66
Catalogue des matériaux de voirie et d’espaces publics 2003

Catalogue des matériaux de voirie et d'espaces publics - Lille

  • Upload
    lamngoc

  • View
    231

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Cataloguedes matériaux

de voirieet d’espaces publics

2003

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:25 Page 1

3

Pages

Préambule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

L'utilisation courante des matériaux dans la métropole lilloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Quelques principes de conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Les critères de choix des matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Fiches matériaux

Les matériaux modulairesLes pierres naturelles

Le calcaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Le granit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Le grès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Le marbre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26Le porphyre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Le quartzite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Les pavés en terre cuite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32Les pavés et dalles en béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Le bois d’extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Les modules engazonnés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Les matériaux non modulairesL’asphalte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40Les enrobés en milieu urbain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Le béton desactivé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44Le sable stabilisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46Les résines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Les éléments spécifiquesLes bordures et caniveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52Les équipements de confort et de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . 54

Fiches techniques

Le recyclage des matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58Le coût des matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Dimensions des modules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60Aspects et traitements de surfaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Appareillages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

Annexes

Recueil des principales normes et des documents de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

S O M M A I R E

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:25 Page 3

5

a qualité des espaces publics est au cœur des ambitions de développement etd’amélioration du cadre de vie de la métropole lilloise. Pour les concepteurs et

pour les gestionnaires du domaine public, le choix des matériaux constitue une étapestratégique dans l’élaboration des projets. Afin d’éclairer et d’encadrer ces choix, LilleMétropole Communauté Urbaine a décidé de se doter d’un nouveau catalogue dematériaux de voirie et d’espaces publics.

Trois idées-forces ont prévalu au cours de l’élaboration de ce document :

◆ L’esthétique urbaine doit être un fil conducteur dans la conception des projetsd’espaces publics métropolitains, sans tomber dans des excès décoratifs. Les maté-riaux sont choisis pour assurer une parfaite intégration du projet dans son envi-ronnement urbain immédiat (couleurs, texture, provenance). Toutefois, le respectdu contexte historique et régional ne peut conduire à refuser les innovations issuesd’apports extérieurs. C’est d’ailleurs une constante de notre histoire ;

◆ Le développement durable s’impose comme le socle des ambitions qualitativesde la métropole. Il s’agit d’éviter les effets de mode, de prendre en compte le coûtet la disponibilité des matériaux sur le long terme, de favoriser les produits issus durecyclage ou du démontage des chantiers. De fait, ce catalogue de matériauxannonce une évolution dans la politique d’approvisionnement en matériaux par laCommunauté Urbaine ;

◆ La convivialité est une valeur fondatrice de notre métropole. Elle se traduit lorsdes aménagements par des objectifs de confort des usagers, de sécurité pour touset de réduction des nuisances affichés par le Plan de Déplacements Urbains. Afinde préciser les usages, des équipements spécifiques peuvent être mis en œuvrepour les véhicules, les piétons, les cyclistes, les personnes à mobilité réduite … maisdans un souci permanent de préservation de la cohérence globale du fonctionne-ment des espaces.

Il convient d’effectuer collectivement un choix judicieux des matériaux de voirie etd’espaces publics. Cette nouvelle version du catalogue est un outil de dialogue, quis’est donné pour stratégie de convaincre plutôt que d’imposer.

P R É A M B U L E

ESTHÉTIQUE, DURABILITÉ, CONVIVIALITÉ

L

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:25 Page 5

7

omment concilier les ambitions des concepteurs avec les préoccupations légi-times des gestionnaires du domaine public pour la prescription des matériaux et

des revêtements ? Des entretiens et des réunions d’échange menés sur ce thème parl’équipe de rédaction ont permis de dégager des principes de base essentiels.

Au terme d’une réflexion collective, une conviction s’est imposée : le choix du ou desmatériaux est une étape stratégique dans l’élaboration du projet, à envisager le plusen amont possible. Il doit être un moment de dialogue et d‘écoute, sans a priori enfaveur ou à l’encontre d’un matériau. La qualité du choix réside dans son adéquationavec les attentes identifiées par le maître d’ouvrage.

Le précédent catalogue de matériaux modulaires avait été élaboré en 1993. Sonactualisation devenait nécessaire compte tenu de l’évolution de la gamme des maté-riaux et des objectifs attendus. Ce document constituait une première étape et unacquis pour l’équipe de rédaction.

Le présent catalogue de matériaux de voirie et d’espaces publics intègre toutesles familles de matériaux : des revêtements les plus courants (enrobés, béton….) auxmatériaux utilisés de façon occasionnelle (les résines, le bois, les sables stabilisés …).

Des principes généraux d’utilisation sont également développés à l’occasion de larévision du catalogue :

◆ En raison de son pouvoir d’évocation du passé, la pierre naturelle apporte de lanoblesse et de la pérennité aux aménagements. Plus coûteuse, elle doit être utili-sée de façon ciblée, pour marquer des limites (bordures, frises, trames, emmar-chements…) ou pour enrichir un projet ;

◆ Dans leur ensemble, les matériaux modulaires (pierres naturelles, modules debéton ou de terres cuites) sont particulièrement adaptés aux espaces piétonniersou peu circulés. Démontables en cas d’interventions ultérieures (tranchées), leurmise en œuvre nécessite de respecter des règles rigoureuses de dimensionnementet de pose ;

◆ Les revêtements courants (enrobés, asphalte, béton coulé etc.) sont moins coû-teux et faciles à mettre en œuvre. Utilisés en chaussée, ils offrent un confort pourles usagers et les riverains (adhérence, réduction des bruits de roulement…).Toutefois, les raccords après intervention ultérieure sont souvent inesthétiques(effet de “rustine”) ;

◆ Le bois, les résines, les sables stabilisés sont d’usage plus limité. Ils répondent àdes objectifs ou des contextes spécifiques.

Plusieurs rubriques et fiches thématiques reprennent ces principes tout au long ducatalogue. Une sélection de photos des matériaux et des projets de référence vien-nent illustrer les propos.

N’oubliez pas que ce document doit être un outil de dialogue et de choix, acces-sible au plus grand nombre. Alors, n’hésitez pas à l’utiliser et à l’enrichir !

P R É S E N T A T I O N

L’équipe de rédaction

C

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:25 Page 7

8

ans que l’on en ait toujoursconscience, les matériaux de sol par-

ticipent souvent à l’image d’une ville, aumême titre que son architecture ou sesmonuments : l’asphalte noir des trottoirsparisiens, la brique des quaisd’Amsterdam, les mosaïques de petitspavés de calcaires noirs et blancs auPortugal… La métropole lilloise n’est pas associée àun matériau particulier : ce qui frappe lepromeneur averti, c’est au contraire lagrande diversité et la richesse des maté-riaux employés. Celle-ci s’explique enpartie par des raisons géographiques et

historiques. Dénuée de matériauxpropres à être utilisés en chaussée, Lillea toujours dû se fournir à l’extérieur. Or,la ville se trouve au carrefour de régionsd’influences culturelles et de ressourcesgéologiques variées : grès de l’Artois,pierre de Soignies, calcaire duBoulonnais, brique du Nord… Cettediversité historique est renforcée, aujour-d’hui, par le mode d'aménagement del’espace public : multiplicité de la com-mande dans les communes qui compo-sent la métropole, créativité des concep-

teurs, concurrence des fournisseurs, maisaussi, intérêt permanent pour l’innova-tion et la recherche de nouvelles solu-tions adaptées à l’évolution de l’utilisa-tion de l’espace public, comme la“piétonnisation” et le partage de la rue…

Le grès apparaît aujourd’hui commele matériau traditionnel du Lille ancien. Sil'on trouve du grès dans l’Artois, il estimpossible de donner une origine uniqueau "pavé du Nord", car de très nombreuxgrès ont été utilisés (pavé d’Attre, grèsd’Yvoir…). Pierre dure, on la retrouvedans les soubassements et les encadre-ments de portes et fenêtres des construc-tions du Moyen-Age jusqu’au milieu duXIX ème siècle. Plusieurs rues ont conservéleur pavage sous une couche de bitume.Aujourd’hui, le grès est réintroduit soussa forme traditionnelle (pavé 15 x 15 ),en particulier dans le secteur sauvegardédu Vieux Lille, où l’on retrouve ainsi unecontinuité de matériaux entre le soubas-sement des constructions et le sol.L’épuisement des carrières les plusproches entraîne des difficultés d’appro-visionnement, encourageant le recyclagedes pavés anciens ou le recours à desgrès d’origines variées, voire lointaines(Asie…), comme pour le pavage du par-vis de Notre-Dame de la Treille à Lille.

Le calcaire, et principalement lapierre bleue, extraite en Belgique, estégalement un matériau traditionnel.Cette pierre est déjà largement utiliséedans les constructions depuis le Moyen-Age, en Belgique et dans le nord de laFrance. A Lille, les pierres tombales, lesescaliers, margelles et emmarchementssont alors souvent réalisés dans degrands blocs de pierre bleue… Couramment utilisée comme matériaude sol en Belgique, on la trouve à l’inté-rieur du cloître de la Vieille Bourse à Lille,exemple typique de l’architecturebaroque flamande du XVII ème siècle.

L ’ U T I L I S A T I O N C O U R A N T E D E S M A T E R I A U X D A N S

L A M E T R O P O L E L I L L O I S E

S

Le grès,matériau

historique des sols et

soubassementsdans le

Vieux Lille

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:25 Page 8

9

A partir du milieu du XIX ème, la pierrebleue remplace le grès dans le soubas-sement et certains encadrements demaisons et édifices publics. Son utilisa-tion comme revêtement de sol reste pluslimitée qu’en Belgique : matériau noble,on le retrouve principalement dans desespaces couverts, en pourtour ou parvisde bâtiments (salle Bernard Jeu àRoubaix, Parvis de la Banque ScalbertDupont à Euralille), en calepinage (sou-vent associé avec du porphyre), en bor-dure (rue de l’Hermitage à Roubaix), ouen emmarchements (place de laRépublique à Lezennes).

Le granit, sans être un matériaurégional, est pourtant présent depuislongtemps dans la Métropole. La ville deLille possédait sa propre carrière àMaupertus (Normandie), dont étaientextraites les lourdes bordures de granitdes trottoirs. Matériau noble et durable,le granit est aujourd’hui très utilisé pourles espaces centraux. On le trouve enparticulier sur les grandes places de Lille

et Roubaix (granit de Bretagne et duSidobre), ou en pavage dans les secteursanciens, associant alors des pavés de dif-férentes provenances et couleurs. Il esttout à fait adapté à l’utilisation en bor-dure, associé à des matériaux de rem-plissage plus courants (granit rose de laClarté en association avec des pavés enbéton sur le boulevard Hoover ou la rueGambetta à Lille…).

Si la brique en terre cuite est unmatériau de construction depuis le XVII ème

siècle, elle n’est pas, comme aux Pays-Bas, un matériau traditionnel de revête-ment de sol. Elle s’adapte cependantbien, dans certains contextes, à l’envi-ronnement urbain.Principalement pro-duite en Hollande, enAllemagne ou enAngleterre, son utilisa-tion dans les aména-gements d’espacespublics s’est surtoutrépandue au coursdes 20 dernièresannées.

Granit deBretagne sur laplace duThéatre à Lille

Pierre bleuedans la cour de la Vieille

Bourse à Lille.

Aménagement dezone 30 en brique,rue des Patriotes àLeers

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:26 Page 9

10

Le porphyre est également unmatériau d’importation récente (Italie).Comme pour la brique, son introductions’explique en partie par le développe-ment de la politique commerciale de sesproducteurs. Utilisé le plus courammentsous forme de pavés mosaïques posésen queue de paon, il s’est révélé, de parses qualités intrinsèques et sa teinteproche de celle de la brique du Nord,adapté au contexte des voies piétonnes.

Souvent associé au porphyre, le marbreest utilisé de manière très ponctuelle, encalepinage ou en marquage au sol. Ildemeure cependant un matériau fragileet coûteux.

Les pavés et dalles en bétonssont aussi nombreux que variés. Écono-miques et résistants, ils sont utilisés dansles aménagements courants (pavésbéton rouge ou gris en trottoirs…). Leprocessus de fabrication permet unevariété presque infinie d’aspect : teintes,formes, tailles, impressions… Leur pro-duction a ainsi largement créé ouaccompagné de véritables " modes " :dalles imprimées dans les années 70(rue Nationale à Lille), pavés autoblo-quants dans les années 80…Aujourd’hui, l’intérêt croissant pour lepatrimoine encourage le développementde produits à l’aspect "authentique"(pavé béton vieilli ou avec parementpierre naturelle…).

L’enrobé, à la fois économique etconfortable, est le matériau le plus cou-ramment utilisé en chaussée. La mise enœuvre du Plan de DéplacementsUrbains, encourageant une recherche dequalité et une nouvelle répartition desusages de l’espace public, favorise unnouvel aménagement de la chaussée.Les matériaux modulaires ne sont pastoujours adaptés aux secteurs circulés,d’où le développement récent d’enrobéscolorés, imprimés, scintillants ou avecincrustations de pierres naturelles, dansle but de concilier confort, esthétique etdurabilité.

Porphyre poséen queue de paon àWattignies

Dalles de béton sur laplace du Général DeGaulle à la Chapelle

d’Armentières

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:26 Page 10

11

L’apparition des résines relève de lamême logique. Ces produits peuventoffrir une grande diversité d’aspect, allantde l’imitation des matériaux modulairesconnus, à des designs très contempo-rains, voire futuristes.

L'asphalte était encore, il y a unetrentaine d'années, un matériau couram-ment utilisé pour les trottoirs. Sa dispari-tion progressive s'explique en partie parle manque d’offre au niveau régional. Lesaméliorations techniques, qui facilitent samise en œuvre et améliorent sa tenuedans le temps, devraient permettre unregain d’intérêt pour ce matériau quel'on commence à retrouver dans certainsdes aménagements (boulevard Carnot àLille).

Revêtement de chausséeen résine rue de Seclin

à Vendeville

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:28 Page 11

12

Q U E L Q U E S P R I N C I P E S D E C O N C E P T I O N

Des matériaux adaptés à leur contexte architectural

Les matériaux soulignent la vocation du lieu

Mar

quet

te -

Pla

ce d

u G

énér

al D

e G

aulle

Lille

- P

lace

aux

Oig

nons

Lille

- R

ue G

ambe

tta

Arm

entiè

res

- Pl

ace

Jule

s G

uesd

es

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:28 Page 12

13

Q U E L Q U E S P R I N C I P E S D E C O N C E P T I O N

Sobriété du dessin et des couleurs pourmettre en valeur l’architecture

Harmonie des couleurs

Effets de surface

Choisir un matériau adapté à son utilisation

Roub

aix

- Pl

ace

de la

Lib

erté

Lille

- R

ue d

e C

anon

nier

s

Hou

plin

Anc

oisn

e -

Plac

e de

la M

airie

Arm

entiè

res

- Pl

ace

Jule

s G

uesd

es

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:29 Page 13

14

Q U E L Q U E S P R I N C I P E S D E C O N C E P T I O N

Le calepinage s’inscrit dans la géométrie du lieu...

... ou structure un espace ouvert

Limites et zones de découpe

Roub

aix

- G

rand

Pla

ce

Lille

- B

oule

vard

Car

not

Cap

ingh

em -

Abo

rds

de la

Mai

rie, r

ue P

oinc

aré

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:29 Page 14

15

Q U E L Q U E S P R I N C I P E S D E C O N C E P T I O N

Les élévations

Un traitement privilégié des limites

Les éléments techniques intégrésdans le calepinage

Noy

elle

s-le

s-Se

clin

- G

rand

Pla

ceSe

clin

- L

a M

ouch

onni

ère,

rue

Did

erot

Roub

aix

- Ru

e de

l’Er

mita

ge

Lille

- P

lace

Aug

uste

Lau

rent

Erqu

ingh

em-L

ys -

Par

vis

de la

Mai

rie

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:29 Page 15

16

C R I T E R E S D E C H O I X D E S M A T E R I A U X

e choix du matériau de revêtement dans un aménagement d'espace public doitêtre pris en amont dans la conception du projet. Il doit faire l'objet de discussions

entre le maître d’ouvrage, le concepteur, le maître d’œuvre et le gestionnaire pourdéterminer, par exemple :

◆ Sa nature (pierre naturelle, béton modulaire, enrobé...),◆ Ses dimensions et ses aspects,◆ La technique de pose, ◆ L'appareillage et le calepinage (pour les matériaux modulaires).

Les critères de sélection reposent sur l'adéquation des caractéristiques du matériauaux contraintes de conception, de réalisation, d'usage et d’entretien de l'ouvrage touten restant compatible avec les objectifs de coût.

Adéquation du matériau

◆ Caractéristiques physiques et mécaniques : gélivité, résistance à la compression,à la flexion...◆ Résistance aux altérations : porosité, résistance à l'usure...◆ Conditions de sécurité et de confort : adhérence, planéité, lisibilité, nuisancesacoustiques...

Contraintes d'usage, de conception et de réalisation

◆ Usage de l'espace : voie ou place piétonne, trottoir, chaussée, stationnement...◆ Environnement : contraintes esthétiques (couleur, aspect...), contraintes archi-tecturales (dimensions...), contraintes climatiques... ◆ Budget de l'opération◆ Contraintes de chantier : normes et réglementations, délais d'approvisionne-ment, phasage, quantités nécessaires...

Contraintes de gestion

◆ Vieillissement.◆ Mode de nettoiement.◆ Nature et encombrement du sous-sol.◆ Manifestations occasionnelles.◆ Réparabilité.◆ Recyclage.

L

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:29 Page 16

17

Fichesmatériaux

1

Les matériaux modulaires

Les matériaux non modulaires

Les matériaux spécifiques

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:29 Page 17

19

Les matériaux modulaires

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:29 Page 19

20

Dénomination

Roche sédimentaire plus ou moinsdure composée de plus de 75% decarbonate de calcium. Il existe unegrande diversité de calcaires.

Aspect et formats

Couleur Teintes claires en général (beige,jaune) ou gris-bleu ou noir. Aspect Varie en fonction de la roche. Se patine avec le temps.Format Pavés et dalles.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Pierre facile à travailler.■ Peut être utilisée en surfaceétendue, mais de préférence enaccompagnement (calepinage,délimitation, emmarchement...).■ Pierre bleue du Hainaut :matériau caractéristique ettraditionnel de la région. Adapté aucontexte bâti traditionnel.■ Les autres pierres calcaires sontlocalement moins utilisées.■ Eléments particuliers réalisables àla demande.

Précautions d’emploi

■ S'assurer que les caractéristiquesde la pierre permettent sonutilisation pour les aménagementsde sol extérieurs (résistance au gel).■ Traitement de surfaceindispensable pour améliorerl'adhérence.■ L’adhérence diminue avec lapatine.■ Les pierres de teinte claire sontsensibles aux salissures.

Conditions d’approvisionnement

■ Vérifier les quantités disponibleset les délais d'approvisionnement.■ En cas de réapprovisionnement,s’assurer de la concordance avec leproduit en place.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 110 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LE CALCAIRE

L E S M AT É R I A U X M O D U L A I R E S

Dalles depierre bleuedu Hainaut

Dalles depierre bleuedu Hainaut

Dalles depierre bleuedu Hainautbouchardée

Dalles decalcaire duBoulonnais

Pierre bleuedu Hainaut(format particulier)

Légendes photos :

1 - LILLE - Parvis de Rotterdam 2 - LILLE - Parvis de Croix, pierre de Lunel associée à des pavés de granit 3 - ROUBAIX - Rue de l’Ermitage, bordures en pierre bleue associées à des dalles de béton en trottoir4 - LEZENNES - Place de la République, emmarchements 5 - NOYELLES-LEZ-SECLIN - Parvis de la Mairie, dalles de pierre bleue associées à du porphyre

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:30 Page 20

21

1 2

3

4

5

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:56 Page 21

22

Dénomination

Roche éruptive composée en majo-rité de grains de quartz, de feldspathet de mica.

Aspect et formats

Couleur Gamme étendue selon la prove-nance : gris, bleu, rose, blanc, jauneou rouge. Aspect Dépend de la taille des grains et dutraitement de surface.FormatPavés mosaïques, pavés d'échan-tillon, pavés-dalles.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Dureté et pérennité.■ Utilisation courante dans lesopérations de prestige, enalternative au grès traditionnel.■ Supporte bien le trafic.■ Possibilités de réemploi.■ Adapté aux conditionsclimatiques régionales.■ Eléments particuliers réalisables àla demande.

Précautions d’emploi

■ Eviter les surfaces polies.

Conditions d’approvisionnement

■ Provenances courantes : France(Bretagne, Tarn, Vosges...), Portugal,Asie (marché en développement).■ Vérifier les quantités disponibleset les délais d'approvisionnement.■ Pour un réapprovisionnement,s’assurer de la concordance avec leproduit en place.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 135 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LE GRANIT

L E S M AT É R I A U X M O D U L A I R E S

Granit breton

Granit du Tarn

Granit rosede la Clarté

Légendes photos :

1 - LILLE - Place du Théâtre 2 - BONDUES - Place de la Mairie 3 - ROUBAIX - Place de la Liberté 4 - ROUBAIX - Grand Place 5 - ROUBAIX - Parvis de l’Eurotéléport

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:56 Page 22

23

1

2

3 4

5

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:56 Page 23

24

Dénomination

Roche sédimentaire formée degrains de quartz liés par un cimentqui peut être siliceux, calcaire ouargileux.

Aspect et formats

Couleur Variable en fonction de la prove-nance et de la veine : beige (pavéd'Artois ou d'Yvoir), jaune, brun ougris-bleu (pavé d'Attre). Aspect Texture homogène. Granulométrie fine et effet de patine.FormatPavés uniquement.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Matériau traditionnel de la région(grès d'Artois, d'Attre...), adapté auxquartiers historiques.■ En priorité dans les quartiersanciens.■ Utilisation de préférence entrottoir.■ En continuité de rues déjà engrès.

Précautions d’emploi

■ Attention particulière à porter à lapose.■ Pavés de réemploi irréguliers etinconfortables.■ Nécessité de récupérer les pavésen place pour une réutilisationultérieure.■ Mélanger les palettes pouratténuer les différences de ton.

Conditions d’approvisionnement

■ Carrières traditionnelles (françaiseet belge) peu ou plus exploitées, ilest nécessaire d'utiliser des pavésde réemploi ou d'importer (d'Inde,de Chine...).■ Pour les matériaux d'importation,s'assurer des délais de livraison etde la continuité de la provenanceen cas de réapprovisonnement.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 130 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LE GRÈS

L E S M AT É R I A U X M O D U L A I R E S

Grès d’Yvoir

Grès d’Inde

Grès d’Yvoir

Pavésmosaïqueen grèsd’Yvoir

Pavés d’Attre

Légendes photos :

1 - LILLE - Parvis de la Treille, grès d’Inde2 - LEZENNES - Parvis de la Mairie 3 - VERLINGHEM - Parvis de l’église Saint Christophe 4 - LILLE - Rue Voltaire

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:57 Page 24

25

1

2 3 4

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:57 Page 25

26

Dénomination

Roche métamorphique de structurecristalline provenant d’anciens cal-caires ou de dolomies.

Aspect et formats

Couleur grande variété de couleurs dues auxoxydes et impuretés.Aspect le plus souvent lisse (scié) et brillant.Possibilité de traitement de surface.Formatpavés mosaïques, pavés rectangu-laires ou dalles.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Essentiellement le pavémosaïque de marbre blanc.■ Matériau clair et lumineux.■ Utilisation ponctuelle (marquage)ou en calepinage.

Précautions d’emploi

■ Meilleure tenue en zone noncirculée.■ Eviter l’utilisation en grandessurfaces extérieures.

Conditions d’approvisionnement

■ Provenances courantes : blanc deCarrare (Italie), Boulonnais,Pyrénées, Provence.■ Vérifier les quantités disponibleset les délais d'approvisionnement.■ Pour un réapprovisionnement,s’assurer de la continuité des tons.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 150 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LE MARBRE

Marbreblanc deCarrare

Marbreblanc deCarrare

L E S M AT É R I A U X M O D U L A I R E S

Légendes photos :

1 - LINSELLES - Place de la République 2 - RONCQ - Parvis de l’église Saint Roch 3 - WATTIGNIES - Mosaïque sur le Parvis de l’église Saint Lambert4 - TOURCOING - Abords de la station de Métro Pont de Neuville

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:58 Page 26

27

1

3

4

2

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:58 Page 27

28

Dénomination

Roche magmatique extrêmementdure constituée en grande partie dequartz.

Aspect et formats

Couleur variable du gris-vert au violet en pas-sant par le rose selon la provenanceet la hauteur d’extraction dans laveine. Aspect rugueux, rustique. Formatpavés et dalles.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Essentiellement du porphyre duTrentin sous forme de pavésmosaïques ou de dalles.■ Usage devenu courant pour lesaménagements d'espaces centrauxgrâce à la disponibilité d'approvi-sionnement et au coût du matériau.

Précautions d’emploi

■ Mélanger les palettes pouratténuer les différences de ton.■ S'assurer de la régularité de lataille des pavés mosaïques.

Conditions d’approvisionnement

■ Provenance principale : Trentin(Italie)■ Vérifier les quantités disponibleset les délais d'approvisionnement .■ S’assurer de la continuité ducoloris en cas de réapprovision-nement.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 100 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LE PORPHYRE

Pavésmosaïques

Dalles

L E S M AT É R I A U X M O D U L A I R E S

Légendes photos :

1 - ROUBAIX - Grand Place 2 - BOUVINES - Rue du Général de Gaulle 3 - HELLEMMES - Abord du Parc Boquet 4 - BEAUCAMPS-LIGNY - Parvis de la Mairie

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:58 Page 28

29

1

2

3

4

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:58 Page 29

30

Dénomination

Roche métamorphique très durecomposée de quartz.

Aspect et formats

Couleur Variable du jaune au bleu-vert selonla provenance et la veine d’extraction.Aspect Couleur non uniforme, effet debrillance (en raison du mica). FormatDalles rectangulaires ou de formeirrégulière (faces éclatées). N’existepas sous forme de pavés dans larégion.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Dureté, résistance à l'usure.■ Faible porosité. ■ Camaïeu de couleurs.■ Esthétique nouvelle, utilisationpeu courante dans la région. ■ Adapté aux emmarchements etaux élévations.

Précautions d’emploi

■ Irrégularité des dimensions(épaisseurs).■ Changement de couleur sur lesfaces sciées.■ Peu de retour d'expériences.

Conditions d’approvisionnement

■ Modalités de production peuconnues et circuit commercial peudéveloppé.■ Origine : essentiellement deCorse et de Norvège.■ Vérifier les quantités disponibleset les délais d'approvisionnement.■ Pour un réapprovisionnement,s’assurer de la concordance avec leproduit en place.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 150 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LE QUARTZITE

L E S M AT É R I A U X M O D U L A I R E S

Dalles deQuartzite

Dalles deQuartzite

Légendes photos :

1 - LILLE - Parvis du Grand Palais, boulevard Hoover 2 - HALLUIN - Rue Marthe Nollet 3 - VILLENEUVE D’ASCQ - Place Allende, quartzite de Norvège

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 1 xp 4 17/07/03 19:59 Page 30

31

1

2

3

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:34 Page 31

32

Dénomination

Produits obtenus par filage et/oupressage d'une matière argileuse(éventuellement complétée par desajouts) séchée et cuite au four. Latempérature de cuisson est de l'ordrede 1000 à 1200°C.

Aspect et formats

Couleur Couleur homogène ou flammée.Gamme de coloris étendue du blancau brun foncé en passant par lesjaunes, roses et rouges plus oumoins nuancés. Aspect Aspect lisse ou rugueux selon la tech-nique de cuisson, le matériau d'ori-gine et l'ajout de colorants. Format- Pavé format brique ou autoblo-quant.- Arêtes vives ou chanfreinées.- Certains produits disposent d'écar-teurs sur les chants pour faciliter lapose.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Usage piéton principalement.■ Supporte assez bien la circulationavec un calepinage adapté.■ Pose à plat ou à chant selon lesmodèles.■ Association appréciée avec lecadre bâti régional (briques deconstruction et Pierre bleue deSoignies).■ Stabilité des couleurs dans letemps.■ Grande variété de piècesspéciales.

Précautions d’emploi

■ Epaisseur de 6 à 8 cm selon letrafic.■ Vérifier la régularité des pavés àla réception.■ Mélanger les palettes pourréduire les disparités de teintesdues aux techniques de cuisson.■ Soin particulier à porter auxjoints.

Conditions d’approvisionnement

■ Régularité d'approvisionnement(intérêt d'un matériau fabriqué).

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 60 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LES PAVÉS EN TERRE CUITE

L E S M AT É R I A U X M O D U L A I R E S

Formatbriques

Format“Mulots”

Légendes photos :

1 - HOUPLIN-ANCOISNE - Place de la Mairie 2 - ROUBAIX - Allée commerçante 3 - CAPINGHEM - Rue Poincaré 4 - ERQUINGHEM-LYS - Parvis de la Mairie 5 - MARQUETTE - Place du Général de Gaulle

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Formatbriques

Formatbriques

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:35 Page 32

33

1

2

3

5

4

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:35 Page 33

34

Dénomination

Modules moulés constitués d'unbéton de ciment et de granulatsnaturels roulés ou concassés, com-pactés mécaniquement. Ils sont - soit monocouche : uniquementcomposés d'un béton de masse;- soit bicouche : composés d'unbéton de masse et d'un béton deparement plus riche en granulats depierre naturelle sur la face apparente.

Aspect et formats

Couleur - Monocouche : gris ou coloré dans lamasse à l’aide de pigments (largegamme de couleur).- Bicouche : couleur variable en fonc-tion de celle des granulats de pierrenaturelle.Aspect - Arêtes vives ou chanfreinées.- Monocouche : possibilité d’impres-sion de motifs géométriques enrelief.- Bicouche : apparence proche decelle des pierres naturelles, en fonc-tion du granulat employé et du traite-ment de surface. - Les pavés de béton de masse peu-vent être vieillis artificiellement.Format- pavés : formats classiques (carrés,rectangulaires, octogonaux...), ouautobloquants.- dalles : grande variété de formats.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Palette de couleurs étendue.■ Matériau économique.■ Facilité de pose.■ En association avec des modulesde béton de formats ou de couleursdifférents ou avec des matériauxnon modulaires.■ Bonne adhérence.■ Béton vieilli adapté au contextebâti ancien.

Précautions d’emploi

■ Attention particulière à porter àl'utilisation de dalles soumises autrafic automobile même léger.■ Bonne résistance à l'usure.■ Altération des couleurs avec letemps.■ S'assurer de la régularité del’épaisseur du lit de pose.■ Soin particulier à porter auxjoints.

Conditions d’approvisionnement

■ Régularité d'approvisionnement. ■ S'assurer du suivi du module etdes aspects auprès du fabricant.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 50 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LES PAVÉS ET DALLES EN BÉTON

L E S M AT É R I A U X M O D U L A I R E S

Pavésrouges(modèlecourant)

Pavés vieillisposés à chant

Pavés colorésvieillis

Dalles teintées

Dalles enbéton avecagrégats de pierre naturelle

Légendes photos :

1 - LILLE - Parvis de l’Hôtel de ville, place Auguste Laurent2 - LOMPRET - Chemin piétonnier 3 - HOUPLIN-ANCOISNE - Place Roger Salengro 4 - LILLE - Aménagement de trottoirs 5 - LA CHAPELLE D’ARMENTIERES - Rue du Général de Gaulle

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:35 Page 34

35

1

2 4

5

3

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:36 Page 35

36

Dénomination

Le bois d’extérieur correspond : - à des essences traitées spécifique-ment (résineux de type pin sylvestreou douglas...);- à des essences durables exotiques(ipé, bangkiraï, angélique…);- à des essences durables indigènes(chêne blanc ou châtaignier).

A utiliser pour l’extérieur sous laforme de platelage (planchers), dedeck (ponts ou plate-formes), de tra-verses, voire de pavés (utilisationancienne ou exceptionnelle).

Aspect

- Aspect chaleureux qui offre unebonne intégration au milieu naturel.- La couleur s’atténue avec le temps.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Pour les essences naturellementdurables, bonne résistancemécanique.■ Adapté aux espaces piétons, auxparcs publics, aux aménagementsde berges.■ A utiliser en association avecd’autres matériaux (béton désactivé,stabilisé …).

Précautions d’emploi

■ Traitement minimum de classe 4(injection de sels par autoclave)pour les bois tendres.■ Pose en contact avec le sol : surbitume ou membrane contrel’humidité ascensionnelle.■ Joints à adapter selon l’essencedu bois. ■ Traitement anti-dérapantindispensable : patins de résine et de silice, ou rainurage, ou dentelures métalliques, ou appareillage avec des lissesmétalliques entre les lames. ■ Fixations anti-corrosion.■ Système efficace d’évacuationdes eaux pluviales.

Conditions d’approvisionnement

■ S’assurer que la provenance etles conditions d’exploitation desforêts sont conformes aux règlesenvironnementales en vigueur.

Coût moyen constaté(Valeurs H.T. 2002 - quantités utilisées insuffisantespour établir une moyenne)

Fourniture et pose de 30 à 260 €/m2

Echelle de prix(prix moyen de référence : 145€ au m2 rapporté auprix de l’enrobé noir classique)

LE BOIS D’EXTÉRIEUR

L E S M AT É R I A U X M O D U L A I R E S

Légendes photos :

1 - ARMENTIERES - Place Jules Guesde 2 - HOUPLIN-ANCOISNE - Rue Pasteur 3 - LILLE - rue des Weppes 4 - LILLE - Place de Valladolid5 - HOUPLIN-ANCOISNE - Parking de la salle de fêtes, place de la Mairie6 - ROUBAIX - Entrée du Parc du Nouveau Monde

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:36 Page 36

37

1

2

3

5 6

4

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:37 Page 37

38

Alvéoles

Dénomination

Dalles ajourées en béton, brique ouplastique de récupération, mainte-nues par un substrat végétalisé(gazon ou autres variétés de grami-nées). Leur pose nécessite undécaissement préalable (dalles debéton notamment) ou la réalisationd’une assise porteuse (dalles deplastique). Le même résultat peutêtre obtenu par la pose de pavés enbéton avec des écarteurs surdimen-sionnés.

Aspects

Proche du gazon si la surface d'enga-zonnement représente près desdeux tiers de la surface supérieure dela dalle et permet une croissancenormale du gazon à l'intérieur descavités.

Intérêt / utilisation privilégiée■ Matériau poreux qui permetl’infiltration et le stockagetemporaire des eaux pluviales.■ Très bonne intégration paysagèrelorsque l’engazonnement est dense.■ Adapté aux zones peu circulées(accès pompiers) ou aux parkingsoccasionnels.

Précautions d’emploi

■ Nécessite un substrat perméableou la pose de drains.■ Technique inadaptée dans lepérimètre de protection deschamps captants. ■ Dégradation rapide lors d’uneutilisation trop fréquente.■ Entretien constant (arrosage ettonte) indispensable.■ Peu de retour d’expériences.

Conditions d’approvisionnement

■ Produits disponibles chezplusieurs fournisseurs. ■ Délais à vérifier.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 30 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LES MODULES ENGAZONNÉS

L E S M AT É R I A U X M O D U L A I R E S

Légendes photos :

1 - VILLENEUVE D’ASCQ - Parking2 - WATTIGNIES - Parking

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1 2

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:37 Page 38

39

Les matériaux non modulaires

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:37 Page 39

40

Dénomination

Mélange de granulats concassés etriches en fines (22 à 30 %) et d’unliant bitumineux (bitume pur, modifiéou synthétique) fortement dosé (6,5à 8,5 %). Les températures d’application sontde l’ordre de 200°C.

Aspects

Couleur Noir ou coloré. Coloration par ajoutde pigment pour les teintes foncées(rouge, vert, bleu) ou par décolora-tion du bitume et ajout de pigmentspour les teintes claires.Aspect - Possibilité de traitement de surfacepar ajout de gravillons ("asphalteclouté") pour des raisons esthétiqueset d'adhérence.- Possibilité d'impression de tramespour donner l'apparence de revête-ment modulaire.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Revêtement souple.■ Confort pour la marche.■ Facilité de mise en œuvremanuelle (pas besoin decompactage). ■ Adapté aux petites surfaces, auxespaces à géométrie complexe etaux tabliers de passerelles ou deponts.■ Bonne étanchéité.■ Bonne réparabilité pour l'asphaltenoir. ■ Peut se poser également encouche superficielle sur unechaussée classique (enrobé oubéton) sans décaissement.Intérêt uniquement décoratif.

Précautions d’emploi

■ S'assurer de la dureté du bitumeen fonction de l'usage (maîtriser lepoinçonnement).■ Pour les asphaltes colorés,difficultés à retrouver la mêmeteinte pour les interventionsultérieures.■ Pose d’une couched’indépendance pour éviter lecloquage.■ Assise de pose rigide (matériauxtraités) et uniforme.

Conditions d’approvisionnement

■ Offre locale peu développée.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 50 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

L’ASPHALTE

L E S M AT É R I A U X N O N M O D U L A I R E S

Légendes photos :

1 - LILLE - Boulevard Carnot2 - LINSELLES - Rue de la République3 - LILLE - Rue du Faubourg de Roubaix

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:37 Page 40

41

1

2 3

Montage CATASTRUC 1 xp 4 18/07/03 17:37 Page 41

42

Dénomination

Béton bitumineux noir éventuelle-ment coloré, coulé à chaud ou à froidavec la possibilité d’une adaptationaux exigences urbaines (acoustique,drainage...).

Aspects

Couleurl’ajout de pigments ou de granulatsadaptés permet de nombreusescolorations (rouge, beige, bleu ...). Aspect- Le choix de la granulométrie variesuivant le trafic et la destination del’enrobé.- Possibilité d'impression de tramespour donner l'apparence de revête-ment modulaire.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Intérêt économique.■ Rapidité de mise en œuvre.■ Technique bien maîtrisée.■ Remise en circulation quasiimmédiate.■ Bonne adhérence.■ Bonne résistance aux traficslourds.■ Confort d’utilisation pour toutmode de déplacement.■ La coloration permet unedifférenciation visuelle des fonctionsde la rue.■ Possibilité d’utiliser des enrobéspeu bruyants, drainants, anti-ornièrants...

Précautions d’emploi

■ Pose par temps sec. ■ Température d'applicationhomogène.■ Prêter attention à l’exécution deslimites et des angles.■ Zones de raccord à compactermanuellement.■ Les teintes claires laissentapparaître rapidement les salissures.■ Pour les enrobés imprimés :- utiliser un bitume dur pour éviterla disparition de l'empreinte,- s'assurer de la continuité del'appareillage,- problèmes de raccordement lorsdes interventions ultérieures.

Conditions d’approvisionnement

■ Matériau courant etd’approvisionnement aisé pour lesformulations standards.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 15(noir) à 22(rouge) €/m2

Echelle de prix(Valeur comparative de base pour les autres maté-riaux)

LES ENROBÉS EN MILIEU URBAIN

L E S M AT É R I A U X N O N M O D U L A I R E S

Enrobéimprimé

Enrobéimprimé

Légendes photos :

1 - LILLE - Parvis de la Treille, enrobé clair2 - ARMENTIERES - Place Jules Guesde, enrobé imprimé associé à du béton désactivé3 - LILLE - Parvis du Grand Palais, enrobé bleu associé à du quartzite 4 - TOURCOING - Abords de la station de métro Pont de Neuville, enrobé rouge et blanc

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 17:48 Page 42

43

1

2 3

4

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 17:49 Page 43

44

Dénomination

Béton hydraulique de formule spéci-fique laissant apparaître les granulatsaprès un traitement de surface parapplication d’un désactivant puis unlavage.

Aspects et couleur

Couleur et rugosité en fonction desgranulats.Possibilité de coloration dans lamasse.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Utilisable en espace piétonnieraussi bien qu’en chaussée. ■ Adapté en association avec lesespaces verts.■ Association intéressante avec desmatériaux modulaires.■ Bon rendement de mise enœuvre.■ Durabilité.

Précautions d’emploi

■ Contraignant pour lesinterventions ultérieures.■ Une planche d'essai de référenceest indispensable.■ Respecter les règles decalepinage des joints esthétiques etfonctionnels.■ Pose sensible aux conditionsclimatiques.■ Ferraillage des zones à risque(pourtour de plaques d'égouts...).■ Respecter le temps de prise dubéton avant ouverture à lacirculation.■ Conserver en mémoire laformulation.■ Vérifier l'adaptation des produitsde désactivation à l'environnement.

Conditions d’approvisionnement

■ Conditions du béton prêt àl’emploi.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 70 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LE BÉTON DÉSACTIVÉ

L E S M AT É R I A U X N O N M O D U L A I R E S

Petit grain

Gros grain

Légendes photos :

1 - LILLE - Boulevard Hoover 2 - WATTRELOS - Mail de la Mousserie3 - LILLE - Parc Matisse 4 - ROUBAIX - Parc du Nouveau Monde 5 - LILLE - Rue Gambetta (Marché de Wazemmes)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 17:49 Page 44

45

1

2

5

4

3

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 17:49 Page 45

46

Dénomination

Sable calcaire concassé (grains de0/10 mm) qui possède une bonnecohésion. Possibilités d’ajout de ciment pourune meilleure tenue.

Aspect et formats

Couleur Coloris variant du jaune au beige enfonction de la provenance des sables Plus foncé si ajout de ciment.Aspect Aspect naturel.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Adapté aux allées piétonnièrespeu circulées. ■ Adapté aux espaces plantés.■ Maintien de la perméabilité dusol.■ Matériau économique.

Précautions d’emploi

■ Epaisseur de pose minimum : 5 cm compactée.■ Réduire les pentes tout enassurant l'écoulement des eauxpluviales. ■ Entretien : désherbage etrechargement ponctuel.

Conditions d’approvisionnement

■ Pas de contrainte particulière.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002)

Fourniture et pose : 20 €/m2

Echelle de prix(Valeur relative par rapport au prix fourniture et posede l’enrobé noir classique)

LE SABLE STABILISÉ

L E S M AT É R I A U X N O N M O D U L A I R E S

Légendes photos :

1 - ROUBAIX - Avenue Motte 2 - ROUBAIX - Parc du Nouveau Monde 3 - ROUBAIX - Parc du Nouveau Monde

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 17:50 Page 46

47

1

2

3

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 17:50 Page 47

48

Dénomination

Mélange de granulats, de fibres etd’un liant époxydique, polyuréthane,méthacrylate ou polyester. Les résines s’appliquent à froid surles supports classiques de voirie(enrobé, bétons...) en bon état.

Aspects

Couleur :Coloris variés (blanc, jaune, rouge,gris, bleu…). Aspect :Possibilité d'impression de tramespour donner l'apparence de pavésou de dalles.

Intérêt / utilisation privilégiée

■ Rapidité d’application.■ Antidérapant. ■ Remise en circulation rapide (del'ordre de l'heure).■ Usage décoratif, en imitation derevêtements en matériauxmodulaires (résines imprimées).

Précautions d’emploi

■ Ne participe pas à la structure dela chaussée.■ Conditions de mise en œuvrestrictes du point de vue climatique(température, hygrométrie).■ Application sur chaussée en bonétat et sèche.

Coût moyen constaté(Valeur H.T. 2002 sans prise en compte du revêtement support)

Fourniture et pose : 68 à 100 €/m2

Echelle de prix(prix moyen de référence : 85 € au m2 rapporté auprix de l’enrobé classique)

LES RÉSINES

L E S M AT É R I A U X N O N M O D U L A I R E S

Résine imprimée

Résine grenaillée

Résine imprimée etgrenaillée

Légendes photos :

1 - LILLE - Place des Buisses 2 - HELLEMMES - Rue R. Salengro 3 - VENDEVILLE - Rue de Seclin

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 17:50 Page 48

49

1

2 3

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 17:50 Page 49

51

Les élémentsspécifiques

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:00 Page 51

52

Les bordures et caniveauxjouent un rôle structurantdans l'espace public

■ Rôle fonctionnel : les caniveauxassurent l'écoulement des eaux depluie et les bordures marquent laséparation des modes de déplace-ment. (trottoir, piste cyclable, sitepropre de transport en commun,chaussée).

■ Rôle dans la sécurité des déplace-ments : bordures et caniveaux faci-litent la "lecture" de la rue, guidentles cheminements et protègent lesusagers les plus vulnérables (pié-tons, deux roues).

■ Rôle esthétique : les bordures sontun élément prépondérant dans lacomposition du paysage urbain.Elles soulignent les différences deniveau (profil en travers) et legabarit des rues.

Il est donc recommandéde porter une grandeattention à la qualité de leur traitement.

■ Dans un aménagement, les maté-riaux les plus nobles (pierres natu-relles) sont à utiliser en prioritépour les bordures, les caniveaux etles trames.

■ L'emploi de bordures et/ou decaniveaux larges - ou élargis parl'apposition d'une frise en pavésou en dalles du même matériau -accentue leur effet.

Deux gammes de maté-riaux sont utilisés pour lesbordures et les caniveaux :

■ le béton : béton brut, coloré ouavec parement de pierres natu-relles.

■ la pierre naturelle : granit, cal-caire ou grès.

LES BORDURES ET CANIVEAUX

L E S É L É M E N T S S P É C I F I Q U E S

Formats

BÉTON PIERRE NATURELLEClassification des produits en béton (norme NF P98 302)

Formats courants pour les produits en pierre naturelle

Bordures Bordures

Type T

Type A

Type P

Type I

Bordures detrottoirs destinées aux voiriesurbaines.

Bordures destationnement,franchissables.

Bordures de terrainde sport, d'alléespiétonnes, de délimitationd'espaces verts.

Borduresd'îlotsdirectionnelsfranchissables

(béton naturel ouparement autoréfléchissant).

Granit et grès (norme NF P98 304)

Calcaire Il existe également des formatséquivalents aux Types T, A et P desbordures en béton.

Un traitement de surface estrecommandé pour les facesapparentes.

Caniveaux Caniveaux

Type CS

Type CC

Caniveaux simples associésà une bordure.

Caniveaux concaves.

Réalisés soit avec des dalles ou des pavés soitavec des pièces spécifiques :

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:00 Page 52

53

Echelle de prix :

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Bordures en béton

Parement en pierre naturelle

Bordures en béton avec parements auto réfléchissants

Bordures en calcaire

Bordures en granit

Légendes photos :

1 - HOUPLIN-ANCOISNES - Granit, place A. Serrurier 2 - ROUBAIX - Pierre bleue, rue de Champs3 - LILLE - Granit rose, rue Gambetta4 - SECLIN - Béton parement pierre naturelle, rue Picasso.

5 - LILLE - Grès, rue Voltaire 6 - ROUBAIX - Granit, Grand Place7 - LILLE - Granit rose, boulevard Hoover

1 2 3 4

5 6 7

Exemples de formats spécifiques en pierre naturelle ou béton

Bordure large

Bordure anti-stationnement Bordure de quais

de bus ou de tramway

Bordure pour entourage d’arbres

T

A

Elément de raccordement entre bordures de formats ou de dimensionsdifférents

Elément de raccordement pourles abaissements detrottoir

Bordures et caniveaux pour avaloirs

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:01 Page 53

54

LES ÉQUIPEMENTS DE CONFORT ET DE SÉCURITÉ

L E S É L É M E N T S S P É C I F I Q U E S

Les ralentisseurs ou passages piétons surélevés

Dispositifs de modération de lavitesse.Eléments spécifiques pour les ram-pants généralement en béton, com-plétés par des modules standards(pavés) pour le plateau.Pente 10% (ou 5% dans le cas dupassage de lignes de bus).

Les coussins

Ralentisseurs à destination des véhi-cules légers.Aménagement recommandé pourles voies bus : la taille des coussinsest inférieure à la largeur de leursessieux.Eléments modulaires en béton, maisexistent également en caoutchoucou en monobloc béton.Dimensions (recommandations du CERTU) :

1,75 m < largeur au sol <1,9 m ;3 m < longueur < 4 m ; 6 cm < hauteur < 7 cm

Les éléments podotactiles

Un revêtement de sol différenciédestiné à alerter les mal-voyants estobligatoire au droit des abaissés detrottoirs pour les passages piétons.

Les adoucis de passage piéton

Eléments spécifiques constitutifs desbordures "bateaux" facilitant le fran-chissement par les personnes àmobilité réduite.

Légendes photos :

1 - HOUPLIN-ANCOISNE - Place Léon Blum 2 - LAMBERSART - Rue du Bourg 3 - ARMENTIERES - Place Jules Guesde

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:01 Page 54

55

1

2 3

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:01 Page 55

57

Fichestechniques

2

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:01 Page 57

58

La loi du 13 juillet 1992 relative àl’élimination des déchets ainsi qu’auxinstallations classées pour la protec-tion de l’environnement autorise lamise en décharge pour les déchetsultimes exclusivement. Les déchetsde construction et de démolition(qui comprennent notamment lesdéchets routiers) sont par consé-quent soumis à une obligation derecyclage.

La prise en compte de cette nou-velle obligation de recyclage desmatériaux de voirie et d’espacespublics par la Communauté Urbainede Lille doit être appréhendée selonplusieurs objectifs généraux :

■ la préservation des ressourcesnaturelles. Cet objectif concernetout particulièrement les pierresnaturelles (le grès et le granitnotamment) mais aussi les sableset les graviers qui entrent dans lacomposition du béton, desenrobés et des asphaltes ;■ la réduction des niveaux derecyclage. On distingue ainsi troisniveaux de recyclage : le recyclage primaire qui setraduit par un démontage nondestructif (exemple du réemploides pavés de pierre naturelle); le recyclage secondaire quipermet une réutilisation aprèstraitement (exemple des enrobéset des asphaltes); le recyclage tertiaire qui setraduit par une décomposition enmatières premières (exemple desbriques et des bétons);■ La limitation du transport desdéchets en distance et en volumepour réduire les coûts durecyclage et limiter les nuisancesliées au transport des déchets.

Le recyclage des déchets de chan-tier nécessite d’être appréhendé enamont des projets, notamment enchoisissant des matériaux démon-tables (intérêt des matériaux modu-laires), en intégrant le tri comme

tâche ordinaire du chantier et encoordonnant les différents acteursconcernés : maîtres d’ouvrage;maîtres d’œuvre; entreprises deconstruction et de démolition;centres de stockage, de recyclage etde tri; prestataires de services; trans-porteurs; laboratoire de recherche dutype du Laboratoire des Ponts etChaussées, CETE…

Les techniques de recyclagevarient selon la nature des maté-riaux :

■ pour les pierres naturelles , ledécrottage des pavés ou le sciagede bordures en pavés.Ces traitements nécessitent un

recyclage hors chantier. Cestechniques sont déjà utilisées,notamment pour le secteursauvegardé du Vieux-Lille;

■ pour les enrobés et lesasphaltes : soit le recyclage àchaud généralement en centrale,(qui nécessite une démolition parfraisage, puis une granulation etune incorporation partielle dans lacentrale); soit le retraitementdes chaussées à froid in situ,(après démolition et concassage,les fractions granulaires sontretraitées à l’aide de liants).

La prise en compte de l’objectif derecyclage se traduit également par lechoix de produits de "seconde vie"qui incorporent pour partie des maté-riaux de récupération : déchets d’or-dures ménagères (ou mâchefers),déchets industriels (caoutchouc,plastiques, verres), ou déchets dechantier de voirie (enrobés ouasphaltes recyclés).

LE RECYCLAGE DES MATÉRIAUX

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:01 Page 58

59

Il existe plusieurs approches pourévaluer le coût réel d’un matériau.Les distinctions que l’on peut obser-ver se justifient par référence à ladurée de vie d’un aménagement. Laprise en compte des objectifs dedéveloppement durable militedavantage en faveur d’une référenceà un coût global apprécié àl’échéance d’une génération (25 ansau moins). Le coût global se com-pose du coût de fourniture tel qu’ob-servé à la sortie de l’usine ou de lacarrière auquel viennent s’ajouter :

■ le coût des transports;■ le coût de mise en œuvre desmatériaux (ou prix de la pose);■ le coût des traitements desurface (en usine ou in situ);

■ les quantités commandées;■ le coût de l’entretien;■ le coût duréapprovisionnement;■ la durée de vie des matériaux;■ le coût du recyclage ou de lamise en décharge des matériaux.

Le tableau ci-dessous dresse un étatdes coûts moyens de fourniture etpose de matériaux constatés sur leschantiers réalisés par Lille MétropoleCommunauté Urbaine entre 1999 et2002.

LE COÛT DES MATERIAUX

Granit

Grès

Marbre

Porphyre

Calcaire

Quartzite

Béton

Terres cuites

Bois d'extérieur

Modules engazonnés

Enrobés

Asphalte

Béton désactivé

Sable stabilisé

Résines

135 €

130 €

100 €

110 €

150 €

150 €

50 €

60 €

145 €

30 €

50 €

70 €

20 €

85 €

15 €

(moyenne)

(moyenne)

Echellecomparative

des coûts au mètre carré(fourniture et pose)

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:01 Page 59

60

Précautions pour le choix des formats

Le format des modules, en particulier l'épaisseur, se détermine en fonction :

- des caractéristiques mécaniques du matériau, - de la technique de pose, - de la nature du trafic, - de la structure d'assise.

Le choix de l'épaisseur doit tenir compte d'une intensification possible de lacirculation et de la dégradation des joints dans le temps (en particulier sousl'effet du nettoiement).

Modules recommandés

LES PAVÉS :

■ En pierre naturelle

La norme française définit les pavés par la formule : surface vue (en cm)

épaisseur (en cm)

Cette définition devrait être remplacée par le projet de norme européenneprEN 1342* qui indique que les pavés sont de "petits éléments de pavageen pierre naturelle dont les dimensions nominales sont comprises entre50 mm et 300 mm et dont aucune dimension en plan ne dépasse en géné-ral deux fois l'épaisseur. L'épaisseur nominale minimale est de 50 mm."

Il est recommandé de prescrire des pavés de dimensions usuelles : • pavés mosaïques : sensiblement cubiques de 6 à 10 cm d'arête (normalisé) ;• pavés d'échantillon : parallélépipèdes 14 cm x 20 cm x 14 cm (normalisé) ;• boutisses : parallélépipèdes 14 cm x 30 cm x 14 cm (normalisé) ;• pavés de trottoir : parallélépipèdes 16 cm x 16 cm x 8 cm (n'est pas normalisé) ;• pavés-dalles : 14 cm x 20 cm x 7 cm ou 14 cm x 14 cm x 7 cm

(n'est pas normalisé).

■ En béton

Il existe de multiples formats qu'il est recommandé de prescrire avec pru-dence dans un souci de gestion ultérieure et de pérennité du revêtement.Afin d'éviter une trop grande diversité de formes, il est conseillé de respecterla gamme dimensionnelle suivante :• format "brique" : 9,8 cm x 20 cm ou 15,8 cm x 24 cm avec une épaisseurde 6, 8, 10 ou 14 cm ;• format "pavé" : 9,8 cm x 9,8 cm ou 15,8 cm x 15,8 cm avec une épaisseurde 6, 8, 10 ou 14 cm.

■ En terre cuite

Format "brique" uniquement. Les dimensions recommandées sont les 9,8 cm x 20 cm avec une épaisseurde 6 cm, 8 cm ou plus.

*prEN 1342 : Pavés de pierre naturelle pour le pavage extérieur -Exigences et méthodes d'essai

DIMENSIONS DES MODULES

< 100

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:01 Page 60

61

LES DALLES :

Les dalles sont à réserver aux espaces peu ou pas circulés.

■ En pierre naturelle

La norme française définit les dalles par la formule : surface vue (en cm)

épaisseur (en cm)

Cette définition devrait être remplacée par le projet de norme européenneprEN 1341* qui définit les dalles comme : "tout élément de pierre naturelleutilisé comme matériau de pavage dont la longueur nominale dépasse 150mm et est généralement égale à au moins deux fois l'épaisseur." Les dimensions sont à adapter au projet : carrées, rectangulaires ou en"bandes à suivre" pour une pose dite en opus romain (largeur imposée, lon-gueurs libres).

Il est conseillé de limiter les dimensions des dalles au format 40 cm x 40 cmmaximum. Des dalles de trop grande taille sont soit fragiles, soit de manu-tention difficile.

En aucun cas, l'épaisseur des dalles ne sera inférieure à 4 cm et cette épais-seur ne sera utilisée que dans un secteur exclusivement réservé à la circula-tion piétonne.

■ En béton

Il existe de multiples formats qu'il est recommandé de prescrire avec pru-dence dans un souci de gestion ultérieure et de pérennité du revêtement.Afin d'éviter une trop grande diversité de formats, il est conseillé d'utiliser desdalles de dimensions courantes : 30 cm x 30 cm ou 40 cm x 40 cm

Une épaisseur de 8 cm minimum est requise dans le cas où le revêtementdoit supporter une circulation courante.

Les dalles béton revêtues d'un parement peuvent subir les mêmes traite-ments de surfaces que les pierres naturelles (lavage, grenaillage, bouchar-dage...).

*prEN 1341 : Dalles de pierre naturelle pour le pavage extérieur -Exigences et méthodes d'essai

> 100

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 61

62

BOUCHARDÉ : aspect rugueux obtenu par frapperépétée d’un outil muni de pointes,qui, sous l’impact, brise la surface dela pierre. Ce traitement s’appliqueaux pierres naturelles d’une épais-seur minimale de 3 cm, ou aux pro-duits en béton, leur donnant ainsi unaspect "rustique".

GRENAILLÉ et SABLÉ : aspect rugueux (moins prononcéque le bouchardé) sans atteinte àl’intégrité du matériau, obtenu parprojection de billes en acier pour legrenaillage, et par projection de sablepour le sablage. Ces traitements s’ap-pliquent à la pierre naturelle et auxproduits en béton, permettant d’ob-tenir pour ces derniers, une surfaceplus résistante à l’abrasion et au gel.Les surfaces grenaillées peuventéventuellement être régénérées sursite.

CLOUTÉ ou GRENAILLÉ : se dit également des matériaux cou-lés (enrobés, asphalte ou résine) à lasurface desquels ont été projetés ouincrustés des granulats de pierrenaturelle, dans un but décoratif oupour accroître leur rugosité.

FLAMMÉ : aspect rugueux obtenu par éclate-ment des cristaux composant laroche, sous l’effet d’un choc ther-mique créé par le passage d’uneflamme sur la surface de la pierre. Cetraitement ne s’applique pas à toutesles pierres naturelles, certaines neréagissant pas au choc thermique oupouvant connaître une dégradationdu coloris d’origine. Les surfacesflammées peuvent éventuellementêtre régénérées sur site.

EGRESÉ ou EGRISÉ : aspect uni avec des fines rayures dedirections diverses et d’une profon-deur de 0,1 à 0,2 mm, obtenu parpassage de meules abrasives confé-rant une planéité à la surface traitée.L’aspect est variable selon le grain dela dernière meule abrasive passée.Cette technique est utilisée pour lapierre naturelle et les produits enbéton.

RAINURÉ ou SCLYPÉ : surface couverte de fines rainuresparallèles d’une profondeur de 0,2 à0,4 mm. Ce traitement est couram-ment utilisé pour la pierre bleue.

ASPECTS ET TRAITEMENTS DE SURFACES

L'aspect de surface des pierres naturelles varie en fonction du procédéde transformation de la roche. La pierre peut être :

Si le porphyre ou le quartzite sont utilisés bruts de clivage, la plupart desautres pierres (en particulier le granit et le calcaire) sont sciées et reçoi-vent un traitement de surface pour des raisons esthétiques (mise envaleur de la texture de la pierre) et techniques (adhérence). Certains trai-tements peuvent également s'appliquer aux produits en béton, voire auxenrobés et aux résines. Les aspects obtenus sont les suivants :

SCIÉE : la pierre est extraite par sciage.L’aspect peut varier en fonction de latechnique du sciage et de l’abrasifemployé (fil, châssis, disque dia-mant…)

ECLATÉE, ÉBAUCHÉE ou CLIVÉE : la pierre est extraite par fendage desblocs. La pierre peut alors comporterdes creux et bosses.

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 62

63

ADOUCI et POLI : aspect lisse obtenu par le passagesuccessif de meules abrasives.L’adoucissage donne un aspect poliet plutôt mat, alors que le polissagedonne un aspect brillant, grâce aupassage de meules feutrées. Cesdeux traitements s’appliquent à lafois sur la pierre naturelle et certainsbétons. Le matériau peut devenir trèsglissant, c’est pourquoi il ne doit êtreemployé qu’en touches décorativesde petite dimension, en associationavec des matériaux plus rugueux.

LAYÉ, BROCHÉ, POINTÉ :surface marquée par des meurtris-sures obtenues par des coups demarteau, faits à la main ou à lamachine (plus réguliers). Ce traite-ment, relativement rare, s’appliqueessentiellement sur les pierres cal-caires. Le layage produit desmarques de forme allongée ; le bro-chage, de longs sillons parallèlesentre eux, mais obliques par rapportaux arêtes ; le pointage, des marquesde forme ronde, obtenues par descoups de pointes perpendiculaire-ment à la surface.

ÉCORNÉ :aspect "rustique", avec arêtes etangles cassés, obtenus par des chocset frottements lors de la rotation d’unlot de pavés dans un tambour. Cetraitement est de plus en plus utilisépour obtenir des pavés de béton àl'aspect "vieilli".

LAVÉ :aspect dans lequel apparaît le granu-lat de parement ou de masse desproduits en béton (modulaires oucoulés). L’opération se fait par projec-tion d’un jet d’eau sur la surface,éventuellement suivi d’un brossage,afin d’enlever le mortier fin de sur-face. On parle de "lavage retardé" oude "béton désactivé en surface"lorsque le durcissement du béton aété fortement retardé sur une épais-seur adaptée à la profondeur dulavage.

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 63

64

APPAREILLAGES

Il convient d’adapter l’appareillage aux contraintes mécaniques de la circula-tion.

FORMATS PAVÉS

Pose en panneaux

Pose en arcs

Pose en écailles

Pose en queues de paon

Pose en damier Pose en rangées droitesavec boutisses

Pose à joints décalés(ou rompus)

Pose en chevrons droits Pose en chevrons inclinés

Pose en arêtes de poisson avec mitres d’évêque

FORMATS BRIQUES

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 64

65

Annexes

3

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 65

66

RECUEIL DES PRINCIPALES NORMES ET DES DOCUMENTS DE REFERENCE

MATERIAUX MODULAIRES EN GENERAL

Fascicule 29 du CCTG - Travaux, construction,entretien des voies, places et espaces publics.Pavés et dalles en béton ou en roche natu-relle.

P 98-335 - 01 /12/1993 - Chausséesurbaines. Mise en oeuvre des pavés et dallesen béton, des pavés en terre cuite et despavés et dalles en pierre naturelle (P98-335).

PAVÉS ET DALLES PIERRES NATURELLES

NF B 10-513 - 01/09/1991 - Produits decarrières. Pierres naturelles - Essai de gel (B10 - 13).

XP B 10-601 - 01 /11/1995 - Produits de car-

rières. Pierres naturelles. Prescriptions géné-rales d’emploi des pierres naturelles (B 10-601).

EN 1341 - Dalles de pierre naturelle pour lepavage extérieur. Exigences et méthodesd’essai.

EN 1342 - Pavés de pierre naturelle pour lepavage extérieur. Exigences et méthodesd’essai.

NF EN 1925 - 01/07/1999 - Méthodes d’es-sai pour pierres naturelles. Détermination ducoefficient d’absorption d’eau par capillarité(B 10 613).

NF EN 1926 - 01/07/1999 - Méthodes d’es-sai pour pierres naturelles. Détermination dela résistance en compression (B 10-614).

NF EN 1936 - 01/07/1999 - Méthodes d’es-sai pour pierres naturelles. Détermination des

Pourquoi des normes ?L’administration est tenue, par le Code des Marchés publics, de faire référence auxnormes dans tous les marchés qu’elle passe.Les tribunaux font référence aux normes pour trancher les litiges.Les normes françaises, transposition des normes européennes, constituent des pré-somptions de preuves pour le respect des Directives Européennes.

Explications sur la nomenclature

L’Association Française de Normalisation (AFNOR) regroupe 32 Bureaux deNormalisation (BN) et représente les intérêts français auprès des instituts internatio-naux et européens de normalisation.Les normes européennes approuvées par le Comité Européen de Normalisation(CEN) sont obligatoirement adoptées comme normes nationales par tous les paysmembres, donc homologuées comme normes françaises par l’AFNOR.

■ EN : Norme Européenne.■ NF : Norme Française - Marque volontaire de certification par l’AFNOR - Atteste defaçon indiscutable et impartiale la qualité, la fiabilité et la performance d’un produitou d’un service.■ XP : Norme expérimentale (valable en théorie 3 ans avec une prolongation pos-sible de 2 ans avant de devenir une norme homologuée).■ PR : Projet de Norme (avant de devenir une norme expérimentale ou homolo-guée).■ Les chiffres suivants représentent l’indice de classement. Par exemple : NF P 98-130 = Norme française dont l’indice de classement est le n° P98-130.■ CCTG = Cahier des Clauses Techniques Générales.

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 66

67

masses volumiques réelle et apparente et desporosités ouverte et totale (B10-615).

PR NF EN 12058 - Pierres naturelles. Produitsfinis : dalles pour revêtement de sol et d’es-calier en pierre naturelle. Spécifications (B10-617).

PR NF EN 12059 - Pierres naturelles. Produitsfinis et pierres massives en pierre naturelle.Spécifications (B 10-61 8).

NF EN 12370 - 01/07/1999 - Méthodes d’es-sai pour pierres naturelles. Détermination dela résistance par un essai de cristallisation dessels (B 10 -619)

PR NF EN 12371 - Essai pour pierre naturelle.Détermination de la résistance au gel deséléments en pierre naturelle (B 10 -620).

NF EN 12372 - 01/07/1999 - Méthodes d’es-sai pour pierres naturelles. Détermination dela résistance à la flexion sous charge centrée(B 10-621).

PR NF EN 13161 - Méthodes d’essai pour élé-ments en pierre naturelle. Détermination dela résistance a la réflexion (sous mouvementconstant) (B 10-625).

PR NF EN 13373 - Méthodes d’essai pouréléments en pierre naturelle. Déterminationdes dimensions et autres caractéristiquesgéométriques (B 10-627).

PR NF EN 13755 - Méthodes d’essai pourpierres naturelles. Détermination de l’absorp-tion d’eau à la pression atmosphérique (B 10-628).

PR NF EN 13919 - Méthode d’essai despierres naturelles. Détermination de la résis-tance au vieillissement sous l’action dudioxyde de soufre en présence d’humidité(B10-629).

PR NF EN 14157 - Méthode d’essai pour élé-ment en pierre naturelle. Détermination de larésistance à l’usure (B10-633).

PAVÉS ET DALLES BETON

NF P98-301 - 01/06/1938 - Chaussées.Pavés et bordures de trottoirs (P98-301).

NF P98-303 - 01/07/1988 - Pavés en béton(P98-303).

P98-305 - 01/08/1994 - Produits en bétonmanufacturé. Pavés structurés en béton (P98-305).

XP P 98-307 - 1996 - Dalles en béton pourrevêtement de sols extérieurs ou assimilés.

PR NF EN 1339 - Dalles en béton.

PR NF EN 1338 - Pavés en béton (P98-338).

PAVÉS TERRE CUITE

P98-336 - 01/08/1994 - Pavés en terrecuite. Pavés en terre cuite pour sols extérieurs.Spécifications et méthodes d’essai (P98-336).

CERTU - Les pavés en terre cuite – Guide demise en oeuvre (1992).

CTTB - Maçonneries et revêtements de murset sols en terre cuite apparente (octobre1997).

PR NF EN 1344 - Chaussées urbaines. Pavésen terre cuite.

ASPHALTES

Cahier des charges de l’office des asphaltes- Fascicule 5 et 6 rénovés en 2001 : trottoirset chaussées (6/14, rue de la Pérousse –75784 PARIS Cedex 16 ).

NF P98- 145 - 01/01/1992 - Enrobés hydro-carbonés. Asphaltes coulés pour trottoirs etpour couches de roulement de chaussées.Définitions - Classification - Caractéristiques -Fabrication - Mise en oeuvre (P98-145).

NF T66-001 - 01/12/1984 - Déterminationde la teneur en bitume des poudres d’as-phalte naturel et des asphaltes coulés par laméthode "Kumagawa asphalte" (T66-001).

NF T66-002 - 01/12/1984 - Essais d’inden-tation appliqués aux asphaltes (T66-002).

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 67

68

ENROBES HYDROCARBONES

Fascicule 25 du CCTG - Exécution des corpsde chaussées.

Fascicule 27 du CCTG - Fabrication et miseen œuvre des enrobés hydrocarbonés.

NF P98-130 - 01/11/1999 - Enrobés hydro-carbonés. Couches de roulement et couchesde liaison : bétons bitumineux semi-grenus(BBSG). Définition - Classification -Caractéristiques - Fabrication - Mise en œuvre(P98-130).

NF P98-132 - 01/06/2000 - Enrobés hydro-carbonés. Couches de roulement et couchesde liaison : bétons bitumineux minces.Définition - Classification - Caractéristiques -Fabrication - Mise en oeuvre (P98-132).

NF P98-133 - 01/12/1991 - Enrobés hydro-carbonés. Couches de roulement : bétonsbitumineux cloutés. Définition - Classification -Caractéristiques - Fabrication - Mise enoeuvre. (P98-133).

XP 98-134 - Enrobés hydrocarbonés -Couches de roulement : bétons bitumineuxdrainants – Définition – Classification –Caractéristiques – Fabrication – Mise enœuvre.

XP 98-135 - Enrobés hydrocarbonés : carac-térisation des agrégats pour recyclage àchaud.

NF P98-136 - 01/12/1991 - Enrobés hydro-carbonés. Bétons bitumineux pour couchesde surface de chaussées souples à faible tra-fic. Définition - Classification - Caractéristiques- Fabrication - Mise en oeuvre (P98-136).

XP P98-137 - 01/05/2001 - Enrobés hydro-carbonés. Couches de roulement : bétonsbitumineux très minces. Définition -Classification - Caractéristiques - Fabrication -Mise en oeuvre.

NF P98-138 - 01/11/1999 - Enrobés hydro-carbonés. Couches d’assises : graves-bitume(GB). Définition - Classification -Caractéristiques - Fabrication - Mise enoeuvre (P98- 138).

NF P98-139 - 01/01/1994 - Enrobés hydro-carbonés. Couches de roulement : béton bitu-mineux à froid. Définition - Classification -

Caractéristiques - Fabrication - Mise enoeuvre (P98-139).

NF P98-140 - 01/11/1999 - Enrobés hydro-carbonés. Couches d’assises : enrobés àmodule élevé (EME). Définition -Classification - Caractéristiques - Fabrication -Mise en oeuvre (P98-140)

NF P98- 141 - 01/l 1/1999 - Enrobés hydro-carbonés. Couches de roulement et couchesde liaison : bétons bitumineux à module élevé(BBME). Définition - Classification -Caractéristiques - Fabrication - Mise en œuvre(P98-141).

NF P98-145 - 01/01/1992 - Enrobés hydro-carbonés. Asphaltes coulés pour trottoirs etpour couches de roulement de chaussées.Définitions - Classification - Caractéristiques -Fabrication - Mise en oeuvre (P98- 145).

NF P98 -149 - 01/06/2000 - Enrobés hydro-carbonés. Terminologie. Composants et com-position des mélanges - Mise en oeuvre -Produits - Techniques et procédés (P98-149).

NF P98- 150 - 01/12/1992 - Enrobes hydro-carbonés. Exécution des corps de chaussées,couches de liaison et couches de roulement.Constituants - Composition des mélanges -Exécution et contrôle. (P98- 150)

XP P98-151 - 01/02/1996 - Enrobés hydro-carbonés. Contrôles occasionnels du pour-centage de vides lors de la mise en oeuvreavec planche de référence (P98- 151).

NF P98-160 - 01/01/1994 - Revêtement dechaussée. Enduit superficiel d’usure.Spécifications.

NF P98-250-l - 01/02/1992 - Essais relatifsaux chaussées. Préparation des mélangeshydrocarbonés. Partie 1 : fabrication d’unenrobé en laboratoire (P98-250).

XP T66-041 - 01/12/1995 - Liants hydrocar-bonés. Détermination de la teneur en bitumed’un enrobé par dissolution à froid (T66-041).

NF EN 12592 - 01/12/1999 - Bitumes etliants bitumineux. Détermination de la solubi-lité (T66-012).

NF EN 13036-1 - Caractéristiques de surfacedes routes et aéroports. Méthode d’essais :

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 68

69

mesure de la profondeur de macro-texture dela surface d’un revêtement à l’aide d’unetechnique volumétrique à la tâche (remplaceles essais "hauteur au sable").

NF T65-000 - 01/06/1997 - Liants hydrocar-bonés. Définitions et classification.

NF EN 12591 - 01/12/1999 - Bitumes etliants bitumineux. Spécifications des bitumesroutiers.

PR NF EN 13924 - Bitumes et liants bitumi-neux. Spécifications des bitumes routiers degrade dur.

PR NF EN 14023 - Bitumes et liants bitumi-neux. Spécifications des bitumes modifiés pardes polymères.

NF T65-011 - 01/10/1984 - Liants hydrocar-bonés. Emulsions de bitume. Spécifications.

PR NF EN 13808 (remplacera NF T65-011) -Bitume et liants bitumineux. Cadre de spécifi-cations des émulsions de bitume cationiques.

XP P18-540 - 01/10/1997 - Granulats.Définitions, conformité, spécifications.

BETON COULE

Collection technique CIMBETON - Voirie etaménagements urbains en béton N° T50 àT54.

NF EN 197-1 - Ciment, partie 1 - Composition,spécifications et critères de conformité desciments courants.

XP P18-305 - Bétons. Bétons prêts à l’emploi.

XP P18-540 - Granulats. Définitions, confor-mité, spécifications.

NF P98-170 - Chaussées en béton de ciment.Exécution et contrôles.

NF P 98 254-2 - Essais relatifs aux chaussées.Mesure de propriétés liées à la perméabilitédes matériaux. Détermination du pourcen-tage de vides communicants des matériauxliés.

Fascicule 28 du CCTG - Exécution des chaus-sées en béton hydraulique.

BORDURES

NF P98-302 - 01/06/1982 - Chaussées.Bordures et caniveaux préfabriqués en béton.

NF P98-304 - 01/10/1984 - Chaussées.Bordures et caniveaux en granit et en grès.

NF P98-401 - 01/06/1938 - Pavés et bor-dures de trottoirs (dimensions) (P98-401).

EQUIPEMENTS DE SÉCURITÉ

NF P98-351 - 01/02/1989 - Cheminements.Insertion des handicapés. Eveil de vigilance.Caractéristiques et essais des dispositifspodo-tactiles au sol d’éveil de vigilance àl’usage des personnes aveugles ou mal-voyantes.

AUTRES NORMES

NF P98-310 - 01/04/2001 - Equipements decontrôle d’accès. Bornes escamotables.Caractéristiques et performances des bornesescamotables automatiques, semi-automa-tiques et manuelles.

NF EN 124 - 01/11/1994 - Dispositifs decouronnement et de fermeture pour les zonesde circulation utilisées par les piétons et lesvéhicules. Principe de construction, essaistypes, marquage, contrôle de qualité.

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 69

70

GLOSSAIRE

Autoclave : Récipient à parois épaisses et à fermeturehermétique pour réaliser sous pressionune réaction industrielle, ici, l’injection desel dans le bois.

Bitume : Matière organique naturelle ou provenantde la distillation du pétrole, à base d’hy-drocarbures, brun-noir ou noir, très vis-queuse ou solide, utilisée dans les revê-tements des routes et le bâtiment.

C.C.T.G : Cahier des Clauses Techniques Géné-rales, qui se présente sous forme de fas-cicules. Il définit les obligations contrac-tuelles de l’entrepreneur et ses relationsavec le Maître de l’Ouvrage au cours del’exécution d’un marché de travaux. Ilrecense également les normes appli-cables pour chaque type de matériaux.Par exemple les fascicules 29 et 31concernent la mise en œuvre des pavés,dalles, bordures et caniveaux en pierrenaturelle ou en béton, le fascicule 27définit la fabrication et la mise en œuvredes enrobés hydrocarbonés.

Calepinage : Désigne couramment le dessin ou lestrames produits par l’agencement desmatériaux modulaires au sol.

Camaïeu : Différents tons d’une même couleur, duclair au foncé.

Chanfrein : Surface biaise obtenue en abattant l’arêted’une pierre. Il permet d’éviter la cassuredes angles des pavés ou des briques.

Couche d’indépendance : Couche de sable, de papier Kraft ou defibres qui dissocie le revêtement d’as-phalte de la fondation afin d’éviter le clo-quage.

Drain : Conduit souterrain pour l’évacuation deseaux d’un terrain trop humide.

Filage : Mise en forme d’éléments en terre cuitepar écoulement de la matière au traversd’une filière. Cette technique est égale-ment utilisée pour des pièces métalliquesou plastiques.

Fines : Granulats de très petites dimensions,ajoutés au bitume pour les revêtementsroutiers ou au béton pour augmenter sacompacité.

Granulats : Mélange de particules naturelles ou artifi-cielles, concassées, broyées ou non, fine-ment divisées ou non, que l’on désignesuivant leur dimension (comprise entre 0et 125 mm) : fillers, sablons, sables ougravillons…

Granulométrie : Mesure des dimensions des grains d’unmélange, c’est-à-dire de l’échelonnementdes dimensions des grains qu’il contient,par passage de celui-ci à travers une sériede tamis à mailles carrées dont lesdimensions sont normalisées. Elle s’ex-prime comme ceci : dimension du pluspetit grain (en mm) / dimension du plusgros grain (en mm).

Mitre d’évêque : Produit complémentaire des pavésbéton, qui a la forme d’une mitre et quipermet d’assurer un blocage efficace despavés contre la bordure lors d’une poseen diagonale.

Opus romain : Type de pose de pavés parallélépipé-diques de dimensions différentes s’agen-çant entre eux.

Orniérage : Déformation permanente de la surfaced’une chaussée creusée par le passagerépété des roues des véhicules.

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 70

71

Roches magmatiques : Roches formées par le refroidissement etla consolidation du magma (roches enfusion). Elles se décomposent en deuxfamilles :

- les roches extrusives issues de la laveépanchée en surface; on distingue 3familles : les rhyolites, les andésites, lesbasaltes ;- roches intrusives issues de la lave cris-tallisée en profondeur (grain plusgros); on distingue : les granits, les dio-rites, les gabbros.

Roches métamorphiques : Roches solides ou fluides préexistantesrecristallisées sous l’action de la chaleur,de la pression comme par exemple lemarbre, le quartzite, le gneiss, le schiste,etc.

Roches sédimentaires : Roches formées par le dépôt de parti-cules organiques ou inorganiques. Ellesse décomposent en trois classes :

- Roches biogénétiques : provenantd’êtres vivants, animaux et végétauxou de l’action de ces êtres sur la phy-siochimie de leur milieu de vie(exemples : charbon, schistes, pétrole).- Roches chimiques : précipitation chi-mique pure ou biochimique d’ions ensolution (ferrugineuses, carbonatées,siliceuses, salines).- Roches détritiques (75% des rochessédimentaires): désagrégation méca-nique de roches préexistantes(exemples : grès et argile).

Origine des roches

GranitGrèsCalcaires

Roches métamorphiquescorrespondantes

GneissQuartziteMarbres

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 71

72

Equipe de rédaction :

Marie BETREMIEUXMarie CHAMBOLLE

Philippe DESRUMEAUXVincent LECENDRE

Frédéric MILLETAlexandre ROUSSEAU

David SPEYBROEKsous la direction de Claude ROUSSEL.

Ont également contribué à la révision du catalogue des matériaux , des représentants :

- des services techniques de Lille Métropole Communauté Urbaine ;- des Villes de COMINES, de LILLE, de ROUBAIX, de TOURCOING et de WATTRELOS ;

- de l'Agence de Développement et d'Urbanisme de Lille Métropole ;- de cabinets d'études privés : Agences EMPREINTE, GUERRIER, K.V.D.S., LARUE, PATTOU, PAYSAGES,

TERRITOIRES SITES ET CITES, TESSIER, TRACE.

Photographies :

F. DADEN, F. DUVERNAY, M. LEROUGE (LMCU).

Conception Graphique :Eric Bury - Shaman - Lille

Photogravure :Photocompo 59 - Mons-en Barœul

Imprimerie :Lille Métropole Communauté Urbaine1, rue du Ballon - 59034 Lille CEDEX

03 20 21 22 23

Montage CATASTRUC 2 xp 4 18/07/03 18:09 Page 72