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Bon usage des glycopeptides
Nathalie RochService de Maladies InfectieusesCHU de GrenobleDIU GrenobleFévrier 2007
Historique 1954
Mac Cornick isolement de la vancomycine Amycolatopsis orientalis
1956 Efficacité sur les staphylocoques péni G R
1960 Commercialisation Effets indésirables ++ // impuretés contenues dans la présentation Nouvelles molécules anti staphylococciques péni G R Marginalisation de la vancomycine
1980 Émergence SAMR HPLC Antibiotique majeur pour ttt des infections à SAMR
1978 Isolement teicoplanine Actinoplanes teichomycetus
1988 Commercialisation de la teicoplanine Meilleure tolérance?
Commission des Anti-Infectieux ATB-PRO-005
BON USAGE DES GLYCOPEPTIDES
Date de diffusion : Version : 1 du 26/11/2005Nombre de pages : 4
Rédigé par : P PAVESE Vérifié par : Commission des anti-infectieuxApprouvé par : Commission des anti-infectieux
EVALUATION des PRATIQUES
Pourquoi?
Résultats
Pertinence de la prescription des glycopeptides
Indication de glycopeptides confirmée : 77%
Meilleure pour vancomycine que pour teicoplanine (84% vs 63%)
Règles de prescription
Dose de charge 41%Dosage plasmatique 40%Taux plasmatique efficace 31%
Pertinence de la prescription des glycopeptides
Des efforts à faire!
Intérêts?
Économique
Ecologique
Thérapeutique
Intérêt économique
Politique de maîtrise des dépenses de santé
Maîtrise des dépenses en anti infectieux
Maîtrise de la consommation en glycopeptides Vancomycine moins chère que teicoplanine
Formation médicale continue
Bonnes pratiques
Commission des Anti Infectieux ++++
Intérêt écologique Utilisation des glycopeptides
impact sur l’écologie microbienne
Sélection de mutants de sensibilité diminuée ou résistants aux glycopeptides
Ex. VRE Entérocoque résistant à la vancomycine Staphylocoque coagulase négative de sensibilité diminuée
aux glycopeptides VISA Staphylococcus aureus de sensibilité diminuée
à la vancomycine VRSA Staphylococcus aureus résistant à la vancomycine
Risque de problème de santé publique en milieu hospitalier à l’avenir
Comment traiter ce type d’infection? Comment les prévenir?
Développement de nouvelles molécules
Pour pouvoir traiter ce type d’infection Pour envisager d’autres traitements actifs sur le SAMR
Afin de limiter l’usage des glycopeptides Et de diminuer la pression de sélection antibiotique
Intérêt écologique
Quinupristine-dalfopristine Synercid®
Synergistines Streptogramines A et B Activité erm gène indépendante
Actif sur MLSB+ (≈ 100% SAMR hospitaliers) mais bactéricidie - ↑ que sur MLSB-
7,5 mg/kg/8heures (poso↑)
+ ß-lactamines = ↑ activité sur SAMR
Thrombose au site d’injection VVC
In vitro Synergie 0 avec glycopeptides Synergie + avec ß-lactamines, RP, FQ
Linezolide Zyvoxid®
Oxazolidinones
Pas de R croisée avec les autres inhibiteurs de la synthèse protéique
Actifs sur les cocci G+ R
Bactériostatique à éviter dans les infections sévères, telles que les EI
IV = PO
Effets secondaires Hématotoxicité Neuropathie Acidose métabolique
Actio
n / r
ibos
ome
Alternatives à la vancomycineEfficacité équivalente dans les infections à S. aureus
Pneumopathies nosocomiales. Infections peau et tissus mous
(sauf IOA car pas de données suffisantes)
Déjà des cas décrits de sélection de mutants R sous ttt…
AutresLipopeptide cyclique anionique
Synthèse peptidoglycaneT1/2 = 8h
Toxicité osseuse et musculaireActif sur SAMR
IV 1 x / jourFDA
Infections des tissus mous
Daptomycine
Nouveaux glycopeptides
Dalbavancine
Lipoglycopeptide
1 x / semaine1 g J1
500 mg J8
Infections de la peau et des tissus mousEfficacité équivalente au linezolide
Prévention des infections à mutants de sensibilité diminuée ou résistants aux glycopeptides
Isolement des patients porteurs Mécanisme de résistance = mécanisme acquis par transmission
croisée des gènes de résistances intra espèces et inter espèces Précautions standards +++
Diminution de la pression de sélection Connaissance des règles de prescription d’un glycopeptide Connaissance des indications (et des non-indications), de la
pharmacocinétique et de la pharmocodynamie de ces molécules = bon usage de l’antibiotique FMC +++
Intérêt écologique
Intérêt thérapeutique
Bon usage des glycopeptides Connaissances
Des indications Des non-indications ++ Des propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques Des effets secondaires
Optimisation du traitement anti infectieux +++
Meilleure prise en charge de l’infection Meilleure prise en charge du patient
ExempleCritères de choix d’un antistaphylococcique
Infection
Site infecté-Endovasculaire
-Matériel étranger-Méninges
-Os
Espèce de staphylocoque-S. aureus
-SCN
Inoculum
Antibiotique
CMIBactéricidie
Diffusion-Tissulaire-Intracellulaire
Biodisponibilité orale
Risque de sélectionde mutants R
-FQ-Fosfomycine
- Acide fucidique-Rifampicine
Patient
Terrain-Allergie-Hépatite-Insuffisance rénale-Atteinte hématologique
Compliance-Adhérence-Observance-Suivi
AntibiothérapieMéti-S / méti-R
Connaissances requises pour un bon usage des glycopeptides
Structure Mécanisme d’action Pharmacocinétique Effets indésirables Résistances Associations Spectre d’activité Indications Posologie et mode d’administration
Structure Volumineuses molécules
Haut poids moléculaire Vancomycine 1450 daltons Teicoplanine 1890 daltons
Inactivité sur les G- porines –
peptidoglycane -
Structure tridimensionnelle en forme de poche rigidité ++
Solubilité Vancomycine hydrosoluble
Teicoplanine hydro et liposoluble Meilleure pénétration
tissulaire ++
Paroi des bactéries Gram -
Structure Volumineuses molécules
Haut poids moléculaire Vancomycine 1450 daltons Teicoplanine 1890 daltons
Inactivité sur les G- porines –
peptidoglycane -
Structure tridimensionnelle en forme de poche rigidité ++
Solubilité Vancomycine hydrosoluble
Teicoplanine hydro et liposoluble Meilleure pénétration
tissulaire ++
Mécanisme d’action
3 mécanismes d’action différents
Mécanisme principal Inhibition de la synthèse du peptidoglycane
2 autres mécanismes décrits pour la vancomycine Inhibition de la synthèse d’ARN Altération de la perméabilité membranaire
Bactéricidie Lente 24-48h Temps dépendante CMI 0,5-4 mg/l
Disacharride-pentapeptide
DD-carboxypeptidase
Dipeptide
Spectre d’activité : Gram +
Bactéries à Gram + sensiblesBactéries à Gram + avec
résistance intrinsèque
Bactéries à Gram + avec acquisition fréquente de
résistanceStreptococcus Leuconostoc spp. Arcanobacterium
Staphylococcus Nocardia spp. E. aviumEnterococcus Pediococcus spp. E. faecalis
Bacillus Erysipelothrix rhusiopathiae E. faecium
Corynebacterium Lactobacillus spp. E. durans
Listeria Enterococcus casseliflavus Streptococcus bovis
Gardnerella Enterococcus flavescens Staphylococcus haemolyticusClostridium Enterococcus gallinarum Oerskovia
Lactococcus
Spectre d'activité des glycopeptides limité aux bactéries à Gram +
Pharmacocinétique
Glycopeptides PO pas d’absorption
Élimination par filtration glomérulaire Adaptation à la fonction rénale
Teicoplanine serait moins néphrotoxique Éviter association avec néphrotoxiques Surveillance rein ++ et taux ++
Fixation protéique Vancomycine 50% Teicoplanine 90%
! Hypoalbuminémie Surveillance taux ++
Demi-vie
Vancomycine 6 h (3-12h) + courte NN, NRS, vieillards, obèse + longue, avec volume de distribution + élevé
patients de réanimation Pouvoir bactéricide du sérum reste plus longtemps élevé sur 24 h
avec la perfusion IV continue Surveillance taux ++ Intérêt ++ de la perfusion IV continue dans certaines indications
(type d’infection à traiter, type de patients)
Teicoplanine > 20h (70-100h) Intérêt en ambulatoire ++
Biodisponibilité teicoplanine IM = 90%
Pharmacocinétique
Diffusion
Excellente Tissu cardiaque Pulmonaire Digestif Sinus
LCR Vancomycine +++ Dose dépendante Fonction du degré d’inflammation des méninges
Posologies élevées Surveillance des taux sang + LCR Intérêt de la perfusion de vancomycine IV en continue
Pharmacocinétique
SCN –MR vancoEI streptocoques teico
INDICATIONS des INDICATIONS des GLYCOPEPTIDESGLYCOPEPTIDES
Infection à staphylocoquesInfection à staphylocoques
Une alternative thérapeutique si allergie aux Une alternative thérapeutique si allergie aux bétalactaminesbétalactamines
Ou si Ou si staphylococcus aureusstaphylococcus aureus ou coagulase négative ou coagulase négative résistant à méticillinerésistant à méticilline
Infection à streptocoquesInfection à streptocoques
Une alternative thérapeutique si allergie aux béta-Une alternative thérapeutique si allergie aux béta-lactamineslactamines
Ou si entérocoque, pneumocoque ou autre Ou si entérocoque, pneumocoque ou autre streptocoque résistant à pénicillinestreptocoque résistant à pénicilline
Ou si méningite à pneumocoque grave ou dans un Ou si méningite à pneumocoque grave ou dans un contexte de risque de sensibilité diminuée à la contexte de risque de sensibilité diminuée à la pénicillinepénicilline
INDICATIONSINDICATIONS Agranulocytose fébrile Agranulocytose fébrile : : si forte suspicion d’infection à staphylocoque si forte suspicion d’infection à staphylocoque
ou à J3 d’un échec de traitement par béta-lactamines + aminosidesou à J3 d’un échec de traitement par béta-lactamines + aminosides
Endocardite infectieuseEndocardite infectieuse : : en cas d’allergie aux béta-lactamines ou si en cas d’allergie aux béta-lactamines ou si germe résistantgerme résistant
Prophylaxie de l’endocardite infectieuseProphylaxie de l’endocardite infectieuse : : en cas d’allergie aux en cas d’allergie aux béta-lactaminesbéta-lactamines
Prophylaxie des infections post-opératoires à bactéries Prophylaxie des infections post-opératoires à bactéries gram+gram+ : : en cas d’allergie aux béta-lactamines ,en cas d’allergie aux béta-lactamines , Uniquement pour chirurgie orthopédique, cardiaque et vasculaire, en Uniquement pour chirurgie orthopédique, cardiaque et vasculaire, en
neurochirurgieneurochirurgie et/ou, colonisation à SARM et/ou, colonisation à SARM
Colite pseudo-membraneuseColite pseudo-membraneuse : : en cas d’inefficacité du métronidazole en cas d’inefficacité du métronidazole uniquement, par voie orale sur avis spécialiséuniquement, par voie orale sur avis spécialisé
Traitement local des infections de cathéters Traitement local des infections de cathéters :: cathéter de dialyse cathéter de dialyse péritonéale, d’hémodialyse, de chambre implantablepéritonéale, d’hémodialyse, de chambre implantable
Antibiotiques actifs sur le SAMS
En première intention
Sauf contre-indication
Pénicilline antistaphylococcique+
gentamicine
Effets indésirables Phlébite au niveau du site d’injection
Vancomycine 13% discuter VVC Réactions anaphylactoides Red man syndrome
Érythème cou, partie supérieure du tronc Angoisse, prurit Surtout avec la vancomycine
Néphrotoxicité Surtout si traitement prolongé Serait moindre avec la teicoplanine Avec la vancomycine, toxicité rénale surtout si associée aux
aminosides Ototoxicité réversible
Concentration dépendante, rare si taux < 30 mg/l Neutropénie réversible
Surtout avec la vancomycine, 2%
Résistances Peu de résistances se sont développées après 40
ans d’utilisation
Oui.. mais elles existent! Décrites d’abord in vitro
Chez des entérocoques Et ensuite chez des staphylocoques Mécanismes très élaborés qui diffèrent d’une espèce à l’autre
Puis description de cas d’infections Problème de santé publique en médecine hospitalière
Surtout pour les entérocoques
Compréhension de la résistance
Compréhension des règles de prescription des glycopeptides
Valeurs critiques
Identiques pour
vancomycine teicoplanine
CMI ≤ 4 mg/l S CMI > 4 et ≤ 16 mg/l I CMI ≥ 32 mg/l R
Résistance chez les entérocoques
Résistance intrinsèqueVanC1VanC2VanC3
Vanco 64 4 64 16 févr-32Teico 16-512 0,5-1 4 0,5 0,5-1
Expression inductible inductible constitutive inductible constitutiveLocalisation des gènes de
résistancetransposon
Tn1546chromosome ? chromosome chromosome
Transférabilité par conjugaison + + - - -E. faecium E. faecium E. faecium E. faecalis E. gallinarumE. faecalis E. faecalis E. casseliflavusE. avium E. flavescensE. duransE. mundtii
CMI (mg/l)
Espèce bactérienne
Résistance aux glycopeptides chez les entérocoquesRésistance acquise
Génotype Van A Van B Van D VanE
Résistance chez les staphylocoquesVISA S. aureus intermédiaire à la vancomycine
CMI vancomycine 8-32 mg/l 1997 Modification de la cible
Mutation chromosomique au niveau des gènes de construction du peptidoglycane
Augmentation de la synthèse de PLP2 et de précurseurs monomériques de la muréine
Diminution de la réticulation du peptidoglycane Nombre élevé de précurseurs D-ala-D-ala en liberté dans le
peptidoglycane = leurres pour les glycopeptides, trappés avant d’atteindre leur cible
Expression d’une protéine cytoplasmique ou membranaire de 35 kDa Bas niveau de résistance
Résistance hétérogène difficulté à la mettre en évidence collaboration microbiologiste++
Cause d’échec de traitement
Disacharride-pentapeptide
DD-carboxypeptidase
Dipeptide
Résistance chez les staphylocoquesVRSA S. aureus résistant à la vancomycine
CMI vanco > 32 mg/l 2002 Modification de la cible: D-ala-D-lactate
=> ↓ affinité glycopeptides Gènes
Tn1546 // phénotype de R vanA ++++ Tn1547 // phénotype de R vanH
Support chromosomique Transmissibilité / transposons (élément mobiles)
Profil vanA chez Enterococcus (faecium +++)
Risque de transmission de vanA Enterococcus StaphylococcusPression antibiotique = utilisation des glycopeptides
Eviter de sélectionner des mutants I/R vancoChez Staphylococcus et Enterococcus ++
Résistance chez les staphylocoques
Pour les staphylocoques coagulase négative
Résistance décrite avant la résistance chez S. aureus S. épidermidis et S. haemolyticus
1987 Possibilité de diminution de sensibilité ou de résistance à la
teicoplanine avec une sensibilité conservée à la vancomycine Vanco S et teico I/R Vanco S, mais CMI tout de même plus élevée que si la souche était
teico S En cas de suspiçion de sepsis à SCN méti-R
prescription en première intention de vancomycine en attendant l’antibiogramme et la sensibilité aux glycopeptides
Pour obtenir des taux vanco >>> CMI Posologies adaptées ++ Surveillance des taux ++
Prévention de la résistance
Antibiotique
Risque de sélection de mutants R Efficacité
MPCConcentration qui
Prévient la sélectionde Mutants R
In situ 2 à 4 x la CMI
Pic = 8 x CMIAUC > 100
Antibiothérapie
= posologie +++
Vancomycine-VANCOCINE®
PSE/IV Bolus IV de 1 g en 1 perfusion de 1 heure
Puis 1 à 4 g/j à adapter en fonction des taux sériques
Dose habituelle : 30 mg/kg/jMéningite : 40 à 60 mg/kg/j
IV discontinu 1g en perfusion lente (30mn) toutes les 12 h
à adapter en fonction des taux sériques : au maximum 4g/j
En cas d’insuffisance rénale
500 mg IVL puis on réalisera une 2° injection en fonction des taux sériques
Chez l’enfant 40 mg/kg/j en 3 injections à adapter en fonction des taux
sériques
POSOLOGIES
POSOLOGIESPOSOLOGIES
Teicoplanine-TARGOCID®
Traitement d’attaque
400 mg, ce qui correspond à 6 mg/kg par voie IV, toutes les 12h pdt 1 à 4 jours
à adapter en fonction des taux sériques
Traitement d’entretien
400 mg/j, ce qui correspond à 6 mg/kg en une injection par jour par voie IV ou IM
à adapter en fonction des taux sériques
Chez l’enfant Traitement d’attaque : 10 à 12 mg/kg toutes les 12 h pour les trois 1° injections ou en IV
continuTraitement d’entretien : 10 mg/kg/j
à adapter en fonction des taux sériques
Personnes âgées et/ou insuffisant rénal
Posologie normale pendant les 3 premiers jours
Puis à adapter en fonction des taux sériques
Clairance entre 40 et 60 Ml/mn : demi-doseClairance inférieure à 40 ml/mn : dose
réduite au tiers
Vancomycine
À perfuser seule car incompatibilité avec de nombreux médicaments
IV continue Tendance actuelle à préférer ce mode d’administration Meilleure efficacité?
Augmente le temps de contact entre l’ATB et les bactéries à des concentrations supérieures à la CMI
Avec des taux élevés stables dans le temps (plateaux) sans majoration des effets indésirables
Posologies et mode d’administration
SURVEILLANCESURVEILLANCE
Dosage : Dosage : après 48haprès 48h et ensuite et ensuite au moins une fois par au moins une fois par semainesemaine
Vancomycine-VANCOCINE®
Au PSE/IV C min 25 à 30 mg/lSauf méningite à PSDP : 35
mg/l
En discontinu C min< 20 mg/l
Teicoplanine-TARGOCID®
C min 15 mg/l et jusqu’à 30 mg/l pour certaines infections osseuses ou EI
NFP avec formulecréatinine
TAUX ++++++« Résiduels » pour teico ou vanco discontinue
« Plateaux » pour vanco continue
Intérêt des associations d’antibiotiques
Synergie sur l’effet bactéricide
Prévention de l’émergence de mutants résistants
Autres intérêts Réduire la durée du traitement
Améliorer l’effet antibactérien en profitant des propriétés de diffusion de chaque antibiotique
Diffusion intracellulaire Infections sur matériel étranger Infection endovasculaire
BactéricidieSynergie, antagonisme, indifférence
Effet synergique sur la bactéricidieSurtout recherché dans le traitement des infections sévères
SAMR: antibiotiques pouvant être associés aux glycopeptides
SAMR souvent multirésistance
Gentamicine (réapparition de genta-S) Fluoroquinolones Rifampicine Acide fucidique Fosfomycine Macrolides-lincosamides-synergistines
Intérêt de l’association
de 1 voire 2 antistaphylococciques à la vancomycine longtemps débattu
MAIS maintenantil existe des souches I/R glycopeptides
justifiant les associations pour limiter le risque de sélection de mutants R
Possibilités d’associations limitées
+ acide fucidiquein vitro résultats variables
+ FQAssociation possiblepeu documentée
+ gentamicineAssociation synergique↑ vitesse de bactéricidie de la vancomycine
+ RPAssociation variable in vitroIn vivo ↑ efficacité et prévention de l’émergence de mutants résistants à la RP
+ fosfomycineAssociation synergique
Utilisation rationnelle
des
glycopeptides