2. Illustratrice : Margot BERGER Mise en page : C. DENEL, F. DELCLOS, S. ROYNETTE Graphiste : Eymeric FAYOLLE (logo B2C) Service Relecture : Véronique MORACCHIOLI

Contacter la rédaction “Bruit de couloir” : Lycée Antoine de Saint Exupery,

270, avenue de Valescure - 83700 Saint-Raphaël Tél. : 04.94.19.72.80 - Fax : 04.94.19.72.82

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Interview VIP Michel Cymes,Michel Cymes, star de la télé, répond à B2C !star de la télé, répond à B2C !

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je crois que pour réussir à être médecin et à passer le concours de 1ère année, ce qui est le plus difficile, il faut bosser au collè-ge dès la classe de 4ème et 3ème, pour avoir de bonnes bases et être plus tran-quille.

R.J. : « Concernant votre livre, envisagez-vous d’en faire d’autres ? Se vend-il bien ? » M.C. : J’ai rendez-vous à 15h30 très exac-tement à France Télévision pour discuter de livres, une collection du site « Bonjour-docteur » ! On est à plus de 10 000 exem-plaires vendus, ce qui est une bonne réus-site quand on sort un bouquin.

R.J. : « Envisagez-vous de faire une suite à l’émission radio « Comment ça va bien merci » sur Europe1 ? » M.C. : Malheureusement, elle a dû s’arrê-ter, parce que je me suis fait virer ! Je suis en négociation en ce moment avec une grande station radio, que j’espère rejoin-dre en septembre, mais pas la même. R.J. : « Comment s’organise votre site médical sur le web ? » M.C. : Marina, Christian Gerin, le patron de la société, et moi-même avons monté une société www.bonjour-docteur.com, et ce site marche très bien. Côté télé, tout va bien, et j’espère que le succès va continuer longtemps, mais c’est surtout Internet l’avenir...

R.J. : « Quelle est la part de votre temps passée en consultation à l’hôpital ? » M.C. : J’ai deux matinées par semaine à l’hôpital, et le reste du temps je travaille à la télé.

R.J. : « Pour finir, un mot ou une expres-sion médicale qui vous plaît ? » M.C. : Ce n’est pas une expression médi-cale, mais j’ai une devise qui est : « souris aux gens que tu croises en montant, tu recroiseras les mêmes en descendant ». Pour éviter d’avoir la grosse tête en tant que médecin, ou en tant que présenta-teur de télé, il faut rester humble et se dire que le succès que tu peux avoir au-jourd’hui peut se transformer en coup de poing dans la gueule demain. Donc plus ça va, plus tu dis bonjour aux gens, tu leur souris. Quand tu descendras, les gens se souviendront que quand ça allait bien, tu leur souriais. Tu vois, c’est un truc que j’applique aussi bien en médecine qu’à la télé pour ne pas avoir la grosse tête!

Propos recueillis par Robin JOUAN, 1ère S3

LE SCOOP ! Invité à Paris sur les plateaux télé du « Magazine de la Santé », Michel CYMES, également présentateur de « Allô Docteurs », m’a accordé une petite inter-view, malgré son emploi du temps très chargé ! R.J. : « Tout d’abord, pour quelles raisons avez-vous voulu devenir médecin, et par la suite présenter ce genre d’émissions ? » M.C. : Je suis devenu médecin parce que mon meilleur copain faisait médecine, ce n’est pas trop une vocation ! De plus, les études de médecine étant très compli-quées, je me suis dit que si j’avais quel-qu’un qui pouvait me servir de locomotive, ce serait pas mal... En 1ère ou Tle, je m’in-téressais plutôt aux Sciences Humaines. Mais je ne regrette pas... J’ai voulu présenter cette émission parce que quand tu es médecin, tu parles à une seule personne, alors que lorsque tu as la chance d’avoir un million de téléspecta-teurs, c’est comme si tu avais un cabinet d’un million de personnes, et finalement c’est sympa d’expliquer ! J’ai toujours ado-ré expliquer des choses et les vulgariser, même quand je consulte et que je vois des patients. On m’a donné la chance de pou-voir le faire, d’abord à la radio, ensuite à la télé. Et puis, tu as vu comment ça se pas-se ? C’est quand même plutôt sympa de faire ça dans cette ambiance, on n’est pas stressé, c’est plutôt détendu, on se marre plus qu’on ne travaille ! R.J. : « Quelle préparation au quoti-dien nécessitent ces deux émissions ? » M.C. : Une préparation énorme. En ce qui me concerne, un peu moins aujourd’hui qu’avant parce qu’au début on était beau-coup moins nombreux... Il a fallu du temps pour que l’émission s’installe, qu’elle ait du succès. Ce succès nous a permis d’engager beaucoup de gens pour la préparer. Tu as visité la rédaction, tu as vu le nombre de personnes, des dizaines de personnes qui travaillent pour l’émission tous les jours... Aujourd’hui, Marina et moi avons davanta-ge un travail de réflexion que les mains dans la pâte. C’est nous qui sommes à la tête de tout ça, donc on travaille beaucoup avec Benoît pour réfléchir aux sujets, aux innovations qu’on peut apporter. Il faut sans arrêt renouveler une émission, sinon elle meurt. Tu verras que début mars, il va y avoir une séquence que l’on appelle « in vivo », pour laquelle je suis allé tourner directement au bloc opératoire. Tout cela nécessite de réfléchir en permanence, nous avons plus un boulot « intellectuel » que de fabrication à proprement parler dans l’émission.

R.J. : « Quel impact a cette présentation sur votre vie privée, sur votre travail à l’hôpital ? » M.C. : Sur ma vie privée aucune, parce que je me protège énormément, je refuse tous ce qui est « peopolisation ». J’ai été contacté plusieurs fois par Gala, Voici et Closer, tous ces canards. J’ai toujours refusé de répondre à leurs interviews parce que je pense que dans ce métier, si tu commences à mettre le bout d’un on-gle là-dedans, tu es foutu. Donc j’interdis tout le monde de s’intéresser à ma vie privée, à mes enfants, à ma femme. Ils n’apparaissent nulle part ou presque. Je veux me protéger complètement. Maintenant quand tu te balades dans la rue et que tu es connu, tu as forcément des gens qui t’abordent. Mais c’est tou-jours de façon très sympa, parce que comme je suis médecin et que j’ai l’image du médecin, ce n’est pas comme un chan-teur, un artiste, il y a un vrai respect des gens.

R.J. : « Est-ce qu’il y a un reportage ou une émission qui vous a marqué particu-lièrement ? » M.C. : Ce n’est pas une émission en parti-culier, c’est tout ce qui concerne les en-fants malades. J’ai beaucoup de mal, mal-gré ma grande gueule, à supporter tout ce qui concerne les enfants malades. Ça va un peu mieux maintenant, mais quand il y a un reportage avec des enfants qui souf-frent, j’évite de regarder le reportage pendant la diffusion en direct, parce que je suis capable de revenir en plateau avec les larmes aux yeux, ce qui n’est pas très bien quand tu présentes une émission...

R.J. : « Quels conseils donneriez-vous à des lycéens voulant devenir médecin ? » M.C. : Plusieurs conseils. D’abord qu’il leur faut du courage car c’est dur au dé-but et à la fin. Au milieu, on se repose un peu. Et surtout de très bien préparer son arrivée à la Fac de Médecine, il faut y penser bien avant. J’ai beaucoup souffert parce que je n’étais pas un très bon élève, j’ai raté mon bac, j’étais tout sauf doué. Et