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Cont. pág.4 Visitez Le Portugal jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português Num.20 Ano / An 2 3 de Janeiro / 3 janvier 2015 Dégel américano-cubain : une part canadienne On ne peut que féliciter le gouvernement canadien d’avoir contribué aux premiers pas vers la réconciliation entre Cuba et les États-Unis, après un froid de plus de 50 ans, dit Manon Cornellier. Photo : AP/La Presse Canadienne Le gouvernement conservateur de Stephen Harper ne nous avait pas habitués à cela. Depuis qu’il est au pouvoir, le premier ministre s’est démarqué sur la scène internationale par un parler franc et sans compromis, et un désintérêt apparent pour la diplomatie et ses tractations de coulisses. Politique Voilà qu’on apprend que depuis un an et demi, le Canada a hébergé les pourparlers entre émissaires américains et cubains afin d’avoir raison de l’impasse qui se perpétue depuis plus de 50 ans entre Washington et La Havane. Nos diplomates n’ont pas pris part aux pourparlers, le rôle du Canada s’étant limité à en faciliter la tenue, explique- t-on sous le couvert de l’anonymat à Ottawa. Au moins sept réunions au total auraient ainsi eu lieu à Ottawa et Toronto. La première se serait tenue en juin 2013 au Canada, ont précisé les responsables américains. La dernière, au Vatican, cet automne. Puis, le président américain, Barack Obama, et son homologue cubain, Raúl Castro, ont scellé les discussions avec un entretien téléphonique d’environ une heure, mardi. On ne peut que féliciter le gouvernement canadien d’avoir ainsi contribué aux premiers pas vers la normalisation de cette relation anachronique, vestige d’une époque révolue. Que ce relent de la guerre froide ait persisté si longtemps est attribuable à la force du lobby anticastriste et aux calculs électoraux des politiciens américains. La dynamique a toutefois évolué au fil des ans. La puissante communauté cubaine de Floride n’est plus aussi homogène et unanimement opposée à la normalisation des relations entre les deux pays. La logique militait aussi en faveur de cette évolution, surtout depuis la chute du rideau de fer et l’adhésion de Cuba à l’Organisation mondiale du commerce, en 1995. Plus rien ne justifiait le maintien du sévère embargo économique en place depuis 1962 et condamné par nombre d’organisations de défense des droits de la personne. L’embargo sera grandement assoupli, mais ne sera pas entièrement levé dans la foulée de l’entente annoncée mercredi, le dernier mot revenant au Congrès. Le Canada était un partenaire idéal pour recevoir les négociateurs, qui ne se sont jamais rencontrés en sol américain ou cubain. Bien plus proche allié des États- Unis, Ottawa a toujours maintenu ses relations diplomatiques et commerciales avec La Havane. M. Harper n’y a rien changé, ce qui est à son honneur. L’annonce n’est que le début d’un long processus, mais les premières étapes, clairement définies, donnent espoir. Reculer serait maintenant difficile. Quant au Canada, on aimerait le voir plus souvent jouer ce genre de rôle. Manon Cornellier. Opinião 1.º de Dezembro: carta a Vasco Pulido Valente José Ribeiro e Castro, Sofia Galvão e Ricardo Sá Fernandes Vasco Pulido Valente (VPV) escreveu na edição do PÚBLICO de domingo dia 7 de Dezembro uma crónica intitulada “Feriados”, que é susceptível de induzir o leitor em engano, uma vez que contém erros factuais a respeito do 1.º de Dezembro e do seu feriado. 1. VPV começa por menosprezar a Restauração e o 1.º de Dezembro do ponto de vista histórico, com uma leitura ideológica algo enviesada. Discordamos, mas não é este o ponto deste texto. A Restauração, período que vai desde o 1.º de Dezembro de 1640 a 13 de Fevereiro de 1668, data de assinatura do Tratado de Lisboa que estabeleceu a paz com Madrid, é objecto de diferentes leituras e interpretações pelos historiadores. O fundamental é que, a partir daí, a partir do 1.º de Dezembro e da Guerra da Restauração em que saímos vitoriosos, Portugal reganhou a sua independência plena, de novo com soberano próprio – foi posto termo ao domínio filipino e à chamada monarquia dual, em que Portugal estava sujeito a rei espanhol desde 1580, mais exactamente desde as Cortes de Tomar, que, em Abril de 1581, reconheceram Filipe II como soberano também no nosso país (Filipe I de Portugal). 2. Vasco Pulido Valente escreve, a seguir: “Na segunda metade do século [XIX], ninguém se lembrava do ‘1 de Dezembro’ e os críticos do regime, de Ramalho Ortigão aos republicanos, desprezavam e ridicularizavam a “Sociedade 1.º de Dezembro” (que não sei se ainda existe), como centro de propaganda da corte e dos Braganças. Só os criados se metiam nessa fantasia, que o grosso do país letrado não levava a sério.” Primeiro, uma informação: sim, ainda existe. Nunca se chamou “Sociedade 1.º de Dezembro”, mas “Comissão Central 1.º de Dezembro de 1640”; e denomina- se, hoje, Sociedade Histórica da Independência de Portugal, designação que adoptou nos anos ’20 do século passado. Celebrou há poucos meses 153 anos de existência e actividade. Hoje, como desde o início, tem sede no Palácio da Independência, o antigo Palácio dos Almadas onde nasceu a revolta dos 40 conjurados de 1640. Em segundo lugar, as correcções. A Comissão Central 1.º de Dezembro de 1640 foi o pólo da prolongada movimentação que, mais tarde, depois de décadas de persistente intervenção cívica, levaria à instituição legal do feriado nacional do 1.º de Dezembro. Foi fundada em 24 de Maio de 1861, tendo lançado um Manifesto em 25 de Agosto do mesmo ano, na tal “segunda metade do século, [em que] ninguém se lembrava do 1 de Dezembro”, segundo VPV.

canadienne Valente - ABC Portuscale · 2. Vasco Pulido Valente escreve, a seguir: “Na segunda metade do século [XIX], ninguém se lembrava do ‘1 de Dezembro’ e os críticos

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    Num.20Ano / An 23 de Janeiro / 3 janvier 2015

    Dégel américano-cubain : une part canadienneOn ne peut que féliciter le gouvernement canadien d’avoir contribué aux premiers pas vers la réconciliation entre Cuba et les États-Unis, après un froid de plus de 50 ans, dit Manon Cornellier.

    Photo : AP/La Presse Canadienne

    Le gouvernement conservateur de Stephen Harper ne nous avait pas habitués à cela. Depuis qu’il est au pouvoir, le premier ministre s’est démarqué sur la scène internationale par un parler franc et sans compromis, et un désintérêt apparent pour la diplomatie et ses tractations de coulisses.

    Politique

    Voilà qu’on apprend que depuis un an et demi, le Canada a hébergé les pourparlers entre émissaires américains et cubains afin d’avoir raison de l’impasse qui se perpétue depuis plus de 50 ans entre Washington et La Havane.

    Nos diplomates n’ont pas pris part aux pourparlers, le rôle du Canada s’étant limité à en faciliter la tenue, explique-t-on sous le couvert de l’anonymat à Ottawa. Au moins sept réunions au total auraient ainsi eu lieu à Ottawa et Toronto.

    La première se serait tenue en juin 2013 au Canada, ont précisé les responsables américains. La dernière, au Vatican, cet automne.

    Puis, le président américain, Barack Obama, et son homologue cubain, Raúl Castro, ont scellé les discussions avec un entretien téléphonique d’environ une heure, mardi.

    On ne peut que féliciter le gouvernement canadien d’avoir ainsi contribué aux premiers pas vers la normalisation de cette relation anachronique, vestige d’une époque révolue.

    Que ce relent de la guerre froide ait persisté si longtemps est attribuable à la force du lobby anticastriste et aux calculs électoraux des politiciens américains.

    La dynamique a toutefois évolué au fil des ans. La puissante communauté cubaine de Floride n’est plus aussi homogène et unanimement opposée à la normalisation des relations entre les deux pays.

    La logique militait aussi en faveur de cette évolution, surtout depuis la chute du rideau de fer et l’adhésion de Cuba à l’Organisation mondiale du commerce, en 1995. Plus rien ne justifiait le maintien du sévère embargo économique en place depuis 1962 et condamné par nombre d’organisations de défense des droits de la personne.

    L’embargo sera grandement assoupli, mais ne sera pas entièrement levé dans la foulée de l’entente annoncée mercredi, le dernier mot revenant au Congrès.

    Le Canada était un partenaire idéal pour recevoir les négociateurs, qui ne se sont jamais rencontrés en sol américain ou cubain. Bien plus proche allié des États-Unis, Ottawa a toujours maintenu ses relations diplomatiques et commerciales avec La Havane. M. Harper n’y a rien changé, ce qui est à son honneur.

    L’annonce n’est que le début d’un long processus, mais les premières étapes, clairement définies, donnent espoir. Reculer serait maintenant difficile.

    Quant au Canada, on aimerait le voir plus souvent jouer ce genre de rôle.

    Manon Cornellier.

    Opinião

    1.º de Dezembro: carta a Vasco Pulido Valente

    José Ribeiro e Castro, Sofia Galvão e Ricardo Sá Fernandes

    Vasco Pulido Valente (VPV) escreveu na edição do PÚBLICO de domingo dia 7 de Dezembro uma crónica intitulada “Feriados”, que é susceptível de induzir o leitor em engano, uma vez que contém erros factuais a respeito do 1.º de Dezembro e do seu feriado.

    1. VPV começa por menosprezar a Restauração e o 1.º de Dezembro do ponto de vista histórico, com uma leitura ideológica algo enviesada.

    Discordamos, mas não é este o ponto deste texto. A Restauração, período que vai desde o 1.º de Dezembro de 1640 a 13 de Fevereiro de 1668, data de assinatura do Tratado de Lisboa que estabeleceu a paz com Madrid, é objecto de diferentes leituras e interpretações pelos historiadores.

    O fundamental é que, a partir daí, a partir do 1.º de Dezembro e da Guerra da Restauração em que saímos vitoriosos, Portugal reganhou a sua independência plena, de novo com soberano próprio – foi posto termo ao domínio filipino e à chamada monarquia dual, em que Portugal estava sujeito a rei espanhol desde 1580, mais exactamente desde as Cortes de Tomar, que, em Abril de 1581, reconheceram Filipe II como soberano também no nosso país (Filipe I de Portugal).

    2. Vasco Pulido Valente escreve, a seguir: “Na segunda metade do século [XIX], ninguém se lembrava do ‘1 de Dezembro’ e os críticos do regime, de Ramalho Ortigão aos republicanos, desprezavam e ridicularizavam a “Sociedade 1.º de Dezembro” (que não sei se ainda existe), como centro de propaganda da corte e dos Braganças. Só os criados se metiam nessa fantasia, que o grosso do país letrado não levava a sério.”

    Primeiro, uma informação: sim, ainda existe. Nunca se chamou “Sociedade 1.º de Dezembro”, mas “Comissão Central 1.º de Dezembro de 1640”; e denomina-se, hoje, Sociedade Histórica da Independência de Portugal, designação que adoptou nos anos ’20 do século passado. Celebrou há poucos meses 153 anos de existência e actividade. Hoje, como desde o início, tem sede no Palácio da Independência, o antigo Palácio dos Almadas onde nasceu a revolta dos 40 conjurados de 1640.

    Em segundo lugar, as correcções.

    A Comissão Central 1.º de Dezembro de 1640 foi o pólo da prolongada movimentação que, mais tarde, depois de décadas de persistente intervenção cívica, levaria à instituição legal do feriado nacional do 1.º de Dezembro. Foi fundada em 24 de Maio de 1861, tendo lançado um Manifesto em 25 de Agosto do mesmo ano, na tal “segunda metade do século, [em que] ninguém se lembrava do 1 de Dezembro”, segundo VPV.

  • A Chuva e o Bom Tempo

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    António Costa e José SócratesJoão Miguel Tavares

    A forma como António Costa tem vindo aos poucos a erguer um cordão sanitário em redor de José Sócrates, procurando proteger-se a si próprio e ao PS dos riscos de contaminação, é uma das mais impressionantes manobras políticas a que eu me lembro de assistir. Nem Francisco George foi tão eficaz no combate à Legionella.

    Primeiro, foi o SMS enviado aos militantes socialistas a 22 de Novembro, escassas 10 horas após Sócrates ter sido detido no aeroporto: “Os sentimentos de solidariedade e amizade pessoais não devem confundir a acção política do PS.” Sete dias depois, foi a Lei da Rolha que Costa impôs num congresso com tudo para correr mal, onde o nome de Sócrates acabou por não ser pronunciado uma única vez em palco, nem sequer pelos seus amigos mais chegados. Três semanas depois, quando os jornais já se interrogavam sobre a demora de António Costa em deslocar-se a Évora, o actual líder do PS esvaziou o balão afirmando numa manchete do Expresso que iria certamente lá no Natal, “a título pessoal”, até porque só lhe “ficaria mal se não fosse”. “Você não faria o mesmo se um amigo seu fosse preso?”

    Finalmente – cereja envenenadíssima em cima de um bolo já azedo –, António Costa decide conceder esta semana (do 15/12/14) uma entrevista à CMTV, o que visto da perspectiva de José Sócrates deve fazer tanto sentido quanto Harry Potter convidar Voldemort para ir jantar lá a casa. Convém recordar que na última quarta-feira o advogado João Araújo atacou directamente o Correio da Manhã junto à prisão de Évora: “Não costumo ler o Correio da Manhã, e o meu cliente também não lê. Não gosto em absoluto”, disse, antes de lançar umas indirectas (“ontem tive duas comunicações do CM que me fazem supor que este processo terá bons resultados laterais”) que só sete pessoas terão percebido (entre as quais eu não me incluo).

    Ora, optar por dar uma entrevista ao Correio da Manhã nesta altura não pode ser um acaso – é mais um degrau na escada do “vocês não me confundam com ele” com que António Costa tem aos poucos alargado a distância que o separa de Sócrates, com uma eficácia simultaneamente admirável e assustadora. Admirável, porque é de uma frieza calculista só ao alcance dos mais hábeis políticos, que definem um objectivo e não deixam que nada nem ninguém se intrometa no caminho (atitude que, diga-se, está a produzir resultados: a última sondagem do Expresso, realizada já após a detenção de Sócrates, dava o PS a subir e António Costa como o político mais popular). Assustadora, porque a forma como ele tem vindo a enterrar a faca entre as costelas de Sócrates, e a rodar o cabo ao mesmo tempo que lhe chama “amigo”, provoca certo sobressalto em almas mais sensíveis.

    António Costa, enquanto líder do PS e ex-ministro de Sócrates, já deveria ter ido a Évora há muito tempo. Entre o socialista descerebrado que se põe a proclamar a inocência de Sócrates em frente à prisão, e o eterno fiel que agora não se atreve a meter um pé no Alentejo, há um vasto território para ser habitado por gente decente. Nada obriga Costa a responder aos jornalistas com mais palavras do que aquelas que foram usadas por António Guterres: “Fui visitar um amigo.” Isso chega perfeitamente. Visitar Sócrates não significa ser cúmplice dele; não o visitar, ao mesmo tempo que se proclama a sua amizade, tem perigosas ressonâncias pascais: “Amigo, com um beijo me trais?” António Costa tem de ter cuidado. Há um momento em que muito calculismo passa a ser calculismo a mais.

    Gostaria…Gostaria de poder confiar no futuro de Portugal. Neste iniciar de 2015...

    Gostaria de estar confiante que o processo anunciado por corrupção, roubo e lavagem de dinheiro que se prepara a José Sócrates, está verdadeiramente no caminho certo e, seja qual for, o desfecho das legislativas que se aproximam, em nada influenciará o desfecho da acção tomada por aquele a que chamam já “Super Juíz” Carlos Alexandre, permitindo assim que a população e o país saibam, uma vez por todas, os resultados das “escavações” que se têm feito nesse mundo corrupto e corrosivo, onde Sócrates e o seu bando andaram navegando.

    Gostaria também que esse trabalho de infatigáveis formigas que certamente os investigadores e colaboradores do juiz estão fazendo, possa alcançar aquilo que procuram, sem lugar a dúvidas, porque a manhosa personagem terá ao seu lado, alguns tubarões do Campus da Justiça, prontos a mostrá-lo como um mártir, incompreendido, esforçado defensor da população e do país…. Digamos que já se ouviu pior. É o tipo de cenário que se costuma utilizar para tocar as cordas sensíveis de corações piedosos, obcecados pelo partidarismo político.

    Gostaria da não confirmação que agora veio à estampa, daquilo que há muito se temia. José Sócrates tinha intenção de fazer uma manobra de diversão, apoiada pelos seus lacaios anti-portugueses, para preparar a sua candidatura à Presidência da República. Nada menos! E tinha esperanças! Conhecendo-se o amadorismo e ignorância política da massa populacional, não será ridículo imaginar que apesar de ser, senão o único, um dos principais responsáveis pela situação que prevalece em Portugal, o animal teria hipóteses de passar. É conveniente não descurar o perigo que tal indivíduo representa porque nada pode garantir que o risco se não concretize.

    Gostaria poder acreditar nas boas palavras de Passos Coelho e de Cavaco Silva. Um é aldrabão e o outro senil. Nada reconfortante. O primeiro, incompetente e mentiroso, neste aproximar das legislativas tem tentado convencer as alminhas aconchegadas de que tem feito o possível e até já prometeu subir o salário mínimo, fazer regressar certos feriados, reduzir impostos, tudo quanto seja bom de ouvir pelos votantes. O outro, mais desacreditado que nunca, procura redourar o brasão com tentativas de reconforto e de esperança, para fazer cair no engodo os mais tansos. Ora, não se compreende que depois de terem sugado até os ossos a classe média e baixa, reduzindo ao máximo as capacidades de manutenção das famílias, cortando indiferentemente reformas e ordenados menos representativos na lista de recebimentos, depois de tantos biliões extraídos à pobre gente, a dívida com a famigerada troika continua a subir, a aumentar, apesar das belas gargantas que se alegram de terem “cessado” (…?) os compromissos com os representantes das finanças europeias.

    Gostaria que o famigerado (des) governo que assentou arraiais em S.Bento, pudesse definir de forma clara quando se pensará : Portugal. Para tanto, será decisivo tomar medidas concretas, rápidas e explícitas, com incentivos fiscais e financeiros para a reestruturação do país, seu desenvolvimento industrial e comercial, pescas e mar português, tudo quanto seja ainda possível recuperar, portanto, daquilo que ainda não foi vendido ao estrangeiro. E aqui não me refiro aos vendilhões que habitam o semi-circulo…da AR.

    Gostaria de dizer mais mas fica assim esta abordagem rápida — adoro esta palavra : abordagem, que cai bem no contexto que se vive — e porque foram sempre os piratas que gritavam: à abordagem! Estranha similitude!Enfim...

    Gostaria de ver o país liberto dessa gente.

    Raul Mesquita

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    Manuel do Nascimento

    D. Sancho II, 4e roi de Portugal.

    1ère dynastie ou dynastie de Bourgogne.Le prince Sancho est né le 7 septembre 1209, à Coimbra, fils de D. Afonso II et de D. Urraca. L’infant Sancho est proclamé roi à l’âge de 13 ans, le 25 mars 1223. Ce sont donc les grands du royaume qui assurent sa tutelle pendant un an (majorité royale à 14 ans). Le prince se marie, en 1240 ou 1244 avec D. Mécia Lopes de Haro, une noble de Castille, fille illégitime d’Afonso IX de León ou d’un noble de Biscaia, Palência (1). D. Mécia Lopes de Haro était veuve d’Álvaro Peres de Castro de Castille (1). En 1246, le pape Innocent IV fait annuler leur union, car pour l’église, ce mariage ne pouvait pas être consumé, puisque D. Mécia Lopes de Haro est cousine au quatrième degré du roi D. Sancho II. L’église menace le roi, s’il ne quittait pas son épouse D. Mécia Lopes de Haro. Le roi D. Sancho II était petit-fils du fils de D. Afonso Henriques, le premier roi du Portugal. C’est encore le pape Innocent IV qui excommunie le roi D. Sancho II et publie une bulle où ordonnait au peuple de choisir un autre roi pour le remplacer. Le frère cadet, Afonso, comte de Boulogne, qui vivait en France, est invité à occuper le trône et est nommé régent dès 1245 par le pape Innocent IV. Le comte de Boulogne quitte la France et son épouse, Matilde II, pour reprendre le pouvoir au Portugal. Son frère, le roi D. Sancho II, est forcé d’abdiquer, en 1247 et s’exil à Tolède (1), après du refus militaire de la Castille en aide au roi D. Sancho II pour empêcher son frère, Afonso comte de Boulogne de prendre le trône du royaume de Portugal exigé par le pape Innocent IV.

    Pendant son règne, le roi D. Sancho II, plus intéressé par son rôle militaire, laisse de côté le champ administratif, ce que va provoquer de disputes internes et des problèmes avec la noblesse. Dans le cadre des conflits avec l’église, qui, lors du concile de Lyon en 1245, le pape Innocent IV, par la bulle Inter alia desiderabilia e Grandi non emmerito, le roi D. Sancho II est excommunié. Le pape considère le roi un rex innutilis, c’est-à-dire, le roi est incapable d’administrer la justice de son royaume. Le roi signe un traité en 10 points avec le Pape, mais le roi D. Sancho II, ne met pas beaucoup de zèle à le mettre en pratique.

    Le roi D. Sancho II s’intéresse beaucoup à la reconquête de la péninsule sur les Maures et va reprendre ainsi diverses villes dans l’Algarve et l’Alentejo, et ainsi à élargir le territoire portugais, avec la prise des villes de : Mértola, Alcoutim, Castro Marin, Elvas, Juromenha, Moura, Serpa, Aljustrel, Cacela e Tavira. Entre 1226 et 1239, il conquiert une grande partie de l’Alentejo avec le soutien des

    chevaliers des Ordres de Saint Jacques. Si le roi s’intéressait beaucoup aux affaires militaires de son royaume, il s’opposait aux disputes internes et aux intrigues de la noblesse. Le roi oublie que son premier devoir, et son premier intérêt, était de rattacher le peuple au pouvoir royal. Les prélats s’adressent au souverain pontife parce qu’ils jugent qui c’est à lui et lui seul qui, appartient la disposition des couronnes et qu’il s’empresse de censurer le roi D. Sancho II.

    En même temps les prélats et les nobles se soulèvent dans leurs provinces et selon certains chroniqueurs, le peuple de Coimbra et des villes voisines envahissent le Palais-royal de Coimbra et enlèvent D. Mécia Lopes de Haro, épouse du roi, qui est envoyée au Palais-royal d’Ourém. D. Mécia Lopes de Haro serait envoyée plus tard à Palência (1), où elle s’éteint en 1270/1271. Désormais au Portugal, on se flattait que le roi D. Sancho II, dégagé de sa funeste influence de D. Mécia Lopes de Haro, allait gouverner le pays suivant le vœu de la nation. D. Mécia Lopes de Haro, et pour le peuple portugais, c’est elle qui est à l’origine de la crise politique de 1245 au Portugal, qui a provoqué la venue d’Afonso, comte de Boulogne et frère du roi D. Sancho II, à la demande du pape Innocent IV, afin de remplacer le roi en place, jugé inapte à gouverner le pays par la bulle Inter Alia Desiderabília.

    A propos de D. Mécia Lopes de Haro, existe une légende «Lenda da dama Pé-de-Cabra», compilée par Alexandre Herculano (1810-1877), dans son livre «Lendas e Narrativas » de 1851.Il faut signaler, qui c’est sous de règne du roi D. Sancho II, qui, en 1224, Santo António de Lisboa, part pour la France où il prêchera dans les villes de Montpellier, Toulouse, Arles et Limoges. En 1231, (13 juin), Santo António de Lisboa meurt en Italie. Il est considéré une des figures les plus notables de l’Église et de la culture de son temps. Il devient le Prédicateur de l’Église.

    D’autre part, tous les historiens n’ont presque pas de nouvelles du roi entre juillet 1241 et janvier 1244 (la disparition du roi). Où est-il passé ? qu’a-t-il fait ? Depuis près de trente mois que la chancellerie royale n’a pas donnée signe de vie ! Étrange dans la monarchie portugaise. Quand les historiens consultent cette période de l’histoire, c’est très révélateur l’absence du roi portugais. Le manque d’information du roi et historique du royaume. Pour cela, l’historien nécessite de faire beaucoup de recherches pour cette période d’absence, mais les informations sont maigres et peu convaincantes.

    D. Sancho II meurt le 4 janvier 1248, à Tolède (1), où il aurait été enterré à la cathédrale de Sainte Marie de Tolède (1). Selon une légende de Martin de Freitas, châtelain de Coimbra, fidèle du roi D. Sancho II, refuse de remettre le pouvoir à Afonso, comte de Boulogne (frère du roi), et, toujours selon cette légende, le châtelain part pour Tolède (1) pour se certifier la mort du roi D. Sancho II, et fait ouvrir le cercueil afin de constater la mort.D. Sancho II meurt sans héritier direct. C’est son frère Afonso, comte de Boulogne qui monte sur le trône, comme 4e roi du Portugal, D. Afonso III.

    Photos : 2014-04-01 à D. Sancho II2014-04-02 à D. Mécia Lopes de Haro2014-04-03 à légende de Martim de Freitas, musée national Soares dos Reis à Porto.2014-04-04 à Drapeau sous le règne de Sancho II, déjà utilisé sous les règnes de D. Afonso II et de D. Sancho I.

    (1) Dans l’actuelle Espagne

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    Prochaine edition: PALADAR

    Lições do enólogo

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    Nesta mesma segunda metade do séc. XIX, a Comissão Central desenvolveu vasta actividade pública, por iniciativas sociais, editoriais e culturais, nomeadamente concursos de teatro, récitas, conferências de carácter histórico-cultural e político-institucional e exposições didácticas. E dinamizou campanhas públicas de angariação de fundos de que resultou a edificação de importantes monumentos, de cunho português e patriótico: a estátua a Luís de Camões, em Lisboa (1867); a estátua ao poeta Bocage, em Setúbal (1871); a estátua a Sá da Bandeira, em Lisboa (1884); o Monumento aos Restauradores, também em Lisboa, na actual Praça dos Restauradores (1886); e a estátua a D. Afonso Henriques, em Guimarães (1888). Tudo isto no período em que, segundo VPV, a “Sociedade 1.º de Dezembro” estaria votada ao desprezo e ao ridículo.

    Mais interessante é conhecer a lista dos tais “criados”, os únicos que, segundo VPV, “se metiam nessa fantasia, que o grosso do país letrado não levava a sério.”

    Os fundadores da Comissão Central 1.º de Dezembro e signatários do Manifesto de 1861 foram 40 destacadas figuras da sociedade portuguesa do tempo, incluindo políticos, como Anselmo José Braamcamp (que foi líder do Partido Histórico ou Partido Progressista, um dos dois principais partidos da Regeneração), ou o celebrado tribuno José Estêvão; historiadores, como o grande Alexandre Herculano e Luís Rebelo da Silva; outros escritores, como José da Silva Mendes Leal ou Pedro de Brito Aranha; industriais de renome, como Domingos Ferreira Pinto Basto (da segunda geração da “Vista Alegre”) ou António José Pereira Serzedelo Júnior (que muito marcou, tal como seu pai, as primeiras décadas do “Banco de Portugal”); além de ilustres diplomatas, bibliógrafos, jornalistas, publicistas e comerciantes, presidentes da Câmara Municipal de Lisboa e governadores civis. Ditosa Pátria que tais “criados” tem!

    É também difícil imaginar que destacadas figuras da “esquerda” liberal portuguesa desse tempo, como José Estêvão e Manuel de Jesus Coelho (ambos antigos combatentes da “Patuleia”), além de Alexandre Herculano, consumissem os seus dias a fazer “propaganda da corte e dos Braganças”, como é a ideia transmitida por VPV.

    3. Vasco Pulido Valente escreveu ainda: “Os republicanos, logicamente, não continuaram os festejos da dinastia (agora no exílio) e os monárquicos para se poupar a maçadas também não. O próprio Salazar, embora restaurasse o feriado, nunca fez um alarido à volta do caso e deixou a ‘Sociedade’ agonizar no Rossio com a maior indiferença.”

    Nada de mais errado.

    O feriado do 1.º de Dezembro foi instituído, em lei, pela 1.ª República (e não por Salazar), logo nos primeiros dias, gesto que marca o pleno sucesso das movimentações cívicas das décadas anteriores. É o primeiro Governo Provisório da República Portuguesa que, por Decreto de 12 de Outubro de 1910, consagra o dia 1 de Dezembro como feriado nacional, então designado como dia da “Autonomia da Pátria Portuguesa” e, pouco depois, “dia da Independência e da Bandeira”. Passou, assim, a ser o mais antigo dos feriados civis portugueses, pacificamente celebrado de modo ininterrupto, desde 1910 até à sua infeliz eliminação em 2012.

    1º de Dezembro...cont. da página 1

    Os actos centrais das celebrações nacionais, junto ao Monumento aos Restauradores, eram já organizados em parceria da Comissão Central 1.º de Dezembro (hoje, Sociedade Histórica da Independência de Portugal) e da Câmara Municipal de Lisboa, como ainda acontece apesar da abolição do feriado com efeitos desde 2013. Juntamos, para pleno esclarecimento dos leitores, fac simile do Diário do Governo de 13 de Outubro de 1910 e fotografia das primeiras celebrações oficiais do feriado nacional do 1.º de Dezembro, em que se vêem, entre outros, Manuel de Arriaga e Afonso Costa a celebrarem aquele que, segundo VPV, foi o “feriado restaurado por Salazar”.

    4. A concluir, citamos um trecho de artigo recente de Luís Reis Torgal, um historiador à altura dos seus pergaminhos, com vasta obra publicada nesta matéria dos feriados: “O 1.º de Dezembro é o feriado civil mais antigo: sobreviveu à I República austera em festividades, ao Estado Novo que só recuperou os ‘dias santos’ em 1952 e à chegada da democracia, que nunca aboliu feriados mas acrescentou vários ao calendário.” O mesmo que criticou há poucos meses: “Terminaram com o feriado da Restauração, um dos mais simbólicos da nossa independência e afirmação. É como se estivesse em causa o nosso sentido de independência, dificilmente conseguido.”

    O 1.º de Dezembro não é da República, nem da Monarquia, não é da direita, nem da esquerda. É o dia de Portugal inteiro, o mais nacional de todos os feriados nacionais. É o dia que celebra aquele valor sem o qual não existiríamos sequer: a independência nacional. Fá-lo na circunstância da Restauração, porque foi o momento em que, da última vez que a perdemos, a reconquistámos.

    O 1.º de Dezembro celebra o valor fundamental da independência de Portugal, desde sempre e para sempre, como o dia nacional mais importante, à semelhança da generalidade dos países europeus e de muitos outros no mundo. Foi a data que a sociedade portuguesa livremente escolheu para esse efeito e que, mesmo fora das comemorações oficiais, continua a ser festejada em espontâneas evocações populares anuais, não só na raia alentejana e beirã (que mais sofreu a Guerra da Restauração), mas também um pouco por todo o país, em inúmeras localidades. Só não sabe quem não quer saber.

    Movimento 1.º de Dezembro

    A morte do traidor

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    Rosa dos Ventos Rose des Vents

    à suivre

    • faire une pause près de la fontaine Chafariz da Bica à Castelo Novo et• admirer l’architecture de la place• apprécier les différentes phases de construction de la cathédrale

    d’Idanha-a-Velh• ramener de Monsanto un « adufe », instrument de musique du folklore

    régional, ou une « marafona », poupée en tissu

    Sortelha

    Couronnée par un château bâtit sur un formidable ensemble rocheux à 760 mètres d’altitude, Sortelha conserve son apparence médiévale intacte dans l’architecture de ses maisons rurales en granit.

    Elle faisait partie d’une importante ligne défensive de châteaux frontaliers, édifiés ou reconstruits en majorité sur des ‘castros’ d’anciennes civilisations ibériques et son nom vient de la configuration du terrain en rochers escarpés qui entourent le village en forme d’anneau (sortija, en castillan), les murailles ayant également été érigées en forme circulaire.

    L’entrée se fait par une porte gothique sur laquelle on voit un balcon (Varanda de Pilatos), avec des ouvertures (mata-cães) d’où des projectiles étaient lancées sur les attaquants. Avant l’entrée, un joli pilori, achevé par une sphère armillaire, symbole de D. Manuel I et l’édifice de l’Hôtel de Ville, tous deux datant de l’époque de ce roi, méritent que l’on s’y attarde. Sur le seuil d’une autre porte, tournée vers l’occident, deux rainures sur la pierre représentent des mesures métriques (la plus grande, une «vare» et la plus petite une «coudée»), qui servaient d’étalonnage aux commerçants médiévaux, à l’époque où les systèmes métriques n’étaient pas uniformisés.

    Dans l’église matrice, du XIVè siècle, on trouve un intéressant travail de plafond hispano-arabe, et la sculpture dorée du maître-autel, ajoutée à l’époque baroque.

    Le charme de ce village réside dans l’atmosphère médiévale, où toutes les maisons, construites en granit et généralement avec un seul étage, se fondent solidement dans la roche et suivent la topographie du terrain. À l’extérieur des murailles un autre village moderne s’est développé, malheureusement selon des modèles architectoniques coupés de la tradition.

    Autour de Sortelha le paysage a la beauté rude des grandes pierres de granit et des bois de châtaigniers qui les accompagnent. Dans la ville de Casteleiro, sur la route de Belmonte, se trouvait la station médicale de Águas Radium, considérées parmi les eaux les plus radioactives du monde. Vous pourrez aussi faire un salutaire parcours à pied en suivant l’ancienne ville romano musulmane, où passaient les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle.

    Deux villes intéressantes se profilent à près de 20 Kms de Sortelha et méritent, sans aucun doute, une visite : Belmonte, vers l’occident et Sabugal, au Nord. Vers le Sud Est, les amateurs de tourisme vert bénéficient à la Réserve Naturelle de la Montagne de Malcata, de parcours pour l’observation de la faune et de la flore dans un paysage riche en reliques de forêt méditerranéenne. Le lynx ibérique est le symbole de la Réserve. Créature plutôt sauvage et méfiante, il préfère la cachette des bois, ce qui implique une grande persévérance pour parvenir à le voir.

    Castelo Novo

    Encadrée par le superbe amphithéâtre que forme la Montagne de Gardunha, Castelo Novo surprend par les beaux exemplaires de maisons seigneuriales qui furent la propriété des familles nobles de la région.

    Son château, édifié au XIIè siècle et qui subit de grosses détériorations lors du tremblement de terre de 1755, prit le nom de «novo», puisqu’il en existait déjà un aux alentours qui fut abandonné car il ne disposait pas des bonnes conditions pour défendre le lieu. Ainsi s’explique le fait que le village ait pris le nom de Castelo Novo.

    Sur la Place de Bica l’édifice médiéval de l’Hôtel de Ville offre au regard de nombreuses touches curieuses, notamment une fontaine publique baroque (XVIIIè siècle) adossée à une façade en granit, surplombée par les armoiries

    du roi D. João V, qui introduit une note quelque peu dissonante dans la simplicité médiévale de l’édifice.

    À l’arrière, pareille à une sentinelle protectrice et attentive, l’ancien donjon du château, dépossédé de ses fonctions guerrières, indique l’heure à la population du village. De la vie communale effacée par le temps subsiste la ‘Lagariça’, énorme pressoir taillé dans la roche où durant des siècles le vin a été foulé pour les habitants du village.

    Juste à côté de Castelo Novo ne manquez pas la visite de la belle ville de Alpedrinha.

    Idanha-a-VelhaLa succession d’occupations de différents peuples légua à Idanha-a-Velha un précieux patrimoine historique.

    Celui qui visite le modeste village actuel et observe son rythme pacifique aura du mal à imaginer qu’il se trouve dans la très ancienne et florissante Civitas Igaeditanorum romaine. Cette ville qui se situait sur la grande route péninsulaire qui liait Emerita (Mérida), à Braccara (Braga); dans l’Egitânia, siège de l’Évêché de l’époque Visigothe (VIè-VIIè siècles), qui frappa les pièces d’or de presque tous les rois Visigoths, de Recaredo à Rodrigo; dans l’Idânia musulmane (VIIIè ‘XIIè siècles) quand elle atteint une grande dimension et devint une ville riche, presque aussi riche que Lisbonne.

    Ensuite ce fut l’époque des luttes entre chrétiens et musulmans durant le premier siècle de la nationalité portugaise, quand D. Afonso Henriques en fit don à l’Ordre des Templiers pour son repeuplement. D. Sancho I, son fils, lui donna le premier foral en 1229, lui reconnaissant encore une importance stratégique.

    Avec le temps et le déplacement des grands axes stratégico-militaires elle perdit de sa grandeur. Mais elle n’a pas perdu l’atmosphère des temps passés, pareille à un musée ouvert pour celui qui fait du tourisme avec des motivations culturelles grâce à un parcours dûment signalé pour l’aider à s’orienter.

    Villages historiquescontinuação

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    José Sócrates: Paris e as casas compradas à mãe

    Retirado de cena com a derrota nas eleições legislativas de 2011, no desemprego e apenas com uma única conta bancária que mantinha há 25 anos, como garantiu numa entrevista à RTP, José Sócrates investiu então 95 mil euros num Mercedes e faz-se estudante de Filosofia Política em Paris.Preso à oculta realidade financeira que criara, mas já com o dinheiro numa conta em Portugal, em nome de Santos Silva, veio a justificar a vida de luxo que levava em Paris – onde alugou um apartamento, na zona mais cara – através do recurso a um empréstimo da CGD (de valor quase igual ao do carro topo de gama que comprara em leasing) e com uma herança deixada à mãe, Maria Adelaide Pinto de Sousa.

    Foi com este argumento da herança, aliás, que já justificara a aquisição do seu luxuoso apartamento no edifício Heron Castilho, na rua Braamcamp, em Lisboa, em 1995, dois meses antes de a mãe também se ter instalado num andar do mesmo edifício (o Heron Castilho) por um preço semelhante: 224 mil de euros.

    Mas o valor do património que tocou a Maria Adelaide com a morte do pai – um homem nascido em berço pobre, mas que durante a Segunda Guerra Mundial se fez ao volfrâmio, alcançando um pé-de-meia que lhe deu para investir no imobiliário – está longe de cobrir os gastos de Sócrates.

    Os investigadores suspeitam que a mãe de Sócrates tem sido um dos meios que este tem usado para branquear o dinheiro das ‘luvas’ que foi recebendo como governante.Do património que recebeu de herança, Maria Adelaide vendeu alguns apartamentos em Queluz que, à risca, apenas lhe dariam para pagar a casa nova no Heron Castilho. Em 2011, sobrava-lhe um espólio de pouca monta em Setúbal, dois apartamentos no Cacém e um rés-do-chão num prédio modesto em Cascais, de onde se mudara quando optou pela vizinhança com o filho em Lisboa. Com a nova vida de Sócrates, Maria Adelaide, que nada sabe sobre o tesouro escondido do filho, teve de se desfazer de tudo. Ainda em 2011, após a eleição que colocou no seu lugar Passos Coelho, Sócrates pediu à mãe que vendesse a Santos Silva os dois apartamentos no Cacém – e esta, sem saber que o real comprador é o filho, fez negócio com o empresário da Covilhã por 175 mil euros, verba que este foi colocando em tranches nas contas do ex-primeiro-ministro.Carlos Santos Silva, com o dinheiro do amigo que trouxera da Suíça, foi levantando da conta em Portugal os valores de que Sócrates necessitava e de forma a escapar ao escrutínio fiscal e judicial, dando além disso uma aparência normal à sua conta oficial. Com esse capital, o antigo líder do PS não só justificou a herança como amortizou metade do empréstimo junto da CGD e pagou parte do Mercedes.

    Andar de Paris à vendaMas Sócrates parece ter nos bolsos uma trituradora: em dois tempos, entre viagens de férias, velhos vícios e a renda do andar em Paris, desbaratou aquele dinheiro. Por isso, em Julho de 2012, voltou a utilizar o esquema: Maria Adelaide, aconselhada pelo filho, desfez-se também do apartamento no Heron Castilho, que vende a Santos Silva, e regressa ao seu rés-do-chão na linha do Estoril. No entanto, o filho, em 2013, numa entrevista ao Expresso dissera que a mãe se mudara de Cascais para a Braancamp por solidão, após a morte do seu cachorro.Segundo os factos em investigação, tem sido sempre Santos Silva a dar a cara pelos negócios do amigo quando este precisa de dinheiro. O apartamento vendido por Maria Adelaide também fica em nome do empresário, sem que este lá meta o pé, enquanto ela transfere para a conta de Sócrates os 600 mil euros recebidos.Entretanto, Sócrates investira 2,8 milhões de euros num apartamento de luxo em Paris, com 250 metros quadrados e vista para a Torre Eiffel, à beira do rio Sena, que neste momento está à venda por 4 milhões.Ou seja, segundo apurou a investigação – alicerçada em vasta documentação, –, o valor da venda da casa do Heron Castilho com o da compra do andar em Paris perfaz cerca de 3,4 milhões, que Carlos Santos Silva foi buscar à sua conta nacional e que tinha vindo da offshore da Suíça, onde era o ‘testa-de-ferro’ de Sócrates.

    felí[email protected]

    Outros textos1- José Sócrates foi hoje detido2 - Casa de Sócrates alvo de buscas3 - Sócrates: 20 milhões escondidos4 - Sócrates: Fortuna regularizada nos RERT5 - José Sócrates: Paris e as casas compradas à mãe 6 - Sócrates e o esquema com a Octapharma7 - Sócrates comprou milhares de exemplares do seu livro

    Juíz Carlos Alexandre

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    Le coup de poker de HarperVincent Marissal

    La Presse

    La nouvelle a fait grand bruit au Canada pendant quelques jours, à la fin novembre, mais comme l’actualité se nourrit d’histoires fraîches, on est, ici, passé rapidement à autre chose. Dans les pays francophones d’Afrique, toutefois, la victoire du Canada (un pays riche du Nord) à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est encore perçue douloureusement comme une humiliation historique. Voilà qui annonce un début de mandat difficile pour l’ex-gouverneure générale.

    Sur la scène internationale, Stephen Harper n’a jamais particulièrement brillé depuis qu’il est devenu premier ministre du Canada, il y a près de neuf ans. Mauvais élève dans les sommets environnementaux, acteur mineur et discret au G8 et au G20 (on l’a surtout remarqué, en 2009, parce qu’il était absent de la photo officielle pour cause de besoin primaire aux toilettes!). Et puis, il y a eu aussi cette humiliante défaite, en 2010, lorsque le Canada a échoué, pour la première fois de son histoire, à obtenir un poste électif au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Le premier ministre conservateur a toutefois superbement joué ses cartes à Dakar, il y a un mois, et dans les semaines qui ont précédé le sommet de la francophonie, pour permettre à Michaëlle Jean de devenir secrétaire générale de l’OIF. Pour le gouvernement Harper, cela restera un de ses meilleurs coups diplomatiques.

    On savait déjà que le Canada (et dans une moindre mesure, le Québec) a mis toute la gomme pour la campagne de Michaëlle Jean. Moyens financiers et logistiques imposants, ressources personnelles, dont l’ambassadeur du Canada à Paris, Lawrence Cannon, et contributions importantes à certains pays africains, grâce aux programmes de développement international, juste avant le sommet de Dakar. Sans aller jusqu’à dire que le Canada s’est acheté le poste de secrétaire général de l’OIF, disons que le ministre Christian Paradis n’est pas arrivé les mains vides au Sénégal et que certains pays africains ont accepté volontiers l’aide du généreux Canada.

    C’est surtout en coulisse, en particulier avec le président français, François Hollande, que le gouvernement canadien a réussi le mieux à placer ses pions en vue du sommet de l’OIF. Si bien qu’une fois à Dakar, les dirigeants africains opposés à la nomination de Michaëlle Jean ont dû se rendre à l’évidence: les jeux étaient faits. Certains, frustrés, ont quitté Dakar avant même la désignation du nouveau secrétaire général*.

    Fort d’une main imbattable, Stephen Harper a joué le coup de poker décisif lors d’une rencontre à huis clos avec les présidents français et sénégalais (acquis à Michaëlle Jean) et trois présidents africains qui défendaient leur propre candidat.Historiquement, le secrétaire général de l’OIF est désigné par consensus, et non élu, mais en cas d’impasse, il faut recourir au vote. Devant le refus du Congo et

    de l’Île-Maurice de retirer leur candidat, M. Harper a «callé» le bluff: «Vous voulez vraiment voter? Très bien, allons-y, le Canada est prêt!» Quelques minutes plus tard, le dernier adversaire jetait l’éponge et la voie était libre pour Michaëlle Jean.La veille, une rumeur émanant apparemment de la délégation suisse laissait entendre que le Canada, deuxième bailleur de fonds de l’OIF, pourrait fermer le robinet advenant une défaite. Rumeur infondée, mais la délégation canadienne n’a rien fait pour la démentir, suggérant meme à ses partenaires du Québec et du Nouveau-Brunswick de laisser courir, sans commenter davantage.

    Au moment décisif, dans la salle réunissant une trentaine de chefs d’État, des représentants de pays africains isolés par l’«opération Michaëlle Jean» ont tenté, désespérés, une dernière offensive: le Québec et le Nouveau-Brunswick, qui ne sont pas des pays, ne devraient pas avoir droit de vote, ont-ils risqué. Levée de boucliers immédiate de la délégation canadienne: à l’OIF, les contributeurs sont membres d’office, avec droit de vote, ce qui est le cas du Québec et du Nouveau-Brunswick, a-t-on rappelé, insistant du coup sur l’importance de la contribution financière canadienne.

    La route de Michaëlle Jean vers l’OIF n’a pas été de tout repos, provoquant même des soubresauts entre fédéralistes et souverainistes. L’ancien premier ministre Bernard Landry s’est rendu à Paris pour critiquer ouvertement la candidature de Michaëlle Jean, ex-représentante de la reine d’Angleterre au Canada. M. Landry participait alors à un événement organisé pour un adversaire de Mme Jean, le Congolais Henri Lopes. De passage au Canada dans les semaines suivantes pour y tester ses appuis, M. Lopes s’est fait dire que ses accointances avec un leader souverainiste québécois étaient plutôt mal vues.

    Pour la suite des choses, plusieurs éléments pourraient jouer dans le mandat de Michaëlle Jean à la tête de l’OIF. La réaction des pays africains réfractaires, évidemment, sera cruciale.

    Le style de Mme Jean et le fait qu’elle ait répondu en anglais à une question d’un journaliste canadien en auraient irrité plusieurs à Dakar, dont le ministre des Affaires étrangères de France, Laurent Fabius, qui, contrairement à son président, n’appuyait pas la candidature canadienne.

    Le rôle de François Hollande lui-même aura été jugé «étrange»* par les habitués de la Francophonie. Plusieurs suspectent qu’il ait pu échanger son appui à Michaëlle Jean en échange d’une faveur prochaine du Canada. Quoi? On ne le sait pas avec certitude. Une chose, toutefois, est sûre: le Canada a gagné gros à Dakar et il en doit une à Paris, sans qui cette victoire aurait été impossible.

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    jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en FrançaisAfinal o dinheiro estava lá...e foi transformado em milhares de acções (Ilhas Cayman)

    Aqui está a origem do “Off-Shore” da família do José Sócrates, alguns dos movimentos realizados e a assinatura da fundadora, a mãe, que graças às suas economias, fruto de um trabalho bem simples, abriu a conta com 24.500 dólares para, algum tempo depois, já haver movimentações de milhões!!! É um génio, esta mulher e até pariu outro génio!!!!

    E não chegaram estas provas para o PGR (entretanto aposentado) e de má memória ter de abrir um inquérito?

    Agora se percebe como foram comprados os dois apartamentos na Brancamp a pronto pagamento! Naquele edificiozito azul que faz esquina com a Rua Castilho, com alta segurança, etc, um dos mais “baratos” de Lisboa...!E também se percebe como o “animal feroz” se refugiou em Paris fazendo uma despesa mensal de cerca de quinze mil Euros sem se ter habilitado ao subsídio de reinserção ou ter passado à situação de Reforma!

    DOCUMENTO INÉDITO SOBRE OFFSHORES DA FAMÍLIA SÓCRATES

    1--Com esta assinatura da Sra D.Fernanda é criada uma Sociedade ou Conta Offshore.Agora basta movimentá-la em qualquer cidade do Mundo com um vulgar cartão....O dinheiro depositado não recebe juros, pelo contrário, tem encargos.O montante pode ir para um banco alemão que empresta a Portugal a 5% ou mais...

    2--CONTRATO com a Mãe de Sócrates

    3--Nomes dos Sócios (olhem bem, falta um mas nem é necessário, basta o tal cartão)

    4- -À sorte um dos Extractos da conta (o montante é em EUROS)

    Poderosa mãe de Sócrates e o seu poderoso filho. “Infeliz o país onde os idiotas conduzem os cegos”. (W.Shakespeare)

    “A mãe do primeiro-ministro José Sócrates, Maria Adelaide Carvalho Monteiro, comprou o apartamento onde reside na Rua Braamcamp, no centro de Lisboa, a uma sociedade “offshore” com sede nas ilhas Virgens Britânicas, e pagou-o a pronto num ano em que declarou menos de 250 euros de rendimentos, noticia hoje o jornal diário “Correio da Manhã”, que investigou o património da família do primeiro-ministro.

    Entretanto a corrupção recorre ao velho esquema de fazer desaparecer os documentos que podem expor a falta de vergonha dos corruptos.Segundo noticia a TVI, alguns documentos da escritura estão desaparecidos. É conveniente!!

    É uma forma comum de salvar os corruptos em Portugal.

    Já no famoso caso do Face Oculta recorreram a um estratagema interessante. O próprio juiz, Pinto Monteiro, cortou as provas à tesourada, permitindo depois à defesa exigir a anulação do julgamento e a impunidade de todos os envolvidos. São uma equipa invencível.

    Mas Sócrates não se fica atrás.....

    Comprou uma casa senhorial no coração de Lisboa. São cinco assoalhadas dum 3º andar no edifício Heron Castilho. Tem 150 metros quadrados, avaliados em 800.000 euros, que, para efeitos de impostos, lhe custaram apenas, 240.000 euros.

    Antes vivia num modesto apartamento T2 na calçada Eng. Miguel Pais, em São Bento. Na garagem tem um Mercedes C230. Longe vão os tempos em que conduzia um modesto Rover 111.

    Além disto frequenta restaurantes caros e usa fatos de marca. Tem o nome escrito na mais sofisticada loja de roupa da América, onde apenas vão os artistas milionários. Como pode Sócrates viver como um homem rico, com 82 mil euros brutos (57 mil líquidos) que declarou ao Tribunal Constitucional ganhar por ano?

    Diz não ter rendimentos de quaisquer empresas, acções ou planos de poupança. O único património que diz ter é o carro, a casa e ordenado...só que os off-shores já vão dando, aos poucos, outros sinais bem diferentes.

    Assim (não) se vê a influência da língua portuguesa

    Renato Epifânio

    Muito poucas línguas deveriam estar acima da língua portuguesa, desde logo pela sua geográfica difusão.

    Num interessante artigo publicado no dia 22 de Dezembro (“Influência de uma língua mede-se pela capacidade de ligar línguas diferentes”), o jornal PÚBLICO reproduz os dados essenciais de um estudo saído na revista Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Neste, defende-se que “ao contrário do que se poderia pensar, a influência global de uma língua mede-se principalmente pelo seu nível de ligação com outras línguas, e, em particular, pela sua capacidade de mediar a comunicação entre línguas que de outra forma não conseguiriam ‘falar’ entre si”.

    Surpreendentemente, porém, à luz dessa premissa, a língua portuguesa aparece numa posição “intermédia”, quando deveria aparecer numa posição mais cimeira. Se a premissa é, como no artigo se enfatiza, a “capacidade de estabelecer pontes entre línguas associadas a culturas por vezes muito diferentes e afastadas do ponto de vista geográfico”, então muito poucas línguas deveriam estar acima da língua portuguesa, desde logo pela sua geográfica difusão: falando só dos países de língua oficial portuguesa, estamos a falar de uma língua com difusão na Europa, nas Américas, em África e na Ásia. Se contarmos, como devemos contar, com as várias diásporas lusófonas e com outras regiões que, historicamente, mantiveram laços com o espaço de língua portuguesa, essa difusão geográfica alarga-se ainda mais.

    Manifestamente, contudo, isso não foi tido em conta neste estudo – o seu co-autor português, Bruno Gonçalves, chega mesmo a manifestar a sua “surpresa” pela “ligação [da língua portuguesa] à língua malaia”. Como se na Malásia não existisse, ainda hoje, uma significativa comunidade lusófona, em grande parte residente no chamado “Bairro Português de Malaca”, que tem preservado essa ligação à Lusofonia, mesmo com poucos ou nenhuns apoios oficiais. A este respeito, não pode deixar de ser referida a Associação Coração em Malaca, sediada em Portugal, que, através dos seus membros – desde logo, da sua Presidente, Luísa Timóteo – não se tem cansado de manter essa ponte, que já levou, inclusive, a que alguns membros dessa comunidade tivessem estado recentemente em Portugal.

    Este exemplo é, de resto, multiplicável a muitos outros países, sendo que o mais importante nem é sequer isso: o mais importante é essa capacidade pontifícia (“construtora de pontes”) que a língua e cultura portuguesa historicamente tiveram e que ainda hoje é reconhecida – nomeadamente, no mundo árabe. Daí o papel que a Lusofonia poderia hoje ter à escala global na resolução de alguns conflitos, inclusive de cariz religioso. Enquanto cultura em que desde sempre conviveram as “três religiões do Livro” – judaísmo, cristianismo e islamismo –, a cultura lusófona poderia dar um importante contributo para a paz mundial. Infelizmente, contudo, importa reconhecê-lo, são os lusófonos os primeiros a não valorizar devidamente a sua cultura histórica. Não surpreende, por isso, que muitos não lusófonos não a conheçam e que surjam mesmo estudos internacionais que façam tábua rasa dessa nossa cultura. Assim (não) se vê a “influência da língua portuguesa”.

    Presidente do MIL: Movimento Internacional Lusófonowww.movimentolusofono.org

    NDR:

    Neste texto, soberbamente bem escrito que tomamos a liberdade de utilizar, fica — se houvesse necessidade disso — bem patente a negligência dos diversos governantes que têm passado por Belém e São Bento daquele pobre país, ao deixarem sem ajudas, o conhecimento e expansão da Língua a alguns carolas que a vão fazendo, sem quaisquer tipos de apoio ou reconhecimento governamental.

    Fazem-se estudos e viagens de onde saiem uns quantos iluminados que desconhecem as condições em que os carolas no exterior vão transmitindo às novas gerações alguns conhecimentos dos Valores Pátrios, sem possuir o necessário para essa transmissão. Recordo que há anos, uma equipa de professores que veio até cá, dando exemplos de utilização de computadores individuais aos jovens das nossas escolas, incapazes de os seguirem pelos condicionalismos de espaços e materiais. Para além do tempo. As escolas da diáspora funcionam apenas 4 horas por semana, com uma clientela oriunda, muitas vezes, de casamentos mistos e línguas misturadas. E a nossa Língua perde assim, terreno, a favor do dialecto brasileiro.

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    jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français10 bonnes nouvelles économiques

    Pierre Duhamel

    Déprimantes, les dernières nouvelles sur l’économie ? Pour finir l’année en beauté, le blogueur Pierre Duhamel propose 10 raisons d’être optimistes pour les mois à venir.

    2014 s’achève, dans le tumulte et la révolte pour les uns, mais avec un certain soulagement et des motifs à réjouissances pour les autres. En fait, il y a autant de raison de célébrer qu’il y en a de déchanter. Tout dépend de vos intérêts, de votre situation personnelle et, sans doute, de vos valeurs.

    Blogue EconomiePour finir l’année en beauté, je propose 10 raisons d’être optimistes pour les mois à venir. La semaine prochaine, je vais essayer d’anticiper les principaux écueils et enjeux économiques de 2015.Entre-temps, joyeux temps des Fêtes à tous !

    1. L’économie américaine semble redémarrer pour de bon.Le moteur s’est enrayé et a eu du mal à se mettre en branle, mais tout indique que cette fois-ci est la bonne. En 2014, les États-Unis auront connu leur plus forte création d’emplois en 15 ans, et la hausse de 5 % du PIB au troisième trimestre aura été la plus vigoureuse en 11 ans. Tout cela avant même de profiter des effets de la chute du prix de l’essence, qui devrait ajouter de 0,2 % à 0,5 % au PIB américain, selon le Fonds monétaire international (FMI).Tout s’enchaîne : plus de gens travaillent, les revenus sont en hausse et il y a plus de consommation, ce qui génère plus d’investissements et crée davantage d’emplois.

    2. Les marchés boursiers performentCette année, l’indice Standard & Poors de la Bourse de New York a battu 50 fois son record historique. L’indice composé des 500 plus grandes entreprises américaines publiques a augmenté de 12,7 % depuis le début de l’année. L’indique Dow Jones, qui recoupe les 30 entreprises les plus importantes pour ce qui est de la valeur des actions, est aussi en hausse en 2014 (8,6 % à ce jour), ainsi que l’indice TSX S&P de Toronto (à 5,95 %).Ceux qui ont investi dans les plus grandes sociétés québécoises ont vu leur portefeuille s’apprécier de plus de 20 %, en date de vendredi dernier.Voilà de bonnes nouvelles pour les investisseurs, et ceux qui contribuent à un régime de retraite.

    3. La baisse du prix du pétroleLe prix d’un baril de pétrole Brent s’est replié de 46 % depuis son sommet plus tôt cette année, et le gouverneur de la Banque du Canada en parlait comme d’un véritable cadeau de Noël pour les consommateurs canadiens.Les économistes de la Banque TD évaluent que les ménages canadiens auront 300 dollars de plus dans leur poche grâce à la baisse du carburant. Ceux de Valeurs mobilières Banque Laurentienne prévoient une économie de près de 500 dollars en moyenne pour les ménages québécois.Les répercussions de la baisse du prix du pétrole se fera ressentir partout au monde et devrait ajouter 0,7 % à la croissance mondiale en 2015, selon le FMI.

    4. L’état des finances publiques s’amélioreLe déficit budgétaire américain a fondu de près de 30 % cette année, soit la plus forte baisse depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Leur déficit est le plus bas depuis 2008.Le gouvernement canadien retrouvera l’équilibre budgétaire en 2016-2017 et aurait pu atteindre son objectif une année plus tôt, n’eût été des baisses d’impôt consenties aux familles canadiennes.Le gouvernement du Québec promet d’équilibrer ses comptes dès le prochain exercice. Après les premiers six mois de l’exercice financier en cours (avril à septembre), les revenus autonomes du gouvernement augmentent plus vite que prévu (3,2 %, par opposition à une prévision de 2,2 %) et les dépenses de programmes de l’État, moins vite qu’anticipées (1,8 %, par opposition à un objectif de 2,1 %).Après six mois, le Québec se retrouve avec un léger surplus de 43 millions de dollars. On prévoit néanmoins un déficit de 2,4 milliards pour l’ensemble de l’exercice 2014-2015.Ceux qui trouvent l’exercice pénible et non nécessaire pourront se réjouir en se rappelant que 85 % des sommes nécessaires pour atteindre l’objectif ont déjà été identifiées.

    5. Des baisses d’impôts pour les famillesQuatre millions de familles canadiennes bénéficieront d’allègements fiscaux totalisant 4,6 milliards de dollars.En octobre, le gouvernement fédéral a annoncé que dès cette année, les couples qui ont des enfants de moins de 18 ans pourront fractionner leurs revenus, ce

    qui pourrait se traduire pour eux par une économie d’impôts maximale de 2 000 dollars.Le gouvernement a aussi bonifié la prestation universelle des frais de garde, ajouté une nouvelle prestation de 60 dollars par mois pour les enfants de 6 à 17 ans et augmenté la limite de déduction pour les tarifs de garde.Cela devrait compenser en partie la hausse des tarifs en CPE pour les familles à plus haut revenu imposée par Québec.

    6. La baisse du dollar canadienAu début de 2013, le huard volait au même niveau que le billet vert. Il débutait l’année 2014 à 94 cents américains, et il se trouve aujourd’hui à 86 cents. Cette longue glissade a de nombreuses vertus.La descente n’a été ni trop soudaine ni trop brusque, et on ne prévoit pas de remontée au cours des deux prochaines années ni de baisse substantielle. Voilà donc un environnement suffisamment stable, qui a permis aux importateurs et exportateurs de s’ajuster en cours de route et qui est suffisamment prévisible pour réaliser de bonnes affaires.Nos exportateurs sont devenus plus concurrentiels sur le marché américain, où leurs produits sont moins chers qu’avant. Les ventes accrues leur permettent aussi d’accroître leur rentabilité. Les profits des manufacturiers canadiens sont en hausse de 40 % au troisième trimestre.On a tendance à expliquer la baisse du huard par la seule baisse du prix du baril de pétrole, mais notons que le dollar canadien a pris du mieux face à la plupart des autres devises.

    7. Les exportations bondissentLes exportations constitueront le principal moteur de l’économie québécoise. Elles devraient croître de 2,8 % cette année et de 5,3 % en 2015, selon Desjardins. Cette hausse serait plus importante que celle qu’enregistrera l’Ontario pendant ces deux années. Les principaux bénéficiaires sont les manufacturiers, dont les ventes sont en hausse de presque 7 % après neuf mois.Ces données laissent présager de nouvelles embauches et de nouveaux investissements pour répondre à la demande.Cela va compenser pour les faiblesses du secteur minier à cause du fléchissement de la demande mondiale.

    8. Les taux d’intérêt sont stablesLes consommateurs et les gouvernements partagent la même hantise : un relèvement soudain et substantiel des taux d’intérêt. Le gouvernement du Québec, qui doit emprunter 15 milliards de dollars au cours de l’exercice en cours, a pu économiser 67 millions de dollars durant les six premiers mois grâce au recul des taux d’intérêt.Les économistes de la Banque de Montréal ne s’attendent pas à un hausse du taux directeur l’année prochaine, au pire au quatrième trimestre de 2015, selon ceux de la TD.

    9. Il y a aura de nouveaux emploisLa croissance de l’emploi au Québec a été nulle jusqu’à maintenant en 2014. Mais les économistes de Desjardins prévoient un ajout de 25 000 emplois en 2015 et de 20 000 en 2016. Les autres institutions financières font aussi le pari d’une augmentation — modeste, quand même — de l’emploi au Québec.

    10. Une croissance malgré la rigueurLes économistes de Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL) disent qu’il faut remonter aux années 1997-1998 pour retrouver une conjoncture aussi favorable au Québec avec une demande américaine en forte hausse, le recul prononcé du prix du pétrole et une dépréciation pondérée de la devise. Voilà qui devrait bien augurer, malgré les répercussions des mesures de rigueur budgétaire.Cela dit, les économistes de VMBL restent prudents, avec une hausse anticipée de 1,9 % du PIB québécois en 2015. Ceux de la Banque Nationale du Canada sont sur le même registre, à 1,9 % eux aussi. Les économistes du Mouvement Desjardins sont les plus pessimistes, à 1,7 % de croissance.Les économistes des banques torontoises sont plus optimistes. La Banque Royale et la Banque de Montréal s’attendent à une croissance économique de 2 % au Québec, la Banque TD, de 2,1 % et la banque CIBC, de 2,4 %. Dans son budget, le gouvernement table sur une hausse de 2 % du PIB.

    Les économistes sont néanmoins unanimes sur l’essentiel : 2015 sera une meilleure année que 2014 pour l’économie du Québec.Souhaitons maintenant qu’ils aient raison.* * *À propos de Pierre DuhamelJournaliste depuis plus de 30 ans, Pierre Duhamel observe de près et commente l’actualité économique depuis 1986. Il a été rédacteur en chef et/ou éditeur de plusieurs publications, dont des magazines (Commerce, Affaires Plus, Montréal Centre-Ville) et des journaux spécialisés (Finance & Investissement, Investment Executive). Conférencier recherché, Pierre Duhamel a aussi commenté l’actualité économique sur les ondes du canal Argent, de LCN et de TVA. On peut le trouver sur Facebook et Twitter : @duhamelp.

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    TEMPO DE POESIA - VIII

    Escolha de Isabel Meyrelles Tradução e Colaboração de Maria Fernanda Pinto

    Século XVI, época segundaNão se pode falar deste século sem citar os cronistas e os historiógrafos que o ilustraram, como João de Barros, Fernando Lopes de Castanheda, Diogo do Couto, Bernardo Rodrigues, Damião de Góis,Jerónimo Osório e Francisco de Holanda, amigo de Miguel-Ângelo e defensor entusiasta da pintura do Renascimento.Todos eles foram influenciados pelas luzes do Renascimento, todos viajaram muito, ilustrando-se noutros países e subordinando-se à influência de Erasmo. Todas as crónicas e historiografias foram escritas em português, recusando o castelhano para poder narrar os factos históricos, muitas vezes trágicos da epopeia das descobertas marítimas. A poesia épica também contou esses feitos históricos (à maneira Renascentista). Podemos citar os nomes de Luís Pereira, Francisco de Andrade, Vasco Mouzinho e sobretudo Jerónimo Corte-Real (descendente de uma família de descobridores e colonizadores da Terra Nova-Canadá), em «Sucesso do segundo cerco de Diu» e «Naufrágio e perdição de Sepúlveda e Leonor», do qual transcrevemos este trecho :

    Canto décimo quinto

    Os soldados com fúria se arremessamÁqueles que a morrer já estão julgados;

    Com grande crueldade cortam membros,

    As entranhas desfazem, tiram almas

    Que em breve espaço vão, com dor gritando,Ao Reino tenebroso, fero e triste.

    De um congelado, negro e frio sangueOs soldados estavam todos cheios.Rodam polos conveses as cabeças

    Defuntas, em coalhado sangue envoltas.

    As cotias encheram desta carga;

    Polos rios as metem, pubricandoA temerosa nova em toda parte.Já se ouvem tristes prantos e altos gritosOnde a funestra armada toma porto;corre a mísera gente sem concerto;Ajuntam-se mulheres em manadas:Espantadas vão ver o fero casoQue, visto, as faz ficar emudecidas;Um medo torpe ali combate as almasDesta mísera gente, e rouba aos rostos

    Aquela cor de vivos, parecendo Levantar-se das frias sepulturas;os dentes se lhe apertam e um rugidoNas desmaiadas bocas se lhes ouve,Qual sói causar no fraco, triste enfermoO frio da quartâ. Um grande espanto

    Nos seus corações causa o esquadrão negroDas carniceiras aves que seguiamA frota avorrecida com clamores

    Desconcertados e altos que rasgavam As mais subidas nuvens; constrangidasDa dura fome, decem com grão pressaÀqueles corpos vis, despedaçados, Armando antre si mesmas nova guerraSobre a partilha vil da imunda carne.Os tristes, miseráveis alaridosDa gente que isto via, atroa os montes,Todos os fundos vales, e as cavernasCôncavas retumbavam com mil gritos.

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    jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en FrançaisVoyage

    48 heures à São PauloSimon Coutu

    Collaboration spécialeLa Presse

    São Paulo est une jungle de gratte-ciel où s’entassent quelque 12 millions de personnes. Les touristes boudent souvent la métropole grise pour les plages et montagnes de Rio de Janeiro. Mais il s’agit de s’attarder dans les rues de Sampa et d’apprivoiser le monstre urbain pour qu’il dévoile tranquillement ses charmes. On y découvrira alors une ville cosmopolite qui bouillonne de culture.

    Jour 1

    9hLe pão de queijoSão Paulo est le coeur économique de l’Amérique latine. Très tôt, les Paulistas font la queue devant les nombreuses boulangeries pour déjeuner avant d’aller au travail. Faites comme tout le monde et dégustez un pão de queijo, un succulent petit pain au fromage fait à base de fécule de tapioca.

    10hMarche sur l’avenue PaulistaOn compare souvent la principale artère de la ville à la 5e Avenue de New York. Quelque 800 000 personnes y travaillent quotidiennement. On y trouve la plupart des institutions financières du pays, mais aussi une faune urbaine singulière. Rendez-vous des hippies qui vendent leurs pièces d’artisanat, de la communauté gaie et des skateboarders, une promenade sur les 3 km de l’avenue Paulista est une excellente entrée en matière pour comprendre la complexité de la métropole.

    11hVisite au Musée d’art de São PauloSur l’avenue Paulista, on s’arrête au MASP, un musée incontournable, à l’extérieur comme à l’intérieur. L’imposant bloc de béton qui surplombe une grande place publique a été dessiné par l’architecte brésilienne Lina Bo Bardi. Inauguré en 1968, le monument est devenu l’un des symboles de São Paulo. Van Gogh, Picasso, Jérôme Bosch... l’impressionnante collection d’oeuvres européennes est la plus importante de l’hémisphère Sud.masp.art.br

    13hMarché de la place Benedito CalixtoTous les samedis, des vendeurs d’antiquités, d’artisanat et de disques vinyles prennent d’assaut la place Benedito Calixto, située au coeur du quartier branché Pinheiros. Dans une ambiance de célébrations, les Paulistas se retrouvent autour du square pour partager des bières glacées, alors que les musiciens de rue entonnent des airs de samba.

    15hUn petit «pastel»?Pour casser la croûte, on mange un pastel dans l’un des stands de la place Benedito Calixto. Sous sa tente, le cuistot lance un morceau de pâte fourrée à la viande ou au fromage dans l’huile bouillante, avant de vous le servir, bien chaud et croustillant. On accompagne généralement ce succulent beignet rectangulaire

    d’un jus de canne à sucre, pressé sous vos yeux.

    18hLa cave de BatmanÀ quelques minutes de marche du marché public, dans le quartier «bohémien» de Vila Madalena, se trouve le Beco do Batman. Cette ruelle longue d’une centaine de mètres est mondialement reconnue pour ses magnifiques graffitis colorés qui recouvrent le moindre centimètre de ses murs. Un musée à ciel ouvert constamment renouvelé.Rua Gonçalo Afonso, Vila Madalena

    Jour 2

    9hAçaï et bar à jusLe Brésil est certainement l’un des meilleurs endroits au monde pour savourer des jus de fruits tropicaux. Pour démarrer votre journée, offrez-vous un nectar d’ananas, de fruits de la passion ou même de cacao. Pour faire le plein d’énergie, goûtez aussi à l’açaï, cette baie violette qui pousse dans des palmiers du nord du pays. Servi en sorbet, parfois garni de céréales et de bananes, cet en-cas très calorique vous en bouchera un coin!

    10hMusée du footballSitué dans le quartier Pacaembú, le Museu do Futebol est un vibrant hommage au ballon rond. On y raconte l’histoire du sport dans ce pays, depuis son introduction par l’Écossais Charles Miller à la fin du XIXe siècle. En plus de nombreux artéfacts, des documents multimédias permettent de revivre les moments forts des meilleures joutes brésiliennes. Le musée se trouve à même le stade Pacaembú, où ont souvent lieu des matchs, généralement le dimanche après-midi.Praça Charles Miller, Pacaembúmuseudofutebol.org.br

    13hPinacothèqueÀ deux pas du magnifique parc de la Luz, la Pinacoteca do Estado de São Paulo est le plus vieux musée de la ville. L’institution compte plus de 8000 oeuvres, principalement brésiliennes, qui relatent l’histoire du pays, depuis l’arrivée des premiers colons. On y présente aussi de nombreuses expositions temporaires d’artistes locaux et internationaux.pinacoteca.org.br

    16hBalade au parc IbirapueraLorsque vous en aurez assez du béton et du smog, faites un détour par le parc Ibirapuera, réelle oasis au coeur de la ville. On le compare souvent au Golden Gate Park de San Francisco, puisqu’on y trouve aussi de nombreuses institutions culturelles, comme le Musée d’art moderne, le Musée d’art contemporain et le Planétarium de São Paulo. Les pavillons du parc ont tous été conçus par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer.

    18hCoxinha et caïpirinha chez VelosoPour terminer joyeusement cette journée, rendez-vous chez Veloso, où l’on sert les meilleurs cocktails en ville. La caïpirinha est généralement réalisée à base de sucre, de lime et de cachaça, une eau de vie de canne à sucre. Ici, on réinvente le classique avec des fruits de la passion, des pommes grenades, le fruit du cajou ou même du piment fort. On accompagne cette boisson hautement alcoolisée de coxhinhas, des croquettes de poulet pané en forme de poire.velosobar.com.br

    Sécurité à São PauloComme dans toutes les grandes villes d’Amérique du Sud, mieux vaut être prudent lorsqu’on déambule à São Paulo. La criminalité ne devrait pas vous décourager de découvrir la ville (beaucoup plus sécuritaire que Rio de Janeiro). Évitez tout de même de porter des bijoux ou des objets de valeur et ne vous aventurez pas dans des rues sombres et désertes. Sur place, on vous dira de marcher comme un Paulista: avec assurance, en regardant droit devant. Et si un vol à main armée devait arriver, n’argumentez pas et donnez tranquillement ce que l’on vous demande.

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    Votre SantéL’arthrose (Ostéoarthrite)Sommaire Arthrose (Ostéoarthrite) Symptômes Personnes et facteurs de risque Prévention Traitements médicaux L’opinion de notre médecin et l’avis de notre pharmacien Approches complémentaires Sites d’intérêt et groupes de soutien

    L’arthrose ou ostéoarthrite, est une affection chronique qui se manifeste par des douleurs persistantes aux articulations causées par l’usure anormale du cartilage et de l’ensemble de l’articulation. Elle est la forme d’arthrite la plus fréquente : 1 Canadien sur 10 en souffre1.Les articulations les plus fréquemment touchées sont le genou, la hanche et celles de la colonne vertébrale. Cependant, les autres articulations, comme l’épaule, la cheville et le poignet, peuvent aussi être atteintes. L’arthrose des doigts (arthrose digitale) est également très fréquente, surtout chez les femmes.Remarque. L’arthrose du genou est aussi appelée gonarthrose et l’arthrose de la hanche, coxarthrose.

    PrévalenceSelon Statistique Canada, l’arthrose atteint 10 % de la population canadienne, aussi bien les hommes que les femmes. Après l’âge de 55 ans, les femmes sont toutefois davantage touchées. La prévalence de l’arthrose augmente avec l’âge. À 70 ans, la majorité des gens souffrent d’arthrose à une ou plusieurs articulations.

    CausesLes causes de l’arthrose sont multiples. Les facteurs mécaniques sont au premier plan, associés à des facteurs génétiques, à un processus d’inflammation, etc. L’arthrose est une maladie se traduisant par une dégénérescence anormale des cartilages. En effet, l’usure d’une articulation avec l’âge ne devrait pas causer d’arthrose. Les mouvements répétitifs et les microtraumatismes répétés à une articulation peuvent toutefois provoquer une usure anormale conduisant à l’arthrose. L’excès de poids et le manque d›activité physique sont 2 autres facteurs importants.

    Que se passe-t-il quand l’arthrose apparaît ?En cas d’arthrose, le cartilage s’use progressivement et perd ses qualités d’origine, c’est-à-dire sa souplesse et son élasticité. Cependant, on sait aujourd’hui que l’ensemble de l’articulation est touché en cas d’arthrose : en plus du cartilage, les ligaments, l’os, les muscles et le liquide synovial sont altérés. Ainsi, on observe une perte de qualité du liquide synovial, un liquide limpide et épais semblable à du blanc d’œuf qui, normalement, lubrifie l’articulation (voir le schéma ci-dessus). On pense que l’arthrose serait le résultat d’un déséquilibre des mécanismes continuels de dégradation et de reconstruction du cartilage. Au début de la maladie, il n’y a pas de signe d’inflammation. Avec le temps, l’inflammation peut apparaître. L’inflammation se voit plus rarement dans les cas d’arthrose que dans d’autres formes d’arthrite.

    Types d’arthroseArthrose primaire. Lorsque la personne atteinte d’arthrose n’a pas de prédisposition évidente, on qualifie l’arthrose de « primaire ».Arthrose secondaire. Les maladies qui touchent les articulations, comme les maladies inflammatoires (arthrite rhumatoïde, goutte, lupus, etc.) et les maladies métaboliques (diabète, hémochromatose), prédisposent à l’arthrose. Il en va de même des blessures et des chirurgies à une articulation. Quand il y a prédisposition par l’une ou l’autre de ces situations, il s’agit d’arthrose secondaire.

    Les symptômes de l’arthrose (ostéoarthrite) L’arthrose ou ostéoarthrite, atteint chaque individu de manière différente. Les articulations touchées et l’intensité des douleurs varient d’une personne à l’autre :

    • Des douleurs dans l’articulation atteinte principalement lorsqu’elle est mobilisée (par exemple douleurs au genou en descendant les escaliers);

    • Une sensibilité de l’articulation lorsqu’on applique une légère pression;

    • Une raideur de l’articulation, surtout au réveil ou après une période d’immobilité. La raideur matinale dure moins de 30 minutes;

    • Une perte progressive de flexibilité dans l’articulation;

    • Une sensation d’inconfort dans l’articulation à la suite de changements de température;

    • Des « craquements », surtout en cas d’arthrose du genou;

    • L’apparition progressive de petites excroissances osseuses (ostéophytes) à l’articulation;

    • Plus rarement, de l’inflammation (rougeur, douleur et gonflement de l’articulation).

    Les personnes et facteurs de risque d’arthrose (ostéoarthrite)Personnes à risque Les personnes dont les articulations sont dans un mauvais axe. C’est le cas, par exemple, des personnes qui ont les genoux tournés vers l’intérieur ou l’extérieur (genu valgum ou varum);

    Les personnes ayant une prédisposition héréditaire.

    Facteurs de risque• L’âge;

    • L’obésité;

    • Les mouvements répétitifs occasionnés par le travail ou un sport, qui causent avec le temps des lésions aux articulations (voir la section spé-ciale Articulations (sport et travail));

    • La pratique intensive de certains sports (rugby, soccer, tennis…);

    • Les traumatismes articulaires (entorses, fractures, luxations);

    • Un manque d’activité physique, ce qui diminue le tonus musculaire, réduit l’apport sanguin aux muscles et entraîne donc une mauvaise oxygénation du cartilage;

    • Le port de talons hauts (pour l’arthrose du genou).

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    jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en FrançaisLa prévention de l’arthrose (ostéoarthrite)Mesures préventives de base

    Maintenir un poids santéEn cas de poids excédentaire, il est fortement recommandé de perdre du poids et de maintenir un poids santé. Le lien causal entre l’obésité et l’arthrose du genou est bien démontré. L’excès de poids exerce une contrainte mécanique très forte sur l’articulation, ce qui l’use prématurément. Il a été déterminé que chaque tranche de 8 kg au-delà du poids santé durant la vingtaine accroît de 70 % le risque de souffrir plus tard d’arthrose du genou2. L’obésité augmente également le risque d’arthrose des doigts mais les mécanismes en jeu ne sont pas encore bien expliqués.

    Le poids santé est déterminé par l’indice de masse corporelle (IMC), qui donne l’échelle de poids idéal, en se basant sur la taille d’une personne. Pour calculer votre IMC, utilisez notre test Quel est votre indice de masse corporelle?.

    Pratiquer une activité physique régulièreLa pratique d’une activité physique régulière permet de maintenir une bonne santé générale, d’assurer une bonne oxygénation des articulations et de renforcer les muscles. Des muscles solides permettent de protéger les articulations, en particulier le genou et donc de limiter le risque d’arthrose et les symptômes.

    Prendre soin de ses articulationsProtéger ses articulations dans la pratique d’un sport ou d’un travail qui expose à un risque de blessure.

    Dans la mesure du possible, éviter de faire des mouvements répétitifs de manière excessive ou de trop solliciter une articulation. Le lien entre les traumatismes aigus et l’arthrose est cependant démontré de façon plus certaine qu’avec les microtraumatismes chroniques ou répétitifs.

    Soigner les maladies articulairesEn cas de maladie qui peut contribuer à la survenue d’arthrose (comme la goutte ou la polyarthrite rhumatoïde), les personnes concernées devraient s’assurer de contrôler le mieux possible leur état par un suivi médical et un traitement approprié.

    Les traitements médicaux de l’arthrose (ostéoarthrite)Il n’existe pas de traitement curatif pour le moment. De plus, on ne connaît aucun traitement qui permette de retarder la destruction du cartilage. Il existe toutefois des solutions médicamenteuses et non médicamenteuses qui visent à soulager la douleur et la raideur des articulations touchées. Elles varient selon l’intensité des symptômes.

    Traitements non médicamenteuxLes dernières recommandations internationales5 insistent sur l’importance des mesures non pharmacologiques pour traiter l’arthrose, en particulier lorsqu’elle touche le genou ou la hanche.

    Pratique régulière d’exercices physiques, de 15 à 30 minutes, au moins 3 fois par semaine

    Perte de poids en cas d’obésité ou d’embonpoint.

    Physiothérapie si nécessaire;

    Adaptation de l’environnement professionnel

    Lorsqu’elles ne suffisent pas, ces mesures peuvent être complétées par la prise de médicaments pour soulager les douleurs. Dans les cas plus graves, le médecin propose parfois une chirurgie.

    Médicaments analgésiques

    Acétaminophène. L’acétaminophène (Tylenol®, Tempra®)

    Des analgésiques plus puissants peuvent être prescrits si les douleurs ne sont pas soulagées

    Médicaments anti-inflammatoires

    Plan Nord: les achats locaux minés par les accords de libre-échangeMême Hydro-Québec, qui disposait jusqu’à présent d’une grande liberté d’action, n’aura bientôt plus les coudées franches.

    PHOTO BERNARD BRAULT, archives LA PRESSE

    André DubucLa Presse

    Le gouvernement du Québec a les mains liées quand vient le temps d’imposer un contenu québécois aux investisseurs, en raison des accords de libre-échange. Même Hydro-Québec, qui disposait d’une certaine latitude à cet égard, devra rentrer dans le rang une fois l’accord commercial avec l’Europe en vigueur.

    «Le gouvernement ne peut pas contraindre un investisseur étranger, par exemple, une société minière américaine, à octroyer un contrat d›approvisionnement à une entreprise québécoise», écrit la Direction de la politique commerciale du ministère de l›Économie, de l›Innovation et des Exportations (MEIE) dans une note déposée à la commission parlementaire chargée d›étudier le projet de loi 11 créant la Société du Plan Nord.

    En commission, les parlementaires insistaient sur l’importance de favoriser les retombées locales et régionales des investissements à venir sur le territoire situé au nord du 49e parallèle. Les députés de l’opposition trouvaient que l’article 6, qui prévoit la création d’un bureau de commercialisation, n’allait pas assez loin à ce chapitre.

    Le ministre Pierre Arcand rétorquait que le gouvernement ne pouvait s’immiscer davantage dans l’attribution de contrat sans enfreindre ses obligations en matière de commerce international. «Je veux bien répondre aux arguments de l›opposition, mais si ça veut dire faire du protectionnisme, je n›embarquerai pas dans ça», s’est-il défendu.

    Pour éclairer les parlementaires, le ministre a fait préparer une note par ses fonctionnaires. Celle-ci a été déposée devant la commission le 24 novembre.«Il est préférable de faire preuve de prudence dans la façon d›inciter les entreprises étrangères à recourir à du contenu québécois, y lit-on. L›encouragement devrait passer par des mesures incitatives afin d›assurer la compatibilité de celles-ci avec les engagements commerciaux internationaux.»

    Hydro-Québec touchée

    Même Hydro-Québec, qui disposait jusqu’à présent d’une grande liberté d’action, n’aura bientôt plus les coudées franches.

    «Lorsque l›Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l›Union européenne entrera en vigueur, Hydro-Québec ne pourra plus exiger de contenu local ou de fournisseurs locaux pour les contrats visés par l›AECG», écrit le MEIE. Toutefois, certains contrats de biens et services stratégiques (pylônes, turbines, transformateurs, fils électriques, ingénierie pour la conception de projet, etc.) sont exclus de la portée de l’AECG.

    Le ministre a finalement fait adopter un amendement à l’article 6, lequel mandate le futur Bureau de commercialisation de faire connaître «aux entreprises locales et régionales ainsi qu’aux autres entreprises québécoises les besoins en fournitures et en équipements des donneurs d’ordres œuvrant sur le territoire du Plan Nord». Son rôle se limitera à celui d’une courroie de transmission de l’information sans plus, a insisté le ministre Arcand.

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    PORTO CABRALLe soleil embouteillé

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    RECORDAÇÕES... AMBIGUIDADE EM LISBOA

    Imprensa nacional

    De Portugal, a Junta de Salvação Nacional ordenara o regresso do então governador de Angola, Santos e Castro, e nomeara em seu lugar o então tenente-coronel Soares Carneiro. Da prisão de Luanda são libertados 85 presos políticos, e da de São Nicolau, em Moçâmedes, 1.200. A PIDE é formalmente extinta, mas os agentes integrados num novo serviço de informações, o Comando da Polícia de Informação Militar.

    O general Costa Gomes chega na primeira semana de Maio a Luanda, e afirma em conferência de imprensa que o combate contra os movimentos de libertação continua, até que estes deponham as armas e aceitem uma solução política.

    “Nenhuma província, nenhum grupo, nenhuma raça, terão permissão para impor uma solução que não tenha passado pelo crivo de um teste democrático”, disse o general, acrescentando, em resposta a dúvidas manifestadas pelos jornalistas, que “é nossa intenção continuar a luta contra as guerrilhas, e essa posição manter-se-á até que os guerrilheiros aceitem a nossa oferta para depor as armas e se apresentem como um partido político legal”.

    De regresso a Lisboa, Costa Gomes, que em Luanda manifesta muitas e públicas dúvidas quanto ao que “muita gente pensa e tem propagado” sobre o apoio da população angolana aos movimentos de libertação, afirma que “todos os grupos humanos dessa sociedade luso-tropical” lhe haviam dado uma grande alegria, a da “esperança da realidade efectiva da autodeterminação autêntica num quadro variável dum portuguesismo pluricontinental”.

    Três dias após o 25 de Abril, o general Spínola já fazia questão de separar as águas entre autodeterminação e independência: a autodeterminação é o direito de um povo livremente escolher o seu destino, a independência imediata a aceitação duma vontade que não seria a desse povo.

    Mário Soares, recém-regressado do exílio e já de viagem a Bona, considera “importantes” as palavras do general, mas quando lhe perguntam se é favor de uma federação ou da independência, responde: “Sou abertamente pela independência, e, na minha opinião e na do meu partido, é necessário negociar urgentemente com os movimentos de libertação”.

    Ao tomar o lugar de que o almirante Tomás fora apeado, duas semanas depois, a 15 de Maio, Spínola diz para a rua, que berra pelo fim da guerra colonial e a independência imediata para as colónias: “Os nossos esforços centrar-se-ão no restabelecimento da paz no Ultramar, mas o destino do Ultramar Português terá de ser decidido por todos os que àquela terra chamaram sua.”

    Os “Comandos” Portugueses elogiados pela ISAFAs tropas portuguesas foram por diversas vezes elogiadas pelos comandantes da ISAF. O General britânico, David Richards, foi um dos últimos a fazê-lo. Nas suas memórias, recentemente publicadas, descreve a companhia de comandos portugueses no teatro de operações em 2005 como “verdadeiros heróis” e “as minhas forças preferidas no Afeganistão”. O que é que distinguiu os militares portugueses das outras forças?

    Mais relevante do que o general David Richards ter incluído esse elogio às forças portuguesas no seu livro de memórias foi tê-lo feito, de viva voz, no parlamento britânico quando regressou do Afeganistão. Nesse dia, fez a sua apreciação dos contingentes dos vários países e quando chegou ao contingente português disse: “Esses eram os meus heróis”. Isso está escrito nas actas da Casa dos Comuns.

    O que nos distingue não são feitos extraordinários, mas antes um g