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E cole nouvelle Fédération Syndicale Unitaire SNU SNU SNUipp Sommaire : Grève du 29 janvier : - Appel national unitaire. p. 2. Elections de décembre : - Les résultats. ...p. 3. Aide personnalisée : - Premiers bilans. ...p. 4. RASED : - 24 suppressions de postes en Martinique. ...p. 5. Evaluations CM 2 : - Changement de logique. … p. 6. Mouvement : - Nouvelles règles. - Nouveau barème. ...p. 7. E.P.E.P. : - Report du projet. ...p. 8. Martinique Martinique Martinique Bulletin du SNUipp Martinique 108 (Janvier 2009) - 0,76 Elle débute dans un contexte de crise économique et sociale très forte. C’est la conséquence d’une politique de l’emploi faisant la part belle aux patrons et aux profits tout en condamnant les salariés à tou- jours plus de précarité et toujours moins de pouvoir d’achat. Les servi- ces publics sont programmés pour s’ouvrir les uns après les au- tres à la concurrence, au détriment des usagers et des fonctionnaires, au seul profit des détenteurs de capitaux. L’Education Nationale n’y échappe pas. Outre les suppressions de postes (encore une centaine prévus dans le 2 nd degré pour l’acadé- mie) dont nous connaissons les conséquences sur la réussite des élè- ves et sur nos conditions de travail, plusieurs projets (EPEP, mouve- ment, évaluation CM2) préparent clairement la mise en concurrence des écoles et la mobilité des maîtres, ouvrant la voie à une gestion libérale, tant dans le recrutement des enseignants que dans le fonction- nement quotidien des écoles. Cette nouvelle année, pour beaucoup de contrats aidés qui voient se dessiner le mois de juin avec crainte, c’est aussi le début d’un angois- sant compte à rebours. Pourtant, 2009 peut assurément être bien autre chose ! Elle sera ce que nous déciderons d’en faire, en refusant résignation et fatalisme. Depuis plusieurs mois, enseignants, parents et jeunes se réunissent dans l’action pour s’opposer aux réformes de X. Darcos. D’autres sec- teurs, dans le public et le privé, sont en lutte. La décision d’une journée nationale unitaire de grève et de manifestations le 29 janvier montre que le refus s’amplifie, s’organise et se rassemble. Pour que 2009 soit une année de progrès d’une société renouant avec ses valeurs fondamentales de liberté, d’égalité et de fraternité, nous devons y travailler, individuellement et collectivement. Nous devons continuer, avec nos partenaires, notre travail commun d’informa- tion et de mobilisation. Une belle année 2009 passe d’abord par le rassemblement de tous. C’est le sens de l’action nationale à venir. Partout, parents, ensei- gnants, lycéens, étudiants, associations complémentaires, défenseurs de l’Ecole Publique, devront dire massivement leur opposition aux réfor- mes de X. Darcos, de la maternelle à l’université. Malgré son léger faux-pas électoral, forts de la confiance renouve- lée de tous les collègues qui lui ont accordé leurs suffrages et nous les en remercions, le SNUipp Martinique y prendra toute sa pla- (Suite page 2) Edito : Une bonne année 2009 ? Elections professionnelles Le SNUipp-FSU encore plus majoritaire ! Il arrive en tête dans 82 départements.

Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page E coleBulletin du SNUipp Martinique n 108 Janvier 2009 page 3 La page locale A l’échelon national Elections à la CAPN (Commission

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Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page

E cole nouvelle Fédération

Syndicale

Unitaire

SNUSNUSNUipp

Sommaire :

• Grève du 29 janvier : - Appel national unitaire. … p. 2.

• Elections de décembre : - Les résultats. ...p. 3.

• Aide personnalisée : - Premiers bilans. ...p. 4.

• RASED : - 24 suppressions de postes en

Martinique. ...p. 5.

• Evaluations CM 2 : - Changement de logique. … p. 6.

• Mouvement : - Nouvelles règles. - Nouveau barème. ...p. 7.

• E.P.E.P. : - Report du projet. ...p. 8.

Martinique

Martinique

Martinique

Bulletin du SNUipp Martinique

N° 108 (Janvier 2009) - 0,76 €

Elle débute dans un contexte de crise économique et sociale très forte. C’est la conséquence d’une politique de l’emploi faisant la part belle aux patrons et aux profits tout en condamnant les salariés à tou-jours plus de précarité et toujours moins de pouvoir d’achat. Les servi-ces publics sont programmés pour s’ouvrir les uns après les au-tres à la concurrence, au détriment des usagers et des fonctionnaires, au seul profit des détenteurs de capitaux.

L’Education Nationale n’y échappe pas. Outre les suppressions de postes (encore une centaine prévus dans le 2nd degré pour l’acadé-mie) dont nous connaissons les conséquences sur la réussite des élè-ves et sur nos conditions de travail, plusieurs projets (EPEP, mouve-ment, évaluation CM2) préparent clairement la mise en concurrence des écoles et la mobilité des maîtres, ouvrant la voie à une gestion libérale, tant dans le recrutement des enseignants que dans le fonction-nement quotidien des écoles.

Cette nouvelle année, pour beaucoup de contrats aidés qui voient se dessiner le mois de juin avec crainte, c’est aussi le début d’un angois-sant compte à rebours.

Pourtant, 2009 peut assurément être bien autre chose ! Elle sera ce que nous déciderons d’en faire, en refusant résignation et fatalisme.

Depuis plusieurs mois, enseignants, parents et jeunes se réunissent dans l’action pour s’opposer aux réformes de X. Darcos. D’autres sec-teurs, dans le public et le privé, sont en lutte. La décision d’une journée nationale unitaire de grève et de manifestations le 29 janvier montre que le refus s’amplifie, s’organise et se rassemble.

Pour que 2009 soit une année de progrès d’une société renouant avec ses valeurs fondamentales de liberté, d’égalité et de fraternité, nous devons y travailler, individuellement et collectivement. Nous devons continuer, avec nos partenaires, notre travail commun d’informa-tion et de mobilisation.

Une belle année 2009 passe d’abord par le rassemblement de tous. C’est le sens de l’action nationale à venir. Partout, parents, ensei-gnants, lycéens, étudiants, associations complémentaires, défenseurs de l’Ecole Publique, devront dire massivement leur opposition aux réfor-mes de X. Darcos, de la maternelle à l’université.

Malgré son léger faux-pas électoral, forts de la confiance renouve-lée de tous les collègues qui lui ont accordé leurs suffrages et nous les en remercions, le SNUipp Martinique y prendra toute sa pla-

(Suite page 2)

Edito : Une bonne année 2009 ?

Elections professionnelles

Le SNUipp-FSU

encore plus

majoritaire !

Il arrive en tête

dans 82 départements.

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Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page 2

Le jeudi 29 janvier : A l’appel de tous les syndicats :

Grève nationale

interprofessionnelle

public - privé

La crise économique, amplifiée par la crise financière internationale, touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables, les salariés, demandeurs d’em-ploi et retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité. Face à la Révision Générale des Politiques Publi-ques, nous devons agir avec détermination pour le développement de services publics répondant encore mieux aux besoins sociaux et de solidarité.

C’est pourquoi les organisations syndicales nationales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent les sala-riés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobili-sation interprofessionnelle le 29 janvier 2009. Partout, elle donnera lieu à des grèves et des manifestations pour :

défendre l’emploi public et privé lutter contre la précarité et les dérégle-

mentations économiques et sociales exiger des politiques de rémunérations

qui assurent le maintien du pouvoir d’a-chat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités

défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale.

Pour la fonction publique

Les fédérations de fonctionnaires exigent :

l’arrêt de la politique aveugle de sup-pressions d’emplois et un moratoire immédiat sur celles contenues dans le budget 2009

l’ouverture urgente de négociations sa-lariales visant en particulier à augmenter significativement la valeur du point d’indi-ce et à réévaluer l’ensemble de la grille indiciaire pour améliorer la carrière des agents

le retrait des projets qui se traduisent notamment par des délocalisations et des fermetures massives de services de proximité et l’aggravation des conditions de travail

les moyens nécessaires à la pérennisa-tion du financement des missions pu-bliques en lieu et place de l’actuelle politi-que d’austérité.

Quand le droit de grève

dérange… Le 2 décembre 2008 est paru le décret qui,

sous couvert du droit d’accueil des élèves, limi-te le droit de grève des enseignants du premier degré. Le président l’avait appelé de ses vœux et avec lui le frange la plus liberticide de nos diri-geants. Au préavis de cinq jours se rajoute un temps dédié prétendument au dialogue social. Chacun appréciera l’humour quand l’objectif réel est de parsemer d’embûches le chemin de la grève !

Il est dorénavant prévu de notifier par écrit à l’au-torité les motifs professionnels de la grève et les personnels concernés. A partir de la date de remise de la notification, les organisations signataires de-vront être convoquées dans les trois jours pour une négociation qui ne pourra dépasser huit jours au total. Alors seulement le préavis de grève de cinq jours peut être déposé en cas d’échec des négocia-tions. Le décompte total peut aller jusqu’à quatorze jours pour peu que l’Administration essaie de jouer la montre… pour arriver au même constat.

Le SNUipp étudie les possibilités de recours contre ce projet.

La page action

ce.

Le 29 janvier, ce sont tous les salariés qui seront appelés à une grève nationale. Nous y serons.

2009 sera belle si nous la faisons tous ensemble !

Bonne année à toutes et à tous !

(Suite de la page 1)

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Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page 3

La page locale

A l’échelon national Elections à la CAPN

(Commission Administrative Paritaire Nationale) :

347 466 instituteurs et professeurs des écoles étaient concernés. Le taux de participation s’est élevé à 62,6 %. Il est en hausse de près de 2 % par rapport à celui de 2005 (60,8 %).

A l’issue du scrutin, le SNUipp a recueilli 47,05 % des suffrages, suivi du syndicat des enseignants avec 22,95 %, du SNUDI-FO avec 7,81 % et du SGEN-CFD à 7,42 %.

Le SNUipp accroit donc sa représentation majoritaire de 2 % par rapport aux élections précédentes où il avait obtenu 45,05 %. Il arrive en tête dans 82 départements sur 100.

La nouvelle composition de la CAPN est de 6 sièges pour le SNUipp, 3 pour le SE-UNSA et 1 pour le SNUDI-FO.

A l’échelon caraïbéen Elections à la CAPD

(Commission Administrative Paritaire Départementale)

En MARTINIQUE :

3 syndicats se trouvaient en lice : Le SNUipp-FSU, Le SE-UNSA et l’union CSTM-Education/UGTM-Education.

En obtenant 28,62 % des voix avec une participation de 96,81 % des votants, la représentativité du SNUipp Martini-que connaît un recul par rapport à 2005 puisque nous comptons maintenant un siège de moins.

Les résultats du scrutin sont donc les suivants : SE-UNSA : 1358 voix (66,66 %) SNUipp-FSU : 583 voix (28,62 %) Union CSTM/UGTM Education : 96 voix (4,71 %)

La nouvelle composition de la CAPD est de 7 sièges pour le SE-UNSA et de 3 sièges pour le SNUipp-FSU.

En GUADELOUPE :

4 organisations syndicales briguaient les suffrages.

Le SNUipp gagne 1 siège et conforte sa représentativité majoritaire.

Les résultats donnent ceci : SNUipp-FSU : 1047 voix (44,4 %) SE-UNSA : 718 voix (30,44 %) SPEG : 463 voix (19,63 %) FAEN : 58 voix (2,45 %)

La CAPD se compose aujourd’hui de 5 sièges pour le SNUipp, 3 pour le SE-UNSA et 2 pour le SPEG.

En GUYANE :

4 organisations se présentaient devant les électeurs. Le SNUipp perd 1 siège par rapport aux élections de 2005. La lecture des résultats est la suivante :

SE-UNSA : 807 voix (50,91 %) SNUipp-FSU : 642 voix (40,50 %) STEG/UTG : 69 voix (4,35 %) SUD : 67 voix (4,23 %)

La représentation à la CAPD est de 4 sièges pour le SE-UNSA et de 3 sièges pour le SNUipp.

Elections professionnelles : les résultats !

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Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page 4

La page nationale

Et au plan local ? Depuis le 13 octobre dernier, nous expérimentons

les aides personnalisées et bon nombre de collè-gues en tirent un bilan positif.

Des élèves ont des petites difficultés ponctuelles qui trouvent généralement leurs solutions dans la diffé-renciation pédagogique au sein même de la classe. Ceux pour lesquels une petite difficulté persiste sont orientés vers une aide plus individualisée et effective-ment, la notion peut alors passer au cours d’un traite-ment personnalisé dans un groupe restreint.

Cependant, nous constatons qu’il y a un certain nombre d’élèves pour lesquels cette aide ne pré-sente aucun intérêt pédagogique. L’élève aime bien venir avec la maîtresse. Il coopère, à force de guidan-ce et de bienveillance et il finit par faire ce que l’on attend de lui. Cependant, pourra-t-il l’exploiter en clas-se ? Qu’en sera-t-il lors des évaluations ?

Et ainsi, nous nous retrouvons au cours des bilans à parler des mêmes élèves et à les reconduire dans l’AP. A ceux-là, nous sommes confrontés quotidienne-ment et nous avons envie de les faire avancer. Mais, comment s’y prendre lorsque l’aide spécialisée pour les élèves en difficulté promise aux familles lors de l’élaboration de projets personnalisés fait défaut de façon cuisante dans les écoles ?

Nous savons gérer les difficultés ponctuelles dans nos classes. Nous n’avons pas la formation requise pour gérer celui que l’on désigne comme l’élève en difficulté.

L’aide personnalisée ne consiste qu’à jeter de la poudre aux yeux des familles afin d’éviter qu’elles n’assistent à la démission de l’administration sur la question de l’aide aux élèves en difficulté. De plus cette même administration nous renvoie la charge de gérer la difficulté alors qu’elle a elle-même reconnu qu’elle nécessitait des compétences particulières.

Ca marche ! Ca marche ! Bien sûr ! Voilà une posture qui ne peut que conforter le ministre dans sa croisade contre l’école publique.

Cependant même si les évaluations ont été refor-matées dans le but de dissimuler l’échec scolaire, il se pourrait bien qu’elles ne fassent que révéler l’ineffica-cité de cette nouvelle organisation. Rendez-vous à l’heure des bilans d’évaluation !

Ces deux heures hebdomadaires, nous en avons besoin afin de travailler dans la concerta-tion pour assurer la nécessaire continuité pédago-gique dans nos écoles.

Francine VOLBERG

Aide personnalisée :

un bilan critique ! La mise en place de l’aide personnalisée s’est

faite dans la confusion et la précipitation impo-sées par le ministère. Les 2 heures d’enseigne-ment hebdomadaires supprimées ou le déplace-ment de la prise en charge de la difficulté scolai-re en dehors de l’école obligatoire ont provoqué de vives critiques que l’annonce de la sup-pression des RASED n’a fait qu’exacerber.

Le SNUipp a demandé un bilan qualitatif au ministère qui n’a pas voulu répondre. C’est pourquoi le SNUipp a appelé les collègues, dans un cadre national et collectif, à suspendre cette aide personnalisée du 8 au 18 décembre 2008 et à utiliser ce temps pour rencontrer les parents, effectuer un bilan prenant en compte les élèves, les familles et les enseignants.

C’est parce qu’ils se soucient de l’avenir de leurs élèves que de nombreux enseignants ont décidé de suspendre l’APE tout en utili-sant pleinement leur temps au service de ces élèves. Les menaces de sanctions de la part de certaines académies qu’ont reçu ces collègues, collectivement ou individuellement, sont dépla-cées et inacceptables.

Après le stress et la surcharge de travail oc-casionnés par l’organisation des 60 heures, les premiers éléments de ce bilan sont inquié-tants. Les enseignants soulignent l’inadéquation du dispositif face aux différents types de diffi-cultés scolaires, notamment quand elles sont lourdes et durables.

On ne peut dissocier cette insuffisance de l’annonce de la suppression des 3000 postes RASED et de la justification démagogique tein-tée d’arguments erronés qu’en fait X. Darcos.

Le SNUipp continuera de porter ses pro-positions pour l’école. Cela passe par une analyse plus approfondie du fonctionnement de l’APE, comme par la mobilisation pour le maintien des RASED dans une école destinée à la réussite de tous les élèves.

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Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page 5

RASED : Premiers succès

Dans un courrier adressé au SNUipp, Xavier Darcos annonce que 1 500 des 3 000 maîtres E et G, qu’il en-visageait de sédentariser, ne seraient plus finalement implantés dans une classe mais conserveraient leurs missions d’enseignants spécialisés auprès des élèves en difficulté au sein d’une école.

"C’est un premier succès" se félicite le SNUipp, "qui est à mettre au crédit de la forte mobilisation d’u-ne communauté éducative unie (syndicats, associa-tions, parents)". Celle-ci s’est exprimée depuis plusieurs mois à travers de nombreuses actions dont les 250 000 signatures de la pétition « sauvons les RASED » sont l’un des symboles. Au fil des semaines, le ministre a infléchi son discours sur la question de l’aide spécialisée.

Après avoir abandonné le projet de suppressions des RASED pour 2010 et 2011, confirmé le maintien de dé-part en stage d’enseignants spécialisés, le ministre re-vient donc dans les actes sur la moitié des suppressions des maitres E et G. Dans sa lettre, il reconnaît la néces-sité de l’aide spécialisée - "certains élèves présentent en effet des difficultés plus marquées exigeant une analy-se approfondie et éventuellement des réponses spécifi-

ques" , celle "de la diversifications des situations d’ap-

prentissages" - et celle "de la prévention globale".

Pour le SNUipp, la mobilisation est encore de mise.

D’une part, il sera vigilant sur la mise en œuvre de la mesure, à commencer par les modalités d’affecta-tion des personnels et de ciblages des postes qui ne devront pas se faire au détriment d’autres postes d’ensei-gnants comme les maîtres surnuméraires ou les ensei-gnants remplaçants.

D’autre part, le syndicat demande l’ouverture immé-diate de discussions sur le devenir et sur le dévelop-pement des dispositifs d’aides spécialisées aux élè-ves en difficulté.

Xavier Darcos saura t-il redécouvrir les vertus du dia-logue et de la concertation ? Enfin, le ministre doit pour-suivre son effort et revenir sur l’ensemble des sup-pressions. Pour l’heure, il confirme la suppression de 1500 postes RASED, soit la moitié de ce qui était initiale-ment prévu. Selon lui, "les modalités d’affectation en clas-se ordinaire prendront en compte la qualification des maî-tres, l’existence des postes vacants et le volontariat".

Les actions spécifiques (pétitions, motions des conseils d’école, contacts avec les élus et les parents, réunions dans les écoles) sont plus que jamais d’actuali-té. Elles se poursuivront à n’en pas douter lors les jour-nées d’action programmées.

La page actu

RASED :

moins 34 postes !

Le budget 2009 l’avait annoncé : 3000 postes G et E sont supprimés dans le pre-mier degré.

Ces enseignants spécialisés seront réaffectés dans les classes, fragilisant ainsi le dispositif d’intervention des réseaux d’aides actuels qui se trouvent décapités pour un grand nombre d’entre eux.

Les RASED de notre académie vont ainsi perdre 34 postes, privant un nombre important d’élèves de l’aide spécialisée sans laquelle leurs chances de réussite sont mises à mal. Les ZEP ne sont pas épargnés.

En dernière minute, le ministre de l’Edu-cation a annoncé une diminution de 1500 postes sur le retrait initial. A ce jour, aucune décision de réajustement n’a été prise par l’académie Martinique.

Au-delà des maîtres spécialisés, les as-sociations complémentaires (œuvres) sont également saignées. Elles devront rendre les enseignants qui œuvrent chez elles, ceux-ci étant réaffectés devant les élèves.

Quand on connaît la faiblesse de leur moyens au regard du rôle qu’elles ont et de l’aide qu’elles apportent quotidiennement aux écoles et aux familles, on comprend aisément que ce mauvais coup risque d’être fatal à plusieurs d’entre-elles.

Ces mesures sont inacceptables car elles mettent en péril les élèves les plus fragiles et les familles les plus dému-nies.

Le SNUipp, avec les parents, avec ses partenaires syndicaux et associatifs poursuivra la mobilisation pour obtenir le retrait de ces mesures régressives.

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Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page 6

Evaluations CM 2 :

La remise en cause de notre liberté pédagogique ! Le SNUipp a toujours été favorable à la mise à disposi-

tion des équipes, d’outils d’évaluation qui visent à faire progresser les élèves, aident à la communication avec les parents et servent à la construction de leurs pratiques.

Toutefois, nous ne pouvons que nous interroger sur ces évaluations qui nous sont imposées et dont les contenus et la logique sont radicalement différents des dispositifs antérieurs :

évaluation bilan, elles concernent la totalité des pro-grammes de français et de mathématiques du CM2 mais paradoxalement, elle a lieu en janvier.

un code de notation binaire qui n’aide plus à la cons-truction du savoir et ne laisse plus de place à la remé-diation.

une remontée informatique des résultats qui risque d’introduire une mise en concurrence inacceptable des écoles et un jugement hâtif de notre ministre. No-tre hiérarchie cherche-t-elle à dévaloriser les résultats des écoles ? Cherche-t-elle à justifier son argumenta-tion sur la supposée faiblesse de l’école publique ?

Tous ces éléments font craindre un pilotage par les résultats. Veut-on par le biais des l’évaluation, remet-tre en cause notre liberté pédagogique ? Induire des pratiques ? Tout ceci fait craindre pour les conditions futu-res d’exercice du métier.

Le SNUipp, après avoir demandé le report des éva-luations CM2, a exigé l’ouverture immédiate de négo-ciations. Il engage une campagne auprès des parents d’élèves. Unitairement (avec UNSA et le SGEN) il appel-le : à ne pas faire passer d’exercices correspondant à

des notions non étudiées. à rendre compte des résultats à l’élève et à sa fa-

mille. à ne pas utiliser le logiciel ministériel de transmis-

sion.

Le SNUipp précise que pour sa part, toutes les infor-mations doivent être anonymés. Il est important que les équipes se réunissent, réagissent collectivement et s’a-dressent aux familles afin d’expliquer leurs positions.

Cependant, le SNUipp soutiendra les enseignants qui refuseront de faire passer les évaluations ou d’en transmettre les résultats à leurs IEN.

H. HIERSO

Ecoles en « concurrence contrôlée » ? Une nouvelle logique concernerait la commu-

nication des résultats des évaluations. Les pa-rents auront accès à cinq données par oral et par écrit : le niveau global en France, par acadé-mie, par département, pour l’école de leur enfant et pour leur enfant. Ils pourront donc situer cet-te école par rapport aux différentes moyennes et, l’information publique circulant entre pa-rents, connaître les résultats des écoles envi-ronnantes.

Le ministère lui même est conscient de ce fait. Il précise dans les livrets qu’il convient de "donner toutes les informations aux parents en évitant une mise en concurrence incontrôlée des écoles".

Ne tombons pas dans le piège !

A l’heure de la passation des nouvelles éva-luations CM 2, le SNUipp-FSU appelle tous les enseignants à la plus grande vigilance.

Quels objectifs se cachent derrière des éva-luations menées en cours d’année sur des com-pétences de fin de cycle ?

Quelle volonté ministérielle derrière le coda-ge binaire (1 ou 0) qui ne permet pas de prendre en compte les réussites partielles ?

Ne soyons pas dupes ! Le gouvernement cherche un instrument de pilotage du systè-me éducatif, permettant à la fois une mise en concurrence des établissements (par la publi-cation des résultats école par école) et surtout une mise en concurrence des enseignants.

Ne laissons pas le gouvernement mettre en place les moyens de la division au sein des écoles.

La page actu

Le SNUipp rappelle "son opposition totale à la publication des résultats école par école". (voir l’affiche jointe au fenêtre sur cours n° 323).

Il appelle les équipes à ne pas communi-quer par écrit les résultats de l’école aux parents.

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Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page 7

Mouvement :

nouvelles règles,

nouveau barème Un groupe de travail s’est récemment réuni sur

les modifications à venir des règles du mouvement.

Depuis 2008, un projet de réforme du paritarisme était en cours d’élaboration. Les contours semblent peu à peu se dessiner et ont de quoi bouleverser les procédures usitées jusqu’ici. Les représentants du personnel viennent d’en savoir un peu plus, notam-ment pour ce qui concerne les mutations intra dépar-tementales. Nous avons de plus en plus l’impression que l’on veut faire de la CAPD une chambre d’enre-gistrement.

Qu’est-ce qui devrait changer ?

Dès cette année, la première phase du mouve-ment disparaît selon la volonté ministérielle. Elle permettait jusque-là à tous les concernés de pouvoir s’inscrire, offrant ainsi une meilleure lisibilité sur les postes pouvant par hypothèse se libérer en cours de deuxième phase. Nous nous dirigeons vers un mou-vement bizarrement simplifié où tout se jouerait presqu’en une phase. Il est fort à parier que nombre de complications sont à craindre, avec un flou énor-me sur la logique des nouvelles affectations.

Sur proposition de l’IA, un principe semble d’ores et déjà acquis : un nouveau barème apparaît por-teur de la suppression de la note et de l’échelon, mais également de l’arrivée de points de bonifica-tion accordés à diverses situations de collègues.

Nous serons très vigilants sur l’ensemble des modifications en cours, dans l’intérêt des person-nels, en défendant la transparence et l’équité.

Nous vous informerons de l’ensemble de ces changements lorsque celles-ci seront officiellement finalisées.

Une nouvelle année commence, c’est le moment pour adhérer…

Vous syndiquer, c’est utiliser un outil qui vous ap-partient… pour moins de 5 euros par mois avec 66% de réduction fiscale, cotisation que vous pou-vez mensualiser.

En Martinique tout autant qu’ailleurs, nous pou-vons ressentir les nombreuses attaques que subit le système éducatif dans son ensemble (réductions bud-gétaires, carte scolaire tendue, précarité croissan-te…). Nous vivons tout aussi mal celles que subissent les personnels en particulier : baisse du pouvoir d’a-chat, multiplication des tâches, autoritarisme…

Quelles solutions envisager ? Plutôt que baisser les bras et laisser faire, plutôt que d’accompagner les régressions, se contenter d’exprimer sa lassitude ou son ras le bol, chacun dans son coin, nous avons, plus que jamais, besoin de nous organiser. Soli-daires, nous pouvons agir ensemble, pour faire des propositions et les faire aboutir, défendre nos va-leurs, nous défendre. Telle est la fonction du SNUipp-FSU.

En adhérant au SNUipp-FSU, vous rejoignez tous les collègues, adhérents et militants, convaincus que l’unité est la condition primordiale pour faire avancer les revendications définies par et pour tou-te la profession.

Le SNUipp-FSU est le premier syndicat de la profession depuis sa création. C’est un atout sup-plémentaire car bien souvent, seul le rapport de force permet d’imposer des revendications. Plus nous som-mes forts, plus nos interventions sont légitimes et effi-caces.

Cette légitimité, le SNUipp-FSU la tient d’une part de ses résultats aux élections représentatives, recon-naissance pour le travail mené partout, dans toutes les sections départementales. Il la tient aussi du nom-bre croissant de ses syndiqués.

Ce sont aussi les adhérents qui font vivre le SNUipp. Par leur implication, mais aussi par leur coti-sation. Car informer, rassembler, cela a un coût : presse syndicale, photocopie, locaux, secrétariat, ma-tériel informatique, téléphone…

Et le SNUipp-FSU ne dispose pas d’autres moyens que ceux que lui donnent ses syndiqués.

Alors, pour mener à bien les missions qu’ensemble nous nous donnons, n’hésitez plus, syndiquez-vous !

Pour défendre

l’école et

les droits syndicaux,

Je me syndique !

Page 8: Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page E coleBulletin du SNUipp Martinique n 108 Janvier 2009 page 3 La page locale A l’échelon national Elections à la CAPN (Commission

Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page 8

Syndicat National Unitaire des Instituteurs,

Professeurs des écoles et Pegc.

Bâtiment B, Cité Bon air

Route des Religieuses

97200 FORT DE FRANCE

Adresse publipostage

Supplément du n°108 de Janvier 2009 - 0,76 €

SNUipp

Téléphone : 05 96 63 75 07

Télécopie : 05 96 71 89 43 E-mail : [email protected] Site : www.snuipp.fr/972

Ecole nouvelle Bulletin du SNUipp Martinique

SNUipp-972 Port Payé Fort-de-France Messagerie

Di re c teu r de la pub l i ca t io n : Fran tz LOUISET ISSN : 1264 - 8582 CPPAP :1010 S 07909

Imprimé par nos soins

"Un camouflet"

pour le Ministre !

Le 20 novembre dernier, le ministre de l’Education Nationale déclarait « que les professeurs méri-taient mieux que leurs syndicats actuels ». Les enseignants des écoles viennent de démentir de ma-nière catégorique ces propos ministériels en étant plus nombreux à voter pour leurs représentants syndicaux.

Au plan national, avec 44,44 % des voix, le SNUipp recueille 2 % de voix supplémentaires. Il poursuit ainsi de façon continue la progression enta-mée depuis sa création en 1992. Il devient le pre-mier syndicats dans 12 départements.

Ce vote des personnels confie au SNUipp une grande responsabilité pour l’avenir de l’école, des élèves et des enseignants. Les enseignants des écoles ont renforcé ainsi leur confiance dans la capacité du SNUipp à défendre au quotidien l’Ecole et ses personnels, à se mobiliser et à mettre en œu-vre une stratégie syndicale qui sait être offensive et force de propositions.

À l’heure où nombreux sont ceux qui théorisent sur l’affaiblissement des organisations syndicales, le SNUipp se félicite que les enseignants restent attachés au syndicalisme.

enseignants de la maternelle. Mieux vaut tard que jamais, tant ces propos ont provoqué inquiétudes et indignation dans la profession, comme en ont témoi-gné les succès des actions qui ont suivi.

Si nous prenons volontiers acte de ces excuses, nous demandons au ministre de faire succéder au temps des excuses le temps des décisions favora-bles pour l’école maternelle. L’école maternelle est une grande école. Elle a besoin de voir sa spécificité confortée et reconnue : une formation des ensei-gnants réellement mise en place, la scolarisation des moins de 3 ans stabilisée et développée, ce qui sup-pose un tout autre budget.

Le SNUipp se félicite de ces propos, mais de-mandera au cours des audiences à venir que des mesures concrètes soient prise en faveur de ces élèves.

La maternelle : Excuses de Xavier Darcos !

Enfin ! Le ministre de l’Education Nationale aura mis plusieurs mois pour s’excuser des propos blessants qu’il avait prononcés à l’encontre des

E.P.E.P. : l’examen du projet de loi reporté…

L’examen du projet de loi sur les Etablissements Pu-blics d’Enseignement Primaire (EPEP), qui devait se tenir courant janvier, a été reporté sine die.

Déposé par trois députés de la majorité départementa-le ce projet, qui tend à « calquer » le fonctionnement des écoles primaires sur les établissements du se-cond degré, avait été préparé en étroite concertation avec le ministère. De plus, alors que 500 postes avaient été prévus au budget pour les EPEP, leur répartition n’a pas été présenté à la Commission Technique Paritaire Ministérielle.

Pour le SNUipp, aucune amélioration du fonction-nement des écoles, en lien avec l’aménagement du territoire et la nécessité de préserver des services publics de qualité au plus près des usagers, ne peut être apportée par ce projet d’EPEP.

Page 9: Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page E coleBulletin du SNUipp Martinique n 108 Janvier 2009 page 3 La page locale A l’échelon national Elections à la CAPN (Commission

Bulletin du SNUipp Martinique n° 108 Janvier 2009 page 9

Compte-rendu

de la CAPD

du 15 janvier 2009 La CAPD s’est réunie le 15 janvier 2009. Ordre du jour

Approbation PV réunions antérieures

Promotions 2008/09 Questions diverses

1/ Approbation PV

Nous avons une nouvelle fois dénoncé les délais beaucoup trop longs entre les CAPD et l’approbation des PV correspondants ce qui peut contribuer à rédi-ger des comptes rendus non conformes aux débats et aux prises de positions respectives. L’IA s’est engagé à faire en sorte que ces délais soient plus courts. Nous y veillerons .

2/Promotions 2008/2009

La CAPD a examiné les propositions de promo-tions après avoir effectué les correctifs nécessaires : dernière note non prise en compte dans la plupart des cas.

A ce sujet le SNUipp a demandé à l’administration si on avait l’assurance que tous les IEN de l’Académie avaient bien fait remonter toutes les notes devant être prises en compte. Nous avons eu par le passé à refu-ser de statuer faute de notes non parvenues dans les délais réglementaires (IEN n’ayant pas rédigé les rap-ports d’inspection après plus de 6 mois !)

3/ Questions diverses

- Nouveau barème mouvement

Suite au groupe de travail du mois de décembre, l’IA a présenté le nouveau barème mouvement. L’é-

chelon et la note , deux éléments que le SNUipp a de tout temps combattu dans les barèmes mouvement ont disparu. L’ administration avait proposé une bonifi-cation sur la « valeur professionnelle ». Le SNUipp s’est opposé de manière très claire à ce nouveau cri-tère qui met en exergue le prétendu mérite. L’IA est revenu sur cette proposition .

S’agissant du retrait de la note du barème mouve-ment, nous avons eu une opposition avec les repré-sentants du SE/UNSA. Fidèles à nos positions nous avons voté contre la prise en compte de la note pé-dagogique dans le barème mouvement ; les délégués du SE-UNSA eux ont voté pour. Le vote a débouché sur le retrait de la note, les IEN présents ayant eux aussi voté en ce sens. Au SNUipp-FSU nous nous félicitons de la suppression de la note dans le ba-rème mouvement (quelle est la pertinence de la prise en compte d’une note pour obtenir une mu-tation ?) mais plus largement nous considérons que la note pédagogique a un poids trop lourd dans l’en-semble des barèmes.

C. GUSTAVE

Pour défendre

l’école et

les droits syndicaux,

Je me syndique !

Le SNUipp-FSU Martinique

dans l’action

le 29 janvier

et le 5 février.

Le SNUipp appelle au mouvement unitaire in-terprofessionnelle du 29 janvier 2009. C’est un mouvement qui s’annonce d’une grande ampleur dans l’hexagone. Tous les syndicats de la FSU (SNUipp, SNES, SNUEP, SNAC, SNICS, SNEP), le SNETAA, FO, SUD… participent en Martinique à cet-te action. Nous déplorons que d’autres syndicats en soient à choisir entre des mouvements de revendica-tions et n’ont pas appelé à participer à ce mouvement unitaire du 29 janvier 2009. Les mots d’ordre de cette grève : augmentation du pouvoir d’achat, un service public de qualité, respect du droit syndical sont parta-gés par tous.

Le SNUipp-FSU Martinique participe à toutes les actions, toutes les manifestations qui peuvent faire avancer les combats légitimes.

Nous appelons tous les collègues à participer à la grève du jeudi 5 février à l’appel de l’intersyndi-cale pour une augmentation substantielle des salai-res.

C. GUSTAVE