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Mensuel Octobre 2010 No 8 Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Editorial Sommaire Editorial: L’Etat fait preuve de cohérence p. 1 Projet d’agglomération franco-valdo-genevois pp. 1-2 Fiche pratique RH p. 3 Commerce international p. 4 Vie de la Chambre p. 5 Séminaire d’entreprise p. 6 Info santé p. 7 Agenda p. 8 Découvrez la palette de prestations de la SPG Intercity dans le domaine de l’immobilier. Installée aux Eaux-Vives, la société apporte un service complet et un conseil objectif dans les projets d’installa- tion, de sélection de sites, de vente Outre la tren- taine de manifesta- tions organisées chaque année, la Chambre donne l’occasion à ses membres de mettre sur pied avec elle des séminaires thématiques. En septembre, ADVtools a saisi cette opportunité pour présenter un sujet hautement stratégique : la sécurité informatique. En avril dernier, les Genevois ont pu découvrir l’exposition GVA CUBE , qui s’est tenue dans une aile du restau- rant du Parc des Bastions. A l’aide d’une projection sur une maquette du canton, la CCIG y a présenté les enseignements majeurs d’une étude réalisée par le Laboratoire de Production d’Architecture (LAPA) de l’EPFL au cours de l’année académique 2008-2009. Proposant une constitution urbaine pour Genève, ce travail académique a identifié des principes d’aménage- ment, des zones stratégiques d’urba- nisation et des évolutions législatives clé pour l’avenir du canton 1 . En prô- nant une densification importante de la couronne urbaine, dans un périmètre de 4 km autour du centre, et un système de transports public et privé efficient, la CCIG apporte une réponse à l’un des fléaux majeurs de l’urbanisation incohérente qui a cours depuis de nombreuses années: le gaspillage du sol. Densifier le cœur de l’agglomération revient en effet à épargner la zone agricole et à réduire les déplacements pendu- laires. C’est également resserrer les liens sociaux et rendre attractifs cer- tains quartiers pour que le com- merce puisse s’y développer. Enfin, l’étude du LAPA permet d’apporter un complément indis- pensable à la réflexion engagée par les collectivités publiques sur l’es- pace régional du Genevois dans le cadre du projet d’agglomération franco-valdo-genevois. page 6 > Le projet d’agglomération franco-valdo-genevois Formalisé par la signature d’une charte entre tous les partenaires en décembre 2007, ce projet transfron- talier a pour objet deux probléma- tiques actuellement sans réponse : comment loger les 200 000 nou- veaux habitants attendus dans la région d’ici à 2030 et quel aména- gement prôner pour éviter le mitage du territoire. Organisées depuis le dernier trimes- tre 2008, des réunions publiques ont permis aux intéressés de suivre les travaux de réflexion menés par les équipes mandatées pour se pencher sur chaque secteur. Ceux- ci, au nombre de neuf, couvrent l’ensemble du périmètre, de L’Etat fait preuve de cohérence En juin dernier, le Conseil d’Etat (CE) s’était livré à un exercice de transparence inédit en publiant un programme de législature intitulé «Donner le cap». Même si cet exer- cice n’était pas exempt de défauts, la CCIG avait souligné cet effort. Trois mois plus tard, le CE réitère cette démarche en proposant un budget 2011 par politique publique et par programme. La Chambre salue cet acte de cohérence et, sur- tout, félicite l’Exécutif cantonal de se doter d’un budget qui sera un véritable outil de pilotage. Cet exer- cice reste néanmoins perfectible. En effet, si le CE évoque à propos de cette nouvelle présentation une rupture fondamentale, celle-ci ne se situe pas au niveau du déficit. Au contraire, son montant qui avoisine CHF 230 millions se place dans la continuation des dernières années. Deuxièmement, la création de 410 postes semble disproportionnée. Cependant, limiter les commen- taires relatifs au budget 2011 à ces deux points serait réducteur. En effet, au rang des bonnes nou- velles, il y a lieu de mentionner la recette de CHF 235 millions prove- nant de la réévaluation de la valeur des terrains de la zone PAV ainsi que des investissements records. Ceux-ci seront essentiellement attribués aux infrastructures, ce qui n’est pas un luxe eu égard au retard de Genève en la matière. Ils ne devront néanmoins pas faire oublier que la gestion de la dette reste un souci constant. Pour conclure, je souhaite que l’Etat fasse preuve de cohérence également dans la prévision des recettes. Comme on le sait frileux à ce sujet depuis quelques années, le résultat 2011 risque d’être proche de l’équilibre… Jacques Jeannerat Directeur suite en page 2 > page 7 > Avec pour titre « Trois voies pour changer Genève », l’exposition GVA CUBE organisée par la CCIG au printemps dernier invitait les Genevois à découvrir un projet d’urbanisation de la ville pour les 30 prochaines années. Prônant la densification, il offre un parfait complément au projet d’agglomération franco-valdo-genevois, qui, lui, envisage le développement autour de Genève afin de maîtriser l’étalement urbain et mieux répartir l’habitation et l’emploi au-delà des frontières. Bellegarde à Rolle et de Saint- Cergue à Annemasse. De nature transfrontalière, les projets élaborés sur chaque portion de territoire per- mettent d’échafauder des plans urbanistiques concertés de part et d’autre des frontières nationales et cantonales. page 3 > d’actifs, de réorganisation d’activi- tés ou d’investissement. Jolie distinction info 1 Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site wiki.epfl.ch/lapagva ou commander la brochure «GVA UC – Une constitution urbaine pour Genève » à la CCIG, par tél. au 022 819 91 11 ou par e-mail à [email protected] L’agglomération franco-valdo-genevoise vue depuis le Mont Salève © Projet d’agglo franco-valdo-genevois Séminaire d’entreprise 10 ans dans l’immobilier Le service des Urgences des Grangettes vient de se voir attri- buer la double certification du Good Medical Practice et d’lSO 9001, une démarche entreprise par ses responsables pour rendre plus performante l’organisation déjà existante et répondre à des critères de qualité qui seront vraisemblable- ment exigés dans un proche avenir. Le projet d’agglo franco-valdo-genevois a aussi un cœur Périmètre politique 2010 du Projet d’agglomération © Projet d’agglo franco-valdo-genevois

CCIGinfo no 8 - 2010

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Octobre 2010

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Page 1: CCIGinfo no 8 - 2010

MensuelOctobre 2010

No 8

Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève

Editorial

SommaireEditorial: L’Etat fait preuve de cohérence p. 1Projet d’agglomération franco-valdo-genevois pp. 1-2Fiche pratique RH p. 3Commerce international p. 4Vie de la Chambre p. 5Séminaire d’entreprise p. 6Info santé p. 7Agenda p. 8

Découvrez la palette de prestationsde la SPG Intercity dans ledomaine de l’immobilier. Installéeaux Eaux-Vives, la société apporteun service complet et un conseilobjectif dans les projets d’installa-tion, de sélection de sites, de vente

Outre la tren-taine demanifesta-

tions organisées chaque année, laChambre donne l’occasion à sesmembres de mettre sur pied avec

elle des séminaires thématiques.En septembre, ADVtools a saisi cetteopportunité pour présenter un sujethautement stratégique: la sécuritéinformatique.

En avril dernier, les Genevois ont pudécouvrir l’exposition GVACUBE, quis’est tenue dans une aile du restau-rant du Parc des Bastions. A l’aided’une projection sur une maquettedu canton, la CCIG y a présenté lesenseignements majeurs d’une étuderéalisée par le Laboratoire deProduction d’Architecture (LAPA)de l’EPFL au cours de l’année académique 2008-2009.

Proposant une constitution urbainepour Genève, ce travail académiquea identifié des principes d’aménage-ment, des zones stratégiques d’urba-nisation et des évolutions législativesclé pour l’avenir du canton1. En prô-nant une densification importantede la couronne urbaine, dans unpérimètre de 4 km autour du centre,

et un système de transports public etprivé efficient, la CCIG apporte uneréponse à l’un des fléaux majeurs del’urbanisation incohérente qui acours depuis de nombreuses années:le gaspillage du sol. Densifier lecœur de l’agglomération revient eneffet à épargner la zone agricole et àréduire les déplacements pendu-laires. C’est également resserrer lesliens sociaux et rendre attractifs cer-tains quartiers pour que le com-merce puisse s’y développer.

Enfin, l’étude du LAPA permet d’apporter un complément indis-pensable à la réflexion engagée parles collectivités publiques sur l’es-pace régional du Genevois dans lecadre du projet d’agglomérationfranco-valdo-genevois.

page 6 >

Le projet d’agglomérationfranco-valdo-genevoisFormalisé par la signature d’unecharte entre tous les partenaires endécembre 2007, ce projet transfron-talier a pour objet deux probléma-tiques actuellement sans réponse:comment loger les 200000 nou-veaux habitants attendus dans larégion d’ici à 2030 et quel aména-gement prôner pour éviter le mitagedu territoire.

Organisées depuis le dernier trimes-tre 2008, des réunions publiquesont permis aux intéressés de suivreles travaux de réflexion menés parles équipes mandatées pour se pencher sur chaque secteur. Ceux-ci, au nombre de neuf, couvrentl’ensemble du périmètre, de

L’Etatfait preuve de

cohérenceEn juin dernier, le Conseil d’Etat(CE) s’était livré à un exercice detransparence inédit en publiant unprogramme de législature intitulé«Donner le cap». Même si cet exer-cice n’était pas exempt de défauts,la CCIG avait souligné cet effort.

Trois mois plus tard, le CE réitèrecette démarche en proposant unbudget 2011 par politique publiqueet par programme. La Chambresalue cet acte de cohérence et, sur-tout, félicite l’Exécutif cantonal dese doter d’un budget qui sera unvéritable outil de pilotage. Cet exer-cice reste néanmoins perfectible.

En effet, si le CE évoque à proposde cette nouvelle présentation unerupture fondamentale, celle-ci nese situe pas au niveau du déficit. Aucontraire, son montant qui avoisineCHF 230 millions se place dans lacontinuation des dernières années.Deuxièmement, la création de 410postes semble disproportionnée.

Cependant, limiter les commen-taires relatifs au budget 2011 à cesdeux points serait réducteur. Eneffet, au rang des bonnes nou-velles, il y a lieu de mentionner larecette de CHF 235 millions prove-nant de la réévaluation de la valeurdes terrains de la zone PAV ainsique des investissements records.Ceux-ci seront essentiellementattribués aux infrastructures, ce quin’est pas un luxe eu égard auretard de Genève en la matière.Ils ne devront néanmoins pas faireoublier que la gestion de la dettereste un souci constant.

Pour conclure, je souhaite quel’Etat fasse preuve de cohérenceégalement dans la prévision desrecettes. Comme on le sait frileuxà ce sujet depuis quelquesannées, le résultat 2011 risqued’être proche del’équilibre…

Jacques JeanneratDirecteur

suite en page 2 >

page 7 >

Avec pour titre « Trois voies pour changer Genève », l’exposition GVACUBE organisée parla CCIG au printemps dernier invitait les Genevois à découvrir un projet d’urbanisationde la ville pour les 30 prochaines années. Prônant la densification, il offre un parfaitcomplément au projet d’agglomération franco-valdo-genevois, qui, lui, envisage ledéveloppement autour de Genève afin de maîtriser l’étalement urbain et mieux répartirl’habitation et l’emploi au-delà des frontières.

Bellegarde à Rolle et de Saint-Cergue à Annemasse. De naturetransfrontalière, les projets élaboréssur chaque portion de territoire per-mettent d’échafauder des plansurbanistiques concertés de part etd’autre des frontières nationales etcantonales.

page 3 >

d’actifs, de réorganisation d’activi-tés ou d’investissement.

Jolie distinction

info

1 Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site wiki.epfl.ch/lapagva ou commander la brochure «GVA UC – Une constitution urbaine pourGenève» à la CCIG, par tél. au 022 819 91 11 ou par e-mail à [email protected]

L’agglomération franco-valdo-genevoise vuedepuis le Mont Salève

© Projet d’ag

glo fran

co-valdo

-gen

evois

Séminaire d’entreprise10 ans dans l’immobilier

Le service des Urgences des Grangettes vient de se voir attri-buer la double certification duGood Medical Practice et d’lSO9001, une démarche entreprise parses responsables pour rendre plusperformante l’organisation déjà

existante et répondre à des critèresde qualité qui seront vraisemblable-ment exigés dans un proche avenir.

Le projet d’agglofranco-valdo-genevois

a aussi un cœur

Périmètre politique 2010 du Projet d’agglomération

© Projet d’ag

glo fran

co-valdo

-gen

evois

Page 2: CCIGinfo no 8 - 2010

Sans surprise, les solutions évoquéespour l’ensemble de ces périmètresd’étude (ou PACA) se rapprochentde celles développées pour le cœurde l’agglomération dans le projetGVACUBE. L’urbanisation est prévue lelong de lignes de transports publicsperformants, essentiellement lestrams en fonction ou en projet. Desparkings d’échange doivent permet-tre de capter les pendulaires qui nepeuvent utiliser les transports collec-tifs. Les projets de constructions(logements, commerces, industries,etc.) intègrent la notion de densité

pour économiser le sol et préserverla zone agricole. Les espaces vertsdeviennent prioritaires et sont lepoint de départ de la création desnouveaux quartiers, corollaire indis-pensable à la densification deszones. Enfin, un bouclement dupériphérique autoroutier (traverséedu lac) et un réseau de transportspublics circulaire sont pris en comptedans les projections, mesures incon-tournables pour offrir une alternativeau transit au centre-ville.

Prochaine étape?Les réflexions menées, porteusesd’espoirs et de solutions, doivent à

présent se concrétiser. Tant les par-tenaires français que les autoritésgenevoises ont initié le processusd’intégration des PACA dans leursplans directeurs d’aménagement. AGenève, la Commission consultativepour l’aménagement du territoire –au sein de laquelle la CCIG a unreprésentant – se penche sur cettequestion et oriente l’élaboration dufutur plan directeur cantonal.

Pour les entreprises genevoises, lesenjeux sont de taille. Sans mêmeparler du franchissement de la fron-tière pour intégrer directement lemarché français, avec toutes les dif-

ficultés engendrées par les législa-tions fiscales et le droit du travail envigueur dans l’Hexagone (voir enca-dré ci-après), le développementrégional des acteurs économiquesgenevois reste à l’heure actuelleparticulièrement difficile. Lemanque de zones dévolues à l’acti-vité économique à Genève estcriant et la CCIG le relève, malheu-reusement en vain, depuis moultannées. Les transports profession-nels ne font l’objet d’aucune priseen compte dans la politique demobilité et de stationnement impo-sée dans le canton. La situation dulogement poursuit sa lente dégra-

dation, malgré des frémissementsde reprise depuis 18 mois.

Le projet d’agglomération n’apporteque peu d’éléments porteurs d’es-poir dans ces domaines, confortantle sentiment selon lequel l’économiereste le parent pauvre de cette pla-nification. Il reste quelques moisavant l’adoption du nouveau direc-teur cantonal pour démentir cetteperception par des avancéesconcrètes. De son côté, la CCIGpoursuivra son travail de défensedes conditions cadre en faveur del’économie genevoise avec GVACUBE

comme référence.� Charles Lassauce

info

2 No 8 / Octobre 2010

suite de la page 1 >

Plus qu’un canton, Genève est une région. Migros-Genève la vit depuis presque vingt ans puisqu’elle a ouvert deux hypermarchés et un centre de loisirs en France voisine.Guy Vibourel, son directeur, évoque son expérience transfrontalière.

17 SEPTEMBRE 1755,fondation de Vacheron Constantin.

B o u t i q u e t e m p o r a i r e V a c h e r o n C o n s t a n t i n 1 , P l a c e d e L o n g e m a l l e 1 2 0 4 G e n è v e T é l . + 4 1 ( 0 ) 2 2 3 1 6 1 7 4 0w w w . v a c h e r o n - c o n s t a n t i n . c o m

Page 1

Pourquoi, en 1993, Migrosa-t-elle décidé de s’installer enFrance?A l’époque, nous envisagionsl’agrandissement de l’EEE. Nouspensions que la Suisse allait voterfavorablement et qu’il y allait avoirla mise en place d’une organisation

supranationale. Depuis très long-temps, nous estimons que les fron-tières politiques dans ce territoiresont artificielles. Les gens viventplus dans une région communeque chacun dans son pays. Ennous installant en France, nousvoulions préparer l’avenir et nousrapprocher de notre pôle d’acha-landage. C’était une vision trèscommerciale. Nous rejoignions denouveaux clients là où ils se trou-vaient car la proximité détermine lechoix du supermarché. Les vota-tions n’ont pas tourné commenous le souhaitions. Les frontièresont subsisté. Mais cela nous a per-mis de récupérer les clients qui pas-saient la frontière en grand nombreà l’époque. Après l’ouverture denos magasins, si un tiers des clientsvenait de Suisse, nous en avonsconquis deux tiers de nouveaux quirésidaient en France.

Qu’en est-il vingt ans après?Pour l’individu, les frontières sesont atténuées. Il n’y a quasiment

plus de contrôles. Les Genevoisvont vivre en masse en France carils ne trouvent pas de logementsen Suisse et encore plus deFrançais travaillent en Suisse.

Pour l’entreprise, les choses n’ontguère changé. La libre circulationdes marchandises dont on parledepuis longtemps n’est pas abou-tie. De grandes disparités subsis-tent : les assortiments, la législa-tion sociale ou la fiscalité, parexemple. Ce qui implique deuxstructures différentes de gestionavec, en France, des directivesspécifiques en finances et en res-sources humaines.

Au-delà de ces inconvénients,quels sont les avantages d’uneactivité transfrontalière?On couvre mieux le bassin genevois et on profite des mouve-ments du tourisme d’achat dansles deux sens. Par exemple, quandle cours de l’Euro est remonté,des Français venaient faire leurs

courses en Suisse. Cependant,il faut garder à l’esprit que le premier des choix au niveau desconsommateurs, c’est la proximité.Les personnes qui travaillent àGenève et qui vont vivre en Francesont contentes de trouver Migroset ses produits sans avoir à retra-verser la frontière. Sans magasinen France, nous perdrions desclients et nous ne profiterionspas de la dynamique économique,de l’augmentation de la démographie.

Que faut-il faire pour larégion?Nous devons ouvrir les frontièreset développer des infrastructurescommunes. Mais il ne faut pasfaire se déplacer les gens inutile-ment. Lorsque Genève ne réalisepas ses programmes d’habitat,alors elle crée du trafic pendulaire.C’est d’ailleurs ce qui me paraîtla plus grande dégradation desconditions-cadres des 20 dernièresannées. Les sorties du canton

sont saturées matin et soir.Les infrastructures pour les trans-ports publics n’ont pas été réali-sées et développées de manièretransfrontalière.

Il aurait fallu construire les P + Rsur le territoire français et arrêterainsi le trafic le plus loin possibletout en fournissant des possibilitésde transport en commun conforta-bles. Le manque d’audace lors dudébat sur le CEVA était à ce pro-pos surréaliste. Ce sont des coûtscolossaux, mais nous sommesdans une région avec une dyna-mique incroyable.

Plus on investit, plus la région sedéveloppe! On discute du pland’agglomération franco-valdo-genevois, je trouve que la popula-tion adhérerait mieux au projetsi l’on avançait sur des points tangibles.

Soyons concrets et dépassons lesdiscours !

Guy Vibourel, directeur de Migros-Genève

Migros : une stratégie transfrontalière avant l’heure

Page 3: CCIGinfo no 8 - 2010

Nouvelles d’entreprise

Grâce à ses fluctuations, le parc immo-bilier du canton crée sans cesse denouvelles opportunités pour les entre-prises et les investisseurs à la recherchede surfaces à louer ou à acquérir.Cependant, tout ce qui brille n’est pasor dans un secteur où se conjuguentdes compétences juridiques, finan-cières, architecturales, logistiques sou-vent complexes et où un mauvaischoix peut influer sur l’essor de l’entre-prise ou le rendement du patrimoine.C’est pour répondre à la demandecroissante de compagnies aussi biensuisses qu’étrangères d’être épauléesdans leurs projets immobiliers que

a vu le jour en 2000.Apportant un service complet et unconseil objectif dans les projets d’ins-tallation, de sélection de sites, devente d’actifs, de réorganisation d’acti-vités ou d’investissement,

est devenue en quelquesannées l’interlocutrice appréciée desmultinationales aussi bien que despetites et moyennes entreprises.Aujourd’hui leader en Suisse,

s’est également déployée àl’étranger, grâce à son alliance straté-gique avec le groupe mondialCushman & Wakefield.

Qui sont les clients de SPGIntercity?SPG Intercity s’adresse à quatrecatégories d’acteurs, avec une égaleexpérience de leurs spécificités :• les investisseurs• les propriétaires de biens immobiliers• les promoteurs• les utilisateurs de locaux professionnels.

étend son expertise àtrois types de biens immobiliers:

Surfaces d’activités vacantes à Genève,avis d’opportunités à saisir !

• Les immeubles de rendement,locaux destinés aux secteurs secon-daire et tertiaire, y compris l’admi-nistration, les organisations interna-tionales et les ambassades.• Les bâtiments industriels et logisti -ques, usines, laboratoires de rechercheet de production ainsi que les surfacesde stockage et de distribution.• Les surfaces de vente, de la bou-tique au complexe multi-magasinset aux centres commerciaux.

Une palette de prestations répondant à tous les projetsimmobiliersSPG Intercity réunit 6 métiers, déclinésen un faisceau de services spécifiques.• Évaluation: évaluation d’actifs, deprojet, étude de marché, évaluationde portefeuille.• Développement : stratégie d’acqui-sition, négociation avec les adminis-trations, pilotage de projets, maîtrised’ouvrage déléguée, montage deplan financier.• Financement: montage de dossiersde financement, refinancement, cré-dit de construction, recherche deco-investisseurs, création de véhiculesd’investissement, optimisation fiscale.• Transaction: marketing, investisse-ment, vente, négociation.

• Représentation: représentationdes locataires, des propriétaires,marketing, commercialisation desurfaces, négociation de baux, amé-nagements de surface.• Gestion d’actifs: gestion de porte-feuille, conseil stratégique.

SPG Intercity, des hommes et desvaleurs avant toutLa force de SPG Intercity, c’est sonéquipe multilingue et multinationale,composée de spécialistes venantd’horizons professionnels diversifiés.Chaque projet est rigoureusementanalysé, puis s’inscrit dans un pland’action méthodologique faisantintervenir différents experts, sous laconduite d’un gestionnaire attitré.Indépendante et objective, SPGIntercity respecte les intérêts desdifférentes parties selon le Code dedéontologie des professions immobi-lières et conduit ainsi au succès plusde 300 missions chaque année.Installée depuis peu dans le quartierdes Eaux-Vives à Genève, SPGIntercity accueille depuis 10 anschaque projet et chaque client avecle même intérêt et le même profes-sionnalisme.Ce sont là les clés de sa réussite, etde celle de ses clients!�

info

No 8 / Octobre 2010 3

Depuis le début de l’année, le marché genevois de l’immobilier d’entreprise connaît une forte hausse des sur-faces vacantes d’ateliers, alors que celles des bureaux s’assèchent et que les surfaces disponibles de magasins,arcades commerciales et dépôts restent plutôt stables.

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Les fiches pratiques ressources humaines

Le stress, mal du siècle?En Suisse, le coût humain dustress au travail serait supérieurà 10 milliards de francs, selonune étude du SECO en 2000.Nous connaissons tous ce phéno-mène, mais pourtant qui ne s’estjamais laissé entraîner dans laspirale infernale du surmenage?Fatigue, insomnies, douleursdiverses, pensées plus oumoins noires… Halte! Nousn’avons qu’une vie!

Chaque mois, en collaboration avec Geneva Business News, le médiades ressources humaines et du marché de l’emploi, retrouvez les fichespratiques et explorez un aspect de la vie quotidienne en entreprise.

Retrouvez l’article complet sur : www.gbnews.ch

Fiche n°19Ne soyez plus stressé!

1. En premier lieu, apprenez àvous arrêter! Faites despauses, des vraies, où vous cou-pez vraiment du travail ; inutile departir à la cafétéria pour regardervos mails sur votre Blackberry!2. Bougez! L’activité physique,rien de tel ! Une simple marchele matin ou à midi, ou une heurede sport intense le soir, à vousde trouver votre rythme, maisbougez!3. Trouvez ce qui vous fait dubien, et faites-le le plus souventpossible; lire, contempler lanature, aller dans un endroit particulier, ressourcez-vous etvidez-vous la tête.4. Prenez soin de vous, si si,vous le méritez! Un bon spa,par exemple, et n’attendez pasd’être à l’article de la mort pourconsulter un médecin!5. Affirmez-vous et apprenez àdire non! Souvent le stress vient

aussi de trop accepter et de tropvouloir en faire ; dites non, on nevous en tiendra pas rigueur et l’onvous respectera.6. Estimez-vous, cela découleentre autres du point précédent.7. Communiquez! Ne restez passeul avec votre stress! Parlez-en àvos proches.8. De même, ouvrez-vous à vossupérieurs, c’est aussi avec euxque vous trouverez une solution;soyez calme et ferme, faites despropositions.9. Relativisez! Encore une fois,l’on n’a qu’une vie ; tout celaest-il si grave? Revenez au présent, ne projetez plus dansle futur des scénarios noirs quisont imaginaires, soyez ici etmaintenant!10. Enfin, relisez nos précé-dentes fiches pratiques sur ladélégation, la gestion du temps,etc., cela peut aider!

Prochaine fiche: Comment devenir un bon réseauteur?

Voici 10 règles à respecter

SPG Intercity est le leader suisse de l’immobilier d’entreprise. Implantés à Genève, Zurich et Bâle, nous sommes au service des entreprises désireuses de s’installer, sélectionner un nouveau site, vendre des actifs, réorganiser leurs activités ou investir. Depuis 10 ans, nous mettons à votre disposition notre expérience et notre réseau pour vous offrir les meilleures opportunités du marché.

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BIEN PENSER L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

Tand

emGe

nève

Le stressest princi -palementcausé parle sentimentque nousn’avons pasles capacités

d’affronter ce qui se présente.Il est temps de regagner le pouvoir sur ses angoisses…et sur soi. Quelques conseils pratiques.

Page 4: CCIGinfo no 8 - 2010

info

4 No 8 / Octobre 2010

suisses actives dans les pays du BRICet elle entretient, selon l’avis dessondés, la bonne réputation de laplace économique suisse.

Dans un proche avenir, quelleslettres ajouterez-vous à l’acro-nyme BRIC et pourquoi?

À notre avis, ce seront les lettres Vpour Vietnam et I pour Indonésie.Ces deux pays figurent parmi les15 pays les plus peuplés au monde.Avec ses 84 millions d’habitants, leVietnam a été, en janvier 2007, le150e pays à rejoindre l’Organisationmondiale du commerce (OMC).Après des décennies d’économieplanifiée, le pays s’ouvre maintenantde plus en plus à l’Occident; d’ail-leurs sa croissance économique de5,3% n’est pas insignifiante derrièrecelle de la Chine et l’Inde.

L’Indonésie, quant à elle, avec ses242 millions d’habitants, est le quatrième pays le plus peuplé aumonde. La main d’œuvre y est hau-tement qualifiée et le pays est richeen matières premières.�

Pour toute question ou informationconcernant les marchés étrangers,contactez Philippe Meyer,[email protected] tél. 022 819 91 11

BRIC. De plus, la Russie est de loinle marché le plus en vue pour lavente de produits finis. Une entre-prise de taille moyenne sur cinq(22%) y est déjà active commercia-lement. Viennent ensuite la Chine(13%) et le Brésil (12%). La Chineest de loin la destination la plus pri-sée pour la délocalisation de la pro-duction ou la sous-traitance.

Même si les entreprises suissesconsidèrent les BRIC comme uneopportunité, quels sont les bar-rières à l’entrée et les risquesencourus par les PME suisses?

En Chine, c’est le vol de savoir-faireet la contrefaçon qui représententles plus grands risques (33%); enInde, il s’agit de l’insécurité juridique(28%); en Russie, c’est la corrup-tion (34%) et enfin, au Brésil, c’estla corruption et l’insécurité juridiqueà parts égales (chacune 25%).

Quels sont les avantages concur-rentiels sur lesquels les entre-prises suisses doivent miser pours’imposer dans les pays BRIC?

Pour 73% des sondés, l’avantageconcurrentiel sur lequel elles doiventmiser est l’appellation d’origine«Swiss made». Celle-ci représenteun atout majeur pour les entreprises

vités de création dans les domainesculturel et industriel. Il se composede deux catégories : le droit d’auteurpour les créations artistiques et lapropriété industrielle pour lesmarques, les designs et les brevets.

Parmi les mesures phares mises enplace, l’IPI a développé une plate-forme Internet à l’usage des PME:pme.ipi.ch. Elle recense les secteurs etles entreprises les plus exposées ainsique les moyens de protection adaptésà la stratégie de chaque entreprise.Un centre de conseils par téléphonevient compléter l’offre en ligne.�

Informationpme.ipi.ch/fr/ ou tél. 031 377 77 77

La Suisse compte plus de 300000PME, soit plus de 2,3 millionsde personnes employées. Plusde 3 milliards de CHF sont investis chaque année parces PME dans la recherche etle développement. Leur capacitéà innover constitue l’une desrichesses de l’économie suisse.

Cependant, deux entreprises surtrois affirment ne pas protéger acti-vement leurs innovations et créa-tions. Afin d’aider les PME à se pré-munir contre la contrefaçon,l’Institut Fédéral de la PropriétéIntellectuelle (IPI) a lancé desmesures et un slogan «Imaginer.Réaliser. Protéger.» qui vise à mieuxfaire connaître les droits de la pro-priété intellectuelle et leur utilisation.

Le droit de la propriété intellectuelleenglobe toutes les normes légalesréglementant la protection des acti-

Commerce international

Les PME suisses s’orientent-elles vers les pays BRIC?Baromètre des PME 2010 d’Ernst & Young

PME et propriétéintellectuelle

sein d’Ernst & Young a réponduaux questions de la CCIG.

Selon votre étude, une entreprisesur deux dans la région lémaniquevoit dans la crise économique untremplin pour le développementde nouvelles activités, notammentdans les pays du BRIC. Commentexpliquer ces données?

Comme l’ont déjà démontré lesrésultats du baromètre des PME2009, plus de la moitié des entre-prises de la région lémanique (55%)sont déjà actives à l’étranger. Larégion lémanique et le Tessin sont lesdeux grandes régions en Suisse dontles entreprises s’orientent le plus versles marchés internationaux. Il n’est

donc pas surprenant que les PME dela région lémanique se tournent éga-lement vers les pays du BRIC en rai-son de leur forte population, desdébouchés et des promesses decroissance qu’ils représentent. Parmiles entreprises déjà actives dans lespays BRIC, 40% déclarent vouloirétendre leurs activités.

Quel profil d’activités/attractivi-tés caractérise chacun de ces payspour les entreprises suisses (pro-duction, vente, services)?

Ce n’est pas si évident, mais l’onconstate auprès des entreprisessuisses interrogées qu’elles sont atti-rées avant tout par la taille et lesdébouchés caractérisant les pays du

Pierre-Alain Cardinaux, Partner, RegionalLeader Suisse romande, ABD Germany/Switzer land/Austria, Ernst & Young Ltd

700 entreprises représentativesde taille moyenne en Suisse ontété consultées par téléphone enjuin 2010 par un institut de son-dage indépendant pour établirce baromètre. Pierre-AlainCardinaux, Partner, responsablede la région Suisse romande au

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No 8 / Octobre 2010 5

Vie de la Chambre

et introduire les codes d’accès del’entreprise dans la zone «Espacemembres». Ensuite, en cliquant sur«Votre inscription», la fiche de l’en-treprise peut être modifiée.�

Les membres qui ont perdu leurscodes d’accès peuvent les demanderpar e-mail à [email protected]

Les membres de la CCIG ont, entout temps, la possibilité de mettreà jour les données qui figurent àleur propos dans la base de données Swissfirms. Pour ce faire,il faut se rendre sur le sitewww.swissfirms.ch/fr/index.asp

2010Sponsors Co-sponsors Partenaires

NESTE OIL SUISSE SANégoce de pétrolewww.nesteoil.com

NV LOG SASociété de transports et logistiquewww.nvlogistics.com

REUGE SAManufacture de Boîtes à musiquewww.reuge.com

Monsieur André REYMONDMembre seniorwww.andre-reymond.com

SERVICE EQUIPEMENTWESCHER SAPartenaire technique pour la gastro-nomie et la restaurationwww.service-equipement.ch

SOFIGEST SASociété Fiduciaire

THE ORIGAMI CONSULTINGConseils et développement RH

THIERRYCOLOMB.COMKRAV MAGA INSTRUCTORCours de self-défense et Handto Hand Combatwww.thierrycolomb.com

VIA MAT INTERNATIONAL AGSociété de logistique des valeurswww.viamat.com

WINE & TRUST SANégoce de vinswww.wine-trust.com

WINWIN PARTNER SàrlBureau de Consulting RH et Coaching www.winwin-partner.ch

WSL WELLNESS &SPA LEADERS SAAgence de voyages et touropérateur, activité de marketingwww.spa-leaders.com

AGORABEE SAElectroniquewww.agorabee.com

ARCHITECTURE MELIKH SàrlBureau d’architecturewww.archi-melikh.com

BANQUE BONHÔTE & Cie SA,Succursale de GenèveSuccursale de la Banque Bonhôte &Cie SA de Neuchâtel (Banque Privée)www.bonhote.ch

BUREAU RUSSE DE GESTION ETDEVELOPPEMENT COMMERCIAL SAPrises de participations et aide auxentreprises suisses en Russie

CANADEX SASociété de construction de chaletscanadiens - www.canadex.ch

CFH SàrlEntreprise de formationwww.cfhge.ch

CHATEAU DE DIVONNE –GRANDES ETAPES FRANCAISESHôtellerie- Restaurationwww.chateau-divonne.com

CREATEURS IMMOBILIERS SADéveloppement de projets immobilierswww.createurs-immobiliers.ch

DIGICOMP ACADEMY SUISSEROMANDE SAFormation IT et Managementwww.digicomp.ch

DILIGENCE GLOBAL BUSINESSINTELLIGENCE SAConseils en gestion des risqueswww.diligence.com

ENEO CONSEIL EN IMMOBILIER SAAgence immobilière, direction de travaux, conseils www.eneo-immobilier.ch

FABBI FRERES SAEntreprise de menuiseriewww.menuiserie-fabbi.ch

FAIRYMOTION Sàrl c/o FONGITAgence de communication

FRESH CUFFEL & CieAgence de communication visuellewww.fresh-design.org

GL EVENTS SUISSE SAPrestataire Ingénierie Evénementielwww.gl-events.com

GUNVOR INTERNATIONAL B.V.,GENEVA BRANCHCommodity Tradingwww.gunvorgroup.com

HES-SO GENEVEHautes écoles spécialiséeswww.hesge.ch

HOLMES PLACE SACentre de remise en formewww.holmesplace.ch

HRC-SYNOPTIC SAService, maintenance, réparationinformatique - www.hrcsa.ch

HSG ZANDER (SUISSE) SAFacility management etconstruction-rénovationwww.hsgzander.ch

IJ PARTNERS SAGestion de fortune, services etconseils s’y rapportantwww.ijpartners.com

IZE Sàrl - Services linguistiqueswww.local-ize.ch

LAGEN SA - Commerce de marchan-dises dans le domaine de la mode

MAJORELLE SA - Gestion de fortune

MEERSCHNECK CONSULTANTConsultant, management des risques

Monsieur Michel MOJONNYc/o Balestra & GaliottoMembre individuel, responsable SAVclimatisation et ventilationwww.balestra-galiotto.ch

Bienvenue aux nouveaux membres admis lors de la séance du Conseil de la CCIG du 13 septembre 2010

Mettez à jour vos données sur Swissfirms

atar

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6 No 8 / Octobre 2010

Information et commercialisation

Société d’Equipementdu Département de la Haute-Savoie

+ 3 3 ( 0 ) 6 8 0 7 0 1 4 1 6www.sedhs.com

Implanter votre entreprise

aux portes de Genève.Terrains à vendre

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Page 1

Sécurité informatique,entre mythe et réalité,

la preuve par l’exemple

Lors de la démonstration suivante,ce sont les limites de la protectionofferte par les logiciels antivirus quisont dévoilées. En effet, en modi-fiant légèrement un virus identifié,sa variante n’est plus détectée etpeut alors se répandre telle une épi-démie… Plus aucun logiciel de sécu-rité ne le repère!

Trouver un mot de passe Windowsde huit caractères ne prendrait quequelques minutes à un hacker bienoutillé. La preuve est faite avec unmot de passe qui semble a prioriintrouvable, car il mélange chiffres,lettres et caractères spéciaux. Lesdeux dernières versions de Windowsont heureusement compliqué latâche des pirates…

Le «chat» n’est pas moins dange-reux. Les échanges de messagessont rarement sécurisés et il estfort imprudent d’y indiquer desdonnées confidentielles telles qu’un

numéro de carte de crédit. On leconstate, Matrix et Millénium ontbeau être des produits de fiction,leurs scénaristes se sont bien renseignés!

Gérer les risquesPour contrer ces piratages, ADVtoolsutilise les mêmes méthodes, maislégalement. La société teste lesinfrastructures et les applicationsutilisées par les entreprises, demanière préventive ou après uneattaque. En outre, elle développedes outils de sécurité sur mesure etcrée des modules spécialisés faisantappel à des techniques avancéestelles que la cryptographie.

Au vu du flot de questions des parti-cipants, il ne fait aucun doute quela sécurité informatique n’a pas finide faire parler d’elle à l’heure où lacybercriminalité fait peser unemenace sur le monde entier.�

Fabienne Delachaux

Séminaire d’entreprise

La sécurité informatique, un défi pour les entreprises

Mot depassedécrypté,

blog piraté, accès au Wi-Fi«cracké » et antivirus rendustotalement inoffensifs… S’agit-ildu tournage d’un nouvel épi-sode de Matrix ou de Milléniumau boulevard du Théâtre? Non,c’est simplement la sociétéADVtools qui démontre lesrisques liés aux nouvelles technologies de l’informationlors d’un séminaire d’entrepriseorganisé à la CCIG le 17 septem-bre dernier.

Sébastien Andrivet, co-fondateurd’ADVtools (www.advtools.com), etsa collègue Flora Bottaccio, experteen sécurité informatique, présententen direct quelques-unes desattaques (hacking) auxquelles s’ex-pose tout utilisateur de systèmesinformatiques et d’Internet. Ilsdémontrent pour commencer à quelpoint il est facile, à l’aide d’outilssouvent téléchargeables sur la toile,de «casser la clé» d’un accès Wi-Fiou d’accéder à un serveur héber-geant un blog.

Deux minutes pour piraterun ordinateurLes pirates informatiques s’efforcentde trouver les brèches qui permet-tent de prendre à distance lecontrôle d’ordinateurs, notammentà l’aide de programmes de type«cheval de Troie». En les imitant,Flora Bottaccio n’a besoin que dedeux minutes pour accéder aucontenu d’un autre ordinateur.

Midi du 16 septembre 2010Organisée chaque mois,cette manifestation qui permetà six membres de la CCIG de se présenter brièvement regroupequelque 40 participants.Compte-rendu de la dernièreen date.

DORIER SA est le partenaire desentreprises pour la production tech-nique de leurs séminaires, congrès,conférences et événements en toutgenre, depuis plus de 30 ans mainte-nant. Basée à Carouge, la sociétéregroupe sous un même toit desexperts en design, projection, sonori-sation, décoration, éclairage, audiovi-suel et vidéo, pour offrir un serviceglobal ou à la carte, au niveau localou international. www.dorier.ch

CROWNE PLAZA. Le 1er janvier2011, le Crowne Plaza Genèvedeviendra le STARLING Geneva Hotel& Conference Center. Un nouveaudéfi pour le plus grand hôtel deSuisse, dirigé par la même équipe demanagement, cadres et collabora-teurs, et ayant toujours pour missionl’amélioration continue des presta-tions. «A new brand for brand newrooms» reflète la fin d’une étaped’importantes rénovations. Les inves-tissements en vue d’assurer le meil-leur confort à ses clients se poursui-vront sans relâche durant les annéesà venir. www.crowneplazageneva.ch

SKYGUIDE, société anonyme suissepour les services civils et militaires dela navigation aérienne, a pour mis-sion de garantir le déroulement sûr,efficace et économique du traficaérien dans l’espace aérien suisse etdans les espaces aériens limitrophesdont la gestion lui est déléguée.L’entreprise exerce son activité surmandat de la Confédération.Skyguide est une société à but nonlucratif dont le capital est détenu à

plus de 99% par la Confédération.Elle a son siège à Genève et emploie1300 collaborateurs, répartis danstoute la Suisse. www.skyguide.ch

LINGOTA est un studio spécialisédans la numérisation d’œuvres d’art.Il crée des images numériques dehaute résolution. Grâce à son équi-pement à la pointe de la technolo-gie, Lingota est en mesure d’enregis-trer et de reproduire en 2D uneimage avec une grande fidélité decouleurs et en haute résolution.Unique studio indépendant enEurope avec un tel niveau d’équipe-ment, sa clientèle se compose d’ar-tistes exigeants, de collectionneursprivés et de musées. www.lingota.ch

IFAGE. Qui n’a pas rêvé de transpa-rence, de perméabilité dans sa car-rière et de polyvalence sur le marchédu travail? Que vous soyez ambi-tieux-se, réaliste, prudent-e ou tem-porairement «cabossé-e» par lesaléas de la vie professionnelle, l’ifageest faite pour vous. Les domaines oùelle excelle sont les langues, le com-merce et le management, l’industrieet le bâtiment, l’informatique et labureautique, les arts appliqués et legraphisme. Pour en savoir plus, visi-tez son site www.ifage.ch

Le CERCLE DES AGRICULTEURS DEGENEVE et environs est une coopé-rative agricole active sur le canton deGenève depuis 1868. La sociétéemploie à ce jour 47 collaborateurset 3 apprentis, au service de plus de400 sociétaires. Implantée à Satigny(siège), Meinier et Lully, elle permetaux privés d’avoir accès, au mêmetitre que les professionnels, à desconseils en matière de jardinage,outillage et machines de jardin. Enoutre, une vitrine des produits du ter-roir est proposée à tous les amateursde proximité alimentaire et viticole.

Vie de la Chambre

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2010Sponsors Co-sponsors Partenaires

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No 8 / Octobre 2010 7

Info santé Agenda

Une équipe fière de la double certification qu’elle vient d’obtenir

Label de qualitépour les Urgences

tères de qualité qui seront vraisem-blablement exigés dans un procheavenir. «Lorsque nous avons créé ceservice, nous avons essayé d’embléede professionnaliser l’ensemble destâches, en formalisant les procéduresou en créant des protocoles. Cela vade «comment répondre au télé-phone» à «comment doit se dérou-ler un tri infirmier», en passant parla prise en charge des urgencesvitales ou la péremption des médica-ments. Par ailleurs, les cadres du service supervisent les étapes clésde ces processus.»Les Drs Lambert et Huehn ont unsouci constant d’améliorer l’effica-cité du Service et d’adapter leurorganisation à une augmentationrégulière du nombre et de la com-plexité des cas. «Aujourd’hui, nousaccueillons en moyenne 48 per-sonnes par jour, mais nous pouvonsdépasser les 80, notamment pen-dant les périodes de vacances. Lespics d’affluence sont difficiles à pré-voir avec précision, et ceci peut serépercuter sur les temps d’attente.»Conscients de la situation, les méde-cins chefs entendent prochainementrenforcer l’équipe soignante, particu-

Le service des Urgences desGrangettes vient de se voir attri-buer le label ISO 9001.

Inaugurée en 2003, la Consultationd’Urgence Adulte de la Clinique desGrangettes accueille aujourd’huiprès de 17 000 patients par an. Elleest ouverte à toutes les urgences de7h à 23h (de 8h à 23h les dimancheet jours fériés) et pratique le tarifambulatoire de base TARMED. «Unservice public, au sein d’une cliniqueprivée», résume le Dr ChristopheHuehn, coresponsable du serviceavec le Dr Véronique Lambert.«Nous faisons partie du réseau desurgences genevois, qui englobe lesservices d’urgences de l’Hôpital de laTour, de l’Hôpital cantonal, de la clinique de Carouge et du GroupeMédical d’Onex. Ce réseau a pourobjectif de faciliter le flux despatients dans les différentes struc-tures, de standardiser les prises encharge et de désengorger, le caséchéant, les services surchargés.»En principe, la Consultation ambula-toire des Grangettes n’est pas desti-née à recevoir les urgences vitalesvia le 144; elle dispose toutefoisd’un important plateau technique luipermettant de prendre en charge unlarge éventail de pathologies. Elle estsoutenue dans cette tâche par denombreux spécialistes et par uneétroite collaboration avec les méde-cins traitants. Par ailleurs, elle vientde se voir attribuer la double certifi-cation du Good Medical Practice etd’lSO 9001, une démarche entre-prise par ses responsables pour ren-dre plus performante l’organisationdéjà existante et répondre à des cri-

lièrement le soir. Ils comptent égale-ment mettre l’accent sur l’évaluationpréalable de l’infirmière, indispensa-ble à une bonne appréciation de lagravité des situations. «Nous fonc-tionnons avec une échelle de gravitéde quatre niveaux, qui se base sur lessymptômes du patient et sur la prisedes paramètres vitaux (pouls, tension,température, etc.). Celui qui souffred’un problème vital passe en priorité,et, bien sûr, cela continuera ainsi. Enrevanche, il faudrait que cela serépercute le moins possible sur letemps d’attente des personnes quisont là pour un problème bénin!»Mais pas question évidemment derecevoir les patients à la va-vite. « Ilest important de mettre la personneen confiance, assure le Dr Huehn.Ainsi, elle va se dévoiler, nous livrerdes informations qui nous permet-tront de mieux cibler son problème.Par ailleurs, un patient qui a biencompris sa situation aura moins ten-dance à revenir consulter enurgence, et pourra être réorienté versson médecin traitant pour la suite dela prise en charge». Bref, même enurgence, il importe de savoir prendrele temps.� Marianne Girard

Pour diffé-rentes raisonsliées à l’envi-

ronnement économique internatio-nal ainsi qu’aux questions de gou-vernance, les investissementsdirects deviennent une alternativeséduisante aux placements privés.IJ Partners, société de gestion

Séminaire d’entreprise:

privée, se propose d’expliquerpourquoi et d’étudier la façon dontles investissements directs sedéploieront dans le futur. En particulier, les investissementsdirects respectent l’intégrité de lastructure et du fonctionnement desentreprises dans lesquelles ils participent.�

Organisé par le Service de la promo-tion économique de Genève, le pro-chain petit déjeuner portera sur lethème: «Comment tirer profit du

savoir et des compétences desHautes écoles?».

Inscriptions: www.petitsdejeuners.ch

Investissements directs :une alternative auxplacements privés Jeudi 4 novembre 2010 de 8h30 à 11h – Société des Arts deGenève, rue de l’Athénée 2, Genève

AURAInterim et fixewww.aurajob.ch

FIDUCIAIRE DE LA CORRATERIE -FIDUCIAIRE JF PISSETTAZ Révision - Audit - Gestion - Conseils- Rapprochement et Transmissiond’Entreprise - RelationsTransfrontalièreswww.fiduciaire-jfpissettaz.com

ESSENTIEL COMMUNICATIONSCommunicationwww.essentielcom.ch

CENTRE INTERNATIONAL DECONFERENCESGenève Congrèswww.cicg.ch

ADMINISTRATION MANAGE-MENT CONCEPT, AMC SàrlGestion d’entrepriseswww.amc-b.com

GUBELIN SAJoaillerie, horlogeriewww.guebelin.ch

Prochain Midi de la ChambreJeudi 14 octobre 2010 à 12h30 - CCIG, bd du Théâtre 4 - Genève

Petits déjeuners des PME et start-upVendredi 22 octobre de 8h30 à 10h30 à la CCIG

Venez assister aux présentationsdes entreprises membres suivantes:

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Save the date

Les divers événements ayantmarqué le monde bancairedepuis 2007 incitent de plus enplus de sociétés financières à seprotéger des inéluctables consé-quences financières de dom-mages subis par elles-mêmes etleurs organes dirigeants.

Ce séminaire est organisé conjointe-ment avec Gonet ConseilsFinances SA, société membre duGroupe Gonet & Cie active notam-ment dans la gestion des risquesd’assurances, et Chubb InsuranceCompany of Europe SE, spéciali-

info

8 No 8 / Octobre 2010

IMPRESSUMinfo

bulletin d’information de la CCIG.Paraît 10 fois par an, 3200 exemplaires

Responsable d’édition:Pascale Roch-GigandetRédaction:Sonam Bernhard, Fabienne Delachauxet Pascale Roch-Gigandet

Publicité : Promoguide SATél. 022 809 94 63

Concept et Graphisme:ROSS graphic design - RolleImpression: Atar Roto Presse SA - GenèveInformations : [email protected]

A participé à ce numéro:Morgane Le Lostec (Commerce international).

Siège de la Chambre4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

www.ccig.ch

Agenda

Séminaire d’entreprise:

sée dans la souscription de risquesspéciaux en responsabilité civileen Suisse.

Conçu en particulier à l’intentiondes sociétés actives dans le secteurfinancier, le séminaire présenterales différents types de risques etles couvertures permettant de les assurer. Ces types de couverturesconcernent notamment:• la responsabilité civile pour dirigeants (directors et officers liability) couvrant la fortune privéedes personnes exerçant une fonc-tion d’organe de sociétés• la responsabilité civile professionnelle• la fraude et le détournement.

Des cas de sinistres concretsseront exposés afin d’illustrer lescaractéristiques des différents produits.�

Couvertures d’assurancesspéciales pour institutionsfinancières Vendredi 15 octobre 2010 de 8h à 10hCCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Organisés par le Groupement trans-frontalier européen, ces courss’adressent aux spécialistes des res-sources humaines en Suisse, gérantdes collaborateurs frontaliers, déta-chés ou pluriactifs. Ils ont pourobjectif de présenter les différentesassurances sociales en France et enSuisse dans le cadre d’une implanta-tion d’un côté ou de l’autre de lafrontière.

Ils seront animés par GuylaineRiondel-Besson, directrice du CabinetJuriste Conseil Entreprise. Le coûtde l’inscription est de CHF 200.-pour les entreprises membres duGroupement et CHF 400.- pour lesentreprises non membres.�

Information:Cécile Petit : tél. 00 33 450 87 78 94ou [email protected]

La Sécurité sociale applicable dans le cadredes relations franco-suissesJeudis 18 et 25 novembre 2010, de 14h à 17hRue de Genève 50, Annemasse

Organisée par la commune de Plan-les-Ouates, la 6e édition de laJournée des entreprises permettraaux participants de dialoguer etconsolider les liens entre les repré-sentants des sociétés établies à Plan-les-Ouates, les invités et les orateursprésents. Cette année, les thèmes

abordés seront les technologiespropres «cleantech» le matin etles projets de développement dusecteur des Cherpines-Charrotonsl’après-midi.�

Programme et inscriptions:www.plan-les-ouates.ch

Journée des Entreprises:

Les nouveaux défis indus-triels et urbanistiquesJeudi 7 octobre 2010 – Espace Vélodrome, Plan-les-Ouates

4e édition du Carrefourdes CréateursJeudi 4 novembre 2010 de 8h30 à 18h30Forum de Meyrin, Meyrin - www.carrefour-createurs.ch

Inscriptions: www.ccig.ch, rubrique «Agenda», ou par e-mail à l’[email protected].

Il est de plus en plus nécessaire pourles PME et les administrations d’in-tégrer les nouvelles formes de com-munication dans leur stratégie. Cesymposium propose conférences

ciblées et ateliers pratiques qui per-mettront d’aborder cette théma-tique de façon pragmatique.�

Information: www.hesge.ch/heg

7e Symposium de la Haute écolede gestion de Genève:

Web et réseaux sociauxpour valoriser entrepriseset servicesJeudi 18 novembre 2010 – HEG Genève,Campus de Battelle, Bât. F, route de Drize 7, Carouge