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Comment dépasser par l’épidémiologie clinique les réticences consécutives à la dénonciation du surdiagnostic du cancer du sein ? Approche historique et internationale. Bernard Junod, épidémiologiste Bernard Duperray , radiologue Matthieu Yver , anatomo-pathologiste. - PowerPoint PPT Presentation
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Comment dépasser par l’épidémiologie clinique les réticences consécutives à la dénonciation du surdiagnostic du cancer du sein ?
Approche historique et internationale
Bernard Junod, épidémiologisteBernard Duperray, radiologue
Matthieu Yver, anatomo-pathologiste
SFTG, Faculté de médecine de Bobigny, 28 avril 2014
Depuis 1988, ma rémunération d’enseignant-chercheur provient d’institutions publiquesen Francea, en Suèdeb, et aux Etats-Unisc.
Actuellement, j’œuvre à la prévention et à l’évolution des soins du cancer du sein en Arabie Saoudited et en Suissee
a Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, Ministère de la santé et Ecole Nationale de la Statistique et de l’Analyse de l’Informationb Nordic School of Public Health c Environmental Protection Agencyd Ministère de la santé e Faculté de médecine, Université de Genève
Déclaration de liens d’intérêts accessible en ligne :
http://www.formindep.org
Déclaration des liens d’intérêts de Bernard Junod
Concordance et discordance de 459mammographiesProgramme pilote de dépistage – Arabie Saoudite
Mammographie de dépistage
Décision finale par les radiologues
n=3 Discordance: n=93Décision par consensus
Normal:n=379
Anormal:n=80
459 femmes : lecture indépendante par deux radiologues
n=363
n=77 n=16
La concordance sur l’anormalité fut inférieure à celle attendue par le hasard!
La décision consensuelle fut biaisée en faveur de l’anormalité
Cancer intracanalaire in situ du sein (« Ductal Cancer In Situ ») Résultats positifs et négatifs de l’histologie*
10 lames (« specimen ») examinées par 6 anatomo pathologistes
Schnitt et coll Am J Surg Pathol. 1992
Effets du dépistage: Perception des femmes
Biller-Andorno N, Jüni P. NEJM 2014
Dépistage: effets réels
Biller-Andorno N, Jüni P. NEJM 2014
Mortalité en France de 1980 à 2010Taux standardisés pour 100000 femmes de 35 à 84 ans
1980 1990 2000 2010
Mortalité totale
1162 890 743 639
Mortalité sein
54 59 55 49
TamoxifenAnastrozole
Trastazumab
Population féminine
Sanscancer progressif
Cancer progressif avec symptômes
Cancer progressif sans symptômes
Vrai négatif à la mammographie
Faux négatif à la mammographie et symptômes ultérieurs (DM †)
Vrai positif à la mammographie
Faux positif à la mammographie
Vrai négatif à la biopsie
Faux positif à la biopsie ( SD ‡)
Vrai positif à la biopsie
Faux négatif à la biopsie et symptômes ultérieurs (DM †)
Décès par autre cause avant les symptômes ( SD ‡)
MAMMOGRAPHIE
SUIVI
RÉALITÉ = VÉRITÉ
BIOPSIE
Dépistage par mammographie et diagnostic par biopsie de cancers non progressifs et progressifs
† DM = Diagnostic manqué ‡ SD = Surdiagnostic
Conclusion : recherche
L'histologie n’est pas une condition suffisante pour définir une maladie cancéreuse.
Il faut étudier la dynamique de la tumeurEssai contrôlé:Si discordance lors des lectures de mammographie, proposer à la femme d’entrer dans l’étude :
• Groupe des soins usuels sans surveillance active • Surveillance active avant de décider d’une biopsie
Évaluation : sous- et sur-diagnostic; mortalité.
Dépistage par mammographie et surveillance active par imagerie
Schéma d’étudeClichésMammographie
Lecture indépendante par deux radiologues
Hôpital 1 Hôpital 2
Si le résultat est discordant
Décision du patient
Non
Allocation aléatoire Troisième lecture
Follow-upSurveillance active Soins usuels
avec biopsieSurveillance usuelle
Critères d’évaluation Incidence et mortalité
Oui
Répondre à la réalité du surdiagnostic par l’épidémiologie clinique.