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Marché n° 8355201509
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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES
C.C.T.P
FORÊT DOMANIALE DE CHATEAUROUX
Route forestière LOUIS XIII
LOT unique : RF Louis XIII depuis la route départementale 14 jusqu’au carrefour Chevaru:
Réfection généralisée de la chaussée par traitement en place des matériaux au LHR ;
MAÎTRE D’OUVRAGE ET MAÎTRE D’ŒUVRE :
OFFICE NATIONAL DES FORETS
Agence Berry Bourbonnais
2 Place de la Préfecture
B.P. 502
18013 – BOURGES cedex
Le présent C.C.T.P. comporte 16 feuillets numérotés de 1 à 16
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ARTICLE I : LOCALISATION ET NATURE DES TRAVAUX
1.1.-Localisation des travaux : Les travaux prévus au présent C.C.T.P sont situés en forêt domaniale de Châteauroux.
Ils concernent la Route Forestière Louis XIII depuis la RD 14 (carrefour César) jusqu’au
carrefour Chevaru, commune d’Ardentes.
Plan de situation
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1.2.-Nature des travaux : Ces travaux consistent en :
- la réfection généralisée par traitement des matériaux en place au LHR
- la mise en place d’une couche de roulement (ESU ou enrobé)
ARTICLE II : CONSISTANCE, DESCRIPTION ET METHODE D’EXECUTION DES TRAVAUX
2.1.-Consistance des travaux : Traitement des matériaux en place : Réfection du tronçon de la route forestière Louis XIII, entre le carrefour César et le carrefour
Chevaru : 1150 mètres.
La largeur souhaitée traitée en place est de 4 mètres.
La surface totale à traiter au LHR représente : 4600 m2 2.2.-Description et méthode d’exécution des travaux
2.2.1.- Description des travaux : La route forestière Louis XIII a été revêtue dans les années 70 environ.
Le revêtement, de type bicouche et/ou enrobé, a été assis sur une couche de surface en
calcaire et sable, sans renforcement préalable. La structure ancienne de la chaussée est très
légère au regard du trafic qui emprunte cette route aujourd’hui.
La structure actuelle est la suivante :
-le sol, composé d’argile lourde et de sable
-un empierrement grossier, de silex et de calcaire qui constitue comme un hérisson ;
-un revêtement de type bi couche voire enrobé de quelques cm d’épaisseur le
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Actuellement, cette chaussée est très défoncée, l’altération du revêtement de surface ayant
laissé passer l’eau de ruissellement. La portance, très insuffisante et l’état de dégradation très
avancé ne lui permettent plus d’assurer son niveau de service.
Nous avons décidé de retraiter en place les matériaux pour réhabiliter la structure de
chaussée et lui rendre son niveau de service d’origine.
Le retraitement en place choisi est un retraitement de classe IV, pour un renforcement structurel. Le retraitement s’effectuera sur une profondeur de 35 cm et reprendra une partie des matériaux de l’ancienne chaussée et une partie des matériaux du sol en place. Compte tenu de la présence d’argile lourde composant le sol en place, un premier traitement à base de chaux sera recommandé. Un deuxième traitement à base de ciment ou de L.H.R. sera étudié de façon à obtenir un niveau de qualité R 2.
2.2.2. Méthode d’exécution des travaux :
2.2.2.1. : les études préalables : Des études préalables des matériaux de la chaussée par l’entreprise permettront :
-de proposer un type de retraitement et le dimensionnement adapté ;
-de choisir efficacement les liants pour obtenir le niveau de service voulu.
Ces études comprendront au minimum :
- des reconnaissances par sondage de la géométrie du gisement des matériaux à
retraiter ;
- des prélèvements de matériaux à retraiter pour identification ;
- une estimation de la portance du sol support ;
- une évaluation des travaux complémentaire éventuels, purges, correction
granulaire, etc…
La technique du traitement du sol en place peut être envisagée à condition que l’entreprise soit en mesure de procéder aux prélèvements nécessaires et d’effectuer les analyses afin de déceler tout inhibiteur de prise (notamment acide humique). Les résultats devront être présentés lors de la proposition de l’offre de prix.
Les résultats de ces études seront présentés au maître d’œuvre et le choix des liants sera
soumis à l’approbation de celui-ci.
En période froide, l’emploi de liant à prise rapide sera privilégié.
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2.2.2.2. : le retraitement : Profondeur de retraitement : -0,35 mètre. Le retraitement en place ne pourra avoir lieu que par une température extérieure ≥ à 5° C.
Compte tenu de la faible résistance du revêtement actuel, la scarification ou fragmentation
pourra être effectuée directement lors du premier malaxage.
Les corrections granulaires et les éventuelles purges seront effectuées avant tout début
d’épandage.
Les épandages des différents liants seront effectués à l’aide d’un matériel performant et classé
selon les critères suivants :
- L, pour l’homogénéité longitudinale de l’épandage ;
- T, pour l’homogénéité transversale de l’épandage ;
- V, pour la possibilité de variation de la largeur d’épandage.
L’épandage sera systématiquement arrêté lorsque le vent sera en mesure de provoquer un
nuage de poussières ainsi que par pluie forte et persistante.
Les matériels de retraitement, et notamment ceux de fragmentation et de malaxage seront
classés selon les critères suivants :
- H, pour la qualité de l’homogénéité du mélange matériaux + liant ;
- E, pour la capacité à maîtriser l’épaisseur de retraitement ;
- P, pour la puissance disponible pour fragmenter l’ancienne chaussée ;
- I, pour la capacité du matériel à posséder un dispositif d’injection d’eau dans
le système de malaxage ;
- L, pour assurer une bonne précision du dosage en liant lorsqu’il est intégré au
matériel.
L’entreprise fera parvenir au maître d’ouvrage la notation précise des matériels d’épandage et de retraitement lors de l’envoi des offres de prix.
A chaque fin de journée, la chaussée devra être traitée sur toute sa largeur afin de ne pas avoir de reprise de traitement.
L’eau utilisée pour le malaxage des matériaux et pour leur humidification superficielle
doit être du type 1 tel qu’il est défini dans la norme NF P 98-100.
2.2.2.3. : le compactage :
Le niveau de qualité R 2 pour le retraitement des couches de base, compte tenu de la classe
de trafic T 5 en milieu forestier, une qualité de compactage q 2 sera demandée.
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2.2.2.4. : protection de surface : l’enduit de cure :
La protection de la surface sera réalisée en fin de journée ou en fin de chantier à
condition que la teneur en eau de surface soit maintenue si besoin par pulvérisation d’eau.
La protection pourra être assurée par la mise en œuvre d’un enduit mono couche à l’émulsion
de bitume dosé à 65 %, suivi d’un gravillonnage, un granulat 2 / 4 d’origine Loire, dosé à 10 l
/ m².
UN DÉLAI IMPÉRATIF DE 28 JOURS DEVRA ÊTRE RESPECTÉ ENTRE LA MISE EN PLACE DE L’ENDUIT DE CURE ET LA COUCHE DE ROULEMENT
2.2.2.5 : Réalisation de la couche de roulement :
La couche de roulement sera faite :
-soit avec un Enduit superficiel d’Usure de type bicouche ;
-soit avec un tapis d’enrobé 0/10 d’épaisseur 5 cm fini.
Réalisation de l’E.S.U. bicouche :
Fourniture, transport et mise en œuvre :
- pour la première couche, d’une émulsion ECR dosée à 69% de bitume, 1,4 litre / m²
et recouverte par un gravillon de type porphyre, granularité 10 / 14 dosé à 10 l / m² ;
- pour la deuxième couche, d’une émulsion ECR dosée à 69% de bitume, 1,1 l / m² et
recouverte d’un gravillon de type porphyre, granularité 6 / 10, dosé à 8 l / m².
Le compactage se fera à l’aide d’un matériel à pneumatiques pour chaque couche, et
de 7 à 8 passages par couche.
LE BICOUCHE PRÉ-GRAVILLONNÉ (Première application d’un ESU sur une route empierrée ou sur un traitement de matériaux en place) -1 couche de gravillons 14/20, 9 litres / m²; -compactage pour cloutage (ne pas vibrer); -1 couche d’émulsion ECR à 69 % de bitume pur, 2 kg / m²; -1 couche gravillons 10/14, 7 litres / m²; -1 couche d’émulsion ECR à 69 % de bitume pur, 1,8 KG / m²; -1 couche gravillons 4/6, 8 litres / m².
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Réalisation de l’enrobé :
Fourniture, transport et mise en œuvre :
- d’une couche d’accrochage à l’émulsion de bitume dosée à 65% de bitume,
1 litre / m² ;
- d’un béton bitumineux semi grenu (BBSG), de 5 cm d’épaisseur après
compactage et de granularité 0 / 10. Sa mise en œuvre sera effectuée à l’aide d’un
finisseur.
Description du BBSG
Les liants bitumineux seront :
-conformes au fascicule n° 24 du CCTG ;
-et répondre à la norme NF T 65 001.
Normes usuelles :
-Les dopes d’adhésivité, épandage NF P 98 150 ;
-le contrôle de fabrication NF P 98 150-1 ;
-liant couche d’accrochage NF T 65 011 ;
-BBSG 0/10 NF P 98 130 ;
-Pénétrabilité à 25° C NF T 66 004 ;
-granulats XP P 18 545 ;
-Essai TBA NF T 66 008 ;
-Essai Duriez NF P 98 251-1 ;
-Mélanges bitumineux – Méthodes d’essais pour
Mélange hydrocarboné à chaud NF EN 12 697 ;
-Mélanges bitumineux – Spécification
des matériaux NF EN 13 108 ;
-Granulats pour mélanges hydrocarbonés
utilisés dans la construction des chaussées NF EN 13 043.
Caractéristiques techniques et intrinsèques du BBSG : BBSG 1 0/10 roul 35/50
Type : EB – BBSG – 0/10 couche de roulement ;
Classe 1 (Trafic ≤ T5) ;
Bitume pur de classe de viscosité 35/50 ;
Température de ramollissement de 50 à 56 °C ;
Pénétrabilité à 25 °C (1/10 MM) 35 à 50 ;
Teneur en liant minimum : TL min5, 2 ;
Tenue à l’eau : ITSR70
Granularité continue ;
Epaisseur minimale de mise en œuvre après compactage : 5 cm ;
Granulats : (XP P 18 545)
Squelette : Durs, diorite porphyre, ou quartzite ;
Caractéristiques intrinsèques des gravillons (trafic ≤ T3) : code C ;
Caractéristiques de fabrication des gravillons : code III ;
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Caractéristiques de fabrication des sables : code a ;
Angularité des gravillons et des sables alluvionnaires : code Ang 1 ;
Filler d’apport : (8% total)
-fourni par l’entrepreneur ;
-80% au moins des éléments fins passent au tamis 0,08 mm ;
-100% des éléments passent au tamis de 0,2 mm ;
-dépourvu de marne ou d’argiles, MB ≤ 2 ;
-Teneur en carbonate de calcium ≥ 85% ;
-SSB (surface spécifique blaine) ≥ 3500 cm² / g.
Contrôle du bitume : articles 4 et 5 du fascicule 24 du CCTG.
-Essai TBA (Température bille anneau) (NF T 66 008) 1 / 100 tonnes ;
-Essai pénétrabilité à 25 °C (NF T 66 004) 1 / 100 tonnes.
Essais laboratoire :
-Duriez (NF P 251.1) % de vides 5 à 6 % ;
Résistance à la compression ≥ 6 MPa ;
Rapport immersion / compression ≥ 0,70.
Epandage du BBSG, Mise en œuvre de la bande de roulement : (NF P 98 150)
-Epandage par finisseur afin d’obtenir une certaine régularité de l’épaisseur ;
L’épaisseur de BBSG ne sera jamais inférieure à 5 cm.
-Attention à la ségrégation des granulats et matériaux : la compacité, l’uni et la rugosité
doivent être linéaires ;
-le répandage est interdit par temps de pluie, autorisé sur chaussée légèrement humide ;
-la température de répandage doit être supérieure à 130 °C, augmentée de 10 à 15 °C en
saison fraîche ;
Le finisseur :
-train moteur sur chenilles ou pneus ;
-Trémie de réception ;
-dosage par vis à répartition transversale ;
-table de réglage d’épaisseur extensible avec correction de devers ;
-vitesse limitée à 7 m / mn.
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Le compactage :
-par finisseur, l’atelier de compactage se compose de :
-1 compacteur à pneus, 3 tonnes par roue ;
-1 rouleau à bille vibrant lisse de 10 tonnes,
équipé d’un dispositif anti adhésion du Béton bitumineux.
2.2.3.-Compactage des différents matériaux : Les différents matériaux seront compactés à l’aide d’un cylindre vibrant et d’un compacteur à
pneus. L’énergie ou la puissance des compactages sera adaptée selon les matériaux mis en
place.
2.3. – Variantes possibles
Propositions libres
2.4.-Mode d’exécution des travaux : 2.4.1.-Implantation des ouvrages
Le piquetage général est à la charge de l’entreprise sous la direction du maître d’oeuvre ou de
son représentant.
L’entreprise respectera les descriptions des articles I et II, ainsi que les plans joints en annexe.
2.4.2.-Mise en oeuvre des matériaux et contrôle
La surface finie ne devra présenter aucune dénivellation susceptible de retenir la moindre
flaque d’eau.
La mise en oeuvre de la couche de roulement sera réalisée selon les techniques usuelles et
conformément aux règles de l’art.
Ces travaux ne pourront être effectués que sur des supports parfaitement secs et en l’absence
de toute précipitation.
En fonction des produits utilisés, les temps d’attente nécessaires pour la mise en oeuvre des
différents matériaux ainsi que pour la remise en circulation des routes, devront être respectés.
S’il le juge nécessaire, le maître d’oeuvre pourra faire exécuter, à la charge de l’entrepreneur,
toutes épreuves utiles pour s’assurer de la qualité des matériaux utilisés.
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ARTICLE III - ORGANISATION DU CHANTIER
L’entrepreneur soumettra à l’avis du maître d’oeuvre les dates précises d’intervention, dans
un délai de dix jours à compter de la réception de l’ordre de mission de commencer les
travaux.
ARTICLE IV – PRESCRIPTIONS PARTICULIÈRES
1° Les conditions qui précèdent ne sont pas limitatives. L'Entrepreneur devra donc se
conformer à toutes les règles de l'art, même si elles ne lui sont pas rappelées.
2° Les travaux seront exécutés dans l'ordre prescrit par le Maître d’œuvre.
Un calendrier de réalisation établi par l’entrepreneur est à fournir dans l’acte
d’engagement. En tout état de cause, il sera soumis à l’approbation du maître d’œuvre
avant tout commencement des travaux.
3° Le Maître d’œuvre n'est pas tenu de se conformer rigoureusement à l'avant -métré
des travaux à réaliser. Il se réserve le droit d'y apporter toutes modifications qui lui
apparaîtront nécessaires en cours d'exécution, en respectant les prix du marché.
4° Il ne sera accordé à l'Entrepreneur aucune indemnité pour le droit de passage, de
carrière, de décharge et tout autre qu'il aurait à payer à l'occasion des travaux, les frais
en l'espèce étant compris dans le prix.
5° L'Entrepreneur utilisera les chemins d'accès existants, il les maintiendra à ses frais
en l'état où ils se trouvaient au moment de la passation du marché ou de la réception
partielle pour les tronçons déjà réalisés. Il ne pourra ouvrir de nouvelles voies d'accès
qu'avec l'accord du Maître d’œuvre selon un tracé agréé par celui-ci.
Il prendra toutes dispositions nécessaires afin d’assurer la protection de la voirie
communale et forestière existante.
6° Resteront à la charge de l'Entrepreneur, toutes les dépenses de fournitures et de
main d'œuvre se rapportant aux ouvrages provisoires nécessaires pour faciliter et
assurer l'exécution des travaux dont il n'est pas fait mention au présent devis, tels que
ponts de service, échafaudage, chemin de roulage, câble, etc...
Il est tenu compte de ces frais éventuels dans les prix unitaires.
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7° L'Entrepreneur aura en permanence sur le chantier un représentant qualifié pour
recevoir et faire exécuter les ordres ou observations du Maître d’œuvre.
8° Aucun travail supplémentaire ne sera réalisé par l’entreprise sans détention d’un
ordre de service établi par le maître d’œuvre.
9° L’entrepreneur prendra à sa charge les remises en état éventuelles dues à une
négligence de sa part.
Les personnes à contacter sont les suivantes :
Monsieur Xavier GUILLEBAUD, Agent
Patrimonial
3 Rue du 19 mars 1962
36120ARDENTES
� : 02.54.36.65.06
06.26.85.44.79
Monsieur Franck JARRY, Chef d’UT
Maison Forestière de Lourouer les Bois
36330 LE POINCONNET
� : 02.54.22.08.94
06.10.63.80.82
Toute modification du programme d’exécution des travaux devra immédiatement être portée à la connaissance du maître d’oeuvre.
� � �
C.C.T.P. établi à BOURGES le 09 juillet 2015
Le Directeur d'Agence,
MARC NOUVEAU
C.C.T.P. lu et accepté à …………………………………………., le……………………………
L’entrepreneur de travaux,
(Signature et cachet)
