Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWS

qui la posent ne sont pas nés de la dernière pluie. Vieux briscards de la vie, ils possèdent cette petite voix (extrêmement tenace chez certains) qui leur impose la prudence : « At-tention ! Surtout ne te fais pas couillonner! Tu as payé ton adhésion et tu as le droit de savoir ce que cela t’apporte ! »Voilà un beau discours d’un consommateur de l’offre associative.Puisse ce troisième numéro de Bad’news leur apporter quelques éléments de réponse.

Notre offre associative est riche et variée. Nous accueillons jeunes et moins jeunes, dé-butants et joueurs de haut niveau. Nos écoles de badminton accompagnent les jeunes vers notre centre de formation qui vient de s’en-richir cette année par l’ouverture d’une sec-tion scolaire au lycée Jean Guéhenno. Tous les ans, et ce sera encore le cas cette année,

nous organisons des événements sportifs de haut niveau. Les bénévoles qui le souhaitent, bénéficient de formations techniques pour accroitre leur niveau de compétences. Des entrainements inter-associatifs se multi-plient.

Par respect, donc, pour tous ces bénévoles qui s’activent tout au long de la saison pour faire vivre le BCPF, posons-nous une autre question, plus citoyenne, plus responsable celle-ci : « Qu’est-ce que j’apporte au BCPF? Quel sera mon engagement, mon investisse-ment personnel en cette saison 2012/2013 marquée par la 10ème anniversaire du BCPF ? »

Les possibilités sont multiples. D’une simple présence dans les tribunes pour encourager nos équipes, en passant par l’accompagne-ment des jeunes sur les journées plateaux minibad, TDP jeunes ou tournois, jusqu’à prêter main forte lors des manifestations organisées par le club.

Alors, engagez-vous, comme en 14. Vous faites partie du BCPF, le BCPF c’est vous et vous pouvez en être fier.

Editorial

Octobre 2012 - N°3

Manon vient de vivre le week-end du 17 septembre son premier TOP national, tournoi de sélection de début de saison sur invitation de la DTN. 16 garçons et 16 filles, répartis en 4 poules de 4, étaient rassemblés au CREPS de Bourges.Après des matchs de poule très serrés et de haut niveau, Manon a enchainé les matchs de classement. Elle les entame parfaitement avec une très belle victoire mais ensuite tout se complique avec une contracture au dos qui contraint Manon d’abandonner son parcours et de laisser échapper une éventuelle 8ème place. Manon est ravie pour cette première participation au TOP national. Avec encore quelques progrès Manon devrait accrocher le top8 français.

Manon au top

• Tour d’asso : St Georges

• Le groupe avenir

• Bad en primaire

• Notre nouvel éducateur

• Parole de bénévole

• Section scolaire

• Journée avec l’équipe de France

• Vous avez dit «échauffement» ?

• Les confessions de J-P Didier

• Légendes du badminton :

Lin Dan

• Nouvelles des équipes

... Et bien plus encore !

SommaireOn entend encore par-fois ici et là : « Qu’est-ce que ça m’apporte d’adhé-rer au BCPF ? »C’est une question tout à fait légitime et qui mérite d’être posée en ce début de saison. Ceux

A l’assaut des assos…

Pour ce deuxième « assaut des asso », nous nous sommes arrêtés à Saint Georges de Chesné. Nous avons vu la lumière chez Nathalie et nous sommes entrés. Et voici ce qui en est ressorti avant que l’on soit sorti. C’est Nathalie qui a la parole.

L’association a été créée en 1998 ou en 1999. Elle a été une des premières à rejoindre le BCPF. C’est Jérôme DELAUNAY qui est à l’origine de l’asso. De par sa personnalité, il a su développer l’esprit convivial de St Georges et donner l’envie d’y jouer. Il a «grande-ment» marqué le club. David LEBOUVIER a repris les rênes après son départ, puis Eric PRENVEILLE, puis moi depuis un an. Difficile de lui succéder.

St Georges a compté jusqu’à 70 adhérents. Mais nous avons été SSF (sans salle fixe)

La vieille garde

Quand on regarde la pyra-mide des âges du BCPF on s’aperçoit que les vétérans (joueurs de plus de 35 ans) représentent environ la moitié de nos licenciés. Pra-tiquant, pour beaucoup, le badminton depuis de nom-breuses années, les vété-rans sont des compétiteurs redoutables et redoutés. Et ce n’est pas Jean-Louis qui nous dira le contraire. durant presque 2 ans. Ça nous a fait mal au niveau des effectifs. Les enfants se sont envolés, dont 4 vers les

élites tout de même. Aujourd’hui notre salle est belle, blanche et belle, et nous sommes une bonne vingtaine : des anciens fidèles, des revenants et puis de nouvelles recrues motivées !

Et j’allais oublier, des volants aux plumes teintées ou de couleur qui ressortiraient mieux sur nos murs blancs.

Nos atouts sont nom-breux : un bon esprit de jeu, une bonne ambiance, un bon éclairage, mainte-nant une belle salle, des joueurs motivés ET des joueuses motivées !Nos points forts sont mul-tiples et gastronomiques : l’accueil chaleureux et nos fameux gâteaux !! (fondants au chocolat, crêpes à la goutte, tarte aux poires...)

Ce qui nous manque ? L’humour. J’rigole !! À une période on aurait pu dire- l’isolation de la salle. Mais plus au-jourd’hui. Sérieusement, au-jourd’hui ce qui nous manque le plus, ce sont des jeunes pour assurer la relève !Il nous manque aussi toujours le temps pour en faire plus. Plus de badminton, plus de gâ-teaux.

Nous avons eu jusqu’à 3 équipes : une en D2, une en D4, et une en trophée de pays. L’an dernier la D2 est devenue D3, mais a fini en haut du tableau, et une équipe était inscrite en trophée de pays, le temps de donner le goût de la compétition à nos nouvelles recrues. 3 de nos filles allaient prêter main forte à l’équipe de St Jean. Cette année les joueurs de la D3 ressignent (sauf notre capitaine Manu qui s’arrête car son genou le lui demande, à genoux), et nous comptons réinscrire une équipe en D5.

Il nous manque des jeunes et cependant nous en avons quelques-uns qui ont intégré le groupe avenir du BCPF - les demoiselles Typhaine BERTIN et Constance LEDRU que l’on retrouve régulièrement sur le site du BCPF et dans les pages de la Chro-nique, Maxime DUREPAIRE, et Rozenn JUGUET qui a joué en régionale.

Nous restons une association dynamique. Tous les ans nous faisons notre tournoi le mercredi soir veille de l’ascension, mais en 2013 ça tombera le 08 mai, alors on verra. Le 30 septembre prochain, nous faisons une vente de croissants, et le 27 octobre une soirée choucroute avec les autres sections sportives de St Georges (l’ISGC). Peut-être une soirée petits babad’noël en décembre avec vin chaud, bonnets et beaux nez rouges. On vous tiendra au courant !

Je voudrais profiter de l’occasion pour dire merci à tous les joueurs de St Georges, qui répondent toujours présents quand il faut apporter un coup de main ou des gâteaux et pour leur bonne humeur. On tient aussi à remercier Saint Jean pour nous avoir hébergés et nous avoir permis de continuer à jouer. Nous gardons notre association et continuons cette année encore des entrainements en commun.

E x p é r i m e n t é s , ils connaissent toutes les ficelles du métier badis-tique. Ils possèdent un mental d’acier, inoxydable, bien entendu, comme eux. Sur le terrain, ils ne lâchent rien et pourtant, Dieu sait, qu’avec l’âge il n’est pas tou-jours facile de contenir…ses émotions bien évide-ment. Dans les vestiaires et à la buvette, ils se lâchent au contraire et ils n’y vont pas de main morte, « les vieux ». Les vétérans sont comme le bon vin. Ils se bonifient avec l’âge, eux aussi. Mo-nique, Jean-Louis, Chris-tophe, Christian, Valérie, Alain et Christine font par-tie de « La vieille garde », la deuxième équipe de vété-rans qui défend bec et ongle depuis plusieurs années déjà les couleurs du BCPF en championnat interclub d’Ille et Vilaine.

Le groupe avenir

Pas de repos pour les braves

Benoit, Camille, Paul, Clément et Jean-Philippe ont intégré cette année le groupe avenir du BCPF. Ce groupe réunit les meilleurs jeunes poussins, benjamins et minimes du pays de Fougères. Mais il ne suffit pas d’être meilleur ni même bourré de talent (excusez du peu l’expression d’un polonais). Faut-il encore avoir envie de progresser, d’aller de l’avant, de se remettre en question. Le groupe avenir s’entraine deux fois par semaine sous le regard attentif de Mike. Ici, ça ne rigole pas, ça transpire à inonder le parquet de Justy Specker. Ici le volant plume est de rigueur, les shadows sont le pain quotidien et les cordes à sauter sont de la fête. Mais qu’en pensent les nouvelles recrues de ces entrainements plutôt sérieux et grave exigeants ? Les kiffent-ils à donf ou en ont-ils ras le bol ?

« Ça se passe super bien. L’entrainement est plus dur qu’en asso, plus physique mais on s’y habitue vite. » (Benoit)« Au début je ne connaissais que Myriam mais maintenant j’ai aussi d’autres copines. J’espère de bien progres-ser. Les entrainements sont bien. Certains exercices sont difficiles, je n’aime pas trop les shadows. » (Camille)

Pendant que tous les gens normaux, avec notre président normal en tête, glandouil-laient encore en cette fin du mois d’août sur les plages de Coppa Cabana ou du Verger (c’est juste une question du budget), nos compétiteurs du collectif adulte du BCPF ont repris courageusement et à contre-courant des tendances estivales le che-min de la préparation physique. Car il n’y a rien de tel pour bien préparer la saison qu’une bonne dose de sueur entre camarades.Footing dans la forêt ou sur la plage, « fractionné » sur la piste d’athlétisme de Par-ron, séances de « muscu » et routines à n’en plus finir. Toute une panoplie d’exercices plus astucieux les uns que les autres, inspirés tout droit des entrainements indoné-siens, chinois et danois, le « best of » de la préparation remis au goût du jour par le coach du BCPF. Si avec ça on n’arrive pas à exploser en termes de résultats, c’est qu’on n’a vraiment pas de chance.

« C’est mieux que dans mon ancien club à Pontorson. C’est beaucoup plus dur physiquement et on travaille beaucoup plus la technique. C’est un peu dur pour l’ins-tant mais je vais m’habituer et progresser. L’ambiance est sympa. » (Jean-Philippe) « C’est génial. On s’entraine bien. J’aime bien taper dans le volant, les exercices et le jeu libre. Je n’aime pas mon-ter les filets. » (Clément)

C’est avec enthousiasme et ambition que l’équipe de National 3 du BCPF aborde la saison 2012-2013. Etant située dans une poule sans doute moins homogène que l’an passé, elle a toutes ses chances de briller. Par ailleurs, le goût amer de la seconde place ayant déjà écœuré les joueurs du pays de Fougères, ils auront à cœur d’aller chercher le sommet du groupe afin de jouer les playoffs. Cette fougueuse équipe, âgée de seulement 19 ans de moyenne d’âge pourra s’ap-puyer sur les bases qu’elle a fixées la saison dernière, les bases d’un groupe soudé et de plus en plus expéri-menté. Cela dit, elle aura fort à faire pour remplir son objectif car se dresseront face à elle de nombreux obstacles, en particulier une ou deux équipes qui seront certainement diffi-ciles à battre. Pour cela, il faudra également compter sur le soutien de public qui, espérons-le, sera présent en nombre et prendra plaisir à soutenir les jeunes joueurs du BCPF et à admirer la dextérité du jeune Thomas, la fougue d’Antoine, l’expé-rience de Mélanie, l’explosi-vité de Justine, l’intelligence de jeu de Daniel, et la bonne humeur de Margaux. Le premier rendez-vous de la saison sera la J1 contre Caen. Elle se jouera le 6 octobre à la maison, dans le chaudron de Justy Specker.

Nouvelles de la N3

Week-end « élite »

Bad en primaireParole de bénévole…

L’édition 2012/2013 du Tro-phée de Pays adultes, notre TdPa à nous (pas des liens de parenté quelconque avec PPDA, breton, lui, aussi), notre champion-nat interne par équipe que tout le monde nous envie, reprendra courant octobre. En attendant le déclenche-ment des « hostilités », ça s’agite, ça s’active dans les chaumières. On affûte et on affine des armes plus ou moins secrètes et surtout plus ou moins efficaces. On travaille d’arrache-pied les déplacements et d’arrache-main le revers. Bref, on se prépare pour pouvoir re-joindre au palmarès du TDP ceux qui ont brillé la saison précédente : le vaillant fina-liste – l’équipe de Gosné et le vainqueur – l’équipe de Livré sur Changeon.

TDP adultes Suite à la signature d’une convention de partenariat entre l’Académie de Rennes et le Codep 35, le BCPF est devenu le club pilote accompagnant les écoles primaires publiques de la ville de Fougères ayant pour projet la découverte du badminton. Des cycles de découverte ont été organisés par des instituteurs formés préalable-ment par les techniciens du BCPF tout au long de l’année scolaire. Un tournoi de fin d’année a été le moment

C’est désormais une tradition, un RDV annuel à ne pas manquer. Petits et grands des collectifs jeunes et adultes du BCPF se rencontrent début juillet sur le temps d’un week-end pour clôturer la saison. Entre soirée pizza cuite au four à bois, la pêche miraculeuse aux crevettes, bulots, coques et autres mollusques plus ou moins fréquentables, le camping chez Marie-France animé par les sérénades nocturnes de nos musiciens en herbe (rien à voir avec celle de Bob Marley), les grillades, les brochettes, le succulent gâteau aux carottes de Nathalie sans oublier le tournoi intergénérationnel de badminton par équipe, avec les parents plus compétitifs que jamais – tout le monde a réussi à y trouver son compte.

Le roi est mort,vive le roi !

A la fleur de l’âge, à l’aube d’une carrière prometteuse au sein du plus grand club du badminton de France, Benjamin nous a quittés et il a laissé sans voix, en désarroi et même pantois de nombreuses licenciées du BCPF. Après avoir versé une larme d’usage (ou deux) nous nous sommes rapidement attelés à la délicate tâche de recruter notre deuxième salarié. La mission, sans être impossible, s’est avérée pour le moins com-plexe car il n’est jamais facile de dénicher la perle rare possédant toutes les qualités nécessaires pour exercer ce magnifique métier d’éducateur sportif, n’est-ce pas Michael ?Vous en avez tous rêvé d’un éducateur jeune, beau, diplômé, motivé, sérieux, ayant de l’expérience dans l’animation et dans le développement…le BCPF l’a trouvé pour vous.J’ai le plaisir, l’honneur et le bonheur de vous présenter Cyril Bouvet, notre deuxième éducateur. En lui sou-haitant la bienvenue, je compte sur tout le monde pour lui assurer le meilleur accueil possible.

fort de cette expérience qui a permis d’initier au badminton de nombreux jeunes fougerais. Ainsi, le badminton fait son petit bonhomme de chemin dans les esprits des petits et des grands.

Parole de bénévole… Nouvelles de la R2

Pour ce troisième N° de Bad’news nous sommes allés à la rencontre d’un bénévole hors catégorie, comme le col de Tourmalet sur la grande boucle. Licencié au BCPF Livré sur Changeon, Henri est connu par beaucoup à travers son engagement dans la coordination du Trophée de Pays Adultes. Sa gentillesse et sa disponibilité sont connues de tous. Il se décrit lui-même comme quelqu’un de « discret, un peu timide, solitaire parfois, mais plutôt têtu, ne lâchant rien ». Henri fait partie de ces gens sur lesquels le temps n’a pas de prise ni d’emprise. Pour rester jeune, il a une recette infaillible et expérimentée – pratiquer le sport.

« J’ai pratiqué diverses disciplines dès l’âge de 17 ans : le football (1968-1995), la course à pied, 10, 15 km et le semi-marathon (1995-1999). Et puis, en novembre 1999, sur l’impulsion d’un monsieur bien connu de tous – Didier Renault, une section de bad-minton a vu le jour à Livré. Je me suis dit : « allons voir ce sport de plage » et j’ai découvert que c’était le sport qui correspondait parfaitement à mes attentes. Il fallait

Cette année, nous avons pas mal bougé au niveau des ef-fectifs. En effet Manuella et moi-même venons tout juste d'intégrer l'équipe. . Nous serons donc trois garçons : Gaetan HERVE, Jérôme LETUTOUR et moi-même et quatre filles : Léa TER-MEAU, Aurore COLIN, Ma-nuella DELAMARCHE et Manon FLOURIOT. Nous allons profitez de ce rema-niement des effectifs pour donner un nouveau souffle à cette équipe de régionale 2. Nous allons essayer de faire de notre mieux pour remporter le plus de ren-contres et atteindre le haut du tableau.

On est conscient que cela ne va pas être facile car nous allons rencontrer des équipes expérimentées qui jouent depuis de nom-breuses années ensemble, alors que nous, on doit en-core peaufiner notre com-plémentarité sur le terrain. Depuis quelques mois nous travaillons avec l'ensemble de l'équipe pour former les paires qui joueront lors des journées. Vu les efforts réa-lisés, on a le droit d’espérer des résultats à la hauteur de notre investissement. C’est avec grand plaisir que nous allons d'ici peu de temps faire notre première journée en rencontrant Rostrenen et Quimperlé. Cette première journée se fera à Rostre-nen, le 7 octobre. L’objectif est clair : faire le maximum pour aller chercher les vic-toires.

être souple, agile, rapide, intelligent dans le jeu, malin, précis - le tout dans un excellent esprit et une ambiance conviviale. Et ça fait maintenant derrière moi 12 années de pratique de badminton, le top, quoi. »

Mais le sport n’agit pas uniquement sur notre condition physique. Il nous procure des émotions, il nous laisse des souvenirs inoubliables plein la tête.

« Que de bons souvenirs dans le Trophée de Pays Adultes… Que du bonheur parmi tous ces adhérents adultes qui se défoulent pour le plaisir, qui jouent selon leur capacités pour arracher à tout prix la victoire. Sur le terrain, la joie pour les uns et la déception pour les autres, mais pour tous la bonne humeur quand ils se retrouvent autour d’un pot et d’une part de gâteau ou autres confiseries…Que du bonheur… Je garderai aussi un souvenir mémorable de cette journée du samedi 16 juin 2012, de ce premier tournoi vété-rans du bcpf. »

Et quand on reçoit beaucoup, c’est tout naturellement qu’à notre tour on a envie de donner, de s’investir.

« Au sein du bcpf livré je suis responsable de la section adulte. J’accueille les nouveaux adhérents, j’explique des règles sur le terrain et je gère également les dates des rencontres et je suis responsable de l’intendance pour la convivialité. Et cela dure depuis 12 saisons. Je suis engagé depuis 9 saisons dans une équipe du TDP de Livré sur Changeon en tant que capitaine.Au sein du bcpf je suis, avec Philippe et maintenant Sébastien, l’un des responsables du TDP depuis 8 saisons. Je m’occupe de la réception des feuilles de match, du suivi des rencontres, du classement, de l’organisation de la finale, lieu, coupe et challenges. »

En 12 ans d’engagement associatif Henri a vu les choses changer. Il en parle avec du recul et beaucoup de sagesse.

« En 10 années le bcpf a fortement évolué se structurant rapidement grâce à quelques chefs de file et à ses nom-breux bénévoles qui se démènent sans compter pour que le bad progresse et soit de plus en plus connu et reconnu de tous, pour que le bad ait de plus en plus de pratiquants. Le bcpf a de solides bases. Il est très bien structuré, possède des personnes compétentes et très impliquées, de nombreux bénévoles. Pour moi, je vois le bcpf encore grandir avec des équipes au plus haut niveau national. Je crois sincèrement que le bcpf a encore de très belles années devant lui. C’est en tout cas mon vœu le plus cher. Le bcpf c’est vraiment une grande famille. Et à propos de famille, j’espère avoir des petits enfants qui pratiqueront le bad dans quelques années. Je leur ai déjà montré raquettes et volants et ils ont l’air intéressés par ces objets. »

Pris par ses engagements associatifs, Henri trouve encore le temps pour cultiver et entretenir ses autres pas-sions. C’est sûrement une question d’équilibre.

« En dehors du bad, je suis fan de rock et des guitares héros des années 70 et 80. Je possède des centaines de vinyles et cd. Je suis un amoureux de la nature, de la faune et la flore du Massif Central où je vais me ressourcer souvent. Ran-données et pèche du carnassier sont des moments privilégiés pour moi. J’adore tous ces petits endroits encore peu connus, points de vues sur les vallées, sources d’eau chaude et coins de pêche ou passent très peu de personnes. »

Merci Henri pour ta simplicité et pour tout ce que tu ap-portes au BCPF et au badminton.

Je croise donc je suis

Félicie aussi…

Section scolaire Jean Guéhenno

Toi !Oui, toi, licencié(e) du Badminton Club du Pays de Fougères,toi, qui vis des moments forts dans ton asso, des émotions intenses sur le terrain de bad et dans ta salle-de-bain que tu as envie de partager,toi, qui fais des rêves comme Martin,toi, qui as des questions, des revendications, des révélations ou des décla-rations (plutôt d’amour que d’impôt),toi, qui as une plume blanche, jaune, rouge ou à l’encre de chine ou quelque peu rouillée,toi aussi (comme Félicie) tu peux apporter ta pierre à l’édifice Bad’news en envoyant ton texte accompagné de photos à l’adresse mail :« bulletin@bcpf.fr »

Le badminton s’est invité à la rentrée scolaire 2012/2013 dans les murs et dans le projet éducatif du lycée Jean Guéhenno de Fougères. La section scolaire accueille 7 jeunes lycéens licenciés au Badminton Club du Pays de Fougères et désirant se perfectionner dans la pratique du badminton. Ici, l’engagement sportif va de pair avec l’investissement scolaire.Les jeunes sportifs bénéficient de deux entrainements hebdomadaires encadrés par Michael Erabit, éducateur sportif du BCPF.Mme Donzé, professeur d’EPS du lycée et par ailleurs badiste expéri-

Régionale 3nouveau dé-part

Nous avons tous, joueurs de bad, que nous soyons expérimentés ou débutants, notre coup préféré, notre botte secrète transmise, tel un trésor inestimable, d’une génération à l’autre. Celui de Stéphane, le petit croisé au filet made in Steph, est déjà connu, reconnu et largement copié dans le milieu badistique du pays de Fougères et même chez certains pros de la N3 (ils se reconnaitront facilement). Ce petit croisé fait aujourd’hui, avec le petit salé, le petit gris et le petit suisse, partie intégrante de la personnalité badistique de Stéphane. C’est sa seconde nature, sa marque de fabrique, sa madeleine de Proust. Alors, si vous croisez Stéphane sur le terrain de bad, soyez vigilant, son petit croisé ne doit pas être bien loin.

Le changement radical des effectifs, que dis-je, sa re-fondation complète en ce début de saison 2012/2013 est un nouveau départ pour la jeune équipe Régionale 3 du BCPF. Cette équipe relie aujourd’hui la jeunesse et l’humour légendaire de son capitaine (Comment appelle-t- on un chien qui répare des circuits élec-triques ? Un électri-chien), l’expérience de David, la joie de vivre de Marina, la disponibilité de Franck et l’enthousiasme et la comba-tivité de Marie.

Pour Benjamin Helbert, notre jeune et dynamique « ex-salarié » promu en tant que capitaine de l'équipe, la prudence reste de rigu-eur et l’objectif de main-tien semble une priorité : « On a besoin de créer une dynamique, de construire un collectif soudé et prêt à aller chercher les victoires. On prendra chaque ren-contre comme elle vient. Et bien sûr, j’attends de mes joueurs de toujours être autour de moi pour être su-per-efficace ! » (Benjamin)

mentée, est la référante de ce projet qui devrait contribuer, nul n’en doute, à l’aug-mentation du niveau du jeu de nos jeunes joueurs. Ainsi le BCPF, convaincu de valeurs éducatives du badminton, affiche clairement sa volonté et son ambition d’être de plus en plus présent en milieu scolaire.

Chaud devant… Just do it…

Section scolaire Jean Guéhenno

Nombreux furent les badistes téméraires qui en entrant dans une magnifique salle de badminton ne résistèrent pas à l’envie de se lancer sans s’échauffer dans un match intense et qui rapidement se claquèrent le quadriceps ou se tordirent la cheville. Voilà ce qui arrive à ceux qui méprisent l’échauffement. En effet, ce petit moment qui dure en général entre 15 et 30 minutes (certains ont cependant besoin d’un peu plus de temps pour faire chauffer la machine) est le meilleur moyen d’éviter ce genre d’incidents. Le plus souvent sans ra-quettes ni volants, il consiste en une mise en route cardio-pulmonaire et une mobilisation articulo-musculaire. Plus simplement, s’échauffer c’est mettre le corps en éveil afin de le préparer à l’effort. Il faut savoir aussi que l’échauffe-ment n’a pas pour seul but de prévenir les blessures. Il représente également le début de l’entrainement et permet, s’il est réalisé avec assiduité, d’améliorer sérieusement ses performances physiques.

Le 13 août dernier, Joris, Cyril, Simon, Clément, Myriam, Manon et moi, avons suivi un entraînement de l’équipe de France de badmin-ton au CREPS de Dinard. Le matin, nous avons fait l’entraînement sur la plage. Au programme : pompes, rameurs, etc… C’était dur de faire comme eux ! Ensuite, nous les avons quittés pour pique-niquer à St Malo. Nous les avons retrouvés plus tard dans la salle de sport. L’équipe de France de double s’est d’abord entraînée aux services en faisant un mini-jeu et nous avons fait pareil de notre côté. Puis ils ont fait des routines.

La nouvelle saison vient à peine de commencer et on angoisse déjà tous en se demandant :« Comment vais-je faire cette année pour concilier le travail, la vie de couple et de famille, les entrai-nements de bad, les tour-nois le week-end, les ren-contres de championnat, mon engagement bénévole au BCPF, sans oublier les chaudes soirées cham-pions league ? Où vais-je trouver le temps ? Il y a de quoi en perdre la boule et le cochonnet avec et de se retrouver illico presto à la street.»

C’est là qu’un bon conseil, bon exemple n’est jamais de trop. Aujourd’hui, c’est Daniel, le capitaine de la N3, l’homme aux multiples occupations, qui nous le donne –restez zen et just do it.

Malheureusement, il n’est que trop peu populaire. Beaucoup ont tendance à le négliger. Certains joueurs arrivent volontairement en retard pour y échapper. D’autres, plus malins, estiment qu’avec le réchauffe-ment climatique, 5 petites minutes suffisent amplement. Qu’ils se méfient car ils vont au-devant de grandes déconvenues. Mais, il faut l’avouer, l’échauffement est souvent perçu comme une corvée, surtout chez les moins expérimentés. On ne s’inquiète pas pour les vétérans, ces sages qui s’y connaissent bien mieux en claquage et qui reconnaissent devoir s’échauffer assez longtemps. (On ne donnera pas de durée chiffrée par respect pour eux). Mais dans le cœur des jeunes, l’échauffement n’a pas la place qu’il devrait avoir. Il faut aujourd’hui redoubler d’ingé-niosité pour le sauvegarder, pour qu’il demeure un moment important de l’entrainement. Heureuse-ment, il existe énormément d’exercices, de façons différentes de s’échauffer, permettant d’innover et d’essayer de rendre ce moment le plus sympa pos-sible. L’entraineur a parfois ce rôle, celui de trouver de nouveaux types d’échauffement.

La journée s’est super bien passée ! Mais nous avons beaucoup transpiré. Je pense que je suis loin d’arriver à ce niveau, mais c’est intéressant de voir comment les joueurs de haut niveau s’entraînent.

Constance

Dans la cour des grands

Ces gens-là……qui œuvrent pour le badminton Parmi les gens qui portent au quotidien le souci du développement du badminton, voilà l’exemple d’un engagement durable, comme l’agriculture à la mode, durable, elle aussi. Souriant, généreux, allant facilement à la rencontre des autres, il est toujours prêt, au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit, à débattre sur le bad d’aujourd’hui et de demain, d’ici et d’ailleurs. Il a accepté de nous parler de lui, de se dévoiler un peu et croyez-moi, faire tomber le voile par les temps qui courent, c’est un geste plutôt courageux. Dans ce troisième numéro de Bad’news, en exclusivité nationale et mondiale, nous allons donc vous brosser le portrait de Jean-Paul Didier, l’homme aux trois prénoms et président de la ligue de Bretagne.

Bad’news - Comment, quand, par quelle action et de quel esprit es-tu tombé Jean-Paul

Il y a différentes façons de vivre sa passion pour le badminton et elles ne sont pas forcément in-compatibles. Il y a ceux qui jouent, entrainent, supportent, aident en tant que bénévoles et il y a d’autres qui choisissent de devenir officiels au sein de la grande famille de badminton. Adeline, licenciée au BCPF Saint Etienne a choisi de deve-nir arbitre. Qu’est-ce qui a motivé son choix ?

Devenir arbitre

« M’investir encore plus dans le badminton. Voir des très beaux matchs et apprendre davantage sur ce sport – ont été mes motivations premières qui m’ont donné envie de devenir arbitre » (Ade-line)

dans le bad?« C’est une longue histoire. Mon engagement bénévole a commencé bien avant le bad. Je me suis investi tout d’abord dans des responsabilités au club de foot de l’U.S. Questembert (depuis 1965) comme secrétaire, accom-pagnateur, juge de touche, arbitre bénévole, organisateur de bals , j’en passe et des meilleures. J’ai passé aussi 35 ans au club de Natation comme trésorier, puis président ; élu au comité départemental de natation. Tu ajouteras

travailleur à l’amicale laïque des écoles publiques de Questembert, au collège, trésorier du foyer socio culturel et président de l’amicale du personnel, puis le badminton. Ca fait une belle carrière bénévole.»

« En arrêtant le foot, j’ai souhaité enfin penser à moi. Belle résolution qui n’a pas tenu longtemps. En vacances dans les années fin 80 à Bombanne, près de Maubuisson j’ai pu pratiquer ce jeu de raquette que j’avais décou-vert en Angleterre lors d’échanges scolaires. Quelques stages sportifs pour occuper ses vacances et cela m’a plu. Comme récemment un club s’était créé à Questembert, j’ai pris une licence et en route pour quelques années de plaisir et de compétition. Evidemment, à la première élection, je me suis retrouvé trésorier. Entrainé par le président du club, je me suis vite trouvé embarqué au comité départemental et à la ligue. Mes connaissances

techniques étaient bien limitées, mais je ne pouvais être élu et ne rien faire. Ce n’était pas dans mon tempéra-ment. Restaient les finances, trésorier adjoint, parfait. Le trésorier d’alors, JJ Merceur étant vice-président à la Fédération. Voilà comment j’ai mis les pieds à la ligue pour 20 ans à ce jour. Trésorier puis président depuis 2 mandats. A cela s’ajoutent le mandat national et la responsabilité des compétitions nationales jeunes.»

Bad’news – Que considères-tu comme ta plus grande fierté, ta plus grande réussite ?« Je suis assez content de mon parcours à la ligue de Bretagne. Financièrement, j’ai pris la ligue dans le rouge et avec moins de 2000 licenciés. Aujourd’hui, nous sommes 12140 à pratiquer le badminton en Bretagne. Que de chemin parcouru !Je suis également très fier de la tournée bretonne des joueurs de l’équipe de France en 2006. Je crois que nous sommes la seule ligue à avoir eu ce privilège et ce grand plaisir. Souvenez-vous du spectacle de Py à Fougères. J’ai beaucoup d’excellents souvenirs dans le bad. Quel est le meilleur ? Peut être la première victoire dans un tournoi, cela me permettait de ne plus rencontrer à 9 h du matin le N°1 de la poule A. Et puis, il y a surtout les finales inter codep, les victoires partagées avec les jeunes. Un succès d’un joueur Breton ne peut pas me laisser indiffé-rent. J’aime toujours venir voir le badminton pratiqué par les jeunes et les moins jeunes, même si je ne le pratique plus. Mon cardiologue m’ayant conseillé la randonnée plutôt qu’une activité comme le bad. »

Bad’news - Comment analyses-tu l'évolution du bad en Bretagne?« La Bretagne est une région très sportive, avec de nombreuses et belles installations per-mettant aux sportifs de s’adonner avec bonheur à leur sport. Certes, certaines disciplines ont beaucoup d’ancienneté, le badminton est jeune mais plein d’espoir. Saint Méen le Grand a jadis montré le chemin, relayé par Guichen Bourg les Comptes. Le Pays de Fougères est un exemple envié par de nombreux clubs de l’hexagone. Je pense qu’il sera copié ; si le nombre de licenciés dépasse maintenant les 12000, le nombre de pratiquants est certainement plus proche des 30 000, montrant ainsi le formidable essor de cette activité de plage. Ce sport de volant en quittant le sable des plages pour les terrains tracés dans les salles est devenu une discipline olympique sans restriction et je pense qu’un jour, nous arriverons à la première étape dans la performance qu’est un titre européen. »

Bad’news - Comment vois-tu l'avenir du badminton en Bretagne?« Il nous faut beaucoup travailler pour défendre notre place dans le concert national et ne

Les jolies colonies de vacances…

Organisé la dernière semaine du mois d’août, dans la pai-sible bourgade de Fleurigné, le stage d’été du BCPF a réuni la fine fleur de nos futures stars de badminton. Les sta-giaires ont bénéficié d’un important choix d’activités spor-tives (rink hockey, tir à l’arc, badminton, escalade, swing golf, sports co, course d’orientation), d’un encadrement débordant d’imagination et de l’excellente cuisine de Marie-France qui les a tous invité à sa table (Il faut croire qu’elle a une grande table, Marie-France).

Assis sur un banc un soir de septembre, Gilles et Sébastien, deux bénévoles voués corps et âme au BCPF, ont vu la lumière (celui du soleil couchant ?). Ils ont eu un flash comme il n’y en a pas trente-six dans la vie – on devrait professionnaliser le bénévolat. En voilà une idée intéressante. Après la professionnalisation de l’encadrement et des joueurs, en voici une autre qui pourrait être l’idée du siècle. Il est vrai que

pas se faire dépasser par des ligues qui progressent énormément. Nos progrès passeront par des clubs forts qui devront se structurer en hommes et en salles afin de découvrir, former des joueurs de haut niveau qui devront obtenir de très bons résultats, comme dans certaines autres disciplines sportives. Je crois au développement par la performance et les résultats. »

Bad’news – Tes responsabilités et tes engagements doivent te prendre énormément de temps. Comment les concilies-tu avec ta vie de famille ? Est-ce qu’il te reste du temps pour faire autre chose ?« Je consacre beaucoup de temps au badminton. En temps normal, un peu tous les jours, plus les déplacements sur la Ligue, à Paris et sur les compétitions nationales. Par exemple cette semaine (début septembre) - 1 jour-née à Rennes, 2 jours à Paris, plus compétition dimanche, semaine prochaine, 1 journée à Rennes, le soir CA à Saint Brieuc, de nouveau vendredi, samedi à Saint Brieuc. Il est très difficile de concilier de telles responsabili-tés avec la vie de famille. C’est un défi permanent. J’ai une épouse admirable qui a passé beaucoup de temps à m’attendre. Je profite d’ailleurs de l’occasion pour lui dire à quel point je lui en suis reconnaissant.Le temps qui me reste, je l’emploie à faire de la randonnée, à jardiner et à suivre tous les sports à la télé ou sur un stade. J’aime aussi beaucoup voyager. »

Merci à Jean-Paul pour la gentillesse avec laquelle il a répondu à nos questions. Vous retrouverez la suite de ses confessions dans ses mémoires qui ne vont certainement pas tarder à voir le jour.

nous éprouvons de plus en plus de difficultés à faire venir les bénévoles dans nos associations. L’idée de les récompenser (licence gratuite, tournois payés, textiles offerts ?) n’est peut-être pas aussi farfelue qu’on le pense. Après tout, chaque travail mérite un salaire.Mais alors, sommes-nous en train de sonner la fin du bénévolat gratuit ? Devons-nous admettre que dans notre société de consommation tout a un prix, tout est une marchandise comme une autre ? Le débat est ouvert. Merci en tout cas à Gilles et à Sébastien, deux bénévoles « à l’ancienne » qui ne comptent pas leurs heures au service du BCPF, mais pour combien de temps encore ?

Chaque travail mérite salaire…

Merci donc maman papa, mais aussi Mike et Cyril pour ce temps de remise à niveau. Il ne reste maintenant plus qu’à constater les progrès sur le terrain.

Les légendes du badminton

On nous signale un heureux événement survenu récemment à la lisière de la forêt de Liffré. La famille badistique de Gosné est heureuse, émue et fière de nous annoncer la naissance d’un nouveau jeune dirigeant associatif. L’accouchement s’est très bien passé, sans complications et sans forceps. Le petit est arrivé à terme, se porte comme un charme, pèse son poids, mesure bien sa taille et ne demande qu’à bouffer du bad et de la vie associative.Bon courage donc à Sébastien Maraux, le nouveau président de l’association qui suc-cède désormais à Patricia Lepesteur, la figure emblématique du badminton à Gosné.

Carnet rose…

Lin Dan nait le 14 octobre 1983 à Longyan, en Chine. Doté d’impressionnantes capacités physiques, il est, dès la sortie de la maternité, noyé dans la masse de tous les jeunes chinois prétendant à une carrière sportive internationale. Choi-sissant de pratiquer le badminton, il a fort à faire pour sortir du lot mais son tempérament de compétiteur lui permet progressivement de s’affirmer comme l’un des meilleurs badistes chinois de sa génération. Il marquera plus tard le circuit international de son empreinte.C’est en 2002 que survient le déclic, saison durant laquelle il remporte ses pre-miers championnats d’envergure internationale en simple homme. Il en gagne 9 entre 2002 et 2004 et obtient logiquement pour la première fois la place de numéro 1 mondial le 26 février 2004 à seulement 20 ans. C’est là le point de départ du palmarès légendaire de Lin Dan. Malgré une élimination au premier tour lors des JO de 2004, il rebondit vite et est sacré champion du monde en 2006. Le jeune chinois ne se repose pas sur ses lauriers et domine la concur-rence lors des deux championnats du monde suivants, faisant de lui le pre-mier badiste à remporter 3 titres consécutifs de champion du monde en simple

Lin Dan

L’ETP, l’Equipe Technique du Pays, ce sont ces passionnés de badminton, bénévoles pour la plupart, qui ont reçu une formation technique, un solide bagage de connaissances leur permettant d’enseigner aux autres la pratique du badminton dans les règles de l’art, le bon geste, la bonne prise de raquette, le bon placement sur le terrain (voir avec Jeff pour les placements à la Société Générale).Après leur rentrée au sein des écoles de badminton, les cadres techniques se sont réunis en ce début de saison pour travailler encore et encore sur la structuration des écoles, sur les évènements de la saison ainsi que sur toutes les activités pratiquées au sein du Pays de Fougères pour les jeunes et les moins jeunes.

Taille : 178 cmPoids : 72 kgSituation Familiale : Récemment mariéParticularité : GaucherClassement mondial actuel : 2èmePalmarès :35 titres et 11 finales, dont :• 4 fois champion du monde (2006, 2007, 2009, 2011)• 2 fois médaillé d’or olym-pique (2008, 2012)• 3 fois champion du monde par équipes masculines (Tho-mas Cup)• 4 fois champion du monde par équipes mixtes (Sudir-man Cup)

homme. Leader incontesté du simple homme, ses supporters le surnomment « SuperDan » le considérant comme un authentique héros. Son agressivité en jeu et son sens tactique ne laisse aucun badiste indifférent. On parle d’un vrai génie du badminton et nombreux sont ceux qui le considèrent comme le meilleur joueur de simple de tous les temps.Aujourd’hui, à 29 ans, il possède 35 titres internationaux. Et aucun doute n’est permis, SuperDan est toujours à son meilleur niveau. Après avoir récupéré sa place de numéro 1 mondial, qui avait été chipée par le malai-sien Lee Chong Wei, il remporte en 2011 son 4ème titre de champion de monde et s’offre le luxe de devenir double champion olympique en battant ce même malaisien au terme d’un match fou récemment aux jeux olympiques de Londres. Véritable Star en Asie, très populaire en raison de sa personnalité flamboyante, il est une figure très impor-tante dans son pays, on n’attend plus que l’édification d’une ou plusieurs statues à sa gloire dans les rues de Pékin.

Les cadres techniques

font leur rentrée

Les écoles de badmintonPeople

Après la rentrée scolaire de septembre, en voici une autre, celle des écoles de badminton du BCPF. Elles s’ins-crivent dans le « Dispositif jeunes » mis en place par la Fédération Française de Badminton pour initier les enfants au badminton. A travers l’enseignement des bases techniques et un suivi personnalisé de jeunes, les écoles de badminton favorisent leurs accès à la pratique compétitive du badminton. La renommée des écoles de badminton du BCPF n’est plus à démontrer. Elles ont reçu en 2012 de la part de la FFBad le label quatre

Dans la vie il faut savoir s’entourer, il faut savoir choisir ses fréquen-tations. Il faut aller au-delà d’apparences souvent trompeuses pour trouver quelqu’un sur qui on peut vraiment compter.Au BCPF, nous essayons depuis plusieurs années de nous entourer de partenaires sérieux, prêts et capables de nous accompagner dans nos projets. La Société Générale en fait partie. Il faut dire qu’en plus d’un esprit d’équipe, la Société Générale a sur le pays de Fougères un atout de taille (environ 1m68), un atout de poids (pas loin de 65kg) – Jean-François Legraet, le directeur de l’agence locale et badiste assidu depuis plusieurs années.

Alors que la plupart des stars du show-biz en-chainent les plateaux de té-lévision pour se donner en spectacle, Georges n’hésite pas à descendre sur terre pour se mêler en toute sim-plicité aux communs des mortels. Avec son brushing toujours aussi impeccable, avec toujours autant de charisme et des jolies filles suspendues à son bras, Georges a trouvé un peu de temps, entre deux ness-pressos bien dosés et la pro-motion de son nouveau « Oceans N+1 », pour taper quelques volants et signer quelques autographes. Sa-cré Georges !

Thomas a très bien débuté sa dernière saison dans la catégorie cadet en remportant fin septembre à Ploemeur le Trophée Inter-régional Jeunes dans les trois tableaux - en simple, double (avec son ami Gurvan Les-can de Rostrenen) et en misxte (avec Cathy Gagliari d’Argentan). Sur les 13 matchs dipsutés au cours du week-end, Thomas n’as laissé échapper qu’un seul set, en finale double homme.Ces bons résultats sont à la fois le synonyme d’une qualification pour le prochain Trophée Nationale Jeunes qui se déroulera en mois de no-vembre à Saint-Louis en Alsace, mais aussi une excellente nouvelle pour l’équipe une du BCPF à l’approche du championnat national interclubs.

L’esprit d’équipe

Carton plein

étoiles (sur une échelle de cinq) reconnaissant la qualité du travail accompli par nos techniciens béné-voles et salariés.

sonne vachement bien ce côté « omnisports » même si y pratiquer le water-polo, la natation synchronisée ou le patinage artistique peut s’avérer quelque peu déli-cat). Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire ? Venez nombreux à Saint Jean, vous y serez bien accueillis, parole d’Anthony.Vous retrouverez toutes les infos pratiques sur le site net du BCPF.

Tournoi de St Jean

BCPF Saint Jean vous in-vite à son 8éme (déjà!) tournoi seniors D/NC qui aura lieu le 25 novembre 2012 dans la magnifique salle omnisports (ça

Responsable de la publication : Zbigniew Roszczypala

L’équipe de la rédaction vous remercie

Ont collaboré à ce numéro :Constance LedruBenjamin HelbertJoris MesséJean-François LegraetHenri FerrondDaniel RoszczypalaJean-Paul DidierJean-Louis LevergerMarie-Odile RenieroAnthony RepesséAdeline FrocBenoît RozéCamille LetendreNathalie FouquetSébastien AvenelGilles FlouriotJean-Philippe LoiselClément LopezMarc LoquenMyriam Roszczypala

Mise en page : David Roszczypala

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