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Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services Bulletin des médecins suisses Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung Editorial 1519 La qualité doit être au service de l’efficacité FMH 1521 Swiss Quality Award 2014 – les lauréats Association Suisse d’Assurances ASA 1529 Simplifier les travaux administratifs Tribune 1545 Welche strategischen Kompetenzen brauchen Patienten im Gesundheitswesen der Zukunft? Horizons 1549 Nachsorge «Et encore…» par Rouven Porz 1550 La vulnérabilité – un concept complexe?! 41 8.10. 2014

Bulletin des médecins suisses 41/2014 - bullmed.ch · Organe officiel de la FMH et de FMH Services ... Le médecin-chef de l’As-sociation suisse d’assurance informe de cette

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Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri

Schweizerische Ärztezeitung

Editorial 1519

La qualité doit être au service de l’efficacité

FMH 1521

Swiss Quality Award 2014 – les lauréats

Association Suisse d’Assurances ASA 1529

Simplifier les travaux administratifs

Tribune 1545

Welche strategischen Kompetenzen brauchen Patienten im Gesundheitswesen der Zukunft?

Horizons 1549

Nachsorge

«Et encore…» par Rouven Porz 1550

La vulnérabilité – un concept complexe?!

418.10. 2014

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S O M M A I R E

FMH

Editorial1519 La qualité doit être au service

de l’efficacité Christoph Bosshard

DDQ1521 Swiss Quality Award – Les lauréats Michelle Gerber

Le Swiss Quality Award a été attribué pour la sixième

fois consécutive. Parmi les quelque 70 projets soumis,

une équipe lauréate a été primée dans les nouvelles

catégories «secteur ambulatoire» et «secteur hospita-

lier». De plus, le prix du meilleur poster a été décerné

pour la première fois cette année.

Actuel1524 La Caisse des médecins fête ses 50 ans Ernst Gähler, Roger Scherrer Cela fait 50 ans que grâce à la Caisse des médecins, des

médecins s’engagent en faveur d’autres médecins. Qu’il

s’agisse de l’introduction du TARMED, de la révision de la

liste des analyses ou d’autres projets, la Caisse des méde-

cins œuvre sans relâche dans l’intérêt du corps médical.

1526 FMH, FMH Services und HIN an der IFAS 2014

1527 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

ASA1529 Simplifier les travaux administratifs Bruno Soltermann

Les travaux administratifs seront enfin

simplifiés. Il sera en effet désormais

possible de rédiger des rapports mé-

dicaux unifiés pour l’assurance-acci-

dent, l’assurance-maladie/assurance

perte de gains et l’assurance-respon-

sabilité civile. Le médecin-chef de l’As-

sociation suisse d’assurance informe

de cette nouveauté.

Courrier / Communications

1530 Courrier au BMS

1532 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

1533 Krankenkassen-Rahmenverträge für Ärzte

1535 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Thème1545 Welche strategischen Kompetenzen

brauchen Patienten im Gesundheits-wesen der Zukunft?

Christoph A. Pfister, Therese Stutz Steiger

Les thèses du «Trägernetzwerk von Kompetenz ent wick-

lung in Humanmedizin (KHM-cap)» relatives au concept

de la compétence informationnelle en santé (ou Health

Literacy) expliquent les chances et les risques liés au dé-

veloppement des compétences du patient. Ce docu-

ment présente les profils de compétences de quatre

groupes de patients en 2030.

1548 Spectrum

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S O M M A I R E

Délégués des sociétés de discipline médicaleAllergologie et immunologie clinique:Pr A. BircherAnesthésiologie: Pr T. ErbAngiologie: Pr B. Amann-VestiCardiologie: Pr C. SeilerChirurgie: Pr Dr L. BühlerChirurgie cardiaque et vasculaire thoracique: Pr T. CarrelChirurgie de la main: PD Dr L. NagyChirurgie maxillo-faciale: Pr H.-F. ZeilhoferChirurgie orthopédique: PD Dr M. ZumsteinChirurgie pédiatrique: Dr M. Bittel

Chirurgie plastique, reconstructiveet esthétique: PD Dr T. FischerDermatologie et vénéréologie:PD S. LautenschlagerEndocrinologie/diabétologie: Pr G. A. SpinasGastro-entérologie: PD Dr C. MottetGénétique médicale: Dr D. NiedristGériatrie: Dr M. ConzelmannGynécologie et obstétrique:Pr W. HolzgreveHématologie: Dr M. ZoppiInfectiologie: Pr W. ZimmerliMédecine du travail: Dr C. PletscherMédecine générale: Dr B. KisslingMédecine intensive: Dr C. Jenni

Médecine interne: Dr W. BauerMédecine légale: Pr T. KrompecherMédecine nucléaire: Pr J. MüllerMédecine pharmaceutique: Dr P. KleistMédecine physique et réadaptation:Dr M. WeberMédecine tropicale et médecine de voyages:PD Dr C. HatzNéonatologie: Pr H.-U. BucherNeurochirurgie: Pr H. LandoltNeurologie: Pr H. MattleNeuropédiatrie: Pr J. LütschgNeuroradiologie: Pr W. WichmannOncologie: Pr B. PestalozziOphtalmologie: Dr A. Franceschetti

Oto-rhino-laryngologie et chirurgiecervico-faciale: Pr J.-P. GuyotPathologie: Pr G. CathomasPédiatrie: Dr R. TabinPharmacologie et toxicologie clinique:Dr M. Kondo-OestreicherPneumologie: Pr T. GeiserPrévention et santé publique: Dr C. JunkerPsychiatrie et psychothérapie: Dr G. EbnerPsychiatrie et psychothérapie d’enfantset d’adolescents: Dr R. HotzRadiologie: Pr B. MarincekRadio-oncologie: PD Dr Damien WeberRhumatologie: Pr M. Seitz

RédactionDr et lic. phil. Bruno Kesseli(Rédacteur en chef)Dr Werner BauerProf. Dr Samia HurstDr Jean Martinlic. oec. Anna Sax, MHADr Jürg Schlup (FMH)Prof. Dr Hans StalderDr Erhard Tavernalic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)

Rédaction EthiqueDr théol. Christina Aus der Au, p.-d.Prof. Dr Lazare BenaroyoDr Rouven Porz

Rédaction Histoire médicaleProf. Dr et lic. phil. Iris RitzmannDr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economielic. oec. Anna Sax, MHA

Rédaction DroitMe Hanspeter Kuhn (FMH)

Managing EditorAnnette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédactionElisa Jaun

Adresse de la rédactionEMH Editions médicales suisses SAFarnsburgerstrasse 8, 4132 MuttenzCase postale, 4010 BâleTél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56Courriel: [email protected]: www.bullmed.ch

EditeurFMH Fédération des médecins suissesElfenstrasse 18, Case postale 300,3000 Berne 15Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12Courriel: [email protected]: www.fmh.ch

ProductionSchwabe SA, Muttenz

Marketing EMHDr Karin Würz, responsable marketing et communicationTél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56Courriel: [email protected]

AnnoncesPublicitéDr Karin WürzCheffe placement des annoncesTél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56Courriel: [email protected]

«Offres et demandes d’emploi/ Immeubles/Divers»Matteo Domeniconi, personne de contactTél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56Courriel: [email protected]

«Office de placement»FMH Consulting ServicesOffice de placementCase postale 246, 6208 OberkirchTél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86Courriel: [email protected]: www.fmhjob.ch

AbonnementsMembres de la FMHFMH Fédération des médecins suissesElfenstrasse 18, 3000 Berne 15Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12

Abonnements EMH EMH Editions médicales suisses SAAbonnements, Case postale, 4010 BâleTél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76Courriel: [email protected]

Abonnement annuel: CHF 320.–,porto en plus

© 2014 by EMH Editions médicalessuisses SA. Tous droits réservés. Toutereproduction d’article, y inclus électroni-quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi

ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

Horizons

Sous un autre angle1549 Nachsorge Bernhard Gurtner L’anamnèse d’un patient s’achève-t-elle par la mort de

celui-ci? Pour l’auteur, la médecine aiguë doit à nouveau

se consacrer de manière plus approfondie au suivi des

survivants, et ce malgré le manque de ressources à dis-

position.

Et encore…

1550 La vulnérabilité – un concept complexe?! Rouven Porz Est-ce que la vulnérabilité permet une plus grande auto-

nomie de pensée? Les différentes formes de la vulnéra-

bilité humaine peuvent être interprétées de bien des

manières, mais il convient d’être prudent en matière

d’interprétation.

Anna

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E d i t o r i a l F M H

1519Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41

«La qualité nous enquiquine» m’a récemment lancé un confrère lors d’une discussion. D’ordinaire pourtant connu pour son calme, il était énervé par la définition de la qualité, peu claire selon lui. Irrité par cet échange, je suis rentré à la maison, me demandant pour-quoi, en tant que responsable de la qualité à la FMH, je n’ai pas su lui donner de définition claire de ce qu’est la qualité.

Comme à chaque fois que je suis confronté à une ques-tion difficile, j’ai demandé conseil à mes enfants, qui m’ont répondu sans hésiter: «La qualité, c’est quand j’obtiens ce que je veux.» La qualité n’est donc pas un terme absolu mais une notion relative, dont la définition varie selon les intérêts, les attentes et le rôle de chacun. En matière de qualité, l’ampleur et la priorité qu’on lui confère différent également.

Mais c’est précisément cette pluralité des approches qui est enrichissante et qui nous permet, en fin de compte, d’évi-ter de nous cantonner dans une position trop unidimension-nelle. La question de la qualité nous confronte à nos limites en matière de définitions et de procédures: ce qui est bon pour

l’un ne l’est pas nécessairement pour tous; ce qui est bien dans une situation donnée ne l’est ni toujours ni partout. Après tout, je n’utilise pas le même thermomètre pour mesurer la température de mon rôti et pour mesurer celle de la neige afin de choisir la couleur de mon fart…

Dans le domaine de la santé, l’administration (fédérale ou cantonale) et les milieux politiques ont souvent recours au

concept de qualité. Dans la LAMal par exemple, les fournis-seurs de prestations sont tenus de communiquer les indica-teurs de qualité médicaux. Mais la vision de l’Etat qui, selon la Constitution, doit veiller à une couverture médicale suffi-sante n’est pas la même que celle des assureurs, qui doivent fournir les moyens financiers. Et la vision des médecins, qui s’attachent à atteindre, avec leurs patients, un objectif for-mulé de manière individuelle en fonction du problème de santé du moment, est encore différente.

Néanmoins, la question de la qualité fait des émules. A l’instar des lauréats du Swiss Quality Award 2014, remis par l’Institut pour la recherche évaluative en médecine (IEFM) de l’Université de Berne, la Société suisse pour la gestion de la qualité dans le domaine de la santé (SQMH) et la FMH. Pour la première fois cette année, le prix a été remis dans les nou-velles catégories Secteur ambulatoire, Secteur hospitalier et Projet intersectoriel, et le meilleur poster a été récompensé par le jury dans le cadre du Poster-Award.

Les projets récompensés montrent parfaitement qu’avec des objectifs clairement formulés, des fondements et des pro-cessus transparents, les démarches en faveur de la qualité sont un gage de succès – et ce toujours dans l’intérêt des patientes et des patients. Je profite de ces quelques lignes pour féliciter les trois équipes lauréates et pour remercier, au nom des orga-nisations partenaires, tous les participants au Swiss Quality Award de cette année pour leurs remarquables projets.

Dr Christoph Bosshard, membre du Comité central de la FMH, responsable du département Données, démographie et qualité /

Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM)

La qualité doit être au service de l’efficacité

La qualité n’est pas une notion absolue. Elle diffère en fonction des intentions et des objectifs.

Le Swiss Quality Award se concentre sur des projets qui profitent aux patients et font avancer la gestion de la qualité dans le domaine de la santé.

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1521Editores Medicorum Helveticorum

D D Q F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41

Le 17 septembre 2014, le Swiss Quality Award a été décerné pour la sixième année consécutive lors du Symposium national pour la gestion de la qualité dans le secteur de la santé. Cette année, les projets concouraient pour la première fois dans les nouvelles catégories de prix. Sur près de 70 projets en lice, les meilleurs projets des catégories «secteur ambula-toire» et «secteur hospitalier» ont été sélectionnés par un jury composé de professionnels de la santé expéri-mentés. Pour la première fois également, le meilleur poster présenté lors du Symposium a été récompensé dans le cadre du Swiss Quality Poster-Award. En re-vanche, après une discussion approfondie, le jury a conclu qu’aucun des projets soumis dans la catégorie «projet intersectoriel» ne correspondait aux exi-gences requises. Les trois organismes responsables, l’Institut pour la recherche évaluative en médecine (IEFM) de l’Université de Berne, la Société suisse pour la gestion de la qualité dans le domaine de la santé (SQMH) et la Fédération des médecins suisses (FMH), tiennent à adresser toutes leurs félicitations aux lau-réats.

Parrainé par 14 partenaires* du domaine de la

santé, le Swiss Quality Award récompense chaque année des projets porteurs d’avenir dédiés à la qua-lité. Le prix est décerné dans les trois catégories «sec-teur ambulatoire», «secteur hospitalier» et «projet intersectoriel», dotées chacune d’un montant de 10 000 francs. Par ailleurs, un prix de 2000 francs est également décerné au meilleur poster dans le cadre du Swiss Quality Poster-Award.

Le Swiss Quality Award est bien plus qu’une simple récompense: après chaque remise de prix, les posters des lauréats et de tous les participants au Pos-ter-Award sont publiés sur la plate-forme internet du concours (www.swissqualityaward.ch → Les projets). Le public spécialisé et le grand public peuvent ainsi s’informer des meilleurs projets soumis.

Nous avons le plaisir de vous présenter ci-après les deux projets lauréats du Swiss Quality Award 2014 ainsi que le poster lauréat du Swiss Quality Pos-ter-Award 2014.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Swiss Quality Award à l’adresse www.swiss qualityaward.ch. N’hésitez pas non plus à nous en-voyer un courriel à info[at]swissqualityaward.ch.

Michelle Gerber

Collaboratrice scientifique DDQ

Correspondance:Prof. Lorenz Imhof, PhD, RN Responsable de la recherche et du développement des soins, Institut pour les soins, Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW) Technikumstrasse 71 / Box 193 CH-8401 Winterthour Tél. 058 934 63 33 Fax 058 935 63 33

imhl[at]zhaw.ch

Swiss Quality Award 2014 – les lauréats

* Le Swiss Quality Award 2014 est soutenu par les partenaires suivants: Office fédéral de la santé publique (OFSP), H+ Les Hôpitaux de Suisse, Association nationale pour le développement de qualité dans les hôpitaux et les cliniques (ANQ), santésuisse, Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI), foederatio medicorum chirurgicorum helvetica (fmCh), Fédération suisse des associations professionnelles du domaine de la santé (fsas), Association suisse des ergothérapeutes (ase), Association des homes et institutions sociales suisses (Curaviva), Fédération suisse des sages-femmes (FSSF), Association suisse des assistantes médicales (SVA), Fédération suisse des psychologues (FSP), Qualitätsmedizin Schweiz, Curafutura, Sécurité des patients Suisse. Lauréats de la catégorie «secteur ambulatoire»

SpitexPlus: le recours aux «Advanced Practice Nurses» fait ses preuvesAujourd’hui, environ 5 % de la population suisse est âgée de plus de 80 ans. Selon l’Office fédéral de la sta-tistique, ce pourcentage se montera à plus de 11 % d’ici 2050. Comme la dépendance aux soins aug-mente proportionnellement à l’âge, il est à craindre qu’à l’avenir, les capacités des structures de soins existantes, à savoir les soins à domicile et les méde-cins de famille, ne suffisent plus. C’est pourquoi de nombreux pays recourent désormais aux «Advanced Practice Nurses» (APN). En tant que spécialistes des soins, les APN disposent de compétences élargies ac-quises grâce à des études de niveau master (MScN) et de plusieurs années d’expérience professionnelle. Les APN aident les patients et leurs proches à réorga-niser leur quotidien, coordonnent les prestations de soins et délivrent des conseils en cas de questions sur le traitement et la maladie.

Le projet de recherche «SpitexPlus» de la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) a

consisté à développer la première offre APN ambula-toire de Suisse à destination des personnes âgées de plus de 80 ans et à l’évaluer dans le cadre d’une étude randomisée et contrôlée. Les 230 personnes du groupe de contrôle ont bénéficié d’une prise en charge standard tandis que les 231 personnes du groupe d’intervention ont bénéficié pendant neuf mois des services complémentaires d’une Advanced Practice Nurse lors de quatre visites à domicile et de trois consultations téléphoniques. Les consultations ont reposé sur une évaluation complète en termes de soins comprenant un examen physique, une ana-mnèse sociale, l’évaluation de la situation de vie de la personne, et le recours aux prestations de santé.

RésultatsL’intervention des APN a permis d’optimiser la prise en charge individuelle. En effet, les personnes du groupe d’intervention ont rapporté un nombre infé-rieur d’événements aigus (116 vs 168, p = .001) et moins d’hospitalisations (47 vs 68, p = .03). En outre,

Lorenz Imhof Rahel Naef Romy Mahrer Imhof

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D D Q F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41 1522Editores Medicorum Helveticorum

Bastian Grande, Michaela Kolbe, Mona Weiss et Carl Schick (de g. à d.): les lauréats de la catégorie «secteur hospitalier» du Swiss Quality Award 2014.

Correspondance: Dr Bastian Grande Chef de clinique Hôpital universitaire de Zurich Institut d’anesthésiologie Raemistrasse 100 CH-8091 Zurich Tél. 044 255 26 96

bastian.grande[at]usz.ch

Bastian Grande a Mona Weiss b Carl Schick a Michaela Kolbe a

a Institut d’anesthésiologie, Hôpital universitaire de Zurich

b Groupe de recherche Organisation – Travail – Technologie, EPFZ

aussi bien le nombre de chutes (74 vs 101, p = .003) que le nombre de blessures consécutives à des chutes (63,1 % vs 78,7 %, p = .007) ont été significativement inférieurs. Les calculs (NNT) montrent qu’il est pos-sible d’éviter un événement aigu grâce à 4,3 inter-ventions, une hospitalisation grâce à 10 interven-tions et une chute grâce à 7,1 interventions (Imhof, Naef, Wallhagen, Schwarz & Mahrer Imhof, 2012).

ConclusionsL’intervention d’une APN à hauteur de quatre heures au total sur une période de neuf mois a permis d’améliorer de manière significative la santé de per-sonnes âgées de plus de 80 ans. En diminuant le nombre de chutes et d’hospitalisations, le recours à une Advanced Practice Nurse s’avère également inté-ressant sur le plan financier. Les APN représentent ainsi un complément efficace aux soins à domicile et à ceux des médecins de famille. Forte de ce succès, la ZHAW met actuellement au point des projets de suivi avec l’aide de médecins de famille.

Littérature

Imhof L, Naef R, Wallhagen MI, Schwarz J & Mahrer Imhof R. Effects of an advanced practice nurse in-home health consultation program for community-dwelling persons aged 80 and older. J Am Geriatr Soc. 2012:60(12), 2223-31. doi: 10.1111/jgs.12026

Lorenz Imhof, Romy Mahrer Imhof et Rahel Naef: les lauréats du Swiss Quality Award 2014 dans la catégorie «secteur ambulatoire».

Lauréats de la catégorie «secteur hospitalier»

En finir avec les non-dits – y compris dans les soins aigus: les exercices de simulation améliorent les compétences communication-nelles et cliniques de l’équipe interprofes-sionnelle en soins aigus Dans le domaine des soins aigus, les équipes doivent faire face à de nombreux défis: les patients se trouvent dans une situation critique, l’environnement de travail comporte de nombreux risques et les équipes n’ont pas le temps de créer un esprit de groupe car elles sont constituées en fonction de la situation. A l’instar de ce qui se fait dans le domaine de l’avia-tion, les exercices de simulation représentent un pré-cieux soutien pour ces équipes en leur permettant d’apprendre à gérer les situations critiques avec des patients simulés.

Notre objectif a consisté à développer un concept d’entraînement durable et intégré, associant compé-tences cliniques (p. ex. la réalisation d’une narcose sur un patient présentant des difficultés respiratoires) et compétences comportementales (p. ex. la collabo-ration effective en équipe au cours de la narcose). Le développement est donc allé bien plus loin que la simple acquisition d’un simulateur de patient. En nous fondant sur la littérature actuelle en matière de formation par simulation, nous nous sommes concen-trés sur trois processus que nous avons mis en œuvre:

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D D Q F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41 1523Editores Medicorum Helveticorum

premièrement, la conception fondée et réaliste de scénarios de simulation (PARTS – Phase-Augmented Research and Training Scenarios), deuxièmement, des débriefings structurés (bilans) des scénarios avec des méthodes innovantes (TeamGAINS – Guided team self-correction, Advocacy-Inquiry, Systemic-construc-tivist) et troisièmement, l’évaluation formative des exercices et en particulier des débriefings, afin d’en améliorer durablement la qualité (DASH – Debriefing Assessment for Simulation in Healthcare).

Le développement et la mise en œuvre de PARTS et TeamGAINS ainsi que l’évaluation continue nous ont conduits à trois résultats principaux: PARTS a permis une reproduction systématique de cas cliniques dans des scénarios de simulation. Les scénarios n’étaient donc pas seulement proches de la réalité, mais la répartition des scénarios en diffé-rentes phases a également facilité l’observation et l’évaluation des compétences, ce qui s’est ensuite avéré très utile pour le débriefing.

En tant que guide pour le débriefing d’exercices de simulation, TeamGAINS offre aux instructeurs des directives concrètes concernant les points à entraîner, il les aide à formuler le feed-back positif et négatif en faisant preuve de respect et à mener un entretien vi-sant à mettre en évidence le lien entre performance clinique et comportement en équipe, et à combler les lacunes.

L’évaluation continue des débriefings au moyen du DASH nous a permis de les vérifier régulièrement sur le plan de leur efficacité et de les adapter en conséquence.

En associant les deux nouvelles méthodes PARTS et TeamGAINS au DASH, nous avons pu structurer et évaluer avec succès les exercices de simulation. Il est désormais possible de garantir la comparabilité des différentes simulations et d’évaluer les exercices. Le recours aux méthodes développées ne se limite pas à certaines disciplines cliniques. En outre, elles sont mises gratuitement à disposition.

Swiss Quality Poster-Award 2014 – Le lauréatImplémentation du système de management lean en pathologie cliniqueDans la médecine moderne, la pathologie clinique fait partie intégrante de la prise en charge ambula-toire et hospitalière des patients. Les échantillons de tissus sont découpés en coupes histologiques dans le cadre d’un processus de travail défini avant de faire

l’objet d’une analyse microscopique. Le rapport de pathologie doit ensuite être remis à temps, car il est décisif dans le choix du traitement.

L’implémentation du système de management lean, développé par l’industrie automobile, vise les objectifs suivants: diminuer le délai d’obtention des résultats, renforcer l’identification à l’entreprise et améliorer la gestion des ressources.

La mise sur pied d’un état-major, la répartition du volume de travail quotidien, la création d’une aile diagnostique, la réorganisation des postes de travail et la collecte d’indicateurs de performance ont permis d’obtenir les résultats suivants: pour les pièces opéra-toires, le trajet suivi depuis l’entrée au laboratoire à la pose du diagnostic a été raccourci de 561 m à 143 m et le délai d’attente à 9 h; 30 % des surfaces de travail ont été économisées, 10 % des ressources en personnel ont été libérées pour l’enseignement et la recherche et le délai d’obtention des résultats des biopsies a été réduit de 68 à 36 heures et celui des pièces opéra-toires de 106 à 43 heures.

En conclusion, l’implémentation du management lean a permis d’améliorer la gestion des ressources de même que la satisfaction des clients. Ce système pourrait donc tout à fait être introduit avec succès dans d’autres instituts de pathologie ou dans les dé-partements cliniques d’autres spécialisations médi-cales, après avoir été adapté à la situation.

Alessandro Lugli Caroline Hammer Aurel Perren

Correspondance: Prof. A. Lugli Médecin-chef suppléant Responsable de la pathologie clinique Institut de pathologie Université de Berne Murtenstrasse 31 CH-3010 Berne Tél. 031 632 99 58 Fax 031 632 49 95

alessandro.lugli[at] pathology.unibe.ch

Alessandro Lugli: représentant de l’équipe lauréate du premier Swiss Quality Poster-Award.

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1524Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41

50 ans de la Caisse des médecins

La Caisse des médecins fête ses 50 ans

Un partenaire fiable et digne de confiance La Caisse des médecins fête cette année ses 50 ans d’existence. La FMH profite de cette occasion pour lui adresser tous ses vœux et pour la remercier de sa précieuse collaboration. Fondée en 1964 par une poignée de médecins installés qui désiraient disposer de leur propre service de comptabilité, la Caisse des médecins reste aujourd’hui encore – malgré l’évolu-tion des outils bureautiques et les progrès de la mé-decine – fidèle à son objectif premier: décharger les cabinets médicaux de leurs tâches administratives afin que les médecins puissent se concentrer sur la prise en charge de leurs patients. Pour cela, elle a développé toute une série de logiciels et de presta-tions permettant aux médecins de réduire les coûts et le temps investis dans les tâches administratives.

En tant que coopérative, la Caisse des médecins ne défend pas ses intérêts commerciaux propres, mais uniquement ceux de ses sociétaires, autrement dit les médecins suisses. Et comme ceux-ci sont à la fois clients et propriétaires de la Caisse des médecins, ils ont aussi la possibilité de participer au résultat. L’affiliation à la Caisse des médecins est ouverte à toutes les personnes habilitées à exercer en Suisse comme médecin indépendant.

La philosophie de la Caisse des médecins bénéfi-cie à l’ensemble des médecins de même qu’à la FMH en sa qualité de fédération ainsi qu’aux sociétés cantonales de médecine et aux sociétés de discipline médicale. Fidèle à son principe «par les médecins pour les médecins», la Caisse des médecins soutient les activités en faveur de la qualité et s’engage tout parti-culièrement dans le domaine des tarifs ambulatoires notamment à travers le TARMED et la liste des ana-lyses (principalement pour le tarif Point-of-Care).

Le département «Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse» de la FMH a la chance de pouvoir compter sur les vastes connais-sances du directeur exécutif Anton Prantl dans le domaine des tarifs mais aussi de l’informatique. Sur le plan financier également, notre département peut s’appuyer sur le soutien de la Caisse des médecins pour ses travaux. Cette dernière a œuvré au premier plan lors de l’introduction de la structure tarifaire TARMED de même qu’à la création de la société NewIndex SA. Au fil des ans, cette institution nova-trice mise sur pied par la FMH et par les sociétés can-tonales de médecine a su s’imposer, notamment lors de la phase de neutralité des coûts au moment de l’introduction du TARMED, durant laquelle elle s’est

avérée être un soutien précieux et un fondement essentiel lors des séances mensuelles cantonales et régionales sur l’application des exigences en matière de neutralité des coûts. Aujourd’hui encore, il est indispensable que le corps médical dispose de ses propres données dans le cadre de la révision globale de la structure tarifaire TARMED, non seulement lors des négociations tarifaires mais aussi pour la valida-tion des données et des bases de calcul des assureurs. Pour cela, Anton Prantl de la Caisse des médecins est aussi le vice-président du Conseil d’administration de NewIndex. Faisant preuve de clairvoyance, la Caisse des médecins a également participé aux côtés du corps médical à l’étude permanente des coûts (RoKo), dont les données forment encore aujour-d’hui la base des modèles de coûts de la structure tarifaire TARMED.

Aujourd’hui plus que jamais, la FMH peut comp-ter sur le précieux savoir-faire et le potentiel tech-nique de la Caisse des médecins comme elle a pu le faire au cours de ces dix à quinze dernières années (notamment pour la révision de la liste des analyses, le modèle de rémunération sans marge de la prophar-macie [nDMA], la révision globale du TARMED, etc.).

Liste des analyses / laboratoire au cabinet médicalLors de la révision de la liste des analyses en 2009, nous avons pu participer aux discussions de manière particulièrement proactive grâce aux données et aux connaissances de la Caisse des médecins. A l’époque, nous n’avons malheureusement pas été entendus, et les conséquences n’ont pas tardé à se faire ressentir pour les laboratoires au cabinet. Malgré cela, le sou-tien de la Caisse des médecins nous a été très utile lors du monitorage de l’OFSP en vue du contrôle des résultats. C’est d’ailleurs sur la base des résultats de ce monitorage et du plan directeur «médecine de famille» que le conseiller fédéral Alain Berset a choisi d’opter pour le modèle de coûts de la FMH comme base économique pour le tarif Point-of-Care dans le domaine du laboratoire au cabinet. Développé par Anton Prantl et Roman Fried (directeur de l’Associa-tion pour le contrôle de qualité médical), ce modèle doit bientôt entrer en vigueur.

Remise de médicaments sans marge Le reproche selon lequel la remise de médicaments par les médecins suscite des «incitatifs erronés» fait l’objet de discussions depuis des «décennies». Dans

Ernst Gähler a

Roger Scherrer b

a Vice-président de la FMH, responsable du département Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

b FMH, chef de la division Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

Correspondance:FMH / division Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en SuisseFrohburgstrasse 15CH-4600 OltenTél. 031 359 12 30Fax 031 359 12 38

tarife.ambulant[at]fmh.ch

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ce contexte, le corps médical a discuté de plusieurs options qu’il a tenté de mettre en œuvre. Avec le développement d’un système de remise exempte de marge, la Caisse des médecins a énormément contri-bué à l’apaisement de la situation et à la poursuite des négociations avec les assureurs. Malheureuse-ment, animée par un désir effréné d’économies, santésuisse a fait échouer les négociations peu avant leur terme, alors que la solution interactive d’Anton Prantl aurait permis un gain d’efficacité important. Désormais, les discussions ont lieu avec un autre groupe d’assureurs sachant que ce modèle a non seulement convaincu l’OFSP mais également des parlementaires opposés à la propharmacie.

Révision globale de la structure tarifaire TARMEDIci aussi, la FMH peut compter sur les connaissances approfondies et sur les compétences d’Anton Prantl, qui connaît parfaitement le TARMED et avait déjà développé les modèles de coûts avant son introduc-tion en 2004. Désormais, cet ingénieur mécanicien de formation met ses connaissances à disposition de la FMH en tant qu’expert externe dans le cadre de la révision globale du TARMED en transmettant tout son savoir-faire aux collaborateurs de la division «Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse». En collaboration avec la Caisse des méde-cins, nous avons pu développer notre propre navi-gateur tarifaire ainsi que différents instruments de simulation et disposons à présent de notre propre solution informatique qui ouvre de nombreuses

perspectives d’avenir. Notre division est ainsi en me-sure de tester et de montrer toutes les éventualités, de planifier l’avenir du tarif mais aussi de tester et de vérifier en toute confiance les idées des assureurs. Grâce à la Caisse des médecins et à son soutien, nous sommes en excellente voie. A l’occasion de ses 50 ans, la Caisse des médecins – fidèle à sa vision – a financé deux postes à plein temps en faveur du département «Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse» pour les années 2014 et 2015 afin que ce-lui-ci dispose des ressources nécessaires pour finaliser la révision de la structure tarifaire d’ici fin 2015.

Les plus vifs remerciements de la FMH à la Caisse des médecinsLa collaboration entre la FMH et la Caisse des méde-cins bénéficie aussi bien à l’un qu’à l’autre acteur. Les médecins en tant que sociétaires de la Caisse des mé-decins, la FMH et son département «Tarifs et conven-tions pour la médecine ambulatoire en Suisse» ont la chance de pouvoir récolter les fruits de cette collabo-ration constructive née voilà plusieurs décennies. Les jalons sont désormais posés. La FMH et la Caisse des médecins sont tous deux propriétaires à part en-tière des modèles de coûts, de leur propre navigateur tarifaire, et des modèles de simulation. Nous tenons donc à remercier de tout cœur la Caisse des médecins et nous lui souhaitons de poursuivre sur cette voie en nous réjouissant d’ores et déjà de continuer à colla-borer avec elle dans l’intérêt des médecins.

Un grand merci et nos meilleurs vœux!

Réseau de soutien pour les médecins

Et soudain, vous aussi!Les crises touchent aussiles médecins. Acceptez de l’aide. Contactez ReMed. Assistance téléphonique 24 h sur 240800 0 73633 [email protected] 0800 0 ReMed www.swiss-remed.ch

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21.–24. Oktober 2014, Messe Zürich, Galeriegeschoss Halle 7

FMH, FMH Services und HIN an der IFAS 2014

Die FMH, die FMH Services und HIN heissen Sie gerne an der 33. Fachmesse für den Gesundheits-markt am gemeinsamen Stand auf der Galerie vor der Halle 7 willkommen. Wir freuen uns auf den per-sönlichen Kontakt mit Ihnen und gehen gerne auf Ihre Anliegen und Bedürfnisse ein. Lernen Sie unsere vielfältigen Dienstleistungen in den Bereichen Wei-terbildung, medizinische Publikationen, sicherer Datenaustausch, Praxisgründung, Praxisführung, Praxisübergabe und Gruppenpraxis kennen!

Besuchen Sie unsere Workshops am Donnerstag, 23. 10. 2014 Am Donnerstag, 23. Oktober 2014 haben Sie Gelegen-heit, an unseren sehr beliebten Workshops teilzuneh-men. Bestimmt finden Sie in unserem Angebot das eine oder andere Thema, das Sie besonders interes-siert. Wir freuen uns auf Ihre Anmeldung über www.fmh.ch → Services → Für die Mitglieder → IFAS 2014.

Weitere Informationen

Veranstaltungsort Die FMH-Workshops werden durchgeführt im Semi-narraum K6 (Zugang vom Galerie geschoss vor Halle 7).

TeilnehmerkreisDie FMH-Workshops stehen ausschliesslich Ärztin-nen und Ärzten sowie deren MPAs offen (sofern die Anmeldung durch den Praxis inhaber erfolgt).

Kosten Für FMH-Mitglieder und deren MPAs (sofern durch das FMH-Mitglied angemeldet) ist die Teilnahme an den Workshops gratis (Nicht-FMH- Mitglieder und deren MPAs bezahlen einen Unkostenbeitrag von 30 Franken pro Workshop). Die Workshops werden aus-schliesslich in deutscher Sprache durchgeführt.

Die Teilnehmerzahl ist begrenzt. Die Registrie-rung erfolgt nach Eingang der Anmeldungen. Die Teilnahmebestätigung berechtigt zum Gratiseintritt an die IFAS 2014.

AnmeldungOnline-Anmeldeformular unter www.fmh.ch → Services → Für die Mitglieder → IFAS 2014.

FMH-Workshop Nr. 1: Fragen rund um die Krankengeschichte

Donnerstag, 23. 10. 2014, 9.45 Uhr–10.45 UhrReferentinnen: Gabriela Lang, Rechtsanwältin, stv. Leiterin Abteilung Rechtsdienst FMH / Caroline Hartmann, Rechtsanwältin, Rechtsdienst FMHFokus auf: – Einsichts- und Kopienrechte des Patienten

an der Krankengeschichte – Aufbewahrungspflicht – Die Krankengeschichte als Beweismittel in Haftpflicht-

fällen

FMH-Workshop Nr. 2: Vermögensaufbau für Ärzte – welche Strategie soll ich verfolgen?

Donnerstag, 23. 10. 2014, 11.00 Uhr–12.00 UhrReferent: Sergio Kaufmann, FMH Insurance ServicesHäufig setzen sich Ärzte nur wenig mit der Strategie des Vermögensaufbaus auseinander. Der Arzt führt üblicher-weise ein 3.-Säule-Konto und ist bei einer Pensionskasse an-geschlossen. Was sind alternative Strategien, welche auch bei Invalidität für ausreichend Kapital sorgen? Wie erhalte ich mir in meiner Vermögensstrategie eine maximale Flexibilität auf-recht? Der Workshop soll zu diesen Themen Ideen liefern.

FMH-Workshop Nr. 3: Gruppenpraxis – wirtschaftliche und andere Überlegungen

Donnerstag, 23. 10. 2014, 12.15 Uhr–13.15 UhrReferent: Beat Bär, Leiter Beratung, FMH Consulting Services AGFokus auf:– Bessere Effizienz und Qualität in der Gruppenpraxis?– Modelle der Zusammenarbeit, Chancen und Gefahren– Selbständig oder angestellt?– Wohin führt die Entwicklung?

FMH-Workshop Nr. 4: Arztpraxis – Einzelunternehmung versus juristische Gesellschaft

Donnerstag, 23. 10. 2014, 13.30 Uhr–14.15 UhrReferent: Christoph Lautenschlager, FMH Treuhand ServicesFokus auf:– Unterschiede Steuern– Unterschiede Sozialversicherungen

FMH-Workshop Nr. 5: HIN – Datenaustausch an der Nahtstelle ambulanter Bereich / stationärer Bereich anhand konkreter Anwendungsbeispiele

Donnerstag, 23. 10. 2014, 14.30 Uhr–16.45 UhrReferent: Stefan Müller, HIN (Health Info Net AG), Peer Hostettler, HIN (Health Info Net AG)Tausende kleine und mittelgrosse Organisationen stellen die ambulante Versorgung sicher, hunderte Institutionen sind in der stationären Versorgung tätig. Diese Leistungs-erbringer arbeiten oft getrennt voneinander, wodurch Schnittstellen entstehen und Informationen verloren gehen. Für das Management dieser Nahtstellen zwischen Institutionen gibt es effiziente und effektive Massnahmen. Wir zeigen Ihnen anhand konkreter Anwendungsfälle, wie Sie diese einfach und sicher nutzen können. Teil 1: 14.30 Uhr–15.30 UhrTeil 2: 15.45 Uhr–16.45 Uhr

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Personalien

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Felix Steinemann, Praktischer Arzt, Sonnen­platz 4, 6020 Emmenbrücke

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich­ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Unterwaldner Ärztegesellschaft

Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärzte­gesellschaft hat sich angemeldet:

Ricardo Wunderlich, Haltenmatte 14, 6072 Sach­seln, Praktischer Arzt

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsidentin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Bettina Mende, Sarnerstrasse 3, 6064 Kerns, zu richten.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich gemeldet:

Jeannette Valérie Bodmer Sieber, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin FMH, Hinder­gartenstrasse 88b, 8447 Dachsen

Carlos Gonzalez Hofmann, Facharzt für Psych­iatrie und Psychotherapie FMH, Florastrasse 8, 8590 Romanshorn

Michael Henrich, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie FMH, In den Dorfäckern 57, D­78465 Konstanz

Martina Hupp, Fachärztin für Physikalische Medizin und Rehabilitation FMH, Rietwiesen­strasse 31, 8593 Kesswil

Matthias Saur, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin FMH, Rheinstrasse 23, 8500 Frauenfeld

Pascal Welpe, Facharzt für Anästhesiologie FMH, Alte Landstrasse 62, 8596 Scherzingen

Todesfälle / Décès / Decessi

Isabelle Kammerlander-Reymond (1959), † 8. 8. 2014, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, 1009 Pully

Praxiseröffnung / Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BE

Marijke Helen Dickson, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Länggassstrasse 23, 3012 Bern

BS

Rebekka Wyss Lustenberger, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Dornacherstrasse 88, 4053 Basel

ZH

Nicoletta von Laue Hochreutener, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Quellenstrasse 4, 8610 Uster

Ärztegesellschaft des Kantons Bern

Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio

Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Joerg-Christian Kirr, Facharzt für Ophthalmolo­gie FMH, Ärztezentrum Jegenstorf, Bernstrasse 12, 3303 Jegenstorf

Katharina Bieri, Fachärztin für Kinder­ und Ju­gendpsychiatrie und ­psychotherapie FMH, Aarbergergasse 8, 3011 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein­gereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vor­stand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Société Médicale du Valais/ Walliser Ärzteverband

Se sont annoncés comme candidats à l’admis­sion à la Société Médicale du Valais:

Zum Eintritt in den Walliser Ärzteverband haben sich angemeldet:

Membres ordinaires / Ordentliche Mitglieder

Hamdi Abeidi, 1972, Spécialiste en Oncologie médicale FMH, Sierre

Sandra Aeby-Roch, 1978, Spécialiste en pédiatrie FMH, Monthey

Nadine Bittel Truffer, 1977, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin FMH

Doreen Brodmann, 1975, Fachärztin für Innere Medizin, Visp

Dr Francisc Ioan Cromec, 1978, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie FMH, Sion

Didier Delessert, 1968, Spécialiste en Psychiatrie et Psychothérapie FMH

Alexander Diederichs, 1977, Facharzt für Ortho­pädie und Traumatologie, Martigny­Croix

Philippe Durant, 1951, Spécialiste en anesthésio­logie FMH, Saxon

Myriam Eyer, 1978, Fachärztin für Innere Medizin und Infektiologie FMH, Sitten

Michel Fedou, 1960, Spécialiste en Médecine Physique et Réadaptation, Sion

Claudia Doris Gratzke, 1968, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin FMH, Naters

Borges Helder, 1980, Spécialiste en médecine interne générale FMH, Sion

Marcus Hesse, 1968, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Pneumologie, Crans­ Montana

Daniela Emanuela Huber, 1974, Spécialiste en obstétrique et gynécologie FMH, Sion

Philippe Jitten, 1960, Spécialiste en Acupunc­ture – Médecine traditionnelle Chinoise (ASA), Vétroz

Rebecca Kenmeni Tchaiwou, 1977, Spécialiste en médecine Interne Générale FMH, Saxon

Sonia Kirchner Dragomir, 1981, Spécialiste en Neurologie, Sion

F M H

Nouvelles du corps médical

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41 1528

N o u ve l l e s d u c o r p s m é d i c a l F M H

Eniko Erzsébet Lele, 1979, Spécialiste en anesthé­siologie FMH, Saxon

Pierre Messerlin, 1982, Médecin Practicien, Sion

François Gilles Millet, 1960, Spécialiste en chir­urgie et chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, Sion

Gloria Susana Perez Chicue, 1965, Médecin Prati­cien, Conthey­Châteauneuf

Elsa Piotet, 1978, Spécialiste oto­rhino­laryngo­logie et chirurgie cervico­faciale FMH, Sion

Pierre Nicolas Poget, 1952, Spécialiste en méde­cine interne générale, Le Châble

Nathalie Revaz, 1977, Spécialiste en pédiatrie FMH, Monthey

Philippe Rey-Bellet, 1964, Spécialiste en Psych­iatrie et psychothérapie FMH, Monthey

Gaëtan Rivier, 1974, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents FMH, Monthey

Monika Roux-Müller, 1969, Fachärztin für Innere Medizin FMH, Leuk

Marianna Spatola, 1982, Spécialiste en Neuro­logie, Monthey

Erwin Suys, 1960, Spécialiste en dermatologie­vénéréologie, Sion

Elodie Trichet, 1981, Spécialiste en ophtalmo­chirurgie, Martigny

Anca Claudia Ungureanu, 1968, Fachärztin für Dermatologie­Venerologie, Brig

Karin von Roten, 1978, Spécialiste en Psychiatrie et psychothérapeute pour enfants et ado­lescents FMH, Sion

Marjorie Wallach, 1974, Spécialiste en Pédiatrie FMH, Saillon

Membres extraordinaires / Ausserordentliche Mitglieder

Javier Julian Dominguez, 1960, Spécialiste en Anesthésiologie et Réanimation FMH, Saxon

Pierre Fitting, 1956, Spécialiste en ophtalmo­logie et spécialiste en chirurgie ophtalmolo­gique FMH, Martigny

Jean-Luc Levy, 1958, Spécialiste en Dermato­logie et vénéréologie FMH, Sion

Aurélie Oberic, 1974, Spécialiste en ophtalmo­logie FMH, Monthey

Les avis opposés à l’une ou l’autre admission sont à adresser au Secrétariat de la Société Médicale du Valais (Route de Vissigen 70, 1950 Sion) dans un délai de 10 jours après publi­cation. / Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind innerhalb von 10 Tagen seit der Publikation beim WAeV-Sekretariat (Route de Vissigen 70, 1950 Sion) schriftlich zu erheben.

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous! Dans la rubrique forum, nous présentons régulière-ment des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé. Donnez votre avis ou commentez les affirmations de vos confrères. Pour accéder au forum: www.bullmed.ch/forum/

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1529Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41

Rapports médicaux uniformisés pour l’assurance accidents, l’assurance maladie / indemnités journalières et l’assurance responsabilité civile

Simplifier les travaux administratifs

A des fins d’uniformisation, l’Association Suisse d’As-surances a élaboré ou actualisé les rapports médicaux pour l’assurance-accidents, l’assurance-maladie/in-demnités journalières et l’assurance responsabilité civile. Tous les assureurs privés suisses utilisent dès maintenant ces nouveaux rapports et souhaitent ainsi répondre à la demande du corps médical de simplifier les travaux administratifs.

On distingue deux groupes de formulaires: le «Rapport médical initial» et le «Rapport médical inter-médiaire». Dans le cadre de l’assurance-accidents, les deux rapports médicaux sont utilisables autant dans le domaine de l’assurance obligatoire selon la LAA que dans le domaine de l’assurance complémentaire facul-tative selon la loi sur le contrat d’assurance (LCA). C’est le cas également pour l’assurance-maladie obliga-

toire et indemnités journalières selon la LAMal et aussi selon la LCA (majorité des assurances indemnités jour-nalières et assurance-maladie complémentaire). Pour la responsabilité civile dont la couverture n’est pas subdivisée, le rapport médical est analogue à celui de l’assurance-accidents.

Il est possible de déclarer de manière différenciée dans tous les rapports médicaux les incapacités de tra-

vail conformément aux certificats différenciés d’inca-pacité de travail de la Swiss Insurance Medicine ou des diverses sociétés médicales cantonales.

Tous les formulaires sont rédigés en français, en al-lemand et en italien, et disponibles sous forme électro-nique à remplir directement (champs variant selon les besoins) ou à imprimer et remplir (champs détermi-nés).

Les rapports médicaux peuvent être consultés et également téléchargés sous www.svv.ch/fr/medecine/formulaires sur le site Internet de l’ASA, mais en règle générale l’assureur envoie le formulaire à remplir au médecin.

En ce qui concerne l’utilisation des rapports médi-caux, nous prions tous les médecins de prêter atten-tion aux trois dispositions suivantes:

– Une procuration n’est pas nécessaire dans le cadre de la loi sur l’assurance-accidents (LAA): le rapport médical est envoyé directement à l’assureur acci-dents, en général à la personne responsable du cas (LAA, art. 54a).

– Une procuration n’est également pas nécessaire dans le cadre de l’assurance-maladie (LAMal) qui concerne surtout les prestations de soins et en marge les indemnités journalières selon la LAMal. Le rapport médical est envoyé au médecin-conseil de l’assureur-maladie (LAMal, art. 57).

– Dans tous les autres cas (assurance complémen-taire selon la LCA pour la LAA ou pour la LAMal, indemnités journalières selon la LCA, responsabi-lité civile), une procuration est nécessaire et le rap-port médical est envoyé directement à l’assureur, en général à la personne responsable du cas.

Maintenant que le titre des rapports médicaux indique clairement le domaine d’assurance pour lequel l’assu-reur demande un rapport médical, il ne devrait avoir plus aucun problème de protection des données lié au transfert des données entre le médecin et les assureurs privés.

Dans le cadre de la LAA et de la LAMal, les hono-raires pour l’établissement de rapports médicaux sont déterminés par TARMED, dans tous les autres cas ils sont convenus directement avec l’assureur.

Bruno Soltermann

Médecin chef de l’Association Suisse d’Assurances ASA

Correspondance:Dr Bruno SoltermannAssociation Suisse d’Assurances Conrad-Ferdinand-Meyer-Strasse 14Case postaleCH-8022 Zurich

bruno.soltermann[at]svv.ch

«Il ne devrait avoir plus aucun problème de protection des données lié au transfert des données entre le médecin et les assureurs privés.»

Les rapports médicaux peuvent être téléchargés sur le site Internet de l’ASA, mais en règle générale l’assureur envoie le formulaire à remplir au médecin.

Rapport médical initialAssurance-accidents

LAALCA

Numéro de sinistre: Date/heure de l’acc.:

Employeur

Patient Prénom: N° AS:Nom: Date de naissance: Sexe:Temps de travail: h/j Nationalité:Profession exercée:

1. Premierssoins

Date: Heure:Nom: Lieu:Spécialité méd.:

2. Indicationsdu patient

Déroulement de l’accident et plaintes. Rechute?

3. Etat général

A S A AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

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1530Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41

r e d a k t i o n . s a e z @ e m h . c h B R I E F E

Briefe an die SÄZ

Antwort

Der Patient steht im Zentrum, nicht einzelne Leistungserbringer!Gerne nehmen wir kurz Stellung zum «offenen Brief» der vips, obwohl es etwas befremdlich wirkt, dass dieser Brief dem SMB gar nicht zu-gestellt, sondern an die SÄZ geschickt wurde. Kurz zu den aufgeworfenen Punkten:1) Die Legitimation des SMB ist auf seiner

Website klar beschrieben: Die Kantone, die FMH und die SAMW sind die Träger und Auftraggeber. Bei Arzneimitteln finden die von der vips angegebenen «vom BAG ent-sprechend seinem gesetzlichen Auftrag regelmässigen WZW-Überprüfungen» An-wendung. Dem SMB geht es aber um alle medizinischen Interventionen (prophylak-tische, diagnostische und therapeutische), sofern sie häufig, teuer und umstritten sind, d. h. gelegentlich auch um Arzneimittel. Dies geschieht durchaus im Interesse der Steuerzahler, die als Prämienzahler die OKP und über Steuern 55 % der stationären Kos-ten und die individuellen Prämienverbilli-gungen finanzieren.

2) Die Überprüfung der wissenschaftlichen Basis der Vorschläge des SMB in der Post- Publication-Review ergab keine Hinweise dafür, dass bei Pharmafirmen weitere Litera-turübersichten eingefordert werden müssen; von der vips sind dazu auch keine relevan-ten Ergänzungen eingetroffen.

3) Die Frage der Teilung der Tabletten wurde beantwortet, auch wenn die vips mit dieser Antwort nicht einverstanden ist.

4) Die weiteren 16 Fragen, deren Beantwor-tung für die vips «unabdingbar» ist, können gerne im Rahmen einer «konstruktiven Zu-sammenarbeit» angegangen werden. Dazu müssen wir die vips aber bitten, ihre Be-zeichnung der Pharmaindustrie als «direkt Betroffene» zu überdenken – bei der Arbeit des SMB geht es nicht um die Interessen der Pharma, sondern um die optimale Betreu-ung der Patienten und um die Erwartungen der Gesellschaft an den möglichst effizien-ten Einsatz der Mittel im Gesundheitswe-sen.

Das SMB ist offen für eine direkte Kontaktauf-nahme, warum nicht ein direkter anstelle eines «offenen» Briefes?

Prof. Dr. med. Peter Suter, Präsident des TrägervereinsProf. Dr. med. Dr. h.c. Urs Metzger,

Vorsitzender des Expertenrats

Offener Brief an das Swiss Medical Board Sehr geehrte Damen und HerrenWir danken Ihnen für die Durchführung des Post-Publication-Review-Prozesses zum Bericht «Statine zur Primärprävention kardiovaskulä-rer Erkrankungen», an dem wir uns ebenfalls beteiligt haben [1]. Enttäuscht müssen wir aller-dings feststellen, dass unsere Bemerkungen kaum in den PPR-Bericht eingeflossen sind und unsere Fragen nicht oder nur ungenügend be-antwortet worden sind. Dazu einige Beispiele.So stellten wir Ihnen die Grundsatzfrage nach der Legitimation des Swiss Medical Board (SMB), Arzneimittel, welche auf der Spezialitä-tenliste figurieren und deshalb vom Bundes-amt für Gesundheit (BAG) entsprechend seinem gesetzlichen Auftrag regelmässig WZW-Über-prüfungen unterzogen werden, ohne gesetz-lichen Auftrag Zweitprüfungen ebenfalls mit Steuergeldern durchzuführen. Diese Frage ist in Ihrem PPR-Bericht nicht beantwortet.Unbeantwortet bleibt auch unsere Frage, wes-halb Sie entgegen unserer Aufforderung vom 15. Mai, zusätzliche Literaturübersichten bei den Kontaktadressen unserer Mitgliedfirmen direkt anzufordern, keine einzige Anfrage stellten, ob-schon Sie uns diese Absicht mit Schreiben vom 13. Juni bestätigten.Sie entgegneten auf unsere Frage, weshalb Sie die Praxis der Teilung der Tabletten nicht in Ihre Kostenberechnung einbezogen haben, mit der unbelegten Behauptung, dass das Kosten-Wirksamkeits-Verhältnis auch damit in einen ungünstigen Bereich fallen würde. Unsere weiteren 16 Fragen, deren Beantwor-tung zur Beurteilung des Berichtes für uns un-abdingbar sind, haben Sie nicht beantwortet. Deshalb müssen wir an unserer Stellungnahme vom 11. April festhalten, dass wir Ihren Statin-Bericht sowohl grundsätzlich wie auch wissen-schaftlich hinterfragen. Auch stellen wir kei-nerlei Bemühungen des SMB für eine konstruk-tive Zusammenarbeit fest, wie Sie dies in Ihrer Begleitmail vom 12. August 2014 monieren. Gerne bieten wir für eine konstruktive Zusam-menarbeit mit dem SMB Hand, unter der Vor-aussetzung, dass Sie bereit sind, mit den direkt Betroffenen einen wirklichen Dialog zu führen. Wir freuen uns, von Ihnen die Antworten auf unsere offenen Fragen noch zu erhalten.Mit freundlichen Grüssen

vips Vereinigung Pharmafirmen in der Schweiz

1 www.medical-board.ch/index.php?id=1026

«Ein Hoch auf das Gehen» – ich aber fahre

«Zu guter Letzt» von Jean Martin in der SÄZ Nr. 39/2014 [1]Lieber Herr Kollege MartinNatürlich kann man «leben im Wald», wie Sie begeistert vom französischen Schriftsteller und Abenteurer Sylvain Tesson berichten, wenn im Hintergrund eine moderne Zivilisation uns mit Handy (?), Flugzeug, Nahrung, Kleidung, Me-dizin im Notfall jederzeit zur Verfügung steht. Und uns für Reiseberichte monetär unterstützt. Wenn jedoch zu Hause, wie vor hundert Jahren noch, Armut, Hunger, Hungersnot herrscht, wird Reisen in die entlegensten Regionen der Welt auch nicht mehr lustig, gluschtig.Ich meinerseits bin froh und dankbar, jetzt und heute hier zu leben, dankbar für schnelle Autobahnen und schnelle Autos, die es mir er-möglichen − wenn die modernen, zivilisatori-schen und sehr zuverlässigen Wetterprognosen «schön» verkünden − jederzeit übers Wochen-ende ins Tessin zu fahren, was meinem Gross-vater nur einmal im Leben, als Hochzeitsreise, vergönnt war.

Dr. med. Johann Jakob, Bad Ragaz

1 Martin J. Ein Hoch auf das Gehen. Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(39):1474.

Schmerzmanagement: individualized medicine!Guidelines, Standards, Stufenschemata beherr-schen uns Ärztinnen im analgetischen Alltag. Da ist es gar nicht schlecht, wieder einmal in die Rolle eines individuellen Patienten zu schlüpfen.Ich musste kürzlich, bei zunehmenden Schmer-zen, schwierig zu erhaltender Arbeitsfähigkeit und nach einjährigem Hinausschieben, eine Hüftprothese einsetzen lassen. An den Knien hatte ich 10 Jahre vorher Valgisationsosteo-tomien und erhielt vor zwei bzw. vier Jahren beidseits Knieprothesen eingesetzt. Ich habe also recht viel Erfahrung im Erleiden von Ope-rationen und postoperativen Zuständen. Ich

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Courrier au BMS

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41 1531

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h CO U R R I E R

bin glücklich, dass alles gut gegangen ist, und dankbar für unsere genialen technischen Mög-lichkeiten in Chirurgie und Anästhesie.Meistens war es mir nach den Operationen aber hundeelend, mit Übelkeit und Erbrechen, während die Schmerzen gut aushaltbar waren, bei der letzten Hüft-TP auf der Schmerzskala durchgehend höchstens eine 1. Nach den früher gemachten Erfahrungen habe ich beim letzten Spitaleintritt für Pflege und Narkose deutlich geschrieben: Ich habe lieber Schmer-zen als Übelkeit und Benommenheit! Bitte nur wenig Schmerzmittel.Trotz dieses klaren Patientenwunsches musste ich mich sehr wehren gegen Schmerzmittel. Auch während der Narkose konnten es meine Betreuer nicht lassen, mir zweimal etwas Fen-tanyl zu spritzen, obschon ich mehrmals be-tonte, dass es mir sehr gut gehe und ich keiner-

lei Schmerzen oder Unruhe verspüren würde. Postoperativ auf dem Weg ins Patientenzim-mer war mir unheimlich zumute, weil ich nicht sprechen konnte. Zum Glück war es keine TIA, nur die Nachwirkung des Fentanyl …Als erfahrene Patientin, Haus- und Spitalärztin und Palliativmedizinerin möchte ich an alle Schmerztherapeuten und Anästhesisten, auch in der Palliativmedizin, einen Aufruf erlassen: Es gibt Patienten, denen es sehr wichtig ist, dass sie klar bleiben, während und nach Opera-tionen, und auch, wenn es in den letzten Stun-den des Lebens ums Sterben geht – sie möchten nur eine unbedingt nötige minimale Schmerz-therapie. Gerade in diesen letzten Stunden sieht der ster-bende Körper ja oft aus, wie wenn er leiden würde, mit Unruhe, tiefen Atemzügen und Stöhnen. Dies sind nicht immer Anzeichen

von Schmerz, meistens zeigen sie die Loslösung der Seele vom Körper. Wir wissen nicht, was wir tun, wenn wir die Patienten mit Schmerz-mitteln versenken im Übergang in eine andere Welt.

Dr. med. Danielle Lemann, Langnau

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement.Vous trouverez toutes les informations sous: www.bullmed.ch/auteurs/envoi-lettres-lecteurs/

Sujets actuels de forum Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch

Dr méd. Philip Bruggmann, médecin-chef du service de médecine interne, centres d’addictologie Arud, Zurich

La date de naissance, facteur de risque d’hépatite CUne vaste opération de dépistage par année de naissance est-elle judicieuse en Suisse?

Ursula Zybach, Présidente exécutive Santé publique Suisse, membre du Grand Conseil du canton de Berne

Manifeste suisse relatif à la Public Mental HealthQuels sont vos revendications et souhaits concrets?

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1532Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41

M I T T E I LU N G E N

Mitteilungen

Information/Information

PD Dr. med. Matthias Zumstein, Inselspital, Bern

Beisitzer/Assesseur

PD MER Dr. med. Olivier Borens, CHUV, LausannePD Dr. med. Karim Eid, Kantonsspital, BadenPD Dr. med. Urs Müller, HCRI, Neuenegg Prof. Dr. med. Carol-Claudius Hasler, UKBB, Basel

Ehrenmitglieder / membres d’honneur 2014

Anlässlich der 74. Jahrestagung 2014 der Schwei-zerischen Gesellschaft für Orthopädie und Traumatologie in St. Gallen wurden folgende Personen zu Ehrenmitgliedern ernannt:Lors de la 74e réunion annuelle 2014 de la Société Suisse d’Orthopédie et Traumatologie à St-Gall les personnes suivantes ont été nommées membres d’honneur:– Dr. Catherine Perrin, Montreux– Prof. Dr. med. Reinald Brunner, Therwil– Prof. Dr. med. Christian Gerber, Zürich

Médecins en faveur de l’Environne -ment (MfE)

Interdire le triclosan – pétition au Conseil fédéral

Le triclosan est une substance chimique probléma-tique pour la santé. Ce biocide est capable de s’accumuler dans le corps humain. Il se retrouve dans le sang ombilical et le lait maternel. Il est soupçonné d’agir sur le système endocrinien et de provoquer le cancer. Pourtant il reste présent dans un grand nombre de produits d’usage courant. C’est pourquoi les Médecins en faveur de l’Environne-ment (MfE) et l’association Pingwin Planet ont lancé la pétition en ligne «Interdire le triclosan, immédiatement».

Examen de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en ophtalmologie

Lieu: Le Palais des Congrès de Paris, 2, place Porte Maillot, Niveau 3, côté Paris, F-75017 Paris

Date: vendredi/samedi, le 8 et 9 mai 2015

Délai d’inscription: le jeudi, 27 novembre 2014

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → oph-talmologie

Schweizerische Gesellschaft für Orthopädie und Traumatologie / Société Suisse d’Orthopédie et Traumatologie

Die Mitgliederversammlung der Schweizeri-schen Gesellschaft für Orthopädie und Trau-matologie hat am 26. Juni 2014 folgenden Vor-stand gewählt bzw. bestätigt:L’Assemblée générale de la Société Suisse d’Ortho-pédie et Traumatologie du 26 juin 2014 a élu/confirmé le comité suivant:

Vorstand/Comité 2014–2016

Präsident/Président

Prof. Dr. med. Alain Farron, CHUV, Lausanne

Vizepräsident/Vice-président

Prof. Dr. med. Bernhard Jost, Kantonsspital St. Gallen

Past-Präsident / Président sortant

Dr. med. Bernhard Christen, MHA, Salemspital / Hirlsanden Klinik, Bern

Sekretär/Secrétaire

Prof. Dr. med. Claudio Dora, Balgrist, Zürich

Quästor/Trésorier

Prof. Dr. med. Jacques Ménétrey HUG, 1211 Genève

Le triclosan est soupçonné de perturber le sys-tème endocrinien, de déclencher le cancer du sein, d’endommager les spermatozoïdes et de porter atteinte au foie et aux muscles. De plus ce produit irrite la peau. C’est pourquoi l’auto-rité sanitaire états-unienne FDA prévoit depuis 1974 d’interdire le triclosan, comme le relève une nouvelle étude HES du Nord-Ouest de la Suisse à Muttenz (BL). Mais au lieu de retirer le triclosan du marché, l’industrie a intégré ce produit problématique à un nombre croissant de dentifrices, de savons, de shampoings et de déodorants, mais aussi de détergents pour les pattes des chiens ou les accessoires sexuels: les MfE et Pingwin Planet ont récemment acheté 67 articles* contenant du triclosan dans des magasins bâlois et surtout dans le commerce suisse en ligne. Cette large palette de produits est loin d’être exhaustive. Le triclosan est forte-ment présent dans pratiquement tous les do-maines du quotidien. En juin 2014, l’État du Minnesota est d’ailleurs intervenu en interdi-sant ce produit biocide sur son territoire. La pétition peut être signée en ligne: www. aefu.chLes signataires demandent au Conseil fédéral d’interdire immédiatement le biocide problé-matique qu’est le triclosan en Suisse. Le gouver-nement est aussi appelé à s’engager pour que le triclosan soit interdit également en Union euro-péenne. Seuls les usages médicaux spécifiques seront exemptés de l’interdiction.

*liste complète sur www.aefu.ch

CO M M U N I C AT I O N S

Communications

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Krankenkassen-Rahmenverträge für Ärzte

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1545Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41

Thesenpapier KHM-cap-Zukunftsforum 2014 zu Patientenkompetenzen

Welche strategischen Kompetenzen brauchen Patienten im Gesundheitswesen der Zukunft?

Das Trägernetzwerk von Kompetenzentwicklung in Humanmedizin (KHM-cap) will

das Konzept Health Literacy verstehen und Chancen und Risiken der Entwicklung

von Gesundheitskompetenz sehen. Dazu fand am 6./7. Mai das 3. KHM-Zukunfts-

forum [1]* statt. Entstanden sind Kompetenzanforderungsprofile für vier Patienten-

gruppen im Jahre 2030, die mit diesem Thesenpapier erstmals öffentlich zur Dis-

kussion gestellt werden.

«Gesundheitskompetenz basiert auf allgemeiner Kompetenz und beinhaltet Fähigkeiten, Fertigkeiten, Wissen und Motivation, um im Alltag relevante Ge­sundheitsinformationen zu finden, zu verstehen, zu beurteilen und anzuwenden, um in den Bereichen Gesundheitsförderung, Krankheitsprävention und Krankheitsbewältigung Entscheidungen zu treffen und zu handeln, mit dem Ziel, gute Lebensqualität während des gesamten Lebenslaufs zu erhalten und zu verbessern.» Diese umfassende Definition wurde aus einer Analyse von 17 Annäherungen an den Begriff hergeleitet [2].

Health Literacy bzw. Gesundheitskompetenz kann der Bevölkerung die Entwicklung einer zu­kunftsbewussten Gesundheitsorientierung ermög­lichen [3]. Die Fähigkeit zur Informationsverarbei­tung zwecks Entscheidungsfähigkeit in der Familie, im Alltag, als Konsument(in) auf dem (Gesund­heits­/Krankheits­)Markt und im Arbeitsleben hat einen hohen Stellenwert [4].

Als wichtige Beteiligte gelten in der Schweiz drei Gruppen [5]: – Einzelpersonen, Familien, Gruppen und Ge­

meinschaften– Fachpersonen und Institutionen (u. a. Gesund­

heitssystem, Wirtschaftssystem, Bildungssys­tem)

– Behörden und Gesundheitspolitik

Christoph A. Pfister a

Therese Stutz Steiger b

a Dr. med., Master of Medical Education (UniBE), Facharzt Anästhesiologie, Kompetenz­entwicklung in Humanmedi­zin (KHM­cap)

b Dr. med., Master of Public Health

Korrespondenz:Dr. med. Christoph A. Pfister Kompetenzentwicklung in Humanmedizin (KHM­cap) Hauptstrasse 66CH­3286 MuntelierTel. 026 670 60 28

ch.a.pfister[at]khm-cap.chwww.khm-cap.ch

Thèses de la société KHM-cap à l’occasion du Zukunftsforum 2014 consacré à la compétence du patient

Health Literacy (ou compétence informationnelle en

santé) est le terme anglais internationalement uti-

lisé pour permettre entre autres à l’être humain

d’accroître sa compétence décisionnelle dans le

domaine de la santé. Aujourd’hui, l’acquisition de

compétences est le facteur-clé du système écono-

mique. Grâce à l’outil KODE®X, il a été possible de

déterminer pour les patients du futur les compéten-

ces-clés qui leurs permettront d’utiliser efficacement

le système de santé en 2030. Celles-ci se fondent sur

cinq thèses: le patient doit être au centre et est

mieux à même de puiser dans ses propres compé-

tences lorsqu’il est face à un professionnel de la santé

qui le traite d’égal à égal. Autrement dit, il s’agit

d’accueillir le patient avec une nouvelle attitude

professionnelle. Tous les individus doivent dévelop-

per la solidarité et la sensibilité nécessaires pour

participer au développement de processus poli-

tiques essentiels pour la santé. Parmi les 12 compé-

tences-clés, l’autogestion est la plus importante. De

plus, quatre compétences-clés différenciées ont été

mises en évidence pour les personnes atteintes de

maladies aiguës, les malades chroniques, les pa-

tients souffrant de maladies rares et des patients

potentiels. Les offres de formation et les processus

de changement dans le domaine de la santé

peuvent s’appuyer sur ces facteurs prometteurs.

Interessenbindungen:Christoph A. Pfister ist im Bereich Kompetenzentwicklung selbständig erwerbend tätig und lizenzierter KODE®-/KODE®X-Trainer. Die Tätigkeit und insbesondere die vorliegende Arbeit wurden finanziell nicht unterstützt.Therese Stutz Steiger ist im Bereich Public Health selbständig erwerbend tätig und Co-Präsidentin der Schweizerischen Vereinigung Osteogenesis Imperfecta (SVOI). Seit 2011 ist sie Vorstandsmitglied der Allianz Seltener Krankheiten Schweiz ProRaris.

Das Thesenpapier entstand unter aktiver Mitwirkung folgender Personen (alphabetische Reihenfolge):Franziska Baumann, BernProf. Volker Heyse, RegensburgPatrizia Kündig, ChurLydia Rufer-Drews, MeiringenPia Sangiorgio, MünchenbuchseePD Dr. med. et MME (UniBE) Matthias Widmer, Bern

T h è m e T R I B U N E

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41 1546

Mit fünf Thesen soll in den nächsten Monaten die Diskussion mit den Akteuren in der Schweiz und im nahen deutschsprachigen Ausland gesucht werden. Es geht dabei um die Fragen1. Welche Rolle spielt der/die Patient(in) in Zukunft?2. Wohin führt ein Machtgefälle zwischen Patien­

t(inn)en und Health Professionals?3. Was wird sich für Health Professionals in Zu­

kunft ändern?4. Was muss sich für alle Menschen in der Schweiz

ändern?5. Welche Schlüsselkompetenzen sind für welche

Patientengruppen prioritär?

1. These: Der/die Patient(in) gehört ins Zentrum des Gesundheitswesens.Etwas provokativ führte diesen Satz eine in doppeltem Sinne Betroffene weiter: … und dort ist er im Weg! [6] Um dies zu ändern sind beide Seiten gefordert:

Dazu gehört, dass Patient(inn)en nicht übergan­gen, sondern als vollwertig wahrgenommen werden, ja sogar den Fokus bilden für alle im Gesundheits­wesen Tätigen. Es bedeutet aber auch, dass Patien­t(inn)en dazu beitragen, dass das Gesundheitssystem effektiv funktioniert [7].

Dies stützt auch das 2. von 4 Zielen der «Ge­sundheit2020»­Strategie des Bundesrates [8]:– Chancengleichheit und Selbstverantwortung

stärken, insbesondere Versicherte und Patien­t(inn)en stärken (Punkt 2.3)

In der Folge fördert der Bund bei der «Stiftung Patientensicherheit Schweiz» den verstärkten Ein­bezug der Patient(inn)en [9].

Die Akademien der Wissenschaften Schweiz haben ebenfalls 2012 eine Roadmap für ein nach­haltiges Gesundheitssystem mit sieben Zielen for­muliert. Das siebte heisst:– Sowohl Public Health als auch die Eigenverant­

wortung des Bürgers sind gestärkt (Gesundheits­kompetenz/Health Literacy) [10].

Aber nicht nur der Staat, auch die Wirtschaft will mehr Patienten­/Kundenorientierung: Mit dem wach­senden Gesundheitsmarkt und der zunehmenden Be­deutung von Prävention und Gesundheitsförderung wandelt sich seine Rolle hin zum Konsumenten und Bürger. Das Gesundheitssystem ist jedoch komplex und verlangt vom Bürger eine aktivere Rolle [11].

In Annäherung an die Patientenperspektive wird klar, dass dieser Patient / diese Patientin der Zukunft über umfassende Kenntnisse und Fähigkeiten verfü­gen muss. Selbstmanagementprogramme für chro­nische Patient(inn)en verbreiten sich zunehmend [12]. Die Frage ist, ob dies genügt, um beispielsweise mit dem grossen Marketing­Druck der Industrie um­gehen zu können? Die Unterscheidung von wissen­schaftlich fundiertem Fachwissen und Marketing­Informationen ist selbst für Health Professionals eine Herausforderung.

2. These: Patient(inn)en können die eigenen Kompetenzen besser ausschöpfen, wenn sie Health Professionals auf Augenhöhe begegnen.Ausgeliefert­ oder Abhängig­Sein schränkt die Hand­lungsfähigkeit ein. Möglichst viele Menschen sollen die verschiedenen Stadien der individuellen Lebens­ und Patientenrolle mit ihren vielen herausfordern­den Übergangsphasen mit einem Bewusstsein der aktiven Beteiligung (als Akteur) erleben. Gesund­heitsfachleute können allerdings in diesem Prozess der Autonomieförderung eine entscheidende Rolle spielen [13]. Die Interaktion zwischen Patient(in) und Health Professionals (HP) soll sich im Rahmen des Möglichen vermehrt auf gleicher Augenhöhe abspielen, z. B. im Rahmen von Symposien oder Patientenforen.

3. These: Dem Patienten / der Patientin der Zukunft soll mit einer neuen professionellen Haltung begegnet werden.Gegenseitiger Respekt vor den Kompetenzen des Ge­genübers fördert die Motivation für ein sinnvolles und effizientes Selbst­ und Organisationsmanage­ment. Die Beteiligung von Patient(inn)en an den wichtigen Zukunftsfragen rund um das Ge sund­heits wesen, insbesondere unter Berücksichtigung von neuen Technologien und des Informations­managements, wird diese zielführend beeinflussen. Die Zusammenarbeit soll geprägt sein von der Quali­tät des Informationsaustausches, der Würdigung von Laienkenntnissen, der Nutzung der vorhande­nen Ressourcen und der Fähigkeit der HP, komplexe Sachverhalte einfach auszudrücken [14].

4. These: Das Individuum soll Solidarität und Sensibilität für die Mitgestaltung von gesund-heitsrelevanten politischen Prozessen entwickeln.Es wäre wünschenswert, dass Bürger(innen) (und Patient[inn]en) vermehrt in die Erarbeitung von Gesundheitsstrategien und in klinische Projekte ein­bezogen würden. In England ist das beispielsweise seit 2005 ein Programmpunkt, der auf höchster Ebene verfolgt wird [15]. Im schweizerischen System könnten innovative Wege gesucht werden.

Es sei jedoch auch an vulnerable Gruppen erin­nert, die über wesentlich geringere Gesundheits­kompetenzen verfügen und häufiger ärztliche Hilfe in Anspruch nehmen müssen, häufiger die Notfall­pforte aufsuchen, häufiger hospitalisiert werden und häufiger Medikamenten­ und Behandlungsfehler erleben. Sie brauchen spezielle Informationen und angepasste Unterstützung.

5. These: Patientenkompetenzen beschreiben die Selbst organisationsdisposition von Menschen für die erfolgreiche Nutzung des Gesundheits- systems.Patient(inn)en werden 1. als (noch) gesunde Bür­ger(innen) (potentielle Patient[innen]), die mit Prä­

----------------------------...... . . . . .....Articles

interactifs

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T h è m e T R I B U N E

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41 1547

mien und Steuern das Gesundheitssystem finan­zieren, 2. als notfallmässig erkrankte, 3. als chronisch kranke oder 4. als Patient(inn)en mit seltenen Erkran­kungen in unterschiedlichen Stadien/Lebensphasen oder Rollen angetroffen. Sie sind mit einem zuneh­mend komplexeren Gesundheitssystem und einer explodierenden Menge an Informationen konfron­tiert.

Die Anforderungen an die Menschen in diesen Rollen, aber auch an das System sind sehr unter­schiedlich. Unter Nutzung des Kompetenz­Explorers (KODE®X) [16], der auch für die Humanmedizin [17] verwendet wird, wurden in folgender Reihenfolge zwölf Schlüsselkompetenzen als Grundstock für alle Gruppen festgelegt:1. Selbstmanagement2. Eigenverantwortung3. Entscheidungsfähigkeit4. Offenheit für Veränderungen5. Optimismus6. Beurteilungsvermögen7. Folgebewusstsein8. Initiative

9. Beharrlichkeit10. Belastbarkeit11. Lernbereitschaft12. Kommunikationsfähigkeit

Das Selbstmanagement ist also nur eine von zwölf strategischen Kompetenzen, wenn auch die wich­tigste. Für jede Patientengruppe sind vier weitere, spe­zifische Schlüsselkompetenzen wesentlich (Abb. 1):

Gesunde(r) Bürger(in) (grün)– Beziehungsmanagement– Integrationsfähigkeit– Konfliktlösungsfähigkeit– Schlagfertigkeit

Notfallmässig erkrankte(r) Patient(in) (rot)– Ausführungsbereitschaft– Gestaltungswille– Konsequenz– Sachlichkeit

Chronisch kranke(r) Patient(in) (blau)– Disziplin– Kooperationsfähigkeit– Organisationsfähigkeit– Problemlösungsfähigkeit

Patient(in) mit seltener Erkrankung (gelb)– Einsatzbereitschaft– Fachwissen– Ganzheitliches Denken– Innovationsfreudigkeit

Diese Auswahl von strategischen Kompetenzen wurde durch eine breit zusammengesetzte Gruppe von unterschiedlichen HP, Public Health­Exper­t(inn)en, Patient(inn)en und Angehörigen ermittelt. Für die Präzisierung der Kompetenzbeschriebe die­nen die Vorlagen in KODE® und die ausführlichen Ergänzungen für die Humanmedizin [18].

Nächste SchritteParallel zur Publikation des Thesenpapiers sind Ge­spräche geplant mit Organisationen des Gesund­heitswesens: Vertreter(innen) der Health Profes­sionals, Spitex, Patientenorganisationen, Bil­dungsstrukturen u. a. Die Erkenntnisse sollen die laufenden Entwicklungen zielgerichtet unterstüt­zen: Bildungsangebote und Change­Prozesse im Gesundheitswesen können sich an diesen erfolg­versprechenden Faktoren orientieren. Zentral dafür ist eine breite Diskussion zu den fünf Thesen, zu der die Leser und Leserinnen der SÄZ herzlich ein­geladen sind.

* Die Literatur findet sich online unter www.saez.ch → Aktuelle Ausgabe oder → Archiv → 2014 → 41.

Abbildung 1

KompetenzAtlas mit Markierung der 12 Basiskompetenzen (graues Dreieck) und jeweils 4 spezifische Kompetenzen für 4 Gruppen: akut Erkrankte (rot), chronisch Kranke (blau), Patient(inn)en mit seltener Erkrankung (gelb) und potentielle Patient(inn)en (grün).

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S p e c t r u m T R I B U N E

look&roll 2014 à Bâle

Dans le cadre du 5e festival interna-

tional du court-métrage look&roll

qui a eu lieu à Bâle, Procap a pré -

senté 23 films de 12 pays différents

consacrés au handicap. Le festival a

montré des personnes avec handicap

heureuses ou en crise, avec leurs

envies, leurs désirs et leurs rêves, qui

sont les mêmes que ceux des valides.

Elles se retrouvent pourtant en per-

manence confrontées à des obstacles

sociaux ou concrets. Comment font-

elles pour les surmonter? Doivent-

elles se résigner? L’accès au kult.kino

atelier était sans obstacles et a permis

aussi aux personnes avec handicap

d’assister à toutes les séances.

(Procap)

Ein Zeichen gegenBrustkrebs

Der siebte Pink Ribbon Charity

Walk hat 4500 Läuferinnen und

Läufer aus der ganzen Schweiz mo-

bilisiert. Die Solidaritätsveranstal-

tung, die im Jahr 2008 mit gerade

einmal 270 Teilnehmenden lanciert

wurde, ist mittlerweile zu einem

Grossanlass in Pink geworden. Bei

der 4 km langen Strecke geht es

nicht darum, wer gewinnt, sondern

darum, sich gemeinsam für das

Thema Brustkrebs stark zu machen.

Zudem leisten die Teilnehmenden

mit den Startgebühren einen wich-

tigen Beitrag zur Brustkrebspräven-

tion, denn auch dieses Jahr konnte

ein Betrag von 80 000 Franken an

die Krebsliga übergeben werden.

(Pink Ribbon Schweiz)

Keine Schule für 30 Millionen KinderWährend rund um die Welt für Schülerinnen und Schüler die Schule wieder begonnen hat, raubt eine Rekordzahl von Krisen etwa 30 Millionen Kindern das Recht auf Bildung. Sie können nicht zur Schule gehen, weil ihre Schulen beschossen, niedergebrannt, geplündert oder von bewaffneten Gruppen besetzt wurden. UNICEF orga nisiert in Krisenregionen Notschulen in Zelten, stellt Schulmate-rial zur Verfügung und unterstützt selb-ständiges Lernen mit Radioprogram-men. «Für Kinder in Krisenregionen ist Bildung eine Rettungsleine», sagt Josephine Bourne, die Leiterin der welt-weiten UNICEF-Bildungsprogramme.

«Lernen gibt den Kindern ein Stück Normalität zurück, das ihnen helfen kann, ihr Trauma zu überwinden.»

(UNICEF)

Rapport de l’OMS sur la prévention du suicide Plus de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours, soit une toutes les 40 secondes, révèle le premier Rapport mondial de l’Organisation mon-diale de la Santé sur la prévention du suicide. Un des moyens de faire baisser le nombre de décès est de réduire l’accès aux moyens de se suicider. Une autre manière d’y parvenir serait l’engagement des gouvernements nationaux à élaborer et à mettre en œuvre un plan d’action coordonné. Aujourd’hui, seuls 28 pays possèdent des straté-gies nationales de prévention du suicide. L’OMS recommande aux pays de mobiliser différents mi-nistères pour élaborer une action coordonnée glo-bale. Un engagement à haut niveau est nécessaire de la part non seulement du secteur de la santé, mais aussi des ministères de l’éducation, de l’em-ploi, des affaires sociales et de la justice.

(OMS)

Kopfschmerzen: Ärztekammer warnt vor Selbstmedikation Kopfschmerzen gehören in Österreich zu den häu-figsten chronischen Beschwerden, die zwar meist harmlos, für die Betroffenen aber sehr belastend sind. Dabei würde sich rund ein Drittel der Patien-ten mit Schmerzmitteln selbst therapieren, ohne Art und Ursache der chronischen Kopfschmerzen beim Hausarzt bzw. Spezialisten abklären zu las-sen. Eine gründliche Anamnese sei aber für die massgeschneiderte Therapie wichtig, betonte Heinrich Spiss, Obmann der Bundesfachgruppe für Neurologie in der Österreichischen Ärztekam-mer (ÖÄK). Allein in Österreich seien mehr als zehn Prozent der Bevölkerung von Migräne be-troffen – Frauen fast doppelt so oft wie Männer. Die Krankheit führe jährlich zu knapp sieben Mil-lionen Krankenstandstagen und ziehe entspre-chende volkswirtschaftliche Folgen nach sich.

(Österreichische Ärztekammer)

Il faut élaborer une action coordonnée globale pour des stratégies de prévention du suicide.

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41

Es ist ein Fehler, Art und Ursachen von Kopfschmerzen nicht abklären zu lassen.

Hoffnung für Kinder in Krisenregionen: der Schulbesuch. Dafür organisiert Unicef Notschulen in Zelten.

Täglich helfenKontinuität ist der Schlüssel zum Erfolg.Als Projektpatin, als Projektpate tragenSie mit 360 Franken pro Jahr zur nachhaltigenVerankerung eines von Ihnen gewähltenUNICEF Projektes bei. Danke für Ihre Hilfe.www.unicef.ch

Uni

cef

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1549Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41

Nachsorge

Freut es Sie, wenn Sie nach einem Todesfall in einer schwarz umrandeten Danksagung wie der Pfarrer und die Organistin namentlich erwähnt und für Ihre ärztlichen Dienste gelobt werden? Oder weckt das Gedanken und Gefühle, die Sie lieber verdrängen? War für Sie die Krankengeschichte mit dem Hin-schied des Patienten definitiv beendet? Gewiss nicht für die Hinterbliebenen, die noch über längere Zeit durch Rechnungen der Spitalverwaltungen an den schmerzlichen Verlust erinnert werden. Eine Witwe beklagte sich über dreimalige Nachforderungen einer profitorientierten Klinik, die neun Monate nach dem Tod des Ehemanns noch eine zuvor nicht erfasste Literflasche Mineralwasser gesondert verrechnete. Die Adresse der Angehörigen sei der Finanzabteilung des Spitals offensichtlich bekannt, es hätte sich aber nie jemand aus dem medizinischen Betreuungsteam erkundigt, wie es ihr gehe, obwohl man sich doch bei der wochenlangen Pflege des Sterbenden persön-lich nahegekommen sei.

Auch nach unerwarteten, plötzlichen Todesfällen besteht bei den Hinterbliebenen das Bedürfnis nach-träglicher Information und Tröstung, doch ist es für die Angehörigen nicht selten schwierig zu erkennen, welcher der beteiligten vielen Spezialisten letztlich die ärztliche Verantwortung übernahm und über die ge-troffenen Entscheidungen und deren Folgen orientie-ren könnte. Das gilt aber auch in der Gegenrichtung, ist es doch oft nicht ohne weiteres klar, wer in einer weitverzweigten Patchwork-Familie als Gesprächs-partner für ärztliche Nachsorge delegiert würde.

Die Verhältnisse sind kompliziert geworden, waren aber schon früher nicht einfach. In kleinen Gemeinden nahm die Gattin des Hausarztes üblicher-weise an der Trauermesse für verstorbene Patienten teil, so wie es ohnehin fast das ganze Dorf tat. Ihr Mann begleitete «Frau Tokkter» nur, wenn es galt, von Mitsängern im Männerchor oder Jagdkollegen Abschied zu nehmen. Sonst befürchtete er, seine Teilnahme an einer Beerdigung könnte als Einge-ständnis ärztlichen Versagens und eines schlechten Gewissens missdeutet werden. Sein Ausspruch : «Auf

dem Friedhof stehen die Grenzsteine der medizini-schen Kunst und die Mahnmale unserer Fehler.»

Laut einem NEJM-Artikel aus dem Lown Cardio-vascular Center in Brookline [1] galt bis Ende des 19. Jahrhunderts: «the doctor’s letter of condolance was an accepted responsibility and an important part of the support offered to the bereaved.»

Diese professionelle Gewohnheit ging fast ganz verloren, wofür verschiedene Gründe erwähnt wer-den: – Zeitmangel,– Verantwortung im Ärzte-Team für nachsorgen-

den Kontakt nicht klar geregelt,– zu wenig Kenntnisse über den Verstorbenen und

seine Familie,– eigene Angst der Ärzte vor Verlust oder Versagen,– Scheu vor Haftpflichtansprüchen nach unge-

schickten Formulierungen,– Finally, it is hard to know what to say when

someone dies.

Dennoch ermuntern die Autoren, den alten Brauch wenn immer möglich und ratsam wieder aufzuneh-men: «In a medical world shaped by technological ad-vances in the care of patients, we must maintain our hu-manity in our interactions with patients and their fami-lies.»

Vorfabrizierte Texte des Mitgefühls wären kaum je ein Zeichen persönlicher Anteilnahme, die aber mit wenigen Worten auch auf einer gedruckten Karte bezeugt werden kann. Von telefonischen Kon-dolenzbezeugungen wird abgeraten. Besser als Schriftliches wirkt ein Gespräch einige Zeit nach dem Ableben, bei dem noch offene Fragen und An-liegen zu klären sind.

Die Bestrebungen der Palliative Care und vieler Onkologen gehen dahin, die Betreuung der Angehö-rigen auch nach dem Tod der Patienten solange not-wendig fortzusetzen. Die Ressourcen sind be-schränkt, doch müsste sich auch die Akutmedizin wieder für die Nachsorge von Angehörigen verant-wortlich fühlen, die nach dem Verlust ihrer Lieben allein nicht zurechtkommen. Meine Ärztegenera-tion hat sie nach therapeutischen Misserfolgen oft im Stich gelassen. Das zu bedauern, nützt heute nichts mehr, vielleicht kann es aber zukünftig dieser verspätete Artikel – ein klein wenig, da oder dort?

Literatur

1 Bedell SE, Cadenhead K, Graboys TB. The Doctor’s Letter of Condolence. N Engl J Med. 2001;344:1162–4.

Bernhard Gurtner

Korrespondenz:Dr. med. Bernhard GurtnerEggstrasse 76CH-8620 Wetzikon

gurtner.bernhard[at]bluewin.ch

«Auf dem Friedhof stehen die Grenzsteine der medizinischen Kunst und die Mahnmale unserer Fehler.»

S o u s u n a u t r e a n g l e H O R I Z O N S

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1550Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 41

La vulnérabilité – un concept complexe?!

La conférence d’éthique médicale EACME (European Association of Centres of Medical Ethics) de cette année a eu lieu du 2 au 4 octobre à Lille, en France. Le thème de la conférence était le suivant: fragilité, vulnérabi-lité et participation sociale (fragility, vulnerability and social participation) [1]. La conférence abordait ainsi les thèmes situés dans la zone de tension entre ce qui est éthiquement possible et ce qui s’impose dans le traitement du handicap, du vieillissement de la société, des maladies psychiatriques, etc.

Personnellement, je trouvais (et je trouve tou-jours) qu’il était vraiment important qu’une confé-rence éthique étudie ces sujets d’un œil nouveau. Et qu’elle renonce un peu à la perspective de l’individu autonome et capable d’autodétermination, qu’elle adopte pour une fois consciemment celle des rela-tions sociales, du vivre ensemble, et qu’elle fasse le lien entre ces circonstances sociales et les membres de la société qui n’ont pas toujours si facilement la possibilité d’être autonomes et de s’autodéterminer, comme l’idéal de l’autodétermination voudrait nous le faire croire. La vulnérabilité serait alors une correc-tion raisonnée de la capacité d’autonomie. Je me suis déjà souvent interrogé sur le fait que le concept de l’autonomie constitue dans l’éthique occidentale un idéal indéfini, et rarement remis en question.

Malheureusement, j’ai pu constater également à Lille que la même imprécision semble apparaître dé-sormais dans le concept de vulnérabilité. Ou, pour l’exprimer plus simplement: Tout à coup, chacun de-vient hautement vulnérable! Bien sûr, une femme enceinte est vulnérable, une personne handicapée est vulnérable, les participantes et participants à des projets de recherche sont vulnérables. Mais qu’est-ce que cela veut dire précisément? Et quel qu’un s’est-il déjà donné la peine de demander à ces personnes si elles se sentaient réellement «vulnérables»? Ou la vulnérabilité devient-elle désormais un moyen de décrire (déprécier!) les personnes que nous considé-rons comme particulière nécessiteuses et dignes de protection? C’est possible, mais prudence: car il s’agit déjà presque de discrimination!

«Tout à coup, tout un chacun devient hautement vulnérable!»

D’accord, peut-être que je ne devrais pas m’éner-ver sur des concepts confus, peut-être que chacun

sait ce qu’il dit lorsqu’il utilise le terme «vulnérable». Mais je n’en suis pas certain. Barry Hoffmaster, pro-fesseur de philosophie participant activement à la ré-flexion dans le domaine de l’éthique médicale, est du même avis. Il écrit non sans ironie: Vulnerability is one of those general notions we bandy about confidently but carelessly, assuming that we know what it means and that it means the same thing for everybody [2]. Mais manifestement, la vulnérabilité n’a pas la même signification pour tout le monde. Et l’on trouve effectivement des approches très distinctes de com-préhension du terme. Personnellement, lorsque j’ai souhaité me faire une idée personnelle plus claire de la manière dont on peut l’interpréter, je suis tombé sur au moins quatre possibilités [3]. 1. La vulnérabi-lité peut être comprise du point de vue biologique, comme une soumission à la nature: aux catas-trophes, aux maladies, etc. 2. Elle peut aussi être comprise d’un point de vue sociologique, comme une composante à prendre en considération dans le cadre des processus sociaux entre individus. 3. La vulnérabilité peut s’interpréter d’un point de vue philosophique comme élément de la condition hu-maine, comme caractéristique existentielle. 4. Elle peut porter aussi sur un aspect plutôt médical relatif à des individus concrets, et exprimer la possibilité

d’une blessure psychique ou physique pouvant leur être infligée par d’autres personnes ou par des événe-ments, et dans quelle mesure. A mon avis, ces quatre approches présentent un être humain relativement passif. L’intérêt est porté non pas sur les possibilités d’action de l’individu, mais plutôt sur la manière dont un individu apparemment passif peut être traité par l’environnement ou par d’autres per-sonnes. Et c’est précisément cette passivité pure de l’individu qui me semble présenter des dangers en termes conceptuels, car elle implique un léger risque de discrimination.

Rouven Porz*

1 Cf. www.eacmeweb.com

2 Hoffmaster B. What does vulnerability mean? Dans: Hastings Center Report. Mars–avril 2006. p. 38.

3 Porz R. Zwischen Entscheidung und Entfremdung. Münster: Mentis; 2008. p. 283.

* Le Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz dirige le Service d’éthique clinique de l’Inselspital / Spital Netz Bern AG (Berne); il est également convié en tant que scienti-fique de l’éthique médicale à Zurich et Amsterdam, secrétaire général de l’European Association of Centres of Medical Ethics (EACME) et membre de la Rédaction Ethique du BMS.

rouven.porz[at]saez.ch

Rouven Porz

«Tout à coup, chacun devient hautement vulnérable!»

E T E N CO R E . . .

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