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Photo : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Au moment où un ami m'interpellait à propos de mon «silence» sur le dégommage de M. Belkhadem, j’étais en train de lire quelques citations rares de Boumediène qui m’étaient offertes par mon frère Boubetra de Belcourt. En voici l’une d’elles : «Si jamais un gouvernement bourgeois s'installait dans notre pays avec ses appareils et sa police, (…) une classe bourgeoise serait créée et serait pire que le colonialisme lui- même.» Tout ce que je sais est que M. Belkhadem n’a pas bronché lorsque les biens du peuple, fruit du labeur, de la sueur et, parfois du sang, ont été bradés, lorsqu’ils ont été chapardés et distribués aux gradés et aux copains. Voulez-vous que l’on cite les usines, complexes, hôtels et terrains de premier choix cédés et les noms des bénéficiaires ? Voulez- vous que l’on réédite le coup de Hamrouche et que l’on publie les noms des bénéficiaires des meilleures terres ayant appartenu aux colons et nationalisées en 1962 et qui se retrouvent, comme par miracle, entre les mains de ces nouveaux «colons» prédits par Boum ? M. Belkhadem est comme M. Sidi Saïd : ils ont approuvé une politique opposée aux intérêts des travailleurs. Et puisque le patron de l’UGTA est, lui aussi, sur le point d’être écarté démocratiquement, nous l’espérons ! —, offrons- lui ces autres mots du Président défunt, prononcés au cours du fameux discours du 24 février 1971, au siège de… l’UGTA ! «Aujourd’hui, nous avons atteint un stade où le problème du contrôle se pose avec insistance. Les travailleurs doivent se transformer en gestionnaires responsables. Au même titre que les directeurs, les sous-directeurs. Car, ces fonds et ces biens n'appartiennent nullement à un individu, un groupe d'individus, ou à un clan, mais ils sont la propriété de tous, la propriété du peuple.» [email protected] Belkhadem, Sidi Saïd et… Boumediène VEND. 29 - SAM. 30 AOÛT 2014 - 3-4 DHOU AL-QI’DA 1435 - N° 7266 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l ABROGATION DE L’ARTICLE 87-BIS La question de son application se pose l Qui seront concernés ? Plus de 3 tonnes de kif saisies aux frontières avec le Maroc l RÉVISION DE LA CONSTITUTION Le rapport de Ouyahia chez Bouteflika l La nouvelle Constitution prévoit de sauter de nombreux tabous à l'exemple de l’officialisation du tamazight. l Dans un communiqué du MDN, on apprend que «des éléments des gardes-frontières relevant de la 3e Région militaire ont réussi, lors d’une patrouille de routine, en début de semaine, à récupérer deux véhicules 4x4, contenant 126 colis de kif traité, s’élevant à 3326,95 kg. L’opération a eu lieu à 2 km des frontières ouest du pays et à 40 km du nord-ouest de la localité de Zegdou, wilaya de Béchar». Le CSM valide le mouvement de 803 magistrats PAGE 3 PAGE 3 PAGE 5

E Bouteflika · transport des voyageurs autres que ceux de Sonatrach, ... stage d’une durée d’une année confor- ... Le rapport de Ouyahia chez Bouteflika

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Le Bonjour du «Soir»

Au moment où un ami m'interpellait à proposde mon «silence» sur le dégommage de M.Belkhadem, j’étais en train de lire quelquescitations rares de Boumediène qui m’étaientoffertes par mon frère Boubetra de Belcourt. Envoici l’une d’elles : «Si jamais un gouvernementbourgeois s'installait dans notre pays avec sesappareils et sa police, (…) une classe bourgeoiseserait créée et serait pire que le colonialisme lui-même.»

Tout ce que je sais est que M. Belkhadem n’apas bronché lorsque les biens du peuple, fruit dulabeur, de la sueur et, parfois du sang, ont étébradés, lorsqu’ils ont été chapardés et distribuésaux gradés et aux copains. Voulez-vous que l’on citeles usines, complexes, hôtels et terrains de premierchoix cédés et les noms des bénéficiaires ? Voulez-vous que l’on réédite le coup de Hamrouche etque l’on publie les noms des bénéficiaires desmeilleures terres ayant appartenu aux colons etnationalisées en 1962 et qui se retrouvent, commepar miracle, entre les mains de ces nouveaux«colons» prédits par Boum ?

M. Belkhadem est comme M. Sidi Saïd : ils ontapprouvé une politique opposée aux intérêts destravailleurs. Et puisque le patron de l’UGTA est, luiaussi, sur le point d’être écarté –démocratiquement, nous l’espérons ! —, offrons-lui ces autres mots du Président défunt,prononcés au cours du fameux discours du 24février 1971, au siège de… l’UGTA ! «Aujourd’hui,nous avons atteint un stade où le problème ducontrôle se pose avec insistance. Les travailleursdoivent se transformer en gestionnairesresponsables. Au même titre que les directeurs,les sous-directeurs. Car, ces fonds et ces biensn'appartiennent nullement à un individu, ungroupe d'individus, ou à un clan, mais ils sont lapropriété de tous, la propriété du peuple.»

[email protected]

Belkhadem,Sidi Saïd et…Boumediène

VEND. 29 - SAM. 30 AOÛT 2014 - 3-4 DHOU AL-QI’DA 1435 - N° 7266 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Editio

n d’A

lger -

ISSN

IIII

- 007

4

l ABROGATION DE L’ARTICLE 87-BISLa question de son application se pose

l Qui seront concernés ?

Plus de 3 tonnes de kif saisiesaux frontières avec le Maroc

l RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Le rapport deOuyahia chezBouteflika

l La nouvelle Constitution prévoit de sauter de nombreux tabousà l'exemple de l’officialisation du tamazight.

l Dans un communiqué du MDN, on apprend que «des éléments desgardes-frontières relevant de la 3e Région militaire ont réussi, lors d’unepatrouille de routine, en début de semaine, à récupérer deux véhicules 4x4,

contenant 126 colis de kif traité, s’élevant à 3326,95 kg. L’opération a eu lieuà 2 km des frontières ouest du pays et à 40 km du nord-ouest de la localitéde Zegdou, wilaya de Béchar».

Le CSM valide lemouvement de803 magistrats

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PPA en croire des sources généralement bien

informées, la présidence n’a pas appréciéque le corps du joueur Ebossé, tué au stadedu 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, soitrapatrié au Cameroun à bord d’un aviond’une compagnie étrangère. 

La présidence aurait souhaité quecela se fasse à bord d’un appareild’Air Algérie.

La présidence préfère Air Algérie

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

OUI :56,03%

NON :39,38%

Sans opinion :4,6%

Faites-vous toujours confiance à la qualitéde la viande bovine que vous achetez

chez votre boucher ?

Résultat sondage

Pensez-vous que la vie politiquede Belkhadem est terminée ?

Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - Page 2

[email protected]

Des téléviseurs dans lescommissariatsde police ?

La Direction générale de la Sûreté nationale vient de lancerun appel d’offres pour l’acquisition de 2000 téléviseurs.

Pour le moment, on ignore la destination finale de cesappareils même si certains pensent qu’ils iront

garnir les salles d’attente descommissariats.

Du matérielpour le CraagLe Craag va acquérir du

matériel pour la réalisation descartes sismotectoniques de larégion nord.L’entreprise qui fournira ce

matériel sera connue le 14septembre prochain.

ERISCOOPERISCOOP

Les agences de TassiliAirlines

Depuis l’implication de Tassili Airlines dans letransport des voyageurs autres que ceux deSonatrach, nombreux sont les citoyens qui sedemandent pourquoi cette entreprise n’a pasdéveloppé un réseau de billetterie à travers sespropres agences. Pour le moment, on apprend que Tassili

Airlines vient de lancer juste uncentre d’appels pour lesréservations.

Le Soird’Algérie Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE 3Actualité

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - «Il ne reste plus quel’aval du Président pour lancerofficiellement le processusfinal», nous révèle notre source.

Après les consultations qu’ilavait menées avec des repré-sentants de la classe politique,du mouvement associatif etsyndical, ainsi que des person-nalités nationales, Ouyahia atout synthétisé pour aboutir àun rapport détaillé. «Il s’agit, enfait, de dégager les grandeslignes qui font consensus à l’is-sue des consultations qui ontété une sorte de sondageauprès des différents courantsqui traversent la société algé-rienne de 2014», développeencore notre source.

Cette révision, un vieux pro-jet de Bouteflika, aura été,cette fois, l’engagement pharede sa campagne électoralepour la dernière élection prési-dentielle. Lors de son investitu-re, cela avait même pris laforme d’un engagement publicet ferme : avant la fin de l’an-née 2014. C’était déjà un projetplusieurs fois annoncé maistoujours ajourné. C’était

notamment le cas ennovembre 2008 lorsque, pourfaire sauter l’obstacle, à savoirl’article 74 limitant les mandatsprésidentiels possibles à seule-ment deux, Bouteflika procé-dait «à une révision partielle»de la Constitution tout enannonçant une autre «révisionen profondeur, à venir».

De report en report, et pourplusieurs raisons, on arrive au15 avril 2011. En pleine tempêtequi secouait alors toute larégion, et comme mesure pré-ventive contre ce qu’on avaitnommé à tort «printempsarabe», Bouteflika prononçaitson fameux discours sur «lesréformes politiques».

Lesquelles réformes quidevaient, s’était-il engagé àl’époque, aboutir à une révisionen profondeur de la Constitutionen 2012. La pression ayant tou-tefois baissé de plusieurs cranspar la suite, cette révision neverra pas le jour.

Bouteflika voulant manifes-tement utiliser cette carte dansla perspective des présidentiel-le de 2014, il ne reviendra à lacharge qu’en début 2013 lors-

qu’il chargea Abdelmalek Sellalde l’installation de la commis-sion nationale «d’experts», derévision de la Constitution, dite«commission Kardoune», dunom de son président.

Bouteflika prévoyait undouble coup d’éclat pour lemois de mai 2013 : un grandremaniement du gouverne-ment et la révision de laConstitution. C’était seulementson terrible accident de santé,survenu le 27 avril 2013, qui

fera tout renvoyer dans letemps. La suite on la connaît.

Ceci étant, et selon notresource, le calendrier sera scru-puleusement respecté cette fois-ci. «Ce projet de révision, qui sedéclinera sous la forme d’unprojet de loi, sera bien sûr exa-miné par le Conseil desministres avant d’être soumis àl’approbation du Parlement quisera convoqué pour une réunioncommune des deux chambresvers le mois de novembre.

Décembre, au plus tard.» Selonégalement notre source, laConstitution en préparation«fera sauter de nombreuxtabous. Comme par exemplel’officialisation de la langueamazighe. L’occasion est d’au-tant plus propice que l’on neprévoit pas de référendum etque cette question a fait l’objetd’un large consensus lors desconsultations». Il était, en toutcas, temps…

K. A.

Comme nous l’avions annoncédans notre précédente édition, lenombre de magistrats touché parle large mouvement validé par leConseil supérieur de la magistra-ture (CSM) était de 803.L’annonce a été faite dans uncommuniqué rendu public hier,par le bureau du CSM à traverslequel, il a été indiqué, que «lebureau permanent du CSM a pro-cédé à la préparation et l'examendes demandes des magistratsrelatives au mouvement ainsique les questions liées à leur par-cours professionnel».

Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Selon la même source, la réunion duConseil supérieur de la magistrature aeu lieu «conformément à l’article 45 durèglement intérieur».

Ainsi, outre les questions liées aux«parcours professionnels des magis-trats», le CSM a inclu d’autres para-mètres dans le traitement des dossiersdes juges concernés à savoir, «la nomi-nation, la titularisation, la mise en dis-ponibilité, le détachement, la fin dedétachement, la démission et l’étudedes listes d’aptitude». Toutefois, il estimportant de préciser, qu’à l’exceptiondes 803 juges concernés par le mouve-ment, le Conseil supérieur de la magis-

trature a approuvé une liste de 1 333magistrats «répondant aux conditionsd’éligibilité à la promotion».

Cependant et sur ce chapitre, leConseil supérieur de la magistrature apris la décision «d’exclure les magis-trats ayant fait l’objet de mesures disci-plinaires ou pénales et n’ayant pas étéréhabilités». Cela étant, et concernantle mouvement des magistrats en ques-

tion, le communiqué du CSM a indiquéque la décision finale a été prise «aprèsétude approfondie des demandes aucas par cas, en prenant en considéra-tion les cas de rapprochement familial,des cas sociaux ou de santé, desdemandes remplissant la durée d’exer-cice tout en tenant compte des vœuxformulés par les magistrats ainsi que lanécessité de service». «Le CSM a éga-

lement porté une attention particulièreaux magistrats exerçant au Sud et ce,en répondant favorablement auxdemandes de ceux ayant dépassé ladurée d’exercice au Sud fixée préala-blement», lit-on dans le communiqué.

La même source a ajouté mais sansdonner plus de précision que «certainsmagistrats ont bénéficié de promotionaux fonctions pour leurs efforts, leurcompétence et leur intégrité et notam-ment pour s’être conformés à l’obliga-tion de réserve».

La réunion du CSM qui a duré troisjours selon la même source a approuvé«conformément à l’article 03 du statutde la magistrature, la nomination de 48magistrats et la titularisation de 331magistrats et ce après avoir effectué unstage d’une durée d’une année confor-mément à l’article 40 dudit statut».

Le Conseil supérieur de la magistra-ture, lit-on dans le communiqué, a«également accordé un avis favorableaux demandes de mise en disponibilitéde 11 magistrats pour raisons familialesou de santé, ainsi qu’aux demandes dedémission de deux magistrats pour desraisons familiales et privées». Enfin, lecommuniqué du CSM a conclu en pré-cisant, «qu’il a été examiné et statuésur les différents recours formulés parles magistrats ayant trait à leur carrièreprofessionnelle».

A. B.

RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Le rapport de Ouyahia chez BouteflikaLe ministre d’Etat, directeur de cabinet à la présidence

de la République, Ahmed Ouyahia, a finalisé son rapportsur les consultations qu’il avait menées en juin dernierautour du projet de révision de la Constitution. Selon unesource sûre, ce rapport aura même été remis à AbdelazizBouteflika il y a de cela quelques jours.

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Révision de la Constitution, un vieux projet de Bouteflika.

Les magistrats ayant fait l’objet de mesures disciplinaires ont été exclus.

APRÈS TROIS JOURS DE DÉBATS

Le CSM valide le mouvement de 803 magistrats

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Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - La Tunisie annonce unenouvelle taxe de séjour. Dans uncommuniqué transmis hier à notrerédaction, l’Office national du tou-risme tunisien (ONTT), informe sur«la mise en place d’une taxe desortie de 30 dinars tunisiens exi-gibles au moment du départ deTunisie (équivalent à 13 euros), dechaque touriste visitant la Tunisieapplicable à partir du 1er octobre2014». La même source explique que

«Cette taxe est payée par timbrefiscal disponible dans tous lespoints de vente de recettes definances, des ports et aéroports,dans les postes frontaliers de tran-sit terrestre, apposé sur le passe-port ou sur tout autre documentarrêté par le ministre chargé desFinances, oblitéré par les servicesde la police à la sortie du voya-geur». Pour rappel, le gouverne-ment tunisien envisageait de

mettre en application la nouvelletaxe de sortie de 30 dinars àcompter du 28 août 2014. LaFédération tunisienne desagences de voyages (FTAV), quiavait appris avec grande surprisecette décision avait vivement pro-testé. «La FTAV considère que le

choix de cette date, pris de touteévidence dans la précipitation, vacréer d’énormes difficultés pour lescentaines de milliers de non-rési-dents actuellement en vacancesen Tunisie au moment où ils quitte-ront le territoire», est-il noté dansun communiqué publié sur son siteinternet. Le président de la FTAV,

Mohamed Ali Toumi, avait ainsiestimé que «les touristes actuelle-ment en Tunisie n’ont pas étéinformés de cette taxe lors de leurarrivée ; sa mise en applicationimmédiate risque d’être mal assi-milée, ce qui risque de nuire forte-

ment à l’image de notre destinationet créer de grands problèmes aumoment de leur départ notammentpour ceux qui ne l’avaient pas pré-vue dans leur budget». C’est ainsi,et à la faveur d’une commissionmixte ministère-fédération que ladate d’entré en vigueur de cettetaxe a été repoussée au 1er

octobre 2014. La question qui sepose désormais, est que lesAlgériens qui ont fait de la Tunisie,ces dernières années, leur desti-nation préférée, seront-ils asseznombreux à s’y rendre encore ?D’un dinar tunisien (70 dinars algé-riens), par véhicule et quel que soitle nombre de passagers, la taxe

de séjour en Tunisie est passéedébut 2014 à trois dinars tunisiens(210 DA algérien). A partir de cemois d’octobre elle passe à nou-veau à 30 dinars tunisiens par per-sonne, ce qui équivaut à 2 100 DA. Une famille algérienne de cinq

personnes sera appelée à payer150 dinars tunisiens (10 500 DAalgérien), au moment de quitter lesterritoires du pays voisin. Le site d’information

«Hospitality», spécialisé dans letourisme, précisait ce jeudi,qu’«avec cette taxe, le ministèretunisien des Finances espèregénérer 40 millions de dinars tuni-siens (environ 17,5 millions d'eu-ros) de recettes en 2014 et 120millions (près de 52,5 millionsd'euros) en 2015, et renouer avecles niveaux de revenus du touris-me qu'enregistrait le pays avant laRévolution». Reste à espérer, souligne

d’ailleurs le même site, que «lanouvelle taxe ne constitue pas unfrein à la fréquentation touristiquede la destination, qui peine encoreà remonter la pente».

M. M.

Le Soird’Algérie Actualité

A partir d’octobre prochain, tout touriste se rendant enTunisie devra payer une taxe de séjour de 13 euros auretour. Pour une famille algérienne de cinq personnes, ilfaudra désormais compter 65 euros, en dehors des fraisde voyage ordinaires.

Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE4LA TUNISIE INSTAURE UNE TAXE DE SÉJOUR DE 13 EUROS LA PERSONNE

Les Algériens seront-ils assez nombreuxà s’y rendre encore ?

Les touristes algériens en difficulté.

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SYSTÈME LMD

L’UNEA appelle à des assisesnationales pour faire le bilan

L’Union nationale desétudiants algériens (UNEA)appelle à des assises natio-nales pour débattre et fairele bilan du système LMDdepuis son instauration àl’université algérienne.Une déclaration finale, sanc-

tionnant les travaux de l’universitéd’été de l’Union nationale des étu-diants algériens, qui s’est dérouléedu 20 au 25 août 2014, à Oran, aété rendue publique ce jeudi. Lesparticipants à cette rencontre ont,d’emblée, souligné la nécessité de

faire du système LMD, un baro-mètre de la formation pédago-gique universitaire. «Il est devenuimpératif que le ministère del’Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique ouvre despourparlers à travers des assisesnationales, pour faire le point et lebilan du système LMD depuis soninstauration à l’université algérien-ne», est-il noté dans le communi-qué en question. Aussi, l’UNEA, appelle à reva-

loriser le master et à revoir leconcours du doctorat LMD. Demême que la déclaration finale

évoque la nécessité d’ouvrir lemaximum de post-graduationspour les licenciés du système clas-sique, pour qu’il n’y ait pas deuxpoids deux mesures par rapportaux licenciés du système LMD. Enfin, et abordant le volet des

revendications sociales, les parti-cipants à l’université d’été insistentsur «la dissolution de l’Office natio-nal des œuvres universitaires quireste incapable de répondre auxattentes des étudiants malgré lagrande manne financière qui luiest accordée».

M. M.

RENTRÉE SCOLAIRE

Des revendications syndicales toujours en suspens

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Pour les syndicats de l’éducation,la rencontre de jeudi dernier avecla ministre, Nouria Benghebrit, n’aété que déception. Leurs revendications profes-

sionnelles demeurent toujours nonsatisfaites. Tenue à quelques joursde la rentrée scolaire, cette derniè-re rencontre devait pourtant appor-ter des réponses claires à plu-sieurs dossiers restés en suspens.

Affichant sa déception, le présidentdu Snapest (Syndicat nationalautonome des professeurs de l’en-seignement secondaire et tech-nique), Meziane Meriane, affirmequ’il s’agit toujours des mêmesréponses. Des réponses qu’il qualifie

d’ailleurs de «négatives». Selonlui, les «gros dossiers» restent ensuspens notamment celui des pro-fesseurs du lycée technique et les

primes du sud. Autre dossierimportant : la révision de la classi-fication des professeurs d’ensei-gnement secondaire (PES). «Nousrefusons la classification des PESà la 13 comparativement à d’autressecteurs ou le niveau bac + 5 estclassé à la 14. Nous exigeons larévision de cette classification quit-te à ce que les concernés aientune année de formation psychopé-dagogique», dit-il. Toutefois, il reconnaît que

quelques points «très légers» deleur plateforme de revendicationsont été satisfaits. «Certes, il existeune volonté de la part de laministre de l’Education mais lesdossiers restés en suspens néces-sitent l’intervention du gouverne-ment», souligne-t-il. Selon lui, si les dossiers en sus-

pens ne sont pas pris en charge,l’année scolaire 2014/2015 sera

forcement marquée par une «insta-bilité». Même son de cloche chezle Cnapest (Conseil national desprofesseurs d'enseignementsecondaire et technique). «Noussommes déçus par cette dernièrerencontre avant la rentrée scolaire.Ce sont toujours les mêmesréponses qui reviennent», dira leprésident du Cnapest, Larbi Nouar.Il évoque l’exemple des profes-seurs qualifiés mis en voie d’ex-tinction. Une qualification que son syndi-

cat continue de rejeter. «Nousavons demandé à ce que ces pro-fesseurs soient intégrés dans lescatégories nouvellement créées.Pour ce faire, nous exigeons unedécision politique», dit-il. Seulement, poursuit-il, «la tutel-

le met en avant l’argument descontraintes juridiques». LarbiNouar cite également l’exemple de

la médecine du travail où «l’on aremarqué du recul dans ce dossiersur les promesses du ministre pré-cédent. Pourtant les textes de loiexistent», précise-t-il. Selon lui, lesministres changent et la bureau-cratie reste. «Les agissementsbureaucratiques continuent à sévirau ministère de l’Education»,déplore-t-il. L’Unpef (Union nationale des

personnels de l’éducation et de laformation) semble la moins déçuedes organisations syndicales.Selon son porte-parole, MessaoudAmraoui, les discussions ont abou-ti positivement sur certains points.Toutefois, d’autres doléances res-tent en attente. «Nous attendons la rentrée sco-

laire avant de convoquer le conseilnational de l’Unpef qui décidera s’ily aura grève ou pas», indique-t-il.

R. N.

La rentrée scolaire 2014/2015 risque d’être perturbée.La série de rencontres bilatérales entamée depuis la mi-août, entre la ministre de l’Education nationale et les diffé-rents syndicats du secteur n’a apparemment abouti à rien.Plusieurs revendications restent toujours en suspens.

Des unités des Forces navales de l’Armée nationale populairerelevant de la façade maritime Ouest, 2e Région militaire ont réussijeudi à 17h50, au nord de Sidi-Lakhdar, wilaya de Mostaganem, uneopération de sauvetage en haute mer de sept immigrés algériensclandestins. Ces derniers étaient accrochés à des bouées de fortune(chambres à air de véhicules), suite au chavirage de leur embarcationde plaisance. L’opération de recherche et de sauvetage a été menéeavec l’intervention de deux vedettes relevant des gardes-côtes deMostaganem et de deux hélicoptères : un super Lynx LS-15 apparte-nant à la base aérienne de Bousfer, 2e Région militaire, renforcé parun Merlin MS-21 de la Plateforme des Forces navales de Blida, 1reRégion militaire. L’opération de recherche se poursuit toujours afin delocaliser les autres immigrés clandestins portés disparus, au nombrede cinq, selon les déclarations des rescapés.Lors d’une autre opération qualitative, une unité des Forces

navales relevant des gardes-côtes de Ghazaouet, 2e Région militairea réussi, dans la matinée du même jour, à 5h, à 5 milles marins aularge du cap Figalo-Béni-Saf, wilaya de Aïn Témouchent, à déjouerune tentative d’émigration clandestine de douze clandestins, dontonze Algériens et un Franco-Algérien, qui ont été remis à la Brigadeterritoriale de la Gendarmerie nationale.

MOSTAGANEM

Sept clandestins sauvésen haute mer par laMarine nationale

Le Soird’Algérie Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE5Actualité

ABROGATION DE L’ARTICLE 87 BIS

La question de son application réelle se poseChérif Bennaceur - Alger

(Le Soir) - Tenu mardi dernier, unConseil des ministres a avaliséune mesure qui impactera certai-nement sur le monde du travail etle budget de l’Etat. Il s’agit del’abrogation de l’article 87 bis dela loi 90-11 du 21 avril 1990, rela-tive aux relations de travail etpour laquelle «un dispositif desuppression» a été prévu dans leprojet de la loi de finances pour2015. Evoquée à maintes fois,l’abrogation de cet article qui pré-voit que le salaire national mini-mum garanti (SNMG) comprendle salaire de base, les indemnitéset les primes, à l’exclusion desindemnités versées au titre deremboursement de frais engagéspar le travailleur, est ainsi entéri-née officiellement et devraitentrer en vigueur dès janvier2015.

La Centrale syndicalesalue

Un aval par lequel le chef del’Etat confirme un engagementélectoral mais également uneoption prise de la dernièreréunion tripartite (gouvernement,Centrale syndicale, patronat)comme il répond également auxdesiderata de l’Union généraledes travailleurs algériens(UGTA). Ce dont la Centrale syn-dicale ne manquera pas de sesatisfaire. Dans un communiqué diffusé

mercredi dernier, le secrétairegénéral de l’organisation syndi-cale, Abdelmadjid Sidi-Saïd,assurait en effet que «le secréta-riat national de l’UGTA accueilleavec une grande satisfaction ladécisision solennelle prise hiermardi par le Conseil desministres concernant l’abrogationde l’article 87 bis». Revendiquant depuis des

années une telle mesure, l’UGTAs’en «félicite». Comme laCentrale syndicale «salue avecrespect et considération laconcrétisation de la promesseprésidentielle» et qualifie cettemesure de «décision courageuseà inscrire dans la longue liste deson engagement au profit deslarges couches de travailleurs».

Qui seront concernés ?Néanmoins, des questions se

posent. Qui seront concernés par

l’abrogation de l’article 87 bis? etcomment ? Quel impact financierattendu ? En principe, plus detrois millions de travailleurs dessecteurs économiques public etprivé sont concernés, indique-t-on au niveau de l’UGTA. Un nombre de travailleurs

concernés qui tourne autour des3 à 3,5 millions de travailleurs,relèvera l’économiste, analysteet directeur de l’Institut de déve-loppement des ressourceshumaines (IDRH), MohamedBahloul, au regard des statis-tiques officielles. Certes, l’abrogation de cet

article induira «une hausseimportante» de la masse salaria-le, concède cet économiste quiestime néanmoins que «lavaleur» de cette augmentationreste à déterminer. Ce sera «trèsimportant», assure MohamedBahloul, tant pour le secteurpublic que dans le privé. Et celamême si le secrétaire général dela Fédération nationale UGTAdes travailleurs des textiles etcuirs, Amar Takdjout, cité dansun quotidien arabophone,évoque des augmentations sala-riales variant de 5% à 30%, selonles capacités financières dessociétés. Des augmentations qui tou-

cheront le secteur public, devantêtre en particulier bénéfiquespour les travailleurs à bassalaires et qui percoivent à hau-teur du SNMG (18 000 dinars).De même que les salaires destravailleurs du secteur public,notamment ceux de la Fonctionpublique, qui ont été déjà et bienrevalorisés, seront encore aug-mentés. Egalement, le secteur privé

sera touché, car tenu de répercu-ter cette mesure, observent éga-lement l’économiste MohamedBahloul ainsi que le dirigeantsyndical. Et cela même si l’éco-nomiste Abdelhamid Mezaâche,cité par un journal électronique,estime que la suppression de cetarticle «va arranger les entre-prises privées», dans la mesureoù «elle peuvent payer leursemployés à des salaires infé-rieurs à 18 000 dinars», en toute«légalité». Relevons, ce faisant, que l’ap-

plication de cette mesure influeraindirectement et à des niveaux

divers sur les autres catégoriesde travailleurs formels.

Quelle incidence financière ?

A charge toutefois que lesentreprises privées ne recourentpas au licenciement ou sollicitentdes avantages et facilitations fis-cales et parafiscales, auprèsdonc des pouvoirs publics. Outre le fait que les caisses

de l’Etat devront prendre encharge toutes les dépenses liéesà l’augmentation salariale dusecteur public. De fait, la sup-pression de cet article représen-tera une charge supplémentairepour le budget de l’Etat,Mohamed Bahloul s’attendant àdavantage d’«aggravation» dudéficit budgétaire. Ce faisant, l’in-cidence financière de la mesureque d’aucuns et notamment l’uni-versitaire et consultantAbderrahmane Mebtoul ont éva-luée à quelques 9 à 11 milliardsde dollars annuellement, devraêtre mieux appréciée. Adoptée sur le plan «du prin-

cipe», relève le directeur del’IDRH, la suppression de l’article87 bis devra être traduite concrè-tement par les entreprisesconcernées. Il s’agira en effetpour les entreprises tantpubliques que privées, au moinscelles qui pourront en supporterle coût, de déterminer les moda-lités d’application de cette mesu-re.

Comment ?En d’autres termes, les entre-

prises publiques et privéesdevront définir le mode, lesméthodes de calcul des salairescomme le considérera le direc-teur de l’IDRH. Il s’agira égale-ment pour elles de «négocier»ces modifications, dans le cadredes conventions collectives et debranches, selon les secteursd’activités. Des négociations dont le ryth-

me et la portée dépendront del’adhésion des entreprises etdans le cas des entreprisespubliques, de l’impulsion del’Etat, des moyens financiers desentreprises notamment privées. Certes, l’Etat en tant que pro-

priétaire des entreprises

publiques veillera à l’applicationde cette mesure présidentielle etdont le contrôle sera garanti,nonobstant les velléités degrèves et de protesta sociale queles travailleurs du secteur publicne manqueront pas d’exprimer. En outre, le problème de

l’ajustement des salaires seposera dans la mesure où il fau-dra éviter le nivellement dessalaires (un alignement des diffé-rentes catégories de salaires, untravailleur fraîchement recruté etun autre plus ancien ou desouvriers de catégories différentesétant alignés au même salaire),bien gérer les effets de dominogénérés et assurer la cohésion,la cohérence de la grille salariale.

La mesure devra êtretraduite

réglementairementUne fois négociée, l’augmen-

tation salariale induite devra êtrecependant confortée au planréglementaire. En effet, l’abroga-tion de l’article 87 bis n’a étéentérinée que sur le plan du prin-cipe. Même si cette mesure est

censée entrer en vigueur dès ledébut janvier 2015, elle devraêtre cependant confortée par untexte d’application. Certes, le ministre du Travail,

de l’Emploi et de la Sécuritésociale, Mohamed El Ghazi, indi-quait mercredi qu’un nouvelarticle de loi remplacera l’article87 bis et redéfinira le SNMG. Soitune disposition qui serait conte-nue dans le nouveau code de tra-vail en projet, laisse-t-onentendre, et qui «touchera toutesles couches de salariés concer-nés par le SNMG».

Mais sera-t-elle effective ?

Or, c’est l’effectivité réelle del’abrogation de l’article 87 bis quireste incertaine, posant problè-me. Les entreprises applique-ront-elles bien, totalement etdans les délais le dispositif dereconfiguration salariale qui auraété négocié ? Les textes législatifs et régle-

mentaires nécessaires seront-ilspris dans les délais et de manièreclaire ?

Le nouveau code du travailqui remplace la législation envigueur depuis 1990 et 1991 etses modifications ultérieures,sera-t-il ou pourra-t-il être achevéà terme ? Et ce, au-delà de l’in-certitude sur une réelle implica-tion des partenaires sociaux etéconomiques dans l’élaborationdudit code. Or, ce dernier devraêtre présenté à l’aval parlemen-taire et puis promulgué et confor-té au plan réglementaire. Ce pro-cessus complexe sera-t-il achevéfin 2014 ou en 2015 ? Prendra-t-il du temps ? L’incertitude persis-te. A charge cependant que tout

atermoiement d’ordre réglemen-taire ne puisse être interprétécomme un moyen de repousseraux calendes grecques la miseen œuvre effective de l’abroga-tion de l’article 87 bis.

Une question de bonnegouvernance

Et ce d’autant que la mise enœuvre de celle-ci induira,comme évoqué ci-dessus, unecharge supplémentaire pour lebudget de l’Etat, dans un contex-te où les revenus de l’Etat nesont pas assez assurés et bienprévisibles, nonobstant l’optimis-me affiché par les concepteursdu projet de loi de finances pour2015. Mais aussi dans la mesure où,

considèrent le directeur del’IDRH mais aussi d’autres éco-nomistes, la gestion des financespubliques est loin d’être baséesur une bonne corrélation entrele niveau de rémunération, lasanction économique et la pro-ductivité réelle des travailleurs. Voire, cette gestion financière,

et par-delà la gouvernance algé-rienne, reste confrontée au pro-blème de la réforme écono-mique, des réformes structurelleset nécessaires à mener, à vouloirmener. Opportune ou non, l’abroga-

tion de l’article 87 bis ne pourraitêtre qu’une mesure isolée»selon le directeur de l’IDRH, enl’absence justement d’un enga-gement à mener la réforme. Soit,d’une bonne gouvernance éco-nomique...

C. B.

Entérinée officiellement, à la satisfaction de l’UGTA,l’abrogation de l’article 87-bis induira certainement unehausse importante de la masse salariale nationale mêmesi la question de son effectivité réelle se posera.

Phot

o : S

amir

Sid

L’UGTA maintient sa fidélité au chef de l’État

La «fidélité et la loyauté pour bâtir une Algérie forte de ses tra-vailleurs, forte de toutes ses forces vives, forte de ses actions pourune justice sociale», l’UGTA s’y engage devant le chef de l’Etat.Dans un communiqué, la Centrale syndicale tiendra à «renouvelerau Président de la République nos profonds remerciements etnotre infinie reconnaissance, en l’assurant de toutes nos forces demobilisation sans faille pour appliquer ses orientations, de notreengagement déterminé à soutenir ses efforts pour promouvoir ledéveloppement économique dans tous les secteurs et continuer àfaire du dialogue social la clé de voûte du règlement de toutes lesquestions économiques et sociales».

C. B.

Satisfecit de Sidi-Saïd.

Le marché couvert du chef-lieude la ville de Relizane, datant del’ère coloniale, est dans une totaleinsalubrité.

Restructuré à coups de centaines de mil-lions de centimes, un sacrifice financierconsenti par la commune en lui consacrantpresque la totalité des PCD il y a maintenantplus de 4 ans, le marché des fruits etlégumes, complètement rénové par la com-mune de Relizane, avec le revêtement detoute son étendue et ses allées, connaît unesituation déplorable.

Cet acquis n'a pas été préservé, du fait dela négligence des vendeurs non habitués et

ceux de l’informel qui poussent comme deschampignons à chaque fois, concernant lagestion des déchets générés par le pourrisse-ment d'une partie de la marchandise, lesquelssont jetés à plusieurs endroits réservés, enprincipe, pour le stockage des produits nou-vellement arrivés et commercialisés.

Cette habitude de créer des monticules dedétritus aux alentours du marché et à proximi-té des étals, a créé d'autres situations plusgênantes, d'autant plus qu'il s'agit d'atteinte àl'environnement et à la santé publique.

Les odeurs des produits décomposésabandonnés à même le sol rendent, évidem-ment, l’atmosphère nauséabonde et exé-crable pour la clientèle obligée de faire ses

emplettes dans ce marché, n’ayant pasd’autres alternatives.

La responsabilité de l'APC n'est pas enga-gée du moment que c'est à l'adjudicataire dumarché que revient la charge de nettoyer leslieux et d'assurer quotidiennement la collectedes déchets, et ce conformément au cahierdes charges qui accompagne l'adjudicationdu marché.

Toutefois le non-respect des clauses ducontrat devra faire réagir les services munici-paux, notamment le service d'hygiène com-munal, et ce afin de préserver les citoyens del’insalubrité de ce lieu public.

A. Rahmane

Selon le directeur du secteur del’éducation, plusieurs réunions pré-paratoires qui avaient regroupé lesreprésentants des secteurs concer-nés avaient été tenues pour s’assu-rer de l’avancée des travaux de réa-lisation des nouvelles structures. Demême, plusieurs visites des chan-tiers ouverts ont été effectuées audébut de la saison estivale par unedélégation présidée par le chef del’exécutif de la wilaya, visites quiavaient permis de lever lescontraintes qui avaient surgi et enmême temps d’inciter les chefs d’en-treprise à mettre plus de moyenspour renforcer leurs capacités deréalisation.

A la veille de cette rentrée, la noteest à l’optimisme dans le milieu édu-catif. Selon ce qu’a annoncé ledirecteur du secteur de l’éducationlors d’une rencontre, tenue dans

l’après-midi de mercredi dernier,avec les représentants locaux de lapresse «tous les indicateurs d’unerentrée scolaire dans la sérénité sontréunis.»

Parmi ces indicateurs, le plussignificatif est certainement celui des692 postes ouverts d’enseignants,tous cycles confondus, octroyés parle ministère. Ces postes ouverts ontété pourvus par voie d’un concoursqui a vu la participation de 10 444candidats et qui s’est «déroulé dansla transparence la plus totale», selonle directeur du secteur, M. MezianeAbdallah.

Les résultats de ce concours ontété affichés et les admis ont étéappelés à suivre un stage initial deformation de 2 semaines, du 16 au28 août dans trois centres ouverts,notamment à Rouina, Aïn Defla, etMiliana. Les affectations des 692

nouvelles recrues sont prêtes etseront notifiées dès la rentrée.

On note que cet important ballond’oxygène va permettre de comblerun déficit important d’une part maisaussi de faire baisser les effectifs parclasse qui, en certains endroits,dépassent les 40 élèves. Cela per-mettra aussi d’assurer des enseigne-ments où le personnel manquait cru-cialement, notamment en languesétrangères et en mathématiques.

On note tout de même que mal-gré des postes ouverts pour l’ensei-gnement de la musique et du dessin,ces postes restent vacants, faute decandidats prétendants. On remarqueaussi que les enseignants des cesdeux disciplines viennent pour lamajorité de la wilaya de Mostaganemqui n’ont qu’une hâte, une fois titula-risés, de retourner dans leur wilayad’origine, ce qui reste compréhen-sible pour des causes diverses.

Sur le plan du renforcement descapacités d’accueil, pour la premièrefois depuis des décades, cette année

on assistera à l’ouverture de cinqnouveaux lycées sur les sept prévus,ce qui est jugé très positif, et porterale nombre d’établissements du cyclesecondaire à 44, l’ouverture d’ungroupe scolaire à Hay Ellouz deBoumedfaâ, cinq nouvelles cantinesscolaires de 200 repas par jour, ettrois demi-pension notamment à ElMaien (douar El Merdja), Rouina etEl Abadia.

Aux 44 lycées qui ouvriront leurporte à la rentrée, viendront s’ajoutersept autres à la rentrée 2015, notam-ment dans les communes deTiberkanine, Oued El Djemaâ, ElMaien, Sidi Bouabida (El Attaf), AïnLechiakh, Arib et El Abadia.

A une question sur la fermeture,les uns après les autres des inter-nats, le directeur du secteur faitremarquer «ce sont là les para-mètres d’un développement du sec-teur qui vise à réunir les meilleuresconditions possibles pour une bonnescolarisation par la multiplicité desstructures et leur rapprochement des

populations scolaires.» Pour ce quiest de la sauvegarde des matérielsd’internat, le responsable du servicede la programmation assure que toutest fait pour leur éviter des déperdi-tions.

Une autre note positive fait-onremarquer est que durant l’annéescolaire écoulée, nous n’avonsconstaté aucune contestation ayanttrait à la gestion des situations admi-nistratives ou financière des ensei-gnants, ce qui dénote d’une gestionefficace des services et du dévoue-ment des personnels administratifs.

S’agissant des manuels sco-laires, «seulement trois manuelsnouveaux ont été introduits et toussont disponibles et prêts à êtrelivrés». Pour ce qui est de l’aide de 3 000 DA, le directeur du secteuraffirme que les crédits sont déjà dis-ponibles et la distribution se fera dèsla réception des dossiers qui serontenvoyés par les services des 14 daï-ras.

Karim O.

Le Soird’Algérie Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE 6Régions

AÏN DEFLA

La rentrée scolaire s’annonce sousde bons auspices

RELIZANE

De l’insalubrité au marché couvertBRÈVES

DE TLEMCEN

Les rats envahissentles caves à la citédes Cerisiers

Cette cité, dans la banlieue est du chef-lieu, était plutôt bien entretenue, il y aquelques années, ses habitants faisaientpreuve d’un grand civisme, tout étaitpropre, il y avait chez les habitants cettevolonté de maintenir un agréable cadre devie.

Les choses ont bien changé, la saletéest partout à l’instar des autres quartiersavoisinants : ce qui a fait réagir lescitoyens, qui n’acceptent plus que cettecité devienne un vaste dépotoir. Toutd’abord, il y a lieu de mener une cam-pagne de dératisation au niveau de tousles immeubles, car ces rongeurs consti-tuent un réel danger pour tous et surtoutpour les enfants. Mais, il faut d’abord impli-quer le citoyen pour qu’il fasse preuve decivisme, en respectant les horaires deramassage des ordures ménagères, quitraînent partout et attirent la présenced’animaux, chats et chiens errants quirôdent à longueur de journée autour despoubelles, pour laisser la place aux ratsdurant toute la nuit.

Guérites de policeou sens giratoireAu niveau de certains carrefours, qui

connaissent un grand trafic, les pouvoirspublics ont érigé une sorte d’abri pour pro-téger les policiers contre les caprices dutemps, et surtout, leur faciliter de réguler lacirculation, notamment aux heures depointe.

Ce genre d’abris existait à l’époque etéquivalait à un sens giratoire. Les automo-bilistes ne savent plus quoi faire, faute designalisation claire et cela peut constituerun danger ; même pour le policer en fac-tion. Situé en plein milieu des intersec-tions, cet abri peut être emporté par unchauffard trop pressé.

Autre danger, des dos-d’ânes sontposés de manière anarchique et sans res-pect des normes, à certains endroits, ce nesont plus des ralentisseurs, mais de véri-tables haies en béton et non signalées. Ilsont été la cause de plusieurs accidents,parfois mortels.

M. Zenasni

AÏN-TÉMOUCHENT

6 000 doses supplémentairesde vaccin contre la fièvre aphteuse

Cette quantité de vaccins estdestinée pour permettre la vaccina-tion du cheptel bovin de la wilayade Aïn-Témouchent notamment lescommunes internes, car la premiè-re quantité de vaccins a été affec-tée vers la mi-août aux communeslimitrophes avec d'autres wilayas

voisines à l'instar de Tlemcen, Sidi-Bel-Abbès et Oran.

Plus d'une trentaine de vétéri-naires et techniciens supérieurs dela santé animale sont mobilisés àtravers le territoire de la wilaya pourmener à bien cette opération devaccination du cheptel bovin. 

La première opération a débutévers le 16 août courant à travers larégion de Mleta, zone limitrophed'Oran, et aussi à El Hassasnalocalité proche de Sidi-Bel-Abbès,ainsi que Oulhaça, zone limitrophede Tlemcen.

Les responsables du secteuront procédé à la distribution de cesdoses de vaccin aux éleveurs descommunes concernées en vue defaire vacciner leurs bêtes le plus tôtpossible afin de prévenir contrecette maladie infectieuse.

Il est utile de noter que les res-ponsables concernés ont décidé defermer les deux principaux mar-chés à bestiaux de la wilaya àsavoir ceux de Aïn-Témouchent etd’Aïn El-Arba pour éviter toute pro-pagation du virus. Quant à la pre-mière opération de vaccinationentamée à la mi-août courant, ellea touché plus de 5 500 têtes debovins à travers les communes dela wilaya.

S. B.

Un quota de 6 000 doses de vaccin contre la fièvreaphteuse a été réceptionné par la DSA (Direction desservices agricoles) de la wilaya de Aïn-Témouchent,cette semaine.

La fin de l’année scolaire 2013-2014 n’était pas achevéeque la préparation de cette rentrée de septembre avait étédéjà largement entamée.

Rien ne va plus à l’APW de Mila puisque les élus destrois formations qui constituent ladite assemblée(FLN, RND et AHD 54) ne demandent pas moins que lelimogeage du président.

Dès l’ouverture, ce jeudi matin, de la session extraordinaire, réservéeà l’approbation du budget complémentaire, demandée par le wali de lawilaya, conformément aux articles 15 et 16 de la loi 12/07 du 21 février2012 relative à la wilaya, la séance a été immédiatement levée suite auretrait des élus qui ont rédigé un communiqué dans lequel ils réitèrent leurrefus de collaborer avec le président en exercice, en l’occurrence Badis

Lebcir d’obédience RND, informant qui de droit de leur décision de gelertoutes activités au sein de l’Assemblée de wilaya jusqu’au départ de cedernier, exigeant sa démission ou son limogeage. Mais lui, il campe surses positions et refuse de céder !

Devant ce blocage annonciateur d’un bras de fer préjudiciable au bonfonctionnement des affaires d’une wilaya déjà boiteuse, le wali a chargéson DAL de saisir la tutelle, comme le stipule l’article 168 du code de lawilaya, pour mesures à prendre.

Une rentrée qui s’annonce chaude et imprévisible, nous y reviendronssûrement !

A. M’haïmoud

MILA

La tête du P/APW demandée !

La fin de la semaineécoulée a vu l’arresta-tion de 3 individus, âgésde 24 à 27 ans, 2 rési-dant à Aïn Defla et letroisième dans la com-mune de Rouina, 3 reprisde justice qui s’adon-naient au commerce dela drogue, en l’occurren-ce du kif traité.C’est à la suite d’informa-

tions reçues par les servicesspécialisés de la Sûreté dewilaya, informations faisant

état d’un trafic de drogue quise déroulait au niveau de lastation-service située à la sor-tie ouest de la ville de AïnDefla, que les éléments de laBrigade d’investigations et derecherches (BRI) ont ouvertune enquête. La mise sous surveillance

discrète du lieu où se déroulaitle trafic a permis d’identifier lesmalfrats qui activaient en utili-sant des engins à 2 roues.C’est au moment où ils acti-

vaient que les 3 individus ontété interpelés et fouillés. Ilsétaient en possession de 2

plaquettes d’un poids total de172,8 g. Les 3 individusconnus pour être des récidi-vistes ayant eu des antécé-dents judiciaires, ont été défé-rés au Parquet. Après avoir été entendus

par le procureur de laRépublique, leurs dossiers ontété transmis au juge d’instruc-tion qui les a placés tous les 3sous mandat de dépôt pourdétention et commerce dedrogue.L’arrestation de ces 3 trafi-

quants incite à se poser laquestion sur la provenance de

ce poison. D’où vient-il ? Quien sont les pourvoyeurs, lesintermédiaires ? Si ces arres-tations sont nécessaires, il estcertain qu’elles ne vont pasendiguer le flot incessant quise déverse et dont le nombrede victimes ne cesse d’aug-menter. Le seul moyen reste donc

de tarir les sources d’approvi-sionnement, mais là c’est uneautre histoire qui nécessiterades efforts colossaux de lapart de tous. L’avenir de notrejeunesse en dépend.

Karim O.

Une source proche de la cellule decommunication de la Protection civile de lawilaya a indiqué mercredi dernier que lesefforts se poursuivent pour l'extinctiondéfinitive des foyers déclarés, ajoutantque les causes de cet important incendien’ont pas encore été déterminées. La zone touchée par les feux se situe à

Zaâfrana et Merahil (M’djez Sfa) et àByoutes Serine dans la wilaya de Taref, aprécisé la même source. Notant qu'une grande partie des lieux a

été préservée des flammes grâce à l'inter-vention de plus de 170 éléments de laProtection civile, appuyés par les servicesde la Conservation des forêts dotés decolonnes mobiles de lutte contre les feuxde forêt des wilayas de Annaba, Skikda etTaref. L'incendie n'avait été maîtrisé qu'au

bout de trois jours, indique notre source,précisant qu'un bilan provisoire fait état dela destruction de pas moins de 130 hec-tares de forêt. En dépit du plan de prévention et de

lutte contre les incendies de forêt élaboréen collaboration avec les partenairesconcernés, le phénomène des feux deforêt est devenu un fléau grandissant dansla région de Guelma, où l'en enregistreannuellement un nombre important d'in-cendies parcourant des centaines d'hec-tares. Les feux de forêt à répétition, notam-

ment à Djebel Béni-Salah, ont d'ailleursconsidérablement modifié les conditionsécologiques de ces monts, les rendanthautement inflammables, estiment lesspécialistes. Mais il y a également l'effetde la pression des populations riverainesqui exercent diverses activités dans cesmonts boisés qui deviennent extrêmementinflammables particulièrement en périodede chaleur. Le nombre d'incendies déclaré dans

cette forêt illustre l'importance de ce phé-nomène dans cette région. Il y a à peineun mois et demi que les services de la

Protection civile ont déployé d'importantsmoyens humains et matériels pour maîtri-ser l'important incendie qui s'est déclaré àDjebel Béni-Salah, et qui avait détruit unedouzaine d'hectares, un bilan qui aurait puêtre beaucoup plus lourd si des renfortsconsidérables n'avaient pas été achemi-nés.

Noureddine Guergour

Le Soird’Algérie Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE 7Faits divers

GUELMA

Encore une fois Djebel Béni-Salahen proie aux flammes, 130 hectares brûlés

AÏN-DEFLA

3 repris de justice, revendeurs de drogue, sous les verrous

MOSTAGANEMDes dizaines

d’hectares détruitspar le feu à Sidi-AliToutes les unités d’intervention de

lutte contre le feu de la Protection civilede wilaya étaient à pied d’œuvre pourcirconscrire le feu qui s’est déclaré dansla soirée de mardi dernier dans la forêtdite Chouachi, dans la daïra de Sidi-Ali,détruisant ainsi une quarantaine d’hec-tares de pinèdes et de pins. Il s’agit du plus important incendie de

la période de l’été dont les causes res-tent non encore déterminées. Toutes lesunités de secours des sapeurs-pom-piers ont envoyé des moyens humains etmatériels et ne sont parvenus à limiter lapropagation du feu que le jeudi en débutde soirée. Ce vendredi, depuis le lever du jour,

les éléments de la Protection civile onttraité de nombreux «points chauds»mais on distingue toujours des colonnesde fumée et des braises menaçant deréanimer le feu. Le dispositif de lutte contre le feu de

forêt restera en place afin d’assurer lasurveillance dans cette vaste forêt de larégion.

A. B.

8 000 bouteillesd’alcool

saisies à KharoubaExploitant un renseignement, les ser-

vices de sécurité ont procédé à une sai-sie de près de 8 000 bouteilles d’alcooldestinées au marché noir.Selon l’information rapportée par la

cellule de communication relevant de laSûreté de wilaya, ces bouteilles d’alcoolétaient stockées dans une cache aména-gée au sous-sol du domicile du dénom-mé T. A. K. âgé de 32 ans. Le stock saisi contient différents types

de marques destinées à la vente au mar-ché noir notamment de la bière, du vinrouge et des liqueurs. Le mis en cause aété arrêté et sera présenté en ce débutde semaine devant le procureur de laRépublique de Mostaganem. L’opération est effectuée dans le

cadre de la lutte contre la vente illicite deboissons alcoolisées.

A. B.

PROFANATION DE MÉMOIRE À YAKOUREN

Les habitants d’Ahmil portent plainte contre X

L’acte perpétré de nuit, laveille de la commémoration du20 Août, est assimilé par leshabitants à une tentative sour-

noise de diviser la communautélocale et de briser son harmo-nie construite après desannées de cohabitation. En sus

de l’interpellation des autoritéscompétentes appelées àœuvrer pour que de pareilsactes ne se renouvellent plus àl’avenir, une plainte contre X aété déposée par «les membresinfluents du comité de villaged’Ahmil» auprès du tribunald’Azazga par les signatairesd’une correspondance portant

dénonciation de la profanationadressée au premier magistratde la commune de Yakourenavec copies au chef de daïrad’Azazga, au wali de Tizi-Ouzou, à la Direction desmoudjahidine et à la brigade dela Gendarmerie nationale de lalocalité.

S. Hammoum

La quiétude du paisible village d’Ahmil dans lacommune de Yakouren a été ébranlée par un innom-mable acte de profanation de la mémoire au préjudicedes frères Laddaoui, chahids dont le nom a servi debaptisation à l’école primaire qui abrite temporaire-ment l’association culturelle.

Phot

o : D

R

Les services de la Protection civile de la wilaya deAïn-Témouchent ont enregistré, lors des dernières 48heures, deux accidents de la circulation à Aïn-El-Arbaet l'Emir Abdelkader qui ont causé la mort de deuxpersonnes et ont fait deux blessés plus ou moinsgraves.Le premier accident est survenu sur le chemin de wilaya n°18 où

une voiture venant de la ville d'Oran a dérapé et a heurté de pleinfouet un arbre, le conducteur qui était âgé de 67 ans, est décédé

sur le coup tandis que l'enfant qui l'accompagnait a eu des bles-sures au niveau des pieds.Le second accident est survenu sur le chemin de wilaya n°10,

au niveau de la commune de l’Émir Abdelkader, le passager quiaccompagnait le chauffeur qui est originaire de Béni-Saf, et qui étaitâgé de 29 ans, a trouvé la mort à la suite du dérapage du véhiculede marque Renault 5, le chauffeur, quant à lui, s’en est sorti avecdes blessures. Les blessés ont été transportés respectivement auxUMC de Hammam Bou-Hadjar et Béni-Saf.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Deux morts dans deux accidents de la route

Des foyers d'incendie se sontdéclarés, mardi, à plusieursendroits dans la zone forestière deDjebel Béni-Salah, à M'djez-Sfa,commune rurale de la daïra deBouchegouf, à une quarantaine dekilomètres de Guelma, ravageantune superficie importante de forêt.

ContributionLe Soird’Algérie Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - Page 8

Rarement dans l’histoire desmythes de l’humanité, le rêve d’alliersavoir et pouvoir, avec toutes lesconséquences (souvent tragiques)que l’on devine, n’a été aussi dramati-quement représenté que dans le per-sonnage mi-historique, mi-légendairede Faust, et dans la tragédie inimi-table qui en a été tiré par Goethe.Nous allons tenter de cerner, dans cequi suit, ce mythe dans la littérature etdans la réalité.

Il y a toujours eu, au fond de chacunde nous (quelque part enfoui dans notreinconscient collectif), un Faust qui som-meille. Même si Faust n’a pas existé, ilaurait fallu l’inventer, car il y aura perpé-tuellement chez chaque être humain peuou prou cultivé (ou même pas du tout, lacuriosité derrière le fait de vouloir péné-trer le secret de toute chose autour denous étant ancrée dans nos gènes bienavant l’invention de laculture, qui est l’une desconséquences princi-pales de l’éducation engénéral, c'est-à-dire lespratiques et usages quiévoluent en connais-sances, dans les socié-tés humaines) un rêvede vouloir tout connaître,une quête illimitée deslumières du savoir sur toutes choses,êtres compris, laquelle recherche auracomme prolongement inéluctable unpouvoir de contrôle sur l’objet de cesavoir. C’est la conjugaison de ces deuxtendances naturelles, qui se sont déve-loppées au plus haut point chez certainsêtres d’exception, qui caractérise essen-tiellement le personnage de Faust. Le personnage des «Faustbooks» (de

la deuxième moitié du 16e siècle) et plustard le héros de Goethe, dans le drameéponyme, avait fini par constituer l’undes plus grands mythes de la rechercheluciférienne du savoir. Le discours théologien de l’époque a

dressé tout un lexique caricatural desfeux de l’enfer dirigé contre tout hommesoupçonné, dans le jugement dogma-tique des théologiens, de s’être écartédu droit chemin, et donc d’obéir (commeconséquence inévitable de cette dévia-tion, pour ces gardiens farouches de lafoi) aux caprices du diable ! Nous y voilà.Le destin du Faust de la légende dans

l’imaginaire des dizaines et des dizainesde générations de lecteurs et d’auteurs,à travers les continents et les siècles,dans plusieurs langues, s’est définitive-ment établi, auréolé de mystères, d’ar-canes secrets, de magie, de clairs-obs-curs ; de son théâtre baroque, de scènestragiques et romantiques, des adapta-tions de Marlowe aux représentationscinématographiques du 20e siècle, enpassant par le théâtre de l’Age clas-sique, le 18e siècle et le théâtre de Gui-gnol, le 19e siècle romantique, et enfinles adaptations libres au 20e siècle…Toute cette énorme littérature, accu-

mulée depuis cinq siècles, a constituéla figure d’un mythe éternel visité etrevisité par des penseurs de tousordres, au point où chaque auteur aura,un jour ou l’autre, tendance à créer sonpropre Faust.Il y aurait donc en chacun de nous –

au-delà du fait qu’on soit lecteur ouauteur – en toutes probabilités, dansnotre désir incommensurable de vouloirconnaître le tout et le plus que tout (à

l’image d’une espèce de Homoncule desalchimistes au pouvoir surnaturel et prêtà bondir vivant, hors de nous, à tout ins-tant flairant le miracle), un petit ou ungrand Faust attendant son heure ! A cha-cun son Faust. Le premier des grandscréateurs de héros devenu le mythe desmythes, est incontestablement Goethe,avec son inimitable tragédie de Faust.Il y eut un Faust de Friedrich Klinger,

écrivain contemporain de Goethe, Vie,exploits et descente aux enfers de Faust(1791), mais héros beaucoup plus pro-saïque d’un roman qui a sombré dansl’oubli. En pleine période romantique, enFrance, il y a eu les lithographies deDelacroix, dont le talent original dans lareprésentation de Faust et Méphistophé-lès a beaucoup plu à Goethe ; il y a eu,à la même période, la traduction duFaust de Goethe de Gérard de Nerval(1828), qui a ajouté au génie du maîtresa propre aura poétique, toujours aussi

rayonnante et fraîche,aussi évocatrice de lamagie du héros tra-gique.Il y a le Faust

(inachevé) de PaulValéry, une énièmeincarnation de Mon-sieur Teste, beaucoupplus angoissé etamoureux que l’origi-

nal, un Dr Faust-Valéry sous l’influenced’«Eros énergumène», «source d’extrê-me énergie», et finalement en proie à undésespoir profond, à un déchirementépouvantable : ce sera son journal intimepeu avant sa mort. Chez l’écrivain Alle-mand, Thomas Mann, il y a aussi unDoctor Faustus (1947), écrit en fin d’unecarrière brillante et mondialementconnue (tout autant que celle de Valéry); un Adrien Leverkühn-Dr Faust qui va dela théologie à la musique, et qui finira parsigner un pacte avec le diable, en échan-ge d’un don pour l’inspiration et l’extraor-dinaire ivresse sensuelle qu’elle procure.Mais, terrible ironie du sort, le hérossera, en fin de parcours, paralysé et alié-né mental.Il y a même eu (là où on s’y attendait

le moins, peut-être) un roman de PierreMac Orlan, Marguerite de la Nuit (1925),qui reprend la légende,assez travestie etadaptée adroitement(pour faire couleur loca-le), l’auteur étant servi,en cela, par une imagi-nation féconde, auxannées les plus fébrilesdu Paris de l’immédiataprès-guerre, dans le Montmartre popu-laire avec ses bistrots, ses boîtes de nuit,ses zincs, ses filles des rues… George Faust, vieux reclus de 82 ans,

ancien professeur agrégé de grammaire,et tout de même lointain descendant duhéros légendaire, habitant un immeublequelconque non loin de la place duTertre, ne cessait de se lamenter sur sonsort. Un soir, l’octogénaire à la peau ducou qui «pendait comme une peau dedindon», tira son vieux drap jusqu’à sonnez «goguenard», et pensa tout haut ;«Un homme, serait-il assez bête pourrefuser d’échanger son âme contre unenouvelle jeunesse ?». Le lendemain, ildécide de vendre tous ses livres encoreen bonne condition de conservation à unbouquiniste du coin.Avec l’argent de la vente, il s’achète

un complet, un feutre, des souliers

jaunes, etc ; et avec l’argent qui reste ildécida d’aller à la rencontre des fillesdes bistrots et des cabarets de Mont-martre et des environs. C’est alors qu’ilfit la rencontre d’un certain Léon-Méphis-tophélès qui boitait un peu (une autrecaractéristique du démon ?), qui lui pro-pose un marché : George Faust serarajeuni de 60 ans, à condition qu’il signe,avec une goutte de son sang, le pacte, etoffrir ainsi son âme au Prince desTénèbres.Le jour d’après, George Faust se

réveilla, ô miracle des miracles ! dans lecorps d’un jeune homme de vingt-cinqans ! La suite de l’histoire est stupéfian-te, inattendue. La belle Marguerite (uneGretchen des Années folles), rousse auxyeux violets, fille étrange de la nuit mont-martroise, devient sa maîtresse et tomberapidement amoureuse de lui. Par uneclause, laissée à l’appréciation du signa-taire du pacte, il était possible à GeorgeFaust de faire signer le pacte par uneautre personne, l’important pour Léon-Méphistophélès (un pourvoyeur dedrogue, dans la réalité) c’est qu’àl’échéance du pacte le dernier signatairelaissera le diable prendre possession deson âme. Par amour pourGeorge Faust, Margueritesigna à son tour le pacte,et du coup le délivra duterrible fardeau que repré-sente la signature dudocument. Un jour, àcontrecœur, elle prendrale bateau pour l’Australie,dans l’espoir de trouver un vieux mon-sieur pour lui faire signer à son tour lepacte, laissant son ami libre de toutengagement…Nietzsche a créé son Zarathoustra,

personnage-clé de son œuvre philoso-phique, un peu comme Goethe aconstruit le drame de Faust, son œuvremajeure. Le génie de Nietzsche nousrenvoie l’image parfaitement amalgaméed’un maître de la Haute Renaissance ita-lienne et d’un prophète moderne, dontles principales tendances de l’œuvre(Volonté de Puissance, Gai Savoir, Eter-nel Retour) s’érigent sur les décombresde vingt-quatre siècles de philosophieoccidentale. C’est la conquête avec

toute la joie et toutel’énergie du déses-poir, de la libertéintérieure, incarnéepar Zarathoustraqu’il nous laisse enhéritage. Zara-thoustra, du haut desa montagne, tel un

Titan sur sa cime, dira, au bord de l’exta-se : «Tout homme porte en lui cettedouble nostalgie de la hauteur intellec-tuelle et de la pureté morale. En tout esprit deux ailes tendent à

s’éployer : le génie et la sainteté.» L’élanunique vers le spirituel de Nietzsche, etson chant irrésistible du poème de lavraie Vie, figurent pour nous la poursuitejusqu’à l’extase, jusqu’à la limite de laconnaissance, de l’inconnaissable ou del’inconnaissant, de ce rêve de liberté, etc’est pour cela que Zarathoustra est l’in-carnation dionysiaque du Dr Faust.La quête infinie, inlassable, jusqu’à la

mort, jusqu’à la folie même, du dissol-vant universel et de la Pierre philosopha-le ou l’élixir de longue vie (pour un pieddans l’éternité), a été (et l’est encore)celle des alchimistes de tous les temps.C’est aussi l’un des plus grands rêves de

Faust. Dans le monologue de la premiè-re partie du drame, Faust, au milieu deses livres, de ses alambics, cornues etautres instruments qui constituent l’es-sentiel de ce qu’on pourrait appeleraujourd’hui le laboratoire de l’alchimiste,énumère, avec lassitude, toutes lesconnaissances – considérables pourl’époque – qu’il a pu achever, et constateavec une grande amertume qu’elles nel’ont mené nulle part : «Philosophie,hélas ! Jurisprudence, médecine, et toiaussi, triste théologie !... Je vous ai doncétudiées à fond avec ardeur et patience :et maintenant me voici là, pauvre fou,tout aussi sage que devant. Je m’intitule,il est vrai, Maître Docteur, et, depuis dixans, je promène çà et là mes élèves parle nez. – Et je vois bien que nous ne pou-vons rien connaître :...(…) Il ne me restedésormais qu’à me jeter dans la magie…(Si enfin je pouvais connaître tout ce quele monde cache en lui-même, et sansm’attacher davantage à des motsinutiles, voir ce que la nature contient desecrète énergie et de semences éter-

nelles : (Faust :1re partie de latragédie. Editionde Jean Lacoste.Le livre de PocheClassique, 2007,pp.63-64. Traduction de

Gérard de Ner-val.) «Voir ce que la nature contient desecrète énergie et de semences éter-nelles» n’est, ni plus ni moins, que le pro-gramme surdimensionné et démentieldes alchimistes. Si la physique des parti-cules («particules élémentaires» dans levocabulaire de la physique contemporai-ne) qui peut décrire et expliquer les pro-priétés de la matière et les forces (entreautres, la force électromagnétique) quis’exercent entre les différentes parties laconstituant, d’une manière à sidérer lelecteur naïf, peut plus ou moins pré-tendre connaître (mais il reste encorebeaucoup à découvrir dans ce domaine)le secret de la matière, de la transforma-tion et de la conversion de l’énergie, celan’empêchera pas les grands physiciensde produire, un jour ou l’autre, de l’or, enquantités désirables, en accélérant lesatomes de plomb à des vitesses inouïes !C’est fondamentalement, une questiond’éthique, et la conscience du grave dan-ger (tout autant que la fusion de l’atome etde ses effroyables conséquences des-tructrices) que cela représenterait pourl’équilibre des valeurs (et poserait, à longterme, la question cruciale de l’or commemonnaie de référence pour l’ensembledes pays de la planète), qui les retien-draient sérieusement de se lancer dansune telle aventure.Alors, ces nouveaux physiciens sont-

ils des Faust en puissance ? Ont-ilsenfin résolu l’éternel problème des alchi-mistes ? Sont-ils sur le point (imminent !)de connaître tous les secrets de la matiè-re ? Autant de questions qui ne nécessi-tent pas de réponses décisives, péremp-toires, tranchantes, mais bien plutôt unelongue et patiente recherche, non paspour avoir en fin de parcours des résul-tats qui répondraient à notre attente,mais pour la pure joie de la recherche,quelle qu’en soit l’issue, et aboutir enfin àune sagesse stoïcienne.

H. S.

Par Hacène SaâdiProfesseur d’Université

Savoir et pouvoir : à chacun son Faust

«Voir ce que la naturecontient de secrète énergie etde semences éternelles» n’est,ni plus ni moins, que le pro-gramme surdimensionné etdémentiel des alchimistes.

Le jour d’après, George Faustse réveilla, ô miracle des

miracles ! dans le corps d’unjeune homme de vingt-cinq

ans ! La suite de l’histoire eststupéfiante, inattendue.

Il y aurait donc enchacun de nous – au-delàdu fait qu’on soit lecteur ou

auteur – en toutesprobabilités, dans notredésir incommensurable devouloir connaître le tout et

le plus que tout.

Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

Pigs (Three Different Ones) estune chanson du groupe britanniquePink Floyd, écrite par Roger Waters.C’est une des chansons de l’albumAnimals, sorti en 1977. La sociétéest divisée en trois catégories : lescochons, les chiens et les moutons.Les cochons (pigs) sont les per-sonnes qui ont atteint le sommet del'échelle sociale. Ils ont l'argent et lepouvoir. Ce sont eux qui manipulentle reste de la société pour garderleurs privilèges. Le concept et les thèmes de l’al-

bum Animals trouvent leur inspira-tion dans le roman La Ferme desanimaux de George Orwell paru en1945. Il reprend les grandes lignesdu roman, à savoir le cynisme,l'agressivité et la critique sociale. Lasociété est ainsi divisée en troisclasses qui donnent leurs titres auxmorceaux de l’album. Les «Pigs»sont les porcs qui baignent dans laluxure et l'oisiveté. Les «Dogs» sontles chiens qui recherchent le profitet qui exercent le contrôle desmasses avec agressivité. Les«Sheeps» sont les moutons qui sui-vent docilement, comme aveugléset impuissants. La chanson Pigs (Three Different

Ones) dont le titre est traduit en«Porcs, la bande des trois» (en réfé-rence à la fameuse «bande desquatre» en Chine ?) dit, notamment :«Grosse pointure, homme porc, ahah quel faux tu es.Toi, grosse tête de riche, ah ahquel faux tu es.Et quand ta main est sur ton cœur,Tu m'fais presque marrer, presquecomme un clown.Avec ta tête dans l'abreuvoir.Disant «continuez de vous enfon-cer», ton gras menton de porc,Qu'espères-tu trouver, quand t'esdans une porcherie ?Tu m'fais presque marrer, tu m'faispresque marrer.Mais en vérité, t'es à pleurer.Vermine de terminus, quel faux tu es.Toi, putain de vieille peau, ah ahquel faux tu es.Tu irradies les éclats froids duverre brisé.Tu m'fais presque marrer.Ça vaut presque un sourire aucoin.T'aimes la sensation de métal, t'escanon avec ta parure à chapeau.Et t'es mignon avec ton flingue à lamain.Tu m'fais presque marrer, tu m'faispresque marrer.Mais en vérité t'es à pleurer.»

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE 9

M’hamed Benguettaf est celuiqui a relancé le Festival natio-nal du théâtre professionnel,après une longue interruptiondurant la décennie noire. Ben-guettaf qui avait tenu aussi àréhabiliter les trois «coups dethéâtre» annonçant le leverde rideau était égalementcommissaire de ce festival,dont c’est la première éditionqui se déroule sans lui.

Les trois banderoles géantessur la façade du Théâtre nationalalgérien Mahieddine- Bachtarzi(TNA) donnent les grandes lignesde la 9e édition du Festival nationaldu théâtre professionnel d’Alger : àgauche l’affiche officielle du festival,au milieu un portrait de M’hamedBenguettaf et à droite une expres-sion de solidarité avec Ghaza.

L’ouverture officielle de la mani-festation a eu lieu jeudi soir en pré-sence de Mme Nadia Labidi, ministrede la Culture, qui, dans son inter-vention, a notamment indiqué quele festival constitue une occasionde faire mieux connaître la produc-tion nationale dans le domaine desarts dramatiques. La ministre aégalement fait remarquer que cettemanifestation permet à «la grandefamille» du théâtre algérien de serencontrer et d’échanger les idées

et les expériences. M. MohamedYahiaoui, commissaire du festival, ainsisté sur «la continuité» par rap-port aux éditions précédentes et surla nécessité d’encourager lesjeunes créateurs. Réalisé parAbdelkrim Beriber et Yacine Zaïdi«Adhwa» (lumières), le spectacled’ouverture est un hommage àBenguettaf.

Il est fait d’une succession detableaux extraits d’œuvres du dra-maturge, comédien et ancien direc-teur du Théâtre national algérien.Décédé le 5 janvier dernier, M’ha-med Benguettaf est, pour rappel,celui qui a relancé le Festival natio-nal du théâtre professionnel, aprèsune longue interruption durant ladécennie noire.

Benguettaf qui avait tenu aussià réhabiliter les trois «coups dethéâtre» annonçant le lever derideau était également commissairedu Festival national du théâtre pro-fessionnel dont c’est la premièreédition qui se déroule sans lui.

Le public devait assister hiervendredi à deux spectacles : lespièces Leylet iidem (la nuit de l’exé-cution) de la Coopérative Canevasde Bordj Bou Arréridj et El Aârda(l’invitation) du Théatre régional deConstantine. Dix-sept pièces sontinscrites dans la compétition offi-cielle et vont concourir pour les dif-férents prix du festival. La moitié deces œuvres est adaptée d’œuvresde dramaturges étrangers commeSamuel Beckett, ou algériens,comme Ould Abderrahmane Kakiou Kateb Yacine. L’auteur de Pales-tine trahie sera, d’ailleurs, à l'hon-neur lors de la compétition avec lespièces Le cadavre encerclé et Lesancêtres redoublent de férocité,montées, respectivement, par Dja-mel Abdelli (TR Béjaïa) et Moha-med Frimehdi (TR Sidi-Bel-Abbès).Fouzi Benbrahim, lauréat en 2011du 1er Prix de ce même festival,revient avec El Aârda et Sat'ouKhas (Un braquage très spécial)dont il a co-écrit le texte et fait lascénographie. La programmationen «off» (hors compétition) estréservée, cette année, à la produc-tion nationale, excepté la pièceTouqous El Maout Wa El Hayet(Rituels de la mort et de la vie) qui

sera présentée par la troupe égyp-tienne de Masrah Al Taliâ (Théâtrede l’Avant-garde), invitée du Festi-val. D’autres activités sont pré-vues, en marge du festival. Dontdes spectacles de contes à la placeMohamed-Touri (près du TNA) etune rencontre thématique intituléeTerminologie critique et discoursthéâtral, qui sera animée par desuniversitaires algériens et étran-gers.

Un atelier de formation consa-cré à la mise en scène, sera animépar le dramaturge irakien Djawad ElAssadi et devrait, selon les organi-sateurs, se prolonger au-delà dufestival.La salle Hadj Omar du TNAabritera des rencontres littérairesdont le modérateur est AbderezzakBoukebba.

Demain dimanche 31 août àpartir de 17h 30, est prévue unerencontre intitulée Le roman hôtedu théâtre et qui verra la participa-tion de Awad Ali (Irak), Habib Moun-si et de Hamid Abdelkader.

La rencontre de lundi 1er sep-tembre à la même heure à la salleHadj Omar est intitulée La nouvellehôte du théâtre. Elle verra la partici-pation de Lounis Benali, AllaouaHadji et Abdelkrim Yennina.

Le 9e Festival national duthéâtre professionnel d’Alger sedéroulera du 28 août au 8 sep-tembre 2014, essentiellement auThéâtre national algérien Mahieddi-ne- Bachtarzi.

Kader B.

9e FESTIVAL NATIONAL DU THÉÂTRE PROFESSIONNEL D’ALGER

Une édition très particulière

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉ-RIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI(ALGER) Jusqu’au 8 septembre : 9e édi-tion du Festival national duthéâtre professionnel.

FILMATHÈQUE MOHAMED-ZINET DE RIADH-EL-FETH(EL-MADANIA, ALGER) :Du 30 août au 3 septembre :Journées du film asiatique, organi-sées par l’ambassade du Japon, encollaboration avec les ambassadesde Chine, d’Iran et d’Indonésie.

Samedi 30 août à 18h : Film Lerègne des assassins de Chao-Pin-su (Chine, 2010).Lundi 1er septembre à 18h : FilmMaman a envie d’aller en pèlerina-ge de Aditya Gumay (Indonésie,2009).Mardi 2 septembre à 18h : Film AlMotabakki (le survivant) de Sayful-lah Dad (Iran/Syrie, 1994).Mercredi 3 septembre à 18h : FilmWater Boys de Shinobu Yaguchi(Japon, 2001).

THÉÂTRE DE VERDURE CASIF

(SIDI-FREDJ, WILAYA D’ALGER) Samedi 30 août à 22h : Concertsde cheb Anouar, Hichem Khlili, Nou-reddine Debiane et de Fares Staïfi. Dimanche 31 août à 22h :Concerts de la troupe El-Ferda etde l’Orchestre national de Barbès(ONB).

COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM (CHENOUA, ALGER)Samedi 30 août à 22 h : Concertsde Camélia Nour, Zahi Cherayti,Abdou Gnawi et Mohamed Beziane.

Dimanche 31 août à 22h :Concerts de Chabira Wissal,Hakim Halaka, Maâti El Hadj etFarid Ben Ahmed.

MUSÉE PUBLIC NATIONALDES ARTS ET TRADITIONSPOPULAIRES DARKHDAOUEDJ EL-AMIA (BASSECASBAH, ALGER) Jusqu’au 3 septembre :Exposition «Mienne Casbah, teslégendes et tes secrets » del’artiste Abderrahmane Kahlane,en hommage à Himoud Brahimi

dit «Momo». PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER)Jusqu’au 31 août : Salonnational de la céramique d’art enpartenariat avec la Chambre desmétiers de la wilaya d’Alger

SALLE EL-MOUGGAR(ALGER-CENTRE) Jusqu’au 31 août : Projection dufilm Quantum Of Solace de MarcForste, à raison de 4 de séancepar jour.

Cochons !Par Kader Bakou

Phot

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FESTIVAL DE LA MUSIQUE, LA CHANSON, LA DANSE ET L’HABIT TRADITIONNEL NAÏLI

Djelfa s’anime

4e FESTIVAL ORIENTALYS À MONTRÉAL

Concerts de Djezma et Tarbaât L es groupes algériens Nassim Djezma,

Imzad et Tarbaât participeront au 4e FestivalOrientalys à Montréal (Canada), qui se

déroule du 29 août au 1er septembre, aux côtésd'artistes venus de différents pays d'Afrique,d'Europe et d'Asie.

Nassim Djezma, groupe de rock moderne,est le fruit d'un métissage artistique aux couleursbédouines, chaouies et kabyles avec à son actifdes chansons telles Zahra, Bin Yeddik, BelieveMe et I'm not gonna stop, à travers lesquelles ilprojette de promouvoir la chanson maghrébine.

Produisant un blues traditionnel rythmé et

inspirateur, reflétant l'esprit du désert et sonapport à l'individu, la troupe Imzad prônentl'amour et l'amitié entre les peuples dans ses dif-férents albums, à l'instar de Ulah Nes Ahaggar(Cœur de l'Ahaggar) et Ed'Dounya.

Tarbaât, alliant les genres kabyle, chaâbi etraï développe un style qui tient compte de l'au-thenticité dans le contenu avec une ouverturevers la modernité dans la forme.

S'illustrant depuis 2004 par la reprise degrands artistes algériens tels les regrettés Slima-ne Azem, Dahmane El Harrachi et Athmane Bali,le groupe a sorti son premier opus, Min

Ech'Chaâb Wa Ila Ech'Chaâb, en 2013. Outre les groupes algériens, le festival

connaîtra la participation d'artistes canadiens,américains, indiens, allemands, italiens, maro-cains, et guinéens.

Fondé en 2001 par l'association à but nonlucratif Alchimies, créations et cultures, le Festi-val Orientalys s'emploie, selon les organisateurs,à «établir des passerelles entre les culturesorientales et occidentales célébrant la ville deMontréal dans sa pluralité culturelle, son avant-gardisme et son ouverture».

L e Festival local de la musique,la chanson, la danse et l’habittraditionnel naïli bat son plein

à Djelfa dans une ambiance festi-ve. La première édition de cettefestivité culturelle, qui se tient jus-qu’à la fin du mois d’août à la mai-son de la Culture Ibn- Rochd et ausiège de la Chambre d’artisanat etdes métiers, sous l’égide des auto-rités locales, permet aux visiteursde découvrir le patrimoine immaté-riel de la région. La tenue tradi-

tionnelle naïlie, portée par lesfemmes de la région lors des fêtes,la kachabia faite à base depeluche cameline, célèbre dans larégion des Ouled Naïl, et les bijouxlocaux agrémentent ce salon quirelate une partie de la culture ves-timentaire locale.

Un stand spécial est, égale-ment, consacré à l’habit tradition-nel palestinien exposé par un arti-san de ce pays, qui a affirmé, àl’APS, que cette opportunité

«reflète la solidité des liens cultu-rels entre les peuples algérien etpalestinien». La cérémonie d’ou-verture, qui a eu lieu à l’esplanadedu complexe sportif du 1erNovembre, a été marquée par desdanses folkloriques et un spec-tacle de fantasia, en présence denombreuses familles.

Plusieurs troupes locales ontprésenté, à cette occasion, deschansons du patrimoine bédouin,à l’image de la célèbre troupe du

chanteur Ahmed Lamine, lesartistes Didia, Hmida Ennaïli,Naïla, Mohamed Cherik et le jeunechanteur Sila Mohamed, qui a par-ticipé, récemment, à la troisièmeédition d’«Alhan Ouachabab».

Plus de 47 artistes, 30 musi-ciens, 6 troupes folkloriques et 10exposants d’habits traditionnelsprennent part à ce festival qui ani-mera la scène culturelle au niveaude quatre grandes villes de lawilaya.

Mme Besma, malade en rémission :

«Je me portais comme uncharme et je mordais dans la vieà belles dents jusqu’au jour oùune campagne de sensibilisationsur le cancer du sein menée parun médecin femme et une psy-chologue attire mon attention surle sujet du dépistage. On habiteune zone rurale où on ne se pré-occupe que de saisir lesmoments présents.

Une mammographie révélaune lésion et c’est comme ça quej’ai atterri dans ce service quirecommanda une petite interven-tion chirurgicale.

Ce que je fis avec quelquesappréhensions je l’avoue car ma

vie a soudain basculé. De lafemme insouciante que j’étais, jesuis devenue une femme ferméeet recroquevillée sur moi-même.Il a fallu toute la psychologie etles mots rédempteurs des méde-

cins et des infirmières pour que jerevienne progressivement à la vieordinaire à laquelle je souriaisdésormais d’autant que l’inter-vention s’était bien passée etqu’on m’a rassurée que je seraissauvée après quelques séancesde chimio. Elles étaient certes

dures et grâce à mon courage,j’ai fait face avec beaucoup dephilosophie aux effets secon-daires qui suivaient les cures.

Et aujourd’hui, incha Allah, jeme sens très bien d’autant que

mon médecin m’a expliqué que lamaladie a été détectée à temps.Je suis là aujourd’hui en accom-pagnatrice de mon père qui esttraité pour un cancer du côlon.J’en profite pour remonter lemoral aux autres maladesfemmes auxquelles j’apportetoute mon expérience d’anciennepensionnaire».

Fayçal, frère d’une dame ayantsuccombé à la maladie : «Ma sœur était institutrice et

se portait comme un charme jus-qu’au jour du drame.

Bien que connaissant les bien-faits de la prévention à tous lesniveaux, concepts qu’elle ensei-gnait même à ses élèves, elle n’apas appliqué sur elle ces conseilsde vie. Et lorsque la maladie s’estdéclarée, c’était à un stade siavancé que la médecine n’a rienpu faire devant son cas.

Courageuse, elle est partie enlaissant comme consigne auxfemmes de se montrer pré-voyantes, en se conformant auxgestes simples du dépistage.Que Dieu ait son âme».

Rachid, médecin :«La situation la plus pénible

dans la carrière d’un médecin estd’avoir à dire aux parents demalades que le cas de leurpatient est irréversible.

Ce qui l’est encore plus, c’estd’affronter le regard du maladequi cherche chez nous une issuesalutaire. C’est pour cela que le

dépistage s’avère plus quenécessaire car il épargne la vie etdes dépenses faramineuses àl’Etat et le drame aux familles.»

Farid, TSS :«Nous sommes là pour faire

sentir aux malades qu’ils sontentre de bonnes mains. Notre atti-tude est très importante face auxmalades qui guettent la moindrefaille psychologique pour sombrerdans le désespoir.

C’est pour ça que noussommes tout sourires et que nousnous comportons de manière àfaire ressentir au malade que l’es-poir est permis et que la guérisonest à portée de cure.

On fait tout pour leur rendre lajoie et leur faire oublier qu’ils sontmalades. Car la confiance entrele malade et l’environnement hos-pitalier est très importante dans leprocessus de guérison.»

Lynda, ancienne psychologued’un centre de chimiothérapie :

«Le malade a besoin de sesentir entre de bonnes mains etqu’il a toutes les chances de gué-rir. C’est pour cela que nousessayons de tout faire pour luifaire ressentir qu’il représenteautre chose qu’un malade à l’hô-pital. Nous lui expliquons que lemental est très important dansl’évolution de l’état d’un maladequi ne doit pas céder au découra-gement et de croire en la scienceet en le destin.» n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE 11

Nous sommes à Alger, c’est dansl’enceinte d’une mairie que la scènese déroule. Il fait chaud en cette jour-née aoûtienne. Les citoyens courentdans tous les sens, des papiers à lamain. Ils sont pressés, prennent d’as-saut les guichets. On n’arracheraitpas un sourire ou une parole gentilleaux préposés qui, comme agacés partout ce monde, décident de fonction-ner au ralenti. Une manière sansdoute de les narguer, de les découra-

ger, jouissant de voir les plus vulné-rables repartir chez eux, car n’en pou-vant plus d’attendre. Et malheur àcelui qui oserait demander deux foisle même formulaire, ou exprimer sacolère face à une telle léthargie.Celui-là, on le mettra vite auxoubliettes et il sera tout bonnement ledernier servi, quand on ne lui deman-dera pas de revenir le lendemain carcelui qui signe est sorti. Mais le cloude l’histoire c’est lorsque cette sexa-

génaire se fera jeter ses documents,qu’elle attrapera au vol, par uneemployée qui a eu un clash avec soncollègue, qu’elle traitera de tous lesmaux devant la foule abasourdieagglutinée devant les guichets.

Elle s’en prendra à la pauvre dameparce que tout simplement elle étaitlà au mauvais moment. Ebahie, elleramassera ses papiers sans mot direet s’empresse de quitter les lieux.

Autre lieu, autre scénario : unedaïra de la même circonscription. Ledécor est paradoxal, les employés,bizarrement, affichent des mines plusclémentes ; bienveillants, ils restentau service des citoyens. Jugez-envous-même. La même dame se pré-

sente le lendemain au guichet pour ladélivrance des cartes grises.

Un jeune homme tout sourire, l’ac-cueille. Il la renseigne d’abord, puisvérifie son dossier. Il est complet.

Il l’oriente ensuite vers un autreguichet pour la signature, et, avenant,ne quittant pas son sourire luidemande de patienter quelques ins-tants. Il revient, la carte grise à lamain et la lui tend. La dame n’enrevient pas. Elle se demande si ellene rêve pas.

lle ne peut s’empêcher de féliciterce jeune homme pour son profes-sionnalisme, se disant dans son forintérieur que le service public n’estpas encore foutu. n

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Le dépistage

précoce du cancerdu sein et du col del’utérus est vital»

En créant le serviced’oncologie médicale auCHU de Tizi-Ouzou, lePr Ferhat Rabah avait unrêve à réaliser : toucherles 1 513 villages de

Kabylie en vue de menerdes opérationssystématiques de

dépistage afin de guérirles cancers du sein et ducol de l’utérus qui fontdes ravages en Kabylie.

Lire en page 12............

C’EST MA VIELes 135 vies de Nacéra

On parle souvent de laréussite des événementsles plus incongrus, dufaste des plateaux de

télévision, de laretransmission sansfaille d’émissions

truculentes en oubliantque leur réussite est

aussi le fait depersonnes travaillantdans l’ombre qui

mettent tout leur talentet leur savoir-faire auservice de l’œuvre.

............VOYAGE CULINAIRE

courgettem’charmla, unmets qui nous vient d’Alger

Nous découvrirons unplat traditionnel

algérois par excellenceet qui a été généralisé à

presque toutes lesgrandes villes du pays,particulièrement celles

de l’Est,courgettem’charmla, un plat d’été

à base de légumesagrémentés de viande enmorceaux ou hachée.

Lire en page 13

Par Naïma Yachir [email protected]

ATTITUDES

Phot

os :

DR

Par Salem Hammoum

[email protected]éro 135

Animé par Naïma YachirSoirmagazine

Le drame dans la maladie, c’est qu’on croit que cela n’arrivequ’aux autres. Jusqu’au jour où on se rend compte que nous nesommes à l’abri de rien. Même pas d’un petit rhume qui peutavoir des conséquences graves sur notre santé si on ne prendpas à temps les précautions qui s’imposent. Avec des maladiesde type du cancer, la situation est plus dramatique lorsque laprévention n’est pas au rendez-vous. Sauf qu’à ce niveau, lesujet est d’une si grande sensibilité qu’il requiert une plusgrande diligence des services de santé auxquels échoient la

sensibilisation et le dépistage précoce afin d’éviter unedégradation de la santé du malade. Des médecins, des parents

de malades et des infirmières nous en parlent.

«La situation la plus pénibledans la carrière d’un méde-cin est d’avoir à dire aux

parents de malades que lecas de leur patient est irré-versible. Ce qui l’est encore

plus, c’est d’affronter leregard du malade quicherche chez nous une

issue salutaire.»

Paradoxe

Nul n'est à l'abri d’un drame

Le Soird’Algérie Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE 12

Le Soir d’Algérie : Comment avez-vous atterri dans ce service à Tizi-Ouzou que vous joignez chaquematin, vous qui ne manquiez de rienà Alger ?

Pr Ferhat : Je travaillais pendant 20ans à Alger quand un jour mon maître,le Pr Bouzid, m’a proposé d’ouvrir lecentre de Tizi-Ouzou. Une propositionque j’ai acceptée sans la moindre hési-tation. Je voyais là une excellente occa-sion de répondre aux vœux de mondéfunt père d’être le premier médecinde la commune de Zekri, ce que j’ai réa-lisé et m’investir pleinement dans lasanté des malades vivant les affres del’enclavement dans le dur relief deKabylie auxquels j’allais apporter toutmon capital expérience dans ces vil-lages manquant de tout.

Votre vœu s’est réalisé ?Oui et non. J’en suis à ma 5e promo-

tion de médecins spécialistes mais il

reste un objectif majeur à réaliser et quiconsiste à stopper l’hémorragie du can-cer du sein et du col de l’utérus qui faitdes ravages en Kabylie chez lesfemmes de 35 à 45 ans, faute de dépis-tage précoce. Chose que j’ai voulu réa-liser depuis quelques années.

Ce projet consiste à aller de villageen village pour toucher les femmes car,quand elles viennent, c’est souvent à unstade très avancé et on se retrouvealors souvent devant des situations dra-matiques. Et nous n’avons alors qu’àaméliorer leur confort avant la fin. Dansma tête, j’ai voulu les regrouper auxchefs-lieux de communes et de daïraspour aller avec des équipes spéciali-sées réaliser le dépistage. Le cancer dusein pris à temps, c’est juste une petitechirurgie d’une trentaine de millions de

centimes. Au stade métastatique çapeut coûter jusqu’à 20 millions dedinars chaque année, ce qui est énor-me pour la société et l’Etat.

Mais ces campagnes de sensibili-sation se font depuis quelquesannées déjà ?

Ce sont des actions ponctuelles sansréel impact sur la société. On a assistépar contre à des actions avec l’associa-tion El Fedjr et si aux premiers jours, lesfemmes sont réticentes, aux 2e et 3e

jours, c’est carrément une déferlantehumaine et nous avons été contents dedécouvrir les cancers à des stades trèsavancés qu’on a localisés à temps etqu’on a pu ainsi guérir.

A quoi sont dus tous ces cancers ?Il n’y a pas d’explication pour ces

types de cancers. Pour les facteursfamiliaux et génétiques, les examenstrouvés en Algérie peuvent êtreenvoyés en France. Mais pour les can-cers du côlon et les cancers digestifs,

on sait qu’il y a beaucoup de facteursqui interviennent, parmi eux les facteursalimentaires.

En d’autres termes, en Kabylie chezla femme c’est le cancer du sein et ducol de l’utérus et chez les hommes, lecancer du côlon et les cancers diges-tifs, dus à une alimentation mal équili-brée et autres, qui font des ravagesparmi la population.

Qu’en est-il de la prise en chargeétatique de ce type de maladies enAlgérie ?

L’Algérie est le seul pays au mondeà prendre en charge ses malades à100% et où l’Etat fait beaucoup d’effortsdans le domaine de la santé. Mais notretravail ne consiste pas uniquement àsoigner mais aussi à prévenir la mala-

die. Et à ce titre, notre pays a tous lesmoyens de prévenir certaines maladies.Faire des campagnes de sensibilisationanti-tabac pour le poumon, et pour lescancers du sein et du col de l’utérus desexamens et une mammographie unefois par pour les femmes à partir de 40ans.

Il y a un programme national pour ça.Aux centres de PMI, les femmes quivont prendre les pilules doivent faire unexamen gynécologique dans le cadred’une grossesse. Il y a un programmenational qui est, certes, mis en placemais ça reste insuffisant car certainesfemmes sont réticentes ou ne voientpas l’utilité d’aller à une consultation,jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Il faut donc impérativement relancertout cela car il y a beaucoup de casqu’on arrive à prévenir. Et mieux vautprévenir que traiter, ce qui coûte exces-sivement cher au Trésor public.

Qu’en est-il des maladies quel’Algérie n’arrive pas encore à traiter ?

Il y a des malades d’ici ou d’ailleursqu’on envoie pour se faire traiter enFrance, en Tunisie ou au Maroc et dèsque les médecins de là-bas consultentleurs dossiers médicaux et les comptesrendus, la première question qu’on leurpose est : «Pourquoi vous venez ici alorsque votre médecin traitant a fait tout lenécessaire ?» Avant d’ajouter qu’ilsn’ont rien à leur donner de plus. Doncen matière de technicité et de moyensmis à notre disposition par l’État, on n’arien à envier à l’étranger.

Mais les malades pâtissent sou-vent du manque de médicaments etdes ruptures de stocks et sont doncrenvoyés chez eux ce qui comprometleurs chances de guérison ?

C’est une chose que nous déploronssincèrement mais depuis quelquesannées il y a de moins en moins de rup-tures. Et ce qui est bien dans le traite-ment du cancer, c’est qu’il n’y a pasqu’un seul schéma. Dès qu’il y a rupturede médicaments, il y a 5 ou 6 schémasde traitement. Et chaque fois qu’il y a unschéma ou une drogue qui manque, onpasse au schéma suivant. Jamais on nelaisse un malade sans traitement saufquand il y a une drogue majeure qu’onne peut pas remplacer.

Quel sort est réservé aux maladesnécessitant une radiothérapie dont lesrendez-vous dépassent une année ?

Le gros problème en cancérologiedans la pris en charge de ce type de

malades reste en effet la radiothérapie.L’État met certes des moyens dans laradiothérapie mais ça prend beaucoupde temps. Ce n’est pas comme l’oncolo-gie médicale où il faut juste une salle,des fauteuils et des drogues.

On peut ouvrir des unités d’oncologiemédicale en un mois dans n’importequelle région. Pour la radiothérapie, onn’a pas été très prévoyants. Jusqu’àl’heure présente, il y a cinq centres deradiothérapie à Oran, Blida,Constantine, au CPMC et à Aïn Naâdjapour prendre en charge 45 000malades. On essaye de rattraper ça etj’espère que d’ici une année, il y aura detrès bonnes nouvelles et qu’on seradans les normes internationales…

Le cancer nécessite-t-il des soinsinfirmiers particuliers et donc un per-sonnel paramédical spécifique ?

Le problème qui se pose est quepour l’oncologie médicale il n’y a pas deformation spécifique des TSS.

Les paramédicaux qui arrivent icisont formés sur le tas. Il faut un modulesur l’oncologie qui sera inclus dans leurformation. Par ailleurs, les infirmiers for-més uniquement en soins générauxviennent ici avec des idées préconçuesen se disant que les produits qu’ils utili-sent sont toxiques et que de ce fait, ilsrisquent une stérilité ou un arrêt degrossesse. Nous, on essaye de rectifieren leur disant que, certes il n’existe pasde risque zéro, et que comme en pédia-trie ou en orthopédie il faut être vigilantet savoir prévenir et utiliser les moyensde protection mis à leur disposition.

Un mot pour conclure ?Mon souhait est que ma venue il y a

déjà huit ans ait été bénéfique pour lapopulation et la région. Mon bonheurest qu’on arrive à faire un diagnostic àun stade très avancé et de dire auxmalades qu’il y a beaucoup de chancesde guérison. Pas d’être des oiseaux demauvais augure qui annoncent auxmalades de mauvaises nouvelles enleur disant que c’est tardif et qu’on vaessayer de calmer leur douleur et de lesaccompagner jusqu’à la fin.

On aimerait bien que nos maladesreviennent avec le sourire comme diraitmon maître le Pr Bouzid : «On ne guéritpas le diabète, on ne guérit pas la ten-sion mais on arrive à guérir le cancer s’ilest pris à temps.» n

Pr FERHAT, CHEF DU SERVICE ONCOLOGIE MÉDICALEAU CHU DE TIZI-OUZOU AU SOIRMAGAZINE :

L’entretien de la semaine

oirmagazineS

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os :

DRPar Salem Hammoum

«Le dépistage précoce du cancer du seinet du col de l’utérus est vital»

En créant il y a huit ans le service d’oncologie médicale au CHU de Tizi-Ouzou, le Pr Ferhat Rabah avait un rêve à réaliser : toucher les 1 513 villagesde Kabylie en vue de mener des opérations systématiques de dépistageafin de guérir le cancer du sein et du cancer de l’utérus qui font des

ravages en Kabylie. Ce projet noble fait aussi partie du serment fait à sonpère de consacrer toute sa vie aux malades afin de leur rendre le sourire.

C’est cette méprise qui a donnénaissance au concept de soldats del’ombre, des hommes et des femmessans distinction et sans statut de gra-dés qui vivent et meurent dans l’anony-mat, gagnant des batailles et desguerres dont la gloire revient aux chefs,ces généraux qui se contentent d’écha-fauder et concocter des stratégies bienau chaud et à l’abri du risque que seulsportent en bandoulière ces valeureuxsoldats qui avancent poitrine nue pourbraver le danger permanent.

C’est, toute proportion gardée, unpeu ce que vit Nacéra infographe deson état. A cette différence que notremaquettiste est épaulée et soutenuedans sa tâche par ses responsables quipartagent son stress, ses angoisses etses ressentis nés de la conception d’unnuméro qu’elle éclabousse par sontalent de maquettiste hors-pair.

La page, née d’un concept psycholo-gique et philosophique qui s’interrogesur le comportement de l’être humaindans toute sa complexité et sa diversi-té, constitue ainsi un terreau propice auvécu de Nacéra qui se démultiplie etirradie pour donner le meilleur d’elle-même. Jusque-là, notre infographe aparticipé à la conception de 135 numé-ros auxquels elle a apporté sa touchepersonnelle, riant et pleurant avec lespersonnages de l’article.

Témoin privilégié de toutes ces viesauxquelles elle a donné sens et mouve-

ment, elle s’est dédoublée, s’est trans-formée ou métamorphosée pour direque le bonheur de l’homme ne dépendque de lui et de rien d’autre.

Assidûment, elle a réussi à connaîtrela personnalité des portraitistes à tra-vers le caractère de leurs personnages,à percer leurs secrets et à en devinerleurs pensées. Elle s’est imprégnée deleurs signatures, a partagé leursangoisses. Et du coup, la voilà plongée

dans l’univers de tous ces personnagesqu’elle a su humaniser et décrire lesémotions par le seul fait de relire leshistoires dont elle a la primeur.

En explorant des mondes imagi-naires et en constituant une lecture par-

tagée, la voilà maîtresse des destins,des situations décrites et l’écrit assurealors chez elle une sécurité et unedouce quiétude qu’elle partage avec leslecteurs dans ses pérégrinations à tra-vers la planète des héros, heureux oumalheureux, des personnages qu’elle aaccompagnés partout en tous momentset en tous lieux.

C’est ainsi qu’elle a escaladé lesmontagnes du Chenoua dont elle s’estdélectée des plantes potagères, ri aufacéties du clown, vibré aux exploits dubaroudeur de l’Akfadou Blanc Blanc,est partie en quête du passé de la blon-de d’Akbou, s’est assise en tailleuravec le vendeur d’épices de Bouira.

C’est la permanence, le fiable, lamémoire et l’enracinement dans uneculture de l’oralité qui éveillent le sensde Nacéra qui ne prétend pas toutconnaître ou tout savoir.

Ce qui ne l’empêche pas de consti-tuer un rapport entre l’écrivain et seslecteurs. Et c’est ainsi que, par la grâced’une touche technique qu’elle apporteà l’article, le bonheur embrase alors lepoème qui revit soudain, redevenantainsi une chose à laquelle s’intéresse lelecteur. Et c’est pourquoi un mêmetexte n’est jamais le même pour les lec-

teurs qu’elle sort de leur passivité enapportant sa part d’elle-même au tra-vail. Elle est alors l’intermédiaire entrel’auteur et le texte, le texte et le lecteur.Elle est le maillon de cette chaîne et leslecteurs sont plus près de sa véritéqu’elle travaille pour lui donner un sens.Avoir vécu des faits analogues à ceuxdu narrateur peut provoquer le rejet oul’empathie.

Nacéra le sait bien, comme elle saitaussi que les réactions les plus pro-fondes sont souvent inconscientes.

Lorsque nous lui avons soumis il y aquelques jours l’idée de réaliser sonportrait, elle qui a accompagné le projetet son concept dès sa naissance,Nacéra, humble, nous a rétorqué quesa vie de femme simple n’avait aucuneraison particulière d’intéresser les lec-teurs. On a pris sur notre compte cetteresponsabilité en étant persuadés ducontraire car il appartenait aux lecteursd’apprécier l’initiative.

Nacéra qui a saisi jusque-là 135 por-traits avec l’élégance d’une maestriaserait-elle capable d’en faire autantavec son histoire sur le magazine qui luitient toujours à cœur ? C’est la questionque l’on se pose avec nos lecteurs. n

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE 13

Par Salem Hammoum

Jusque-là, notreinfographe a participé à laconception de 135 numérosauxquels elle a apporté satouche personnelle, riant et

pleurant avec les personnagesde l’article.Témoin privilégiéde toutes ces vies auxquelles

elle a donné sens etmouvement, elle s’est

dédoublée, s’est transformée oumétamorphosée pour dire que

le bonheur de l’homme nedépend que de lui et de rien d’autre.

La courgette a été de tout temps unlégume pas trop apprécié par la majo-rité des gens, des plus jeunes aux plusvieux. En général, il a toujours accom-pagné des plats comme le couscous,mais il ne constitue pas à lui seul unplat culinaire. Les mères de familleavait beaucoup de mal à inclure lescourgettes dans la préparation de leursrecettes et ne savaient pas trop com-ment introduire ce légume, pourtant siriche, dans leur cuisine.

A cause de sa fadeur, la courgetteest restée un légume qu’on neconsomme pas régulièrement. Il étaitdonc impératif qu’on rehausse songoût fade et austère par des épicescorsées et des huiles parfumées pour

relever de sa saveur. Ainsi, la recettede courgette m’charmla est la façonidéale et adéquate que nos grands-mères ont élaborée pour redorer le bla-son de ce pauvre légume vert et luiredonner un peu de saveur et de pres-tance dans la cuisine. Grâce aux ingré-dients de texture colorée et corsée, lamarinade algérienne a été depuis lanuit des temps, l’astuce incontournablepour relever des plats à base delégumes plus ou moins insipides.

Ajoutée à plusieurs ingrédients, elleredonne saveur et goût aux plats lesplus démunis en excitant les papillesde beaucoup et donne ainsi envie demanger la courgette et bien d’autreslégumes oubliés.

Ingrédients :• 1 kg de courgettes bien tendres• 250 g de viande de mouton hachée oucoupée en petits morceaux• 1 tomate bien mûre• 1 petit oignon• 1 gousse d'ail• quelques feuilles de persil frais• 1 c. à c. de paprika• 1 c. à c. de cumin• 2 c. à s. d'huile végétale• sel, poivre• de l’huile pour la friture

Préparation :Gratter, laver et couper les courgettes

en fines rondelles. Les saler et les lais-ser dégorger pendant quelques minutes.

Les égoutter puis les faire frire dans unehuile bien chaude. Les faire dorer desdeux côtés. Les retirer et les disposersur du papier absorbant et réserver.D’un autre côté, préparer la dersa (unemarinade) en faisant revenir dans unepoêle la tomate pelée et épépinée, l'ail etl’oignon râpés avec les 2 cuillères d'hui-le. Ajouter le paprika, le sel, le poivre etle cumin. Incorporer la viande, bienmélanger puis mouiller avec un petitverre d'eau et laisser cuire pendant 15 à20 minutes. Lorsque la viande est cuite,disposer sur la sauce les courgettes.Arroser d’un filet d’huile d’olive et parse-mer de persil finement haché. Servirtiède comme entrée. n

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DR

Dans notre voyage culinaire de cette semaine, nous allons découvrir un plat traditionnel algérois par excellence et qui a été généralisé à presque toutes les grandes villes du pays,

particulièrement celles de l’Est. C’est un plat d’été à base de légumes agrémentés de viande en morceaux ou hachée.

Par H. Belkadi

oirmagazineS Les 135 vies de NacéraOn parle souvent de la réussite des événements les plus incongrus, du

faste des plateaux de télévision, de la retransmission sans failled’émissions truculentes ou du succès de bien des actions qu’on attribue àleurs animateurs, aux acteurs, voire à leurs réalisateurs en oubliant que

leurs réussites sont aussi le fait de personnes travaillant dans l’ombrequi mettent tout leur talent et leur savoir-faire au service de l’œuvre.

Voyage culinaire

Courgette m’charmla, un metsqui nous vient d’Alger

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

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Galettes croustillantesde poisson

2 grosses pommes de terre, 1/2 citron, 2 carottes,2 filets de sole, 4 œufs, 4 cuillerées à soupe defarine, 2 cuillerées à soupe d'huile, sel et poivre

Pelez, lavez et râpez les pommes de terre et lescarottes. Dans une casserole, faites cuire le poisson ala vapeur. Émiettez avec une fourchette. Dans unsaladier, mélangez le poisson émietté, les pommes deterre et les carottes râpées, les œufs, la farine, lecitron. Salez et poivrez. Dans une poêle chaudecontenant une cuillerée à soupe d'huile, réalisez 4galettes de pommes de terre en les étalant avec unecuillère à soupe. Faites les cuire 3 minutes de chaquecôté à feu moyen puis 2 minutes à feu doux.Renouvelez l'opération et servez immédiatement.

2 tablettes de chocolat, 1 pomme, 1 œuf, 60 g de farine, 50 g de beurre+ 1 noix, 30 g de sucre, 1 cuillerée à

café rase de levure chimique

Préchauffez votre four Th.7/8 (220°C).Faites fondre 140 g de chocolat casséen morceaux avec le beurre au bain-marie. Ajoutez l'œuf, le sucre et la farine.Mélangez et ajoutez la levure. Pelez lapomme et coupez-la en petits dés.Ajoutez à la pâte. Répartissez la pâtedans un moule à madeleines beurré etrépartissez les carrés de chocolatcoupés en 4, enfoncez-les légèrement.Faites cuire 9 à 10 minutes dans votrefour.

Trucs etastuces

Réaliser un repassageparfumé

Pour parfumerlégèrement lesvêtements que l'onrepasse, il suffit demélanger dans unvaporisateur propre unmélange composé de1/4 de sonassouplisseur pourvêtements habituel avec3/4 d'eau. Lors durepassage, simplementvaporiser légèrementcette solution sur lesvêtements et repasser.

Conserver le noir devos pulls

Pour redonner de lacouleur à vos pullsnoirs, offrez-leur le jusde cuisson desépinards.

Faire mûrir lespommes

Pour faire mûrir vospommes, mettez à côtédes pommes déjàmûres. Pour redonnerun petit coup de fouet àvos anciennes pommes,faites-les tremperquelques instants dansde l'eau bouillante.

Des chaussettestoujours blanches Pour rendre la blancheur àvos chaussettes, mettez dansl'eau de lavage du jus decitron.

Un massage àpratiquer soi-même, lematin à jeun ou le soiravant le dîner La forcede cette médecinedouce et naturelleréside dans lasimplicité de sapratique. Il est ainsipossible à chacund’effectuer soi-mêmeles massages.

De quoi soulager sespetits maux quotidiensliés au stress : le matinà jeun ou le soir, avantle dîner, un brefmassage des pieds d’unquart d’heure rééquilibrele métabolisme et metde bonne humeur. Sur laplante des pieds, lespoints de massage sontprécis : il est doncconseillé de lesmémoriser pour ainsieffectuer un entretienglobal de tout le corps.Si elle ne peut en aucuncas se substituer à lamédecine traditionnelle,la réflexologie peutbooster l’énergie, afortiori si elle estconjuguée à une bonnehygiène de vie : unepression du pouce,accompagnée derotations et de vibrationsUn bon massage despieds s’effectue dansune pièce calme, dansune tenue souple et

chaude. Assise au solen tailleur ou sur unechaise avec les piedsbien à plat au sol etsans s'adosser, oncommence par frotterses mains l’une contrel’autre pour favoriser lacirculation d'énergie.Alors qu’une maintient le pied,l’autre utilisel’extrémité dupouce pourexercer unepressionferme, maispasdouloureuse, surla zone choisie,accompagnée d’unmouvement de rotationet de vibration. Peu àpeu, la pressionadéquate se trouved’elle-même sur chaquepoint à masser ainsi

entre 30 et 50 secondesmaximum. Ne pasinsister lorsqu’unesensation de douleurapparaît, mais agir avecdouceur, en expirantlonguement.

Madeleines aux pommes et pépites de chocolat

RÉFLEXOLOGIE La santé par les

plantes… des pieds

L’ovulation a lieu autourdu 14e jour du cycle (28-14) ; - pour un cycle court de 21jours, l’ovulation a lieuautour du 7e jour (21- 14) ; - pour un cycle long de35 jours, l’ovulation a lieuautour du 21e jour (35-14).

Notez votre courbe detempérature Votre températurecorporelle augmentesensiblement aulendemain de votreovulation. Prenez et notez votretempérature rectale, tousles matins, pendantplusieurs mois. Des«pics» apparaîtront, enprincipe, de manièreclaire, sur votre courbe.Ils vous indiqueront lespériodes les plus fertilesde votre cycle.

A noter : une légèrefièvre peut fausser vos

résultats. Surveillez vospertes. La glairecervicale, qui constitueune partie de vos pertesblanches, se modifie lorsde l’ovulation. Elle devientplus abondante et«élastique». Observez-laavec attention.

Soyez à l’écoute devotre corps Lors de l’ovulation, unfollicule (petite poche) serompt pour libérer unovule, pouvant provoquerune légère douleur auniveau de l’ovaire, sur le

côté droit ou gauche duventre. Peut-être est-ce lecas chez vous ?

Investissez dans destests d’ovulation Le test d’ovulation réagitau taux de LH, l’hormoneresponsable del’ovulation. Son fonctionnement estsimple : il vous suffitd’uriner sur le bâtonnet,autour du jour supposéde l’ovulation. Il vousindique alors si vous voustrouvez dans une périodefertile ou non.

FUTURE MAMAN : L’OVULATION

Le bon geste démaquillage Le contour de l'œil et les paupières sont particulièrement fragiles.Leur peau est mince, mobile et peu graisseuse. Le film hydrolipidiquequi la recouvre est transparent de finesse. Les lotions et les gelsdémaquillants non gras classiques sont bien adaptés au contour del'œil. On peut aussi utiliser des soins spécifiques formulés pour êtreencore plus doux.

Comment démaquille-t-on le contour des yeux ?Le geste le plus simple est de masser délicatement la peau en

effectuant des mouvements circulaires qui dilatent les pores etpermettent aux impuretés de se détacher. Lorsqu'on utilise des lotions, il

suffit d'en imbiber généreusement un coton et de l'appliquersur l'œil afin qu'il dissolve les traces de

maquillage.

Soins démaquillants des yeux

Le Soird’Algérie Sports Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE15

FOOTBALL

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IL A ÉTÉ RAPATRIÉ AU CAMEROUN APRÈS AVOIR TRANSITÉ PAR PARIS

Ebossé enterré aujourd'hui dans sonvillage près de Douala

C’ est aujourd’hui samedi que leregretté Albert EbosséBodjongo sera enterré parmi

les siens, dans son village natal près deDouala, la capitale économique duCameroun, où ses compatriotes ont puse recueillir devant sa dépouille durantune bonne partie de l’après-midi de ven-dredi. Le corps du disparu a été transfé-ré, jeudi, de la morgue de l’hôpital militai-re de Aïn-Naâdja à l’aéroport

Houari-Boumediene d’où il a été achemi-né, dans l’après-midi du même jeudi, surParis avant de n’être rapatrié qu’hier surun vol régulier en direction de Douala àbord duquel a embarqué Alex Bodjongo,le frère du défunt, qui a déposé plaintecontre X mercredi en fin d’après-midi aucommissariat central de Tizi-Ouzou où ils’était rendu pour récupérer les affairesd’Albert, en compagnie de l’impresariode ce dernier. Un enterrement qui

marque l’issue d’une semaine trèspénible pour tous ceux qui n’arrivent pasencore à expliquer de la façon la plusrationnelle possible le drame qui s’estjoué samedi dernier au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou.

Ebossé sera enterré aujourd’huicertes, mais l’interrogation reste entièreet les yeux rivés sur les autorités judi-ciaires de Tizi-Ouzou, parce qu’il tarde àtout le monde de commencer à voir se

lever le voile sur cette tragédie qui asouillé et le sport et l’histoire de la JSK,un club touché au cœur comme il ne l’ajamais été le long de ses 68 ans d’exis-tence. Selon des supporters, un rassem-blement silencieux est prévu dans lamatinée d’aujourd’hui sur l’esplanade dustade du 1er-Novembre au moment où lecorps d’Albert Ebossé sera mis sousterre.

A. M.

IL EST FORFAIT POUR LESMATCHES CONTRE

L’ÉTHIOPIE ET LE MALI

Ghoulam rassureses fans

Fawzi Ghoulam joue de malchanceen ce début de saison. Remplaçant lorsdu match aller de la ligue des championsentre le SC Naples et l’Athletic Bilbao,l’international algérien a été «réhabilité»,mercredi soir, lors de la seconde manchedisputée à San Sebastian. Pour autant,son équipe menant au score, le bonheurde l’ancien stéphanois n’était pas entier.Une mauvaise réception sur un tacleoffensif lui sera fatal à l’heure de jeu.Ghoulam qui avait mal au bras quitterases camarades qui vont finalement lais-ser échapper une qualification promise(victoire des Basques, 3-1). A son retourà Naples, Ghoulam subira des examensapprofondis qui vont déceler une petitefracture au-dessus du poignet. Une bles-sure qui nécessitera une opération chirur-gicale d’urgence qui éloignera le latéralgauche algérien pour au moins troissemaines. Donc, pas de déplacementavec Naples demain à Gênes, celui avecles Verts à Addis-Abeba, le 6 septembreprochain, encore moins la réception duMali quatre jours plus tard à Blida. Dansune réaction sur son compte Twitter,Ghoulam a tenu à rassurer ses fans : «Jeme suis-juste fracturé au-dessus du poi-gnet je viens de me faire opérer,Hamdoulilah tout va bien.»

M. B.

LE SC QATAR BATTU

Halliche buteurL'international algérien Rafik Halliche a été l'auteur de l'unique but de son club, le Qatar

SC, défait à domicile par le Ahly du Qatar (1-3), pour le compte du championnat local de pre-mière division de football (QSL). Le Qatar SC a mené dès le début de la rencontre, par uneréalisation du défenseur central algérien, Halliche qui a réussi une tête dans la surface deréparation sur corner, à la 7e minute de jeu. Néanmoins, les coéquipiers de l'international algé-rien n'ont pu préserver cette avance, puisqu'ils se sont fait rattraper, à la fin de la premièrepériode par Meshaal Abdullah (43') avant d'encaisser un second but à la fin de la mi-tempspar Mohamed Khamis (45'). Pis encore, les Jaunes et Noirs vont encaisser un troisième but àla 69' par Kaluyituka, perdant le match sur le score de 3-1. Cette défaite qui intervient aprèscelle concédée la semaine dernière face à Lekhwiya (5-0) en match d'ouverture de la saison2014-2015, laisse le Qatar SC en dernière position au classement du championnat.

ANNONCÉ AU BÉTIS SÉVILLE

Kadir bloqué par la DNCGl L’international algérien de l’O

Marseille n’est pas près de quitter laCannebière. Foued Kadir, annoncé du côtédu Bétis Séville doit attendre que le clubandalou vende un ou plusieurs de sesjoueurs afin de pouvoir le recruter.Jusqu’à ce week-end, Kadir s’entraînait

toujours au Centre Robert-Louis Dreyfus.D'après La Provence, la DNCG, gendarmefinancier espagnol, bloque son transfert.Chaque club dispose d’un salary cap. Lamasse salariale du Bétis ainsi que le nombrede contrats sont très surveillés. Le club espa-gnol doit donc vendre avant de pouvoir recru-ter un joueur supplémentaire. Sachant que laclôture du mercato estival est prévue lundisoir, il est peu probable que la transaction aitlieu. Selon la presse espagnole, Kadir estprêt à résilier son contrat avec l’OM, qui courtjusqu’en juin 2016 pour pouvoir rejoindre laformation espagnole de seconde division.

M. B.

LIBRE DE TOUT ENGAGEMENT

Salim Arrache en approcheavec Arles-Avignon

L'ex-international algérien Salim Arrachepourrait s’engager pour deux ans avec l’ACArles-Avignon, club de Ligue 2 française defootball. Désormais libre de tout engagementaprès une expérience en Chine, au ChengduTiancheng, Salim Arrache aurait décidé defaire son retour en France, pour le mercatoestival, ajoute la même source. L'international algérien avait déjà joué en

France, et porté les couleurs de Strasbourg,Bastia, Marseille, Reims, Toulouse et ACAjaccio. Salim Arrache (32 ans) avait débutéen 1995 dans le club de Baratelle àMarseille, avant de rejoindre quatre ans plustard le centre de formation du Racing Clubde Strasbourg où il a fait, par la suite toutes ses classes avant de jouer pourl'équipe première pendant trois saisons à partir de 2003. Arrache avait étésélectionné, pour la première fois, en équipe nationale algérienne en 2004.Il avait joué treize matchs et inscrit un seul but avec les Verts.

ILS AVAIENT CONCLU LEURPREMIER PARTENARIAT EN 2013

COA et Mobilisseront liés

jusqu’aux JO-2020l Mobilis et le Comité olympique et sportif algé-

rien (COA) ont décidé de «prolonger et renforcer»leur partenariat jusqu'aux Jeux olympiques (JO) deTokyo-2020, a-t-on appris jeudi auprès de l'opérateurpublic de téléphonie mobile.

«Nous sommes fiers d'accompagner le mouve-ment olympique algérien, avec toutes ses disciplines,jusqu'aux JO-2020, grâce à un nouveau contrat avecle COA qui renforce et élargit notre précédent parte-nariat qui court jusqu'à 2017», a indiqué le président-directeur général de Mobilis, Saâd Damma, à l'APS,tout en précisant que la cérémonie de signature auralieu le lundi 1er septembre à l'hôtel Hilton (Alger).

Mobilis et le COA avaient signé, en juin 2013 àConstantine, une convention de partenariat portantsur la période 2013/2017. «Mobilis est l'entreprisecitoyenne qui ne ménagera aucun effort pourrépondre et prendre en charge les aspirations de lajeunesse algérienne», a ajouté M. Damma. «Noussommes parfaitement sûrs qu'avec notre accompa-gnement et les efforts fournis par le COA, nous pour-rons permettre l'émergence de nouveaux championsqui vont hisser haut le drapeau national», poursuit leP-dg de Mobilis, qui remercie le COA et à sa tête leprésident Mustapha Berraf «pour sa confiance» et lefélicite également «pour le travail énorme qui se faitsur le terrain».

A la faveur de ce nouveau contrat, et celui conclurécemment avec la Fédération algérienne de football(FAF) et avec plusieurs clubs, Mobilis «est incontes-tablement le premier partenaire du sport algérien», aconclu M. Damma.

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HANDBALL : STAGE DESVERTS EN SUISSE

Une dernièredéfaite avant derentrer à AlgerAprès avoir disputé le 3e tournoi

«Lovats Handball Cup 2014» organisépar le club suisse d’Yverdon-les-Bainsoù ils ont terminé à la troisième place,les Verts ont poursuivi leur stage pré-compétitif dans ce pays jusqu’à hieravant de regagner Alger.En effet, la sélection algérienne, dri-

vée par Zeguilli Réda, a ponctué cettelongue période de charge, par un 9ematch amical face au club suisse deKriens Lucerne ayant occupé, la saisonpassée, la troisième place de la divi-sion nationale 1. Malgré la défaite deses poulains (36-29), le coach algériena tiré plein d’enseignements. Il a com-plété ses observations sur les élémentsprésents et apprécié leur comporte-ment correct et calme malgré un mau-vais arbitrage d’une paire française.Après leur retour à Alger, les Vertsreprendront le chemin de la préparationpour le Mondial, dès le mois de sep-tembre prochain.

H. C.

JUDO :MONDIAUX-2014

Benamadiet Ouallaléliminés

Les journées se suivent et se res-semblent pour nos judokas engagésaux Mondiaux-2014, à Tcheliabinsk(Russie). Hier, c’est au tourd’Abderrahmane Benamadi, chez les -90 kg, de quitter la compétition dès lepremier tour. L’Algérien a perdu paryuko face au Vénézuélien MervinRodriguez hier à Tcheliabinsk. Le titremondial est revenu au Grec Ilias Iliadisqui a raflé le 3e titre mondial de sa car-rière après avoir battu en finale leHongrois Krisztian Toth. Le GéorgienVarlam Liparteliani et le Russe KirillVoprosov ont pris le bronze. Chez les dames, et dans les -78 kg,

l’Algérienne Ouallal Kawther a perdusur ippon (2’45’’) face à la JaponaiseSato Ruika. C’est la Brésilienne MayraAguiar qui a été sacrée championnedu monde en battant en finale laFrançaise Audrey Tcheumeo parwazari. L’Américaine Kayla Harisson etla Slovène Anamari Velensek ont prisla médaille de bronze.La Colombienne Yuri Alvear a, de

son côté, décroché son troisième titremondial des -70 kg après avoir battuen finale la Japonaise Karen Nun Ira.La Polonaise Katarzyna Klys et laCubaine Onix Cortes Aldama ont prisle bronze. Jeudi, Belekhal Souad (-63 kg) a

perdu, au premier tour, face à laMexicaine Andrea Gutierrez par shido,et ce, après avoir partagé les points ducombat (un yuko partout). Dans lamême catégorie, Imène Agouar aperdu par Ippon (38’’) face à laJaponaise Tashiro Miku qui a pris lamédaille de bronze.Les trois derniers Algériens Bilal

Zouani (+100 kg), Bouyakoub Lyès (-100 kg) et Asselah Sonia (+78 kg)concourront ce matin respectivementface à Hudayberdi Sahedov(Turkménistan), Soyib Kurbanov(Ouzbékistan) et contre l’AllemandeJasmin Kuelbs. L’Algérie a pris part àces championnats avec onze judokas(5 garçons et 6 filles).

M. B.

LA 113e ÉDITION DÉBUTERA AUJOURD’HUI

La Serie A veutencore faire rêver

Pour vous présenter cette113e édition du championnatd'Italie, cinq grandes questionsméritent d’être posées sur cetteSerie A qui veut encore fairerêver.

1 - Les clubs du Sudmettront-ils un termeà l'hégémonie de Milan

et Turin ?Il y a treize saisons qu'un club

du sud de l'Italie n'a pas rempor-té le scudetto. Et encore cettestatistique prend en considéra-tion Rome comme étant une villedu sud alors qu'elle est en géné-ral considérée comme étant lafrontière avec le Mezzogiorno.Depuis la création de la pouleunique lors de la saison 1929-1930, les clubs du sud de laBotte ont remporté seulementhuit scudetti. Outre les deux clubs romains,

l'AS Roma (1942, 83 et 2001) etla Lazio (1974 et 2000), Naples aété sacré en 1987 et 1990 portépar Diego Maradona tout commeCagliari en 1970 était dépendantde Luigi Riva. Ainsi, la Juventusa pratiquement remporté à elleseule quatre fois plus de scudettique toutes les équipes du sud. Cette saison encore, la Roma

et Naples devraient être leschampions du sud. L'AS Roma,vice-championne d'Italie, s'estjudicieusement renforcée pouressayer d'offrir un second scu-detto à son fi ls prodigeFrancesco Totti. De son côté, depuis l'arrivée

à la présidence du producteur decinéma Aurelio de Laurentis en2004, Naples flirte régulièrementavec les premières places.L'Espagnol Rafael Benitez a faitvenir de nombreux compatriotesdu Real Madrid pour essayer derefaire rêver une ville dont lecœur s'est arrêté de battre avecle départ de Maradona. Mais pour stopper cette hégé-

monie, il faudra mettre en échecles trois grosses écuries du nord: l'Inter Milan, qui a terminé sacure de rajeunissement, l'ACMilan, qui osé le pari d'un entraî-neur néophyte mais connaissantla maison sur le bout des cram-pons, et la Juventus, oùMassimiliano Allegri a pris lerelais du bouillant Antonio Conte.

2 - Pourquoi Cagliari faitsouffler un vent de fraîcheur

sur la Serie A ?Tommaso Giulini, le président

de Cagliari, un industriel de 37ans, a décidé de miser cette sai-son sur de jeunes joueurs, enlarge majorité italiens, promis àun bel avenir mais n'ayantjamais pu s'exprimer en Serie A.C'est logiquement le sorciertchèque Zdenek Zeman, connupour ses qualités de formateur etinstallé en Italie depuis 1981, quia été chargé de gérer ce groupe.

Une dizaine d'espoirs, laquasi-totalité d'entre deux déjàretenus dans les équipes natio-nales de jeunes, mais n'ayantjamais eu une véritable chanceau plus haut niveau, ont ainsidébarqué à Cagliari cet été.D'ores et déjà Zeman a les yeuxde Chimène pour SimoneColombi, 23 ans, un gardien quiappartenait à l'Atalanta. Le clubl'avait prêté à six reprises depuis2009, ce qui a stoppé sa pro-gression, alors qu'il totalisait 15sélections avec les U-19 entre2008 et 2011. Même chose pour Simone

Benedetti, 22 ans, un solidedéfenseur central (1,90 m), et lemil ieu de terrain LorenzoCrisetig, 21 ans, venant tousdeux de l'Inter. Les attaquants Alessandro

Capello, 18 ans, (ex-Bologne) etSamuele Longo, 22 ans (Inter)seront également Rossoblu, toutcomme le Ghanéen GodfredDonsah, 18 ans (ex-Palerme) etle Brésil ien Caio Rangel DaSilva, 18 ans (ex-Flamengo). Lecapitaine Daniele Conti, 35 ans,a décidé de prolonger sa carrièred'une saison pour être le relaisde Zeman sur le terrain et necache pas son admiration pourcette «expérience unique».

3 - Après le départ de MarioBalotelli reste-t-il des stars

en Serie A ?Les stars se font de plus en

plus rares en Serie A. MarioBalotelli, sans doute le dernierreprésentant de cette castecapable de déchaîner les pas-sions pour un geste incroyablesur le terrain ou pour unefrasque extra-sportive, a préférérepartir en Angleterre (Liverpool)en avouant : «J'ai eu tort derevenir en Ital ie». GianluigiBuffon, Andrea Pirlo, FrancescoTotti, plus connus pour leursprestations sportives exem-plaires, sont les derniers «élé-

phants» d'une période dorée.Par ailleurs Gonzalo Higuain(Naples), Carlos Tevez(Juventus), Miroslav Klose(Lazio), Miralem Pjanic (Roma)et Mario Gomez (Fiorentina) sontles principales têtes de liste desvedettes étrangères. Mais derrière, une nouvelle

vague pousse de plus en plusfort à l'image du Français de laJuve Paul Pogba, du jeuneArgentin de l'Inter Mauro Icardi,21 ans, du grand espoir espa-gnol Alvaro Morata formé auReal Madrid, du Messi guaraniJuan Manuel Iturbe, 21 ans, ouencore de l'Italien Stephan ElShaarawy, qui a les moyens derevenir au premier plan aprèsune année noire.

4 - Comment Pipo Inzaghifera jouer l'AC Milan ?

Il y a quelques mois ClarenceSeedorf avait mis un terme à sacarrière de joueur pour prendrel'AC Milan en mains au milieu dela saison. Il n'a pas eu le temps de faire

passer son message. Pour relan-cer une formation désabusée quia terminé en milieu de classe-ment les dirigeants milanais ontfait appel à un nouveau néophy-te. Mais Filippo Inzaghi s'étaitpréparé au challenge. Au lende-main de sa retraite sportive en2012, i l avait pris en chargel'équipe des U-18 et dès la sai-son suivante il devenait le patronde l'équipe réserve. C'est donc logiquement qu'il

se retrouve aux commandes del'équipe première. «Je suis réa-liste. Après une huitième place ilne faut pas s'imaginer que d'unseul coup on va tout gagner. Jepeux seulement vous assurerque cette équipe donnera toutsur le terrain. Les tifosi verrontune équipe qui lutte. Je ne poseaucune limite, mais je crois énor-mément aux vertus du travail etde l'organisation. Je veux une

équipe déterminée qui prenneexemple sur l'Atlético Madrid.Mon premier objectif est de fairerevenir les supporters au stadeet qu'ils s'identifient à leur équi-pe». Aucun commentaire enrevanche sur le départ de MarioBalotelli. Super Pipo mise avanttout sur l'esprit de groupe. Lesrésultats suivront.

5 - Qui sont les entraîneursde Serie A ?

La confrérie des entraîneursitaliens constitue un milieu trèsfermé où les étrangers ont beau-coup de difficultés à se faire uneplace. Ainsi au cours des vingtdernières saisons les seulsétrangers à décrocher le scudet-to ont été le Suédois Sven-Goran Eriksson en 2000 avec laLazio et le Portugais JoseMourinho (2009 et 2010) avecl'Inter Milan.Cette saison on dénombre

seulement quatre entraîneursétrangers en Serie A dont deux,le Tchèque Zdenek Zeman(Cagliari) et le Serbe SinisaMihailovic (Sampdoria deGênes), ont fait l'essentiel deleur carrière en Italie aussi biencomme joueur qu'en tant qu'en-traîneur. En revanche l'EspagnolRafael Benitez (Naples) et leFrançais Rudi Garcia (Rome),grande révélation de la saisondernière, sont en charge de for-mations ambitieuses qui visent letitre.Par ail leurs, parmi les 16

entraîneurs italiens en poste endébut de saison, 14 sont desanciens joueurs dont quatre desanciens internationaux. Il s'agitde Roberto Donadoni (Parme)63 sélections, Vincenzo Montella(Fiorentina) 20 sélections,Eusebio di Francesco (Sassuolo)12 sélections et la grande attrac-tion de la saison avec les débutsde Filippo Inzaghi (AC Milan) 57sélections (25 buts).

l Le départ d'Antonio Conte pour diriger la Nazionale a aiguisé l'appétit des rivaux de la Juventus Turin qui règne sans parta-ge sur la Serie A depuis trois saisons. Turinois et Milanais partiront une nouvelle fois favoris mais ils devront partager ce statutavec une Roma très ambitieuse.

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FRANCE : L'ATTAQUEDU PSG INQUIÈTE

«Zlatan» peut-être, lesautres enfin ?

Après son pénible 0-0 concédé à Evian, le secteuroffensif du Paris SG pourrait récupérer Ibrahimovic,mais ses autres membres seront forcément scrutéspour la réception de Saint-Etienne dimanche soir enclôture de la 4e journée de L1.

«Ibra», reviens !L'«Ibra-dépendance» était flagrante à Annecy,

où le PSG a concédé son premier 0-0 au bout de83 matches toutes compétitions confonduesdepuis janvier 2013, et seulement son quatrièmematch sans marquer depuis cette même date. Legenre de match où l'auteur des premiers buts dela saison (doublés contre Guingamp dans leTrophée des Champions et à Reims en L1) et deceux de la dernière confrontation contre les Verts(2-0 en mars dernier) débloque souvent leschoses, ou du moins secoue suffisamment sestroupes pour qu'elles fassent le nécessaire. Car lesecteur offensif ronronnait en Savoie, manquaitde tranchant, d'autorité. Mais où en est exacte-ment «Zlatan» ? Après s'être blessé seul lorsd'une rotation du buste contre Bastia le 16 août(2-0), le double meilleur buteur de L1 était partiquelques jours dans son pays puis a repris pro-gressivement l'entraînement cette semaine. Il ad'ailleurs été convoqué par le sélectionneur de laSuède, Erik Hamren, pour les matches internatio-naux de début septembre.

Cavani, Lucas, Lavezzi : ça vient ?Les trois autres attaquants confirmés du club

de la capitale peinent toujours à convaincre.Cavani au premier chef. Repositionné dans l'axecontre Evian en l 'absence d'Ibrahimovic,l'Uruguayen a vendangé deux occasions nettes,et a échoué à marquer, alors que c'est justementsa tâche. Il avait pourtant profité du poste d'avant-centre contre Bastia pour ouvrir son compteur,sans parvenir à confirmer. Si «Ibra» reprenait saplace, «Edi» glisserait de nouveau sur un côté. Amoins que Laurent Blanc n'associe les deux à lapointe d'un 4-4-2 ? Lucas maintiendra-t-il son sta-tut de titulaire des trois premiers matches dechampionnat ? Il a ouvert le score face à Bastiaet s'est montré l'attaquant le plus incisif contreEvian, par des passes inspirées pour Cavani,mais ses actions restent encore trop souventinabouties. Or le Brésilien, 3e meilleur passeur lasaison dernière en L1 (10 passes décisives) maisauteur de 5 buts seulement, sera aussi jugé sursa progression dans la finition. Lavezzi a fait deuxentrées en jeu, sans aucun impact. L'Argentinsemble le dernier attaquant dans la hiérarchiemême si sa générosité peut toujours servir.«Pocho» attendra-t-il son heure, ou préférera-t-ilchanger d'air avant la fin du mercato lundi soir ?

Pastore, c'est quand tu veux...Deux excellents matches pour démarrer la

saison (avec notamment deux passes décisives),une embellie qui prolonge une fin de saison inté-ressante... et Pastore replonge, totalement trans-parent contre Evian. Le milieu offensif, qui aspiraità la régularité, est-il retombé dans les travers quiplombent sa carrière parisienne depuis son arri-vée au PSG en 2011 ? L'Argentin, à l'aise àgauche dans le milieu à trois, a dû céder sa placeà Matuidi lors du troisième match et jouer plushaut. Ce qui l'a manifestement déstabilisé. «AvecMotta et Verratti je me sens très bien au milieu, jejoue avec les qualités des deux joueurs, avait-ilobservé avant le déplacement en Savoie. Si jejoue devant, c'est bien, ce n'est pas un problèmepour moi». Voire... Mais le problème chez le«Flaco», c'est le mental, comme le répète LaurentBlanc lui-même. L'entraîneur admire les qualitéstechniques de «Javier», mais sa patience à deslimites...

Où sont les jeunes ?Difficile pour les jeunes de se frayer un passa-

ge parmi les stars parisiennes. Bahebeck (21ans) et Ongenda (19 ans) étaient titulaires auTrophée des Champions. Depuis, le premier adisputé une vingtaine de minutes à Reims, et lesecond, qui réclame du temps de jeu ailleurs,n'est plus réapparu. Une question de patience,sans doute.

StartJoué hier soir :Marseille-NiceSamedi 30 août (19h)Monaco-Lille (16h) Caen-Rennes Lens-Reims Lorient-Guingamp

Nantes-Montpellier Toulouse-Evian-Thonon Dimanche 31 aoûtBordeaux-Bastia (13h) Metz-Lyon (16h) Paris SG-Saint-Etienne(20h)

ESPAGNE (2e JOURNÉE)

Barça et Real pour enchaîner,Atlético pour démarrer

Atlético, renouer le filPour entamer la défense de

son titre national, l'«Atleti» n'a pufaire mieux qu'un match nul sansbuts lundi dernier sur la pelousedu Rayo Vallecano (0-0).

La débauche d'énergieconsentie pour dompter le Realsur les deux manches de laSupercoupe d'Espagne (1-1, 1-0)a sans doute pesé dans lesjambes «rojiblancas» et cela s'estvu : les hommes de DiegoSimeone ont manqué de tran-chant.

«L'an dernier, on disait égale-ment que l'équipe n'était pas bienphysiquement, à plusieursreprises pendant la saison, maisnous avons démontré que cen'était pas vrai», a tempéré jeudile milieu offensif Raul Garcia.Pour l'Atletico, qui reçoit le promuEibar ce soir, l'essentiel sera deretrouver la trame qui a fait sonsuccès l'an dernier: une défensede fer couplée à un réalismeoffensif impressionnant, ce à quoipeut contribuer la complémentari-té prometteuse du duo d'attaqueMario Mandzukic-AntoineGriezmann. Les «Colchoneros»doivent néanmoins se méfierd'Eibar, petit club basque quidécouvre l'élite et a lancé unavertissement à la Liga le week-end dernier en surprenant sonvoisin de la Real Sociedad (1-0).

Barça, tenir la cordeLe FC Barcelone a débuté la

saison 2014-2015 comme il avait

entamé les deux précédentes :dans le fauteuil du leader.Lalarge victoire contre Elche (3-0)dimanche dernier, synonyme depremière place à la différence debuts, a permis à l'entraîneur LuisEnrique de commencer de lameilleure des manières son bailsur le banc catalan.Au passage,Lionel Messi, auteur d'un doubléau Camp Nou, a déjà pris la têtedu classement des buteurs etmontré la voie de la reconquête àses équipiers, comme le jeuneMunir El Haddadi (18 ans), luiaussi buteur. «Avec la qualitéque nous avons en attaque, avecun Leo (Messi) en état de grâce,nous sommes très contents.C'est un premier pas, i l fautdésormais faire le deuxième», aprévenu Luis Enrique.

Le deuxième pas, ce seradimanche sur la pelouse deVil larreal (17h GMT), oùBarcelone avait évité de peu ladéfaite en avril dernier (3-2). Cesera une première épreuve dufeu pour le Barça version LuisEnrique, futur adversaire du ParisSaint-Germain en Ligue deschampions. Point posit i f , lesCatalans pourraient récupérer austade Madrigal leur attaquantNeymar (cheville) si ce dernierest suffisamment remis.

Real, resserrer les lignesLe Real Madrid, victorieux

sans maîtrise du promu Cordoue(2-0) lundi dernier, a beaucoupde choses à régler avant son

déplacement dimanche à Saint-Sébastien sur la pelouse de laReal Sociedad.

La semaine a surtout été ani-mée sur le plan des transferts,avec le départ d'Angel Di Maria àManchester United et celui deXabi Alonso vers le BayernMunich. Soit deux milieux de ter-rain qui étaient titulaires l'an der-nier dans le 4-3-3 de l'entraîneurCarlo Ancelotti.

En leur absence, l ' I tal iendevrait reconduire le ColombienJames Rodriguez et l'AllemandToni Kroos, avec la consigne deresserrer les lignes pour estom-per la fébrilité défensive aperçuecontre Cordoue. Bonne nouvellepour les Madrilènes, CristianoRonaldo a assuré cette semainedans une interview à Marca qu'ilse sentait «mieux» et qu'il retrou-verait bientôt sa forme optimaleaprès une nouvelle alerte à la

jambe gauche la semaine pas-sée. Regonflé à bloc par le titrede meilleur joueur UEFA de lasaison 2013-2014 obtenu jeudi,le Portugais pourrait faire souffrirla défense de la Real Sociedad,une équipe qui vient d'être élimi-née de l'Europa League après unéchec en barrage contre lamodeste équipe russe deKrasnodar (1-0, 0-3).

ANGLETERRE (3e JOURNÉE)

Liverpool exposé, United guettépar l'explosion

l Le sort a gâté Liverpool qui, après sadéfaite contre Manchester City, doit sereprendre chez Tottenham lors de la 3e

journée du Championnat d'Angleterre,aujourd’hui et demain, alors queManchester United, où couve déjà la crise,reçoit sous très haute pression le modesteBurnley.

Pas de répit pour LiverpoolPremier membre du Big Four du prin-

temps à s'être pris les pieds dans le tapis etbattus par Manchester City (3-1), les Reds (9)ont hérité d'un début de saison indigeste quiles voit se déplacer maintenant à Londres,chez le leader Tottenham.

Efficaces et réalistes en entame, les Spursont ensuite impressionné et les voila doncavec cinq buts inscrits et aucun encaissé.Dier, le nouveau latéral droit, va-t-il inscrireson 3e but ? Mais en face, ils pourraient trou-ver sur leur route Balotelli, tout juste transféréde Milan pour épauler Sturridge, donner unnouvel élan à Brendan Rodgers et l'aider àdigérer le départ de Luis Suarez. Difficilepourtant de prévoir quel sera le visage montrépar le fantasque italien, autant habitué auxcoups d'éclat qu'aux coups de sang.

MU enfin ?Dans un monde idéal, les Reds Devils

devraient se réjouir, après un début de saisonabordable, d'aller affronter Burnley, leur pre-mier promu de l'année déjà 19e. La situationn'a pourtant rien d'idyllique pour Van Gaal et

ses hommes, exposés au feu des critiquesaprès la large humiliation 4-0 contre l'inconnuMK Dons mardi en coupe qui faisait suite àune défaite à domicile contre Swansea et unnul à Sunderland. Si les deux dernièresrecrues argentines Rojo et surtout Di Mariasont qualifiées, elles pourraient donc être lan-cées directement dans le grand bain pouressayer de stopper l'hémorragie.

Le test Everton pour ChelseaAprès deux promus balayés en entrée, les

Blues vont connaître leur vrai premier test,chez ces Toffees (10) outsiders où il n'estjamais évident de s'imposer. Il y a un anMourinho s'était d'ailleurs incliné chez eux. AGoodison Park, Chelsea pourrait affronter leduo de revanchards Lukaku-Eto'o. Le premiera définitivement été transféré cet été sansjamais avoir eu sa chance à Stamford Bridge,le second s'est régulièrement pris le bec avecle «Special One» l'an passé à Londres.

Mais les joueurs de Roberto Martinezpourraient être fragilisés par le 2-2 contreArsenal alors qu'ils ont mené 2-0 et encore 2-1 à la fin du temps réglementaire.

Chez des Blues encore en rodage, malgrél'inconstance entre-aperçue jusque-là, laforce de frappe potentielle est impressionnan-te et le duo Fabregas-Costa est déjà opéra-tionnel avec trois assists pour le premier,deux buts pour le second.

Arsenal et City préservésPremiers matches, premiers chocs et déjà

premières contrariétés pour Arsène Wenger

qui déplore la blessure de son buteur Giroudau milieu d'un calendrier dense qui a vu mer-credi ses Gunners s'extirper péniblement dubarrage de C1.

Bonne nouvelle toutefois avant le court etpeu périlleux déplacement à Leicester (16),Sanchez, la recrue-star, a débloqué soncompteur contre Besiktas. Autre motif desatisfaction, le retour de l'indispensableRamsey, suspendu contre les Turcs. LesCitizens, froids lundi contre les Reds, reçoi-vent eux une deuxième fois et c'est le tour deStoke (14) de tenter sa chance à l'Etihad. Boncourage serait-on tenté de dire car les joueursde Pellegrini tournent déjà à un régime plusque satisfaisant. Jovetic, auteur d'un doublé,semble avoir digéré son acclimatation tandisque Agüero, après deux entrées, compte luiaussi deux buts en 29 minutes de jeu cumulé.Au milieu, Nasri, Silva et Fernandinho s'endonnent déjà à coeur joie aussi. Et dire que leChilien n'a toujours pas intégré ses FrançaisSagna et Mangala...

Start (heure algérienne)Samedi 30 août (15h)Burnley-Manchester United (12h45)Manchester City-Stoke Newcastle-Crystal Palace Queens Park Rangers-Sunderland Swansea-West Bromwich Albion West Ham-Southampton Everton-Chelsea (17h30) Dimanche 31 août (13h30)Aston Villa-Hull Tottenham-Liverpool Leicester-Arsenal (16h)

Start (heure algérienne)Joués hierGetafe-AlmeriaValence-MalagaSamedi 30 aoûtCordoue-Celta Vigo (18h)Athletic Bilbao-Levante (18h) Atletico Madrid-Eibar (20h) Espanyol Barcelone-Séville (22h) Dimanche 31 aoûtVillarreal-FC Barcelone (18h) Real Sociedad-Real Madrid (20h) Deportivo La Corogne-RayoVallecano (20h)

l Le FC Barcelone et le Real Madrid abordent ce week-end la 2e

journée du Championnat d'Espagne avec l'envie de confirmer leursuccès inaugural, tandis que l'Atlético, champion sortant, doit selancer après un début poussif dans l'épreuve fil rouge de la saison.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de treize buteurs de la Ligue des champions 2014.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Buteur du Bayern»

1- RONALDO2- IBRAHIMOVIC3- MESSI4- DIEGO COSTA5- AGUERO

6- LEWANDOWS-KI7- NEGREDO8- VIDAL9- BALE

10- BENZEMA11- CAVANI12- HUGUAIN13- HULK

MOT RESTANT = MULLER

M C R M U L L E R K L AE I O U A I N H U L E BS V N G I H I N A V B LS O A A E AI M L C N DD I D A Z II H O M E VE A I K I N E G R E D OG R B S W O D N A W E LO C O S T A A G U E R O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

INVESTIES-SOUDANNORMES-MA-ALIENECI-IT-BU-MIE-NOSEROS-FUSEES-FIN-RCK-VER-US-VIE-QTI-POTINS-ROT-EUIRAKIENS-ROI-ALIT-V-LES-GOULOT-TUTILES-BOUGER-ETDISES-COLLER-PREERES-ERUDIT-PE-R-EE-STAGES-HE-NAJR-RAISIN-DOREESU-GO-ASE-FUTILE-PARTAGE-BAREME-DOVAIRE-JE-ILE-CENOCES-CALOTS-DOS-UES-TAMISE-TANT

LAS-TOPAZE-PI-GIAI-VOL-IE-JARGONV-AINEES-FELEE-AOUGANDA-PETIT-PTINA-EE-RAMER-ROIEIDER-VOGUE-MELO-RET-PESER-RADINCAS-MARES-MUNI-SAI-DATTE-RODERA-STUDIEUSE-TETARD

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-SERRI-ANDALOU-FSITE-RAIES-IG-DAIRE-FAUNE-BARTOKDE-CI-NE-GENEE-HA-ARETE-RATES-MAHOMERE----ES-MERMUETS-----S-RENDETRE-R-----LI-EJ

DIS-ROUTE-GAVE-I-L-VANNE-RIME-F-T-BANDE-COTE-GAGETANGS-BILE-COURLENTE-MALE-BRUTELACASBAH-SONATES

LETTRES DELETTRES DEGIRDONDEGIRDONDE

------GARONNE----AQUITAINE-------ARCACHON---DORDOGNE-------VIGNE---------BORDEAUX-----BLAYE-------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sanationalité

Epoux----------------Huilée----------------Parier

Religieux----------------

TouffueSon

univers

Lithium----------------La première----------------Bovidé

Calcium----------------Molybdène----------------Voyelledouble

Durée----------------Aluminium----------------Platine

Infinitif----------------Béryllium----------------PréfixeMesure----------------Article----------------Aperçu

Fleuve----------------

ChevalIssus

----------------Tige

Gâte----------------

ObjectifTue

----------------Exposa

Soirée----------------Personnel----------------RôtiSodium----------------Néon----------------Difficile

Iridium----------------Métal----------------Liaison

Dégoût----------------

OiseauxRêvée

----------------Inscrivit

A reprisses tubes

Paradis----------------

Cria

Coachfrançais

----------------Comparatif

A reprisses tubes

Vieux do----------------Ville du sud

Sieste----------------

Près deTipasa

Toile----------------Bassin----------------TraînéeBéryllium

----------------Mesure

Stations----------------

Agencerusse

Pièces----------------Titane----------------SouffleDure----------------Champignon----------------Manie

Osmium----------------Livre----------------Boisson

Refuges----------------Par----------------ChiffreGaz----------------Maladie----------------Voyelledouble

Aliment----------------

Fer

Allongeai----------------

TournoiAccord

----------------Chicane

Métayer----------------

Subtile

Sespréférences

1- PAYS

2- VILLE

3- MONTAGNES

4- GISEMENT

5- PORT

6- CULTURE

7- VILLE

ATLANTA

1

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3

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LETTRES DE : Georgie (U.S.A)

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 29 - Sam. 30 août 2014 - PAGE 19

Partageras----------------

BovidéContournée----------------

Motmagique

Parfums----------------

DrameGrecque----------------Possessif----------------Possessif

Tellure----------------Note----------------Risques

Radium----------------Royaumede Syphax

Début desoirée

----------------Pronom

Note (inv)----------------Ote la peau

Nobélium----------------Tableau

Lac----------------Crochet----------------Euphotique

Fils arabe----------------Calculées----------------Tuméfaction

Organisationinternationale----------------A payer

Cheminée----------------Roue àgorge

Possessif----------------Doute----------------InterpellerMonsieur

----------------Expert

Voyelledouble----------------Illusion----------------Joua à l’ASSE

Vain----------------

Va àLondres

Elargir----------------Sur-conso-mmation

Capitale----------------Possessif

Stoppe----------------Rencontre

Enduit----------------Foot à Lyon

Ordinaire----------------Médecine

Moi----------------

Veine

Richesses----------------Aggravée

Californium----------------Résonnes

Fixa----------------

Crétin

Voyelledouble----------------Dansl’arène

Bout depain

----------------Sacrés

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Nobelespagnol

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SIÈGE :DIRECTION-RÉDACTION :

Fax : 021 67.06.76

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Alors que depuis plusieurssemaines, les bruits se multi-pliaient au sujet de son immi-nente disgrâce, Belkhademdevait probablement cogitersur les moyens de rompre«honorablement» la servitudedu sérail.C’est que, ce déjà vieil

homme (69 ans) blanchi sousle harnais de tous les FLN,renonce toujours à rentrerpaisiblement chez lui. Sonaddiction à la politique l’enempêchant, il s’était préparéà la traversée du Rubicon enentamant certainesmanœuvres d’approche del’autre côté du gué. Et c’estainsi, dit-on, qu’il se seraitacoquiné un bref instant avecle club des ex-Premiersministres hostiles au palais.Le dérapage, vite signalé puisabusivement amplifié, devintalors un crime de lèse-majes-té ne pouvant être lavé quepar une brutale colère digned’un César. Son exécution politique,

prononcée dans des termespeu amènes, a précisémentfait le tour des médias jusqu’àéclipser le rarissime showd’un Conseil des ministresprésidé par l’invisible chef del’Etat. Or, par son caractèremaladroit et violent, entermes de communication, sarépudiation a été évidemmentinterprétée à travers sa déme-sure jusqu’à être perçue

comme une expédition puniti-ve orchestrée hors desnormes et des us politiques.Belkhadem n’en deman-

dait pas tant que d’être pros-crit dans ce style. Car, fauted’un réquisitoire fondé sur desupposés impairs politiques,celui qui a longtemps été lepilier du régime n’est-il pasen train de gagner de la sym-pathie comme le sont habi-tuellement les victimes ?C’est dire qu’il ne devrait pastrop se plaindre de cet enter-rement provisoire mais depremière classe dès lors qu’ilpourra se prévaloir, plus tard,de ce statut de «martyr» dusystème. L’obscur enseignant qui

ferraillait jadis dans lesorganes de base du partiunique devrait plutôt seréjouir de cette perspective.Lui que le hasard et la bien-veillance de la cooptationpropulsèrent à la députationdès 1976 et que la connivenceavec l’actuel Président lui fitgravir les plus hautesmarches du pouvoir ne peutque bénir l’immense stupiditéde l’opération de communica-tion. Par ailleurs, il pourra seconsoler également du vacar-me que vient de susciter sonplacardage. Il est même endroit de convaincre les raresinterlocuteurs qui oserontl’approcher dans lessemaines qui viennent, que

ce qui lui arrive n’est jamaisune «peine capitale», maissimplement la dîme qu’il fal-lait payer à son importancedans le dispositif du régime.Voire sa pugnacité politiquequi indispose le fameux clanagissant à l’intérieur dupalais. Il est vrai qu’à certainségards, ce genre de postureintellectuelle n’est pas tout àfait usurpé. Pour avoir occu-pé des positions dominanteset même accompli de mul-tiples basses besognes aucours des trois précédentsmandats, Belkhadem peuttoujours mettre en avant lesgains successifs de sesmanœuvres et complots quiavaient permis à Bouteflikad’asseoir et de perpétuer sonleadership. D’ailleurs, il n’apas manqué de le faire remar-quer artistiquement dès l’an-nonce de son limogeage. Avec une ironie percep-

tible dans son laconiquecommentaire, il fait grâce auPrésident de la République dedisposer de l’existence poli-tique des ministres mais,dans le même temps, il luirappelle que la qualité de mili-tant relève de la seule volontéde celui qui l’exerce. En unsens, il indique aux gens dupalais, à l’origine de la confu-sion des genres de ce fameuxoukase, que c’est le militantBelkhadem qui a été à lamanœuvre dans les ins-

tances du FLN à la veille de2004 et que nul, pas même lePrésident, n’est en mesure des’approprier cet ancien «hautfait d’armes» ou lecontraindre aujourd’hui demettre fin à sa carrière decadre organique de ce parti.D’ici à ce que l’on puisse ima-giner que le «meurtre» poli-tique qui vient d’être ratélamentablement par la seulefaute d’un accouplementcontre-nature des préroga-tives, il faut nécessairementrevenir au cas du FLN. Mêmesi l’on sait que celui-ci est unappareil aux ordres, toujoursprompt à obtempérer auxinjonctions de son «présidentd’honneur», il apparaît incon-cevable pourtant que soncomité central se coucheunanimement afin de para-pher un règlement decomptes touchant un de leurspairs sans exiger au préalableune déclaration des motifs.Certes, cette machinerie n’ajamais manqué par le passéde seconds couteaux saufqu’en la circonstance, lesacrifice demandé concernele maître-d’œuvre dans cedomaine. Celui qui a réussi àinvalider un congrès et àchasser un secrétaire généralen lâchant des nervis et desdobermans. C'est-à-dire unredoutable cannibale poli-tique qui n’acceptera pasfacilement la voie de sortie

vers l’abattoir. Etonnammentdonc, le feuilleton deBelkhadem ne fait que com-mencer alors qu’une foucaded’un prince mal conseillépensait l’avoir enterré en affi-chant d’intempestifs empor-tements.

B. H.A nos lecteursAfin de permettre à son

auteur de reprendre sonsouffle, la «Lettre de provin-ce» observera une pause lessamedis 6 et 13 septembre.Rendez-vous est donc prispour le 20 septembre, date desa reparution.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Une maladroite exécution, ou commentBelkhadem devint une victime !

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Les gardes-côtes du grou-pement territorial de Annaban’ont pas chômé tout au longde cette dernière semaine.

Et pour cause, les tentativesd’émigration clandestine se sontmultipliées durant cette courtepériode. Intervenant après plu-sieurs mois d’accalmie, la hargaa repris en force à la faveurd’une mer calme et d’échos pro-venant des côtes sud de l’Italiefaisant état d’un relâchement desurveillance par les gardes-côtes italiens, donnant plus depossibilité au débarquementsans encombre sur les côtessardes et de Lampedusa.

Au total, les éléments du

groupement de Annaba ontintercepté, de samedi à jeudi,dans quatre opérations dis-tinctes plus d’une cinquantainede harraga qui ont pris la mer àpartir de plusieurs plages de lacorniche de Annaba et de

Seraïdi. Leur destination proje-tée était, comme c’est le cassouvent, les côtes sardes. Cettegrande harba a commencé dansla nuit de vendredi à samedi der-nier lorsque les éléments desgardes-côtes du groupement

territorial de Annaba ont mis fin àl’aventure de 14 jeunes, suivie,trois jours plus tard, par l’arrai-sonnement d’une autre embar-cation de fortune dans laquelleavaient pris place 10 autresjeunes candidats à l’émigrationclandestine. Mais la plus grosseinterception a eu lieu très tôtdans la matinée de ce dernierjeudi. En effet, ils étaientquelque 30 harraga dans deuxembarcations traditionnelles (16dans la première et 14 dans laseconde) ayant pris la mer res-pectivement à partir des plagesRizi Amor (ex-Chapuis) et OuedBagrat (commune de Seraïdi).Leur tentative a été stoppée net

par les gardiens des côtes natio-nales. La majorité des jeunesharraga arrêtés est originaire deAnnaba et sa région.

Ce rush vers les côtes sardess’explique, selon des gens de lamer de Annaba, par les condi-tions météorologiques obser-vées ces dernières semaines,rendant la navigation moins ris-quée.

Lors de leur présentationdevant le juge du tribunal deAnnaba, les 54 jeunes desquatre groupes de harraga ontété condamnés à verser uneamende de 20.000 dinars cha-cun.

A. Bouacha

INTERCEPTION DE HARRAGA À ANNABA

Une semaine chargée pour les gardes-côtes

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