BIP 14_2016

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    Bulletin d’Informations pour la Presse - BIP 14 - du 2 au 8 avril 2016

    >>> 12ème

    FESTIVAL « QUAIS DU POLAR » A LYON

    France Culture en direct ou en public de la Salle Ampère au Palais duCommerce, Lyon

    SAMEDI 2 AVRIL

    LE TEMPS DES ECRIVAINS, 17h-17h53 / Christophe Ono-dit-BiotAvec Giancarlo de Cataldo, auteur de Suburra (Métailié)

    MAUVAIS GENRES, 21h-23h / François Angelier Les 30 ans de Rivages avec François Guérif , David Peace et William Boyle[Enregistrement en public à 10h30]

    Et aussi,

    > SAMEDI NOIR, 20h-21h Quais du polar, France Culture et la SACD se sont associés pour lancer une série de commandesd’écriture de fictions radiophoniques à six femmes auteures de littérature policière : SandrineColette, Ingrid Desjours, Sylvie Granotier, Elsa Marpeau, Dominique Sylvain, Danielle Thiéry. Cesfictions, sur le thème du fait-divers, sont diffusées par deux dans « Samedi noir », les 2, 9 et 16 avril.

    samedi 2 avril

       La Mariée Rouge d’Elsa Marpeau 

    Réalisation : Sophie-Aude Picon Au cœur des marais, une mariée à la robe blanche maculée de boue regarde avec stupeur ses mains

    couvertes de sang.

    Héloïse rêve devant sa fenêtre. Elle rêve d'Aurélien, le nouveau médecin qui s'est installé dans levillage. Pourtant, à peine le nouveau venu s'est-il installé qu'une femme disparaît. On la retrouvemorte, dans les marais.Avec Amandine Dewasmes, Pierre-François Garel, Hervé Briaux, Marie Payen, Servane Ducorps,Sarah Chaumette, Leo Reynaud, et les voix de Myren Astre, Elodie Vincent, Othello Vilgard, RaphaëlGoldman, Michel Baladi

    Elsa Marpeau a grandi à Nantes. Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm, elle estagrégée de lettres modernes et titulaire d'une thèse sur le théâtre du XVII° siècle. Elle a vécu à Singapour, d'oùelle a tiré son récit en forme d'autobiographie fictive L’expatriée (2013, Prix Plume de Cristal).

    Suivi de :

       Le Beau Parleur  de Dominique Sylvain Réalisation : Sophie-Aude PiconPourquoi Marianne autorise-t-elle Bertrand à mener une double vie ?

    Marianne et Bertrand forment un couple uni, depuis des années. Mais pourquoi Marianne autorise-t-elle son époux à mener une double vie ? Cette nuit encore, elle sait pertinemment qu’il va se glisserdans la peau d’Alain, cet homme suave et élégant, déterminé à séduire la fragile Claire… 

    Avec Alain Rimoux, Nathalie Kouznetzoff, Valérie Blanchon, Thibault Lacroix, Charlotte Campana

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    Dominique Sylvain a travaillé une douzaine d’années comme journaliste, puis responsable de lacommunication interne et du mécénat chez Usinor. Elle a séjourné longtemps en Asie. Tokyo lui a inspiré sonpremier roman, Baka ! (1995), mettant en scène la détective Louise Morvan. Elle est également l’auteur de Vox  (prix Sang d’encre 2000), de Strad  (prix Polar Michel Lebrun 2001) et de Guerre sale (prix LIRE du Meilleur polarfrançais en 2011). En 2005 elle obtient le Grand prix des lectrices du magazine ELLE pour Passage du Désir , quisigne l’acte de naissance du duo franco-américain Lola Jost et Ingrid Diesel. Son prochain roman, Kabukicho,

    dont l’action se déroule une nouvelle fois à Tokyo, sera publié en octobre 2016. Ses quinze romans aux ÉditionsViviane Hamy et chez Points sont traduits dans une dizaine de langues.

    >>> LOU REED, LES SYLLABES DU CHAOSsamedi 2 avril

    UNE VIE, UNE ŒUVRE, 16h-17h par Alexandre Breton et Céline TersDepuis les stridences proto-punk du Velvet Underground, nourries au minimalisme lysergique et folkdéviant sous influence Dylan, Ornette Coleman et poètes beat, jusqu’au métal froid de son dernier

    album avec Metallica, Lulu en 2012, Lou Reed, « Prince des ténèbres et de l’angoisse » (dixit Warhol),incarne les pires démons des puritains USA : rocker, junkie, alcoolique, bisexuel, gauchiste. Ce gaminde Brooklyn, né en 1942, n’a jamais nourri d’autre ambition que de mettre en musique « le grandroman des Etats-Unis », de son envers trash narré par Kerouac ou Selby. Lou Reed a définitivementdéniaisé le rock’n’roll, le propulsant violemment à l’âge adulte, sans romantisme. Deux aspects font

    la matière de ce documentaire : l’écriture et le l’électricité, toutes deux plongeant leurs racines dansun chaos fondateur : l’enfer des électrochocs subis par Lou Reed adolescent, « surmontés » parl’électricité, le rock’n’roll, la poésie. « Aw now do it just like Sister Ray says » ! Au commencement, ily a la haine.Avec Warren Ellis, musician, Dirty Three, Nick Cave & The Bad Seeds, Mick Rock, photographe, l’oeildes années soixante-dix  de Bowie et Iggy Pop notamment, qui fixa définitivement l’image de LouReed sur Transformer , Coney Island Baby  et Sally Can’t Dance, Florence de Mèredieu, philosophe,spécialiste de l’art moderne et contemporain, Bruno Blum, journaliste à Best , biographe de LouReed, Electric Dandy  (Castor Astral, 2013), Michka Assayas, journaliste, Les Inrockuptibles, Actuel ,France Inter , traducteur de la biographie Lou Reed, Une vie, de Mick Wall (Robert Laffont, 2014).

    >>>AMSTERDAMdimanche 3 avril

    VILLES MONDES, 15h-16h  Amsterdam (1/2), Gezellig, forcément gezelligpar Olivier Chaumelle - réalisation : Rafik Zénine

    L’adjectif gezellig est capital dans la conversation aux Pays-Bas, on l’entend sans cesse. Het is gezellig signifie tout à la fois « c’est agréable », « tout va bien », « il n’y a rien qui cloche », « c’est chouette »,etc... C’est un terme qui convient très bien à la ville d’Amsterdam. Le visiteur s’y sent d’ailleurs très

    vite comme chez lui, y compris le touriste du week-end qui ne s’éloigne guère des quelques canauxdu quartier rouge, où il est certain de trouver son morceau de haschich et de faire la fête dans lecadre qu’il souhaitait. Il prendra bien garde, à chaque instant, de tituber sur le bon côté du trottoir. S’aventurerait-il sur lapartie cyclable qu’il se ferait instantanément réprimander par le premier cycliste. Les habitants de la ville supportent de moins en moins l’augmentation de la pression touristique surle centre ancien. Ils tolèrent les touristes, parce que la tolérance est de règle ici, et que les touristesrapportent, mais ils fuient, le week-end, vers l’est ou le nord. A l’est, il y a IJburg, avec sa place Joris

    Ivens et ses logements flottants, on y va en tramway, ou à vélo. Pour se rendre dans les quartiers dunord, il faut prendre le bac, au dos de la gare centrale, et traverser la rivière IJ. C’est gratuit, et quelle

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    que soit la destination, on y est en effet à l’aise, protégé du tourisme envahissant, gezellig, enquelque sorte.De toute façon, les Amstellodamois, c’est ainsi qu’on peut appeler les habitants d’Amsterdam, savent

    se départir de ces éventuels inconvénients. Les plus aisés ou chanceux d’entre eux se prévalent d’un achtertuin, un jardin arrière, insoupçonnable depuis le quai du canal, et où la paix est totale. Ces

     jardins sont protégés par une loi du XVII

    e

     siècle, qui interdit qu’on y construise quoi que ce soit, etqu’on y exerce toute activité commerciale. Avec Roberta Petzoldt, comédienne et artiste, Rudi Wester, ancienne directrice de l’Institutnéerlandais à Paris, Odile Chenal, ancienne directrice de la Fondation Européenne pour la Culture,Rist Brouwer, amoureux d’Amsterdam, Lisa Grob, étudiante, Tonko Grever, conservateur du muséevan Loon, Pierre-Pascal Bruneau, libraire, Philippa van Loon, du musée van Loon, Dorothy Beynes,propriétaire sur le Prinsengracht, Mathijs Gomperts, philosophe et poète.dimanche 10 avril  Amsterdam (2/2), l’écluse du cul de la grenouille

    >>> JEAN-MARC MORMECK, L’INTRANQUILLE  du lundi 4 vendredi 8 avril

    A VOIX NUE, 20h-20h30 Jean-Marc Mormeck par Marie Desplechin - réalisation : Rafik ZénineLe boxeur, comme le chat, a plusieurs vies. En raccrochant les gants, en 2014, Jean-Marc Mormeck amis un terme à l’une des siennes, la plus éclatante peut-être, l’avenir le dira. Petit garçon de Pointe-à- Pitre, adolescent de Bobigny, champion de France puis champion du monde, boxeur obstiné,négociateur méfiant, insoumis chronique, Mormeck s’est construit un destin. Dans une France où lenoble art, le sport des sports, traverse une mauvaise passe, il s’est donné les moyens d’incarner le

    boxeur, athlète et artiste à la fois, mi-grand-frère mi-légende, que son pays est fier d’aimer.Lundi L’enfance d’Hercule Mardi Je gagne donc j’existe 

    Mercredi Champion du monde Jeudi Le rêve américain Vendredi J’ai essayé d’embellir la boxe 

    >>> DOCUMENTAIRES / SUR LES DOCKS, 17h-17h55

    lundi 4 avril Gardiens de la paix en souffrance 

    Un documentaire d’Olivier Ciechelski et François TesteAu centre de santé du Courbat, dans l’Indre-et-Loire, une cinquantaine de gardiens de la paix sontpris en charge après un burn-out ou un épisode traumatique. Les gardiens de la paix vivent aucontact quotidien de la violence, de la mort, de la misère et de la folie. Certains deviennent brutaux àleur tour, d’autres - mais ce sont parfois les mêmes - basculent dans l’alcool, la dépression, latentation du suicide. Ils nous parlent de la peur, de leurs rêves, du devoir, du bien et du mal...Il s’agit ici de reconnaître ce qu’implique, sur un plan intime, émotionnel et moral, la mission que la

    société assigne à ces hommes et à ces femmes : être littéralement les gardiens de la paix civile.Avec Dr Fatima Idbrik, addictologue, Claude Titus, CRS, assistant médico-social, Dr Do Cao, médecindu sport, et des gardiens de la paix.

    mardi 5 avril La Grande-Motte hors saison 

    Un documentaire de Camille Juza et Julie BeressiSous le béton, la plage : portrait de la Grande Motte ou comment une station balnéaire rétro-futuriste d’abord détestée est devenue ville du XXI° siècle. « Sarcelles-sur-mer, parid'irresponsables », c'est ainsi que Valeurs Actuelles traitait la Grande Motte dans son numéro

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    d'octobre 1970. Et de fait, la station balnéaire commandée en 1967 par le Général de Gaulle, sortieex-nihilo des marais du Languedoc, a longtemps traîné la réputation d'être un enfer de barresagglomérées sur le rivage, une hérésie de béton. En 2010, la Grande Motte recevait le labelPatrimoine du XX° siècle. Son enveloppe de béton plie aujourd'hui sous une pression démographiqueinattendue : 10 000 habitants y vivent « à l'année », comme on dit. Ne souriez pas en imaginant des

    retraités tapant le carton : on y trouve une école, un collège et même un lycée, des médecins et despsys. A la charnière du XXI° siècle, la Grande Motte raconte tout autant les utopies d'hier que lesaspirations contemporaines. Car au gré d'une alchimie qu'on entend par la voix de ses concepteurs,de ses premiers estivants et de ses habitants d'aujourd'hui, la Grande Motte, qui répondait hierparfaitement aux critères des vacances au soleil des années 1960, réussit aujourd'hui à incarner laville du futur. Comment vit-on dans une ville faite pour être arpentée en tongs et en maillot ?Avec Odile Besème, architecte urbaniste, Stephan Rossignol, maire de la Grande Motte, Jean-PaulVolle, géographe, Jacques Rouvière, habitant, Marc Aivazian, commerçant, Laurence Grégoire,professeur des écoles, Mathias Barrios, chef d'entreprise, Jérôme Arnaud, directeur de station,Michèle Goalard, sculpteur, Claire Balladur, fille de l’architecte en chef de la Grande Motte, JeanBalladur.

    mercredi 6 avril L’âge d’or du cinéma pornographique 

    Un documentaire d’Hubert Prolongeau et Guillaume BaldyLa loi X fête cette année ses 40 ans. Le cinéma pornographique, qu'elle devait combattre, n'existeplus. Les cassettes vidéo, internet et les sites amateurs à la « Jacquie et Michel » ont fini de tuer ungenre qui n'aura vraiment existé qu'une dizaine d'années, entre 1970 et le début des années 1980. Al'époque, les films « pornos » avaient des scénarios souvent impertinents, très moqueurs des valeursétablies, parfois même féministes. Ils s'appelaient Le sexe qui parle, Mes nuits avec Maud, Alice, Arnold et Richard , Le désirable et le sublime ou Deux espionnes avec un petit slip à fleurs. Ils avaientparfois des ambitions littéraires : Le sexe qui parle était une adaptation des Bijoux indiscrets deDiderot, les œuvres de Sade comme Les onze mille verges d'Apollinaire furent portées à l'écran.L'empire des sens, le chef d'œuvre de Nagisa Oshima est légalement un film pornographique et

    n'échappa que de justesse au classement X. Ses auteurs, malgré les contraintes du genre (huit scènesde copulation minimum à caser par film....), cherchaient aussi à faire du cinéma ; certains (GérardKikoine, Frédéric Lansac, Michel Baudricourt...) ont même eu du style. Des cinéastes classiquescomme Claude Bernard-Aubert ou Serge Korber s'y lancèrent sous pseudonyme.Ce documentaire, qui démarre dans le seul cinéma de France à passer encore de vrais filmspornographiques, « Le Beverley » à Paris, fait raconter par ses acteurs (comédiens, réalisateurs,producteurs, critiques) cette "parenthèse enchantée", cette décennie où ce genre tué dans l'œufaura accompagné la flamme d'une époque qui fit éclater nombre de conventions.Avec Gérard Kikoine et Michel Barny, réalisateurs de films, Catherine Breillat, cinéaste, Marylin Jess,comédienne, Alban Ceray et Richard Allan, comédiens, Jean-François Rauger, programmateur de laCinémathèque française, Maurice Laroche, directeur du cinéma « Le Beverley », Francis Mischkind,producteur et distributeur.

     jeudi 7 avril Grandir sans l’école : Siddhartha 

    Un documentaire de Léa Promaja et Jean-Philippe ZwahlenRencontre avec Siddharta, enfant de huit ans, élevé au beau milieu de la nature, sans aller à l'école.Ce documentaire propose d’entendre Siddhartha et son père Fabrizio auquel a été confié un

    enregistreur. Lea Promaja a mis un an et demi à apprivoiser Siddhartha : c'était son voisin, dans lepetit village de Cupramontana en Italie.Avec Siddhartha, Fabrizio, Tao, Donatella et Léa Promaja. 

    >>> FICTION

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    THEATRE & Cie, 21h-23h dimanche 3 avril

    Père d’August StrindbergEnregistré à la Comédie-Française les 16 et 19 décembre 2015

    Texte français : Arthur Adamov - Mise en scène : Arnaud DesplechinRéalisation : Etienne VallèsLa mésentente du Capitaine et de sa femme Laura se cristallise autour de l’éducation et de l’avenir

    de leur fille Bertha. Le Capitaine, savant et athée, veut lui donner une éducation laïque ; Laura veutl’élever selon ses propres convictions religieuses. Le Capitaine veut l’envoyer à la ville pour devenir

    institutrice ; Laura veut la garder près d’elle et lui faire étudier la peinture. Engagé dans une lutted’autorité avec sa femme, le Capitaine questionne sa légitimité. Un doute s’installe alors en lui :

    comment être sûr qu’il est le père de Bertha ? Ce doute, alimenté par le comportement de Laura, le ronge jusqu’à le faire sombrer lentement dansla folie. L’amour demeure pourtant dans cette lutte à huis clos, sous une forme violente, dans un

    maelström de sentiments, comme une hallucination cauchemardesque.

    L’ATELIER FICTION, 23h-0h mardi 5 mars

    Le plus grand pianiste de tous les temps (2/2) de Christophe FiatRéalisation : Christophe HockéFranz Liszt raconté par Christophe Fiat, ou la naissance d’une star en plein XX° siècle avant l’invention

    des icônes de la pop. Dans cette fiction, Franz Lizst (1811-1886) apparaît comme un personnage hauten couleur à mi-chemin entre le virtuose (qu'il était) et l'aventurier. Il fit naître autour de lui toutessortes de légendes et de rumeurs en raison de sa célébrité et fut la première star culturelle bienavant nos icônes de la pop et du cinéma. Il était beau comme un dieu avec sa longue chevelure etson regard d’aigle. Séducteur, envoûtant, il exerçait un puissant magnétisme par sa personnalité.

    Interprète aux tournées innombrables, compositeur touché par la grâce, il était l’idole incontestée du

    piano. Mais, derrière le triomphe et la célébrité, se dissimulait un homme anxieux, portant toujoursau doigt une bague avec une tête de mort. Sans oublier que l’année de sa naissance en Hongrie

    (1811) fut accompagnée du passage d’une comète, signe pour les Tziganes de la naissance d’ungrand homme et que ses parents prirent très au sérieux.

    LA VIE MODERNE, 11h50-12h

    du lundi 4 au vendredi 8 avril

    La vie trépidante de Brigitte Tornade (Saison 7) de Camille Kohler (1ère diffusion du 9 au13.03.2015)Réalisation : Cédric AussirQu’est-ce qu’un couple classique ? Tromper son mari : une question de simple organisation ?Découper un gigot, premier pas vers l’égalité salariale ? Ou encore, doit-on exiger des équipesmasculines de natation synchronisée ? Avantages et inconvénients d’avoir sa belle-mère commeamie Facebook ; autant de questions cruciales qui seront abordées dans la joie, et la bonne humeur,avec une touche de mauvaise foi dans cette septième saison… à suivre.

    Lundi Un couple classique Mardi L’œuf et la poule Mercredi Une question de timing Jeudi Sujet tabou Vendredi Famille virtuelle 

    DENIS PODALYDES LIT, 19h54-20h

    depuis le 21 mars,

    Denis Podalydès lit Frère du précédent  de Jean-Bertrand Pontalis

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    Réalisation : Manoushak FashahiQuand le second est né, le premier s'est écrié : Comme il est moche !

    Le premier faisait rire la mère, le second jamais.

    Du premier, on disait qu'il était nerveux, du second qu'il était quasiment muet.

    Quand le second eut quinze ans, le premier lui fit découvrir la littérature.

    Quand, à la même époque, ils vont se promener ensemble dans la ville, il n'y a plus de premier et desecond. Ils diffèrent l'un de l'autre mais portent tous les deux la même canadienne. C'est l'hiver, l'air

    est vif, ils marchent d'un bon pas.

    Le cadet vient de retrouver quelques lettres qu'il a reçues de l'aîné. Certaines débordent d'affection,

    d'autres sont pleines de fiel.

    FEUILLETON, 20h30-20h55

    du lundi 4 au vendredi 8 avril

    Maupassant, voyage en Italie

    Textes choisis par Etienne Vallès et lus par Georges ClaisseRéalisation : Etienne Vallès

    En 1889, l’Exposition universelle bat son plein, Guy de Maupassant la parcourt, s’y intéresse, essaiede comprendre la marche de l’histoire, la nature des progrès scientifiques et techniques qui s’yrévèlent, mais « trop, c’est trop ». La foule anonyme, l’engouement général sans recul ni vision, lapromiscuité qui résulte de l’envahissement touristique de la capitale et l’affreuse Tour Eiffel quisymbolise tout cela, suscitent en lui un besoin d’évasion, d’errance et de voyage. Ainsi justifie-t-il sondépart pour une longue croisière en yacht le long des côtes Italiennes, dont il rapportera dans unrécit intitulé La Vie errante, des descriptions somptueuses, particulièrement vivantes et précises, depaysages, d’architectures, de peintures et de personnages de rencontre, ponctuées par des

    « marines » comme autant d’enluminures poétiques ou techniques sur la navigation à voile.

    ET AUSSI,

    SAMEDI 2 AVRIL

    TERRE A TERRE, 7h05-8h / Ruth Stegassy Matière à portraits : La paille

    Avec Vincent Pierré, concepteur du plus haut bâtiment en paille de France à Saint-Dié-des-Vosges :huit étages de logements sociaux pour le Toit Vosgien

    REPLIQUES, 9h07-10h / Alain Finkielkraut Le nouveau visage de l’Europe centrale 

    Avec Jacques Rupnik, historien, politologue et journaliste, Aleksander Smolar, ancien chercheur auCNRS, conseiller politique de Tadeusz Mazowiecki, Premier ministre polonais

    PROJECTION PRIVEE, 15h-16h / Michel Ciment Hommage à Raúl Ruiz

    A l’occasion de la rétrospective consacrée au cinéaste franco-chilien à la Cinémathèque française (30mars > 30 mai), avec Melvil Poupaud, acteur, Valérie Sarmiento, épouse de Raúl Ruiz, réalisatrice etmonteuse. Conseil de la semaine : Prix Henri Langlois, avec Stéphane Melchior, écrivain et scénariste

    SUPERSONIC, 23h-0h / Thomas Baumgartner

    Christophe Ruetsch, compositeur, membre d'Eole, Collectif de Musique Active (Toulouse). Saproduction est orientée vers l'écriture de musiques électroacoustiques et mixtes. Il est également

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