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Brest, le développement durable au · développement durable, ... c’est un dispositif Ville de Brest pour l’instant, mis en place dans le cadre d’actions particulières. Des

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  • https://portail.brest-metropole-oceane.fr/sites/intranet/Commentfairepourcommuniquer/PublishingImages/Quadri-png-Logo_Brest_metropole_ville_E_blanc.png

  • Brest, le dveloppement durable au quotidien, du local l'international

    La volont de la mtropole et de la Ville de Brest, entits trs fortement intgres depuis de nombreuses annes, est de marquer au quotidien les actions qu'elles engagent dans tous les domaines.

    Cet engagement implique bien entendu les lus, l'ensemble du personnel, les oprateurs (Socits d'Economie Mixte, Socit Publique Locale, Etablissements Publics, ), intervenant dans des secteurs aussi varis que l'nergie, l'habitat social, la culture, l'eau, les dchets, les sports

    C'est leur co-production qui fait l'essence du rapport qui suit.

    Il rvle entre autres, travers les multiples collaborations noues en 2014 entre les acteurs du territoire au bnfice du dveloppement durable, combien le statut de mtropole rcemment obtenu est une ralit du quotidien, du local l'international.

    Bonne lecture toutes et tous.

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  • LDITION 2014

    Ce rapport, qui ne se veut pas exhaustif, reprend la trame de ceux des annes prcdentes, prsentant :

    les principaux faits marquants par axe de l'Agenda 21 : produire et consommer responsable, conforter la qualit du cadre de vie sur le territoire, concilier les temps de la ville avec ceux de la vie, changer avec le monde du local l'international

    les autres faits, classs par rubrique de la cartographie interne de nos missions.

    La mthode dlaboration du rapport est dcrite en annexe (p.55)

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    Le Rapport de Dveloppement Durable

    UNE OBLIGATION

    La rdaction dun rapport de Dveloppement Durable est une obligation pour les collectivits de plus de 50 000 habitants (loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour lenvironnement, article 255).

    Le premier objectif de ce rapport est de s'y conformer, en dcrivant les ralisations marquantes 2014 relevant du dveloppement durable.

    UNE OPPORTUNITE

    Au-del de lobligation, la collectivit souhaite en faire l'occasion d'changes internes et externes.

    Nous voulons mobiliser les acteurs du territoire et partager avec eux nos politiques, nos stratgies et nos actions. La production collaborative du rapport par nos quipes ainsi que sa mise en dbat auprs du Conseil de Dveloppement du Pays de Brest et des Conseils Consultatifs de Quartiers participent

    de cette volont.

  • Avis du conseil de dveloppement

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    Prsentation du rapport la Commission amnagement dveloppement durable

    du Conseil de Dveloppement de Brest mtropole et du Pays de Brest et au groupe inter-quartiers des conseils consultatifs de quartiers de Brest.

    Vendredi 10 avril 2015 - Espace Giraudeau - Brest

    Restitution des changes Dans un objectif de mise dbat du rapport Dveloppement Durable, la Ville de Brest et Brest mtropole ont organis une prsentation de son contenu des reprsentants des habitants. Sur invitation de Ronan Pichon, Vice-prsident de Brest mtropole charg du Dveloppement Durable et Jean-Luc Polard, Adjoint au maire de Brest, charg de la Cohsion Sociale et de la participation des habitants , la commission Dveloppement Durable du Conseil de Dveloppement de Brest mtropole et du Pays de Brest, ainsi que le groupe inter-quartiers des Conseils Consultatifs de Quartier ont t convis. Le rapport Dveloppement Durable (Description des actions des services des deux collectivits) avait t transmis chacun le 27 mars en prvision de la prsentation du 10 avril. Pour la premire anne, les deux collectivits ont choisi que soit prsente une slection dactions illustrant lactivit de la mtropole : deux projets dits structurants et deux projets thmatiques. Chaque prsentation a t ralise par le service ou la structure en charge de cette action sous couvert des deux lus prsents. La rencontre sest droule en deux temps : La prsentation de 4 actions/projets du rapport Dveloppement Durable 2014 Un change sur les perspectives damlioration du rapport et de sa mise dbat Ce document a pour finalit de porter connaissance les changes qui ont suivi la prsentation des 4 actions et la discussion sur les perspectives damlioration du rapport Dveloppement durable et de sa mise dbat.

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    La prsentation des actions a t ralise par les reprsentants des services et structures suivants : La direction gnrale, Jean-Louis Jourdrain Directeur gnral adjoint SPL Eau du Ponant, Jean- Franois Mnez et Steve Bertho La direction Action sociale, sant et CCAS de la ville de Brest, Mlanie Amdro La direction de lcologie urbaine, Rgine Daras Animation de la rencontre : Elisabeth Le Faucheur, charge de mission Direction gnrale (Intrim de V. Lunven), Vincent Le Jeune - charg de mission la Direction gnrale, Pierre-Yves Brouxel - Direction de la proximit

    4 ralisations la loupe :

    Brest Arna : (p.37 du rapport) La grande salle pour les vnements sportifs et les spectacles vivants (capacit de 5000 places)

    Rpondre aujourdhui et demain au besoin vital en eau potable des citoyens : Lillustration de la fonction de la Spl Eau du Ponant (p.32)

    2/3 de leau consomme sur Brest mtropole provient de Pont Ar Bled Plouedern et est achemine vers Brest via une canalisation unique de 25 km de long. Si un incident se prsentait sur ce parcours les usines de Kerlguer et du Moulin Blanc assureraient simplement le 1/3 des besoins. Eau du Ponant mne donc des actions de scurisation du rseau en lien avec le Schma dpartemental dalimentation en eau potable des collectivits du Finistre.

    Le projet hygine du logement , un atelier Nesting destination des publics prcariss, isols en partenariat avec le lyce Fnelon : Illustration de la Mtropole Solidaire (p.31)

    Destin des publics trs prcariss, il sagit de : Se familiariser aux risques pour la sant lis lenvironnement intrieur -Mieux connatre les polluants - Prvenir les risques dexposition en trouvant des solutions alternatives plus saines et simples, y compris en modifiant certains comportements Echanger des expriences personnelles et sen enrichir.

    Pour une pche pied de loisir responsable (p.20) Brest mtropole dveloppe un programme local visant une pratique de la pche pied respectueuse sur lensemble de la Rade de Brest (y compris dautres communes du territoire)

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    Restitution des changes avec les participants : Au sujet de la gestion de leau (SPL Eau du Ponant) : Une reprsentante des CCQ note son tonnement la lecture dune tude sur le prix de leau et la dcouverte que Brest est une des villes o le prix de leau est le plus lev . Elle complte son propos : Et je sais quil y a forcment des arguments mais jaimerais bien quon me les explique pour que moi-mme je transmette cette information. Jean-Luc Polard, Adjoint au maire de Brest, Charg de la Cohsion Sociale et de la participation des habitants, apporte une premire rponse : Cest une question qui revient effectivement souvent. Avant la cration de la SPL, un dplacement Grenoble a permis de prendre connaissance de la singularit de ce territoire et de son fonctionnement. Ctait trs intressant. On nous a fait visiter les captages, les puits. L-bas, vous navez pas chercher leau. Elle arrive. Vous navez pas la traiter. Elle est naturellement propre. Elle arrive des glaciers et elle est trs pure. En plus, son cheminement est gravitaire. Donc il ny a pas chercher leau, ni la traiter, ni la pomper. a facilite beaucoup les choses alors quici le contexte est diffrent. Il est ncessaire de rechercher leau, de la traiter, de lacheminer sur un parcours de 30 km ncessitant des pompes. La situation est donc trs diffrente de celle de Grenoble avec des cots de gestion diffrents. Rponse du reprsentant de la SPL Eau du Ponant Cest effectivement un sujet qui est trs sensible. Un service deau induit la gestion dun patrimoine qui est considrable. Celui de Brest mtropole a t valu en valeur neuf plus de 1 milliard deuros, entre : Les installations (cest ce que lon voit gnralement) : les usines de production deau potable, les chteaux deau rpartis sur le territoire. Mais galement un gros patrimoine enterr, qui est le patrimoine rseau de Brest mtropole avec 2 000 km de rseau deau potable qui parcourent les rues et le territoire. Pour amener leau jusqu chaque habitation, il faut des canalisations sous chaque rue, un branchement pour chaque maison. Cest vrai en eau potable, cest vrai en assainissement ; effectivement nous sommes sur une activit qui prsente des contraintes rglementaires qui sont fortes et un environnement qui fait, comme le prcisait M. Polard, que chaque collectivit na pas les mmes contraintes pour produire son eau potable mais galement na pas les mmes contraintes au niveau de lassainissement en terme de dimpacts de ces rejets, avec le mme niveau de traitement ncessaire en fonction de la sensibilit du milieu rcepteur. Il y a donc aussi un contexte environnemental dont il faut tenir compte. Brest mtropole fait le choix dentretenir ses rseaux, ce qui nest pas le choix de toutes les collectivits qui peuvent les laisser vieillir avec des baisses de performances terme (fuites, et parfois effondrement). La collectivit a fait le choix depuis de nombreuses annes de maintenir ces rseaux deau et dassainissement avec lide de laisser aux gnrations futures un patrimoine en bon tat. Ce choix cote long terme moins cher que dintervenir dans des situations durgence sur un patrimoine dlabr. Cest une politique volontariste de la collectivit avec des investissements lourds peu visibles pour le grand public .

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    Un exemple est donn : Si vous regardez par la fentre, nous venons de terminer cette semaine des travaux de renouvellement au bout du quai Malbert. Voil un exemple de chantier qui a un cot et qui impacte le prix de leau. Ce quil faut savoir cest que le prix de leau couvre la totalit du cot de fonctionnement du service, donc le fait de produire de leau mais aussi de renouveler toutes ces canalisations. A propos de latelier Hygine du logement/Nesting : Bernard Collobert, Membre du Conseil de Dveloppement souhaite savoir sil existe un site internet et si cette action a un lien avec le projet Tinergie. Il note que la commission amnagement et Dveloppement Durable du Conseil de Dveloppement qui sest intresse la prcarit nergtique est assez sensibilise cette question. Il trouve que les deux sujets vont bien ensemble . Rponse apporte par un agent de la direction action sociale, sant et Ccas de la ville de Brest En ce qui concerne les ateliers Nesting, cest un dispositif Ville de Brest pour linstant, mis en place dans le cadre dactions particulires. Des actions de prvention sur la qualit de lair ont t ralises auprs des personnels des crches associatives et publiques et lensemble des parents. Le croisement avec la prcarit nergtique - qui peut amener de la dgradation de la sant et la qualit de lhabitat (on ne se chauffe plus etc) est travaill dans le cadre du rseau Isolement-prcarit et sa commission Maintien dans le logement Laction que je viens de prsenter est lie des constats de la dgradation des logements par les travailleurs sociaux, les associations, le dpartement, le CCAS, qui interviennent auprs des personnes prcarises et essaient de dpasser les simples aspects budgtaires : Diagnostics raliss par Tinergie ou le Slime Il sagit aussi de les outiller. Mais ces ateliers collectifs gnrent une dynamique de groupe et la remobilisation des personnes. Cela a des effets sur le logement, mais impacte aussi la personne, dans lestime de soi, dans le fait de sortir de chez elle, de lisolement et daller vers les autres . http://tinergie-brest.fr/ Une remarque dordre gnral Dans la prsentation des actions qui sont faites, je trouvais dommage effectivement quon ne resitue pas un peu le contexte dans lequel laction est inscrite en termes dintention, de rsultats attendus du point de vue de la collectivit. Alors cest un peu vrai pour les 4 actions. Au-del des actions en elles-mmes on souhaiterait aller plus loin et savoir sil existe une stratgie damlioration continue au regard du dveloppement durable pour les quatre actions prsentes mais aussi pour lensemble des actions du rapport. Il manque une vision un peu globale et transversale. Je suis plutt satisfait des changes parce quils apportent effectivement cette vision. Par exemple, quand latelier Nesting est prsent, on voit bien l la dimension sociale attendue, les modifications de comportement attendues, lamlioration des conditions de vie dans la vie de tout-un-chacun. La prsentation rapide et le rapport ne suffisent pas apporter cela, cest bien lchange qui donne voir cela. Il ne faut pas oublier que le dveloppement durable cest aussi sinscrire dans une stratgie damlioration continue donc il faut quon nonce clairement les intentions que lon a derrire telles ou telles actions, telles ou telles oprations.

    http://tinergie-brest.fr/http://tinergie-brest.fr/http://tinergie-brest.fr/

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    Rponse de Ronan Pichon, Vice-prsident de Brest mtropole, en charge du Dveloppement Durable Vous pointez exactement ce que lon souhaite. Nous sommes parfaitement conscients de ce que vous voquez. Le rapport doit aussi rester raisonnable dans sa longueur. Concernant la prsentation orale de 5 minutes, elle permet de complter et dlargir linformation disposition dans le rapport. Un change, mme bref, sur une action, un projet permet de prciser. Lchange nous montre que lon progresse et cest aussi la raison pour laquelle, cette fois-ci par rapport aux fois prcdentes, le choix a t fait de focaliser la prsentation et lchange sur 4 actions parmi les 120 actions du rapport. Il est ncessaire daller plus loin. Lun des souhaits de la collectivit pour les ditions futures est damliorer la pertinence des fiches, dviter une prsentation sous forme de rapport dactivit et la juxtaposition des fiches. Ceci est particulirement difficile car les 4 actions prsentes tmoignent bien de la diversit des domaines sur lesquels intervient la collectivit. Je vous remercie davoir point cette question. Cest ce sur quoi la collectivit veut progresser. Nous sommes conscients quil est difficile dy arriver et souhaitons mettre en perspective avec vous un travail sur ces fiches. Une remarque dun membre des Conseils Consultatif de Quartier La juxtaposition donne limpression dune promenade dans les quartiers : la petite enfance, les personnes ges, sans donner voir dunit, de vision densemble, de stratgie pourtant ressentie ce soir . Yvette Duval, membres du conseil dveloppement, sur la mthode Une prsentation de lordre du jour de cette rencontre a t faite au conseil de dveloppement le 2 avril. Yvette Duval fait rfrence cette rencontre laquelle elle a particip. Je vais aller dans le mme sens que ce qui vient dtre dit et je me situe par rapport la discussion que nous avons eu lautre jour en commission. Nos ractions taient assez svres par rapport lcrit parce que a semblait trs descriptif et bien entendu trs, trs vaste. Ce soir, 4 actions ont t prsentes. En ce qui la concerne, elle indique quelle a cette fois bien peru quil y a une stratgie et quelle tait exprime par ceux qui ont prsent laction, ce qui manque dans lcrit ventuellement. Pour elle ce nest pas grave car lanne prochaine, on aura encore chemin les uns et les autres. La stratgie est essentielle ; lobjectif mme sil ny a pas de certitudes sur le fait dy arriver. Et l, on a bien senti des convictions, des orientations sur des sujets trs diffrents et chacun des sujets tait trs satisfaisant de ce point de vue-l. Donc pour ceux qui taient la runion, et qui reprsentaient la collectivit, cest important quils entendent a. Ma remarque plus gnrale, cest aussi que les mots ont de limportance quand on parle de choses de la vie quotidienne, celle des lus, des services mais aussi des habitants et il faut quon puisse partager des mots qui nous permettront de mieux comprendre ce que les lus ont voulu donner comme perspectives, comme orientations, ce que les services font et ce que cela produit. Donc, il ne faut pas ngliger les rencontres comme celle de ce soir o on retrouve les acteurs vraiment. Lcrit napporte jamais les mmes intonations quune rencontre ou dun change oral plus interactif. Un retour trs positif par rapport ce que jai pu dire et ce que ja i pu entendre la runion lautre soir.

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    Rponse du charg de mission Dveloppement Durable, Direction gnrale Brest mtropole Elisabeth Le Faucheur remercie Yvette Duval pour cette prcision. Elle note que Vincent le Jeune et elle-mme sont intervenus le 2 avril auprs de la commission Dveloppement Durable du Conseil de Dveloppement pour lui prsenter le droul de la rencontre du 10 avril. Lcrit tel quil est ne donne pas voir effectivement tout le contexte, ne donne pas voir la transversalit. La collectivit est bien consciente de a. Cest pour cette raison que le choix a t fait aujourdhui de solliciter ses services ainsi que la SPL Eau du Ponant pour qu partir de leurs prsentations et de lchange vous puissiez identifier le sens de ces actions. Lobjectif de la seconde partie de cette rencontre est l : commencer changer, imaginer des amliorations pour renforcer la lisibilit et la comprhension du sens de laction publique, pour dvelopper les liens entre ceux qui dcident, ceux qui ralisent les projets et leurs bnficiaires, les habitants.

    Les perspectives damlioration du rapport et de sa mise dbat Ronan Pichon, Vice-prsident de Brest mtropole, en charge du Dveloppement Durable Si lobjectif affirm de la collectivit en matire de Dveloppement Durable sappuie sur lexemplarit de ses services pour conduire laction, elle souhaite galement largir lhorizon en terme de dialogue citoyen sur le territoire autour du Dveloppement Durable. En effet, la collectivit nest que lun des acteurs du territoire. Il y en a beaucoup dautres, des entreprises, des associations, des particuliers qui font, ou qui peuvent faire, qui pourraient faire ou voudraient faire des choses en matire de dveloppement durable. Les enjeux doivent tre saisis, apprhends par le plus grand nombre pour prendre leur sens vritable. Do limportance de travailler trouver un vocabulaire commun, un vocabulaire qui soit intelligible par tous et qui permette dchanger de manire pertinente sur les ralisations, les actions, les envies, les stratgies des uns et des autres. Cest sur ce point que nous achoppons pour linstant et que nous vous sollicitons aussi. Revenons sur le processus de rdaction du rapport Cet objet a t fabriqu partir dune collecte qui sest faite dans les services municipaux, communautaires ou de SEM, de la SPL ou dautres structures proches. 116 actions qui sont le fruit dun 1er choix et qui ont volont illustrer la diversit des ralisations des collectivits. Malgr le nombre limit dactions relates, le rapport ressemble une collection de fiches dont on ne peroit pas toujours la structure, ni les enjeux.

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    Cest ce processus que les collectivits souhaitent amliorer. Deux volets dans ce processus : la constitution de la fiche : quel contenu ? quelles attentes du/des lecteurs sur la forme et son contenu? La rvision des 4 axes dinterpellation des politiques de lagenda 21. Les 4 axes dinterpellation constituent une premire grille de lecture qui est fournie aux services. Ces axes ne sont pas toujours aiss comprendre et apprhender. Le premier chantier est la rvision des axes de lagenda 21 qui nous permettra de poser une base o construire. Cest un processus trs complexe et notre souhait cest de russir au fil des ritrations du rapport progresser dans notre propre dmarche, dans la clart et laffirmation de nos intentions. Ce processus construit avec votre aide si vous en tes daccord, est aussi un moyen dlaborer un vocabulaire, un mode dchange qui permettent lextension de ces thmatiques de travail lensemble des acteurs du territoire de manire la plus efficace possible. Question pose : Quel est lavis des lus la lecture du rapport ? Ronan Pichon, Vice-prsident de Brest mtropole, en charge du Dveloppement Durable Jean-Luc Polard pourra peut-tre en parler mieux que moi. Je lis le rapport que en tant que rapporteur du rapport donc jai le sentiment que les lus ont eux aussi beaucoup de mal se lapproprier. Cest dire quils voient le lien avec les politiques publiques, quils dcident, accompagnent ou connaissent mais il est probable quil leur soit difficile davoir une vision globale hors de leur dlgation et ce notamment au vu de la diversit et du nombre dactions prsentes. Jean-Luc Polard, Adjoint au maire de Brest, Charg de la Cohsion Sociale et de la participation des habitants Je vais plutt rappeler ce que nous disions en dbut de rencontre : les conseils consultatifs ont travaill sur le plan climat nergie territorial. Cest donc quil y a eu comprhension parce quils y sont impliqus, ils ont su partager entre eux dune part, travailler, partager ensuite le rsultat de leurs travaux. On a bien vu quils avaient largement compris le sujet. Donc je pense quon devrait sinspirer de la manire dont a a t fait pour que ce soit aussi comprhensible pour les lus comme pour le public parce qu mon sens il ny a pas de diffrence dapproche. Lenjeu reste de russir avoir une approche globale voque plusieurs reprises ce soir. Ronan Pichon va vous en parler. La collectivit a le souhait de vous proposer de continuer llaboration dune mthode pour amliorer ce rapport et la lisibilit des actions de la collectivit contribuant au dveloppement durable.

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    Une question dun membre CCQ Est-ce quon ne pourrait pas sparer en quelque sorte la partie trs institutionnelle (obligation lgale) de ce quon a vu tout lheure ? Comme vous, je pense, je prfre le terme opportunit car lobligation fait que le plaisir est rarement au rendez-vous et lintrt moindre. Si cest une opportunit dont on se saisit, l oui on comprend ce quon veut faire et o aller et on peut co-construire. Ronan Pichon, Vice-prsident de Brest mtropole, en charge du Dveloppement Durable Lobligation du rapport demeure ; la rptition annuelle de l'exercice doit constituer une opportunit pour qu'il s'amliore d'anne en anne et que le travail ne se limite pas un moment de prsentation dun rapport en fin de parcours : nous devons pour cela travailler tablir une mthode, trouver les faons de progresser. La production de ce rapport mobilise une grosse machine, savoir lensemble des services, ce qui reprsente normment de personnes sollicites, toutes au mme rythme, la mme priode, de manire peu prs similaire et de manire intelligible. On demande une machine de se mettre en route pour produire la matire brute du rapport et au moment o cela se met en route cest trop tard : le processus est lanc, nous commenons tre en mode automatique. Lamlioration ne peut porter que sur la commande initiale : il faut davantage expliciter la demande ces centaines de personnes. Quattendons-nous des fiches qui vont tre produites ? Quelles informations voulons-nous faire ressortir de ce travail de collecte, que le sujet relve des espaces verts, de laction sociale, de la voirie Nous devons leur demander quelque chose de similaire. Cest ce qui rend lexercice difficile. En effet quand il y a une prsentation prcise dune action ou dune intention et quil y a un peu de dialogue derrire tout de suite les choses sclaircissent. Mais quand on multiplie la chose par 100, par 200, par 300 on voit bien que cest beaucoup, beaucoup plus compliqu. Sur la base des attentes formules ce soir au vu des prsentations nous pouvons dj commencer travailler, avancer de manire ce que les mmes actions qui seraient prsentes lanne prochaine le soient de manire plus explicite, plus lisible, plus pertinente et que lon gagne ainsi, quun pas soit fait vers un mieux en attendant le suivant. Rponse du charg de mission Dveloppement Durable, Direction gnrale Brest mtropole Cest vrai que les choses ne sont pas trs simples. Nous essayons de nous amliorer et nous ne nous amliorons pas toujours. Un exemple : cette anne nous avons expriment un nouveau processus qui sest avr contre-productif. Nous avons voulu mixer au sein des ateliers diffrentes directions. Lide stait de dire : les services vont parler aux services, ne vont pas se replier sur eux-mmes et vont donc essayer de formuler, de rendre lisibles, intelligibles les actions quils ont trouv les plus marquantes . Nous voulions donc que la lecture en soit facilite.

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    En fait, il sest pass exactement le contraire. 4 ou 5 directions diffrentes se sont retrouves au sein dun mme atelier : elles nont pas essay du tout de rendre intelligible, mais on essay de se valoriser elle-mme aux yeux de leurs collgues. Elles se sont refermes sur elles-mmes, et nous constatons une dgradation de la qualit des fiches entre 2013 et 2014 : elles sont beaucoup plus hermtiques parce quelles navaient pas du tout la volont dtre portes connaissance de lextrieur. Nous voulions brasser pour mieux faire connaitre, rendre intelligible, mais cela a t contre-productif : nous avons besoin de trouver aujourdhui avec vous une mthode qui fasse quau bout du compte les gens sy retrouvent et comprennent les actions, quils puissent y avoir un retour vers les services et un change. Cest un exemple. Les choses ne sont pas faciles et on a besoin effectivement de diffrentes contributions. Yvette Duval, Conseil de Dveloppement Jimagine que dans les rapports prsents en commissions et en assemble les orientations Dveloppement Durable sur chacun des projets de la collectivit sont crites. La description des actions ne donne pas voir les orientations en matire de Dveloppement durable de la collectivit. Ny aurait-il pas une possibilit de les adjoindre dans un second temps aux prsentations qui sont faites des actions ? Rponse du charg de mission Dveloppement Durable, Direction gnrale Brest mtropole Lide cest de diffuser. Tout lheure, vous disiez juste titre qu'un certain nombre d'expriences relates aujourd'hui vous parlaient, et que cela vous rconciliait par rapport la lecture pralable que vous aviez de la liste des actions. Lors des changes en interne au sein de la Collectivit, cest galement ce qui transparat. Des initiatives bien communiques et bien comprises permettent une appropriation et ensuite un essaimage. Le choix qui a t fait est de pratiquer cet essaimage grce la diffusion des bonnes pratiques. Nous avons essay dviter un carcan trop rigide qui place donc des services dans des positions un peu technocratiques. Nous avons privilgi laspect pratique et laspect diffusion : ce qui manque cest laspect confrontation, confrontation entre les services. Yvette Duval, Conseil de Dveloppement Les services sont comme nous. Il faut quils prparent leur contenu avant de se retrouver et puis quils changent sur leur matriau ; ensuite les lus valident, puisque a doit faire lobjet dun rapport obligatoire : cest sur la base de ce que les lus auront valid partir du travail des services que le conseil de dveloppement va discuter.

  • 17

    Au lieu dintervenir sur un temps unique et aprs finalisation du rapport, elle indique quil est envisageable que le Conseil de Dveloppement intervienne avant la finalisation du rapport et sur plusieurs temps. Ronan Pichon, Vice-prsident de Brest mtropole, en charge du Dveloppement Durable Cest bien, ce quon voit cest lenvie dy aller, cest vraiment parfait. Dans la rflexion, je me disais que ce qui nous avait t annonc au dbut en introduction sur le contexte de la rarfaction des ressources, puis la satisfaction des besoins et enfin le renforcement de la capacit agir constituait un vrai levier. Il est sans doute intressant de faire lire d'autres, y compris d'autres services de la Collectivit, des fiches-actions un peu hermtiques et que ce soit eux qui effectivement rpondent ces questions : Quels besoins essaie-t-on de satisfaire ? Comment cela renforce-t-il la capacit dagir aussi des services et des agents et puis ensuite des bnficiaires et de la population ? Puis effectivement en quoi cela rpond-t-il aux enjeux gnraux de dveloppement durable (les fameux enjeux du cadre de rfrence du ministre) ? Je pense que cest plutt quand le destinataire dune fiche action se positionne au regard de ces 3 questions que lon cre le dialogue, le dbat puis lappropriation. Sur la base de ce constat nous pouvons construire une dynamique autour de ce rapport.

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    Quelques marqueurs du territoire

    Produire et consommer responsable p.20

    Concilier les temps de la ville avec ceux de la vie. p.25

    Conforter la qualit du cadre de vie sur le territoire p.29

    Echanger avec le monde, du local linternational.................. p.36

    Et aussi

    Porter et partager le projet de la mtropole ....... p.43

    Promouvoir la citoyennet pour lpanouissement de chacun dans le bien-vivre ensemble.................... p.48

    Valoriser le patrimoine, le cadre de vie et lenvironnement.. p.55

    Renforcer lattractivit rsidentielle de lagglomration et le dveloppement conomique. p.61

    Renforcer les solidarits tous les ges de la vie pour favoriser lgalit des chances.. p.64

    Administrer les services de la collectivit au service des citoyens, des projets et des territoires . p.66 Annexe mthodologique.. p.69

    18

    Sommaire

    Chapitre

    1

    Chapitre

    2

  • 19 19

    Quelques marqueurs du territoire

  • 20

    Chapitre

    1 P

    rod

    uir

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    t co

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    er

    resp

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    sab

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    POUR UNE PCHE PIED DE LOISIR RESPONSABLE Brest mtropole dveloppe un programme local visant une pratique de la pche pied respectueuse sur lensemble de la Rade de Brest (y compris dautres communes du territoire) Dbut en 2013, et courant jusquen 2017, il vise : prserver la ressource et la diversit locales prserver la pratique pour les gnrations futures prenniser une pratique de loisir intergnrationnelle

    ancre dans la culture du territoire. crer de la cohsion de territoire autour de cet enjeu

    (pratiquants, associations, professionnels du tourisme, collectivits).

    accompagner le pratiquant dans sa capacit agir, faire voluer sa pratique.

    Anim par un rseau de bnvoles pour le comptage, le programme a reu un trs bon accueil de la part de tous les participants. Il s'inscrit dans le cadre du dispositif europen Life Pche Pied : ce titre il est financirement neutre pour la collectivit, et lui permet de se faire reconnatre internationalement.

    TERRITOIRE ZRO DCHET, ZRO GASPILLAGE Brest mtropole, en association avec Rennes mtropole, a t dclare laurat de l'appel projets national Territoire zro dchet, zro gaspillage . Les objectifs 3 ans sont les suivants: 1. Augmenter la valorisation des dchets de dchteries de 30%. 2. Rduire le volume de dchets produits par les mnages de 5%.

    Individuels : augmentation de 20% des foyers composteurs

    Collectifs : ajout de 90 aires de compostage collectif (2 fois plus daires en 3 ans), Professionnels : gnralisation du tri des bio-dchets chez

    les 35 gros producteurs (actuellement seuls 13 trient). 3. Augmenter la valorisation des bio-dchets. 4. Tendre vers une gestion exemplaire des dchets verts : passer

    dun ratio de 73.8kg/an/habitant 68kg/an/habitant, soit une baisse annuelle de 300 tonnes d'ici 2017.

    5. Optimisation de la valorisation nergtique des dchets : extension du rseau de chaleur brestois pour une alimentation supplmentaire dun quivalent de 10 000 logements.

    Apports :

    Evolution matrise des dpenses. Accompagnement des changements de

    comportement en milieu urbain par linnovation et lexprimentation...

    Impulsion donne au changement de lensemble des acteurs du territoire (habitants, professionnels, industries) permettant une massification des actions.

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    TI ACCESSION, PLATE-FORME WEB DE PROMOTION DE LACCESSION COT ABORDABLE

    Afin de convaincre les jeunes mnages souhaitant raliser une accession en logement neuf, individuel ou collectif de s'ancrer sur le territoire brestois, la Collectivit leur proposait jusqu' prsent le service Passeport pour l'accession permettant de bonifier le financement des acquisitions en collectif par des aides complmentaires manant de lensemble des intervenants partenaires, financiers et immobiliers. En 2014 Brest mtropole a complt son offre par Ti accession , service de mise en relation des accdants et des offreurs: Les offres des partenaires sont mises en ligne travers une plateforme web, sous forme de : fiches signaltiques prcisant la localisation, le nombre de

    logements du programme, les caractristiques de chaque logement (type, surface, ), les prix pratiqus, divers documents (plans, perspectives, vidos), les coordonnes (et liens vers le site) du promoteur ou de l'amnageur.

    donnes sur l'environnement des programmes (proximit des quipements, coles, commerces, transports en commun, ), grce au systme d'information gographique du Pays de Brest

    Construit avec les professionnels, adapt aux attentes des mnages, cet outil innovant : rpond lenjeu dmographique de la mtropole contribue soutenir et dynamiser lactivit conomique de

    limmobilier favorise le dveloppement quilibr de loffre dhabitat dans le

    territoire,. Il accompagne les habitants en qualifiant et en optimisant leurs projets, en en facilitant et scurisant llaboration. Cet outil innovant, et prfigurateur des outils 2.0 de la collectivit, a par ailleurs permis doptimiser les ressources de la collectivit en associant sa construction 4 directions de Brest mtropole.

    UNE RESTAURATION BIO ET CIRCUIT COURT EN CRCHES ET MULTI-ACCUEILS Les achats de denres alimentaires pour les Etablissements dAccueil des Jeunes Enfants (crches, multi-accueils) concernent plus de 300 enfants pour un montant annuel de dpenses denviron 120 000 H.T. En rponse au souhait du Service de la petite enfance de dvelopper sans impact budgtaire lutilisation des denres issues de lagriculture biologique, les approvisionnements en circuits courts, le service coordination de lachat sest fortement mobilis pour les accompagner dans cette dmarche en se positionnant en facilitateur tout en se portant garant de la rgularit des procdures de passation. Ces achats ont fait lobjet dune consultation spcifique comprenant 13 lots dont 6 concernaient des denres issues exclusivement de lagriculture biologique et 3 comprenant en sus une exigence de circuits courts. Les effets conjugus dun effet volume sur les commandes, dune concurrence fructueuse et dune volution des pratiques de cuisine mene en collaboration avec les cuisiniers vont permettre damliorer la qualit des repas de manire significative et ce, moyens constants. La dmarche comporte galement un volet pdagogique li la sensibilisation des enfants (travail sur la saisonnalit des produits, visite de la ferme productrice de produits laitiers).

    Apports :

    Protection de lenvironnement Bonne gestion des ressources financires moyen / long

    terme Dveloppement de la filire biologique locale Effet boule de neige li lexemplarit de la dmarche Illustration de l'intrt du travail collaboratif entre services

    de la Collectivit positionn chacun sur son mtier

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    FOIRE SAINT MICHEL 2014 : AVEC EMMAS LE DVELOPPEMENT DURABLE AU CUR DE LA FTE Dune foire linaire (2009), nous sommes passs progressivement une autre dimension gographique et commerciale (boucle) crant une synergie entre lensemble des espaces : fte foraine, braderie, espaces commerciaux, espaces associatifs, espaces enfants : 160 000 visiteurs sur 2 jours, 45 km de dballage, 10 km de linaire, des tonnes dobjets pour une 2me ou 3me vie. 2014, partenariat Dveloppement Durable avec Emmas en plus des autres partenariats dj existants sur 2012/2013 Action Emmas : - placement dun camion Emmas ( titre exprimental) sur un lieu fort de la foire : place de la libert, proche des jeunes - collecte de 3 tonnes effectives dobjets non vendus lors de la foire (6 tonnes rcoltes-50% utilisables) - information au public par les 150 agents de la direction, avec un flyer, au chalet dinfo, auprs des exposants - mobilisation des agents de la direction, de la direction proximit, de la direction des dplacements, direction communication Interview par France 3, France bleu Breizh-izel sur cette action

    Apports

    Sensibilisation du public : population actrice dans la dmarche Emmas a rencontr un public inhabituel (jeunes) => sensibilisation Transmettre aux gnrations futures le rflexe de remploi / 2me ou 3me vie des

    objets Participe la cohsion sociale, solidarit Aide en interne une prise de conscience en participant une telle action, cohsion

    dquipe, dimension managriale en interne => des agents sortent de leur quotidien pour prendre part une mission de service public

    Cela amne prolonger, repenser laction dans les prochaines ditions : relations au monde des associations, plan de dplacement, circulation

    Renforce le lien entre la foire et les brestois

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    SENSIBILISATION LUSAGE DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES Afin daider la population a dvelopper sa capacit lutter contre les insectes et parasites des astuces ont t regroupes dans un document, destin tre diffus largement. Achat produits phytosanitaires : 10 000 euros/an Diminution de 30% dachats des produits phytosanitaires. Objectifs : Diminuer le nombre dinterventions du service animal et ville Viser labaissement de la toxicit des produits ( zro phyto ) Faire gagner en autonomie la population.

    Apports :

    Achat des produits phytosanitaires en diminution donc rduction du budget pour le service Moins de rejets de produits phytosanitaires dans lenvironnement Sensibilisation de la population agir soi-mme

    FOOTBALL AMRICAIN AU BERGOT : UNE MOBILISATION COMMUNE DES ACTEURS DU TERRITOIRE

    Brest souhaite partager avec diffrents acteurs des projets bnficiant la population.

    Une convention a ainsi t passe avec la Marine pour transformer le terrain de football stabilis Bergot Marine en pelouse, ce qui a dans l'immdiat permis que le club Tonnerres de Brest ((120 adhrents) accueille des matchs de championnat de football amricain.

    Au-del de cette modeste ralisation, c'est le renforcement de la culture de coopration des acteurs du territoire qui est vis : cet amnagement a permis de crer une dynamique avec dautres organisations -SUAPS (UBO), CSAM, Sports et Quartiers, )-, et d'envisager par exemple pour la suite :

    l'amnagement sur le site du Bergot d'un terrain de baseball positionn sur lautre stabilis

    la participation de la Marine lanimation des ftes nautiques de 2016 (projet de rencontres sportives entre quipages brestois et amricains).

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    PLAN DACCOMPAGNEMENT DE LA DIRECTION ORGANISATION : LA PRISE EN COMPTE DES ENJEUX DE LA COLLECTIVIT La Direction Organisation a produit en 2014, sur la base des demandes des services, valides ou en cours de validation, et en cohrence avec le plan de dveloppement informatique, un plan d'accompagnement. Ce plan vise tendre vers une meilleure matrise de la dynamique de transformation des mtiers et des activits. Le travail de recensement et de regroupement des projets a

    permis davoir une vision transversale des problmatiques. Cette approche transversale permet de traiter les sujets de faon plus efficace.

    Par ailleurs, la question de la gouvernance des projets a t

    souleve en cette occasion. Les changes entre la entre la direction organisation, les directions oprationnelles et la direction gnrale ont favoris un meilleur portage des projets.

    Une telle dmarche de prise de recul sur un portefeuille projets

    favorise une meilleure anticipation et une meilleure utilisation des moyens.

    Sur la base de ce document la direction gnrale a prioris les projets, permettant de limiter le nombre de projets au profit dinterventions plus intenses sur des projets forts enjeux.

    INFORMATISATION DE LA DLIVRANCE DES DEMANDES DAUTORISATION DE VOIRIE Afin de satisfaire aux 2000 demandes des entreprises doccuper des places de stationnement payantes, a t dveloppe une application permettant la saisie par l'accueil de Brest mtropole des demandes, pralablement traites manuellement, avec ressaisie, numrisation ... Les bnfices sont nombreux, tant en rduction du temps de traitement qu'en partage en temps rel des informations avec le dlgataire, fluidit de l'information grce la suppression des transmissions ... A terme, dans un souci de simplification pour l'entreprise, celle-ci effectuera directement sa demande sans transiter par l'accueil.

    MOBILISATION COLLECTIVE EN FAVEUR DU MAINTIEN DANS LEMPLOI DES AGENTS Fort des constats faits l'issue d'une priode d'exprimentation de 2 ans, et afin d'amliorer laccompagnement des agents en situation de restrictions mdicales, la Collectivit a mis en place en 2014 des tudes ergonomiques systmatiques en recrutant un agent ddi. Les rsultats sont sensibles puisque ds 2014, 60 % des situations de restriction ont pu tre gres par un amnagement de poste (93 situations sur 154). En outre, pour les situations mdicales o un changement de poste reste ncessaire, un travail a t ralis pour amliorer laffectation sur des postes permanents en privilgiant une approche collective et prospective des besoins de la collectivit et en mettant en place des parcours professionnels adapts, notamment en partenariat avec le CNFPT qui propose des parcours qualifiants.

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    DMARCHE PARTENARIALE DE CONCERTATION SUR LES RYTHMES EN MATERNELLE 3000 enfants concerns Dcid en comit de suivi des rythmes scolaires (Compos dlus de Brest, de lEducation

    nationale, de la DDCS, de la CAF, de reprsentants de parents, de fdrations dducation populaire, de syndicats denseignants, de syndicats de personnels municipaux, de DDEN,)

    Cration dun groupe de travail interprofessionnel et partenarial (enseignants, directeurs dcoles, service ville ATSEM, animateurs, fdration dducation populaire)

    Elaboration dune proposition damnagement des rythmes en maternelle Validation/prsentation en comit de suivi Mise en dbat dans les quartiers de Brest (7 runions) sur la mthode de rflexion par groupes

    de pairs Synthse (2 runions) en novembre 2014 avec lensemble des acteurs Choix donn au conseil dcole de faire ou ne pas faire

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    Lobjectif initial tait : - de travailler la cohrence des rythmes et leur quilibre pour les enfants - d'unir nos comptences afin de faire plus ou mieux avec autant. - de donner la parole toutes les composantes de l'cole afin de rpondre leurs attentes

    L'objectif a t atteint, le bnfice principal dcoulant davantage de la dmarche partenariale elle-mme que du rsultat.

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    MULTI-ACCUEILS DE LA PETITE ENFANCE Avant le 1er janvier 2014 : 4 crches collectives 2 crches familiales (accueil individuel chez une assistante maternelle de la ville) 6 haltes garderies 6 RAM (relais parents-assistantes maternelles) Aujourdhui : 5 multi-accueils (plus une crche collective) : Regroupement des anciennes structures autour de ces 5 ples Rattachement des assistantes maternelles laccueil collectif le plus proche Rattachement des RAM laccueil individuel Rattachement des haltes garderies au multi accueil

    Objectifs : Mutualisation sur un territoire des diffrents

    modes daccueil permettant dinterroger le mode daccueil le plus adapt lenfant.

    Optimisation de la gestion et du management, cration dquipe de direction de sites pluridisciplinaires : gestionnaire et experts.

    Apports :

    Un quilibre dattribution des places lchelle de la ville en lien avec un quilibre de projets par territoire. Un mouvement de personnel qui a redynamis les quipes Une simplification de la gestion avec, en parallle, le rattachement des personnels CAF des haltes daccueil ; optimisation de la gestion et du management. Une amlioration du collectif Brassage lorsque les assistantes maternelles viennent passer

    une demi-journe dans les crches collectives avec les enfants quelles gardent : bnfices pour les enfants, les professionnelles et les parents, et la collectivit.

    Pour les structures isoles, cela a confort un sentiment dappartenance un employeur, la Ville de Brest.

    A permis de dvelopper la reconnaissance des assistantes maternelles en les rapprochant du collectif.

    Participer des projets communs pour des agents de structures diffrentes.

    Dveloppement de la participation des parents la vie des multi-accueils.

    Une ralisation effectifs constants, par redploiement de postes au sein des structures.

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    Une campagne dvaluation concernant les transports collectifs, le stationnement en cur dagglomration et la circulation routire a t ralise en 2014 , sous la forme de quatre dmarches complmentaires. 1. Une enqute stationnement sur le cur dagglomration, ralise

    doctobre 2013 mars 2014, a concern 20 000 places sur le domaine public, les parcs de stationnement public et les parcs relais du tramway.

    Cette enqute a permis de mettre en vidence : - une modification significative des comportements depuis 2006, avec utilisation plus forte le matin (pointe situe dsormais entre 11h et 13h) et plus faible laprs-midi, - une diminution globale de la demande visiteurs, permettant denvisager une utilisation de lespace public au bnfice dautres usages. 2. Une enqute de type origine / destination sur le rseau de

    transports collectifs BIBUS, ralise en avril 2014. Cette enqute souligne : - la performance globale du rseau, qui atteint dsormais 91 000 voyages par jour dont 39 000 sur le tram (73.000 en 2006), - une modification lgre des comportements depuis 2006 incluant la diminution de la pointe du matin et un renforcement / largissement de la pointe de laprs-midi.

    Apports :

    Elle a permis : dobjectiver et de quantifier le fonctionnement de plusieurs

    composantes essentielles des dplacements par rapport des demandes parfois insuffisamment justifies et aux hypothses initiales des projets et des services mis en place

    de fournir un outil permettant lamlioration et loptimisation des services offerts.

    3. La mise jour 2013 de l Observatoire circulation annuel, concernant 150 points de mesure de la circulation routire sur les axes principaux de lagglomration, aprs 4 annes dinterruption dues aux fortes perturbations apportes par le chantier du tramway.

    Cette mise jour acte de : - la poursuite des tendances gnrales globales sur lensemble de lagglomration (de +1% par an lextrieur -1% par an lintrieur des boulevards), - lexistence de ruptures entre 2008 et 2013 proximit du corridor tram (variations de -30% +40%) du fait des modifications du plan de circulation et des amnagements. 4. La mise jour 2013 du Bilan accidents annuel : Cette mise jour confirme la baisse de 30% du nombre daccidents entre 2007 et 2013, mais fait apparatre une stabilisation du nombre de victimes

    EVALUATION DE LIMPACT DES AMNAGEMENTS ENTRE 2008 ET 2012 SUR LES DPLACEMENTS

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    LES JEUDIS DU PORT : UN ACCOMPAGNEMENT AMPLIFI Le contexte : monte en puissance de rassemblements festifs ou non sur lespace public en marge du primtre officiel, avec notamment un nombre de jeunes multipli par 3 en 3 ans (1 500 personnes sur 2 quais) et une consommation excessive dalcool et dgradation de lenvironnement.

    Apports :

    Renforcement de lquipe de mdiation par lappel volontaires issus de directions Brest mtropole ocane et ville de Brest : 20 agents

    supplmentaires (10 hommes et 10 femmes) recruts sur 100 candidatures Volet communication in situ et dmarche Totem avec le triporteur Agrgation de plusieurs comptences afin de faire face la diversit des situations Portage de la manifestation par plusieurs directions : affirmation dune culture commune et renforcement du sentiment dappartenance Valeur dexemplarit dans les relations entre des groupes et les institutions, vers la construction du respect et du vivre ensemble. C

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    PLU FACTEUR 4 : APPROBATION, APPROPRIATION ET PARTAGE Le PLU facteur 4 est un document de planification innovant : cest un plan local durbanisme intercommunal qui tient lieu de Plan de dplacement urbain (PDU), de Programme local de l'Habitat (PLH) et est articul avec le Plan Climat Energie Territorial (PCET) ; Il rpond aux enjeux de dveloppement de la mtropole (conomique et dmographique) tout en tant conome des ressources naturelles (nergie et foncier) ; Il donne plus de libert, dinitiative aux porteurs de projets grce un rglement simplifi ; Il sert d'exemple dans le contexte de gnralisation des PLU intercommunaux en France ; Entirement accessible en ligne, il permet daccder aux rgles et orientations applicables sa parcelle.

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    Apports :

    Le PLU dcline des objectifs de dveloppement de long terme

    envisags lchelle de lagglomration en principes daction pour le quotidien, dclins la parcelle.

    Il vise gnrer une offre diversifie de logements, notamment destination des familles.

    Il vise concilier la rponse quantitative aux besoins des habitants, des entreprises avec une exigence de qualit du cadre de vie, de gestion conome des ressources naturelles.

    Il oriente prioritairement limplantation de nouveaux logements, de bureaux, de commerce en renouvellement urbain, vers les secteurs dj pourvus en services urbains (proches des transports en communs, rseau de chaleur, quipements, commerces).

    Son rglement protge le commerce de proximit dans les centralits.

    LA MARCHE AUTOUR DES CAPUCINS Aprs les Rmailleurs et la marche des Capucins ,avec le Fourneau en 2011, Bartabas et Paul Bloas en 2012, Astropolis et Crimes of minds en 2013, l'vnement annuel Capucins, visant l'appropriation des lieux par les habitants de la mtropole et du pays, ont pris une forme nouvelle. Les Capucins tant en chantier, ldition 2014 a permis de faire connatre toute la richesse du quartier voisin, Recouvrance. Organise par la Direction Culture-Animation-Patrimoines de la Ville de Brest, avec la participation active du Fourneau et des associations, acteurs et habitants de Recouvrance, la manifestation a permis 10 000 visiteurs de participer aux animations sportives, artistiques et culturelles, ainsi qu' des balades guides pied, vlo et en rollers. Une belle occasion de (re)dcouvrir les atouts du quartier!

    Apports :

    A petit budget affluence importante et gros

    impact. La mobilisation de tous les acteurs, l'ouverture

    sur un quartier mconnu et la fiert d'appartenance une mtropole qu'elle dcouvre sont pour la population des facteurs de cohsion sociale.

    La couverture mdiatique qui s'en est suivie participe la dynamique de la mtropole.

    http://www.brest-bma.fr/sites/default/files/588063_programme_marche_capucins_a5_hd_0.pdf

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    LE TLPHRIQUE URBAIN Sur 400 mtres en survol de la base navale, le tlphrique urbain constitue un nouvel axe de franchissement de la Penfeld, entre le secteur pitonnier du bas la rue de Siam sur la rive gauche et les grands ateliers du futur co-quartier des Capucins sur la rive droite. Cots matriss sur toute la dure du projet, financement optimis En faisant le choix innovant dune liaison arienne par cble pour franchir la Penfeld, Brest mtropole a opt pour le mode de transport le plus conomique en investissement, compar aux autres possibilits tudies (passerelle ou pont routier levant : 30 50 M, pont transbordeur : 40 60 M). Cette volont de matrise des cots sest aussi traduite dans les orientations du programme et la solution finalement retenue (gare en surface en surplomb de la base navale). La mission exploitabilit-maintenabilit vise, dans le mme esprit, aboutir tout au long du projet aux cots dexploitation les plus bas. Paralllement, Brest mtropole vise optimiser le financement de lopration mobilisant tous ses partenaires autour du projet (Etat, Rgion, Dpartement, Europe). Mise en valeur des quartiers et quipements, renforcement de la cohsion territoriale entre les deux rives Le cur de la mtropole est aujourdhui divis par la Penfeld et la base navale. Les deux rives ne se sont pas dveloppes au mme rythme et le centre-ville se vit, aujourdhui, surtout, ct Siam. Avec seulement deux franchissements en limite de capacit, le dveloppement de Recouvrance est frein. La cration dans le quartier de Recouvrance de lco-quartier des Capucins vocation mixte urbaine, conomique et culturelle vient rquilibrer les rives. Le tlphrique permettra damliorer le maillage et le rquilibrage entre les deux rives et dancrer la rive droite dans le cur dagglomration. Il permet aussi, par les vues quil offre sur la Penfeld et la rade, la mise en valeur du cadre de vie du centre dagglomration, son patrimoine historique et industriel devient plus visible au sens propre (quartier de Recouvrance, btiment aux Lions, Pontaniou, formes de radoub, ateliers des Capucins). Un moyen de transport totalement intgr au rseau de transport collectif urbain Lco-quartier des Capucins affiche une ambition forte en termes de frquentation du public en accueillant notamment la mdiathque. Le tlphrique permettra un accs direct, particulirement performant, la porte de ces quipements. Un effort particulier est men pendant toute la ralisation du projet la prise en compte des conditions daccessibilit pour tous (personnes mobilit rduite, vlos...). Lintgration de la ligne au rseau de transports urbains de lagglomration et donc aux possibilits de tarification sociale en vigueur en fait un vhicule de transport accessible tous les usagers de Bibus. Renforcement de la visibilit de Brest. Lutilisation indite du tlphrique en transport public urbain interpelle bien au-del du territoire brestois, dans une image de dynamisme et dinnovation.

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    LATELIER NESTING Les ateliers Nesting, sont des lieux dchanges ludiques et interactifs, crs par lassociation WECF (Women in Europe for a Common Future). Objectifs :

    Se familiariser aux risques pour la sant lis lenvironnement intrieur Mieux connatre les polluants Prvenir les risques dexposition en trouvant des solutions

    alternatives plus saines et simples, y compris en modifiant certains comportements

    Echanger des expriences personnelles et sen enrichir.

    Fonctionnement :

    Des ateliers pour les parents des crches municipales et associatives Un atelier pour les partenaires du Projet Educatif Local (PEL)

    petite enfance du quartier de lEurope Un partenariat avec le BTS ESF du Lyce Fnelon autour du

    projet hygine dans le logement . Une exprimentation : le partenariat avec le lyce Fnelon projet hygine du logement Ce projet propose aux usagers en prcarit identifis par les adhrents du RIP brestois (Rseau Isolement Prcarit) de participer un atelier de fabrication de produits mnagers cologiques petits prix puis de venir les essayer dans lappartement tmoin du lyce Fnelon et dapprendre des astuces pour amliorer ses pratiques de mnage.

    Apports

    Maintien dans le logement et lamlioration de lhygine

    des logements. Ateliers multi cibles : grand public, public en situation de

    prcarit, gens du voyage, jeunes en insertion Prvention de problmes de sant Formation de relais sur le terrain capable de diffuser les

    bonnes pratiques. Renforcement des capacits des acteurs du territoire :

    optimisation des ressources. Partenariat avec un tablissement brestois de formation :

    dveloppement du territoire et intergnrationnel.

    Le projet a mobilis les acteurs s'adressant aux publics en situation de prcarit Les structures adhrant au RIP (dont le CCAS, adhrent)

    qui proposent leurs usagers des ateliers concrets leur permettant d'investir au mieux leur logement.

    Le CCAS travers son service ULIS (unit de lien et

    d'insertion sociale), le groupe accompagner vers et dans le logement , le service promotion de la sant, en charge des actions dducation

    Le lyce Fnelon, pour qui cette initiative constitue un terrain d'exprimentation pour les tudiants, a t un acteur important dans ce dispositif.

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    MISE EN UVRE DE LA RORGANISATION DES ESPACES VERTS Conformment la mise en place dune gouvernance de proximit, la direction des Espaces Verts de Brest mtropole s'est considrablement restructure dans le courant de l'anne 2014, visant renforcer dlibrment son organisation dans le sens de l'usager : Le dcoupage des secteurs de maintenance correspond

    dsormais au dcoupage des quartiers. Les pratiques ont t harmonises, adaptant les modes de

    gestion aux usages et lenvironnement. Les charges de travail entre quipes ont t quilibres Dveloppement de la mission cogardes sur lensemble des

    espaces en gestion au plus prs des usagers. Le recours la Bourse de l'Emploi pilote par le Centre de Gestion du Finistre a t systmatis.

    LA SCURISATION DE LALIMENTATION EN EAU POTABLE La SPL Eau du Ponant , dtenue en totalit par des collectivits territoriales du Pays de Brest, et charge de porter pour leur compte lintrt gnral, a dcid de prioriser dans son plan dactions la scurisation de lalimentation en eau potable.

    Les deux tiers de leau consomme sur Brest mtropole proviennent de lusine de Pont ar Bled Ploudern et sont achemins vers Brest par une canalisation unique longue de 25 km. En cas dincident sur ce parcours, les usines de Kerlguer et du Moulin Blanc nassureraient quun tiers de lalimentation en eau. Pour faire face cette situation, Eau du Ponant engag des actions de scurisation en lien avec le Schma Dpartemental dAlimentation en eau potable des collectivits du Finistre publi en 2014. Ces actions visent rpondre un besoin vital du citoyen : une eau au robinet en quantit et qualit. Les dcisions stratgiques ont t prises collectivement via le conseil dadministration, les conclusions des ventuelles enqutes publiques. Les choix retenus ont une porte long terme : le dimensionnement et la technologie doivent assurer les besoins futurs. Les choix financiers dEau du Ponant garantissent un niveau dentretien et dinvestissement raisonn et planifi. Au-del de Brest Mtropole, il sagit dassurer la scurisation de lalimentation en eau potable dun territoire largi au Pays de Brest, par un maillage du rseau et des interconnexions avec dautres collectivits.

    Apports :

    Facilite la lisibilit, la communication, la concertation avec la

    population et avec les mairies. Mutualisation et optimisation de moyens techniques et

    humains (jeux, mobiliers, arbres). Meilleure collaboration avec le Conservatoire Botanique. Harmonisation de la scurit des espaces sur tout le

    territoire.

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    http://orphea.brest-metropole-oceane.fr/fr/asset/id/75587/le-chteau-d-eau-place-de-strasbourg/fromSearch/1/initiatorAction/classTreeSearch/mosaicCount/169/thumbIndex/19

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    SMINAIRE RGIONAL DE LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS EN DIRECTION DES JEUNES Co-organis avec la Direction Rgionale Jeunesse et Sports et Cohsion Sociale, le sminaire de fvrier 2014 sinscrit dans une dmarche ancienne centre avant tout sur la formation et la sensibilisation des acteurs. En tmoigne la formation action sur les drives sectaires tenue en 2010-2011 en prsence de Dounia Bouzar Ce sminaire a correspondu une nouvelle tape en lien avec la diffusion dun guide rgional de lutte contre les discriminations Il sest droul sur une journe lEscale. Il a accueilli environ 150 participants, issus du monde associatif et des services publics dans les domaines de lducation et de linsertion : Animateurs jeunesse, principaux et CPE de lyces, bnvoles

    associatifs , quelques parents. Des structures : Centre social Pontanzen, Mission Locale, Lyce

    Vauban, Inspection acadmique, Mais aussi des tmoignages des villes de Rennes, Grenoble Intervention phare : Sad Bouamama, sociologue dj intervenu en

    2012 en relation avec le center de ressource Rso-ville

    Apports :

    Le sminaire a correspondu une action toujours importante de sensibilisation, de formation, de mobilisation, dacculturation commune : reprage de situation relle locale, partage de pratiques, de cls pour agir au quotidien. La Collectivit a un rle de levier jouer sur le territoire, avec ses partenaires ncessairement. Au-del de la sensibilisation, laccompagnement de rponses nouvelles est indispensable concrtiser.

    Cette journe a confirm encore : Que le sujet est pertinent : il correspond des vrais

    problmes qui dans la vie quotidienne restent difficiles prendre en compte, un sujet qui revient nouveau sur le devant de lactualit en ce dbut 2015

    Que l'attente est forte aux suites donnes ce

    sminaire :des accompagnements plus cibls des questions auxquelles sont confronts les uns et les autres de faon isole, une prise en compte aussi des victimes.

    Que la majorit des discriminations sont indirectes et

    inconscientes. Elles se nichent dans les pratiques au quotidien des services, des citoyens. Les victimes de discriminations sexpriment trs peu et ont une difficult tre entendues et accompagnes. Lutter contre les discriminations cest viser une galit de fait et non seulement une galit de traitement.

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    VOIRIE : UNE GOUVERNANCE DE PROXIMIT Pour ce nouveau mandat, la Gouvernance autour de la programmation de travaux a fait lobjet dvolutions visant mieux prendre en compte les demandes de proximit notamment par la cration de trois territoires avec des Vice-Prsidents aux comptences largies sur lespace public, et laffectation aux reprsentants des communes et quartiers denveloppes financires ddies. Les conseils municipaux des communes membres sont ainsi appels dlibrer annuellement sur la programmation des travaux de proximit raliss par la mtropole, par entreprises et en rgie. Sagissant de la voirie, cette volution sest traduite par la rorientation dune partie des crdits et des interventions des quipes de rgie sur les 840 km du rseau de proximit. La programmation de travaux est ainsi prvue dtre tablie sur la base des priorits tablies par les reprsentants locaux en fonction des priorits dentretien, daccessibilit du domaine public, et de scurit routire, le tout dans une relation plus troite avec lusager. Afin de mieux planifier et aboutir les phases de concertation dtude et de travaux, la concertation mene en 2014 autour des programmes de travaux sest attache rechercher llaboration de programmes rgie et entreprises sur une base pluriannuelle (2015/2017) avec des revoyures annuelles. Par ailleurs, un travail sur la gouvernance des espaces publics et la rponse lusager avec la formalisation et lamlioration du dialogue entre communes et Brest mtropole ocane a t engage en 2014. Une nouvelle gouvernance autour de la programmation et des interventions au quotidien sur lespace public : 1) Nouveau systme de dcision : => Trois Vice-Prsidents de territoire qui animent les politiques de proximit sur lespace public avec mise en place de comits de dialogue territorial sur chacun des 3 territoires => Dlgation de dcision au niveau des communes et des quartiers sur la partie proximit des programmes de travaux avec mise en place de contrats de proximit territoriale avec lensemble des communes,

    2) Rquilibrage de la rpartition des crdits territorialiss : => Entre les rseaux de voirie structurants et de proximit => Calcul des enveloppes optimises en fonction des besoins rels (critre objectif, linaire de voirie, population) pour un dveloppement quilibr des territoires. => Travail conjoint avec les lus pour orienter les crdits vers les besoins objectifs (patrimoine, scurit, accessibilit) 3) Gestion budgtaire par systme denveloppe sur la partie proximit

    Apports :

    Recherche dhomognit et de prennit dun processus

    pour les gnrations futures. Rapprochement de lusager de la dcision Amlioration de la ractivit sur les petites interventions. Meilleur partage des sujets. Meilleure finesse des diagnostics. Meilleure priorisation dans les choix de programmation. Meilleure implication des lus des communes et quartiers

    dans la dcision des programmes de travaux. Affirmation de la primaut de la notion de proximit autour

    dun lu et dun territoire cohrent. Meilleure prise en compte des besoins et des dolances des

    usagers par les lus concerns (communes et quartiers). Harmonisation des pratiques entre les communes et les

    quartiers pour un meilleur niveau de service (systme Relation lAdministr et Gestion des Espaces Publics).

    Scurisation des crdits sur le rseau structurant pour le dveloppement quilibr du territoire.

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    DU BILAN DES COMITS CONSULTATIFS DE QUARTIERS (CCQ) UNE DYNAMIQUE PARTICIPATIVE PLURIELLE 1. Bilan - Bilan aprs 10 ans de fonctionnement et tat des lieux des CCQ. - par les services, les membres des CCQ, les associations, les Elus, les tudiants = une dmarche participative. - Benchmark auprs dautres villes du local linternational. 2. Perspectives - Pour aller plus loin dans la relation aux habitants - Dans la valorisation de leurs initiatives - dans la souplesse et la diversit des approches - dans un recours au numrique - dans la diversit des sujets proposer - dans la prise en compte, au sein de la collectivit, de latout de la participation et du pouvoir dagir des habitants. - dans le partenariat avec les acteurs du territoire - avec comme pivot et moteur lattention aux absents de la participation.

    Apports :

    Econome : ralisation en interne Econome pour le futur : renforce le pouvoir dagir des

    habitants. dveloppement quilibr : par limplication de publics jusque-l absents (jeunes, quartiers

    populaires, jeunes parents). grce la contribution partage sur tout le territoire transversalit et synergie des diffrentes formes de

    participation satisfaction des besoins et attentes : diversification des formes

    dengagement pour sadapter aux temps des citoyens. accompagnement de la capacit agir (innovation sociale) :

    rendre le citoyen acteur de son quartier, sa ville, sa mtropole

    OPTIMISATION DES LOCAUX DES SERVICES DE LA COLLECTIVIT Dans un double objectif daccroitre la lisibilit daccs aux services pour la population et damliorer la rencontre des agents au sein de la collectivit, la dcision a t prise , dans un contexte budgtaire contraint, de revoir la distribution des locaux. Une tude a t ralise en 2014 par les Services Intrieurs de la Collectivit, pour ralisation en 2015. Sont concerns prs de 230 agents Ville et mtropole, environ 40 employs des partenaires, 23 directions et services oprant l'Htel de mtropole, l'htel de ville et dans des locaux gographiquement proches. Le regroupement permet de cder les antennes isoles et doptimiser la gestion des locaux.

    Apports :

    Rapprocher gographiquement les services dune mme direction :

    faciliter le travail des services Limiter le nombre de btiments grs : entretien des locaux,

    quipement (mobilier, rseaux), consommation des fluides (eau, lectricit).

    Diminuer les cots de gestion : location dappartement, de bureaux Cession de certains locaux :conomies, recettes pour la collectivit. Regroupement des acteurs proches (internes et externes) afin de

    favoriser les synergies (exemple : Agence de dveloppement, Pays de Brest, GIP et Mission Stratgie et Prospective)

    Levier managrial pour les directions Amliorer la visibilit gographique des services pour faciliter

    laccs et laccueil des usagers.

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    Un premier travail dlaboration dun projet de renouvellement urbain global, co-construit, transversal et intgr, a t men en 2014 par Brest mtropole. Il sappuie : dune part, sur une combinaison des trois dimensions urbaine, sociale et de la ville des proximits dautre part, sur une dclinaison territoriale par secteurs enjeux, suivant des modalits dintervention spcifiques chaque type de secteur. Une stratgie inclusive qui permet dagir sur lattractivit du territoire Cest une stratgie inclusive, car : - elle vise la cration de ressources, de richesses, et de valeurs nouvelles, au bnfice de lensemble du territoire mtropolitain - elle vise donner un cadre stratgique pour permettre dlaborer des projets cohrents entre eux, quelles que soient les chelles territoriales (du quartier la mtropole) - elle promeut la combinaison de diffrents champs dintervention, fonctionnels et thmatiques (social, urbain, proximit ; habitat, conomie, transports, nergie) Cette stratgie, qui est une traduction oprationnelle du PLU facteur 4, se combine avec la politique des nouveaux quartiers, et ainsi, permet de dvelopper le territoire via des projets damnagement, tout en conomisant la ressource foncire. Une stratgie qui vise lefficience Cette stratgie, qui permet la mise en uvre et en cohrence de dmarches complmentaires, vise produire des effets leviers, des synergies et de linnovation. Les traductions oprationnelles de cette stratgie, par projets damnagement, sappuieront sur un renforcement de la participation citoyenne.

    La mise en uvre de cette stratgie inclusive devrait galement permettre une plus grande efficience dans la ralisation des projets et lutilisation des deniers publics, au bnfice des citoyens habitants (gradation dans les types dintervention en fonction des enjeux et de la capacit du secteur priv porter lopration). Une stratgie globale qui a permis lclosion du projet NPNRU intgr et multisites Cest dans le cadre de cette stratgie que le projet intgr et multisites de Brest mtropole, candidate au NPNRU (nouveau programme de renouvellement urbain) a t labor. Ce projet propose, au regard des 7 quartiers prioritaires de la politique de la ville identifis par lEtat fin 2014, une programmation NPNRU multisites, afin de promouvoir un amnagement du territoire quilibr et durable, au bnfice de lensemble du territoire mtropolitain, et qui tienne compte des spcificits locales. Il sagit dun seul et mme projet, avec des dclinaisons multiples et programmes sur une priode de 10 ans, dont 2 secteurs oprationnels court terme : Bellevue et Quliverzan Pontaniou Recouvrance. Dans ce cadre, lANRU (Agence Nationale de la Rnovation urbaine) a choisi de retenir le quartier de Bellevue comme tant dintrt national en dcembre 2014, et a indiqu son intrt pour la spcificit et le caractre innovant de la dmarche intgre brestoise. Car elle est base sur lchange, la mutualisation, linnovation dans les pratiques et la coopration toutes les chelles, au bnfice des habitants : le renouvellement urbain, pour une mtropole attractive et solidaire Via la ralisation des projets damnagement, elle contribuera galement conforter la qualit du cadre de vie sur le territoire (qualit du lien social, des espaces publics, des services la population), et visera promouvoir une production responsable de la ville de demain (prservation de la ressource foncire, efficience dans les actions menes, ville durable).

    UNE STRATGIE GLOBALE ET PARTAGE DE RENOUVELLEMENT URBAIN

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    Cet quipement majeur de la mtropole permet de jumeler la ralisation dune grande salle de sports et dune grande salle de spectacles dans un mme quipement modulable de 5 000 places, doffrir une offre riche et diversifie. Le projet, qui a abouti l'inauguration de l'Arena l'automne 2014, a principalement mobilis au sein de Brest mtropole : La Direction Sports et Nautisme, implique dans : le portage financier et administratif le suivi technique sur la partie sportive l'organisation de dossiers de manifestations la programmation vnementielle la mise en place de la convention avec les clubs utilisateurs de la

    billetterie sociale les dmarches de communication la relation entre le dlgataire, les partenaires et la collectivit. La Direction Patrimoine Logistique, implique dans le domaine technique, dans un cadre budgtaire serr : 1.5 personne temps plein de la Direction Patrimoine Logistique

    sur 2014. un budget de 44 millions deuros, 15 lots, 24 mois de travaux,

    jusqu 150 personnes sur chantier, environ 50 visites de chantier une programmation en lien avec les acteurs de la Collectivit et les

    utilisateurs. l'organisation du choix du matre duvre. la supervision et la coordination technique du chantier la gestion des interfaces entre les espaces publics, transports,

    lexploitant, les riverains(vrification des comptabilits, organisation de mdiation si ncessaire).

    Cet ambitieux projet s'inscrit dans la politique de la Rgion Bretagne visant doter lOuest dquipements sportifs rayonnement mtropolitain et rgional.

    Cest un lment fort dune politique du vivre ensemble offrant un lieu privilgi de rencontre et de spectacle. Desservi par le tram, pens pour une consommation intelligente et matrise de lnergie, lquipement, parfaitement intgr dans l'environnement urbain, est ancr dans une dmarche active de dveloppement durable. La salle Brest Arena se distingue enfin par son architecture remarquable. Au-del de la performance globale qui a consist en la livraison en temps et en heure d'un quipement de conception et ralisation remarquables, le bnfice rside galement dans la capacit qu'a eu ce projet de fdrer et de mobiliser les quipes de la Collectivit.

    LARNA : UNE NOUVELLE DIMENSION POUR LE SPORT ET LE SPECTACLE EN BRETAGNE

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    LE DBAT PUBLIC SUR LE PROJET LIGNES NOUVELLES OUEST BRETAGNE PAYS DE LOIRE L'objectif du projet est de mettre lOuest Bretagne 3h de Paris avec arrts intermdiaires. Cest un projet dinfrastructure stratgique de communication, pour une amlioration au quotidien de service de mobilit durable, et dinterconnexion des grands rseaux de transport. L 'anne 2014 a t pour le projet le temps du dbat public : en cette occasion Brest mtropole a fdr ses partenaires pour la production de cahiers dacteurs (outils / contributions cahier de dolances mis la consultation du public), et ceci diffrentes chelles territoriales : grand ouest (Ple mtropolitain Loire-Bretagne), Ouest-Bretagne (avec le Conseil Gnral du Finistre, Quimper, Morlaix, Lannion), Pays de Brest, plus un dbat politique interne et dlibration conseil, un partenariat avec dautres rseaux et la Rgion Bretagne.

    Apports : Attractivit et accessibilit du territoire accrues Meilleure organisation des ressources humaines

    du territoire (pro, loisirs, recherche, tourisme). Rapprochement des territoires dans un contexte

    europen. Communaut de services plusieurs chelles Contribution au dsenclavement de la pointe

    bretonne Projet structurant long terme Gain de temps pour les trajets Economies dnergie Renforcement de la cohsion territoriale Dynamique bretonne globale

    Au moment du passage du statut de communaut urbaine celui de mtropole, cest un dispositif global damlioration qualitative de limage du territoire bas sur ses valeurs du territoire (authenticit, simplicit, art de vivre, qualit de vie, cadre de vie). Les diffrents outils : dition, vido, web, smantique, photothque. Constat : dficit dimage (malgr une forte notorit) : Clichs persistants (ville grise, pluvieuse, essentiellement tourne vers des activits de dfense, sous quipe et de taille moyenne, loigne gographiquement des centres de dcision et mal desservie). Cible : principalement lextrieur => dcideurs conomiques, prescripteurs, investisseurs, cadres, salaris dsireux de changer pour une meilleure vie. Moyens : les services de la collectivit qui uvrent sur des thmatiques de rayonnement extrieur et pour les acteurs du territoire (entreprises, institutions, SEM, tablissements denseignement suprieur).

    Apports : Renforcer le rle de la mtropole comme moteur du

    dveloppement conomique de louest breton. Renforcer le sentiment dappartenance, la connaissance des atouts

    du territoire (fiert, envie dagir, envie de sinvestir). Attirer de nouveaux habitants ou talents.

    LA PROMOTION DE LATTRACTIVIT DU TERRITOIRE

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    Le Conservatoire de Musique, de Danse et dArt Dramatique de Brest, jusqu'alors Rayonnement Dpartemental, a t class en 2014 en Conservatoire Rayonnement Rgional (CRR). Pour la centaine denseignements dlivrs ses 2000 lves, cest un classement au plus haut niveau des Conservatoires territoriaux (40 rgionaux en France, 100 dpartementaux). Cest le rsultat dun processus (travail de 10 ans) et la reconnaissance de linnovation pdagogique. Ce classement rcompense lattractivit de ltablissement et son offre diversifie des esthtiques et des pratiques artistiques (plus de disciplines enseignes et plus de professionnels de haut niveau),

    UN CONSERVATOIRE DE MUSIQUE, DE DANSE ET DART DRAMATIQUE RAYONNEMENT RGIONAL Ec

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    Apports : Un quilibre au sein du territoire Pays de la Loire- Bretagne, La facilitation des candidatures Erasmus, des partenariats avec lextrieur, Des perspectives pour les jeunes sur place, Brest, et pour dautres la

    motivation de venir sy installer, Loffre dune voie de professionnalisation, Louverture au recrutement dtudiants / lves en cycle pr-professionnel, Lassurance dune ouverture et dune offre diversifie, avec plus de disciplines

    enseignes et la possibilit de recrutement de professeurs de haut niveau, Une source dattractivit pour encourager les lves rester Brest et dautres

    de venir, La facilitation de partenariats avec lUniversit de Bretagne Occidentale et les

    tablissements de lenseignement suprieur : le ple denseignement suprieur artistique des rgions Pays de la Loire et Bretagne participe une meilleure rpartition des talents,

    A linverse, le positionnement en tant que ple ressource sur le territoire vis--vis des autres conservatoires,

    Une accessibilit culturelle plus grande, plus ouverte, Louverture vers la collaboration europenne, cest la conjugaison de la

    proximit et du rayonnement, notorit et visibilit.

  • 40

    VISIOCONFRENCE : 3 SALLES POUR LIMITER LES DPLACEMENTS DES AGENTS Trois salles sont quipes : une au Centre Technique Municipal et deux lhtel de mtropole.

    Sur rendez-vous, elles permettent dorganiser une runion avec des partenaires

    internes et externes, quips eux-mmes dune salle de visioconfrence, quelle que soit la distance.

    Le systme permet de partager tous types de documents (diaporama, tableur, document texte).

    Le cot dquipement dune salle est de 6 000 euros, le retour sur investissement est trs rapide si la salle est utilise, ce qui est le cas.

    Le nombre de visioconfrences lanne est estim environ 400. Un frein constat : peu dentreprises parisiennes sont quipes.

    Apports : L'quipement de ces 3 salles permet de : Se rapprocher des centres de dcision (Rennes, Paris) sans

    se dplacer physiquement. Permettre plus de personnes de participer une runion en

    vitant les dplacements, et donc augmenter le pouvoir dagir.

    viter les dplacements, et donc gain de temps et dargent. Augmenter notre ractivit : en cas de besoin urgent, la

    runion peut avoir lieu rapidement sans dplacement organiser.

    Donner une image moderne de la collectivit. Fdrer les acteurs locaux.

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    RECHERCHE DE MODES DE FINANCEMENT NOUVEAUX ET PRENNES En 2014, la Ville de Brest et Brest mtropole sont devenues actionnaires de lAgence France Locale (AFL), socit publique locale cre par plus de 80 collectivits locales franaises et dont lactivit est ddie au financement exclusif de ses membres. A partir de lanne 2015, par un recours au march obligataire et en sappuyant sur une trs bonne qualit de signature, lAFL va mobiliser des ressources qui seront transformes en crdits moyen et long terme destins aux collectivits actionnaires. LAgence pourra satisfaire jusqu 50 % des besoins demprunt de ses membres. Dans une conjoncture conomique et financire qui reste incertaine, la cration de cette banque publique devrait permettre aux collectivits locales de diversifier et de scuriser leurs sources de financement, et de ne pas dpendre exclusivement des tablissements bancaires classiques, tout en optimisant les conditions financires par lobtention de taux dintrt bonifis par rapport au march.

    Apports : Investir dans des projets structurants et long terme (Plateau

    des Capucins, Mdiathque, etc.). Accompagner lambition mtropolitaine par un apport de

    financements nouveaux. Scuriser lapport de financements pour les gnrations futures. Prparer lavenir sans laisser un fardeau financier aux

    gnrations futures. Innover en matire dingnierie financire. Rechercher des ressources bancaires bon march. Permettre la ralisation dquipements offrant des services

    nouveaux la population (transports, culture). Dvelopper une dmarche de financement proactive pour ne pas

    subir les contraintes de ressources, diversifier les rponses.

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    al LE SCHMA DE MUTUALISATION DES SERVICES ET DE

    COOPRATION CONVENTIONNELLE Document structurant pour dvelopper les fonctions mtropolitaines, le schma de mutualisation des services et de cooprations conventionnelles en cours dlaboration intresse lorganisation des services et le recours aux outils contractuels de coopration (mise en commun de moyens, groupements de commande et prestations de services). Il est labor sur la base dun diagnostic des besoins exprims par les communes membres de Brest mtropole et doit proposer des pistes de travail approfondir sur la dure du mandat actuel. Il vise renforcer lefficience des services de Brest Mtropole en lien avec les communes intresses Il est un levier en faveur de lgalit territoriale pour permettre aux communes membres daccder un primtre et un niveau de qualit de services quelles ne pourraient atteindre individuellement (exemple : une offre de services harmonise auprs des usagers des rseaux des bibliothques). A ce titre, le schma soutient une dynamique quilibre de dveloppement sur le territoire mtropolitain. La mutualisation de services est lune des rponses possibles au contexte actuel de rarfaction des ressources budgtaires et lune des faons dintroduire linnovation dans lorganisation des services par la r interrogation des manires de faire. Brest Mtropole et la ville de Brest ouvrent auprs des autres communes membres un potentiel de mutualisation de services concernant 16 services communs ressources et 10 services mis disposition pour lexercice des comptences municipales.

  • 42 42

    Et aussi

  • Chapitre

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    La maquette 3D de la mtropole une appropriation multi partenariale Dans le domaine de linformation gographique, lanne 2014 a t particulirement marque par la concrtisation du partenariat lchelle des 89 communes du pays de Brest, qui sest traduit par la constitution de nouvelles donnes et la fourniture de nouveaux services aux habitants et aux entreprises du territoire. Sur le territoire de Brest mtropole, les usages de la maquette 3D se sont largement diversifis et, plus globalement, lusage de linformation gographique continue se dvelopper tant en interne la collectivit que chez ses partenaires.

    Start up week end Brest mtropole a soutenu la 1re dition du Startup Weekend, qui a runi, sur un week-end, une centaine de participants dont lobjectif tait de crer en 48 heures des startups viables. Cet vnement, coordonn et anim par la Cantine, en lien avec le Technople Brest-Iroise, a pour objectif de sensibiliser la cration dentreprises innovantes et de dtecter des projets prometteurs, qui peuvent ensuite tre accompagns. Deux projets de startups, laurats du Startup weekend, se sont ainsi concrtiss en 2014.

    Accueil du 10 millionime visiteurs dOcanopolis En 2014, Ocanopolis a pass le cap des 10 millions de visiteurs aprs 24 ans dexistence. Premier site payant le plus visit de Bretagne, le parc de dcouverte des ocans joue un rle de premier plan dans lattractivit touristique de la mtropole et est devenu un quipement incontournable en matire dducation lenvironnement marin. En priode estivale, 90% de visiteurs viennent en famille et 60 % sont des primo-visiteurs. Environ 40% rsident en Bretagne (20% dans le Finistre) ,9 % sont originaires dIle de France et 17% viennent de ltranger. De la maternelle lUniversit, prs de 30 000 jeunes participent, durant lanne scolaire, des ateliers pdagogiques ou autres journes ducatives.

    Sea Tech Week : confrences thmatiques Energies Marines Renouvelables Dans le cadre de la SeaTech Week : organisation de Marine Energy Brest , revue de projets prsentant 7 oprations de production dlectricit en mer le long des ctes de lAtlantique et de la Manche : marmoteur, hydrolien, olien pos, olien flottant ; 343 inscrits. Opration ralise avec la contribution du technople Brest Iroise, de Ifremer, de France Energies Marines, du ple Mer Bretagne-Atlantique, de lENSTA Bretagne, de Bretagne Dveloppement Innovation.

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    Le championnat du monde de planches voile T293 Pendant une semaine, du 19 au 26 juillet, la rade a accueilli le plus gros rassemblement de planches voile