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1 Bulletin d’information du bcpf BAD’NEWS La saison sportive 2014-2015 vient d’être lancée. Nous avons réussi, tant bien que mal, à boucler le planning des créneaux encadrés en essayant de satisfaire le mieux possible l’ensemble des associa- tions membres du BCPF, tout en cher- chant à créer des espaces – temps interas- sociatifs, indispensables pour continuer à construire l’identité d’un club du pays. Un vrai travail de funambule et d’équilibriste. 10 ans après sa création, le BCPF, le plus grand club de France, court toujours après une reconnaissance, pas celle des partenaires publics ou privés (elle est ac- quise depuis longtemps), mais celle de ses propres adhérents pour lesquels il reste encore trop souvent une idée vague, loin- taine et surtout trop coûteuse. Si l’idée de mutualiser les moyens hu- mains et logistiques reste une raison d’ad- hésion au BCPF tout à fait valable, serait- elle suffisante pour autant pour construire le BCPF de demain ? Si le seul lien que nous avons entre nous est l’éducateur qui intervient sur nos cré- neaux, pourrons-nous réellement, en- semble, avoir des projets et des ambitions pour l’avenir ? Si nos engagements bénévoles se limitent à nos clochers, serions-nous capables de maintenir et de pérenniser dans le futur toute la richesse du BCPF d’aujourd’hui ? Le BCPF est un grand, ambitieux et bel édifice. Sa solidité, sa résistance au temps, vents et marées repose sur la qualité du lien, des liens. Qu’est-ce qui nous lie, nous tient, nous unit aujourd’hui pour conti- nuer l’aventure BCPF ? Voilà des questions qui seront certaine- ment à l’ordre du jour lors de la révision de notre projet club arrivé à son terme cette saison. Puissions-nous trouver des réponses et des intuitions à la hauteur de l’enjeu et permettant d’aller de l’avant. En attendant, je vous invite à profiter pleinement de ce onzième numéro de Bad’news qui parle, comme à son habi- tude, avant tout des gens qui partagent la même passion. Il ne tient qu’à vous d’y apporter votre contribution (article, info, photo) et partager ainsi avec l’ensemble des licenciés du pays de Fougères votre quotidien badistique. Editorial Octobre 2014 - N°11 Sommaire Nouvelles de la N2, R2 et R3 Retrouvailles avec Julie Au coeur de l’asso de Romagné Saint Sauveur Légende du bad : Carolina Marin Reprise des compétitions • Lettre au Codep35 Collectif handibad Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ... Les entrainements ont repris un peu partout dans le pays de Fougères et comme à chaque début de saison nos salles de sports sont pleines à craquer. Pourvu que ça dure…

Bad'news 11

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Encore un numéro exeptionnel du Badnews. Ce Numéro revient sur un des fer de lance du Badminton en Bretagne, mais aussi sur de nombreux bénévole du club, du nouveau capitaine de la régionale3 et plein de nouveautés...

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWS

La saison sportive 2014-2015 vient d’être lancée. Nous avons réussi, tant bien que mal, à boucler le planning des créneaux encadrés en essayant de satisfaire le mieux possible l’ensemble des associa-tions membres du BCPF, tout en cher-chant à créer des espaces – temps interas-sociatifs, indispensables pour continuer à construire l’identité d’un club du pays. Un vrai travail de funambule et d’équilibriste.

10 ans après sa création, le BCPF, le plus grand club de France, court toujours après une reconnaissance, pas celle des partenaires publics ou privés (elle est ac-quise depuis longtemps), mais celle de ses propres adhérents pour lesquels il reste encore trop souvent une idée vague, loin-taine et surtout trop coûteuse.

Si l’idée de mutualiser les moyens hu-mains et logistiques reste une raison d’ad-hésion au BCPF tout à fait valable, serait-elle suffisante pour autant pour construire le BCPF de demain ?

Si le seul lien que nous avons entre nous est l’éducateur qui intervient sur nos cré-neaux, pourrons-nous réellement, en-semble, avoir des projets et des ambitions pour l’avenir ?

Si nos engagements bénévoles se limitent à nos clochers, serions-nous capables de maintenir et de pérenniser dans le futur toute la richesse du BCPF d’aujourd’hui ?

Le BCPF est un grand, ambitieux et bel édifice. Sa solidité, sa résistance au temps, vents et marées repose sur la qualité du lien, des liens. Qu’est-ce qui nous lie, nous tient, nous unit aujourd’hui pour conti-nuer l’aventure BCPF ?

Voilà des questions qui seront certaine-ment à l’ordre du jour lors de la révision de notre projet club arrivé à son terme cette saison. Puissions-nous trouver des réponses et des intuitions à la hauteur de l’enjeu et permettant d’aller de l’avant.

En attendant, je vous invite à profiter pleinement de ce onzième numéro de Bad’news qui parle, comme à son habi-tude, avant tout des gens qui partagent la même passion. Il ne tient qu’à vous d’y apporter votre contribution (article, info, photo) et partager ainsi avec l’ensemble des licenciés du pays de Fougères votre quotidien badistique.

Editorial

Octobre 2014 - N°11

Sommaire• Nouvelles de la N2, R2 et R3

• Retrouvailles avec Julie

• Au coeur de l’asso de Romagné Saint Sauveur

• Légende du bad : Carolina Marin

• Reprise des compétitions

• Lettre au Codep35

• Collectif handibad

• Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ...

Les entrainements ont repris un peu partout dans le pays de Fougères et comme à chaque début de saison nos salles de sports sont pleines à craquer. Pourvu que ça dure…

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On est les champions…

Les parents qui accompagnent leurs enfants sur les tournois de badminton, qu’ils soient badistes eux-mêmes ou pas, finissent tous (ou presque) un jour par revêtir l’habit du coach officiel de leur progéniture. Certes, l’ha-bit ne fait pas toujours le coach mais l’instinct paternel / maternel doublé d’une certaine compétence tactico – stratégique acquise sur le tas, donne à ces coachs du dimanche une légitimité certaine. La plupart de ces coachs ne divulguent leurs précieux conseils et encouragements qu’à leurs propres enfants, le sang de leur sang, la chair de leur chair. Mais il y en a qui se sentent investis d’une mission, pas pour le Seigneur mais pour le club. Ils ne ménagent, alors, pas leur peine, ils sont sur tous les fronts et j’ai envie de dire, heureusement qu’ils sont là pour soutenir nos jeunes champions.

Didier sur tous les fronts…

Tournoi interne de fin de saison

Tous les ans vers la fin de la saison sportive, nos salles de sport et nos créneaux enregistrent une importante baisse de fréquentation. On se retrouve parfois à deux, voire à trois (un chiffre pas pratique du tout pour la pratique du badminton) et on se demande où sont passés tous ces passionnés du volant qui aimaient transpirer jusqu’à l’os quelques semaines auparavant.Certes, il y a des blessures qui déciment parfois les rangs des vaillants badistes et je sais de quoi je parle. Il y a aussi le travail, la famille, la finale de la Ligue de Champions, la fête de la musique, les nombreux ponts et viaducs du mois de mai… Les raisons sont multiples, n’empêche, ça fait bizarre de se retrouver dans une salle quasiment vide.

Comment faire alors pour redonner une vie à la pratique du badminton dans nos assos en fin de saison ? La solution, semble-t-il, passe par l’organisation de tournois et de compétitions internes. Laissez de côté les routines, shadows, exercices et multi-volants, (surtout les multi-volants) et allez défier un adversaire, provoquez-le en combat singulier (ou double), en duel sans merci jusqu’à la première goutte de sueur versée.Ça se passe comme ça à Saint Etienne et chacun y trouve son compte.

C’est déjà un peu loin mais ce n’est certainement pas trop tard pour évoquer les résultats obtenus par nos jeunes lors du championnat d’Ille et Vilaine 2014. 11 jeunes du BCPF avaient été sélectionnés pour participer à cette ultime étape du championnat.

Chez les poussines, seule Lauriane Ben a vaillamment défendu les couleurs du BCPF. Pour sa première participation, Laurianne atteindra la demi-finale au terme de plusieurs matchs très disputés.Chez les benjamins, Paul Meheut s’arrêtera en quart de finale chutant contre Victor, son partenaire du club. Victor chutera à son tour en demi-finale contre Clément qui deviendra le vice-champion d’Ille et Vilaine en s’inclinant en finale face à Baptiste Picard.

Du côté des filles, Myriam et Tifenn deviendront championnes d’Ille et Vilaine en double. En mixte, Tifenn et Clément finiront sur la troisième marche du podium.Chez les minimes, le meilleur résultat revient à Constance et Manon, respectivement, vice-championne et championne d’Ille et Vilaine.En tout, 9 finales pour nos jeunes, 13 médailles dont 5 en or, 4 en argent, et 4 en bronze. Une belle réussite pour la délégation du pays de Fougères.

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L’association « Romagné / Saint Sauveur », Romasauv, est la petite der-nière arrivée au sein du BCPF. Pour la présenter nous avons fait appel à Régis Roussel, l’un des piliers du badminton à Romagné.

« L’association a rejoint le BCPF en 2009. A l’origine il y avait Catherine, Gwendal, Romain, Anouk, Gilles et moi-même. Nous étions une petite trentaine et aujourd’hui on va vers 50 / 55 personnes. Notre idée originale était de rassembler au sein de la même association des gens de deux com-munes : Romagné et Saint Sauveur des Landes. Actuellement, il y a environ

2/3 d’adhérents de Romagné et 1/3 de Saint Sauveur. La plupart des créneaux ont lieu dans la salle de Romagné. La salle de Saint Sauveur est impraticable l’hiver. Nous avons quatre créneaux dont deux encadrés par Cyril : l’un pour les adultes et l’autre pour les jeunes. On est très content du boulot de Cyril. Il est pédagogue, disponible, passe bien auprès des gens. Les gens progressent et viennent nombreux aux entrainements. Notre ambition est de continuer d’augmenter le nombre des jeunes. Je ne t’apprends rien en disant que sans jeunes, pas d’avenir pour une asso. Aujourd’hui nous avons 12 à 15 jeunes de 8 à 13 ans. En adultes, je pense que nous avons atteint nos limites de par la taille et la disponibilité de nos équipements. Ce qui nous manque encore, c’est de trouver un adulte, un parent pour suivre nos jeunes, organiser les déplacements sur les Trophées de Pays, être référent pour les jeunes de l’association.

Côté compétition, nous avons une équipe en D5. La saison dernière on a raté de peu la montée en D4. C’est l’objectif pour cette année. On a l’équipe pour, avec des gens motivés qui augmentent leur niveau de jeu et le capitaine d’expérience, Gwendal, qui veille au grain. Par contre, nous n’avons pas d’équipe en Trophée de Pays adultes. La structure de Romagné est une association familiale et conviviale. Les gens y viennent avant tout pour se détendre et pas forcément pour faire de la compète. Cela dit, quand il y a des personnes qui veulent jouer plus haut, on les aiguille vers d’autres associations du BCPF, par exemple vers Saint Georges comme c’est le cas de David. C’est un vrai avantage d’avoir des différents niveaux au sein du même club.

En terme de bénévoles, il y a un noyau stable qui s’est constitué depuis quelque temps sur Romagné : Gwendal, Patrick, Romain et moi-même, nous en faisons partie. Trouver des béné-voles n’est pas facile. On organise souvent des réunions sur des créneaux d’entrainements ce qui

permet aux gens d’être présent et parfois d’accepter de s’investir dans la vie de l’asso. Globalement, l’association de Romagné / Saint Sauveur va bien, on voit que ça ron-ronne bien cette saison et ça nous réjouit. Maintenant, on est conscient que le badminton dans le pays de Fougères ne s’arrête pas à Romagné. En restant uniquement chez soi, on ne voit pas tout ce qui s’est fait au BCPF et c’est dommage. Nous avons un lien fort avec le BCPF à travers Cyril mais est-ce suffisant ? On est bien à Romagné, entre nous, mais en y restant on a parfois l’impression de passer à côté des choses in-téressantes qui se produisent tout près de chez nous. Il

faudrait, peut-être, qu’on se fixe l’objectif d’aller plus vers les autres assos, à travers des matchs amicaux par exemple. On manque aussi parfois d’information sur ce qui se passe au BCPF. Les gens vont peu ou pas du tout sur le site. Il faudrait, je pense, que le BCPF propose d’autres supports de communication. »

Merci à Régis et bon courage pour la mise en application de ces belles résolutions.

A l’assaut des assos…

Quand on partait de bon matin ...Quand on partait sur les chemins ...

Sans Fernand, Firmin et sans Paulette mais à bicy-clette ...

En bref

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Les vacances avec le bad

Le traditionnel camp d’été du BCPF a eu lieu une fois de plus à Fleurigné, à la Boé Javot, autrement dit, au camping et à la table de Marie-France dont la renommée gastronomique dépasse largement les frontières du pays de Fougères. Le programme du camp, concocté par Cyril, Mike et Lucas, l’encadrant stagiaire, a été avant tout riche en badminton avec 2 à 3 séances par jour, des séances individuelles et des multi-volants par centaines.D’autres activités ont complété les temps réservés au bad : le laser game, le volley, le speedminton, le black-minton, du run and bike, le basket, sans oublier les cours de cuisine et les parties acharnées de prudo. Une version revisitée du triathlon (surf, vélo et course à pied) a séduit et a fait souffrir nos jeunes sportifs. Et pour corser le tout, un Kohlan-ta a été proposé aux participants du camp, sans Denis Brogniart, excusé au dernier moment, mais avec 11 épreuves redoutables et surtout l’incontournable épreuve des poteaux remportée haut la

main par Marco et Clément.Merci aux organisateurs et à tous les participants et RDV l’été prochain.

Prépa physique

Tous les ans la dernière quinzaine du mois d’août, les compétiteurs engagés dans les différents cham-pionnats (départemental, régional et national) se retrouvent ensemble pour peaufiner leur préparation physique en vue de la nouvelle saison sportive.Entre des séances de musculation sur mesure, le fractionné dans la forêt ou dans le jardin public de Fougères, des routines dans la salle de sport et différents exercices alliant la vitesse et l’endurance, chacun trouve des billes pour améliorer sa condition physique après la période de paresse estivale.Une séance exceptionnelle a permis de réunir cette année sur la piste d’athlétisme de Paron les badistes du BCPF, les basketteurs de Pays de Fougères Basket et une nageuse du Club Natation Fougerais. Ce fut une occasion, pour les sportifs de haut niveau de Fougères, de se connaître et de transpirer ensemble. Quant aux coachs, ils ont apprécié ce temps d’échange et de confrontation de différentes approches dans le domaine de la préparation physique.Regonflés à bloc, remusclés à donf, les joueurs de la Nationale 2 ont parachevé leur préparation par une rencontre amicale contre les équipes d’Argentant et Caen, évoluant actuellement en N3.

Le premier Trophée Régio-nale Jeunes (TRJ) de la saison a eu lieu courant septembre à Saint Nolff. La délégation du BCPF com-posée de Marco, Myriam, Constance, Manon et Victor ramène de ce déplacement en terres morbihannaises trois podiums et un trophée.

En bref

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Quand, en 2012, j’ai décidé de m’inscrire au club de Saint Etienne, c’était avec les questions habituelles que se posent tous les joueurs arrivant dans un nouveau club : quelle ambiance, plutôt compétition ou loisirs ? Et quel niveau ? Parce que moi, mon niveau me semble plus proche du jeu de plage que de la Nationale 2. D’ailleurs, la « Nationale 2 », à part une route, je ne voyais pas ce que c’était...Premiers échanges de volants, premiers contacts, l’ambiance est sympa. Rapide-ment, alors que j’avais prévenu que je ne voulais pas faire de compétition, Jean-Mickaël me propose d’intégrer une équipe de Trophée de Pays. Le Tro-phée de Pays, compétition ou pas ? Où s’arrête le loisir et où commence la compétition ? En TDP, on compte les points évidemment, on a un règlement, on établit un classement, et surtout on forme une équipe, on s’encourage mutuellement, on se stimule les uns les autres, on se remplace en fonction

des contraintes de chacun. Tous les signes qu’on retrouve en compétition en fait !!Après plusieurs matchs en TDP, et quelques-uns dans des équipes de D5, D4 et même une fois en D3 (!) je pense aujourd’hui que la compétition, c’est surtout un état d’esprit : une fois le match fini, le joueur loisirs s’en va ; le compétiteur l’analyse, le refait dans sa tête. Et ce quel que soit le niveau de jeu. C’est peut-être là que réside la différence entre un joueur compétiteur et un joueur loisirs.Je me classe clairement dans la seconde catégorie. Mais être un joueur en loisirs n’empêche pas d’admirer un beau match, entre joueurs plus aguerris, que ce soit lors des créneaux d’entrainement libre ou lors des rencontres officielles. Je me souviens du match pour la montée en Nationale 2. Quel spectacle ! On sent sur le terrain de badminton la tension, l’envie des joueurs, la rage même, de gagner. Ambiance compétition garantie !Et quand ces mêmes joueurs attendent leur tour, entre deux matchs, dans les gradins, avec leurs amis, leurs camarades de classe, leurs copains de badminton, l’ambiance est toute autre. On les sent abordables, sympa-thiques, et pas hautains pour un sou. C’est l’un des reflets de la philosophie générale du BCPF : un équilibre, sur lequel veillent précieusement les responsables du BCPF et des différents clubs, entre une pratique com-pétitrice mais pas supérieure et une pratique loisirs qui n’est pas dévalorisée. L’équilibre qu’a su trouver le BCPF, c’est sûrement cela. Des joueurs de loisirs qui peu à peu « goûtent » à la compétition, en intégrant une équipe, en s’intéressant aux résultats du club, en assistant aux rencontres de haut niveau. Et des compétiteurs qui prennent le temps de partager, d’échanger, de disputer de temps à autre un match avec des joueurs de loisirs, qui les encouragent et leur font confiance. Pourvu que cela continue !

« Handi », c’est reparti

Le collectif « handibad » du BCPF a repris les entrainements du lundi soir au gymnase du COSEC de la Chatière à Fougères. C’est toujours Cyril qui anime ce créneau. Après une longue trêve estivale nos athlètes ont retrouvé avec plaisir les terrains de badminton. La moti-vation est au RDV et l’envie de progresser pousse plus que jamais nos sportifs à se donner à fond car une possible participation au championnat de France se profile à l’horizon.Un nouveau venu, Jordi, le JGV – Jordi Grande Vitesse, tellement il se déplace vite sur son bolide, a rejoint Serge et Julien, les deux piliers du collectif.

Loisirs et compète,deux visages d’une même passion

by Lucie Gely

Une famille de bad heu-reuse, c’est toujours beau à voir…

En bref

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L’AG 2014 du BCPF

L’annuelle Assemblée Générale du BCPF a été le moment fort de la fin de saison sportive 2013-2014. C’est toujours avec autant de plaisir, parfois d’étonnement, que les adhé-rents du BCPF découvrent la richesse et la diversité de notre vie associative.

Parmi les nombreuses raisons de satisfaction : équilibre fi-nancier, bons résultats sportifs collectifs et individuels, déve-

loppement des pratiques scolaires, « handi », fréquentation en hausse du Trophée de Pays Jeunes, vitalité de nos sections scolaires et de nos écoles de bad, etc., etc…s’est glissé un petit bémol, une petite inquiétude exprimée par le président dans son rapport moral de la saison écoulée. Elle concerne le renouvellement des bénévoles au sein du club. La diminution du bénévolat est une tendance générale qui touche de nombreuses associations et le BCPF n’échappe pas à la règle. Il semblerait que l’adhé-rent consommateur gagne du terrain. S’engager fait peur. Prendre une respon-sabilité est considérée davantage comme un poids que comme une occasion de s’épanouir, de créer des liens et de participer à la vie de la cité. Et pourtant, donner de son temps et de son énergie aux autres nous rend meil-leurs, nous procure un trésor inestimable que personne ne peut nous dérober. Car, et je donne la parole à Antoine de Saint Exupéry, « si l’on peut te voler ce que tu reçois, qui détient le pouvoir de te voler ce que tu donnes ? »

« Les hommes sont fait les uns pour les autres » disait Marc Aurèle, l’empereur philosophe. Puisse cela nous inspirer en ce début de saison.

Si la Chine a bel et bien trouvé son nouveau chouchou en simple homme Chen Long, champion du monde 2014 et digne successeur de Lin Dan, l’espoir qu’elle a pu entretenir envers la nouvelle génération en simple dame incarnée par Li Xuerui (numéro 1 mondial) s’est essoufflé en aout dernier. La joueuse chinoise est tombée sur un os, la jeune espagnole Carolina Marin.

Injouable comme le sont tous ces satanés gauchers, Carolina créa l’exploit de remporter le championnat du monde 2014 au terme d’une finale épique face à la championne olympique en titre et sous les regards ébahis voire guillerets du massif public présent à Copenhague. Aucune

européenne n’avait remporté le titre depuis 15 longues années. Si le sacre d’une joueuse espagnole de 21 ans semble relever du trucage, du complot ou même du mythe, il n’en est rien. L’avènement de Carolina Marin a en réalité commencé quelques temps plus tôt lorsqu’en avril dernier elle est devenue la plus jeune championne d’Europe (en simple dame) de l’histoire. En 2009 se dessinait déjà un tel avenir pour Carolina puisqu’elle était alors devenue la première joueuse espagnole vice-championne d’Europe junior.

Réputée pour son caractère bien trempé de jeune andalouse, Carolina Marin a déclaré qu’elle ambi-tionnait d’être championne d’Europe, championne du Monde et numéro 1 mondial. Les titres sont arrivés plus vite que le classement mais il lui reste de nombreuses belles années badistiques pour en découdre, et pour tirer le top12 français vers le haut puisque Carolina évolue actuellement au club d’Aulnay-sous-Bois (espérons qu’elle ne nous quitte pas de sitôt).

Les qualités pour être un bon capitaine d’équipe sont nombreuses : fédérer et mo-tiver les troupes, trancher, prendre des décisions quand cela est nécessaire, remplir la feuille de rencontre, faire de la com, organiser des dé-

placements veiller à la cohé-sion du groupe etc, etc… La liste n’est certainement pas exhaustive. Tout cela Jus-tine, capitaine de la Régio-nale 3, l’accomplit avec une facilité déconcertante mais en plus, elle le fait avec une joie de vivre qui donne la pêche à toute l’équipe et ça, ce n’est pas donné à tout le monde.

« Captain » Justine

Légendes du bad : Carolina Marin

by Daniel

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L’histoire du simple pas simple du tout…

Martine est une joueuse de la D5 du BCPF Livré sur Changeon. Frustrée par le règlement de ce championnat qui ne permet pas à chacune des trois joueuses d’effectuer deux matchs (il n’y a qu’un seul simple dame), Martine a pris son courage à deux mains et sa plume (à une main bien évidement) et m’a transmis ce courrier que j’ai aussitôt retransmis au Codep 35.

« Par ce courrier je viens présenter mon désaccord par rapport à l’organisation des rencontres D5. Pourquoi n’y-a-t-il qu’un seul simple dame alors que chaque équipe doit joueur avec trois filles au minimum ?Personnellement, en passant de D4 en D5, j’ai perdu ma motivation car sacri-fier une soirée d’au moins quatre heures (si déplacement) pour ne joueur qu’un

seul match, ça ne vaut pas le coup ! Au moins en D4, en se déplaçant à trois filles, chacune pouvait jouer deux matchs. Quel est l’intérêt d’avoir supprimé un simple dame en D5 ? Toutes les joueuses que je rencontre pensent comme moi, alors, peut-être faudrait-il modifier le règlement ?Cordialement,Martine Germain »

Voici la réponse de la présidente du Codep 35 qui m’est parvenue, la réponse et non la présidente, par mail :

L’équipe fanion du BCPF aborde sa deuxième saison en Nationale 2 dans une poule légèrement modifiée. On y retrouve les vieilles connaissances : Brest, Les Ponts de Cé, La Chapelle sur Erdre, Rostrenen et le nouveau venu, Cholet, qui a remplacé l’équipe de Saint Barthelemy d’Anjou descen-due en N3.Mais si les équipes ont peu changé, leurs effectifs ont subi quelques modifications. Le BCPF, fidèle à sa politique du 100% AOC « Pays de Fougères », alignera comme à son habitude une équipe issue du territoire fouge-rais et du centre de formation du club. Nos chances de survie et de maintien sont comparables à celles de la saison dernière.

Il va falloir se montrer combatif, déterminé et rebondir rapidement après la défaite 7-1 contre l’équipe de Cholet lors de la première journée du championnat.

Nouvelles de la N2

« Monsieur, J’ai fait bonne réception de votre courrier ainsi que celui de votre joueuse concernant les matchs femme en D5, et notam-ment l’absence de second simple dame.En effet, lors de l’AG la question avait été soulevée, mais la difficulté de nombreux clubs de trouver des femmes volontaires pour le simple nous avait poussés à maintenir le règlement tel qu’il est à ce jour. Vous comprendrez aisément qu’une réclamation à quelques jours du lancement du championnat interclubs ne peut en aucun cas entrainer une modification du règlement.Néanmoins une réunion-débat sera mise en place en 2ème partie de saison afin de discuter de ce second simple dame. Je vous invite donc à être présent à cette réunion pour nous apporter votre point de vue sur la question.Je vous souhaite une agréable saison sportive.

CordialementCyrielle LEMEUNIERPrésidente Comité 35 Badminton »

Voilà ce qui explique tout. Maintenant, on comprend mieux. Avec deux simples dame, il fallait trois joueuses, alors que de nombreux clubs éprouvent de sérieuses difficultés à les trouver. Grâce au règlement ingénieux du Codep ne gardant qu’un seul simple dame, les équipes n’ont besoin desormais que de …(attention, ça va faire mal !) trois joueuses. C’est un grand soulagement pour des nombreux clubs. C’est un petit pas pour le Codep mais un grand pas pour la famille du badminton d’Ille et Vilaine. Il fallait juste y penser. Merci en tout cas à Martine pour son attitude citoyenne et participative.

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Voici le portrait d’un homme comme on n’en fait plus aujourd’hui : joueur, formateur, bénévole, diri-geant associatif, coach, capitaine d’équipe N3, coordinateur de l’Equipe Technique Régionale. C’est un homme dont la fidélité à un seul et unique club, le Maure Badminton Club (MBC), défraye les chroniques des magazines people qui clament haut et fort que l’amour ne dure que trois ans. L’histoire d’amour entre Samuel et le Maure Badminton Club dure depuis plus de 20 ans.Monument répertorié au registre des monuments badistiques de Bretagne, Samuel est connu de nom-breux badistes du grand Ouest. Il était donc temps que le pays de Fougères découvre ce passionné du volant qui œuvre pour le bad depuis plus de 20 ans.

Tombé dans le bad en plein milieu des 80’s avec la Femme Libérée de Cookie Dingler, décidé de taper taper taper le volant avec « Début de soirée », Samuel s’y plongea sérieusement, « pour de vrai »,

lorsqu’il est entré à la fac, à 18 ans, en 1992 :

« Après deux ans de pratique universitaire, j’ai voulu vraiment progresser et, par connaissance de quelques personnes, je me suis rendu compte que la seule solution pour aller plus loin était de prendre une licence dans un club. Première licence à la rentrée 1994, à 20 ans, au Maure Badminton Club, qui est le seul club que j’ai connu, au cours de mes 20 ans de licence. »

Comme pour nous tous, l’aventure badistique de Samuel commence également sur le terrain, raquette à la main :

« En tant que joueur, j’ai attaqué la compétition assez vite, d’abord en interclubs départementaux puis, à partir de la rentrée 1995, sur les tournois individuels. J’ai finalement commencé assez tard et je n’avais pas forcé-ment de grosses dispositions, donc je n’ai pas évolué à haut niveau. Mais je me suis éclaté dans mon parcours de joueur (je prends d’ailleurs encore beaucoup de plaisir à jouer) et je pense avoir atteint le niveau le plus

élevé auquel je pouvais prétendre entre 2005 et 2007, avec des classements B en simple et en double, alors que le mixte était mon meilleur tableau… Curieux… » Le bénévolat se présente comme une suite logique d’un engagement associatif. La question ne se pose même pas. Quand on reçoit, on a envie naturellement de donner à notre tour. Sam ne déroge pas à la règle :

« En tant que bénévole, dans mon club, j’ai commencé par être capitaine de l’équipe première en 1997, puis j’ai commencé à suivre quelques jeunes en 1998. En 2000, je rentre dans le comité directeur du club à la fois comme responsable des jeunes et secrétaire. Je deviens président en 2002 et je le suis toujours. Au cours de toutes ces années, je me suis surtout

occupé des jeunes et, en fait, je n’ai vraiment commencé à m’occuper plus des adultes que lorsque les jeunes que j’entraînais sont devenus des adultes… »

Après l’engagement dans son club, Samuel s’investi au Comité Départemental d’Ille et Vilaine :

« Je suis rentré très tôt au comité départemental, car Jean-Marie Constant, président du MBC à l’époque, en faisait partie et m’y a invité. Je suis rentré en 2000 comme secrétaire et responsable de la communication (jusqu’en 2004). J’y suis resté jusqu’en 2008 : j’ai travaillé sur le projet de développement du comité de 2004 à 2008 et j’ai été coach de l’équipe Intercodep de sa création en 2002 jusqu’en 2009. »

Le badminton prend de plus en plus de place dans la vie de Samuel. En 2002 il deviendra son gagne-pain. Prof d’histoire, Sam laisse à d’autres le soin d‘enseigner l’histoire, lui, il choisit de l’écrire, dans son club de toujours mais aussi au-delà :

Ces gens-là……qui œuvrent pour le bad

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« Avec mon investissement en club et au comité, j’étais très souvent en contact avec la Ligue et quand j’ai appris qu’il y avait une création de poste en janvier 2002, je me suis porté candidat. Pourtant, je n’avais aucune formation pour : j’avais été prof d’histoire et, au niveau badminton, je n’avais même pas encore fini la formation DIB (équivalent du DAB actuel). J’ai été embauché comme agent administratif. J’ai obtenu le Brevet d’Etat d’Educa-teur Sportif 1er degré assez vite en apprenant sur le tas et en me présentant à l’examen en candidat libre en 2003. Mon poste a ensuite évolué : Agent de Développement en 2004 puis Coordonnateur de l’Equipe Technique Régionale en 2009. »

Le badminton devient une occupation à plein temps et le temps est plein de badminton.

« Difficile à estimer combien de temps je consacre au badminton. Cela dépend des semaines… En plus, de mon travail à la Ligue, je joue, j’encadre quelques créneaux, je suis les équipes adultes et les jeunes, certains de mes week-ends sont également mobilisés par l’organisation de manifestations club, plus les réunions, les coups de téléphone, les mails… En fait, c’est impossible à évaluer… Mais, quand on aime, on ne compte pas… Cela dit, même si le badminton me prend énormément de temps, je garde une passion pour le cinéma et la musique. Je suis un fondu de musique. Je suis un spécialiste des blind-test comme organisateur et comme participant et de cinéma jusqu’aux années 2000, car, depuis 10 ans, faute de temps, j’ai un peu décroché. »

20 ans au service de sa majesté « le badminton », ça crée des liens et ça laisse des souvenirs, beaucoup de souvenirs :

« Mon plus beau souvenir en tant que joueur, est ma victoire en simple à domicile en 2006, alors que j’étais organisateur et que le gymnase avait brûlé un mois avant la com-pétition… Un mélange de beaucoup d’émotions, mais un très grand souvenir avec un match serré (victoire 17/15 au 3ème set en finale) et tour d’honneur dans la salle… S’y ajoutent une victoire en mixte au National de Quimperlé en 2004, l’un de mes tournois préférés (avec celui de Fougères bien entendu, même si je n’y ai plus participé depuis plu-sieurs années, je ne suis plus assez bon…) et une victoire en Double Hommes à Tréguier avec Antoine Bébin en 2006, la première fois que je gagnais une compétition avec un jeune que j’avais entraîné.

En tant que coach, la victoire du Double Dames en Nationale 3 contre la Chapelle sur Erdre en 2012 qui nous permet de terminer premier de notre poule (devant le BCPF !) et nous qualifie pour les barrages d’accession à la Nationale 2. Un moment très fort avec une équipe composée de joueurs (5 sur 6), que j’avais entraînés depuis qu’ils étaient poussins ou benjamins. Et puis les 4 victoires en Intercodep (2003-2004-2006-2007) avec la sélection d’Ille-et-Vilaine.

Et mon plus mauvais souvenir en tant que coach, la défaite en finale du Championnat de France Benjamins de Thomas Rouxel en 2004, alors qu’il n’avait pas perdu un match de la saison… J’ai encore en tête le coaching

entre le deuxième et le troisième set, ce que je lui ai dit et peut-être ce que j’aurais dû lui dire pour tenter de changer le cours de ce maudit match… En tant que joueur, mes plus mauvais souvenirs sont les blessures… »

Il est difficile de résumer en quelques lignes les vingt longues années d’enga-gement associatif de Samuel Hochard. Investi, passionné, généreux, Samuel fait partie de ces gens-là qui font avancer le badminton à Maure et en Bretagne.

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Il est utile en ce début de saison de rappeler à tous les badistes du pays de Fouggères l’architecture, l’organisation pyramidale de la pratique du badminton en France.

La Fédération Française de Badminton (FFBad) est l’instance qui gère la badminton en France. Elle a pour mission d’encourager, d’organiser, de réglementer et de développer la pratique du badminton. Richard Remaud est le président de la FFBad.

27 ligues, dont la Ligue de Bretagne de Badminton, coordonnent la pratique du badminton à l’échelle d’une région – compétitions régionales interclubs senior, Trophée Régional Jeunes, commission d’arbitrage, stages jeunes, pôle d’excellence de Dinard…Jean-Paul Didier est depuis des nombreuses années le président de la ligue de Bretagne.

89 Comités Départementaux, appelés communément les « Codeps », dont celui d’Ille et Vilaine (Codep 35) organisent la pratique du badminton au niveau départemental – interclub senior et jeune, Centre Labélisé d’Entrainement, développement scolaire, corpo, handi…C’est Cyrielle Lemeunier qui en est la toute jeune présidente.

En enfin, 1850 clubs affiliés à la FFBad, dont le Badminton Club du Pays de Fougères, accueillent tous les passionnés de badminton en France. Nous sommes actuellement plus de 160 000 en France à pratiquer le badminton.

La spécificité du BCPF d’être un club du pays fédérant les 12 associations locales, rajoute un palier supplémentaire à cette pyramide.

Ainsi, en prenant votre licence au Badminton Club du Pays de Fougères, que ce soit à Gosné, Tremblay, Saint Aubin ou Fougères, vous faites partie du Codep 35 et de la Ligue de Bretagne qui sont des organes territoriaux de la Fédération Française de Badminton.

Structuration fédérale du badminton

Habituée du championnat départemental avec l’équipe de Gosné, Anne a accepté sans hésitation de dépanner en R3 lors de la première journée du championnat. En intégrant la jeune équipe du BCPF, Anne ne soupçonnait même pas qu’elle allait devenir, à 18 ans, la doyenne et la joueuse la mieux classée (D1) de l’équipe. Du coup, elle a eu droit au simple 1. Une chance ? Un défi qu’Anne releva sans trembler, sans rien lâcher (à part quelques points et sets ici et là), brillante, flamboyante sur le terrain, enfin, plu-tôt rougeoyante et toujours aussi souriante, malgré les années qui passent.

Merci Anne

Sur l’initiative de Jean-Mickaël, une nouvelle forme de compétition a vu le jour ce samedi 11 octobre dans la salle de Saint Brice en Coglès. Il s’agit d’un championnat individuel cadets du pays de Fougères. A la frontière entre la pratique jeune et adulte, les cadets ont parfois du mal à trouver leur place dans la pratique compétitive du badminton. C’est pour leur donner envie de continuer à progresser, à se dépasser que ce championnat a vu le jour.8 cadets (4 garçons et 4 filles) venus du BCPF Saint Etienne se sont déplacés pour cette première ren-contre dans le coglais. Ce n’est pas si mal pour cette première qui, on l’espère, saura séduire les cadets du BCPF. Merci à Jean-Mickael pour ce projet qui offre aux jeunes du BCPF l’occasion de se rencontrer et de pratiquer le badminton ensemble.

Championnat du pays « cadets »

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Laignelet se met au bad

Avec le départ de Joris à Tarbes pour ses études et avec la démission de Jimmy, nous avons été contraints de lancer en ce début de saison un « SOS » de détresse à tous les entraineurs et éducateurs sportifs de France et de Navarre. Parmi des centaines de candidats surdiplômés, surmotivés, pistonnés, rasés de près et aspergés généreusement par Paco Rabanne lui-même, nous avons choisi le meilleur, « the best of the best » comme le disent nos amis outre-manche : Wilfried Boston, comme la ville outre Atlantique. Une petite présentation s’impose.

Petit, Will voulait être pilote de chasse, éducateur spécialisé et volleyeur de haut niveau.Aujourd’hui, il pilote de nombreux entrainements de badminton dans 11 structures du bassin rennais (3 communes, 1 collège et 7 clubs) et chasse avec son large et communicatif sourire les nuages du ciel breton. Educateur, il l’est tous les jours lorsqu’il transmet, explique, partage son savoir badistique et son plaisir d’être avec les autres. Son crédo : « C’est le contact avec les autres qui est le plus important ».Badiste depuis une vingtaine d’années, ce natif de Rouen a généreusement roulé sa bosse à travers le grand Ouest, de Rennes jusqu’à Brest en passant par Ploërmel, Noyal, St Malo, Fougères, La Chapelle des Fougeretz.

Joueur dans l’âme, Will est amateur du beau jeu comme celui du FC Nantes par exemple dont il est fervent supporteur. Mais il aime les jeux tout court, qu’ils soient de société ou de stratégie. Sur le terrain, c’est plutôt un joueur de double et mixte car il aime cette philosophie de partager quelque chose avec les gens.

La famille est sa grande passion et il rêve de pouvoir un jour jouer avec ses filles dans les tableaux B, A ou plus si le niveau le permet. En attendant, merci à lui d’avoir accepté de prendre soin du badminton à Fougères.

Un Nouveau visage

Les habitants de la commune de Laignelet sont en train de découvrir la pratique du badminton. Trois créneaux sont proposés aux jeunes et adultes tous les jeudi soirs de 17h30 à 22h. Ces créneaux sont animés par Cyril, notre spécialiste de la découverte du badminton. Les premières séances, qui se sont déroulées par ailleurs dans une excellente ambiance, ont rassemblé une trentaine de curieux, courageux et motivés «Laignelesiens». Ils ont découvert le maniement de la raquette et du volant sur des jeux au filet ainsi que des règles d’un sport qui n’a rien à voir avec le jeu de volant sur la plage. Le badminton est un

sport exigeant, physique, demandant de l’adresse et de la vitesse, mais il est également très ludique, convivial et il favorise les rencontres et la mixité intergénérationnelle. Le projet « badminton à Laignelet » est soutenu par la municipalité qui vient de réaliser les tracés des terrains indispensables à la pratique du bad-minton.

Non, Benjamin n’est pas plus « maso » que n’importe lequel de nos badistes. Il aime la bonne bouffe et un bon LOL® entre amis mais il est prêt à souffrir, à se faire mal, à se dépasser pour être au top sur le terrain.

En bref

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Il fallait juste y penser…Tout le monde connait le talent badistique et la créativité culinaire de Clément. Mais, saviez-vous que Clé-ment était aussi un inventaire de génie, un Léonard de Livré sur Changeon allant révolutionner nos mé-thodes ancestrales d’entrainement. Finis les multi-volants lancés tant bien que mal par notre partenaire d’entrainement. Place au lanceur de volant « Protox I » qui crache des volants plus vite que son ombre. Le prototype est encore à l’essai dans le labo familial surveillé jour et nuit par le papi de Clément armé jusqu’aux dents. Un deuxième engin, Protox II vient de rejoindre la famille des équipements high tech de notre génial inven-teur. En attendant leur mise en circulation et qui sait, leur fabrication en série, nous avons réussi à nous procu-rer des images de « Protox I » et « Protox II » que nous partageons en exclusivité avec les lecteurs de Bad’news. Nous en avons tous rêvé, Clément les a faits et en plus, ça marche.

La zone de divorce est un terme que l’on emploie spécifiquement en double. Chez les hommes comme chez les femmes, et même lorsque l’on mixte les genres, la zone de divorce guette chacun de nous et s’abat quand on s’y attend le moins. C’est un phénomène de société, on n’y peut rien, on y sera tous confrontés un jour ou l’autre, c’est comme ça. La zone de divorce c’est l’espace libre entre deux personnes (partenaires de préférence) où l’on se chamaille pour savoir à qui, il revient de droit, de frapper dans le volant.

Le problème majeur c’est que les couples se disputent bien trop pour se mettre d’accord. Et là c’est le drame ! Et à qui profite le drame ? Bien sûr, à l’adversaire qui n’attendait que ça. Car, pendant qu’on se regarde, qu’on cherche à établir le dialogue, à savoir qui devrait prendre ses responsabilités et frapper le volant, le volant, lui, continue inlassablement sa descente vers le sol. La zone de divorce se manifeste lorsque l’osmose qui autrefois existait dans un couple s’affaiblit peu à peu et en vient jusqu’à s’éteindre tristement… L’entente, la complicité, la confiance sont primordiales dans un couple comme sur le terrain de bad en mixte ou en double.Alors, le conseil en mixte ou en double reste simple : jouer la zone de divorce, mettre à mal l’unité et l’entente du duo d’en face, sans oublier de rester solidaire avec son / sa partenaire sur le terrain.

La journée « vétérans » a clôturé en beauté la saison 2013-2014 des plus de 35 ans. Cette saison a été rythmée par des soirées mensuelles destinées à entretenir la forme et les liens entre les bad’mamies et les bad’papis du pays de Fougères. C’est très important de garder un lien social quand on est vieux, la solitude est un fléau qui touche de nombreux vieux en France. Je ne citerai pas ici les études et les sondages à ce sujet, juste un petit chiffre communiqué par la Fondation de France qui estime qu’un Français sur huit est touché par la solitude. Ça n’arrivera jamais à nos « vieux » à nous. Au nombre de 219 (saison 2013-2014), les vétérans sont une vraie force tranquille du BCPF même si, en les voyant s’agiter parfois sur le terrain, on peut avoir quelques doutes. Toujours aussi compétitifs et prêts pour la baston, nos vétérans ont profité de cette belle journée du 14 juin 2014 pour joindre le sportif (tournoi par équipe) au convivial (apéro et grillades). Cette troisième édition a rassemblé une trentaine de vétérans du BCPF, tous prêts à revenir l’année prochaine.

La taca-taca-tique du badiste…

Y a pas d’âge pour faire du bad

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Après six années passées au BCPF à fréquenter assidûment les entrainements de Mike, à accompagner les jeunes sur les compétitions, à défendre les couleurs du pays de Fougères en championnat régional et national, Julie a choisi de s’installer sur le littoral finistérien, à deux pas de la cité des peintres de Pont Aven, le jardin secret de Paul Gauguin, à deux doigts des remparts de Concarneau, à un cheveu du dolmen de Goalichet.

« J’ai quitté le BCPF pour aller travailler à Quimperlé dans un service de soin et de réadaptation pour les personnes âgées. J’ai fait une saison où je jouais au BCPF en vivant à Quimperlé mais ensuite le BCPF s’est retrouvé dans une poule avec principa-lement les clubs de Normandie, cela me faisait beaucoup de route le week-end, donc j’ai muté à Quimperlé.

Mon meilleur souvenir des années BCPF a été l’année de toutes les montées!! La D2 dont je faisais partie montait en D1, la R2 en R1 et la R1 en National 3. Sinon j’ai de très bons souvenirs lors de mes premières années avec l’équipe de Parigné. Les doubles dames avec Christelle Lecrivain, que de souvenirs ! Il y a aussi quelques tournois comme celui de Vire où il y a eu des soirées mémorables. Enfin plein de bons souvenirs!!

J’ai continué le badminton jusqu’à l’année dernière. J’ai également refait du foot, activité que j’avais pra-tiquée avant le badminton. J’ai un peu de mal à garder le contact avec mes amis du BCPF. Le manque de temps, l’éloignement, font que je n’ai que peu de contact avec les gens du BCPF actuellement mais cela me fait toujours plaisir de les croiser. Je suis l’actu du BCPF de loin mais de ce que j’en sais, l’évolution est bonne et semble aller dans le bon sens. Les choix du passé portent leurs fruits aujourd’hui. L’accent qui a été

mis sur les jeunes et sur la formation à une époque, fait qu’actuellement l’équipe une est en N2 avec des joueurs formés au club dès le plus jeune âge et ça c’est super. Beaucoup de clubs rêvent de çà!! Faites que ça dure ! Le BCPF est un super club.

Aujourd’hui je suis maman!! Cela fait maintenant 4 mois que Charlize est née. J’aime toujours autant le ciné-ma et la musique. Mais je suis toujours et surtout pas-sionnée de sport, même si j’ai moins le temps d’en faire, du moins pour le moment. »

Dans son excellent ouvrage intitulé « Comment gérer une association », (Editions du Puits Fleuris, 2010) Nicolas Delecourt définit laconiquement le secrétaire comme : « membre du bureau de l’association chargé de toutes les tâches administratives » (page 378) Cette vision du rôle de secrétaire manque cruellement de hauteur. Membre du bureau, certes.Chargé, ça dépend des jours.Quant aux questions, elles débordent largement de l’administratif, en tous cas chez nous, au BCPF.Quoi que l’on dise, quel beau et noble service bénévole qu’est celui du secrétaire du BCPF surtout quand on aime écrire, rédiger les comptes rendus simples, précis et sans flon flon ; quand on aime diriger d’une main de maitre les AG du club, sans oublier l’affiliation, les attestations d’assurance et la demande de subvention de la vile de Fougères. Et tout cela sans tambour ni trompette. Quel boulot ! Merci Gilles !

Efficace et chercheur……Gilles le secrétaire

Perdu de vue……sur les traces de Julie

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Le collectif « vétérans » du BCPF a repris ses soirées à thème : attaque, défense, cidre, service court, bière, dégagé du fond, muscadet, drive, contre amortie, clairette… Le programme de l’année est extrêmement chargé. Le plaisir de se retrouver et de jouer ensemble avec les autres vieux est intact, l’envie de progresser et de suivre les conseils et les exercices proposés par le coach reste toujours la même. Il y en a même qui en redemandent. Il y a de la place pour tout le monde, alors venez taquiner le volant avec les vétérans, la convi-vialité et le défi physique seront au RDV, parole de vétéran.

En attendant la reprise du championnat départemental, nos équipes régionales, la R1 et la R3, ont déjà fait l’ouverture de leur saison en se déplaçant respectivement à Saint Servan et à Laillé.

Pour la R1 privée de Marie et d’Antoine, cette première journée du championnat n’a pas été de tout repos. La confrontation avec l’équipe du FIB se termine sur un sévère et un peu frustrant 7-1 compte tenu des matchs très disputés et des scores très rapprochés. La R1 sort victorieuse de la seconde rencontre contre Saint Servan. Bravo à toute l’équipe qui marque ainsi ses pre-miers points de la saison et se glisse à la quatrième place du championnat. Merci à Emma Lebreton venue pallier l’absence de Marie. Félicitations à Constance, cadette première année et la benjamine de l’équipe, pour sa première victoire en régionale cette saison. Il y en aura certainement d’autres.

Avec une moyenne d’âge avoisinante 16 ans, la R3 du BCPF est sans doute la plus jeune équipe du championnat régional. Le déplacement à Laillé a été pour la R3 le vrai baptême du feu. Dans la première rencontre contre l’équipe de Saint Nolff, nos jeunes badistes passent tout près de la victoire en réalisant au final un match nul, 4-4, bien mérité. Contre Laillé, le deuxième adversaire de la journée, les fougerais s’inclinent 6-2.Exemplaires sur le terrain dans la victoire (c’est toujours facile quand on gagne) comme dans la défaite, combatifs à l’instar de double Horace / Lucas victorieux 22-20 au troisième set, héroïques à l’exemple de Simon 25-23 au troisième, concen-trés lors de choix des compos, solidaires, nos jeunes ont montré une belle image du badminton fougerais et nous sommes fiers de cette jeune équipe qui a certainement des beaux jours devant elle. Merci au passage à Anne qui a apporté un coup de main lors de cette journée.

La réserve du BCPF en première ligne

Rentrée des vétérans

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Des créneaux compétiteurs BCPF viennent d’ouvrir cette saison pour ré-pondre au mieux aux besoins des licenciés du BCPF souhaitant progresser dans leur pratique du badminton. C’est aussi un choix et une volonté des élus du BCPF de favoriser les initiatives contribuant à rassembler nos licen-ciés au-delà de nos frontières associatives. La création d’identité du club, d’un seul club passe par là. Trop rares sont encore les endroits permettant les rencontres entre les badistes du BCPF.

Ces entrainements ouverts à tous les compétiteurs du pays de Fougères ont lieu tous les lundis soirs de 18h30 à 20h au gymnase du COSEC de la Chatière de Fougères. Ils sont encadrés par Mickael qui déploie tout son savoir badistique et pédagogique pour rendre le contenu de ses cours le plus accessible et attrayant possible.On ne vous promet pas le grand soir mais juste de vous défouler et de l’eau à boire, beaucoup de bad et des litres de sueur, dans ces créneaux, créneaux compétiteurs. Alors, n’hésitez pas à rejoindre le « collectif compétiteurs » du BCPF.

Errare humanum est…Il nous arrive à tous dans la vie d’oublier des choses importantes : des RDV à honorer, des impôts à payer, des radars à éviter, des anniversaires à souhaiter. On oublie des choses si évidentes comme le nom de la capitale de Brunei (Bandar Seri Begawan pour ceux que cela empêche de dormir) et si inoubliables comme les comptines qui ont bercé notre enfance. On peut oublier une fois mille choses mais on ne peut pas oublier mille fois une chose… Bref, on peut oublier tout un tas de choses et cela est tout à fait pardonnable, excu-sable, voir absolument absolutionnable à condition de trouver un prêtre, une espèce en voie d’extinction par les temps qui courent. Mais oublier de mentionner la parti-cipation de Paul au championnat de France UGSEL 2014, cela dépasse l’entendement tout simplement. L’équipe de Bad’news adresse donc à Paul et à ses proches les plus plates excuses. L’erreur est humaine.

A chacun son bad…

Nous avons au BCPF le sens de l’argent et quand il faut mettre la main à la poche pour en sortir un euro sup-plémentaire, on réfléchit à deux fois avant de com-mettre l’irréparable. Un euro est un euro et avec un euro par an, on peut faire tellement des choses, car « Si vous avez vos deux pence bien placés en banque, sains et saufs, ils deviendront très vite investis dans une banque, ce sera la fortune ! » et ce n’est pas Monsieur Banks qui nous dira le contraire.

Il y en a beaucoup d’entre nous qui sont persuadés que la pratique du bad-minton coûte chère. En ce début de saison le Bad’news a voulu faire un petit tour d’horizon pour avoir une idée plus précise des coûts annuels de pratique des différentes disciplines spor-tives sur Fougères. Voilà ce qui en ressort.C’est la pratique d’équita-tion qui se place en tête avec environ 650€, suivi par le tennis et l’escrime 250€, l’Aïkido 188€, le Yoga 186€, la zoumba 185€ le tir sportif et le tir à l’arc 140€, le Karaté 138€. Ceux qui souhaitent faire des écono-mies, devraient s’inscrire à la pétanque qui se pratique dans un esprit extrêmement convivial pour la modique somme de 37€ par an.

Un sou est un sou

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16Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

Responsable de la publication : Zbigniew Roszczypala

L’équipe de la rédaction vous remercie

Ont collaboré à ce numéro :Marie-Odile Reniero

Daniel RoszczypalaLucie Gely

Julie GarnierSamuel HochardMartine Germain

Wilfried BostonThomas Roszczypala

Régis RousselClément Lopez

Cyrielle LEMEUNIER

Mise en page : David Roszczypala

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Envoyez-nousvos remarques, suggestions,

propositions d’articles à :

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L’Ecole d’Etiopathie de Rennes est depuis deux ans partenaire du BCPF. Elle nous apporte son soutien financier (non négligeable par ce temps de crise) mais aussi, grâce aux séances mensuelles assurées par les futurs praticiens, elle nous gratifie de

son savoir-faire en matière de remise en état de notre mécanique corporelle. Ainsi, celui qui le désire, peut se faire manipuler pour son bien, car, évidement, l’étiopathe, le mécanicien du corps humain, ne vous veut que du bien.

Héritier d’une longue tradition de manipulation (rien à voir avec Le Prince de Machiavel) l’étiopathe cherche avant tout la véritable origine d’un mal pour l’éliminer par une technique de soins qui s’attaque directement aux causes pour les faire disparaitre. Mais ne lui demandez surtout pas de vous bichonner, de vous masser le dos avec des huiles essentielles pour vous pro-curer du bien-être. Sans traitement, sans instruments, sans piqûres, dans un corps à corps viril adouci quelquefois par des airbags inattendus, ce chirurgien non-instrumentaliste affectionne un geste efficace, un mouvement qui remet tout en place (du pain béni dans cette époque sans repères) et qui guérit tout un tas de trucs en « ite » comme la tendinite, sinusite, périarthrite, bronchite… La liste complète est disponible sur www.etiopathie.com

Merci donc à l’Ecole d’Etiopathie et à Jean-Louis, son illustre représentant, pour leur soutien.Vive le bad ! Vive l’étiopathie !