20
Modeste Moussorgski | Boris Godounov | Mercredi 5 février 2014 MERCREDI 5 FÉVRIER 2014 – 20H Modeste Moussorgski Boris Godounov – version de concert Drame musical populaire en quatre parties sur un livret du compositeur, d’après Pouchkine, avec l’aide de Ludmilla Chestakova, sœur de Glinka – Version de 1869 Orchestre National du Capitole de Toulouse Chœur Orfeón Donostiarra Tugan Sokhiev, direction Ferruccio Furlanetto, Boris Godounov Anastasia Kalagina, Xénia Ain Anger, Pimène Vasily Efimov, Missaïl Stanislav Mostovoi, L’Innocent John Graham-Hall, Le Prince Chouïski Garry Magee, Andrei Tchelkalov Pavel Chervinsky, Nikitch, Mityukha Alexander Teliga, Varlaam Marian Talaba, Grigori Svetlana Lifar, Fiodor Sarah Jouffroy, La Nourrice de Xénia Hélène Delalande, L’Aubergiste Vladimir Kapshuk, Un Boyard José Antonio Sainz Alfaro, chef de chœur Concert surtitré. Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel. Fin du concert (sans entracte) vers 22h10.

Boris Godounov Modeste Moussorgskicontent.citedelamusique.fr/pdf/note_programme/np_13358.pdfMoussorgski compose rapidement une première version de son ouvrage entre octobre 1868 et

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Modes

    te M

    ou

    ssorg

    ski | B

    oris

    God

    oun

    ov |

    Me

    rcre

    di 5

    vrie

    r 2

    014

    MERCREDI 5 FÉVRIER 2014 – 20H

    Modeste MoussorgskiBoris Godounov – version de concert

    Drame musical populaire en quatre parties sur un livret du compositeur, d’après Pouchkine,

    avec l’aide de Ludmilla Chestakova, sœur de Glinka – Version de 1869

    Orchestre National du Capitole de ToulouseChœur Orfeón DonostiarraTugan Sokhiev, directionFerruccio Furlanetto, Boris GodounovAnastasia Kalagina, XéniaAin Anger, PimèneVasily Efimov, MissaïlStanislav Mostovoi, L’InnocentJohn Graham-Hall, Le Prince ChouïskiGarry Magee, Andrei TchelkalovPavel Chervinsky, Nikitch, MityukhaAlexander Teliga, VarlaamMarian Talaba, GrigoriSvetlana Lifar, FiodorSarah Jouffroy, La Nourrice de XéniaHélène Delalande, L’AubergisteVladimir Kapshuk, Un BoyardJosé Antonio Sainz Alfaro, chef de chœur

    Concert surtitré.

    Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel.

    Fin du concert (sans entracte) vers 22h10.

  • 2

    Modeste Moussorgski (1839-1881)Boris Godounov – version de 1869

    Composition : 1868-1872 (voir ci-dessous « Les deux versions de Boris »).

    Création : des créations privées, puis fragmentaires ont été données en concert (scène du couronnement le 5 février

    1872, polonaise le 3 avril 1872) ou au Théâtre Mariinsky (scène de l’auberge et acte polonais le 5 février 1873) ;

    création intégrale au Mariinsky le 27 janvier 1874.

    Effectif : 3 flûtes (1 piccolo), 2 hautbois (1 cor anglais), 2 clarinettes, 2 bassons – 3 trompettes, 4 cors, 3 trombones,

    tuba – grosse caisse, tambour, cymbales, tambourin, tam-tam, cloches – piano à 4 mains – harpe – cordes – rôles

    solistes, chœurs.

    Durée : environ 2 heures.

    Argument (version de 1869)

    Première partie. En 1598. Le peuple, rassemblé dans la cour d’un monastère, est contraint par un féroce policier de se lamenter, en implorant Boris Godounov de prendre le pouvoir. On apprend que celui-ci, dans un premier temps, refuse.

    Le lendemain, le peuple est réuni de nouveau – toujours sous obligation – devant le Kremlin et acclame Boris qui a fini par accepter : au milieu des carillons et des acclamations, le nouveau tsar chante en aparté sa grande angoisse.

    Deuxième partie. Dans la cellule d’un couvent, le vieux moine Pimène finit d’écrire une chronique historique. Le jeune novice Grigori, qui dormait à ses côtés, s’éveille d’un cauchemar et lui demande sa bénédiction. Pimène lui explique que Boris a fait égorger, douze ans auparavant, le tsarévitch Dimitri. Grigori, apprenant qu’il aurait le même âge que Dimitri s’il avait vécu, se jure de faire payer au tsar Boris son crime, avec l’arrière-pensée de prendre le pouvoir lui-même.

    Grigori s’est enfui, il se dirige vers la Pologne en passant par la Lituanie. Dans une auberge à la frontière lituanienne, l’hôtesse le reçoit en compagnie de deux moines vagabonds, Varlaam et Missaïl. Grigori apprend que la frontière est gardée, donc que sa fuite est connue, mais l’hôtesse lui indique discrètement le moyen de traverser ce filet. Justement arrivent deux gardes avec un mandat d’arrêt ; mais ils ne savent pas le lire eux-mêmes. Après une scène comique où Grigori essaie de détourner le signalement sur Varlaam, il se sauve par la fenêtre.

    Troisième partie. Dans les appartements du tsar Boris, ses deux enfants Xénia et Féodor (rôle travesti) sont avec leur nourrice. Survient Boris, il console sa fille qui pleure son fiancé mort, et s’intéresse à la carte géographique qu’étudie Féodor ; mais il se perd malgré lui dans une digression monologuée sur le petit tsarévitch assassiné. Le boyard (prince, dignitaire) Chouïski se fait annoncer, il signale la présence d’un usurpateur en Lituanie, appuyé par les Polonais, qui se fait nommer « Dimitri ». Boris s’inquiète de savoir

  • 3

    mercredi 5 février

    si le petit Dimitri était bien mort ; Chouïski lui décrit le cadavre qu’il a vu sans aucun doute. Boris reste seul, et quand l’horloge se met en marche, il croit voir le spectre de sa victime.

    Quatrième partie. Devant la cathédrale Saint-Basile, le peuple se presse. Surgit un simple d’esprit visionnaire, l’Innocent, taquiné par des gamins. Quand Boris sort de la cathédrale, l’Innocent l’accuse de meurtre, mais le monarque attristé le laisse tranquille ; l’Innocent prédit des malheurs à la Russie.

    À l’assemblée des boyards, on discute le cas du faux Dimitri. Chouïski, en retard, déclare que Boris est près de la folie : ce dernier survient, effectivement en proie à ses terreurs. Le moine Pimène demande audience et raconte un miracle accompli par l’âme du petit tsarévitch. Boris, anéanti par ce dernier trait, fait appeler son fils et meurt auprès de lui en implorant le pardon divin.

    Les deux versions de Boris

    Moussorgski compose rapidement une première version de son ouvrage entre octobre 1868 et le 15 décembre 1869 (orchestration comprise) ; elle comprend sept tableaux, et l’acte III, celui de Marina, n’y figure pas encore. Il soumet son opéra à l’incontournable comité de lecture des théâtres impériaux. Ce « jury » ne comprend pratiquement que des étrangers ignorant le russe ! En 1871, à six voix contre une, l’ouvrage est rejeté, au motif qu’il ne contient pas de rôle féminin ni d’histoire d’amour.

    Le compositeur s’attelle à une seconde mouture, appelée depuis la « version définitive ». Entretemps, la pièce de Pouchkine correspondante, que Moussorgski ne connaît que par la lecture, est enfin autorisée sur scène… plus ou moins ; elle date de 1825, a été publiée en 1831 mais interdite pendant longtemps : on ne pouvait représenter au théâtre un tsar, fût-il antérieur à la dynastie des Romanov ! Sa création en 1870 est encore défigurée par la censure, avec la suppression de six scènes.

    Pour la seconde version de Boris, achevée au début de l’été 1872, Moussorgski ajoute trois tableaux : tout l’acte III, dit l’acte polonais, et la scène de révolte dans la forêt de Kromy. Il supprime le tableau de la cathédrale Saint-Basile, à cause de l’attaque impertinente et publique d’un tsar, mais cette section est heureusement rétablie dans les interprétations actuelles : dans cette suppression, le rôle de l’innocent se voyait totalement transféré dans la scène de la forêt. Hésitant sur l’ordre des deux tableaux finaux, Moussorgski a choisi finalement de mettre la mort de Boris en premier, et la forêt en second (le contraire était plus banal). La deuxième version comprend aussi des modifications plus ou moins importantes pour diverses scènes.

    Cette deuxième version a d’abord essuyé un autre refus du comité, en octobre 1872, peut-être à cause de la révolte forestière. Parmi le jury se trouvait le chef futur créateur de l’ouvrage, Edouard Napravnik ! Finalement Boris est accepté grâce à l’intervention

  • 4

    de Guennadi Kondratiev, chanteur et metteur en scène du Théâtre Mariinsky, et de la soprano Julia Platonova, créatrice du rôle de Marina.

    Au fil de l’écoute

    Le prélude de l’ouvrage commence par un joli thème en style populaire : d’une manière typiquement russe, et il est exposé aux bassons puis repris sous divers habits instrumentaux. L’ensemble du prologue met face-à-face les deux principaux protagonistes de l’opéra, à savoir le peuple, personnage à part entière, très vivant, et le souverain maudit, figure shakespearienne en butte avec sa conscience. Le cruel exempt de police, le secrétaire de la douma (brefs soli) sont comme des précurseurs de Boris : l’apparition de celui-ci est admirablement préparée par les commentaires de la foule, ce pauvre monde qui n’entend rien aux affaires de l’État et qui rit sous cape. Un chœur de pèlerins, d’une grande finesse, fait son apparition, aussi pertinente sur le plan politique que musical. La fameuse scène du couronnement, un peu comme ces architectures qui cumulent les bulbes dorés, juxtapose des effets carillonnants aux dissonances brillantes : contrefaçons de cloches à l’orchestre et cloches véritables sur scène ; les réparties chorales, jetées dans divers tons, composent une « stéréophonie » exaltante et spontanée. Le premier monologue de Boris, malgré sa chaleur vocale, projette une ombre lugubre dans ce solaire tableau.

    Un doux ostinato d’altos, comme le grattement d’une plume, lève le rideau de la deuxième partie. Le rôle du moine Pimène incombe à une basse pleine de noblesse et d’intériorité, bien différente de celle, tourmentée, de Boris. Cette scène, parmi d’autres, illustre avec beaucoup d’évidence le rôle de l’orchestre, toujours prêt à souligner les ariosos du texte, avec une prédilection pour les timbres graves : au fond, Boris est une symphonie très expressive avec voix incorporées.

    La scène de l’auberge apporte une détente par l’aspect franchement populaire des thèmes et le parti-pris humoristique. Le peuple est dépeint de plus près, en particulier par la « chanson du canard » de la patronne et les figures pittoresques, avinées, des deux moines (homologues des deux déserteurs dans Le Prince Igor de Borodine).

    La troisième partie commence par une scène intimiste, autant que faire se peut dans le palais d’un tsar : duo charmant des enfants, soprano et mezzo, alto bouffe de la nourrice, autre figure populaire qui n’est jamais à court de chansons. Par la suite, le monologue de Boris prend probablement son modèle dans celui de Philippe II chez Verdi, que Moussorgski a certainement eu l’occasion d’entendre, avec le même genre de désabusement. Après que le prince Chouïski lui ait trop bien décrit le cadavre du petit Dimitri, Boris s’écriant « assez ! » le chasse : l’horloge avec son intervalle cruel de quinte diminuée, la-ré dièse, le plonge dans une hallucination terrifiée, telle une machine actionnant l’implacable retour du destin.

  • 5

    mercredi 5 février

    Le tableau devant la cathédrale permet de retrouver la foule, ici intimidée en mezza voce, accompagnée de pizzicati ; mais son principal intérêt réside dans l’émouvant ténor léger de l’Innocent, ce fou de Dieu chantant en mélopées ou en gémissants ports de voix.

    L’arrivée de Boris à l’assemblée des Boyards roule sur des trémolos, témoins de son effroi intérieur. Ce dernier tableau appartient exclusivement aux voix d’hommes, une très brève réplique de Féodor exceptée. Pimène raconte le miracle dans un halo lumineux de flûtes et de violons, incompatible avec le ténébreux pathos de Boris qui reçoit ainsi le coup de grâce ; un glas lugubre accompagne son agonie, telle une contrepartie deson couronnement.

    Isabelle Werck

  • 6

    L’opéra en Russie au XIXe siècle

    Compositeurs Œuvres Caractéristiques

    Mikhaïl Glinka

    (1804-1857)

    Une vie pour le tsar, 1836

    Ruslan et Ludmilla*, 1842

    Première synthèse de musique savante

    et populaire russe

    Alexandre Dargomyjski

    (1813-1869)

    20 opéras dont Russalka*, 1856

    Le convive de pierre*, 1869, inachevé,

    complété par Rimski et Cui

    Très moderne par son refus des

    numéros, récitatif mélodique continu,

    proche du texte

    Alexandre Borodine (1833-1887)

    Membre du Groupe des 5

    Le Prince Igor, 1867-1887.

    Complété par Rimski et Glazounov

    Style épique et folklorique dans

    le prolongement de Glinka

    Modeste Moussorgski

    (1839-1881)

    Membre du Groupe des 5

    Boris Godounov*, 1874

    La Khovanstchina, 1872-1881

    Réalisme proche du parlé,

    dans la continuation de Dargomyjski

    Piotr Tchaïkovski (1840-1893)

    10 opéras, dont

    Eugène Onéguine*, 1878

    La Dame de pique*, 1890

    Très occidental, quoique russe

    par l’intensité de son lyrisme.

    Nikolaï Rimski-Korsakov

    (1844-1908)

    Membre du Groupe des 5

    15 opéras, dont Kitège, 1904 et

    Le coq d’or, 1907

    Termine Le Prince Igor de Borodine

    et La Khovanstchina de Moussorgski

    Féerie et orchestre très coloré,

    annonce le jeune Stravinski (son élève)

    * Livret d’après Pouchkine

    Isabelle Werck

  • 7

    biographies

    Ferruccio Furlanetto

    La carrière internationale de Ferruccio

    Furlanetto débute en 1986 avec le rôle

    du roi Philippe II dans Don Carlo de Verdi

    au Festival de Pâques de Salzbourg sous

    la direction de Herbert von Karajan.

    La même année, il participe pour la

    première fois au Festival d’Été de

    Salzbourg dans le rôle de Figaro dans

    l’opéra de Mozart. Auparavant, il avait

    joué sur des scènes d’opéra de premier

    plan : Teatro alla Scala de Milan (1979),

    Metropolitan Opera de New York (1980),

    Opéra d’État de Vienne (1985). Ferruccio

    Furlanetto a collaboré avec de grands

    chefs d’orchestre tels que Herbert von

    Karajan, Carlo Maria Giulini, Sir Georg

    Solti, Leonard Bernstein, Lorin Maazel,

    Claudio Abbado, Bernard Haitink, Daniel

    Barenboim, Georges Prêtre, James

    Levine, Semyon Bychkov, Daniele

    Gatti, Riccardo Muti, Valery Gergiev,

    Mariss Jansons ou Vladimir Jurowski.

    Il se produit très régulièrement à la

    Scala de Milan, au Royal Opera House

    Covent Garden, à l’Opéra d’État de

    Vienne, à l’Opéra National de Paris,

    au Metropolitan Opera de New York,

    ainsi qu’aux opéras de Rome, Turin,

    Florence, Bologne, Palerme, Buenos

    Aires, Los Angeles, San Diego et Moscou.

    Pour le Théâtre Mariinsky de Saint-

    Pétersbourg, il est devenu la première

    basse italienne à apparaître dans le

    rôle-titre de Boris Godounov, rôle qu’il

    a aussi tenu sur la scène du Bolchoï,

    devenant le seul artiste occidental

    à avoir chanté Boris Godounov sur les

    deux scènes historiques de Russie. En

    2013/2014, Ferruccio Furlanetto est de

    retour dans les plus grands opéras et

    salles de concert du monde. Il débute

    la saison avec deux grandes parties

    verdiennes à l’Opéra de Vienne : Jacopo

    Fiesco (Simon Boccanegra) et Philippe

    II. Il a récemment été applaudi dans

    ces deux rôles à Covent Garden et au

    Metropolitan Opera. En janvier, il est

    Boris Godounov à Vienne, revenant à la

    production de Yannis Kokkos. Il retrouve

    le rôle avec l’Orchestre National du

    Capitole de Toulouse sous la direction

    de Tugan Sokhiev à Toulouse, puis

    à la Salle Pleyel et en tournée avec

    l’orchestre en Espagne (à Pampelune,

    Oviedo et Barcelone). Au printemps,

    Ferruccio Furlanetto reviendra à l’un

    de ses personnages de prédilection,

    Don Quichotte de Massenet, à l’Opéra

    de San Diego et pour ses débuts à la

    Canadian Opera Company de Toronto.

    À Saint-Pétersbourg, il fera son retour

    dans la production de Yannis Kokkos au

    Théâtre Mariinsky. Les engagements de

    la saison d’opéra de Ferruccio Furlanetto

    comprennent également le rôle de

    Procida dans Les Vêpres siciliennes au

    Teatro Real de Madrid et Ramphis dans

    Aïda au Teatro San Carlo de Naples. En

    concert, il ouvre la saison 2013/2014

    avec le Tokyo Philharmonic Orchestra,

    dirigé par Nicola Luisotti au Suntory

    Hall de Tokyo dans le Requiem de Verdi.

    Il chante également le Requiem plus tard

    dans la saison à San Diego, rejoignant

    Krassimira Stoyanova, Piotr Beczała

    et Stephanie Blythe avec Massimo

    Zanetti au pupitre de l’Orchestre et

    du Chœur de l’Opéra de San Diego. En

    récital, Ferruccio Furlanetto se produit

    dans des mélodies de Rachmaninov et

    de Moussorgski ainsi que Le Voyage

    d’hiver de Schubert avec son pianiste

    attitré Igor Tchetuev, au Grand Théâtre

    de Genève, à la Philharmonie de Berlin,

    à la Scala de Milan, à la Grande Salle du

    Conservatoire de Moscou et au Festival

    d’été de Carinthie de Villach. Il a réalisé

    de nombreux enregistrements d’opéra

    sur CD et DVD, et ses interprétations

    ont été diffusées au niveau international

    à la radio et à la télévision. Ferruccio

    Furlanetto est ambassadeur honoraire

    de l’Organisation des Nations Unies, et

    Kammersänger et membre honoraire

    de l’Opéra d’État de Vienne.

    Anastasia Kalagina

    Diplômée du Conservatoire d’État

    Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg,

    Anastasia Kalagina rejoint en 1998

    l’Académie des jeunes chanteurs du

    Théâtre Mariinsky et fait partie depuis

    2007 de la troupe de solistes. À l’opéra,

    parmi les rôles à son répertoire, on peut

    citer Ninetta (L’Amour des trois oranges),

    Natasha (Guerre et Paix), Louisa (Les

    Fiançailles au couvent), le rôle-titre de

    La Fille des neiges et Zerbinetta (Ariane

    à Naxos). Elle interprète également

    les rôles de La Somnambule, Norina

    (Don Pasquale), Gilda (Rigoletto),

    Tebaldo (Don Carlo), Frasquita

    (Carmen), Teresa (Benvenuto Cellini),

    Ilia (Idoménée), Susanna et la Comtesse

    Almaviva (Les Noces de Figaro), Zerlina

    (Don Giovanni) et l’Oiseau de la forêt

    (Siegfried). Elle se produit dans les

    salles du monde entier, notamment en

    Europe, aux États-Unis, en Israël et au

    Japon. Elle a ainsi récemment tenu les

    rôles de Nanetta (Falstaff) à Tel-Aviv

    sous la direction de Valery Gergiev,

    Pamina (La Flûte enchantée) et Madame

    Cortese (Le Voyage à Reims) au Théâtre

    Mariinsky avec Tugan Sokhiev à la

    baguette. En 2008, elle est acclamée

    par la critique en chantant la création

    russe de Correspondances de Dutilleux.

    Elle chante en 2010, au Carnegie Hall

    de New York, les Symphonies nos 2, 4 et

    8 de Mahler sous la direction de Valery

  • 8

    Gergiev. En soliste, Anastasia Kalagina a

    interprété le Stabat Mater de Dvořák, le

    Requiem de Mozart, le Requiem de Fauré

    (sous la direction de Marc Minkowski),

    Ein deutsches Requiem de Brahms (en

    mai 2011 à Toulouse sous la direction de

    Tugan Sokhiev), Carmina Burana de Carl

    Orff… En 2013/2014, sous la direction

    de Tugan Sokhiev, elle chante au Royal

    Festival Hall de Londres la Symphonie

    no 4 de Mahler et avec le Deutsches

    Symphonie-Orchester de Berlin la

    Symphonie no 2. Elle est lauréate de

    nombreux concours internationaux,

    dont le Concours international Rimski-

    Korsakov de Saint-Pétersbourg (1er prix)

    en 2002, le Concours international

    « Vocalists » en Chine en 2005 et le

    « Montblanc New Voices » en 2008.

    Ain Anger

    D’abord étudiant en physique et

    mathématiques, l’Estonien Ain Anger a

    débuté sa formation vocale à l’Académie

    de Musique de Tallinn en 1996. Après de

    premières expériences professionnelles

    en Estonie, il a élargi son répertoire

    au sein de l’Opéra de Leipzig et de

    l’Opéra d’État de Hambourg avant de

    rejoindre la troupe de l’Opéra d’État

    de Vienne pour la saison 2004/2005.

    Depuis ses débuts lyriques dans le rôle

    de Monterone (Rigoletto), il a incarné

    plus de 40 personnages sur la principale

    scène de Vienne parmi lesquels

    Sarastro (La Flûte enchantée), Philippe

    II (Don Carlo), Sparafucile (Rigoletto),

    Daland (Le Vaisseau fantôme), Pogner

    (Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg),

    Varlaam (Boris Godounov), Padre

    Guardiano (La Force du destin), Heinrich

    (Lohengrin), Zaccaria (Nabucco),

    Fiesco (Simon Boccanegra), Hermann

    (Tannhäuser) et Hunding (La Walkyrie).

    Au cours de la saison dernière, Ain

    Anger a interprété Hermann à la

    Deutsche Oper de Berlin (sous la

    baguette de Donald Runnicles), a fait

    des premiers pas remarqués à la Scala

    de Milan dans le rôle de Daland (sous

    la baguette d’Hartmut Haenchen) et

    a pour la première fois incarné Fasolt

    (L’Or du Rhin) au Gran Teatre del Liceu

    de Barcelone (sous la baguette de

    Josep Pons). D’autres rôles dans la

    sphère lyrique ont également marqué

    ses dernières saisons et notamment

    une nouvelle production de La Walkyrie

    de Wagner à l’Opéra d’État de Bavière

    (sous la direction de Kent Nagano),

    ses interprétations de Hunding et

    Fafner dans une nouvelle production

    de L’Anneau du Nibelung à l’Opéra

    de Francfort (sous la direction de

    Sebastian Weigle), ses débuts sous les

    traits de Rocco (Fidelio) pour l’Opéra

    des Pays-Bas (sous la direction de

    Marc Albrecht), ainsi que son retour

    à Paris dans La Flûte enchantée au

    Théâtre des Champs-Élysées (sous la

    direction de Jean-Christophe Spinosi)

    et son rôle dans Tannhäuser à l’Opéra

    Nomori de Tokyo. Ain Anger a été pour

    la première fois à l’affiche du Festival de

    Bayreuth en 2009 dans le rôle de Fafner

    dans L’Or du Rhin et Siegfried sous la

    direction de Christian Thielemann, et

    c’est sous la baguette de Lorin Maazel

    qu’il s’est produit pour la première fois

    aux États-Unis en 2002 dans le rôle-

    titre du Vagabond ensorcelé de Rodion

    Shchedrin aux côtés de l’Orchestre

    Philharmonique de New York. Tout

    à fait dans son élément en concert, Ain

    Anger a, au cours des dernières saisons,

    chanté avec l’Orchestre Symphonique

    de San Francisco la Missa solemnis de

    Beethoven (sous la direction de Michael

    Tilson-Thomas) et le Requiem de Verdi

    (sous la direction de James Conlon),

    ainsi qu’Elektra de Strauss, sous les

    traits d’Oreste, avec l’Orchestre de

    Philadelphie (dirigé par Charles Dutoit)

    et la Symphonie n° 8 de Mahler tant

    avec l’Orchestre de la Radio Bavaroise

    (dirigé par Mariss Jansons) qu’avec

    l’Orchestre Symphonique de la Radio

    de Hesse (dirigé par Paavo Järvi),

    et avec l’Orchestre Symphonique de

    Sydney pour des représentations du

    Requiem de Verdi et des versions de

    concert du Vaisseau fantôme (dirigé

    par David Robertson). Pour l’ouverture

    de cette nouvelle saison, Ain Ainger

    fait ses premiers pas aux Proms dans

    Tannhäuser de Wagner, sous la direction

    de Donald Runnicles, avant de faire ses

    débuts lyriques aux États-Unis dans le

    rôle de Ramfis (Aïda) avec l’Orchestre

    du Grand Opera de Houston sous la

    direction d’Antonino Fogliani. Il apparaît

    également sous les traits de Sparafucile

    (Rigoletto) aux côtés de l’Orchestre

    Symphonique de La Monnaie sous

    la direction de Carlo Rizzi et fait son

    retour à l’Opéra d’État de Vienne dans

    Eugène Onéguine et La Walkyrie d’une

    part, et à l’Opéra National d’Estonie

    dans Faust de Charles Gounod, d’autre

    part. En concert, il interprète également

    la Symphonie n° 9 de Beethoven avec

    l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig

    sous la baguette de Riccardo Chailly.

    Vasily Efimov

    Vasily Efimov a débuté le chant

    à l’âge de 7 ans. Membre d’un

    chœur d’enfants, il a eu l’occasion

    de participer à des tournées et de

    chanter en tant que soliste dans le

    cadre de nombreux concerts à travers

    l’Europe, principalement dans des

  • 9

    biographies

    œuvres religieuses de Bach, Mozart

    et Haendel. Vasily Efimov a étudié au

    Conservatoire Tchaïkovski de Moscou

    avec Eugenie Kibkalo et Alexander

    Voroshilo. Il a également bénéficié

    des conseils de Cesar Ulloa, Verena

    Keller, Lucy Arner, Joan Dornemann,

    Renate Ackerman, Paul Sperry et

    Jean-Pierre Blivet. Après avoir

    obtenu son diplôme du Conservatoire

    Tchaïkovski en 2005, Vasily Efimov

    a rejoint l’Opéra Helikon de Moscou.

    Depuis, il a interprété des rôles comme

    Bomely et Lykov (La Fiancée du Tsar),

    Le Marchand Indien (Sadko), Lenski et

    Triquet (Eugène Onéguine), Bayan et

    Finn (Rouslan et Ludmila), Florestan

    (Un mari à la porte d’Offenbach),

    Don Ottavio (Don Giovanni), Tamino

    et Monostatos (La Flûte enchantée),

    Bastien (Bastien und Bastiene), Pyramus

    (Pyramus and Thisbe de Lampe), Beppe

    (Rita de Donizetti), Nemorino (L’Élixir

    d’amour), Ernesto (Don Pasquale), Pierre

    (Pierre le Grand de Grétry), Simpleton

    (Boris Godounov), le Comte Almaviva

    (Le Barbier de Séville), Albazar (Le Turc

    en Italie) et Fenton (Falstaff). Vasily

    Efimov s’est produit dans de nombreux

    pays dont les États-Unis, la Suède,

    Israël, l’Italie, l’Espagne, la Roumanie,

    la Lituanie, la France, les Pays-Bas, la

    Hongrie et la Chine. Il a pris part au

    programme d’été de l’Institut Israélien

    d’Art Vocal à Tel-Aviv ainsi qu’à la

    4e Internationale Opernwerkstatt

    à Laubaсh, en Allemagne. Ses autres

    engagements comprennent Le Prince

    Nilsky (Le Joueur) à Lyon, Monostatos

    (La Flûte enchantée) au Théâtre du

    Châtelet et à Montpellier, Almeric

    (Iolanta) à Toulouse et Le Troisième

    Prolétaire (Cœur de chien de Raskatov)

    à Amsterdam. Au cours de la saison

    2010/2011, il a incarné Le Père Elustaphe

    (Les Fiançailles au couvent) à Toulouse

    et à l’Opéra-Comique et Ivan (Le Nez)

    au Festival d’Aix-en- Provence et

    à Lyon. Durant la saison 2011/2012,

    il a chanté Almeric (Iolanta) au Teatro

    Real de Madrid et Un Jeune Serviteur

    (Elektra) à Montpellier. Parmi ses

    engagements récents et à venir, outre

    ceux de l’Opéra Helikon de Moscou,

    mentionnons la partie de ténor dans

    Pulcinella et Le Fiancé dans Les

    Noces de Stravinski à Toulouse, Kuzka

    (La Khovanchtchina) à l’Opéra National

    de Paris et à l’Opéra National des Pays-

    Bas, Almeric (Iolanta) au Festival d’Aix-

    en-Provence et à Lyon, Le Troisième

    Prolétaire (Cœur de chien de Raskatov)

    à La Scala et à l’Opéra National de Lyon,

    Le Prince (L’Amour des trois oranges)

    à Riga, Loukach (L’Enchanteresse de

    Tchaïkovski) au Theater an der Wien

    et Missaïl (Boris Godounov) en version

    de concert avec l’Orchestre National

    du Capitole de Toulouse à la Salle

    Pleyel, à Pampelune et à Oviedo.

    Stanislav Mostovoi

    Stanislav Mostovoi est né à Leningrad

    dans une famille de musiciens. Il a

    étudié à l’Académie Glinka ainsi qu’au

    Conservatoire de Saint-Pétersbourg.

    De 2009 à 2011, il a fait partie de

    l’opéra studio de Galina Vishnevskaya.

    Il a participé à des master-classes de

    musiciens renommés comme Galina

    Vishnevskaya, Virgilijus Noreika, Mikhaïl

    Jurowski, Tito Capobianco, Cheryl

    Studer, Deborah York, Cheryl Milnes,

    Tamás Bátor, Eugene Kohn, Dmitry

    Bertman… Il a été primé au 4e Concours

    international pour solistes d’opéra (3e

    Prix et Prix du public en 2012). Dans

    le cadre des célébrations du jubilé de

    Galina Vishnevskaya, il a interprété

    Lenski (Eugène Onéguine de Tchaïkovski)

    à l’Espace Pierre Cardin à Paris en

    2011, L’Innocent (Boris Godounov de

    Moussorgski) au Théâtre de l’Hermitage

    de Saint-Pétersbourg en 2011, Le Duc

    de Mantoue (Rigoletto de Verdi) à la

    Philharmonie de Nijni Novgorod en

    2012. Il a pris part au concert de jubilé

    dans la Grande Salle du Conservatoire

    de Moscou. Il a également participé

    à des représentations en version de

    concert de Pucinella de Stravinski en

    avril 2010, également dans la Grande

    Salle du Conservatoire de Moscou, ainsi

    qu’à la première russe d’Ariodante

    de Haendel. En décembre 2011, il a

    fait ses débuts au Théâtre du Bolchoï

    dans le rôle de L’Innocent dans Boris

    Godounov. Il est depuis soliste dans

    ce théâtre où il a incarné Elvino

    (La Sonnambula de Bellini), L’Innocent

    (Boris Godounov de Moussorgski),

    Le Roi Berendey (Snégourotchka de

    Rimski-Korsakov), Bomely (La Fiancée

    du Tsar de Rimski-Korsakov),

    Le Chanteur italien (Le Chevalier à la

    rose de Richard Strauss), Jerochka

    (Le Prince Igor de Borodine).

    Il participe également à de nombreuses

    versions de concert : Francesca da

    Rimini de Rachmaninov, Les Noces de

    Figaro ou encore le cycle De la poésie

    populaire juive de Chostakovitch.

    Stanislav Mostovoi compte également

    à son répertoire la Passion selon saint

    Matthieu, l’Oratorio de Noël et le

    Magnificat de Bach, ainsi que la Grande

    Messe, le Requiem et les Litanies de

    Mozart, l’Oratorio de Noël de Camille

    Saint-Saëns et Les Noces de Stravinski.

  • 10

    John Graham Hall

    Parmi les récents et prochains

    engagements de John Graham Hall

    figurent les rôles d’Aschenbach dans

    Mort à Venise (rôle pour lequel il s’est vu

    décerner en 2012 le prix Franco Abbiati

    du meilleur interprète masculin) et de

    Grimes dans Peter Grimes (La Scala,

    Milan), Valzacchi dans Le Chevalier à la

    rose et Triquet dans Eugène Onéguine

    (Metropolitan Opera), Ashenbach pour

    l’English National Opera, Le Maire dans

    Albert Herring (Théâtre du Capitole

    de Toulouse), Zivny dans Osud de

    Janáček, le Captain James Nolan dans

    Dr Atomic (Strasbourg), Kaufmann dans

    Jakob Lenz (La Monnaie et Stuttgart),

    Le Maître d’école dans La Petite

    Renarde rusée (Opéra des Pays-Bas),

    Beadle dans Sweeney Todd (Châtelet),

    Basilio (Metropolitan Opera de New

    York, La Monnaie et Aix-en-Provence),

    le rôle-titre dans Les Voyages de

    monsieur Broucek (Compagnie Opera

    North et Opéra d’Écosse), Aschenbach,

    Tikhon dans Katia Kabanova, Le Berger

    dans Œdipe d’Enesco et Sellem dans

    The Rake’s Progress à La Monnaie,

    L’Incredibile dans Andrea Chénier et

    Edrisi dans Le Roi Roger (Bregenz).

    John Graham-Hall a étudié au King’s

    College de Cambridge ainsi qu’au

    Royal College of Music. Il se produit

    régulièrement avec les plus grandes

    compagnies d’opéra à travers le monde

    et a collaboré avec des chefs d’orchestre

    tels que Bernard Haitink, Nikolaus

    Harnoncourt, Pierre Boulez, Andrew

    Davis, Jeffrey Tate, Sir Simon Rattle,

    John Eliot Gardiner et Claudio Abbado.

    Il a donné des concerts dans toute

    l’Europe et aux côtés des plus grands

    orchestres britanniques et a souvent été

    à l’affiche du Barbican et du South Bank.

    Se détachent de ses récents concerts

    Le Messie (Minnesota), Kammermusik

    1958 de Hans Werner Henze (Purcell

    Room et Stuttgart, sous la direction de

    Markus Stenz), Winterreise (St. John’s

    Smith Square avec Malcolm Martineau),

    le War Requiem de Benjamin Britten

    (Cathédrale de Göteborg), Jeanne

    d’Arc au Bûcher d’Arthur Honegger

    (BBC Proms sous la direction de Libor

    Pesek), Peter Grimes (Lisbonne) et

    Sir John in Love de Vaughan Williams

    (Barbican), à ces deux occasions avec

    Richard Hickox, et Paris dans King

    Priam (Orchestre National de la BBC du

    Pays de Galles). Ses enregistrements

    comprennent Carmina Burana, des

    mélodies de Lloyd Webber, Lysandre

    dans A Midsummer Night’s Dream

    et Basilio, Alwa, Vitek, Hérode,

    Monostatos, Le Maître de ballet dans

    Ariane à Naxos, Bob Boles dans Peter

    Grimes, Isacco dans Thieving Magpie

    et L’Idiot dans Wozzeck (sous le label

    Chandos). Le premier roman de John

    Graham Hall intitulé My Wife the Diva

    est disponible chez Amazon UK et US.

    Garry Magee

    Au cours de cette saison, Garry Magee

    interprètera pour la première fois Tonio

    (Pagliacci) à Toulouse et Schelkalov

    (Boris Godounov) à Paris et Madrid.

    Parmi ses engagements les plus récents

    peuvent être cités les rôles de Fernando

    (Les Fiançailles au couvent) à Paris, de

    Don Fernando (Fidelio) sous la baguette

    de Nikolaus Harnoncourt à Vienne, et

    d’Ulysse (Le Retour d’Ulysse) à Vienne

    au Theater an der Wien. Figurent à son

    répertoire des rôles tels que le rôle-titre

    de Eugène Onéguine à Paris, à Toulouse

    et à l’Opéra National du Pays de Galles,

    le rôle-titre de Don Giovanni dans lequel

    il se produit pour la Compagnie Opera

    North, l’English National Opera, l’Opéra

    National du Pays de Galles et l’Opéra

    d’État de Hanovre, Figaro (Le Barbier

    de Séville) avec successivement la

    Compagnie Opera North, le Florida

    Grand Opera et l’English National Opera,

    Pelléas dans Pelléas et Mélisande pour

    l’English National Opera et l’Opéra d’État

    de Bavière, Wozzeck à la Komische

    Oper de Berlin, Le Comte Almaviva

    (Les Noces de Figaro) et Don Alfonso

    (Così fan tutte) pour l’Opéra National

    des Pays-Bas, Valentin (Faust) à l’Opéra

    National du Danemark ou encore

    Jean lors de la création de Julie de

    Philippe Boesmans à La Monnaie ainsi

    qu’au Festival d’Aix-en-Provence et

    aux Wiener Festwochen. Artiste de

    concert reconnu, Garry Magee s’est

    notamment produit dans Belshazzar’s

    Feast de William Walton avec l’Accademia

    Nazionale di Santa Cecilia sous la

    direction de Vladimir Ashkenazy, la

    Symphonie n° 9 de Beethoven avec

    la Deutsche Kammerphilharmonie de

    Brême sous la direction de Paavo Järvi,

    Un requiem allemand de Brahms avec

    l’Orchestre Symphonique du New Jersey

    sous la direction de Neeme Järvi, Des

    Knaben Wunderhorn de Mahler avec

    le Hallé Orchestra sous la direction

    d’Edward Gardner. Il a également, en

    concert, incarné le rôle de Jésus dans

    Les Apôtres de Sir Edward Elgar avec

    l’Orchestre Symphonique de Birmingham

    dirigé par Sakari Oramo et interprété les

    Cantates du Printemps de Rachmaninov

    avec l’Orchestre National du Capitole

    de Toulouse dirigé par Tugan Sokhiev

    ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique

    Royal de Liverpool dirigé par Vasily

    Petrenko. Garry Magee a par ailleurs

    donné des récitals au Wigmore Hall,

  • 11

    biographies

    au Théâtre du Châtelet et au Festival

    de Musique de Chambre de Stavanger

    en compagnie du pianiste Melvyn Tan.

    À l’occasion du Three Choirs Festival, il a

    donné un récital avec, au programme,

    des chants de Sir Granville Bantock et les

    Five Mystical Songs de Ralph Vaughan

    Williams. La discographie de Garry

    Magee comprend des interprétations

    de Valentin (Faust), du Steward (Flight),

    du rôle-titre de Don Giovanni ainsi que

    des scènes et ouvertures composées

    par Gaetano Donizetti, toutes sous le

    label Chandos. Il a aussi enregistré, chez

    Naxos, le rôle d’Adams dans The Wound-

    Dresser et, chez Virgin/EMI, La Jeune

    Fille dans la tour avec l’Orchestre

    Symphonique National d’Estonie

    sous la baguette de Paavo Järvi. Sont

    disponibles en DVD chez Opus Arte des

    interprétations par Garry Magee de

    Jean dans Julie de Philippe Boesmans

    à La Monnaie, ainsi que de Don Alfonso

    (Così fan tutte) et du Comte Almaviva

    (Les Noces de Figaro) à l’Opéra des Pays-

    Bas sous la baguette d’Ingo Metzmacher.

    Garry Magee a été en 1995 le premier

    lauréat du prestigieux Prix de Chant

    Kathleen Ferrier et s’est vu récompenser

    lors de l’édition 1996 du Concours

    International de Chant Hans Gabor

    Belvedere à Vienne. Il est diplômé de la

    Guildhall School of Music and Drama et

    du National Opera Studio de Londres.

    Pavel Chervinsky

    Pavel Chervinsky est né à Omsk et

    a commencé ses études musicales

    à l’âge de 6 ans. En 2012, il obtient son

    diplôme à l’École de musique d’Omsk,

    où il a étudié avec Raisa Chebanenko.

    Il remporte de nombreuses compétitions

    vocales et reçoit deux fois la bourse

    pour les Jeunes Talents de la Présidence

    Russe. Encore étudiant, il se produit

    en concert en tant que soliste avec

    l’Orchestre Philharmonique d’Omsk

    en juin 2012. Depuis septembre 2012,

    il fait partie de l’académie des jeunes

    chanteurs du Théâtre du Bolchoï. Il est

    également étudiant à la faculté de

    musique de l’Université russe des Arts

    du Théâtre. Il a remporté de nombreux

    prix lors de concours nationaux et

    internationaux, parmi lesquels le 1er Prix

    du Concours international B. T. Shtokolov

    de Saint-Pétersbourg en 2012 et le Prix

    « Jeunes voix de Sibérie » en 2010.

    Alexander Teliga

    Diplômé du Conservatoire de Lviv

    (Ukraine), Alexander Teliga a débuté

    sa carrière internationale avec le

    Kammeroper de Vienne, où il se produit

    depuis maintenant plusieurs saisons.

    Il est également régulièrement invité

    à l’Opéra d’État de Prague. Alexander

    Teliga a depuis été à l’affiche de

    nombreux opéras pour y interpréter de

    grands rôles de basse. Parmi ses rôles

    les plus marquants se détachent Banco

    dans Macbeth (Leipzig), Le Marchand

    Varègue dans Sadko (Venise), Thibaut

    dans La Pucelle d’Orléans (Festival

    du Wexford en Irlande), Zaccaria

    dans Nabucco (Festival d’Opéra de St.

    Margarethen en Autriche et Varsovie),

    Le Scribe dans La Nuit de mai (Bologne),

    Le Grand Inquisiteur dans Don Carlo

    (Dublin), le rôle-titre de Boris Godounov

    (Philharmonique de Madrid et Bologne),

    Surin dans La Dame de pique (Bologne,

    Dublin et Milan), Kruszyna dans

    La Fiancée vendue (Bologne), le Requiem

    de Verdi (Orchestre Philharmonique

    de Bergen sous la direction de Mikhaïl

    Jurowski et Orchestre Philharmonique

    de Mexico), Ramfis dans Aïda (Varsovie),

    Les Souliers de la Reine de Tchaïkovski

    ou encore Zaretsky dans Eugène

    Onéguine (Milan) et L’Anglais dans

    Le Joueur (Opéra d’État de Berlin

    sous la direction de Daniel Barenboim

    et Milan). Il a par ailleurs interprété

    Le Roi dans Aïda et Zaccaria dans

    Nabucco (Varsovie), Le Général dans

    Le Joueur (Lyon), la partie de basse

    des Cloches de Rachmaninov aux côtés

    de l’Orchestre Philharmonique d’État

    de Rhénanie-Palatinat (Ludwigshafen,

    Allemagne), Un Vieux Forçat dans

    Lady Macbeth de Mtsensk (Santiago

    du Chili), Géronte de Ravoir dans

    Manon Lescaut (Lyon), Dikoy dans Katia

    Kabanova (Varsovie), le solo de basse

    du Stabat Mater de Karol Szymanowski

    et L’Archevêque dans Le Roi Roger,

    également de Szymanowski (débuts

    au Liceu de Barcelone). Au cours de

    la saison 2010/2011, Alexander Teliga

    est apparu sous les traits de Vodnik

    dans Rusalka (Mexico), de Varlaam

    dans Boris Godounov (Santiago du

    Chili), mais également de Gremine dans

    Eugène Onéguine (Carcovie, Poznan

    et Buenos Aires). En 2011/2012, il a

    incarné Dodon dans Le Coq d’or de

    Rimski-Korsakov et Boris Timoféïevitch

    dans Lady Macbeth de Mtsensk (tous

    deux au Théâtre du Bolchoï), Daland

    dans Le Vaisseau fantôme (Varsovie)

    ainsi que Le Commandeur dans

    Don Giovanni (Montevideo). Ses récents

    et prochains engagements comptent

    des rôles tels qu’Ivan Yakovlévitch

    dans Le Nez (Rome), Sobakine et

    Maliouta dans La Fiancée du Tsar de

    Rimski-Korsakov (Théâtre Michel de

    Saint-Pétersbourg), Le Tsar Dodon

    dans Le Coq d’or (Théâtre du Bolchoï),

    Le Grand Inquisiteur dans Don Carlo

    et Daland dans Le Vaisseau fantôme

  • 12

    (tous deux à Varsovie), Le Commandeur

    dans Don Giovanni (Théâtre de Bonn),

    Banco dans Macbeth (Teatro Solis,

    Montevideo), Daland dans Le Vaisseau

    fantôme (Théâtre du Bolchoï de Moscou),

    la partie de basse du Requiem de Verdi

    (Maison Internationale de la Musique

    de Moscou sous la baguette de Vladimir

    Jurowski), Saccaria dans Nabucco

    (Lodz, Pologne) ou encore Dikoy dans

    Katia Kabanova (Santiago du Chili).

    Marian Talaba

    Né en 1977 en Ukraine à Kupka/

    Tchernivtsi, Marian Talaba a étudié

    au Conservatoire de Tchernivtsi et

    à l’Académie de Musique d’Ukraine. En

    2002, il remporte le 1er Prix du Concours

    International de Musique Mykola

    Lysenko. Il fait ses débuts à l’Opéra

    National de Kiev durant ses études.

    Depuis 2001, il y a chanté des rôles tels

    que Lykov (La Fiancée du Tsar), Tybalt

    (Roméo et Juliette), Le Prince (L’Amour

    des trois oranges), Beppe (Pagliacci),

    Pierre Bezukhov (Guerre et paix), Kalaf

    (Turandot), Le Duc (Rigoletto), Enzo

    Grimaldo (La Gioconda), ainsi que la

    partie de ténor du Requiem de Verdi.

    Il fait régulièrement des apparitions

    en tant que chanteur de concert

    avec l’Orchestre Symphonique de

    Kiev. Il a été invité à se produire aux

    États-Unis, en Suisse et en Allemagne.

    Depuis 2004/2005, Marian Talaba

    est membre de la troupe de l’Opéra

    National de Vienne où il a incarné

    Pinkerton (Madame Butterfly), Rodolphe

    (Guillaume Tell), Narraboth (Salomé),

    Arturo (Lucia di Lammermoor), Cassio

    (Otello), Ismaele (Nabucco), Tybalt et

    Grigori Otrepjew (Boris Godounov).

    En 2006, il a incarné Le Grand Prêtre

    pour la production d’Idoménée de

    Mozart à Vienne au Theater an der

    Wien. Durant la saison 2007/2008, il a

    chanté notamment Grigori Otrepjew,

    Narraboth, Ismaele et Pinkerton

    à l’Opéra National de Vienne.

    Svetlana Lifar

    Svetlana Lifar étudie la musique au

    Conservatoire de Moscou puis en France

    au Conservatoire de Paris (CNSMDP).

    Après l’obtention de nombreux prix

    internationaux, elle intègre le CNIPAL

    de Marseille puis la troupe de l’Opéra

    National de Lyon où elle interprète de

    nombreux rôles – Rosina (Le Barbier

    de Séville), Clara (Les Fiançailles au

    couvent), Vava (Moscou, Quartier des

    cerises mis en scène par Macha Makeïeff,

    Fiodor (Boris Godounov). Très vite,

    l’Opéra de Paris l’invite pour chanter

    Flora (La Traviata), Dryade (Ariadne auf

    Naxos), La Deuxième Nymphe (Rusalka),

    Douniacha (La Cerisaie de Fénelon).

    Parallèlement, on la retrouve sur toutes

    les scènes lyriques françaises dans

    des rôles comme Mercedes (Carmen),

    Sélysette (Ariane et Barbe-Bleue),

    Rossweisse (Die Walküre), La Magicienne

    (Didon et Énée), etc. Parmi les éléments

    marquants de sa carrière, citons Pauline

    dans La Dame de Pique à La Scala,

    Marguerite (La Damnation de Faust)

    à Shanghai, Suzuki (Madame Butterfly)

    à Nice et Geneviève (Pelléas et

    Mélisande) à Tours. Sur les conseils de

    Viorica Cortez, elle explore le répertoire

    de mezzo dramatique et chante

    Kontchakovna dans Le Prince Igor et

    Larina dans Eugène Onéguine ou encore

    La Schiava/Smaragdi dans Francesca da

    Rimini à Monaco, Bianca (The Rape of

    Lucretia) à Angers-Nantes Opéra, Miss

    Quickly (Falstaff) à Tours, la Mère (Les

    Noces), Neris (Medea) et le Requiem de

    Verdi à Nancy, La Mère dans Hänsel und

    Gretel d’Humperdinck (à Reims, Arras et

    au Festival de Sédières), Marthe (Iolanta)

    à Nancy et Metz. Prochainement,

    on retrouve Svetlana Lifar dans le

    rôle d’Emilia dans Otello à Bordeaux,

    Mama Lucia dans Cavalleria Rusticana

    à Avignon, Larina dans Eugène Onéguine

    à Montpellier, Smeaton (Anna Bolena)

    à Toulon, Suzuki (Madame Butterfly)

    à Antibes, La Vieille Bohémienne

    (Aleko de Rachmaninov) à Nancy, etc.

    Sarah Jouffroy

    Sarah Jouffroy commence ses études

    musicales par l’apprentissage du

    violoncelle. À l’âge de 20 ans, elle

    débute le chant en cours particuliers

    puis intègre le CNSMD de Lyon où elle

    rencontre la chef de chant Hélène

    Lucas. Elle débute sur scène au sein

    de la compagnie Les Brigands, et

    participe aux opérettes Geneviève de

    Brabant et Le Docteur Ox d’Offenbach.

    L’Opéra de Marseille l’engage d’abord

    pour interpréter Fanny dans L’Aiglon

    de Honegger, puis pour les rôles de

    Nicklausse dans Les Contes d’Hoffmann

    d’Offenbach et Dorabella dans Così

    fan tutte de Mozart. Sous la direction

    de Christophe Rousset, elle interprète

    les rôles de Fortuna et Melanto dans

    Le Retour d’Ulysse dans sa patrie

    ainsi que celui de Venus dans Il Ballo

    del ingrate de Monteverdi à l’Opéra

    d’Amsterdam. Pour Hervé Niquet, elle

    chante en concert des airs de Gluck et

    Hasse. En oratorio, elle est soliste dans,

    notamment, le Requiem de Mozart, des

    cantates et le Magnificat de Bach, le Dixit

    Dominus de Haendel, le Stabat Mater

    de Pergolèse, le Magnificat et le Gloria

    de Vivaldi, la Petite Messe solennelle

    de Rossini, le Requiem de Duruflé, Sea

  • 13

    biographies

    Pictures d’Elgar… Sarah Jouffroy se

    produit aussi en récital à Royaumont

    suite à des sessions de travail sur le

    lied et la mélodie avec Ruben Lifschitz.

    Elle a donné ses premiers récitals

    avec Hélène Lucas à l’Opéra de Lille

    et au Festival de Saint-Riquier, et en

    2009 au Théâtre de Compiègne. Elle a

    chanté deux fois à l’Opéra de Nantes,

    dans Manon de Massenet (Rosette)

    et La Flûte enchantée de Mozart

    (Deuxième Dame), puis à l’Opéra-

    Comique dans Fortunio de Messager

    (Madelon). À l’Opéra de Lille, elle était

    Mercedes et la doublure de Carmen dans

    une mise en scène de Jean-François

    Sivadier. En 2011, elle chante sous la

    direction de Ton Koopman la Cantate

    BWV 207 de Bach et le Requiem de

    Mozart à l’Auditorium de Lyon. Elle

    interprète L’Enchanteresse dans Didon

    et Énée aux opéras de Besançon et de

    Versailles, spectacle repris à Bordeaux et

    Fribourg en mai 2013. On a pu l’entendre

    dans L’Orfeo, où elle tenait le rôle de

    Proserpine, à Lyon, Besançon, à l’Opéra

    de Versailles, à l’Opéra d’Avignon,

    dans The Fairy Queen dans le cadre

    du Festival de Musique Baroque de

    Lyon, dans Cendrillon de Massenet

    (Dorothée) dans une mise en scène de

    Laurent Pelly à l’Opéra de Lille, ainsi

    que dans les Chansons madécasses

    de Ravel avec l’Orchestre de Chambre

    de Paris. Elle chante cette saison le

    Gloria de Vivaldi sous la direction de

    Rinaldo Alessandrini à l’Auditorium de

    Lyon, Manfred de Schumann (Le Génie

    de l’Air) sous la direction d’Emmanuel

    Krivine à l’Opéra-Comique, ainsi que

    Cavalleria Rusticana de Mascani (Lola)

    au Théâtre du Capitole de Toulouse.

    Hélène Delalande

    Après avoir obtenu une licence d’arts

    à l’Accademia di Brera de Milan, Hélène

    Delalande entreprend des études

    musicales au Conservatoire de Toulouse

    en étudiant parallèlement la musicologie

    à l’Université Toulouse Mirail. Elle étudie

    le style baroque auprès de Jérôme

    Correas et se perfectionne auprès de

    Jane Berbié. Elle intègre le CNIPAL pour

    la saison 2010/2011. De 2009 à 2011,

    elle se produit en récital aux opéras de

    Marseille, Toulon, Avignon, Nice, dans

    un programme Donizetti et Tchaïkovski.

    Elle est La Musicienne Italienne dans

    Le Bourgeois gentilhomme de Lully

    dirigé par Gilles Colliard. Puis elle

    incarne Hänsel dans une production

    de Hänsel und Gretel de Humperdinck

    coproduite par le CNIPAL aux opéras

    de Marseille, Avignon et Mérignac. Elle

    est également engagée par l’Orchestre

    de Cannes pour chanter Les Nuits d’été

    de Berlioz et le Requiem de Mozart.

    Elle participe au Tremplin Jeunes

    Chanteurs de l’Opéra d’Avignon. Parmi

    ses engagements récents on compte

    Léona dans La Belle Hélène d’Offenbach

    à l’Opéra de Montpellier (décembre 2011)

    sous la direction d’Hervé Niquet et dans

    une mise en scène de Shirley et Dino,

    Mastrillia et Brambilla dans La Périchole

    d’Offenbach à l’Opéra de Limoges (mars

    2012) et Cherubino dans Le Nozze di

    Figaro de Mozart à l’Opéra de Rennes

    (mai 2012), Leonea dans La Belle Hélène

    au Théâtre du Capitole (décembre

    2012) et Carmen dans La Tragédie de

    Carmen de Marius Constant au Théâtre

    de Perpignan. Cette saison, elle incarne

    Rosette dans Manon de Massenet au

    Théâtre du Capitole dans une mise en

    scène de Laurent Pelly sous la direction

    de Jesús López Cobos. Elle est invitée

    par l’Orchestre de Chambre de Toulouse

    pour interpréter sous la direction de

    Gilles Colliard le Stabat Mater de Vivaldi.

    On l’entendra prochainement au Théâtre

    du Capitole de Toulouse dans Daphné

    de Strauss. Elle sera également le rôle-

    titre de Carmen de Bizet au Théâtre de

    la Ville de Perpignan, et Léona dans

    La Belle Hélène d’Offenbach à l’Opéra

    de Toulon.

    Vladimir Kapshuk

    Né en Ukraine, Vladimir Kapshuk

    travaille le chant à l’Académie Nationale

    de Musique de Kiev où il obtient son

    diplôme en 2006. Il rejoint la même

    année l’Atelier Lyrique de l’Opéra

    National de Paris où il participe à de

    nombreuses productions, concerts

    et master-classes, qui lui permettent

    d’élargir son répertoire et de se

    perfectionner notamment dans la

    musique française. Il intègre ensuite

    le Young Singers Project dans le cadre

    du Festival de Salzbourg où il travaille

    avec Christa Ludwig, Olaf Bär et Thomas

    Allen. Lauréat du Concours international

    « L’Art du XXIe siècle », il reçoit aussi

    le Prix Lyrique du Cercle Carpeaux et

    le Prix Lyrique de l’Association pour

    le Rayonnement de l’Opéra National de

    Paris. Son répertoire se compose des

    rôles d’Eugène Onéguine, du Prince

    Eletsky (La Dame de pique), de Valentin

    (Faust), de L’Horloge et du Chat (L’Enfant

    et les Sortilèges), de Testo (Le Combat

    de Tancrède et Clorinde), d’Énée (Didon

    et Énée), de Tarquinius (Le Viol de

    Lucrèce), de Guglielmo (Così fan tutte)

    et du rôle-titre de Don Giovanni. Il se

    produit également dans des concerts

    et récitals en France (Palais Garnier,

    Opéra-Comique, Théâtre de l’Athénée,

    Opéra de Toulon, Théâtre du Capitole

  • 14

    de Toulouse, Festival de Pontlevoy), en

    Italie (Scala de Milan, Fenice de Venise,

    Villa Médicis), en Autriche (Festival de

    Salzbourg). Il interprète également

    Le Voyage d’hiver de Schubert,

    des mélodies de Tchaïkovski et de

    Rachmaninov, de Ravel et de Poulenc.

    À l’Opéra National de Paris, il chante

    dans de nombreuses productions telles

    que Idomeneo, Don Carlo, Billy Budd,

    Les Contes d’Hoffmann, Madame

    Butterfly, Ariadne auf Naxos, Akhmatova,

    Tosca, La Cerisaie, Le Barbier de Séville,

    La Khovantchina… Il fait ses débuts

    au Teatro Real à Madrid dans le rôle

    de Frère Sylvestre (Saint François

    d’Assise). Plus récemment, il chante les

    rôles de Harlekin (Ariadne auf Naxos)

    et Tarquinius (Le Viol de Lucrèce)

    au Théâtre de l’Athénée à Paris.

    Tugan Sokhiev

    Tugan Sokhiev, chef d’orchestre ossète

    de renommée internationale, est

    directeur musical de l’Orchestre National

    du Capitole de Toulouse (ONCT), du

    Deutsches Symphonie-Orchester de

    Berlin et, depuis janvier 2014, directeur

    musical et chef principal du Théâtre du

    Bolchoï à Moscou. Il travaille également

    dans le cadre d’une étroite collaboration

    avec le Théâtre Mariinsky et est sollicité

    par les opéras et orchestres les plus

    prestigieux dans le monde entier. Pour

    la saison 2013/2014, sont prévus des

    projets avec les Berliner Philharmoniker,

    le Philharmonia Orchestra de Londres,

    l’Orchestre Symphonique de la NHK,

    l’Orchestre Symphonique de la Radio

    Finlandaise, ses débuts avec l’Orchestre

    de Philadelphie ainsi que des projets

    symphoniques et de tournée tant avec le

    DSO de Berlin qu’avec l’ONCT. Sur le plan

    lyrique figurent Boris Godounov (version

    de concert) et Cavalleria rusticana et

    Pagliacci avec l’ONCT ainsi que d’autres

    représentations au Théâtre Mariinsky.

    Tugan Sokhiev a assuré de nombreuses

    tournées avec l’ONCT à travers l’Europe,

    l’Asie et l’Amérique du Sud. Concernant

    la saison 2012/2013, quelques temps

    forts peuvent être mentionnés

    comme ses débuts avec l’Orchestre

    Symphonique de Chicago et avec

    l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig,

    trois concerts au Musikverein de Vienne

    où il a partagé l’affiche avec l’ONCT, Ivan

    le terrible de Prokofiev aux côtés du DSO

    et son retour prévu de longue date avec

    les Wiener Philharmoniker. Parmi ses

    récentes prestations dans la sphère de

    l’opéra, se détachent Tosca au Théâtre

    du Capitole, Boris Godounov à l’Opéra

    d’État de Vienne ou encore Eugène

    Onéguine, Aïda et Madame Butterfly au

    Théâtre Mariinsky. Il s’est également

    produit en tant que chef d’orchestre

    invité avec l’Orquesta Nacional de

    España, la Fondazione Arturo Toscanini,

    l’Orchestre National Philharmonique de

    Russie, l’Orchestre de la RAI de Turin,

    à La Scala de Milan pour une série

    de concerts ainsi qu’avec l’Orchestre

    Symphonique de Bournemouth et

    l’Orchestre de l’Opéra d’État de Bavière

    à Munich, les orchestres symphoniques

    de Strasbourg, Montpellier, Francfort, de

    la Radio Suédoise, de la Radio de Vienne

    et de la Radio de Francfort, l’Orchestre

    Philharmonique d’Oslo, l’Orchestre

    Royal du Concertgebouw d’Amsterdam,

    l’Orchestre Philharmonique de Munich,

    l’Orchestre Philharmonique de Radio

    France et l’Orchestre National de

    France. Sa saison 2009/2010 a été

    marquée par ses débuts avec les Wiener

    Philharmoniker et avec les Berliner

    Philharmoniker, et par des tournées en

    Europe avec le Philharmonia Orchestra

    et avec le Mahler Chamber Orchestra.

    Tugan Sokhiev a fait ses premiers

    pas lyriques au Royaume-Uni dans

    La Bohème pour l’Opéra National du

    Pays-de-Galles en 2002, puis l’année

    suivante a été celle de ses débuts au

    Metropolitan Opera à New York, où il a

    dirigé l’Eugène Onéguine du Théâtre

    Mariinsky. Il a également fait une

    première apparition au Festival d’Aix-

    en-Provence en 2004 avec L’Amour des

    trois oranges, suivie par des reprises

    au Luxembourg et au Teatro Real

    de Madrid. Au cours des dernières

    saisons, il a dirigé un très applaudi

    Boris Godounov pour le Grand Opéra

    de Houston, Le Coq d’or, Iolanta, L’Ange

    de feu et Carmen au Théâtre Mariinsky

    ainsi que La Dame de pique, Iolanta et

    Tosca au Théâtre du Capitole. Il a par

    ailleurs assuré la direction de La Dame

    de pique et celle de Boris Godounov

    à l’Opéra d’État de Vienne. À l’occasion

    de ses collaborations avec l’ONCT,

    il a dirigé de nombreux concerts. Sa

    discographie comporte de nombreux

    enregistrements pour Naïve Classique,

    réalisés avec l’ONCT, au rang desquels

    figurent les Symphonies nos 4 et 5 de

    Tchaïkovski, Tableaux d’une exposition

    de Moussorgski, Danses symphoniques

    de Rachmaninov et Pierre et le Loup

    de Prokofiev. Leurs toutes dernières

    parutions en 2013 comprennent Le Sacre

    du printemps et L’Oiseau de feu.

    José Antonio Sainz Alfaro

    José Antonio Sainz Alfaro est né à Saint-

    Sébastien, en Espagne, en 1956. Il s’est

    investi très jeune dans le monde de la

    musique, notamment grâce au Père

    Garayoa, le fondateur de la Chorale

    San Ignacio, qu’il remplacera quelques

  • 15

    biographies

    années plus tard à la tête de l’ensemble.

    Il étudie la musique au Conservatoire de

    Saint-Sébastien, avec des professeurs

    comme Francisco Escudero et Tomás

    Aragüés ; il complète sa formation

    par des cours de direction chorale

    à l’étranger. De 1980 à 1988, José

    Antonio Sainz Alfaro dirige la Chorale

    San Ignacio, tout en organisant un

    important travail pédagogique à la

    Fédération des Chorales du Gipuzkoa.

    Son premier contact avec l’Orfeón

    Donostiarra – qu’il finira par intégrer en

    tant que baryton – a lieu en 1974. Tout

    au long des années 1980, il travaille en

    étroite collaboration avec le directeur

    de la chorale, Antxon Ayestarán.

    Nommé directeur-adjoint, il participe

    à la préparation et au montage de

    nombreuses œuvres nouvelles, et

    il contribue à donner une impulsion

    à une politique d’expansion alors

    plutôt timide. Après la mort subite

    d’Antxon Ayestarán en 1986, il prend

    en charge l’Orfeón. Depuis lors, la

    vie professionnelle de José Antonio

    Sainz Alfaro est axée sur le groupe.

    La chorale amorce ainsi une nouvelle

    étape, qui se caractérise par sa présence

    dans des contextes internationaux

    et par l’expansion continue de son

    répertoire. Un effort qui est reconnu

    par Radio Nacional de España qui, en

    1992, lui décerne le prix Ojo Crítico

    de musique. Œdipe d’Enesco, La Mort

    de l’Évêque de Brindisi de Menotti,

    Œdipus Rex de Stravinski, Les Vêpres

    et Les Cloches de Rachmaninov,

    Le Songe de Gerontius d’Elgar et la

    Messe glagolitique de Janáček sont

    quelques-unes des œuvres interprétées

    par l’ensemble ces dernières années.

    José Antonio Sainz Alfaro et l’Orfeón

    se sont produits dans divers festivals,

    tels que ceux de Salzbourg (1999) et

    Montreux (1999), le Festival allemand

    du Rhin (2002) et la Triennale de la

    Ruhr (2002 et 2004), le Festival de

    Lucerne (2003), celui de Saint-Denis

    (2006), les Chorégies d’Orange (2008

    et 2011) ou encore le Festival de Radio

    France et Montpellier (2012). Parmi

    leurs nombreux enregistrements, citons

    Orfeón 1987-1997. Entre le sacré et le

    profane, qui a obtenu un disque de

    platine, et Messe Requiem de Verdi, édité

    par EMI en 2003. Toujours en 2003,

    le CD de la Symphonie no 2 de Mahler,

    enregistré lors du concert du Festival

    de Lucerne, sous la direction de Claudio

    Abbado, avec l’Orchestre du Festival de

    Lucerne, a remporté un diapason d’or, et

    Canciones, plus populaire, a été disque

    d’or. José Antonio Sainz Alfaro a entamé,

    il y a plus de deux décennies, une

    nouvelle étape comme chef d’orchestre,

    qui l’a amené à se produire à la tête de

    différents ensembles musicaux, tels

    que le Philharmonique National de

    Lettonie, le Symphonique de la Radio-

    Télévision Espagnole, le Symphonique

    d’Euskadi, l’Orchestre National de

    Russie, le Symphonique d’Istanbul, le

    Philharmonique Pomorska, l’Opéra

    National de Sofia, le Philharmonique

    Georges Enesco de Bucarest, le

    Philharmonique de Madrid, l’Orchestre

    du Théâtre San Carlos de Lisbonne, le

    Symphonique du Vallés et l’Orchestre de

    Malaga, avec lesquels il a passé en revue,

    aux côtés de l’Orfeón, de nombreuses

    grandes œuvres symphonico-chorales.

    Orchestre National du

    Capitole de Toulouse

    Depuis le 1er septembre 2008, le chef

    ossète Tugan Sokhiev est directeur

    musical de l’Orchestre National du

    Capitole de Toulouse (ONCT), après en

    avoir été pendant trois ans premier

    chef invité et conseiller musical. Ses

    fonctions de directeur musical se

    poursuivront jusqu’en août 2016. Sous

    son impulsion, l’orchestre entame en

    2009 un processus de recrutement :

    il compte aujourd’hui 125 musiciens.

    Michel Plasson, qui dirigea l’Orchestre

    de 1968 à 2003, en est aujourd’hui chef

    d’orchestre honoraire. Sous sa direction,

    la vocation symphonique de la phalange

    s’est considérablement développée.

    Il a, en outre, entrepris de nombreuses

    tournées à l’étranger et a enregistré

    plus d’une soixantaine de disques avec

    EMI Classics. L’Orchestre est aussi

    profondément ancré dans sa région :

    en résidence à la Halle aux Grains

    de Toulouse, il y présente sa saison

    symphonique, donne des concerts en

    région Midi-Pyrénées et assure la saison

    lyrique et chorégraphique du Théâtre

    du Capitole. Il est l’invité de nombreux

    festivals : Festival International

    Georges Enesco de Bucarest, Quincena

    Musical de Saint-Sébastien, Chorégies

    d’Orange… En janvier 2011, il se produit

    à l’Opéra-Comique dans Les Fiançailles

    au couvent, coproduit par le Théâtre

    du Capitole. Après le Royaume-Uni,

    l’Allemagne et l’Amérique du Sud,

    l’Orchestre entreprend une tournée au

    Japon en décembre 2012. En octobre

    2013, il donne une série de concerts

    en Russie, et partira en Espagne en

    février 2014. Depuis plusieurs saisons,

    il est programmé à la Salle Pleyel de

    Paris où, en octobre dernier, il donne

    un concert proposant Le Lac enchanté

    de Liadov, le Concerto pour violon de

    Khatchaturian et les Enigma Variations

    de Elgar. Grâce à ses déplacements

    à l’étranger et à la mise en place de

  • 16

    projets audiovisuels en partenariat avec

    de nombreux médias (Radio Classique,

    France musique, MediciTV, Mezzo…),

    l’ONCT connaît un rayonnement

    international. La discographie de Tugan

    Sokhiev et de l’Orchestre comporte de

    nombreux enregistrements pour Naïve

    Classique, qui ont obtenu un vif succès.

    On peut citer la Symphonie no 4 de

    Tchaïkovski, Tableaux d’une exposition

    de Moussorgski, Danses symphoniques

    de Rachmaninov et Pierre et le Loup

    de Prokofiev. L’enregistrement de

    l’Ouverture festive de Chostakovitch

    et de la Symphonie no 5 de Tchaïkovski

    a reçu des critiques élogieuses et fait

    partie des « Choix » de Gramophone

    en matière d’enregistrement. Leur

    dernier CD/DVD, avec L’Oiseau de feu

    et Le Sacre du printemps, est sorti

    en décembre dernier. Karol Beffa,

    compositeur en résidence de septembre

    2006 à juin 2009, a composé trois

    partitions, créées sous la baguette

    de Tugan Sokhiev. Depuis la saison

    2010, l’Orchestre collabore avec le

    compositeur Bruno Mantovani. En

    septembre 2012, Christophe Mangou

    est nommé chef associé à l’Orchestre

    National du Capitole de Toulouse,

    en charge du projet pédagogique.

    Violons I

    Geneviève Laurenceau

    Daniel Rossignol

    Vladislav Pesin

    Sylvie Vivies

    Alexandre Kapchiev

    Nicole Boussinot

    Henri Salvat

    Jean Claude Cadres

    Mary Randles

    Sebastien Plancade

    Olivier Amiel

    Stéphane Guiocheau

    Chiu-Jan Ying

    Julia Raillard

    Jean-Baptiste Jourdin

    Guillaume Devin

    Violons II

    Fabien Mastrantonio

    Mohamed Makni

    Francois Drouhin

    Yves Sapir

    Virginie Allemand

    Edwige Farenc

    Alexandre Dalbigot

    Vitaly Rasskazov

    Estelle Bartolucci

    Alix Catinchi

    Isolde Ferenbach

    Sandrine Martin

    Stéphanie Padel

    David Sypniewski

    Altos

    Domingo Mujica

    Bruno Dubarry

    Emmanuel François

    Isabelle Mension

    Tymoteusz Sypniewski

    Claire Pelissier

    Vincent Cazanave-Pin

    Audrey Leclercq

    Laura Ensminger

    Delphine Blanc

    Laurence Jaboulay

    Antoine Dautry

    Violoncelles

    Sarah Iancu

    Vincent Pouchet

    Philippe Tribot

    Elise Robineau

    Benoît Chapeaux

    Sébastien Laurens

    Yannick Callier

    Ludovic Le Touzé

    Christophe Mathias

    Amadine Lefèvre

    Contrebasses

    Damien-Loup Vergne

    Daniel Ben Soussan

    Victor Garcia Gonzalez

    Conor Mc Carthy

    Tarik Bahous

    Matthieu Cazauran

    Alexandre Baile

    Thomas Cornut

    Flûtes

    Sandrine Tilly

    Harmonie Maltere

    Claude Roubichou

    Hautbois

    Olivier Stankiewicz

    Jean Michel Picard

    Clarinettes

    David Minetti

    Emilie Pinel

    Bassons

    Estelle Richard

    Marion Lefort

    Cors

    Jacques Deleplancque

    Herve Lupano

    Daniel Daure

    François Lugue

    Jean-Pierre Bouchard

    Trompettes

    Hugo Blacher

    Thomas Pesquet

  • 17

    biographies

    Trombones

    Dominique Dehu

    Aymeric Fournes

    Fabien Dornic

    Tuba

    Sylvain Picard

    Timbales

    Emilien Prodhomme

    Percussion

    Jean-Sébastien Borsarello

    Thibault Buchaillet

    Luc Bagur

    David Dubois

    Geoffrey Saint Léger

    Piano

    Inessa Lecourt

    Orfeón Donostiarra

    Fondé en 1897, l’Orfeón Donostiarra

    est considéré comme l’un des plus

    importants ensembles vocaux

    d’Espagne. Son répertoire couvre

    une centaine d’œuvres pour chœur et

    orchestre, plus de cinquante opéras

    et zarzuelas, et un grand nombre de

    pièces folkloriques et polyphoniques.

    Ce répertoire comprend de nombreuses

    œuvres de compositeurs français, tels

    Gabriel Fauré, Hector Berlioz, Georges

    Bizet, Albert Roussel, Maurice Ravel,

    Maurice Duruflé, Guy Ropartz, Charles

    Gounod, Claude Debussy, Francis

    Poulenc, Albéric Magnard, Camille

    Saint-Saëns, Marc-Antoine Charpentier

    ou Jules Massenet. Aujourd’hui encore,

    l’Orfeón conserve cet esprit de chorale

    amateur, avec toutefois un dévouement

    professionnel qui lui permet d’offrir 35

    à 40 concerts par an. Son directeur est,

    depuis 1987, José Antonio Sainz Alfaro.

    L’Orfeón Donostiarra participe aux

    plus importants festivals de musique

    d’Espagne et d’Europe : Salzbourg,

    Montreux, Concours allemands du Rhin

    et Triennales de la Ruhr, Lucerne, Saint-

    Denis, Chorégies d’Orange et Festival

    de Montpellier-Radio France. Parmi ses

    engagements de ces dernières années,

    citons, sous la direction de Tugan

    Sokhiev, la Salle Pleyel et la Halle aux

    Grains de Toulouse avec l’Orchestre

    National du Capitole. En 2009, le chœur

    fait ses débuts à l’Alte Oper de Francfort

    avec Paavo Järvi et le Hr-Sinfonieorchester

    de Francfort. En 2007, il donne un

    concert à la Salle Dorée du Musikverein

    avec l’Orchestre Symphonique de

    Vienne. En 2006, il interprète à Caracas

    la Symphonie no 9 de Beethoven avec

    l’Orquesta Sinfónica Simón Bolívar du

    Venezuela sous la direction de Claudio

    Abbado. En 2004, il entreprend une

    tournée aux Pays-Bas avec l’Orchestre

    de la Résidence de La Haye. En 2001,

    il participe au centenaire de la mort de

    Verdi en interprétant le Requiem du

    compositeur italien ainsi que la Messe en

    fa mineur de Bruckner sous la direction

    de Daniel Barenboim avec les Berliner

    Philharmoniker. En 1997, il chante

    au Silvesterkonzert accompagné

    par les Berliner Philharmoniker,

    sous la direction d’Abbado. L’Orfeón

    Donostiarra a aussi collaboré avec

    d’autres orchestres de renom : English

    Chamber Orchestra, Philharmonique

    Tchèque, Philharmonique de Dresde,

    Royal Liverpool Philharmonic,

    Rundfunk-Sinfonieorchester de Berlin,

    Symphonique de Galice, Symphonique

    de Madrid, Russian National Orchestra

    ou Philharmonique de Milan. À noter le

    lien historique existant avec l’Orchestre

    National du Capitole de Toulouse depuis

    l’ère Michel Plasson, une relation

    qui se poursuit avec Tugan Sokhiev.

    Il a également chanté avec d’autres

    orchestres français, tels que l’Orchestre

    National de Lyon, l’Orchestre National

    de Montpellier Languedoc-Roussillon,

    l’Orchestre de Paris, le Philharmonique

    de Bordeaux, l’Orchestre de Chambre

    de Toulouse, l’Orchestre National de

    France, le Symphonique de Toulouse,

    l’Orchestre National de Bordeaux-

    Aquitaine, l’Orchestre Philharmonique de

    Radio France, le Bayonne Côte Basque,

    La Grande Écurie et la Chambre du

    Roy. De nombreux enregistrements ont

    été réalisés aux côtés de l’Orchestre

    National du Capitole de Toulouse et de

    Michel Plasson pour EMI : Padmavati

    (Roussel), Requiem (Fauré), Symphonie

    no 3 (Ropartz), L’Arlésienne (Bizet),

    Œdipe (Enesco), Guercœur (Magnard),

    Évocations (Roussel), Messe du

    couronnement (Mozart), Mors et Vita

    (Gounod), Rédemption (Franck), Requiem

    (Verdi) et Carmina Burana (Orff). En

    2003, le CD du Requiem de Verdi a été

    nominé aux Grammy Awards dans la

    catégorie « Meilleure interprétation

    chorale » ; cette œuvre a aussi été éditée

    en DVD. Chez Deutsche Grammophon

    sont parus Hommage à Carmen,

    enregistré durant le Silvesterkonzert

    célébré à Berlin en 1997 avec Abbado

    et les Berliner Philharmoniker ;

    La Damnation de Faust de Berlioz,

    enregistrée en 1999 à Salzbourg ; la

    Symphonie no 2 de Mahler, enregistrée

    en 2003 au Festival de Lucerne avec

    l’Orchestre du Festival de Lucerne

    sous la direction d’Abbado (le chœur

    a également gravé cette symphonie

    en 2009 pour Virgin Classics avec

    le Hr-Sinfonieorchester de Francfort

    sous la direction de Paavo Järvi).

  • 18

    Sopranos

    Alicia Puy Alzorriz

    Mónica Maria Arnaiz

    Juncal Baroja

    Estitxu Cabezon

    María Cendoya

    Amaya De Gracia

    Belén De la Calle

    Irene Del Molino

    Silvia Diaz

    Amaya Echeverria

    Miren Argia Epelde

    Andrea Fernández

    Charlotte Giron

    Salomé Ibarmia

    Maria Begoña Irigoyen

    Lourdes Jauregui

    Miren Larrañaga

    Maria Magdalena Lizarraga

    Garbiñe Martiarena

    Maria Elena Montejo

    Itziar Moreno

    Irati Sainz

    Maria Isabel Salaberria

    Ksenia Terebkova

    Ane Urrutikoetxea

    Altos

    Elixabete Arabaolaza

    Ane Arabaolaza

    Berta Arrillaga

    Sophie Cabanes

    Irati Castañeda

    Usue Eceiza

    Maria Elena Fagoaga

    Blanca Fernández Arzak

    Arantza Gil

    Lucia Gomez

    Ane Gorrotxategi

    Olatz Gorrotxategui

    Maryan Larrea

    Maria Lourdes Lasa

    Maria Carmen Lizarraga

    Maria Pilar Lopez

    Maria Isabel Martin

    Jugatx Mirasolain

    Marta Sanchez-carbayo

    Maria Sorozabal

    Ténors

    Imanol Aizpurua

    Xabier Anduaga

    Francisco Javier Arbeloa

    Álvaro Behobide

    Jesús Fernando Díaz

    Juan Luis Diaz-Emparanza

    Manuel Erquicia

    José María Fernandez

    Joseba Garde

    Iñaki Mirena Goñi

    José Gozategui

    Pedro Maria Heredia

    Alfredo Igartua

    Aitor Izeta

    Francisco Javier Michelena

    Juan José Ojer

    José Luis Ormaetxea

    Manuel Maria Tapia

    Francisco Javier Ugartemendia

    Iñigo Maria Vivanco

    Basses

    Juan Achucarro

    José Miguel Aldave

    Jesús María Aldaz

    Francisco Javier Aranegui

    Jose Maria Arbelaiz

    Fermín Berrade

    Fermín Butini

    Rafael Nicasio Ciriza

    Juan Manuel Emazabel

    Jon Imanol Etxabe

    Iñigo Iribarren

    Juan Laboreria

    Francisco de Xabier Lerga

    Gilles Lesur

    Joseba Iñaki López de Luzuriaga

    Xabier Matxain

    Darío Felipe Maya

    Javier Palomo

    Vicent Pastor

    Francisco de Paula Sanchez

    Miguel Ignacio Valencia

    Ramón Maria Zubillaga

  • 19

    BIOGRAPHIES

  • imp

    rim

    eur

    Fran

    e R

    epro

    • L

    icen

    ces

    : 1-1

    05

    68

    49

    , 2-1

    05

    68

    50

    , 3-1

    05

    85

    1

    Les partenaires média de la Salle Pleyel

    Salle Pleyel | et aussi…

    JEUDI 6 FÉVRIER 2014, 20H

    Jan Dismas ZelenkaMiserereWolfgang Amadeus MozartRequiem

    Insula OrchestraAccentusLaurence Equilbey, directionSandrine Piau, sopranoSara Mingardo, contraltoWerner Güra, ténorChristopher Purves, basse

    SAMEDI 8 FÉVRIER 2014, 20H

    Héros légendaires

    Extraits de Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart, Eugène Onéguine de Piotr Ilitch Tchaïkovski, Faust de Charles Gounod, Nabucco et Falstaff de Giuseppe Verdi, Lohengrin, Les Maîtres chanteurs, Tannhäuser et La Walkyrie de Richard Wagner

    Bryn Terfel, baryton-basseOrchestre national de BelgiqueGareth Jones, direction

    Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix,

    Salle Pleyel.

    SAMEDI 15 FÉVRIER 2014, 20H

    Airs et duos d’opéras de Richard Wagner(La Walkyrie, Tristan et Isolde)

    Orchestre National de LilleJean-Claude Casadesus, directionAnja Kampe, sopranoGary Lehman, ténor

    Coproduction Orchestre National de Lille, Céleste

    Productions - Les Grandes Voix.

    MERCREDI 12 MARS 2014, 20HJEUDI 13 MARS 2014, 20H

    Richard StraussMort et TransfigurationLieder orchestrésMétamorphosesCapriccio (Scène finale)

    Orchestre de ParisMarek Janowski, directionAnja Harteros, soprano

    VENDREDI 14 MARS 2014, 20H

    Arnold SchönbergGurre-Lieder

    Orchestre Philharmonique de Radio FranceChœur de Radio FranceChœur de la Radio de Leipzig*Esa-Pekka Salonen, directionKatarina Dalayman, ToveMichelle DeYoung, WaldtaubeRobert Dean Smith, WaldemarWolfgang Ablinger-Sperrhacke, Klaus-NarrGábor Bretz, Le paysanBarbara Sukowa, récitanteMatthias Brauer, chef de chœurDenis Comtet, chef de chœur*

    LUNDI 2 JUIN 2014, 19H30

    Claudio MonteverdiOrfeo (version de concert)

    Les Talens LyriquesChristophe Rousset, directionGulya Orendt, OrfeoEmôke Barath, EuridiceCarol Garcia, La Musica, La Messaggiera, SperanzaElena Galitskaya, Prosperina, NinfaGianluca Buratto, Caronte, PlutoneDamian Tanthrey, ApolloReinoud Van Mechelen, PastoreAlexander Sprague, PastoreNicholas Spanos, PastoreDaniel Grice, PastoreLudovic Lagarde, création lumièresSébastien Michaud, création lumières

    Coproduction Opéra National de Lorraine, Salle Pleyel.

    MARDI 17 JUIN 2014, 20H

    Giacomo PucciniLa Bohème (version de concert)

    Royal Philharmonic OrchestraJean-Luc Tingaud, directionStefan Pop, RodolfoPatrizia Ciofi, MimiFlorian Sempey, MarcelloChristian Helmer, SchaunardJulie Fuchs, MusettaNicolas Cavallier, CollineEnsemble vocal les MétabolesLéo Warynski, chef de chœurChœur d’enfants de la Maîtrise des Hauts-de-SeineGaël Darchen, chef de chœur

    Concert donné au profit de la Chaîne de l’espoir, Action

    enfance et Toutes à l’école.

    Production ColineOpéra.