Upload
others
View
3
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
CANCER DU
COLON NON METASTATIQUE
>> version 18 décembre 2007
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
180 Rue Eugène Avinée – Parc Eurasanté – 59120 LOOS
Tel : 03 20 13 72 10 - Fax : 03 20 86 11 27
Email : [email protected] ou [email protected] - Site Internet : www.onco-npdc.fr
2
CANCER DU
COLON NON METASTATIQUE
REFERENTIEL NORD PAS DE CALAIS
Le référentiel adopté par le groupe de travail de gastroentérologie est le thésaurus « Cancer du
colon » de la Société Nationale Française de Gastroentérologie mis à jour le 8 février 2007.
Date du référentiel adopté : 9 février 2007
Date de validation : 18 décembre 2007
Date d’actualisation :
3
AVERTISSEMENT
Ce référentiel constitue des propositions thérapeutiques qui servent de fondements aux avis émis
en réunion de concertation pluridisciplinaire. Il doit être apprécié sous la responsabilité de
médecins dans le respect des principes déontologiques d’indépendance et d’exercice personnel de
la médecine conformément à l’article 64 du code de déontologie médicale, et en fonction de l’état
pathologique du patient.
Ce référentiel a été élaboré par des professionnels de santé sur base de leur expertise, de l’état des
connaissances scientifiques au moment de leur élaboration. Ainsi, il ne peut être exclu qu’au
moment de leur consultation pour la pratique médicale quotidienne, les données mises a
disposition soient incomplètes, inexactes ou obsolètes. Il revient aux professionnels de santé de
déterminer et de décider, sous leur responsabilité, de faire ou non application des référentiels.
Conformément à la circulaire du 22 février 2005 relative à l’organisation des soins en
cancérologie, « lorsque le praticien propose au patient de ne pas appliquer l’avis de la RCP mais
de recourir a un autre traitement, il doit pouvoir le justifier et il est nécessaire de le mentionner
dans le dossier ».
Article 64 (article r.4127-64 du code de la santé publique)
« Lorsque plusieurs médecins collaborent à l'examen ou au traitement d'un malade, ils doivent se
tenir mutuellement informés ; chacun des praticiens assume ses responsabilités personnelles et
veille à l'information du malade.
Chacun des médecins peut librement refuser de prêter son concours, ou le retirer, à condition de
ne pas nuire au malade et d'en avertir ses confrères. »
REMERCIEMENTS
Nous remercions chaleureusement les professionnels de santé d’avoir contribué au travail de ce
référentiel régional et la Société Nationale Française de Gastrœntérologie pour sa mise à
disposition des recommandations nationales comme base de travail.
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 4
SSOOMMMMAAIIRREE
1. GROUPE DE TRAVAIL ................................................................. 55
2. SYNTHESE ...................................................................................... 6
3. THESAURUS SNFGE « CANCER DU COLON NON METASTATIQUE »
................................................................................................................. 77 -- 1177
3.1. Généralités 77
3.2. Explorations pré-thérapeutiques 77 -- 99
3.3. Traitement 99 -- 1155
3.4. Surveillance après traitement curatif 1166 -- 1177
4. PROPOSITIONS REGIONALES NORD PAS DE CALAIS ..... 18
5. REFERENCES SCIENTIFIQUES ................................................ 19- 21
6. ANNEXES ........................................................................................ 22 - 40
Annexe 1 : Algorithme de recherche pour HNPCC 22
Annexe 2 : Algorithme chimiothérapie 23
Annexe 3 : Fiche anatomopathologie « colon » 24-25
Annexe 4 : Proposition de modifications du Dr Marie-Pierre BUISINE 26-28
Annexe A : Collège Digestif 29-32
Annexe B : Collège Anapath 33-34
Annexe C : Collège Imagerie 35-37
Annexe D : Collège Oncologie 38-39
Annexe E : Collège Pharmacie (Groupe de relecture) 40
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 5
11.. GGRROOUUPPEE DDEE TTRRAAVVAAIILL
Coordinateur : J-P. TRIBOULET, Chirurgie Digestive et Générale, C.H.R.U, Lille
A. ADENIS, Oncologie Médicale, C.O.L, Lille
C. ASSILA, Chirurgie Générale, C.H, Seclin
E. BELGUEDJ, Radio-diagnostic, Clinique Radiologique du Pont St Vaast, Lille
P-Y. BUGNON, Chirurgie Générale, Polyclinique, Hénin-Beaumont
F. CACCIAPALLE, Chirurgie Viscérale, CH.R De St Omer Site Helfaut, Saint-Omer
P. CATALA, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H Germont Et Gauthier, Beuvry
S. CATTAN, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
J-Y. CHARBONNIER, Chirurgie Générale, C.H, Fourmies
J. CHARNEAU, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Boulogne-Sur-Mer
J-F. CRINQUETTE, Gastro-Entérologie, Lille
A. DABROWSKI, Chirurgie Viscérale, C.H, Seclin
T. DAVION, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Lens
A. DELZENNE, Chirurgie Générale, Clinique Médico-chirurgicale, Bruay-La-Buissière
B. DESROUSSEAUX, Chirurgie Générale, G.H.C.L, Lomme
G. DESSEAUX, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Hôpital Provo, Roubaix
S. DHARANCY, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
S. DOMINGUEZ, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.O.L, Lille
T. DUGUE, Chirurgie Générale, C.H Saint Philibert, Lille
G. GOEGEBEUR, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Seclin
R. HAMMI, Gastro-Entérologie, C.H, Cambrai
M. HEBBAR, Médecine Interne, C.H.R.U, Lille
G. HECQUET-POUDONSON, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Clinique Chirurgicale Saint
Roch, Roncq
E. JANICKI, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Arras
O. KLEIN, Gastro-Entérologie, Valenciennes
H. LEROI, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Maubeuge
E. LORIDAN, Chirurgie Générale, Saint Étienne au Mont
P. MARTIN, Oncologie Radiothérapie, Lille
P. MATHURIN, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
Z. MERAD-BOUDIA, Oncologie Médicale, C.H, Boulogne Sur Mer
X. MIRABEL, Oncologie Radiothérapie, C.O.L, Lille
C. PLANE, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H. Germont Et Gauthier, Beuvry
F-R. PRUVOT, Chirurgie Digestive, C.H.R.U, Lille
E. RAD, Oncologie Médicale, Hôpital Provo, Roubaix
H. RHLIOUCH, Oncologie Radiothérapie, Arras
D. ROUMILHAC, Chirurgie Viscérale, Hôpital Provo, Roubaix
J-E. TECHER, Chirurgie Viscérale, C.H, Calais
P. TIRY, Chirurgie Digestive, Clinique Chirurgicale, Saint-Omer
S. TRUANT, Chirurgie Générale, C.H.R.U, Lille
E. VAILLANT, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Lille
P. VERMEULEN, Oncologie Hématologie, C.H Sambre Avesnois, Maubeuge
D. WOELFFLE, Chirurgie Générale, Clinique Tessier, Valenciennes
A. ZAHREDINE, Chirurgie Générale, C.H, Boulogne-Sur-Mer
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 6
22.. SSYYNNTTHHEESSEE
BILAN : Clinique, scanner, radio de thorax (ou scanner de première intention)
*, coloscopie
complète, opacification radio (sélective), recherche de prédisposition génétique.
CHIRURGIE : Chirurgie complète R0, marge distale et proximale minimum 5cm, marge
circonférentielle, coelioscopie possible ; en cas de métastase : pas de chirurgie de la tumeur
primitive sauf occlusion ou perforation ; double localisation : colectomie totale ou
coloprotectomie.
ANA-PATH :
- 12 ganglions minimum, Rappel : N1 = 1 à 3N+, N2 > 4 N+
- Indication de Recherche d’un phénotype instable MSI + :
o Patient atteint d’un cancer du spectre HNPCC de moins de 60 ans
o Patient quelque soit l’âge, ayant un antécédent familial de cancer du spectre au 1er
degré
TRAITEMENT ADJUVANT :
- Stade I : T1 - T2 N0 : référence chirurgie seule
- Stade II : T3 – T4 N0 (sous séreuse atteinte T3) ou dépassée (T4).
Référence : en l’absence de signes de mauvais pronostic (T4, perforation, tumeur peu
différenciée, invasion veineuse lymphatique ou péri nerveuse, ou nombre de ganglions examinés
inférieur à 12). Pas de chimiothérapie.
Référence en cas de signes de mauvais pronostic : chimiothérapie à faible risque toxique : LV5
FU2, FLUOROPYRIMIDINE ORALE, voire FOLFOX 4
- Stade III : tout pT, N1 ou N2
Référence : chimiothérapie postopératoire par FOLFOX 4 ou FOLFOX 4 simplifié (moins
astreignant), pendant 6 mois, commencée avant le 42ème
jour postopératoire.
Alternative (si oxaliplatine pas possible) chimiothérapie 5 FU acide follinique (LV5 FU2
standard ou simplifié ou FUFOL) ou 5 FU orale (Capécytamine).
CAS PARTICULIER :
Chirurgie R1 ou R2 (envahissement par voie abdominale) discuter une radiothérapie
* Option régionale Nord-Pas-de-Calais
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 7
33.. TTHHEESSAAUURRUUSS SSNNFFGGEE «« CCAANNCCEERR DDUU CCOOLLOONN NNOONN MMEETTAASSTTAATTIIQQUUEE»»
Le document suivant reprend in extenso le thésaurus de la SNFGE (Mise à jour du 8/02/2007).
Les adaptations, compléments et actualisation sont notifiés par surlignement et renvoi aux
propositions régionales Nord Pas de Calais page 17.
3.1. Généralités
3.1.1 - Définition Le côlon est en amont de la jonction recto-sigmoïdienne, située à plus de 15 cm de la marge
anale en rectoscopie et au dessus du corps de la 3ème vertèbre sacrée (de profil au dessus du
promontoire). Pour les choix thérapeutiques les cancers de la partie haute du rectum sont
considérés « comme » des tumeurs du côlon en raison de leur risque évolutif similaire.
3.2. Explorations pré-thérapeutiques
3.2.1 - Bilan d'extension - Examen clinique
- Echographie ou scanner spiralé abdomino-pelvien avec contraste (si doute à l'échographie
ou obésité : scanner spiralé avec contraste ou IRM)
- Radiographie pulmonaire face + profil ou scanner thoracique PROPOSITION
REGIONALE 1
- Coloscopie (si incomplète en pré-opératoire, il faut la prévoir dans les 6 mois post-
opératoires.)
- Opacification radiologique seulement si occlusion aiguë, coloscopie incomplète ou problème
de repérage (lavement aux hydrosolubles, lavement baryté ou coloscanner selon les cas et la
disponibilité)
- Dosage de l'ACE (accord d'experts)
3.2.2 - Recherche de prédisposition génétique Interrogatoire :
recherche de cancers épidémiologiquement liés : endomètre, ovaire, grêle, uretère ou
cavités excrétrices rénales
recherche d'antécédents familiaux de cancers
3.2.2.1. HNPCC (syndrome de Lynch) : présence de tous les critères
d'Amsterdam II (Voir Annexe 4, page 26 : Proposition de modifications, Dr M-P. BUISINE, Lille)
Au moins 3 sujets atteints de cancers du spectre HNPCC (côlon-rectum, endomètre, ovaire,
grêle, uretère ou cavités excrétrices rénales) dont 1 uni aux 2 autres au premier degré ;
Au moins 2 générations successives concernées;
Au moins 1 cancer diagnostiqué avant l'âge de 50 ans ; tumeurs vérifiées par examen ana-path.
Les formes incomplètes sont fréquentes et certains critères doivent faire entreprendre une
enquête à la recherche d'un HNPCC. En particulier la conférence d'expertise collective française
a retenu des critères cliniques élargis nécessitant la prescription d'une consultation
d'oncogénétique d'emblée, (i) aux personnes ayant deux parents au lieu de trois atteints par un
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 8
cancer du spectre dont un avant l'age de 50 ans, (ii) aux malades ayant un antécédent personnel
de cancer, (iii) aux malades de moins de 40 ans.
Dans les autres cas, la recherche du phénotype d'instabilité microsatellitaire (MSI+) présent
dans les cellules tumorales à l'aide des techniques de biologie moléculaire permettra une
reconnaissance de formes potentiellement prédisposées. Au moins 3 des 5 marqueurs
microsatellites testés devront être positifs pour retenir le phénotype d'instabilité
microsatellitaire. La présence d'une instabilité microsatellitaire chez un patient de moins de 60
ans ou quel que soit l'âge en cas d'antécédent au 1er degré d'un cancer du spectre HNPCC
nécessite alors la réalisation d'une consultation d'oncogénétique.
En complément, l'immunohistochimie à la recherche d'une extinction de l'une ou l'autre des
protéines de la réparation (MMR) MSH2, MLH1, MSH6 permettra alors d'orienter la recherche
de l'altération génétique causale vers l'un ou l'autre gène. En cas d'extinction de MLH1, la
recherche de la mutation BRAF V600E est recommandée. Si celle-ci est présente, il n'est pas
nécessaire de réaliser un séquençage des gènes MMR. En l'absence de la mutation BRAF
V600E ou d'emblée en cas d'extinction de MSH2 ou MSH6 un séquençage des gènes MMR
peut être proposé. Cette altération sera recherchée par une prise de sang.
Les indications de recherche d'un phénotype instable MSI+ sont simples patient de moins de 60 ans atteint par un cancer du spectre HNPCC
patient quel que soit son âge, ayant un antécédent familial au premier degré de cancer du
spectre HNPCC
3.2.2.2. La polypose adénomateuse familiale
Est caractérisée par la présence de plus de 100 adénomes coliques.
Sur le plan génétique, les altérations de deux gènes ont été reconnues comme responsables du
phénotype : le gène APC, qui est responsable d'une transmission autosomique dominante de la
maladie et le gène MYH, qui est responsable d'une transmission autosomique récessive de la
maladie. Il peut exister dans les deux cas des formes atténuées de polypose de diagnostic plus
difficile. Dans les deux cas, il existe des manifestations extra-coliques bénignes et malignes qui
peuvent être responsables d'une morbidité importante (tumeur desmoïde et tumeur duodénale).
Un diagnostic génétique direct est possible dans les deux cas, permettant de dépister les sujets à
risque des familles et de proposer une chirurgie prophylactique lorsqu'elle est nécessaire.
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 9
3.2.3 - Classification UICC Les classifications de Dukes et d’Astler-Coller, sources de confusion, doivent être abandonnées.
TNM (UICC 2002) Tis : intra-épithéliale ou chorion,
T1 : sous-muqueuse,
T2 : musculeuse,
T3 : sous-séreuse
T4 : tumeur envahissant la séreuse ou un organe de voisinage
N0 : pas de métastase ganglionnaire
Nx : ganglions non évalués
N1 : 1 à 3 ganglions métastatiques régionaux
N2 : 4 ganglions métastatiques régionaux ou plus
M0 : pas de métastase
M1 : métastases à distance (dont ganglions sus-claviculaires)
L’examen d’au moins 12 ganglions régionaux est recommandé par l’UICC et l’AJCC et un
minimum de 8 est nécessaire à l’évaluation correcte du statut ganglionnaire (consensus 1998,
FFCD et SNFGE [1]). Quel que soit le stade le pronostic est d’autant meilleur que le nombre de
ganglions prélevés et analysés est grand [2].
Stades de la classification UICC 2002-AJCC [3, 4]
• Stade I = pT1-T2 N0 M0 = sous-séreuse intacte sans métastase ganglionnaire
• Stade II A = pT3 N0 M0 = sous-séreuse atteinte sans métastase ganglionnaire
• Stade II B = pT4 N0 M0 = séreuse franchie et/ou perforée, et/ou envahissement
d’organes voisins, sans métastase ganglionnaire
• Stade III A = pT1, T2, N1 M0 = envahissement ganglionnaire
• Stade III B = pT3,T4, N1 M0 ‘’
• Stade III C = tous T, N2 M0 ‘’
• Stade IV = tous T, tous N, M1= métastases à distance
3.3. Traitement
3.3.1 - Critères d'opérabilité et de résecabilité • Bilan en fonction de la consultation d'anesthésie = opérabilité
• L'extension locale (T) et métastatique (M) conditionne la résécabilité :
o si M0 : résection première sauf si envahissement postérieur empêchant une résection
en bloc de type R0 du cancer et des organes et structures envahies ; un traitement
pré-opératoire pourra dans ce cas être discuté pour rendre résécable cette lésion
(niveau de la recommandation: faible niveau de preuve).
o si M1 non résécable : pas d'indication formelle au traitement initial du cancer
primitif sauf si syndrome occlusif ou perforation. Une chimiothérapie première peut
être discutée (cf colon métastatique) (niveau de la recommandation: grade C).
o si M1 résécables, résection de la tumeur primitive et des métastases en un ou deux
temps en fonction des symptômes et des localisations avec ou sans chimiothérapie
d'intervalle entre les deux temps selon extension (conférence d'experts sur
métastases hépatiques ; janvier 2003), (avis d'experts).
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 10
3.3.2 - Traitement chirurgical Principe : exérèse du cancer avec une marge distale et proximale d'au minimum 5 cm, une marge
circonférentielle saine et une exérèse en bloc du méso côlon attenant avec repérage du pédicule
vasculaire (pour les tumeurs de la charnière recto-sigmoïdienne il faut enlever 5 cm de
mésorectum sous le pôle inférieur de la tumeur). La technique « no-touch » et la ligature
première des vaisseaux sont optionnelles (niveau de la recommandation : grade C). La résection
per coelioscopique est possible (niveau de la recommandation : grade A).
En cas de doute sur l'existence de métastases hépatiques, une échographie per opératoire est
recommandée.
Types de résections :
côlon droit : hémicolectomie droite avec anastomose iléo-transverse
sigmoïde et côlon gauche : colectomie segmentaire et anastomose colorectale
jonction recto-sigmoïdienne : résection avec anastomose colorectale
pour les syndromes HNPCC : une totalisation systématique de colectomie doit être
discutée
PROPOSITION REGIONALE 2
3.3.3 - Traitement adjuvant
3.3.3.1. Généralités :
L'examen d’un minimum de 12 ganglions est recommandé.
La classification TNM est recommandée. Le nombre de ganglions examinés et le nombre de
ganglions envahis ont une valeur pronostique.
Dans la classification TNM (UICC 2002) l’importance de l’envahissement ganglionnaire est
prise en compte : N1 = 1 à 3 N+ ; N2 = 4 ou plus N+. L’importance respective du T et du N est
mieux prise en compte dans la nouvelle classification par stades de l’UICC et de l’AJCC [3, 4].
Les études sur l’intérêt d’analyser le ou les ganglions sentinelles sont en cours.
Les études de biologie moléculaire sont à encourager. Afin de les rendre possibles, un
prélèvement pour congélation est souhaitable, ainsi que l'utilisation du formol comme fixateur
ou la fixation d'un fragment tumoral en éthanol [1].
3.3.3.2. Stade I = T1-T2-N0 = sous-séreuse intacte
3.3.3.2.1. Référence
Chirurgie seule.
3.3.3.3. Stade II = T3-T4-N0 = sous-séreuse atteinte (T3) ou dépassée (T4)
Le consensus n'est pas absolu mais il existe pour les stades II une hétérogénéité importante [4,
6]. Les stades II recouvrent des situations de pronostic et de bénéfice potentiel d'une
chimiothérapie adjuvante très différents. Par exemple, les tumeurs T4 ont un pronostic péjoratif
en analyse multivariée [4]. L'analyse de la littérature doit donc tenir compte de cette réalité.
L'étude INT0089 dans une analyse multivariée ne retrouve pas l'occlusion comme facteur de
mauvais pronostic [25].
Les tests d'interaction sur les essais NSABP C01-4 ont montré que les stades II bénéficiaient
d'une diminution relative de mortalité identique à celle des stades III (test d'interaction négatif)
[9].
Les différentes méta-analyses ne sont pas concluantes en raison de leurs résultats
contradictoires[9, 10, 11, 12, 13]. Deux sont en faveur d'un bénéfice thérapeutique d'une
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 11
chimiothérapie adjuvante dans les stades II [8, 9]. Une rapporte une différence minime (+2% en
survie globale à 5 ans ; p=0,06) avec l'emploi d'une association 5FU-Ac folinique mensuelle
avec une puissance modeste, la dernière est négative avec une méthodologie critiquable [12].
L'étude QUASAR 2 [14] (n = 3239), publiée uniquement sous forme de résumé, a comparé une
chimiothérapie adjuvante par 5-FU + Ac folinique ± lévamisole à un bras sans chimiothérapie
adjuvante chez des patients porteurs de cancers colorectaux (92% de stades II dans une
population mélangée de 71% de cancer du colon et 29% de cancer du rectum). Les résultats
montrent un gain absolu de 2,9% en survie globale à 5 ans en faveur du groupe CT pour toute la
population (p=0,02 et pour les stades II p = 0,04).
L'étude MOSAIC a rapporté, pour les stades II à haut risque (T4 ou occlusion ou perforation ou
tumeur peu différenciée, invasion veineuse ou lymphatique ou nombre de ganglions examinés <
10), un gain de 3% de la Survie Sans Maladie (DFS) à 3 ans, en faveur du bras chimiothérapie
FOLFOX4 comparé au bras LV5FU2 (Hazard Ratio : 0,72 ; (0,48 - 1,08), NS) [15].
Au vu de ces résultats, l'indication d'une chimiothérapie adjuvante pour les patients avec un
stade II est à discuter au cas par cas avec évaluation du rapport bénéfice-risque de cette
chimiothérapie adjuvante. Un gain potentiel est à pondérer en fonction de l'exposition aux
toxicités de la chimiothérapie et du coût social. Le bénéfice en survie étant modéré (entre 2 à 5
% en valeur absolue selon le risque de récidive), il doit inciter les praticiens à séparer les stades
II selon leur risque de récidive [38]:
risque faible ou modéré de récidive (tumeurs bien ou moyennement différenciées, T3,
absence d'emboles veineux, périnerveux et lymphatiques et analyse de plus de 12
ganglions, absence de perforation) ;
risque élevé (tumeurs peu différenciées, T4, présence d'emboles veineux, périnerveux et
lymphatiques, analyse de moins de 12 ganglions, perforation et pour certains occlusion
révélatrice).
Il faudrait inclure les patients dans des essais thérapeutiques évaluant spécifiquement l'intérêt
des traitements adjuvants dans les stades II en conservant un groupe contrôle chirurgie seule
pour les formes de risque faible ou modéré.
Les recommandations de la société américaine de cancérologie (ASCO) constituent une aide
utile à la discussion avec le patient [16 ]. Des facteurs biologiques tel que le statut microsatellite
instable (MSI) et l'absence de délétion de certains chromosomes (LOH 18q) sont maintenant des
facteurs pronostiques validés par des études rétrospectives [36 ]. Leur validation par des études
prospectives modifiera probablement nos indications thérapeutiques pour les stades II. D'autres
facteurs pronostiques biologiques (signature génétique tumorale, présence d'un infiltrat par des
lymphocytes mémoires) seront probablement utilisables à l'avenir [40 , 41 ]. Une hiérarchisation
de l'ensemble de ces facteurs pronostiques sera nécessaire.
Quant aux chimiothérapies orales, l'équivalence démontrée entre le schéma de la Mayo Clinic et
la capecitabine [17 ] pour les stades III, et celle rapportée avec l'UFT comparé au schéma
hebdomadaire de 5FU-Ac folinique du Roswell park, pour les stades II et III [18 ], associé aux
données de la méta-analyse japonaise (Meta-Analysis Group of the Japanese Society) sont des
arguments en faveur de l'utilisation d'une fluoropyrimidine orale en remplacement d'une
chimiothérapie par association 5FU-Ac folinique lorsque celle-ci est choisie (avis d'expert)
3.3.3.3.1. Référence :
En l’absence de facteurs de mauvais pronostic reconnus : pas de chimiothérapie
En cas de facteurs de mauvais pronostic : pas de REFERENCE
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 13
3.3.3.3.2. Alternatives :
En cas de facteurs de mauvais pronostic reconnus (T4, perforation, ou tumeur peu différenciée,
ou invasion veineuse lymphatique ou périnerveuse, ou nombre de ganglions examinés < 12) :
une chimiothérapie peut être proposée aux patients n'ayant pas de comorbidité, en bon état
général. En l'absence de preuve de niveau A d'efficacité et de consensus dans cette situation la
prudence est souhaitable ainsi que l'explication aux patients de la balance bénéfice/risque dans
leur cas. Les schémas proposés doivent avoir peu de risque toxique : LV5FU2,
fluoropyrimidines orales, voire FOLFOX4. En cas d'utilisation du protocole FOLFOX4,
l'oxaliplatine devra être interrompu dès l'apparition d'une neurotoxicité de grade 2 persistante
(cf. infra). (Accords d'experts)
3.3.3.3.3. Essais en cours :
Absence d'essai en cours.
L’essai PETACC 4 a été interrompu et l'essai AVANT a atteint son quota d'inclusion dans les
stades II
3.3.3.4. Stade III = tous pT –N1 ou N2 = envahissement ganglionnaire
Les chimiothérapies adjuvantes par FUFOL pendant 6 mois : le FUFOL fort (essai FFCD 8802-
IMPACT [19 ,20 , 21 ]) ou le FUFOL faible [22 , 24 , 25 ]) diminuent d'environ 12 à 16 % le
risque absolu de décès à 5 ans [20 , 23 ]. L'association FUFOL-levamisole n'a plus d'intérêt.
Le protocole LV5FU2, est aussi efficace et mieux toléré que l'association FUFOL forte dose. Le
5FU en perfusion continu selon un des 3 schémas européen (LV5FU2, TTD, AIO) est aussi
efficace et mieux toléré que l'association FUFOL faible dose (Mayo clinic) [26 , 27 , 42 ].
Le protocole FOLFOX 4 (LV5FU2 + LOHP (oxaliplatine, EloxatineR) 85 mg/m2/14j) pendant
6 mois a montré un effet thérapeutique significatif dans l'étude MOSAIC qui a inclus 2246
patients (stade II, 40% et stade III, 60%) par rapport au protocole LV5FU2 sur le plan de la
survie sans récidive (RFS) à 3 ans (77,8% vs 72,9% ; p=0,01) [28 ] confirmé à 4 ans [29 ]. Les
résultats sur la survie globale ne sont pas connus et la réduction du nombre des récidives a été
de 5% en chiffre absolu avec une majorité de tumeurs de stade III [28 ]. L'étude C06 du
NSAPBP a confirmé l'intérêt de l'oxaliplatine en association avec le schéma hebdomadaire du
Roswell Park en montrant une amélioration de 4,9% de la survie sans maladie (DFS) à 3 ans [30
]. Ces résultats sont reconnus comme significatifs dans la mesure où une analyse poolée de
nombreux essais (ayant utilisé le 5FU et non l'oxaliplatine) a montré une excellente corrélation
entre DFS et survie globale [31 ].
Les combinaisons associant Irinotécan et 5FU n'ont pas démontré aussi clairement leur
efficacité dans deux essais de phase III : le protocole IFL est toxique et n'augmente pas la survie
sans récidive [32 ] ; le protocole LV5FU2Irinotecan, utilisé dans les stades III à haut risque (N2,
T4, perforation.), et comparé au protocole LV5FU2, n'a pas montré d'avantage en survie sans
récidive (essai ACCORD 02-FFCD 9802) [33 ]. Cependant l'essai PETACC 3 qui a testé le
protocole LV5FU2-Irinotecan comparé au protocole LV5FU2 dans les stades III (et les stades II
dans le cadre de l'étude associée V 307) a montré un bénéfice non significatif en survie sans
maladie incluant les seconds cancers non colo-rectaux (DFS pour les stades III, objectif
principal de l'essai p=0,091) mais significatif pour la survie sans maladie n'incluant pas les
seconds cancers non coliques (RFS pour les stades III, objectif secondaire de l'essai ; p=0,045),
ce qui correspondait à la définition de la DFS utilisée dans l'essai MOSAIC [34 ].
La chimiothérapie adjuvante à base de 5FU pour des patients sélectionnés de plus de 70 ans
produit le même bénéfice que pour les patients de moins de 70 ans sans augmentation
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 14
significative de la toxicité [35 ]. Cependant, il n'existe pas de données bien documentées au-delà
de 80 ans.
3.3.3.4.1. Stade III : référence
Chimiothérapie post-opératoire par FOLFOX 4 administrée pendant 6 mois, et commencée si
possible avant le 42e
jour post-opératoire (niveau de la recommandation : grade B) ou par
FOLFOX 4 simplifié (accord d'experts).
L'arrêt de l'administration de l'oxaliplatine est recommandé dès l'apparition d'une neuropathie de
grade II persistante (paresthésies douloureuses persistantes entre deux cycles) et obligatoire en
cas d'apparition d'une gêne fonctionnelle (grade III) ou d'une réaction allergique.
PROPOSITION REGIONALE 3 Fixation en formol des prélèvements et si possible congélation d'échantillons de tissu sain et
tumoraux pour permettre des études immuno-histochimiques et biologiques ultérieures compte-
tenu de l'importance de certaines caractéristiques biologiques comme le phénotype MSI [36 ,37].
3.3.3.4.2. Alternatives
Chez les patients n'acceptant pas la probabilité d'une toxicité majorée liée à l'oxaliplatine, ou non
candidats à cette chimiothérapie. Chimiothérapie par :
- association 5FU-acide folinique (niveau de la recommandation : grade A) par exemple LV5FU2
standard ou simplifié (accord d'experts) ou FUFOL.
- 5FU oral : capécitabine ou UFT, (niveau de la recommandation : grade B)
- association LV5FU2-CPT 11 en cas de contre-indication à l'oxaliplatine (en particulier réaction
d'hypersensibilité) (pas d'accord consensuel sur ce point entre les membres du groupe de travail).
- PROPOSITION REGIONALE 4
3.3.3.4.3. Essais en cours :
- AVANT study (ROCHE - GERCOR) : Randomisation entre FOLFOX4 (6 mois) FOLFOX4 (6 mois) + Avastin (12 mois) et XELOX (6
mois) + Avastin (12 mois) (activé en décembre 2004). Coordinateur en France : T André CHU
Tenon, 75020 Paris.
- PETACC 8 (FFCD plus intergroupe EORTC-GI, AIO,.): FOLFOX 4 (6 mois) vs FOLFOX
4 + cetuximab (6 mois) (activé en décembre 2005). Coordinateur : J Taieb, GH Pitié-
Salpétrière, 75013 Paris.
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007 15
3.3.3.5. Protocoles de chimiothérapie
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
16
3.4. Surveillance après traitement curatif
3.4.1 - Chez les patients capables de supporter une réintervention ou une
chimiothérapie : 3.4.1.1. Référence
Examen clinique tous les 3 mois pendant 3 ans puis tous les 6 mois pendant 2 ans,
Echographie abdominale tous les 3 à 6 mois pendant 3 ans puis tous les 6 mois pendant 2
ans, (angioscanner spiralé en option ou en cas de doute ou d'échographie non
satisfaisante).
Radiographie pulmonaire ou scanner thoracique annuel pendant 5 ans,
Coloscopie : Si incomplète ou de mauvaise qualité avant l'intervention à faire dans les 6
mois post-opératoire.
Si complète et de bonne qualité en pré ou post-opératoire, elle sera refaite à 2-3 ans puis tous les
5 ans si normale.
Si doute un contrôle à un an.
Après exérèse complète de 3 adénomes ou plus d'un adénome à risque (taille > 1 cm, ou
contingent villeux, ou dysplasie de haut grade ou carcinome in situ) contrôle à 3 ans puis à 5 ans
(ANAES endoscopie basse, avril 2004).
Si HNPCC contrôle tous les 2 ans.
3.4.1.2. Alternatives
L’ACE, d’intérêt non complètement démontré, peut être dosé tous les 2-3 mois les 3
premières années avec bilan en cas d’élévation (accord d’experts).
TEP scan : en cas de doute sur l’existence d’une récidive ou dans le cadre du bilan
d’extension avant traitement d’une reprise évolutive (SOR)
3.4.2 - Après traitement palliatif cf. chapitre Cancer du Côlon métastatique
3.4.3. Dépistage d'autres cancers 3.4.3.1. Chez les apparentés au premier degré d’un malade atteint de cancer avant 60
ans ou de deux personnes atteintes quel que soit leur âge:
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans avant l'âge du diagnostic du cas index
3.4.3.2. HNPCC (syndrome de Lynch)
Critères d'Amsterdam II (ou Bethesda) voir chap II-B
Si critères d'Amsterdam complets (ou incomplets et phénotype RER+) => consultation
d'oncogénétique après information et accord du patient
coloscopie tous les 2 ans dès l'âge de 20-25 ans ou 5 ans avant l'âge de diagnostic le plus
précoce dans la famille. PROPOSITION REGIONALE 5
gastroscopie tous les 1 ou 2 ans en cas de cancer gastrique dans les antécédents familiaux
(avis d’experts).
examen gynécologique annuel après l'âge de 30 ans, avec échographie endovaginale et
frottis
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
17
3.4.3.3. Polypose adénomateuse familiale avec caractérisation de la mutation du gène
APC :
3.4.3.3.1. Si la mutation est retrouvée :
rectosigmoïdoscopie annuelle à partir de la puberté.
duodénoscopie avec latéroscope et biopsie de la papille :
tous les ans si adénome
tous les 2 ans si normal.
3.4.3.3.2. Si la mutation n’est pas retrouvée :
dépistage => population générale
Remerciements aux relecteurs : Jean-Paul Lagasse (CHR Orléans), Gérard Lledo (clinique
Saint Jean, Lyon), Yann Parc (CHU Saint Antoine, Paris), Philippe Rougier (CHU Ambroise
Paré, Boulogne).
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
18
4. PROPOSITIONS REGIONALES NORD PAS DE CALAIS
PROPOSITION REGIONALE 1 - 3.2.1. BILAN D’EXTENSION
« Radiographie pulmonaire face + profil ou scanner thoracique »
Ajouter :
« Scanner thoracique en première intention »
PROPOSITION REGIONALE 2 - 3.3.2 TRAITEMENT CHIRURGICAL, TYPES DE
RESECTIONS
Sont ajoutées :
« - doubles localisations : colectomie totale, ou coloprotectomie
- Polyadénomatose avec cancer : coloprotectomie avec anastomose iléo-anale, ou colectomie
totale avec anastomose iléo rectale selon localisation et état du rectum »
PROPOSITION REGIONALE 3 - 3.3.3.4.1. TRAITEMENT ADJUVANT, STADE III,
REFERENCE
Remplacer « L’arrêt de l’administration de l’oxaliplatine est recommandé dès l’apparition d’une
neuropathie de grade 2 persistante et obligatoire en cas d’apparition d’une gêne fonctionnelle (grade
3) ou d’une réaction allergique….. » par :
« En cas d’utilisation du protocole FOLFOX 4, l’oxaliplatine devra être interrompue dès
l’apparition d’une neurotoxicité de grade 2 persistante »
PROPOSITION REGIONALE 4 - 3.3.3.4.2. TRAITEMENT ADJUVANT, STADE III,
ALTERNATIVES
Ajouter : - « Pour les Stades II, proposer au cas par cas une chimiothérapie adjuvante si facteurs
pronostiques péjoratifs : T4, occlusion, perforation, engainement périnerveux, moins de 9 ganglions
prélevés, surtout si patient jeune et en bon état général. A discuter FOLFOX 4 (ou FOLFOX 4
simplifié), LV5FU2, FUFOL ou capécitabine. Préférer capécitabine au FUTOL (moins astreignant
et possiblement efficace). »
- « en cas d’envahissement de la paroi abdominale par la tumeur primitive (chirurgie R1 ou R2
probable) discuter une radiothérapie complémentaire »
PROPOSITION REGIONALE 5 - 3.4.3.2. SURVEILLANCE APRES TRAITEMENT
CURATIF, ALTERNATIVES, DEPISTAGE D’AUTRES CANCERS, H.N.P.C.C.
Modification : « coloscopie tous les deux ans dès l’âge de 20-25 ans ou 10 ans avant l’âge de
diagnostic le plus précoce dans la famille »
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
19
5. REFERENCES SCIENTIFIQUES
1. Conférence de Consensus. Conclusions et recommandations du jury. Texte de Consensus.
Prévention, dépistage et prise en charge des cancers du côlon. Gastroenterol Clin Biol
1998;22 : S275-88.
2. Le Voyer TE, Sigurdson ER, Hanlon AL, Mayer RJ, Macdonald JS, Catalano PJ, Haller
DG. Colon cancer survival is associated with increasing number of lymph nodes
analyzed: a secondary survey of Intergroup Trial INT-0089. J Clin Oncol 2003; 21:2912-
2919.
3. TNM classification of malignant tumours. UICC 6 th edition 2002. Sobin LH and
Wittekind C ed. New York:Wiley-Liss;2002.
4. bis AJCC Cancer Staging Manual, 6 th ed. New York (NY): Springer; 2002.
5. O’Connell JB, Maggard MA, Ko CY. Colon cancer survival rates with the new American
Joint Committee on Cancer sixth edition staging. J Natl Cancer Inst 2004; 96:1420-1425.
6. Prise en charge thérapeutique des métastases hépatiques des cancers colorectaux.
Recommandations pour la pratique clinique. Gastroenterol Clin Biol 2003 ; 27, HS2 :
B14-B15.
7. Petersen VC, Baxter KJ, Love SB, Shepherd NA. Identification of objective pathological
prognostic determinants and models of prognosis in Dukes’ B colon cancer. Gut 2002;
51:65-69.
8. Buyse M, Piedbois P. Should DUKES’B patients recieve adjuvant therapy ? A statistical
perspective ; Sem Oncol 2001 ; 1 , suppl 1 : 20-24.
9. Mamounas E, Wieand S, Wolmark N, Bear HD, Atkins JN, Song K et al. Comparative
efficacy of adjuvant chemotherapy in patients with Dukes' B versus Dukes' C colon
cancer: Results from four National Surgical Adjuvant Breast and Bowel Project adjuvant
studies (C-01, C-02, C-03, and C-04). J Clin Oncol 1999; 17:1349-1355.
10. Meta-Analysis Group of the Japanese Society for Cancer of the Colon and Rectum and
the Meta-Analysis Group in Cancer. Efficacy of oral adjuvant therapy after resection of
colorectal cancer: 5-year results from three randomized trials. J Clin Oncol 2004; 22:484-
492.
11. Erlichman C, Marsoni S, Seitz JF, Skillings J, Shepard L, Zee B, et al International
Multicentre Pooled Analysis of B2 Colon Cancer Trials (IMPACT B2) Investigators.
Efficacy of adjuvant fluorouracil and folinic acid in B2 colon cancer. J Clin Oncol 1999;
17:1356-1363.
12. Gill S, Loprinzi CL, Sargent DJ, Thome SD, Alberts SR, Haller DG et al. Pooled analysis
of fluorouracil-based adjuvant therapy for stage II and III colon cancer: who benefits and
by how much? J Clin Oncol 2004; 22:1797-1806.
13. Figueredo A, Charette ML, Maroun J, Brouwers MC, Zuraw L. Adjuvant therapy for
stage II colon cancer: a systematic review from the Cancer Care Ontario Program in
Evidence-Based Care’s Gastrointestinal Cancer Disease Site Group. J Clin Oncol 2004;
22:3395-3407.
14. Gray RJ, Barnwell J, Hills R, McConkey C, Williams W, Kerr D et al. QUASAR: a
randomized study of adjuvant chemotherapy (CT) vs observation including 3238
colorectal cancer patients (abstract 3501). Proc Am Soc Clin Oncol 2004; 24; 246.
15. Hickish T, Boni C, Navarro M, Tabernero J, Bonetti A, Clingan P et al. Stage II patients
in the “MOSAIC” trial evaluating oxaliplatin/5FU/LV as adjuvant treatment of colon
cancer: a subpopulation analysis(abstract 284P). Ann Oncol 2004; 15 (suppl 3): iii76
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
20
16. Benson AB, Schrag D, Somerfield MR, Cohen AM, Figueredo AT, Flynn PJ et al.
American Society of Clinical Oncology recommendations on adjuvant chemotherapy for
stage II colon cancer. J Clin Oncol 2004; 22:3408-3419.
17. Twelves C, Wong A, Nowacki MP, Abt M, Burris H 3rd, Carrato A, Cassidy J, Cervantes
A, Fagerberg J, Georgoulias V, Husseini F, Jodrell D, Koralewski P, Kroning H, Maroun
J, Marschner N, McKendrick J, Pawlicki M, Rosso R, Schuller J, Seitz JF, Stabuc B,
Tujakowski J, Van Hazel G, Zaluski J, Scheithauer W. Capecitabine as adjuvant
treatment for stage III colon cancer. N Engl J Med 2005 ; 352 : 2696-2704.
18. Lembersky BC, Wieand HS, Petrelli NJ, O'Connell MJ, Colangelo LH, Smith RE, Seay
TE, Giguere JK, Marshall ME, Jacobs AD, Colman LK, Soran A, Yothers G, Wolmark
N. Oral uracil and tegafur plus leucovorin compared with intravenous fluorouracil and
leucovorin in stage II and III carcinoma of the colon: results from National Surgical
Adjuvant Breast and Bowel Project Protocol C-06. J Clin Oncol 2006;24:2059-2064.
19. Zaniboni A, Labianca R, Marsoni S, Torri V, Mosconi P, Grilli R, et al. GIVIO-SITAC
01 : a randomized trial of adjuvant 5-fluorouracil and folinic acid administered to patients
with colon carcinoma -- Long term results and evaluation of the indicators of health-
related quality of life. Cancer 1998 ; 82:2135-44.
20. IMPACT investigators. Efficacy of adjuvant fluorouracil and folinic acid in colon cancer.
Lancet 1995 ; 345:939-44.
21. Francini G, Petrioli R, Lorenzini L, Mancini S, Armenio S, Tanzini G, et al. Folinic acid
and 5-fluorouracil as adjuvant chemotherapy in colon cancer. Gastroenterology 1994
;106:899-906.
22. O'Connell MJ, Mailliard JA, Kahn MJ, Macdonald JS, Haller DG, Mayer RJ, et al.
Controlled trial of fluorouracil and low-dose leucovorin given for 6 months as
postoperative adjuvant therapy for colon cancer. J Clin Oncol 1997 ;15:246-50.
23. Moertel CG, Fleming TR, Mac Donald JS, Haller DG, Laurie JA, Goodman PJ, et al.
Levamisole and fluorouracil for adjuvant therapy of resected colon carcinoma. N Engl J
Med 1990;322:352-8.
24. QUASAR Collaborative Group. Comparison on fluorouracil with additional levamisole,
higher-dose folinic acid, or both, as adjuvant chemotherapy for colorectal cancer : a
randomised trial. Lancet 2000 ; 355 : 1588-1596.
25. Haller DG, Catalano PJ, Macdonald JS, O’Rourke MA, Frontiera MS, Jackson DV,
Mayer RJ. Phase III study of fluorouracil, leucovorin, and levamisol in high-risk stage II
and III colon cancer : final report of Intergroup 0089. J Clin Oncol 2005 ; 23 : 8671-8
26. André T, Colin P, Louvet C, Gamelin E, Bouche O, Achille E, et al. For the GERCOR
Group, Paris France. Bimonthly Regimen of 5-Fluorouracil and Leucovorin (LV5FU2) as
Adjuvant Therapy in Stage II and III Côlon Cancer: 4-Year Results of a Randomized
Trial. J Clin Oncol 2003, 21:2896-903.
27. André T, Quinaux E, Louvet C, Gamelin E, Bouche O, Achille E, et al. Updated results at
6 year of the GERCOR C96.1 phase III study comparing LV5FU2 to monthly 5FU-
leucovorin (mFufol) as adjuvant treatment for Dukes B2 and C colon cancer patients
(abstr 3576). J Clin Oncol 2005; 23 (Sup 16S): 251s
28. Andre T, Boni C, Mounedji-Boudiaf L, Navarro M, Tabernero J, Hickish T et al.
Oxaliplatin, fluorouracil and leucovorin as adjuvant treatment of colon cancer. N Engl J
Med 2004; 350:2343-2351.
29. de Gramont A., Boni C., Navarro M., Tabernero J., Hickish T., Topham C., et al.
Oxaliplatin/5FU/LV in the adjuvant treatment of stage II and stage III colon cancer:
Efficacy results with a median follow-up of 4 years (abstr 3501) . J Clin Oncol 2005;23
(Sup 16S): 246s .
30. Wolmark N, Wieand HS, Kuebler JP, Colangelo L, Smith RE. A Phase III comparing
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
21
FULV to FULV + oxaliplatin in stage II and III colon cancer: Results of the NSABPC07
protocol (abstract 3500). J Clin Oncol 2005;23 (Sup 16S) :246s
31. Sargent D. J., Wieand S., Haller D. G., Buyse M, Labianca R, Benedetti J et al. Disease-
free Survival (DFS) vs. Overall Survival (OS) as a Primary Endpoint for Adjuvant Colon
Cancer Studies: Individual patient data from 20,898 patients on 18 Randomized Trials. J
Clin Oncol 2005; sous presse.
32. Saltz LB, Niedzwiecki D, Hollis D, Goldberg R, Hantel A, Thomas JP et al. Irinotecan
plus fluorouracil/leucovorin alone (FL) in stage III colon cancer (intergroup trial CALGB
C89803) (abstract 3500) . Proc Am Soc Clin Oncol 2004;22:246s.
33. Ychou M, Raoul JL, Douillard JY, Bugat R, Mineur L, Viret F et al. A phase III trial of
LV5FU2 + CPT-11 vs LV5FU2 alone in adjuvant high risk colon cancer (FNLCC
Accord02/FFCD9802) (abstract 3502) . J Clin Oncol 2005;23 (Sup 16S):246s.
34. Van Cutsem E, Labianca R, Hossfeld D, Bodoky G, Roth A, Aranda E.B. et al.
Randomized Phase III Trial Comparing Infused Irinotecan/5-Fluorouracil (5-FU)/ Folinic
Acid (IF) versus 5-FU/FA (F) in Stage III Colon Cancer Patients (PETACC-3; V307)
(abstract 8) . J Clin Oncol 2005 ;23 (Sup 16S): 3s.
35. Sargent DJ, Goldberg RM, Jacobson SD, Macdonald JS, Labianca R, Haller DG, et al. A
pooled analysis of adjuvant chemotherapy for resected colon cancer in elderly patients. N
Engl J Med. 2001;345:1091-7.
36. Parc Y, Gueroult S, Mourra N, Serfaty L, Flejou JF, Tiret, Parc R. Prognostic
significance of microsatellite instability determined by immunohistochemical staining of
MSH2 and MLH1 in sporadic T3N0M0 colon cancer. Gut 2004; 53:371-375.
37. Ribic CM, Sargent DJ, Moore MJ, Thibodeau SN, French AJ, Goldberg RM et al. Tumor
microsatellite-instability status as a predictor of benefit from fluorouracil-based adjuvant
chemotherapy for colon cancer. N Engl J Med 2003; 349:247-257.
38. Andre T, Sargent D, Tabernero J, O'Connell M, Buyse M, Sobrero A, Misset JL, Boni C,
de Gramont A. Current issues in adjuvant treatment of stage II colon cancer. Ann Surg
Oncol 2006 ; 13 : 766-767.
39. Zhou W, Goodman SN, Galizia G, Lieto E, Ferraraccio F, Pignatelli C, Purdie CA, Piris
J, Morris R, Harrison DJ, Paty PB, Culliford A, Romans KE, Montgomery EA, Choti
MA, Kinzler KW, Vogelstein B. Counting alleles to predict recurrence of early-stage
colorectal cancers. Lancet 2002 ; 359 : 219-225.
40. Wang Y, Jatkoe T, Zhang Y, Mutch MG, Talantov D, Jiang J, McLeod HL, Atkins D.
Gene expression profiles and molecular markers to predict recurrence of Dukes' B colon
cancer. J Clin Oncol 2004 ; 22 : 1564-1571.
41. Galon J, Costes A, Sanchez-Cabo F, Kirilovsky A, Mlecnik B, Lagorce-Pages C, Tosolini
M, Camus M, Berger A, Wind P, Zinzindohoue F, Bruneval P, Cugnenc PH, Trajanoski
Z, Fridman WH, Pages F. Type, density, and location of immune cells within human
colorectal tumors predict clinical outcome. Science 2006 ; 313 : 1960-1964.
42. A. Carrato, C. Köhne, L. Bedenne, I. Popov, O. Bouche, E. Gaspar, P. Rougier, U.
Schubert, F. Biertz, H. Becker, for AIO/CAO, FFCD, TTD, EORTC. Folinic acid
modulated bolus 5-FU or infusional 5-FU for adjuvant treatment of patients of UICC
stage III colon cancer: Preliminary analysis of the PETACC-2-study. J Clin Oncol, 2006
ASCO ; 24 (18S) : 3563
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
22
6. ANNEXES
Annexe 1
Algorithme de recherche pour HNPCC
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
23
Annexe 2
Algorithme chimiothérapie
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
24
Annexe 3
Travaux du collège de pathologie Nord Pas de Calais
Dans l’attente des comptes-rendus standardisés nationaux, le collège a souhaité travailler sur
une harmonisation des comptes-rendus.
Le document ci-dessous constitue la proposition d’harmonisation pour le colon.
Fiche Anatomopathologie : COLON
EXAMEN MACROSCOPIQUE
Pièce fraîche Pièce fixée
Type de pièce
Longueur de la résection : côlon, grêle
Distance tumeur/tranche de section la plus proche :
Pour les cancers du côlon droit/ valvule de Bauhin
Taille tumorale (diamètre maximum) : hauteur, largeur, épaisseur
Pourcentage d’envahissement de la circonférence : ¼ � ½ � ¾ � 4/4 �
______________________________________________________________________________
Aspect de la tumeur - description
Bourgeonnante, plane, ulcérée, infiltrante, autre
Perforation : en zone tumorale, en zone non tumorale
______________________________________________________________________________
Lésions associées :
Polypes et leur nombre
Polypose
Colite inflammatoire
Autre tumeur
Autres….
______________________________________________________________________________
Prélèvement des ganglions : au minimum 12
Technique de visualisation au choix (AFA, acétone…)
EXAMEN MICROSCOPIQUE
Type histologique (OMS, 2000)
Adénocarcinome lieberkuhnien et sa différenciation
Carcinome indifférencié
Carcinome à cellules en bague à chaton
Carcinome colloïde (mucineux)
Contingent mucineux évalué à ……%
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
25
______________________________________________________________________________
Niveau d'infiltration pT
TNM (UICC 2002) si tumeurs multiples, classer la tumeur avec le T le plus
élevé Intra muqueux (Tis)
Sous-muqueuse (T1)
Musculeuse (T2)
Sous-séreuse et nodules sous séreux (T3)
Séreuse (T4)
Organe adjacent (T4)
______________________________________________________________________________
Extension :
Nombre de ganglions prélevés
Nombre de ganglions métastatiques
Rupture capsulaire (facultatif)
Marge circonférentielle (limite en zone non péritonéalisée)
et distance avec le péritoine (facultatif)
Emboles vasculaires (veineux et lymphatiques)
Envahissement nerveux (facultatif)
Limites longitudinales
______________________________________________________________________________
Stade pTNM 2002
pTNM ypTNM rpTNM
T0 Tis T1 T2 T3 T4
N0 N1 N2
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
26
Annexe 4
Proposition de modifications du Docteur Marie Pierre Buisine
(Lille –10/12/2007)
Ces propositions seront adressées à la SNFGE pour discussion.
* Légende : en bleu (les propositions) et en vert (les remarques).
Pages 7 et 8
3.2.2. Recherche de prédisposition génétique Interrogatoire :
• recherche de cancers épidémiologiquement liés : endomètre, ovaire, grêle, uretère ou cavités
excrétrices rénales (spectre étroit) + ovaire, estomac, voies biliaires, tumeurs cutanées
(adénomes et carcinomes sébacés, kératoacanthomes), glioblastome (spectre élargi)
• recherche d'antécédents familiaux de cancers
3.2.2.1. HNPCC (syndrome de Lynch) : présence de tous les critères
d'Amsterdam II Au moins 3 sujets atteints de cancers du spectre étroit HNPCC (côlon-rectum, endomètre,
ovaire, grêle, uretère ou cavités excrétrices rénales) dont 1 uni aux 2 autres au premier degré;
Au moins 2 générations successives concernées;
Au moins 1 cancer diagnostiqué avant l'âge de 50 ans; tumeurs vérifiées par examen ana-path.
Diagnostic de polypose adénomateuse familiale doit avoir été écarté
Les formes incomplètes sont fréquentes et certains critères doivent faire entreprendre une
enquête à la recherche d'un HNPCC. En particulier la conférence d'expertise collective française
a retenu des critères cliniques élargis nécessitant la prescription d'une consultation
d'oncogénétique d'emblée, (i) aux personnes ayant deux parents au lieu de trois atteints par un
cancer du spectre dont un avant l'age de 50 ans, (ii) aux malades ayant un antécédent personnel
de cancer, (iii) aux malades de moins de 40 ans.
Dans les autres cas, la recherche du phénotype d'instabilité microsatellitaire (MSI+) présent dans
les cellules tumorales à l'aide des techniques de biologie moléculaire permettra une
reconnaissance de formes potentiellement prédisposées. Au moins 3 des 5 marqueurs
microsatellites testés devront être positifs pour retenir le phénotype d'instabilité
microsatellitaire. (Remarque : dépend du panel de marqueurs employé (panel dit de
« Bethesda » (≥2/5) ou marqueurs mononucléotidiques pouvant être utilisés en alternative (≥3/5)
(Umar et al. JNCI 2004 96 : 261-8) La présence d'une instabilité microsatellitaire chez un
patient de moins de 60 ans ou quelque soit l'âge en cas d'antécédent au 1er degré d'un cancer du
spectre HNPCC nécessite alors la réalisation d'une consultation d'oncogénétique.
En complément, l'immunohistochimie à la recherche d'une extinction de l'une ou l'autre des
protéines de la réparation des mésappariements de l’ADN (MMR) MSH2, MLH1, MSH6,
PMS2 permettra alors d'orienter la recherche de l'altération génétique causale vers l'un ou l'autre
gène. En cas d'extinction de MLH1, la recherche de la mutation BRAF V600E est
recommandée, sa présence constituant un argument en défaveur du syndrome HNPCC.
(Remarque : doit être nuancé, cette analyse n’entrant pas encore, à ma connaissance, dans les
recommandations et peu de laboratoire la réalisant, même à l’échelon national !) Si celle-ci est
présente, il n'est pas nécessaire de réaliser un séquençage des gènes MMR. En l'absence de la
mutation BRAF V600E ou d'emblée en cas d'extinction de MSH2 ou MSH6, une analyse un
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
27
séquençage des gènes MMR pourra être proposée au décours de la consultation
d’oncogénétique. (NB : l’analyse génétique des gènes MMR ne se borne pas à leur séquençage)
Celle-ci est réalisée à partir d’un prélèvement de sang. Cette altération sera recherchée par une
prise de sang.
Les indications de recherche d'un phénotype instable MSI+ sont simples
• patient de moins de 60 ans atteint par un cancer du spectre HNPCC
• patient quel que soit son âge, ayant un antécédent familial au premier degré de cancer du
spectre HNPCC
3.2.2.2. La polypose adénomateuse familiale
Est caractérisée par la présence de plus de 100 adénomes coliques. Sur le plan génétique, les
altérations de deux gènes ont été reconnues comme responsables du phénotype : le gène APC, qui
est responsable d'une transmission autosomique dominante de la maladie et le gène MUTYH
(encore appelé MYH) (NB : MUTYH = nomenclature internationale), qui est responsable d'une
transmission autosomique récessive de la maladie. Il peut exister dans les deux cas des formes
atténuées de polypose de diagnostic plus difficile. Dans les deux cas, il existe des manifestations
extra-coliques bénignes et malignes qui peuvent être responsables d'une morbidité importante
(tumeur desmoïde et tumeur duodénale). Un diagnostic génétique direct est possible dans les
deux cas, permettant de dépister les sujets à risque des familles et de proposer une chirurgie
prophylactique lorsqu'elle est nécessaire.
Page 16-17
3.4.3.2. HNPCC (syndrome de Lynch)
Critères d'Amsterdam II (ou Bethesda) voir chap II-B
Si critères d'Amsterdam complets (ou incomplets et phénotype RER+) ou patient de moins
de 40 ans ou avec ATCD personnel de cancer du spectre => consultation d'oncogénétique
après information et accord du patient
• coloscopie tous les 2 ans dès l'âge de 20-25 ans ou 5 ans avant l'âge de diagnostic le plus
précoce dans la famille. PROPOSITION REGIONALE 5
• gastroscopie tous les 1 ou 2 ans en cas de cancer gastrique dans les antécédents familiaux
(avis d’experts).
• examen gynécologique annuel après l'âge de 30 ans, avec échographie endovaginale et
frottis
3.4.3.3. Polypose adénomateuse familiale avec caractérisation de la mutation du gène
APC : 3.4.3.3.1. Si la mutation est retrouvée :
• rectosigmoïdoscopie annuelle à partir de la puberté.
• duodénoscopie avec latéroscope et biopsie de la papille :
• tous les ans si adénome
• tous les 2 ans si normal.
3.4.3.3.2. Si la mutation n’est pas retrouvée :
• dépistage => population générale
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
28
Page 22 (Annexe 1)
Analyse
IHC
IHC
recommandée
recommandée
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
29
Annexe A
COLLEGE DIGESTIF
C. ADAMSKI, Chirurgie Générale, Polyclinique, Grande-Synthe
A. ADENIS, Oncologie Médicale, C.O.L, Lille
F. ANSARI, Chirurgie Générale, Clinique De La Villette, Dunkerque
J. ANSIAUX, Chirurgie Générale, C.H. Sambre Avesnois, Maubeuge
A. AOUAKLI, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.A.M, Rang du Fliers
C. ASSILA, Chirurgie Générale, C.H, Seclin
M-C. BARANZELLI-LEGHIE, Anapath Cytologie, C.O.L, Lille
B. BAZIN, Gastro-Entérologie, Tourcoing
E. BELGUEDJ, Radio-Diagnostic, Clinique Radiologique Du Pont Saint Vaast, Douai
G. BERETVAS, Chirurgie Générale, C.H., Armentières
A. BERNOU, Radiothérapie, C.H, Boulogne Sur Mer
D. BERTAUX, Chirurgie Générale, Clinique De La Victoire, Tourcoing
M. BERTRAND, Chirurgie Générale, Polyclinique, Grande-Synthe
D. BINOT, Chirurgie Viscérale, Centre MCO Cote D'opale, Saint Martin Boulogne
N. BIRON, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H. Sambre Avesnois, Maubeuge
J-P. BIZARD, Chirurgie Viscérale, Clinique Bon Secours, Arras
P. BOHON, Gastro-Entérologie, C.H, Fourmies
D. BOLLENGIER, Chirurgie Générale, Clinique Lille Sud, Lesquin
A. BORUCHOWICZ, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Valenciennes
B. BOUCHE, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Liévin
A. BOULINGUEZ, Radio-Diagnostic, Clinique Médicale Des Dentellières, Valenciennes
F. BOUNOUA, Chirurgie Viscérale, C.H, Armentières
J. BOUREZ, Chirurgie Générale, Lille
A. BRENNER, Chirurgie Viscérale, Clinique Ambroise Paré, Beuvry
J. BRIDOUX, Chirurgie Viscérale, Polyclinique Vauban, Valenciennes
P-Y. BUGNON, Chirurgie Générale, Polyclinique, Hénin-Beaumont
P. BUGNON BOULENGER, Chirurgie Générale, Polyclinique, Hénin-Beaumont
J-P. BUISSART, Radio-Diagnostic, C.H, Seclin
P. BULOIS, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
V. CABARET-JACQUET, Anapath Cythologie, C.O.L, Lille
F. CACCIAPALLE, Chirurgie Viscérale, C.H.R De St Omer Site Helfaut, Saint-Omer
V. CANVA, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
D. CARLIER, Oncologie Radiothérapie, Centre Léonard De Vinci, Douai
P. CATALA, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H. Germont Et Gauthier, Beuvry
S. CATTAN, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
J-Y. CHARBONNIER, Chirurgie Générale, C.H, Fourmies
J. CHARNEAU, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Boulogne-Sur-Mer
J. CHEVERT, Chirurgie Générale, Polyclinique Vauban, Valenciennes
S. CHOQUE, Pédiatrie, C.H Sambre Avesnois, Maubeuge
L. CHOSSIERE, Oncologie Radiothérapie, Dunkerque
R. COLLET, Gastro-Entérologie, Centre MCO Cote D'opale, Saint Martin Boulogne
J. COLLETAS, Chirurgie Générale, Clinique Saint Amé, Lambres les Douai
C. COLLIN, Chirurgie Générale, Maison de Santé Sainte Marie, Cambrai
J-F. COLOMBEL, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
N. CORMAN, Chirurgie Viscérale, C.H, Tourcoing
J-F. CRINQUETTE, Gastroentérologie, Lille
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
30
A. DABROWSKI, Chirurgie Viscérale et Digestive, Clinique Chirurgicale, Saint-Omer
D. DARRAS, Chirurgie Générale, Clinique Des Acacias, Cucq
T. DAVION, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Lens
J. DEBAT, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Boulogne-Sur-Mer
N. DEGRAVE, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Armentières
D. DEGROOTE, Sénologie Chirurgie Digestive, C.H, Boulogne-Sur-Mer
H. DELACROIX, Chirurgie Générale, Clinique Du Croisé Laroche, Marcq-en-Barœul
O. DELEMAZURE, Radio-Diagnostic, Clinique Médico-Chirurgicale, Bruay-La-Buissière
L. DELHOUSTAL, Gastro-entérologie, C.H, Dunkerque
N. DELIGNY-BOULANGER, Oncologie Médicale, Clinique Médicale Des Dentellières,
Valenciennes
A. DELZENNE, Chirurgie Générale, Clinique Médico-Chirurgicale, Bruay-La-Buissière
F. DENYS, Chirurgie Générale, C.H, Denain
B. DEQUIEDT, Chirurgie Viscérale, Polyclinique De Riaumont, Liévin
G. DEREGNAUCOURT, Maladie De L'appareil, Clinique Anne D'Artois, Béthune
H. DEREUX, Chirurgie Générale, Polyclinique De Riaumont, Liévin
C. DESAUW, Médecine Interne, G.H.I.C.L, Lille
P. DESREUMAUX, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
B. DESROUSSEAUX, Chirurgie générale, G.H.I.C.L, Lomme
G. DESSEAUX, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Hôpital Provo, Roubaix
A. DEVIENNE, Maladie De L'appareil, Liévin
E. DEVOUGE, Pédiatrie, C.H, Arras
F. DEVROEDE, Radio-Diagnostic, Wattrelos
V. DEWAILLY, Chirurgie Générale, Clinique Du Parc, Maubeuge
A. DEWAILLY, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Hénin-Beaumont
S. DHARANCY, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
S. DOMINGUEZ, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.O.L, Lille
M. DOUTRIAUX, Chirurgie Générale, C.H, Valenciennes
A. DUFHILO, Chirurgie Générale, Polyclinique de la Thiérache, Wignehies
T. DUGUE, Chirurgie Générale, G.H.I.C.L, Lille
E. DUPIRE, Chirurgie Viscérale, Clinique Saint Amé, Lambres Les Douai
D. DUTHOIT, Anapath, Dunkerque
G. DUVAL, Chirurgie Générale, C.H, Armentières
A. EDRISS, Chirurgie Générale, C.H, Arras
F. EL YAFI, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H Sambre Avesnois, Maubeuge
J-P. EVRARD, Gastro-entérologie, Carvin
S. FARESS, Chirurgie Générale, Polyclinique du Ternois, Saint-Pol-Sur-Ternoise
I. FARRE-OUSTELAND, Anapath, C.O.L, Lille
B. FILOCHE, Gastro-Entérologie-Hépatologie, G.H.I.C.L, Lomme
L. FINET, Gastro-Entérologie, Polyclinique, Grande-Synthe
D. FOISSEY, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Lille
A. FOURNIER, Chirurgie Viscérale, Clinique Sainte Catherine, Sainte Catherine Les Arras
T. FOURURE, Chirurgie Générale, Polyclinique Riaumont, Liévin
G. FROMONT, Chirurgie Générale, Polyclinique, Bois Bernard
L. GASNAULT, Oncologie Médicale, Centre Joliot-Curie, Saint-Martin-Boulogne
Y. GHEYSENS, Maladie De L'appareil Digestif, Arras
H. GHISBAIN, Chirurgie Générale, Polyclinique Du Parc, Maubeuge
M. GHRIB, Maladie De L'appareil, C.H, Cambrai
C. GIRAUD-GENOUVILLE, Oncologie Médicale, Centre Léonard De Vinci, Douai
G. GOEGEBEUR, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Seclin
B. GRANDMAISON, Gastro-Entérologie, Calais
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
31
A. HACCART, Chirurgie Générale, C.H.A.M, Rang-du-Fliers
R. HAMMI, Gastro-Entérologie, C.H, Cambrai
F. HANSSENS, Chirurgie Viscèrale digestive et gynécologie, Maison de Santé Sainte Marie,
Cambrai
M. HEBBAR, Médecine Interne, C.H.R.U, Lille
G. HECQUET-POUDONSON, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Clinique Chirurgicale Saint
Roch, Roncq
M. HERJEAN, Chirurgie Digestive, Centre MCO Côte d’Opale, Saint Martin Boulogne
A. HEZAM, Maladie De L'appareil Digestif, C.H, Cambrai
P. HOUCKE, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Lille
P. HUILLET, Chirurgie Générale, Polyclinique Du Parc, Saint-Saulve
A. IDRISSI, Chirurgie Viscérale, C.H, Dunkerque
K. IDRISSI KAITOUNI, C.H Sambre Avesnois, Maubeuge
E. JANICKI, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Arras
J.F. JEU, Chirurgie Générale, Polyclinique, Grande-Synthe
O. KLEIN, Gastro-Entérologie, Valenciennes
P. KOSYDAR, Chirurgie Générale, Polyclinique, Hénin-Beaumont
V. KYNDT-POTTIER, Oncologie Médicale, Centre Léonard De Vinci, Douai
J.E. LABERENNE, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Seclin
G. LAFFINEUR, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Calais
A. LAMBLIN, Chirurgie Générale, Polyclinique Riaumont, Liévin
P. LANNOY, Maladie De L'appareil, Bruay-La-Buissière
F. LASOU, Chirurgie Générale, Polyclinique Vauban, Valenciennes
J.F. LAURENT, Chirurgie Générale, Polyclinique, Hénin-Beaumont
F. LEDUC, Anapath, Lille
S. LEMAN, Chirurgie Générale, Polyclinique du Parc, Saint Saulve
N. LERICHE, Oncologie Médicale, C.H, Tourcoing
H. LEROI, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Clinique Du Parc, Maubeuge
M. LEROY DOUCY, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R De St Omer Site Helfaut, Saint-
Omer
D. LESCUT, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
J-M. LOEZ, Clinique Des 2 caps, Coquelles
P. LOEZ, Chirurgie Générale, Calais
E. LORIDAN, Chirurgie Générale, Saint Étienne au Mont
B. LUGEZ, Chirurgie Viscérale, Clinique Bon Secours, Arras
A. MANADIL, Chirurgie Générale, C.H., Hazebrouck
R. MARTI, Maladie De L'appareil, C.H, Calais
P. MARTIN, Oncologie Radiothérapie, Lille
P. MATHURIN, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
C. MAUCOUR, Chirurgie Générale, Polyclinique, Hénin-Beaumont
V. MAUNOURY, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
P. MEIGNE, Chirurgie Médicale, C.H, Douai
Z. MERAD-BOUDIA, Oncologie Médicale, C.H, Boulogne-sur-Mer
O. MERLIER, Chirurgie Viscérale, Polyclinique Vauban, Valenciennes
N. MERZOUG, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Hirson
J-P. MICHAUX, Chirurgie Générale, Clinique Des Acacias, Cucq
X. MIRABEL, Oncologie Radiothérapie, C.O.L, Lille
L. MOREL, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Bruay-la-Buissière
P. MULLIEZ, Chirurgie Générale, Clinique Chirurgicale D'Hesdin, Marconne
D. NGARDOMTE, Chirurgie Digestive, C.H, Denain
B. NOTTEGHEM, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Roubaix
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
32
C. OUDAR, Chirurgie Digestive, Polyclinique Du Parc, Saint-Saulve
M. OUGHRISS, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H, Lens
D. PASQUIER, Oncologie Radiothérapie, C.O.L, Lille
A. PATOIR, Chirurgie, Clinique Anne D'Artois, Béthune
T. PAUPART, Gastro-entérologie, C.H, Dunkerque
G. PAVY, Chirurgie Générale, Clinique Bon Secours, Arras
C. PLANE, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H Germont Et Gauthier, Beuvry
G. POYET, Chirurgie Viscérale, Polyclinique, Bois Bernard
F-R. PRUVOT, Chirurgie Digestive, C.H.R.U, Lille
G. QUARTIER, Gastro-entérologie, C.H, Dunkerque
J.F. QUINTON, Gastro-Entérologie, Marly
E. RAD, Oncologie Médicale, Hôpital Provo, Roubaix
H. RHLIOUCH, Oncologie Radiothérapie, Arras
F. RICHET, Chirurgie Générale, Polyclinique Vauban, Valenciennes
J-Y-M. ROBIN, Anapath, C.O.L, LILLE
J-D. RODRIGUEZ, Chirurgie Gastro-entérologie, Clinique Anne D'Artois, Béthune
O. ROMANO, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
D. ROUMILHAC, Chirurgie Viscérale, Hôpital Provo, Roubaix
J-M. ROUX, Maladie de l'appareil, Calais
A. SAUDEMONT, Chirurgie Digestive, C.H.R.U, Lille
D. SEGUY, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
C-E. SKAF, Chirurgie Générale, C.H, Cambrai
M. SMITH, Radio-Diagnostic, G.H.I.C.L, Lomme
N. SZERZYNA, Chirurgie Digestive, Clinique des Hêtres, Le Cateau Cambrésis
P. TACCOEN, Chirurgie Générale, Polyclinique De La Louvière, Lille
J-E. TECHER, Chirurgie Viscérale, C.H, Calais
J-L. THELU, Gastro-Entérologie, Arras
J-J. THUROTTE, Chirurgie Générale, Clinique du Cambrésis, Cambrai
P. TIRY, Chirurgie Digestive, Clinique Chirurgicale, Saint-Omer
M. TISON, Chirurgie Générale, Clinique De La Villette, Dunkerque
H. TOURSEL, Chirurgie Viscérale, Clinique De La Lorraine, Calais
J-P. TRIBOULET, Chirurgie Digestive et Générale, C.H.R.U, Lille
S. TRUANT, Chirurgie Générale, C.H.R.U, Lille
E. VAILLANT, Gastro-Entérologie-Hépatologie, Lille
C-E. VAN AGT, Chirurgie Générale, C.H, Dunkerque
P. VANDERMOLEN, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.A.M, Rang-du-Fliers
L. VANSEYMORTIER, Chirurgie générale, C.O.L, Lille
F. VARLET, Oncologie Médicale, C.H, Boulogne-Sur-Mer
P. VERBECQ, Radio-Diagnostic, Lille
P. VERMEULEN, Oncologie Médicale, C.H Sambre Avesnois, Maubeuge
M-O. VILAIN-COUSIN, Anapath, C.O.L, Lille
M. VINCENDET, Gastro-entérologie, CMCO Cote D'opale, Saint Martin Boulogne
P. WAGHEMACKER, Maladie De L'appareil, Polyclinique, Grande-Synthe
J-C. WEBER, Maladie De L'appareil, Clinique Chirurgicale D'Hesdin, Marconne
J-L. WILLOCQUET, Maladie De L'appareil Digestif, C.H, Denain
D. WOELFFLE, Chirurgie Générale, Clinique Teissier, Valenciennes
A. ZAHREDINE, Chirurgie Générale, C.H. Boulogne-Sur-Mer
A. ZELLWEGER, Gastro-Entérologie, Seclin
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
33
Annexe B
COLLEGE ANATOMOPATHOLOGIE
S. AUBERT, Anapath, C.H.R.U, Lille,
D. AUGUSTO, Anapath, Lille,
C. BARANZELLI-LEGHIE, Anapath Cytologie, C.O.L, Lille,
M. BETHOUART, Anapath, Lille,
S. BISIAU-LECONTE, Anapath, C.H, Valenciennes,
T. BLEHAUT, Anapath, Douai,
M. BONNIERE, Anapath, Lille,
X. BONNIERE, Anapath, Valenciennes,
B. BOUCHIND'HOMME, Anapath, C.H.R.U, Lille
A. BRUNIAU , Anapath, Lille
M.P. BUISINE, Biologie-Anapath, Lille
D. BUOB, Anapath, C.H.R.U, Lille,
V. CABARET-JACQUET, Anatomie Cytologie, C.O.L, Lille,
F. CARPENTIER, Anapath, Hôpital Provo, Roubaix,
M-C. COPIN, Anapath, C.H.R.U, Lille,
P. COPPE, Anapath, Dunkerque,
H. COTTEN, Anapath, Centre de Pathologie Liberté, Lille,
P. COURTIN, Anapath, Cabinet d'anatomie Pathologique, Tourcoing,
C. CREUSY-GUILBERT, Anapath, G.H.I.C.L, Lille,
C. DELATTRE, Anapath, C.H.R.U, Lille,
C. DELERIVE, Anapath, Lille,
B. DELOBEL, Biologie, G.H.I.C.L, Lille,
J. DELPLACE, Anapath, Centre de Pathologie Liberté, Lille,
B. DEMOL, Anapath, Béthune,
L. DEVISME, Anapath, Lille,
M. DRIDBA, Anapath, Saint-Omer,
F. DUPONT-EVRARD, Anapath, Valenciennes,
D. DUTHOIT, Anapath, Dunkerque,
M-O. FARINE, Anapath, C.H.R.U, Lille,
I. FARRE-OUSTELAND, Anapath, C.O.L, Lille,
C. FROMENTIN, Anapath, C.H, Lens,
F. GARCIA- PIMENTA, Anapath, Valenciennes,
D. GEORGES, Radio-Diagnostic, Dunkerque,
S. GONZALEZ, Anapath, C.H.R.U, Lille,
B. GOSSELIN, Anapath, C.H.R.U, Lille,
P. GOSSET, Anapath, G.H.I.C.L, Lille,
S. GUERIOT, Anapath, Polyclinique, Hénin-Beaumont,
P. GUILLOU, Anapath, Dunkerque,
F. LEDUC, Anapath, Lille,
C. LEFEBVRE-LEROY, Anapath, Lille,
X. LEROY, Anapath, C.H.R.U, Lille,
E. LETEURTRE, Anapath, C.H.R.U, Lille,
K. LLINARES, Anapath, C.H, Valenciennes,
D. LOCQUET, Anapath, Douai,
T. MALARD, Anapath, Valenciennes,
E. MARTIN DE LASSALLE, Anapath, C.H.R.U, Lille,
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
34
C-A. MAURAGE, Anapath, C.H.R.U, Lille,
M-E. MOLL, Anapath, Lille,
P-Y. PAQUET, Anapath, Lille,
S. PAPADOPOULOS, Anapath, G.H.I.C.L, LILLE
M. PARENT, Anapath, Douai,
M-L. PETIT, Anapath, Douai,
S. PETIT, Anapath, C.H, Lens et, C.H.R.U, Lille,
F. PRYFER, C.H.R.U, Lille,
J-Y-M. ROBIN, Anapath, C.O.L, Lille,
S. SALINGUE, Anapath, COL, Lille
M-D. TARTAR, Anapath, Douai,
J-P. TRIBOULET, Chirurgie Digestive et Générale, C.H.R.U, Lille
A. VERBERT-SCHERRER, Anapath, Hôpital Provo, Roubaix,
P. VERHULST-TOULEMONDE, Anapath, C.O.L, Lille,
M-O. VILAIN-COUSIN, Anapath, C.O.L, Lille,
A. WACRENIER-VANLEENE, Anapath, C.H.R.U, Lille,
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
35
Annexe C
COLLEGE IMAGERIE
C. AIOUAZ, C.H, Armentières
A. AMARA, Radiologie, C.H, Dunkerque
S. AMICO, Radiologie, Médecine Nucléaire, C.H, Boulogne-Sur-Mer
P. ANDRIS, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
D. ARTAUD, Radio-Diagnostic, Beuvry
F. AUQUIER, Radio-Diagnostic, Cambrai
F. BACHELLE, Radio-Diagnostic, C.O.L, Lille
A. BAILLIEZ, Médecine Nucléaire, Lille
A. BEAUGUITTE, Radio-Diagnostic, Clinique Radiologique du Pont Saint Vaast, Douai
E. BELGUEDJ, Radio-Diagnostic, Clinique Radiologique du Pont Saint Vaast, Douai
B. BENABDALLAH, Gynécologie, Arras
A. BERTAL, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
P. BESSON, Electro-Radiologie, Lille
D. BLANC, Médecine Nucléaire, Polyclinique De La Louvière, Lille
F. BONNEL, Radio-Diagnostic, Clinique Radiologique du Pont Saint Vaast, Douai
M. BOUKHELIFA, Radio-Diagnostic, Clinique Du Parc, Croix
A. BOULINGUEZ, Radio-Diagnostic, Clinique Médicale Des Dentelières, Valenciennes
N. BOUMAAD, Pneumologie, C.H, Armentières
S. BOURY, Radio-Diagnostic et Imagerie Médicale, C.H.R.U, Lille
J-P. BUISSART, Radio-Diagnostic, C.H, Seclin
M-J. CABANEL, C.H, Béthune
V. CABARET-JACQUET, Anatomie Cytologie C.O.L, Lille
M. CALZADA-NOCAUDIE, Médecine Nucléaire, C.H.R.U, Lille
P. CARPENTIER, Médecine Nucléaire, C.O.L, Lille
J-M. CATESSON, Radio-Diagnostic, Clinique Radiologique du Pont Saint Vaast, Douai,
A. CATTEAU, Radio-Diagnostic, Saint-Pol-Sur-Mer
L. CEUGNART, Imagerie Médicale, C.O.L, Lille
P. CHASTANET, Radio-Diagnostic, C.H.R.U, Lille
C. CHAVERON, Radio-Diagnostic, C.O.L, Lille
P. COCKENPOT, Radio-Diagnostic, Dunkerque
J-M. COLOMBANI, Radio-Diagnostic, Polyclinique, Bois-Bernard
P. CUINGNET, C.H, Valenciennes
J-F. CUSSAC, Radio-Diagnostic, Béthune
J-L. DEHAENE, Radio-Diagnostic, Lille
M. DELABRE, Radio-Diagnostic, Tourcoing
F. DELBOS, Radiologie, Lillers
O. DELEMAZURE, Radio-Diagnostic, Bruay-La-Buissière
M. DELEPLACE, Radiologie, Arras
J-C. DELESALLE, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
X. DEQUIEDT, Radio-Diagnostic et imagerie médicale, Cambrai
F. DESCHILDRE, Radio-Diagnostic, Lille
L. DESCHILDRE-MASQUELIER, Radio-Diagnostic, C.O.L, Lille
C. DESMETTRE, Radio-Diagnostic, Valenciennes
E. DEVOS, Sailly-la-Boisson
F. DEVROEDE, Radio-Diagnostic, Wattrelos
B. DIEU, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
36
P. DOBBELAERE, Radio-Diagnostic, C.H, Valenciennes
C. DOUMBIA, Chirurgie Orthopédique, C.H, Douai
M-T. DOUTRIAUX, Radio-Diagnostic, Condé-Sur-Escaut
J-P. DUFOUR, Radio-Diagnostic, Coudekerque Branche
F. DUMONT, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
J-L. DUPONCHELLE, Radio-Diagnostic, Clinique Radiologique du Pont Saint Vaast, Douai
D-J. DUQUENNE, Radio-Diagnostic, Wattignies
P. DURETZ, Radio-Diagnostic, Lille
O. ERNST, Radio-Diagnostic et Imagerie Médicale, C.H.R.U, Lille
F. FABER, Radio-Diagnostic, Clinique Radiologique du Pont Saint Vaast, Douai
I. FARRE-OUSTELAND, Anapath, C.O.L, Lille
H. FOUCART, Radio-Diagnostic, Lens
L. GAILLANDRE, Radio-Diagnostic, Lille
H. GAUTHIER, Médecine Nucléaire, C.O.L, Lille
D. GEORGES, Radio-Diagnostic, Dunkerque,
M-F. GUAQUIERE, Radio-Diagnostic, Lambersart
S. GUERIOT, Anapath, Polyclinique, Hénin-Beaumont
J-C. GUILBEAU, Polyclinique, Bois-Bernard
F. HELLAL, C.H, Armentières
D. HERBEAU, Radio-Diagnostic, Lille
J-F. HERMANT, Radiologie, C.H, Dunkerque
C. HOSSEIN-FOUCHER, Médecine Nucléaire, C.H.R.U, Lille
J-L. HOUSSIN, Radio-Diagnostic, Lille
D. HUGLO, Médecine Nucléaire, C.H.R.U, Lille
C. IFFENECKER, Oncologie-Radiothérapie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
J. JAUMAIN, Radio-Diagnostic, Lille
K. JAZMATTI, Radio-Diagnostic, Lens
M. JOMBART, C.H, Fourmies
E. KAMUS, Radio-Diagnostic, La Bassée
I. LAMBERT, Radio-Diagnostic, Centre Bourgogne, Lille
E. LE MAREC, Radio-Diagnostic, Clinique De La Victoire, Tourcoing
J-C. LE VAN AN, Radio-Diagnostic et Imagerie Médicale, Clinique Radiologique, Boulogne-
Sur-Mer
P. LECOUFFE, Médecine Nucléaire, Arras
H. LEGGHE, Radio-Diagnostic, Clinique Radiologique du Pont Saint Vaast, Douai
B. LEMAIRE, Médecine Nucléaire, Polyclinique De La Louvière, Lille
P. LEMAIRE, Radio-Diagnostic, Bully-Les-Mines
L. LEMAITRE, Imagerie Médicale, C.H.R.U, Lille
B. LEMOINE, Radio-Diagnostic, C.H, Calais
J-M. LORPHELIN, Polyclinique, Bois Bernard
C. LUTUN THOMINE, Radio-Diagnostic, Villeneuve d'Ascq
E. MAHZYNSKI, Rhumatologie, Armentières
B. MAKKI, Médecine Nucléaire, C.H, Béthune
B. MANDOUZE, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
P. MASSON, Radiologie, Clinique Radiologique du Pont Saint Vaast, Douai
M. MEDJAHDI, Radio-Diagnostic, Polyclinique, Hénin-Beaumont
J-P. MERLIN, Radio-Diagnostic, Calais
N. MERLIN, Radio-Diagnostic, Calais
J-C. MEUNIER, Radio-Diagnostic, La Madeleine
P. MOIRIGNOT, Radio-Diagnostic, Valenciennes
Y. MOUCHON, Radio-Diagnostic, Bergues
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
37
D. PASQUIER, Oncologie-Radiothérapie, C.O.L, Lille,
L. PETYT Radio-Diagnostic, Béthune
H. PEZZETTA, Radio-Diagnostic, Clinique Radiologique du Pont Saint Vaast, Douai
O. PILVEN, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
J-P. PRUVO, Imagerie Médicale, C.H.R.U, Lille
J. QUATREBOEUFS, Electro-Radiologie, Maubeuge
P. RANDON, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
C. RENAN, Radio-Diagnostic, Lille
O. RENOUARD, Radio-Diagnostic, Lille
M. REZGUI, Médecine Nucléaire, C.H, Boulogne-Sur-Mer
P. RINGART, Radio-Diagnostic, Berck-Sur-Mer
R. SABOR, Radio-Diagnostic, C.H, Fourmies
J. SAINT-MICHEL, Radio-Diagnostic, Dunkerque
A. SALENGRO, Radiologie, Dunkerque
M. SMITH, Radio-Diagnostic, G.H.I.C.L, Lomme
L. SPELEERS, Radio-Diagnostic, Clinique Médicale Des Dentellières, Valenciennes
B. SPILLIAERT, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
C. SULMAN, Médecine Nucléaire, Polyclinique De La Louvière Lille
B. SUTTER, Médecine Nucléaire, Institut Calot, Berck-Sur-Mer
A. SUZANNE, Radio-Diagnostic, C.H, Boulogne-Sur-Mer
M A. TAYEB, Radio-Diagnostic, C.H, Calais
J-M. TEINTENIER, Radio-Diagnostic, La Bassée
J-P. TRIBOULET, Chirurgie Digestive et Générale, C.H.R.U, Lille
J-P. URBAIN, Radio-Diagnostic, Clinique Médicale Des Dentellières, Valenciennes
M-A. VANDEPUTTE, Imagerie Médicale, Hénin-Beaumont
P. VERBECQ, Radio-Diagnostic, Centre Bourgogne, Lille
M-O. VILAIN-COUSIN, Anapath, C.O.L, Lille
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
38
Annexe D
COLLEGE ONCOLOGIE
A. ADENIS, Oncologie Médicale, C.O.L, Lille
P. ANDRIS, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer,
A. AULIARD, Oncologie Radiothérapie, Clinique Médicale des Dentellières, Valenciennes
M-C. BARANZELLI-LEGHIE, Anatomie Cytologie, C.O.L, Lille
Y. BELKACEMI, C.O.L, Lille
S. BERGER, Oncologie Médicale, G.H.I.C.L, Lille
A. BERNOU, Radiothérapie, C.H, Boulogne-Sur-Mer
A. BERTAL, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne Sur Mer
J. BONNETERRE, Oncologie Médicale, C.O.L, Lille
N. BOUMAAD, Pneumologie, C.H, Armentières
V. CABARET-JACQUET, Anatomie Cytologie, C.O.L, Lille
B. CASTELAIN, Oncologie Radiothérapie, C.O.L, Lille
S. CATTAN, Gastro-Entérologie-Hépatologie, C.H.R.U, Lille
A. CATY, Oncologie, C.O.L, Lille
J-C. CHARDON, Radiothérapie, Centre Joliot Curie, Saint-Martin-Boulogne
A. CHEVALIER-PLACE, Gynécologie, C.O.L, Lille
L. CHOSSIERE, Oncologie Radiothérapie, Dunkerque
B. COCHE-DEQUEANT, Oncologie Radiothérapie, C.O.L, Lille
E. DANSIN, Pneumologie Allergologie, C.O.L, Lille
F. DARLOY, Oncologie Radiothérapie, Clinique Radiologique Du Pont Saint Vaast, Douai
X. DE CORDOUE, Oncologie Radiothérapie, Centre Bourgogne, Lille
M. DEGARDIN, Oncologie Médicale, C.O.L, Lille
N. DELIGNY-BOULANGER, Oncologie Médicale, Clinique Médicale des Dentellières,
Valenciennes
C. DESAUW, Médecine Interne, G.H.I.C.L, Lille
L. DESCHILDRE-MASQUELIER, Radio-Diagnostic, C.O.L, Lille
E. DEVOS, Sailly-la-Boisson
C. DEWITTE, Médecine Générale, C.H de Sambre Avesnois, Maubeuge
S. DOMINGUEZ, Gastro-Entéro-Hépatologie, C.O.L, Lille
C. DUFOUR-CUISSET, Oncologie Radiothérapie, Clinique Médicale Des Dentellières,
Valenciennes
D. DUTHOIT, Anapath, Dunkerque
F C. ECONOMIDES, Oncologie Radiothérapie, Dunkerque
M. FARES, Oncologie Radiothérapie, Centre Pierre Curie, Beuvry
I. FARRE-OUSTELAND, Anapath, C.O.L, Lille
M-L. FEUTRIE-VILLET, Médecine Interne, C.H, Armentières
M. FINCK, Oncologie Radiothérapie, Clinique Du Parc, Croix
M-R. FORTAINE, Anesthésie Réanimation, C.H.R.U., Boulogne-sur-Mer
L. GASNAULT, Oncologie Médicale, Centre Joliot-Curie, Saint-Martin-Boulogne
Y. GHEYSENS, Maladie De L'appareil Digestif, Arras
S. GUERIOT, Anapath, Polyclinique, Hénin-Beaumont
M. HEBBAR, Oncologie Médicale, C.H.R.U, Lille
J. HERNANDEZ, Radiothérapie, Centre Joliot-Curie, Saint Martin Boulogne
F. HOHNADEL, Béthune
C. IFFENECKER, Oncologie Radiothérapie, Clinique Radiologique, Boulogne Sur Mer
A. JOVENIAUX, Oncologie Médicale, C.O.L, Lille
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
39
A H. KOUTO, Oncologie Radiothérapie, Polyclinique De La Louvière, Lille
E. LARTIGAU, Oncologie Radiothérapie, C.O.L, Lille
J-C LE VAN AN, Radio-diagnostic et Imagerie Médicale Clinique Radiologique, Boulogne Sur
Mer
N. LEFEBVRE, Anesthésie, Clinique Teissier, Valenciennes
N. LERICHE, Oncologie Médicale, C.H, Tourcoing
X. LIEM, Oncologie Radiothérapie, Lille
P. MAES-DOMBROWSKI, Oncologie Médicale, Centre Bourgogne, Lille
M. MAHIEU, Néphrologie, C.H, Hazebrouck
B. MANDOUZE, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
Z. MERAD-BOUDIA, Radio Diagnostic, C.H, Boulogne Sur Mer
S. MERCIER, Pédiatrie, Marcq-en-Barœul
P. MEYER, Oncologie Radiothérapie, Centre Gray, Maubeuge
J.-F. MINNE, Oncologie Radiothérapie, Clinique Médicale des Dentellières, Valenciennes
P. MITAL, Oncologie Radiothérapie, Centre Oncologie Radiothérapie, Arras
X. MIRABEL, Oncologie Radiothérapie, C.O.L, Lille
D. PASQUIER, Oncologie Radiothérapie, C.O.L, Lille
N. PENEL, Oncologie Médicale, C.O.L, Lille
R. PEREIRA, Oncologie Radiothérapie, Clinique Du Parc, Croix
C. PILLET, Pédiatrie, Erquinghem Lys
O. PILVEN, Radiologie, Clinique Radiologique, Boulogne-Sur-Mer
B. PREVOST, Oncologie Radiothérapie, C.O.L, Lille
E. RAD, Oncologie Médicale, Hôpital Provo, Roubaix
P. RECLOUX, Médecine Interne, C.H, Fourmies
H. RHLIOUCH, Oncologie Radiothérapie, Arras
J-Y-M. ROBIN, Anapath, C.O.L, Lille
V. SERVENT, Gynécologie Médicale Cancérologie, C.O.L, Lille
M. TOKARSKI, Oncologie Radiothérapie, C.H, Lens
J-P. TRIBOULET, Chirurgie Digestive et Générale, C.H.R.U, Lille
L. UCLA ROUGEAULT, Oncologie Radiothérapie, Maison de Santé Sainte Marie, Cambrai
A. VAN BOXSOM-DU CREST, Oncologie Médicale, C.H, Armentières
L. VANLEMMENS-CREUZE, Oncologie Médicale, C.O.L, Lille
E. VANLERENBERGHE, Gynécologie, C.O.L, Lille
F. VARLET, Oncologie Médicale, C.H, Boulogne-sur-Mer
P. VENNIN, Cancérologie, C.O.L, LILLE
M-O. VILAIN-COUSIN, Anapath, C.O.L, Lille
J-L. WILLOCQUET, Maladie de L'appareil Digestif, C.H, Denain
C. ZUSSY, Pharmacie, C.H, Arras
Réseau Régional de Cancérologie Onco Nord Pas de Calais
Colon non métastatique – 18 décembre 2007
40
Annexe E
COLLEGE PHARMACIE (GROUPE DE RELECTURE)
F. BARRIER, Pharmacie, C.H, Dunkerque
H. BUISSART, Pharmacie, Croix
J-L. CAZIN, Pharmacie, C.O.L, Lille
D. DAUTEL, Pharmacie, C.H, Valenciennes
J. DEBLOCK, Pharmacie, C.H, Calais
C. DEBRUILLE, Pharmacie, C.H, Douai
L. DELEMER, Pharmacie, Polyclinique Du Bois, Lille
E. DESAINTFUSCIEN, Pharmacie, C.H, Armentières
P. GOSSELIN, Pharmacie, C.O.L, Lille
M-N. LEFEBVRE, Pharmacie, C.H.R.U, LILLE
C. MAILLY, Pharmacie, Polyclinique De Flandre, Coudekerque Branche
P. ODOU, Pharmacie, C.H, Dunkerque
C. SCHLEMMER, Pharmacie, C.H.R.U, Lille
J. SCOYEZ, Pharmacie, Polyclinique De La Louvière, Lille,
B. THIELEMANS, Pharmacie, C.H.R.U, Lille
J-M. TRIVIER, Pharmacie, Omédit Nord Pas De Calais, Lille
M. YILMAZ, Pharmacie, C.H.R.U, Lille