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les bienfaits du compost Gardigame B.P. 17 F39220 BOIS D’AMONT Tél. 03 84 60 90 01 / Fax 03 84 60 95 93 Courriel : [email protected] / site : www.gardigame.com Propriétés Le compost est bénéfique pour le sol (action à long terme en sa qualité d’amendement) et fait pousser votre jardin (qualité d’engrais). Il agit sur le sol par ses propriétés physiques, chimiques et biologiques. En effet : il améliore sa structure en le rendant plus grumeleux et meuble, le travail en est facilité ; il contribue au renouvellement voire à l’augmentation du capital d’humus dans le sol ; il améliore le bilan hydrique des sols sableux et réduit l’érosion ; il améliore l’aération et le drainage des sols lourds ; il augmente le potentiel de réchauf- fement du sol grâce à sa coloration foncée ; il contribue à la conservation des éléments nutritifs en réduisant le lessivage de ceux-ci ; il fournit aux plantes un apport nutritif “au compte goutte”, tel un engrais à action lente ; il accroît l’activité biologique du sol ; il réduit dans certains cas les dégâts provoqués par des maladies transmises par le sol. Le degré de maturité d’un compost n’est pas déterminé par la durée du processus de compostage, mais par le stade d’avancement de la décomposition. Un compost jeune s’utilise à l’automne, toujours épandu à la surface du sol, comme mulch. Le compost mûr sera incorporé dans les premiers centimètres du sol, par griffage, durant la pé- riode de végétation. Tamisé, il sert également à confectionner les terreaux en mélange avec de la terre et du sable. Attention à la surfertilisation : tenir compte de l’effet d’engrais du compost dans la fertilisation des différentes cultures (cf. livre “Composter chez soi”). DES GESTES SIMPLES POUR PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT LE COMPOSTAGE PERMET : de nourrir la terre de réduire les déchets et la pollution de baisser le coût des ordures ménagères Réalisation & illustrations STUDIO GRAPHIQUE PLENAT (www.studiographique-21.com) - © Gardigame 04/2010 PROBLÈMES CAUSES DU DÉRANGEMENT SOLUTIONS, INTERVENTIONS, REMÈDES Odeur d’amoniaque Mélange : trop riche en matière azotée Rajouter des matières carbonées (broyat). L’excédent de tontes sera valorisé en paillage, composté en tas sur un lit de branchages au fond du jardin, ou évacué en déchetterie. Température excessive (plus de 70°) Brasser (cf. dvd “Comment faire son compost” édité par Gardigame). Ajout de chaux La chaux n’est pratiquement jamais nécessaire ! Jus qui s’écoulent du composteur Excès de matières vertes (gazon) Ajouter du broyat et brasser. Odeur “d’oeuf pourri” Trop humide (manque d’oxygène) Brasser, étaler et laisser ressuyer par météo favorable, éventuellement ajouter des matériaux secs de même état d’évolution (sans quoi sa maturation complète s’en trouverait fortement retardée), du compost mûr, ou de la terre sèche. En hiver, veiller à toujours fermer le couvercle. Les planches de notre couvercle sont usinées pour éviter de détremper le tas lors des intempéries. “Ne chauffe pas” Manque d’oxygène Brasser, retourner pour aérer. Excès d’humidité Laisser ressuyer ou rajouter des matériaux secs. Trop sec*** Brasser et arroser éventuellement avec du purin d’orties ou rajouter des matières humides. Positionner le couvercle à plat vers l’arrière pour profiter des orages en été. Manque d’azote Brasser, et si l’humidité le permet, arroser avec du purin d’orties ou de consoude, sinon rajouter des matières vertes. Volume trop petit Prévoir de stocker des matières et préparer un nouveau mélange plus conséquent. Mélange desséché Composteur trop aéré Choisissez un composteur avec des côtés à planches jointives. Petites mouches Restes de repas ou fruits gâtés Couvrir de broyat, de tonte de gazon, de feuilles ou saupoudrer de poudre de roche (mouche du vinaigre, drosophile) en surface de la pile ou de cendres (assurer un courant d’air ; espace libre de 10 cm juqu’au couvercle). Mouches d’un bleu “métallique” Résidus de viande, poissons (ou excréments) Renoncer dorénavent à ces matières qui sont déconseillées. Lorsque j’utilise mon compost, Température insuffisante Ne plus mettre de tomates, ni de plantes en graines ou malades, avant de mieux maîtriser il pousse des mauvaises herbes... la technique du compostage ! (cf. le livre “Composter chez soi” édité par Gardigame) Pratiquer la technique du faux semis ou à défaut, enfouir le compost à 10 cm dans le sol pour que les graines ne puissent pas germer.. Restes de viande (attirent les animaux et génèrent de mauvaises odeurs) Produits laitiers, huiles de fritures Cartons imprimés, tissus Végétaux très résistants : noyaux, trognons de choux, végétaux de la famille des Conifères (thuyas…), feuilles de lauriers, de lierre, ... Coquillages Gros morceaux de bois Litières pour animaux et excréments Cendres et sciures de bois en grande quantité (seules celles issues de bois non traités, épandues par saupoudrage conviennent). À éviter Attention ! Les déchets utilisés pour fabriquer du compost ne doivent être en aucun cas des déchets médicaux tels que pansements, cotons souillés, ou tout autre matériau contaminé par une plaie, blessure ou maladie... mais provenir de sources végétales la recette nature ! Si le processus de décomposition ne devait pas se dérouler de façon satisfaisante, ce pourrait être pour l’une des raisons suivantes : telles que épluchures de légumes, herbe coupée... Éviter d’introduire dans le composteur des excréments d’animaux familiers (fientes de volailles, litière pour chat, ...) et des couche-culottes car ils peuvent être porteurs de germes pathogènes. *** Selon le stade d’évolution des matières, cet état peut se reconnaître à la présence d’un feutrage grisâtre - champignon microscopique - ou d’une invasion de cloportes, voire de nids de fourmis, agents de la faune pourtant utiles. À éviter Attention ! Document à conserver et à consulter

bienfaits du compost - WordPress.com...de la décomposition. Un compost jeune s’utilise à l’automne, toujours épandu à la surface du sol, comme mulch. Le compost mûr sera incorporé

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Page 1: bienfaits du compost - WordPress.com...de la décomposition. Un compost jeune s’utilise à l’automne, toujours épandu à la surface du sol, comme mulch. Le compost mûr sera incorporé

les bienfaits du compost

Gardigame B.P. 17 F39220 BOIS D’AMONTTél. 03 84 60 90 01 / Fax 03 84 60 95 93 Courriel : [email protected] / site : www.gardigame.com

PropriétésLe compost est bénéfique pour le sol (action à long terme en sa qualité d’amendement) et fait pousser votre jardin (qualité d’engrais). Il agit sur le sol par ses propriétés physiques, chimiques et biologiques. En effet :

• il améliore sa structure en le rendant plus grumeleux et meuble, le travail en est facilité ;

• il contribue au renouvellement voire à l’augmentation du capital d’humus dans le sol ;

• il améliore le bilan hydrique des sols sableux et réduit l’érosion ;

• il améliore l’aération et le drainage des sols lourds ;

• il augmente le potentiel de réchauf- fement du sol grâce à sa coloration foncée ;

• il contribue à la conservation des éléments nutritifs en réduisant le lessivage de ceux-ci ;

• il fournit aux plantes un apport nutritif “au compte goutte”, tel un engrais à action lente ;

• il accroît l’activité biologique du sol ;

• il réduit dans certains cas les dégâts provoqués par des maladies transmises par le sol.

Le degré de maturité d’un compost n’est pas déterminé par la durée du processus de compostage, mais par le stade d’avancement de la décomposition. Un compost jeune s’utilise à l’automne, toujours épandu à la surface du sol, comme mulch.Le compost mûr sera incorporé dans les premiers centimètres

du sol, par griffage, durant la pé-riode de végétation. Tamisé, il sert également à confectionner les terreaux en mélange avec de la terre et du sable.Attention à la surfertilisation : tenir compte de l’effet d’engrais du compost dans la fertilisation des différentes cultures (cf. livre “Composter chez soi”).

DES GESTES SIMPLES POUR PRÉSERVERL’ENVIRONNEMENT

LE COMPOSTAGE PERMET :• de nourrir la terre• de réduire les déchets et la pollution• de baisser le coût des ordures ménagères

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PROBLÈMES CAUSES DU DÉRANGEMENT SOLUTIONS, INTERVENTIONS, REMÈDES

Odeur d’amoniaque Mélange : trop riche en matière azotée Rajouter des matières carbonées (broyat). L’excédent de tontes sera valorisé en paillage, composté en tas sur un lit de branchages au fond du jardin, ou évacué en déchetterie.

Température excessive (plus de 70°) Brasser (cf. dvd “Comment faire son compost” édité par Gardigame).

Ajout de chaux La chaux n’est pratiquement jamais nécessaire !

Jus qui s’écoulent du composteur Excès de matières vertes (gazon) Ajouter du broyat et brasser.

Odeur “d’oeuf pourri” Trop humide (manque d’oxygène) Brasser, étaler et laisser ressuyer par météo favorable, éventuellement ajouter des matériaux secs de même état d’évolution (sans quoi sa maturation complète s’en trouverait fortement retardée), du compost mûr, ou de la terre sèche. En hiver, veiller à toujours fermer le couvercle. Les planches de notre couvercle sont usinées pour éviter de détremper le tas lors des intempéries.

“Ne chauffe pas” Manque d’oxygène Brasser, retourner pour aérer.

Excès d’humidité Laisser ressuyer ou rajouter des matériaux secs.

Trop sec*** Brasser et arroser éventuellement avec du purin d’orties ou rajouter des matières humides. Positionner le couvercle à plat vers l’arrière pour profiter des orages en été.

Manque d’azote Brasser, et si l’humidité le permet, arroser avec du purin d’orties ou de consoude, sinon rajouter des matières vertes.

Volume trop petit Prévoir de stocker des matières et préparer un nouveau mélange plus conséquent.

Mélange desséché Composteur trop aéré Choisissez un composteur avec des côtés à planches jointives.

Petites mouches Restes de repas ou fruits gâtés Couvrir de broyat, de tonte de gazon, de feuilles ou saupoudrer de poudre de roche(mouche du vinaigre, drosophile) en surface de la pile ou de cendres (assurer un courant d’air ; espace libre de 10 cm juqu’au couvercle).

Mouches d’un bleu “métallique” Résidus de viande, poissons (ou excréments) Renoncer dorénavent à ces matières qui sont déconseillées.

Lorsque j’utilise mon compost, Température insuffisante Ne plus mettre de tomates, ni de plantes en graines ou malades, avant de mieux maîtriseril pousse des mauvaises herbes... la technique du compostage ! (cf. le livre “Composter chez soi” édité par Gardigame) Pratiquer la technique du faux semis ou à défaut, enfouir le compost à 10 cm dans le sol pour que les graines ne puissent pas germer..

• Restes de viande (attirent les animaux et génèrent de mauvaises odeurs) • Produits laitiers, huiles de fritures• Cartons imprimés, tissus• Végétaux très résistants : noyaux, trognons de choux, végétaux de la famille des Conifères (thuyas…), feuilles de lauriers, de lierre, ...• Coquillages• Gros morceaux de bois• Litières pour animaux et excréments• Cendres et sciures de bois en grande quantité (seules celles issues de bois non traités, épandues par saupoudrage conviennent).

À éviterAttention ! Les déchets utilisés pour fabriquerdu compost ne doivent être en aucun cas des déchets médicaux tels que pansements, cotons souillés, ou tout autre matériau contaminé par une plaie, blessure ou maladie... mais provenir de sources végétales

la recette nature ! Si le processus de décomposition ne devait pas se déroulerde façon satisfaisante, ce pourrait être pour l’une des raisons suivantes :

telles que épluchures de légumes, herbe coupée... Éviter d’introduire dans le composteur des excréments d’animaux familiers (fientes de volailles, litière pour chat, ...) et des couche-culottes car ils peuvent être porteurs de germes pathogènes.

*** Selon le stade d’évolution des matières, cet état peut se reconnaître à la présence d’un feutragegrisâtre - champignon microscopique - ou d’une invasion de cloportes, voire de nids de fourmis,agents de la faune pourtant utiles.

À éviterAttention !

Documentà conserver

et à consulter

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@wx

et à l’abri du vent. Proche de la maison pour être accessible en hiver...et pas trop près de celle des voisins...

Les règles d’or du compostage1. Diversifier les apports (cf. “La recette nature”).2. Pas de tomates, ni de plantes en graines ou malades, avant de bien maîtriser la technique du compostage.3. Fractionner les déchêts supérieurs à 5 cm.4. Incorporer un minimum de 25% de matières structurantes (déchets ligneux broyés).5. Ne jamais tasser. Mélanger régulièrement pour favoriser l’aération en contrôlant et en ajustant l’humidité.6. Le bon compostage ne dégage quasiment pas de gaz à effet de serre, contrairement au pourrissoir.

TONTES *

DÉCHÊTSDE CUISINE

DÉCHÊTS DE CUISINE

RÉSIDUS * DU POTAGERET FLEURS

• La nature se réveille, les ouvriers du compost aussi ! La température du compost augmente par la décomposition des matières en présence d’oxygène et d’eau.

EN MÉLANGEAVEC DU BROYAT *

matières

actions

matières

processus

processus

Avant chaque apport, écarter les ma- tières présentes (créer une sorte de creux), y déposer le mélange de ma- tières fraîches (vertes +brunes) et les recouvrir avec de plus anciennes.

4

2

6

Brasser et si nécessaire arroser sans détremper (comme une éponge essorée)

6

Incorporer les déchets en les répartissant jusque dans les angles.

Vérifier l’humidité (idéalement comme une éponge essorée).

Brasser* pour aérer.

2

3

4

TONTES *

11

Printemps

Été • Le processus de décomposition se poursuit : la faune du sol entre en action, elle découpe,malaxe et digèreles résidus.

!!AstuceEntrouvrirle couverclelors d’un orage :

2

3

4

Où placer le composteur ? Le composteur doit être placé directement sur le sol (l’idéal étant d’utiliser des dalles gazon) pour que les organismes décomposeurs puissent circuler entre la terre et les matières en décomposition. Dans un endroit semi-ombragé

1

Étape préparatoireÀ l’aide de matériau structurant tel que broyat, roseaux, taille de framboisiers ou brindilles, confectionner au fond du composteur une première couche sur le sol de 5 à 10 cm d’épaisseur qui améliorera l’aération de la pile en décomposition et absobera des jus éventuels.

* Tontes : ajoutées en excès, elles se tassent, pourissent, sentent mauvais et polluent les eaux. L’excédent de tontes

sera valorisé en paillage, composté en tas sur un lit de branchages au fond du jardin, ou évacué en déchetterie.* Mélange : 1/4 broyat + 3/4 autres déchets.* Broyat : bois broyé ou branchages coupés au sécateur en morceaux d’environ 5 cm de longueur. Mélangé aux matières, il évite leur tassement (effet “mikado”) et facilite la circulation de l’air.* Brasser : le brassages s‘effectue le plus efficacement à l’aide d’une fourche à 4/5 dents. Plus le mélange contient de structurant, moins il est nécessaire de brasser !

* Résidus : ne pas incorporer de plantes malades ou montées en graine si l’on ne peut pas s’assurer d’une montée suffisante en température du compost.* Feuilles mortes : ramassées sèches, elles seront stockées puis mélangées aux autres déchets à composter tout au long de l’année.* Compost mûr : aspect de terreau, odeur de litière forestière ; confirmez sa maturité en y semant des graines de cresson. Il ne s’utilise jamais pur, mais toujours en mélange ou incorporé superficiellement au sol durant la saison de végétation.

++Les infos

Le compostage, une réplique de la nature...C’est la décomposition des résidus vegétaux par les micro-organismes du sol : bactéries, champignons principalement, mais aussi par toute une microfaune, acariens, vers...Cette décomposition est accélérée dans le composteur. L’activité des organimes produit de la chaleur : jusqu’à 60° en conditions optimales.Le compost représente un excellent fertilisant peu coûteux. Il améliore la structure du sol, accroît sa fertilité et renforce la vigueur des végétaux (voir au dos : les bienfaits du compost).L’utilisation du compost limite l’extraction de tourbe, préservant ainsi certainsmilieux naturels riches et fragiles. “ Brins d’herbes et épluchures font les grossespoubelles”... près du tiers de nos déchêts ménagers sont compostables.Ces déchets sont composés de 60 à 90 % d’eau, ils perturbent l’incinérationdes ordures ménagères.

... de nature à protéger l’environnement

actions Tamiser le compost mûr de l’année passée. L’utiliser pour confectionner vos terreaux de rempotage (en mélange), les massifs de fleurs et les cultures (1 à 6 litres/m2 selon le besoin en engrais des plantes) ainsi que sur les pelouses (2 l./m2).

1

EN MÉLANGEAVEC DU BROYAT *

Le compost mûr sera épandu sur la pelouse (2 l. / m2).

Verrouiller le crochet pour éviter l’ouverture du couvercle par fortes bourrasques.

actions

Automne matières

RÉSIDUS * DU POTAGERET FLEURSFEUILLES MORTES

DÉCHÊTSDE CUISINE

EN MÉLANGEAVEC DU BROYAT *

7

10

Veiller à fermer complètement le couvercle du composteur avant la saison des pluies.

Le compost jeune excédentaire sera épandu au pied des arbustes (max. 5 cm)

7

8

9

10

5

Hiver matières

DÉCHÊTSDE CUISINE

RÉSIDUS * DU POTAGER ET FLEURS COUPÉES

EN MÉLANGEAVEC DU BROYAT *

actions Protéger des intempéries (bien fermer le couvercle).

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processus• La chute des températures réduit l’activitédes ouvriers du compost, le processusdu compostage est en veilleuse.• Les tailles seront broyées ou fragmentées pourservir de structurant tout au long de l’année(à stocker au sec).• À l’approche du printemps,récolter le compost *mûr. Tamiser selonvos besoins(confection devos propresterreaux).

processus• En manque de nourriture, les vers du compost quittent cette zone en maturation pour des matières moinsdécomposées.