«Bouteflika a perdu pendant un moment la parole et la motricité»

JEUDI 2 MAI 2013 - 21 JOUMADAAL-THANI 1434 - N° 6859 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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Le Bonjour du «Soir»

En 2006, j’annonçais aux lecteurs dela revue parisienne «Télésatellite» —où je collaborais régulièrement — legrand départ de la TNT algérienne pour2007, précisant qu’elle sera la premièremaghrébine. Depuis, le secrétariat à lacommunication est devenu ministère,le Maroc a eu sa TNT, la Tunisie est surle point de lancer la sienne et la Libyedispose de ses propres bouquets, maisde TNT algérienne, il n’en existe point !

Je ne suis pas responsable d’unetelle fausse annonce. J’avaissimplement cru un ministre qui s’estavéré un fieffé menteur ! Avec lesannées, «sa» TNT n’est plus l’explosifpuissant que l’on connaît ; elle s’esttransformée en un ridicule… PM(Pétard Mouillé) !

[email protected]

«Ne sois pas triste, Grande Bleue,ma belle, ils t'ont assaillie, ils t'ontéventrée, un nuage est passé et tout lemonde est parti sans un au revoir et undernier regard vers toi...»

Da Mokhtar du Thaïs, (Béjaïa)

TV :bienvenue aubouquet PM !

«Bouteflikaa perdu pendant

un momentla parole

et la motricité»

l LE Pr BOUGHARBALRÉVÈLE :

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UNE MÉGA-MARCHE EN PRÉPARATION

Les patriotess’organisent

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l IL A SOMMÉ SES JOUEURSDE QUITTER LE TERRAIN

Soustaraau 8e ciel

L’outrage de Ghrib

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La CAAR assurele tramway

d’AlgerC’est la CAAR qui a décro-

ché le contrat d’assurancedu patrimoine concou-

rant de la ligne Estdu tramway d’Algerpour un montantde 61 970 733 DA.

Un président de fédérationpas comme les autres

Un président de fédération nouvelle-ment installé, et alors même que sa struc-ture est secouée par de graves pro-blèmes, a déjà effectué trois

déplacements à l’étranger.Des déplacements nonautorisés par le ministè-re de la Jeunesse et desSports au motif que cessorties n’avaient aucunintérêt urgent pour la dis-

cipline. N'empêche, ceprésident a puisé du bud-

get de la fédération pouracheter sa billetterie

d’avion.

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Un jour, un sondage

La prestationdes deuxéquipes

hier a-t-elleété à lahauteur

d’une finalede Coupe

d’Algérie ?

OUI NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEPensez-vous que la finale de la Coupe d’Algérieaurait dû être reportée jusqu’au rétablissement

de Bouteflika ?

Oui : 12,27 %Non : 85,04 %S. opinion : 2,68 %

La Syrpalac à la rescousseC’est finalement le dispositif du Syrpalac qui viendra au

secours des aviculteurs visiblement dépassés par la gran-de production de viandes blanches. Pour absorber ces

volumes, le ministre de l’Agriculture a donné son feu vertafin que même les abattoirs privés, jusque-là non admisdans le cadre du Syrpalac, puissent abattre les volailles

destinées à être congelées avant d’être mises sur lemarché une fois que les prix repartiront à la hausse.

Le ministre des Moudjahidine, MohamedLe ministre des Moudjahidine, MohamedChérif Chérif Abbas, a adressé le 2 avril dernierAbbas, a adressé le 2 avril dernierune le t t re de condoléances à la fami l leune le t t re de condoléances à la fami l led’un ancien moudjahid à la suite du décèsd’un ancien moudjahid à la suite du décèsde ce dernierde ce dernier.. Rien d’anormal jusque-là,Rien d’anormal jusque-là,sauf qu’à l ’ intérieur du texte, c’estsauf qu’à l ’ intérieur du texte, c’estd’un autre défunt ancien moudd’un autre défunt ancien moud--j a h i d q u ’ i l s ’ a g i s s a i tj a h i d q u ’ i l s ’ a g i s s a i t !!C’est dire à quel pointC’est dire à quel pointl e s é r i e u x r è g n e a ul e s é r i e u x r è g n e a uministère.ministère.

La «bourde» de MohamedChérif Abbas

ERISCOOPERISCOOPJeudi 2 mai 2013 - Page 3

[email protected]

C’EST MA VIEAAmmmmii MMaakkhhlloouuff,, llee bboouurrrreelliieerr

C’est dans sa vieille bicoque, où il avait fait ses «premiers pas», quenous avons retrouvé ammi Makhlouf. Il était là à façonner, exécuterles mêmes gestes qu’il faisait depuis 1939. Il avait alors 18 ans.

VOYAGE CULINAIREFFddiioouucchheett mmaa ggrraanndd--mm��rree,,

llee rr��vvee ddee mmoonn eennffaanncceeNous allons voyager au cœur de l’Algérie, dans la capitale, Alger la Blanche,pour y découvrir un plat typique de l’Algérois oublié par les générationsactuelles, remplacé par la rechta, mais qui reste cependant très apprécié etvite adopté par tous ceux qui le goûtent pour la première fois.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESEExxaammeennss ssccoollaaiirreess nnee ssee ccoonnjjuugguueenntt

ppaass ttoouujjoouurrss aavveecc ssttrreessssLes examens scolaires sont en général une période de stress intense pourtous les membres de la famille. Enfants et parents sont «en osmose» durantcette période. Pourtant, il y en a qui arrivent à gérer cette période et mêmeplus, ne pas stresser du tout.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINEÇÇLLaa bboonnnnee oorrggaanniissaattiioonn,, llaa rr��gguullaarriitt�� dduurraanntt

ttoouuttee ll ÕÕaannnn��ee rreesstteenntt lleess ccll��ss ddee llaa rr��uussssiitteeÈÈLes différents examens scolaires sont généralement une source de stress pour les candidats.Pourtant, il existe des élèves qui gèrent bien la pression de l’examen et l’utilisent en leur faveur.Salem A., psychologue conseiller d’orientation scolaire à Guelma, nous éclaire sur cette attitude.

Retrouvez ce samedi le n°67 de SoirmagazineSSoommmmaaiirree SSoommmmaaiirree

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 2 mai 2013 - PAGE 4

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Selon les résultatsd’une enquête de l’ONS, repri-se hier par l’agence nationalede presse, le salaire netmoyen mensuel est de 41 200dinars dans le secteur publiccontre 23 900 DA pour leprivé, soit un écart de 17 000dinars. Certes, la disparité dessalaires entre les différentesactivités reste relativementforte dans le secteur public.

Des disparités salarialesdans le public

Ainsi, le salaire net moyenglobal pour l'ensemble du per-sonnel dans les industriesextractives (hydrocarbures etservices pétroliers) et l'activitéfinancière atteint respective-ment 75 300 dinars et 43 200dinars, alors qu'il est relative-ment bas dans le secteur desservices collectifs sociaux per-sonnels et dans l'activitéimmobilière et services fournisaux entreprises, avec respecti-vement 27 700 dinars et 27

400 dinars. De même la dispa-rité salariale est apparenteentre les différentes qualifica-tions. Ainsi, un cadre dans lesecteur public perçoit un salai-re net moyen de 62 900 dinarscontre 44 500 DA pour le per-sonnel d'exécution, soit 70%seulement du salaire netmoyen global.

Par activité, cette disparitésalariale est plus prononcéepour les sections hôtels-res-taurants et construction. Ainsi,un cadre gagne en moyenne1,7 fois (48 800 DA) le salairenet moyen de la section contre0,8 fois (22 900 DA) seule-ment pour le personnel d'exé-cution de chacune des activi-tés.

Les finances, un secteurbon rémunérateur

dans le privéLe salaire net moyen men-

suel de l'ensemble des sala-riés du secteur privé est d'en-viron 23 900 dinars, selon l'en-quête de l'office qui précise

que le salaire net moyen estde 47 900 DA pour un cadre,26 600 DA pour un agent demaîtrise et 19 400 DA pour unagent d'exécution.

Les secteurs les mieuxrémunérateurs dans le privésont ceux de la finance et de lasanté. Les salaires mensuelsnets moyens dans ces deuxsecteurs sont de 53 300 DA et31 900 DA, soit respective-ment presque le double et 1,3fois le salaire net moyen glo-bal dans le privé national. Parcontre, les personnels des

industries extractives (mineset carrières) et constructionsont les moins payés, avecrespectivement des salairesde 19 800 DA et 21 500 DA,soit 83% et 90% seulement dusalaire net moyen global dansle secteur privé.

Le personnel d’exécutionprivé peu qualifié

Cet écart de salaire entrele personnel des industriesextractives et la constructionet par rapport aux autres sec-tions, s'explique par l'emploi

d'un personnel d'exécutionpeu qualifié. Ce qui a tiré versle bas la moyenne nationaledes salaires dans le secteurprivé (29 400 DA).

En effet, le secteur privéest caractérisé par une majori-té de PME et une très forteproportion de personnel d'exé-cution qui est peu qualifié ousans qualification.

Certes, l’évolution de 9,1%des salaires en 2011 contre7,4% en 2010 a contribué à lahausse du salaire moyen detoutes les catégories, mais les

salaires des agents d'exécu-tion du secteur privé restentinférieurs à 20 000 DA, relati-vement bas par rapport aupouvoir d'achat.

Les salaires sont très dispersés

dans le privéDans l'ensemble, les

salaires moyens par qualifica-tion sont relativement plus dis-persés dans le privé. Ainsi, uncadre gagne un salaire de 47900 dinars, soit 2 fois leSNMG, les agents de maîtrise26 600 dinars, presque égalau salaire net moyen global,alors que le salarié d'exécu-tion n'en perçoit que 19 400DA, soit 81%.

Cette disparité salarialepar rapport à la qualificationest plus évidente dans cer-taines sections.

Ainsi, le salaire net moyenmensuel des cadres dans lesactivités construction et immo-bilier et services aux entre-prises est respectivement de42 800 DA et 65 400 DA, soit 2fois et 2,9 fois le salaire moyendu personnel d'exécution dansces mêmes secteurs.

Les salaires du personneld'exécution sont relativementfaibles dans les activités deconstruction, immobilier et ser-vices aux entreprises et santéavec respectivement 18 400DA, 19 900 DA et 19 800 DA,soit 85%, 88% et 62% dusalaire net moyen global.

C. B.

Les entreprises du secteur public affichentdes rémunérations moyennes plus élevées quele secteur privé, selon l’Office national des sta-tistiques.

COOPÉRATION ÉNERGÉTIQUE ALGÉRO-RUSSE

La signature d’un mémorandumd’entente reste en suspens

La signature d’unmémorandum d’ententeénergétique entrel’Algérie et la Russiereste en suspens.

Censé booster la coopéra-tion bilatérale, ce mémoran-dum d’entente est conditionnépar la poursuite des discus-sions bilatérales. Et c’est ceque le procès-verbal qui asanctionné les travaux de la 6e

session de la commissionmixte algéro-russe, tenuemardi dernier à Alger sous laco-présidence du ministre desFinances, Karim Djoudi, et duministre russe de l’Energie,Alexandre Novak, confirmetacitement. Certes, ce P-Vénonce que les deux partiesse sont engagées à renforcerleur coopération économique,technique et militaire. Ainsi, cedocument évoque la volontébilatérale de promouvoir lesrelations de coopération bila-térale et d'accélérer la finalisa-tion des accords en prépara-tion et relatifs notamment à lacoopération technique et à unéchange d’expériences dansle domaine du pétrole et dugaz.

Même si le P-V cite l’ex-ploitation des hydrocarbures

et l’électricité ainsi que lapétrochimie comme domainesciblés, il n’indique, cependant,aucune avancée concernant laconclusion d’un mémorandumd’entente entre les deux pays.

Un mémorandum quidevrait, comme le souhaitefortement la partie russe, élar-gir l’accord gazier conclu en2006 entre Sonatrach et lescompagnies russes Gazpromet Lukoil à d’autres domaines,dont le pétrole. Or, un souhait,voire une exigence russe que

la partie algérienne ne semblepas hâtive à réaliser, non hos-tile au demeurant mais toute-fois soucieuse d’en bien cer-ner les enjeux. Et c’est cettequestion que les deux partiesentendent régler en laissant lesoin à des groupes de travaild’y travailler, le souci du prag-matisme prévalant même sil’absence d’un calendrier est àrelever.

Autres questions en sus-pens, la signature d’accordsconcernant l’utilisation civile

de l’énergie nucléaire et l’ex-ploration spatiale civile. Mêmesi des avancées ont été enre-gistrées, les discussions bila-térales demeurent encore sus-pendues et devraient êtrematurées de la même maniè-re.

Outre l’énergie, les deuxparties se sont égalementengagées à poursuivre les dis-cussions dans les domainesdu transport ferroviaire (fabri-cation de wagons), la télévi-sion numérique, l'habitat, letourisme et l'aviation civile.

Par ailleurs, les relationsentre les hommes d’affairesdes deux pays seront égale-ment relancées à la faveur del’activation du Conseil d’af-faires algéro-russe qui doit seréunir en juin prochain àMoscou et devrait être élargidans sa composante aux PMEdes deux pays et à tous lessecteurs d’activité.

Notons qu’en 2012, laRussie a été classée 15e four-nisseur de l’Algérie avec 644millions de dollars d’exporta-tions. En janvier 2013, lesexportations russes versl’Algérie étaient de 171 mil-lions de dollars.

C. B.

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SALAIRES

Le secteur public rémunèremieux que le privé

ALGÉRIE-TURQUIELancement de deux usines

de textile en septembreDeux joint-ventures ont été signées ce mardi à Alger, entre

le groupe public Confection et habillement (C&H) et la sociététurque Ringelsan. Inscrit dans le cadre de la redynamisationdu textile en Algérie, ce partenariat prévoit la création de deuxunités pour la production d’articles de prêt-à-porter et de bon-neterie.

Implantée sur le site de l’entreprise Alcost à Béjaïa, la pre-mière entreprise produira des vêtements de ville (costumes,vestes, pantalons, manteaux …) et des vêtements techniquesspécifiques destinés notamment, aux corps militaire et para-militaire.

La seconde sera installée sur le site de la Société de bon-neterie de Oued Mina, à Relizane. Elle confectionnera desvêtements de sport, des vêtements de bain, des sous-vête-ments, des chaussettes et d’autres produits.

La moitié de la production des deux unités sera destinée àl’exportation vers le marché européen, selon le ministre del’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement.Présidant la cérémonie de signature des pactes d’action-naires, Cherif Rahmani a souligné la nécessité d’aller vers despartenaires étrangers afin de redynamiser l’industrie textile, encrise depuis des années. «Les Turcs sont un bon partenairepour s’intégrer dans la chaîne internationale du textile et s’im-poser sur marché mondial», dira-t-il.

Une coopération qu’il qualifie de «bond qualitatif» pour l’in-dustrie manufacturière nationale à travers, notamment, l’ac-quisition de parts sur le marché international et le transfert desavoir-faire.

Ce partenariat vise également à substituer la production àl’importation, mettre en œuvre des programmes de productionmade in Algeria, dans une optique de qualité, améliorer la qua-lité des produits et articles fabriqués aux standards internatio-naux et réhabiliter l’outil industriel national. Pour le ministre,l’industrie manufacturière est une industrie «motrice, porteusede développement industriel et créatrice d’emplois».

De son côté, l’ambassadeur de la Turquie, Adnan Keçeci,a qualifié cette première coopération d’«historique». «Ce pro-jet pilote est un projet exemplaire pour les coopérations àl’avenir, entre l’Algérie et la Turquie», a-t-il souligné. Pour sapart, le représentant de la société turque a assuré que le déve-loppement de la filière du textile en Turquie, réalisé en 20 ans,sera reproduit en Algérie en cinq à sept années. Détenues àhauteur de 70% par le groupe C&H et à hauteur de 30% parla société turque, les deux sociétés mixtes entreront en pro-duction dès septembre prochain. Elles créeront 3 000 nou-veaux emplois, selon le P-dg du groupe C&H, AhmedBenayad.

Rym Nasri

Un écart de 17 000 DA existe entre le public et le privé.

Karim Djoudi, ministre des Finances.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 2 mai 2013 - PAGE5

Nawal Imès - Alger(Le Soir) - Réunis lundi der-nier, des Patriotes regrou-pant 32 wilayas de l’est, ducentre et de l’ouest du paysont donné naissance à laCoordination nationale desPatriotes. Premier objectif :dégager dans les prochainsjours un bureau national quisera le vis-à-vis des pouvoirspublics en vue d’une recon-naissance et d’un agrémenten bonne et due forme.

Le porte-parole de lacoordination donne le ton : lareconnaissance du combatet de l’engagement desPatriotes durant les longuesannées du terrorisme est lapremière raison de cettestructure. Tarek Chekrouniconsidère qu’il n’est pasadmissible que les pouvoirspublics, après avoir «utiliséles Patriotes», se désenga-gent de la sorte et tournent ledos à leurs nombreuses pré-occupations. C’est pour exi-ger un règlement définitif deleur situation que lesPatriotes comptent «ramper»sur Alger.

Une «méga-marche» qui,selon Tarek Chekrouni,regroupera les GLD, lesPatriotes et les victimes duterrorisme. La date et le lieu

de ralliement des patriotesn’ont pas encore été arrêtés.

Le porte-parole de lacoordination affirme que lechoix se portera certaine-ment sur la présidence ou leSénat.

En tête des revendica-tions des Patriotes, un statutparticulier qui reconnaisseenfin leur apport dans la luttecontre le terrorisme et quimette à l’abri du besoin desmilliers de personnes qui, aupéril de leur vie, s’étaientengagées aux côtés desautres corps de sécurité pourfaire barrière au terrorisme.

La coordination exigeégalement la prise en chargedes familles des Patriotesdécédés alors même qu’ilsprêtaient main-forte aux sol-dats dans les ratissages. Uncombat, rappelle TarekChekrouni, mené d’égal àégal mais qui, finalement,n’aura pas été reconnupuisque les indemnités ver-sées aux Patriotes blessésen pleines opérations terro-ristes sont loin d’égaler cellesversées aux soldats de l’ar-mée nationale. Une injusticeque la coordination ne s’ex-plique toujours pas. Il rappel-le que la situation sociale debeaucoup de Patriotes est

dramatique. Certains sontréduits à quémander unemploi en tant que gardienpour subvenir aux besoins deleurs familles alors mêmequ’ils souffrent de maladieschroniques. Beaucoupd’entre eux sont en dépres-sion nerveuse.

Toutes les tentatives desPatriotes de faire avancerleur combat se sont avéréesvaines. Leurs représentantsavaient pourtant eu plusieursrencontres avec desmembres de l’Assembléepopulaire nationale, du Sénatet même de la présidence dela République sans qu’aucu-ne des promesses faites soittenue. S’adressant auxmembres de la coordination,

son porte-parole les a exhor-tés à continuer à se structu-rer appelant «l’ensemble desPatriotes actifs et non actifs àveiller à l’unité des rangs et àéviter les pièges tendus parnos adversaires».

Le responsable de lacoordination assure que«tout en continuant à fournirles dossiers demandés parnotre tutelle pour une hypo-thétique reconnaissance etrégulation, nous devons fairepreuve de mobilisation et devigilance» et en appelant«les Patriotes à se tenir prêtspour des futures actionspacifiques qui seront pro-grammées par la coordina-tion nationale».

N. I.

Les Patriotes reviennent à la charge. Ils s’or-ganisent en coordination nationale pour consti-tuer une force de propositions et de pressionsur les pouvoirs publics. En ligne de mire, uneimmense marche sur Alger qui rassemblera,outre les Patriotes, les Groupes de légitimedéfense (GLD) et les victimes du terrorisme.

Le 1er Mai du football,le Maroc et la Tunisie

Par Hassane ZerroukyAilleurs, le 1er Mai est

une journée de célébrationdes luttes sociales et unejournée de revendicationspour une amélioration desconditions salariales et devie et pour les libertés. Cheznous, depuis quelquesannées déjà, ce n’est plus lecas, c’est plutôt la fête dufootball. Je ne suis pascontre, étant moi-même unsupporter de football,mais… Commençons par le«ailleurs», à savoir chez nosvoisins tunisiens et marocains. Hier, en Tunisie, à l’appelde l’UGTT, plusieurs milliers de personnes ont marchéde la place Mohamed-Ali à Tunis où se trouve le siège dela Centrale syndicale à la Bourse du travail en passantpar l’avenue Habib-Bourguiba. L’UGTT entend exprimer,entre autres, son refus au projet de constitution délimi-tant les droits syndicaux et le droit de grève qui exis-taient pourtant dans l’ancien texte fondamental. Lasociété civile et politique progressiste tunisienne n’estpas en reste : le projet de Constitution, qui sera adopté,n’annonce rien de bon, surtout en ce qui concerne lesdroits des femmes. Aussi, tous entendent-ils faire de ce1er Mai une journée de mobilisation et de lutte pour leslibertés, la justice et le progrès social.

Au Maroc, qui subit de plein fouet une crise économi-co-financière sans précédent dans tous les domaines –inflation, chômage, pauvreté – et une régression sur leterrain des libertés – avec à l’arrière-plan une remise encause des acquis des travailleurs, le Mouvement desjeunes du 20 février, plusieurs partis de la gauche radi-cale dont Nahdj democrati (la Voie démocratique) et lessyndicats, ont organisé plusieurs rassemblements etdéfilés dans plusieurs villes du pays, dont Rabat etCasablanca.

Parmi les revendications, «l’abrogation de l’article288 du code pénal qui réprime le droit de grève», «lalibération de tout(e)s les prisonnier(e)s politiques etd’opinion au Maroc». Eh oui, il y a des prisonniers poli-tiques dans ce pays ultra-protégé par la France et lesEtats-Unis. Et selon le journal Al Massae, au Saharaoccidental, le pouvoir marocain a dépêché «de grandsrenforts sécuritaires à Laâyoune suite aux actes de vio-lence et de vandalisme qui se poursuivent dans la ville etpar crainte d'affrontements entre pro-séparatistes etunionistes (sic)». Au moins, ce journal, qui reflète la voixde son maître, prévient qu’il risque d’y avoir du grabugeà l’occasion de ce 1er Mai au Sahara occidental ! Et pourAkhbar al Yaoum al Maghribia, «les pro-séparatistes(comprendre les Sahraouis) planifient pour des affronte-ments de longue durée avec les forces de l'ordre». Brrr !Ce serait pourtant plus simple d’accorder aux Sahraouisle droit à l’autodétermination afin qu’ils se prononcentpour ou contre l’indépendance du Sahara occidental. Etqu’on tourne une fois pour toutes la page !

Et en Algérie ! Le 1er Mai, un jour chômé et payé. Sansplus. La direction de l’UGTA a renoncé depuis déjà desannées à organiser des manifestations publiques, et ce,comme si les travailleurs algériens vivaient dans unparadis social que nous envieraient nos voisins maro-cains et tunisiens, comme s’il n’y avait pas de chômeurs,comme si la précarisation des emplois n’existait pas,comme si, enfin, il n’existait pas de répression à l’endroitdes syndicalistes.

Il n’empêche, d’autres forces occuperont ce 1er Mai lascène sociale dont les chômeurs du Sud, lesquels comp-tent bien faire entendre «la voix de ces sans-voix» danscette Algérie où selon le discours officiel le chômageserait en voie d’éradication ! Mais, place donc au football! Rien de mieux que la finale de la Coupe d’Algérie pourservir d’écran aux dures réalités et d’exutoire au mécon-tentement social.

Et félicitations au vainqueur. Mais une fois le matchterminé, une fois la Coupe fêtée par les supporters duclub vainqueur à Alger, la dure réalité sociale va vite rat-traper les autorités mais aussi ces supporters qui se sontprivés pour assister à cette finale.

Pour clore le tableau, terminons sur un évènement :le massacre des dockers du port d’Alger le 2 mai 1962 :ce jour-là, l’explosion d’une voiture piégée par l’OASavait tué 63 dockers, en majorité jeunes, et fait plusd’une centaine de blessés. C’est en hommage à leursacrifice, que cette Coupe d’Algérie aurait dû êtredédiée. Bonne fête à ceux qui luttent !

H. Z.

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Plus qu’un petit malaise,l’accident ischémique transi-toire dont a été victime le pré-sident Bouteflika samedi der-nier à la mi-journée. Fait inha-bituel, son médecin soignant,le Pr Rachid Bougharbal, livre,dans un entretien à Echourouk,publié mardi, le détail troublantde ce qu’au moment de l’acci-dent, Bouteflika a perdu l’usa-ge momentané de la parole etla fonction motrice.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) -La restitution d’un instantané dupatient qu’est le président de laRépublique au moment où il est prisde malaise fait imaginer un Bouteflikainconscient, sans parole et sans mou-vements.

«Le président a été victime d’unaccident cérébral qui a provoqué chezlui la perte de la fonction motrice et laparole. On l’a traité. Lorsqu’il a recou-vré la parole et le mouvement, il ademandé après les membres de safamille, l’un après l’autre. Il les aappelés tous… a demandé s’ilsétaient à ses côtés», a témoigné le Pr

Bougherbal. Un témoignage qui donne à com-

prendre que le chef de l’Etat estpassé à côté du pire. Le Pr

Bougharbal, qui troque les pointilléscontre un franc-parler, explique quel’accident ischémique transitoire est

provoqué par la fatigue, le surmenageet la charge de la responsabilité.

S’agissant de l’évacuation à l’hôpi-tal militaire du Val-de-Grâce, il l’ex-plique par l’indisponibilité de moyensmédicaux, notamment les appareilsqui permettraient de faire recouler lesang dans les veines. Le Pr

Bougharbal dit même que le transfertà l’étranger pour des accidents simi-laires est une pratique courante. «Sur400 cas similaires, la moitié a ététransférée et traitée en France. Parceque nous ne disposons pas demoyens appropriés.»

Cela dit, le Pr Bougharbal n’a pasmanqué de rassurer sur l’évolutionpositive de l’état de santé deBouteflika, infirmant, par la mêmeoccasion, l’assertion qui a fait étatd’une intervention chirurgicale au Val-de-Grâce. D’ailleurs, il soutient que leprésident quittera l’hôpital dansquelques jours, sans être précis tou-tefois. En revanche, il atteste que lasortie d’hôpital sera obligatoirementsuivie d’une convalescence, dont ladurée n’a également pas été préci-sée. Les déclarations du médecin trai-tant, de la chefferie du gouvernementn’ont cependant pas évacué définiti-vement les rumeurs et les spécula-tions sur l’état de santé de Bouteflika.

Mardi, Bouteflika se résout à la dif-fusion d’un court message à traverslequel il rassure sur son état de santéet en même temps souhaite bonnefête aux travailleurs, à l’occasion de la

Journée internationale du travail. «Ilm'est très difficile, alors que je metrouve dans un hôpital à l'étranger,pour des raisons de santé, de ne pasêtre, pour la première fois, aux côtésdu peuple algérien pour célébrer laFête des travailleurs et assister auxfinales de la Coupe d'Algérie de foot-ball et de la Coupe d'Algérie militairede football», a-t-il écrit, poursuivant :«Quelles que soient les circons-tances, je partagerai avec les filles etles fils de ma patrie leur joie en cettejournée. Alors que je continue à rece-voir des soins médicaux, je tiens àremercier Dieu Tout-Puissant dem'avoir permis de me rétablir et d'êtreà présent sur la voie de la guérison.Je tiens également à rassurer meschers compatriotes et à les remercierpour leurs prières et leurs messagesde sympathie.»

Ne pouvant être au temple du 5-Juillet pour assister à la finale de laCoupe d’Algérie de football etremettre le trophée à l’équipe victo-rieuse, Bouteflika a destiné un para-graphe à la famille sportive : «Jem'adresse à la famille sportive et enparticulier aux amateurs de footballen souhaitant que les finales de laCoupe d'Algérie de football et de laCoupe d'Algérie militaire de footballsoient des évènements qui fassenthonneur au sport algérien et une fêteempreinte de concorde et de fraterni-té.»

S. A. I.

LE Pr BOUGHARBAL RÉVÈLE :

«Bouteflika a perdu pendant un moment la parole et la motricité»

UNE MÉGA-MARCHE EN PRÉPARATION

Les patriotes s’organisent

Les Patriotes exigent un réglement définitif de leur situation.

CE MONDE QUI BOUGE

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 2 mai 2013 - PAGE6

Abder Bettache - Alger (Le Soir) -C’est en l’absence du secrétaire généralde l’UGTA que le ministre du Travail aannoncé que la prime du Sud au profit desenseignants entrera en vigueur prochaine-ment et que la revalorisation annuelle de lapension de retraite sera effective à comp-ter du 1er mai prochain.

Tayeb Louh a tenu ses propos en pré-sence des autres membres du secrétariatnational, dont Salah Djenouhat, Messous

et Guettiche ainsi que quelques secré-taires généraux des fédérations et desunions de wilaya.

Ces annonces étaient quelque peuattendues, dans la mesure où les struc-tures en charge de ces deux points, soit laCNR et une commission mixte ministèrede l’éducation-Fonction publique, avaientfinalisé leur travail depuis quelques jours.Ces festivités organisées dans la wilayade Mascara avaient pour principal objectif,

selon l’UGTA, de mettre en relief «ladimension de l’Algérie moderne depuisl’époque de l’émir Abdelkader».

Par ailleurs, un rassemblement a étéorganisé mercredi dernier à la Maison dupeuple (Alger) auquel ont participé des tra-vailleurs de différentes entreprises du sec-teur public de la wilaya d'Alger à l'occasionde la Fête des travailleurs. Une gerbe defleurs a été déposée à cette occasion aupied de la stèle commémorative érigée àla mémoire de l'ancien secrétaire généralde l'Union générale des travailleurs algé-riens (UGTA), Abdelhak Benhamouda.

Le secrétaire national chargé de la for-mation à la Centrale syndicale, HachemiBenmouhoub, a relevé la nécessité d'œu-vrer à la promotion du rôle de la Centralesyndicale pour une prise en charge effecti-

ve des préoccupations des travailleurs. Il aégalement souligné l'importance deconcrétiser la démocratie au sein desstructures de l'UGTA et permettre l'émer-gence des compétences capables d'assu-mer les responsabilités afin de défendreles intérêts des travailleurs.

M. Benmouhoub a, dans ce contexte,appelé les militants de l'UGTA à encoura-ger les jeunes et les femmes au sein desstructures de l'Union à «relever les défisde l'heure».

Pour l'intervenant, les préoccupationsde la Centrale syndicale durant la prochai-ne étape résident dans la reconstructionde l'Union pour renforcer et promouvoirl'organisation syndicale conformément àses principes, surtout, a-t-il dit, «à l'ap-proche de la tenue du congrès de

l'Union». De son côté, le FFS, par la voixde son premier secrétaire national, aappelé les travailleurs algériens à «êtrevigilants» et «à ne pas céder aux manipu-lations et aux tentations extrémistes».

«Tout ce qui se passe autour de nous,nous exhorte à être lucides et vigilants.Nous ne devrons pas céder aux manipula-tions et aux tentations extrémistes», a sou-tenu M. Ali Laskri au cours d'une ren-contre, à l'occasion de la Fête des tra-vailleurs. Aujourd'hui, tout le monde s'ac-corde à dire que «la situation sociale estintenable, que la précarité est excessi-ve (...). Il n'y a pas de solution miracle. Lamobilisation pacifique est le seul remèdepouvant mettre fin à cette dégringolade»,a-t-il poursuivi.

A. B.

La prime du Sud et la revalorisation annuelle de la pensionde retraite sont les deux principales nouveautés annoncéespar le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité socia-le à l’occasion de la célébration de la fête internationale dutravail. L’annonce a été faite hier à partir de Mascara, oùl’UGTA célébrait cette année les festivités du 1er Mai.

SITE DU LAC SIDI MOHAMEDBENALI (SIDI BEL-ABBÈS)Un meilleur aménagement

pour prétendre à son classementà la Convention Ramsar

En visite dans la journée de mercredi dernier dans lawilaya de Sidi Bel-Abbès, la secrétaire d’Etat chargée del'environnement, Mme Dalila Boudjemaâ, a exhorté les res-ponsables locaux à un meilleur aménagement du site du lacSidi Mohamed Benali, situé à 4 km du chef-lieu, pour mieuxpréserver ses valeurs écologiques et afin qu’il réponde aussiaux critères exigés pour prétendre à son classement à laConvention internationale Ramsar.

Le tout-dernier aménagement de ce site, rappelons-le aupassage, effectué par le précédent wali, maintenant enretraite, a nécessité une bagatelle de 285 millions de dinarspour tenter d’en faire une zone touristique pour la wilaya.

La secrétaire d’Etat a, par la même occasion, rappeléaux responsables de déposer un dossier auprès du ministè-re de l’Agriculture afin que la gestion du lac soit prise encharge par ce secteur et celui des forêts, de par sa vocationde zone humide. Mme Dalila Boudjemaâ a procédé à la visitede nombreux projets, entre autres, celui du centre d’en-fouissement des déchets mis en service en mars 2011.Celui-ci d’une capacité de 274 000 m3 reçoit 437 tonnes dedéchets par jour et en traite 198 tonnes quotidiennement.

Ce centre d’enfouissement a acquis dernièrement unincinérateur d’une valeur de 400 millions de dinars. Lasecrétaire d'Etat a insisté sur la signature d’un cahier descharges avec les fournisseurs étrangers, pour l’achat depièces de rechange et la formation d’une main-d’œuvre pourla gestion et la maintenance de l’incinérateur. Elle évoqueraaussi, la signature de conventions avec des usines pour lerecyclage des déchets.

A Sidi Bel-Abbès, rappellera-t-elle, il existe 3 centresd’enfouissement, l’un dans le chef-lieu, l’autre à ChebaBenchiba, tous deux opérationnels à l’exception de celui deTelagh qui n’est pas encore mis en fonction. Il existe aussi 4décharges contrôlées, celles de Ras El Ma, Chetouane,Marhoum et Mcid. L'hôte de Sidi Bel-Abbès s’est rendueensuite au siège de l’Association de la jeunesse volontairede l'environnement qui projette d’aménager une forêtrécréative sur 2 hectares, sur les rives de l’oued Mekerra.Ainsi, 5 000 arbres sont programmés pour leur plantationsur ce site. Avant de quitter Sidi Bel-Abbès, Mme Boudjemaâa visité la forêt récréative de Bouhriz, un merveilleux siterécemment ouvert au public, mais en quête de valorisation,hélas.

A. M.

Après avoir annoncé, lundi dernier,que l’application des programmes adépassé le taux des 90%, le ministrede l’Éducation nationale, AbdellatifBaba, Ahmed a assuré sur les ondesde la Radio Chaîne III qu’il reste àl’écoute des syndicats du secteur. Uncalendrier de rencontres sera arrêtédans les prochains jours.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - A la veille desexamens de fin d’année, le ministre de l’Éduca-tion a déclaré que les épreuves se déroulerontdans de bonnes conditions, en dépit desmenaces de débrayage brandies par les syndi-cats du secteur.

Pour Abdellatif Baba-Ahmed, l’option de ren-contrer chaque syndicat à part a été retenue etun calendrier de rencontres devrait être arrêtédès le début de la semaine. Le ministre a décla-

ré que son département était à l’écoute des syn-dicats du secteur. De ce fait, il a annoncé desmesures en faveur des enseignants du sud dupays ainsi qu’en direction des corps communs.Concernant ce dernier point, Baba-Ahmed a,toutefois, assuré, que c’est au Premier ministred’annoncer ces nouvelles mesures. S’agissantdes réformes engagées dans le secteur durantces dernières années, le ministre soulignera lefait qu’elles ne peuvent être remises en causedans leur globalité. Par ailleurs, et pour leministre, plus de 400 propositions ont étérecueillies, se rapportant à l'évaluation, sous tousles angles, de l'enseignement obligatoire.Concernant les postes d’enseignement,Abdellatif Baba-Ahmed a déclaré que 16 500postes sont ouverts au concours, tandis que 19000 enseignants viendront renforcer les rangsdes 413 000 autres déjà en fonction. Il notera, enoutre, le manque enregistré en enseignants dans

certaines matières qui dure depuis plusieursannées. S’agissant de la surcharge des classes,le ministre de l’Éducation a souligné le fait qu’uncertain nombre d’établissements ont déjà étélivrés alors que des solutions, à court terme et aucas par cas, ont été choisies dans les établisse-ments scolaires. Pour ce qui est du volet péda-gogique, le ministre a évoqué les possibilités etcapacités propres à chaque élève, dans la pour-suite de son cursus scolaire et dira, de ce fait,que des orientations différentes de celles quisont faites actuellement pourraient être appli-quées. En ce qui concerne la surcharge des pro-grammes, le ministre de l’Éducation a expliquéque le volume horaire est conforme aux normesinternationales. Pour le premier responsable dusecteur de l’éducation, l’allégement peut seconcrétiser notamment à travers les activités cul-turelles.

F.-Z. B.

À L’APPROCHE DES EXAMENS DE FIN D’ANNÉE

Le ministre de l’Éducation entameraune série de rencontres avec les syndicats

Le syndicat du personnel du sec-teur de la Solidarité nationale, affiliéau Snapap, qui estime que lesréponses de la ministre de tutelle res-tent ambigües par rapport à certainesrevendications, menace à nouveau degrève.

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Dans uncommuniqué rendu hier public, la Fédérationnationale du personnel du secteur de la solida-rité nationale et de la famille, fait savoir qu’uneréunion a été tenue avec la ministre de tutelle,Souad Bendjaballah, ce mardi 30 avril 2013.

Ont été abordées, selon le communiqué enquestion, les revendications soulevées par lesyndicat lors de la dernière protestation qui a

consisté en un rassemblement devant le siègedu ministère le 20 avril, suivi de trois jours degrève. Pour rappel, la Fédération nationale dupersonnel du secteur de la solidarité nationaleet de la famille revendique, outre la révision dustatut particulier des travailleurs, l’intégrationdes contractuels, le droit à la promotion aprèsdix ans de service l’application de l’indemnitéde soutien pédagogique qui a été réévaluée à15%, avec effet rétroactif au 1er janvier 2008,l’amélioration des conditions de travail et l’ins-tauration d’une indemnité spécifique sectorielle.

Si le syndicat affirme dans son communiquéque la ministre s’est engagée à prendre encharge certaines revendications, à l’exemple dela révision du statut particulier, le régime indem-nitaire, l’intégration des contractuels dans des

postes permanents et la promotion des tra-vailleurs ayant accompli dix ans de service, ildemeure, que «les réponses de la ministre àcertaines questions restent ambigües», est-t-ilmentionné.

Tenant à ce que des solutions doivent êtreapportées à l’ensemble de leurs doléances, lesyndicat informe qu’une réunion interne seratenue au début de la semaine prochaine pourdécider de la nature de l’action de protestationà engager.

Chose est certaine, menace le représentantdu personnel de la solidarité nationale : «lesyndicat prépare une large action de protesta-tion qui touchera tous les établissements du ter-ritoire national».

M. M.

APRÈS SA RÉUNION AVEC LA MINISTRE DE TUTELLE

Le personnel de la solidarité menace à nouveau de grève

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) -A l’origine de ce ras-le-bol expriméhier, dans une conférence de presseorganisée à l’hôtel Mercure, sousl’égide de la Confédération généraledes entreprises algériennes(CGEA), une décision prise ennovembre 2012 par le ministère sou-mettant le calcul de la redevance àun prix du produit fini fixé à 700 DAle mètre cube. Un prix qu’ils jugentexagéré comparativement au prixdu marché, lequel oscille entre 400et 500 DA.

«Comment se fait-il que nousfacturions le mètre cube à 400 DAetnous payons une redevance sur labase de 700 DA ?!», s’est indigné leprésident de l’Association desexploitants de carrières de Mila, M.Souiki Boubakeur. Cette mesure,

souligne-t-on, a exposé les exploi-tants à des redressements fiscaux,dans la mesure où les déclarationsd’impôts se font sur la base des fac-tures. Pire encore pour les exploi-tants, a-t-on ajouté, «la redevancequi, suivant la réglementation envigueur, doit prendre en considéra-tion la proportion de la valeur du pro-duit extrait dans le produit fini, estcalculée sur le prix du produit fini.».Selon M. Souiki, le ministère s’estbasé sur une étude qui n’avait prisen considération que les prix appli-qués par le secteur public qui repré-sente à peine 10% de l’ensembledes carrières. Une telle mesure metune pression fiscale énorme sur lesexploitants qui s’acquittent d’uneautre taxe, beaucoup plus contrai-gnante à savoir, l’impôt sur le bénéfi-

cie minier (IBM) qui est de 33%.Dans le même sillage, les exploi-tants ont évoqué le problème demise à jour de leurs autorisationsd’exploitation. «Ceux qui exploitaientles carrières avant que la loi minièrede 2001 ne soit promulguée`, dispo-saient de décisions que délivraientles walis et qui ne permettent pas debénéficier de l’abattement sur laredevance parce que l’administra-tion fiscale exige le titre miniercomme le stipule cette nouvelle loi.Or, tout est centralisé maintenant auniveau du ministère où les dossierstraînent depuis des années. Et, onne vous reçoit même pas ! C’est plu-tôt l’agent de sécurité qui prend actedes doléances des entrepreneursque nous sommes.», a asséné unexploitant de Mila. Last but not least,les exploitants se sont indignés del’octroi aux groupes étrangers quiconstruisent en Algérie, de titresminiers pour l’exploitation des gise-ments. «A qui nous allons vendre

nos produits, alors ? A moins qu’ilsne veulent nous faire disparaître !C’étaient nous qui faisions face auxterroristes dans les années 1990 etapprovisionnions le marché et main-tenant que la situation s’est stabili-sée, on donne le marché aux étran-gers !», s’est interrogé KarimBabouri, membre de l’Associationdes exploitants de carrières deConstantine. Le président de laCGEA, M. Habib Yousfi, qui a ouvertla conférence, a regretté la fermetu-re des portes du dialogue par leministère de l’Energie et des Mines.«Tous les chantiers lancés par leprésident de la République (routes,autoroutes, chemins de fer, barrageset logements) ont besoin d’agrégats.C’est pour vous dire l’importance dusecteur. Sauf que le ministère ne faitrien pour faciliter les approvisionne-ments.», a-t-il déclaré, en l’appelantà convier les exploitants pour discu-ter de leurs problèmes.

L. H.

LEURS CARRIÈRES CROULENT SOUS LA FISCALITÉ

Les exploitants expriment leur indignation

À PARTIR DE MASCARA TAYEB LOUH ANNONCE

Une prime pour le Sud et revalorisationannuelle des pensions de retraite

Encore un enlèvementà Tizi-Ouzou

Alors que la famille Laceuk de Béni Douala est en passede boucler son troisième mois sans nouvelles de son fils Ali,disparu depuis le 22 février 2013, depuis la nuit de lundi àmardi dernier, c’est au tour d’une autre famille de la mêmerégion, à Béni-Zmenzer plus précisément, quelques kilo-mètres au sud de la ville de Tizi-Ouzou, d’endurer les affresde ces kidnappings qui émaillent la chronique en Kabylie demanière quasi cyclique depuis plus de six ans maintenant.

Selon plusieurs sources, K. Y., un jeune homme d’unetrentaine d’années environ, a été enlevé devant chez lui etembarqué dans un véhicule de marque Toyota par quatrehommes armés sortis de nulle part.

Selon une source à Tizi-Ouzou, les ravisseurs auraientpris attache avec la famille du jeune homme pour exiger leversement d’une rançon.

A. M.

Les concessionnaires des carrières d’agrégatsmontent au créneau et montrent du doigt le ministèrede l’Energie et des Mines qui, à leurs yeux, met leuractivité en difficulté.

Le thème a été débattu lors de lajournée d’étude organisée samedidernier à l’EHS Fernane-Hanafi deOued Aïssi, à l’initiative du conseilmédical de cet établissement hospi-talier spécialisé en psychiatrie

Les notions de danger et de dan-gerosité ont été répertoriées dans lalittérature spécialisée depuis le XIXe

siècle et reprises, plusieurs annéesaprès, dans un contexte de défensesociale, de volonté de protection dela population contre le crime. Ausens commun, la dangerosité estdevenue un critère essentiel declassement des individus, dont lesmalades mentaux, mais aussi lesdélinquants font largement les frais,conviennent des spécialistes. C’estde cette problématique que découlel’objectif fixé à cette journée d’étudequi se veut un lieu d’échange et deréflexion pour chercher à «connaîtreles causes et les mécanismes quimettent l’individu en situation dedangerosité et les traductions insti-tutionnelles qu’implique, tant ducôté de la médecine que de celui dela justice, le passage à l’acte crimi-nel et délictueux». «Le choix de cethème ne relève pas du hasard tantles notions de danger et dangerosi-té ont un impact quasi quotidien surla vie sociale, professionnelle et juri-

dique», dira le Dr D. Benabdellah,psychiatre à l’EHS Fernane-Hanafide Oued Aïssi et président du comi-té d’organisation, dans son allocu-tion d’ouverture du séminaire.

«La dangerosité est entenduecomme une estimation de la proba-bilité du passage à l’acte délictueuxchez le sujet (synonyme d’un étatdangereux). Et c’est dans ce domai-ne que le psychiatre est sollicitépour donner son avis (…) Ainsi, ladangerosité criminelle est souventassociée aux troubles mentaux»,analysera encore le Dr D.Benabdellah qui récuse l’amalgameentre crime et folie et juge réductricela démarche consistant à concevoirun crime uniquement «à partir de lapsychopathologie et du diagnostic».Allant à contre-courant des clichéset des préjugés véhiculés à proposdu potentiel criminogène desmalades mentaux, le praticien consi-dère que «la violence et les crimespouvant être attribués à la maladiementale ne représentent en réalitéqu’une faible proportion de la crimi-nalité générale (…) La violence desmalades mentaux concerne souventleurs proches. (…) Ce sont lesmalades mentaux qui sont souventvictimes de la violence de tiers»,estimera encore l’orateur qui dira en

conclusion : «Nous comprenonsalors que le psychiatre est de plusen plus sollicité pour éclairer lesautorités administratives et judi-ciaires, évaluer la dangerosité etmettre en œuvre des protocoles desoins et de réhabilitation.»

Le Pr Bencharif, de l’EHS Frantz-Fanon de Blida, abondera dans lemême sens. Dans sa communica-tion intitulée «la dangerosité despatients psychiatriques», le psy-chiatre s’élève contre l’amalgameentretenu entre la folie et le passa-ge à l’acte criminel. «Le sujet (dedangerosité) est abordé dans lesmédias et dans la société de maniè-re circonstancielle, en fonction d’in-formations rapidement et malrelayées, souvent source de confu-sion pour l’opinion publique. Le sen-timent de peur pour les maladesmentaux qui en résulte est d’autantplus vif qu’il réactive l’angoisse de lafolie présente en chacun de nous.Parallèlement, le psychiatre estconvoqué de manière extensive parle champ social pour prévenircontre la délinquance.»

Le psychiatre, qui conteste deson côté la validité scientifique de lanotion de risque inhérente à celle dela dangerosité, s’étonne de l’am-pleur sociologique et médiatiqueprise par les thématiques de la dan-gerosité et du risque au cours deces dernières décennies dans notresociété, et ce, parallèlement au déli-tement des institutions garantissantle lien social, selon le même prati-cien qui, mettant l’accent sur les

précautions méthodologiques etl’aspect éthique, considère que«l’usage de la psychiatrie à l’endroitde la déviance sociale interroge salégitimité en tant que pratique médi-cale au sens strict du terme (…) Lafonction de la psychiatrie est de soi-gner la maladie singulière, de traiteret de prévenir le passage à l’acte entant que symptôme et non en tantque délit. Sa finalité (celle de la psy-chiatrie) n’est pas de répondre detoutes les déviations du comporte-ment», précisera encore l’auteur dela communication qui met en gardecontre le dilution, les dérivessociales de cette discipline médica-le au risque de devenir plutôtrépressive que thérapeutique.

«Il s’agit donc de saisir lesenjeux éthiques qui traverse lechamp de la psychiatrie actuelleafin d’éviter la stigmatisation desmalades mentaux. La psychiatrien’a pas le rôle de prévenir toutes lesdéviations», dira le même praticien,en conclusion de son intervention.

Intervenant en début des travauxde cette rencontre, le Dr Boudarènea évoqué, dans une approche plussociopolitique que psychiatrique, lamanifestation et les implicationssociale et politique de la thématiquedu danger et de la dangerosité. Ilcherchera, en s’appuyant sur desexemples puisés dans l’histoire, àétablir le lien existant entre lesnotions de dangerosité et violencesociale. «Le désordre socialengendre la violence. Celle-ci susci-te des comportements dangereux

qui, eux-mêmes, sont exagérés parla mauvaise gouvernance ou unEtat injuste.»

Il en découle, selon lui, «uneforme de violence symbolique inhé-rente à l’autoritarisme de l’Etat, àl’injustice institutionnelle qui conduità une rupture de confiance entre lecitoyen et l’Etat. La disqualificationde l’ordre institutionnel nourrit ledésordre social qui, à son tour,nourrit la dangerosité, impliquantune logique d’escalade de la ven-geance», a estimé le conférencier.

S. Aït Mébarek

Les Prs Kacha, Bouzidi, Bencharif, Bélaïd, le Dr

Boudarène et d’autres psychiatres venus de nombreuxétablissements hospitaliers du pays ainsi que le socio-logue Slimane Madher et des juristes ont été conviés àparler du thème de danger, de dangerosité et ou risquede crime.

Le Soird’Algérie Jeudi 2 mai 2013 - PAGE 7Le Soir du Centre

SUJET D’UNE JOURNÉE D’ÉTUDE À L’EHS F. HANAFI DE TIZI-OUZOU

Folie et passage à l’acte criminel, ou quandla société se trompe de cible et de coupable

LE DIVORCE ÉTANT CONSOMMÉ

ENTRE EUX

Le Cnapest deBouira réclamele départ du DE

Finalement, après plusieursactions de protestation et de rappelsà l’ordre, le Cnapest-élargi deBouira, qui compte maintenant desadhérents dans les trois paliers del’éducation, a fini par lâcher le mot :le départ du directeur de l’éducationde la wilaya.

Ce mardi 30 avril, lors d’uneréunion du bureau de wilaya etaprès les délibérations faites sur labase des P-V des assembléesgénérales tenues dans les établis-sements scolaires le 28 avril 2013,le Cnapest de Bouira a décidé dedemander officiellement aux autori-tés compétentes de démettre l’ac-tuel DE de ses fonctions.

Entretemps, le bureau de wilayadu Cnapest-élargi a entendu ne pasrécupérer les convocations pour lasurveillance des examens officielscomme le BEM, le baccalauréat, la5e et le Cneg, et décidé de boycotterl’actuel DE au cas où celui-ci sedéplacerait dans un établissementou qu’il présiderait une quelconqueréunion, de refuser tout passagedevant le conseil de discipline d’unenseignant pour une cause liéedirectement à ses activités syndi-cales et, enfin, d’organiser desmarches et des sit-in à des dates àdéterminer.

Dans son communiqué, leCnapest-élargi de Bouira rappelleque ces décisions extrêmes sontmotivées par le non-respect du DE,du P-V du 20 novembre, du non-res-pect des négociations contenuesdans le P-V du 20 février 2013 mal-gré la présence des représentantsdu ministère de l’Education nationa-le, de l’entrave faite aux membres dela commission des œuvres socialesde la wilaya et son dépassementavéré sur la commission paritaire.

Y. Y.

La manifestation du PST s’estébranlée du théâtre régional vers lamaison de la culture sous les motsd’ordre de «plein emploi», «un salai-re décent», «pain, travail et démo-cratie», tout en fustigeant la politiqueprécaire de l’emploi menée par lepouvoir.

Tout au long du parcours, lesmarcheurs ont repris à tue-tête desslogans dénonçant «le bradage desentreprises, le licenciement et leharcèlement des travailleurs etl’abus de pouvoir».

Dans sa déclaration appelant àl’occasion de ce 1er Mai à «laconstruction d’un front uni des tra-vailleurs, des chômeurs opprimés»

et en faveur d’une mobilisationcontre «le libéralisme et la corrup-tion», le PST a estimé que «lesplans d’investissements publics, quiavoisinent les 400 milliards de dol-lars, durant la dernière décennie, ontprofité aux affairistes privés et auxbarons de l’import, aux multinatio-nales et à l’économie des riches».

De son côté, l’Union de wilaya del’UGTA a décidé de marquer cetteJournée internationale des tra-vailleurs par une manifestation derue pour dénoncer les conditions detravail des ouvriers de plusieurs sec-teurs d’activité à Béjaïa. Une foulenombreuse a pris part à l’entame dela marche à partir de la maison de la

culture vers le siège de la wilayapour exiger la prise en charge despréoccupations exprimées par lestravailleurs de Béjaïa.

Les manifestants se sont élevéscontre la politique d’«exploitation etde paupérisation» des travailleurs àtravers la wilaya de Béjaïa. «Les tra-vailleurs de plusieurs secteurs conti-nuent à subir les affres d’une poli-tique d’exploitation qui rend leurquotidien difficile», a dénoncél’Union de wilaya de l’UGTA deBéjaïa dans une déclaration, tout encitant les différents secteurs où lestravailleurs luttent vainement depuisplusieurs années pour l’améliorationdes conditions de travail et la préser-vation de leurs emplois.

Pour l’Union de wilaya de l’orga-nisation syndicale de Sidi-Saïd, lamarche de protestation vise aussi àexiger l’abrogation effective et défini-tive de l’article 87 bis de la loi 90-11,

l’intégration des corps communs,des ouvriers professionnels, desagents de sécurité et contractuelsdans leurs statuts respectifs, l’aug-mentation conséquente des salairespour les travailleurs.

Les syndicalistes de l’UGTAréclament par la même occasion, laréhabilitation des entreprisespubliques en souffrance en garantis-sant des plans de charges consé-quents pour l’ETR, Socercad’Amizour, Getic d’El Kseur, les tex-tiles, la révision des incohérencesdes statuts des personnels de laFonction publique, l’augmentation etl’harmonisation des pensions deretraités, la titularisation desemployés qui travaillent dans lecadre des dispositifs sociaux ANEMet de la DAS ainsi qu’un plan dedéveloppement réel pour la wilayade Béjaïa.

A. Kersani

BÉJAÏA

L’UGTA et le PST dans la rue contre la politiqued’exploitation et de paupérisation des travailleurs

Deux actions de rue ont été observées, hier, au niveau duchef-lieu de la wilaya de Béjaïa, à l’appel de l’Union dewilaya de l’UGTA et du Parti socialiste des travailleurs(PST) qui ont choisi de célébrer la Journée internationaledes travailleurs dans la protestation.

Fidèle à sa réputation d’employeur de choix desAlgériens, Djezzy, leader de la téléphonie mobile, perpétue latradition en participant en qualité de Sponsor Majeur à la troi-sième édition du Salon de l’emploi qui aura lieu les 4 et 5 mai2013 à l’esplanade de l’hôtel Sofitel à El Hamma, Alger.

Le salon «Talents et Emplois», qui se tient chaque annéeà Alger, Oran et Constantine, sera encore une occasion pourDjezzy d’être à l’écoute des demandeurs d’emploi qui nemanqueront pas de venir en nombre vers le stand Djezzy quidemeure une des entreprises les plus attractives en Algérie

pour son accessibilité à l’emploi comparativement aux plusgrandes compagnies activant en Algérie.

En plus des entretiens, les visiteurs auront l’occasiond’assister à deux présentations animées par l’équipe derecrutement de Djezzy intitulées pour la première «Commentse faire recruter» et pour la deuxième «Comment réussirl’avant et l’après entretien de recrutement» afin d’aider lescandidats dans leur quête d’un poste de travail.

Conscient de sa vocation d’entreprise citoyenne etd’opérateur préféré des Algériens, Djezzy a une politique de

recrutement basée sur une valeur-phare : l’équité. Tous lespostulants ont les mêmes chances départagés seulementpar la compétence et le niveau de qualification. Tous lesrecrutements se font dans un cadre scientifique obéissant àdes procédures RH reconnues par les plus grandsemployeurs mondiaux.

Il est à rappeler que tous les postulants à un emploi chezDjezzy sont recommandés par l’Agence nationale de l’em-ploi avec laquelle l’entreprise travaille en étroite collabora-tion.

COMMUNIQUÉ

Djezzy, Sponsor Major de la 3e édition du salon «Talents et Emplois»

A la veille du 1er Mai, fête interna-tionale du travail, le syndicat de l’en-treprise ArcelorMittal Annaba, invitales travailleurs à une assembléegénérale pour faire avancer des dos-siers, en relation avec plusieursquestions restées sans solutions dufait de l’intransigeance de l’em-ployeur.

Dans un communiqué signé par le secrétai-re général du syndicat de l’entreprise, TaharChaouch Tahar, il est fait appel aux travailleurspour prendre part à l’assemblée générale quiaura lieu le 6 mai prochain au siège du syndi-cat, à l’intérieur du complexe d’El Hadjar.

L’ordre du jour de cette assemblée généralecomporte la lecture du bilan des deux moisd’activités du nouveau syndicat issu des élec-tions du 28 février dernier, le renouvellement ducomité de participation (CP), le dialogue social,la convention collective relative aux primes etindemnités, la réintégration du personnel sus-pendu et licencié et le plan d’investissement.

Pour le renouvellement du CP, il est indiquéqu’il est considéré comme étant intangible, carobéissant à la volonté des travailleurs qui ontadressé au syndicat une pétition allant dans cesens. Dans cette pétition, les travailleurs émet-tent des critiques sur la gestion des œuvressociales et la non-satisfaction des besoinssociaux par le CP. Les trois points à l’ordre dujour de cette assemblée générale (dialogue

social, réintégration des travailleurs et primes etindemnités), sont liés à la bonne volonté del’employeur de les prendre en charge, à traversun dialogue sérieux dont le syndicat se dit dis-posé à prendre part. «De votre mobilisation naî-tra la force de votre syndicat», souligne-t-ondans le document, ajoutant que celui-ci est«soucieux de terminer la démarche enclenchéelors des dernières élections».

Concernant l’investissement d’un milliard dedollars dont on a fait état ces derniers temps,aucune source officielle ne l’a confirmé. Ce nesont que des rumeurs distillées par des prochesdu partenaire étranger dont le but est évident.C’est pour avoir le temps d’amasser encoreplus de dividendes, au cas où le gouvernementdéciderait de reprendre la totalité des actions

du complexe. «Chose qui n’est pas totalementà écarter. L’employeur n’a-t-il pas longtempstergiversé pour entamer l’autre plan d’investis-sement de 500 millions d’euros dont une bonnepartie pourtant était avancée depuis plus dedeux ans par une banque étatique ?», estimentd’anciens sidérurgistes. En butte à de gravesdifficultés financières, le partenaire étrangerretarde, en effet, la concrétisation de ce plan.Certains observateurs de la vie économiquen’hésitent pas à lier cette situation aux difficul-tés rencontrées par le groupe, à travers lemonde et, principalement dans plusieurs paysd’Europe où il a déjà appliqué des voletssociaux, laissant sur le carreau des milliers detravailleurs.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Jeudi 2 mai 2013 - PAGE 7Le Soir de l’Est

DEVANT L’ACCUMULATION DES PROBLÈMES

Le syndicat de l’entreprise ArcelorMittal convoque une AG

Pour attouchementssexuels sur une petite

fille de 8 ans, unhomme de 26 ans missous mandat de dépôt

Ce qui est arrivé dans la com-mune de Chebaïta-Mokhtar, dans lajournée de samedi, est un actecondamnable au plus haut point.

En effet, les éléments de laSûreté urbaine ont procédédimanche dernier, à l’arrestationd’un jeune homme de 26 ans, pourles griefs d’attouchements sexuelset atteinte à la pudeur sur une peti-te fille de 8 ans.

L’auteur de cet acte n’est autreque le voisin de la victime.

Les agissements de cet individuont été dénoncés par les parents del’enfant à la police.

Présenté devant le procureur dela République près le tribunal deDréan, le mis en cause a été missous mandat de dépôt dans l’atten-te de son jugement.

Cette affaire, qui a défrayé lachronique renseigne, on ne peutplus, sur la prolifération des actesde violence et de dépassementssur les enfants à travers l’ensembledu pays.

D. A.

«C’est le moment de lancer lestravaux des deux programmes —d’urgence et normal — concernantl’amélioration urbaine. Nous avonsquatre mois pour démarrer et ache-ver ce genre de travaux. Et j’insistesur le respect strict de la qualité destravaux ainsi que le respect desnormes des matériaux à utiliser. Cesopérations sont cruciales pour la vieet le quotidien du citoyen lambdaparce qu’elles touchent son environ-nement direct et son confort collectif.Vous venez de bénéficier d’un plande charge conséquent qui a trait àl’amélioration urbaine, englobant larénovation des réseaux d’AEP etd’assainissement, l’éclairage public,et les voiries», a martelé avecentrain et enthousiasme, le wali, M.Ahmed Maâbed, lors d’une réunionavec les chefs d’entreprise engagésavec la Direction de l’urbanisme etde la construction (DUC) qui s’esttenue au niveau de la salle deréunion de l’APW, mardi dernier.

Le chef de l’exécutif a saisi, parailleurs, cette occasion idoine pour

exhorter les chefs d’entreprise àmettre le paquet en moyenshumains et matériels, pour pouvoirréaliser l’ensemble des projets dansles délais impartis. Pour rappel, cettepremière tranche du volumineux etcolossal programme de l’améliora-tion urbaine est dotée d’un montant

de 261 milliards de cts, sur un pro-gramme global qui avoisine les 700milliards de centimes. Enfin, le walis’est engagé avec les entreprises àmettre tout en œuvre pour résoudretous les problèmes administratifs etde payements des situations.

«Nous avons l’argent nécessairepour toutes ces opérations. Vossituations seront payées mensuelle-ment. Nous sommes des partenaireset nous voulons tous que la wilaya

ait un visage acceptable où il estagréable d’y vivre», a affirmé le chefde l’exécutif. Quoiqu’il en soit, lesbureaux d’études censés êtres lesyeux et le moyen de contrôle de l’ad-ministration en général pour labonne exécution des travaux et ce,selon les cahiers des charges sont,malheureusement, le talon d’Achillepour la totale réussite de cet ambi-tieux programme.

Daoud Allam

EL TARF

Lancement officiel du programme d’urgence dédiéà l’amélioration urbaine

Le wali exhorte les chefs d’entreprise à saisir l’opportu-nité de la saison estivale afin de réaliser l’ensemble desprojets






recrutement basée sur une valeur-phare : l’équité. Tous lespostulants ont les mêmes chances départagés seulementpar la compétence et le niveau de qualification.

Tous les recrutements se font dans un cadre scientifiqueobéissant à des procédures RH reconnues par les plusgrands employeurs mondiaux.


COMMUNIQUÉ


Le nombre de victimes des acci-dents du travail et des maladies pro-fessionnelles est en hausse et la pré-vention est pratiquement absentedans les entreprises aussi bienpubliques que privées. Il s'agit d'unvrai déni du lien entre le travail et lasanté. Mais qui s'occupe vraiment de

la santé au travail dans les entre-prises, tous secteurs confondus ?Malheureusement pas grand monde.Au regard des statistiques, les entre-prises protègent mal ou pas du toutleurs salariés. Les atteintes à lasanté s'aggravent d'année en année.Les gens respirent des poussières,

des gaz toxiques et cancérigènessans protection aucune, ni masquesde protection, ni casques, ni chaus-sures de protection, etc., ce quiengendre des accidents avec desincapacités de travail de plus de 6mois et des maladies graves. Unsalarié de 35 ans qui travaille dansune entreprise du bâtiment, où il fai-sait de la maçonnerie et du coffragesouffre de lombalgie grave, nousraconte : «La nuit, la douleur meréveille. Faire ses courses au marchéou de petits travaux à la maison estune véritable torture». Un autre sala-

rié, âgé de 44 ans, qui a passé 10ans à couper du fer et effectuer destravaux de maçonnerie et de peintu-re, à respirer la poussière de cimentau rythme de 8 heures par jour, 186heures par mois, dit qu'il est complè-tement épuisé, malgré la prise dedizaines de boîtes de médicamentsanti-inflammatoires. Son état desanté ne s'est pas amélioré. «J'avaistrès mal au point où je ne pouvaisplus travailler. Alors, j'ai déposé undossier médical auprès de la Cnaspour une éventuelle admission enmaladie de longue durée, avec pour

seule consolation 12 000 DA parmois». Un nombre croissant de sala-riés tombent malades ou sont vic-times d’accidents de travail à causede l'absence quasi totale de sécurité.

La médecine du travail, censéejouer un rôle crucial pour protéger lestravailleurs en milieu professionnelest mise dans le formol par les chefsd'entreprise. Devant cet état de faitgravissime, il est urgent de mettre finà ce déni, car l'Etat doit s'occuperdavantage de la prévention, ce quiréduirait les dépenses de la CNAS.

Layachi Salah Eddine

BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

Les chiffres de la Cnas

Après avoir usé de tous les moyens légaux pour faireentendre leurs revendications, et devant l’indifférencemanifeste de l’administration de l’université quant à uneprise en charge effective des doléances émises à traversplusieurs rapports adressés à la tutelle, les étudiants del’Institut des sciences vétérinaires d’El Tarf ont décidé depasser à une action de protestation.

Dans un communiqué, dont nous détenons unecopie, paraphé par ailleurs par quatre organisationsestudiantines, à savoir l’Ugel, l’Unea, le SNE et l’Aren,les étudiants de l’Institut des sciences vétérinaires, rele-vant de l’Université d’El Tarf, ont entamé depuis mardidernier un mouvement de protestation ouvert et ce, jus-

qu’au règlement définitif de leurs problèmes, principale-ment le manque de structures pédagogiques et adé-quates, dont deux amphis sont fermés sans motifsvalables, la recrudescence des vols dans l’enceinte del’université, ciblant particulièrement des micro-ordina-teurs. Cependant, nos multiples tentatives de joindre lerecteur ont été vaines pour cause de portable éteint.

Par ailleurs, dans le communiqué, les quatre organi-sations interpellent le ministre de l’Enseignement supé-rieur pour prendre les décisions qui s’imposent afind’améliorer les volets pédagogique et sécuritaire del’Institut des sciences vétérinaires.

D. A.

Action de protestation ouverte des étudiants de l’Institut des sciences vétérinaires

Lors des portes ouvertes organisées par la Cnas de Bou Bou-Arréridj, à l'occasion de la Journée mondiale de la sécurité et lasanté au travail le 28 avril dernier, la Cnas a déclaré avoir enre-gistré pendant l'année 2012 près de 1 228 accidents du travaildont 281 graves et 15 mortels. Et en ce qui concerne les mala-dies professionnelles, 7 cas ont été relevés.

La bibliothèque biomédicale despères blancs a été le théâtre d’unmystérieux incendie. C’est dans lanuit de vendredi à samedi, aux envi-rons de 4h du matin, que le feu s’estpropagé dans l’enceinte de cet éta-blissement, provoquant la panique etle désarroi chez les locataires.

Tout porte à croire qu’il s’agit d’un incendied’origine criminelle, puisqu’à la base, c’était lavoiture d’un des pères blancs, en l’occurrencele père Michael, qui était visée. «On a trouvéle portail du jardin ouvert ; donc, on croitsavoir qu’un individu s’y est introduit», nousdira l’un des pères. La voiture en questionétait garée dans l’enceinte de la bibliothèque,dans le garage situé à côté du jardin intérieur.Le feu occasionné par l’incendie a fait éclaterles vitres, et a endommagé le réseau informa-tique, le bureau administratif, ainsi que lesconduites d’eau et de gaz. Fort heureuse-ment, la salle de la bibliothèque, du fait de sadistance du sinistre, n’a été que partiellementendommagée, et on ne déplore qu’une petitedizaine de livres abimés par les flammes.

Cela dit, de nombreux dommages provo-qués par la chaleur, ont été constatés : carre-lage fondu, vitres brisées... La police locale etla police scientifique se sont rendues rapide-ment sur les lieux du drame et ont ouvert uneenquête. Cependant, rien n’a encore filtré sur

les aboutissants de cette enquête. Les pèresblancs ainsi que les abonnés de la biblio-thèque restent dans l’expectative.

Située à Marx Marchand, la bibliothèquebiomédicale des pères blancs comptequelque 2000 abonnés. Elle a été fondée, en1990, par le Conseil du Diocèse qui a décidéd’ouvrir une bibliothèque médicale à Oran.Ainsi, la gestion de cette bibliothèque a étéconfiée à la communauté des «pères blancs».Juridiquement, cet établissement dépend de

l’Association diocésaine d’Algérie, qui estreconnue comme étant une association à butnon lucratif. Ses abonnés sont des étudiants,mais aussi des professionnels dans le domai-ne de la médecine, de la pharmacie, de la bio-logie et du paramédical. Dans la journéed’hier 1er Mai, une campagne de volontariatdevait être organisée par ces abonnés dans lebut de nettoyer la bibliothèque des détritusdus à l’incendie.

A. B.

L’occasion n’allait sûrementpas être ratée par une foule trèsnombreuse ce jour-là. Un dispo-sitif sécuritaire impressionnant aété mis en place pas uniquementpour l’occasion, mais surtoutpour parer à toute tentative degâcher ce moment important.Des mécontents de l’opérationde relogement avaient laisséentendre qu’ils allaient perturberle lancement du tramway qui apris le départ de la place du 1er-

Novembre vers la place d’Armes.Une fête qui n’a pas été gâchéemais qui a eu lieu sous hauteprotection policière. La mise enfonction commerciale destinéeau grand public est, quant à elle,programmée pour aujourd’hui.

Au siège de la Setram, char-gée de l’exploitation du tramwayd’Oran, le ministre entamera sonintervention en souhaitant un

prompt rétablissement au prési-dent de la République et fera rap-peler par la suite les échéancesde livraison d’autres tramways,ainsi que le métro d’Oran dontles études sont en cours. Poursa part, le P-dg de la RATP,Pierre Mongin, s’est félicité del’importance de la coopérationentre son groupe et le ministèredes Transports.

Le tramway d'Oran a été, pourrappel, réalisé grâce à un contratsigné en mars 2008 entre lemaître d'ouvrage délégué,l'Entreprise du métro d'Alger(EMA), et le consortium espagnolTramnour, composé du groupeIsolux Corsan (chef de file) etAlstom Transporte

Le contrat, qui prévoit la four-niture d'un système de tramwayclés en main pour la ville d'Oran,comprend le génie civil, le maté-

riel roulant et les infrastructures.Il représente un montant total de5 641 milliards de centimes.

Le tramway d'Oran évoluerasur une ligne initiale de 18,7 km,qui s'étend d'Es-Sénia à SidiMaârouf, en passant par la placedu 1er-Novembre pour desservirau total, 32 stations.

Alstom a fourni, pour sa part,30 tramways Citadis, fabriquésau niveau de l'usine d'AlstomTransporte à Barcelone, le systè-me d'exploitation (signalisation ettélécommunication), les équipe-ments du dépôt ainsi que lessous-stations.

Amel Bentolba

Le tramway d’Oran a été mis en fonction officielle-ment ce 1er mai 2013, en présence du ministre desTransports, Amar Tou, des autorités locales ainsi qued’invités dont les consuls d’Espagne et de France — lessociétés partenaires de l’EMA et l’ETUSA sont issuesde ces deux pays — le consul du Maroc ainsi que le P-dg de la RATP.

Le Soird’Algérie Jeudi 2 mai 2013 - PAGE 7Le Soir de l’Ouest

MISE EN FONCTION OFFICIELLE DU TRAMWAY D’ORAN

Enfin !

SIDI BEL-ABBÈSLes habitants deLamtar coupent

la route nationale n°7

Dans la journée de mardi der-nier, les habitants de la localité deLamtar ont manifesté leur colèrepour exiger des postes d’emploi per-manents, des logements et desconditions de vie moins difficiles.Des centaines d’habitants se sontregroupés devant le siège de l’APCscandant leurs revendications. Lesautorités locales se sont renduesau-devant des manifestants etaprès des palabres, ces dernierssemblaient être revenus à la raisonet se sont dispersés. Mais ils récidi-veront dans l’après-midi même pours’attrouper encore une fois, avantde décider de couper la route natio-nale n°7 reliant leur localité au chef-lieu. La gendarmerie qui s’est dépê-chée sur les lieux de la contestationa déployé tous ses efforts pour réta-blir la circulation sur cet axe routiertrès fréquenté. La tension restaittoujours palpable malgré toutes lespromesses. A. M.

8,5 quintaux de cuivre saisis à

Sidi DahouAu cours de la journée de mardi

dernier, les éléments d’un barragede la gendarmerie de Sidi Dahouont saisi, à un point de contrôle, 8,5quintaux de déchets de cuivre àbord d’un véhicule de genreRenault 25. A la vue des gen-darmes, le conducteur a pris la fuiteaprès avoir abandonné le véhicule,plusieurs mètres plus loin pour dis-paraître à la faveur des ténèbres.Véhicule et cuivre ont été saisis.

A. M.

RASSEMBLEMENT AU CIMETIÈRELALA MAGHNIA LE 4 MAI

Hommage à la mémoire de feu Mohamed Khemisti

A l’occasion du cinquantième anniversaire de l’assassinat de Mohamed Khemisti, sa famille etdes amis lui rendront hommage ce samedi, à travers un rassemblement au cimetière de «LalaMaghnia», à Maghnia, à 10h du matin. La cérémonie sera suivie par des témoignages qui serontdonnés par sa famille et ses amis. Pour l’histoire, dix mois après l’accession du pays à l’indépen-dance et six mois après sa nomination aux Affaires étrangères, Mohamed Khemisti a été assassi-né. Le mystère de son assassinat commis le 11 avril 1963, à la sortie de l’Assemblée nationale,reste entier. Il mourut le 4 mai, après trois semaines de coma. Sa famille tient à lui rendre homma-ge et à faire connaître le parcours de cet homme. «Pour la plupart des jeunes algériens, le nom deMohamed Khemisti évoque surtout des rues ou de grandes artères de nos villes. Pour nos compa-triotes plus âgés, nombreux sont ceux qui se souviennent de lui et disent encore l’admiration qu’ilsont portée au premier ministre des Affaires étrangères de l’Algérie libérée du colonialisme et leurenthousiasme» !

A. B.

EL BAHIA

Mystérieux incendie dans la bibliothèquebiomédicale des pères blancs






recrutement basée sur une valeur-phare : l’équité. Tous lespostulants ont les mêmes chances départagés seulementpar la compétence et le niveau de qualification. Tous lesrecrutements se font dans un cadre scientifique obéissant àdes procédures RH reconnues par les plus grandsemployeurs mondiaux.


COMMUNIQUÉ


Phot

o:

DR

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 2 mai 2013 - PAGE 9

Une «Zahwa» très rock cettesemaine. Fouad Ghanem, Sid-Ahmed du groupe Sirocko et labelle Numidia ont été les troisinvités de cette émission TV devariétés. Numidia a interprété unereprise très rocky du légendaireHotel California du non moinslégendaire groupe américainEagles. Sid-Ahmed a parlé deson groupe qui à travers sesmembres réunit plusieurs ten-dances du rock. Il a aussi expli-qué que le nom du groupe estune allusion au rock et au sudalgérien, le pays du sirocco.Mais, diriez- vous, quel relation ya-t-il entre le malouf de FouadGhanem et le rock ? Voilà : lechanteur constantinois lui aussiaime le rock et il était un fan desBeatles et d’Elvis Presley. Ainsi,au début de sa carrière, il chantaitsouvent du rock and roll. Sur leplateau de «Zahwa» et en souve-nir du «bon vieux temps», il ainterprété une originale versionde Jailhouse Rock d’Elvis Pres-ley, avec des paroles en arabedont il est lui- même l’auteur. Lerock mène à tout… A conditiond’en sortir !

K.. B. [email protected]

Balade rockPar Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4, PLACEKENNEDY, ALGER)Samedi 4 mai à 14h30 : Malika El Korso signerason ouvrage Algérie 1954-1962, la torture enquestion, le dossier Jean Muller, préface du pro-fesseur Pierre Chaulet, paru aux Editions Dahlab.

COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)Jeudi 2 mai à 14h : Le forum des médiasaccueillera Lazhari Labter qui animera une confé-rence sur le thème de «50 ans de journalisme».

MAISON DE LA CULTURE DE BATNAJeudi 2 mai à 18h : Concert de Rabah Asma.

THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINEJusqu’au 3 mai : Festival international de jazz«Dimajazz» de Constantine.Jeudi 2 mai à 19h30 : Concerts de VolunteeredSlaves et de Miguel Gomez Salsa Dura.Vendredi 3 mai à 20h30 : Concert de LuckyPeterson & Tamara Peterson «You can alwaysturn around».

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB- YACINE DE TIZI-OUZOU Mercredi 1er mai : Exposition permanenteautour de l’œuvre et la vie de Cheikh Nordine

Jeudi 2 mai à 10h : Projection du film intitulé Leshors la loi de Tawfik Fares14h : Spectacle artistique animé par une pléiaded’artistes en hommage à Cheikh Nordine

CHAPITEAU DE L’HÔTEL HILTON D’ALGER(PINS MARITIMES, ALGER)Du 30 avril au 3 mai : 1re semaine du rire enAlgérie «Algé’rire».Jeudi 2 mai à 21h : Le Couscous ComedyShow de Montréal. Uncle Fofi accueillera dansson spectacle des invités de marque (humo-ristes, magiciens, danseurs..), ainsi que la partici-pation du grand Phil Darwin qui présentera enexclusivité des sketchs de son nouveau spec-tacle.Vendredi 3 mai : Spectacles de James Chadier(Mentaliste-humoriste-magicien), les 4 danseursfantastiques (finalistes d’Incroyables talents deFrance), Abdelkader Secteur Show. Avec la parti-cipation de Smaïn, Ramzy, Wahid et plein de sur-prises. Tarifs : 1 soirée : 1 500 DA.

SALLE IBN-KHALDOUN (12, RUE DOCTEUR-SAÂDANE ALGER-CENTRE)Jeudi 2 mai à 20h : Concert andalou de l’artisteNassima.LIBRAIRIE DU TIERS MONDE (PLACE-ÉMIR

ABDELKADER, ALGER)Samedi 4 mai à 14h : Brahim Chergui signerason livre Au cœur de la bataille d’Alger, la grèvedes huit jours et l’arrestation de Larbi Ben M’hidi,édité chez Dahleb.

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏASamedi 4 mai de 10h à 18h :Le café littéraire de Béjaïa organise une journéeportes ouvertes sur les maisons d’éditions Sefra-ber et Achab éditions au Théâtre régional deBéjaïa. Une conférence-débat sera animée par leprofesseur et éditeur Ramdane Achab autour de laproblématique éditoriale en Algérie. Le public estcordialement invité.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)Jeudi 2 mai à 18h : Pièce théâtrale Le testamentde défunt, avec Badis Foudala.

GALERIE D’ARTS AÏCHA- HADDAD (84, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 10 mai : Exposition de l’artiste peintreHayat Khonouna.

CENTRE CULTUREL AÏSSA- MESSAOUDI (21,BD DES MARTYRS, ALGER)

Du 29 avril au 30 mai : Exposition «Patrimoine,art et mémoire» (ouverture le 29 avril à 17h30).

GALERIE D’ART COULEURS ET PATRIMOINE(4, RUE YAHIA-MAZOUNI, POIRSON, EL-BIAR,ALGER)Du 27 avril au 27 mai : Exposition-vente collecti-ve d’arts plastiques «Le patrimoine berbère».CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (5,RUE DIDOUCHE- MOURAD, ALGER)Jusqu’au 5 mai : Exposition «De faim… et d’en-nui» de l’artiste Mohamed Massen.

GALERIE D’ARTS ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER)Jusqu’au 30 avril : Exposition de l’artisteDjamel Talbi.

MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTSD’ALGER (EL-HAMMA, ALGER)Jusqu’au 4 mai : Exposition «Neruda : La voz desu pueblo». L’expo réunit une soixantained’œuvres d’artistes internationaux retraçant la viedu poète chilien Pablo Neruda, dont celles dePicasso, Roberto Matta et Mohamed Khadda.Banderole pour le Chili a été choisie pour mettreen avant le lien algéro-chilien.

PREMIÈRE SEMAINE INTERNATIONALE DU RIRE EN ALGÉRIE

«Algé’ Rire» à gorges déployéesLe coup de Debbouze sur latête de l’ennui, vendredidernier, a fait considéra-blement élever le taux debonne humeur à Alger etses environs et provoqué unevivifiante arrivée d’air frais.

C e test ayant été concluant, leGrand chapiteau de l’hôtelHilton d’Alger renoue avec le

rire, le sourire et la bonne humeur.Cette fois, c’est «Algé’ rire», la pre-mière semaine internationale durire en Algérie, qui s’étalera du 30avril au 3 mai 2013, sous l’aimableparrainage du comédien Smaïn.L’affiche du show d’ouverture réunitdu beau monde, notammentSmaïn, Ramzy, Booder, Phil Dar-win, Unclefofi, Nawell Madani etKamel Abidat. En outre, il y a tou-jours un Abdelkader qui rôde dans

le Secteur. En tête d’affiche de lasoirée d’hier mercredi, il y avait le«svelte» Wahid qui a présenté sonspectacle «Avant, quand j’étais…gros !» Wahid, qui est unique enson genre, a quand même partagél’affiche avec d’autres humoristescomme Kamel Bouakaz, Lamine

Lezghad, Sacha Judaszko, MelhaBedia et Mohamed Khassani. Pource soir (jeudi), courez vite ! : lebonheur est dans Le CouscousComedy Show de Montréal.

Demain, ce sera déjà la soiréede clôture (les moments agréablespassent si vite). L’agence Bro-

Shing Events, organisatrice del’événement, a donc décidé demettre le paquet en invitant surscène le mentaliste, humoriste etmagicien James Chadier, LesQuatre Danseurs fantastiques(finalistes d’Incroyables talents deFrance) et Abdelkader Secteur quiprésentera son nouveau show2013. Ce n’est pas fini : Smaïn,Ramzy, Wahid et d’agréables sur-prises attendent le spectateur lorsde cette ultime soirée du «Algé’Rire». L’ambition (affichée) desorganisateurs est de «positionneret imposer Alger sur la scène inter-nationale du rire, faisant ainsi denotre pays un important carrefourculturel et de divertissement dubassin méditerranéen». Une initia-tive qu’on aimerait bien voir devenirune tradition.

Kader B.

Hamid Grine au théâtre de SaïdaAA ll''iinnvviittaattiioonn dduu tthhééââttrree

rrééggiioonnaall ddee SSaaïïddaa,, ll''ééccrriivvaaiinnHHaammiidd GGrriinnee ddoonnnneerraa

uunnee ccoonnfféérreennccee ssuurr ssoonn ppaarr--ccoouurrss eett ssoonn œœuuvvrree,,

llee ssaammeeddii 44 mmaaii àà 1166 hh,, aauu tthhêêaattrree ddee SSaaïïddaa ((eexx--cciinnéémmaa EEll FFaatthh))..

LLee ppuubblliicc eesstt ccoorrddiiaalleemmeenntt iinnvviittéé..

[email protected]

Phot

os :

D.R.

L a direction de la culture de Bouiraa invité, dans le cadre deséchanges culturels interwilayas,

Miloud Tounsi, un artiste peintre origi-naire de la wilaya de Chlef, venu expo-ser des œuvres inédites dédiées aupatrimoine historique algérien et édi-tées entièrement en matières natu-relles. C’est un homme généreux etminutieux qui a animé durant quatrejours un stand d’exposition mis enplace dans l’enceinte de la maison dela culture Ali-Zamoum de Bouira et quia mis en lumière un art qui allie histoi-re, culture et nature. En effet, et si lesœuvres de M. Tounsi, réalisées ensable, font penser aux objets commer-ciaux que de nombreux commerçants

proposent, les siennes s’illustrent parleur originalité et par le fait qu’elles nesont dédiées qu’aux sites historiqueset culturels algériens. L’autre spécifici-té de cet artiste hors du commun estqu’il s’est fixé comme objectif de n’uti-liser que des matières naturelles dansl’élaboration de ses tableaux. Ainsi,l’élément principal de ses œuvres estle sable ; une matière que l’artiste vapuiser au cœur de chaque désert ouvallée algérienne. «Je travaille actuel-lement avec une soixantaine denuances de sable et de terre ; je lestrouve au fin fond du Sahara, dans lesroches rocailleuses des steppes ouencore dans certaines régions monta-gneuses. L’essentiel pour moi est d’utiliser de la matière naturelle et d’en

sublimer les couleurs à travers mestableaux», expliquera-t-il. Un hommequi œuvre également pour l’élargisse-ment des sources de couleurs. «L’Offi-ce du tourisme impose aux artistes‘‘sableurs’’ l’utilisation exclusive dusable et des argiles, mais, moi, jem’échine à leur faire approuver l’utili-sation d’autres sources de couleurs ;c’est le cas notamment du verre teintéque je considère naturel puisque fabri-qué à partir du sable. Il est vrai que l’ona actuellement recensé plus de 600nuances dans le sable algérien, dont lejaune citron, un bleu pastel et un vertclair récemment découvert. Mais il per-siste un problème pour sortir un peudes tons ocres et apporter une touchecolorée, notamment aux sites du Nordalgérien. Mon travail est en train dedonner ses fruits et j’espère réussir àgarder le cachet naturel dans l’en-

semble de mes œuvres.» Par ailleurs,M. Tounsi prépare un concours inter-national des arts naturels qui aura lieudans quelques mois en Thaïlande, unévénement que l’artiste algérien comp-te remporter grâce à l’originalité de sesœuvres mais aussi et beaucoup auxorigines cent pour cent naturelles deses œuvres : «Je prépare d’ores etdéjà le concours ; je présenterai lesmerveilleux sites naturels et histo-riques que recèle notre beau pays etne laisserai passer aucun détail, mêmecelui des cadres que je vais élaboreren bois et en cuir naturels.» Un artistegénéreux et altruiste qui, à chaque visi-te d’une ville du pays, tient à partagerson savoir-faire et qui lance un appelpressant aux jeunes désireux de per-pétuer un art facile d’accès et dont lesseules conditions sont la dextérité, laminutie et l’amour du travail bien fait.

Katya Kaci

EXPOSITION

Miloud Tounsi, l’artiste de la nature

L’association musicale Nedjmade Blida organise, du 1er au 4mai, des journées andalouses

à l’occasion du 50 anniversaire desa création. Ces soirées musicalesqui se dérouleront au centre culturelBounaâma-Djillali à Blida, verront laparticipation de 12 associationsmusicales que sont Nedjma deBlida, Nedjm Qortoba de Constanti-ne, El Bachtarzia de Koléa, Errachi-dia de Cherchell, El Adabia, ElMotribia et El Widadia de Blida, ElAnadil de Chéraga, El Othmania deTénès, El Fen Ouel Adeb de Blida,

El Djazira d’Alger et enfin Ibn Badjade Mostaganem. Aussi, des person-nalités artistiques et culturellesseront honorées à l’occasion.

Des moments de délice vontêtre vécus le long de ces quatrejours d’autant que ces douzeassociation représentent fidèle-ment la musique arabo-andalou-se et ses dérivés.

L’association Nedjma, fondée en1963 par de jeunes mélomanes, aeu l’occasion de représenter plu-sieurs fois l’Algérie dans plusieurspays d’Europe, d’Asie et d’Afrique

comme la France, la Tunisie,l’Egypte, l’Irak, la Syrie, le Maroc etla Turquie. Grâce à une renomméegrandissante et une expérienceacquise à la faveur de son prési-dent et chef d’orchestre MahfoudSameti, cette association est sollici-tée partout à l’occasion des festi-vals et autres manifestations orga-nisées dans le pays. A travers cetanniversaire, l’association Nedjmaentend replacer la ville des Rosesdans son élément culturel qui est lamusique arabo-andalouse.

M. Belarbi

MUSIQUE ANDALOUSE

Nedjma fête son 50e anniversaire

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsJeudi 2 mai 2013 - PAGE12 Jeudi 2 mai 2013 - PAGE13

FOOTBALL FOOTBALL49e FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE SENIORS : MC ALGER 0- USM ALGER 1

Soustara au 8e ciel

Sur les gradins, en toutcas, le show était garanti mal-gré une matinée agitée. Descentaines, peut-être des mil-liers de supporters munis deleurs tickets n’ont pu accéderau stade faute de places surles gradins du temple olym-pique trop exigu pour contenircette marée humaine ornéede vert, rouge et de noir.

Sur la pelouse reverdie, lespectacle promettait. Lesdeux effectifs comportaientune forte colonie d’internatio-

naux, ex et nouveaux. Celadevait inéluctablement débou-cher sur une bataille très rude,techniquement mais aussitactiquement. Si Menad a toutsimplement reconduit le Onzequi a permis au Mouloudiad’honorer sa septième finale,Courbis qui avait à gérer leseffets du calendrier démentielimposé à son équipe, maisaussi les blessures de derniè-re minute, a créé une petitesensation en se privant d’undéfenseur sur le couloir droitoù Ferhat et Gasmi se succé-daient pour bloquer le triomouloudéen Babouche-Metref-Bouguèche. Et cela apayé, ne serait-ce que sur levu de la première mi-temps.45 minutes de débatsintenses qui verront le MCAs’offrir la première occasiondu match quand le bolide deBouguèche sera détourné encorner par l’excellentZemmamouche (10’). Sur lecoup du coin botté par Metref,la défense usmiste repoussesur Kacem qui remet instam-ment sur le paquet, Djallit metune tête décroisée à côté

(11’). La réaction des Rougeet Noir fut d’abord timide.Deham, servi par Djediat, neput reprendre devant le retourde Bachiri (13’). Sur l’actionsuivante, Haïmoudi siffle uncoup à hauteur des 35mètres. Benmoussa se char-ge d’exécuter, d’une frappeenveloppée, un Chaouchi visi-blement gêné par le mur (17’).Un coup de théâtre ? Pasvraiment dans la mesure oùl’USMA a joué simple en s’ap-pliquant à bloquer les dange-reux attaquants moulou-déens. Ces derniers butterontsur un Zemmamouche desgrands jours. Metref (22’),Besseghir (22’ et 27’),Bouguèche (40’) et Babouche(45’+2’) avaient beau essayermais le portier usmiste veillait.

«Zemma» en étatde grâce

Il fallait aux poulains de

Menad procéder autrementpour espérer changer le coursdu jeu. En posant le ballon aulieu de le balancer vers desattaquants essoufflés par leslongues transversales deChaouchi et ses défenseurs.Mais également en mettant àprofit les innombrables ballesarrêtées.

A l’entame de la secondemi-temps, ce sont lesUsmistes qui alerterontChaouchi grâce à un tir deDjediat qui effleurera lepoteau gauche des bois mou-

loudéens (46’). Sur le contre,Bouguèche, après un face-à-face manqué de Djallit, met lecuir sur la transversale (47’).Le Mouloudia presse maiscontinue de pécher parmanque d’efficacité devantZemmamouche à l’instar deBesseghir qui pique une têteau-dessus (68’). Depuis lors,la cause semblait entendue.Les dieux du stade ont fini paruser les capés de Menad,maladroits et écœurés par lesarrêts de Zemmamouche.

M. B.

«Frères contre frères». Une légende queMouloudéens et Usmistes d’Alger avaient obliga-tion d’entretenir. Bab-El-Oued et Soustara, toutAlger, voire toute l’Algérie, et d’autres contrées dela planète respirent le Clasico algérien. Le rendez-vous d’hier, 92e du genre entre ces deux vieillesconnaissances, était assurément spécial. C’est unefinale de coupe, la cinquième de l’histoire entreces deux teams. A eux deux, Mouloudéens etUsmistes accumulent 20 finales sur les 49 jouéesdepuis le 24 avril 1963 (ESS-ESM) au stade munici-pal d’El-Annassers. 50 ans plus tard, le Noir est ànouveau de la fête. L’USMA, menée 4-0 dans lepalmarès des finales perdues devant le rival duMCA, a nié l’évidence. En égalant le record desSétifiens en s’attribuant son huitième trophée endix-sept finales.

Bain de foule durantla mi-temps

des militairesLes joueurs des deux équipes ont profi-

té de la pause accordée par M. Bichari auxfinalistes de la coupe militaire pour décou-vrir l’ambiance des grands jours qui régnaitau Stade olympique. Des momentsintenses auxquels certains, à l’instar desMetref, Ghazi, Laïfaoui et Zemmamoucheont pris l’habitude, contrairement àd’autres, à l’exemple de Yachir et Chafaiqui étaient à leur premier bain de fouledans une finale de coupe.

Une finale biensécurisée

Pour éviter tout dérapage, plus de 12000 policiers et 5 000 éléments de laProtection civile ont été réquisitionnés pourla circonstance. Les «Pompiers» ont prisplace sur les gradins du «Flambeau». Unepartie a assuré l’animation à travers laréalisation de fresques à la gloire del’Algérie et une autre s’est chargée de lacouverture sanitaire, à travers des équipesmédicalisées d’urgence.

Les retardataires,empêchés de rentrer...

Les portes du stade ont été ouvertes à8h 30. Il a fallu deux heures et demie pourque les gradins du Stade olympique soienttotalement occupés par les spectateurs.Jusque-là, rien d’étonnant car cette affichedevait drainer des milliers de spectateursmais de là à voir des spectateurs munis debillets d’entrée se faire rabrouer par lesorganisateurs, c’est inexplicable.

...S’accrochent avecles forces de l’ordre

Dépités de ne pouvoir pénétrer dansl’enceinte du stade, des centaines de spec-tateurs ont manifesté leur indignation et ilsse sont retrouvés face aux forces de sécu-rité. Cela a engendré des échauffouréesqui n’ont pas fait de blessés.

Pas d’écrans géantsà Alger

Bien qu’ayant constaté que les billetsd’entrée au stade ont été épuisés en peude temps, les services de la jeunesse etdes sports de la wilaya d’Alger n’ont paspensé installer des écrans géants dans lesquartiers de la capitale pour permettre auxcitoyens de suivre cette finale.

Les entraîneursnationaux présents

Le sélectionneur des Verts, VahidHalilhodzic, et celui des A', Tewfik Korichi,étaient présents pour suivre avec attentionla production des joueurs internationauxévoluant au sein des deux équipes fina-listes.

PodiumL'opérateur de téléphonie mobile

Nedjma, sponsor officiel de la Couped'Algérie de football, a mis en place unpodium pour la remise du trophée.

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LIGUE 2 (29e JOURNÉE)CRBA, RCA et MOB

dans l’histoire, le CRTattend ses deux

accompagnateursLe CRB Aïn Fekroune, le RC Arbaâ et le

MO Béjaïa évolueront en Ligue 1 lors de lasaison 2013-2014 après leur accession histo-rique décrochée mardi, à l’occasion de la 29e

et avant-dernière journée du championnatd'Algérie de Ligue 2, tandis que les deuxéquipes qui accompagneront le CRTémouchent en division amateur serontconnues, lors de l'ultime journée prévue cevendredi.

Le leader, le CRB Aïn Fekroune a profité de laréception du MSP Batna (2-1) pour signer sa 17e

victoire de la saison, grâce à deux buts de Karaet Sayeh. Une victoire qui permet au promu deréaliser sa deuxième accession de suite, aprèscelle de l'an dernier de la division amateur enLigue 2. L'artisan de cette performance excep-tionnelle est le jeune entraîneur Nabil Meghiz quia permis à son équipe, de réaliser une phaseretour sans faute ponctuée par une accessionhistorique. Le RC Arbaâ est revenu de son côtéavec le billet d'accession de Ain M'lila après savictoire contre l'AS Khroub (3-2) grâce notam-ment à un doublé du remplaçant Mouaz dans lesultimes minutes de la partie après avoir été menéà deux reprises. Auteurs d'une saison exception-nelle notamment, lors de la phase aller, leshommes de Samir Boudjaârane réalisent le rêvede toute une ville après plus de deux décenniesde galère. Le troisième billet d'accession enLigue 1 est revenu au MO Béjaïa qui a profité dela défaite sur le fil du quatrième, l'ESMostaganem face au NA Hussein-dey sur unpenalty de Kabli (86') pour conserver ses quatrepoints d'avance. En bas de classement, la der-nière journée sera décisive pour connaître lesdeux équipes qui accompagneront le CRTémouchent en division amateur. Le MOConstantine (32 pts), le SA Mohammadia (32) etl'AB Merouana (34) joueront leur survie. Le MOCaccueillera l'AS Khroub. Le SAM se rendra àMostaganem pour croiser le fer avec l'ESM, tan-dis que l'ABM recevra l'USM Blida. Il se pourraitque cela se jouera à la différence de buts.

Programme de la 30e journéeVendredi 3 mai (16h)A Alger Omar-Hamadi : RC Arbaâ-USM AnnabaA Saïda : MCS-O MédéaA Oran Bouakeul : ASMO-CR TémouchentA Béjaïa : MOB-CRB Aïn FekrouneA Batna : MSPB-NA Hussein-DeyA Mostaganem : ESM-SA MohammadiaA Merouana : ABM-USM BlidaA Constantine Hamlaoui : MOC-AS Khroub.

Deux moisd’indisponibilité

pour Karaoui Le milieu de terrain de l'ES Sétif, Amir

Karaoui, blessé au genou, ne devrait pas passersur le billard, mais sera forfait pour la suite de lasaison, a-t-on appris auprès d'un membre du stafftechnique du leader actuel du championnat deLigue 1 algérienne de football. Karaoui a étécontraint de céder sa place après un quart d'heu-re de jeu seulement du match en déplacementcontre le CR Belouizdad (défaite 4-1), le 16 avrildernier, après avoir été touché au genou (liga-ments extérieurs). Cette blessure ne nécessitepas une intervention chirurgicale, mais le joueurde 26 ans sera inactif pour une durée de deuxmois au minimum, a expliqué l'entraîneur desgardiens de but de l'Entente, Mourad Benameur,en se référant au médecin traitant de l'ex-milieudu MC El Eulma.

LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (8es DE FINALE, RETOUR), CE VENDREDI(18H) AU STADE DU 8-MAI-1945 : ES SÉTIF-AC LÉOPARDS (CONGO)

L’Aigle ne croit pasà l’impossible

L’Entente de Sétif doit impé-rativement tout faire pour rester«en vie», ce vendredi soir austade du 8-Mai-45, contre lesGabonais de l’AC Léopards deDolisié, soucieux de gérer leurconfortable avance du matchaller (3-1). Confrontés à unemission délicate dans la mesureoù ils doivent remonter deuxbuts mais également ne pas enencaisser, les Sétifiens comp-tent sur une chevauchée offensi-ve fantastique pour passer cetobstacle.

Après une semaine de prépara-tion, les Noir et Blanc sont fin prêts.Côté effectif, la concentration aatteint son pic, et le moral est autop, surtout après le large succèsde samedi dernier en championnatface à l’ASO Chlef (4-1). Un résultatqui leur ouvre grande la voie vers lesacre national. Mis à part la défec-tion pour cause de blessures deKaraoui et de Benchadi, tous lesjoueurs, sans exception aucune,sont fins prêts pour cette empoigna-de très décisive que les Aigles Noirsdoivent gagner au moins avec deuxbuts, s’ils veulent atteindre le tourdes poules de la Ligue desChampions d’Afrique, la plus priséedes compétitions continentales. Cequi est rassurant, c’est que les solu-tions de rechange existent, le coacha des doublures pour chaque poste.L’une des particularités de la ren-contre de demain soir, c’est leretour de l’élément indispensableFarouk Belkaïd dans la défense

sétifienne. Ce dernier a, pour rap-pel, raté la première confrontationdisputée au Congo. Le staff tech-nique comptera donc beaucoup surson expérience, afin d’apporterconfiance et sérénité à la défenseententiste qui sera sans aucundoute, mise à rude épreuve par lesattaquants de l’AC Léopards,notamment les buteurs du matchaller, Rudy Guelord, Bhebey Ndeyet Ntéla Kalemba..

Les poulains d’Hubert Veludsont donc tenus de sortir le grandjeu pour inscrire les deux buts qua-lificatifs. Pour atteindre cet objectif,la formation de l’entraîneur françaisdoit constituer un bloc homogènepouvant se déplacer dans un mou-vement d’ensemble cohérent et trèsconcentré, afin de mieux occuper le

terrain et impressionner l’adversairedès les premières minutes de jeu.Sans chercher ailleurs, le staff tech-nique doit mettre en place une tac-tique qui fera la loi du surnombre,notamment dans le camp adverseet chambouler toutes ses cartes.Conscient de la tâche qui lesattend, les camarades de Delhoumdoivent redoubler d’efforts, pourmieux affirmer les prétentions etatteindre les objectifs assignés ettracés auparavant. Avec son expé-rience dans ce domaine, l’ESS doithanter l’esprit de son adversaire etle battre avant tout sur tous lesplans, surtout psychologique. C’estla seule voie à suivre jusqu’au bout,pendant quatre-vingt-dix minutespour réaliser cet exploit, face à uneredoutable formation congolaise.

Au sein du club comme un peu par-tout dans la ville de Aïn Fouara, lapression monte d’un cran. La mis-sion est délicate. Pendant quatre-vingt-dix minutes, les joueurs doi-vent marquer deux buts et éviterd’en encaisser. En tout cas, rienn’est impossible d’autant plus quecette rencontre se jouera au stadedu 8-Mai-1945 qui n’a jamais étéavare pour cette jeune formationsétifienne qui n’a pour le moment,jamais perdu de matches à domici-le cette saison, toutes compétionsconfondues. Les supporters et lesfanatiques de l’Entente de Sétif res-tent optimistes, et croient toujours àla qualification de leur équipe.Généralement, l’ESS est un clubqui agit lorsqu’on attend de lui.

Imed Sellami

SON MATCH RETOUR AURA LIEU SAMEDI À RADÈS

La JSM Béjaïa depuis hier à Tunis

L'entraîneur du vice-championde la Ligue 1 la saison passée,Giovanni Solinas, devra encoreune fois, se passer des servicesde certains de ses joueurs, en par-ticulier Cédric, Megateli (blessés)et Mebarakou (suspendu), ainsique des deux Maliens, Bangouraet Coulibaly, non qualifiés pourcette phase éliminatoire de laprestigieuse épreuve continentale.

Malgré cela, le coach italiennourrit de réelles ambitions pourrepartir du stade de Radès (Tunis),avec le billet qualificatif à la phasedes poules, ce qui constituerait unvéritable exploit pour les gars de lavallée de la Soummam, dont c’estla deuxième participation à cettecompétition.

«On a toujours fait avec lesabsences, auxquelles on a trouvéà chaque fois des solutions. On

tâchera donc de faire de mêmesamedi prochain, même si cettefois, les choses seront plus déli-cates vu la valeur de l'adversaire»,dira le coach béjaoui.

Les protégés de Solinasétaient dans la même situation àl'issue du match aller du précédenttour, lorsqu'ils ont été tenus enéchec à domicile par AshantiKotoko (0-0), avant d'aller ramenerleur qualification de la terre gha-néenne grâce à un nul (1-1).

«On tâchera de rééditer lemême coup, bien que cette fois-ci,ce sera une autre paire demanches devant une équipe plussolide, finaliste malheureuse de laprécédente édition et détentrice decelle d'avant», a-t-il averti.

Trio guinéen désignéLa rencontre EST-JSMB,

samedi au stade de Radès, seradirigée par un trio arbitral guinéenconduit par Yacouba Diarra, lequelsera assisté de Sidiki Sidibé etAboubacar Doubouya.

Les Béjaouis s’entraînent auCREPS

Avant de rallier Tunis, hieraprès-midi, l’équipe de YemmaGouraya a passé la nuit de mardià Alger (hôtel Adghir de Bordj El-Kiffane). Les coéquipiers deDerrag se sont entraînés auCREPS de Ben-Aknoun, mardiaprès-midi.

Les Sang et Or ont reprisC’est mardi matin que les Sang

et Or ont repris les entraînementsau parc Hassène-Belkhodja, aprèsavoir bénéficié d'une journée derepos, lundi. Les Maher et Kenzariont été exhortés par le présidentHamdi Meddeb à se surpasser età faire preuve d’abnégation et dedétermination pour le match retourde Champions League, ce samedi

face à la JSMB, mais égalementen vue de la phase des play-off quidébutera jeudi prochain.

12 000 spectateurs autorisésLes autorités sécuritaires tuni-

siennes ont autorisé la présencesamedi prochain au stade Radèsde Tunis, de 12 000 personnes.Cette décision a été signifiée à ladirection de l’ES Tunis qui a été,par ailleurs, instruite que seulesles tribunes situées au premierétage seront ouvertes au public etque, enfin, seuls les supportersâgés de plus de 20 ans ont le droitd'accéder au stade.

Vente des billets à partird’aujourd’hui

D'autre part, l'opération devente des billets du match débute-ra aujourd’hui aux guichets duparc «B» et au niveau du staded'El-Menzah jusqu'au samedi 4mai, a indiqué l'ES Tunis sur sonsite officiel.

La JSM Béjaïa s’est rendue hier après-midi en Tunisie pouraffronter l'ES Tunis samedi prochain (16h) en huitième de finaleretour de la Ligue des champions d'Afrique de football, dans unrendez-vous très difficile pour les Algériens, accrochés à domici-le lors du match aller (0-0).

Fiche techniqueAlger, stade du 5-Juillet, temps variable, affluence record, terrainpraticable, arbitrage de MM. Haïmoudi assisté de MM.Bechirene et Gourari. 4e arbitre : MialBut : Benmoussa (17’) USMA.Avts. : Gasmi (19’), Benmoussa (29’), Djediat (44’), Khoualed(59’), Koudri (61’), Bouchema (82’), Zemmamouche (90’+5’)USMA, Babouche (34’), Attafen (69’) MCA. MCA : Chaouchi, Besseghir, Babouche, Bachiri, Aksas, Ghazi,Kacem (Ouali 86’), Metref, Yachir (Attafen 66’), Bouguèche,Djallit. Entr. : Menad.USMA : Zemmamouche, Boudbouda, Benmoussa, Khoualed,Chafai, Bouchema, Koudri, Ferhat, Djediat (Andréa, 73’), Gasmi(Benamara, 90’+4’), Deham (Bouazza, 56’). Entr. : Courbis.

À CHAUD

Amine Zemmamouche :«Je dédie cette coupe à

nos supporters et à tous lesgens de ma ville natale, Mila.Je suis heureux. Aujourd’hui,je ne fais que mon boulot. LeMouloudia a une place dansmon cœur, mais aujourd’hui ilnous fallait cette coupe pourdonner de la joie à nos fans.»

Farouk Chafaï :«Ce fut difficile mais méri-

té. Nous avons joué commenous l’a demandé le coach etau finish on est sacrés. Jepense que nos supporterssont ravis.»

Karim Ghazi :«Je suis déçu mais c’est la

loi du football. Il fallait ungagnant et c’est l’USMA qui aeu le mot de la fin. Je les féli-cite. Je crois que nous avonsraté trop d’occasions devantun Zemmamouche desgrands jours. Je suis d’autanttriste pour nos fans qui nousont encouragés jusqu’aubout.»

Le Commandementde la 2e Région sacré

L'équipe du Commandement de la 2e

Région militaire a remporté la Couped'Algérie militaire de football 2013 après savictoire sur celle du 4e Commandementrégional de la Gendarmerie nationale deOuargla (3-2), (mi-temps : 2-0) en finale dela 41e édition disputée hier mercredi au stadedu 5-Juillet à Alger.

Les buts de la rencontre ont été inscritspar Zaïdi (9’ et 63’) et Ryma (43’,s.p) pourl'équipe du Commandement de la 2e Régionmilitaire, alors que Lougari (74’) et Salmi(90’) ont marqué les buts de l'équipe du 4e

Commandement régional de la Gendarmerienationale de Ouargla.

IL A SOMMÉ SES JOUEURSDE QUITTER LE TERRAIN

Ghrib fait outrageà la République

Pas sportif l’acte du coordi-nateur du MCA, Omar Ghrib qui,juste au coup de sifflet final, estallé demander à ses joueurs derejoindre les vestiaires. Pour lui,pas question d’honorer le proto-cole de remise des médailles.

Tahmi ne l’a pas dissuadéFace à cet acte irréfléchi du dirigeant mouloudéen, le

ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, estallé voir le camp du MCA pour décanter la situation, en vain.Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a, pour sa part,préféré prendre note… La cérémonie se déroulera finalementsans les Mouloudéens par la faute d’un irresponsable qui a,tout bonnement, fait outrage à la République.

M. B.

Alger en «rouge et noir»Au sifflet final de M. Haïmoudi, signifiant le sacre des Usmistes face aux

rivaux du MCA, les fans des Rouge et Noir qui ont suivi le match derrière le petitécran ont aussitôt quitté leurs domiciles et les cafés pour occuper les rues,artères et avenues de la capitale. Les démonstrations de joie ont duré jusqu’aupetit matin avec défilés de voitures, klaxons, fumigènes et autre déploiement debanderoles aux couleurs de l’équipe de Soustara.

Cinq milliards de centimes aux finalistesLe Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a remis au nom du président de

la République, M. Abdelaziz Bouteflika, des récompenses financières aux deuxfinalistes de la Coupe d'Algérie 2013, l'USM Alger et le MC Alger, hier au niveaudu salon d'honneur du stade du 5-Juillet. Des chèques d'un montant de 50 mil-lions de dinars ont été remis aux présidents de l'USM Alger et du MC Alger.

Les «militaires» n’ont pas été oubliésLes deux formations qui ont animé la finale militaire, le Commandement la

2e Région militaire et le 4e Commandement régional de la Gendarmerie natio-nale de Ouargla ont, elles aussi, bénéficié de récompenses financières dont lemontant n’a pas été révélé.

Courbis toujours si provocateur«Nous avons remporté cette coupe face à une équipe qui jouait sur son ter-

rain et sa large galerie.» Les propos de Rolland Courbis, un tantinet provoca-teurs, sont en droite ligne avec ce qu’il avait déclaré avant le derby d’hier. LeMarseillais, devenu, après Bracci (MCA), le second Français à remporter le tro-phée national, a également expliqué que son choix d’incorporer Ferhat commearrière-droit était «raisonnable». «Je suis là pour trouver des solutions et Ferhatrépondait à ce souci.»

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 2 mai 2013 - PAGE 15

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RRoouullééss dd''aauubbeerrggiinneessffaarrcciieess

1 aubergine, 250 g de bœuf haché, 1 oignon, sel, poivre, paprika, cumin, persil,

1 pomme de terre, 1 œuf

Faire cuire la pomme de terre à la vapeur. Eplucherl'aubergine et la couper en tranches dans le sens dela longueur. Faire griller les tranches d'aubergine des2 côtés dans de l'huile d'olive. Faire revenir la viandeavec l'oignon émincé, les épices, le persil, la pommede terre et l'œuf. Former des boudins. Placer cesboudins sur les tranches d'aubergine. Les rouler. Lesplacer dans un plat à gratin. Verser un peu debéchamel et parsemer de fromage râpé. Passer aufour pour faire gratiner.

TTrruuccsseett aassttuucceess

Eviter que les rideauxblancs ne virent au jaune

Les rideaux blancs sontjolis et font de l’effetquand ils sont propres,mais lorsqu’ilsjaunissent, ce n’est pastrès esthétique. Pouréviter que les rideaux nevirent au jaune, il suffitde les faire tremper dansde l’eau mélangée à unpaquet de levurechimique.

Délustrer un tissu Quand un tissu estlustré, ce n’est pas beauet si c’est un vêtement,c’est importable mais çane veut pas dire pourautant qu’il n’y a rien àfaire. Il faut prendre unecocotte, la remplir d’eauet la faire bouillir. Tendrele tissu au-dessus pourqu’il prenne la vapeurd’eau et le lustragedevrait partir tout seul.

Nettoyer une hotte en aluminium

Quand la hotte de lacuisine est enaluminium, on peut lanettoyer facilement defaçon régulière. Il fautenlever les traces avecun peu d’huile de cuisineimbibée dans un papieressuie-tout. Frotter etessuyer. On peut refairecette opération une foispar semaine pour avoirune hotte toujourspropre.

Si 90% des allergies sedéclarent au cours del'enfance, de plus en plusd'allergies se déclenchentsur le tard, passés 40-50ans, et même chez lesseniors ! Et comme ces personnesn'ont jamais souffertd'allergies avant de,soudainement, endéclencher une, ellestardent souvent àconsulter.

Autre évolution constatéepar les médecins : laprogression despolyallergies, c'est-à-direla sensibilisation àplusieurs allergènes à lafois (ce qui complique laprise en charge), ainsique l'apparition denouvelles «allergiescroisées», c'est-à-direcausées par desallergènes de structuresvoisines.

Nos choix expriment lesbesoins de notre corps.Avons-nous beaucouptranspiré et perdu d'eau ? Cela va nous pousser àboire et à manger salépour rétablir notre équilibrehydrique. Enfin, lorsquenous cherchons unsupplément de réconfortdans la nourriture, cela setraduit par une appétencepour les produits goûteux,c'est-à-dire plutôt graset/ou sucrés. Qui seconsole en mangeant desharicots verts à la vapeur ?

Pourquoi brosser ses cheveux ? - Se brosser les cheveux,au moins une minute parjour, en douceur avec unebrosse de qualité permetnon seulement d’améliorerla circulation de votre cuirchevelu, d’aérer votrechevelure, de lui donner duvolume et de rendre voscheveux brillants.

- Brossez-vous lescheveux deux fois par jour,le matin au réveil et le soirau coucher pendant aumoins une minute - Le brossage des cheveuxest une opération très utilecar il débarrasse lachevelure des poussièreset des cheveux morts,favorise sa vitalité enl'aérant, dynamise le cuir

chevelu et augmentel'irrigation sanguine.

Quelle brosse pourquelle chevelure ? - Evitez les brosses àcheveux en métal quicassent le cheveu etégratignent le cuirchevelu ! - Evitez également lesbrosses en plastique quiarrachent les cheveux etprovoquent la formationd'électricité statique. - Préférez les brosses enpoils de sanglier - Brossez les cheveuxcourts avec une brossepetite et plate. - Brossez les cheveuxlongs avec une brosseplate et large.- Brossez les cheveuxbouclés avec une brossepetite et ronde,

Comment se brosser lescheveux - Optez non pas pour unebrosse mais deux brosses. - Renversez la tête enavant, et une brosse àcheveux dans chaquemain, brossez les cheveux,en débutant au niveau dela nuque, jusqu'au niveaudu front. Puis des côtésvers le sommet du crâne etterminez en brossant dufront vers la nuque.

Cheveux survoltés ? Si vos cheveux sedressent sur la tête,disciplinez-les envaporisant simplement unpeu de laque sur votrepeigne ou votre brosse.

OOnn ppeeuutt ddeevveenniirr aalllleerrggiiqquueeàà nn’’ iimmppoorrttee qquueell ââggee

PRENDRE SOINDE SES CHEVEUX

EN LES BROSSANT

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Millefeuille Millefeuille 400 g de pâte feuilletée,

1/2 l de lait, 75 g de farine,4 jaunes d'œuf, 150 g de

sucre, 50 g de sucre glace

Versez le lait dans unecasserole et portez-le àébullition. Pendant ce temps,fouettez les jaunes avec lesucre puis ajoutez la farine.Fouettez bien. Versez le laitchaud en filet dans lemélange œufs/sucre enfouettant. Transvasez lacrème dans la casserole etfaites chauffer doucement enmélangeant jusqu’à ce que lacrème épaississe. Versez-ladans un saladier et laissez refroidir. Préchauffez le four th.7 (210°C). Étalez la pâtefeuilletée sur le plan de travail fariné. Découpez 6 rectangles égaux. Posez-les surune feuille de papier sulfurisé beurrée puis sur la plaque du four. Enfournez et faitescuire 20 min. Sortez les feuilletés du four et laissez-les refroidir puis coupez chaquefeuilleté en quatre dans la hauteur. Montez ensuite les millefeuilles en alternant unecouche de feuilleté et une couche de crème. Terminez par une couche de feuilleté etpoudrez de sucre glace. Gardez les millefeuilles au frais jusqu’au moment de servir.

QQuueesstt iioonn

Nous l’annoncions dansnotre précédente édition, leconstructeur chinois Changanentend jouer les premiers rôlesdans la renaissance qualitativede l’industrie automobile de sonpays. A la veille de son lance-ment dans notre pays et à l’invi-tation de Emin Auto, le partenai-re en Algérie de Changan, ungroupe de journalistes et d’invi-tés de marque ont pu s’enquérir,sur les sites de production duplus ancien constructeur chi-nois, des avancées technolo-giques importantes enregistréeset des investissements en coursde réalisation pour hisser la qua-lité de ses produits aux stan-dards internationaux.

Auparavant, c’est au Salon deShanghai que le public et la pres-se internationale ont prisconnaissance des dernières nou-veautés inscrites sur les plan-nings de production de Changan.

Un stand à dominante bleue,joliment aménagé et où trônentdes nouveautés qui en disentlong sur les ambitions internatio-nales de cette firme centenaire.Des modèles phares de l’offensi-ve commerciale internationalecomme la berline haut de gammeRaeton au style raffiné et chiche-ment équipée ; Eado (Sania pourle marché algérien), le nouveauSUV CS35, mais aussi un coupé5 portes ingénieux et un concept-car aux lignes futuristes qui ren-seignent sur le niveau de créativi-

té des ingénieurs de la marque.On découvre également lesrécentes innovations technolo-giques introduites par Changanet permettant de faciliter encoreplus la maîtrise du véhiculecomme des aides à la conduite,des équipements de sécurité, latéléphonie et des moteurs nou-veaux, modernes et performants.

Une synthèse du potentiel deproduction de ce pionnier de l’in-

dustrie moderne chinoise quenous découvrons non sans sur-prise.

Une riche expertiseChangan, c’est d’abord une

expertise automobile acquise dès1958 avec la production en série dela mythique Jeep, un tout-terrainaux grandes capacités de franchis-sement destiné essentiellement àdes utilisations militaires. Elle estsuivie à partir de 1984 par la créa-tion de la première chaîne de pro-duction de véhicules utilitaireslégers en Chine avec la mise en cir-culation dans le pays de véhicules

adaptés aux besoins des clients.Ce savoir-faire sera, à partir de1993, consolidé par le début de plu-sieurs partenariats avec des géantsde l’automobile mondiaux à l’imagede Suzuki, Ford, Mazda et le grou-pe français PSA Peugeot- Citroën.Des joint-ventures qui lui ont permispar la suite de se lancer dansl’aventure avec une solide expé-rience et proposer des produits

conformes aux standards interna-tionaux. Une manière de retrouverson autonomie et de réaffirmer sapropre identité.

Aujourd’hui, Changan est ungroupe consolidé constitué de plu-sieurs entités spécialisées chacunedans une activité déterminée :Chana, les véhicules utilitaires,Blue Core pour les moteurs écolo-giques, Changan pour les véhiculesparticuliers, ainsi que des centresde développement et de rechercheimplantés dans plusieurs pays, auxEtats-Unis pour les châssis, laGrande-Bretagne pour les moteurs,l’Italie pour le design extérieur et leJapon pour le design intérieur.

Une présence qui implique natu-rellement l’apport de spécialistes,de designers et d’ingénieurs étran-gers cumulant une longue expé-rience dans leurs domaines respec-tifs. Au plan local, on relève unedétermination particulière des res-ponsables de Changan à relever ledéfi de l’amélioration de la qualitéde leurs produits.

Des investissements importantsDes investissements importants

sont consentis pour moderniser lesstructures existantes et la réalisa-tion de nouvelles unités de produc-tion. Au cours d’une rencontre avecles journalistes algériens, le vice-président du groupe et membre ducomité de direction, Zhu Huarong, aclairement affiché les objectifs deson entreprise : «Nous voulonsêtre le leader de l’industrie automo-bile mondiale dans quelquesannées.» Avec 15 usines pour véhi-cules et moteurs réparties dans plu-sieurs provinces de Chine, une pro-duction globale qui a dépassé en2012 les 2,7 millions d’unités,Changan entend accentuer sonrayonnement à l’international avecune stratégie fondée sur une pré-sence en force dans certainesrégions du monde à fort potentiel dedéveloppement avec une gammede produits variés modernes etadaptés aux attentes des clients etaux conditions de roulage et d’utili-sation souvent extrêmes. AChongqing, fief du groupe, lamarque Changan est omniprésen-te. Et pour cause, le siège social del’entreprise imposant par saconstruction domine les quartiersenvironnants. Il résume dans songigantisme les ambitions futures decette marque qui occupe la 4e posi-tion dans le club très fermé des

quatre meilleures marques automo-biles chinoises. Une visite dans lesdifférentes parties de l’usine histo-rique mais rénovée de la ville nousa permis de constater de visu lesavancées enregistrées comparati-vement aux autres marques chi-noises que nous avons visitéesauparavant. Une usine qui produitplusieurs modèles, aussi bien desvéhicules particuliers qu’utilitaires.Plus encore, elle intègre dans sesdémembrements des laboratoiresde contrôle de la qualité des diffé-rentes parties de la voiture, châs-sis, transmission, suspension,émissions de CO2, insonorisationet surtout un banc de crash-test oùchaque modèle doit subir entre 30et 40 crashs avant sa commercia-lisation. Une réalisation détermi-nante que peu de constructeursmondiaux peuvent s’enorgueillird’en disposer.

Une aptitude à la modernisationLa troisième étape de notre

périple chinois nous mènera àPékin, capitale politique du pays, etoù Changan dispose désormaisd’une nouvelle usine de productionultraperfectionnée qui confirme, sibesoin est, la volonté de ceconstructeur à aller se mesurer auxgrands constructeurs mondiauxdans la conquête de nouveaux mar-chés. Située à 70 km de la ville,cette installation s’étend sur unesuperficie de plus de 3,3 millions demètres carrés et dispose d’un pôlede sous-traitants domiciliés sur sonpérimètre. Une production annuelleactuelle de 200 000 unités et quis’élèvera au fil de la montée encadence à 500 000 véhicules tousmodèles confondus. Pour sa pre-mière année de mise en productioneffective, l’usine enregistre la sortied’un modèle toutes les 8 minutes et

se trouve dans cette phase de lan-cement réservée à hauteur de 50%à la production de la voiture haut degamme, Raeton. Le reste est parta-gé entre la petite berline Alsvin et leSUV CS35 aux allures de barou-deur de charme qui aura à affronterune concurrence tout aussi inno-vante et récente comme le Peugeot2008, Renault Captur et autreNissan Juke.

Première halte, les imposantespresses d’origine allemande pourl’emboutissage des différentespièces tôlées de la voiture. Lesbruits sourds de ses moules quis’abattent sur les feuilles de tôlesuscitent l’intérêt des visiteurs quiscrutent du regard la sortie des élé-ments finis sur des chariots automa-tisés. Ensuite, c’est la carrosserieavec son armée de robots qui s’af-fairent, dans un ballet de mouve-ments réguliers et précis, à souderles différents éléments de l’autosui-vie de la phase assemblage de lacarrosserie, du montage du châssis,du moteur et des organes de sus-pension et de transmission ainsique la planche de bord et la sellerie.En bout de chaîne, c’est le poste decontrôle final des éventuels défautsde fabrication ou de l’apposition dela mention «OK» pour la commer-cialisation du véhicule. L’impressiongénérale qui se dégage de la visitede la nouvelle usine de Pékin, c’està l’évidence une nette ressemblan-ce avec les hauts lieux de la pro-duction automobile mondiale : équi-pements modernes et sophistiqués,organisation du travail, aménage-ment des espaces, qualité de fini-tion et de fabrication, maîtrise par lepersonnels des différents processusde fabrication, etc. La stratégie dedéveloppement internationale deChangan vise par ailleurs à investirdes usines de montage dans

d’autres pays comme la Russie, leBrésil ou encore l’Algérie pourlaquelle les dirigeants de Changannourrissent de réelles ambitions dedéploiement local, régional et conti-nental. Au terme de ce séjour dansles dédales d’un constructeur enplein essor, nous nous sommesassignés à reconsidérer en profon-deur nos idées arrêtées sur l’indus-trie automobile chinoise tant lesmarques qui avaient investi en pre-mier le marché algérien étaient loinde refléter une image positive.

Changan s’engage à offrir uneautre dimension de la voiture chinoi-se, celle qui a su tirer profit delongues années d’expérience et departenariat avec les plus grandsconstructeurs du monde. D’autantque le partenariat avec Emin Autose révèle à la hauteur de cesattentes.

Belkacem Bellil

Le Soird’Algérie Jeudi 2 mai 2013 - PAGE 16

CHANGAN ARRIVE EN ALGÉRIE

Un constructeur aux ambitions de leadership

Changan en quelques chiffres- 150 années d’existence- 1958, première Jeep- 1984, premier véhicule utilitaire léger- 1993, première joint-venture avec Suzuki- 2001, joint-venture avec Ford- 2004, JMC holding- 2005, joint-venture avec Mazda- 2010, joint-venture avec PSA Peugeot-Citroën- Chiffre d’affaires global, 83 milliards de yuans- Production globale, 2,7 millions de véhicules- 15 usines (véhicules et moteurs)- 5 centres de développement et de recherche

Sania, une berline prometteuse.

Le salon de Shanghai a été l’opportunité pour réaffirmer une volonté de conquête des marchés mondiaux.

Des installations de production aux standards internationaux.

Phot

os:D

.R.

En marge du déroulement du Salon de Shanghai, lenuméro deux du groupe étatique Changan, Zhu Huarong, aréservé à la délégation de journalistes algériens une ren-contre exclusive pour leur exprimer sa «joie de m’adresserà travers vous aux clients algériens et leur dire toute notresatisfaction de leur proposer des véhicules à la foismodernes et adaptés à leurs attentes et aux conditions deleur pays. Nous ambitionnons de faire de Changan unemarque populaire et appréciée par les clients algériens endéveloppant avec notre partenaire Emin Auto un réseau dedistributeurs performant et un service après-vente qui sauraprendre en charge efficacement les doléances des clients».

Le responsable de Changan rappellera les effortsconsentis par le groupe dans le domaine de la recherche etle développement en «améliorant nos capacités de créationet de conception durant ces quatre dernières années.C’était l’une de nos priorités, car nous avions inscrit pourobjectif à atteindre l’internationalisation de notre marque etla commercialisation de produits modernes beaux etfiables. Un engagement que nous avons respecté en créantdes centres de recherche dans différentes régions dumonde connues chacune pour ses performances dans l’undes domaines-clés de l’industrie automobile, en l’occurren-ce design intérieur et extérieur, motorisation, châssis etsécurité». Concernant les objectifs attendus pour le marchéalgérien, M. Huarong soulignera que «nous visons à expor-ter à terme vers l’Algérie 30% de notre production en atten-dant la réalisation future d’une usine de montage en CKD.

Votre pays se distingue par une stabilité économique etpolitique encourageante, il reste la première destination desvoitures chinoises exportées à l’étranger et un pays endéveloppement continu. Un pays important sur les plansrégional et continental, il est devenu incontournable dansles échanges économiques entre l’Afrique et l’Asie.L’Algérie, c’est aussi une longue relation d’amitié entre nosdeux pays et nos deux peuples et dont nous sommes parti-culièrement fiers».

B. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 2 mai 2013 PAGE 17

CHANGAN ARRIVE EN ALGÉRIE

EMIN AUTO

«Satisfaction du client ou remboursementdu prix du véhicule»

Représentant officiel dela marque Changan enAlgérie, la Sarl Emin Autose distingue d’emblée parson leadership incontestéde l’introduction de la pre-mière marque chinoise enAlgérie au début desannées 2000.

Une entreprise qui a su aufil du temps se forger uneimage de sérieux et de profes-sionnalisme que les clientsapprécient beaucoup en luiexprimant une confiance indé-lébile. Une longue expériencedans le domaine de la vente etl’entretien acquise avec lacommercialisation de plu-sieurs marques, dont JMC,

Hafei, Harbin et SsangYong.Une gamme largement domi-née par les véhicules utili-taires légers ainsi que les 4x4de la marque sud-coréenne.Le patron de la société, NihatSavsuvaroglu, en fin observa-teur de la scène automobilenationale et internationale,précise tout de go : «AvecChangen, c’est véritablementun coup de cœur, on n’entendpas gagner de l’argent immé-diatement. C’est un travail delongue haleine qui va nouspermettre d’installer la marquedurablement dans le marchéalgérien et en faire à termeune marque populaire.» Prié

de donner plus de détails surles conditions de déploiementde cette nouvelle marquedans le groupe, le directeurgénéral de Emin Auto nousinforme qu’«elle bénéficierad’un réseau d’agents agréésautonome avec ses structurescomplémentaires, showroom,service après-vente et maga-sin de pièces de rechange.

Et je vous annonce quenous avons déjà, et avantmême le début de la commer-cialisation de la marque,constitué un stock de piècesde rechange d’une valeur glo-bale de 780 000 dollars pourrassurer à l’avance notreclientèle et lui manifesternotre volonté d’une présencepérenne pour ce nouveaulabel». Intervenant sur les

qualités de cette nouvellemarque chinoise, M. Nihatrappelle qu’«elle connaît

actuellement un grand succèsen Chine et qu’elle figureparmi les 4 meilleuresmarques de ce grand pays etnous espérons faire bénéficierle client algérien de ce savoir-

faire et surtout du rapport qua-lité/prix largement compétitif».Il ajoutera aussi que ceconstructeur poursuivra sondéveloppement et son amélio-ration pour atteindre desniveaux de qualité supérieurs.Et au-delà de la vente, onrelève également la formationen Chine des personnelsselon les standards internatio-naux et conformémentaux recommandations duconstructeur et un suivi par lesingénieurs de la marque surplace de la qualité des presta-tions offertes aux clients.

M. Nihat nous informerapar ailleurs de l’annonce pro-chaine d’une disposition inédi-

te en Algérie, à savoir «lasatisfaction du client ou leremboursement du prix de lavoiture dans un délai n’excé-dant pas un mois».

B. B.

1- Beni Mini, toutes options : climatisa-tion, vitres électriques, écran tactile, camé-ra de recul, airbags, ABS…Boîte automatique et manuellePrix : 830 000 DA TTC2- CX20, toutes options : climatisation, vitresélectriques, ABS, airbags, rétroviseurs élec-triques, assistance au stationnement…Moteur essence 1.3l de 85 ch Consommation, 5,1 litres aux 100 kmBoîte automatique et manuellePrix : 1 030 000 DA TTC

3- Sania, toutes options :ESP, ABS, aide en descente et côte, Start &Stop, airbags, climatisation, vitres élec-triques, fermeture centralisée desouvrants, etc.Moteur essence 1.6 l de 123 chConsommation, 6,3 l aux 100 kmBoîte automatique et manuellePrix : 1 380 000 DA TTCProchaines nouveautés attendues au coursdu 2e semestre 2013, un SUV CX35 et unhaut de gamme, Raeton.

La gamme disponible en Algérie

M. Huarong, vice-président de Changan.

Une gamme moderne et variée, du haut de gammeà la petite citadine.

CX 20, un modèle au bon rapport qualité-prix.

Nihat Sahsuvaroglu, DG de Emin auto.

ZHU HUARONG,VICE-PRÉSIDENTDU GROUPE ET MEMBRE DU

COMITÉ DE DIRECTION

«Nous réaliseronsune usine en Algérie»

Phot

os:D

.R.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de 7 clubs où joua feu

Abdelhamid Kermali.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Club qu’il driva»

1- USFM SETIF2- USM ALGER3- FC MULHOUSE4- AS CANNES5- OLYMPIC LYONNAIS

6- EQUIPE DU FLN

7- USM SETIF

8- ENTENTE DE SETIF

MOT RESTANT = MOULOUDIA ALGER

C F U M O U L O U D I AM R S I F E N T E N T AU E F T E S M S U N E LL G M L D GK L S F E EO A E U S RU M T D E FS S I S E Q U I P E T IE U F I A N N O Y L C IA S C A N N E S O L Y P

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

ASSOURDISSANT-ILVOILA-ENA-BAIGNAESSE-BADINE-RU-CRIE-PA-INITIEE-HTE-PARNET-IE-TUEI-FANION-MS-STNVSTERILE-TASSEE-ASOTTES-RELENT-MUERE-R-RA-ANS-SECMIEL-BE-FIT-CO-HENS-CANIFS-ROUTENO-RASONS-MARCHET-PENAUD-SAM-HEF-DEVINA-SURETE-ARECENT-MEDINE-SNEMULE-FAN-NA-METSALE-ARRIVA-GA-ATIE-CV-ILE-CUIRS

IN-PIEGEE-MUE-ETT-AI-RUE-ME-LOTIURGENTE-MADAME-QTA-ROI-SALIRA-RUICARE-PUNIRA-LEEOL-E-HAC-EE-D-J-NEF-PATRON-PURES-E-MARRER-DEVETUA-SERIEN-SISE-ORLOPIUMETLEBATON-

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-LAVROV-RUSSIE-DSIS-USAGER-ODE-IES-OIES-VEINE-TPR-ORNE-REELS-FILGATEE-RUSSE-RA-OUREE-M-----SAC-MERE-SI----REVELAII-ION----OMIS-T

-VARIER-MUSES-DEGALANT-POSES-CI-A-SIS-RARES-MATALP-E-PINTE-GAR-IORAN-IDEE-MARAISPOUTINE-MINISTRE

LETTRES DELETTRES DE

BENARESBENARES------BHOUDHISME--GANGE--------------INDE------------VARANA-----UTTARPRADESHNES----SOIE-----------GHATS---------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Peuple Bantou

Le Soird’Algérie Détente Jeud 02 mai 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Arbuste----------------

Nickel

Pronom----------------

FiguresSon

poste

Compagniepétrolière----------------Joue àDortmund----------------Guettée

Consonnedouble----------------Goulot----------------Etain

Lithium----------------

Cobalt----------------

Tresse

Nobélium----------------

Radium----------------

GalliumArtère

----------------Société

Un à Berlin----------------Confiant----------------Organisationinternationale

Organisationinternationale----------------

FriandiseOgive----------------Liaison----------------Prises dejudo

Précieux----------------Monnaies

Exprimera----------------

Loua

Disette----------------

Livides

Note----------------Possessif

----------------Sélénium

Il s’yest illustré

Jockers----------------

DiplômeRefusée

Piégée----------------

Distance

Carte duchef

----------------Restitue

Enlevés----------------

Trèsélégant

Malaxé----------------

Cour

Entrée deRome

----------------Singe (inv)

Cruelles----------------

Rejeté----------------

Orienta

Dosai----------------

Mission

Titreallemand

----------------Pronom

Détériorée----------------Cube----------------Foot àBatna

Pouffe----------------

Pêcheur----------------

Refuge

Monnaie----------------

Liaison

Compassion----------------

Monnaie

Substance----------------

Direction----------------Manganèse

Touche----------------

Durée

Arsenic----------------

ThoriumTêtes

blondes----------------

FruitMesure

Allié----------------Américium

Sonclub

1- FLEUVE

2- LAC

3- ETHNIE

4- PEUPLE

5- ETHNIE

6- ROYAUME

7- ROYAUME

BANTOUS

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 2 mai 2013 - PAGE 19

Bienshértités

----------------Demi

Préjudice----------------

Arbuste

Fou----------------

Pronom----------------

CubeDans l’arène----------------

Test----------------

Pars

Manganèse----------------

Shoot

Note (inv----------------

Enlevée----------------

Editeur

Pronom----------------

Exprime----------------

MisesParticule

----------------Saoûl

----------------Colosse

Nouveau----------------

Société----------------Sucer (ph)

Article----------------

Radon----------------

CalculePlis

----------------Tamis

----------------Raides

Possessif----------------

Joviale----------------

Outils

Erbium----------------

Arme----------------

LentilleSouverains----------------

Arsenic----------------Plus jeunes

Pénétre----------------

Bagnard----------------Souveraines

Chicane----------------Comparatif

Héros deCorneille

----------------Vantera

Privatif----------------

Dans lemois

Réviserai----------------

LiensPrès de

Constantine----------------

Salis

Démonstratif----------------

Lisses

Aseptisées----------------Provoquer

Peintures----------------

PlatineMultitudes

----------------Encercler

----------------Eue

Pronom----------------Profession

Manches----------------

Mois

Voler----------------

Poète----------------

PréfixeFarceurs

----------------Buts

Dans larose----------------Petits----------------Arme

Oiseau----------------

ArrêterDinar

----------------Report

----------------Parc

Démonstratif----------------

Touffue

Défense----------------

Mauvaissort

Etuis----------------Impression

Loué----------------

Support

Est utile----------------Samarium

Croupir----------------

Peuple

Photo----------------

Piégea

Trima----------------

Partirais

Détente----------------

Fut apte

Dans lameule

----------------Arme

Haltes----------------Espiègles

Bavarde----------------

Hissé

Sport----------------Feuilletons

Eprouvés----------------Combattre

----------------Géré

Existence----------------

Fauves

Appris----------------

Terre

Colère----------------

Amuser

Monnaie----------------

Cube

Pronom----------------

SucetteMalhonnête

Singe----------------

Mesure

Mâles----------------

HabitudeMélodie Stations

Source----------------Provoquai

Vint----------------

Poètefrançais

Possessif----------------

Bougie----------------

Saveurs

Ferment(inv)

----------------Drame

Confiantes----------------

Adverbe

Surveillée----------------Clair (inv)

----------------Trop

Possessif----------------

Direction

Monnaie----------------

Goulot

Iridium----------------

PréfixeProgramme

Saison----------------

Pays

Compagnie----------------

Mort (ph)

Parent----------------

Attendu

Avec vue----------------

Durée

Hésitas----------------Foot à Oran

Abat----------------

ArsenicChoc

----------------Foot àPrague

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 2 mai 2013 - PAGE 20

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LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 2 mai 2013 - PAGE 21

DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Tehami, Tebbani etMameri de Boumerdès d’Alger et deBeni-Yaâla, daïra de Guenzet, font part dudécès, le 29 avril 2013, à Boumerdès, de

Tebbani Yaminamère, grand-mère et arrière-grand-mère, etprient tous ceux qui ont compati à leurdouleur de trouver dans ce message l’ex-pression de leurs vifs remerciements.

Puisse Dieu accorder à la défunte SaSainte Miséricorde et l’accueillir en SonVaste Paradis.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Il y a 13 ans, nous quit-

tait notre chère et tendremaman

Yamina Baghdaliépouse Khenous

Elle était une dameexceptionnelle aux qualitéshumaines inestimables qui font de sonabsence un manque cruel que la succes-sion d’années n’apaisera pas.

Nous prions avec ferveur Allah pourl’accueillir en Son Vaste Paradis.

Ses enfants qui l’aiment et ne l’ou-blieront jamais.

F133422

––––––––––––––––––––Triste et brutale fut pour nous la jour-

née du 29 mars 2013 quand nous a quittésà jamais

Idris Nefissaà l’âge de 67 ans, après une courte mala-die.

En cette douloureuse circonstance, safamille, frère, sœur, neveux, époux,enfants et petits-enfants demandent à tousceux et celles qui l’ont connue et aiméed’avoir une pieuse pensée à sa mémoire etde prier Dieu le Tout-Puissant de l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F118869/B13

––––––––––––––––––––Il y a cinq ans, le 3 mai

2008, nous quittait àjamais notre très chère etregrettée mère

Ouchallal Malhanée Aït Chaâlal

En ce douloureux sou-venir, son mari, ses enfants et ses petits-enfants demandent à tous ceux qui l'ontconnue et aimée d'avoir une pieuse penséeà sa mémoire.

Que Dieu le Tout-Puissant l'accueilleen Son Vaste Paradis. F118862/B13

––––––––––––––––––––Boudjelil

Si Mohand SalahCela fait une année, le

2 mai 2012, que nous quit-tait notre cher et irrempla-çable père BoudjelilSi Mohand Salah.

Ton image, ton humour, ta bonté, tonfou-rire resteront à jamais gravés dans nosmémoires. En ce triste souvenir, tesenfants Hamid, tes frères et sœurs, tonépouse demandent à tous ceux qui t'ontconnu d'avoir une pieuse pensée pour toi.

Que Dieu t'accueille en Son VasteParadis. Repose en paix, cher père.

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AVIS DE DÉCÈSLa famille Belhadi de Chéraga (Alger)

a l’immense douleur d’annoncer le décèstragique de son regretté fils bien aimé

BELHADI BELKACEMà l’âge de 53 ans. L’enterrement a eu lieuhier mercredi 1er mai 2013 au cimetière deChéraga.

Que Dieu accorde au défunt Sa SainteMiséricorde et l’accueille en Son VasteParadis.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

ANNIVERSAIREAujourd’hui le04.05.2013notre chère etadorableprincesseTobal Anya,heureuse,souffle sa premièrebougie. En cette occasion, tesfamilles Tobal et Cherifi, tonpapa Mohamed Zemour et tamaman te souhaitent un joyeuxanniversaire et une longue viepleine de bonheur.

Culbute de blancheur

Au-dessus des rades éploréesTempête de lumièreSur les bateaux fatiguésSouvenirs blasésD’avoir trop fréquentéLes jetées amnésiques

Je fixe la Casbah

Avec les yeux du large Je cherche MomoLe môle là-basA la couleur de l’absenceL’enfant aux cheveux blancsRécite des litanies Au milieu des vaguesComme un génie éphémèreUn bref éclatUne voix qui se casseDans le fracas des vents

Les goélands sont muets

Incolores comme le silenceL’océan s’étireEt mes yeux se souviennentD’un matin d’orageD’un visage en larmesDans la brume de la gareOù somnolent les trainsEt s’achèvent les passions

Avec mes mots piégés

Arrangés enragés Encagés dans les colonnesOù je vagabondeComme une âme en peineDepuis la nuit des tempsAvec mes mots encastrésDans le fond de la nuitFragments de LuneSemés dans la stérile valléeDe nos certitudesAvec mes mots agacésPar les embouteillages sans finDe nos verbes alambiquésJ’écris une lettre à la roséePour qu’elle revienneVêtir la CasbahCaresse de l’auroreLe soleil rougiPar un sang inconnuPique comme une tendresse

Casbah hérissée de blessures

Le môme ne reviendra plusIl s’en est allé trotter sur la merIl s’en est allé palper le cielComme un fantômeFier de son avenirCasbah retient tes larmesL’océan n’en peut plusIl va cracher

Avec mes mains qui tremblentAlourdies par le passéQue je porte depuis l'origineComme une offrande

Avec mes mains qui fredonnent

Sous la colline rabougrieLa complainte des vieilles algé-roisesDélavées défigurées abandonnéesDans les cimetières en fricheAvec mes mains qui dessinentSur les soleils humidesDes seins alourdisBlafards comme la mortAvec mes mains sans courageJe creuse un tombeauPour enfouir les livresLes armes et les ciergesPour enterrer ta mémoireToi l’orpheline

Parce qu’ils aiment la Suisse

Ils partiront Parce que nous aimons la CasbahNous resteronsNous serons là mon amourPour cueillir le printempsA la porte de nos attentesPour faire de chaque fleurUn poème lumineuxPour faire de chaque rireUne grappe d’espoirPour faire de chaque galetUn mémorial deboutIl reviendra alors le beau tempsIl reviendra mon amourQuand ils s’en irontLes habilleurs de la nuitIl reviendra notre soleil

Amant de la CasbahFils d’hier et de demainLe présent est futileRegarde le ciel mon amourN’y vois-tu pas cette lumièreuniqueAlgérienne comme toi mon amourQui nous dit de resterOui, nous resterons Pour couvrir la CasbahDe l’éclat des jours heureux Et avec mes mots qui dansentNous ferons la fêteUn bal et un couscousEn l’honneur de tous les mômesRentrés enfin du long voyage.

M. F.

Dédié à la mémoire de Laâdi Flici(plage Toche, 2 février 2009).Prochaine chronique : Virée àBéjaïa. I. Caprices d'avril à Tichy.

Casbah, mémoire du futur...PPANORAMAANORAMA

Par Maâmar [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Afin d’améliorer la qualité de ses prestations, le Val-de-Grâce va lancer un nouveau produit.

La carte fidélité !

Dans un message solennel repris par l’agence depresse officielle, Abdekka remercie les Algériennes etles Algériens qui ont prié pour lui. Mes concitoyenssont extraordinaires. Ils ont prié pour leur raïs. Et ilsl’ont fait savoir au raïs. Magnifique communion etforce extraordinaire de la prière qui peut ainsi réunirceux que tout sépare ! J’en suis baba et transisd’émotion moi qui n’ai pas trouvé un moment pourprier un petit coup et apporter ma pierre, mon caillousi vous préférez, à l’énorme œuvre de prière commu-ne pour la guérison du châtelain. J’en suis même unpeu honteux. Mais en même temps, on ne se refaitpas, n’est-ce pas. Je ne priais pas particulièrementavant l’incident du Val-de-Grâce. Je ne prie pas plus,après, n’ayant visiblement pas été atteint par la Grâcequi semble avoir miraculeusement frappé «beau-coup» de mes compatriotes. Peut-être me converti-rais-je avec l’âge, plus avant dans la vie. Jusqu’à enarriver à souhaiter les meilleures choses du monde àcelui qui ne m’en a apporté que des pires depuis qua-torze ans. Il paraît que c’est faire preuve de grandeurd’âme. Et à cet art de la grandeur d’âme, il m’a étédonné de lire des morceaux de bravoure fabuleux dezèle et de surenchère. Mes yeux se sont ainsi poséssur des communiqués de vœux de guérison rapide et

complète rédigés par des personnes que je sais enattente d’une fin définitive du châtelain. Certains, plusparticulièrement en attente que d’autres, en ont rajou-té des caisses sur le mode de «la maladie, c’est lamaladie ! Et quelles que soient les idées, on ne peutque souhaiter le rapide retour du Président aux com-mandes du pays». Connaissant tout de même un petitchouïa les auteurs de ces lignes et leur potentiel men-tal assassin, je prierais presque pour que leurs vœuxpervers ne soient pas pris en compte, car faux, mal-sains et bassement politiciens. Mais bon ! Y a pas queça ! Y a aussi la suite du message d’Abdekka à sescompatriotes. Il dit regretter de ne pas être avec euxen ces moments de finale de la coupe d’Algérie defootball, dans sa version militaire et civile. Que je lerassure tout de suite, si ça peut l’aider à récupérerplus vite et à mieux se reposer. Sa présence au stadedu 5-Juillet pour une finale de foot, de baballe, cen’est pas exactement ce qui était réclamé par les 38millions de compatriotes. C’est plutôt à son absenceà tous les autres rendez-vous de la vie algérienne, lesmoments «forts» de ces trois mandats que les genspensent. Une éclipse de 90 minutes, ce n’est rienchef ! Par contre, une disparition de trois fois cinqans, là, ça fait un peu beaucoup. Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Quand on a été absent 14 ans, on peutbien continuer de l’être 90 minutes !

POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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LLEESS CCHHOOSSEES DS DEE LLAA VVIIEE

C O N D O L E A N C E SAyant appris avec tristesse la perte cruelle de

Hadj Taleb Othmane, décédé à Annaba le 1er mai 2013les membres fondateurs ainsi que l’ensemble du personnel du Soir d’Algérie tiennentà présenter à son fils Taleb Nourredine ainsi qu'à toute la famille Taleb leurs condo-léances les plus attristées et les prient de trouver ici l'expression de leur sympathieet leur solidarité en ces circonstances douloureuses.

Documents

«Bouteflika a perdu pendant un moment la parole et la motricité»