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Bio Energies renouvelables Initiative Innovation Bienvenue à la ferme 3 4 5 7 22 23 RÉDACTIONS LAVAL 108, rue Victor-Boissel 02 43 59 10 40 / Fax 02 43 49 03 91 MAYENNE 3 bis, quai Waiblingen 02 43 04 11 25 / Fax 02 43 32 05 49 www.courrierdelamayenne.fr Supplément gratuit au n° 3850 RÉDACTIONS CHÂTEAU-GONTIER 44 avenue Maréchal Joffre 02 43 07 20 00 - Fax 02 43 07 87 35 SEGRÉ 34 rue Victor Hugo 02 41 26 03 00 / Fax 02 41 26 03 01 www.hautanjou.fr Supplément gratuit au n° 3848

Bio Initiative Energies renouvelables Innovation · parmi les entreprises qui em- ... département compte quatre entreprises laitières, quatres entreprises d'abattage de vo-laille,

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L'agriculture en Mayenne

ÉTAT DES LIEUX

# En élevage, la Mayenne est au 2e rang national pour la viande bovine, 4e rang en lait, 5e rang en porc et 13e rang en volaille.

# Dans l'agro-alimentaire, parmi les entreprises qui em-ploient plus de 50 salariés, le département compte quatre entreprises laitières, quatres entreprises d'abattage de vo-laille, deux abattoirs de porcs et une usine de charcuterie-salaison.

# 55% des 6 800 exploita-tions de plus de 10ha sont constitués en société, soit

2 800. Les femmes représen-tents un tiers des chefs d'ex-ploitations.

# La surface moyenne des exploitations sont : 55ha pour les exploitations indi-viduelles ; 76ha pour les ex-ploitations en EARL et 125ha pour les GAEC.

# L'élevage génère de nom-breuses installations, de l'ordre de 107 par an en moyenne sur les cinq der-nières années. Ce qui posi-tionne la Mayenne parmi les 10 premiers départements français.

# Les surfaces fourragères bénéficient de la bonne ré-partition de la pluviométrie et couvrent les deux tiers de la surface agricole.

# Les 405 000 ha de sur-face agricole se répartissent comme suit : 22% de prairies naturelles, 24% de prairies temporaires, 20% de maïs fourrage et 34% de cultures de vente.

Département d'élevage, la Mayenne bénéficie d'un environne-ment agro-alimentaire faborable, avec 6 200 emplois salariés dans ce secteur. Avec 10 300 actifs sur les exploitations, l'agri-

culture emploie 8,1% de la population active mayennaise, soit trois fois plus que la moyenne française.

Répartition du chiffre d'affaires agricole en Mayenne en 2015(hors subventions)

Œufs 2%Porcs 9%

VolaillesLapins 10%

Gros bovinset veaux 24%

Lait 38%

PEP Chambres d'Agriculture Pays de la Loire Source Comptes Prévisionnels Agriculture PEP

Végétalspécialisé 2%

Grandes cultures14%

Autres produits agricoles1%

Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 2

Textes : Martin du Peuty, Armel de Sansal, Emmanuel Blois,

Jean-Michel Desaunai

LAIT

PORCS

CHEVAUX

VIANDE BOVINE

VOLAILLES

CULTURES DE VENTE

• 1,218 milliard de litres collectés.• 3 000 livreurs.• 168 500 vaches laitières.• 4 entreprises laitières de plus de 50 salariés : Lactalis, Bel, Savencia et Vaubernier.

• 2 400 juments de selle et de course.• 1 050 élevages.• 3e rang pour l'élevage trotteur.• 11 hippodromes dont 3 classés en première catégorie : Laval, Craon et Meslay-du-Maine.

Source :Chambre d'agriculturedes Pays-de-la-Loire /Chambre d'agriculture

de la Mayenne.

• Un cheptel de 626 000 bovins.• 65 000 vaches allaitantes.• 59 500 tonnes de gros bovins produits.• 6 300 tonnes de veaux de boucherie.• Le premier marché français aux veaux à Château-Gontier avec 65 000 veaux commercialisés par an.

• 72 000 tonnes produites.• 494 élevages.• 33 000 truies.• Deux abattoirs qui traitent 148 000 tonnes par an : Socopa et Holvia.

• 62 400 tonnes produites.• 478 élevages.• 30% de la production labellisée : Loué et Duc de Mayenne.• 7 abattoirs de plus de 50 salariés.

• 80 900 hectares de blé.• 16 200 hectares d'orge.• 9 300 hectares d'avoine, de seigle et triticale.• 8 000 hectares de maïs grain.• 13 100 hectares de colza.• 750 hectares de tournesol.• 2 700 hectares de protéagineux.

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Ecologiquement responsable, économiquement viable

BIO

Co-président du Civam Bio 53, Mickael Lepage dit vo-lontiers qu'il est un « paysan chercheur, passionné par les mécanismes du monde vivant ». Installé avec son épouse Elisabeth depuis 2000 à la ferme du Chênot, à Chan-gé, là même où ses parents et grands-parents étaient eux aussi agriculteurs, il n'a jamais envisagé de faire autre chose qu'une agriculture durable, ce qui l'amènera à une conversion en bio en 2010, « parce que cela donne du sens à notre travail ». Jamais non plus il n'a souhaité rester tout seul dans son coin. « Je n'ai rien à ca-cher, affirme-t-il. C'est même un devoir de montrer comment on travaille. On fait partie de la société. Mode de production, salaires, énergie… ici tout est transpa-rent. » Et de fait, outre la vente directe de lait chaque vendredi après-midi de 15h à 19h, la ferme est conçue pour rece-voir des groupes de tous âges. L'éleveur prône une agriculture « ouverte et pédagogique ». Des panneaux accrochés aux murs du "Cha'lait" et du bâ-

timent d'élevage expliquent aux visiteurs la démarche du couple en faveur d'une agri-culture respectueuse de l'en-vironnement, de la biodiver-sité, du bien-être des animaux, d'une alimentation de qualité, du partage… « Nous recevons 25 groupes par an. Ils res-tent une demi-journée. L'été dernier, nous avons accueilli en même temps des Chinois et des Africains. Ce moment d'échange a été extrêmement riche, y compris émotionnelle-ment. » Loin d'être un doux rê-veur idéaliste, Mickaël Lepage

a toujours fait en sorte que sa ferme soit à la fois « éco-logiquement

respectueuse, éthiquement humaniste ». Les 5 km de haies bocagères plantées de-puis son installation (encore 420 m cette année, dont 70 d'essences mellifères) vont dans ce sens. Tout comme la présence des 550 m2 de pan-neaux photovoltaïques sur le toit du hangar. « Ils produisent 90 000 kWh par an, ce qui permet d'alimenter l'équiva-lent de 30 pavillons de quatre personnes. » Mais ce qui sur-

prend bon nombre de visiteurs est le système de séchage en grange. Une technique inspi-rée à Mickaël Lepage par des amis du Jura. La grange est divisée en trois immenses cel-lules où l'herbe, récoltée à un stade précoce pour conserver toutes ses qualités nutritives, est entreposée en vrac sur des caillebotis. « Les deux pre-mières étapes de ce système, le fauchage et la fenaison, sont identiques à ce qui se fait communément. En revanche, après deux jours au soleil en andains dans le champ, l'herbe est ramassée en vrac. Elle contient encore 40% d'eau. Et c'est dans le bâti-ment qu'elle va continuer à sé-cher pour arriver à un taux de 15% d'eau. On parle d'ailleurs plutôt de matière sèche : 60% lorsque l'herbe est entreposée dans les cel-lules et 85% lorsqu'elle est donnée aux animaux. » Le séchage est réalisé par deux ventilateurs qui vont récupérer l'air chaud emmagasiné dans la double toiture recouverte d'une sur-face noire qui capte la chaleur

du soleil, et le pulser sous les caillebotis. L'air chaud traverse l'herbe de bas en haut et l'hu-midité est ensuite évacuée dans l'atmosphère. La rapidité du séchage permet également d'éviter la fermentation, ce qui préserve la santé de l'animal. L'herbe est ensuite distribuée aux vaches grâce à une griffe à fourrage qui se déplace sur

un chemin de roulement au-dessus des cellules. « Le séchage en

grange se rapproche beau-coup de ce que faisait les an-ciens comme mon grand-père, explique Mickaël. Sauf que le temps de séchage au soleil,

réduit de sept à deux jours, nous libère des aléas clima-tiques et permet de préserver une grande partie des qualités nutritives de l'herbe qui s'altè-rent avec les UV. Elle est riche et équilibrée, et conserve toute son appétence. Les vaches se régalent. » Des vaches qui, à la ferme du Chênot, ont toutes un nom et pâturent du 1er

mars au 31 décembre. Ainsi l'agriculteur n'achète abso-lument aucun complément alimentaire. « La vache est un herbivore, pas un grani-vore », sourit l'agriculteur en référence au tourteau de soja ou de colza. Et bien évidem-ment, les qualités nutritives de l'alimentation fournie aux

vaches se retrouvent dans leur lait. 15% de ce lait, constam-ment contrôlé, sont vendus en direct sur la ferme et à des établissements scolaires, et 85% sont collectés par Lac-talis. Régulièrement sollicité pour des interventions auprès des jeunes en formation, Mic-kaël Lepage constate encore beaucoup de réticences en-vers l'agriculture biologique. « J'entends encore très souvent que c'est un retour en arrière. J'estime pour ma part que c'est une agriculture résiliente, d'avenir, tournée vers le vivant et qui s'intègre parfaitement au territoire », conclut ce paysan passionné et militant.

En culture biologique depuis 2010, Mickaël Lepage a remis le sé-chage de l'herbe en grange au goût du jour afin d'assurer son indépendance fourragère ainsi qu'une meilleure alimentation de

son troupeau de vaches normandes.

Mickaël Lepage prône une agriculture tournée vers le vivant.

Les vaches se régalent

Un système de séchage importé du Jura

Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 3

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Benoît Filoche produit pour C'est qui le patron ?!

INITIATIVE

Pour Benoît Filoche, 34 ans, président d'une association regroupant une vingtaine d'éleveurs laitiers, tout est allé très vite. Il y a encore deux ans, ils interpellaient les élus du département, tous bords confondus, afin de les inciter à faire quelque chose pour qu'ils puissent enfin vivre dignement de leur métier. « On avait aussi conscience qu'on ne pouvait pas tout attendre des lois et des hommes politiques, ajoute l'éleveur. On savait qu'il fallait qu'on avance de notre côté pour qu'on ne soit pas seu-lement des producteurs de matière première sans aucune maîtrise sur la trans-formation ni sur le produit fini. Notre réflexion allait dans le sens d'un rapprochement avec les consommateurs, avec lesquels il faut avouer qu'un éloignement s'était depuis trop longtemps ins-tallé. » Un soir de décembre 2016, à l'issue d'une réunion avec Jean Arthuis, ils lan-cent comme une boutade qu'ils ne seraient pas contre rencontrer le candidat Ma-

cron, puisqu'il semble que l'élu européen ait quelques connexions… Contre toute attente, le 28 février 2017, les agriculteurs ont rendez-vous à La Chapelle-Rainsoin avec le candidat Emmanuel Macron et sa conseillère pour les questions agricoles Audrey Bourolleau. « On ne voulait pas que ce soit juste une photo avec les vaches. » Ainsi abordent-ils des sujets essentiels, comme l'organi-sation des filières agricoles, la Pac, ou encore le lancement d'un vrai plan protéique,

le Ceta, le Tafta… « On l'a alerté sur le fait que si rien n'était fait pour l'agricul-

ture française, elle disparaî-trait, comme ce fut le cas pour l'industrie, et le pays serait juste bon à importer ce qu'on lui propose, sans aucune maîtrise sur les mé-thodes de production. Il était à l'écoute et sa conseillère prenait le relai lorsque les sujets étaient très tech-niques. » Installée à l'Elysée Audrey Bourolleau « nous a conseillé de contacter Nico-las Chabanne qui a lancé la

marque C'est qui le patron ?! estimant qu'il pourrait sans doute nous aider dans notre projet. C'est ce que j'ai fait. » L'échange téléphonique entre les deux hommes a lieu le 15 août, ça a duré une partie de l'après-midi. « On était vraiment sur la même longueur d'ondes. A la fin, il m'a dit qu'il venait dans la région la semaine suivante avec son partenaire Emma-nuel Vasseneix, le P-DG de la laiterie LSDH. » Du côté des éleveurs qui ne savent pas vraiment à quoi s'at-tendre, la surprise est totale. « Pour tout dire, nous étions un peu méfiants, mais nous avons eu affaire à des per-sonnes avec de vraies va-leurs humaines. » Et de fait, la rencontre est fructueuse. Proposer des yaourts, de la crème fraîche, du lait entier, du fromage… va dans le sens de ce que souhai-tent Nicolas Chabanne et Emmanuel Vasseneix. En-core faut-il trouver des distri-buteurs. Ça a été l'affaire de quinze jours, trois semaines. « Là encore, comme pour le

lancement de la consulta-tion sur le cahier de charges C'est qui le patron ?!, internet a été un outil formidable. » Les internautes ont dit qu'ils étaient intéressés par ces produits, ce qui a permis de

revenir vers Carrefour et Monoprix qui ont donné leur accord.

Le premier pour distribuer le lait entier en briques rouges, le lait écrémé et le demi-litre, le second pour prendre le lait entier équitable pour sa

C'est qui le patron ?! A Izé, c'est Benoît Filoche, éleveur laitier au Gaec des Bois qui vient de rejoindre la Marque du consomma-teur.

Pour produire du lait C'est qui le patron ?!, Gérard Filoche comme les 20 autres producteurs mayennaisdoit faire paître ses vaches 3 à 6 mois par an.La conseillère de

Macron les incite à aller de l'avant

45 millions de litres de lait vendus

Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 4

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marque de distributeur. Et d'ores et déjà, d'autres pro-duits à base de lait ingré-dient sont annoncés. Du coup, il a fallu en urgence que la vingtaine d'éleveurs mayennais impliqués dans le projet obtiennent leur label C'est qui le patron ?!, à sa-voir : faire pâturer leurs bêtes de 3 à 6 mois dans l'année, leur garantir une alimenta-tion complémentaire sans OGM, ainsi qu'un apport en luzerne, trèfle… afin de fa-voriser les omégas 3, et se fournir localement en four-rage (moins de 100 km du lieu d'élevage). Le 11 avril dernier, l'éleveur d'Izé et ses amis étaient à Boulogne-Billancourt, au siège de Carrefour, pour fêter les 45 millions de litres de lait C'est qui le patron ?! vendus — dont 25 millions dans les

magasins Carrefour. Au-delà du fait que les mille litres de lait lui sont désormais payés 390€ (au lieu de 300), c'est pour l'éleveur un formidable projet social qui redonne du sens à son métier. « Rendez-vous compte, il y a un peu plus d'un an, quelqu'un de ma famille me demandait ce qu'il pouvait acheter en ma-gasin pour nous aider, nous, producteurs laitiers. Et j'étais bien obligé de lui répondre que quoi qu'il achète, ça ne changerait rien. Aujourd'hui, je peux lui dire d'acheter du lait C'est qui le patron, la Marque du Consomma-teur. » Et c'est également ce qu'il conseille à tous les "consom'acteurs", afin qu'ils fassent grandir « cette belle aventure humaine por-teuse d'espoir ».

Repères

Dans le Carrefour de Laval, le lait C'est qui le patron ?! est le deuxième lait le plus vendu derrière le 1er prix. Le 6 avril, les magasins U proposaient à leur tour les briques de lait C'est qui le patron ?!. Le Leclerc de Château-Gontier, pour sa première commande, détient le record avec une livraison de 11 760 litres le 11 avril dernier. Sous la marque C'est qui le patron, on trouve également du vin, des fraises, du jus de pomme, du miel, de la salade, des pâtes… Pour chacun des ces produits, les consommateurs ont établi le cahier des charges, la rému-nération des producteurs et validé le prix en magasin via le site internet lamarqueduconsommateur.com.

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Feu vert pour le projet Méthamaineà Meslay-du-Maine

ENERGIES RENOUVELABLES

Au terme de la procédure préalable de consultation, le permis de construire a été autorisé le 27 mars dernier. L'usine qui sera implantée dans la zone industrielle entre la fromagerie Perreault et l'hippodrome, devrait être mise en service en 2020. Elle transformera 21 000 tonnes d'effluents d'élevages (bo-vin, porcin, avicoles, équin), des résidus de cultures mal valorisés de céréaliculteurs et des déchets de l'industrie agricole et agroalimentaire du secteur. « L'objectif est d'injecter 10 Gwh de gaz re-nouvelable dans les réseaux de distribution de la ville, soit la consommation annuelle d'environ 500 foyers », ex-pose Henry Le Goas, res-ponsable du développement projet chez Engie Cofely.

Méthamaine est un projet porté par un triptyque : des agriculteurs du secteur de Meslay, Engie Cofely et Cer-france, un réseau associatif de conseils et experts comp-tables. Après une première tentative avortée, ce second projet a été appuyé par les

élus du pays de Meslay-Grez soucieux de développer cette énergie renouvelable issue du monde agricole. « Il s'agit d'un projet qui s ' i m p l a n t e dans le territoire et il n'y aura pas de déchets d'abattoirs. Ce seront uni-quement des effluents d'éle-vage dans un rayon de sept kilomètres », rappelle Anne-Sophie Saget, référente du pays de Meslay-Grez. « C'est du gaz vert dégagé natu-rellement par nos effluents, précise Philippe Gibon, éle-veur de Meslay. Les réinjecter dans le circuit pour en faire de l'énergie c'est positif. Cela présente deux avantages : nous n'aurons plus besoin de transporter nos effluents et nous pourrons récupé-rer le digestat solide pour l'utiliser comme un engrais. Mélangé et broyé, il est plus efficace que nos fumiers car il se dégrade plus rapidement, ne dégage aucune odeur et évite les problèmes de lessi-vage. En plus, il va nous per-mettre de réduire nos apports en engrais. » Le plan d'épan-

dage sera pesé

en en-trée et sortie de l'unité déterminera la part de digestat revenant à cha-cun des porteur du projet. Autre qualité du projet : Mé-thamaine emploiera deux salariés pour nourrir le mé-thaniseur, l'entretenir et le contrôler.

Un terrain a été repéré depuis longtemps appartenant à la communauté de communes dans la zone industrielle, der-rière la fromagerie Perreault. Avec l'appui de Cerfrance et d'Engie-Cofely, les douze porteurs du projet ont appris à s'autogérer. Une fois par mois, ils se retrouvent dans les locaux du Pôle intercom-munal pour évoquer l'avan-cement du projet, travailler sur les thèmes, réduire les éventuelles nuisances olfac-

tives et le flux des camions. La phase de consultation pu-blique s'est achevée fin mars par l'autorisation du permis de construire. « Aucune ob-servation n'a été faite. On a rencontré le conseil d'admi-nistration de l'hippodrome pour évoquer les nuisances », affirment les porteurs du pro-jet. Anne-Sophie Saget pré-cise à ce sujet qu'une « partie des apports d'effluents vient du monde équestre. Un gros apport de fumier équin sera fait par Benoît Dutertre qui compense la fin des débou-chés de la production dans les champignonnières. » Côté nuisances sonores, les porteurs du projet assurent

que le trafic de camions sera maîtrisé avec cinq camions par jour équipés de caissons pour éviter les écoulements. « On a demandé un stockage plus important le vendredi pour éviter de rouler le week-end. Les caissons seront achetés par le groupement et le transport confié à un sous-

t r a i -tant.» Pour limiter les nui-sances olfactives, le bâtiment sera bardé des trois côtés, dos au vent. Le projet de 5 M€ attend désormais le feu vert des banques. En-tretemps, les associés de Méthamaine auront choisi le constructeur.

En 2020, 50% de la consommation de gaz de Meslay-du-Maine sera issue du méthaniseur créé par un groupe de douze agri-culteurs du secteur.

élus du pays de Meslay-Grez soucieux de développer cette énergie renouvelable issue du monde agricole. « Il s'agit d'un

dans le territoire et il n'y aura pas de déchets d'abattoirs. Ce seront uni-quement des effluents d'éle-vage dans un rayon de sept

, rappelle Anne-Sophie Saget, référente du pays de Meslay-Grez. « C'est du gaz vert dégagé natu-

dage sera pesé

en en-trée et sortie de l'unité déterminera la part de digestat revenant à cha-cun des porteur du projet. Autre qualité du projet : Mé-thamaine emploiera deux

tives et le flux des camions. La phase de consultation pu-blique s'est achevée fin mars

que le trafic

n 2020, 50% de la consommation de gaz de Meslay-du-Maine sera issue du méthaniseur créé par un groupe de douze agri-

Les porteurs du projetMéthamaine qui devraitalimenter en gaz la moitiéde Meslay-du-Maine.

Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 5

Les douze de MéthamaineGaec des Trois pruniers, Jérôme Coulon,

Yves Lancelin, EARL Massonière, EARL Brehin,Gaec Plein chène, EARL Celine Rezé,

Gaec La Motte comte, Gaec La Moisinière,Gaec de La Vaige, EARL du Tertre,

Benoît Dutertre SARL.

En chiffres

20 000. C'est le nombre de tonnes d'effluents récoltés par an qui alimenteront l'unité de méthnisation.1. C'est l'année qui sera nécessaire entre le début des travaux et la mise en service du méthaniseur espérée fin 2019.10. C'est en Gigaxat-theure la production en gaz, soit la consommation annuelle de 500 foyers.5. C'est en millions d'euros le coût de cette réalisation.7. C'est la moyenne en kilomètres de la distance qui sépare les exploita-tions du site de méthani-sation.

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Pascal Fouquet a inventé les fermetures de bâtiments agricoles

ENTREPRISES

L’identité du fameux “coutu-rier de l’agriculture” est désor-mais indissociable de Saint Pierre-sur-Orthe. Sur ce petit territoire proche de Sillé-le-Guillaume, le Sarthois Pas-cal Fouquet est parti de rien pour lancer cette improbable activité de fabrication de fer-metures pour bâtiments agri-coles. Un quart de siècle plus tard, le concept a évolué et continue de séduire, sur l’en-semble du territoire national. Fouquet SA s’est agrandie, modernisée et a recruté une équipe locale, bien formée et attachée à cet employeur

peu commun. Pour Pascal Fouquet, l’ultime objectif est donc clair : confirmer les sa-voir-faire et le développement commercial, afin de pérenni-ser l’activité et l’emploi dans le cadre d’une reprise future. Le concept original, qu’il a dévelop-pé depuis 1991, s’est épanoui sur un marché de niche et évolue au gré des innovations : motorisation, commandes à distances et, pourquoi pas, technologie connectée…

« Quand nous nous sommes lancés, nous n’avions ni produit, ni client, ni clé de 17 ! », aime à rappeler Pas-cal Fouquet. Cette référence à l’outil le plus utilisé dans le cadre d’activités agricoles

révèle son mi-lieu d’origine. Observateur, il note que de nombreux ex-

ploitants utilisent des rouleaux de brise-vent maraîchers pour fermer leurs bâtiments. Une solution de fortune face à la-quelle il positionne un produit sur mesure, équipé d’œillets

et d’un système de fermeture. Sur cette base simple mais solide, Pascal et Christine Fouquet conçoivent un pro-duit plus évolué. Un tissage particulier de fils polyester, en premier lieu, enduit de PVC et dont les mailles plus ou moins res-serrées per-mettent une obturation totale, une ventilation régulée voire un assemblage des deux. De la simple porte à l’ensemble articulé de 50 mètres de long, Fouquet a diversifié son offre et étendu son réseau de revendeurs installateurs

à toutes les grandes régions françaises d’élevage bovin. Aujourd’hui, l’entreprise se distingue non seulement par ses produits, mais aussi par son organisation peu ordi-

naire… La rai-son principale est le carac-tère saisonnier de l’activité : « Nous réa-

lisons des manteaux d’hi-ver sur mesure pour les bâtiments, explique Pascal Fouquet. Entre avril et sep-tembre, notre production est fortement ralentie. Elle bat son plein en automne-hiver ». Quand l’activité agricole

baisse et que se profilent les mois plus froids, les projets reprennent. « Nous avons ap-privoisé cette réalité », affirme Pascal Fouquet. Les salariés bénéficient de week-end de trois jours à la belle saison, où se concentrent aussi les congés payés. Ils travaillent davantage en hiver, pour transformer près de 110 000 mètres carrés de tissu. Aux beaux jours, ils œuvrent à l’entretien, à la maintenance et à la fabrication d’éléments de structure standards. Sur ce rythme atypique, chacun a fondé son équilibre et ses ha-bitudes : un gage de solidité pour l’avenir.

27 ans après avoir créé de toutes pièces la société Fouquet, son dirigeant entre dans l’ultime phase de sa carrière : quelques années pour consolider son ancrage commercial

à l’Ouest, rendre ses équipes autonomes et trouver un repreneur…

Pascal Fouquet a inventé un concept original qui répond aux attentes des agriculteurs.

Un concept original qui séduit encore

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 7

Seenergi : une nouvelle ère du contrôle laitier

INNOVATION

C’est peu dire que le contrôle de qualité et de performance au sein des exploitations lai-tières, métier historique de Clasel (groupe Seenergi), connaît un bouleversement ! C’est, davantage qu’un bond en avant, un change-ment d’ère ! Dans le jargon des spécialistes de l’innova-tion, on évoque l’émergence d’une « solu-tion disrup-tive ». Géno-C e l l u l e s ® , d é v e l o p p é e par le groupe Seenergi et l’université de Liège, révolutionne les numé-rations cellulaires individuelles des vaches à lait. « Tout a commencé quand notre cel-lule dédiée à l’innovation a repéré une publication d’un ponte de la génomique, Mi-chel Georges. L’analyse ADN d’un seul échantillon de lait permettant un comptage cel-lulaire précis pour toutes les

vaches… c’était pour nous une révélation », relate Phi-lippe Royer, directeur général de Clasel et du groupe See-nergi. Faire parler la goutte de lait, l’ADN et les données… La science du vivant et la haute technologie ont rendu pos-sible ce qui était impensable hier. Quelques centilitres de lait, pour contrôler un chep-

tel entier… Jusqu’à lors, il fallait autant d’échantillons que de bo-vins ! Il a fallu

deux ans et demi à Seenergi et l’université de Liège pour aboutir au dépôt d’un brevet mondial. Si la propriété intellectuelle reste entre les mains de l’université Belge, Seenergi dispose pour sa part d’une licence de distribution exclu-sive de 15 ans. Mais le plan d’innovation du groupe (cinq entités dans le Grand-Ouest)

ne se limite pas à la diffusion de GénoCellules®. L’acquisi-tion début 2017 de 65% de Medria, spécialiste des équi-pements agricoles connectés, est révélatrice d’une stratégie plus aboutie, au long cours. Elle prend la forme d’un trip-tyque, qui rend indissociables les progrès de la science ( G é n o C e l -lules®), les progrès tech-n o l o g i q u e s (Medria) et la capacité hu-maine à se former pour inter-préter et transformer le réel. Pour ce troisième axe stra-

tégique à part entière, c’est Natur’Elevage qui porte l’exi-gence de formation des agri-culteurs. « Ils deviennent ainsi acteurs de l’agriculture du futur, l’agriculture du vivant », développe Philippe Royer. Pour le dirigeant et ses équipes, l’ambition est claire. Pas question de se conten-

ter de gérer le quotidien en analysant des échantillons : « Il faut créer l’agriculture de

demain. On ne peut conforter le modèle qui a prédominé jusqu’ici. » GénoCellules®

est révélatrice de l’approche privilégiée par le groupe See-nergi. Les avancées technolo-giques et scientifiques doivent nous conduire à retrouver les savoirs empiriques et natu-rels. Son potentiel de déve-loppement est énorme. La lecture actuelle des informa-tions contenues dans l’ADN est loin d’en avoir épuisé les ressources. Aujourd’hui, un agriculteur peut disposer du double d’informations, avec des résultats disponibles tous les quinze jours et non plus tous les mois. Mais au-delà de la fréquence, c’est la na-ture des informations qui évo-

luera à l’avenir. « Après la mise au point du GénoCellules®, notre deuxième programme de recherches est engagé, pour fournir de nouveaux in-dicateurs ». Vers quoi ce big data du vivant, tiré de l’ADN des vaches, doit nous me-ner ? Vers une meilleure sym-biose avec le vivant justement, une surveillance optimisée de l’état sanitaire du troupeau et de sa productivité, qui se traduira par une gestion plus naturelle, sur un mode da-vantage préventif que curatif. « Rapprocher la science et la nature, c’est la belle aventure qui nous attend ! »

Le lancement de la solution GénoCellules® par le groupe Seenergi basé à Saint-Berthevin, marque une rupture techno-

logique majeure dans la pratique du contrôle laitier. Cette prouesse scientifique contribue à poser les bases d’une nouvelle donne agricole, fondée sur la rencontre des performances hu-maines et du génie de la nature.

De 65 échantillons (en moyenne) prélevés au pis de la vache, on passe à un seul échantillon, prélevé dans le tank à lait.

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Le retour de la biodiversité

AGROFORESTERIE

Lorsqu'en 1988 ils s'installent au lieu-dit Le Gast à Peu-ton, Dominique et Béatrice Bordeau sont la troisième génération de la famille à exploiter les 42 hectares de terre qui composent la ferme. « Chaque génération a fait son travail, explique Béatrice avec bienveillance pour justifier les choix des parents et grands-parents de son mari. Les grands-parents pratiquaient une agriculture de subsis-tance qui a permis de faire vivre une fa-mille de douze enfants et trois salariés ; les parents ont acheté la ferme, se sont débarrasser des cochons, des chevaux et des volailles pour se spéciali-ser dans le lait tout en vivant le remembrement. » Quant à eux, ils ont tout d'abord choi-si de planter des haies, dans lesquelles ils récoltent du bois de chauffage, puis sont pas-sés en agriculture biologique en 2011 et ont adopté un sys-tème agroforestier. Une rareté en Mayenne.Avant son installation en Mayenne, le couple travaillait en Seine-et-Marne, où Do-minique Bordeau tentait d'in-téresser les jeunes de cette région de grande culture à l'élevage. « Il avait déjà une conscience aigüe des mé-faits de l'absence d'arbres », raconte Béatrice Bordeau. Pour autant, nous sommes à la fin des années 80, et les raisons qui poussent l'agricul-teur à replanter des haies ne sont pas encore écologiques.

« Le but était que les bêtes puissent profiter de l'ombre en été et s'abriter en hiver. Et de lutter contre l'érosion hy-drique et éolienne. » Tous les deux s'étaient en effet aperçu que lors d'un orage, toute la terre descendait en bas de certaines parcelles, et qu'en période de sécheresse, le vent emportait les limons fins. Cependant, avec le temps, le couple constate le retour de la biodiversité. « Moi qui suis originaire du sud de la

Touraine, une région riche en champi-gnons, j'ai eu le plaisir de voir apparaître

des cèpes, des roses des prés… » Et tandis qu'autour d'eux, leurs voisins font quatre ou cinq traitements sur le col-za, Dominique, lui, n'en fait plus qu'un seul. « On dit que les pucerons sont mangés par les coccinelles, certes, mais si les coccinelles ne sont pas là, vous avez le temps de perdre des quintaux. » Avant de passer en bio, Dominique Bordeau comptait les puce-rons et s'autorisait un certain seuil de perte. « Jusqu'à cinq quintaux, ça passait, c'était le prix d'un t r a i t e m e n t . Au-delà, il traitait. Mais dans les faits, grâce aux haies il a très peu traité. » Autre béné-fice des haies, la disparition des mulots qui détruisaient les prairies. « On avait beau avoir des renards, c'était un fléau. Grâce aux haies, les

chouettes ont fait leur retour et le problème des mulots a été réglé. » Le chevreuil, le lièvre et le faisan profitent eux aussi de l'abri des haies. Les haies, et a fortiori les systèmes agroforestiers, per-mettent également de lutter contre l'évapotranspiration, la quantité d'eau évaporée par le sol, les nappes liquides et la transpiration des végétaux. « Le maïs souffre beaucoup moins de la chaleur. Idem pour les pâturages. En 2003, année de grande sécheresse, les bêtes ont pâturé jusqu'au 15 août grâce au stock sur pied. » Les haies sont exploitées en bois énergie. Et c'est Béatrice qui tient le plan de gestion. « A partir de 2000, on s’est focalisé sur des essences productives en bois énergie pour revenir en 2005 sur une représentation très large de tous les arbres du bocage, sachant que chacune des espèces est importante pour la biodiversité. » Le bois de chauffage est réduit en co-peau pour des chaudières à bois déchiqueté. Dominique a investi dans un trieur pour les chaudières qui ont besoin de plaquettes calibrées. « C'est ce qui apporte de la valeur ajoutée dans le marché de niche que nous avons choisi et qui n'inclut que des chau-dières de puissance moyenne et non des grosses chauffe-ries capables de faire feu de tout bois. »

En 2011, alors que le couple a opté pour un système her-bagé, moins g o u r m a n d

en temps de travail que le système mis en place par les parents de Dominique, et que l'exploitation est dé-sormais en bio, Béatrice voit passer une facture d'arbres. Elle s'étonne et interroge son mari : « C'est une haie que

I nstallés à Peuton en 19!8, Béatrice et Do-minique Bordeau ont opté pour l'agrofo-resterie. La renaissance des haies et des

arbres ont permis au couple de transformer leur exploitation en bio et de trouver une res-source complémentaire avec le bois énergie.

Un seul traitemnet au lieu de cinq

Les chouettes ont fait leur retour

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Béatrice et Dominique Bordeau ont choisi de planter des arbres et des haies favorisant ainsi le retour de la biodiversité.

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Même plantées comme ici de merisiers, les parcelles sont tour à tour des pâturages et des cultures.

tu as plantée où, ça ? » Et celui-ci de lui répondre qu'il ne s'agit pas de haie, mais d'arbres qu'il a plantés dans une parcelle.La réglementation euro-péenne indique en effet que l'on peut planter jusqu'à 100 arbres à l'hectare pour que cela soit considéré comme de l'agroforesterie. « Au-delà, on peut vous reprocher de changer la nature de vos par-celles, ce qui est interdit sans autorisation. »Le choix de Dominique de planter des arbres dans ses parcelles est le fruit de ré-flexions, de rencontres et de lectures sur la fertilité des sols, la résilience du système d'exploitation par rapport au réchauffement climatique… C'est aussi une façon d'op-timiser l'exploitation. « C'est un capital. Ce n'est pas pour nous. » Sont plantés noyers, chênes, érables, châtai-

gniers, merisiers… « Le meri-sier se plaît bien chez nous. » Ces arbres sont destinés au bois d'œuvre, avec, d'ici une trentaine d'années, des fûts de 6, 7 ou 8 mètres. Comme pour les haies, c'est égale-ment Béatrice qui se charge du suivi. « J 'enreg ist re les diamètres, les hauteurs. Il est important d'avoir des don-nées sur le développement de l'arbre dans un système de polyculture élevage, afin de comprendre, en croisant ces données avec les don-nées climatiques, comment le système se transforme. » Les parcelles sur lesquelles ils se trouvent sont consacrées au pâturage, les 55 vaches de l'exploitation appréciant leur ombrage l'été, comme à la culture, l'espacement étant prévu pour le passage des

engins. Limiter l'érosion et le stress hydrique, améliorer le bien-être des animaux d'élevage et la qualité des sols, réintro-duire la biodiversité, diversi-

fier les sources de revenus et préparer l'avenir en prévision de la transmission

de l'exploitation, les bienfaits d'un système agrofores-tier sont donc extrêmement nombreux. Et comme si tout cela ne suffisait pas, l'agro-foresterie est également une excellente façon de stocker le carbone responsable du changement climatique. Sans être prosélytes, « chacun est là où il en est », Dominique et Béatrice ne seraient pas mécontents de voir l'agrofo-resterie se développer un peu plus dans notre département.

Optimiser l'exploitation

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Les céréales bio sans gluten

CULTURE

Pour l'instant, reconnaissons-le, il faut faire preuve d'imagi-nation pour entrevoir ce que pourrait devenir la zone d'ac-tivité La Martinière de Nuillé-sur-Vicoin. Même entière-ment recouverts de panneaux photovoltaïques, les quatre entrepôts de la société Agro-logic ne laissent pas encore entrevoir toute l'ambition pla-cée sur cette espace en terre battue. Pas plus que le mobil-home plus très jeune, posé le long de l'un d'eux, où nous sommes invi-tés à boire un café le temps de parler du projet. Oui, mais voilà, l'enthousiasme et la détermination de Vincent Seyeux, céréalier, et Pierre Foulon, négociant en chanvre, deux des quatre associés de la société (les deux autres étant André Blin, fabricant et distributeur de machines agricoles, et Jacques Belloir, entrepreneur agricole), ont tôt fait de nous faire envisager les choses sous un nouvel angle. En début d'année 2016, le site était encore vierge, mais l'idée avait déjà germé dans la tête de Vincent Seyeux. Celui-ci est connu pour être le premier producteur de qui-noa bio français. « Avant de créer Agro-Logic, je travaillais

avec une coopérative de la Vienne, Bio Grain, avec qui je travaille toujours, du reste. Mais l'éloignement posait des problèmes de logistique », explique-t-il. D'où l'idée de monter sa propre plateforme de séchage, de stockage et de tri, et de l'ouvrir à d'autres cultures bio sans gluten. Le projet séduit d'emblée Pierre Foulon, lequel a déjà convain-cu Vincent Seyeux de plan-ter cinq hectares de chanvre

bio sur son exploitat ion. « Utilisé dans l'alimentation, n o t a m m e n t

sous forme d'huile riche en oméga 3, la graine de chanvre bio nécessite une parfaite traçabilité auprès des trans-formateurs, ce qui demande un stockage par lots de pro-ducteurs. Le projet de Vincent m'a donc tout de suite inté-ressé. J'ai alors quitté la Nor-mandie où je vivais pour venir m'installer à Nuillé », raconte le négociant qui travaille avec plusieurs agriculteurs mayen-nais pour un total de 260 hec-tares sur notre département. « La demande en céréales bio sans gluten et en chanvre bio est là, c'est pourquoi nous avons également créé la marque France Gluten Free, enchaîne Vincent Seyeux.

L'idée avec cette plateforme est de proposer aux agricul-teurs d'augmenter leur panel de cultures et de répondre à la demande. » D'autant que quinoa et chanvre, pour ne parler que de ces deux cultures, ne manquent pas d'atouts. La tonne de quinoa bio est payée 2 000€, celle de chanvre bio, 1 800€, quand une tonne de blé meunier issu de l'agriculture biologique s'échange à plus ou moins 450 €. « De plus, la récolte de blé semé sur une parcelle qui a été exploitée en quinoa ou en chanvre l'année précé-dente est formidable », ajoute Pierre Foulon. Outre le chè-nevis, la graine de chanvre, le négociant a créé un outil mo-bile de défibrage de la paille, actuellement en phase de test, qui pourra à terme assu-rer un complément de revenu à l'agriculteur.Le projet qui s'est tou-jours voulu « ancré dans le territoire » a tout de suite rencontré un écho favorable tant auprès des chambres d'agriculture mayennaise et régionale, et en particulier Bri-gitte Lambert et Louis Michel, qu'auprès de Mickaël Mar-quet, maire de Nuillé et lui-même agriculteur, et Yannick Borde, en charge du dévelop-pement économique de Laval Agglomération. « Non seule-ment ils ont tous dit oui, mais ils ont fait. Et leur aide a été énorme », apprécie Vincent

E t si Nuillé-sur-Vicoin devenait la capitale des céréales bio sans gluten ? Énon-cée comme ça, l'idée semble un peu

folle. Et pourtant…

Quinoa bio : 2 000€ la tonne

Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 9

Seyeux, qui ajoute que la Région et l'Europe ont mis la main à la poche. Et cette aide était d'autant plus précieuse qu'il était nécessaire que le

projet prenne r ap i demen t de l'ampleur. « Ça a beau être un mar-ché de niche,

si l'on veut intéresser les industriels, il nous faut leur garantir un certain volume, explique Vincent Seyeux. Cette année, nous allons sé-cher entre 700 et 800 tonnes, toutes céréales confondues. Nous sommes encore tout petits. » Les deux dirigeants encouragent d'ailleurs les agriculteurs bio intéressés par la production d'une ou plusieurs céréales sans glu-ten : quinoa, sarrasin, millet ;

ou de chanvre, à prendre contact avec eux. L'appel est également lancé vers d'autres porteurs de projets : « L'ambition est de faire ici une zone bio, où nous espé-rons attirer d'autres transfor-mateurs (meunier, huilier…) pour diffuser une production locale, en premier lieu à la cantine bio de Nuillé, très en

demande », avouent les deux entrepreneurs. Alors, est-il si farfelu de pré-tendre que Nuillé-sur-Vicoin sera bientôt la capitale des céréales bio sans gluten ? L'avenir nous le dira, mais la volonté est là et le contexte économique semble des plus favorables.

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Vincent Seyeux devant son champ de quinoa à Ahuillé.

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« Je suis issu d'une famille d'agriculteurs de Loire-Atlan-tique qui ne roulait pas sur l'or. Mes parents voulaient d'ailleurs que je fasse autre chose. Mais moi, depuis tout petit le métier me plaisait. Pourtant, l'ambiance du ly-cée agricole m'a découragé. On était à la fin des années 80, après les quotas laitiers. Les gens se plaignaient tout le temps, ça ne me parlait plus. Surtout, la culture inten-sive, l'agricul-ture du chiffre, ce n'était pas mon truc. A la fin de mon BTS, je n'avais plus du tout envie de travailler dans le milieu agricole.

Pendant quelques années, j'ai fait un peu de musique. Mon retour à l'agriculture s'est fait par le biais d'un ser-vice civil comme objecteur de conscience à l'Aldis (Action lo-cale pour un développement international solidarité). L'idée était de réfléchir sur l'agricul-ture ici et dans les pays en voie de développement. Il n'y avait que de l'échange humain. Après mon service, j'ai été animateur auprès de jeunes ruraux et dans les groupe-ments d'éleveurs laitiers. Ça a été un moment déterminant dans ma vie car j'ai rencontré des gens qui étaient heureux d'être paysans. Leur métier avait du sens et ils se po-saient déjà les questions d'au-jourd'hui. L'objectif était de développer du pois et du lupin pour faire du complément au maïs afin d'éviter d'importer du soja du Brésil et faire en

sorte que là-bas ils dévelop-pent des cultures vivrières. J'ai fait ça pendant cinq ans. C'était du conseil, on avait un rapport très fort avec les gens, on mangeait chez eux. C'était très valorisant et lorsqu'on voyait quelque chose qui fonctionnait sur une ferme, on le faisait savoir aux autres. Et puis un jour, en discutant avec des paysans, l'un d'eux

m'a proposé de m'installer avec lui. Ça m'a renvoyé un truc. Je me suis dit que s'il

pensait que je pouvais m'ins-taller avec lui c'est qu'il me voyait comme un paysan. Le projet n'a pas abouti mais ça a réveillé mon idée d'installation.

J'ai réfléchis à la vente directe de lapin, n'imaginant pas être paysan sans faire de la vente directe. Je me suis testé avec dix mères sur un demi-hectare prêté par un voisin. Après, avec ma femme, on a cherché une ferme. On a mis trois ans avant de trouver, c'était encore plus compliqué qu'aujourd'hui. On a finale-ment entendu parler de cet endroit, La Giraudais, qui était déjà en bio sur 12,5 ha. L'idée étant que je reste animateur à mi-temps, et qu'avec ma femme, animatrice égale-ment, nous ne fassions que du lapin. Administrativement, ça n'a pas pu se faire. J'ai donc redéposé un projet pour une installation à plein temps. Mais ils n'y ont pas cru, tant les chiffres étaient petits. Ils ne m'ont donné qu'une de-mi-aide à l'installation. Au

départ, comme il y avait 12,5 ha, j'ai fait du lapin et un peu de mouton, parce que j'aime beaucoup le mouton. Mais comme ni le lapin ni le mouton n'aiment l'humidité et que j'ai un peu de prairies humides, dès la première année j'ai acheté trois vaches pour faire du veau sous la mère. Ça ne se faisait quasiment pas en Mayenne, parce que c'est un veau allaitant qui suit sa mère toute sa vie et qui est abattu à six mois. On me disait que c'était du gaspillage. Mais n'empêche, ça correspondait à une attente des consomma-teurs. Du coup, je suis passé de trois vaches à cinq, puis à sept. Après, quand ma femme s'est installée à son tour, on a pris quinze hectares supplé-mentaires. Aujourd'hui j'ai 33 hectares.

Au fil des années, on a déve-loppé les productions. Mon idée c'était 60 lapines pour une production de 1 200 la-pins par an, ce qui est tout petit. Au début, mon choix était de vendre dans les 20 à 30 km alentours. C'était un choix militant. J'ai donc fait ça jusqu'en 2006, année où j'ai rencontré Daniel Vuillon, le créateur de la pre-mière Amap de France. Je n'avais pas besoin de ça, étant donné que je ven-dais déjà tout. Mais il a réussi à me convaincre de l'intérêt des Amap, qui implique le consommateur. L'Amap Sa-veurs du râble est l'une des deux premières Amap de la Mayenne. Aujourd'hui elle

compte une cinquantaine de familles.

Grâce à un éleveur breton, j'ai aussi commencé à vendre une partie de ma production chez BVB (Bretagne viande bio) qui distribue dans les Biocoop. Je m'étais alors engager sur 45% de ma production. Et lorsque mon collègue breton a pris sa retraite, j'ai accepté de passer de 45 à 80%. C'est un peu moins direct, mais j'ai tout de même une relation avec les gens de BVB, les bouchers peuvent m'appeler, il y a une relation de proximité. Ici, j'abats tous les deux mois en fonction des commandes. Et le reste part chez BVB. Sur les moutons, je reste en vente directe. Ils partent vivants à Craon, et le transformateur me les ramène en colis sous vide. Idem pour le veau.

Aujourd'hui, on est une di-zaine d'éleveurs de lapins bio en France. On a créé une as-sociation, la CAB. En général, quand quelqu'un veut s'ins-taller en lapin bio en France, il vient ici voir comment ça se passe. Je connais des gens un peu partout, ça me fait

v o y a g e r , c'est sym-pa. On a mis en place une fo rmat ion

“lapin bio” pour les porteurs de projets avec le Civam Bio de la Mayenne, où travaille un animateur technique. Pour la prochaine formation, en mai, la première journée est chez moi. Le but est que la bonne demi-douzaine de participants reparte au bout de trois jours avec des notions techniques, financières et humaines, tout ce qui touche à la réalité d'une installation. On fait également des formations techniques une ou deux fois par an, en général dans le Grand Ouest, sur le sanitaire, la reproduc-tion, l'alimentation… Nos formateurs peuvent être des gens de l'Inra. On a des pro-grammes de recherches avec eux. Ils testent des choses sur nos fermes. Ils sont convain-cus que c'est l'avenir. Le lapin conventionnel est en crise, ce qui les amène à penser que produire autrement a un inté-

rêt.

Mes lapins mangent de l'herbe, du foin, des cé-réales que je produits, et un tout petit complément de luzerne que j'achète. La part des achats reste déri-soire, c'est aussi pour ça que ça tient la route économique-ment. Et, sans antibiotique, je n'ai pas plus de problèmes techniques que les éleveurs en bâtiments. Je travaille beaucoup en prévention avec l'aromathérapie, la phytothé-rapie, l'homéopathie et je fais quelques traitements de chlo-rure de magnésium. Je n'ai rien inventé. C'est technique, ça demande beaucoup d'ob-servation. Mais ça, c'est la bio en général.

Avant de s'installer, il faut se confronter à plein de choses afin de trouver un modèle qui nous convienne. Etre salarié, voyager, partager des choses avec d'autres, faire du wwoo-fing (de l'anglais World-Wide Opportunities on Organic Farms, ce qui consiste à tra-vailler dans des fermes biolo-giques en échange du gîte et du couvert). Il n'y a pas de mo-dèle idéal. On enferme trop les gens dans des cases. Il faut faire quelque chose qui nous plaise, et être respecté pour ce qu'on fait. Aujourd'hui, moi, ça va, mais lors de mon ins-tallation, quand la commission d'attribution des aides a dit ne pas croire en mon projet, ça m'a mis un coup. Aujourd'hui, dix-huit ans plus tard, ce que

je fais, c'est ce que j'ai écrit sur mon projet. Avoir un dis-cours comme ça, ce n'est pas

ce qui encou-rage à dyna-miser le milieu rural, à créer de l'innovation, à faire en sorte

que les gens soient bien dans ce qu'ils font. Aux porteurs de projets que je reçois, je dis : surtout, ne faites pas comme moi, prenez là-dedans ce qui vous convient, et voyez d'autres éleveurs.

Pour moi, il faut répondre aux attentes des consommateurs. Et aujourd'hui le consomma-teur a envie de vivre dans un environnement non pollué, ne pas être obligé d'acheter son eau en bouteille… Je suis convaincu qu'on aura une agriculture sans pesticides. A l'échelle de 24h, l'agriculture chimique représente quelques minutes. Il faut qu'on s'habi-tue à fonctionner autrement, parce que ce n'est pas te-nable.

J'essaie d'être dans un équi-libre cohérent, qui me permet de faire autre chose que de l'agriculture. Je vais au théâtre, je fais de la musique… Et dans ma vie professionnelle, je suis militant, ce qui m'amène à voir du monde, des collègues, des consommateurs. Je fais aussi des animations sur la ferme. J'aime le lien culture-agricul-ture. En conclusion, je dirais que j'ai un système complexe, certes, mais je suis satisfait de ce que je fais. C'est mon choix.

Pascal Orain, un éleveur heureux et militant

TÉMOIGNAGE

A La Giraudais, sur la commune de Launay-Villiers, les lapins gambadent librement dans des enclos ou sont enfermés dans de longues cages posées à même l'herbe des prés, en vue de la reproduction. Pascal Orain, le maître des lieux, est installé depuis dix-huit ans

et élève également moutons et veaux sous la mère. Adepte du bio et de la vente directe, il est de ceux qui s'engagent pour une agriculture paysanne.

1 200 lapinspar an

Répondre aux attentes du consommateur

Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 10

Un programme de recherches avec l'Inra

Depuis tout petit, Pascal Orain est passionné d'agriculture.

que j'ai un système complexe, certes, mais je suis satisfait de ce que je fais. C'est mon

que j'ai un système complexe, certes, mais je suis satisfait de ce que je fais. C'est mon

« Je suis issu d'une famille d'agriculteurs de Loire-Atlan-tique qui ne roulait pas sur l'or. Mes parents voulaient

« Je suis issu d'une famille d'agriculteurs de Loire-Atlan-tique qui ne roulait pas sur l'or. Mes parents voulaient

Il existe seulement une dizaine d'élevages de lapins bio en France, dont celui de Pascal Orain.

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 11

Du producteur au consommateur, produire mieux pour manger mieux

« La fusion nous permet de maîtriser notre des-tin. » Ces mots sont ceux d’Ivan Leclerc, président de Terrena Nord Loire, l’un des cinq territoires qui composent désor-mais Terrena et corres-pond peu ou prou au territoire qui couvre les territoires mayennais et normands de la CAM. Agriculteur à Mézangers, Ivan Leclerc est investi dans la coopérative de-puis vingt ans. « Notre rôle est de répondre aux attentes sociétales, de comprendre quelles sont les attentes des consom-mateurs et de produire en fonction. Aujourd’hui, c’est vraiment la philoso-phie de la coopérative », avance-t-il pour expliquer un engagement toujours croissant. « La fusion, va-lidée par nos adhérents de la CAM, nous per-met d’être présents en aval. C’est-à-dire d’avoir des garanties de débou-chés. On dispose à pré-

sent d’abattoirs en porc, en volaille, en lapin, en bovin. Tandis qu’aupa-ravant, les adhérents fournissaient de beaux produits, certes, mais sans aucun outil d’abat-tage. Des magasins de grande et moyenne sur-face ont référencé les produits à marque Nou-velle Agriculture®. C’est tout le sens de notre tra-vail au sein des filières, y compris la filière grain et végétal, poursuit Ivan Leclerc. Ajoutés aux vo-lumes que nous sommes capables de produire, l’innovation, l’exigence de qualité, le respect de l’environnement et du bien-être animal font que nous sommes de plus en plus à même d’inté-resser les distributeurs. Et c’est d’ailleurs l’enjeu de notre marque La Nou-velle Agriculture® et de notre communication. Au consommateur de faire le choix d’acheter des pro-duits de qualité élabo-rés par des agriculteurs. Plus que jamais ce choix représente des emplois non délocalisables, indis-pensables à la vie de nos territoires. »

Produire mieux avec moins

« Terrena possède un portefeuille d’innovations très important avec no-tamment la proposition de solutions labellisées Nouvelle Agriculture ex-plique Nicolas Désert. Pour qu’une solution Nouvelle Agriculture soit retenue, il lui faut répondre à plusieurs critères. Ces solutions doivent améliorer la per-formance technique et économique de l’exploi-tation, diminuer le recours aux intrants chimiques au profit d’alternatives fon-dées sur des fonction-nalités naturelles, limiter les impacts sur l’ envi-ronnement, représenter une réelle innovation et enfin, avoir fait leurs preuves sur des exploi-tations d’adhérents de la coopérative nommées les Sentinelles de la Terre. » Terrena est présent sur la table d’un consomma-teur français sur dix. La Nouvelle Agriculture©, marque lancée par la coopérative il y a un an, mais aussi D’Anvial, Père Dodu, Ackerman, Sourire de campagne, Paysan Breton, Fermier d’Ance-nis, pour n’en citer que quelques-unes, sont au-tant de marques de Ter-rena. Et pour chacune d’elles, les adhérents de Terrena sont fiers de proposer une production de qualité. Par qualité, il faut comprendre produire mieux avec moins. Moins d’intrants non renouve-lables, moins d’eau, plus de respect des Hommes, des sols, du bien-être animal et du vivant. Pour ce faire, la coopérative a mis en place des ou-tils d’aide à la décision (OAD) très performants (lire page 12) et un cahier des charges pour chaque filière. Prenons l’exemple de Christian et Roseline Rousseau. Ce couple d’éleveurs de porcs de

la Selle-Craonnaise pro-duit 5 000 porcs char-cutiers par an selon le cahier des charges La Nouvelle Agriculture©, l’un des quatre segments de qualité proposés par Terrena pour cette filière (les trois autres étant La-bel Rouge, BIO et Bien produire, bien consom-mer). Pour ce faire, ils donnent à leurs animaux un aliment sans OGM, qui privilégie le colza, le tournesol et le lin, riche en oméga 3. Leurs porcs sont également élevés sans traitements antibio-tiques après le premier âge. De plus, les truies pleines sont en liberté et disposent d’une chaîne à mordiller, un besoin im-portant pour le bien-être de cet animal. « Cette dé-marche qualité va dans le sens du consommateur, constatent les éleveurs, et nous sommes contents de ce que l’on fait. » Une satisfaction également du côté de la plus-value puisqu’une prime de 5 centimes d’euro nets par animal leur est versée au titre de la qualité. « Un de nos voisins, qui fait lui aussi du porc mais pour la concurrence, nous a avoué que lorsqu’il avait

le choix en supermarché, il préférait prendre notre marque. Ça fait vraiment plaisir », sourit Chris-tian Rousseau, dont la photo se trouve sur les barquettes La Nouvelle Agriculture© vendues dans la majorité des en-seignes. Par ailleurs, pour ces éleveurs qui comptent prendre leur retraite d’ici deux ou trois ans, s’inscrire dans cette

démarche de qualité leur permet d’ores et déjà d’envisager la transmis-sion de leur ferme sans inquiétude majeure.

Proximité & agilité

Terrena se compose de cinq territoires afin de rester proche et réactif aux attentes des adhé-rents. Chaque territoire est doté d’un Conseil de Développement Territo-

rial et d’un binôme pré-sident-directeur. Nicolas Désert est le directeur du territoire Nord Loire, au côté du président Ivan Leclerc. Le Conseil de Développement Ter-ritorial est une instance particulièrement impor-tante car il est force de propositions et dispose d’une autonomie de dé-cisions sur les enjeux territoriaux. « Beaucoup d’adhérents nous ont dit : mieux vaut un pe-tit chez-soi qu’un grand chez-les-autres, relate Ivan Leclerc. Tout l’enjeu de la fusion, c’est jus-tement de garder cette façon de fonctionner au sein d’une grosse struc-ture ; que l’adhérent ait toujours son mot à dire. On se doit de rester à l’écoute, de détecter les signaux négatifs, même les plus faibles, et d’y répondre. Notre mode de fonctionnement par territoire, par bassin de vie, favorise ce dialogue permanent entre les ad-hérents et l’encadrement de la coopérative. C’est de cette façon qu’on construit notre stratégie, par les échanges. Voilà aussi pourquoi j’insiste sur le fait que les adhé-rents doivent venir aux réunions, qu’ils chal-lengent la coopérative, qu’ils fassent part de ce qui va et de ce qui ne va pas. Cette réussite se construira ensemble.» Et de rappeler que la fusion n’aurait jamais vu le jour si « toutes les parties pre-nantes : adhérents, élus, et les salariés n’avaient pas été dans le même état d’esprit ».

TERRENANORD LOIRE

2922

5635 53

50 14

61

53

27

76

37

72

4944

85 7986

16

36

TERRENAATLANTIQUE

TERRENASÈVRES

TERRENAPOTOU-LIMOUSIN

TERRENAVAL DE LOIRE

Figure de proue de la fusion des trois coopératives qu’étaient jusqu’en décembre dernier la CAM, Terrena et Terrena Poi-tou, La Nouvelle Agriculture®, la marque des agriculteurs, porte en elle tout ce que doit désormais incarner pour le consommateur le travail de l’agriculteur : une production de qualité, qui respecte l’environnement, l’Homme et l’animal, tout en lui permettant une juste rémunération. D’ores et déjà, ce n’est plus un vœu pieux, mais bel et bien une démarche qui nous engage tous : agriculteurs, techniciens, transforma-teurs, distributeurs et consommateurs.

De gauche à droite :DIRECTEUR TERRENA NORD LOIRE Nicolas DÉSERT

PRÉSIDENTTERRENA NORD LOIRE Ivan LECLERC

Christian et Roseline ROUSSEAU, éleveurs de porcs de la Selle-Craonnaise produisent pour la marqueLa Nouvelle Agriculture®

Publi-reportage

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 12

Publi-reportage

Une fertilisation optimaleavec Fertilio e-RM

Philippe Bertron cultive 400 ha de terres sur trois communes de l’est de l’agglomération la-valloise : Soulgé-sur-Ouette, Argentré et Lou-vigné. Disposant depuis quelques années d’une moissonneuse-batteuse équipée d’un système réalisant la cartographie des rendements, le culti-vateur avait constaté de fortes disparités dans le rendement de ses par-celles. « La quantité de

blé sur une même par-celle pouvait varier de 60 à 130 quintaux d’un hectare à un autre », explique-t-il. Fort de ce constat, il a fait appel à un technicien de la coopé-rative pour cartographier la résistivité de ses sols et réaliser une étude pé-dologique. « En clair, ce technicien, équipé d’un quad et du matériel né-cessaire, a analysé mes sols afin d’en connaître la nature, la profondeur

de bonne terre, le PH, le potentiel de minéra-lisation du sol (PMS), la réserve utile d’eau… » Et ce au mètre carré près. Cette analyse, associée aux préconisations des techniciens de Terrena, a permis ensuite à l’agri-culteur de moduler ses apports de fertilisants, pour un meilleur rende-ment. « Toutes ces ana-lyses ont confirmé mes propres observations et j’ai pu comprendre les raisons exactes des disparités que j’avais constatées Désormais, étant équipé d’un pulvé-risateur et d’un distribu-teur d’engrais guidables par satellite, je travaille de façon chirurgicale. Et ça marche. Mon inves-tissement, qui s’élèvait à 120€ par hectare, a été rentabilisé en 18 mois. Une rentabilité aussi ra-pide n’est pas fréquente en agriculture. Et de-

main, avec un nouvel équipement, je vais pou-voir également moduler mes densités de semis. »

« La terre setravaille mieux. »

Avec Fertilio e-RM les rendements s’évaluent à plus 4,4 quintaux par hectare de blé avec une économie d’intrants chimiques de 90€ par

hectare en moyenne la première année. « Mes sols s’améliorent petit à petit. Et un sol qui vit bien est un sol sur lequel vous avez besoin de mettre de moins en moins d’en-grais, de moins en moins d’azote. La terre se tra-vaille mieux, vous utilisez donc moins de fuel. Ce qui veut dire moins de pollution. » Un brin pro-vocateur, Philippe Ber-tron va même plus loin :

« Quand on reprend des parcelles, je pense qu’il serait intéressant de connaître les analyses de résistivité et de pé-dologie afin de payer le fermage en fonction des résultats. » Nous n’en sommes pas encore là, mais grâce à Fertilio e-RM, rendement et res-pect de l’environnement vont dans le bon sens.

Consélio : conseil et traçabilité

Consélio a deux raisons d’être. La première, c’est le fait que ce soit un for-midable outil d’aide à la décision. L’agriculteur a en effet accès, via le por-tail Terciel, sur le site de Terrena, à une multitude d’informations tech-niques et réglementaires concernant ses parcelles et ses cultures. Ces infor-mations confidentielles sont collectées et ac-tualisées par lui-même, d’une part, lorsqu’il in-forme la base de don-nées de ses semis, de ses interventions phyto-

sanitaires et de ses ré-coltes, parcelle par par-celle ; par le technicien Terrena, d’autre part, qui, en fonction des données concernant les sols, les intrants, la météo, la croissance des cultures et la réglementation, va faire ses préconisations ; et enfin par tous les OAD (outils d’aides à la déci-sion) associés à Consé-lio, comme Fertilio e.RM pour l’analyse de sols, mais aussi Fertilio Sat pour les images des par-celles prises par satellite, Fongipro pour les traite-

ments fongicides, Sémo-nia pour les semences. Ainsi, durant la morte saison, le technicien va établir un parcours tech-nique pour chacune des parcelles ou pour un groupe de parcelles. Ce parcours technique fera l’objet de préconisations (quand semer, quand traiter…), lesquelles se-ront ajustées durant la saison, certaines pou-vant être également supprimées au besoin. Bien évidemment, l’agri-culteur reste maître de ses parcelles et de ses

cultures. Consélio est un outil qui vient compléter sa propre observation, sa propre analyse et ne se substitue en rien au professionnel quotidien-nement sur le terrain qu’il est. Toutefois, en 2016, les préconisations liées aux OAD (comme Fon-gipro) ont permis la sup-pression du premier trai-tement sur les cultures de blé dans 97% des cas et une moyenne de 33€ d’économie à l’hectare en 2017.

La traçabilité,colonne vertébrale

de La Nouvelle Agriculture®

La seconde raison d’être de Consélio, étroite-

ment liée à la première, est la traçabilité. Toutes les préconisations du technicien et les actions réalisées par l’agricul-teur sont sauvegardées et hébergées en interne. Différents documents réglementaires (registre phytosanitaire, cahier d’épandage de la ferti-lisation…) peuvent être édités et fournis aux ser-vices concernés.

De la fermeà la fourchette

Et parce que la traçabilité est la colonne vertébrale de La Nouvelle Agricul-ture®, Terrena a lancé en 2017 la plateforme AgriMatrice. Cette plate-forme est le premier outil

de partage de données entre tous les acteurs de la chaîne agroalimen-taire, de l’agriculteur au consommateur. Il re-prend toutes les compo-santes de la généalogie d’un produit, comme le bien-être animal, la santé des plantes, mais également les émissions de CO2 et l’impact sur l’économie locale. Avec la mise en place de ces outils, Terrena n’aura ja-mais autant fait avancer le «produire mieux, pour manger mieux».

Renseignements : Frédéric [email protected]

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TERRENA EST PRéSENT SUR LA TABLE D’1 FRANCAIS SUR 10 DU PETIT DEJEUNER AU DINER

Un portefeuillede marquesDu produit

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 13

Publi-reportage

Des solutionsinnovantes et performantespour les élevages

« J’avais besoin de bâ-timents qui permettent à mes génisses de ne plus passer l’hiver dehors, ra-conte Armand Adam, éle-veur à Sainte-Gemmes-le-Robert. Et comme cela ne concerne que trois ou quatre mois dans l’an-née, il n’était pas question que j’investisse dans une construction tradition-nelle. » La solution, il la dé-couvre lorsque Guillaume Boudier, technicien Terre-na, lui présente la gamme de bâtiments d’élevage et de stockage Easy-Cove-ring. Le fabricant a en effet développé un concept par-faitement adapté aux exi-gences de tous les types d’élevages (bovins, ovins, volailles) pour un coût et des délais très avanta-geux. Armand Adam a choisi d’installer lui-même, en autoconstruction, trois tunnels sur parpaings sur lesquels prennent appui

les structures métalliques recouvertes d’une bâche de 670g. Les pignons sont quant à eux bardés en bois. « Tout fini, y compris les tables d’alimentation, par rapport à un bâtiment clé en main charpente et maçonnerie traditionnelles, j’ai fait une économie de 1 200€ par place. Sachant que ces tunnels sont pré-vus pour 45 génisses, ce n’est pas négligeable. »

Aérationet luminosité

Damien Baron, du Gaec Champejus à Bourgon, connaissait déjà quant à lui les bâtiments Easy-Cove-ring pour disposer de deux petits tunnels qui abritent du fourrage et des bovins. En revanche, il souhaitait faire construire un bâti-ment d’élevage plus haut, afin de faire rentrer une

automotrice, dans lequel il puisse loger ses génisses à l’année. « Matthieu Ja-moteau, responsable du service matériaux de Ter-rena, m’a proposé un bâti-ment à pied droit de 25 m de long sur 14 m de large, avec une table d’alimenta-tion en béton de 5,50 m, des cornadis et une aire paillée pour 35 animaux. » Le toit, qui comprend une bâche, de la laine de roche et une autre bâche, présente une isolation par-faite. Et les longs-pans en brise-vent permettent une bonne ventilation tout en évitant les courants d’air, ce qui diminue les risques de diarrhées et de toux. « Le bâtiment a été monté en quatre jours en juillet dernier, et tout de suite on a constaté qu’il faisait frais à l’intérieur. Les génisses ont passé l’hiver dedans et elles y étaient bien, avec une bonne luminosité. Et

puis pour nous, c’est pra-tique, puisqu’il n’y a aucun poteau intermédiaire. » Le lycée agricole de La-val, par l’intermédiaire de Régis Mézière, directeur de la Blancherie, l’exploi-tation de l’établissement, a lui aussi fait le choix d’un bâtiment Easy-Covering. « Nous avons lancé un atelier ovin en juillet 2017 afin de proposer une nou-velle filière à nos élèves. Il nous fallait donc un bâti-ment d’élevage pour ces animaux. Je l’ai construit moi-même, avec une na-celle, à l’exception de la dalle en béton et de la pose des bâches du toit qui né-cessitait de marcher sur les structures et les gouttières. J’ai préféré ne pas prendre le risque. » Le bâtiment fait 40m de long sur 16m de large sous deux toits en demi-lune, dont un tiers se lève pour apporter lumière et aération quand la météo s’y prête. Ce que retient Régis Mézière, c’est qu’il dispose avec ce bâtiment « d’une bonne gestion de la luminosité et de l’aé-

ration », deux éléments très importants pour les ovins. « Pour le même prix, ajoute-t-il, je n’aurais pas eu un bâtiment traditionnel aussi performant. »

Des bâtimentsmodulaires

Autre avantage non négli-geable, ces bâtiments sont modulaires. Les structures métalliques sont fixées à l’aide de pinces et de vis, ce qui permet de les dé-monter et de les réassem-bler facilement, et d’ajouter une extension si besoin. Livré en kit et simple à monter soi-même, avec de préférence un petit renfort de main-d’œuvre, Terrena propose toutefois l’accom-

pagnement par téléphone ou sur place d’un techni-cien en cas de problèmes ou d’interrogations. La pré-sence d’un chef d’équipe durant tout le chantier est également envisageable. Autre solution : une li-vraison clé en main qui comprend le permis de construire, les matériaux, la réalisation de la maçon-nerie par des artisans par-tenaires, ainsi bien sûr que tout le matériel d’élevage : cornadis, tubulaires, lo-gettes, abreuvoirs…

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Toujours à la pointe de l’innovation, Terrena propose avec Easy-Covering des bâtiments d’élevage et de stockage pra-tiques, économiques et durables, ainsi que toute une gamme de matériel qui favorise le bien-être des animaux.

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 14

TERRENA :Un réseau de 149 magasinsde proximité

Nos partenaires :

La Mayenne compte entre autres 12 Gammvert. Les équipes vous accueillent du lundi au samedi. Les ho-raires pour chaque maga-sin sont disponibles sur les sites internet :

www.espaceterrena.frwww.gammvert.fr

Nos magasins proposent une large gamme de pro-duits adaptée à l’enseigne comme :

- Les Produits Agricoles (engrais, santé végétale, semences, films et ficelles agricoles, lubrifiants et énergie, équipements d’ex-ploitation, hygiène de traite, soins des animaux, …)

L’Elevage (matériels et ac-cessoires, alimentation pour les animaux, clôtures électriques, …). Les ali-ments proposés sont fabri-qués dans les usines de la coopérative avec des cé-réales collectées auprès de nos adhérents permettant une qualité et une traçabili-

té optimale de nos produits,

Le Bricolage (outillage, plomberie, électricité, pein-ture, …)

L’Aménagement Intérieur et Extérieur (matériaux de construction, clôtures, iso-lation, gouttières, assainis-sement, …)

Le Jardinage (solutions al-ternatives pour le soin des plantes, protection des végétaux, outils de jardin, motoculture, semences po-tagères et florales, plants potagers, arbres frui-tiers, …)

Les Vêtements (chaus-sures, bottes, équipement de protection individuel, vêtements de pluie, combi-naison de travail, …)

Le Terroir(épicerie sucrée et salée, cidre, bière, vin, …) avec des produits en provenance du département et de la ré-gion.

Les produits biologiques représentés et animés dans tous les rayons. Beaucoup de nos magasins sont en-gagés dans la charte « Jardinez au naturel ! » au côté des bassins versants.

L’accueil, l’expertise, le service et la qualité des produits sont les maîtres-mots de notre coopé-rative. Nos équipes de spécialistes apportent de précieux conseils sur les produits agricoles mais aussi en matière de jar-dinage, alimentation ani-male, bricolage, produits du terroir, matériaux de construction…

Présent sur les zones rurbaines et rurales, le réseau des ma-gasins TERRENA contribue au développement économique et humain de son territoire. Nos magasins Gammvert et Gammvert Village sont implantés dans la Vienne, dans les Deux Sèvres, en Vendée, dans la Loire Atlantique, en Indre et Loire, dans le Maine et Loire, dans le Morbihan, en Ille et Vilaine, dans la Sarthe, dans la Manche et en Mayenne. Ce réseau de 149 magasins de proximité est destiné aux agricul-teurs mais également aux particuliers.

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 15

MANCEAU ENVIRONNEMENTet Sarl Hubert Manceau :

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Cette entreprise agricole est celle de Hubert MANCEAU.

Depuis près de 30 ans, im-plantée à Coudray près de Château-Gontier, lui et sa femme Viviane ont développé deux sociétés. MANCEAU Environnement est dédiée aux travaux d’épandage, de transport et d’assainis-sement, et la SARL Hubert MANCEAU aux travaux de terrassement, de drainage et agricoles divers.

Secondés aux postes com-mercial et logistique depuis 2008 par Graziella et Sébas-tien, leur fille et gendre, cette entreprise continue son dé-veloppement dans un esprit familial, comptant sur le sa-voir-faire de 25 salariés per-manents.

Son sens du service et le res-pect de ses engagements auprès de sa clientèle, com-posée d’agriculteurs, particu-liers, collectivités ou encore industriels, lui ont permis de se forger une solide réputa-tion. La flexibilité et le sens de l’adaptation sont ses atouts qui lui permettent de répondre

à des problématiques variées.

MANCEAU Environnement, spécialisée en épandage va-lorise en agriculture les boues issues d’élevage agricole, de station d’épuration urbaine ou encore d’industrie agroa-limentaire.

Cette activité très encadrée demande des compétences strictes respectant les nom-breuses réglementations en-vironnementales en vigueur.

Reconnue pour son profes-sionnalisme, sur la région Grand Ouest, Manceau En-vironnement garantit aux pro-ducteurs une filière maîtrisée et pérenne. La société a la ca-pacité d’assurer des volumes conséquents puisqu’elle épand annuellement près de 200 000 m³ d’effluents li-quides et 50 000 tonnes d’ef-fluents solides.

Les entreprises MANCEAU interviennent également sur

les réseaux et les assainisse-ments autonomes. Elles pro-posent la pose de fosse sep-tique ou micro-station, ainsi que la vidange et l’entretien des systèmes d’assainisse-ment et des réseaux.

Auprès d’une clientèle variée, la SARL Hubert Manceau réalise des créations ou en-tretiens de plans d’eau, des terrassements de maisons ou bâtiments commerciaux, l’élagage de haies et l’entre-tien de fossés.

Pour la clientèle spécifique-ment agricole, cette entre-prise assure des travaux de terrassement, de mises aux normes, de drainage de par-celles et de travaux de récolte (moisson et ensilage).

Une entreprise de proximité aux multiples compétences à votre disposition.

Activités proposées par la société :● Transport et épandage d’effluents valorisables● Curage et épandage de boues de lagunage● Curage et épandage de boues de systèmes plantés de roseaux● Transport longue et courte distance d’effluents liquides et pâteux● Création de stockage géomembrane et béton● Fourniture et pose de stockages souples● Création et entretien de plan d’eau● Hydrocurage de réseaux● Pose et vidange de système assainissement ● Travaux de récolte (moisson-ensilage)● Travaux d’élagage

Tracteurs agri-coles, citernes ou encore se-

m i - re m o rq u e s … .Vous avez peut-être croisé ses machines dans nos campagnes ou sur nos routes, sans savoir vraiment qui était cette entre-prise.

PUBLI-REPORTAGE

Cette solution, c'est la micro-station d'épuration qui traitera les eaux usées avant de rejeter une eaux claire, propre à 98 % dans les fossés, les regards d'eau pluviale ou dans le sol.« Nous visitons les particuliers pour étudier avec eux la confi-guration de leur habitation, et leur conseiller la meilleure ins-tallation, explique Olivier Gal-let, gérant de la société. Nous procédons en premier lieu à une étude de sol. Nous regar-dons le nombre d'évacuations de la maison, le nombre de chambres, et la surface du salon. Ce sont ces critères qui détermineront la capacité né-cessaire de la station en équi-valent habitants. Un conseil : si la maison présente des capacités d'extension, il vaut mieux prévoir tout de suite une micro-station plus grande

pour éviter d'avoir à chan-ger l'installation. D'autant que la décantation se fait plus efficacement avec une station plus grande ». Lorsque le modèle d'installa-tion aura été convenu, la so-ciété OGR épaulera le client pour les déclarations adminis-tratives obligatoires en mairie et auprès du Spanc (Service public d'assainissement non collectif) du secteur. Elle fera ensuite appel à une entreprise de terrassement partenaire pour creuser, à l'endroit le plus judicieux, une fosse d'une sur-face de 5 m2 à 8 m2. La station, dans un matériau polyéthylène robuste et hygiénique de 1 cm d'épaisseur, y sera installée. Cette cuve est composée de deux compartiments : un pour la décantation naturelle, d'une contenance de 2 500 litres à 5 000 litres, l'autre d'un volume similaire pour le traite-ment par oxygénation compressée, sans au-cun produit chimique. A quelques mètres sera installé un coffret électro-mécanique qui assurera le pompage et l'oxygénation. « Ce procédé évite toute maintenance sur la

cuve, assure Oli-vier Gallet. Il faudra

seulement faire ap-pel à une société de vidange tous les trois ou quatre ans, en fonction du volume de la cuve ».Une fois la cuve enfouie, seul le regard de vidange sera vi-sible en surface, discret et ro-buste puisqu'il peut supporter jusqu'à 200 kg.OGR, également connue pour être un partenaire des Boucles de la Mayenne, installe deux gammes de micro-centrales agrées : Puroo et Vodalys. Le coût d'une micro-station posée et installée varie entre 6 500 et 8 000 euros. L'en-treprise commercialise éga-lement des récupérateurs d'eaux pluviales et des sépa-rateurs d'hydrocarbures.

L a société OGR apporte les solutions en

matière d'assainisse-ment individuel, pour les habitations iso-lées ou en hameau non reliées au tout à l'égout.

pour éviter d'avoir à chan-ger l'installation. D'autant

cuve, assure Oli-vier Gallet. Il faudra

Assainissement individuelLes micro-stations,

solution d'OGRpour l'environnement

Olivier Gallet, gérant d'OGR,présente ici un modèle de micro-station.

Une fois la cuve enfouie,seul un regard reste visible en surface.

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Groupement de défense sanitaireLe partenaire de la santé animale et publique

PUBLI-REPORTAGE

Les GDS ont été créés à l'initiative des services vété-rinaires et de la profession agricole et sont donc deve-nus des partenaires incon-tournables du service public de la santé animale et de la sécurité sanitaire. La fonction première du GDS qui fonc-tionne comme un organisme mutualiste, est de veiller au bon état sanitaire des trou-peaux d'élevage en étudiant les risques spécifiques liés à l'environnement et aux races. Il conseille les éleveurs sur les bonnes pratiques dans un but de prévention : vac-cination, condition d'éle-vage, hygiène… Le GDS de la Mayenne compte 6 800

adhérents dont la grosse majorité viennent de l'éle-vage bovin : 5 000 des 5 150 éleveurs bovins que compte le département adhèrent au GDS, soit 97% de ces pro-fessionnels. Les autres adhé-rents sont éleveurs de petits ruminants (1 350) ; de porcs (192) ; de chevaux (80) ou apiculteurs (284).

La prévention

Le Groupement de défense sanitaire de la Mayenne compte 20 salariés dont deux vétérinaires, six tech-niciens-conseil en élevage,

quatre personnels adminis-tratif et technique qui ont en charge la traçabilité des ani-maux. En 2017, ces derniers ont édité 327 755 Asdas, la carte d'identité de l'animal. L'une des principales actions du GDS est l'éradication de la BVD (Diarrhée virale bovine). Un enjeu sanitaire d'ampleur pour la Mayenne puisqu'avec un cheptel de 620 000 bo-vins, le département se classe 4e dans ce type d'éle-vage. Depuis 2002, chaque atelier laitier reçoit l'évolution d'anticorps BVD dans le lait de tank. En viande, des tests sur sentinelles (génisses de 8 à 20 mois) d'un côté, des tests de mélange d'anticorps

(femelles de 2 à 3 ans) de l’autre, permettent d'inves-tiguer sur la circulation du virus. A la moindre suspi-cion de l'éleveur (variation de lait, avortements, mauvaise croissance…), des tests ra-pides et efficaces permettent de détecter le virus.

Ce travail d'éradication des maladies qui frappent les élevages est certes sani-taire mais revêt également un enjeu économique de taille. « Nous contribuons à accroître le revenu des éle-veurs en réduisant les coûts des maladies et de leurs traitements. Nous favorisons l'économie de l'élevage en garantissant la qualité sa-nitaire des animaux et de leurs produits », exposent Philippe Pillons, Directeur et Jean-Claude Béchu Prési-dent du GDS, pour résumer l'enjeu des travaux du GDS. Et les actions de l'organisme mayennais portent ses fruits. A titre d'exemple, la rhino-trachéite infectieuse bovine (IBR) est quasiment éradi-quée. La dernière contami-nation date d'il y a deux ans. En 2016, le nombre de chep-tels en assainissement était de 121, en 2017 il en reste 52 en plan d'éradication soit moins de 1% de l'ensemble des élevages.

Les autresmissions

En parallèle de ses missions sanitaires, le GDS de la

Mayenne propose des for-mations. Ainsi, il a proposé en partenariat avec la Chambre d'agriculture et le Groupe-ment technique vétérinaire, 12 journées de formation sur les différentes méthodes d'écornage du veau dont les habitudes rendent cette pra-tique trop tardive. Le GDS procède également au dia-gnostic des bâtiments d'éle-

vage, une trentaine ont été réalisés en 2017. Autre mis-sion du GDS, les analyses de qualité de l'eau pour les éle-veurs qui utilisent des puits et des forages. Le Groupement de défense sanitaire est, par ses actions, un partenaire in-dispensable pour améliorer la santé publique qui passe par celle de l'animal.

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Auditélevage0,07 €

Equarissageactionsdiverses0,14 €

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Fièvre Q0,04 €

Parasitisme0,03 €

Comiceconcours0,09 €

Salmonellose

Délégationmissions

IBR

Qualitédu lait

Qualitéde l'eau

C'est 1 éleveur sur 3 qui a reçu 1 aide financière et/ou appui technique du GDS sur la dernière campagne

InstallationInformation

SensibilisationAnimationParatuberculose

BVD

RÉPARTITION COTISATION BOVINE PAR ACTION

Chaque département français dispose d'un Groupement de défense sanitaire. En Mayenne, 97% des éleveurs mayennais adhèrent au GDS dont les missions sont orientées vers la

santé animale mais aussi publique.

Jean-CLaude Béchu, Président Philippe Pillons, Directeur

Repères

Fonctionnement. Le GDS est un organisme mutualiste agricole détenu par les éleveurs. Il fonctionne avec un conseil d'administration de 27 membres. Ils sont en lien direct avec le territoire grâce à un maillage de 348 corres-pondants locaux.Cotisation. Pour adhérer au GDS et bénéficier de son expertise et d'aides financières, l'éleveur cotise 3,5 euros par animal (bovin). Nouveaux installés. Le GDS propose un protocole d'analyses basé sur la recherche de maladies à fort intérêt économique (BVD, paratuberculose, néosporose…) aux nouveaux installés ou à ceux qui veulent procéder à des regroupements de cheptels. Des aides financières peuvent être débloquées pour les frais d'analyses, pour le pa-rage…

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PUBLI-REPORTAGE

« Nous intervenons dans les métiers de l'hygiène, de l'ap-provisionnement et du traite-ment de l'eau, du bien-être et des soins aux animaux, de la conception et plus gé-néralement des équipements et des consommables de l'entreprise agricole. Implanté dans l'Ouest de la France, depuis 30 ans, nous sommes reconnus pour la fiabilité et la technicité de nos produits et matériels à des prix abor-dables, et pour la qualité des prestations réalisées. Nous nous inscrivons dans l'éco-nomie locale, celle de nos dé-partements et régions. Nous travaillons avec vous en tant que voisin, satisfaits de vous proposer les produits et ser-vices qui contribuent à votre réussite », expose Philippe Pillons, gérant de Farago le carré.

Lutte contre les insectes, les rongeurs et autres nui-sibles est une compétence reconnue de Farago le carré. Des techniciens qualifiés in-

terviennent rapidement et efficacement pour se débar-rasser des nids de guêpes et autres frelons. Une éleveuse témoigne de la réactivité de l'entreprise : « Il y avait deux nids, un de guêpes, un de frelons, pour la sécurité de nos salariés nous souhaitions une intervention rapide. Elles ont été effectuées en moins de 24 heures. » Farago le carré propose, en plus de ses produits, un contrat annuel dératisation-désourisation-désinsectisation. Y souscrire c'est choisir l'efficacité de 4 à 6 passages par an, répartis à la demande. L'hygiène passe aussi par le lavage, le décapage et la désinfection des installa-tions. « J'ai fait appel à leurs services pour un décapage de mon bâtiment d'élevage, suivi d'une désinfection. Cela s'est avéré efficace, désor-mais j'ai moins de perte de veaux et moins de frais vé-térinaires », témoigne un éleveur. Farago le carré inter-vient également sur le maté-riel de traite.

Comme la création d'un puits ne s'improvise pas, les techniciens de Farago le carré conseillent sur le lieu et la méthode de réalisation pour avoir une eau saine à distribuer aux animaux. Ils réalisent le forage et four-

nissent les pompes adap-tées aux puits. « Pour mon forage, ils ont réalisé toutes les démarches administra-tives, ce qui est un gain de temps considérable », assure M. Aubry, éleveur à Ballots. Farago le carré propose des services d'analyses de l'eau en adéquation avec les be-soins du client : bactériolo-gique, chimique, recherches spécifiques. En outre, Farago le carré propose des solu-tions de stockage (cuves), du matériel de filtration, de traitement (deferrisation, de-mangnisation, neutralisation, bactericide…), des outils d'aspersion.

Dans ce domaine, les ser-vices de Farago le carré couvrent toutes les étapes nécessaires à la réalisation d'une installation : avant projet, étude préalable, di-mensionnement, installa-

tion classée, plan d'épan-dage, estimation des coûts, conception… Farago le carré a recours à la réalité virtuelle et augmentée pour les pro-jets de rideau brise-vent. Un servcice gratuit. « Les techni-ciens nous ont apporté une réflexion globale pour ne rien négliger. L'étude de faisabilité nous a permis d'affiner nos choix en fonction de nos be-soins sur les points clés du bâtiment, pour arriver rapide-ment au dépôt de demande du permis de construire et à la demande de subvention. En parallèle, une réflexion a été menée pour optimiser la valorisation de nos effluents organiques, le dimension-nement des ouvrages de stockage et la conception du dossier de déclaration des installations classées », témoignent les associés de l'Earl Volconi. Ambiance bâ-timent, filière de traitement, stockage et distribution, éco-nomies d'énergie… entrent

également dans la palette d'expertises de Farago le carré.

Aires d'exercices, parcs d'attente, création de rai-nures… Farago le carré maî-trise toutes les techniques, procédés et produits pour offrir les conditions optimales pour les animaux. « Les bé-tons glissants entraînent des accidents fréquents chez les bovins… conduisant parfois à l'euthanasie de l'animal. Le rainurage ou scarification des bétons évitent tous ces désagréments, les animaux retrouvent stabilité et sécurité dans la stabulation, assurant ainsi leur bien-être », explique Jean-Pierre Legrand, techni-cien. Brosse, épilateur ther-mique, brasseur d'air, ven-tilateur… tous ces produits sont proposés par Farago le carré.Pour remédier à un souci

chronique de boiteries, de fourchet, de dermatites, Fa-rago le carré dispose d'un service pédicure bovins. « Un parage préventif permet de rectifi er l'excès de corne sur un pied. Il a pour but de rame-ner le pied à des dimensions normales pour équilibrer le poids du corps sur tous les onglons. Le parage curatif se déroule comme le préventif mais en plus il faut dégager la partie malade. Dans certains cas, une talonnette est fi xée sur l'onglon sain pour soula-ger l'onglon malade », détaille Julien, pédicure bovin.

F arago le carré est la continuité commerciale des Groupements de défense sanitaires. En plus de ses 6 000 références de produits, Farago le carré propose des conseils aux agriculteurs

mais aussi aux particuliers, à l'industrie, aux entreprises et aux collectivités locales.

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 18

Esat La MadeleinePUBLI-REPORTAGE

Créé à Mayenne en 1991, l'Esat La Madeleine compte quatre activités : la sous-traitance industrielle, notam-ment auprès d'imprimeurs mayennais, l'entretien d'es-paces verts, la production horticole et la vente aux par-ticuliers. Ces deux dernières activités mobilisent sept usagers de l'établissement et deux encadrants. Cultivée dans deux grands tunnels et cinq petits tunnels bâchés, ainsi que dans des coffres en plein air et deux grandes serres, dont une chauffée surnommée la nurserie par les usagers, la production de l'Esat est active toute l'année. Les mois d'avril et mai sont consacrés aux plantes an-nuelles et aux vivaces qui se-ront notamment plantées en

haies bocagères, ainsi qu'aux plants de tomates, poireaux, courgettes… Juillet voit l'acti-vité se tourner vers les plants de poireaux à l'arrachi, ven-dus en bottes avec leurs ra-cines afin d'être replantés. « C'est un marché de niche qui nécessite beaucoup de patience, de désherbage », explique Samuel Levieuge, di-recteur adjoint de l'établisse-ment. En août et septembre il faut préparer les chrysan-thèmes. Et quand vient l'hiver, c'est le moment de se tourner vers la mise en place des vio-lettes, pensées et primevères qui seront vendues en godets dès le mois de février. Et, déjà, le temps est venu de prévoir les cinéraires des rameaux

« On s'améliore chaque an-née sur la limitation drastique des produits phytosanitaires, tient à préciser Samuel Le-vieuge, et ce grâce à l'asso-ciation avec d'autres plantes et l'introduction d'insectes ennemis des ravageurs ». Ef-fectivement, près des godets de la grande serre chauffée, la nurserie, sont suspendus des petits sachets blancs conte-nant les larves des insectes qui viendront éradiquer les ra-vageurs. « C'est ce que l'on appelle la protection biolo-gique intégrée. » Si 60% de la production de

l'Esat est vendue en demi-gros aux collectivités et en grandes et moyennes sur-faces, 40% se retrouvent dans la fleuristerie, le magasin de l'établissement créé en 1996. « Ce point de vente est tenu par une fleuriste professionnelle et une per-sonne accompagnée. Elles proposent également toute l'année des compositions florales pour les mariages, les enterrements… » com-plète le directeur adjoint.

En décembre dernier, l'Esat La Madeleine se voyait attri-buer la certification ISO 9001. « Ce n'est pas vraiment cou-rant dans le secteur médico-social, et cela nous rend plutôt fiers », convient avec modes-tie Samuel Levieuge. Cette certification est le fruit de deux ans et demi de travail. « Nous avons été accompagnés par un organisme extérieur qui nous a aidés non seulement à comprendre le dossier de vingt pages qui reprend les normes, mais également à perfectionner notre système de management, les activités de production, la satisfaction client, l'accompagnement des usagers… Tout ce qui touche au fonctionnement de l'Esat. » Un gage de plus du souci de qualité qui anime toute l'année l'établissement mayennais.

Rappelons que les serres se-ront ouvertes au public du 23 avril au 12 mai, y compris les samedis 28 avril, 5 et 12 mai.

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Chaque prin-temps, l'ou-verture ex-

ceptionnelle des serres de l'Esat La Madeleine est l'oc-casion d'acheter en direct la production horticole de l'établis-sement. C'est éga-lement l'opportunité pour les personnes accompagnées et leurs encadrants de présenter le travail réalisé avec passion toute l'année.

Protection biolo-gique intégrée

Certifi cation ISO 9001

La SARL Piquet, transports,épandage amendement

et stabilisation de sol

PUBLI-REPORTAGE

Les premières années, l’en-treprise était spécialisée dans les travaux agricoles puis s'est orienté au fur et à me-sure vers d’autres activités comme le transport et les tra-vaux publics. Ces dernières — moins contraignantes pour la gestion du personnel et les surcroîts d’activités liés à la saisonnalité — ont remplacé au fur et à mesure les travaux agricoles.

Grâce à l’ambition du gérant, et aussi au changement d’ac-tivité, l’entreprise compte au-jourd’hui 21 salariés en CDI, 8 à 9 contrats saisonniers de juillet à décembre, quinze ca-mions (dont 6 bennes céréa-lières), quatre tracteurs, deux chargeuses, un bulldozer à lame, une pelleteuse et deux bâtiments de stockage. Mal-gré le développement, le chef d’entreprise reste un homme de terrain, c’est sa femme Audrey qui assure la partie administrative et comptable. Depuis un an, un commercial a rejoint l’équipe pour la rela-tion client et la logistique.

La SARL Piquet a étendu son offre au service de stockage

de céréales sur ses deux sites à Entrammes et Azé, pour les coopératives. Leur ca-pacité est de 25 000 tonnes mais « cela reste une activité complémentaire », précise le gérant.

Autre axe de développement : la stabilisation des sols. C’est un procédé nouveau que l’entrepreneur a pu tester et approuver sur le chantier de la LGV. Il s’adresse aux agri-culteurs et aux travaux pu-blics. Le but est d’obtenir un sol portant afin de créer une plateforme stable, en valori-

sant les matériaux disponibles sur place, contrairement à un chantier traditionnel où il faut évacuer la mauvaise terre et la remplacer par de la pierre. La méthode consiste à inté-grer au sol un liant telle que la chaux, le ciment ou encore le rolac « le choix du produit est déterminé en fonction de l’étude du sol », précise An-toine Piquet, ainsi l’on obtient un assèchement immédiat et un seuil de compaction opti-male. La méthode est fiable et très économique car elle évite les rotations de camions.

La SARL Piquet a été créée en décembre 2006 par Antoine Pi-

quet, alors fraîchement di-plômé d’une formation agri-cole et par son père, chef d’exploitation agricole. Leur collaboration a duré quatre ans, puis naturellement ce dernier s’est retiré pour gé-rer l’exploitation familiale et laisser les rênes à son fils.

L’entreprise a suse diversifi er pour se développer

Antoine Piquet en compagnie de sa femme Audreyet de son fi ls Robin

● Transport et stockage● Stabilisation de sol● Epandage d’amendement● Location d’engins avec chauffeurs

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 19

FTS Agrimachines,des accessoires, des micro-tracteurs et un service à "prix juste".

N°1 des accessoires pour tracteurs compacts en Angleterre, c'est depuis Entrammes que Farm Tech Supplies Ltd distribue dans toute la France sa gamme de produits agricoles.

PUBLI-REPORTAGE

Depuis cinq ans et l'ouverture du premier magasin français Zone du Riblay à Entrammes, la gamme d'accessoires pour tracteurs et micro-tracteurs proposée par FTS Agrimachines n'a cessé de se développer. Enfouisseurs préparateurs de sol, ton-deuses de finition, broyeurs à marteaux et d’accotements, gyrobroyeurs, herses, taille-haies, épareuses, broyeurs de branches, et forestiers, lève-palettes, fendeuses sur prise de force, lames niveleuses, sous-soleuses, pinceballes… la liste est im-pressionnante. Elle répond à la demande d'une clientèle variée qui inclut aussi bien particuliers que profession-nels : petits exploitants agri-

coles, paysagistes, centres équestres, camping ou col-lectivités. « Nous proposons des outils simples, robustes, avec un service et surtout à un prix raisonnable », avance Karim, manager commercial de l'antenne française, pour expliquer le succès rencontré par les machines exposées dans le magasin mayennais.

Un magasin entiè-rement reconfi guré ouvert du lundi au samedi

Conditionnées en Angle-terre, les machines sont as-semblées et vérifiées à En-trammes par deux salariés, dont l'un vient tout juste d'être recruté afin de répondre au

développement du maga-sin également palteforme de vente pour toute la France. En effet, si les Mayennais ont l’avantage de pouvoir se rendre facilement dans le magasin entièrement reconfi-guré et bénéficier en direct de conseils, ainsi que de dé-monstarions et d'essais des produits sur rendez-vous, les ventes sont réalisées aussi par internet, via le site fran-çais du distributeur ou sur Le Bon Coin. Les livraisons se font sur toute la France métropolitaine sous 48 à 72 heures. « Le cardan est fourni avec la machine quelle qu’elle soit et les pièces dé-tachées sont disponibles en 48h. Selon le matériel, la ga-rantie est de un ou deux ans.

Bien sûr, nous remplaçons le matériel si la panne est trop importante. Pas question de laisser un professionnel dans l’incapacité de travailler », précise Karim, qui propose également l'entretien et le suivi de tout matériel pour un tarif intéressant de 40€ TTC de l'heure. Revendeur de sa propre marque, Farm Tech Sup-plies distribue également les gammes Winton (UK), et De-leks (Italie). «Nous disposons également d'une nouvelle gamme de micro-tracteurs occasions de marques ja-ponnaises reconditionnés avec garantie mécanique, pouvant aller de 14 à 35 CV, et principalement en quatre roues motrices, avec possi-

bilités d'ajouter un chargeur ou tout autres accessoires au choix », complète Ka-rim, qui tient à ajouter que « la reprise de votre ancien matériel est possible». Nous proposons également des

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 20

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Maine Agrotec,la solution rapide et économique

PUBLI-REPORTAGE PUBLI-REPORTAGE

Sur les quinze salariés que compte l’entreprise, une équipe est dédiée tout spé-cialement aux bâtiments agri-coles. « Celle-ci est renforcée en période de gros volume », précise Guillaume Barbier, chargé des achats, des plans et des études, quand son frère Julien s’occupe du suivi des chantiers ainsi que de la partie commerciale. Hangars, stabulations, box à chevaux… le savoir-faire et la

polyvalence de l’entreprise de Bais ne sont plus à démon-trer. Tout est préfabriqué dans l’atelier de 1 000 m2 qui est venu s’ajouter en 2013 à celui de 800m2, de l’autre côté de la cour, lequel est désormais consacré à la partie couver-ture-zinguerie. « Si l’on prend l’exemple d’une stabulation, l’intervention sur le chantier en lui-même est de deux à trois semaines pour la struc-ture et la couverture. A cela, il faut ajouter quelques jours pour les finitions, gouttières, descentes de toiture… », ex-plique Guillaume.

Autonomieet compétences

L’entreprise Barbier est tota-lement autonome, ce qui fa-cilite son organisation. Outre le pont roulant de l’atelier, elle dispose de tous les engins in-dispensables à ses interven-tions : camion grue, nacelle automotrice télescopique, chariot télescopique, camion nacelle, nacelle sur che-nilles… Les salariés, régulière-ment formés aux techniques

professionnelles comme le montage-démontage d’écha-faudages, possèdent égale-ment les qualifications néces-saires à la conduite de ces engins. « Notre autonomie et les compétences de nos équipes nous permettent d’interve-nir sur tous les types de bâ-timents, affirment les deux frères. Nous n’avons pas de limites en termes de surfaces, nous sommes à même de réaliser tout ce que souhaitent nos clients. Y compris des structures plus résistantes destinées à recevoir des pan-neaux photovoltaïques. » Ac-tuellement, l’entreprise réalise une stabulation de 1 725 m2 à Chammes et deux autres suivront à Villaine-la-Juhel et Loupfougères, respective-ment de 1 250 et 2 495 m2. Pour autant, les artisans ne souhaitent pas faire la course aux chantiers. « Notre but est la satisfaction du client, quelle que soit sa demande », af-firment Guillaume et Julien Barbier, dont les distinctions reçues ces dernières années attestent du sérieux de l’en-treprise familiale.

Pour bien comprendre ce qui fait la force de la société Maine Agrotec, il faut se rendre à Pré-en-Pail, là où se trouvent les entrepôts, la logistique et le showroom de l'entreprise créée en 1996 par Jean-Mi-chel Corson. Nous sommes accueillis par Jean-Patrice Corson, le fils du fondateur qui dirige depuis trois ans la société. La visite commence par le showroom de 400 m2. Là sont exposés en configura-tion réelle les panneaux sand-wichs de différentes épais-seurs, les accessoires de pose, les portes en aluminium, les portes frigorifiques, les fe-nêtres… « Nous avons vrai-ment toutes sortes de clients, explique le dirigeant. Dès que des conditions de tempéra-

tures et d'hygiène sont néces-saires, nous sommes à même de répondre à toutes les exi-gences. Dans le domaine de l'agriculture, nous travaillons avec les producteurs de lait qui installent des robots de traite, tous ceux qui montent une chambre froide, un labo de transformation : fromage, viande, glaces, vente de pro-duits à la ferme. Nous avons aussi fourni du matériel pour des éleveurs et transforma-teurs d'escargots, pour des mielleries… »

10 000 m2 d'entre-pôts couverts, des milliers deproduits en stock

La visite se prolonge dans les entrepôts. Et la surprise est de taille ! Maine Agrotec dispose de pas moins de 10 000 m2 d'entrepôts couverts. C'est tout simplement gigantesque. Des milliers de références sont ainsi disponibles à la vente. « La surface est importante car les panneaux ne peuvent pas être empilés, sous peine de les

abîmer. Ils doivent également être à l'abri. Et comme nous tenons à être très réactifs, on doit disposer d'un stock im-portant. Nous avons en per-manence plus de 20 000 m2 de panneaux sandwich, de 30 à 100mm, dans des lon-gueurs de 2,20 m à 10 m, des milliers de portes, de fenêtres, de grilles de ventilation… Nous avons également pensé au chargement : les camions peuvent manœuvrer sur une aire bétonnée, et le charge-ment se fait au sec. Une com-mande peut être livrée sous deux semaines partout en France et même bien au-delà de nos frontières, ajoute Jean-Patrice Corson, ce qui laisse le temps au client de préparer son chantier. »Nous ne rentrerons pas ici dans les détails purement techniques des produits pro-posés par Maine Agrotec : le site internet de l'entreprise les référence tous avec beau-coup de précision et il est très simple de prendre contact avec la société par téléphone, par mail ou sur place pour être conseillé en fonction du projet à réaliser. Nous nous conten-terons de dire que depuis plus de vingt ans les produits Maine Agrotec on fait leurs preuves et que la satisfaction client fait partie de l'ADN de l'entreprise du Nord-Mayenne.

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C’est en 2006 que Guillaume et Julien Bar-

bier reprennent l’en-treprise de char-pente-couverture, ossature bois et iso-lation par l’extérieur créée par leur père Roland en 1971. Sous la conduite des deux frères, l’entre-prise qui rayonne à 60 km autour de Bais intervient tout autant auprès des particu-liers que des profes-sionnels, y compris dans le secteur agri-cole.

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mique pour l'aména-gement, la rénovation ou la construction de locaux agroalimen-taires.

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 21

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Présent dans l’agriculture, le paysage, les travaux publics et le transport, Agri-Intérim présente l’avantage de ré-pondre aux besoins de ses clients, dont les travaux sont pour beaucoup des travaux saisonniers. « C'est tout par-ticulièrement le cas cette an-née, où à cause de la météo les travaux démarrent tous au même moment », constate Damien Moriceau, respon-sable de l'agence lavalloise. Pour faire face à la demande de ses clients, Agri-Intérim attache une grande impor-tance à la formation. « C'est notre point fort, assure Da-mien Moriceau. Nous inter-venons dans des domaines

très demandeurs de conduc-teurs d'engins et chauffeurs routiers. Depuis le début de l'année, notre agence a per-mis à 12 personnes de pas-ser les permis poids lourd et super lourd. C'est un inves-tissement important. Nous prenons en charge la for-mation et les stagiaires sont rémunérés. » Sachant qu'une formation complète (Fimo, permis C & CE) dure plu-sieurs semaines. « Mais c’est du gagnant-gagnant, pour nous, pour les intérimaires et bien sûr pour nos clients », ajoute Damien Moriceau. Agri-Intérim permet aussi à ses intérimaires d'acquérir les CACES 2, 4 et 8, & TP

nécessaires pour la conduite des pelles, des tractopelles, des chargeuses et des tom-

bereaux. « Une autre de nos spécificités est d'être très sollicités pour du personnel

apte à l'entretien et à la répa-ration du matériel agricole. Là aussi, le fait que nous ayons une très bonne connaissance du milieu fait de nous des in-terlocuteurs privilégiés pour répondre à la demande. » Au point qu'un grand nombre des intérimaires d'Agri-In-térim accèdent à des CDD, voire des CDI.

L'agence via Delphine Sa-gona est aussi en mesure de prendre en main toute la par-tie administrative, lequel peut parfois s’avérer très lourd pour des entreprises comp-tant peu de personnel. Mais au-delà de ça, Agri-Intérim défend des valeurs et est très attachée au savoir-être des candidats à l’intérim. « Ce qui intéresse les chefs d’en-treprise travaillant avec nous est que les personnes aux-

quelles nous proposons des missions ont un sens aigu du travail et sont imprégnées de valeurs fortes », expliquait Jean-Pierre Chauvel, fonda-teur d'Agri-Intérim, quelques années après la création de l’entreprise. Ce que confirme Damien Moriceau, présent dans la société depuis 2009 et qui note que « dans le mi-lieu agricole, beaucoup de séniors recherchent égale-ment à travailler en complé-ment de leur retraite car ils tiennent à garder le contact avec leur milieu professionnel et sont très heureux de trans-mettre leur savoir aux plus jeunes ». Une bonne façon de transmettre ces valeurs propres au milieu agricole et qui sont l'ADN d'Agri-Intérim.

P remière agence d’intérim dans le mi-lieu agricole et para-agricole, Agri-In-térim a su s’imposer comme un ac-

teur incontournable auprès des entreprises et des candidats à l’emploi. Les ingrédients de sa réussite : réactivité, savoir-être et for-mation.

Les offres à pourvoir• Ouvriers agricole polyvalent (élevage, cultures)• Ouvriers agricole polyvalent (élevage bovins lait, traite, cultures)• Ouvriers avicole (élevage de volailles)• Chauffeurs agricole en ETA• Chauffeurs agricole en CUMA• Chauffeur agricole mécanicien• Chauffeurs agricoles saisonnier betteraves et pommes de terre en déplacements (logement fourni)• Mécaniciens agricole• Mécaniciens monteurs• Monteurs Matériel agricole• Chauffeurs d’engins TP• Chauffeurs Pelle• Chauffeurs Tractopelle• Chauffeurs Tombereau• Chauffeurs Balayeuse• Chauffeurs Poids Lourds Transport de paille, engrais, Courtes Distances• Chauffeurs Poids Lourds Transport de chaux, collecte ordures

ménagères, Courtes Distances• Chauffeurs élagueuse (élagage de haies)• Maçons TP• Poseurs canalisateurs• Manœuvres TP avec Permis C, CE, FIMO• Manœuvres TP, Ouvriers canalisateurs, Chefs de chantier, Conducteurs de Travaux, Chefs d’équipe• Mécaniciens TP• Manœuvres enrobé• Maçon VRD• Chauffeur Poids Lourds Travaux Publics• Chauffeurs Poids Lourds Transports Publics de Marchandises Courtes Distances• Chauffeurs Poids Lourds Transports Publics de Marchandises Longues Distances• Paysagistes Création• Paysagistes Entretien• Techniciens Monteurs pneumatiques Véhicules Industriels• Mécaniciens maintenance en carrière

Postes à pourvoir en intérim, CDD ou CDI en fonction du poste à pourvoir.Vous êtes intéressé(e), envoyez votre CV à jour par mail à [email protected]

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 22

AMPOIGNÉ - Bœuf de la Bodinière. Produits de la ferme : viande de veau et de bœuf fermier au détail. Vente à la ferme : tous les same-dis après-midi de 15h à 18h. Autre lieu de vente : marchés à Château-Gontier le jeudi, Angers La Fayette le mercredi, Renazé le vendredi, Angers Mendès France le samedi.Contact : Laurence et Philippe Boulay. Tél. 02 43 70 05 49.

ANDOUILLÉ - La Ferme du Theil. Produits de la ferme : cidre, poiré du Maine, jus de pommes, Pomm’bulles, pommeau du Maine, Fine du Maine, vinaigre de cidre, pom-mé (confiture traditionnelle à base de pommes). Vente à la ferme : du lundi au jeudi de 17h à 19h. Le vendredi de 14h à 19h, le samedi de 10h à 12h. Fermé le dimanche et les jours fériés. En dehors de ces ho-raires, sur rendez-vous.Contacts : Olivier et Denis Rouland. Tél. 02 43 69 70 04 - 06 81 21 70 05. www.ferme-dutheil.com

AVERTON - Les ruchers du Haut Maine. Produits de la ferme : miels toutes fleurs de la Mayenne et miels de trans-humances (tilleul, lavande, callune, acacia) selon les an-nées. Vente à la ferme : sur rendez vous. Autre lieux de vente : boulangeries, épice-ries, grandes surfaces du nord Mayenne.Contacts : Jean-Charles Bri-card. Tél. 02 43 04 95 40 - 06 80 60 25 92. www.lesruchers-duhautmaine.fr

BALLÉE - Ferme de la Doute-rie. Produits de la ferme : pou-lets, pintades, canes, dindes. Vente à la ferme : le vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h et le samedi de 9h à 12h30. Autres lieux de vente : mar-chés de Auvers-le-Hamon et Azé le mardi, Ballée et Laval (le Bourny) le mercredi, Meslay-du-Maine le vendredi, Sablé-sur-Sarthe le samedi.Contacts : Armelle et Thierry Guittier. Tél. 02 43 91 71 64 - 06 86 67 71 27.

BEAULIEU-SUR-OUDON - Vergers de la Ménardière. Pro-duits de la ferme : pommes, poires, jus de fruits. Vente à la ferme : de mi-septembre à mi-juin, le samedi matin de 8h30 à 12h. Autre lieux de vente : marché à Laval-Cathédrale le samedi matin. Drive-fermier 53 (www.drive-fermier.fr/53 : re-trait des commandes à Laval.Contacts : Emmanuel Viot. Tél. 02 43 02 03 50 - 06 86 26 67 83.

BONCHAMP - EARL Les Épiés. Produits de la ferme : fromages (frais et affinés) au lait cru de vache, fromage blanc, beurre, lait cru, crème… Vente à la ferme : le mercredi de 16h à 18h et le vendredi de 17h30 à 19h30. Egalement sur : drive-fermier.fr/53 : retrait des commandes à Laval.Contacts : Christine, Thierry et Marc Sabin. Tél. 02 43 90 30

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BONCHAMP - EARL Les Épiés. Découverte d'une ferme laitière et de la vie des ani-maux. Ferme pédagogique : accuel de scolaires unique-ment. Détail des prestations disponibles sur demande.Contacts : Christine, Thierry et Marc Sabin. Tél. 02 43 90 30 15 - 06 89 87 53 19. fermede-sepies.fr

BOUÈRE - Les Pâtures - Chanteloup. Produits de la ferme : viande de bœuf (race Limousine) en caissettes de 8 à 10 kg ou de 15 à 20 kg. Pos-sibilité de mise sous vide et de livraison. Vente à la ferme : toute l’année (sauf août) sur commande. Visite de l'élevage sur demande. Autres lieux de vente : Le Bois Gros à Argen-tré-du-Plessis (35).Contacts : Aline et Gaëtan Thomas. Tél. 02 43 70 93 78.

COSSÉ-LE-VIVIEN - Ferme de la Touche Guillet. Produits de la ferme : viande fraîche de porc fermier, sous-vide au dé-tail ou en caissette de 5, 10 ou 15 kg au choix. Plats pré-parés, verrines et saucissons.Vente à la ferme : le vendredi de 18h à 20h, le samedi de 10h à 14h. Pour d'autres pé-riodes, nous consulter.Contacts : Marie-Noëlle, Mi-chel et Jacky Dubourg. Tél. 02 43 98 95 01 - 06 76 28 09 35 - ventealaferme53.fr

COURBEVEILLE - La Boit’O Zabeilles - La Simonière. Pro-duits de la ferme : miels de printemps, d’acacia, crémeux de fleurs, de tournesol et de sarrasin. Sur rendez-vous. Autre lieux de vente : marché de Laval Gare. Drive fermier 53 (drive-fermier.fr/53) : retrait des commandes à Laval.Contacts : Thierry Cocandeau. Tél. 06 80 98 21 93.

CRAON - Ferme du Pressoir. Produits de la ferme : cidre, jus de pommes, pommeau du Maine AOC, poiré, eaux de vie. Pommes à couteau, poires. Confitures (poire, mirabelle...) et pommé (confiture tradition-nelle à base de pommes). Pa-niers garnis, spiruline. Vente à la ferme : toute l’année, tous les jours de 9h à 12h et de 15h à 19h, sauf dimanches et jours fériés. Autres lieux de vente : caves, crêperies, restaurants, salons, marchés fermiers, foires.Contacts : Sonia et Rémy Viel. Tél. 02 43 06 17 90. fermedu-pressoir.com

ENTRAMMES - La cueillette du verger - Le Riblay. Pro-duits de la ferme : pommes, poires, cerises, prunes, rhu-barbes, myrtilles, mûres, noix, noisettes, coings. Confiture, compotes, jus de fruits. Vente à la ferme : tous les jours de juin à décembre de 14h à 19h (fermé le matin). Cueillette tous les jours de juin à décembre de 14h à 19h.Contacts : Tanguy Duverger.

Tél. 02 43 98 01 18 - lacueillet-teduverger.fr

GREZ-EN-BOUÈRE - Jardin de la Boulonnière. Produits de la ferme : légumes de saison et de plein champ. Vente à la ferme : toute l'année, sauf jours fériés. Le lundi et ven-dredi de 14h à 18h30, le mer-credi de 9h30 à 12h30 et 14h à 18h30, le samedi de 9h30 à 12h30. Autres lieux de vente : Drive fermier 53 (drive-fermier.fr/53) : retrait des commandes à Laval.Contacts : Pierre-Yves Hou-dayer. Tél. 02 43 70 66 78.

L’HUISSERIE - La ferme de la Mancellière. Produits de la ferme : poulets, pintades et canes. Dindes, chapons et oies pour Noël. Découpe de poulet et mise sous-vide, rillettes et pâté. Vente à la ferme : jeudi de 16h à 18h30. Autres lieux de vente : La Ruche qui dit Oui ! de L'Huis-serie et de Louverné, drivefer-mier 53 : www.drive-fermier.fr/53 : retrait des commandes à Laval. Le Potager fleuri à Louverné le 3e samedi de chaque mois de 10h à 12h. Contacts : Sylvia, Ludovic et Nicolas Goisbault. Tél. 02 43 69 60 40.

LA BAZOUGE-DE-CHÉMERÉ - La Pironnaie. Produits de la ferme : viande de bœuf (colis de 5 ou 10 kg, possibilité de viande au détail de race Par-thenaise). Vente à la ferme : sur commande. Autre lieu de vente : Drive fermier 53 : www.drive-fermier.fr/53 : retrait des commandes à Laval.Contacts : Daniel Brochard. Tél. 02 43 90 56 15 - 06 37 20 96 17.

LA BIGOTTIÈRE - La Poterie. Produits de la ferme : poulets et pintades. Pour Noël, dindes et chapons (à réserver à par-tir de novembre). Vente à la ferme : jeudi de 9h à 13h et de 18h à 20h30, vendredi de 18h à 20h30 et samedi de 9h à 13h.Contacts : Valérie et Sébastien Gendry. Tél. 02 43 68 75 55.

LA BOISSIÈRE - EARL Phi-lippe Chazé - La Grande Mai-son. Produits de la ferme : kiwis et jus à base de kiwis. Vente à la ferme : du 1er dé-cembre au 30 avril, le matin du lundi au vendredi.Contacts : Florence et Philippe Chazé. Tél. 02 43 06 82 23.

LA BRÛLATTE - Ferme de Cornesse. Produits de la ferme : cidre du Maine, cidre, jus de pommes et sureau, pommeau du Maine AOC, fine du Maine, vinaigre de cidre, paniers garnis. Viande bio de bœuf et de veau en caissettes. Vente à la ferme : lundi et ven-dredi de 15h à 18h, mercredi et samedi de 10h à 12h. Sur rendez-vous en dehors des heures d’ouverture. Autre lieu de vente : Drive fermier 53 : www.drive-fermier.fr/53 : re-trait des commandes à Laval.

Contacts : Marie et Fabien Bourny. Tél. 02 43 01 84 83 - 06 31 44 48 19 - www.ferme-de-cornesse.com

LA ROUAUDIÈRE - Ferme de la Janvrie. Produits de la ferme : viande fraîche de porc et charcuterie en caissette. Sur commande. Bocaux rillettes, pâté de campagne et pâté de viande. Vente à la ferme : toute l'année sur commande. Re-trait des colis de viande le ven-dredi soir de 18h à 21h ou sur rendez-vous. Autres lieux de vente : Drive fermier 53 : www.drive-fermier.fr/53 : retrait des commandes à Laval.Ferme du Pressoir à Craon (53), le Panier Germinois à Saint-Germain-le-Fouilloux...Contact : Claudine et Jean-Pierre Moriceau. Tél. 02 43 06 59 37 - www.lalandefeve.com

LARCHAMP - Les fromages de chèvres Le Péras. Produits de la ferme : fromages de

chèvres frais, nature, épice et fruits, fromages affinés, fais-selle, yaourts, lait cru. Vente à la ferme : vendredi de 18h à 20h. Autre lieu de vente : mar-ché de Fougères (35) samedi matin, La Ruche qui dit Oui ! Drive fermier 53 : www.drive-fermier.fr/53 : retrait des com-mandes à Laval.Contacts : Caroline Loysance. Tél. 06 70 28 35 66.

LAVAL - Drive fermier 53 - Parc technopole de Changé - rue Albert Einstein. Produits : viande bovine, volailles, porcs, agneau, terrines, escargots, foie gras, légumes, fruits, produits laitiers de chèvre ou vache, œufs, jus de fruits, confitures, cidre, vins, pain. Ouverture : commandez en ligne jusqu'au lundi minuit et retirez votre commande à Laval à la Maison des agri-culteurs à Changé jeudi entre 16h30 et 19h30 et vendredi 12h30 et 14h.

Contact : drive-fermier.fr/53

LONGUEFUYE - Vergers de la Rouérie - Produits de la ferme : cidre du Maine, pommeau, poiré, fine, jus de pommes, vi-naigre de cidre.Vente à la ferme : toute l’année de 10h à 12h et de 14h à 18h sauf dimanche et jours fériés ainsi que le premier samedi de chaque mois. Autres lieux de vente : La boutique des pro-ducteurs à Pénestin (56) tous les jours de 9h à 13h et de 15h à 19h en juillet et août. Cer-tains week-ends hors saison.Contacts : Samuel Ruault - Tél. 02 43 70 92 41 - 06 86 43 50 85 - www.vergersdela-rouerie.fr

MARCILLÉ-LA-VILLE - Li-mero l’escargot mayennais - L’Aventura. Produits de la ferme : escargots à la bour-guignonne, mini-bouchées, croquilles, escargotine, chairs court-bouillonnées. Vente à

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Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 23

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credi, à Château-Gontier le jeudi, à Bazouges le samedi, à Renazé le vendredi, le jeudi de 16h30 à 18h30 sur le parking de la boulangerie du “Fournil du Bourny” à Laval.Contact : Isabelle et Guillaume Meignan. Tél. 02 43 06 23 23 - 06 71 13 40 95.www.meignan-volailles-53.fr

MARIGNÉ-PEUTON - Foie gras du Domaine - Domaine de Souvigné. Produits de la ferme : foie gras de canard, confits, magrets, pâtés et rillettes. Vente à la ferme : jeudi de 14h à 16h30, vendredi de 14h à 20h, samedi de 10h à 12h30 et tous les dimanches du mois de décembre de 10h à 12h30 ou sur rendez-vous. Autre lieu de vente : Les Pa-niers Gourmands à Laval.Contact : Amélie Gohier, Mic-kaël Gatineau, Cécile et Olivier Bigarret. Tél. 02 43 06 51 55 - 06 43 19 08 61.

MESLAY-DU-MAINE - Les Friches. Produits de la ferme : escargotines nature et noi-sette, chair d'escargots avec beurre persillé pour l'apéritif, court-bouillonné d'escargots dans leur court-bouillon prêts à cuisiner. Vente à la ferme : sur rendez-vous. Contact : Nathalie Rossignol. Tél. 06 43 17 92 29.

MÉZANGERS - Poney-club du Gué-de-Selle. Séjours équestres pour les enfants lors des vacances scolaires 8 à 16 ans et passage d'examens fédéraux, cours d'équitation. Balade à cheval (dans le cadre des séjours équestres). Tarifs : nous consulter.Contact : Carmen et Xavier Outin - Tél. 02 53 90 62 80www.stageponey.com

MONTAUDIN - L’Aire du bois. Produits de la ferme : viande de bœuf (race Blonde d’Aqui-taine) emballée sous-vide

en colis de 10 kg. Composi-tion des colis au choix (nous contacter). Vente à la ferme : commande en début de mois et retrait des colis le vendredi de 14h à 16h30 ou le samedi de 11h à 16h30.Contact : Valérie et Joël Du-rand. Tél. 02 43 05 43 27.

MONTJEAN - Centre de pêche, pisciculture et héberge-ment - Le Moulin du Château. Produits de la ferme : brochet, sandre pour les fêtes de fin d’année et truites à acheter en direct ou à pêcher. Et aussi anguilles, carpes, tanches, gardons, perches en hiver de mi-octobre à fin février, carpe koï, nourriture aliment maison, pelets. Du mardi au dimanche et jours férié de 8h à 12h et de 14h à 18h du 1er mars au 1er novembre et du mardi au samedi du 1er novembre au 1er mars. Ouvert tous les jours fériés, sauf Noël et Nouvel An.Contact : Aurélie et Jean-Claude Gandon - Tél. 02 43 68 90 52 - 06 20 39 21 03www.mayennepeche.fr

NUILLÉ-SUR-VICOIN - Ferme de Montcenault - Produits de la ferme : viande bovine (race Rouge des Prés) sous vide en caissettes de 10 kg environ (assortiment des morceaux et possibilité de steaks hachés en plus des colis ou vrac haché). Steak haché. Viande de porc en caissettes de 5 à 40 kg : côtes, grillades, rôtis, poitrine, saucisses, chipolatas, pâté. Sur commande. Vente à la ferme : vendredi de 17h à 19h et samedi de 9h à 17h.Contact : Cécile Houssais et Jean-Michel Jouault - Tél. 02 43 68 22 08 - 06 33 72 54 57.

OLIVET - EARL des Fleurs - La mare. Produits de la ferme : viande bovine race limousine (vache et veau sous la mère). Autre lieu de vente : Drive fer-mier 53 : www.drive-fermier.fr/53 : retrait des commandes à Laval.Contact : Sylvie et Jean-Luc Huneau - Tél. 02 43 68 80 28 - 07 70 42 25 31.

PEUTON - Le Gast. Produits de la ferme : viande de veau et de bœuf (race normande) en caissette et emballage sous vide. Vente sur commande et livraison à domicile.Contact : Béatrice et Domi-nique Bordeau - Tél. 02 43 98 98 50.

QUELAINES-SAINT-GAULT - Maison Royer - Montigné. Produits de la ferme : foie gras de canard, magrets, confits, rillettes 100 % canard, terrines, cuisses de canard au cidre, saucisses de canard, viande d'agneaux de race Bleu du Maine en colis sous vide. Vente à la ferme : toute l’année, tous les jours sur rendez-vous. Autres lieux de vente : marché à Laval cathédrale en novembre et décembre, Gamm’Vert, La Ruche qui dit Oui ! à Louverné et L'Huisserie, Au Panier Fer-mier à Evron, Drive fermier 53 : www.drive-fermier.fr/53) : re-

trait des commandes à Laval. Contact : Isabelle et Hervé Royer, Mélanie et Gaëtan Le-grand - Tél. 02 43 98 33 83 - 06 11 48 81 57www.maisonroyer-53.com

RENAZÉ - Les Serres Rena-zéennes - 3, rue des vignes. Produits de la ferme : légumes de saison au détail ou en ca-geot. Fraises. Plantes à massifs et en pots. Vente à la ferme : de janvier à mi-mars et de juillet à décembre lundi de 14h30 à 19h, du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et 14h30 à 19h, samedi de 9h à 12h30 et de 14h30 à 19h ; de mi-mars à juin : du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h30 à 19h, samedi de 9h à 12h30 et de 14h30 à 18h. Autres lieux de vente : livraison “Les cageots du maraîcher” dans les entre-prises, dans les écoles dans un rayon de 50 km. Drive fermier 53 (www.drive-fermier.fr/53) : retrait des commandes à Laval. Marchés de Pouancé le jeudi matin et Renazé le vendredi matin.Contact : Brice Marsollier - Tél. 02 43 06 41 14.

RUILLÉ-FROID-FONDS - La Guéjardière. Produits de la ferme : viande d'agneau, en colis sous-vide (possible mer-guez, gigots raccourcis ou tranchés pour le barbecue parmi vos morceaux). Agneau entier pour méchoui. Vente à la ferme : sur commande. Autres lieux de vente : Drive fermier 53 : www.drive-fermier.fr/53 : retrait des commandes à Laval.Contact : Charlotte Moriarty. Tél. 02 43 07 10 16 - 06 31 92 02 93 - www.moulindelaron-gere.com

ST-BERTHEVIN-LA-TANNIÈRE - Chèvre fermier Le Rouërie. Produits de la ferme : fromages de chèvres frais et affiné. Vente à la ferme : tous les jours de 10h à 17h.Contact : Alexis Painchaud. Tél. 06 32 36 65 56.

SAINT-FORT - Le Pressoir. Produits de la ferme : pommes, poires. Vente à la ferme : du 1er au 31 octobre 7j/7 de 8h30 à 12h et de 14h à 18h. De no-vembre à fin avril vendredi de 13h30 à 19h. Deux parcelles sont ouvertes à la cueillette en libre service du 1er au 31 oc-tobre.Contact : Frédéric Fourmond - Tél. 06 81 72 10 61.

ST-GERMAIN-LE-FOUILLOUX - Bœuf des Champs - Moray Neuf. Produits de la ferme : viande de bœuf (race Limou-sine) présentation sous vide. Vente à la ferme : le 1er jeudi du mois de 15h à 20h sur com-mande.Contact : Hélène et Sylvain Champs - Tél. 06 01 96 13 67.

ST-GERMAIN-LE-FOUILLOUX - Bœuf des Champs - Moray Neuf. Parcours pédagogiques “Les animaux de la ferme” (soin, repas aux animaux, ac-cès à la nursery). Possibilité d'animations en complément et

de mini-camps à la ferme (pour les centres aérés). Découverte d'une ferme laitière : accueil de groupes uniquement sur de-mande. Tarifs : nous consulter. Egalement agréée ferme péda-gogique, cette ferme reçoit les scolaires (détail des prestations disponible sur demande).Contact : Hélène et Sylvain Champs - Tél. 06 01 96 13 67.

ST-MICHEL-DE-LA-ROË - Les Orgeries. Produits de la ferme : huiles de tournesol, colza, chanvre et cameline. Farines de blé et sarrasin. Vente à la ferme : sur rendez-vous. Autres lieux de vente : marchés à Châ-teau-Gontier le jeudi et Rennes le samedi. Drive fermier 53 : www.drive-fermier.fr/53 : retrait des commandes à Laval.Contact : Guénael et Roselyne Hervé. Tél. 02 43 07 10 16 - 06 31 92 02 93.

SAINT-POIX - Le Pallouis - 7 chemin du Pallouis. Produits de la ferme : poulets et pintades toute l'année. Dindes et oies en fin d'année pour les fêtes. Vente à la ferme : mercredi de 14h à 18h30 et jeudi de 9h à 12h et de 14h à 18h30, ven-dredi et samedi de 9h à 12h.Contact : Marie-Thérèse et Guy Fournier - Tél. 02 43 98 96 16. SAULGES - EARL Trahay - La Herprière. Produits de la ferme : viande de porc et toute la gamme de charcuterie : produits crus, cuits ou fumés. Vente à la ferme : toute l’année le vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h. Autres lieux de vente : marchés à Mayenne le lundi matin, à Laval les mardi et samedi, à Château-Gontier le jeudi.Contact : Christophe Trahay. Tél. 02 43 98 12 02.

SOUCE - Le Verger de Maison Neuve. Produits de la ferme : pommes, poires. Légumes de saisons. Vente à la ferme : à partir du 20 septembre, tous les vendredis de 13h30 à 18h, tous les samedis de 9h à 18h, jusqu'à épuisement du stock de pommes. En dehors de ces périodes, légumes et fruits d’été sur commande. Autres lieux de vente : La Ruche qui dit Oui ! à L'Huisserie, Fou-gères, Louverné. Drive fermier Alençon (61) : www.drive-fer-mier.fr/alencon, Supermarchés (Mayenne, Ambrières-les-Val-lées, Changé…), épiceries.Contact : Eliane et Philippe Mil-cent. Tél. 02 43 08 81 08 - 06 32 35 03 18.

SOULGÉ-SUR-OUETTE - Ferme de la Corbinière. Pro-duits de la ferme : viande de porc et charcuterie (rillettes, pâtés, saucisses...). Vente à la ferme : vendredi de 14h à 18h et samedi de 10h à 13h.Autre lieu de vente : Drive fer-mier 53 : www.drive-fermier.fr/53 : retrait des commandes à Laval.Contact : Laëtitia et Jérôme Pi-ron. Tél. 02 43 02 32 66 - 06 15 82 04 31.

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Document : Chambre d'Agriculture de la Mayenne

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Page 24: Bio Initiative Energies renouvelables Innovation · parmi les entreprises qui em- ... département compte quatre entreprises laitières, quatres entreprises d'abattage de vo-laille,

Jeudi 3 et vendredi 4 Mai 2018 - SPÉCIAL AGRICOLE - 24

Avec le robot de traite VMS DeLaval,ANIMAT 53 change la vie des éleveurs.

ANIMAT 53 compte aujourd'hui un parc de 70 robots de traite DeLaval répartis chez 45 éleveurs du Sud-Mayenne — parc dont l'équipe co-dir igée par Jean-

Christophe Désert et Jérôme Haigron assure l' instal lat ion, la mise en route et bien évidemment le suivi et la mainte-nance. En juin dernier, l 'entreprise instal lait deux robots VMS DeLaval dans la ferme historique du Port du Salut à Entrammes, chez Marie-Line Mahouin, 60 ans, et son f i ls Jean-François, 35 ans. Les deux exploitants sont à la tête d'un troupeau de 220 bovins, dont une centaine sont amenées à passer plusieurs fois par jour dans les robots VMS.

PUBLI-REPORTAGE

« Lorsque notre ancien sys-tème est devenu obsolète, nous avons longuement hési-té avant de choisir d'installer ces deux robots, expliquent Marie-Line et Jean-Fran-çois Mahouin. Nous avons fait plusieurs visites en Bre-tagne, en Hollande ou à l'oc-casion de portes ouvertes organisées par la Chambre d'agriculture, pour comparer différents systèmes et inter-roger les éleveurs sur leur ressenti. » Pour Marie-Line, l'un des freins aux robots était « l'informatique », pour Jean-François, la crainte de « perdre la main sur [ses] ani-maux et d'être stressé par le déclenchement des alarmes en cas de problème ». Et puis finalement, après avoir visité une salle de traite équi-pée en 2X14, des systèmes Roto, ils ont constaté que« la cadence de travail était soutenue pour un prix équi-valent ». Ils ont opté pour le système « plus souple, moins physique », que leur pro-posait ANIMAT 53. Ils ne le regrettent ni l'un ni l'autre. « C'est une autre manière de travailler », reconnaissent-ils tous les deux. « Je suis plus disponible, ça fait du

bien », avoue Marie-Line qui a connu toute sa vie la traite matin et soir. Avec les robots, ils ont égale-ment investi dans le système

BCS, une caméra qui cap-ture des images individuelles de chaque vache (NEC note état corporel). Ces images sont analysées par un lo-giciel afin de mesurer l’état d’engraissement de l'animal, ce qui permet de favoriser la production de lait ainsi que l'efficacité de la repro-duction et la longévité de la

vache. « En ce moment, une partie du troupeau est sous la courbe idéale, constate Jean-François Mahouin en consultant son ordinateur,

mais je sais que cela est dû à une alimentation qui ne leur convenait pas. Ça devrait al-ler mieux d'ici peu. »

DelproTM Farm Manager, un formi-dable outil d'aide à la décision

Sur les conseils de Jean-

Christophe Désert, les deux Entrammais ont également choisi d'installer dans la stabulation un système de porte intelligente qui dirige les vaches vers l'alimentation ou vers la traite. « Je ne voulais pas être un "pousseur de vaches" », confie Jean-Fran-çois qui a aussi opté pour l'application My Farm. Ins-tallée sur son smartphone, celle-ci peut être consultée à tout moment, n'importe où, même si le réseau est mauvais. « Au début, c'est vrai, les notifications avaient tendance à me stresser pas mal. Mais ce n'est pas fré-quent, et maintenant, si c'est en pleine nuit, je déconnecte le robot jusqu'au lendemain matin et je me rendors. » Une caméra permet aussi d'avoir un œil dans la stabulation et de savoir s’il est utile de se déplacer.

Une autreapproche dutroupeau

Certaine vache, au moment des chaleurs, sont équipées d'un collier qui mesure leurs mouvements et permet de savoir si elles sont ou non en chaleur. Tous ces équi-pements sont connectés au système de gestion de l'éle-vage DelproTM Farm Mana-ger qui surveille, enregistre et analyse les données fournies. La gestion de troupeau De-Laval s'avère un formidable outil d'aide à la décision. Le logiciel pilote le distributeur d'aliment concentré (DAC) en fonction des besoins de chaque animal et offre à l’éle-veur de nombreux indica-teurs économiques. Avec le recul de presque une année, Marie-Line et Jean-

François Mahouin font le constat qu'ils ont désormais une autre approche de leur troupeau, et que d'être libé-rés de la traite matin et soir leur permet une exploitation plus souple de leur temps. « Il a fallu dresser les éleveurs autant que les vaches », sou-rit Jean-François. Mais ni lui ni Marie-Line ne reviendrait à un système de salle de traite.

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