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Page 1 Berbères - Wikipédia 17/12/2012 13:09:10 http://fr.wikipedia.org/wiki/Berb%C3%A8res Berbères Jeune femme berbère de Tunisie avec des tatouages et des bijoux traditionnels. Début du XX e siècle. Populations Maroc Algérie Niger Mali Burkina Faso Libye Tunisie Mauritanie Égypte Îles Canaries, Melilla , Ceuta ( Espagne) Autre Région d'origine Afrique du nord Langue(s) Langues berbères (tamazight, chleuh, kabyle, rifain, chaoui, chenoui tamasheq...) Religion(s) majorité: Islam, minorité: Christianisme, Judaïsme Berbères Les Berbères (en berbère Imazighen, en tifinagh : et au singulier Amazigh, en tifinagh : ), sont un ensemble d'ethnies autochtones d'Afrique du Nord. Ils occupaient, à une certaine époque, un large territoire qui allait de l'Ouest de la vallée du Nil jusqu'à l'Atlantique et l'ensemble du Sahara et y fondèrent de puissants royaumes, formés de tribus confédérées. Connus dans l'Antiquité sous les noms de Libyens, Maures, Gétules, Garamantes ou encore Numides, ils connurent ensuite la conquête romaine, la christianisation, l'invasion vandale, la conquête arabe et la conversion à l'islam.

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Berbères

Jeune femme berbère de Tunisie avec des tatouages et

des bijoux traditionnels. Début du XXe siècle.

Populations

Maroc

Algérie

Niger

Mali

BurkinaFaso

Libye

Tunisie

Mauritanie

Égypte

ÎlesCanaries,

Melilla,

Ceuta( Espagne)

Autre

Régiond'origine Afrique du nord

Langue(s) Langues berbères (tamazight,chleuh, kabyle, rifain, chaoui,chenoui tamasheq...)

Religion(s) majorité: Islam, minorité:Christianisme, Judaïsme

BerbèresLes Berbères (en berbère Imazighen, en tifinagh :�������� et au singulier Amazigh, entifinagh :������), sont un ensemble d'ethnies autochtones d'Afrique du Nord. Ils occupaient, àune certaine époque, un large territoire qui allait de l'Ouest de la vallée du Nil jusqu'à l'Atlantiqueet l'ensemble du Sahara et y fondèrent de puissants royaumes, formés de tribus confédérées.Connus dans l'Antiquité sous les noms de Libyens, Maures, Gétules, Garamantes ou encoreNumides, ils connurent ensuite la conquête romaine, la christianisation, l'invasion vandale, laconquête arabe et la conversion à l'islam.

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Sommaire

1 Liminaire2 Étymologie

2.1 Étymologie du mot berbère2.2 Étymologie du mot amazigh

3 Origines3.1 Recherches modernes

3.1.1 Selon les théories génétiques3.1.2 Anthropologie3.1.3 Linguistique3.1.4 Synthèse

3.2 Récits de l'Antiquité et du Moyen Âge3.2.1 Selon Salluste3.2.2 Selon Hérodote3.2.3 Selon Ibn Khaldoun

3.3 XIXe-XXe siècle4 Groupes ethniques

4.1 Principaux groupes ethniques berbérophones4.2 Principaux groupes ethniques « non-berbérophones » d'origine berbère

5 Berbères au pluriel6 Répartition géographique des berbérophones7 Histoire

7.1 Préhistoire7.2 Antiquité

7.2.1 La Numidie7.2.2 De 256 à 640, christianisme, invasion vandale

7.3 Moyen Âge7.3.1 Conquête arabo-musulmane7.3.2 Dynasties et grandes formations berbères7.3.3 Les conflits berbères7.3.4 Influence des Berbères en Afrique de l'Ouest et en Al-Andalus

7.4 Époque moderne7.4.1 De 1400 à 19007.4.2 Les confréries berbères et le mouvement des Saints berbères entre 1500 et 1900

7.5 Contemporain7.5.1 De 1900 à 20007.5.2 La résistance berbère face à la colonisation7.5.3 Diaspora

8 Cultes berbères9 Culture berbère10 Tatouage11 Des rois et des saints12 Monuments13 Personnalités berbères14 Liste de patronymes berbères15 Notes et références16 Voir aussi

16.1 Bibliographie16.1.1 Travaux généraux16.1.2 Études spécialisées

16.2 Articles connexes16.3 Liens externes16.4 Livres en ligne

Liminaire

Le plus connu des royaumes berbères fut la Numidie avec ses rois tels que Gaïa, Syphax et Massinissa. On peut aussi parler de l'ancienne Libyeainsi que des tribus connues tels que les Libus, et les XXIIe et XXIIIe dynasties égyptiennes, qui en sont issues. Il y eut aussi des expansionsberbères à travers le Sud du Sahara, la plus récente étant celle des Touaregs et la plus ancienne celle des Capsiens.

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Carte de la Barbarie (1630)

Plus réduites, les zones berbérophones d'aujourd'hui sont inégalement réparties , majoritairement au Maroc et en Algérie ainsi que dans unemoindre mesure en Libye, Tunisie et Égypte. Les langues berbères forment une branche de la famille des langues afro-asiatiques. Autrefois, leuralphabet était le tifinagh, encore utilisé par les Touaregs.

Les Berbères constituent donc une mosaïque de peuples de l'Égypte au Maroc, se caractérisant par des relations linguistiques, culturelles etethniques. On distingue plusieurs formes de langues berbères : chaoui, chleuh, rifain, chenoui, kabyle, mzabi, zenati, tamasheq sont les plusimportants composants du Tamazight (c'est-à-dire « langues des Imazighen »). À travers l’histoire, les Berbères et leurs langues ont connu desinfluences romaines, puniques, arabes, turque ou encore françaises, ce qui fait que de nos jours, sont appelés officiellement « berbères », les ethniesdu Maghreb parlant, se considérant et se réclamant berbère.

Cependant le terme berbère est un exonyme qui n'est pas forcèment reconnus par certains berbèrophones qui lui préfèrent les variantes du termeAmazigh (pl Imazighen).

Selon Charles-Robert Ageron, « dans l'usage courant, qui continue la tradition arabe, on appelle Berbères l'ensemble des populations duMaghreb » .

Étymologie

Étymologie du mot berbère

À l’origine, le terme barbare — emprunté en 1308 au latin barbarus, lui-même issu du grecancien βάρϐαρος bárbaros (« étranger ») — était un mot utilisé par les anciens Grecs pourdésigner d’autres peuples n’appartenant pas à leur civilisation, dont ils ne parvenaient pas àcomprendre la langue. Bárbaros n’a à l’origine, aucune nuance péjorative, il signifie simplement« non grec » ou plus largement toute personne dont les Grecs ne comprennent pas la langue,quelqu’un qui s’exprime par onomatopées : « bar-bar ».

Le nom de Berbère apparaît pour la première fois explicitement après la fin de l'Empire romain.La pertinence de son usage pour la période précédente n'est pas admise par tous les historiens del'antiquité .

L'usage du terme s'est répandu à la période suivant l'arrivée des Vandales lors des grandesinvasions. Qualifiés de Barbares par les Romains d'Afrique romaine, les Vandales proviennentde la péninsule Ibérique. Sur les hauteurs à l'Est de la Numidie fut assemblée la coalitionnumido-vandale, qui prit Carthage et supprima l'influence de Rome dans toute l'Afrique. Le récitdu consul romain en Afrique de l'époque utilisa pour la première fois le terme « barbare » pour décrire les Numides [réf. nécessaire].

Les historiens arabes adopteront à leur tour plus tard le mot « barbares » (en arabe : ��َ��َ , prononcé [bærbær]). Les Européens nomment Barbariela côte des Barbaresques.

Étymologie du mot amazigh

L'équivalent en berbère est Imazighen (Imaziγen), pluriel de amazigh, dont l'étymologie n'est pas connue avec certitude. Selon une versionfréquente, il aurait le sens d'« Homme libre ». Cependant, l'utilisation actuelle du verbe "Zegh" (Se rebeller, Sévir) dans certain dialecte, Figuig parexemple, pourrait faire penser plutôt au mot rebelle. Une rébellion néanmoins organisée, vue le rattachement du préfixe /m/ au verbe, ce quidonnerait "mzegh" comme racine. Ce dernier radical est synonyme de se rebeller en compagnie de quelqu'un (En groupe). Il y a encore dans lamême ville le verbe m-n-zegh formé du radical (Zegh) et de la combinaison de deux préfixes /m/ et /n/, qui, lui, veut dire rouspéter, êtrerécalcitrant, et/ou ne pas se conformer aux ordres. Cependant, d'après Ibn Hazm et Ibn Khaldoun, le mot Amazigh désignerait le patriarche dupeuple berbère, dans la généalogie établie par ces deux historiens.

Le terme amazigh/imazighen a été perdu chez certaines ethnies berbères mais est resté présent chez des berbères du Maroc et d'Algérie .L'utilisation de ce terme a été ravivée à partir des années 1940 avec l'émergence du mouvement berbériste kabyle . Ces termes, et leursnéologismes, se sont généralisés et ont été adoptés par l'Académie berbère et l’Institut royal de la culture amazighe au Maghreb [réf. nécessaire].

La lettre Z du tifinagh, le aza ou yaz, représente l'« homme libre » — amazigh en berbère, imazighen au pluriel —, nom que se donnent lesBerbères. Il est actuellement présent sur le drapeau berbère officialisé en 1998 pour symboliser le peuple amazigh[réf. souhaitée].

Origines

La question de l’origine des Berbères s’est posée tout au long de l’histoire de l’Afrique du Nord.

Selon les récits de l'Antiquité, notamment Hérodote (Ve siècle av. J.-C.), relatant les informations collectéespendant ses voyages en Afrique du Nord, les Libyens (terme générique pour NA) se disaient descendre desTroyens, par ailleurs le terme de « Maxies » était utilisé par les Africains pour se dénommer.

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Le Medracen, à Batna, est un

mausolée numide, l'un des plus

anciens monuments de l'actuelle

Algérie (300 av. J.-C.)

Les migrations humaines suivant

l'ADNmt

Mechta el Arbi a été trouvé

près de Constantine

Au Moyen Âge, les thèses s'appuyaient sur des récits bibliques, ainsi que sur des références historiques commeIbn Khaldoun qui donnait à ce peuple une origine sémitique.

Aux XIXe et XXe siècles, plusieurs auteurs lui attribuèrent une origine européenne et nordique.

Recherches modernes

Actuellement, plusieurs études – génétiques, anthropologiques et linguistiques – sont menées : des datations aucarbone 14 sur d'anciens fossiles, des tests génétiques sur les populations modernes, mais aussi sur desossements, et enfin des études comparatives entre la langue berbère avec les autres langues sont les moyensutilisés. Ces études génétiques ainsi que les écrits d'historiens tels que Gabriel Camps et Charles-André Julientendent à prouver que les Nord-Africains actuels (arabophones comme berbérophones) descendentessentiellement des Berbères.

Selon les théories génétiques

Le chromosome Y est transmis de père en fils, l'étude des polymorphismes présents permet en théorie desuivre la lignée mâle – directe – d'une famille, d'une ethnie ou d'une espèce.

La majorité des haplogroupes masculin des Nord-Africains berbérophones et arabophones sont E1b1b(40 % à 80 %) et J (20 % à 40 %) d'origine majoritairement néolithique . L'haplogroupe R1b (M269),présent surtout en Europe de l'Ouest arrive ensuite avec des fréquences entre 0 et 15 % selon les régions.Un sous-groupe particulier de l'haplogroupe E1b1b, l'haplogroupe E1b1b1b caractérisé par le marqueurM81, est très fréquent chez les Berbères et voit sa fréquence décroître d'Ouest en Est . Son origine estl'haplogroupe E1b1b de l'Est qui date de 10 000 ans .

L'ADN mitochondrial étant exclusivement transmis par les femmes à leurs enfants, son étude génétiquepermet de suivre la lignée maternelle – directe – d'une famille, d'une ethnie ou d'une espèce. La majoritédes Berbères ont un ADN mitochondrial d'origine ouest-eurasienne . La lignée maternelle directe desBerbères la plus ancienne date du paléolithique (30 000 ans avant notre ère) représentée parl'haplogroupe U6 (d'origine ouest-eurasienne) . Cet haplogroupe est spécifique aux Berbères et sa fréquence s'accroît quand on va à l'Ouest. Selonune étude génétique réalisée en 2010, les populations d'Afrique du Nord descendent en partie, du côté paternel, de migrants de la péninsuleibérique arrivés il y a environ 8 000-9 000 ans .

L'ADN autosomal permet de déterminer l'affinité génétique de certaines populations humaines par rapport à d'autres. À l'exception des Touaregs, lamajorité des Berbères sont génétiquement plus proches des Européens et des Moyen-Orientaux que des autres populations humaines – les Touaregsse situant dans une position intermédiaire entre les sub-sahariens et le reste des Berbères .

D'après une étude récente de Adams et al. en 2008

Anthropologie

Au Paléolithique, vivait l'homme de Taforalt et celui d'Afalou : ils étaient de type « cromagnoïde ». Des testsgénétiques sur les squelettes de Taforalt ont confirmé l'origine ouest-eurasienne de ce type anthropologique .

Au Néolithique, selon M.C. Chamla, l'Afalou fut remplacé par le Capsien de type « méditerranoïde » venant del'Est de la Tunisie. La culture capsienne est souvent décrite comme proto-berbère .

Linguistique

Article détaillé : Berbères.

Les langues berbères (tamazight) appartiennent à la famille des langues chamito-sémitiques (langues sémitiques,amharique, copte, langues tchadiques…).

La majorité des linguistes sont arrivés à la conclusion que l’afro-asiatique vient d’Afrique orientale . Le proto-afrasien (afro-asiatique) remonte à 10 000 ans selon certains et 17 000 selon d’autres .

Synthèse

Une synthèse des différents travaux scientifiques décrits ci-dessus sur l’origine des Berbères (portant sur des dessins et écrits rupestres, des sitesarchéologiques, sur la linguistique berbère et sur les études génétiques) a été faite par Bernard Lugan, historien français spécialiste de l’Afrique ; Ilindique que l’origine des Berbères est désormais connue et que bien des écrits au sujet de leur origine sont dépassés. Il précise qu'il y a environ 20000 ans une population située entre les actuelles Érythrée et Éthiopie (Afrique de l'Est ou Afrique orientale) s'est scindée en 3 groupes : l'un de cesgroupes a remonté le Nil puis s'est dirigé vers les pays du Maghreb qu'il pénètre par l'Est. Ce groupe laisse une trace de son passage à Gafsa, villed'actuelle Tunisie, d'où vient le nom de culture capsienne. Ce groupe dit des protoberbères, ancêtres des actuels Berbères, rencontre en arrivant

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Un Libyen peint

sur la tombe de

Séthi Ier

Un Maure, par Jean-Léon

Gérôme

Ibn Khaldoun, statue d'Ibn

Khaldoun à Tunis, il a

consacré sa vie à l'étude de

l'histoire des Berbères

Le mausolée royal de Maurétanie,

surnommé tombeau de la Chrétienne,

face Est à Tipaza en Algérie

dans le Maghreb le Mechta el arbi (ou Homme de Cro-Magnon du Maghreb décrit par Gabriel Camps ) . Cette synthèse recoupe et prolonge lestravaux des chercheurs Emile Félix Gautier et Gabriel Camps qui décrivent les berbères Zénètes comme étant des chameliers nomades venus del'Est.

Récits de l'Antiquité et du Moyen Âge

Selon Salluste

Salluste consacra les chapitres XVII et XIX de son ouvrage La Guerre de Jugurtha à une digression sur le pays de l'Afriquedu Nord et ses habitants, d'après les traditions numides et les livres puniques du roi Hiempsal II. Après une description dupays – limites, climat, faune et flore –, l'historien présente les Gétules et les Libyens comme les premiers habitants del'Afrique, « rudes, grossiers, nourris de la chair des fauves, mangeant de l'herbe comme des bêtes. » Le demi-dieu Herculemourut en Espagne selon la « croyance africaine », et son armée composée de divers peuples se démantela. Les Mèdes, lesPerses, les Arméniens de son armée passèrent par bateau en Afrique et s'établirent sur la côte.

Les Perses s'établirent à l'Ouest, « plus près de l'Océan », habitant dans les coques renversées de leurs bateaux, faute dematériel de construction. Ils s'allièrent par mariage avec les Gétules. Conduits à se déplacer sans cesse, ils se donnèrent lenom de « Nomades » (Numides). Salluste tient pour preuve de ce récit les habitations des paysans numides, rappelant cellesdes coques renversées de l'armée d'Hercule.

Les Mèdes et les Arméniens s'unirent aux Libyens. Ils « bâtirent des places fortes » et« pratiquaient des échanges commerciaux avec l'Espagne ». Altérant le nom des Mèdes, lesLibyens indigènes se seraient mis à les appeler Maures. Par la suite, les Perses et les Gétulesgrandirent en puissance et s'installèrent à l'Ouest de Carthage sous le nom de Numides.Enfin, ils annexèrent la Libye. La presque totalité du Nord de l'Afrique fut annexée par lesNumides, « les vaincus se fondirent avec les vainqueurs, qui leur donnèrent leur nom deNumides ».

Selon Hérodote

Hérodote (484-425 av. J.-C.) dit que les Maxyes — les Berbères — prétendent descendre des Troyens.

Selon Ibn Khaldoun

Ibn Khaldoun (1332-1406) fait remonter l'origine des Berbères à Mazigh fils de Canaan. D'après lui, ils descendentde Canaan, fils de Cham. Ibn Khaldoun fait une étude comparative des différents généalogistes arabes et berbèresexistant bien avant lui et tire sa propre analyse sur l'origine des Berbères. Dans son livre sur l'Histoire des Berbères,Ibn Khaldoun cite presque tous les travaux déjà faits sur la généalogie ancienne . Ibn Khaldoun désigne deuxgrandes familles : Madghis (Medghassen) et Barnis . À propos de ces traditions, Yves Modéran a fait observer :« Issue d’un genre littéraire spécifique, le récit mythique et généalogique, l’évocation d’un ancien mouvement desBerbères de l’est vers l’ouest, explicitement rapportée à l’ensemble de ce peuple, et non à telle ou telle tribu connueà l’époque byzantine, est toujours repoussée par les auteurs arabes dans des temps extrêmement éloignés, définispar une chronologie biblique (ou coranique, si l’on préfère). Et elle s’avère surtout, dans presque tous les casconnus, reprise de traditions juives ou chrétiennes bien antérieures au Bas-Empire romain, avec seulement descorrections destinées à actualiser le mythe et à le rendre ainsi fonctionnel, capable de fournir des explications auxhommes du Moyen Âge sur la situation des Berbères de leur propre époque. » .

XIXe-XXe siècle

Le premier auteur à avoir évoqué l'origine nordique des Berbères futThomas Shaw dans son ouvrage Travels or Observations Relating to SeveralParts of Barbary and the Levant publié en 1738. Selon lui, les berbèresblonds descendaient des Vandales de Genséric, retirés dans les montagnes

après qu'ils eurent été défaits par Bélisaire. Un siècle plus tard, un autre texte fondateur de l'originenordique des Berbères fut l'article de Laurent-Charles Féraud intitulé Monuments dits celtiques dans laprovince de Constantine et publié en 1863 où il suggérait que les Berbères blonds descendaient des Gauloismercenaires de Rome, à cause de la présence des dolmens en Algérie. Par la suite, le docteur LucienBertholon, qui consacra sa vie à l'anthropologie berbère, même s'il n'en continuait pas moins à affirmerl'origine nordique des Berbères, en fit les descendants des peuples égéens .

Contrairement à ces auteurs, l'anthropologue italien Giuseppe Sergi ne pensait pas que les Berbèresprovenaient du Nord, mais au contraire, que les Nordiques provenaient du Sud. Pour Sergi, il existait unerace méditerranéenne, originaire d'Afrique, dont était issue la race nordique; cette race méditerranéenne étant elle-même issue des Chamites, quioccupaient le Nord de l'Afrique .

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Répartition des Berbères en Afrique du Nord.

Rifains Chenouis

Zayanes Kabyles

Chleuhs Chaouis

Zenagas Infusen

Touareg Berbères des Oasis

Les théories de l'origine nordique de Berbères furent reprises, dans la première moitié du XXe siècle, par certains auteurs allemands. Ainsi HansGünther , raciologue du Troisième Reich, ou encore Alfred Rosenberg, théoricien du nazisme considéraient les Berbères comme descendants despeuples aryens atlanto-nordiques .

Pour Henri Vallois écrivant en 1944, il était également certain que les « Berbères blonds » appartenaient à la race nordique .

Dans un ouvrage de 1882 consacré à la forme des crânes humains, Armand de Quatrefages et Ernest Hamy assimilaient l’homme de Cro-Magnonaux Basques, aux shawee, Kabyles et aux Guanches .

Groupes ethniques

Les Berbères sont dispersés en plusieurs groupes ethniques en Afrique du Nord.

Principaux groupes ethniques berbérophones

Mauritanie :les Zenagas, de la côte Sud de la Mauritanie ;

Maroc :les Rifains, au Nord du Maroc sur une chaine montagneuse appelée le Rif;les berbères du Centre du Maroc, se situent dans le Moyen-Atlas ;les Chleuhs se trouvent dans le Sud-Ouest du Haut Atlas, l'Anti-Atlas, la vallée du Souss, etle nord du Désert Atlantique ;

Algérie du Nord :les Chleuhs, à Aït Bu Saïd, un âarch berbère de 13 000 habitants situé au mont Asfour dans lawilaya de Tlemcen, à Bousemghoune, et Assla des villages situés dans la région d'Elbayadhainsi qu'à Aït Snus, une commune de la wilaya de Tlemcen, composée d'une douzaine devillages ;les Matmatas et les Haraoua, dans le l'Ouarsenis entre Miliana et Aïn Defla.les Chenouis, sur le versant Ouest de l'Atlas tellien occupant une zone qui s'étend de Tipaza àTenés ;les Aït Salah et Aït Misra, Berbères de l’Atlas blidéen ;les Kabyles, qui occupent une partie significative de l'Atlas tellien du Nord de l'Algérie et notamment les chaines du Djurdjura, des Bibans etdes Babors ;les Aït Wagru, dans le Hodna prêt de M'Sila[réf. souhaitée] ;les Chaouis, sur une importante chaine de l'Atlas Saharien : les Aurès ;les Khoumir, dans le nord-est algérien et le nord-ouest tunisien[réf. souhaitée] ;

Tunisie :les Berbères des villages semi-berbèrophones de Tunisie : Île de Djerba (El Mey, Sedghiane, Mahboubine, Sedouikech, Guellala, Ajim),Majoura, Sened, Sakket, Taoujout, Zeraoua, Tamezzet, Chenini, Douiret, Matmata, Thala et Makthar. En Tunisie, ils sont appelés par lesarabophones « Chleuh » (prononcé en dialecte Tunisien « Chlouh », ح�) [réf. nécessaire].

Libye du Nord :les Zurawas à Zouara, ville côtière proche de la frontière avec la Tunisie ;les Infusen, situés sur un massif montagneux au Nord-Ouest du pays du non de Djebel Nefoussa ;les Banou Ifren, dans la région de Yafran aussi sur le Djebel Nefoussa ;

En Libye, les berbérophones constituent à peu prêt 10 % de la population presque tous concentrés à l'ouest (excepté ceux d'Aoudjila et deDjaraboud) .

Sahara :les Touaregs, dont l'aire de nomadisation s'étend sur plusieurs pays : Algérie, Libye, Niger, Mali et Burkina Faso ;les Mozabites dans la vallée du Mzab en Algérie avec comme centre principale la ville de Ghardaïa (Algérie) ;les berbères de l'oasis Saharienne de Laghouat en Algérie ;les berbères de l'oasis Saharienne de Ouargla en Algérie ;les berbères de l'oasis Saharienne de Touggourt en Algérie ;les Chlouh essentiellement dans la Saoura (Algérie) mais aussi dans la région de Figuig (Maroc) ;les berbères des Oasis Sahariennes d'Adrar en Algérie ;les Berbères de l'oasis Saharienne de Ghadamès à 500 km au Sud-Ouest de Tripoli, sur le plateau de Tinghert, prêt de la frontière avec l'Algérieet la Tunisie ;les Berbères de l'oasis Saharienne de Ghat, en Libye, sur les contreforts du mont Koukoumen (667 m) dans le Tassili n'Ajjer ;les Berbères de l'oasis d'Aoudjila dans l'Est de la Libye ;les Berbères de l'oasis Djaraboud, en Libye, proche de la frontière avec l’Égypte, faisant face à l'oasis de Siwa ;les Siwis, dans l'oasis de Siwa (Égypte) ;

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Carte de l'empire des Almoravides au

début de leur pénétration

Tlemcen en Algérie fut la capitale

Abdalwadides (connue par Zianides),

elle abrite plusieurs berbères

Principaux groupes ethniques « non-berbérophones » d'origine berbère

Principaux groupes ethniques — totalement ou en grande majorité — « non-berbérophones » d'origine berbère :

les Guanches dans les îles Canaries, en Espagne (hispanophones) ;les Jbalas dans le nord du Maroc (arabophones), les Sanhadja des Srayr en constitueraient la seule faction berbérophone subsistante ;les Ghomaras dans le nord du Maroc (majoritairement arabophones, minorité berbérophone) ;Les tribus de la région de Taza au Maroc: Tsoul, Branès et Ghiata (majoritairement arabophones, minorité berbérophone) ;les Teknas dans le sud du Maroc en grande partie arabophones) ;les Chiadmas, au sud des plaines atlantiques marocaines (arabophones).les Reguibat au Maroc, en Algérie, en Mauritanie (arabophones) ;les Zénètes Banou Ifren et Maghraouas de la vallée du Chélif, la Dahra et L'Ouarsenis en Algérie ;les Zénètes de la région de Mostaganem et les Bettiwas du vieil Arzew (arabisés au XIXe siècle) ;les Kutama de petite Kabylie arabophone (Jijel, Collo, Mila) en Algérie (arabisés au XIXe et XXe siècle[réf. souhaitée]) ;les Berbères de Sened et de Majoura en Tunisie (arabisés au XXe siècle) ;les Hchem de mascara d'origine zenata (arabophone),les laghouat de bayadh et laghouat (ville) s'appelle aussi laghouat ksel (mont de ksel pres de bayadh), origine de maghraoua de confederationzenata (arabophone).

note : Les études de la génétique matérialiste , ainsi que les études historiques et sociolinguistiques confirment l'origine berbère de lamajorité des nord-africains arabophones. L'arabisation de ces populations s'est prolongée de la conquête islamique au VIIe siècle jusqu'auXXe siècle.Les parlers arabes maghrébins demeurent fortement influencés par la langue berbère.

Berbères au pluriel

Plusieurs nations sont venues partager le mode de vie des Berbères. Selon Salluste, les Maures faisaientpartie de l'armée d'Hercule venus d'Espagne composé des Perses, d'Arméniens, et de Mèdes . Ils se sontmêlés aux populations autochtones Gétules du Maghreb actuel. Ils se sont installés dans les montagnes duMaroc et aux Aurès en Algérie et en Libye. Il s'ensuit plusieurs ethnies qui se sont fondues dans les tribusberbères comme les Phéniciens, les Vandales, les Juifs, les Byzantins, les Romains, les Arabes, les peuplesd'Afrique, les Européens, les Turcs, etc. .

Répartition géographique des berbérophones

Le nombre de berbérophones est difficile à évaluer en l'absence derecensements linguistiques fiables. On entend par berbérophonesceux qui ont le berbère pour langue maternelle.

Au Maroc, on compte de 10 à 12 millions de berbérophones, soitenviron 30 à 37 % de la population . Ainsi on y parleprincipalement le tachelhit dans le Haut-Atlas, l'Anti-Atlas et leSouss, le tamazight dans le Moyen Atlas et le tarifit dans la régiondu Rif, ainsi que des parlers au nombre de locuteurs et à l'airelinguistique plus restreints. Les mouvements d'exode rural duXXe siècle ont fait que beaucoup de berberophones se sont égalementétablis dans les grandes villes.En Algérie, on compte environs 30 % a 40 % de berbérophones —

selon le professeur Salem Chaker, de l'INALCO et 7 millions selon Frédéric Deroche . Les Kabylesen constituent le groupe le plus nombreux, suivis des Chaouis . Le berbère est aussi parlé dans la vallée du Mzab où l'on parle le Mozabite ainsique dans la Dahra (Algérie) où l'on parle le Chenoui.En France, les berbérophones représentent 28 % des immigrés d'origine algérienne et 21,5 % des immigrés d'origine marocaine selon lessources .En Afrique saharienne (Niger, Mali, Burkina Faso), les Touaregs représentent environ 3 millions de berbérophones .En Libye, Aujourd'hui, entre 4 % et 10 % de la population libyenne parle berbère , essentiellement concentré à l'ouest du pays.En Tunisie, 78 000 habitants ont le berbère en tant que langue maternelle, soit à peine 0,8 % de la population totale .En Mauritanie, un dialecte berbère le zenaga a survécu mais est en voie d'extinction.En Égypte, on compte environ 30 000 locuteurs du Berbère .

Histoire

Article détaillé : Histoire des Berbères.

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Ibn Battuta, il a été un grand voyageur

et écrivain à l'époque des Mérinides

Portrait du roi Massinissa.

Localisation du noyau à l’origine de la culture

capsienne.

Extension du territoire carthaginois

avant la Première Guerre punique vers

264 av. J.-C.

Ruines des thermes d'Antonin,

Carthage en Tunisie

Le roi berbère Massinissa, fondateur

du royaume de Numidie (vers 201 av.

J.-C.)

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Les groupes liés de près et de loin avec les Berbères dans l'histoire sont:

les Africains orientaux .les Ibères, les Grecs, les Égyptiens .les Cananéens et sémitiques (les Yémenites)les Nordiques , etc.

Les Corses .

Préhistoire

Articles détaillés : Algérie, Libye, Maroc, Tunisie et Homo sapiens.

La préhistoire se définissant comme les époques précédant l'invention ou l'usage de l'écriture,de la production de documents écrits transmettant la mémoire aux générations à venir, lapréhistoire des peuples berbères à l'ouest de la vallée du Nil se recoupe avec une grande partiede l'histoire de l'Égypte ancienne. Dans les textes égyptiens, ces peuples apparaissent sous lesnoms de Libou, Tehenou, Temehou, Machaouach . Un chef libou (libyen) monta sur le trôned'Égypte en tant que Sheshonq Ier, fondant la XXIIe dynastie égyptienne. De ce côté, il estdonc possible de dire que les Berbères entrent dans l'histoire. Selon l'historien Bernard Lugan,« la génétique montre que l'ancienne Égypte était en partie, et même largement Berbère »

Antiquité

Articles détaillés : Libye antique, Phéniciens, Afrique (province romaine), Empire

byzantin et Vandales.

Les Berbères, formés de plusieurs confédérations dont les Gétules, les Garamantes, lesLibyens, etc., dispersés dans le vaste territoire du Maghreb actuel depuis les temps anciens, vont connaîtredes relations culturelles avec les Phéniciens (ce qui donnera la civilisation carthaginoise), l'Afrique noire,l'Égypte ancienne, la Grèce antique, etc. Le monument Madracen date de 300 av. J-C appartiendrait doncà la grande archéologie méditerranéenne de l'époque hellénistique manifestant un goût archaïsant, maisaussi une très bonne connaissance du vocabulaire architectural le plus récent comme en témoigne laprésence d'une gorge égyptienne . Mais le monument pose un gigantesque problème qui demeure nonrésolu .

Durant les Phéniciens, plusieurs villes portuaires sont construites dont Carthage.

La Première Guerre punique se déclenche par la suite. Massinissa forme le premier État dont le nom est laNumidie. Plusieurs Guerres puniques se déclenchent en Afrique duNord pendant l'Antiquité. Durant l'ère pré-romaine, plusieurs Étatsindépendants se succédèrent (Massaesyles, Massyles, Maures(berbères nomades), etc.). Plusieurs provinces connues sous lesnoms: la province romaine d’Afrique correspondait au territoirenaturel de Carthage et la côte Ouest de la Libye (l’Africa Vetus et del’Africa Nova, sera divisée par Dioclétien en trois : la Tripolitaine,la Byzacène et l'Afrique proconsulaire résiduelle, aussi appeléeZeugitane.), la Numidie, la Maurétanie désigne le territoire desMaures dans l'Antiquité. Il s'étendait sur le Nord-ouest et central del'actuelle Algérie, et une partie du Nord marocain actuel.

Le roi Massinissa unifie la Numidie . Il fonde la capitaleCirta. Au cours de la Deuxième guerre punique, les Massaesyles, commandés par Syphax, sont alliés àCarthage, tandis que les Massyles, commandés par Massinissa, s'allient à Rome, après avoir été spoliés parSyphax. À la fin de la guerre, les Romains attribuent tout le territoire numide à Massinissa. Son nouveauterritoire entoure désormais celui de Carthage, sauf du côté de la mer.

En -148, à la mort de Massinissa, Scipion Émilien partage la Numidie entre les trois fils du roi. De même, Rome oblige Micipsa, dernier fils deMassinissa, à partager sa part entre ses deux fils et le fils naturel de son frère, Jugurtha. Ce dernier, voulant restaurer l'unité du royaume, faitassassiner ses cousins, et, en -113, se rebelle contre Rome à qui il va infliger de sévères défaites au cours d'une guerre longue et difficile qui durera

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Carte représentant la Numidie Occidentale (en vert)

et la Numidie Orientale (en jaune) gouvernées

respectivement par Syphax et Gaïa père de

Massinissa en -220 avant notre ère.

Maurétanie Tingitane (à l'ouest), Maurétanie Césarienne

(au centre-ouest), Numidie (au centre-est), Africa (à l'est)

et la Gétulie, provinces romaines au premier siècle de

notre ère.

Mausolée royal de Maurétanie,

construit probablement entre Bocchus

Ier à Juba II, 100 av. J.-C. et 25 av.

J.-C.

Site de Sauma, tombeau de

Massinissa à Constantine en Algérie,

148 av. J.-C.

L'effigie de JugurthaSyphax reçoit Scipion l'Africain.

Fresque d'Alessandro Allori

de -111 à -105. Incapables de remporter une victoire militaire, les Romains usent de traîtrise pour le capturer. En -105, à la faveur d'un guet-apens,Jugurtha est livré par Bocchus, son beau-père et jusque-là son allié, à Sylla qui avait soudoyé l'entourage de ce dernier. La Numidie est partagée :sa partie occidentale est attribuée à Bocchus, roi de Maurétanie, le reste est laissé sous l'autorité d'un roi vassal de Rome.

Par la suite, les Romains pénètrent dans le Maghreb actuel vers le début de notre ère. Sous Rome, le territoire fut divisé en provinces Par la suiteles Vandales et les Byzantins envahissent une partie du Maghreb actuel.

La Numidie

Article détaillé : Numidie.

Au IIIe siècle av. J.-C., l'Afrique duNord était divisée en trois royaumesberbères : celui des Maures avecroyaume de Maurétanie qui s'étend del'Atlantique au fleuve Mulucha, aucentre celui des Masaesyles, entre leMulucha et la rivière Amsaga, surlequel règne le roi Syphax et enfin, àl'Est près de Carthage, le royaume desMassyles, entre la rivière Ampsaga(Oued-el-Kebir) et les territoires deCarthage.

Les Masaesyles et les Massyles s'affrontèrent, en 203 av. J.-C. à la fin de la seconde guerrepunique, suite à laquelle Massinissa, chef des Massyles, contribua de façon décisive à lavictoire de l'Empire romain sur Carthage, Massinissa parvint dès lors à unifier la Numidie qui s'étendit alors du fleuve Moulouya à l'Ouest jusqu'àla Cyrénaïque à l'Est. Il réussit sous sa conduite à préserver l'indépendance de son royaume en jouant habilement de la rivalité régionale quiprévalait à l'époque, tout en lui garantissant une prospérité économique certaine, grâce au remarquable développement de l'agriculture et del'élevage. Sur le plan de l'organisation politique, Massinissa plaça à la tête de chaque province un gouverneur et à la tête de chaque tribu un« Amokrane » (le chef). Son conseil, formé de dix personnes, le seconda efficacement dans sa politique et son administration générale. Au nombrede ces dix conseillers il avait trois de ses fils : Micipsa qui le suppléait en plusieurs affaires, Gulussa, chargé de la conduite des armées etMastanabal chargé du trésor royal. Il mit en circulation une monnaie frappée à son effigie, « avec des traits réguliers, un œil largement ouvert sousun sourcil assez épais, des cheveux abondants et bouclés, une barbe allongée et bien taillée ». Le règne de Massinissa prit fin lorsqu'il mourut en148 av. J.-C..

Ainsi après la mort du grand roi fondateur, une crise de succession,vue d'un bon œil par Rome se produisit et qui plaça la Numidie dansdes troubles politiques. Micipsa, fils de Massinissa succédera autrône de son père. Durant son règne, il fit envoyer le très populaireJugurtha, petit-fils de Massinissa, comme représentant en Ibérie pourl'éloigner du pouvoir. Micipsa nomme Gulussa vice-roi et ministrede la Guerre et Mastanabal vice-roi et ministre de la Justice. Aprèsle bref règne de Micipsa, ses deux fils Adherbal et Hiempsalfinissent par détruire tout le travail d'unification de Massinissa endivisant la Numidie de nouveau en Numidie orientale et occidentale.La crise politique encore larvée à ce stade entre Rome et laNumidie, finit par se déclarer officiellement lorsque Jugurtha, le trèspopulaire petit-fils de Massinissa revient en Numidie et se saisit du

pouvoir par la force en 118 av. J.-C., en s'attaquant aux petits-fils de Massinissa (tuant Hiempsal etexpulsant Adherbal qui s'enfuit à Rome) pour réunifier la Numidie et la remettre sur le chemin de lastabilité et du développement.

Rome qui ne voit pas d'un bon œil cette réunification, se met alors àchercher des problèmes politiques à Jugurtha, en lui demandant des'expliquer sur sa prise de pouvoir violente et l'expulsion d'Adherbal quise réfugia chez eux. Jugurtha aurait répliqué dans son entourage qu'il estune chose qu'il avait apprise des Romains lors de son séjour en Ibérie :« Roma est urbs venalia » (trad. « Rome est une ville à acheter »), faisantainsi référence à l'étendue de la corruption chez les officiels romains.C'est ainsi que Jugurtha se résout à acheter un répit en offrant de l'argent àdes membres de la classe politique romaine pour les corrompre. Romeaccepte alors de le laisser régner, mais seulement à condition que laNumidie reste divisée. Elle lui offre la reconnaissance diplomatique sur laNumidie occidentale, à condition de remettre Adherbal sur le trône enNumidie orientale. Jugurtha accepta dans un premier temps l'offre de

Rome. Cependant, son intention de restaurer la Numidie unifiée demeure forte, ce qui le conduisit incessamment à envahir en 112 av. J.-C. laNumidie orientale, réunifiant ainsi de nouveau la Numidie. Au passage il fit exécuter plusieurs hommes d'affaires romains opérant en Numidie

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Buste du roi érudit Juba II exposé au

musée de Cherchell en Algérie.

Amphithéâtre d'El Jem comme

apothéose de la culture romaine en

Tunisie

Timgad en Algérie, vue

d'ensemble, construite en 100

ap. J.-C par les Romains.

Mausolée libyco-punique

dans son état actuel à

Dougga en Tunisie.

orientale. Le gouvernement romain, furieux d'un tel développement, est sur le point de lui déclarer la guerre, lorsque Jugurtha réussit une nouvellefois avec grande habileté à corrompre les responsables en place à Rome. Cela a pour conséquence d'atténuer l'animosité qui s'était emparée de laclasse politique romaine à son encontre, et même de lui procurer un traité de paix avantageux. Toutefois, ce traité sera aussitôt remis en cause,après les profonds changements que connut la classe dirigeante romaine ; excédé, Jugurtha fit exécuter Adherbal en réponse à cet acte. La classepolitique romaine se déchaîne alors et finit par demander l'invasion de la Numidie. Rome envoie alors le consul Metellus en Numidie à la tête deplusieurs légions pour punir Jugurtha et le déposer. Jugurtha parvint avec intelligence à résister durant des années, en combinant des manœuvresmilitaires face aux Romains et politiques avec son voisin de l'ouest, le roi BocchusIer de Maurétanie. L'adjoint du consul Metellus, Gaius Marius,entrevoyant une opportunité, retourne à Rome pour se plaindre de l'inefficacité suspecte de son chef et demande à être élu consul à sa place, ce qu'ilobtint. C'est alors que Gaius Marius envoie son questeur, Lucius Cornelius Sulla, en mission en Maurétanie pour négocier l'aide de Bocchus Ier.Bocchus accepte alors de trahir Jugurtha, et aide les Romains à le capturer dans un guet-apens. Jugurtha est alors envoyé à la fameuse prison deTullianum. Il fut exécuté tout de suite après la tradition du triomphe romain en 104 av. J.-C. à la prison de Tullianum. Dès lors, la Numidie estpartagée : sa partie occidentale est attribuée à Bocchus, roi de Maurétanie, le reste est laissé sous l'autorité d'un roi vassal de Rome.

La situation perdure jusqu'à la guerre civile entre Jules César etPompée. Juba Ier, partisan de Pompée, perd son royaume en -46après la défaite de Thapsus contre César. César accorde à Sittius unterritoire vaste autour de Cirta (Constantine). La Numidie devientalors la province d’Africa nova, jusqu'à ce qu'Auguste réunisse lesdeux provinces en un seul ensemble, l'Afrique proconsulaire. Cettedernière est dirigée par un proconsul, qui conduisit un momentl'armée d'Afrique. Auguste rend son royaume à Juba II, fils duprécédent, après la bataille d'Actium (-31). En -25, Juba II reçoit letrône de Maurétanie, et la Numidie est partagée entre la Maurétanieet la province d'Afrique. La partie intégrée à la province d'Afriqueen constitue une région et, en théorie, n'a pas d'autonomieadministrative, puisqu'elle dépend du proconsul assisté de légats.

Par la suite, les Romains pénètrent dans le Maghreb actuel vers le début de notre ère. Sous Rome, leterritoire fut divisé en provinces :

Maurétanie Césarienne, qui correspond à l'Algérie centrale et occidentale. La capitale était Caesarea(actuelle Cherchel ou Cherchell).Maurétanie Sitifienne, créée par Dioclétien pour la partie orientale de la Maurétanie Césarienne avec Sitifis (actuelle Sétif en Algérie) commecapitale.Maurétanie Tingitane, qui correspond à peu près au Nord du Maroc actuel. Les villes principales sont Volubilis, Sala, Lixus, Banasa, Ceuta,Melilla et Tingis (actuelle Tanger) qui en était le chef-lieu. Elle fut attachée administrativement à la province d'Espagne (la Bétique).Etc.

Lambèse fut la première capitale romaine, par la suite Timgad va être construite au temps de Trajan. L'agriculture se développe grâce à laplantation de plusieurs milliers d'oliviers pour faire de l'huile d'olive en Algérie. La civilisation berbère est à son apogée, plusieurs grandes villessont construites au Nord au Sud dans le désert. La nationalité romaine est offerte aux Berbères, cela facilite l'intégration de certains nomades aumonde romain . Plusieurs mariages mixtes entre Romains et Berbères naturalisés sont célébrés dans les grandes villes. La pratique des cultesberbères est représentée dans les fresques romaines. De même, les jeux romains sont source de distraction et de joie pour la plupart des Berbères.De plus, les bains publics étaient un luxe pour tout le monde. À Timgad, région shawee, il y avait vingt-sept bains . Il n'y avait pas de rempartsautour des villes pour faciliter les relations entre les Berbères et les Romains. Les arts sont développés par les artisans berbères (la céramique, lapoterie, etc.). Plusieurs amphithéâtres sont construits. Le théâtre de Timgad pouvait contenir 4000 personnes de l'Aurès. La population globale del'Aurès était estimée entre huit à dix-mille habitants, pendant les premières années de l'Empire romain en Afrique du Nord .

Les populations se rebellent de nombreuses fois surtout les Zénètes, vers le début dupremier siècle. Les Maghraoua auraient été très nombreux dans les environsd'Icosium (Alger) et Ptolémée de Maurétanie devait les contenir.Ptolémée deMaurétanie, fera transférer une partie des Maghraoua vers le chlef . Cela provoqueune succession d'actions militaires de Rome, soldées parfois par de graves défaitesromaines.

Les alentours de Tlemcen auraient été composés des royaumes Gétules dansl'antiquité. Ils auraient vécu dans cette partie du Maghreb . Plusieurs rois Gétulespurent contrebalancer l'Empire Romain. L'exemple du héros Tacfarinas, Vers 17apr. J.-C., Tacfarinas qui soulève tous les tribus Gétules . Tacfarinas mourut àPomaria (Tlemcen actuellement) . En effet, sept ans durant, Tacfarinas résiste auxRomains, malgré Tibère qui transfère une seconde légion pour appuyer la troisièmelégion Auguste (seule ensuite). Dès 39 apr. J.-C., Caligula confie la conduite de larégion de Numidie à un représentant personnel – « légat de l'empereur » – chargé decommander la troisième légion Auguste. C'est ainsi qu'il met fin à une exceptionpolitique : celle d'une armée importante placée sous les ordres d'un proconsul et nond'un légat. Le Sénat perd la dernière légion qui était sous ses ordres. Bien quetoujours officiellement intégrée à la province d'Afrique proconsulaire, la Numidie

en constitue une région à part, placée sous l'autorité de son légat qui dirige la troisième légion Auguste et ne rend decompte qu'à l'empereur. C'est une province de fait, mais non de droit, statut relativement unique dans l'empire.

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Septime Sévère, d'origine

berbère, a été empereur de

Rome.

Saint Augustin d'origine

berbère, il est l’un des

principaux Pères de l’Église

latine et l’un des 33 Docteurs

de l'Église.

Portrait du philosophe et

théologien saint Augustin.

Invasion Vandales

L'apogée de l'Empire byzantin avec

les conquêtes de Justinien.

Après 193, sous Septime Sévère, la Numidie est officiellement détachée de la province d'Afrique et constitue uneprovince à part entière, gouvernée par un légat impérial. Sous Dioclétien, elle constitue une simple province dans laréorganisation tétrarchique, puis est brièvement divisée en deux : Numidie militaire et Numidie cirtéenne.

À l'époque du Bas-Empire romain, les Levathae (Luwata) se révèlent tellement agressifs que les Romains fontélever un limes pour les contenir. Après la crise économique que vécut la grande cité romaine de Leptis Magna, laville connut plusieurs razzias de la part des populations locales.

De 256 à 640, christianisme, invasion vandale

Le christianisme apparaît vers l'an 256, et durant le siècle suivant, les populations des villes côtières algériennes,ainsi qu'une minorité de la population dans les campagnes se convertissent à la nouvelle religion.

En 313, les crises politiques et économiques poussent les populations à une nouvelle révolte qui sera encore unefois Amazigh. Mais cette fois la révolte est religieuse et politique. En effet, le donatisme (du nom de l'évêque

Donatus) s'est développée en Algérie à Baghaï, dans les Aurès et en Tunisie : sespartisans refusent la réintégration dans l'Église des clercs ayant apostasié lors despersécutions du début du siècle Le donatisme quittera rapidement le champreligieux pour devenir une opposition politique à Rome. En effet, les donatistesrécusent la politique religieuse de Constantin Ier, le premier empereur romainchrétien, et, exigeant la séparation de l'État et de la religion, finissent par déclarerl'empereur comme étant le diable en personne. Ils rejettent aussi le rite romain.

Dès lors, Constantin envoie ses troupes les réduire au silence, dans ce qui estconsidéré comme la première persécution de chrétiens par d'autres chrétiens . Larépression ne fait qu'accroître le soutien populaire des donatistes; en 321 les légionsromaines se retirent.

Toutefois vers l'an 340, l'idéologie donatiste donne naissance à une secte populaire,celle des « circoncellions », (ceux qui encerclent les fermes). Les donatistes, àl'instar des autres chrétiens, célébrant les martyrs, les circoncellions, ouvriersagricoles, deviennent des radicaux qui, considérant le martyre comme la plus grandevertu chrétienne, abandonnent toutes les autres valeurs (Humilité, Charité, Agape,etc.). Leur but étant de mourir au combat, les circoncellions, munis de matraques debois, - ils refusent de porter des armes en fer en vertu du précepte évangélique :« Qui a vécu par l'épée, périra par l'épée » - attaquent les voyageurs, cernent puis

rançonnent les exploitations agricoles (d'où leur nom), tuant, violant, volant les stocks, exigeant l'affranchissement des esclaves. Lorsqu'ilsn'arrivent pas à se faire tuer, ils se suicident en sautant du haut d'une falaise. Ce dérapage du culte donatiste noircit encore plus leur réputation àRome.

Mouvement social autant que religieux, la secte des circoncellions, violemment réprimée, finit par disparaître vers le IVe siècle.

En 395 l'Empire romain faisant face à de sérieux problèmes internes, qui réduisent le contrôle qu’exerceRome sur l’Afrique du Nord, les donatistes, essaient de dominer la scène politique et religieuse. L'empereurles déclare hérétiques en 409 et leur enjoint de restituer toutes les églises en leur possession en Afrique duNord. Il envoie plusieurs légions qui sont d'une férocité terrible envers les responsables religieux du culte,et parfois même envers la population locale. Saint Augustin, évêque catholique d'Hippone (actuellementAnnaba), essaie de calmer la violence de l'administration romaine, en plaidant pour un traitement plushumain des donatistes. Malgré les appels pressants de plusieurs parties, les donatistes disparurent presquecomplètement de la scène religieuse, seule une minuscule communauté survivant dans la clandestinitéjusqu'au VIe siècle .

Quelques années plus tard, en 430, c'est tout l'Empire romain qui se retire de l'Afrique du Nord sous lapression des Vandales et des Alains, autre peuple indo-européen, venus avec eux et originaires des steppesdu sud de la Russie. Le 28 août 430, Saint Augustin, l'un des derniers symboles de l'intégration de lapopulation berbère au sein de l'Empire romain, trouve la mort durant le siège d'Annaba par lesVandales .Cependant les berbères sous le règne de Gabaon réussissent à défaire les vandales et s'emparerdes Aurès(Algérie) puis portèrent un coup dur à une armée vandale à l'époque du roi vandale Thrasamund,qui mourut après avoir occupé le trône pendant vint-sept ans. les Vandales prennent la fuite, et les berbères,en tuèrent un grand nombre, en firent beaucoup prisonniers, et de cette nombreuse armée il ne retourna dansleur pays qu'un fort petit nombre de soldats .

Les attaques de plus en plus fréquentes des Berbères et l'énergie de l'empereur byzantin Justinien et de songénéral Bélisaire, provoquent la chute rapide du royaume vandale.

En 544, les Byzantins exerceront un pouvoir juste dans la province de Constantine et dans l'Ifriqiya. Cependant, l'émergence d'insurrection berbèrecontre les Byzantins provoque l'organisation de plusieurs États puissants les Djerawa, les Banou Ifren, les Maghraouas, les Awarbas, et lesZénètes .

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Statue de Kahena à Baghaï

dans les Aurès en Algérie.Ribat de Monastir

Vue de la Grande Mosquée de Kairouan ; fondée au VIIe

siècle (vers 670) par le général omeyyade Oqba Ibn Nafi

puis reconstruite dans sa forme actuelle au IXe siècle par

les princes de la dynastie aghlabide (règne de 800 à 909),

elle est la plus ancienne et la plus prestigieuse mosquée

de Tunisie et de l'ensemble du Maghreb . Chef-d'œuvre

d'architecture, la Grande Mosquée de Kairouan fut,

durant le Moyen Âge, un centre intellectuel important

principalement axé sur l'étude des sciences religieuses et

de la jurisprudence malikite. Elle est située dans la ville

de Kairouan en Tunisie.

Moyen Âge

Conquête arabo-musulmane

Article détaillé : Conquête musulmane du Maghreb.

La première expédition arabe sur la Tunisie est lancée en 647 . En 661, une deuxième offensive se termine par laprise de Bizerte. La troisième, menée en 670 par Oqba Ibn Nafi Al Fihri, est décisive : ce dernier fonde la ville deKairouan au cours de la même année et cette ville devient la base des expéditions contre le nord et l’ouest duMaghreb . L’invasion complète manque d’échouer avec la mort d’Ibn Nafi en 683 . Envoyé en 693 avec unepuissante armée arabe, le général ghassanide Hassan Ibn Numan réussit à vaincre l’exarque et à prendre Carthageen 695. Seuls résistent certains Berbères dirigés par la Kahena . Les Byzantins, profitant de leur supérioriténavale, débarquent une armée qui s’empare de Carthage en 696 pendant que la Kahena remporte une bataille contreles Arabes en 697 . Ces derniers, au prix d’un nouvel effort, finissent cependant par reprendre définitivementCarthage en 698 et par vaincre et tuer la Kahena .

Contrairement aux précédents envahisseurs, les Arabes ne se contentent pasd’occuper la côte et entreprennent de conquérir l’intérieur du pays. Aprèsavoir résisté, les Berbères se convertissent à la religion de leursvainqueurs , ils sont enrôlés dans l'armée Omeyyade pour calmer lesrévoltes et c'est alors que le général Tariq ibn Ziyad s'en va à la conquête del'Andalousie à la tête d'une armée de 13000 hommes composésessentiellement de berbères fraichement convertis. Des centres de formationreligieuse s’organisent alors, comme à Kairouan, au sein des nouveauxribats. On ne saurait toutefois estimer l’ampleur de ce mouvementd’adhésion à l’islam. D’ailleurs, refusant l’assimilation, nombreux sont ceuxqui rejettent la religion dominante et adhèrent au kharidjisme, hérésie née en

Orient et proclamant l’égalité de tous les musulmans sans distinction de race ni de classe ??? La région reste une province omeyyade jusqu’en750, quand la lutte entre Omeyyades et Abbassides voit ces derniers l’emporter . De 767 à 776, les kharidjites berbères sous le commandementd’Abou Qurra s’emparent de tout le territoire, mais ils se retirent finalement dans leur royaume de Tlemcen, après avoir tué Omar ibn Hafs,surnommé Hezarmerd, dirigeant de la Tunisie à cette époque .

En 800, le calife abbasside Haroun ar-Rachid délègue son pouvoir en Ifriqiya à l’émirIbrahim ibn Al-Aghlab et lui donne le droit de transmettre ses fonctions par voiehéréditaire . Al-Aghlab établit la dynastie des Aghlabides, qui règne durant un siècle surle Maghreb central et oriental. Le territoire bénéficie d’une indépendance formelle tout enreconnaissant la souveraineté abbasside . La Tunisie devient un foyer culturel importantavec le rayonnement de Kairouan et de sa Grande mosquée, un centre intellectuel de hauterenommée . À la fin du règne de Ziadet Allah Ier (817-838), Tunis devient la capitale del’émirat jusqu’en 909 .

Appuyée par les tribus Kutama qui forment une armée fanatisée, l’action du prosélyteismaélien Abu Abd Allah ach-Chi'i entraîne la disparition de l’émirat en une quinzained’années (893-909) . En décembre 909, Ubayd Allah al-Mahdi se proclame calife etfonde la dynastie des Fatimides, qui déclare usurpateurs les califes omeyyades etabbassides ralliés au sunnisme. L’État fatimide s’impose progressivement sur toutel’Afrique du Nord en contrôlant les routes caravanières et le commerce avec l’Afriquesubsaharienne. En 945, Abu Yazid, de la grande tribu des Banou Ifren, organise sanssuccès une grande révolte berbère pour chasser les Fatimides. Le troisième calife, Ismâ`îlal-Mansûr, transfère alors la capitale à Kairouan et s’empare de la Sicile en 948. Lorsquela dynastie fatimide déplace sa base vers l’est en 972, trois ans après la conquête finale dela région, et sans abandonner pour autant sa suzeraineté sur l’Ifriqiya, le calife Al-Muizzli-Dîn Allah confie à Bologhine ibn Ziri — fondateur de la dynastie des Zirides — le soinde gouverner la province en son nom. Les Zirides prennent peu à peu leur indépendancevis-à-vis du calife fatimide , ce qui culmine avec la rupture avec ce suzerain devenulointain et inaugure l’ère de l’émancipation berbère . L’envoi depuis l’Égypte de tribusarabes nomades sur l’Ifriqiya marque la réplique des Fatimides à cette trahison . LesHilaliens suivis des Banu Sulaym — dont le nombre total est estimé à 50 000 guerriers et200 000 bédouins — se mettent en route après que de véritables titres de propriété leur ont été distribués au nom du calife fatimide. Kairouanrésiste pendant cinq ans avant d’être occupée et pillée. Le souverain se réfugie alors à Mahdia en 1057 tandis que les nomades continuent de serépandre en direction de l’Algérie, la vallée de la Medjerda restant la seule route fréquentée par les marchands . Ayant échoué dans sa tentativepour s’établir dans la Sicile reprise par les Normands, la dynastie ziride s’efforce sans succès pendant 90 ans de récupérer une partie de sonterritoire pour organiser des expéditions de piraterie et s’enrichir grâce au commerce maritime.

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Les Almohades, après avoir évincés

les Almoravides, ils vont en guerre

contre les chrétiens en Al-Andalus.

Tour Hassan à Rabat

construite en 1196 par les

Almohades.

Les deux cofondateurs des Almohades

furent leur rencontre non loin de

Les historiens arabes sont unanimes à considérer cette migration comme l’événement le plus décisif du Moyen Âge maghrébin, caractérisé par uneprogression diffuse de familles entières qui a rompu l’équilibre traditionnel entre nomades et sédentaires berbères . Les conséquences sociales etethniques marquent ainsi définitivement l’histoire du Maghreb avec un métissage de la population. Depuis la seconde moitié du VIIe siècle, lalangue arabe demeurait l’apanage des élites citadines et des gens de cour. Avec l'invasion hilalienne, les dialectes berbères sont plus ou moinsinfluencés par l’arabisation, à commencer par ceux de l’Ifriqiya orientale .

Dynasties et grandes formations berbères

Selon Ibn Khaldoun, les Berbères se divisent en deux branches, les deux sont issues de leur ancêtre Mazigh. Les deux branches Botr et Barnès seseraient elles-mêmes subdivisées en tribus et auraient Medracen comme ancêtre ; chaque région du Maghreb étant constituée de plusieurs tribus.Les grandes tribus ou peuples berbères sont Sanhadja, Houaras, Zénète, Masmouda, Kutama, Awarba, Berghouata, Zouaouas, etc. Chaque tribu estdécomposée en des sous-tribus, ayant une indépendance territoriale et décisionnelle

Plusieurs dynasties berbères ont émergé pendant le Moyen Âge au Maghreb, au Soudan, en Al-Andalus, en Italie, Au Mali, au Niger, au Sénégal,en Égypte, au Portugal, etc. Ibn Khaldoun fait un tableau résumant celles au Maghreb dont les dynasties berbères Zirides, Ifren, Maghraoua,Almoravide, Hammadides, Almohade, Mérinide, Abdalwadides, Wattassides, Meknassa, Hafsides, etc . De plus, plusieurs chefs arabes et persesavaient des épouses berbères comme Idris, Ibn Rustom, etc. Ce qui donnera par la suite les dynasties Idrissides, Rostémides, etc. La dynastie desIfrenides des (Banou Ifren) a été reconnue comme étant la seule qui a défendu les Africains dans le Maghreb .

Les Almohades ont contribué à l'unification religieuse du Maghreb, les élites berbérophones ayant longtemps encouragé son arabisation pour desraisons religieuses . En revanche, lors de la dynastie des Zianides de Tlemcen, l'identité et la langue berbère étaient le centre d'intérêt du roiYaghmoracen Ibn Zyan .

Empire Almoravidespartiel (1073-1147).

Empire Almohade entre1147 et 1269 (apr. J.-C.)

Empire Mérinide entre1258 et 1420 (apr. J.-C.).

Carte des Étatsméditerranéens auXIVe siècle parmi lesquelsl'État à partir de gaucheMérinides, Zianides etHafsides

Les conflits berbères

Pendant l'Antiquité, les Berbères se disputaient le pouvoir. Massinissa etSyphax s'affrontèrent lors de la deuxième guerre punique. Le premier avaitla Numidie occidentale et le deuxième la Numidie orientale. Massinissagagne la bataille, mais le fils de Syphax, Vermina, reprend la guerre contreMassinissa. Massinissa était allié des Romains et Vermina était avec lesCartaginois. Vermina demande la rémission à Rome. À la fin, Massinissaréussit à unifier la Numidie. Après Micipsa, une lutte interne entre lespetits-fils de Massinisa se déclenche pour la succession. Jugurtha tueAdherbal pour la prise du pouvoir de la Numidie. Jugurtha rompe avec lesRomains. Mais Bocchus, beau-père de Jugurtha, capture et livre Jugurthaaux Romains.

Au Moyen Âge, au Maghreb central, la plus puissante tribu berbère était desBanou Ifren après avoir servi la Dihya . En 745, ces derniers choisissent le

dogme sufrite (kharidjite) et désignent Abou Qurra comme calife. Ce dernier sera à la tête d'une armée composéede 350 000 cavaliers berbères. Il reprend le Maghreb aux deux puissantes dynasties (les Omeyades et lesAbbassides), revient à Tlemcen après que Yazid- Ibn- Haten a brisé la coalition berbère. Le premier conflitimportant berbère au VIIIe survient alors, raconté par Ibn Khaldoun, historien du XIVe siècle . Les BanouIfren avaient 40 000 cavaliers dans cette guerre [réf. nécessaire]. Abou Qurra a pu unir tous les Berbères .

Par la suite, les Berbères se sont divisés en deux parties distinctes l'une de l'autre . Cette division a crééun grand conflit entre les Sanhadjas et les Zénètes qui a débuté au Maghreb avant d'être transposé enAndalus. Les Sanhadja (chiite) ont attaqué les Zénètes kharidjites (Banou Ifren, Maghraoua, etc.), créantune séparation territoriale entre les deux tribus berbères . Les Zénètes furent ainsi amenés à se déplacervers l'Ouest du Maghreb et au Sud devant la poussée des Zirides (tribu des Sanhadja, chiite) . Cependant,plusieurs tribus des Banou Ifren et des Maghraouas se sont ralliées aux Fatimides dans ce conflit

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Béjaïa pour l'unification du Magherb.

Béjaïa redevint une place

commerciale, scientifique et culturelle

prospère sous les Hafsides du XIIIe auXVe siècle av. J.-C..

Carte de l'Empire songhaï

Carte historique de la péninsule

Ibérique présentant l'époque des taifas

et les petits royaumes chrétiens

émergents. Quelques taifas étaient

berbère comme les Zirides et les

Banou Ifren, etc.

complexe , qui n'est ni de religion ni de « race », d'après Yves Lacoste et al. . D'autres parts, plusieursFatimides ont changé de camps pour s'engager du côté des Omeyades . Au contraire, selon le dictionnairede Michel Mourre, le pouvoir et la religion seraient les sources des conflits des Berbères .

Les Sanhadja se divisent pour former deux dynasties distinctes (les Zirides(chiite) et les Hammadides(sunnite)). Les Zénètes, eux aussi sont divisés sur la question de pouvoir, trois dynasties sont formées BanouIfren, Maghraoua et Meknassa. Une lutte acharnée au pouvoir des tribus Zénètes est signalée par IbnKhaldoun. Ensuite survient le deuxième plus important conflit entre les Almoravides (tribu des Sanhadja) et sunnite Malékites et les Zénètes.Après la défaite des Zénètes à l'ouest du Maghreb par les Almoravides, les Zénètes qui restent en vie et minoritaire par rapport aux Sanhadjas sontconfrontés dans une guerre contre une alliance Hammadides- Hilaliens .

Les Almohades (qui signifie unificateur, les Almohades s'opposent au malékisme) défont les Almoravides tribu des Sanhadja. Les Almohadesétaient composés des Masmouda. Le fondateurs du mouvement religieux est Ibn Toumert de la tribu Masmouda ; son disciple Abd al-Mumin de latribu Zénète prit la tète des Masmouda et deviendra le premier calife Almohade. Un premier conflit apparait dans la grande famille desMasmoudas, les Almohades détruisent les Berghouata. Puis, un deuxième conflit surgit entre deux fractions des Masmouda, ce qui provoque uneguerre entre les Almohades et les Hafsides . Après le massacre des Zénètes vers le XIe siècle, et suite au déclin des Almohades, trois dynastiesZénètes vont surgir au Maghreb et en Al-Andalus (les Hafsides, les Zianides et les Mérinides) .

Les deux dernières dynasties berbères Zénètes se font la guerre, les Zianides contre les Mérinides (ils adoptent un nouveau malékisme) . LesMérinides sont refoulés au Maroc actuel par les Banou Ifren qui reprennent Tlemcen grâce aux Hafsides en 1437 , une trentaine d'années aprèsla promulgation de la Charte d'Ajarif (1405), qui détaille notamment la qisas (en) (vengeance) et la diya (compensation financière) prévue par ledroit musulman .

Les Mérinides prennent la Tunisie et font tomber les Hafsides. En effet, Abou el Hassen souverain Mérinides de Constantine et de Béjaïa s'emparede la Tunisie, Ibrahim abou Fadhel sera le souverain de la Tunisie, mais l'histoire ne révèlera pas tous les noms des souverains mérinides enTunisie .

Les dynasties berbères sont achevées par l'arrivée des Espagnols et des Ottomans. Depuis ces conflits, les Berbères sont séparés dans leur profond,ce qui a mené à la création de plusieurs tribus qui n'ont aucun lien commun ni dans la langue, ni dans la tradition, ni dans l'espace géographique, nidans la religion, ni dans les mœurs, etc., au Maghreb, en Al-Andalus, au Sahel africain .

Le conflit entre Sanhadja et Zénètes est le plus important dans l'histoire des Berbères et a été révélé par tous les historiens du Moyen Âge etcontemporains (Ibn Khaldoun, Ibn Hazm, Émile Félix Gautier, Gabriel Camps, Rachid Bellil, etc.). Du coup, quelques historiens comme ÉmileFélix Gautier et Gabriel Camps entre autres, ils tirent des conclusions et des thèses de ce conflit majeur. Ces thèses seront contredites par certainshistoriens contemporains comme Rachid Bellil, Benabou, Potiron, etc. Ces derniers rejoignent l'approche historique d'Ibn Khaldoun .

Influence des Berbères en Afrique de l'Ouest et en Al-Andalus

La dynastie Sonrhaïs des Dia, fut fondée à Koukia au XIe siècle,résultat d'un métissage entre Berbères dirigés par le chef berbère Zael-Ayamen , qui fuyait devant l'invasion arabe, et les sonhrais,peuple noir. Plus tard la dynastie des dia fondera le royaumesonhrais de Gao, au niveau du fleuve Niger, qui sera vassale del'Empire du Ghana créé par les soninkés, puis l'Empire du Mali.Durant le XVe siècle, les sonhrais, après plusieurs conquêtesmilitaires, supplante l'Empire du Mali, et le royaume sonhrais deGao devient un empire, sous la dynastie des Si, du conquérant SonniAli Ber, qui se verra succéder par la dynastie des Askia d'originesoninkés, fondée par Askia Mohammed Touré, avec la ville de Gao pour capital. Il s'étend sur plus oumoins le Niger, le Mali et une partie du Nigeria actuel. L'empire s'effondre à la fin du XVIe siècle, suite à labataille de Tondibi. Les Zirides prennent le Sud de l'Italie avec l'aide des Fatimides et une partie del'Égypte. Les Berbères avaient des États indépendants en Al-Andalus à l'époque des taifas. L'Al-Andalus estprise par les Almoravides et ensuite par les Almohades et à la fin par les Mérinides.

Époque moderne

De 1400 à 1900

Articles détaillés : Algérie, Libye, Maroc et Tunisie.

Pendant la période de 1400 à 1500, l'effondrement des dernières dynastiesberbères englobe les deux territoires l'Andalousie et le Maghreb du centre etde l'Ouest. Les espagnols et les Portugais reprennent leurs territoires etenvahissent le Maghreb. Ensuite, les Ottomans chassent les Espagnols etprennent l'Algérie, la Tunisie et la Libye. Quelques Berbères se replientdans les montagnes et demeurent isolés surtout dans les régions de l'Aurèspays des shawees, ou en Kabylie et au Sahara. Le Maroc résiste grâce à

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Unique photographie connue

de Lalla Fatma N'SoumerLalla Fatma N'Soumer

Cérémonie religieuse à Adrar en

Algérie

Portrait d'Abd el-Kader

originaire des Ifrenides et

chef de la confrérie en

Algérie

l'émergence de la dynastie des Wattassides puis des Saadiens et ensuite de ladynastie alaouite. Les Espagnols prennent les territoires du Rif du Saharamarocain et quelques villes dont(Sidi Ifni). Le Rif engage une révolte pourse défendre.

Les Français attaquent les Ottomans et prennent l'Algérie, la Tunisie. LaLibye est prise par les Italiens. Plusieurs Berbères (l'émir Abd El-Kader(prétendait descendre des Banou Ifren) , Lalla Fatma N'Soumer, Bataillede Zaatcha, Révolte des Mokrani, Cheikh Bouamama (rassemble les Ouledsidi Chikh, les Zénètes, les Sanhadjas…) , etc., se révoltent et organisentplusieurs guerre pour reprendre leurs territoires.

La France déploie tout dans l'industrialisation et dans la construction desvilles digne de la civilisation moderne, mais les zones montagneuses et leszones rurales sont épargnées. Plusieurs Européens viennent pour investir etpour exploiter les richesses. L'Algérie française devient le « grenier del'Europe ».

Les confréries berbères et le mouvement des Saints berbères entre 1500 et 1900

Articles détaillés : Confréries soufies, Zaouïa (édifice religieux), Algérie, Libye, Maroc et Tunisie.

Plusieurs Berbères notamment du Sud ont créé des confréries musulmanesdont le but d'aider la population après le déchirement des dynasties berbères.Leur apport était éducatif en premier. Plusieurs monuments, Ksours,mosquées, etc., ont été construits dans les différentes régions du Maghreb.Les principaux chefs avaient la notoriété de Saint et ils étaient pour laplupart des hommes de connaissance et de savoir. Ces chefs ont écritplusieurs livres qui ont été conservés à nos jours. L'instruction du Coranétait importante surtout dans le Sud. L'organisation de cérémonie avait unrôle important dans la consolidation des règles de vie entre les différentescommunautés. Les Zaouïas avaient un rôle juridique important au sein des

populations pour le règlement des crises.

Les Ottomans devaient négocier avec les chefs de confrérie. Par la suite, l'Armée française a trouvé des difficultés àcontrôler les mouvements dirigés principalement par les confréries.

Contemporain

De 1900 à 2000

Articles détaillés : Algérie, Libye, Maroc et Tunisie.

Après la colonisation française, italienne, espagnole, etc., les berbères se voient marginalisés, occupés, exploités par des forces étrangères. Ce quifait qu'un vaste mouvement de révoltes s'enchaine par les années dans tous les territoires du Maghreb. Par la suite après la Seconde Guerremondiale, les États-Unis imposent aux Européens de se retirer de tous les colonies dans le plan Marshall [réf. nécessaire]. Après quelques années tousles pays se libèrent progressivement.

Actuellement, la plupart des Berbères sont sédentaires. Ils se désignent d'abord par leur ethnie régionale et par leur parler berbère : en Algérie, ontrouve les Chaouis, les Kabyles, les Mozabites, les Touaregs, les Beni Snous, les Chenouis, les habitants du Ouarsenis (Banou Ifren et Maghraoua),etc). Au Maroc, on trouve les Rifains, les Chleuhs, les Béni-Snassen, les Awarba, les Zayanes, etc. En Libye, on trouve les Yafran, etc. En Tunisie,il y a les habitants de Djerba, etc. En Espagne, il y a les habitants des Îles Canaries. Plusieurs ethnies d'origine berbères parlent l'arabe et nes'identifient pas aux régions cités. L'ensemble des ethnies berbères est appelé par Imazighen (le pluriel d’Amazigh), et l'espace géographique nord-africain par Tamazgha.

Plusieurs monuments historiques témoignent de la grandeur de l'art archituctural chez les Berbères auMaghreb et en Al-Andalus. Plusieurs villes et monuments au Maghreb et en Al-Andalus sont considéréscomme patrimoine mondial. La culture et la langue berbère ont survécu depuis les grandes conquêtesvandales, romaines, byzantines, arabes (VIIe siècle) jusqu'à l'occupation française, en passant par la présenceturque (à l'exception notable du Maroc). À partir de 1881, en Kabylie, l'administration française attribuerades patronymes arabes aux populations qui, jusqu'à cette époque, portaient encore pour certains des noms àconsonance latine .

Ainsi, certains tiennent la colonisation française pour responsable en grande partie de l'arabisation del'Afrique du Nord à l'instar de l'historien Eugène Guernier qui affirme, en 1950, que la France « facilite ladiffusion de la civilisation arabe, par la langue, par la loi et par la foi musulmanes. » La culture berbère

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La mosquée de la Koutoubia à

Marrakech au Maroc, fondée auXIIe siècle par les Almohades

Minaret de la Kalâa des Béni

Hammad en Algérie

Krim Belkacem en 1945

reste vivante en Algérie et au Maroc, qui comprennent une grande partie des Berbères. Elle est aussiprésente en Libye et en Tunisie et dans une grande partie du Sahara — Touaregs en Algérie, au BurkinaFaso, au Mali et au Niger.

En 1980 éclatent les manifestations du Printemps berbère, au cours desquelles les berbérophones deKabylie réclament l'officialisation de leur langue.

En 1996, une réforme de la Constitution algérienne fait officiellement de l'amazighité, aux côtés de l'islam et del'arabité, l'une des composantes fondamentales de l'identité nationale. Parallèlement, les autorités fondent un HautCommissariat à l'amazighité.

En 2000, la chaîne Berbère Télévision commence à émettre ses ondes de Paris.

Au printemps 2001, des émeutes éclatent en Kabylie, réclamant notamment l'officialisation de la langue berbère. Le17 octobre 2001, le roi Mohammed VI du Maroc crée un Institut royal de la culture amazigh (IRCAM) pourpromouvoir la culture berbère. Le 17 juin 2011, le roi Mohammed VI du Maroc propose une nouvelle constitutionpour le Royaume du Maroc avec notamment l'élévation du Berbère au rang de deuxième langue officielle du pays.

La résistance berbère face à la colonisation

Articles détaillés : Guerre d’Algérie, Révolte des Mokrani, Guerre du rif et Bataille d'Anoual.

Les Berbères ont eu un rôle fondamental pour l'indépendance durant la colonisation, de nombreuses insurrectionsont été menées par des Berbères dans tous les pays du Maghreb. Ils y ont mené une vive résistance parfois qualifiée de « farouche ».

Algérie : De nombreux soulèvements ont été menés pour contrer la colonisation française, l'émir Abd el-Kaderqui faisait remonter ses origines à la tribu berbère des Banou Ifren (Zénètes) a lutté après avoir déclaré la guerreaux Français, il fut capturé puis fait prisonnier. En juillet 1857, des tribus de Grande-Kabylie se rendent, lacapture de la maraboute Lalla Fatma N'Soumer met un terme à la résistance mais les Kabyles se soulèverontplusieurs fois encore jusqu’au début des années 1870. En 1871, un notable kabyle, Mohand Amokrane, surnomméCheikh El Mokrani, est rétrogradé au titre de bachagha pour avoir soutenu la révolte du Cheikh Bouaquaz, unproche de son père, en 1864-1865. S'ensuit une insurrection. Le mouvement soulève 250 tribus, près du tiers de lapopulation algérienne. Les insurgés sont contraints à la reddition après l’attaque des Français. Ils sont arrêtés àl’Alma le 22 avril 1871, et le 5 mai le bachagha Mokrani meurt au combat près de l’oued Soufflat. Les troupesfrançaises (vingt colonnes) marchent sur Dellys et Draâ El Mizan. Le cheikh El Haddad et ses fils se rendent le 13juillet, après la bataille d’Icheriden. L’insurrection ne prend fin qu’après la capture de Boumezrag Amokrane, le20 janvier 1872. La répression fut très sévère et se traduisit, une fois matée l'insurrection, par des internements deKabyles et des déportations en Nouvelle-Calédonie (on parle des « Kabyles du Pacifique »), mais aussi pard'importantes confiscations de terres, qui ensuite ont obligé de nombreux Kabyles à s'expatrier. En 1954, leMouvement nationaliste algérien se mobilise et déclenche par la suite la révolution algérienne. Les Berbèresseront au premier plan dans la guerre d'Algérie. De nombreux chefs kabyles et chaouis ont œuvré et lutté pourl'indépendance du pays dont les plus célèbres sont Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'hidi, Abane Ramdane,Krim Belkacem, Didouche Mourad, Hocine Aït Ahmed, Ferhat Abbas, Amirouche Aït Hamouda, BelkacemRadjef.Maroc : Le mouvement de résistance s'est illustré lors de la guerre du Rif menée par Abdelkrim al-Khattabi, qui est une guerre coloniale quiopposa les tribus berbères du rif aux armées françaises et espagnoles, de 1921 à 1926. Les deux armées européennes agissaient officiellement envertu des accords du protectorat passés par le sultan du Maroc, Moulay Abd al-Hafid, avec la France et avec l'Espagne, la guerre atteint sonapogée lors de la bataille d'Anoual durant laquelle le général espagnol Manuel Fernández Silvestre se suicide après la défaite et la perte de 14000 de ses hommes. Cette bataille reste un symbole de la lutte anticolonialiste. D'autres insurrections eut lieu dans le Rif menées par MohamedAmeziane ou encore El Raisuni. Dans le sud du pays,les tribus berbères se sont soulevées sous la direction du chef Mouha ou Hammou Zayaniou encore Assou Oubasslam.Libye : La lutte contre la colonisation italienne est d'abord menée par Omar Al Mokhtar surnommé « Cheikh des militants » qui est un chefmusulman libyen d'origine berbère qui organisa la lutte armée contre la colonisation italienne au début du XXe siècle. D'autres leadersnationalistes tels que Al Baruni originaire du Djebel Nefoussa ont pris part à la résistance armée.

Diaspora

Les Berbères sont également largement représentés dans les populations issues de l'immigration en Europe,notamment en France et aux Pays-Bas (Saïd Taghmaoui (Chleuh), Ibrahim Afellay (Rifain) et ZinedineZidane (Kabyle) en sont de célèbres représentants), en Belgique, en Espagne, mais aussi aux États-Unis etau Canada .

En France les berbérophones représentent 25 % des immigrés algériens et 16 % des immigrésmarocains .

Selon les conclusions d'un colloque « Pour une histoire sociale du berbère en France », sous la direction deSalem Chaker tenu en octobre 2004 à l'Institut national des langues et civilisations orientales: « On peutraisonnablement estimer la proportion de berbérophones à 35 % de l'ensemble de la population originaired'Afrique du Nord établie en France (quel que soit son statut juridique). Si l'on retient une fourchette de 4 à

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Zinedine Zidane

As d'Hadrien (136), représentant sur

l'avers Africa, portant une dépouille

d'éléphant, tenant un scorpion et une

corne d'abondance, un modius de blé

à ses pieds.

Mosaïque de la Domus Africa de

Thysdrus

Une famille berbère traversant un gué

avec son bétail (Algérie, 1890)

5 millions de personnes d'origine maghrébine, on aboutit à un total de 1,5 à 2 millions de berbérophones enFrance.» Rifains (Maroc) et Kabyles (Algérie) sont largement majoritaires. « Il existe bien sûr desberbérophones issus d'autres pays (Tunisie, Libye et pays du Sahel), mais leur nombre reste peu significatif(de quelques centaines à quelques milliers de personnes).»

Selon Belkacem Lounes, Président du Congrès mondial Amazigh, : « L'immigration berbère en France estl'une des plus anciennes puisqu'elle remonte à la fin du XIXe siècle. Elle répondait à la fois aux besoins demobilisation des soldats en période de guerre (Première et Seconde Guerres mondiales) et au déficit demain-d'œuvre, notamment dans les secteurs de l'industrie et du BTP. On estime actuellement l'immigrationberbère à environ deux millions d'individus, contribuant en toute discrétion à l'épanouissement économique,scientifique, artistique et sportif de la France. Il est utile de rappeler par exemple que Edith Piaf,Mouloudji, Daniel Prévost, Isabelle Adjani, Yasmine Bleeth, Zidane et bien d'autres personnalités de toushorizons, sont le fruit de cet apport berbère. » .

Cultes berbères

Article détaillé : Croyances berbères.

Pendant l'Antiquité, les cultes berbères étaient pratiqués librement au début de la présence romaine. Au musée de Timgad, plusieurs fresquesreprésentent les divers cultes Berbères.

En Berbère la lune et le dieu lunaire portent le même nom : Ayyur. Hérodote mentionne que les Berbères antiques vénéraient la lune et le soleil,auxquels ils offraient des sacrifices : « Les sacrifices des nomades se font de cette manière : ils commencent par couper l'oreille de la victime(cela leur tient lieu de prémices), et la jettent sur le faîte de leurs maisons ; cela fait, ils lui tordent le cou : ils n'en immolent qu'au Soleil et à laLune. Tous les Libyens font des sacrifices à ces deux divinités ». D'autres auteurs attestent ce culte, ainsi que des graffitis, comme un « SoloDeo Invicto » relevé à Thagaste .

Ifri, déesse de la guerre, très influente en Afrique du Nord, était considérée comme la protectrice des marchands et figurait à ce titre sur lespièces de monnaie berbères. Pline l'Ancien écrit qu'en Afrique, personne ne prenait de décision sans invoquer Africa (nom latin d'Ifri). Après laconquête romaine, elle figurait toujours sur les pièces.

Afrique ou Africa provient de Ifren , Ifri est une divinitéberbère , le pluriel est Ifren . La traduction ou l'empruntlatin nous donne Africa (Afrique) qui a été une déesse berbère avantla conquête des Romains. Dea Africa signifie déesse Africa etreprésente un symbole à l'époque romaine. Et aussi Ifri désigne lespopulations locales des Afers. Ifru symbolise les rites dans lescavernes pour protéger les commerçants. La grotte non loin deConstantine à Guechguech et la pièce de monnaie romaine indiquentle mythe de la protection . Ifru était une déesse solaire et enmême titre un dieu des cavernes et protecteur du foyer, etc . Ifruest une sorte de Vesta Berbère.

Gurzil (ou Agurzil) est une divinité à la tête de taureau, fils d'Ammon. Corippus mentionne un certainLaguatan (la tribu des Luwata et sont Zénète), grand prêtre de Gurzil, combattant les Byzantins, qui

l'auraient tué alors qu'il tentait de s'enfuir avec les icônes de Gurzil . Parmi les ruines de Ghirza, en Libye, se trouve un temple qui est peut-êtredédié à Gurzil — d'où par ailleurs pourrait provenir le nom de la cité.

Pendant la Numidie, à N'Gaous dans les Aurès, plusieurs stèles africaines (Molchornor" sacrifice d'un agneau" ou stèles de Saturne avecmention d'un sacrifice particulier) ont été trouvées par les chercheurs et signalées par les historiens.

Culture berbère

Traditionnellement, les hommes s’occupent du bétail. Ils migrent en suivant le cycle naturel des pâturages,et en recherchant des sources d’eau et des abris. Ils sont ainsi assurés d’une abondance de laine, de coton etde plantes pour la teinture. De leur côté, les femmes s'occupent des biens de la famille et confectionnent lesobjets artisanaux — tout d’abord pour leur usage personnel, et ensuite pour la vente dans les souks de leurlocalité. Les tribus berbères tissent des kilims. Les tapisseries traditionnelles conservent l’apparence et lecaractère distinct de la région d'origine de chaque tribu, qui possède en effet son propre répertoire dedessins. Le tissage d’armure toile est représenté par une grande variété de bandes, et plus rarement par desmotifs géométriques, tels les triangles et le losange. Les décorations additionnelles, comme les paillettes oules franges, sont typiquement des tissés berbères du Maroc. Le mode de vie nomade ou semi-nomade desBerbères convient très bien au tissage des kilims. Les us et coutumes diffèrent d'une région à une autre .

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Ghardaia, la vieille ville Mozabite Cavalier berbère à Agadir au (Maroc

(Fantasia))

Tapis de Kabylie (Algérie)

Les Berbères en côtoyant différentes civilisations (les Égyptiens, lesPhéniciens, les Romains, les Byzantins, les Arabes, etc.) se sontinspirés et ont pu être démontré leur savoir. Medracen, SeptimeSévère, Massinissa, Juba, Syphax, Jugurtha, etc., ils étaient degrands bâtisseurs, ils ont bâti de grands monuments historiques.

Les Berbères ont brillé lors du Moyen Âge au Maghreb et en Al-Andalus. Plusieurs Berbères étaient des éminents savants, écrivains,traducteurs, architectes, artistes, musiciens, philosophes, théologien,etc.

La structure sociale des Berbères est tribale. Un chef est désignépour commander la tribu. Au Moyen Âge, plusieurs femmes ont eule pouvoir de gouverner comme la Kahina dans les Aurès région shawee, . Il y a eu plusieurs chefs ou reinesberbères comme Tin Hinan au Hoggar, Chemci (elle est issue de la grande tribu des Aït Iraten de laKabylie), Fatma Tazoughert dans les Aurès. Lalla Fatma N'Soumer était une femme berbère de la régionkabyle qui a combattu les Français. La majorité des tribus berbères ont actuellement des hommes commechef de tribu. En Algérie, la plateforme d'el Kseur en Kabylie (le Gouvernement algérien et les Arouchs(tribu) Kabyles se sont convenus à cette plateforme) donne le droit aux tribus d'émettre des sanctionspécuniaires à l'encontre des délinquants. Dans les régions des chaouis, les chefs de tribus décrètent dessanctions contre les hors-la-loi . Les Touareg ont un roi qui décide du sort de la tribu et qui est connusous le nom de Amenokal. C'est une société très hiérarchisée. Les Mozabites sont régis par les chefsspirituels du Ibadisme. Les mozabites ont une vie communautaire. Lors de la crise de Berriane, les notables

de chaque tribu ont réglé le problème et ils ont entamé des pourparlers pour arrêter la crise entre Malékite et Ibadite . Dans les mariages, c'estl'homme qui choisit la femme, et souvent, c'est la famille qui décide, tout dépend de la tribu. Par contre chez les Touareg, c'est la femme qui choisitson futur époux. Les rites de mariages sont différents pour chaque tribu. Les familles sont soit patriarcales ou matriarcales, selon la tribu.

La musique berbère est une musique traditionnelle d'Afrique du Nord présentant de grande variété de styles suivant les régions et répandueparticulièrement par la musique marocaine, la musique populaire kabyle, la musique des Aurès (chaouis) et la musique des différents régionsd'Algérie, la musique touareg du Niger, du Mali et du Burkina Faso, etc. Les instruments utilisés sont: - le bendir (grand tambourin rustique), - laguedra (instrument de percussion constitué d’une poterie à large ouverture recouverte d’une peau), - le guenbri (sorte de guitare en bois de formesemi-conique ou ronde recouverte d’une peau de mouton feutrée. Emploie deux ou trois cordes) - le Rebab (violon à 2 ou 3 cordes frottées tenduessur un manche large) - ou encore la flûte, qui accompagnent les chants et les danses en rythmant une poésie berbère riche et colorée.

Plusieurs rites de fantasia sont organisées au Maghreb. Le cheval est important chez les Berbères. Le barbe est un cheval berbère. Les Zénètesétaient des experts dans la manière de monter un cheval (la jineta).

Tatouage

De tous temps, le tatouage a fait parti de la culture berbère. Il est lié à des rites paiens, de magie voir de sorcelleries pré-islamiques. Ces croyancessont toujours ancrées dans les campagnes et intégrées dans les croyances et coutumes chez les femmes berbères. Appelé « el-âyacha » (celui quifait vivre) cette pratique en milieu rural, est encore forte de nos jours. Les femmes dessinent sur le front de leurs enfants, un point ou une croix ense servant du noir de fumée, pour conjurer le sort (si un événement néfaste se produit le même jour que la naissance d'un enfant par exemple) .Chez les berbères, le tatouage est considéré comme langage, entre l'humain et les esprits. Le tatouage au henné chez les berbères, est actuellementune représentation ornementale, lors d'un mariage ou d'évènements heureux, mais par le passé il avait un sens magique primitif. Les femmesberbères non voilées, se mariaient en se maquillant au kholl, en se tatouant au henné, et en se parant de bijoux en cuivre pour être belles etdésirables, ou pour exprimer un sentiment. Lors de la mort du mari par exemple, la femme berbère pouvait porter un tatouage sur le menton(barbichette), et une chainette reliant chaque oreille, symbolisant la barbe du mari. Chez les hommes, le tatouage qui remonte au néolithique,servait aux tribus nomades berbères, à s'identifier à travers des dessins géométriques sur le visage (tribus Amazigh) . Connaissant la conquêteromaine, et la christianisation, les berbères restent attachés à certaines traditions profondement ancrées. Les vieux berbèresparlent encore de « l'ancienne voie des ancêtres » et conservent aujourd'hui, le signe de croix, présent, sur les selles des chevaux, et le tatouage enforme de croix sur le front .

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Des rois et des saints

Mosaïque de la DomusAfrica

Septime Sévère, d'origineberbère, a été empereurde Rome

Le roi berbère Massinissa,fondateur du royaume deNumidie (vers 201 av. J.-C.).

L'effigie de Jugurtha enAlgérie.

Buste du roi érudit Juba IIexposé au musée deCherchell en Algérie.

Syphax reçoit Scipionl'Africain. Fresqued'Alessandro Allori

Buste de Ptolémée deMaurétanie, v. 30–40 ap.J.-C., musée du Louvreen France

Statue de la Reine Kahinaà Khenchela

Le philosophe etthéologien saint Augustin

Caracalla

Macrin Cyprien de Carthage Tertullien Le pape Miltiade Ary Scheffer, saintAugustin et sainteMonique

Juba Ier

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Monuments

Site de Sauma en Algérie Minaret de la MosquéeSidi Boumediène àTlemcen en Algérie

Village de KeboucheAdekar Petite Kabylie enAlgérie.

Sebkha de Timimoun enAlgérie.

Les Aurès en Algérie

Ghardaia ou Taghradayten langue du Mzab enAlgérie.

Peinture rupestre duHoggar en Algérie

Les ruines de Tipaza enAlgérie.

Façade du théâtre romainde Guelma en Algérie

Patio des zianides àTlemcen en Algérie

L'oasis de Taghirt vuedepuis le mausoléeMarabautique en Algérie.

Site de Chella au Maroc La porte de Chella auMaroc

Bassins à mosaïques àVolubilis au Maroc

Mihrab de la mosquée deTinmel, fief originel de ladoctrine almohade auMaroc

Début de la constructionde la Koutoubia àMarrakech en 1120 parles Almoravides,fortement transformée parles almohades en 1162,au Maroc

Medersa Bou Inania(Mérinides) de Meknèsau Maroc

Nécropole de Chella auMaroc

Tour Hassan à Rabatconstruite en 1196 auMaroc

la mosquée fut construitepar les Banou Ifren dansla ville de Salé au Maroc

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Personnalités berbères

Giralda de Sévilleconstruite en 1184pendant les Almohades enAndalousie

Une partie de la muraillede la ville de Rondaédifiée par Abou Nourdes Banou Ifren

Pièces de monnaieshafsides du Musée duBardo à Tunis en Tunisie

Porte de la Mansourah,mosquée bâtie sous lesultan Mérinide AbuYaqub Yusuf an-Nasr àTlemcen en Algérie

Minaret de la Mansourahà Tlemcen en Algérie

Koutoubia à Marrakech,elle fut construite sousAbd al-Mumin(Almohades) au Maroc

La Casbah d'Alger fondéepar Bologhin Ibn Ziri desZirides.

Personnalités berbères

le roi Massinissa,Jugurtha (Bello Jugurthino) petit-fils de Massinissal'auteur romain Apulée ,l'empereur romain Septime Sévère ,le pape Victor Ier,le pape Gélase Ier,le pape Miltiade,Cyprien de Carthage,Flavien de Carthage,Tertullien,Saint Augustin d'Hippone ,Koceila,la Kahena,Youssef Ibn Tachfin,Ibn Toumert,Abd al-Mumin,Isaac ben Jacob Alfassi (Le Rif, אלפסי יצחק 'ר ),Ibn Battûta,

Cheikh Zaid Oubjna,Dounash ben Labrat,Lalla Fatma N'Soumer,Abd el-Kader,Dounash ibn Tamim,Abdelkrim al-Khattabi,le conquérant Tariq ibn Ziyad,le roi Zianide de Tlemcen : Yaghmoracen IbnZyan,Lounès Matoub, chanteur algérien de musiquekabyle,Ferhat Mehenni,Idir, chanteur algérien de musique kabyle,Hindi Zahra, chanteuse de JazzIbrahim Afellay, footballeur de FC BarceloneIgout Abdelhadi, chanteur du groupe IzenzarenZinédine Zidane, ancien footballeur

Liste de patronymes berbères

La liste suivante répertorie quelques patronymes de souches berbères :

Notes et références

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+ibn+khaldoun&lr=&hl=fr#v=onepage&q=branis%20ibn%20khaldoun&f=false)25. Yves Modéran,« Mythe et histoire au derniers temps de l'Afrique antique : à propos d'un texte d'Ibn Khaldûn », Revue historique, 618-2, 2001, p. 315-341 Lire

en ligne (http://www.cairn.info/revue-historique-2001-2-page-315.htm)26. Lucien Bertholon, Les premiers colons de souche européenne dans l'Afrique du Nord, in Revue tunisienne, IV, 1897, pp.416-424.27. Giuseppe Sergi, The mediterranean race: a study of the origine of European peoples, Londres, Scott, 1901.28. Hans Günther : « Chez les Berbères, en particulier chez les Kabyles du Rif au Maroc puis dans la Djurdjura, à Enfida, et avant tout parmi les tribus des Chawias

dans le massif des Aurès, on constate un apport de la race nordique, ou bien plutôt nordique et falique, que l'on peut attribuer à des invasions préhistoriques.Dans cette région, les blonds représentent, semble-t-il, un cinquième à un tiers de la population. », Hans Günther, Les Peuples de l'Europe (1927), éd. Éditionsdu Lore, 2006, p. 174.

29. « Les Berbères, dont une partie conservent encore la peau claire et souvent même les yeux bleus, ne remontent pas aux raids ultérieurs des Vandales, mais bien àla très ancienne vague atlanto-nordique. De nombreux chasseurs chaouis, kabyles, par exemple, sont aujourd'hui encore irréfutablement d'origine nordique »,Alfred Rosenberg, Le Mythe du vingtième siècle (1930), Deterna, 2005, (ISBN 2913044212), p. 38.

30. Henri Vallois, « il est maintenant certain qu'ils appartiennent à la race nordique », dans Les Races humaines (1944), PUF, 1976, p.38.31. Crania Ethnica, de Armand de Quatrefages et Ernest Hamy (2 volumes, 100 planches, 1875-82).32. http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/maroc.htm33. A Tripoli, les Berbères réclament leur place dans la Libye nouvelle. Le Monde.fr du 29/09/2011. (http://www.lemonde.fr/international/article/2011/09/29/a-

tripoli-les-berberes-reclament-leur-place-dans-la-libye-nouvelle_1580065_3210.html#ens_id=1481986) Consulté le 29/09/2011.34. Le Correspondant (http://books.google.fr/books?id=Xo8FAAAAQAAJ&pg=PA580&dq=frenda++ifren) , p 58035. E. Gómez-Casado [et al.], HLA genes in Arabic-speaking Moroccans: close relatedness to Berbers and Iberians dans Tissue Antigens, vol. 55(3) (2001), pp.

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l'Inalco et directeur du Centre de recherche berbère.46. http://www.ethnologue.com/show_country.asp?name=dz47. Michèle Tribalat, Patrick Simon et Benoît Riandey, De l'immigration à l'assimilation enquête sur les populations d'origine, éd. La découverte/INED, 1996, pp.

34-35 extrait en ligne (http://books.google.fr/books?id=zEfF6dpeLyQC&pg=PA34&dq)48. Les peuples autochtones et leur relation originale à la terre (http://books.google.fr/books?id=X-j--CwFAVwC&pg=PA14&dq=mexique

++amazigh&sig=ACfU3U2gQClJl1PMiDZkTVKyYBT8tRz5sQ#PPA14,M1) , de Frédéric Deroche, Frédéric Deroche, Julian Burger49. Jacques Leclerc article Libye in L'Aménagement linguistique dans le monde, 2005, article en ligne (http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/libye.htm)50. http://www.lemonde.fr/international/article/2011/09/29/a-tripoli-les-berberes-reclament-leur-place-dans-la-libye-nouvelle_1580065_3210.html#ens_id=148198651. http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/tunisie.htm52. http://www.ethnologue.com/show_language.asp?code=siz53. L'origine de l'haplogroupe E3b2 est l'haplogroupe E3b d'Afrique orientale qui date de 10 000 ans[72].54. L’ORIGINE DES BERBÈRES, Gabriel CAMPS, [Islam : société et communauté. Anthropologies du Maghreb, sous la direction d’Ernest Gellner, les Cahiers

C.R.E.S.M, Éditions CNRS, Paris, 1981.]version en ligne (http://www.mondeberbere.com/histoire/camps/origines.htm)55. Les premiers habitants de l'Europe, d'après les auteurs de l'Antiquité et… Par Henry Arbois de Jubainville[version en ligne lire en ligne (http://books.google.fr/

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id=H3RBAAAAIAAJ&pg=PR2&dq=in+khaldoun#PPR10,M1)95. Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique Septentrionale De Ibn Khaldūn, William MacGuckin lire en ligne (http://books.google.fr/books?

id=H3RBAAAAIAAJ&pg=PR2&dq=in+khaldoun#PPR14,M1)96. Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique Septentrionale De Ibn Khaldūn, William MacGuckin (http://books.google.fr/books?

id=H3RBAAAAIAAJ&pg=PR115&dq=ibn+khaldoun#PPR10,M1)97. Complement de l'Encyclopedie moderne (http://books.google.fr/books?id=08UUAAAAYAAJ&pg=RA5-PA718&dq=dynastie+Ifrenides#PRA5-PA733,M1) ,

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A8re&sig=CFwT6bG7_qPqLcl60TAXHPTg_gI#PPA280,M1)99. Yaghmurâsin s'exprimant en langue zénète dit à peu près ceci : « Nous n'avons obtenu les biens de ce monde et le pouvoir par nos épées, et non par cette

ascendance. Quant à son utilité dans l'autre monde, elle dépend de Dieu seul. » (Ibn Khaldûn, Le Livre des exemples, Volume I, Éd. Gallimard, Col. la Pléiade,(ISBN 2-07-011425-2), p. 387.)

100. Ibn Khaldoun, Histoire des berbères, partie Banou Ifren101. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, partie Banou Ifren102. Rachid Bellil, Les oasis du Gourara (Sahara algérien)103. Rachid Bellil, Les oasis du Gourara (Sahara algérien) (http://books.google.fr/books?id=Vl5YrF16t-gC&pg=PA73&dq=ibn+khaldoun+est+berb%C3%

A8re&sig=ACfU3U2V0Rzg7x2mMb5KQK-27ApkoTmKng#PPA74,M1)104. Yves Lacoste, André Nouschi, André Prenant, L'Algérie, passé et présent : le cadre et les étapes de la constitution de l'Algérie actuelle, Éditions sociales,

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id=T9IOAAAAQAAJ&pg=PA271&dq=yala+zirides&lr=#PPA271,M1)107. Marrakech, demeures et jardins secrets De Narjess Ghachem-Benkirane, Philippe Saharoff, p36108. L'Univers histoire et description de tous les peuples, Rozet et Carette (http://books.google.fr/books?id=qtU1AAAAMAAJ&pg=RA1-PA205&dq=m%C3%

A9rinides+ifren)109. Meunié, Jacques, M . « Le prix du sang chez les Berbères de l'Anti-Atlas (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1960_num_

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IA2&dq=habbous+ifren#PRA3-PA718-IA2,M1)115. Un Soufi algérien Sidi Cheikh : un soufi algérien : sa vie, son œuvre, son rôle historique, ses descendants (Oulâd Sidi-Cheikh). Par Hamza Boubakeur, Sidi

Cheikh. Publié par Maisonneuve & Larose, 1990. ISBN 2-7068-1002-5. P247 livre en ligne (http://books.google.fr/books?id=pMzPpkO2O-AC&pg=PA251&dq=Ouled+Sidi+Cheikh+berb%C3%A8re#PPA247,M1)

116. Colonel Jean DUMAURIER, A.B.C.D., La Mémoire d'un peuple, 1999.117. Eugène Guernier, La Berbérie, l'Islam et la France, Éd. de l'Union française, 1950 :

« (…) au lieu de soutenir la civilisation berbère, la langue, la loi et la foi berbères, nous nous prêtons à leur disparition en facilitant la diffusion de la

civilisation arabe, par la langue, par la loi et par la foi musulmanes.[…] L'islamisation et l'arabisation constituent les éléments de la plus grande victoire

remportées par les Arabes au Maghreb. Ils constituent également la plus lourde faute de la France devant l'Histoire et devant elle-même. »

118. Environ six millions de citoyens français sont d'origine berbère (Kabyle ou Berbères arabisés) à la 1 ou 2 génération (source : Thérèse Delpech, Le Retour dela barbarie au XXI siècle, p. 194, éd. Hachette, 2007)

119. http://www.clio.fr/ (http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/langue_et_litterature_berberes.asp) , article de Salem Chaker, professeur de berbère à l'Inalco, etdirecteur du Centre de recherche berbère.

120. Langues d'ici et d'ailleurs ... (http://books.google.fr/books?id=KaGhhQFYkd8C&lpg=PA78&dq=arabe%20algerien%20kabyle%20france&pg=PA57#v=onepage&q=Tableau3&f=false)

121. Salem Chaker, Pour une histoire sociale du berbère en France (http://www.langues-de-france.org/chaker.html) , Les Actes du Colloque Paris - Inalco, octobre2004

122. Belkacem Lounes, Président du Congrès mondial Amazigh in « Berbères, libres et fiers de l'être », Le Figaro, 27 juin 2003, p.27-28123. Hérodote, Histoire (http://remacle.org/bloodwolf/historiens/herodote/melpomene.htm) , IV, 188.124. James Hastings, The Encyclopedia of Religion & Ethics, 1926, 4 partie, p. 508.125. (en) JSTOR:The Berbers la relation entre Africa et Ifren (http://links.jstor.org/sici?sici=0368-4016(190301)2%3A6%3C161%3ATB%3E2.0.CO%3B2-L)126. Archives des missions scientifiques et littéraires (http://books.google.fr/books?id=G08PAAAAYAAJ&pg=PA481&dq=africa+ifru) de France Commission des

missions scientifiques et littéraires, France127. Mots (http://books.google.fr/books?id=nVEzAAAAIAAJ&q=africa++++ifri&dq=africa++++ifri&lr=&pgis=1) de Edmond Rostand128. Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique, historique (http://books.google.fr/books?id=r8E4AAAAMAAJ&pg=PA461&dq=gurzil+ifri) du

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Voir aussi

Bibliographie

Travaux généraux

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Lamara Bougchiche, Langues et littératures berbères des origines à nos jours, Paris, Ibis Press, 1997, (ISBN 2-910728-02-1)

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Études spécialisées

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Féry, Raymond, Médecin chez les Berbères, Versailles, éd. de l'Atlanthrope, 1986, (ISBN 2-86442-013-9)

Hachid, Malika, Les Premiers Berbères - entre Méditerranée, Tassili et Nil, Aix-en-Provence, Édisud, 2000, (ISBN 2-7449-0227-6)

Allioui, Youcef, Timsal, énigmes berbères de Kabylie - commentaire linguistique et ethnographique, Paris, éd. L'Harmattan, 1990,(ISBN 2-7384-0627-0)

Chaker, Salem, Amaziɣ (le/un) Berbère - Linguistique berbère. Études de syntaxe et de diachronie, Paris, Peeters, 1995, (ISBN 2-87723-152-6)

Direche-Slimani, Karima : Chrétiens de Kabylie, Saint-Denis, éd. Bouchene, 2004, (ISBN 2-912946-77-8)

Lucien Oulahbib, Le Monde arabe existe-t-il ?, Paris [u.a.], éditions de Paris, 2007, (ISBN 978-2-85162-214-3)

Maya Shatzmiller, « Le mythe d'origine berbère (aspects historiques et sociaux) », dans Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée,1983, vol. 35, p. 145-156 [lire en ligne (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0035-1474_1983_num_35_1_1986) (page consultée le 15/2/2010)]

Articles connexes

Langue berbèreLittérature berbèreHistoire des BerbèresPersonnalités berbèresCalendrier berbère

Liens externes

Catégorie Berbères (http://www.dmoz.org/World/Français/Société/Peuples_et_communautés/Berbères) de l’annuaire dmozFadma.be (http://www.fadma.be) , site dédié à la culture amazighe en général, et à celle du Rif en particulier.

Livres en ligne

Essai sur l'origine des Touaregs (http://books.google.fr/books?id=6btoFb1gzwsC&dq=Essai+sur+les+origines+des+Touaregs:+herm%C3%A9neutique+culturelle+des+Touaregs+de+la+r%C3%A9gion+de+Tombouctou+Par+Jacques+Hureiki.&printsec=frontcover&source=bl&ots=tSq7DFgPQG&sig=JM8nAjVLFsUgy4GhY2WFTDMDuBw&hl=fr&ei=YV1qSqXUPIiQjAeh9vidCw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1)Jean-Pierre Marin (préf. Jean Deleplanque), Au forgeron de Batna, Paris, L'Harmattan, coll. « Graveurs de mémoire », 2005, 493 p.(ISBN 2747593118) (OCLC 123475998 (http://worldcat.org/oclc/123475998&lang=fr) ) [lire en ligne (http://books.google.fr/books?id=5yEEqfsX9NUC&printsec=frontcover&source=gbs_v2_summary_r&cad=0#v=onepage&q=&f=false) ].

Ouvrage relatant différentes hypothèses sur les origines des Berbères.

Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, tome 1 (http://books.google.fr/books?id=H3RBAAAAIAAJ&pg=PR115&dq=ibn+khaldoun#PPR10,M1)(traduit par le baron de Slane)

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