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1 Bulletin d’information du bcpf BAD’NEWS Avril 2016 - N°17 Sommaire Nations du bad : le Danemark Nouveau président à Parigné Championnat d’Europe Nouvel épisode de l’histoire du badminton Championnat UNSS Ces gens là : Sébastien Rossignol Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ... Le Badminton Club du Pays de Fougères est heureux d’accueillir cette année encore la troisième étape du Trophée National Jeunes. Cette étape étant décisive pour la qualification pour le Championnat de France Jeunes, nul doute que nos jeunes sportifs venus des six coins de l’hexagone feront tout leur possible pour briller dans cette compétition. Cette manifestation étalée sur trois jours demande une forte mobilisation des bénévoles du BCPF, qui feront de leur mieux pour que ce TNJ se déroule dans d’excellentes conditions et que je remercie fortement ? Nos remerciements vont aussi aux collectivités locales pour leur soutien à l’organisation de ce TNJ : la ville de Fou- gères, le département d’Ille et Vilaine ainsi que la Région Bretagne. Le BCPF souhaite la bienvenue à tous les joueuses et joueurs, aux Ligues, aux comités et aux clubs participant à ce TNJ. Patrick Lopez Président du Badminton Club du Pays de Fougères TNJ Fougères 2016

Bad'news 17

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWSAvril 2016 - N°17

Sommaire

• Nations du bad : le Danemark

• Nouveau président à Parigné

• Championnat d’Europe

• Nouvel épisode de l’histoire du badminton

• Championnat UNSS

• Ces gens là : Sébastien Rossignol

• Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ...

Le Badminton Club du Pays de Fougères est heureux d’accueillir cette année encore la troisième étape du Trophée National Jeunes. Cette étape étant décisive pour la qualification pour le Championnat de France Jeunes, nul doute que nos jeunes sportifs venus des six coins de l’hexagone feront tout leur possible pour briller dans cette compétition. Cette manifestation étalée sur trois jours demande une forte mobilisation des bénévoles du BCPF, qui feront de leur mieux pour que ce TNJ se déroule dans d’excellentes conditions et que je remercie fortement ?Nos remerciements vont aussi aux collectivités locales pour leur soutien à l’organisation de ce TNJ : la ville de Fou-gères, le département d’Ille et Vilaine ainsi que la Région Bretagne.Le BCPF souhaite la bienvenue à tous les joueuses et joueurs, aux Ligues, aux comités et aux clubs participant à ce TNJ.

Patrick LopezPrésident du Badminton Club du Pays de Fougères

TNJFougères2016

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Ça fait plusieurs mois déjà que Bertrand, le nouveau président de Parigné, se décarcasse comme Ducros avec ses épices pour apporter de la saveur à notre pratique du badminton.Arrivé il y a quatre ans, Bertrand s’est investi à fond dans le badminton. Il a rapidement intégré la D4, a pris en charge l’encadrement du créneau jeunes du jeudi soir et le capitanat de l’équipe du Trophée de Pays. La saison dernière, Bertrand est devenu le vice-président de l’association et il a logiquement succédé en septembre 2015 à Sylvain à la présidence du BCPF Parigné.Dans l’accomplissement de ses nouvelles fonctions et responsabilités présidentielles, Bertrand peut compter sur une équipe de bénévoles de choc : Patrice à la trésorerie, Christelle au secrétariat sans oublier Sandrine, la porte-pa-role rarement en panne d’inspiration.Dans la vie, Bertrand est quelqu’un de souriant et positif. Il a la pêche et garde la banane. Il est volontaire et assez

souple, assez flexible (serait-il l’adepte de yoga ?) par contre sur un terrain de bad, il ne lâche rien et se bat jusqu’au bout. Il aura besoin de cette ténacité pour relancer la dynamique associative en allant chercher des nouveaux adhérents, à Landean par exemple. C’est aujourd‘hui notre grande priorité à Parigné.

Quant à Sylvain, notre « ex », il faut saluer ses douze années de présidence. Plus ou moins présent ces derniers temps, il a su faire tout au long des années de la médiation entre nous qui sommes parfois des « grandes gueules ». Alors qu’on voulait parfois tout casser, faire notre mai 68, piquer notre crise d’adolescence collective et tardive, Sylvain a toujours réussi à apaiser les discordes. Il était très attaché à ce que les différentes générations et les différents niveaux de pratique se rencontrent, se côtoient sur les entraînements. Il insistait sur l’accueil des nouveaux. Il disait toujours : « Mélangez-vous ! Jouez avec les nouveaux ! » Il cherchait un vrai brassage entre tous les adhérents de Parigné, qu’ils soient débutants ou confirmés.Avec son flegme naturel (aurait-il des origines British ?), avec cette attitude « cool » et sa diplomatie, il a su créer et maintenir l’ambiance conviviale, amicale où tout le monde s’entend bien et est heureux de se retrouver ensemble pour faire du bad.Sylvain ! Tu nous manques à l’entraînement. Maintenant que tu peux enfin profiter tranquillement de ta famille et bichonner à longueur des journées tes bovins, ne nous oublie pas. On t’aime énormément et on a besoin de toi pour la D4.

Chez les poussines, Natty Marie pour une première sélection ne sort pas de poule en simple dame. En double dame associée à Anna, les deux filles se hissent en 1/2 finale.Chez les benjamins, Marco Marie malgré une victoire en simple ne sort pas de poule. Alexandre Jeanne (35è) français perd en 1/4 de finale contre le 7ème Français Hugo Vivier sur le score de 21/16 et 21/14. Défaite en 1/4 de finale pour Alexandre associé à Julie Meillerais (Maure de B.) ainsi que pour Marco associé à Soanes Desmons (Guichen). En double homme les deux gars feront une belle perf en se hissant en 1/2 finale de ce trophée.Chez les minimes, Victor Reichert en simple homme finit son parcours en 1/4 de finale de l’événement. En double hommes, Victor et Ewen Blaise se hissent en 1/2 finale et en double mixte, Victor associé à Gwenaëlle Dolou, atteint la finale.Dans la catégorie cadette, Manon Legros perd aussi en 1/4 contre Erell Marquer (Guichen). En mixte pas de succès pour Manon associée à François Ecobichon. En double dames, Manon et Camille Puche (Argen-tan) perdent d’un cheveu une finale âprement disputée après 4 volants de matchs qui s’envolent.

Passage de témoin à Parignéby Christelle, Sandrine, Éric et Patrice

Le TIJ de Montaigu

Le week-end du 20/21 février a eu lieu à Montaigu en région Pays de la Loire le troisième Trophée Interrégional Jeunes de la saison, sans Capulet, au grand regret de William, mais avec une belle délégation de jeunes Fougerais.

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J’aime faire du badEline est une sportive dans l’âme. À treize ans, elle a déjà eu le temps de faire le tour du basket, du judo, de la natation, du handball et de la danse pour arriver enfin au badminton. Pas timide pour un sous, Eline nous parle de sa passion pour le badminton avec une simplicité et une franchise étonnante pour son jeune âge :« Ça fait un an et demi que je fais du badminton. Je l’ai essayé avec mon tonton pendant les vacances et ensuite je suis entrée en 6ème au collège Jeanne d’Arc en section scolaire badminton. En 5ème, j’ai commencé au club, à Fleurigné, avec Benjamin. Aujourd’hui je m’entraîne trois fois par semaine, avec Mike et en section avec Christophe. J’ai commencé la compétition l’année dernière en Trophée de Pays et cette année j’ai fait les tournois départementaux, j’en ai fait pas mal depuis le début de l’année, d’abord en espoir et maintenant en élite. J’aime bien faire du bad, ça bouge beaucoup. J’aime beaucoup la rapidité

du jeu. J’ai encore un peu de mal avec le déplacement. Travailler les « shadows » me demande beaucoup d’effort même si je sais que c’est important pour m’améliorer. Je crois que mon meilleur coup sur le terrain c’est le smash. Je suis assez agressive sur le terrain. Je préfère faire du simple, déjà au départ je ne suis pas trop « sports d’équipe », je préfère des sports individuels. Même s’il m’arrive de faire des tournois en double ou mixte avec Gabriel. Je suis la seule à pratiquer le badminton à la maison, mais ma famille me soutient à fond. Mon papa m’accompagne sur les tournois et il trouve ça chouette. En dehors du badminton j’aime bien cuisiner, sucré ou salé, et j’aime bien le foot, jouer avec mes frères et regarder la télé. J’aime bien aussi la musique qui bouge bien, comme la plupart des jeunes. »

Championnat d’Europe

La semaine du 16 au 21 février s’est déroulé en Russie, à Kazan, au bord de la Volga, le championnat d’Europe de badminton par équipe. Pour l’équipe de France féminine le chemin s’arrête malheureusement aux portes d’un 1/4 de finale. Les Françaises s’inclinent lors de leurs deux matchs de poule, 1-4 contre l’Allemagne et 2-3 contre l’Angleterre.En ce qui concerne l’équipe de France masculine, elle sort première de sa poule après avoir disposé des Slovaques (5-0), des Ecossais (4-1) et des Suédois (3-2). Sur leur lancée, les bleus dominent en 1/4 de finale l’Ukraine (3-0) et en 1/2 finale l’Angleterre (3-2) pour s’offrir sa première finale du championnat d’Europe par équipe face à la tenante du titre, l’équipe du Danemark. Malgré une perf incroyable de Brice Leverdez qui s’impose face à J. O. Jorgensen (Danois et N°3 mondial), les bleus s’inclinent finalement 1-3 et remportent un titre de vice-champion d’Europe par équipe.C’est une médaille HISTORIQUE pour la France qui fait le plein de confiance avant les championnats d’Europe individuels qui se dérouleront du 26 avril au 01 mai 2016, en France. Dans le même temps, Kazan accueillait des championnats d’Europe pour les moins de 15 ans. Les badistes fran-çais ont obtenu excellents résultats. Tout d’abord, il faut saluer une très belle médaille de bronze glanée par Ainoa Desmons (Guichen) et Ro-mane Cloteaux-Foucault (FIB) en double dames. Une belle médaille d’argent pour Christo Popov (Fos sur Mer) en simple hommes et enfin, un titre de champion d’Europe en double pour Kenji Lovang (Oullins) associé à Christo Popov.

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Après une interminable absence de plusieurs mois, nous avons retrouvé enfin notre Smashy avec beaucoup d’émotion lors de la rencontre Nationale 2 contre les Manchots de la Rade début janvier 2016. On l’a trouvé égal à lui-même. Toujours la même dégaine, le même embonpoint, la même sobriété bicolore dans sa tenue vestimentaire, le même sourire quelque peu figé. Elle n’a pas changé notre boule de poils préférée, au moins exté-rieurement, car intérieurement, ce n’est plus la même bête, si j’ose dire.Smashy nous a épatés, tout d’abord, par son pas de danse léger à la Fred Aster réalisé avec brio face aux supporters ébahis au moment de la présentation des équipes.Il nous a ensuite montré l’étendue de son talent badistique en participant avec aisance et sa raquette XXL à l’échauffe-ment de Max et cela malgré ses quelques kilos en trop.

Tout est maintenant clair. Durant son absence, Smashy est allé tout d’abord au Thalasso de Gran-ville pour affiner sa silhouette. Il a ensuite enchaî-né avec un stage de badminton et pour finir en beauté il a pris quelques leçons avec Kamel Ouali pour peaufiner sa chorégraphie. Et on dit que les pandas manquent de pêche ou de dynamisme. En tout cas, pas notre Smashy.

La liste des activités possibles et imaginables à pratiquer en famille est très très longue. On peut, par exemple, faire du shopping ensemble ou aller à la pêche aux moules moules moules ou autres poiscailles d’eau douce ou salée. On peut cuisiner, jardiner, scrabbler, collectionner, voyager ou se passionner en famille pour la multitude des choses. On peut même faire du cinéma ensemble comme Romane et Richard ou chanter comme Charlotte et Serge. Mathieu et Laurianne ont choisi de s’associer lors du challenge Noël Regray. Pourquoi ? C’est à Mathieu et à Lauriane d’y répondre.« Les premières réponses qui nous sont venues à l’esprit, plutôt sur le plan humoristique :Mathieu (en parlant de Lauriane) : «Parce qu’elle n’a pas d’ami...»Lauriane (en parlant de moi) : «Parce que c’est un cas désespéré...»Plus sérieusement, pour ma part j’avais envie de montrer à Lauriane qu’elle pouvait désormais rivaliser avec des adultes (dans un cadre «loisir»), et nous avons d’ailleurs réussi à sortir de notre poule en finissant 2ème, pour aller jusqu’en 1/4 de finale. Pour moi c’était l’occasion aussi de voir concrètement comment Lauriane avait progressé.

Pour Lauriane, c’était rassurant de jouer avec moi : on se connaît bien, on peut se dire les choses plus facilement.Là où ça devient plus compliqué, c’est quand ça commence à «dérailler» sur le terrain : mes conseils ou encouragements peuvent vite être pris pour des critiques, et Lauriane se braque alors rapidement, cherchant la première occasion de me renvoyer mes «critiques» lorsque je rate un volant. L’ambiance sur le terrain devient alors un peu tendue et ce n’est pas évident de retrouver la bonne concentration.Bref, il y a certains avantages à jouer «en famille» mais aussi des inconvénients...Malgré cela, Lauriane et moi serions prêts à refaire un tournoi de mixte ensemble car on a surtout envie de partager des bons moments en famille. Il y en d’autres au BCPF ou ailleurs qui doivent connaître ça ;-) »

Une équipe de minimes du BCPF a été engagée cette saison dans le championnat dépar-temental jeune. Dans une poule de quatre avec six rencontres (trois « allers » et trois « retours ») les Fougerais terminent à la seconde place juste derrière les minmes de Saint Grégoire en remportant quatre rencontres et en s’inclinant deux fois face à l’équipe du FIB. Merci au capitaine et aux accompagnateurs.

Smashy is back !

Père et fille et le bad

Interclub minimes

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Marco au « Top élite » à Bourges

Marco a participé à son premier tournoi Top Elite qui a eu lieu à Bourges le week-end du 5 et 6 mars. Douze joueurs de la même année, benjamin 1, ont été sélectionnés par la Direction Technique Nationale pour s’affronter dans ce mini-tournoi de détection. Les joueurs étaient répartis en trois poules de quatre joueurs.Marco perd ses deux premiers matchs et remporte un match en poule. Il finit donc troisième de poule et se retrouve donc dans la deuxième partie de tableau, à jouer pour les places de 7 à 12.Il remporte les deux matchs suivants et s’incline sur le dernier match affaibli par une douleur au genou. Marco finit huitième sur douze et revient à la maison motivé par cette très riche expérience.

Après la Renaissance où nous avons croisé Léonard de Vinci, nous poursuivons notre tentative d’histoire du badmin-ton. Nous voici au siècle des Lumières et à la Révolution française.

Le jeu de paume poursuit son essor et continue à se développer. Pratiqué la plupart du temps avec une balle, il est aussi possible d’y jouer avec un volant, et ce bien avant l’arrivée de l’automobile. Selon la région, le volant et le jeu revêtent des noms différents (« coquantin », « grièche »), mais ces noms font toujours référence aux plumes. Plumes de coq, plumes de pies, on prend les oiseaux et volatiles que l’on a sous la main.Aujourd’hui, la jupe des volants est constituée de plumes d’oie ou de canard. Que les amis des bêtes se rassurent, aucun animal ne s’est jamais plaint de cette utilisation originale de ses plumes. Les véritables plumes seront ensuite

progressivement remplacées, beaucoup plus récemment, à partir des années 1950, par des volants en plastique. Depuis lors, les deux sortes de volant coexistent, dans la paix, la sérénité et la bonne humeur : les plumes sont plus particulièrement utilisées lors des compétitions et entraînements de haut niveau, et les plastiques lors des soirées jeu libre ou loisirs.

Au XVIII° siècle, le jeu de volant cesse d’être seulement considéré comme un divertissement : on encourage alors sa pratique pour des raisons pédagogiques et physiques. C’est sûrement pour cela que le badminton figure encore aujourd’hui dans les programmes scolaires d’Education Physique et Sportive. A une époque où les grands penseurs des Lumières débattent sur la meilleure manière qui soit d’éduquer une personne destinée à devenir quelqu’un, le jeu du volant est soit vanté pour ses qualités physiques, puisqu’il nécessite un mouvement permanent, soit au contraire il est dénigré parce, selon Rousseau dans «Emile », un enfant, quand il joue au volant, « n’apprend absolument rien », et que l’on « joue toujours lâchement aux jeux où l’on peut être maladroit sans risque », puisque « un volant qui tombe ne fait de mal à personne ».

C’est aussi au XVIII° siècle que les règles du jeu s’institutionnalisent et que le filet apparaît. Le jeu de volant devient également un sujet litté-raire et artistique. De nombreux artistes s’en inspirent dans leurs œuvres littéraires ou picturales.

Le Siècle des Lumières prépare le terrain de la Révolution française. En 1789, le roi Louis XVI convoque les Etats Généraux. Les représentants du tiers état, de la noblesse et du clergé réclament au roi d’importantes réformes. Réunis à Versailles, dans la salle « du jeu de paume », ils ne connaîtront pas ce jour là le plaisir d’être spectateurs d’une belle partie ou de s’invectiver au gré des échanges. Nul doute cependant que les discussions furent aussi vives et agitées que durant un match de paume, avant d’aboutir au serment de ne pas se séparer avant d’avoir doté la France d’une Constitution. Ce serment, dit du jeu de paume, est un des actes fondateurs de la Révolution et de la démocratie de notre pays. Et voilà comment l’ancêtre du badminton, le jeu de paume, par l’intermédiaire de sa salle et de ce fameux serment, est connu de tous les Français qui ont bien appris leurs leçons d’histoire.

De là à en déduire et à affirmer que le badminton est un sport révolutionnaire, je vous laisse y réfléchir....et je vous donne rendez-vous dans le prochain Badnews, où vous sera contée la suite de l’histoire du badminton !Pour les références historiques de cet article, la lecture du livre « Histoire du Badminton. Du jeu de volant au sport olympique » de Jean-Yves Guillain a été fort utile.

Tentative d’histoire du badminton – Épisode 5

by Lucie Gely

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Julien formateur

On parle souvent dans cette rubrique de personnes qui, par leur engagement, ont marqué le développement du badminton dans le département, la région, voire au-delà. Cette fois-ci, c’est quelqu’un de chez nous qui sera sous les feux des projecteurs. Sébastien, Rossi pour les intimes (rien à voir avec les Rosy mis à part une certaine affection pour le bad), a commencé le badminton à l’âge de dix-sept ans. Une vocation tardive qui s’est transformée en un engagement durable et fidèle. Durant quatorze ans Sébastien a su rester attaché à la même association (Tremblay) et au même club (le BCPF). Ils sont peu nombreux à Tremblay à avoir réussi une telle longévité.Ce jeune trentenaire gai comme un pinson, enfin, plutôt comme un rossignol, a occupé durant ses quatorze ans diverses responsabilités et fonctions : membre du bureau de l’association de Tremblay, aujourd’hui son vice-président, membre du CA du BCPF, animateur durant quatre ans du créneau jeunes du samedi matin, initiateur du tournoi senior de Tremblay qui a fêté cette année sept ans d’existence, initiateur des tournois jeunes, joueur et depuis sept ans capitaine de l’équipe D3, D2 et maintenant D1 de Tremblay, remplaçant occasionnel en N3 et N2. Ça fait une belle carte de visite et je ne vous ai pas encore tout dit car, depuis la saison dernière, Sébastien a investi également le rôle d’officiel du BCPF. Il a validé tout d’abord, en avril 2015, son grade départemental d’arbitre pour enchaîner ensuite sur le stage SOC (Stage d’Organisation de Compétition) et tout récemment sur le stage de juge arbitrage. C’est un parcours riche et varié qui force le respect et l’admiration.Quatorze ans d’une vie au service d’une passion, ça laisse plein de souvenirs, plein de choses à partager, pas vrai Sébastien ?

Présent lors de la plupart des rencontres de N2 à domicile, avec son bonnet de rappeur à la Black M, Julien se sent à Justy comme chez lui à la maison, à l’aise Blaise, cool Raoul, tranquille Emile et même relax Max. Lorsqu’il vient à Justy, Julien passe son temps à encourager l’équipe N2 ; il tape la discute avec ses nombreux amis et admirateurs ; il distribue des poignets de main à gauche et à droite alors que politiquement correct qu’il est, il doit se situer plutôt au centre. Il apprécie aussi en fin de rencontre un petit apéro entre amis. Mais il y a une tâche qui lui tient particulièrement à cœur : l’éducation, la formation voire la transformation de Zbig en un supporter modèle. La tâche semble plutôt difficile mais ça ne décourage pas Julien qui y croit dur comme fer et ne ménage pas sa peine pour le bien de Zbig : « Tu me fais honte, Zbig. Tu es encore dans la

critique, mon pauvre Zbig. Ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. Il faut rester positif ». Et Julien montre l’exemple en poussant un franc et positif : « Allez Daniel ! ».

Ces gens-là……qui œuvrent pour le bad

« Quand on met tout bout à bout, c’est plutôt étonnant. Je n’ai pas vu passer toutes ces années. J’ai fait tout simplement ce qu’il fallait faire pour que ça marche et même si je suis encore pas mal présent aujourd’hui à Tremblay, ce n’est pas tous les jours facile de concilier

le travail (la formation), ma vie personnelle, le championnat D1 et la vice-présidence. J’ai beaucoup de bons souvenirs.Au début de mon expérience badistique, j’ai fait partie du premier collectif du BCPF. J’étais content de m’entraîner avec Nico Destais, Sylvain Carré, Jérôme Perez, Mélanie Ferrand et autres. C’était une belle période. Le but du BCPF était, et je pense qu’il l’est toujours, de regrouper toutes ces petites surprises, ces pépites qui surgissent dans nos campagnes pour leur permettre de progresser et d’atteindre le bon niveau de badminton. Personnellement, je suis plus compétition et même si je fais de moins en moins de tournois, je reste dans l’optique que le club se développe grâce à la compétition. Tu ne peux pas dire que ton club va bien si le niveau de jeu stagne ou baisse. C’est important d’aller toujours de l’avant, d’évoluer.

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Après avoir découvert la pratique de badminton en fin de saison dernière, Agnès a rejoint en septembre 2015 le collectif « sport adapté » du BCPF et depuis, elle progresse à vue d’œil. Enfin, le revers n’est pas tout à fait au point et le coup droit a encore besoin d’être travaillé, le dégagé du fond manque un peu de puissance et le jeu au filet de précision. Bref, il reste encore à Agnès un peu de boulot avant d’intégrer la Nationale 2 du BCPF.Mais, si Agnès rate encore quelques fois un volant (ou deux), elle ne rate jamais une occasion pour égayer et pour ensoleiller les séances de son sourire et de sa bonne humeur quasi permanente. De plus, Agnès est une vraie professionnelle de l’échauffement. C’est la reine incontestable des pas chassés et d’un footing exécuté en chantant

en début de chaque séance de badminton. Elle est toujours attentive, volontaire et appliquée lorsqu’il faut suivre les consignes de Lydie et réaliser les exercices demandés. Nul doute que l’investissement payera un jour car l’investis-sement personnel finit toujours par payer.

Mademoiselle fait du bad

Mon meilleur souvenir est sans aucun doute le titre de champion de Bretagne en simple en 2008. A l’époque, j’étais vraiment dans l’objectif compète et d’avoir ce titre en simple a été une récompense pour mes efforts. J’ai bien sûr aussi gardé de très bons souvenirs de notre montée en D2 et en D1.Un autre excellent souvenir c’est lors d’un dépannage en N3 où j’ai eu l’occasion d’affronter Lucas Corvée. Quand je pense que j’ai joué contre l’actuel champion de France qui a battu Brice Leverdez ! Je me suis pris 11 et 6 mais je regrette surtout de ne pas avoir pris de photo à ce moment-là ».

Après quatorze ans de bénévolat, Sébastien porte un regard avisé et lucide sur la vie associative d’aujourd’hui.« Dans la vie d’une association, il y a parfois des choses difficiles, des divergences, des visions différentes. Mais maintenant, les gens cherchent la facilité. Ça va mal et donc, on s’en va. Je suis peut-être vieux jeu, mais moi, je préfère faire évoluer des choses, échanger, se dire les choses, se remettre en question et se donner à fond pour que ça aille mieux plutôt que m’en aller ».

Sébastien ne se contente pas d’analyser le passé ou de scruter le présent. Il se projette également dans l’avenir du BCPF.« On voit bien que le niveau de jeu a bien augmenté. On n’a jamais été aussi fort, aussi bon et on peut être fier de nos jeunes. On a aujourd’hui une belle génération à Fougères avec Thomas, Daniel, Margaux…Mais, seront-ils encore là demain ? Est-ce qu’on va réussir à les garder ? Le nombre de licenciés a baissé et il y a des associations qui ont quitté le BCPF alors que rester ensemble permettait de faire de belles choses. Il faut parfois savoir se serrer les coudes et se battre pour continuer l’aventure BCPF. Le BCPF est une chance pour les jeunes de nos associations

qui peuvent faire le Trophée de Pays, les plateaux mini-bad, les stages et, pour les meilleurs, profiter des entraînements avec Mike ».

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Championnat de France UNSS

La semaine du 7 au 10 mars a eu lieu à Toulouse le championnat de France UNSS. Vice-championne de Bretagne, l’équipe du lycée Jean Guéhenno de Fougères a fait le déplacement dans la Haute-Garonne pour représenter avec l’équipe du lycée Anita Conti de Bruz le bad scolaire en catégorie « excellence ».Les Fougerais font carton plein la première journée en remportant leurs rencontres de poule : 5/0 contre Montauban et 4/1 contre Montpellier. Ils s’imposent ensuite en huitième de finale face à Stras-bourg ce qui leur permet de rejoindre le tableau des huit premiers sur vingt-sept équipes engagées. Le lendemain, l’équipe de Jean Guéhenno s’incline de peu en quart de finale face à Tours. En rencontres de classement, les Fougerais remportent deux victoires, contre Rouen

et Bruz et se classent finalement à la cinquième place de la compétition. Le bilan du championnat reste positif : cinq rencontres gagnées pour une perdue et un diplôme de jeune arbitre national pour Félix. Félicitation à tous et merci aux accompagnateurs : Anne Donzé et Jacques Fricot, professeurs d’EPS du lycée.

La mixité est une haute valeur du badminton. Voilà un sport où la tant revendiquée, tant recher-chée parité hommes / femmes est une évidence et une réalité de tous les jours. Une équipe de badminton ne se conçoit qu’avec des filles et des garçons et pourtant, face à la baisse de vocations féminines dans le bad, certains comités départementaux ont décidé de transgresser ce sacro-saint principe de mixité en créant des championnats 100% masculins. C’est le cas du Codep 35 qui a mis en place la saison dernière cette formule. Les rencontres se disputent en quatre simples et deux doubles. Une équipe du BCPF Saint Etienne a intégré cette saison ce nouveau championnat.100% testostérone, 100% viril, 100% torses poilus, sponsorisée par Gilette (la perfection au masculin) et Eau sauvage de Dior, l’équipe de Saint Etienne enchaîne des rencontres et des troisièmes mi-temps entre les mâles et il y a rien de mal à ça, c’est même plutôt normal puisqu’il n’y a que des mâles. Mais alors, c’est comment le bad juste entre mecs ?« C’est différent » constate Patrice le capitaine de cette vaillante équipe. « C’est plus facile pour faire la compo d’équipe, c’est sûr. Les douches après la rencontre durent moins longtemps (lol!) et donc on passe plus vite à l’apéro, c’est pas mal aussi. Mais il nous manque cette petite touche féminine, car la femme est comme la musique, elle adoucit les mœurs, elle fait ressortir en nous ce qui est le meilleur ».

Qui a inventé le concept d’un « match amical » ? Qui a eu cette idée folle ? Ce n’est certainement pas ce sacré Charlemagne trop occupé à guerroyer, à organiser l’administration de son empire et surtout à combler ses cinq épouses légitimes et ses nombreuses concubines.Car, s’il est vrai que le sport fait naître des amitiés profondes et durables, il sait aussi faire la part des choses entre le dur combat engagé sur le terrain et les sentiments de fraternité et d’amitié s’exprimant davantage après le sifflet final. Amis dans la vie, les sportifs évitent de faire « ami ami » lorsqu’il s’agit de remporter des lauriers. Les cadeaux, on préfère se les faire en dehors du terrain. Certes, il y a des joueurs détachés, cool, qui ne se prennent pas le chou lorsqu’ils jouent contre les potes. Mais les vrais champions, ou les graines de champions, ne font pas de quartier et ont horreur de perdre qu’il s’agisse d’un match à l’entraînement ou d’une finale de championnat du monde. Et on a beau leurs expliquer que ça ne compte que pour du beurre, un match reste un match et une victoire, une victoire. Quant au beurre, surtout celui demi-sel, il a aussi son importance quand on est Breton.

« A friendly game »

Allez les gars !

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Manon à la maison

Une vingtaine des jeunes badistes bretons ont été sélectionnés pour participer au troisième Trophée National Jeunes (TNJ) de la saison qualificatif pour le championnat de France 2016. C’est une belle délégation pour une région qui compte 13 578 licenciés (quatrième rang national) et pour le plus grand Comité français, le Codep 35, avec ses 7451 licenciés. Plusieurs champions de France en titre et en devenir seront présents ce premier week-end d’avril à Fougères. Mais les passionnés de badminton du pays de Fougères suivront tout particulièrement l’enfant du pays – Manon Legros.

Manon a découvert le badminton à l’âge de huit ans dans son association d’origine à Saint Aubin du Cormier. Elle a fait ses premiers pas dans le bad avec Didier Renaut, l’éducateur sportif du Conseil Général 35. Elle intègre ensuite le collectif « jeunes élites » du BCPF encadré par Mickael Erabit, l’éducateur sportif du club. Assidue et impliquée à l’entraînement, Manon rejoint rapidement l’élite bretonne et les résultats sportifs ne se font pas attendre. Minime première année, Manon remporte le tableau double au TNJ de Bourges. Joueuse polyvalente, Manon affiche tout de même une préférence : « Je fais souvent le simple et le mixte mais ce que je préfère, c’est faire le double. J’ai deux partenaires que j’apprécie : Constance Ledru en équipe régionale et pour les tournois privés et Camille Puche pour les compétitions fédérales jeunes. On s’entend bien et on prend beaucoup de plaisir à jouer ensemble ».

Le chemin habituel des jeunes ayant un projet sportif passe, la plupart du temps, par le pôle d’excellence qui offre un volume d’entraînement plus important. Manon a choisi de rester au club. Le regrette-t-elle aujourd’hui ? « Non, je préfère de loin m’entraîner à Fougères, près de ma famille et de mes amis. C’est peut-être égoïste, mais j’en ai besoin pour être bien. J’ai vrai-ment une vie très équilibrée avec les gens que j’aime et ma passion pour le sport que j’aime ».

Manon s’entraîne aujourd’hui quatre fois par semaine : mercredi et vendredi au club et mardi et jeudi en section scolaire du lycée Jean Guéhenno de Fougères. « La section scolaire est importante pour moi et pour le club. Je prends beaucoup plaisir en section. Il y a une bonne ambiance et nous avons la chance d’avoir un très bon entraineur. Et puis, mes résultats sco-laires sont aussi bons que mes résultats sportifs ».

Avec sept années de pratique de badminton au compteur, Manon commence à avoir de l’expérience et un vrai savoir-faire badistique. Mais pour réussir dans le sport, comme dans la vie en général, les qualités humaines sont tout aussi importantes. « Je pense que je suis assez battante. Je ne lâche rien mais je reste assez décon-tractée, je ne me prends pas la tête. Dans le jeu, j’aime bien prendre l’attaque mais je peux aussi très bien défendre. Je sais déjà faire pas mal de choses au badminton mais je reste lucide et je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre et à améliorer ».Ente les différentes compétitions jeunes et seniors, les stages, le cham-pionnat interclub régional, Manon trouve encore du temps à donner aux autres. Elle aide aux entraînements des jeunes pousses à Saint Aubin.

Amener un jeune sportif vers le haut niveau nécessite, outre son investissement personnel (des heures d’entraine-ments, des compétitions à des centaines de kilomètres de la maison…) un environnement associatif porteur, un enca-drement éducatif compétent mais aussi un environnement familial assurant au jeune champion l’équilibre affectif. « Mes parents suivent le badminton et m’accompagnent depuis toujours sur les compétitions. C’est très important pour moi, ça m’encourage beaucoup, leur présence m’aide et même maintenant, adolescente, je m’y accommode très bien et, franchement, ça ne me dérange pas du tout ».

A quinze ans, Manon est encore tout au début de son parcours badistique. Elle rêve de grands tournois, de championnats de France, de Super Series et de salles de sports pleines à craquer et bien sûr de résultats sportifs éclatants. C’est tout le mal qu’on lui souhaite. En attendant, elle sera ce week-end du 1,2 et 3 avril à affronter l’élite du badminton français lors du troi-sième TNJ de la saison.

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Voilà quelqu’un que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Pierre était une figure du badminton du pays de Fougères. Président de l’association de Saint Jean sur Couesnon dans les années 2002-2011, Pierre a participé à la création du BCPF et a joué un rôle dans l’adhésion de l’association de Saint Jean au BCPF. Il a su négocier au sein de son association le délicat virage entre une pratique « pur loisir » et une pratique tournée vers la compétition.Joueur de la D3 de Saint Jean, Pierre était investi également auprès des jeunes et au niveau de l’organisation des tournois. Avec la création du BCPF, il a accepté de prendre en plus en charge la communication au niveau du pays de Fougères et la mise en place du site internet. C’était le premier webmaster de l’histoire du BCPF. Il était aussi le premier officiel du club, arbitre et juge-arbitre.S’éloignant de Saint Jean pour des raisons familiales, Pierre s’éloigna petit à petit du badminton et du BCPF. Aujourd’hui il ne fait plus de tout de badminton mais il a gardé quand même un faible pour les sports de raquette. Il pratique le squash au niveau régional.Quels souvenirs garde-t-il des années passées au BCPF ?« Mon meilleur souvenir, c’est l’organisation du tournoi national de Fougères. Je n’ai pas vraiment aujourd’hui des liens avec le BCPF mais je reçois toujours les actualités, notamment sur les journées de national. L’intégration de différentes associations au sein du BCPF et la structuration du BCPF ont apporté beaucoup à la fois localement et au niveau de la dynamique du club même s’il a toujours été très compliqué de trouver des compromis entre l’intérêt local et intérêt général. Je n’ai gardé que de bons sou-venirs du BCPF à part mon année où j’étais blessé, j’ai dû me faire opérer et donc je n’ai pas pu jouer au badminton pendant un certain temps ».

Perdu de vue…

Vous avez certainement remarqué les drôles de signes qu’échangent en toute discrétion, dans le dos, au moment du service, certains joueurs de double et de mixte. A quoi servent-ils ces messages codés, illisibles pour les supporters mais précieux, semble-t-il, pour les joueurs sur le terrain ?Il ne s’agit pas plus pas moins que d’une communication hautement confidentielle précisant l’endroit où sera en-voyé le volant lors de l’engagement. Cette information est capitale pour les options du placement et donc l’éventuelle anticipation des coups adverses. On observe la même pratique, la même démarche au tennis lorsque les joueurs de double échangent brièvement juste avant de servir.Il existe principalement cinq points dans la zone de service (trois devant et deux derrière) mais les spécialistes de double sont capables d’affiner davantage la géométrie du rectangle de service et de proposer une variété

plus importante de service. L’information transmise a donc beaucoup d’intérêt pour le double, à condition bien sûr, que le partenaire soit attentif et capable de déchiffrer le message.

Le langage des signes dans le bad

Chaque journée N2 à domicile, c’est aussi le RDV de jeunes badistes du BCPF qui se retrouvent, de 14h à 16h, pour participer aux plateaux mini-bad. L’après-midi est bien organisé, bien structuré. « C’est toujours le même geste, d’abord la jambe gauche, chaus-sette, chaussure, puis la jambe droite, et puis une gorgée de Volvic… » Je sens que je m’égare. En fait, c’est surtout toujours le même programme : on commence par divers ateliers dont l’objectif est d’acquérir et d’améliorer les bases de pratique du badminton, s’en suit le mini tournoi conclu par la remise des médailles et le goûter. La plupart du temps, les médailles sont remises par le grand (par sa taille et par son engagement auprès des jeunes) Marc Loquen en personne, accompagné quelque fois de Smashy, la mascotte du BCPF. Lors du dernier plateau, le capitaine de la N2 s’est invité pour soutenir Marc dans cette tâche hautement périlleuse. Ainsi, bien entourés par Smashy, Marc et Thomas, les plus jeunes badistes du BCPF ont pu répartir avec des médailles mais aussi avec les félicitations et les encouragements de Thomas qui, il y a quelques années à peine, était à leur place.

Une remise exceptionnelle

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Comme tous les ans, la rencontre entre les Tamalous et la Vieille Garde, les deux équipes vétérans du BCPF, a rassemblé la fine fleur des « ancêtres » du BCPF. Nombreuses prouesses sportives ont été ac-complies et plusieurs records ont été battus haut la main à commencer par celui des fautes directes.La moyenne d’âge a augmenté légèrement. Une augmentation on ne peut plus logique vu que les membres du collectif ont pris tous sans exception une année de plus au compteur depuis la saison dernière.On a réussi à éviter, une fois de plus, crises cardiaques, AVC, claquages, déchirures et en-torses (lol !!;). Il faut croire que les anciens ont enfin compris l’importance d’un échauffement. Une seule assistance respiratoire fut nécessaire pour notre ami Gilles parti pour un marathon de trois sets en simple face à Éric. Le nombre des kilomètres parcourus (enfin, personne ne court

plus sur le terrain) est resté stable ainsi que la vitesse de déplacement, variable tout de même en fonction des équipements utilisés (déambulateur, simple canne ou fauteuil de sport).La décontraction et la bonne humeur sont restées au beau fixe. Nos vétérans se prennent toujours aussi peu au sérieux, ils éclatent toujours autant de rire et ils sont toujours aussi exemplaires sur le terrain et savent reconnaitre un beau geste ou un coup de maître lorsqu’il se produit.Et le résultat dans tout ça ?Il est secondaire. Ce qui compte vraiment, ce sont des bons moments passés ensemble raquette ou verre du cidre à la main.

Le classico

Créée officiellement en 2013 après une année expérimentale, la section sportive scolaire badminton 3SB du lycée Jean Guéhenno de Fougères fait partie intégrale du dispositif de formation des jeunes badistes du pays de Fougères. Il existe en France de nombreuses sections scolaires au sein des collèges privés ou publics. Elles sont animées en général par les professeurs d’EPS plus ou moins formés dans l’enseignement du badminton. Par contre, très peu de clubs de badminton peuvent se vanter d’avoir une section en partenariat avec un lycée. C’est un privilège accordé le plus souvent aux pôles d’excellence (comme à Dinard) ou pôle France (Talence).Le rôle de la section scolaire est primordial dans l’accompagnement des jeunes ayant un projet sportif. La section permet d’augmenter le volume d’entraînement en complément des entraî-nements club. Il faut rappeler que trois des six membres de la N2 du BCPF ont pu bénéficier de ce dispositif. Aujourd’hui, sur douze jeunes de la section, quatre évoluent en R1 et quatre en R3.

TPMS

La section sportive est une chance, un atout pour le BCPF et pour des jeunes Fougerais qui ont ainsi la possibilité de poursuivre leur projet sportif tout en gardant et préservant les liens familiaux et sociaux indispensables pour une construction identitaire équilibrée.La section est importante, les jeunes lycéens en témoignent :« Je trouve ça génial, j’adore. Le positif, c’est qu’on a plus d’entraînements, j’aime bien, la technique est davantage travaillée. Depuis que j’ai commencé, j’ai monté « trop vite », en plus on a un bon prof. L’ambiance est pas mal, plus compliquée avec les premières et les terminales car on ne se connaît pas trop, mais ça va ». (Coleen)« La section permet de progresser plus vite, il y a plus d’entraînements, plus de sport qu’en scolaire. Au bad, on se défoule bien, ça apporte du cardio, c’est plus poussé. On finit à 18 h, on a le temps ensuite de s’occuper du travail ». (Léo)« C’est bien, la section nous permet de nous entraîner davantage, de progres-ser plus vite, c’est le but. Ça fait plus d’entraînements, mais ça passe bien dans l’emploi du temps scolaire, c’est bien adapté ». (Simon)«J’aime bien, il y a une bonne ambiance. Comme il y a des joueurs qui sont forts, ça permet d’évoluer. La section permet de s’entretenir physiquement, de se chan-ger les idées. J’arrive à concilier le sport et l’école ». (Emmeline)« Moi, j’aime bien. Ça me permet de me dépenser et j’aime ça. Si je n’étais pas dans la section, j’aurais l’impression de ne rien faire de ma journée. Je ne regrette pas du tout. Les gens sont sympas, il y a une bonne ambiance. Parfois, c’est difficile à gérer avec les cours. Mais dans ce cas, on travaille davantage à l’internat ». (Félix)

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Dans un vaste paysage d’outils et de modes de communication, le cri tient (occupe) une place bien particulière. Le cri n’est pas né de la dernière pluie. Il serait même, parait-il, la première expression orale de l’humanité, l’ancêtre d’un langage structuré, codé et polysémique. Quelque peu archaïque et démodé, loin d’être du dernier cri, le cri reste tou-jours d’actualité quand la douleur, ou la joie, nous privent de la parole.Des cris, il y en a de toutes les sortes et couleurs.Il y a d’abord celui de Munch, le cri de détresse qui nous déforme les oreilles, qui tord les toiles et hérisse les poils. Il y a aussi celui de joie intense, de délivrance, d’un exploit accompli qu’il soit sportif, scientifique ou maternel. Il y a celui des Huns, de Vandales ou autres Visigoths glaçant le sang dans les veines de leurs adversaires. Et puis, il y a le cri d’encouragement, de mobilisation, le cri qui tente de conjurer la peur, qui cherche à transmettre de l’énergie, la force de combattre et l’espoir de vaincre. C’est le cri de cœur et le cri de guerre comme le Hakka des All Blacks.L’équipe N2 du BCPF possède, elle aussi, son cri de guerre. C’est un cri qui fait peur, qui fait froid dans le dos et qui galvanise les troupes du BCPF. Je vous invite à bien écouter le message de ce cri hors norme lors de la prochaine journée de N2 à domicile. Mais atten-tion ! Le message est tellement fort, puissant, terrifiant que vous risquez de ne pas en sortir indemne.

Y a pas que le bad dans la vie

Une nouvelle rubrique fait son apparition dans ce dix-septième numéro de Bad’news. Elle offre aux licenciés du BCPF une occasion de faire partager leurs passions autres que le badminton car, comme me l’a fait remarquer mon ami Gilles en me proposant une cueillette de champignons, « il n’y a pas que le badminton dans la vie ». C’est vrai, il faut être honnête. La vie ne s’arrête pas au badminton et on peut très bien s’éclater en collectionnant des étiquettes de boites d’allumettes ou en élevant dans son jardin en Bretagne des escargots de Bourgogne. C’est Véronique du BCPF Saint

Etienne et Marco du BCPF Saint Aubin qui ont le privilège d’inaugurer la rubrique.

Malgré son apparence zen et taî chi chuan, Véro n’est pas adepte de Yang et Ying, son créneau à elle c’est le pong et le ping ou si vous préférez, le tennis de table. En trente ans de pratique intensive, d’abord à Saint Etienne et ensuite à Javené – Lécousse, avec une fréquence moyenne d’un entraînement par semaine, Véro a atteint un respectable classement « 9 » lui permettant de jouer en championnat pré-national. Elle fait partie de ces 10% de femmes qui pratiquent le tennis de table au sein de la Fédération Française de Tennis de Table.Pongiste depuis trente ans, Véro sait tout faire à table : des balles molles, liftées ou coupées ; des grattes et même des doubles grattes ; elle est au top sur le topspin et fait le flip sans flipper et je ne parle même pas de ses poussettes, remises et roulettes.

Rentre chez toi !

Après Bruno Solo que nous avons vu passionné par le badminton lors des Interna-tionaux de France au gym-nase Pierre Coubertin, voici

une autre figure du « show-biz » qui se met à fréquenter les terrains de badminton entre deux tournages de la Tour Montparnasse.Décidément, le bad attire de plus en plus de célébrités.

Tous au bad

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Hier encore j’avais huit ansJ’étais friand de compétitionsJe voulais être le championde la pelote basque ou de badminton(avec une nette préférence pour le badminton)J’ai fait tant de projets qui sont restés en l’airComme un majeur dressé, fier et solitaire.J’ai fondé tant d’espoirs qui se sont envolésComme s’envole un volant pris suffisamment tôt au filet.

Hier encore, j’avais huit ansJe m’entraînais à fond,Et je jouais de la vieComme on joue au badmintonEn se battant jusqu’au bout,En encaissant parfois des coups.J’ai commis quelques fautesQue j’aurais pu éviter.J’ai cassé quelques plumesSans vraiment le regretter.Je me suis fait mal, j’ai bien transpiréMais je me sentais vivant, heureux d’exister.

Le temps qui passe

En connaisseuse, pour pratiquer le bad et le tennis de table, Véro compare ces deux sports de raquette : « Le bad et le tennis de table, ce n’est pas du tout pareil (on s’en doutait un peu). Je dirais qu’il y a moins de déplacements au tennis de table et pourtant je m’y fatigue davantage. Et puis, je me fais moins lober au tennis de table qu’au badminton. Va savoir pourquoi… »Véronique aime faire du tennis de table pour la vitesse de jeu, pour la dépense d’énergie mais aussi pour son côté sociabilisant : « « La pratique du tennis de table m’a permis de rencontrer du monde et de me faire de nouvelles connaissances ».

Le badminton tient une place importante dans la vie de Marco. Entre entraînements, stages, compétitions et scoring en N2, il ne lui reste plus beaucoup de temps pour s’adonner à d’autres activités et pourtant, dans son agenda de ministre, Marco a réussi à trouver un créneau pour jouer aux…échecs. Depuis un an, à raison d’une à deux fois par semaine, Marco s’aventure sur les traces de Fisher et Kasparov en faisant des fourchettes, clouages, enfilades et autres mats et roques sans roll, bien évidement.Quand on lui pose la question : Qu’est-ce qui te plait dans les échecs ?, il répond sans hésitation : « La stra-tégie ». Et la stratégie, Marco la met en place en deux temps trois mouvements car avec Marco tout va vite, que ce soit sur le terrain de badminton ou sur un échiquier. Il y met du rythme. L’analyse de la situation est rapide et la réponse immédiate. Ça va à 100 km à l’heure, j’en sais quelque chose pour en avoir fait l’expé-rience. La stratégie bien en place, le festin commence. Je te mange ta tour, tu me manges mon fou. Je bouffe ton cavalier, tu me bouffes ma tour. Je dévore ton pion, tu dégustes le mien.Mais au fait, ce n’est pas trop difficile de rester sans bouger ? Aux échecs, il n’y a que les neurones et les pièces sur l’échiquier qui sont en mouvement ? « Tu oublies le pouce, corrige avec malice Marco. Et tu sais, le pouce, c’est très important de le faire travailler. Ça sert beaucoup un pouce quand tu fais du stop et tu peux même sauver des vies dans les arènes de Rome. Et puis, quand tu joues aux échecs, tu dois rester concentré, attentif. Il ne faut pas faire n’importe quoi. L’erreur se paie cash, comme au badminton ».En effet, vu sous cet angle-là, jouer aux échecs est une activité vitale pour l’homme et très utile pour le badiste.

Hier encore j’avais huit ansJe n’ai pas perdu mon tempsen jouant au badminton.Je n’ai jamais eu peur du vide ni de l’ennui,Je me suis fait des tas d’amisCar depuis mes huit ansJ’ai fait du badmintonLa passion de ma vie.

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Le Danemark, maître de l’Europe

Quelles sont les plus grandes nations du badminton ? BAD’NEWS fait un tour d’horizon des pays qui excellent dans l’art de la raquette et du volant. Après s’être penché sur l’Angleterre et la Chine lors des deux précédents numéros, intéressons-nous maintenant à un pays qui fait figure d’exception en Europe : le Danemark. En effet, le petit royaume scandinave est le seul pays européen à rivaliser avec les grandes nations asiatiques !

Du 16 au 21 février 2016, avaient lieu les Championnats d’Europe par équipe à Kazan, en Russie. Sans surprise, le Danemark a décroché la médaille d’or aussi bien chez les hommes que chez les femmes, avec au passage, une médaille d’argent historique pour l’équipe de France masculine ! Sur le plan international, le Danemark est la seule nation non-asiatique à avoir remporté un titre olympique et à s’être glissée en finale de la Thomas Cup (la Coupe Davis du badminton).Comment expliquer de tels résultats ? Arrivé au début des années 30 dans la péninsule danoise, le badminton s’y est rapidement développé. Il fait aujourd’hui partie des trois sports les plus populaires au Danemark, avec le handball et le football. C’est surtout le sport numéro 1 de raquette, contrairement à la plupart des autres pays européens où le tennis est roi. Les compétitions bénéficient d’une large exposition médiatique et de retransmis-sions sur les plus grandes chaînes de télévision du pays. Peter Gade et Tine Baun, deux des meilleurs joueurs

et joueuses de badminton durant les années 2000 sont devenus de véritables stars et ont inspiré la génération actuelle. Le badminton est également très largement pratiqué dans les milieux scolaires et universitaires, et reçoit un support financier important de la part du gouvernement et des sponsors.Du 26 avril au 1er mai, la France accueillera les Championnats d’Europe individuels de badminton, en Vendée (une première en France !). Encore une fois, les Danois feront figurent d’épouvantails dans tous les tableaux, hormis peut-être en simple dame où la double championne du monde Carolina Marin sera grandissime favorite. Brice Leverdez, n°1 français déclarait dans Le Monde « Les Danois ont à chaque compétition internationale une paire de double ou un joueur de simple capable de se faufiler sur un podium […] En plus d’une indéniable finesse technique et de la maîtrise du coup d’après, les joueurs danois ont une culture de la gagne vivace, même à l’entraînement. Ils refusent la défaite. » Les Européens sont prévenus. Réponse en avril !

Vous vous êtes déjà demandé d’où vient chez Marie cette facilité de déplacement sur le terrain, cette fluidité de geste et sa façon solaire de faire du badminton ? C’est pourtant évident ! Il suffit de regarder ces quelques photos. Ce sont des voyages qui, comme tout le monde le sait, forment la jeunesse. Marie a bourlingué pas mal dans sa vie et en plus avec le polo du

BCPF sur son dos. Avec Marie, le BCPF a fait le tour du monde et quelque chose me dit que c’est loin d’être fini.Mais alors que Jacques l’aventurier a fait la vie à Varsovie et le mort à Baltimore ; alors qu’il a joué aux dames à Amsterdam et a bu de l’eau à Bordeaux ; alors qu’il était malpoli à Tripoli et pom-pette à Papeete ; Marie a fait le grand écart à Madagascar ; elle a fait la pêche à Mar-rakech, le tai (chi chuan) à Dubaï, le saut en hauteur à Time Square et pour finir, la glande en Thaïlande.

Voyages, voyages…

Les Grandes Nations du Badmintonby Corentin

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Décider spontanément de nettoyer tout seul, à genoux, à l’aide d’une vulgaire serpillière et d’huile de coude tout une salle de sport un dimanche matin, ça frôle l’exploit. Ça fait tout de même 2048m2 sans compter les gradins, les vestiaires et la buvette. C’est comme nettoyer 170 cuisines ou 227 salles de bains. Il faut vraiment aimer la propreté pour se lancer un tel défi le jour du Seigneur qui, rappelons-le, s’est reposé le septième jour fatigué par une longue semaine de création, car après la création, la récréation. Etienne, lui, fait partie de cette France qui en veut plus et qui accepte le travail dominical même en dehors des zones à forte fréquentation touristique. C’est Emmanuel qui serait fier de lui. En attendant, la tâche s’est avérée semée d’em-bûches. Il fallait savoir passer entre les volants, éviter de gêner les joueurs et ne pas mettre trop de produit rendant le sol glissant. Tout un savoir-faire qu’Etienne semble maîtriser à merveille.

Qu’il y ait une victoire à fêter ou une défaite à oublier, chaque soirée N2 à domicile se termine par un verre d’amitié entre les supporters, les officiels, les joueurs locaux et ceux de l’équipe adverse. En deux petites saisons, l’apéro N2 est devenu une tradition, une vraie institution, une marque de fabrique BCPF unanimement reconnue dans le monde badistique. C’est notre troisième mi-temps à nous et on y tient. C’est un vrai moment convivial, un temps d’échange autour des performances de deux équipes agrémenté par un kir breton et de délicieux amuses gueules concoctés la plupart du temps par Patricia et son équipe. Sur des argenteries du BCPF, telles des pierres précieuses sur leurs présentoirs dans les vitrines de joailleries place Vendôme, se croisent et se côtoient des canapés au saumon sauvage du Pacifique fumé au feu de hêtre, des toasts au chèvre chaud grillés au miel et aux herbes de Provence, des brochettes des fruits exotiques, des blinis aux rillettes poulet rôti surplom-bés d’une tranche de cornichon malossol maison, des crêpes roulées au Boursin ail fines herbes, des toasts au jambon sec de Bayonne…Quand je pense que certains voulaient qu’on les remplace par de vulgaires chips cacahuètes…Un pot d’amitié, ça se partage avec des amis, ça va de soi, mais au BCPF, ça se prépare également avec les amis, la preuve en image avec Nathalie des Manchots de la Rade venue nous prêter main forte.

Monsieur « Propre »

Après l’effort…

Isabelle n’a pas peur de s’engager et d’assumer ses responsabilités. Ça doit être dans ses gênes. Volon-taire, organisée et surtout fédératrice, elle a accepté d’assumer la responsabilité de l’édition 2016 du Trophée National Jeunes de Fougères et pourtant, Dieu sait, combien l’organisation d’un événement aussi important que le TNJ est complexe et semée d’embûches. Coordonner durant trois jours de compéti-tion plus d’une cinquantaine de bénévoles enga-gés dans les différents secteurs (hébergement, restauration, transport, communication, plateau sportif…) n’est pas une mince affaire à faire. Mais

Isabelle a tout pour relever un tel défi. Certes, « Isabelle a les yeux bleus » mais elle a aussi plein de qualités et une façon toujours positive, mobilisatrice et décontractée de manager ses troupes. Merci Isabelle !

Les Grandes Nations du Badminton

Même pas peur !

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16Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

rédacteur en chefZbigniew Roszczypala

Mise en page : David Roszczypala

L’équipe de la rédaction vous remercie

Ont collaboré à ce numéro :Mathieu et Lauriane Ben

Christelle et SandrineSébastien RossignolVéronique et Marco

Corentin SimonotIsabelle Pennetier

Nathalie Ledru Patrick Lopez

Pierre MorelLucie Gely

L’Ecole d’Etiopathie de Rennes est depuis deux ans partenaire du BCPF. Elle nous apporte son soutien financier (non négligeable par ce temps de crise) mais aussi, grâce aux séances mensuelles assurées par les futurs praticiens, elle nous gratifie de

son savoir-faire en matière de remise en état de notre mécanique corporelle. Ainsi, celui qui le désire, peut se faire manipuler pour son bien, car, évidement, l’étiopathe, le mécanicien du corps humain, ne vous veut que du bien.

Héritier d’une longue tradition de manipulation (rien à voir avec Le Prince de Machiavel) l’étiopathe cherche avant tout la véritable origine d’un mal pour l’éliminer par une technique de soins qui s’attaque directement aux causes pour les faire disparaitre. Mais ne lui demandez surtout pas de vous bichonner, de vous masser le dos avec des huiles essentielles pour vous pro-curer du bien-être. Sans traitement, sans instruments, sans piqûres, dans un corps à corps viril adouci quelquefois par des airbags inattendus, ce chirurgien non-instrumentaliste affectionne un geste efficace, un mouvement qui remet tout en place (du pain béni dans cette époque sans repères) et qui guérit tout un tas de trucs en « ite » comme la tendinite, sinusite, périarthrite, bronchite… La liste complète est disponible sur www.etiopathie.com

Merci donc à l’Ecole d’Etiopathie et à Jean-Louis, son illustre représentant, pour leur soutien.Vive le bad ! Vive l’étiopathie !

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PHOTOS :Nathalie Ledru

Isabelle PennetierJean-Louis Leverger

Zbigniew Roszczypala