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129, rue de Clérac à Sillac | 16000 ANGOULEME | 05 45 65 52 79 | [email protected] | www.lesablier.org Cabinet de Curiosités Ce document est conçu pour une lecture à l’écran ou une impression en recto verso. Réfléchissez à votre impact énergétique ! n’imprimez ce document qu’en cas de nécessité.

Cabinets de curiosité

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Compagnie Le Sablier

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Page 1: Cabinets de curiosité

129, rue de Clérac à Sillac | 16000 ANGOULEME | 05 45 65 52 79 | [email protected] | www.lesablier.org

Cabinetde Curiosités

Ce document est conçu pour une lecture à l’écran ou une impression en recto verso. Réfléchissez à votre impact énergétique ! n’imprimez ce document qu’en cas de nécessité.

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J’ai été devant les maisons de la villeEt j’ai dit C’est admirable

J’ai été devant les roues et les machinesEt j’ai dit C’est admirable

Et j’ai été devant les monts immobilesEt j’ai dit C’est admirable

J’ai été devant les mers bleues les mers vertesEt j’ai dit C’est admirable

J’ai été devant les arbres des forêtsEt j’ai dit C’est admirable

Et j’ai été devant les grosses bêtesEt j’ai dit C’est admirable

Et j’ai été devant les petites bêtesEt j’ai dit C’est admirable

Et j’ai été devant les femmesEt j’ai dit C’est admirable

Et j’ai été devant les hommesEt j’ai dit c’est admirableJ’ai été devant l’ombre

Et j’ai dit C’est admirableEt devant la lumière

Et j’ai dit C’est admirableParce que j’ai regardé

Albert-Birot Pierre, Grabinoulor, p.28. Édition Jean Michel Place, 1991.

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Augustin n’avait pas autre chose à faire que de compter les feuilles des arbres de la place Beaulieu en face du Lycée Guez de Balzac à Angoulême. - Non ! Rien à faire qu’à attendre le retour d’Estelle !Sans doute que notre personnage fictif attendait ou sa com-pagne ou sa fille, ou les deux. D’ailleurs, l’auteur de ces lignes aurait pu, tout aussi bien, choisir l’inverse et faire attendre Estelle – peut-être même sa fille avec elle – plutôt que de choisir l’homme qui, de plus, avait une tendance à l’ennui. Et le prénom ? Pourquoi Augus-tin et pas Firmin, Jason, Ulysse, Paul et les autres ? 18 heures ! Les cloches s’en firent les témoins, de même que les grappes de jeunesses qui traversaient sans crainte la chaussée pavée et les autos qui défilaient, stoppaient net, re-partaient, s’arrêtaient, chargeaient les sacs à dos et les mômes au visage boutonneux. Augustin décida de s’extraire de sa voiture et de laisser là le déroulé des nouvelles radiophoniques plus ou moins nou-velles, du reste. Lui qui adorait les surprises, depuis quelques jours, il en était privé, surtout dans la rubrique météo. - Les jours passent ! Oui ! Ils passent devant moi sans qu’ils ne me retiennent !Alors qu’il s’avançait sur le chemin d’une pensée magique, il fut surpris de se trouver devant le parapet des remparts.Face à lui, se dépliait en contrebas un enchevêtrement de

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toits, de façades pâles, de rues, une colline verdoyante par-semée de « bacs à sable » et les trois croix d’un calvaire. Au loin, des cheminées d’usines crachaient une fumée blanche qui se mélangeait à la légère brume laiteuse. - Et voilà la cause des nuages ! Lui revint en mémoire ce souvenir d’une vieille lecture. - Grabinoulor de Pierre Albert-Birot ! Le géant se demanda un jour si la queue des poissons n’était pas cause de l’agita-tion des mers ? Et les jours qui défilent, se questionna-t-il ? Certes, les jours passés se traînent vers l’oubli mais les jours futurs, où vont-ils ?

Il avait pensé ça sans malice de jeu de mots ni s’être bercé d’illusions sur ses capacités à inventer, comme l’avait fait ce Pierre Albert-Birot. Brusquement, il se retourna avec la crainte d’avoir parlé à haute voix et voulut savoir si on l’avait surpris. Personne ! Seuls, au loin, ces mêmes adolescents qui couraient après un ballon sauvage et indomptable !Une chose l’intrigua. Il s’agissait d’une pierre, haute d’un mètre environ, scellée au sol, couverte d’un drôle de chapeau noir. Augustin approcha, bougonnant qu’il allait falloir mettre quelques pièces de monnaie pour avoir le droit de laisser sa voiture là. Pourtant, rien ne faisait penser à un horodateur. Alors qu’il progressait prudemment vers l’objet de curiosité – comme si une pierre, si grosse soit-elle, pouvait bondir ou se transformer en quelque monstre ailé – apparaissaient sur le calcaire des lignes et des dessins gravés semblables à des hiéroglyphes de l’Egypte antique. Avant de découvrir la véri-table fonction de l’objet, Augustin pensa, presque instantané-ment à la fameuse vision de Jean-Paul Sartre qui fit des livres de la bibliothèque de son grand-père des pierres levées aux noms exotiques, encore inconnus pour lui. Augustin se planta devant la pierre. Il regarda l’écran encastré dans cette « borne » qui diffé-rait certes des anciennes bornes - marquant les limites des départements avant qu’on en vienne aux panneaux et aux pictogrammes détestables symbolisant les attraits et les spé-cificités dudit département dans lequel on venait de mettre les pneus -, mais qui le plongeait dans cet autre temps où la

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pierre levée pouvait signifier les limites des domaines, des champs, des frontières ou des sommets. Augustin toucha la surface vitrée de l’écran qui s’anima, comme par magie. Il s’éclaira immédiatement laissant voir une photographie de paysage mi-urbain mi-campagne.Il laissa courir ses doigts sur cette curieuse photographie. En son centre, elle donnait à voir le panorama devant lui. Mais, plus on allait vers les deux extrémités, plus cela faisait penser à ce qui se passait derrière lui.Il se retourna prestement. Oui ! C’était ça ! La photo se pro-longeait donc par la représentation du paysage derrière notre Augustin qui venait de gagner 30 ans en deux secondes, tant il retrouva la curiosité de ses 16 ans. Au centre de la photo, c’était devant. Aux extrémités, c’était derrière. Un panorama à 360° !Le jeu alors prit forme.En un coup de doigt s’éclaira un lieu que l’éloignement de l’objectif ne pouvait rendre discernable.Des mots apparaissaient : voix ferrée Angoulême-Bordeaux, bois de Saint-Martin, cimenteries Lafarge, La Couronne, Basseau, Château de l’Oisellerie.Des objets hétéroclites participaient à la scénographie de l’image, une sorte de pêle-mêle entre les objets réellement présents dans le paysage et des objets ajoutés pour l’occa-sion : des chaussures, une lampe de chevet, des portraits, la maquette d’un avion à réaction, une poupée assise sur une des pierres des remparts…

Toute cette mise en scène ravit Augustin qui s’amuse mainte-nant à les faire s’allumer tour à tour. Et le vélo qui devrait être là, juste à droite, n’est plus que sur la photo. Notre adolescent de 46 ans laisse son index éclairer l’engin tandis que retentit une sonnette au charme désuet. Débute alors un film d’anima-tion. Des personnages dessinés pédalent sur de drôles de bi-cyclettes tout en discutant des chemins qu’ils vont emprunter pour la visite d’Angoulême et des environs. 20 secondes plus tard, c’est l’heure du choix pour Augustin. Va-t-il continuer à suivre le menu proposé ? Il décide de poursuivre un peu. Dans l’image, maintenant fi-gée, sept fenêtres du programme informatique, aux volets qui

9- Récit -

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claquent, appellent Augustin. Il entre dans celle des « cartes à voir pour voir ».- C’est le titre ça ?!Revoilà les deux petits bonhommes au ventre rebondi, qui tracent, sur un fond de cartes anciennes (Napoléon III), des chemins à emprunter si on a 6 heures devant soi, ou 4 heures, ou 2 heures, ou même 15 minutes. Les deux bonhommes frei-nent des deux poignées, crissement des patins de freins de vélo à la limite du caoutchouc (mot écrit là parce que l’auteur ne savait où le placer). - Encore un choix ! Alors voyons. Je pousse plus loin les che-mins à parcourir ou bien je reviens sur mes pas pour décou-vrir les autres couloirs du programme qu’on propose ici ? Je pousse.

Hop ! Voilà qui est fait, la promenade continue : - Prendre à gauche au bout de la rue qui monte, ou à droite au début de la rue qui descend, en tout cas, se diriger vers la colonne Médicis… Arrivé là, prendre du côté de la Charente et continuer le chemin qui ne cesse d’aller de-ci, de-là, le long de la pente, et vous arriverez…

Tout est dit, jusqu’au moulin sur la Charente qui faisait tour-ner la papeterie aujourd’hui musée du papier. Pour en savoir plus sur cette histoire du papier, Augustin devra se rendre sur place, au bord de la Charente.

- retour à la fenêtre des promenades à pied, à cheval, à deux ou trois roues, ou voir l’à-côté de la balade présentée ?

Pour Augustin, le choix de l’à-côté allait de soi : en 1801, un Français, le général Guillaume Resnier, ingénieur, officier du génie réalise le premier vol à voile de l’histoire et franchit la Charente après un vol plané de 300m au départ du rempart Beaulieu.- C’est juste là, derrière moi sur la droite !Retour donc par une autre fenêtre, celle des hommes et des femmes qui ont marqué Angoulême de leur empreinte. 40 se-condes plus tard, Augustin s’apprête à faire un autre choix et se diriger vers Guez de Balzac dont on a donné son nom

10 - Récit -

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au Lycée d’Angoulême, car il n’en saura pas plus ici sur ce fameux général napoléonien, fou d’aéronautique et de Léo-nard de Vinci réunis. La chose reste à découvrir aux Archives municipales, c’est noté là, en bas à droite de l’écran, y com-pris les différentes possibilités pour s’y rendre. Mais notre personnage en est diverti par un événement n’ayant rien à voir avec le récit censé présenter le fonctionnement des « bornes », mais davantage avec ce qui pourrait devenir le polar de l’été, si l’auteur n’avait que ça à faire.Augustin sursauta. Un ballon infatigable vint mourir à ses pieds. Par réflexe, il se retourne, fait tranquillement rebon-dir le ballon et shoote pour l’envoyer droit sur les ados qui ont maintenant leur pantalon retroussé jusqu’aux genoux. Le coup n’est pas terrible mais a la faculté de faire applaudir les jeunes torses nus tandis que les autres, en tee-shirt, négocient la nullité du but. Bruits, palabres, Augustin hésite à entrer dans l’équipe. Il finit par revenir à la « borne ».L’écran est revenu à la photographie de départ. Il se met à gambader dans ce décor de « cabinet de curiosités ». Il dé-couvre une autre image en surbrillance : la voix ferrée. Va-peur, bruit de freins hydrauliques, grincements métalliques, le chef de gare raconte tout, de 1852 à demain, et en 20 se-condes ! Notre utilisateur revient encore pour une autre pré-sentation en appuyant sur une espèce d’ULM flottant dans le ciel de la photo, au-dessus du bois de Saint-Martin, et là, il décolle : Angoulême vue d’en haut défile et Augustin se dit que les colombes ont décidément une chance incroyable d’être libres d’aller de haut en bas et de bas en haut. Tout au long du vol de 40 autres secondes, les noms des monuments ou des lieux incontournables d’Angoulême s’affichent discrètement. - Et si j’étais une effraie Tyto alba ? Vue de nuit propose-t-on ! 40 secondes de vol de nuit… qui en réclament d’autres.- Auguste ! entend crier Augustin dans le lointain.Il se tourne du côté de la façade du lycée et regarde s’appro-cher les deux femmes de sa vie. Estelle, cheveux légèrement ébouriffés et sa fille, leur fille. Elle n’a pas encore de prénom puisqu’on l’appelle « la puce » dans la famille. - Bon, c’est fait ! Elle entre dans ce lycée à la rentrée pro-

11- Récit -

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chaine. - Oui ? Très bien ! Dis voir, c’est bien à l’intérieur ? - … (réponse incompréhensible)- Très vieux ? décrypte et traduit Augustin.- Ben ouais ! Il y a même une salle avec plein d’animaux empaillés, des os, des plantes sèches encadrées…- Tu veux dire un « cabinet de curiosités » ?- Chai pas ! mais je n’aime pas tous ces trucs morts.- Admirable ! dit Augustin songeur.- Par contre, quelle vue d’ici ! s’exclame Estelle. - Regarde ça alors ! dit Augustin la main posée sur « sa » pierre levée. Tu regardes, tout est là dedans et peut-être même le « cabinet de curiosités » du Lycée Guez de Balzac.

Voilà, c’est fini. Ou bien non ! Ça commence !

***

12 - Récit -

Albert-Birot Pierre, Grabinoulor, p.529. Édition Jean Michel Place, 1991.

Dubois Pascal, Récit, extrait. 2013.

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Nous souhaitons vous présenter ici un ensemble complexe comprenant à la fois un équipement (des bornes contenant un écran tactile),

un programme informatique (offrant des visites virtuelles), un processus de mise en œuvre, qui servira un concept de mise en relation des utilisateurs avec des objets de curiosité concrets (paysages, architecture, outils et représentation patrimoniale, faune - flore, spécificités locales…). Cette description nous demande un développement de chaque thématique (technique, esthétique, partage de connaissances, objectifs durables, disponibilité auprès du plus grand nombre, gratuité).

Le document dévoilera les principes généraux, sans plus de limites, qui laissent entendre la poursuite des réflexions qui pourraient naître de ce premier écrit. Si donc il apparaît incomplet, c’est par le besoin de concertation avec un ensemble de personnes issues de structures et de services institutionnels, associés à des élus locaux et à des habitants des territoires auxquels nous pourrions destiner cette offre.La teneur des propos ne doit pas faire oublier la

dimension artistique qui ne demeure pas moins au cœur du processus. Elle est présente à tous les étages, dans la description du programme informatique, de l’équipement ainsi que des connaissances apportées à l’utilisateur. De plus, cette réflexion est apparue progressivement au cours des différentes réalisations de la Compagnie sur les 15 dernières années, que ce soit dans son approche du territoire ou dans les formes artistiques présentées dans ce cadre.

Il vous faut garder à l’esprit notre volonté d’associer différentes personnalités agissant dans des champs disciplinaires parfois aux antipodes les uns des autres, dans l’approche, la mise en œuvre, dans les applications et les réalisations.

Enfin, vous ne trouverez pas ici le financement nécessaire à la mise en place d’un tel dispositif, car il peut être perçu comme évolutif selon la demande, de même que sa mise en œuvre peut être envisagée de façon variée parce qu’elle doit s’adapter étroitement à la relation offre-demande en fonction ou non du territoire.

Cabinetde Curiosités

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Concept appliqué 2Fonctionnalité 6Mise en oeuvre 14Une conclusion 16Contacts 16+ 18

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Propose une lecture in situ d’un territoire et des éléments qui le composent : géographie – géologie – archéologie – histoire – architecture – patrimoine matériel et immatériel – culture - anthropologie et ethnologie – écologie – activités économiques - actualités (culturelles touristiques et sportives, locales et territoriales, associatives et/ou des collectivités). La « borne » évoque aussi la mise en lien ou en lumière des liens déjà existants entre les différentes thématiques, sur ce même territoire, élargie à d’autres éléments exogènes participant à sa connaissance.

Le cybermonde, ses commanditaires et ses opérateurs qu’ils soient commerciaux, associatifs et institutionnels, recherchent des solutions afin de rapprocher leurs propres informations de l’objet concret qu’ils veulent ainsi promouvoir. C’est la problématique actuellement développée pour créer des ponts entre le réel et le numérique. Car, quoiqu’il en soit dans la majorité des cas, le numérique part du concret et revient au concret.

La compagnie le Sablier a développé une activité artistique de territoire. Dans nombre de ses actions, elle a soulevé des difficultés liées à la conservation des éléments de la mémoire sollicitée auprès des habitants des territoires investis. Les projets réalisés, les connaissances et les souvenirs ainsi confiés, demeurent souvent sans suite et sans plus trouver de supports susceptibles de les maintenir accessibles à ce même ensemble de population. Et quand bien même ces collections se trouvent stockées sur l’internet ou les supports actuellement à sa disposition (cartes géographiques, livres de rétrospectives historiques, films et vidéos, archives, recueils de mémoires, et les sites scientifiques ou des services des collectivités territoriales…), l’habitant et le promeneur, résident du territoire ou en visite, doit disposer d’un temps suffisant pour s’informer au risque de se perdre dans les méandres de cet archipel de connaissances.

Mais plus précisément, la « borne » permet de rapprocher l’objet concret de l’information à la source de celle-ci. En réduisant la distance temps-espace entre le lieu de l’information et le lieu de l’objet, l’utilisateur se laisse guider dans le cheminement proposé par la « borne », lui laissant, cependant, le libre retour à une voie de recherche plus spécifique.La somme des informations portées à la connaissance du visiteur augure de la richesse des éléments disponibles et met en évidence les concertations, synchronisations et réflexions globales.

Trouver une source partagée de connaissances (…) crée un point de convergence entre deux entités comme une ville et le territoire élargi (…) Chaque

« borne » demeure autonome (…) l’ensemble des données associées aux différents lieux des « bornes » (…) le sens donné à la volonté de description du territoire.Enfin, c’est bien l’ensemble des données associées aux différents lieux des « bornes » qui qualifie le point d’application de la résultante et donc le sens donné à la volonté de description du territoire.

La « borne » intéractive

Les « bornes » et le point de convergence

Propose une lecture in situ d’un territoire et des éléments qui le composent (...) créer des ponts entre le réel et le numérique (...) le numérique part du concret et revient

au concret (...) La compagnie le Sablier a développé une activité artistique de territoire. (...) la « borne » permet de rapprocher l’objet concret de l’information.

Concept appliqué

Fonction-nalité

Mise en oeuvre

Une conclusion

Contacts

+

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In situ, À travers un outil numérique interactif, nous proposons une interface entre le concret, l’humain, le « ici et maintenant », et le numérique.

Esthétique, Sans agir sur le fond lui-même, la recherche d’une part et les réponses à un questionnement de l’utilisateur d’autre part, se traduisent à travers la volonté de les maintenir vivantes et toujours renouvelées, spectaculaires, inattendues, surprenantes par leurs formes. Pourtant, les éléments portés à la connaissance de l’utilisateur sont travaillées de manière à ce que leurs formes s’harmonisent et avec le propos et avec l’environnement. De plus, il s’agit de rapprocher l’utilisateur de l’objet concret et de réduire la distance entre le concret et le numérique. En agissant sur ce raccourcissement (temps-espace), la « borne » facilite les liaisons multiples du concret à l’abstrait.

Éthique, Des hommes parlent aux hommes et en cela il n’y pas de vérité éternelle.Toute connaissance portée à la conscience de l’utilisateur doit l’être par une représentation - vidéo photo audio – d’un d’individu référent, scientifique, historien, élu local, habitant, adhérent associatif… La portée de cet outil ne peut servir à la promotion commerciale. Il nous faut suivre une charte précise quant aux éléments portés à la connaissance de tous. Si les éléments servent le tourisme et la mise en lumière du patrimoine élargi du territoire entre autres éléments, il convient de circonscrire l’outil afin qu’il ne vienne pas servir des intérêts par trop individualistes. Tourisme, commerce, politique locale, sont autant de thèmes à aborder dans un courant généraliste, pour servir l’intérêt de tous.

Nous situons notre « borne » comme le lieu où des personnes étrangères au territoire et la population vivant et agissant sur le territoire peuvent trouver une source partagée de connaissances. Les informations délivrées doivent intéresser les deux types de population. Il semble difficile d’apporter une connaissance aigüe d’un site si on ne crée pas un point de convergence entre deux entités comme une ville et le territoire de son implantation. De même, l’ensemble des « bornes » et donc les informations portées à la connaissance de l’utilisateur, trouve sa cohérence par la multiplicité des sources et des lieux repères, mais aussi dans la convergence en un point défini par avance et qui donnera au projet son identité. Chaque « borne » demeure autonome dans son fonctionnement intrinsèque, dans sa fonction d’apport de connaissances et dans ce qu’elle raconte au-delà des informations fournies. Cependant, il paraît incontournable de penser l’ensemble des données dans un objectif unique et circonscrit à quelques éléments, semblant définir le parti-pris qui a motivé la décision des implantations ; celui-ci ne devant, pour autant, apparaître trop étriqué ni même porté à la connaissance des utilisateurs.Enfin, c’est bien l’ensemble des données associées aux différents lieux des « bornes » qui qualifie le point d’application de la résultante et donc le sens donné à la volonté de description du territoire.

Les caractéristiques

In situ (…) le « ici et maintenant », et le numérique (…) Esthétique (…) images vivantes et toujours renouvelées, spectaculaires, inattendues, surprenantes par leurs

formes (…) rapprocher l’utilisateur de l’objet concret (…) la « borne » facilite les liaisons multiples (…) thèmes à aborder dans un courant généraliste, pour servir l’intérêt de tous (…) le plus grand nombre et les personnes en situation de handicap (…) l’accès libre et gratuit.

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Page 16: Cabinets de curiosité

Les personnes en situation de handicap.Il est à prévoir une alternative à la lecture élargie du territoire pour permettre l’accès au plus grand nombre et aux personnes en situation de handicap en particulier. Une forme de traduction audio pour les malvoyants, ou « le tout image » et un dispositif en direction des malentendants, devrait pouvoir s’insérer au matériel général à disposition des personnes à mobilité réduite.

L’accès libre et gratuitIl est à noter ici l’attention particulière portée sur la difficile question de l’accès libre et gratuit. Ceci a pour conséquence l’étude des relations complexes entre « applications mobiles » téléchargeables mais ouvertes aux personnes possédant des forfaits de téléphonie et/ou l’accès à l’internet nécessitant le matériel adéquat ; notre proposition se doit d’éviter toute frustration à l’encontre des personnes ne pouvant (pour des raisons économiques ou par choix) utiliser les fonctions aujourd’hui disponibles par l’intermédiaire de réseaux privés.

Développement durableLe sens des mots développement durable peut trouver une résonnance dans l’autonomie énergétique des « bornes ». Le même intérêt devant porter sur des dispositions liées à l’incitation à la participation citoyenne.Propose une lecture in situ d’un territoire et des éléments qui le composent : géographie – géologie – archéologie – histoire – architecture – patrimoine matériel et immatériel – culture - anthropologie et ethnologie – écologie – activités économiques - actualités (culturelles touristiques et sportives, locales et territoriales, associatives et/ou des collectivités). La « borne » évoque aussi la mise en lien ou en lumière des liens déjà existants entre les différentes thématiques, sur ce même territoire, élargie à d’autres éléments exogènes participant à sa connaissance.

Le cybermonde, ses commanditaires et ses opérateurs qu’ils soient commerciaux, associatifs et institutionnels, recherchent des solutions afin de rapprocher leurs propres informations de l’objet concret qu’ils veulent ainsi promouvoir. C’est la problématique actuellement développée pour créer des ponts entre le réel et le numérique. Car, quoiqu’il en soit dans la majorité des cas, le numérique part du concret et revient au concret.

La compagnie le Sablier a développé une activité artistique de territoire. Dans nombre de ses actions, elle a soulevé des difficultés liées à la conservation des éléments de la mémoire sollicitée auprès des habitants des territoires investis. Les projets réalisés, les connaissances et les souvenirs ainsi confiés, demeurent souvent sans suite et sans plus trouver de supports susceptibles de les maintenir accessibles à ce même ensemble de population. Et quand bien même ces collections se trouvent stockées sur l’internet ou les supports actuellement à sa disposition (cartes géographiques, livres de rétrospectives historiques, films et vidéos, archives, recueils de mémoires, et les sites scientifiques ou des services des collectivités territoriales…), l’habitant et le promeneur, résident du territoire ou en visite, doit disposer d’un temps suffisant pour s’informer au risque de se perdre dans les méandres de cet archipel de connaissances.

Mais plus précisément, la « borne » permet de rapprocher l’objet concret de l’information à la source de celle-ci. En réduisant la distance temps-espace entre le lieu de l’information et le lieu de l’objet, l’utilisateur se laisse guider dans le cheminement proposé par la « borne », lui laissant, cependant, le libre retour à une voie de recherche plus spécifique.La somme des informations portées à la connaissance du visiteur augure de la richesse des éléments disponibles et met en évidence les concertations, synchronisations et réflexions globales.

Concept appliqué

Fonction-nalité

Mise en oeuvre

Une conclusion

Contacts

+

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Page 17: Cabinets de curiosité

Renforcement de la notion de territoire,Accès à la connaissance de son lieu de résidence,Sentiment d’appartenance,Incitation à la participation,Comparaison et liens,Comprendre le territoire,Invitation au voyage et à la découverte des autres points « borne » du territoire ou d’autres territoires liés au premier,Mise en lien de personnes,Prise en compte de l’environnement.

Le défaut d’actualisation et d’une pérennisation,Réaliser un test sur un petit territoire mal défini ou manquant de cohérence,Donner l’espoir d’une participation sans devenir,Donner une fausse image de vérité,Dérive pour servir des intérêts commerciaux, politiques ou communautaristes.

Les conséquences

Des risques

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Page 18: Cabinets de curiosité

Les « bornes » sont constituées d’un écran numérique tactile de 23’’ et d’un système audio, tous deux insérés à l’intérieur d’une pierre taillée de provenance et de forme variées en fonction des sites d’installation. L’autonomie énergétique est rendue possible par des panneaux photovoltaïques positionnés sur la « borne » ou à proximité.Futurinov de Saint-Yriex (Charente) est pressenti pour être notre partenaire technique et le fournisseur de l’essentiel du dispositif électronique.

Le concept d’étayage renvoie en fait à un processus assez banal à l’œuvre pratiquement dans tout échange où la communication est asymétrique, dans le sens où l’un des deux interlocuteurs peut amener l’autre à réaliser ce qu’il ne pouvait pas faire sans aide. L’étayage n’est ni un appareillage, ni une prothèse. L’étayage est une démarche menant à la pratique autonome, par conséquent, il a vocation à disparaître, et tout étayage implique son corollaire, le désétayage. (METRA Maryse)

Présentation globale par

thème

Présentation globale par

thème

Niveau 1

Équipement

Structuration de l’interface

Présentation courte de

l’information

Présentation courte de

l’information

Étayage Niveau 2 interne

à la borne

Présentation de l’information en

3 minutes

Présentation de l’information en

3 minutes

Niveau 2

Niveau 3

Concept appliqué

Fonction-nalité

Mise en oeuvre

Une conclusion

Contacts

+

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Page 19: Cabinets de curiosité

Écran d’accueil

Présentation globale par

thème

Présentation globale par

thème

Présentation globale par

thème

Présentation courte de

l’information

Présentation courte de

l’information

Étayage Niveau 2 Étayage

Niveau 2

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Page 20: Cabinets de curiosité

L’interface proposée à l’utilisateur comprend 3 niveaux à partir du niveau d’accueil dénommé niveau 0.Ces niveaux correspondent d’une part à une quantité d’information et d’autre part à un temps alloué à celle-ci.

Principe général1. Des boutons affichés sur les différents écrans de chaque niveau donnent les possibilités de :

• revenir à l’écran précédent• revenir à l’écran d’accueil

2. Un temps d’absence d’action, défini pour chaque niveau, renverra automatiquement à l’écran d’accueil.3. Les étayages permettent d’établir des ponts entre :

• des informations classées dans d’autres rubriques propres à la présente « borne »

• des informations classées dans d’autres « bornes » répertoriées en des lieux différents, excepté pour le niveau 1.

4. Les étayages se font de niveau à niveau de même étage, excepté en niveau 3 qui renvoie à un étayage de niveau 2.

Niveau 0 : l’écran d’accueil Une photographie 360° donne à voir un « cabinet de curiosités » comprenant des éléments qui viennent en surbrillance au passage du doigt sur l’écran permettant le choix (fenêtre d’accès) de l’élément à visionner en niveau 1. Niveau 1 : présentation globale par thème– 20 secondes – Chacune des fenêtres d’accès s’ouvre sur une présentation globale du thème choisi, comprenant tous les éléments inclus dans les menus des deux niveaux suivants. On y trouvera aussi les étayages internes qui pourraient rediriger l’utilisateur ou, tout du moins, l’informer sur ces possibilités. Cette présentation exhaustive est de courte durée (20 secondes maximum – l’équivalent d’un message publicitaire TV). Elle est de forme variée augurant des traitements esthétiques des niveaux suivants. A la fin de la présentation, l’utilisateur se trouve devant une image figée agrémentée de « vignettes » (nombre limité) indiquant le menu du niveau suivant (sans les étayages). Une fonction permet de visionner la fenêtre de niveau 1 suivante ou d’accéder à une fenêtre de niveau 2.

Niveau 2 : présentation courte d’une information spécifique – 40 secondes – Chaque fenêtre de niveau 2 propose une information spécifique du thème choisi au niveau 1. Cet élément est développé en un temps court (40 secondes). A la fin de la présentation, l’utilisateur se trouve devant une image figée aperçue durant l’extrait visionné. L’écran qui s’affiche en fin de cycle présente deux possibilités  : l’accès à un développé de l’information (qui peut être déclinée en maximum deux parties) qui vient d’être délivrée et l’accès à une fenêtre s’ouvrant sur le ou les étayages de niveau 2.

Niveau 3 : Présentation « longue » de l’information spécifique– 3 minutes – Configuré pour délivrer une information développée en 3 minutes, ce dernier niveau doit satisfaire l’utilisateur dans sa quête d’une connaissance de surface, directement liée aux éléments concrets qu’il trouve dans l’environnement proche de sa position. Pour autant, il pourra trouver, à la fin de cette présentation, des possibilités variées pour satisfaire un désir de plus de connaissance. Sur l’écran de fin, il trouvera les pistes à suivre pour approfondir cette connaissance, soit par l’affichage de contacts (associations, lieux et personnes ressources), soit par lien sur d’autres supports (livres, cartes, sites internet…), ainsi que des étayages renvoyant à des rubriques de niveau 2 internes à la « borne » ou sur les autres « bornes » répertoriées.

Mode d’emploiConcept appliqué

Fonction-nalité

Mise en oeuvre

Une conclusion

Contacts

+

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Page 21: Cabinets de curiosité

Hiérarchisation de l’apport de connaissances

Un autre niveau d’information, non mentionné jusqu’alors, comprend :

• Les informations spécifiques non traitées dans « les bornes » sur le micro-territoire défini dans un territoire plus grand, mais qui peuvent se retrouver plus largement développées dans les bornes d’un autre micro-territoire. (Exemple : deux communes (appelées micro-territoires) et la communauté d’agglomération définie comme territoire de référence)

• Tout ce qui n’est pas traité dans « les bornes » elles-mêmes, mais qui peut-être appréhendé par l’accès à une page téléchargeable sur l’internet. Cependant, nous souhaitons placer une limite à ce procédé. En effet, il nous paraît indispensable que ces informations téléchargeables ne soient pas sources de frustration pour l’utilisateur non muni du matériel adapté ou ne possédant pas une connexion adaptée. Celui-ci sera informé du lieu où il pourra se procurer l’information gratuitement. De plus, nous positionnons les « bornes » en fonction des lieux remarquables et adaptés et non en fonction de la couverture des réseaux de téléphonie. Aussi le principe général prendra en compte toutes les configurations dont celle de l’absence de réseau.

Ces deux points devant être perçus de façon complémentaire.

Niveau 0 : Le cabinet de curiosités

L’écran d’accueil donne à penser à un « cabinet de curiosités ». La « borne » diffuse une photographie 360° du lieu d’implantation et donc de l’emplacement du « regardeur », à laquelle peuvent être ajoutés des éléments visuels généralement étrangers au paysage réel et absents au moment de la visite.A l’origine, les premiers « cabinets de curiosités » (à partir du XVIème siècle) offraient aux visiteurs un lieu dans lequel on avait collectionné un ensemble d’objets hétéroclites, rares ou étranges constituant un microcosme ou résumé du monde, représentant les trois règnes : le monde animal, végétal, à côté des productions de l’homme. Ainsi pouvait-on expliquer le monde, de son origine à la grandeur de son invention. Les voyageurs revenus du « Nouveau Monde » redéfinissaient la Création.Le voyage, la collection, l’explication du monde, sont autant d’éléments qui semblent entrer en conversation avec la « borne » et l’interface proposée ici. A cela nous devons ajouter le rapport à l’objet concret, devant soi ou à proximité. L’écran d’accueil et son dispositif de surbrillance au contact (d’où naîtra la lumière) suscite la « curiosité » ; citons ici le dictionnaire de Trévoux (1771) qui donne en trois mots les composantes de la curiosité, «Curiosus, cupidus, studiosus» : l’attention, le désir, la passion du savoir. Nombreuses ont été ces productions aux origines et aux destinations multiples, mêlant arts et sciences, servant leurs inventeurs ou leurs commanditaires pour raconter « leur » monde des mystères.L’écran d’accueil n’a d’autres fonctions que d’attirer l’attention, de susciter le désir de connaître ce qui est réellement là, ou bien a été présent en un autre temps, pour répondre à (ou faire naître) la passion du savoir.

Les premiers « cabinets de curiosités » offraient aux visiteurs un lieu (…) résumé du monde (…) animal, végétal, à côté des productions de l’homme (...) la collection,

l’explication du monde (…) entrer en conversation avec la « borne » (…) l’attention, le désir, la passion du savoir.

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Page 22: Cabinets de curiosité

Niveau 1 : les horizons d’attente

L’événement venant remplacer l’écran d’accueil succède à un choix de l’utilisateur. Alors même qu’il fait ce choix, s’élabore en lui un processus le mettant dans un état d’ouverture et d’attente de ce qui va suivre. Cependant, ce niveau 1 ne répondra sans doute pas à cette attente mais renforcera cette construction, cette mise en préparation de l’état de « récepteur », cette invitation à rassembler ses propres connaissances. Il comprendra, alors, que la « borne » n’a de raison que si le regardeur co-construit la réponse à une question qui ne fera que s’affiner au fil des actions de tissage entre ses connaissances personnelles, quelles qu’elles soient, et les éléments émanant de la « borne ».Nous avons emprunté aux réflexions apportées sur la lecture de l’œuvre littéraire ce concept d’ « Horizon d’attente » pour développer la première entrée dans le programme de la « borne ». Toute hypothèse, de même que toute observation, présuppose certaines attentes, « celles qui constituent l’horizon d’attente sans lequel les observations n’auraient aucun sens et qui leur confère donc précisément la valeur d’observation »( Karl Popper).

Le niveau 1 marque les conditions résultant de la mise en état de curiosité. Ici, on présente non seulement un résumé de ce qui peut suivre (selon le choix) mais surtout on ouvre le champ des possibles selon que le regardeur aura ou non l’envie d’une promenade non définie à l’avance, faite des surprises qu’il voudra bien laisser apparaître. Il trace son parcours avec son passé (quel qu’il soit), ses connaissances (de quelque type qu’elles soient), ses origines…Lors de la première visite dans ce programme, il est assez évident que le passage de niveau1 est prépondérant à toute autre action et configure le mode d’appréhension de ce que la « borne » propose.Lors des visites suivantes, les autres « bornes » devront proposer aussi des «  niveau1 » de même teneur, c’est-à-dire avec autant de surprises, de nouveautés, autant de changements. Il nous faut maintenir le regardeur dans un état d’ouverture et de curiosité. En somme, chaque événement de niveau1 préfigure le partage des rôles entre ceux qui conçoivent et alimentent la « borne » en informations et celui qui, en l’utilisant, composera sa compréhension du « monde ».

C’est donc un tour d’horizon à 360°, un survol du paysage, un inventaire non seulement des « choses » à découvrir mais aussi du passé personnel du regardeur.

La lecture complète du niveau 1, qui se fait de façon ludique par les successions d’aller-retour de l’écran d’accueil à chaque horizon proposé, peut se satisfaire à elle-même. Elle n’en proposera pas moins de réponses ou de compréhension du territoire à visiter, le promeneur-visiteur se gardant le choix de « fabriquer » son explication personnelle de ce « monde » qu’on lui souhaite de connaître.

Niveau 2 : l’argument

L’argument, ou la partie d’une thèse, définit parfaitement bien ici la teneur de chaque vignette de niveau 2. Le programme apporte une proposition de réponse

L’argument définit la teneur de chaque vignette de niveau 2. (…) « proposition de réponse » (…) un apport de connaissances de surface (…) un jeu de

construction dans lequel le regardeur additionne les informations (…)

Concept appliqué

Fonction-nalité

Mise en oeuvre

Une conclusion

Contacts

Ouverture et attente (…) cette mise en préparation (…) le regardeur co-construit la réponse (…) tissage entre ses connaissances personnelles et les

éléments de la « borne ».(…) la mise en état de curiosité (…) composera sa compréhension du « monde ».

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Page 23: Cabinets de curiosité

C’est le lieu du développement d’une connaissance (…) la fin de la recherche directement liée à l’événement concret à proximité (…) le lieu

d’explication (…) donner les pistes pour poursuivre cette quête hors de la « borne » (…) le nomadisme de « borne » en « borne » pour se retrouver face au concret de la visite.

à une question implicite qu’a révélé le choix du regardeur. Nous noterons les termes « proposition de réponse » car nous ne devons pas nous permettre de développer l’idée d’une vérité immuable. Elle garde en elle-même (cf ci-dessus) des espaces laissés à la libre discrétion du regardeur. C’est bien lui qui est invité à concevoir cette explication du « monde ». Cependant, et pour éviter un trop grand décalage entre tout niveau de connaissance, la vignette du niveau 2 propose un apport de connaissances de surface puis, après la « lecture » de cet apport, engage le regardeur à aller plus loin dans l’exploration (vers le niveau 3) ou un étayage (cf les étayages) transitif à la lecture d’information de niveau 2 de la présente « borne » ou d’une autre.C’est donc bien un jeu de construction dans lequel le regardeur additionne les informations de niveau 2. Il se fabrique ses propres étayages (soit en suivant le chemin tracé par ce que nous appelons ici les étayages, soit en associant, de fait, les différentes informations révélées lors de ses différents choix).

Nous constatons que l’argument ne représente pas nécessairement l’information apportée lors de la lecture de la seule vignette, mais plus sûrement l’explication unique du « monde », en un lieu de convergence des différentes informations fournies provenant des vignettes de niveau 2 associées à la co-construction « regardeur-bornes ». Il ne faut pas oublier à cela le rapport direct (le plus souvent) à l’objet (paysage, patrimoine, objet usuel…) qu’entretient le regardeur.

« Chaque argument principal peut s’accompagner d’arguments secondaires qui précisent l’explication » (partie de la définition de l’argument - dictionnaire français Larousse).

Les arguments secondaires se répartissent en trois catégories, les arguments des autres vignettes de niveau 2 à la suite de choix « étayage », les informations développées en niveau 3, les observations in situ du promeneur-regardeur-utilisateur, avant ou après l’utilisation de la « borne » ou d’une autre « borne ».

Niveau 3 : l’issue

Il faut comprendre « l’ouverture » vers quelque chose d’autre.Ici, c’est le lieu du développement d’une connaissance, nécessitant un temps de découverte ou d’attention plus long. C’est aussi la fin de la recherche directement liée à l’événement concret à proximité. Cette information se doit d’être très simple et concrète, de l’ordre de la vulgarisation de données plus scientifiques. Ce peut-être aussi le lieu d’explication. A cela près que l’explication est rarement complète mais composée de mille autres choses, de cheminement à travers des réseaux s’entrecoupant et s’entre répondant. L’information de niveau 3 est façonnée de manière à laisser supposer qu’il y a autre chose à connaître ou à savoir sur le sujet traité (cf niveau 4 dans le mode d’emploi). Il conviendra de donner les pistes pour poursuivre cette quête hors de la « borne », comme auprès de personnes physiques, d’associations, de lieux ressources, les musées et écomusées… ainsi que sur d’autres supports et d’autres médias (cartes, livres, revue, films, sites internet, la parole, les œuvres d’art…). Nous mettons l’accent sur le concret de l’issue. Il faut reprendre la route, la promenade, le nomadisme de « borne » en « borne » pour se retrouver face au concret de la visite. « Marcher le territoire » c’est déjà le connaître. Croiser ceux qui le vivent et l’habitent, c’est les reconnaître comme potentiellement porteurs d’une connaissance qui permettra de « boucher » les trous que nous devons assumer comme indispensables à l’explication de ce « monde ».

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Les étayages

Nous empruntons ce concept aux Sciences de l’Education pour exposer les fondements et à ce choix de terminologie et à sa portée dans le dispositif que nous proposons.Le point essentiel du dispositif réside dans l’offre de découverte ou redécouverte d’un territoire. En l’absence de guide (physique ou matériel et/ou de carte), il nous faut envisager la manière la plus efficace, et cependant discrète, de conduire le visiteur à se construire une image des lieux qu’il appréhende, au-delà du visible. L’interface délivre les informations, certes de façon succincte mais néanmoins concrète, sur l’environnement, sans pour autant contraindre l’utilisateur à une attention soutenue qui le détournerait de l’observation du réel. Sans cesse les connaissances ainsi apportées (numériques) le ramènent au concret. Le jeu des étayages l’invite donc à entamer une découverte surprenante par les liens que le programme expose.Cependant, à la lecture de la définition ci-dessus, il nous faut envisager de libérer l’utilisateur de la « borne » (désétayage), d’une part pour qu’il évolue en toute liberté avec une connaissance relative de l’environnement et, d’autre part, pour l’inciter à concevoir des alternatives à l’explication du « monde ». La « borne » ne peut être à ce point exhaustive pour apporter l’ensemble des connaissances disponibles ce jour. Et quand bien même, nous avons vu plus haut que là n’était pas notre but. Sans qu’il s’agisse d’éduquer le regard du promeneur, nous lui proposons une attitude, plus qu’un apport réel de connaissances. C’est le regard sur les choses qui mène notre réflexion.

En l’absence de guide (…) la manière la plus efficace de conduire le visiteur à se construire une image des lieux (…) Le jeu des étayages l’invite à entamer une

découverte surprenante par les liens que le programme expose (…) envisager de libérer l’utilisateur de la « borne » (…) nous lui proposons une attitude, plus qu’un apport réel de connaissances.

Concept appliqué

Fonction-nalité

Mise en oeuvre

Une conclusion

Contacts

+

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Page 25: Cabinets de curiosité

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Page 26: Cabinets de curiosité

Notre problématique est aux mains de tous ceux qui œuvrent pour la promotion et la mise en lumière du territoire.

- Elus des collectivités territoriales, services de l’Etat sur le territoire.- Les personnes chargées de la collecte, de la restitution, de la conception, de la mise en forme et de la maintenance.- La population du territoire et associations,- Des représentants des associations de personnes en situation de handicap,- Les occasionnels du territoire, (touristes, usagers des résidences secondaires).- La compagnie Le Sablier élargie à ses partenaires et les intervenants réunis dans le cadre d’un collectif (vidéastes, soundesigner, programmeur, ethnologue, auteur, comédiens, architecte-scénographe, graphiste, tailleur de pierre)- Les membres d’un comité de pilotage, représentatif de l’ensemble des personnes concernées.

- Le visiteur ne possédant pas un outil de téléphonie susceptible de télécharger des applications (du reste non satisfaisantes en tous lieux) et/ou contraint de réduire cette utilisation pour des raisons économiques (abonnement téléphonique, forfait limité),- Les habitants du territoire,- Les structures offrant une actualité régulière qui rencontrent des difficultés à la communiquer, qu’elle soit d’ordre culturelle et/ou communale,- Les élus et les services des collectivités territoriales, dans leur démarche de concertation et le « faire ensemble », seront d’autant plus intéressés que l’outil favorise les étayages, les mises en lien, la prise de conscience d’une responsabilité collective. De plus, à l’heure de refondation de la carte des différentes collectivités, Communauté des Communes, Pays, départements, les élus, comme la population, ont le souci de maintenir présents les bourgs, hameaux et villages dans l’ensemble des sites et des activités à considérer, au-delà de leur capacité économique à les faire valoir. Les villes peuvent envisager la mise à disposition d’applications numériques sur l’internet, tandis que les communes moins argentées risquent de tomber dans l’oubli,- Toute personne souhaitant, d’une part, faire connaître son territoire de prédilection et, d’autre part, susciter l’intérêt du promeneur ou de l’habitant pour une visite cohérente et aisée à suivre.

Nous définirons plusieurs groupes de personnes associées à la mise en œuvre :

1. Le « collectif ressources »

Il nous faut solliciter l’ensemble des partenaires intéressés possédant les connaissances dans les domaines susceptibles de participer à l’éclairage du territoire choisi. Les services régionaux, les élus, les universités, les associations locales, et autant de contributeurs deviennent à la fois des fournisseurs

Les exécutants, acteurs ou personnes concernées

Les publics cibles

Les collectifs

L’ensemble des partenaires (…) participer à l’éclairage du territoire. Les services régionaux, les élus, les universités, les associations locales (…) des fournisseurs

d’informations (…) participent à la définition du parti-pris, lié à l’implantation des « bornes ». (…) fournira la matière première des connaissances disponibles.

Concept appliqué

Fonction-nalité

Mise en oeuvre

Une conclusion

Contacts

+

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d’informations, des personnes ressources et des interlocuteurs potentiels du collectif de pilotage. Il est nommé « collectif ressources » et sera animé par la Compagnie le Sablier. Ce groupe participe à la définition du parti-pris, lié à l’implantation des « bornes ». Ses membres inventorient les éléments numérisés ou restant à numériser susceptibles de servir le propos. Le volume estimé important, au regard de la multitude des informations déjà mises en ligne sur l’internet, fournira la matière première des connaissances disponibles dans les « bornes », augmentée des éléments qu’il nous faudra numériser et/ou enregistrer.Le « collectif ressource » a en charge de cibler les informations, de les classer, de les structurer et de les hiérarchiser pour les rendre accessibles selon un ordre prédéfini en quatre niveaux de lecture.

2. le « collectif secteurs »A la fois utilisateurs et contributeurs, les différents secteurs sont sollicités : - l’éducation- la culture (y compris les musées et les bibliothèques)- le tourisme- l’environnement- l’industrie et l’artisanat- l’agriculture- le commerce et la restauration- les Directions Départementales de l’équipementainsi que les différents services de communication (Région, Département, Ville).

3. Le « collectif Sablier »Le collectif réunit : - Les permanents de la compagnie Le Sablier (l’administratrice, le chargé de communication, le comptable, le metteur en scène) - Les collaborateurs réguliers de la compagnie (réalisateur, compositeur soundesigner, scénographes, photographe, comédiens, auteure, développeur-informatique)- Les collaborateurs pressentis participant à la mise en œuvre : ethnologue, historien, chargé de production, graphiste, techniciens audio-visuels, tailleur de pierre…

4. L’ensemble « habitant(S) » Sans pour autant être défini dans un groupe ou un collectif, l’ensemble «  habitant(S) » compte les personnes qui habitent le territoire, comme les scolaires, les parents d’élèves, les adhérents de l’association locale culturelle et sportive, les membres du comité d’entreprise, les riverains, les passants, l’érudit, l’enfant du pays, le commerçant…

- Collectif : sous forme de rencontres d’une part au sein de chacun des collectifs précités et, d’autre part, en comité de pilotage regroupant des représentants de ces collectifs. Ce comité de pilotage a en charge de déterminer le territoire à investir. Ils auront en charge de déterminer ce qu’il nous faudra encore collectionner et/ou capter, numériser.

- Concernant les relations avec l’ensemble « Habitant(S) », nous proposons une série de résidences in situ, qui aura pour effet de permettre à la population de suivre et donc de comprendre ce que nous allons réaliser. Ces temps de présence sur le territoire faciliteront la collecte de connaissances auprès des riverains, la mise en forme de la mémoire collective et individuelle. Ces périodes viendront en un second temps, chronologiquement après les rencontres des collectifs et du comité de pilotage.

Modalité d’une co-construction

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CIl serait bien curieux de continuer un récit constructif de notre projet, car il n’y a point de devenir sans les personnes contributrices à la mise en lumière des connaissances du pays qu’on habite. « Co-construction » ne doit pas être un vain mot sans effet direct sur la production.Cependant, nous devons réaffirmer l’orientation artistique donnée à la fois à ces équipements et le programme d’accès aux données numériques, et aux processus de collectages des connaissances comme à leurs diffusions auprès des utilisateurs. Ainsi pourrions-nous envisager des invitations auprès d’artistes plasticiens, performeurs, musiciens, danseurs, scénographes pour leur demander un travail spécifique au territoire visité, afin de percevoir, soit dans le traitement, soit dans le propos de certaines séquences, la marque poétique qui différencierait les « bornes » entre elles et renforcerait le caractère unique des sites ainsi valorisés.

Des événements exceptionnels et uniques ont lieu ici ou ailleurs, tantôt par la venue d’un artiste dans une école, tantôt par le travail d’un documentariste sur un sujet qu’il révèle à un public local incrédule ; la « borne » favorise le classement puis l’accès à la collection.

S’informer, se documenter, comprendre, échanger, confronter les points de vue intergénérationnels, faciliter l’accès par la gratuité et les langages adaptés aux personnes en situation de handicap, sont autant de clés pour relier les humains à leur lieu de vie au sein de leurs relations sociales, tout le monde en conviendra. Mais la dimension poétique ! Elle donne à notre projet un caractère unique à l’application numérique propre à orienter, et dans le temps, et dans l’espace, le promeneur-arpenteur, rêveur d’un futur conscientisé.

Plus que tout, nous souhaitons souligner le mot « dignité » dans la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et vous inviter à évaluer cette interface réel-numérique à l’aune de la dimension humaine que nous donnons à cette projection d’action de territoire.

Une conclusionConcept appliqué

Fonction-nalité

Mise en oeuvre

Une conclusion

Contacts

e que nous avons défini et ce qu’il nous reste à définir ?

+

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Page 29: Cabinets de curiosité

129, rue de Clérac à Sillac16000 ANGOULEME05 45 65 52 [email protected]

Pascal DuboisDirecteur Artistique06 20 14 13 [email protected]

Céline Miroite-FerlyAdministration / Chargée de production06 65 32 64 [email protected]

Thomas ElsendoornCommunication / Régie Générale06 84 54 19 [email protected]

Christophe De OliveiraComptabilité[email protected]

licence 2 100 82 48

Contacts

Page 30: Cabinets de curiosité

Après un premier repérage du territoire et les premières rencontres des collectifs « ressource » et « secteur », nous proposons un temps de présence sur le territoire, en contact direct avec les publics. Cette présence a pour objectif de : - Solliciter d’autres contributeurs potentiels, des habitants qui vivent le territoire au jour le jour, les jeunes scolaires, les actifs, les usagers temporaires du territoire… - Sensibiliser les publics à l’action menée et aux éléments réunis déjà numérisés.- Etendre le réseau de personnes intéressées par « l’alimentation » des cabinets de curiosités en éléments favorisant la connaissance de ce territoire ; trouvant ici la possibilité de devenir « personne ressource » et relai entre Le cabinet de curiosités et des utilisateurs incrédules et curieux.- Sensibiliser au « vivre ensemble », au partage de connaissances, à la citoyenneté et à la vie publique. - Familiariser les publics à l’outil informatique, à la numérisation des informations, au fonctionnement de l’interface.

La mise en œuvre de cette opération se déroule en une succession de résidences nomades, à l’image de ce que la compagnie Le Sablier a pu réaliser par le passé à bord de son P’tit Bateau qui a des Jambes et les actions Carnets nomades. Cette succession permet d’une part des périodes de rencontres, de latence (ou de digestion) et de préparation à la période suivante et, d’autre part, à l’organisation de rencontres multiples entre élus locaux, contributeurs associatifs, services régionaux et départementaux, que ce soit en dehors des temps forts de la commune (ou du micro territoire), que ce soit pendant des manifestations appropriées. Enfin, cette succession facilite la conscientisation, la prise en compte d’un territoire plus vaste dans l’espace et le temps, et les connexions implicites.

La résidence de terrain

Concept appliqué

Fonction-nalité

Mise en oeuvre

Une conclusion

Contacts

+L’interface a cinq entrées : - les collectifs « ressource » et « secteur »- le groupe « Habitants »- l’utilisateur- la collectivité territoriale de secteur- l’équipe opératrice des cabinets de curiosités

Il s’agit de préciser, ici, comment nous entendons faire fonctionner ces interfaces dans une transitivité. Il est question de compléments d’informations autant variés que l’actualité locale, la précision d’une connaissance, les changements éventuels, la communication Région-Département-Ville dans des rubriques adaptées, la libre parole de l’utilisateur.Pour l’heure, le principe d’un site dédié fait office d’interface entre tous les différents opérateurs munis de code d’accès. Il permet aussi aux utilisateurs des cabinets de curiosités d’y laisser des messages (audio-vidéo-texte) qui, après l’intervention de modérateurs, pourront être accessibles aux visiteurs du site, selon le souhait et l’intérêt des éléments.

L’actualité localeAu même titre qu’un site communal mais dans une proportion moindre et ne venant pas doubler la diffusion de l’information, Le Cabinet de Curiosités offre deux options :

Le Cabinet de Curiosités comme objet de lien social

Les résidences de terrain et la disposition de l’interface comme objet de lien social suppose un complément explicite, un ajout qui en appellera d’autres, soulignant

ainsi la dynamique qu’augure la mise en œuvre des Cabinets de curiosités.

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Page 31: Cabinets de curiosité

Option 1 • en niveau 2

- répartir les actualités en fonction des thématiques abordées en niveau 2- ouvrir une fenêtre vers un accès de niveau 3 (les actualités en fonction du thème)

• en niveau 3 - chaque actualité, répartie selon le sujet, est accessible en fin de développement des connaissances de niveau 3 ; le choix de lire ou non cette information restant ouvert. Par exemple (sur les quais à Cognac) : Une information se développe autour de François 1er et de sa volonté de faire de la Charente un fleuve navigable, avec le principe d’écluses à aiguilles > une actualité autour d’une programmation ponctuelle au cinéma de la ville : Léonard De Vinci et les inventions majeurs de la Renaissance.

Option 2• en niveau 1

- ouverture d’un niveau 1 intitulé « Actualités » sans distinction de thème avec ou sans ouverture de niveaux 2 et 3. Par exemple : en niveau 2, les futures manifestations culturelles ouvrant en niveau 3 « le festival de musique de chambre –« programme ». - ouverture d’un niveau 1 donnant accès à des niveaux 2 répartissant les informations par catégories. Par exemple : les nouvelles concernant les travaux de protection de l’environnement, les programmations culturelles, les nouvelles informations communales.

• en niveau 2 - Dans le cas d’une connexion possible à l’internet, l’information est accessible via une autre plateforme en ligne (s’apparentant à une orientation hors cabinet de curiosités). Cette solution comporte plusieurs avantages. D’une part elle facilite la « maintenance » des actualités en aiguillant sur d’autres sites de communication locaux départementaux régionaux, d’autre part cette solution laisse l’indépendance des structures partenaires quant aux actualisations. Inconvénient majeur : risque de voir apparaître des disparités entre des micro territoires, plus ou moins dotés en matériel et en disposition de personnel pour maintenir toujours active l’interface avec les utilisateurs. Inconvénient secondaire : risque de retrouver un fonctionnement de type internet qui éloignera l’objet concret de l’interface numérique.

Nous voyons ici combien le traitement de cette thématique « actualités » est complexe. De plus, nous savons que les connaissances sur un sujet α peuvent ne pas évoluer pendant un certain temps tandis que sur un sujet β, parce que cela correspond à l’actualité du lieu (par exemple : des découvertes récentes) les connaissances vont évoluer régulièrement. Sans compter le fait que certaines associations, services de collectivités locales ou autres chercheurs, peuvent activer leurs réseaux de manière à créer des événements pour donner un focus sur ces avancés spécifiques. Nous devons donner à l’utilisateur l’impression de fiabilité quant à, non seulement la véracité des informations délivrées dans Le cabinet de curiosités mais surtout à son actualisation régulière.L’option première offre ce double avantage de garder la main sur l’alimentation en actualités et la cohérence des cabinets de curiosités. Cette option impose de maintenir en éveil le réseau de contributeurs, qu’il soit ou non animé par l’équipe, le groupe ou l’association en charge de la maintenance.

Enfin, nous constatons qu’il est des questions qui peuvent trouver réponses ultérieurement ; comme dans les mois ou d’ici un ou deux ans, l’arrivée de la 4G sur un réseau redimensionné. Ces évolutions de techniques ne feront que rendre plus performant ou plus convivial notre interface et les cabinets de curiosités.

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