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BiodiverS’ÉTÉ
sur les indicateurs
Rencontre entre enseignants,
de biodiversité
acteurs de terrain et chercheurs
à Florac (Lozère)7 • 8 • 9 juillet 2010
DOSSIER D’ACCUEIL
Montpellier
SOMMAIRE
Bienvenue à SupAgro Florac 2
Présentation de l’établissement 2 Présentation du séminaire 2
Le comité de pilotage 3
Planning général 4
Programme détaillé mercredi 7 juillet 5 jeudi 8 juillet matin 8 jeudi 8 juillet après-midi 17 vendredi 9 juillet 21 Liste des participants 22
Renseignements pratiques 26
Nos partenaires 27
Un événement éco-responsable 28
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Bienvenue à SupAgro Florac
Vous reconnaitrez les membres de l’équipe à leur badge rouge. N’hésitez pas à les solliciter en cas de problème. Les BiodiverS’ETE angels sont plus spécifiquement chargés de l’assistance informatique et technique (mise des photos en ligne, connexion wifi...).
Présentation de l’établissement
Antenne de Montpellier SupAgro depuis 2007, SupAgro Florac existe en fait depuis 1970 en tant qu’établissement dépendant du ministère de l’agriculture, chargé de la formation continue des enseignants agricoles. Sous le nom de CEP (Centre d’Expérimentations Pédagogiques), l’établissement a développé des activités d’expérimentation pédagogiques et de promotion de dispositifs de formation innovants. SupAgro Florac se situe dans cette lignée tout en développant ses missions d’enseignement supérieur et de recherche dans les champs des sciences de l’éducation et des sciences agronomiques, notamment dans le domaine de la gestion durable des territoires ruraux et des espaces naturels. Deux licences Pro ont ainsi vu le jour en 2006 et 2009: la licence GENA (gestion agricole des espaces naturels ruraux) et la licence CEEDDR (coordinateur de projet en éducation à l’environnement pour un développement durable).
Montpellier SupAgro est né le 1er janvier 2007 de la fusion de l’Agro M1, du CEP de Florac, du Cnearc2 et de l’Ensia-Siarc3. Sous le statut d’EPSCP, l’établissement compte près de 1300 étudiants qui se répartissent entre ses trois cursus d’ingénieur et un large éventail de formations initiales et continues, inscrites dans le référentiel européeen LMD. Membre d’Agropolis International, Montpellier SupAgro est également à l’origine du réseau thématique de recherche avancée «Montpellier agronomie et développement durable» en partenariat avec le CIRAD et l’INRA.
Présentation du séminaire
En septembre 2007, SupAgro Florac a organisé et accueilli le colloque « Sciences et actions pour la gestion et la conservation de la biodiversité ». Cet événement a regroupé sur une semaine plus de 180 participants : chercheurs, gestionnaires d’espaces, formateurs et enseignants, décisionnaires de politiques publiques et autres acteurs qui ont ainsi pu apprécier cet espace d’échange (voir les actes sur : http://www.cdrflorac.fr/actesColloque/actes_colloque.html). Ils ont souligné le caractère novateur d’un tel événement et ont demandé à SupAgro Florac de poursuivre le travail d’interface entre chercheurs, enseignants et professionnels. En outre, le projet d’établissement de SupAgro Montpellier reconnaît le rôle d’expertise de Florac sur les problématiques agri-environnementales. Il s’agit donc à présent de mettre en place un événement biennal (1 fois tous les 2 ans sur 2-3 jours) à Florac déclinant une problématique particulière de la conservation de la biodiversité, en rassemblant les acteurs concernés.
L’objectif des journées BiodiverS’ETE est de mutualiser des initiatives, des travaux et des pratiques, à la croisée entre les acteurs sur le thème des indicateurs de biodiversité. Il s’agit de participer à la réflexion pour la construction d’indicateurs pertinents, pour une gestion quotidienne de la biodiversité, en conjuguant à la fois des aspects théoriques et pratiques. Un des moyens sera de permettre une prise de recul par rapport à ce concept, de façon à aiguiser un regard critique sur leur construction et leurs usages.
1 Ecole nationale supérieure agronomique de Montpellier
2 Centre national d’études agronomiques des régions chaudes 3 Ecole nationale supérieure des industries agricoles et alimentaires-département industries agroali-mentaires des régions chaudes
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L’approche portera sur les indicateurs aussi bien transversaux que sur différents milieux, du milieu agricole aux milieux moins anthropisés, sans omettre le milieu urbain. Il s’agira, notamment, :
d’envisager la complémentarité des indicateurs en termes d’échelle (emboitement avec • les initiatives nationales, européenne, et mondiales) et en termes d’interprétation des interactions (complémentarité entre indicateurs de plusieurs types : pressions, état, impact, forces motrices etc, comment représenter simplement les relations de cause à conséquence, estimer des effets propres, modèles d’interaction société-nature…)de réfléchir à leur « applicabilité » : quelle aire d’utilisation peut-on envisager? quelles • adaptations sont possibles ?d’étudier les moyens de renforcer leur valeur pédagogique • de participer à l’intégration de ces notions dans l’enseignement agricole• d’analyser leur intérêt dans le cadre de la formation des acteurs.•
Comité de pilotage
Présidente : Claudie HOUSSARD, Conservatoire des Espaces Naturels Languedoc-RoussillonMembres : Catherine CIBIEN, Comité Français du programme Man And BiosphereFranck DUGUEPEROUX, Parc National des Cévennes Jocelyn FONDERFLICK, SupAgro Florac et animateur de la conférence « biodiversité » de l’enseignement agricoleXavier LEROUX, FRBJean-François MARTIN, SupAgro Montpellier Christian PERENNOU, Tour du Valat Simon POPY, CemagrefFrancine RANDI, inspectrice pédagogique, Ministère de l’agricultureChristian REYNAUD, université Montpellier 2 Jean-Paul SALASSE, Ecologistes de L’Euzière Hassan SOUHEIL, ATENJohn THOMPSON, CEFE-CNRS
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PROGRAMME DETAILLEMercredi 7 juillet 2010
9h-12h : accueil des participantsSupAgro Florac
9 rue Célestin Freinet, Florac
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12h-13h30 : buffetjardins et cafétéria de SupAgro
14h-15h20 : conférences plénièresLa Genette Verte
33 avenue Jean Monestier, Florac
14h : INTRODUCTION AU SEMINAIREJacques Maillet, Montpellier SupAgro et Patrick Aumasson, SupAgro Florac
Directeur de SupAgro Florac depuis 2009, Patrick AUMASSON est ingénieur en chef des Ponts, des Eaux et des Forêts. Il a occupé successivement les postes de chef de division à l’ONF, chef de service « protection et aménagement du territoire » au Parc National des Cévennes, chef du service d’économie agricole à la DDAF de la Lozère et de directeur du centre ENGREF-AgroParisTech de Clermont-Ferrand où il était responsable du cursus d’ingénieur et du master spécialisé « développement local et aménagement du territoire ».
Jacques MAILLET est directeur adjoint de Montpellier SupAgro. Diplômé de l’INA-Paris Grignon et Docteur d’Etat en écologie, il a enseigné l’écologie végétale et la malherbologie à Montpellier SupAgro où il a occupé la chaire de Phytopathologie et d’Ecologie végétale. Ses recherches ont porté sur les dynamiques floristiques dans les agrosystèmes et sur la biologie des plantes invasives. Il a assumé successivement depuis 2001 les fonctions de directeur général adjoint scientifique de l’ENSA Montpellier, puis de Montpellier SupAgro à partir de la création de l’établissement en 2007.
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14h30 : DEVELOPPEMENT D’INDICATEURS AU NIVEAU EUROPEEN : LEÇONS ET QUESTIONSMarine Legrand, MNHN, Isabelle Le Viol, MNHN et CTE/DB et Sophie Condé, MNHN et CTE/DB
Dans le contexte d’une volonté grandissante de gestion de la biodiversité, le besoin d’indicateurs se fait de plus en plus sentir. Il s’agit de comprendre et d’évaluer la manière dont les activités humaines influencent la répartition et la dynamique de la biodiversité, à différentes échelles spatiales et temporelles. Il s’agit également d’apporter un support pour les débats portant sur divers types d’enjeux, des plus locaux (e.g. projets d’infrastructure gérés à l’échelle communale) aux plus globaux (e.g. politique environnementale européenne).
La présentation abordera différents types de contraintes qui entrent en jeu dans la construction d’indicateurs d’état de la biodiversité, notamment dans l’objectif de rendre compte de ses aspects fonctionnels. Le propos sera illustré par des exemples d’indicateurs actuellement utilisés ou en cours de développement, portant entre autres sur la réponse des communautés aux modifications d’habitats et au changement climatique.
Marine LEGRAND est chargée de mission pour le programme Vigie-Nature, programme participatif de suivi de la biodiversité s’appuyant sur des observateurs volontaires, cordonné par l’unité mixte MNHN/CNRS «Conservation des espèces, restauration et suivi des populations». Responsable des relations avec les collectivités, elle accompagne les régions dans leurs projets de mise en place d’indicateurs d’état de la biodiversité sur leur territoire.
Isabelle LE VIOL est actuellement chercheur post doctorante au CTE/DB sur le thème des indicateurs de biodiversité, plus spécifiquement sur la possibilité d’utiliser l’indice de spécialisation des communautés comme indicateur d’état de la biodiversité. Docteur en écologie, elle a soutenu sa thèse au MNHN sur le thème de la biologie de la conservation. Elle a auparavant travaillé en tant que chargée de mission dans les espaces naturels (réserve naturelle et parc régional) mais aussi comme enseignante.
Depuis la création du Centre Thématique Européen en 1995, Sophie CONDE s’est consacrée aussi bien aux questions des données dans le domaine de la biodiversité qu’à la production d’indicateurs en liaison avec la demande politique.
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15h : APPROCHE PHILOSOPHIQUE DE LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE : LA GESTION PAR AJUSTEMENTVirginie Maris, CEFE-CNRS
La conservation de la biodiversité opère en contexte de double incertitude : une incertitude factuelle (Quel est l’état initial du milieu ? Quelles sont les conséquences probables de telle ou telle mesure ?) et une incertitude normative (Quelle biodiversité devons-nous protéger ? Pour quelles raisons faudrait-il le faire ?). La gestion adaptative invite à considérer les mesures de conservation comme des expérimentations. En accompagnant
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ces mesures d’un suivi précis de leurs effets grâce au suivi de certains indicateurs, elle permet d’une part d’adapter la mesure selon que ses résultats coïncident ou non avec l’objectif de gestion, et d’autre part d’augmenter les connaissances sur le système auquel elle s’applique. Mais qu’en est-il de l’incertitude normative ? Différentes valeurs entrent en jeu, et éventuellement en compétition, pour justifier la conservation de la biodiversité: intérêts des êtres humains présents ou à venir, droit des animaux, respect du vivant, valeur intrinsèque des espèces ou des processus évolutifs, etc. La gestion par ajustement propose d’élargir le cadre de la gestion adaptative et d’élaborer des indicateurs normatifs afin de prendre également en compte cette incertitude normative. Inspirée par le pragmatisme, il s’agit de considérer que les valeurs ne sont pas des entités abstraites qu’il conviendrait de découvrir et d’organiser de façon rationnelle et universelle, mais qu’elles sont des outils dont se dotent les individus et les groupes sociaux pour faire face aux problèmes qu’ils rencontrent. Elles appartiendraient au monde d’ici-bas et pourraient être l’objet d’une investigation expérimentale, au même titre que les phénomènes écologiques.
Virginie MARIS est chargée de recherche au CNRS. Elle travaille en philosophie de l’environnement au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) de Montpellier. Elle est l’auteure de plusieurs articles, sur la gestion de la biodiversité, le développement durable, l’écoféminisme, et d’un livre intitulé « Philosophie de la biodiversité – petite éthique pour une nature en péril » (à paraître, Buchet-Chastel, septembre 2010).
15h30 : sorties terraindépart des navettes : ancienne gare de Florac
PROJET D’OBSERVATOIRE DE L’EAU ET DES MILIEUX AQUATIQUES, QUELS INDICATEURS ?Montméjeananimateurs : Yannick Manche, Parc National des Cévennes Bruno Righetti, SupAgro Florac
UTILISATION D’INDICATEURS D’ETAT DE CONSERVATION DES HABITATS NATURELS DANS LE CADRE DES MAEtpremier groupe : Barre des Cévennesanimateurs : Frantz Hopkins, Parc National des Cévennes Jérémie Barret, Conservatoire des Espaces Naturels Languedoc-Roussillon deuxième groupe : Les Crottes (Can de l’Hospitalet)animateurs : Françoise Sarrazin, SupAgro Florac Cyril Agreil, INRA
GESTION FORESTIERE : LES INDICATEURS DE BIODIVERSITE POUR EVALUER UN ECOSYSTEME COMPLEXE ET SENSIBILISER DES PUBLICS NON SPECIALISESChamp long du Bougèsanimateurs: Patrick Aumasson, SupAgro Florac Grégoire Gautier, Parc National des Cévennes
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9h-10h30 : conférences plénièresLa Genette Verte
9h : L’USAGE D’INDICATEURS POUR L’ANIMATION DE PROJETS DE PRESERVATIONDE LA BIODIVERSITE IMPLIQUANT LES ACTEURS TERRITORIAUXHervé Coquillart, CREN Rhône-Alpes
Au travers de trois situations concrètes vécues dans les conservatoires d’espaces naturels, nous allons discuter la manière dont les indicateurs sont utilisés, sur le terrain, pour conduire des démarches de préservation d’espaces naturels avec les acteurs territoriaux. Ces trois démarches font usage d’indicateurs de nature différente :1 – Indicateurs faisant référence à des outils nationaux ou supra-nationaux (listes rouges, Natura 2000…) dans l’analyse de l’appropriation des enjeux de biodiversité et engagement de nouveaux projets : le retour d’expérience du programme « Life Nature et Territoire »2 –Caractérisation d’habitats ou de populations d’espèces, dans le cadre de l’élaboration et du suivi d’un plan de gestion par un comité de pilotage3 – Indicateurs de résultats pour le suivi de l’animation territoriale accompagnant l’émergence de projets de préservation de zones humides portés par les collectivités territoriales Il apparaît que les critères objectifs d’intérêt ou de menace concernant la biodiversité du territoire ne semblent pas déterminants pour faciliter l’appropriation d’un projet de préservation. La co-construction de la démarche et des indicateurs permettant de la suivre (travail d ‘élaboration d’un plan de gestion en comité de pilotage) est par contre déterminante. Les retours réguliers sur l’état de réalisation du projet et sur ses effets, analysés grâce au suivi d’indicateurs biologiques ont aussi un rôle déterminant pour entretenir la dynamique.Par ailleurs, l’analyse d’indicateurs permettant le suivi de l’avancement d’une démarche d’accompagnement de l’émergence de projets de préservation de zones humides montre à quel point ces démarches se construisent dans la durée et nécessitent une phase de maturation longue, faite de dialogue, d’échanges, de confrontation des savoirs. L’intégration de la préservation de la biodiversité dans un projet de territoire reste déterminante pour assurer la pérennité de la démarche dans la durée.
Hervé COQUILLART est directeur du Conservatoire Régional des Espaces Naturels Rhône-Alpes. Il a une formation d’ingénieur écologue, est docteur en sciences biologiques, et a collaboré à de nombreuses programmes de gestion et de protection de l’espace naturel. Il a notamment travaillé sur le programme LIFE Nature et Territoires.
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9h30 : L’OBSERVATOIRE NATIONAL DE LA BIODIVERSITELuc Mauchamp, MEEDDM
Depuis la prise de conscience des enjeux majeurs en termes de préservation de la biodiversité, la question cruciale de la connaissance de l’état de ses composantes, de leur évolution et des interactions avec les activités humaines a été identifiée comme une base indispensable pour une action politique adaptée et une information et sensibilisation efficace de l’ensemble des acteurs de la société.De multiples initiatives partielles, temporaires ou disjointes ont été installées depuis. La mise en place d’un observatoire national de la biodiversité, décidé lors du Grenelle de l’Environnement, vise à répondre de manière intégrée, coordonnée et dynamique aux questionnements de la société et de l’ensemble des acteurs sur l’interface entre biodiversité et société : quel est l’état de la biodiversité ? Son évolution ? Quelles sont les pressions qui s’exercent sur ses diverses composantes ? Quelle est la part de responsabilité des activités humaines ? Quel est l’impact de l’évolution des politiques et des comportements sur ces pressions ? Sur la biodiversité elle-même ?Pour répondre, l’ONB, piloté par une instance de gouvernance de type Grenelle, s’appuie sur le système d’information sur la nature et les paysages (SINP) - dont il contribue à refonder la gouvernance - ainsi que sur d’autres systèmes d’information renseignant sur le contexte et les pressions. Il vise, à terme, la conception et l’installation d’un dispositif pérenne et complet de suivi continu de la biodiversité.Il propose pour cela une vaste organisation de la gouvernance, intégrée de la production des données - voire des recherches associées - jusqu’au porter à connaissance de tous les acteurs de la société. Il constitue un cadre de cohérence, de convergence, s’appuyant sur les acteurs déjà impliqués, qu’il renforce dans leur légitimité.Par ces acteurs, l’ONB identifie et caractérise les questions à la connaissance, sélectionne ou construit un jeu d’indicateurs pour chacune, et s’assure de leur renseignement et suivi effectif, puis de leur porter à connaissance homogène et régulier. Ces jeux d’indicateurs ont vocation à répondre aux besoins des responsables en charge de sensibilisation ou communication, de rapportage, d’expertise, de recherche ou d’évaluation des politiques publiques. L’ONB assure un suivi continu – en particulier de la stratégie nationale de la biodiversité qui entame sa révision - mais n’a pas vocation à assurer ces différentes missions d’une nature différente.L’organisation générale sera arrêtée et mise en place courant 2010, certains travaux de fond étant déjà engagés.
Luc MAUCHAMP est chef de projet «observatoire national de la biodiversité» au ministère chargé de l’écologie. Il a une formation universitaire en biologie-écologie des organismes et des populations ainsi qu’une formation d’ingénieur forestier. Il a été responsable de centres forestiers de formation initiale puis continue ainsi que chargé de mission responsable des questions forestières au ministère chargé de l’écologie.
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10h : L’USAGE ACTUEL DES INDICATEURS PAR UN ECHANTILLON D’ACTEURS LOZERIENSEmeline Romieu-Aldrovandi, LP GENA, SupAgro Florac
Façonnés par les activités humaines et en particulier par l’agriculture, les paysages de Lozère sont reconnus pour leur diversité et leur remarquable qualité. Ainsi, les enjeux liés à la biodiversité en Lozère sont des plus importants. Notre travail vient donc s’inscrire dans ce contexte. Dresser un état des lieux de l’utilisation des indicateurs de biodiversité sur le département de la Lozère, tel est l’objectif que nous a confié le Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon. Pour cela, nous avons enquêté une dizaine d’acteurs lozériens en utilisant la méthode d’entretien semi-directif. Ceci nous a notamment permis de mettre en relief le flou qui règne autour de cette notion d’indicateurs de biodiversité et le manque d’échanges entre les différents partenaires.
11h-12h30 : cercles d’échange thématiques : les interventions du matin
L’objectif de ces ateliers est de faire un constat des convergences et des divergences entre les acteurs présents, dans leur utilisation des indicateurs, pour chacune des problématiques. Il s’agira de lister les pistes de travail qui valorisent les convergences et de chercher les moyens de dépasser les divergences.
Cercle 1 : Indicateurs de biodiversité et écologie de la conservationSupAgro Florac
Comment combiner exigences scientifiques, accessibilité aux données et adéquation aux différentes contraintes de gestion ?
Enjeux :besoin impératif d’indicateurs pour être efficace dans l’arrêt du déclin de la biodiversité •dispersion des informations, domaines multiples, problèmes de protocoles, de validation •des données, difficultés de mise en place d’indicateurs appropriation d’indicateurs par divers publics, à certaines conditions •problème de moyens financiers et humains, de compétences, de difficulté à faire des choix •(on veut des indicateurs-à-tout-faire) pourquoi et comment obtenir des indicateurs synthétiques ? Avantages et inconvénients •de différentes stratégies (pilotage d’en haut ou réparti)
Après l’obtention de son BTS Gestion et Protection de la Nature, Emeline ROMIEU-ALDROVANDI a effectué la licence profesionnelle GENA. Elle souhaite poursuivre ses études, en intégrant un master soit dans le développement rural, soit dans l’étude des écosystèmes marins.
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10h30-11h : pause et séances posters La Genette Verte
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LETcohérence et intégration des indicateurs dans les autres politiques publiques •
indicateurs capables d’intégrer dans leur construction les facteurs explicatifs •(changements climatiques, modification de communautés d’origine humaine…) dits de 2e génération.
Animateur : David Kumurdjian, SupAgro FloracReformulateur : Marie-Laure Navas, Montpellier SupAgro et IFR BiodiversitéSecrétaire : Sophie Lemonnier, SupAgro Florac
11h : COMMENT CONSTRUIRE UN INDICATEUR D’ETAT DE LA BIODIVERSITE ?Rose-Line Preud’homme, MNHN
Un indicateur doit fournir des informations fiables et robustes sur l’état de la biodiversité. Il se construit donc à partir de données récoltées directement sur le terrain, à l’aide d’un protocole et d’un plan d’échantillonnage. Plus le nombre de données est important, plus l’indicateur sera robuste, d’où l’intérêt de s’appuyer sur un réseau d’observateurs pour la collecte des données.La pression d’échantillonnage, c’est-à-dire le nombre de réplicats nécessaires dans l’espace et dans le temps, dépend des échelles d’observation et d’interprétation. Mais ce sont surtout les contraintes de faisabilité qui conditionnent les observations. Des analyses statistiques de la base de données ainsi constituée, sont ensuite réalisées. Une standardisation est indispensable pour pouvoir effectuer des comparaisons spatiales et temporelles. Enfin, une représentation graphique ou cartographique est nécessaire pour rendre l’indicateur accessible à tous et facilement interprétable.
Rose-Line PREUD’HOMME est chargée de mission au MNHN dans l’unité Conservation des Espèces, Restauration et Suivi des Populations. Après avoir travaillé sur l’élaboration d’un jeu d’indicateurs pour évaluer la biodiversité en milieu agricole, elle est actuellement responsable de l’étude de faisabilité pour la mise en place d’un observatoire participatif de la biodiversité en milieu agricole, s’appuyant sur des protocoles simples à destination des agriculteurs.
11h30 : LE PROGRAMME SIBA (Suivi d’Indicateurs de Biodiversité en Alsace)Yves Muller, Réseau ODONAT
Le programme SIBA (Suivi des Indicateurs de Biodiversité en Alsace) a été lancé à la suite de la publication en 2003 du Livre Rouge de la Nature menacée en Alsace.Après une première année test en 2004, les associations naturalistes alsaciennes, regroupées au sein d’ODONAT (Office des Données Naturalistes d’Alsace) ont mis en place à partir de 2005 un programme annuel de mesure de 23 indicateurs de biodiversité faunistique. 11 indicateurs concernent les oiseaux, 5 les mammifères et 7 les reptiles-amphibiens. L’objectif est d’évaluer à moyen et long terme l’évolution de la biodiversité en Alsace. Ce suivi s¹effectue sur plus de 930 sites et concerne plus de 180 espèces. Il est soutenu financièrement par les collectivités alsaciennes (Région et Départements).
Les indicateurs concernent des espèces remarquables (par exemple Faucon pèlerin et Grand Tétras pour les oiseaux, Grand Murin et Blaireau d’Europe pour les mammifères, Pelobate et Crapaud vert pour les amphibiens) et des espèces communes dans le cadre du programme STOC-EPS pour les oiseaux, les micro-mammifères ou de l’ensemble des amphibiens présents dans les mares.
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12h-12h30 : débat avec la salle
Cercle 2 : Indicateurs de biodiversité et gestion agricole des espacesSupAgro Florac
Indicateurs de pilotage ou indicateurs de contrôle : comment développer des pratiques favorables à la biodiversité ?
Enjeux : enjeu important de la biodiversité en espace agricole ; elle rend des services à l’agriculture •tandis que certaines pratiques agricoles contribuent à sa perte ; peu d’intégration de la biodiversité ; •manque de cohérence entre politique agricole et politique de biodiversité ; •choix implicites des espèces et des habitats à protéger et contraintes réglementaires – •efficience des politiques publiques ; intérêt agronomique qui permettrait de conjuguer gestion de la biodiversité et •application technique autour d’un sujet de première importance (l’agronomie en tant qu’écologie appliquée d’une part, et la gestion de la biodiversité appliquée au sol en tant que support fondamental de l’agriculture.)
Animateur : Françoise Sarrazin, SupAgro FloracReformulateur : Sophie Thoyer, Montpellier SupAgroSecrétaire : Nathalie Bletterie, SupAgro Florac
11h : INTERACTIONS ENTRE STRUCTURES PAYSAGERES ET PRATIQUES LOCALISEESSUR LES DYNAMIQUES DE LA BIODIVERSITEJacques Baudry, INRA SAD
Dans les paysages agricoles, les agriculteurs et autres utilisateurs du territoire interviennent sur les divers éléments (parcelles, bordures de champ etc..) à des fins de production et d’entretien. Ces interventions déterminent largement la qualité locale
Après 5 années de suivi, on constate une diminution globale de 4 % de la biodiversité faunistique en Alsace. Mais cette apparente stabilité masque de fortes régressions de certaines espèces comme le Courlis cendré ou le Pélobate brun. Ce sont surtout les indicateurs liés aux zones humides qui chutent. Ce suivi est valorisé tous les 2 ans dans le cadre des Rencontres Alsaciennes de l’Environnement de la Région Alsace. Par ailleurs, Odonat organise un grand colloque sur le thème de l’évolution de la biodiversité au cours des 40 dernières années en Alsace le 1er octobre 2010.
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Yves MULLER est président d’ODONAT, association originale créée en Alsace en 1995 (http://www.odonat-alsace.org) ainsi que de la LPO Alsace dont il est également délégué national adjoint. Professeur de mathématiques en lycée, il est passionné d’ornithologie et se consacre à l’étude des oiseaux forestiers (évolution des populations, impact de l’ouragan Lothar, pics, petites chouettes de montagne...). Il a soutenu une thèse sur les oiseaux forestiers des Vosges du Nord en 1985 et a beaucoup publié depuis (livres, articles, etc.)
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des habitats de la faune et de la flore. Ces pratiques n’ont pas nécessairement un effet instantané ; leur cumul et leurs interactions au cours du temps peuvent être importants. Les gestionnaires déterminent aussi les structures paysagères résultant de l’assemblage de ces éléments. Ces structures sont des facteurs de contrôle de la biodiversité car elles déterminent les conditions microclimatiques ainsi que les possibilités de dispersion, donc de colonisation des diverses espèces. Il en découle que les états et dynamiques de la biodiversité dans tout élément du paysage dépend à la fois de l’histoire des pratiques et de l’environnement paysager (et de son histoire). Les indicateurs de biodiversité rendent rarement compte de cette complexité, ce qui limite leur intérêt pour l’action et peut expliquer la faible efficacité des mesures agri-environnementales à la parcelle. JE
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Jacques BAUDRY est écologue du paysage, directeur de recherche à l’INRA SAD. Il travaille sur les liens entre dynamiques des paysages agricoles et biodiversité, mais aussi sur les liens entre production scientifique et politiques publiques. Il est notamment chargé de la coordination scientifique de la zone atelier de Pleine-Fougères.
11h30 : COMMENT EVALUER LES MESURES AGRI-ENVIRONNEMENTALES (MAE) AU-DELA DES CRITERES SOCIO-ECONOMIQUES HABITUELS D’EFFICACITE DES POLITIQUES PUBLIQUES ?Philippe Fleury, ISARA
La présentation s’appuiera sur différents exemples concrets de mise en œuvre de MAE visant à améliorer les impacts de l’agriculture sur la biodiversité. Nous analyserons les changements de différentes natures que ces mesures amènent : changements de pratiques dans les parcelles contractualisées, changements dans l’organisation de l’exploitation et parfois dans ses orientations productives, évolution de la conception du métier d’agriculteur et des relations entre agriculteurs et acteurs de l’environnement,… Nous nous intéresserons à la fois à des opérations pour lesquelles il a été observé des changements significatifs et à d’autres où l’efficacité environnementale des MAE est réduite car les agriculteurs ont développé des stratégies leur permettant de contractualiser tout en minimisant les changements techniques.Pour conclure j’essaierai de montrer qu’il est possible d’évaluer avec quelques indicateurs simples les changements complexes, tout à la fois techniques, sociaux et économiques, que peuvent amener les MAE.
Philippe FLEURY est enseignant-chercheur à l’ISARA-Lyon. Ses recherches concernent l’élaboration d’accords entre acteurs de l’environnement et acteurs agricoles autour de la biodiversité et les conditions de développement de l’agriculture biologique pour répondre à des enjeux de qualité de l’eau. Il assure également une mission d’animation sur le thème de l’agriculture biologique et de l’environnement dans le RMT DévAB (Réseau Mixte Technologique Développement de l’Agriculture Biologique).
1312h-12h30 : débat avec la salle
Cercle 3 : Indicateurs de biodiversité et aménagement du territoire par les collectivités
SupAgro Florac
Des indicateurs pour sensibiliser et rendre compte des services rendus par la biodiversité au niveau des territoiresEnjeux :
quelle intégration d’indicateurs de biodiversité dans les documents de planification •et au quotidien (documents d’urbanisme, SCOT, PLU, élaboration des trames vertes et bleues, aménagement des agglomérations, etc.)? Quel usage réel ensuite ? Cohérence et intégration dans les autres politiques publiques indicateurs d’impact sur la biodiversité par rapport aux aménagements, indicateurs de •réalisation par rapport aux plans et schémas des études d’impact des indicateurs pour sensibiliser et rendre compte des services rendus par la biodiversité •au niveau des territoires
Animateur : Guy Lévêque, SupAgro FloracReformulateur : Loïc Braida, SupAgro FloracSecrétaire : Orane Bischoff, SupAgro Florac
11h : A QUOI SERT-IL D’INTEGRER LES INDICATEURS DE BIODIVERSITE DANS DES DOCUMENTS DE PLANIFICATION TELS QUE DOCUMENTS D’URBANISME, PLU OU AUTRES ET DANS QUELLE MESURE PEUT-ON LE FAIRE ? QUELS SONT LES INDICATEURS UTILISES PAR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES ?Maud Lelièvre, Ecomaires
Les indicateurs de biodiversité permettent de constater l’état et l’évolution de la biodiversité à un moment et dans un lieu donnés. Ils permettent à terme de distinguer parmi les freins à l’érosion de la biodiversité qui ont été mis en place, ceux qui ont fonctionné ou non, de préserver l’intégrité des écosystèmes et leur capacité à fournir des biens et services (médicaux, esthétiques ...), de faire face aux principales menaces sur la biodiversité, ... Les indicateurs utilisés aujourd’hui par les collectivités sont :
variables patrimoniales (ex : évolution du nombre d’espèces) • variables décrivant la fonction de la biodiversité (ex : état des réseaux trophiques) • diversité biologique dans la nature (banale et/ou domestiquée)•
Rôles de l’indicateur : facilite la communication, politique de conservation, compensation d’impacts, information et éducation des citoyens.Caractéristiques de l’indicateur : robuste, fiable, précis, compréhensible par tous les acteurs, faible coût.
Déléguée générale de l’Association Nationale des Maires et des Elus pour l’environnement et le développement durable, Maud LELIEVRE est avocate en droit public, docteur en droit et diplômée de sciences po. Elle est élue au conseil municipal de la ville de Saint-Denis depuis 2001 et siège dans différents conseils et groupes de travail du Ministère du Développement durable dont celui sur la biodiversité.
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Les Eco Maires existe depuis 1989 et regroupe les collectivités locales qui ont fait du développement durable une priorité de leur mandat. Elle fédère et agit pour et avec près de 1900 communes ou EPCI adhérents et 2000 collectivités. L’association est engagée depuis plusieurs années sur les questions de ville durable et anime notamment une commission sur la biodiversité et la nature en ville afin de partager les expériences publiques locales en la matière avec des Maires et des élus locaux. Par ailleurs, l’association travaille sur la labellisation des communes quant à l’Année Internationale de la Biodiversité.
11h30 : ETAT DES LIEUX DE LA BIODIVERSITE MENE PAR LE CONSEIL GENERAL DE SEINE-SAINT-DENIS ET FOCUS SUR LE PARC G. VALBONEtienne Masse, CG 93
Dans un souci d’amélioration de ses méthodes de gestion des milieux, les gestionnaires des Parcs départementaux de la Seine-Saint-Denis ont souhaité se pencher sur l’utilisation des données d’inventaires de la biodiversité comme outil d’aide à la gestion et non plus seulement d’outil à la connaissance. L’élaboration de plan de gestion forestier sur les parcs Georges-Valbon et du Sausset a offert un champ d’expérimentation en matière d’établissement et d’utilisation d’indicateurs d’état et d’évolution d’un milieu.
Etienne MASSE est ingénieur à la Direction des Espaces Verts du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il est responsable des études du Service du Parc départemental Georges-Valbon. Il a également mis en place la base de données de l’ODBU (Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine). Il est diplômé en Biologie des Organismes et des Populations ainsi que du master «Outils et méthodes au service de la gestion du territoire».
12h-12h30 : débat avec la salle
Cercle 4 : Indicateurs de biodiversité et entreprisesSupAgro Florac
Entre volonté de protection de la biodiversité et contraintes de sauvegarde (par la réglementation ou le consommateur) : quelles réalités et quelles tensions ?Enjeux :
décalage entre les moyens mis à disposition pour la biodiversité et les enjeux de •conservation. Question du prix de la biodiversité. risque d’appropriation du discours par la communication d’une entreprise- Transparence •et possibilités de vérification objective/ indépendante des indicateurs le consommateur donne-t-il un signe pour connaître des données objectives sur la •protection de la biodiversité ?
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perception du monde de la conservation par les entreprises : enjeux à utiliser des •indicateurs ? certification, démarches qualité (ISO, AFNOR) •évaluation rigoureuse des impacts des aménagements sur la biodiversité, neutralité •écologique, mitigation, mesures compensatoires, besoins de grilles d’évaluation et d’équivalence ainsi que d’indicateurs.
Animateur : Bruno Righetti, SupAgro FloracReformulateur : Claire Herrgott, SupAgro FloracSecrétaire : Colin Gril, SupAgro Florac
11h : EVALUATION DES SERVICES RENDUS PAR LES ECOSYSTEMES AUX ENTREPRISESEmmanuel Delannoy, Institut Inspire
La présentation de la méthodologie de l’Evaluation des Services Rendus par les écosystèmes aux entreprises (ESR) permettra, par des retours d’expérience, d’analyser les motivations des entreprises à tenir compte de la biodiversité dans leurs activités. Le travail pédagogique effectué auprès des entrepreneurs rendra compte des enjeux liés à leur sensibilisation. Les indicateurs utilisés dans l’auto-évaluation de l’impact de leur activité ne doivent pas uniquement les porter vers des choix portés par des arguments économiques, mais aussi vers une approche offensive de la protection de la biodiversité.
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Emmanuel DELANNOY : fondateur-directeur de l’institut INSPIRE, il a été directeur pédagogique d’un master spécialisé en développement durable. Il a notamment lancé et animé la première session du Collège des Hautes Études de l’Environnement et du Développement Durable Méditerranéenne.
11h30 : LE RESEAU BIODIVERSITE POUR LES ABEILLESSandrine Leblond, BASF
Bien avant le Grenelle de l’environnement, BASF Agro s’est engagée pour la préservation de la biodiversité, notamment en établissant un partenariat avec le Réseau Biodiversité pour les Abeilles, qui vise à développer des oasis de biodiversité en faveur des abeilles et autres insectes pollinisateurs. BASF Agro relève le défi, tout en soutenant que l’efficacité des démarches passe par la mutualisation en réseau : un bon exemple de ceci est le programme Symbiose, auquel BASF participe activement, de mise en place d’une trame verte en Champagne-Ardenne. Un cas concret de travail en synergie, puisque collectivités locales, distributeurs, agriculteurs, apiculteurs, organismes agricoles, associations, etc.. travaillent de concert depuis 2008 en ce sens. Enfin, autre belle initiative nous venant d’outre Manche, la mise en place sur une exploitation agricole anglaise (Rawcliffe Bridge où BASF réalise des essais sur ses produits) de mesures en faveurs de la biodiversité. De nombreux indicateurs sont suivis, depuis 2002 (oiseaux, insectes...) et permettent de démontrer comment concilier production agricole rentable et de qualité et biodiversité. Ces initiatives seront développées en mettant l’accent sur les relations entre acteurs établies pour chaque projet, le suivi des projets (indicateurs) et la prise de recul que ces initiatives nous donnent sur la relation agriculture et biodiversité.
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Sandrine LEBLOND travaille en tant qu’experte abeilles et biodiversité pour la Société BASF Agro France (69). Responsable des dossiers abeille de BASF Agro puis auparavant de la Société Aventis, depuis 2000, elle s’occupe de la mise en place de projets concrets sur le territoire français, en partenariat avec des clients distributeurs agricoles, des agriculteurs et des apiculteurs. Elle travaille aussi de concert avec le Réseau Biodiversité pour les Abeilles sur les sujets d’alimentation des abeilles. Apicultrice dans les Monts du Lyonnais, les abeilles sont sa passion et elle estime que le monde agricole et les apiculteurs peuvent et doivent travailler ensemble à sa sauvegarde.
12h-12h30 : débat avec la salle
12h30-14h : déjeunersalle des fêtes de Florac
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14h-17h30 : cercles d’échange thématiques : échanges et débats avec la salle ponctués de témoignages brefs
Cercle 1 : Indicateurs de biodiversité et écologie de la conservationSupAgro Florac
témoignages : LA DIFFICILE ELABORATION D’INDICATEURS DE BIODIVERSITE : QUELQUES CAS PROVENANT DE ZONES HUMIDES MEDITERRANEENNESChristian Perennou, Tour du Valat
Diplômé de l’INA-Paris Grignon et docteur en sciences biologiques, Christian PERENNOU a contribué à de nombreux programmes de gestion et de protection de zones humides. Actuellement chef de projet à la Tour du Valat, centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes basé en Camargue, il travaille essentiellement sur le développement d’un Observatoire des Zones Humides méditerranéennes.
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Cercle 2 : Indicateurs de biodiversité et gestion agricole des espacesLa Genette Verte
témoignages : ENJEUX NORMATIFS ET PROCEDURAUX DANS LA MISE EN OEUVRE ET L’EVALUATION DES MAE : ILLUSTRATIONS CAMARGUAISESRaphaël Mathevet, CEFE-CNRS
Diplômé de biologie, Mario KLECZEWSKI a travaillé quelques années à l’ONF avant de rejoindre le Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon en 2002. Depuis quelques années, il y est responsable de projets « habitats naturels – flore ». Il participe à de nombreux travaux de suivis scientifiques, d’inventaires écologiques et d’évaluation d’état de conservation.
RETOUR D’EXPERIENCE SUR LE PROGRAMME ROMEHOMario Kleczewski, Conservatoire des espaces naturels Languedoc-Roussillon
Raphaël MATHEVET est chercheur au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive au CNRS de Montpellier. Ecologue et géographe de formation, il s’intéresse particulièrement à la gestion intégrée de la biodiversité, aux approches interdisciplinaires de modélisation participative ainsi qu’à l’évaluation des approches contractuelles et des dispositifs de gestion concertée des territoires.
PERTINENCE DES INDICATEURS DE BIODIVERSITE CHOISIS POUR EVALUER LES MAE A ENJEU BIODIVERSITE ET A ENGAGEMENT DE RESULTATSGuillaume Bouguet, Marianne Guibert, Master IEGB, université de Montpellier 2
Guillaume BOUGUET, écologue des garrigues, travaille à la préservation et la valorisation des garrigues, par la cueillette des plantes aromatiques et médicinales.
Marianne GUIBERT, ingénieure écologue généraliste, s’intéresse à la biologie de la conservation et à l’écologie des paysages. Dans ce cadre, elle travaille actuellement à la modélisation du pâturage des grands herbivores africains.
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INDICATEURS DE PILOTAGE OU DE CONTROLE : EXEMPLES ET ENJEUXPhilippe Mestelan, Parc naturel régional du Massif des Bauges et Cyril Agreil, INRA
Cyril AGREIL est chargé de Recherche à l’INRA-SAD d’Avignon. Ses travaux portent sur les pratiques de conduite des troupeaux sur les pelouses, landes et prairies naturelles, ainsi que sur des formes innovantes de contractualisation agri-environnementale conciliant production agricole et biodiversité. Il contribue actuellement au projet de recherche «Conception et appropriation de MAE à obligation de résultat sur les surfaces herbagères :comment concilier pertinence écologique et agricole dans l’action publique en faveur de la biodiversité ? « A partir de suivis réalisés en ferme, il montre qu’il est possible de trouver une bonne valeur agricole sur des végétations diversifiées et embroussaillées, à condition de développer une technicicté bien différente de celle utilisée pour les prairies homogènes ou semées.
Philippe MESTELAN est chargé de mission agri-environnement au Parc naturel régional du Massif des Bauges et correspondant de la Fédération des Parcs sur le projet «prairies fleuries». Agronome de formation, spécialisé dans la gestion des milieux naturels, il a été amené, à travers la gestion des sites Natura 2000 et plus globalement des zones herbagères, à mettre en oeuvre des mesures agri-environnementales à obligation de résultat et à développer avec l’INRA des outils de conseils et de suivi pour permettre un ajustement des pratiques agricoles autour de la valorisation de la biodiversité.
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Cercle 3 : Indicateurs de biodiversité et aménagement du territoire par les collectivitésSupAgro Florac
témoignage :EXEMPLES D’USAGES D’INDICATEURS DE BIODIVERSITEStephan Garnier, Syndicat mixte du Galeizon
Stéphan GARNIER travaille sur le site de la Vallée du Galeizon depuis 2003 où il est directeur du syndicat mixte d’aménagement et de conservation depuis 2006. Il coordonne notamment les démarches telles que les Agenda 21, les DOCOB ou encore l’observatoire scientifique de la vallée du Galeizon. Il a une forte expérience associative environnementale.
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Cercle 4 : Indicateurs de biodiversité et entreprisesSupAgro Florac
témoignage :ANALYSE DES MESURES COMPENSATOIRESVirginie Maris, CEFE-CNRS
Virginie MARIS est chargée de recherche au CNRS. Elle travaille en philosophie de l’environnement au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) de Montpellier. Elle est l’auteure de plusieurs articles, sur la gestion de la biodiversité, le développement durable, l’écoféminisme, et d’un livre intitulé « Philosophie de la biodiversité – petite éthique pour une nature en péril » (à paraître, Buchet-Chastel, septembre 2010).
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18h : spectaclejardins de SupAgro
19h : apéritif dînatoirejardins et cafétéria de SupAgro
Apéritif dînatoire offert par SupAgro Florac et préparé par « Les Paysans », groupement de producteurs locaux. N’hésitez pas à aller voir leur magasin sur l’esplanade !
« Un moment intemporel et surnaturel vous attend : la rencontre du pêcheur d’oiseaux, bra-connier céleste, poète à ses heures ».
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Vendredi 9 juillet 2010
9h-11h : conférences plénièresLa Genette Verte
9h : RESTITUTION DES PRODUCTIONS ET DEBAT AVEC LA SALLEAnimateur: Raphaël Mathevet, CEFE-CNRS
Raphaël MATHEVET est chercheur au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive au CNRS de Montpellier. Ecologue et géographe de formation, il s’intéresse particulièrement à la gestion intégrée de la biodiversité, aux approches interdisciplinaires de modélisation participative ainsi qu’à l’évaluation des approches contractuelles et des dispositifs de gestion concertée des territoires.
11h-11h30 : pause et séances posters La Genette Verte
11h30 : PRESENTATION DU SITE WEB DU MAB http://www.agirpourlabiodiversite.fr/ Catherine Cibien, MAB
11h45 : CONCLUSION GENERALE PAR NOTRE GRAND TEMOIN : Jean-Michel Salles, CNRS
Jean-Michel SALLES est ingénieur agronome (Paris-Grignon) et docteur en sciences économiques (EHESS, Paris), chercheur au CNRS, il dirige l’UMR LAMETA (CNRS, INRA, SupAgro, Université Montpellier 1). Ses recherches concernent l’économie de l’environnement et des ressources naturelles. En 2008-09, il a été vice-président de la mission du Centre d’Analyse Stratégique, présidée par B. Chevassus-au-Louis, sur les approches économiques de la biodiversité.
12h30-14h : buffetjardins et cafétéria de SupAgro
14h : Bonus NatureRDV à partir de 13h30 au théâtre de verdure du Parc Arnal
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LISTE DES PARTICIPANTS
nom organismeADRIEN Sophie ENITA
AGNEZY Stephan Union Meridionalis
AGREIL Cyril INRA PACA
ALPHANDERY Pierre INRA
AMSALLEM Jennifer CEMAGREF/UMR Tetis
APPERT Chloë Bayer
ARNAULT Ingrid CETU Innophyt/Université François Rabelais
ATRAMENTOWICZ Martine MAB France
AUBERT-MOULIN Julie SAFEGE
AUBLIN Sofie LEGTA Semur Chatillon
AUDOUIT Christelle CNRS/ART-Dev
BARRET Jérémie Conservatoire des Espaces Naturels LR
BAUDRY Jacques INRA/SAD
BAZIN Patrick Conservatoire du littoral
BECHET Arnaud Tour du Valat
BECK Nicolas Tour du Valat
BEDEL Antoine CIVAM LR
BERTHELOT Marie-Mélaine ATEN
BERTRAND Pascale OFQJ
BESTAUTTE Véronique LEGTA Neuvic
BIACHE Catherine FNCOFOR
BOICHUT Philippe PNR Volcans d'Auvergne
BOIVIN LAFRAMBOISE Maude OFQJ
BONNERIS Emmanuelle Bayer
BOUCHENY Arnaud LEGTA Vienne
BOUGUET Guillaume université Montpellier 2
BRENDLE Espérance MAAP/DGER
BROCAS Claire DDTM 64
BROUET Roger MAAP/DGER
BURNEL Roxane LPO
BYTYQI Kasim AKP
CABURET Annie Aventerre
CHAURAND Julie CEMAGREF/UMR Tetis
CIBIEN Catherine MAB France
COQUILLART Hervé CREN Rhône Alpes
CROSNIER Capucine DREAL LR
DAMBRUN Sébastien Lycée agricole Rochefort-Montagne
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nom organismeDEBAIN Sandrine Conservatoire des espaces naturels du LR
DEBROSSE Jean-Pierre CEZ Bergerie nationale
DECONS Cécile ARPE
DEGACHE Françoise LEGTA Pétrarque
DEGOUL Romain CG 92 Dir. environnement et dév. durable
DELANNOY Emmanuel INSPIRE
DELAY Bernard FRB
DELAY Marie-Thérèse
DESHAIES Marie-Eve OFQJ
DESTRE Rémi Union Meridionalis
DEVELAY Anne-Marie DRAAF Midi-Pyrénées
DORMOY Raphaël Graines d'idée
DUBACQ Bruno CFA Marmilhat
DUFFAUT Philippe CFA 34
DUFOUR Anne-Marie OFQJ
DUGUEPEROUX Franck PNC
ECHASSOUX Anna AgroParisTech
ESPRIT Céline CG 38
FERRAND KANAPA Sandrine LEGTPA Olivier de Serres
FLEURY Philippe ISARA-Lyon
FOREST Dominique DDT 26
FORTIER Agnès INRA
FRIDLANSKY Françoise MAB France
FUCHS François Éval-opti
GARNIER Stephan Syndicat mixte du Galeizon
GAUTHIER Perrine CEFE-CNRS
GIACOPELLI Jean-Marc EPLEFPA Aubenas
GILARD Stéphanie APCA
GIRARD Nathalie Chambre d'agriculture 05
GIRARD Laurence A pas de Loup, des volontaires pour la nature
GIRARD Lise DDT 48
GOETTELMANN Grégoire DTP Terrassement
GOUZI-LECOUSTEY Nathalie LEGTA Sées
GROSS Hélène INRA/UMR 1248
GUIBERT Marianne université Montpellier 2
HAMPARTZOUMIAN Hélène MAAP
HEGE Lucile LEGTA Bougainville
HOFSTETTER Annie INRA/UMR Lameta
HORN Michel CREPAN
HOUSSARD Claudie Conservatoire des Espaces Naturels LR
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nom organismeIMBERT Eric ISEM/Université de Montpellier 2
JEGAT Renaud LEGTA Sées
JUILLET Nicolas Parcs nationaux de France
JUTEAU David LP horticole et du paysage Saintes
KABOUCHE Benjamin LPO PACA
KAEMPF Stéphanie Odonat
KLESCZEWSKI Mario Conservatoire des Espaces Naturels LR
LACOEUILHE Aurélie EDF R&D
LANGEVIN Chantale OFQJ
LARRIEU Laurent INRA/UMR Dynafor
LAVANDIER Géraud ONF 30
LE BOCQ Agathe EDF R&D
LE BRIS Caroline association Hommes et Territoires
LE DOUCE Alain Association "Voivres Environnement Nature"
LEBLOND Sandrine BASF Agro
LECLERCQ Bernard association « Forestiers du monde »
LEFEBVRE Gaëtan Tour du Valat
LEGRAND Marine MNHN/CERSPL (équipe Vigie Nature)
LELIEVRE Maud Ecomaires
LEMOINE Grégori
MACAIRE Nicolas LPO
MAHE Thuriane MAAP/CEP
MAILLET Jacques Montpellier SupAgro
MALAQUIN-BAUDOIN Mauricette Ministère de l'économie
MALFAIT Guillaume MEEDDM
MARIS Virginie CEFE-CNRS
MASSE Etienne CG 93
MATHEVET Raphaël CEFE-CNRS
MAUCHAMP Luc MEEDD
MAUGENEST Sébastien université d'Angers
MAURY Caroline ENGREF/Agro Paris Tech
MAURY Marc Fédération des CEN
MEFFRAY-DAVAL Dominique DDT 48/BIEF
MESTELAN Philippe PNR massif des Bauges
MIAUD Claude UMR 5553/Université de Savoie
MICHAU Frédéric ONCFS
MILOR Mercédès EID Méditerranée
MORATA Doriane Université Montpellier 3
MOURET Hugues Arthropologia
MOUYSSET Elise Tela Botanica
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nom organismeMULLER Yves Odonat
NAUDIN-LABIDOIRE Marie-Noëlle LEGTA Brioude
NAUDON David Limousin Nature Environnement
NAVAS Marie-Laure Montpellier SupAgro
ORTH Dominique VetAgroSup
OSSARD Audrey Bayer CropScience
PAILLET Yoan Cemagref/équipe Biodiversité
PAJANY Cécile LEGTA Olivier de Serres
PARIS-SIDIBE Perrine CG 34
PERENNOU Christian Tour du Valat
PETIT Marie-Laure LEGTA de Neuvic
PICARD Marie Tela Botanica
PISSARD Pierre-André CEMAGREF/UMR Tetis
PITON Marie-Agnès
POT Sylvie LEGTA Oise
POTAGE Marie Université de Cergy-Pontoise
POULIN Brigitte Tour du Valat
POULIOT Josiane OFQJ
PREUD'HOMME Rose-Line MNHN/CERSP
QUILICHINI Angélique CNRS/UMR ECOFOG
RANDI Francine MAAP/DGER
ROCHE Jean
ROMIEU-ALDROVANDI Emeline SupAgro Florac
ROUSSON Jean-Paul CFAAD 89
SALLES Jean-Michel CNRS/UMR LAMETA
SAUSSE Christophe CETIOM Centre de Grignon
SEJOURNE Sonia Compagnie des salins du midi
SERRE Floriane ONCFS/DAT
SIGAUT Olivier
SUSONG Guilhem ONCFS/DAT
THOMPSON John CEFE-CNRS
THOYER Sophie Montpellier SupAgro
TOULLEC Jean-Luc EPL St Aubin du Cormier
TRICHARD Julia Tela Botanica
VANHAUTERE Marie
VANSTEENE Véronique UNEP
VERGRIETE Yann OFQJ
VIALLE Raphaël LEGTPA Olivier de Serres
WENK Laurent Conservatoire du littoral/Rivages de France
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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
horaires des navettes Alès-Florac : navettes «Reilhes» : tous les jours sauf dimanche et jours fériés départ de la gare routière d’Alès à midi départ de l’ancienne gare de Florac à 9h30navettes SupAgro : départ de Florac le vendredi 9 juillet à 13h45 et à 16h30
office du tourisme de Florac : 33 avenue Jean Monestier 48400 Florac tél. 04 66 45 01 14antenne d’Ispagnac : le pavillon 48320 Ispagnac
restaurants à Florac : L’Adonis 48 rue du pêcher Grand hôtel du Parc 47 avenue Jean Monestier Le pont neuf Giratoire sud Le 21 L’esplanade Les Caraîbes place de la Mairie Chez les paysans 3 rue Théophile Roussel Pizzeria La dolce vita 24 rue Armand Julié Café du globe L’esplanade La source du pêcher 1 rue Rémuret Les tables de la fontaine 31 rue du Thérond Le camisard 12 rue du pêcher La strada L’esplanade
pour vous divertir : projection du documentaire de Coline Serreau «Solutions locales pour un désordre global» mercredi 7 juillet 21h à la Genette Verte
exposition Stevenson au temple de Florac
exposition Claude Viallat: dans les rues de Florac, à la mairie (ouverture: heures de bureaux), salle Emile Leynaud au château de Florac (ouverture: 9h-18h30) et temple de Florac (ouverture: 10h-12h, 16h-19h sauf le dimanche)
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NOS PARTENAIRES
MINISTÈREDE L'ALIMENTATIONDE L’AGRICULTURE
ET DE LA PÊCHE
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UN EVENEMENT ECO-RESPONSABLE
Biodivers’été s’inscrit dans une démarche d’éco-responsabilité mise en place à SupAgro. Cela implique une réflexion à plusieurs niveaux, lors de l’élaboration de l’événement, pendant sa tenue mais aussi au-delà des 3 jours où il aura lieu. Un auto-diagnostic environnemental, effectué sur la base proposée par l’ADERE (http://www.evenementresponsable.fr), a permis de repérer les champs sur lesquels agir. Les actions portent sur 5 points :
Les transports
Plusieurs mesures sont prévues pour limiter l’usage et l’impact environnemental des véhicules et sensibiliser, notamment :
une tarification spéciale pour le bus qui arrive à Florac et une information sur les horaires • et arrêts la promotion du covoiturage, en favorisant la mise en contact des participants susceptibles • d’effectuer tout ou partie du trajet pour venir sur le site, et en les renvoyant sur un site de covoiturage local la mise en place de navettes durant le séminaire pour les sorties terrain • la priorité donnée à des lieux d’hébergement proches des sites des rencontres de Biodivers’été, • eux-mêmes suffisamment proches les uns des autres pour des déplacements à pied la réalisation d’un bilan des kilomètres parcourus et des émissions des gaz à effet de serre • liées aux transports utilisés pour l’évènement, avec compensation carbone envisagée.
L’hébergement
Les hébergements préconisés rentreront, dans la mesure des places disponibles, dans une démarche de respect de « La Charte Européenne du Tourisme Durable dans les Espaces Protégés ». Les logements complémentaires seront proposés sur des critères de proximité.
L’alimentation
Dans la mesure du possible les aliments servis seront de saison et fournis par des petits • producteurs locaux, respectueux de l’environnement (« bio » si possible). Les quantités de viandes et laitages seront raisonnées. • L’eau plate proposée sera du robinet, l’eau gazeuse proviendra d’une source locale. • Les produits importés seront issus du commerce équitable, dans la mesure où une filière est • disponible. Une vigilance sera portée sur les conditionnements des denrées. • La vaisselle jetable sera évitée, et les déchets seront triés (valorisation des déchets • organiques). Afin d’éviter les gaspillages, une prévision fine des repas proposées sera organisée grâce à • une inscription préalable. Un bilan concernant la restauration (satisfaction, déchets, bilan carbone...) sera effectué, • afin d’identifier les marges de progrès suite à l’événement.
Le matériel
L’achat de matériel (technique, décoration...) sera limité grâce à la valorisation de • l’existant. Des éléments végétaux sauvages ou des jardins seront privilégiés pour la décoration. •
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Concernant le papier, son usage sera raisonné (publicité sur l’événement et documents • mis à disposition des participants en grande partie sous forme électronique) et il sera de préférence recyclé (flyers, affiches, serviettes).
La sensibilisation Le thème de Biodivers’été porte sur une thématique environnementale. Le Bonus nature proposé est une forme de sensibilisation à l’environnement incluse dans la manifestation. La démarche éco-responsable est mentionnée sur le site internet de l’événement et des informations sont données ponctuellement en amont (transports...), pendant (point de tri des déchets, origine des produits...) et après l’évènement (bilan envoyé par courriel aux participants, avec le bilan carbone notamment).
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