BSV (Bulletin de Santé du Végétal) Jardins Amateurs n°18

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEU

Ce bulletin est destiné aux jardiniers amateurs. Il s’appuie sur les observations réalisées par les observateurs des filières arboriculture fruitière, maraîchage, olivier, tomateagricoles ; et sur l’analyse de risque effectuée par les animateurs de ces filières.Des informations sur le rythme de parution de votre bulletinJanvier-mars : en fonction de l’actualité phytosanitaireAvril- octobre : 2 bulletins par moisNovembre – décembre : 1 bulletin par mois SOMMAIRE

AU POTAGER ................................................................

COURGETTE ET COURGE ................................

Oïdium ................................................................

SALADE ................................................................

Chenilles ................................................................

AU VERGER ................................................................

OLIVIER ................................................................

Mouche de l’olive ................................

OLIVIER (SUITE) ................................................................

Teigne de l’olivier ................................

AU JARDIN D’ORNEMENT ................................

ARBRES ET ARBUSTES D’ORNEMENT ................................

Cochenilles du fusain ................................

Maladie des taches noires du rosier................................

LLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELL

Ce bulletin est destiné aux jardiniers amateurs. Il s’appuie sur les observations réalisées par les observateurs des filières arboriculture fruitière, maraîchage, olivier, tomate

; et sur l’analyse de risque effectuée par les animateurs de ces filières.Des informations sur le rythme de parution de votre bulletin :

: en fonction de l’actualité phytosanitaire s par mois : 1 bulletin par mois

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N°18 –

EPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 1/8

Ce bulletin est destiné aux jardiniers amateurs. Il s’appuie sur les observations réalisées par les observateurs des filières arboriculture fruitière, maraîchage, olivier, tomates d’industrie, zones non

; et sur l’analyse de risque effectuée par les animateurs de ces filières.

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– 23 SEPTEMBRE 2015

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 2/8

Au potager Courgette et courge Oïdium On observe encore des symptômes d’oïdium sur des plants de courgette dans le département de Vaucluse. Peu de tâches sont présentes mais près de 80% des plantes sont touchées. Sur les parcelles de courge, les symptômes d’oïdium sont très présents.

Que mettre en œuvre ? - Sur les courgettes : enlever délicatement les vieilles feuilles ou les feuilles fortement atteintes - Sur les courges : en fin de culture, l’oïdium est souvent très présent. Si le champignon apparaît en fin de culture sur des plantes déjà bien développées, il ne pénalisera pas la maturation des fruits.

Oïdium sur courgette (BSV maraîchage du 7 août 2015)


Salade

Chenilles Il est possible d’observer actuellement des dégâts de chenilles appelées noctuelles terricoles. Ces chenilles se développent au niveau du sol et elles se nourrissent de la racine principale (le pivot). Le plant de salade ainsi attaqué finit par flétrir. Il est fréquent d’observer ces chenilles à la fin de l’été et au début de l’automne. Les papillons sont gris et sont de mœurs nocturnes.

Méthode culturale : Les chenilles sont souvent dans la motte ou au sol sous les plantes touchées, il est facile de les ramasser et de les écraser. Les chenilles ne sont pas urticantes. A la fin de la culture, on pourra retourner la terre afin que les chenilles soient exposées au froid et aux prédateurs. Les principaux prédateurs de ces chenilles sont les carabes, les merles et les corneilles.

Chenille de noctuelle terricole sur le collet d’une salade et flétrissement dû à une attaque de noctuelle (Ephytia INRA)


Au verger

Olivier

Mouche de l’olive La mouche de l’olive a intensifié ses dégâts depuis le dernier bulletin. Les olives sont redevenues attractives dans tous les secteurs. Moins de 150 m d’altitude : niveau très élevé Entre 150 et 300 m d’altitude : niveau généralement élevé Plus de 300 m d’altitude : le niveau est bien inférieur mais il est possible localement dans les Alpes de Haute Provence d’observer un fort niveau de populations de mouches. Cf. BSV oléiculture n°13 du 14 septembre 2015

Rappel du bulletin précédent : « Cet insecte est une petite mouche de 4 à 5 mm de long au corps marron clair. La larve se développe dans l’olive en consommant la chair. Cela provoque la chute prématurée des fruits attaqués, la perte d’une partie de la pulpe, l’augmentation du taux d’acidité et le développement d’infections fongiques. »

Photo : adulte sur feuille d’olivier


Olivier (suite) Teigne de l’olivier La teigne de l’olivier est un petit papillon gris de 6 mm de long. La chenille de couleur marron clair mesure jusqu’à 7 mm de long. Au printemps, elle fait des dégâts en attaquant les fleurs et les boutons floraux. En été la chenille se développe dans l’olive et fait des dégâts en septembre quand elle en sort car elle fragilise l’attache du fruit. En automne et en hiver elle se nourrit sur les feuilles. Actuellement les chutes d’olives liées à l’action de la chenille sont observées.

Photo : Coupe d’une olive attaquée (INRA hyppz)

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Au jardin d’ornement

Arbres et arbustes d’ornement Cochenilles du fusain

Des attaques de cochenille du fusain ont été observées dans le Var, sur les feuilles et les rameaux.

Les œufs de cette cochenille sont orange et ovales. Les mâles se présentent sous la forme d’un petit bâtonnet blanc alors que les femelles ont le corps recouvert d’une carapace brun foncé. Elle se développe à la fois sur les feuilles et sur les tiges à l’abri de la pluie et du vent. Elle se nourrit de la sève et occasionne la production d’une substance collante appelée miellat sur lequel s’installe une poudre noire (la fumagine) qui perturbe la photosynthèse.

Photo : cochenilles sur fusain (FREDON PACA)

Méthode culturale :

Lors de la plantation il est possible de choisir des variétés moins sensibles à la cochenille : Euonymus japonica grandiflora ou Euonymus aeromarginata). L’aération des plantes est indispensable pour limiter la pullulation, celle-ci s’obtient par des tailles régulières des branches intérieures de la plante et en distançant les plantes les unes des autres.

Moyens de biocontrôle : Certaines coccinelles sont des consommatrices de cochenilles, il est possible de réaliser des lâchers. On veillera également à limiter le plus possible les interventions phytosanitaires afin de favoriser la biodiversité au jardin. Dans le cas d’une forte infestation, la taille des parties les plus atteintes et le nettoyage manuel des rameaux et des tiges permettent de réduire considérablement les populations.


Maladie des taches noires du rosier

On observe actuellement dans le Var quelques symptômes liés à la maladie des taches noires du rosier.

Cette maladie très courante dans les jardins est causée par un champignon qui provoque

l’apparition de taches noires plus ou moins circulaires sur les feuilles. Autour de ces taches, la feuille devient jaune et chute prématurément. Lors d’attaques importantes les rosiers sont complètement défoliés en septembre. La perte de qualité esthétique est très importante et la maladie affaiblit considérablement la plante attaquée.

Photo : symptômes caractéristiques (ww.jardiner-autrement.fr)

Moyens de prévention : - Choisir des variétés résistantes ou moins sensibles à la maladie (consulter l’étiquette en pépinière ou en jardinerie) - Eviter de mouiller le feuillage lors des arrosages et ne pas arroser le soir - Favoriser l’aération des plantes par la taille (en prenant soin de désinfecter les outils de taille pour limiter les risques de transmission de la maladie à d’autres rosiers) - Retirer et éliminer les feuilles atteintes dès que les symptômes apparaissent

IMPORTANT : DIFFUSION DES BULLETINS.

SUITE A UN SOUCI INFORMATIQUE NOUS NOUS APERCEVONS Q UE LES ABONNES AU BULLETIN « JARDINS AMATEURS » N’ONT PAS PU RECEVOIR LES NUMEROS 6 A 14 PARUS DE JANVIER A JUILLET 2015. LE COMITE DE REDACTION PRESENTE SES EXCUSES AUX LECTEURS ET VOUS INVITE A CONSULTER LES BULLETINS QUE VOUS N ’AVEZ PAS REÇUS SUR LES SITES

INTERNET DE LA DRAAF PACA, DE LA CHAMBRE REGIONALE D ’AGRICULTURE PACA OU DE LA FREDON PACA.


LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS : Le Bulletin de Santé du Végétal, filière Jardins Amateurs, s’appuie sur les bulletins de santé du végétal des filières : Maraîchage, Arboriculture fruitière, Tomate d’industrie, Olivier, Zones Non Agricoles. Les observateurs des filières correspondantes contribuent donc à l’élaboration de ce document

COMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN : Anne ROBERTI (FREDON PACA) et Sébastien REGNIER (FREDON PACA)

N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d’Agriculture et l’ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s’appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques.

Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

Documents

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