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L’ALLEMAGNE, L’ERREUR STRATÉGIQUE Selon Thierry Lentz Napoléon a commis une erreur stratégique : il n’a pas compris qu’elle lui aurait été plus utile unifiée On ne peut pas dire que Napoléon était seulement un conquérant, en effet sa politique extérieure était complexe. Elle était, de quelque façon, la continuation de la lutte entre l’Ancien Régime et la Révolution, à laquelle il faut ajouter les difficiles relations internationales. Russie, Prusse, Autriche, Empire Ottoman, chacun cherchait à trouver sa place et à se positionner. En plus l’Angleterre était toujours de l’avis de trouver un équilibre constitué par des puissances égales. Malgré cela, la prépondérance française convenait à tous et en plus il faut considérer que les choix stratégiques qui caractérisaient l’épisode napoléonien furent discutables. Avec la force militaire et la contrainte il augmenta la prépondérance française pour lui c’était « la France avant tout » c’était sa devise de sa politique. Il n’avait pas un projet défini, il changeait souvent d’ambition et il modifiait ses alliances. L’erreur stratégique que Napoléon commit, fut celle de ne pas conclure avec les états Allemands une alliance. Les États allemands (Bavière, Bade, Saxe et d’autres) demandaient de se rapprocher de lui pour se débarrasser du Saint Empire, qui était un obstacle pour leur indépendance. Mais, la vision européenne future de l’Empereur ne contemplait pas cette union. Il organisa la coopération au sein de la Confédération du Rhin qui comptait une quarantaine d’adhérents autour de la France et de laquelle il était le

CAPECE Allemagne, l'Erreur Strategique

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L’ALLEMAGNE, L’ERREUR STRATÉGIQUE

Selon Thierry Lentz Napoléon a commis une erreur stratégique : il n’a pas

compris qu’elle lui aurait été plus utile unifiée

On ne peut pas dire que Napoléon était seulement un conquérant, en effet sa

politique extérieure était complexe. Elle était, de quelque façon, la continuation

de la lutte entre l’Ancien Régime et la Révolution, à laquelle il faut ajouter les

difficiles relations internationales.

Russie, Prusse, Autriche, Empire Ottoman, chacun cherchait à trouver sa place

et à se positionner. En plus l’Angleterre était toujours de l’avis de trouver un

équilibre constitué par des puissances égales.

Malgré cela, la prépondérance française convenait à tous et en plus il faut

considérer que les choix stratégiques qui caractérisaient l’épisode napoléonien

furent discutables. Avec la force militaire et la contrainte il augmenta la

prépondérance française pour lui c’était « la France avant tout » c’était sa

devise de sa politique.

Il n’avait pas un projet défini, il changeait souvent d’ambition et il modifiait ses

alliances.

L’erreur stratégique que

Napoléon commit, fut celle

de ne pas conclure avec les

états Allemands une

alliance. Les États

allemands (Bavière, Bade,

Saxe et d’autres)

demandaient de se

rapprocher de lui pour se

débarrasser du Saint

Empire, qui était un

obstacle pour leur

indépendance.

Mais, la vision européenne future de l’Empereur ne contemplait pas cette union.

Il organisa la coopération au sein de la Confédération du Rhin qui comptait une

quarantaine d’adhérents autour de la France et de laquelle il était le

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protecteur. Cette confédération prévoyait des institutions politiques communes

et permettait aux alliés de se protéger.

À la mode de l’Ancien Régime, des alliances matrimoniales furent développés et

elles créaient un déséquilibre des rapports entre Etats.

Finalement, cette Confédération avait divisée l’Allemagne sous autorité

française. Mais Napoléon c’était trompé, l’Allemagne unifiée lui aurait été plus

utile.

Capece Andrea