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N o 93 — Juillet 2010 Carnet du patrimoine Bulletin de liaison de Patrimoine Trois-Rivières Page 2 M. Daniel Robert : un an après Page 3 Le Manoir des Jésuites Page 4 Bronze de Pierre- Stanislas Bédard Page 6 Cet été à Trois-Rivières : À l’affiche Page 10 Cet été à Trois-Rivières : Le guide Pour que le passé ait un avenir… Mot du président Nous voici déjà passé le tournant de l’été… Pour profiter de la saison chaude, Patrimoine Trois-Rivières a préparé une édition estivale du Carnet du patrimoine, avec un cahier entier consacré aux activités à caractère historique ou patrimonial à faire cet été dans la grande région de Trois-Rivières. De nombreuses activités valent le détour! En effet, cette année se tient une nouvelle édition de l’exposition territoriale de Médiat-Muse, regroupant tous les musées et centres d’exposition de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Axés sur la thématique de « la mort », c’est tout un ensemble d’émotions que vous feront vivre les musées trifluviens. Découvrez le tout, dans notre cahier spécial de 8 pages « Cet été à Trois-Rivières ». Des activités, cet été à Trois-Rivières! Découvrez ainsi l’activité « Devenez maître fondeur », aux Forges du Saint- Maurice, en p. 7. Bénéficiez également d’un aperçu de l’exposition « Honneurs & sacrifices, le Canada et les Guerres mondiale » du Musée militaire de Trois-Rivières, avec un texte de M. Daniel Robert, en p. 8. Aussi, je vous invite à lire une note informative au sujet de M. Robert, en p. 2. Vœux pour la saison estivale Je vous souhaite un très bel été, rempli de belles expériences. Beau temps, mauvais temps, je vous invite à profiter de ce que Trois-Rivières a à vous offrir cet été en patrimoine! Vous nous retrouvez cet automne, avec le calendrier des activités de la prochaine année et l’arrivée d’une nouvelle formule d’activité conférence. Bon été à tous! Ghyslain Raza Président Parlons livres! Mot du président Page 1 Page 14

Carnet du patrimoine no 93

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BULLETIN D'INFORMATION ET DE LIAISON DES MEMBRES DE LA SCAP

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No 93 — Juillet 2010

Carnet du patrimoine Bulletin de liaison de Patrimoine Trois-Rivières

Page 2 M. Daniel Robert : un an après

Page 3 Le Manoir des Jésuites

Page 4 Bronze de Pierre-Stanislas Bédard

Page 6 Cet été à Trois-Rivières : À l’affiche

Page 10 Cet été à Trois-Rivières : Le guide

Pour que le passé ait un avenir…

Mot du président Nous voici déjà passé le tournant de l’été… Pour profiter de la saison chaude, Patrimoine Trois-Rivières a préparé une édition estivale du Carnet du patrimoine, avec un cahier entier consacré aux activités à caractère historique ou patrimonial à faire cet été dans la grande région de Trois-Rivières. De nombreuses activités valent le détour! En effet, cette année se tient une nouvelle édition de l’exposition territoriale de Médiat-Muse, regroupant tous les musées et centres d’exposition de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Axés sur la thématique de « la mort », c’est tout un ensemble d’émotions que vous feront vivre les musées trifluviens. Découvrez le tout, dans notre cahier spécial de 8 pages « Cet été à Trois-Rivières ».

Des activités, cet été à Trois-Rivières!

Découvrez ainsi l’activité « Devenez maître fondeur », aux Forges du Saint-Maurice, en p. 7. Bénéficiez également d’un aperçu de l’exposition « Honneurs & sacrifices, le Canada et les Guerres mondiale » du Musée militaire de Trois-Rivières, avec un texte de M. Daniel Robert, en p. 8. Aussi, je vous invite à lire une note informative au sujet de M. Robert, en p. 2.

Vœux pour la saison estivale

Je vous souhaite un très bel été, rempli de belles expériences. Beau temps, mauvais temps, je vous invite à profiter de ce que Trois-Rivières a à vous offrir cet été en patrimoine! Vous nous retrouvez cet automne, avec le calendrier des activités de la prochaine année et l’arrivée d’une nouvelle formule d’activité conférence. Bon été à tous!

Ghyslain Raza Président

Parlons livres!

Mot du président Page 1

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Carnet du patrimoine No 93 — Juillet 2010

M. Daniel Robert : un an après

Trois-Rivières, 29 juin 2010 — Depuis quelques

semaines, certains membres m’ont demandé un suivi sur le départ de M. Daniel Robert. De plus, certains

d’entre eux semblaient avoir des informations erronées sur le sujet. Dès lors, j’ai préparé cette courte note afin de répondre à ces questions et pallier aux

informations incorrectes.

Il y a bientôt un an, en effet, M. Daniel Robert

décidait d’accepter le poste de directeur-général au Musée militaire de Trois-Rivières, institution où

j’occupe d’ailleurs les fonctions de conservateur. Ce faisant, il tournait la page sur une longue implication

en tant que président de notre organisme. Quelque temps auparavant, M. Robert m’avait invité à me

joindre au Conseil d’administration de Patrimoine Trois-Rivières, étant donné son départ imminent.

J’acceptai donc et pris les fonctions de trésorier.

Le soir de la dernière séance du Conseil sous la présidence de Daniel, le Conseil a choisi de me

confier la direction de notre organisme, une tâche que j’ai acceptée avec le sens du devoir. J’ai été honoré

d’obtenir ainsi la confiance de tous les membres du Conseil d’administration, ainsi que de Daniel, et je

suis fier d’avoir pu donner un nouveau coup d’envoi à notre société.

En choisissant de prendre la succession de M. Robert,

je savais que j’anticipais ouvrir de nouveaux horizons pour notre organisme tout en préservant les acquis de

la société. C’est cette même vision qui m’anime aujourd’hui encore.

J’aimerais par ailleurs prendre quelques instants pour

corriger une incompréhension que partagent peut-être certains de nos membres. En effet, il semble que

quelques uns ont l’impression que le Conseil d’administration ait forcé le départ de M. Robert. Il

n’en est rien. Bien que Daniel ait choisi, pour des raisons que je comprends, de cesser toute

implication publique, incluant au sein de notre organisme, le Conseil d’administration n’en a

jamais été la cause. Dans sa lettre de démission, Daniel soulignait plutôt les interférences d’un

membre comme cause première de son départ.

Je suis en excellents termes avec Daniel et

comprends qu’il ait choisi de tourner la page et de quitter la société afin d’assurer une transition sans

heurts avec la nouvelle direction. En préparant cette note, Daniel m’a confié personnellement qu’il voit d’un très bon œil les nouvelles orientations de la

société, de même que le nouveau nom et la nouvelle image sociale et qu’il m’accorde son soutien total à

la présidence, ainsi que sa pleine confiance en le Conseil d’administration.

J’ai ainsi le privilège de continuer à travailler pour le patrimoine trifluvien avec Daniel au Musée

militaire et suis fier de prendre sa relève pour voir Patrimoine Trois-Rivières se développer et se

renouveler depuis bientôt un an.

Ghyslain Raza

Président

Les Nouvelles

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Carnet du patrimoine No 93 — Juillet 2010

Le Manoir des Jésuites Trois-Rivières, 31 mai 2010 — Depuis plusieurs

mois, Patrimoine Trois-Rivières suit avec attention les

développements dans le dossier du Manoir des Jésuites. Rappelons pour les faits que différentes

démarches et réflexions sur la mise en valeur du lieu sont à l’ordre du jour depuis une dizaine d’années,

suivant la fermeture de la maison des pèlerins qu’hébergeait l’immeuble. Avec le temps, ce

patrimoine est devenu un patrimoine en péril. Les propriétaires, la congrégation des Pères Oblats, ainsi

qu’une société des amis du Manoir, la Corporation du Manoir des Jésuites, ne semblent pas disposer des

ressources financières pour assumer seuls la charge de ce patrimoine bâti. Ainsi, la Ville de Trois-Rivières a annoncé son intention d’acquérir l’immeuble pour en

faire la restauration et la mise en valeur. L’approche préconisée par la Ville a cependant trouvé opposition

auprès de la société des amis du Manoir des Jésuites.

Demandes d’intervention de Patrimoine Trois-Rivières

La Ville de Trois-Rivières (Le Nouvelliste, 29 mai

Manoir des Jésuites

Le Manoir des

Jésuites vers 1937

Source : Archives Notre-Dame du Cap D.400-11

Classeur 10, tiroir B, album 4, p.8

2010), et la Corporation du Manoir des Jésuites,

par son président M. Jean Roy (Le Nouvelliste, 21 mai 2010), ont exprimé le souhait que Patrimoine

Trois-Rivières se saisisse du dossier afin de se prononcer sur la question du bien-fondé de

l’approche de mise en valeur de la Ville.

Donnant suite à ces requêtes, M. Ghyslain Raza, président de Patrimoine Trois-Rivières, a annoncé

le 31 mai 2010 la tenue d’une revue du dossier par l’organisme aux fins d’un avis consultatif.

Considérant la complexité générale du dossier, une période de quelques semaines a été estimée

nécessaire à la tenue de l’exercice. Les membres de Patrimoine Trois-Rivières sont invités à faire

parvenir leurs commentaire ou opinions, avant le 15 juillet 2010, au Comité des avis consultatifs. Le

Comité peut être rejoint par la poste, au siège social de Patrimoine Trois-Rivières (C.P. 1391,

Trois-Rivières, G9A 5L2), ou par courriel, à [email protected].

Les Nouvelles

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Carnet du patrimoine No 93 — Juillet 2010

Les Nouvelles

Bronze de Pierre-Stanislas Bédard Québec, le vendredi 28 mai — À l’occasion des Entretiens Pierre-S.-Bédard, le président de l’Assemblée nationale, M. Yvon Vallières, a inauguré l’exposition Pierre-S. Bédard : l’honneur et la justice aujourd’hui à la Bibliothèque de l’Assemblée. Il a aussi dévoilé un buste de Pierre-Stanislas Bédard (1762-1829), ancien député et pionnier de la responsabilité ministérielle, de l’indépendance de la magistrature et de la liberté de la presse. Ce buste est une création de l’artiste Pascale Archambault.

La réalisation de ce buste a été possible en partie grâce à la collaboration de Patrimoine Trois-Rivières. Le nom de l’organisme est gravé sur le socle du bronze, qui est destiné au hall du foyer bleu (l’Assemblée nationale). Son président, M. Ghyslain Raza, était présent pour représenter l’organisme lors de la cérémonie de dévoilement.

Pierre-Stanislas Bédard a été admis au Barreau en 1790. Il a fondé, en 1806, le journal Le Canadien, dont il a été l’un des principaux rédacteurs jusqu’à son arrestation, en 1810. M. Bédard a rempli les fonctions de député pendant vingt ans à la Chambre d’assemblée du Bas-Canada, puis de juge provincial à Trois-Rivières, de 1812 jusqu’à sa mort.

« Par ce buste et cette exposition, l’Assemblée nationale du Québec rappelle le souvenir de Pierre-Stanislas

Bédard, qui a joué, il y a deux siècles, un rôle important dans l’histoire politique et parlementaire du Québec. En 2010, on commémore le bicentenaire de la crise politique de 1810, l’arrestation de plusieurs députés dont M. Bédard. J’invite chaleureusement tous les citoyens à venir parcourir cette exposition consacrée à la mémoire de Pierre-Stanislas Bédard », a déclaré M. Vallières.

Les visiteurs de l’hôtel du Parlement pourront, en effet, découvrir Pierre-Stanislas Bédard tout l’été. L’exposition est ouverte au public les samedis et dimanches de 10 h à 16 h 30.

Un texte de Jean-Philippe Laprise

(Direction des communications, Assemblée nationale du Québec)

retravaillé avec des ajouts par Philippe Charette

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Carnet du patrimoine No 93 — Juillet 2010

Avis | Textes, actualités, chroniques

À tous : Patrimoine Trois-Rivières lance une invitation à tous pour son Carnet du patrimoine. Si vous avez des textes portant sur l’histoire ou le patrimoine, si vous souhaitez vous exprimer sur un sujet d’actualité ou si vous souhaitez collaborer à une chronique, n’hésitez pas à communiquer avec le Comité de rédaction. Également, toutes correspondances, opinions ou commentaires sont les bienvenus : vous pouvez faire parvenir votre correspondance par la

La publication de ce Carnet du patrimoine

a été rendue possible en partie grâce au soutien financier de la

Corporation de développement culturel

de Trois-Rivières

Le Conseil d’administration

de Patrimoine Trois-Rivières au 29 juin 2010 :

Ghyslain Raza, président; André Maurais, vice-président;

Philippe Charette, secrétaire du conseil; Alexandra Carignan, trésorière;

Jean-Marc Flibotte, administrateur. (Aucun poste vacant.)

Les Nouvelles

Patrimoine Trois-Rivières C.P. 1391,

Trois-Rivières (Québec) G9A 5L2

[email protected]

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Cet été à Trois-Rivières Cahier estival — Expositions, activités, expériences…

No 93 — Juillet 2010

À l’affiche : les Forges du Saint-Maurice

Un été chaud aux Forges-du-Saint-Maurice!

Encore cette année, le lieu historique national des Forges-du-Saint-Maurice, qui commémore la première industrie sidérurgique du Canada, vous en fera voir de toutes les couleurs avec sa programmation estivale des plus variées.

Les dimanches Nouvelle-France

Tous les dimanches de l’été, du 27 juin au 5 septembre 2010, on vous dévoile les secrets des métiers pratiqués au temps de la Nouvelle-France ainsi que les habitudes de vie des habitants de l’époque. Selon la journée, vous découvrirez le travail du forgeron, du fondeur de cuillères, du cordonnier, du sabotier ou du militaire. Vous en apprendrez davantage sur les divertissements, les habitudes alimentaires et les vêtements de nos ancêtres.

Horaire des dimanches de la Nouvelle-France

27 juin La fête de la Saint-Éloi

4 juillet Le métier de cordonnier d’hier à aujourd’hui

11 juillet Technique ancienne de fabrication de raquettes

18 juillet Métiers d’autrefois en Nouvelle-France

25 juillet Une fonderie sur le vif et un fondeur de cuillères

1er août La vie quotidienne en Nouvelle-France

8 août L’artisan forgeron

15 août Le métier de sabotier

22 août Un campement militaire en Nouvelle-France

29 août Les Habitants de la Vallée du Saint-Laurent

5 septembre La vie quotidienne en Nouvelle-France

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No 93 — Juillet 2010 Carnet du patrimoine

Cet été à Trois-Rivières

Devenez maître fondeur

En collaboration avec le pavillon de la fonderie du Centre de formation professionnelle Qualitech, vous êtes invités à revivre le travail de nos ancêtres. En participant à cet atelier de moulage, vous préparerez le moule qui recevra le métal en fusion afin de réaliser un objet typique de la production des Forges que vous rapporterez en souvenir à la maison. Cette activité vous est offerte au coût de 12 $ et vous devez réserver votre place au préalable en appelant au 819 378-5116. Voici les dates disponibles :

• les vendredis 9 et 23 juillet et le 6 août à 10 h et 13 h 30;

• les samedis 10 et 24 juillet et le 7 août à 10 h; • les dimanches 11 et 25 juillet et le 8 août à 10 h. Plusieurs autres activités sont prévues tout au cours de l’été aux Forges-du-Saint-Maurice. Consultez notre site Internet pour plus de détails : www.pc.gc.ca/forges. Un texte de Nathalie Bouchard Agente, coordonnatrice à l’interprétation LNH des Forges-du-Saint-Maurice

(Suite de la page précédente)

Étaient présents pour le lancement de l’activité « Devenez maître fondeur »,

M. Ghyslain Raza, président, ainsi que Mme Alexandra Carignan, trésorière

(ci-haut).

« Une activité

à ne pas

manquer! »

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No 93 — Juillet 2010 Carnet du patrimoine

À l’affiche : le Musée militaire de Trois-Rivières

L’exposition « Honneurs & sacrifices : le Canada

et les Guerres mondiales », au Musée

militaire de Trois-Rivières

Du 12 juin 2010 au 22 août 2010 Mardi au dimanche, de 10h à 18h.

Une e

xposition à

voir!

Cet été à Trois-Rivières

L’exposition « Honneurs et sacrifices – Le Canada et les Guerres mondiales », brosse plusieurs tableaux sur le rôle des Forces canadiennes durant les deux grandes guerres, particulièrement à travers les batailles livrées par le 12th Canadian Armoured Regiment (The Three Rivers Regiment) en Sicile, en Italie et dans le nord-ouest de l’Europe (Pays-Bas). Elle s’inscrit dans le cadre de l’exposition territoriale de Médiat-Muse dont la thématique est « La mort ». Elle fera donc une place importante aux honneurs du Régiment (Adrano, Termoli, Cassino, Ortona, etc.) et aux sacrifices de ses anciens combattants, en particulier ceux qui y ont laissé leur vie pour la liberté et la démocratie, 114 lors de la Seconde Guerre mondiale seulement. L’exposition estivale 2010 du Musée reposera entièrement sur les propres collections d’artéfacts du Musée. Elle sera donc une occasion exceptionnelle de découvrir des pièces uniques et de faire connaître au grand public l’histoire et les faits d’armes du Régiment de Trois-Rivières.

Un texte de Daniel Robert

Directeur général

Musée militaire de Trois-Rivières

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No 93 — Juillet 2010 Carnet du patrimoine

Cet été à Trois-Rivières

À l’affiche : le Musée québécois de culture populaire

De vie à trépas

Le musée québécois de culture populaire nous propose, dans le cadre de l’exposition territoriale de Mediat-Muse, une exposition hors de l’ordinaire. Celle-ci nous permet de voir l’évolution de la mort, de la colonie jusqu’à aujourd’hui.

On peut y voir l’évolution des testaments, documents extrêmement importants qui avaient une connotation très religieuse s au début de la colonie. Il est possible d’y retrouver des copies de testaments du régime français et de pouvoir comparer et d’y voir l’évolution avec les testaments d’aujourd’hui.

Par la suite, il est question de l’évolution du métier de croque-mort à celui de thanatopracteur. Une enquête du musée faite auprès des thanatologues permet aux gens d’en apprendre plus sur les dessous du métier.

Ensuite, il est question du rituel de l’exposition, passant du salon familial au salon funéraire. Il est aussi question de la disposition du corps ainsi que les nouvelles tendances.

L’exposition permet également de découvrir différents artéfacts reliés aux rituels mortuaires du début du XXe siècle : tables d’embaumement, habit traditionnel du croque-mort, trousse de maquillage, habits de deuils, etc.

La dernière partie de l’exposition fait place à la mort dans l’imaginaire québécois : la faucheuse, les histoires de revenants et autres légendes.

Du 24 mars 2010 au 11 mars 2012 Tous les jours, de 10h à 18h.

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No 93 — Juillet 2010 Carnet du patrimoine

Cet été à Trois-Rivières

Musée des Ursulines de Trois-Rivières

Expositions Blanc et noir et Le grand départ

Blanc et noir, deux couleurs révélatrices d’un passage de la vie. Le blanc, synonyme de pureté, ouvre les portes aux nouveaux fidèles. Le noir, passage obligé, conduit au jugement dernier. Passez du baptême à la célébration funèbre, passez du blanc au noir. Aussi, nous retrouvons une exposition d’une cinquantaine de malles comme quoi voyager ce n’est pas toujours léger…

Du 1er juillet 2010 au 20 août 2011

Musée des Filles de Jésus

Exposition Memoria

Le cérémonial entourant la mort dans la religion catholique constituait autrefois un ensemble de rites dont la magnificence et la solennité traduisaient douleur et tristesse. L’exposition Memoria évoque le deuil et le recueillement des traditions passées par le biais d’objets allégoriques liés à la prière, à la famille et à la commémoration des défunts.

Du 2 mai 2010 au 31 octobre 2010

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No 93 — Juillet 2010 Carnet du patrimoine

Cet été à Trois-Rivières

Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac

Exposition Se tuer à l’ouvrage

Cette exposition présente les accidents de travail les plus fréquents et les divers risques liés au travail dans une scierie au tout début du 20e siècle. Il est aussi question des divers outils et équipements les plus dangereux présents et certains articles présents dans une trousse de premiers soins de l’époque.

Du 30 mai 2010 au 3 octobre 2010

Musée Pierre-Boucher

Exposition La course contre la mort

De la naissance à la mort, exploration et utilisation des divers éléments pour le développement d'une vie saine visant à éloigner l'échéancier de la mort réservé à chacun. Œuvres d'art et artefacts extraits des collections du musée ciblent la thématique et identifient les cycles de la vie.

Du 17 juin 2010 au 6 septembre 2010

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No 93 — Juillet 2010 Carnet du patrimoine

Cet été à Trois-Rivières

Centre d’exposition Raymond Lasnier

Exposition Jusqu’à ce que la mort vous sépare

Des artistes professionnels et de la relève en art contemporain et actuel ont créé des robes de mariée en lien avec leur propre démarche artistique. En relation avec cette exposition des chefs cuisiniers trifluviens nous proposent des œuvres gustatives. Aussi, il est possible de retrouver une exposition de Linda Baril et Juan Ramon Lemus où ceux-ci s’inspirent des différents rituels de la fête des Morts du Mexique pour la création de leur œuvre.

Du 12 septembre 2010 au 17 octobre 2010

Galerie d’art du Parc

Exposition La charte des droits de l’homme

Du 19 septembre au 24 octobre 2010. La lecture de la charte des droits de l’homme suscite beaucoup d’émotions. À l’aide de la mise en scène, de la calligraphie, de la couleur et l’ajout de dessin par l’artiste, les spectateurs seront en mesure de vivre l’intensité et la profondeur de cet important texte. Exposition Le grand silence

Du 19 septembre au 24 octobre 2010. Une série d’œuvres sous forme installative suggère une réflexion sur le sort qui nous attend tous. Une réflexion quant à la valeur de la vie humaine en 2010 alors que des milliers de corps se retrouvent exposés dans nos écrans de télévision. Est-ce devenu banal alors même que la mort demeure tellement tabou? Estampe et art numérique se mettent à l’œuvre avec les mots pour exprimer ce qui mène au grand silence.

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No 93 — Juillet 2010 Carnet du patrimoine

Cet été à Trois-Rivières

Manoir de Niverville

Exposition temporaire

L’exposition se présente sous la forme d’un intérieur bourgeois de la fin du 19e siècle boucles aux pendentifs en passant par les boutons et bagues, les thèmes de la relation homme femme, de la coquetterie et de la séduction y sont abordés. Tous les artéfacts de cette exposition proviennent des fouilles effectuées entre 2006 et 2009 à la place d’armes de Trois-Rivières.

Tous les jours, de 10h à 18h

Boréalis (Centre d'histoire de l'industrie papetière)

Exposition Voyage au bout du monde

Hiver 1536. Les berges enneigées se confondent aux glaces qui s’entrechoquent sur le St-Laurent, le vent dessine des bourrasques violentes dans une blancheur éblouissante, l’air est transperçant. Aride et désolé. Tel est le territoire que retrouve Jacques Cartier lors de sa seconde expédition au Canada. Des projets d’exploration plein la tête, l’équipage perdra ses balises et rencontrera un monde qui lui est inconnu : celui de l’hiver québécois. La mort rôde. Tel des soldats à bout de force, près du quart des hommes sur le bateau succomberont au scorbut, maladie insidieuse due à une carence alimentaire aigue. Cette vision de fin du monde viendra-t-elle à bout de leur découverte du nouveau monde? Septembre 2010. Contraste avec les contrées blanches de Cartier; les glaces éternelles des pôles défient l’éternité et fondent. Marins, cinéastes et scientifiques plongent au cœur de l’extrême et du dépassement pour analyser et comprendre le phénomène. Un voyage au bout du monde pour tenter d’empêcher les hommes de venir à bout de notre monde.

Dès le 11septembre 2010

Un nouveau m

usée à Trois-Rivières

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No 93 — Juillet 2010 Carnet du patrimoine

Parlons livres!

Le Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières 1860-2010

Auteur : Jean Panneton ISBN : 978-2-89448-628-3 Sortie prévue en librairie: 21 septembre 2010 Prix : 29,95$ Nombre de pages : environ 300

Description — En somme, une histoire du Séminaire Saint-Joseph se révèle une tranche de la société québécoise. En effet, au cours de son existence une fois et demie centenaire, l’institution scolaire a subi les à-coups de tous les événements qui ont marqué la société d’ici. Entre autres : la fondation du Canada en 1867, le krach de 1929, la crise des années ’30, les guerres de 1914 et 1939, la Révolution tranquille, la sécularisation accélérée à partir de 1970. C’est au prix de changements audacieux, voire de métamorphoses, que le Séminaire Saint-Joseph, à 150 ans, est encore bien vivant, tourné vers l’avenir.

En 1860, sous le vocable de Collège des Trois-Rivières, une école classique est fondée par huit laïques trifluviens, sous l’égide d’une corporation en totalité laïque. En 1874, quatorze ans plus tard, le Collège devient un séminaire diocésain, régi par une corporation ecclésiastique présidée par l’Évêque de Trois-Rivières. De 1860 à 1968, c’est le cours classique traditionnel de huit ans qui y est enseigné. Puis, en 1968, le Séminaire devient une école secondaire de cinq ans dont le cours est imposé par le Ministère. Dernier fait : si jusqu’en 1956 le personnel du Séminaire ne compte que des prêtres ou des séminaristes, en 1994, après une période de mixité (prêtres et laïques), le personnel enseignant du Séminaire ne comptera plus aucun prêtre.

Ces quelques faits suffisent à rappeler que le destin du Séminaire ressemble peu à un cours paisible sans

cascade. Tout en reconnaissant la part d’un certain déterminisme, une histoire du Séminaire doit rendre justice à ceux et celles dont le rôle fut déterminant, au moment de prendre les bonnes décisions. Sans leur lucidité et leur ténacité, le Séminaire Saint-Joseph aurait été emporté par la tourmente comme plusieurs institutions similaires.

Biographie : Né à Trois-Rivières, Jean Panneton fit ses études classiques au Séminaire Saint- Joseph et ses études théologiques au Grand Séminaire de Trois-Rivières. Il fut ordonné prêtre en 1951. Il débuta son sacerdoce comme vicaire dominical à la paroisse Sainte-Marguerite-de- Cortone de Trois-Rivières la même année. Toujours en 1951, il devint professeur au Séminaire Saint-Joseph. Débuta alors une longue et fructueuse carrière dans l’enseignement qui le mena à Paris et en Algérie.

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No 93 — Juillet 2010 Carnet du patrimoine

Parlons livres!

Les Commissions d’enquête sur la question indienne au XIXe siècle

Auteur : Michel Lavoie et Denis Vaugeois ISBN : 978-2-89448-623-8 Sortie prévue en librairie: 24 août 2010 Prix : 39,95$ Nombre de pages : environ 500

Description — Les rapports de commissions d’enquête peuvent devenir une lecture absolument fascinante, surtout lorsqu’ils portent sur des questions indiennes. En l’espèce, les enquêtes du XIXe siècle menées sous le régime britannique révèlent une histoire indéniablement captivante. Trois d’entre elles ont particulièrement marqué l’histoire et leurs recommandations ont toujours de fortes résonnances sur la vie des Indiens du Canada. Les textes intégraux sont ici présentés dans l’ordre chronologique. La commission Darling (1828) a été à la source du projet de civilisation des Indiens et de la création des réserves telles qu’elles sont connues de nos jours. La commission Bagot (1844-1845) continue de marquer de son influence la politique indienne du Canada moderne, particulièrement à travers la Loi sur les Indiens. Quant à la commission Pennefather (1858), elle a rompu les liens plus que symboliques qui unissaient les Indiens à la Couronne britannique pour ramener la politique indienne au niveau canadien et non plus impérial. Afin de constituer un outil de référence pour les chercheurs et une source inépuisable de renseignements pour quiconque s’intéresse de près ou de loin aux questions indiennes, chacun des rapports est commenté de façon substantielle dans le but d’éclairer au mieux les lecteurs. Chacune des commissions est placée dans son contexte historique. En outre, les lieux, les groupes indiens, les acteurs historiques, les événements marquants sont présentés et expliqués de façon à mieux appréhender les contextes politiques, économiques, culturels et

sociaux. Rien n’a été épargné pour rendre accessibles des sources historiques à première vue rébarbatives, mais qui pourtant expliquent le présent de façon remarquable. À cet égard, ces rapports de commissions d’enquête constituent une clé d’interprétation inestimable. Biographies : Michel Lavoie est professeur associé au département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. Il a été directeur de la revue scientifique Recherches amérindiennes au Québec de 2005 à 2010. Il est également chercheur indépendant et consultant en histoire. Denis Vaugeois a été un des principaux artisans du journal historique Boréal Express. Il est sorti de l'ombre en 1968 avec l'édition d'une synthèse historique appelée d'abord Histoire 1534-1968, constamment rééditée et mise à jour jusqu'en 1983, Canada-Québec. Depuis, il partage son temps entre l'édition et la recherche.

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Carnet du patrimoine No 92 — Mai 2010

Tous droits réservés. Patrimoine Trois-Rivières © 2010

Le Thé Benjamin Sulte Un produit spécial, associé à une campagne de financement et de visibilité : le Thé Benjamin Sulte, exclusif à Patrimoine Trois-Rivières. Le Conseil a cherché quelque chose de particulier, que l’on ne retrouverait pas ailleurs. Beaucoup d’efforts ont été déployés pour obtenir ce produit délicieux. Le mélange est fait à Trois-Rivières. Les profits tirés de la vente de ce produit serviront à financer une partie des activités de l’organisme.

Ce produit a aussi une dimension historique : Benjamin Sulte, historien trifluvien célèbre à travers le pays, a vécu au XIXe siècle en pleine période victorienne. À cette époque, au Québec, les gens ne buvaient pas de café, qui était encore trop coûteux à importer. On ne buvait alors que du thé. Le thé a donc un aspect culturel et historique pour le Québec et le nom choisi vient rappeler cette page d’histoire.

On peut dès à présent se le procurer à la boutique de Tourisme Trois-Rivières

Un formulaire de commande est également disponible au www.PatrimoineTrois-Rivieres.com