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Mardi 24 Octobre 1848. N° 88. Deuxième Année. Annonces. — Publications judiciaires. — Ventes de Propriétés. — Locations diverses. —Avis et Demandes relatifs au Commerce, à l'Industrie, etc., etc Ce Journal est divisé en 4 colonnes. PRIX DES INSERTIONS. 15 CENT. LA LIGNE, E N P E T I T E S LIGNES. 20 CENT. LA LIGNE, POUR UNE INSERTION SEULEMENT. Ce Journal reste exposé pendant 8 jours dans tous les Etablissements publics. (Affranchir.) Le MERCURE NANTAIS est adressé gra- tuitement à MM. les Notaires, Avoués, Huissiers , Fonctionnaires , Capitalistes , Négociants et Commerçants du département, aux Cercles, Cabinets de Lecture, aux prin- cipaux Hôtels,. Cafés, Restaurants, aux Bateaux à vapeur, aux Omnibus et à tous les Etablis- sements publics. Un certain nombre d'exemplaires est envoyé dans les départements circonvoisins. Ce Journal est remis aussi à toutes les personnes qui en font la demande. AVIS ET ANNONCES. Draperie, Nouveautés, Soieries, Velours, Flanelles, Moletons, Doublures, etc. On fera de bonnes Compositions pour la Vente en Gros. ANCIENNE MAISON T LE JOYAU , RUE DE LA FOSSE, 23. MAGASIN A LOUER. 691 M u © d e r H é r o n n i è r e , n ° 8 , à Nantes. COURS DE PIANO D E M. A LFRED VÉTIL. Ouverture le 5 Novembre 1848. La séance sera de deux heures. — Chaque élève prendra une demi-heure de leçon particulière. Dans chaque séance, il n'y aura que quatre élèves. — Toutes les semaines les élèves travailleront de la musique à quatre mains, pour les faire arriver avec rapidité à la connaissance parfaite de la mesure et de la musique. Pour exciter l'émulation des élèves, et pour rendre les parents témoins de leurs progrès, M. A. VÉTIL donnera tous les mois une matinée musicale. M. Alfred VÉTIL fera son cours également chez les personnes qui réuniront quatre élèves. LES COURS AURONT LIEU TROIS FOIS PAR SEMAINE. PRIX : 15 FRANCS PAR MOIS. Se faire inscrire à l'avance, chez M• ALFRED VÉTIL, rue de l'Héronnière, 8, et chez MM. TESTÉ et SICARD , marchands de musique. 757 L'annonce mise dans le MERCURE NANTAIS durant 7 jours, passe sous les yeux d'un plus grand nombre de lecteurs et a, { par conséquent, plus de chance d'être lue et de produire son effet que celle des autres journaux qui ne dure qu'un jour et qui peut passer inapperçue. En outre, le MERCURE NANTAIS, étant le Journal spécial des ventes et locations, renseignements, annonces et avis divers, est préférablement con- sulté par les acquéreurs , locataires, etc., qui y trouvent des indications plus nombreuses et plus variées que partout ailleurs, et il offre, par cela même, une publicité meilleure que celle des autres journaux. Enfin, le prix des annonces est moindre que dans les autres journaux. Dans le MERCURE NANTAIS, 15 c. la ligne pour 7 jours ; dans les autres jour- naux, 30 c. pour 1 jour. La publicité du MERCURE NANTAIS est donc la plus avantageuse de toutes. ACHILLE LEGER PEINTRE DE DÉCORS ET STORES t , RUE DU CHAPEAU- ROUGE, 744 » . FIN DE BAIL. - CESSATION DE COMMERCE. V , LIQUIDATION POUR CAUSE DE DÉPART. DISTRIBUÉ GRATUITEMENT TOCS LIS MIDIS, A 1 0 0 0 EXEMPLAIRES. Les insertions doivent être adressées à M. AMABLE BOULON, propriétaire du Mercure Nantais, 9, rue du Calvaire, en face l'hôtel des Beaux-Arts, à Nantes.

BAIL. FIN DE - CESSATION DE COMMERCE. LIQUIDATIO • , N …

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Mardi 24 Octobre 1848. N° 88.

Deuxième Année.

Annonces. — Publications judiciaires. — Ventes de Propriétés. — Locations diverses. —Avis et Demandes relatifs au Commerce, à l 'Industrie, etc. , etc

Ce J o u r n a l est divisé en 4 colonnes . PRIX DES INSERTIONS.

1 5 C E N T . LA L I G N E , E N P E T I T E S L I G N E S .

2 0 C E N T . L A L I G N E , P O U R U N E I N S E R T I O N S E U L E M E N T .

Ce Journal reste exposé pendant 8 jours dans tous les Etablissements publics. (Affranchir.)

Le MERCURE NANTAIS est adressé g ra -tu i tement à MM. les N o t a i r e s , A v o u é s , Huissiers , Fonct ionnai res , Capital is tes , Négociants et Commerçants du dépa r t emen t , aux Cercles , Cabinets de L e c t u r e , aux p r i n -cipaux Hôtels, . Cafés, Restaurants , aux Bateaux à vapeur , aux Omnibus et à tous les E t ab l i s -sements publ ics .

Un certain nombre d 'exempla i res est envoyé dans les dépar tements circonvoisins .

Ce Jou rna l est r emis aussi à toutes les personnes qui en font la d e m a n d e .

AVIS ET ANNONCES.

Draperie, Nouveautés, Soieries, Velours, Flanelles, Moletons, Doublures, etc. On fera de bonnes Compositions pour la Vente en Gros.

A N C I E N N E M A I S O N TLE J O Y A U , R U E D E L A F O S S E , 23 .

MAGASIN A LOUER. 6 9 1

M u © d e r H é r o n n i è r e , n ° 8 , à N a n t e s .

COURS DE PIANO

D E M. A L F R E D VÉTIL . Ouverture le 5 Novembre 1 8 4 8 .

La séance sera de deux heures. — Chaque élève prendra une demi-heure de leçon particulière.

Dans chaque séance, il n'y aura que quatre élèves. — Toutes les semaines les élèves travailleront de la musique à quatre mains, pour les faire arriver avec rapidité à la connaissance parfaite de la mesure et de la musique.

Pour exciter l'émulation des élèves, et pour rendre les parents témoins de leurs progrès, M. A . VÉTIL donnera tous les mois une matinée musicale.

M. Alfred VÉTIL fera son cours également chez les personnes qui réuniront quatre élèves.

L E S C O U R S A U R O N T LIEU T R O I S F O I S P A R S E M A I N E .

PRIX : 15 FRANCS PAR MOIS.

Se faire inscrire à l'avance, chez M• ALFRED V É T I L , rue de l'Héronnière, 8 ,

et chez MM. TESTÉ et SICARD , marchands de musique. 7 5 7

L'annonce mise dans le MERCURE NANTAIS durant 7 jours, passe sous les yeux d'un plus grand nombre de lecteurs et a, { par conséquent, plus de chance d'être lue et de produire son effet que celle des autres journaux qui ne dure qu'un jour et qui peut passer inapperçue.

En outre, le MERCURE NANTAIS, étant le Journal spécial des ventes et locations, renseignements, annonces et avis divers, est préférablement con-sulté par les acquéreurs , locataires, etc., qui y trouvent des indications plus nombreuses et plus variées que partout ailleurs, et il offre, par cela même, une publicité meilleure que celle des autres journaux.

Enfin, le prix des annonces est moindre que dans les autres journaux. Dans le MERCURE NANTAIS, 15 c. la ligne pour 7 jours ; dans les autres jour-naux, 30 c. pour 1 jour.

La publicité du MERCURE NANTAIS est donc la plus avantageuse de toutes.

ACHILLE LEGER PEINTRE DE DÉCORS ET STORES

t , RUE DU CHAPEAU- ROUGE, 744

» .

FIN DE BAIL. - CESSATION DE COMMERCE. V • ,

LIQUIDATION POUR CAUSE DE DÉPART.

DISTRIBUÉ GRATUITEMENT TOCS L I S M I D I S , A 1 0 0 0 EXEMPLAIRES.

Les insertions doivent être adressées à M. AMABLE B O U L O N , propriétaire du Mercure Nantais, 9, rue du C a l v a i r e , en f ace l ' hô t e l des B e a u x - A r t s , à Nantes.

LE MERCURE NANTAIS.

PLUS DE PRESSES A COPIER.

L E POUR LA CORRESPONDANCE,

De É t i e n n e BOULON, C h i m i s t e ,

Rue Saint-Denis, N° 271 Paris.

E N C R E G É N O G R A P H E

OU COMMUNICATIVE.

Grande bouteille 3 f. » c. 1/2 bouteille. . . . . . . . 1 60

1/4 bouteille . » 90 1/8 bouteille » 5o

E N C R E B L E U - N O I R . (E l l e est d 'un beau bleu en écrivant, et devient ensuite

d 'un noir foncé . )

ENCRE N O I R V E L O U T É . Grande bouteille 2f. » c. 1/2 bouteille 1 « 1/4 bouteille . . . » 5o

B i e n s à Louer. . A borner d e suites Trois BOUTIQUES et arrière-

boutiques, rue du Cheval-Blanc, n. 1, maison Revial. (759)

A Louer de suite: Une BOUTIQUE à deux ouvertu-

res , située rue Mércœur, maison Jo-lin-Dubois.

Un APPARTEMENT, au 2e étage, composé de 7 pièces , dont 3 parque-tées, place Bretagne, 17, maison Jo-lin-Dubois.

S'adresser au Propriétaire, même maison. (690)

A louer de suite HANGAR et Vaste CHANTIER

occupés précédemment par M. Déla-rothière, chaudronnier, quai de la Maison-Rouge, n. 22.

S'adresser à M. CALLAME , mar-chand de métaux, quai Brancas, 3.

638

A LOUER DE SUITE A la Maronnière, près Loquidy.

Terrain et perrière à exploiter, sur le bord de l 'eau, pré renfermé avec regain.

S'adresser au propriétaire, y de-meurant. 723

B i e n s à V e n d r e .

Étude de M" D é l e t a n g , notaire à Nantes, rue du Calvaire, 9 .

A VENDRE. Une T E R R E contenant environ

62 hectares , située dans l'arrondisse-ment de Nantes.

Le propriétaire, âgé de 77 ans, s'en réserverait l'usufruit.

En raison de cette réserve , le prix serait considérablement réduit.

S'adresser, pour en traiter, audit notaire. (761)

Elude de Mc D E L A P E C C A U D I È R E , avoué 4 Nantes , quai L a m a r t i n e , n . 9, maison Laroche-Bil lou.

L'ADJUDICATION Précédemment annoncée pour le 4 octobre

D E LA P R O P R I É T É

L A G O H A R D I È R E

AVIS. A LOUER DE SUITE .

Etablissement de 20 mètres de long sur 6 mètres de large ; rez-de-chaus-sée , ler et 2me étage bien éclairés , forte charpente y joignant hangard vîtré de 20 mètres de long sur 6 mè-tres 70 centimètres de large. Un autre rez-de-chaussée, de 17 mètres de long sur 6 mètres de large , ayant tou-tes les dispositions convenables pour faire un établissement industriel de n'importe quelle nature avec ou sans machine de 8 chevaux, chaudières, fourneaux.

L'Etablissement ayant été créé plus particulièrement pour une fonderie de cuivre , fer et rachevage, le pro-priétaire offrirait au besoin à l'indus-triel , à qui ce genre d'industrie con-viendrait , de l'entreprendre à compte à demi ; ayant pour ce genre d'indus-trie toutes les connaissances néces-saires , ainsi que la clientelle.

S'adresser au bureau du journal. 766

A Louer de suite. C H A N T I E R

Dernièrement employé pour bois à feu. Rue de l'Entrepôt vis-à-vis la caserne.

S'adresser à M. LEFRANÇOIS ; Constructeur, rue Mazagtan, n. 3.

(762)

A LOUER Pour entrer en jouissance de suite.

Une P E T I T E MAISON, à 1 kilomè-tre de la ville de Loroux-Bott rêau, composée de 3 grandes pièces, 2 cabi-nets, une chambre de décharge, cave et grenier, avec un jardin en plein rapport, renfermé de murs , situé dans une très-belle position.

S'adresser, pour les renseigne-ments, à M. Maillard, écrivain pu-blic , place du Commerce, â Nantes.

(765)

A L O U E R D E S U I T E Ensemble ou séparément

Une MAISON neuve, divisée en quatre appartements, avec jardin, rue Saint-Don tien, n. 12.

Cette maison, située en bon air, conviendrait pour un pensionnat ou une maison de santé. 747

Sise commune de Gorges, près Clisson, Contenant 5 2 hect . 3 5 ares 3 6 cen t .

AURA DÉFINITIVEMENT LIEU En L'audience dés criées du Tribunal

civil de Nantes,

Le l u n d i 6 n o v e m b r e 1 8 4 8 . 729 onze heures du matin. (1015)

Etude de M e B O U G O u I N , notaire à Nantes ,

ADJUDICATION Le Samedi, 28 octobre 1848 , midi, M if

la mise à prix de 80,000 f r .

DE LA PROPRIÉTÉ

Commune de Plessé, arrondissement de Savenay. Celte Propriété, située à 5 kil. de

Plessé, 7 de Guéméné, 9 de Blain, con-siste en maison de maî t re et de fermiers, prés, pâ tu res , landes , vaste étang, tail-lis, fu ta ie et terres l abourab le s , et con-tient. d ' après le cadastre , 125 hectares 13 ares 9 centiares en un seul tenant.

Pour Visiter l'a propriété, s'adresser à M. Jeffrede, à blain, et pour les rensei-gnements et en traiter, à M. L. Jeffrede et audit Me Bourgouin. (1059) 737

Etude de Me E u g è n e R i o m , notaire à Nantes , rue de l 'Echel le , 1 .

ADJUDICATION Le 9 novembre 1348, heure de midi (

Sur la mise à pris de 55,000 francs,

DE LA TERRE

D E L A P I N S O N N I E R E COMMUNE DU FENOUILLÉ ,

C O N T E N A N T 80 H E C T A R E S ,

Consistant, en maisons de maître, jardins , terres labourables, prés et taillis, bâtiments de fermiers.

Le tout sur les bords d'une rivière et sur une grande route vicinale.

Le revenu est de 4,000 francs, et lé bail a une longue période d'années à courir. 755

Etudes de M" D E L A P E C C A U D I E R E , avoué , et de M" MAULOUIN , no ta i re , les deux de-meurant à Nan tes , quai L a m a r t i n e , n° 9 , mai-son La Roche-Bil lou.

Le mercredi 8 novembre 1 8 4 8 , heure de midi, et en l'étude de M" MAULOUIN , notaire à Nantes.

A D J U D I C A T I O N D É F I N I T I V E et par lots qui pourront être réunis,

DE LA PROPRIÉTÉ

L A P A T 0 U I L L É R E Située commune de Saint-Sébastien,

C O N T E R A N T 5 4 H E C T A R E S .

7 3 1 (1030)

A VENDRE 3 petites maisons et 4 petits jardins

situés à Fougue, à un kilomètre de Clisson.

Le propriétaire échangerait égale-ment contre une propriété à Nantes.

S'adresser à M. Revial, rue du Che-val-Blanc , n. 1. (760)

A VENDEE Plusieurs Métairies

SITUÉES A 25 KILOMÈTRES DE NANTES,

Sur le bord d'une grande route.

S'adresser au bureau du Journal. est

A VENDRE ONE JOLIE PROPRIÉTÉ

Situé au village de la Fournillère, COMMUNE DE C H A N T E R A ,

En face le paro des Renardières,

Cette propriété, d'un séjour agréa-ble et d'une superficie de trente-deux ares environ, se compose 1° d'une MAISON nouvellement construite, ayant au rez-de-chaussée 4 grande chambres avec plafond et cheminée * cabinet, grenier, mansardes, remise, buanderie, cour, basse-cour, puits, poulailler ;

2° D'un vaste JARDIN entouré de murs garnis d'espaliers, distribué en jardin anglais et potager, planté d'ar-bres fruitiers en rapport, et ayant un carré d'asperge, une pelouse et un belvéder.

S'a fesser à M. Crochu y demeu-rant. Facilité pour le paiement. 743

A TENDRE. J A R D I N clos de haies et T E R R A I N S

contigus, pour jardin, situés à la Musse, joignant la Ville-en-Bois.

S'adresser à M. Lemoine, y de-meurant. 733

V E N T E P U B L I Q U E d'un

M i l m u s ® ! ®

ON DESIRE VENDRE DE SUITE D E GRE A GRE

Une Métairie de 4 1 hect. Affermée 1,600 fr., nets d'impôts. S'adresser à M° D É L É T A N G , notaire

à Nantes , rue du Calvaire, 9 , char-gé de traiter. 741

POUR CAUSE DE DÉPART.

Le vendredi 27 octobre 1847 et jours suivants, onze heures du mal in , rue Voltaire, 9 , à la requête de M. Vince, ii sera procé, par le ministère de Me

GUILLOU, commissaire-priseur à Nantes, à la vente publique et volontaire des ob-jets ci-âprès désignées :

Un lit acajou renaissance, uns com-mode formant bureau, table à coulisses, étagère, toilette avec ses accessoires, deux belles glaces, pendules, garnitures de croisées, tables de nuit, trois bois de lit à crosse, avec paillasse, matelas, couet-tes, etc .; nombreuse batterie de cuisine en cuivre et fer battu, bureau de cabi-net avec casier et cloisons.

Les acquéreurs paieront c o m p t a n t , en francs , sans b i l lon , plus un droit de cinq pour cent en sus du prix de leur adjudication.

Le commissaire-priseur chargé de la vente,

G U I L L O U .

(1169) Rue du Moulin, 3 .

V E N T E P U B L I Q U E D E

BOIS DE CONSTRUCTION ET DE CHARRONNAGE.

Le lundi 3 0 octobre courant , à onze heures du matin , quai Montcousu, chantier Méry, il sera par le ministère du souss igné , procédé à la vente aux enchères publiques , d'une certaine quantité de bois de construction et de charronnage en madriers et grume. 9 7 p i e d s c u b e s b o i s de C h ê n e , équari ,

pour construction. 9 5 p i e d s cubes" bo i s de F r ê n e , en

madriers. 1 3 3 p i e d s c u b e s bo i s d ' O r m e a u ,

en madriers. 2 5 p i e d s c u b e s bo i s d ' O r m e a u e t

F r ê n e , en grume. La vente se poursuit à la requête de

M. Henri Chesnard. Les acquéreurs paieront comptant ,

plus cinq pour cent. Le Commissaire-priseur chargé

de la vente,

A. minois, (1171) Rue Crébillon, n° 11.

LE MERCURE NANTAIS.

V E N T E P U B L I Q U E FOUR CAUSE DE DÉPART

Du mobilier appartenant à M. le lieutenant-général DE BAR.

Le lundi 6 novembre 1 8 4 8 , et jours suivants , à onze heures du matin, hô-

tel de la div is ion, il sera procédé par le ministère de Mc Guillou , commissa ire-priseur à Nantes , à la vente publique , criée aux enchères , do beau et riche mobilier appartenant à M. le lieutenant-général de Bar , et composé de trois beaux meubles de salon en acajou , re-couverts en soie et satin-laine , armoi-res à glace , tables à j e u , tables à cou-lisses , commodes , secrétaires , conso-les, glaces, pendules , candelabres, bois de lit, tables de nuit, chaises, fauteuils, batterie de cuisine , e t c . , etc . , tapis de pieds.

Les acquéreurs paieront compta i t , en f r a n c s , plus un droit de c inq pour cent en sus de leur adjudication.

Le commissaire-priseur chargé de là vente,

G U I L L O D ,

(4168) Rue du Moulin , 3 .

VENTE PUBLIQUE

POUR CAUSE DE LIQUIDATION ATELIERS DE LA ROTHIÈRE.

Le lundi 3 0 octobre 1 8 4 8 , et jours suivants , onze heures du matin , quai de la Maison-Rouge, dans les ateliers de M. de là Rothière , il sera procédé , par le ministère de Me GUtLLOU , c o m -inissaire-priseur à Nantes, à la vente pu-bl ique , criée aux enchères , des objets ci-après désignés :

2 Forges et 3 souff lets , 2 chemi-nées ;

2 Vorges portatives en tôle avec leurs sôuffilets ;

Une machine à entrer lès grosses t ô l e s ;

Une machine i percer avec ses acces-soires ;

1 Machine à volants à diviser les t ô l e s ;

i Machine avec b i l l o t , poinçons , 2 matrices ;

1 Cisaille à couper les grosses tôles et son billot ;

2 Pompés à éprouver les chaudières avec tuyaux en cuivre ;

U n tour et ses accessoires ; U n e machine à faire les rivets ; Une balance et son trépied , et 8 0 0

ki log. p o i d s , 2 griffes à percer, 3 filières et acces-

soires ; 3 Cisailles , bisaux , e n c l u m e s , mar-

teaux , tenailles , b o u l o n s , tranches, é tampes , l imes , moulés , établis , ma-driers ;

Une grande quantité de modèles en bois et fonte ;

Palans , cordages de toute sorte , 1 cabestan ;

Soudure de cu ivre , e tc . , etc. , étain fin , etc.;

3 0 0 kilog. tuyaux de cuivre ; P l o m b , tôles , feuillards, ferraillé ,

etc . , etc. ; Une charrétte a bras. Les acquéreurs paieront comptant ,

en francs sans billon , plus un droit de cinq centimes par franc en sus du prix de leur adjudication.

Le commissaire-priseur chargé de ta vente ,

GUILLOU, [ 1 1 0 4 ] Rue du Moul in , n° 3

A VENDRE A des conditions aavantageuses,

C h a i n e s - C â b l e s de 9 à 32 mil-limètres , A n c r e s toutes dimensions.

S'adresser aux forges et fonderies de J. Bichon, Fosse, 89 . (1049) 7 5 4

A T E N D R E POUR CAUSE DE DÉCÈS. Fonds d'Epicerie avec une t r è s

B O N N E C I i e n t e l l e .

S'adresser au bureau du journal. (695)

A v e n d r e . MATÉRIEL DE RAFFINERIE

d'occasion et à très-bon compte, se composant d'appareils nouveaux, sys-tème à cuire dans le vide; d'une chaudière, ancien système à valve, et d'une chaudière préparatoire gé-nérateur de 12 et 25 chevaux.

S'adresser à M. LÉGAL, quai Ma-gellan. (767)

FONDS DE BUVETTE A céder de suite pour cause de maladie.

S'adresser au bureau du journal. 763

M. SEBIRÈ, propriétaire de l'Hô-tel de France, à Nantes, désire céder son établissement.

Cet Hôtel, par sa belle et nombreuse clientelle, et dont les résultats sont certains, convient, surtout, à une grande famille qui trouverait, dans sa gestion, non seulement l'emploi de tout son personnel, mais encore la vie y est comptée pour rien.

La position de cet hôtel est unique; il est considéré comme l'un des plus beaux établissements de France.

Nantes sera, avant peu , le point d'arrêt du chemin de fer de l'Ouest ; tout y abonde comme ville de com-merce maritime.

Toutes facilités accordées pour le paiement. 704

On demande une Dame ou une De-moiselle de boutique, connaissant la vente de blancs, mouchoirs et Rouen-nerie.

S'adresser à M" Joguet, rue du Marais, n° 10. (758)

M. SEBIRE, propriétaire de l'Hô-tel de France, situé place de la Co-médie à Nantes, prévient MM. les voyageurs que , sous des prétextes à lui connus, on fait courir chaque jour le bruit mensonger que son hôtel est constamment plein et qu'il ne peut recevoir les voyageurs.

Il prie instamment les personnes qui ont réellement l'intention de des-cendre dans son hôte l , de ne pas se laisser influencer par de pareils pro-pos qui rie proviennent que d'une basse jalousie ou d'un sordide intérêt.

M. Sebire a pris ses précautions pour découvrir ceux qui répandent de pareils bruits. Il rie reculera pas four les faite punir selon la loi. (716)

On demande un CONCESSION-NAIRE pour le département de la Loire-Inférieure ;

Un nouveau genre de PRESSOIRS breveté , pour toute sorte di: liquides.

S'adresser, pour en traiter, au bu-reau du Mercure Nantais. 5o8

A V E N D R E D 'OCCASION TOUTE L'ANNÉE

Des ROUES provenant des voitu-res Omnibus.

S'adresser au bureau des voitures de M . William DERIEN, rue. route de Paris. (598)

On désirerait trouver une Personne âgée, de l'un ou l'autre sexe; moyen-nant une somme convenue, on lui fournirait la pension et tous les soins nécessaires, et le logement situé en bon a i r , et dans une belle position sous le rapport des promenades.

S'adresser au bureau du journal.718

A V I S . M. .A. PERSAC, p r o f e s s e u r

d e d e s s i n , donne des leçons en ville et à son domicile, .situé rue de Gorges 4, a Nantes.

SEUL DÉPÔT

F EAU DE LOB R u e C r é b i l l o n , n ° 2 I

C H E Z M . D U P U Y , COIFFEUR. 7 2 1

Avis et Demandes UNE DAME, d'un âge mûr , ayant

éprouvé des malheurs, désirerait trou-ver une place de femme de confiance ou tout autre emploi. Elle peut four nir , sur son compte, les meilleurs renseignements.

S'adresser au bureau de cette feuille 764

On demande des jeunes gens de 14 à 15 ans, connaissant très-bien la ville et sachant lire et écrire.

S'adresser au bureau du journal.

république Française. - Liberté, Egalité. Fraternité ADMINISTRATION

Direction de Nantes. Le mercredi 15 novembre 1848 , à

onze heures avant midi, hôtel de la direction des Douanes à Nantes, quai dé la Fosse, n. 37, il sera procédé à la double adjudication, sur soumissions cachetées , 1° de la fourniture des E F F E T S D'HABILLEMENT destinés aux préposés de brigades de cette direc-tion ; 2° de la fourniture des O B J E T S D ' E Q U I P E M E N T ET DE C O I F F U R E d e s -tinés à ces mêmes préposés.

Chacune de ces adjudications sera distincte et séparée. Elles auront lieu toutes deux pour cinq années, qui commenceront le 1er janvier 1849.

Les cahiers des charges et les mo-dèles-types sont déposés à la direction des douanes à Nantes, et à la direc-tion de Paris i où ils seront communi-qués tous les jours, les dimanches et les autres jours fériés exceptés, de 10 heures du matin à 4 heures de l'après-midi, aux personnes qui désireront en prendre connaissance.

Dépôt d'HUITRES fraîches TOUS LES JOURS ,

Rue de Ia Boucherie, Au coin de la rue de l'Erail. 73

DEMANDE. Un jeune homme connaissant le

commerce des denrées coloniales, désirerait trouver un emploi, soit dans un magasin en gros ou détail, il don-nera de bons répondants.

S'adresser au bureau du Journal. 730

L A R R I E U Q U A I C A S S A R D , N ° 1 .

Fabrique spéciale de TAMISERIE en tous genres, et de tôles percées pour nétoyer le blé.

Dépôt de toiles métalliques, fer laiton et soies à bluter les farines. 480

LA S O C I É T É

LE MANDATAIRE se charge du recouvrement des titres de rentes remis aux créanciers des caisses d'épargnes, en vertu du décret de l'assemblée nationale en date du 7 juillet.

Elle se charge aussi de représenter les assurés auprès de compagnies d'as-surances sur la vie, et arriver par tous les moyens de droit aux rembourse-ments des capitaux engagés dans ces établissements.

S'adresser au directeur du Manda-taire , à Nantes, rue de l 'Erail, 4 1 au 2me de onze heures à cinq heures»

ON DEMANDE des Agents pour Nantes et les arrondissements de la Loire-Inférieure. 753

L A B O T .

— Ah ! vous êtes peintre, monsieur ! Je suis fort honoré de votre visite. J'aime à montrer mon Rembrandt à des connaisseurs comme vous... , . ,

Ainsi parlait M. Bernard à un jeune homme qui venait d'entrer timidement dans le salon, et qui regardait avec curiosité du côté d'une porte intérieure , à demi-ouverte par laquelle on en-trevoyait une femme assise dans la demi-teinte , et occupée à broder.

Ou i , monsieur , répondit l'artiste ; quoi-que je n'aie pas l 'honneur d'être connu de vous, j'ai pris la liberté de vous demander à contem-pler un tableau dont on dit merveille dans les ateliers.

— Je le crois bien ! ça en vaut la peine ; un tableau de cinq figures, et dans la qualité de la fameuse Ronde de Nuit qui est au Musée d'Ams-terdam ! Je suis étonné que le gouvernement ne m'ait pas encore demandé de le vendre au Louvre.

Et le petit vieillard, se levant, introduisit son visiteur dans un cabinet un peu obscur où là

lumière était menagée par des rideaux de cou-leur sombre.

- Tenez-vous un peu à distance pour admi-rer l'effet général. N'est-ce pas que celte pein-ture réunit presque toutes les qualités des maî-tres les plus célèbres ? La transparence des fonds, la limpidité de la lumière qui arrive par la fenêtre de gauche, rappellent Peeter de Hoog, La vieille femme assise semble peinte par Metzu, et chien par Jean Fyt.

Je conviens que la jeune fille agenouillée de-vant son père est dorée comme une Madeleine

LE MERCURE NANTAIS.

de Rubens ; mais le caractère de Rembrandt est écrit comme une signature dans la belle tête du vieillard à barbe blanche. J'ai toujours cru que c'était le portrait du père de Rembrandt. On ne met pas tant de sentiment dans une physiono-mie, à moins d'aimer le personnage. Peut-être même est-ce une scène de famille dont lès au-tres figures sont aussi des portraits. On me dit que les costumes ne sont pas hollandais du dix-septième siècle. Mais vous savez les libertés que prennent les plus grands peintres, comme le

Véronèse ; et Rembrandt surtout n'a jamais été très-scrupuleux sur la vérité historique. Enfin , c'est un Rembrandt incontestable et bien pré-cieux, n'est-ce pas, monsieur ?

L'artiste demeurait fort embarassé devant celte faible peinture, qu'un vrai connaisseur n'eût pas payée dix louis. Que répondre à l'enthousiasme du propriétaire fanatique? heureusement M. Ber-nard ne lui donna pas le temps d'exprimer son opinion.

— J'ai toujours aimé les arts avec frénésie , continua-t-il, mon père était voisin du père Da-vid dans la rue Saint-Denis. Leurs boutiques étaient porte à porte. Dans ma jeunesse, j'ai beaucoup connu le grand David , quoiqu'il fût plus âgé que moi, et c'est à lui que je dois mon goût pour la peinture. Pendant qu'il faisait ses chefs-d'œuvre , sous l'empire , je faisait ma for-tune dans le commerce, et petit à petit je plaçais mes bénéfices en acquisitions de tableaux. J'avais réuni ainsi une collection s u p e r b e . . . trois Ra-phaël, monsieur, et des échantillons de tous les grands maîtres. Mais a force d'acheter , j'ai été forcé de vendre tout. J'avais renoncé à mon com-merce, et mon avoir était en tableaux.

Mais la jalousie des amateurs m'a ruiné. Mes toiles admirables ont été adjugées pour r ien, et le mince produit de la vente n'a servi qu'à payer les frais et mes créanciers. C'est une grande fa-talité, monsieur ! Par bonheur, j'ai pu sauver ce Rembrandt , qu'un ami me gardait en dépôt. II ne me reste plus que cela; mais c'est soixante mille francs. C'est la dot de ma famille. Pour moi, je vivrai modestement avec une petite rente viagère qui suffit à mes besoins. Soixante mille francs, c'est encore au-dessous de la valeur d 'un pareil chef-d'œuvre. Mais je ne veux pas faire attendre trop longtemps ma chère Mathilde, et je ne consentirai jamais à la marier sans assurer l'aisance de son avenir. Soixante mille francs ! Il ne me faudrait qu'un Anglais !

Durant cette tirade, le peintre était revenu de son étonnement ; et comme il entrait dans ses intentions de se ménager la bienveillance du vieil amateur, il trouva le courage de louer con-venablement le faux Rembrandt.

La vérité est qu'André s'était introduit chez M. Bernard pour voir autre chose qu'une pein-ture. Ce tableau avait servi de prétexte. De son atelier, séparé seulement de la maison de M. Bernard par quelques jardins, il avait aperçu

déjà une charmante tète de jeune fille qui se retirait toujours dans l'ombre quand le père lui-même paraissait à la fenêtre. Peut-être le pein-tre et la jeune fille avaient-ils échangé quelques signes d'intelligence. 11 était amoureux enfin, et il avait résolu de voir de plus près celle qu'il ai-mait.

En repassant dans le salon, M. Bernard ne put s'empêcher d'appeler sa fille :

— Voilà, s'écria-t-il, un vrai connaisseur, un artiste, qui partage mon admiration pour notre trésor. Mathilde, ton père sera bien heureux, q u a n d . . . . 11 ne me faudrait qu'un Anglais !

La jeune fille salua en rougissant ; elle avait reconnu la barbe noire du voisin qu'elle remar-quait si souvent, accoudé avec mélancolie sur la terrasse de l'atelier. André lui adressa quelques paroles, entortillées, dont le père ne comprit pas le sens , et après avoir obtenu la faveur de re-voir le Rembrandt, il se retira plein de passion et d'espérance.

Quelques mois après , le peintre était devenu l'ami de la maison. M . Bernard , enchanté d'une approbation si éclairée ; le retenait des heures entières devant son tableau à lui conter ses rê-veries. Rarement, toutefois , André et Mathilde pouvaient échanger l'expression réservée de leur amour. Le peintre avait bien déjà déclaré au vieillard ses intentions de mariage ; mais M. Ber-nard ne voulait entendre parler de rien avant la réalisation de la dot. Sa fille, élevée dans une demi-opulence , il ne voulait pas Y établir sans qu'elle apportât au ménage une fortune égale à celle du mari. Il savait, d'ailleurs, que M. André possédait de son côté une somme importante placée sur les fonds de l'Etat. Son opposition te-nait donc uniquement à la vente du Rembrandt, et il eût été le plus heureux des hommes d'avoir pour gendre un artiste distingué et un si grand connaisseur.

Un jour qu'André et Mathilde causaient en-semble de leur impatience mutuelle , le peintre se leva tout-à-coup, illuminé par une idée libé-ratrice :

— J'ai trouvé l'affaire, s 'écria-t-il! Mathilde, notre bonheur ne sera plus retardé longtemps.

Le lendemain , un monsieur se présente chez M. Bernard et fait remettre sa carte en deman-dant à être introduit.

William Brigton, dit rapidement M. Bernard , et il s'empressa d'accueillir l'étranger. Voici l'Anglais tant désiré , un Anglais pur sang, qui parle le français avec beaucoup d'embarras , et parvient cependant à faire comprendre qu'il vient voir le Rembrandt. Lord Brigton possède à Lon-dres une magnifique collection de tableaux, et il ne lui manque que le grand maître hollandais. Il n'a jamais pu jusqu'ici trouver un Rembrandt digne de figurer au milieu de ses chefs-d'œuvre. 11 a entendu parler de l 'Intérieur de famille , ap-partenant à M. Bernard. Voyons.

On entre dans le sanctuaire , M. Bernard tire

mystérieusement les rideaux, et seretourne vers l'illustre amateur.

— Hoô! fit l'Anglais, avec un geste d'admira-tion. Combien, monsieur?

— Soixante mille francs, répondit M. Bernard triomphalement.

— Hoa ! je donne deux mille livres. Le vieux commerçant calcula vite que deux

mille sterling faisaient plus de cinquante mille francs , et il tendit la main au riche Anglais. Mais ce ne fut pas sans douleur qu'il vit empor-ter son chef-d'euvre. Le père , cependant, con-sola le maniaque. Mathilde allait enfin être ma-riée, grâce à cette petite fortune , et M. Bernard aurait la jouissance de vivre encore au sein des arts dans l'atelier de son gendre.

Le contrat fut dressé dans le salon de M. Ber-nard, au milieu de quelques amis intimes. La future apporte cinquante mille francs et le futur une valeur égale. Tout est pour le mieux dans ces conditions d'égalité qui assurent l'avenir des deux conjoints.

Après toutes les formalités légales , le père , rayonnant, prend André par le bras et lui de-mande seulement, par curiosité , si sa fortune est toujours en rentes consolidées.

— Tout ce qu'il y a de plus solide , répondit André. Vous ne pouvez qu'approuver le dépla-cement de mes fonds.

Et en causant , il entraînait le vieillard vers une fenêtre donnant sur les jardins.

— Tenez, ajouta-t-il avec un éclat de joie ; voilà mes cinquante mille francs.

Et il dirigea les yeux de son père vers la terrasse de l 'atelier, éclairée par un beau so-leil.

-— Mon Rembrandt , crie M. Bernard. En effet, le fameux Rembrandt s'étalait e n

pleine lumière sur un chevalet, placé juste e n face du regard.

— Mais lord Brigton ? — Lord Brigton est un peintre de mes amis,

qui n'a jamais été à Londres , et qui sera bien aise de faire votre connaissance sous son vérita-ble nom. Vous verrez qu'il sait dire autre chose que hoô !

— Mais la dot de Mathilde ? — Eh bien ! dit gravement André , v o u s l u i

donnez cinquante mille francs , et moi je l u i apporte un tableau qui vaut bien davantage ; n'est-ce pas votre opinion? Rembrandt a-t-il perdu de sa valeur entre mes mains? Il sera t o u -jours temps de le vendre, si les cinquante m i l l e francs et mon travail ne suffisent pas au bonheur de Mathilde. En attendant, je vous rends v o t r e chef-d'œuvre , et nous allons le replacer dans votre cabinet d'affection.

T. THORÉ.

Ce Propriétaire-Gérant, A M A B L E B O U L O N .

N A N T E S , I M P R I M E R I E W . B U S S E U I L , R U E S A N T E U I L , 8 .

AUJOURD'HUI MARDI , 2 4 OCTOBRE 1848 . 3 M E représentation de M. E S P I N A S S E , grand premier ténor. 2 M E début de M . P E T I T - D E L A M A R R E , Phil ippe, Morau Cint i , et Massol. 3 M E début de M. SAINVAL, premier commique . Pour faciliter la représentation, MM. V I L L A et M o n t i g n y , joueront sans début.

LUCIE DE LAMMERMOOR Grand-opéra en 4 actes, musique de Donizetti. Edgard MM. Espinasse. Henri Aston. Villa. Arthur Montigny. Raymond Lacroix. G i l b e r t . . . . . . . . P . -Delamarre. Lucie Mlle Delille.

LE CABARET DE LUSTUCRU Comédie-vaudeville en un acte, par MM. Jaime et Etienne Arag

Lustucru MM. Sainval. Le comte de Chamilly Xavier. Le chevalier Albert de Sa int -Yon. . Jules. Hector Clément. Clopinet Julien. Clolide de Turenne Mm e' Broux. Pâquerette Georgina.

ORDRE DU SPECTACLE :

Le Cabaret de Lustucru. — Lucie de Lammermoor.

Lever du rideau, à six heures et demie.