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ANNALES DU COSUL ET DU SPIX PERIODIQUE TRIMESTRIEL DU CERCLE ODONTO-STOMATOLOGIQUE DE L' UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LOUVAIN JUILLET 2008 QUOI DE NEUF A L’EMDS ? Echange Mercator à Montréal ............................................................................ 3 PROFILS PARTICULIERS Anne Fortpied .................................................................................................... 8 ANNONCES L’EMDS et le COSUL ont 40 ans ...................................................................... 11 Epinglette du COSUL ....................................................................................... 12 Entraide tiers monde ....................................................................................... 12 Eméritat du Professeur José Vreven ................................................................ 13 ACCREDITATION Journée de la Ste Apolline ................................................................................ 13 ACTIVITES NON SCIENTIFIQUES Souper du COSUL ............................................................................................ 14 Half-Time 2008 ................................................................................................ 17 Cuisiner avec un Grand-chef ........................................................................... 19 DIVERS Adresse e-mail M-C. Biaumet-Pranger ............................................................. 20 RUBRIQUE SCIENTIFIQUE L’évolution des céramiques dentaires ............................................................... 21 Avulsion – réimplantation : ce qu’il faut savoir ................................................ 23 (version complète du texte « tronqué » dans le numéro d’avril) Journées dentaires de l’UCL 2008 ................................................................... 28 HUMOUR ET FANTAISIES .............................................................................. 47 NOUVELLES DES ANCIENS ............................................................................ 51 CORRECTION D’ADRESSES ........................................................................... 52 COTISATIONS 2008 en pages centrales Si votre code postal a changé récemment ou si ce numéro vous est expédié à une mauvaise adresse, merci de nous renvoyer le formulaire de la dernière page dûment complété.

CERCLE ODONTO-STOMATOLOGIQUE DE … Dès 1998, j’ai limité mon activité professionnelle pour raisons familiales. En effet, j’avais lu le livre de F. Dodson « Tout se joue avant

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ANNALES DU COSUL ET DU SPIX

PERIODIQUE TRIMESTRIEL DU

CERCLE ODONTO-STOMATOLOGIQUE

DE L'UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LOUVAIN

JUILLET 2008

QUOI DE NEUF A L’EMDS ? Echange Mercator à Montréal ............................................................................ 3

PROFILS PARTICULIERS Anne Fortpied .................................................................................................... 8

ANNONCES L’EMDS et le COSUL ont 40 ans ...................................................................... 11 Epinglette du COSUL ....................................................................................... 12 Entraide tiers monde ....................................................................................... 12 Eméritat du Professeur José Vreven ................................................................ 13

ACCREDITATION Journée de la Ste Apolline ................................................................................ 13

ACTIVITES NON SCIENTIFIQUES Souper du COSUL ............................................................................................ 14 Half-Time 2008 ................................................................................................ 17 Cuisiner avec un Grand-chef ........................................................................... 19

DIVERS Adresse e-mail M-C. Biaumet-Pranger ............................................................. 20

RUBRIQUE SCIENTIFIQUE L’évolution des céramiques dentaires ............................................................... 21 Avulsion – réimplantation : ce qu’il faut savoir ................................................ 23 (version complète du texte « tronqué » dans le numéro d’avril) Journées dentaires de l’UCL 2008 ................................................................... 28

HUMOUR ET FANTAISIES .............................................................................. 47

NOUVELLES DES ANCIENS ............................................................................ 51

CORRECTION D’ADRESSES ........................................................................... 52

COTISATIONS 2008 en pages centrales

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CONSEIL D'ADMINISTRATION DU COSUL 2007-2008

Président d’honneur Pierre LECHIEN Past-Presidente Nathalie LENOIR Président Sébastien VAN BREE Vice-Président Pierre CARSIN Secrétaire Marie-Christine PRANGER-BIAUMET Trésorier Antoine ROUSSEAU et Thomas VAN WIJNSBERGHE Chargé de l’accréditation Jérémy DELANGRE Adressographe Pierre CARSIN Activités non scientifiques Gauthier LESCRENIER Conseiller Scientifique Christian VANZEVEREN Membres : Pierre DE POTTER

Geoffroy LEFEVRE Vincent MARCHAL Charles PILIPILI Bérengère THEYS Audrey TIELEMANS Michel VAN BREE

Tanguy RIHON Responsable du site web Antoine ROUSSEAU Déléguée du SPIX Pauline NOIRET

LES ANNALES

Comité de rédaction Conseillers Scientifiques Pour le COSUL Pierre BERCY Marie-Christine PRANGER-BIAUMET Pierre LECHIEN Hervé REYCHLER Pour l’EMDS Jean-Pierre VAN NIEUWENHUYSEN Pierre CARSIN Jacques GRIMONSTER Alice-Mary HACHEZ Gauthier LESCRENIER Pierre MAHY Bertrand MAZIERS Stéphanie THEYS Audrey TIELEMANS Sandra TOMA Selena TOMA Sébastien VERBEKE Editeur responsable : Sébastien VAN BREE Assemblage et mise en page : Françoise LAROSE

Adresse pour la correspondance :

Madame Françoise LAROSE COSUL

Ecole de médecine dentaire et de stomatologie avenue Hippocrate, 10 / 57.21

B-1200 BRUXELLES Tél. 32-2-764.57.21 - Fax 32-2-764.57.22

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QUOI DE NEUF A L’EMDS ?

Echange Mercator à Montréal C’est le 29 septembre que, seule et excitée à l’idée de découvrir ce qui m’attend pour les 3 prochains mois, je pars pour un stage à l’Université de Montréal (UdeM). Là bas, je fais rapidement connaissance avec les 2 étudiantes parisiennes également en stage à la clinique dentaire et nous fûmes toutes 3 très bien accueillies tant par le corps professoral que par les étudiants montréalais. L’université et la clinique dentaire particulièrement sont énormes ! L’unif compte d’ailleurs près de 60.000 étudiants. Ma mémoire est pleine de merveilleux souvenirs de cette expérience unique tant au point de vue humain que professionnel…Voici en autres une petite sélection que je voudrais vous faire partager. Ainsi, pour différencier les étudiants des différentes années, on attribue une couleur de sarrau différente à chaque année. Bleu pour « mon année » ! Mes 2 amies parisiennes et moi-même avions notre clinicienne (= assistant ici) attitrée pour chaque jour de la semaine. Elles étaient d’ailleurs bien fines !! Une assistante s’occupait également de nous mélanger l’alginate ou nous épauler lors de l’empreinte globale…assez agréable ;) Les étudiants disposent également d’une « personne ressource », sorte de secrétaire qui fournit les dossiers patients en fonction des souhaits des étudiants. A noter aussi que le laboratoire de prothèse destiné aux étudiants est ouvert 7 jours sur 7 et le dimanche les étudiants se retrouvent souvent pour terminer leur montage ou encore faire leur pindex ! Chaque étudiant possède en outre son propre « buggy », sorte de unit mobile avec tout son matériel personnel. Là-bas, j’ai eu la chance de faire, chez une de mes patientes une greffe de tissu conjonctif (greffe autogène libre) supervisée par le professeur de parodontologie. J’en étais fière ! J’ai également réalisé des couronnes avec technique d’empreintes et matériaux différents de l’EMDS ainsi qu’avec une plus importante prise en charge du travail de labo par l’étudiant.

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Avec d’autres étudiants, j’ai dû aussi me rendre au CLSC (centre pour personnes de la rue) afin de soigner des toxicomanes et des sans-abris. Expérience dure mais combien enrichissante ! A côté de çà, les week-end m’ont permis de découvrir un pays fabuleux, des québécois vraiment très sympas et accueillants, un accent québécois savoureux mais parfois « ben » difficile à comprendre, un hiver particulièrement rigoureux cette année (jusqu’à -30degrés) avec dès novembre, tempêtes de neige et 1mètre de neige en ville (« c’est pas pire ! « ), la ville souterraine comprenant plus de 10 km de magasins, cinés, restos… et finalement une activité nocturne des plus animées ! Lors de ces week-ends, j’ai notamment vu les chutes du Niagara, Toronto, Québec, Ottawa, les baleines dans le golfe du Saguenay, j’ai skié au Mont-Tremblant et notre stage s’est terminé par un week-end chez le Docteur Claire Deschamps, une de nos cliniciennes, qui avait réuni les étudiantes d’échanges, belge et françaises, dans son chalet à la montagne. Ce stage fut pour moi une inestimable opportunité qui m’a permis à la fois d’élargir ma formation, de découvrir de nouvelles approches, techniques ou matériaux et de pouvoir y exercer un certain sens critique mais également d’acquérir une plus grande ouverture d’esprit, de découvrir une nouvelle culture et d’enrichir mon expérience personnelle. Je tiens d’ailleurs à remercier ici les personnes qui m’ont permis de vivre pleinement cette expérience et à encourager les étudiants dans cette voie !

Manoëlle van Winckel (Etudiante de 3ème licence)

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PROFILS PARTICULIERS

Anne Fortpied

Quel est votre parcours ? Licenciée en sciences dentaires – Promotion 1988. Spécialisation en Médecine dentaire pédiatrique (de 1988 à 1991), UCL. Assistante spécialiste de 1992 à 1998, Consultante externe de 1998 à 2007. De 1990 à 2007, collaboration à temps partiel avec la Clinique Saint-Pierre (Ottignies) sur le site de Wavre et pratique privée exclusive en pédodontie. Depuis 01/10/2007, exercice exclusif en tant que Praticien hospitalier aux Cliniques universitaires Saint-Luc. Après ces années de Consultante externe et de pratique privée, qu’est-ce qui vous a motivée à vous engager plus aux Cliniques universitaires Saint-Luc ? Fin 2006 et durant l’année 2007, le Département de médecine dentaire et de stomatologie a connu une période particulière avec la présence en tant que Chef de Département du Professeur Ch. Delloye, orthopédiste, Chef du Service d’orthopédie et Chef de Département de chirurgie. Les différents services ont du redéfinir leurs spécificités et leur organisation pour répondre aux différentes missions : clinique, enseignement et recherche. En pédodontie, c’est avant tout l’encadrement clinique des stagiaires de 2ème cycle et de 3ème cycle qui faisait défaut.

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Dès 1998, j’ai limité mon activité professionnelle pour raisons familiales. En effet, j’avais lu le livre de F. Dodson « Tout se joue avant 6 ans » et à la naissance de Guillaume, mon premier enfant, j’étais devenue mère avant d’être dentiste ! En prenant le statut de Consultante externe en septembre 1998, trois mois après la naissance de ma fille Victoria, je n’avais plus d’obligation de présence le mercredi, ce qui me permit, dès qu’ils furent en maternelle, d’être à la sortie de l’école, heure que les enfants appellent « l’heure des mamans », un moment béni et qui ressemble de plus en plus à l’heure des mamies ou l’heure de la garderie. Dix ans plus tard, les enfants avaient évolué, leurs besoins étaient différents et pour mon mari et moi-même, l’heure était venue de revoir l’organisation familiale. J’ai donc pu reconsidérer certains choix dont, à ma « grande joie », l’encadrement des stagiaires le mercredi après-midi. Ceci en parfaite coordination avec le Professeur Ch. Pilipili et les assistants. En quoi consiste votre nouvelle fonction de Praticien hospitalier ? Le Praticien hospitalier est un clinicien faisant partie du cadre permanent. Sa mission est de développer une ou plusieurs activités cliniques spécifiques. Dès le début de ma spécialisation, l’activité du quartier opératoire m’a toujours tenu à cœur, thème sur lequel j’ai rédigé un mémoire en 1991 : « Odontologie et anesthésie générale ». Aujourd’hui mon objectif est de poursuivre le développement de cette activité au niveau qualitatif et quantitatif. La prise en charge des enfants hospitalisés porteurs de foyers infectieux fait aussi partie de mes préoccupations. Au niveau de l’enseignement, le Praticien hospitalier s’occupe principalement de l’encadrement clinique des stagiaires de 2ème et de 3ème cycle et est tuteur pour la rédaction des mémoires. Il est amené à s’impliquer activement au niveau du Conseil d’école et participe aux enseignements post-universitaires. Il participe au rôle de garde. Quels sont vos projets ? Comment voyez-vous l’avenir Mes projets fourmillent et convergent avant tout sur la prise en charge de l’enfant de 0 à 6 ans. Lorsque j’ai choisi d’être dentiste, j’avais cette volonté de me consacrer exclusivement aux enfants et les 19 années passées aux cotés du Professeur Ch. Demars ont également laissé des traces… cette passion n’a donc fait que croître. J’avoue ne plus oser trop parler de mes projets à long terme car j’ai toujours été persuadée qu’après 20 ans passés à l’UCL, je m’investirais davantage dans le cabinet privé de mon mari. En 2007, tout a basculé… j’ai fait le choix inverse ! Quels sont vos passe-temps favoris ?

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Avec trois enfants, les loisirs évoluent ! Chiner, aller à des expositions, participer à des vernissages faisaient partie de nos loisirs sans enfant. Ils nous ont vite fait comprendre qu’ils préféraient être au jardin tout simplement. Je me suis donc mise à cultiver les buis et les rosiers dans notre petit jardin de curé de Woluwé. Au niveau culinaire, la préparation de desserts gourmands m’attire plus que les plats mijotés. Je ne rate pour aucun prétexte la saison des confitures, après les examens, fin juin début juillet. Mon sport préféré : le ski alpin, les pistes noires. Mais, ce sont surtout les ballades en vélo et en famille que nous pratiquons. En conclusion… Avant de prendre une décision, je pense souvent à cette phrase de Confucius : « Où que tu ailles, vas-y avec tout ton cœur. »

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ANNONCES

L' EMDS et le COSUL ont 40 ans

Notre école et le COSUL fêteront cette année le quarantième anniversaire de leur fondation. A cette occasion, une journée scientifique suivie d'une séance académique seront organisées le samedi 13 décembre 2008. Programme scientifique La gestion chirurgicale du site implantaire (1h30) 1) Gestion chirurgicale des tissus mous avant, pendant et après l'implantation.

D. Blase et P. Obeid 2) Gestion chirurgicale des tissus osseux : techniques chirurgicales sans apport

osseux. D. Blase et P. Obeid 3) Greffes et distractions osseuses. Dr. P. Mahy et Pr. H. Reychler Les troubles d'éruption et de permutation dentaires (1h30) S. Bou Saba, M. Delatte, A. Fortpied et Pr. Ch. Pilipili L'ancrage en dentisterie restauratrice et prothétique (1h30) Pr. A. Brabant, Pr. V. Brogniez; Pr. J-P. Van Nieuwenhuysen et G. Vermeersch Accréditation demandée La partie scientifique sera suivie d'une séance académique où seront retracées les grandes étapes de la vie de notre école et de notre cercle, laquelle se clôturera par un cocktail offert à tous les participants. La journée se terminera par un banquet ouvert à tous ceux qui le désirent, vous en saurez plus dans notre prochaine édition… Bloquez dès à présent cette date pour célébrer dignement l'événement.

Pr. Ch. Vanzeveren, actuel Président de l'EMDS Pr. J-P. Van Nieuwenhuysen, prochain Président de l'EMDS S. Van Bree, Président du COSUL

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Que vous l’ayez reçue ou que vous l’ayez acquise, portez l’épinglette du COSUL. Elle est discrète mais suffisamment visible pour s’identifier. Que vous ne l’ayez pas encore est impardonnable, car il est facile de se la procurer au secrétariat du COSUL contre 5 € et elle vous sera envoyée rapidement.

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EMDS – ENTRAIDE TIERS MONDE :

Votre collaboration est bienvenue ! Offrez des instruments et produits Offrez parfois un peu de votre temps

Ch. PILIPILI UCL – EMDS 10 / 57.21 1200 BRUXELLES 02/764.58.65

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Eméritat du Professeur José VREVEN

Le service de pathologie et thérapeutique dentaires organise, le samedi 4 octobre 2008, une journée scientifique, laquelle sera suivie d'un hommage au Professeur José Vreven, ainsi que d'une réception. Lieu : Auditoire Central F (avenue Emmanuel Mounier, 51 à 1200 Bruxelles) Programme scientifique : Prévention et intervention a minima en dentisterie restauratrice. Professeur Jean-Jacques Lasfargues (Paris V)

Résines composites : l'essentiel pour choisir, tout pour réussir. Professeur Pierre Colon (Paris VII) L'adhésion aux tissus dentaires : une longue marche. Professeur Michel Degrange (Paris V)

ACCREDITATION

Journée de la Sainte Apolline 2008 1.) Date : 16/02/2008 Organisateur : 19 Titre : Journée Sainte Apolline 2008 Nombre de points : 20 Domaine : 0 Numéro d'agrément : 16482 2.) Date : 16/02/2008 Organisateur : 19 Titre : Journée Sainte Apolline 2008 Nombre de points : 10 Domaine : 5 Numéro d'agrément : 16638

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ACTIVITES NON SCIENTIFIQUES

Souper COSUL

Le mardi 6 novembre 2007, la dernière année en sciences dentaires de l’UCL fut invitée a un souper au Kwak par une organisation nommée ‘’COSUL’’ (Cercle Odonto-Stomatologique de l’UCL). En arrivant sur place vers 19h30, nous avons été accueillis par Pierre Carsin, Jeremy Delangre, Sébastien Verbeke etc…Qui nous ont tendu un verre ainsi que le menu du souper. Après avoir commandé, Pierre Carsin nous a expliqué quelque peu les activités et l’utilité du COSUL et c’est ainsi que nous avons appris qu’ils n’organisaient pas seulement des repas entre étudiants, mais aussi qu’ils avaient un bon nombre de choses à leur charge, telles la publication des annales, l’organisation du banquet de la Ste Apolline et des activités scientifiques permettant l’obtention d’accréditations, qu’ils disposaient d’un site internet à jour où l’on peut envoyer ou répondre à des annonces, avoir des nouvelles des anciens, voir des reportage photos, etc.…(www.cosul.be) Ce discours terminé, nous avons pu commencer à manger : FROID car l’allocution de Pierre avait tout de même pris une petite ½ heure bien que notre aimable assistant ait essayé de faire court.

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Après cela, nous avons donc poursuivi cette soirée ensemble, loin de tout tracas professionnels ou autre. Ainsi, nous avons pu apprendre à mieux nous connaître, même si nous nous connaissions déjà depuis pas mal de temps, car les circonstances dans lesquelles nous nous retrouvons ne nous permettent pas toujours d’en apprendre les uns sur les autres.

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La soirée s’est terminée vers 23h00 dans les cris et les larmes poussés par les serveuses, car notre petit groupe ne voulait pas se dissoudre ; mais le COSUL avait pensé a tout puisque nous étions un mardi et que le Spix ouvrait ses portes. En tout cas, nous avons passé une soirée formidable et nous remercions sincèrement le COSUL pour tout cela. Merci à vous et continuez sur cette voie.

Bien amicalement, LES DENT 23

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Half-Time 2008

Notre Half-Time ? Que de souvenirs ! Tout vous résumer relèverait de l’impossible ! Entre descentes d’auditoires mémorables ou soirées inoubliables, la liste est longue ! Mais commençons par le début : Une semaine avant les festivités, comme il est coutume de le faire, nous sommes partis tous ensemble au domaine du « Chat Botté » non loin d’Ostende. Record de fréquentation cette année où quasiment toute la classe était présente ! Aidés par un Karaoké et surtout par de trop nombreuses bouteilles, on a chanté, on s’est amusé et l’on a dansé même si l’interprète était souvent moins bon que l’original. La nuit tombée, et une fois bien imbibés, c’est un véritable raid suicide dans les dunes qui s’organisa : quelques frayeurs et un dangereux champ de ronces. Plus tard, nous profitions d’un repos bien mérité au bord de la mer. Le lendemain, et malgré le fait que peu de monde ait réellement dormi, tous étaient motivés pour le grand jeu de piste. Il faut dire qu’il y avait des pintes à la clé ! En bref, avec quelques activités et beaucoup d’amitié, il n’était pas difficile de faire de ce week-end un véritable succès, dignement fêté au Quick lors du retour à Bruxelles ! Un peu fatiguée, mais toujours aussi motivée, c’est presque toute la classe qui s’est réunie pour organiser les descentes d’auditoires ! Des travestis tecktoniks aux somptueuses vahinés, en passant par les danseuses orientales, sans oublier un effroyable instructeur ultra-militaire et nos chères mascottes Ricard, tous auront fait de cette descente un cocktail détonnant ! Et pour preuve, c’était presque la "standing ovation" dans l’auditoire A ! La semaine du Half-Time en elle-même fût fort chargée, vous vous en seriez doutés ! Les travaux pratiques tournaient très vite en rigolade ; entre des déguisements parfois réussis (parfois complètement hors thème…) et les "encore bourrés" de la veille, il était vraiment difficile de garder son sérieux. On aurait presque demandé plus de TP ! Quant à ces fameuses soirées, toutes sur un thème particulier, elles resteront dans les mémoires (du moins pour ceux qui se rappellent de quelque chose). Des petits bobos après une danse tecktonik synchronisée à quatre, aux tympans percés après un concert endiablé, mais aussi à ces couples formés que l’on n’aurait jamais imaginés (Ce qui se passe au Half-Time, reste au Half-Time !). De l’arrivée du Spix pour nous empêcher de couler notre propre bar et du Souper de cours sans nos professeurs adorés. Ou encore des débordements éthyliques de certains, aux danses improbables des autres. Sans oublier les pré-soirées entre amis jusqu’aux Afters Spaghettis (à la limite de l’incruste) : ce sont toutes ces petites choses qui ont vraiment rendu chacune de nos soirées inoubliables !

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C’est donc sans regrets (et sans foie) que nous avons achevé notre longue semaine d’Half-Time. Et c’est la tête chargée de souvenirs que nous réattaquons l’autre moitié de nos études … Sans aucun doute, cette incroyable semaine fera encore parler d’elle en auditoire !

Anne-Sophie Benit, Raphaël Bingen, Nadim Hage

BAC 3 2007-2008

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Cuisiner avec un grand chef Activité non-scientifique le samedi 20 septembre 2008 à 20h. Envie d’évasion, de détente, d’exaltation des sens après une lourde journée de travail ? Le COSUL pense à tout… En effet, pour la rentrée, le Comité d’administration concocte une grande surprise culinaire à l’attention de l’ensemble de ses membres. Pour cet extraordinaire voyage au cœur des cuisines du monde, notre réputée habileté manuelle de dentiste sera soumise au jugement impitoyable d’un grand chef. En effet, il n’existe pas de projets fous dont on ne met pas la main à la pâte, le COSUL en est bien conscient… C’est pourquoi nous organiserons cette soirée de découverte dans les célèbres ateliers culinaires « Mmmmh », Chaussée de Charleroi, 20 à Bruxelles.

Avec eux, toujours de l’action, des émotions et du plaisir… Mmmmh !

Au programme de la soirée : Cuisine Fusion

QUOI ? Née sur la côte Ouest des Etats-Unis et en Australie, la cuisine fusion est un courant qui ouvre la cuisine occidentale à tous les produits et techniques du monde entier et notamment au savoir faire et aux spécialités de l’Orient. POUR QUI ? Les inscriptions sont ouvertes à tous les membres du COSUL et leurs conjoints. DEROULEMENT ? 1.) Acceuil vers 19h30 et petit débriefing autour d’un délicieux apéritif. 2.) Ensuite, cours de cuisine actif : sous la direction du chef, on prépare le souper (4 à 8 recettes à la fois goûteuses et facilement reproductibles).

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Au menu: - Salade de porc épicé en habit de radicchio - Flan de ricotta et de parmesan servi avec une salade de poivrons grillés - Salade de persil plat, coriandre et fèves des marais - Crevettes rôties en pâte de thym, amande et citron vert - Carpaccio de figues, vinaigrette de raisin - Orange farcie de légumes croquants et cailles marinées - Fine salade de jambon et foie gras en coque de brik et foin de poireau - Feta panée, spaghetti de poireaux, vinaigrette de citron vert, menthe et baies roses - Prunes au caramel à l’huile d’olive et baies roses 3. Et pour finir… A table ! Autour d’une table d’hôte les participants savourent ce qu’ils ont préparé. L’open bar et le café sont bien entendu compris dans le prix de 80 € TVAC (déductible fiscalement). INSCRIPTIONS ? Par mail à l'adresse suivante : [email protected] en précisant le NOM, PRENOM, ADRESSE, NUM DE TELEPHONE de chaque participant. Au plus tard pour le 1er septembre 2008.

DIVERS

A noter dans votre mailing : L’adresse e-mail de Marie-Christine Biaumet-Pranger a changé : [email protected]

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RUBRIQUE SCIENTIFIQUE

L’évolution des céramiques dentaires

Les indications des céramiques dentaires se sont élargies grâce à l’évolution continue qu’ont subie ces biomatériaux au cours de vingt dernières années. La céramique est constituée de deux phases : une phase vitreuse, mélange de verre et de feldspaths, qui assure ses propriétés optiques (translucidité) ; et une phase cristalline, composée de différents oxydes, proportionnelle à la résistance à la fracture de la céramique. Les premières porcelaines utilisées en dentisterie étaient constituées principalement d’une phase vitreuse, responsable de leurs bonnes propriétés optiques, de leur translucidité mais également de leur faible résistance à la fracture. Puisque ces céramiques étaient fragiles, elles ont été cuites sur des chapes en métal afin d’en augmenter la résistance. Ce support métallique a cependant des limites d’un point de vue esthétique car il modifie le comportement de la lumière et altère les qualités optiques de l’élément prothétique par la réflexion du faisceau lumineux sur l’infrastructure métallique (ligne sombre et disgracieuse au collet). Ces inconvénients ont induit le développement de systèmes « all-ceram ». Le comportement de la lumière au niveau des restaurations « all-ceram » est fort proche de celui que l’on retrouve sur les dents naturelles. Le faisceau lumineux est réfracté et transmis à travers la céramique d’infrastructure pour illuminer le support dentaire sous-jacent, ce qui permet d’obtenir un rendu esthétique optimal. La plupart des systèmes « all-ceram » ont une structure en deux couches : la céramique esthétique (de recouvrement) est cuite sur la céramique d’infrastruc-ture. Les céramiques dentaires sont particulièrement sensibles à la propagation de fissures à partir d’un défaut. L’influence de la microstructure et de la composition chimique des céramiques dentaires sur leur résistance mécanique est importante. Pour renforcer une céramique, il faut diminuer la taille et le nombre des défauts et s’opposer à la propagation des fissures. Le refroidissement des céramiques s’accompagne de l’apparition dans la masse du matériau et en surface de microfissures appelées défauts de Griffith. Ils sont le résultat d’une concentration de contraintes de tension qui dépassent la résistance de la céramique, mais ne peuvent se libérer par déformation plastique du matériau. Leur longueur varie de 3 à 6µm. Les plus néfastes sont ceux localisés en surface, car ils peuvent être le point de départ d’une fissure. Le risque de fracture est proportionnel à la taille de ces défauts.

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Afin de conférer aux céramiques des valeurs de résistance plus importantes, on a cherché à augmenter la proportion de la phase cristalline de ces matériaux. La présence des cristaux limite la propagation de la fissure. Le renforcement du matériau par les cristaux présents dans la matrice vitreuse s’explique par la déviation de la propagation de la fissure, provoquant une perte d’intensité de la contrainte à son extrémité. L’évolution des céramiques a ainsi conduit à l’apparition sur le marché de céramiques renforcées: les céramiques vitreuses à haute teneur en leucite, les céramiques vitreuses renforcées par incorporation de cristaux de disilicate de lithium et les céramiques alumineuses obtenues par l’infiltration secondaire du réseau cristallin poreux par du verre fondu. Le déve-loppement de nouvelles céramiques à phase cristalline quasiment pure, l’alumine et la zircone, permet actuellement de relever de nouveaux défis esthétiques et fonctionnels. Les céramiques vitreuses feldspathiques sont utilisées pour la réalisation de facettes, et comme céramique de revêtement. Les céramiques vitreuses renforcées (leucite, disilicate de lithium, spinelle, alumine, zircone) sont utilisées d’après leurs propriétés physico-chimiques comme céramique d’infrastructure pour les inlays ou onlays ; pour les couronnes unitaires ou encore pour les bridges de faible étendue dans le secteur antérieur. Les céramiques polycristallines se présentent sous forme de blocs préfrittés le plus souvent. Leur usinage fait appel à la technique de conception et fabrication assistée par ordinateur (CFAO). L’alumine est utilisée comme infrastructure pour des couronnes unitaires antérieures et pour des bridges antérieurs de faible étendue. La zircone sera privilégiée pour l’infrastructure de couronnes unitaires antérieures lorsque la fonction de la dent est importante, et postérieures, de même que pour des bridges antérieurs et postérieurs (2 éléments manquants adjacents). La connaissance par le praticien des paramètres physico-chimiques et des propriétés mécaniques de ces trois grandes familles de céramiques lui permettra, après avoir posé l’indication d’une restauration « all-ceram », d’ouvrir le dialogue avec le laboratoire sur le choix du matériau. Celui-ci dépendra en effet de la situation clinique (type de restauration, position de la dent sur l’arcade et fonction, coloration du moignon), et des exigences du patient. Le choix du mode d’assemblage de la restauration à la dent est critique pour assurer la pérennité de la reconstruction. Celui-ci a pour objectif d’assurer l’herméticité du joint dento-prothétique, de participer à la rétention de l’élément, et dans certains cas de renforcer le complexe restauration-dent. Le praticien doit tenir compte du type de céramique utilisée, de la position des limites, de la rétention de la préparation, de la visibilité du joint dans le choix du matériau afin d’arriver à une intégration optimale de l’élément prothétique d’un point de vue esthétique et fonctionnel.

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Alice HACHEZ, DACS - Service de prothèse dentaire

Avulsion – réimplantation : ce qu’il faut savoir. (version complète de l'exposé de S. Theys lors de la sainte Apolline qui avait été

amputé pour des raisons indépendantes de notre volonté) Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est préférable de faire un rappel de l’épidémiologie des traumatismes dentaires ainsi que leur classification. Les traumatismes des dents temporaires représentent 18% des traumatismes généraux et touchent 51% des enfants de moins de six ans, parmi lesquels on retrouve 64% de garçons. 95% de ces traumatismes affectent le maxillaire supérieur et principalement les incisives centrales. En denture temporaire, les luxations sont plus fréquentes. Contrairement pour les dents définitives, on trouve 70% de fracture et 30% de luxation dont 1% à 16% d’avulsion. Les traumatismes de dents définitives représentent 5% des traumatismes pour lesquels il y a une recherche de traitement par la victime ou ses proches. Cela concerne un enfant sur trois. 80% des lésions affectent les incisives centrales maxillaires. Il existe quelques facteurs prédisposant au traumatisme dentaire tels que la béance labiale, la proalvéolie, la position vestibulée des incisives centrales après leur éruption, la ventilation orale, la fragilité de la dent, … Voici, en bref, une classification des traumatismes dentaires : Fêlure de l’émail Fracture de l’émail Fracture émail-dentine sans effraction pulpaire Fracture émail-dentine-pulpe Fracture émail-dentine-cément sans effraction pulpaire Fracture émail-dentine-cément avec effraction pulpaire Fracture radiculaire Secousse : on distingue les ébranlements et les subluxations Luxation Déplacement latéral Intrusion Extrusion Expulsion

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La gestion d’un traumatisme commence au téléphone. Ce premier contact est primordial et permet au dentiste de donner les premières informations, de rassurer le patient et ses proches ainsi que de réaliser une évaluation du traumatisme. A l’arrivée au cabinet, l’examen du patient commence par l’anamnèse. Celle-ci concerne tant les antécédents médicaux que les circonstances du traumatisme. On réalise ensuite un bon examen clinique (exo- et endobuccal) et radiographique. L’examen complet permet d’évaluer l’étendue des lésions, leurs conséquences et d’en informer le patient et ses parents afin d’obtenir une meilleure collaboration. Avulsion d’une dent temporaire Chez le jeune patient, l’examen clinique et radiographique nécessite l’aide de l’accompagnant. Le contact physique et verbal de ce dernier est rassurant pour le patient. La radiographie occlusale est le meilleur choix et le plus simple à réaliser. Le diagnostic différentiel doit être fait avec l’intrusion totale. La dent temporaire n’est pas réimplantée car il y a des risques de la forcer dans le follicule, de forcer le caillot dans l’alvéole ou de provoquer au germe des dommages supérieurs à ceux produit par le traumatisme. Le suivi d’une avulsion de dent temporaire est réalisé une semaine puis six mois post-traumatisme. Ensuite, un contrôle annuel est instauré jusqu’à l’éruption de la dent définitive. Afin de maintenir l’espace, la dent avulsée peut être remplacée soit par une plaque de Hawley soit par un arc lingual ou palatin fixe sur bagues. Avulsion d’une dent définitive La première étape de la consultation est la vérification de l’intégrité de la dent. Il est très important de toujours tenir la dent par sa couronne et jamais par sa racine. On réalise ensuite l’examen clinique et radiographique. La radiographie occlusale permet le diagnostic différentiel avec l’intrusion totale. Lors d’une avulsion, il y a un arrachement complet du système vasculo-nerveux apical et du ligament parodontal. L’objectif du traitement sera donc d’éviter ou de minimiser les phénomènes inflammatoires dus aux lésions du ligament parodontal ou de l’infection du tissu pulpaire. Le traitement variera selon que la dent soit mature ou non et selon le temps extra-alvéolaire. La solution idéale est la réimplantation immédiate de la dent sur le lieu de l’accident. Voici les étapes à suivre dans les différentes situations possibles pour une dent immature : Dent conservée dans un milieu adéquat,

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temps extra-alvéolaire inférieur à 60 minutes • Réimplantation immédiate Si dent souillée rinçage eau courante 10 secondes - Nettoyer la zone - Réimplanter la dent – Ne pas tenter de "re-extraire" une dent qui ne serait pas en parfaite position.

• Réimplantation au cabinet Si dent souillée nettoyer la surface - Eliminer le caillot - Couvrir la surface radiculaire de microsphère de minocycline hydrochloride - Examiner l’alvéole - Si fracture alvéolaire, repositionner le mur alvéolaire - Réimplanter la dent.

Suturer les lacérations gingivales - Vérifier la position normale de la dent - Contention- Prescription- Instructions au patient

60 Temps extra-alvéolaire supérieur à 60 minutes Enlever les tissus mous nécrotiques -Traitement canalaire extra-oral - Eliminer le caillot - Examiner l’alvéole - Si fracture alvéolaire, repositionner le mur alvéolaire - Immerger la dent dans une solution de fluorure de sodium 2%, pendant 20 minutes - Réimplanter la dent. Suturer les lacérations gingivales - Vérifier la position normale de la dent - Contention – Prescription - Instructions au patient Voici les étapes à suivre dans les différentes situations possibles pour une dent mature: Dent conservée dans un milieu adéquat, temps extra-alvéolaire inférieur à 60 minutes Idem dent immature mais initier le traitement canalaire 7 à 10 jours plus tard avant la dépose de la contention.

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Temps extra-alvéolaire supérieur à 60 minutes Idem dent immature mais traitement canalaire extra-oral ou 7 à 10 jours après la réimplantation et avant la dépose de la contention. Dans ces différentes situations, la contention est placée pour deux semaines sauf en cas de fracture alvéolaire. Dans ce cas, elle est maintenue six à huit semaines. La contention a pour objectif de maintenir la dent traumatisée en position physiologique et de favoriser la guérison de la pulpe et/ou des tissus de soutien. La contention doit être immédiate, atraumatique, stable et permettre un accès endodontique ainsi que le maintien d’une bonne hygiène bucco-dentaire. Les prescriptions concernent des antalgiques et des antibiotiques. Les instructions au patient consistent en une alimentation molle pendant deux semaines, un brossage des dents avec une brosse à dent souple et des bains de bouche à la chlorhexidine pendant une semaine. Le pronostic dépend de nombreux facteurs dont nos manipulations, du temps extra-alvéolaire, du milieu de conservation.² Pour un temps extra-alvéolaire inférieur à vingt minutes, on a un très bon pronostic et une grande probabilité d’obtenir une revascularisation. Le pronostic devient mitigé pour un temps extra-alvéolaire situé entre vingt et soixante minutes. Au delà de soixante minutes, le pronostic est mauvais, la rhizalyse est certaine et la survie cellulaire impossible. En ce qui concerne les milieux de conservation, il en existe d’excellent mais ils sont difficiles à trouver par les patients (solutions commerciales, sérum physiologique). Le milieu de conservation doit permettre d’éviter le dessèchement et être compatible avec la survie cellulaire. Le lait est un bon milieu de conservation. La salive est un mauvais milieu de conservation de par la présence de nombreux micro-organismes. L’eau doit être utilisée en dernier recours si aucune autre solution n’est possible. Le suivi des traumatismes est primordial. Les contrôles cliniques et radiographiques doivent être réguliers. Pour une dent immature, la deuxième séance consiste en la dépose de la contention sauf en cas de fracture alvéolaire et en l’arrêt des prescriptions. Le traitement canalaire ne sera réalisé qu’en présence de signes pathologiques. En ce qui concerne les dents matures, la deuxième séance permet la réalisation du traitement endodontique et d’une restauration assurant l’herméticité. On dépose également la contention sauf en cas de fracture alvéolaire. Par la suite, un contrôle clinique (sensibilité, percussion, mobilité) et radiographique (recherche de résorption inflammatoire et/ou d’ankylose) doit être réalisé toutes les semaines durant le premier mois puis à trois, six, neuf et douze mois. Un contrôle annuel pendant au moins cinq ans est ensuite nécessaire.

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Une évolution favorable se traduit par une dent asymptomatique avec une absence de signe radiographique de résorption ou d’ostéite apicale et la présence d’une lamina dura continue. Pour la dent immature, on aura l’arrêt ou la poursuite de la formation radiculaire et poursuite de l’éruption. En cas d’évolution défavorable, il y a des signes radiographiques de résorption et pour la dent immature, l’infraclusion. Les principales complications sont donc la nécrose pulpaire, la résorption radiculaire inflammatoire, la résorption radiculaire de remplacement, l’infraclusion. A long terme, les dents réimplantées sont souvent perdues. Les solutions de remplacement dépendent de critères tels que l’esthétique, la prévision de la croissance de l’os alvéolaire, les rapports interdentaires et l’aspect financier. Voici quelques possibilités : Traitement orthodontique : tenir compte des impératifs occlusaux et esthétiques Traitement chirurgical: autotransplantation Traitement prothétique : prothèse fixe conventionnelle ou collée, prothèse amovible, traitement implantaire : le premier choix En conclusion, la réimplantation doit toujours être tentée, même si le pronostic est réservé car c’est une solution d’attente permettant la conservation de l’os alvéolaire et donc une meilleure solution future de remplacement. De plus, c’est le meilleur mainteneur d’espace.

Stéphanie Theys Références bibliographiques : Guidelines for the management of traumatic dental injuries. Flores et al. Dental Traumatology 2007; 23:130-136, 196-202 Traumatismes dentaires. Du diagnostic au traitement. Naulin-Ifi. Edition Cdp collection JPIO 2005 Mutsuhiro Tsuzibosho Treatment planning of traumatized teeth von Arx at al., 2001: Splinting of traumatized teeth with a new device:TTS (Titanium Trauma Splint)

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Journées Dentaires de L'UCL

Comme le veut la tradition, les 7e journées dentaires de l'UCL ont eu lieu les 23 et 24 mai dernier. Elles furent organisées par le service d'Orthodontie sous la présidence de Mme Myriam Delatte. Thème : "Les traitements pluridisciplinaires ». Organisation impeccable, repas appréciés par tous, programme scientifique intéressant, plus de 400 inscrits, que demander de plus ! Seul petit couac, le bar du Spix prévu avec de bonnes bières belges brillait par son absence, défection de dernière minute d'Inbev toujours non expliquée mais sincèrement regrettée. Au nom de l'EMDS, nous présentons très sincèrement toutes nos félicitations et adressons nos remerciements cordiaux à toutes les personnes qui ont contribué au succès de ces journées.

Inauguration des journées par Mme Delatte

Quelques vues générales des participants

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Quelques résumés des conférences L’implantologie assistée par ordinateur.

L’objectif des traitements implantaires est de répondre à la demande du patient de rétablir la fonction et l’esthétique des zones édentées, tout en respectant les exigences requises pour le placement de l’implant et son utilisation prothétique. Les traitements implantaires s’inscrivent en ce sens dans un cadre pluridisciplinaire et gagnent à être rigoureusement planifiés.

Description des concepts et

illustration du système Nobelguide®.

Dr L. Vrielinck

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Les systèmes de planification ont évolué au fil du temps :

• navigation « mentale » • guide chirurgical ancien • forage guidé, suivi d’une implantation à la main • forage guidé, suivi d’une implantation guidée elle aussi par le guide non fixé • guide fixé permettant le forage et l’implantation.

Le programme Nobelguide® fait partie de cette dernière génération de systèmes de planification. Le patient subit un scanner avec le guide radiologique (voir paragraphe suivant), qui est par ailleurs scanné seul. Les données du scanner sont converties dans le logiciel Nobelguide® qui permet alors de simuler virtuellement la pose des implants. Une fois la planification terminée, le guide chirurgical est usiné. Celui-ci est fixé au maxillaire au moment du temps opératoire, permettant de guider tant le forage que l’implantation proprement dite. Les paramètres de positionnement (vertical, horizontal et angulation) de l’implant sont ainsi contrôlés, ce qui résulte en une grande précision de l’acte chirurgical. Ce type de planification tridimensionnelle offre de nombreux avantages, et les raisons suivantes nous encouragent à y avoir recours de plus en plus fréquemment :

• pour des raisons préventives, afin d’éviter les structures anatomiques voisines (nerf dentaire inférieur, racine…)

• pour inclure le plan de traitement prothétique dans la planification • pour éviter des greffons osseux (ex : inclinaison des implants longs distaux

pour éviter un sinus-lift) • comme outil pour favoriser une collaboration effective pluridisciplinaire • pour optimiser le traitement pour le patient : chirurgie sans lambeau,

rapidité et précision du traitement.

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Le système Nobelguide® associe les progrès de l’imagerie médicale à ceux des procédés de conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO) pour planifier et réaliser le plus précisément possible les traitements implantaires de reconstruction prothétique. Les préliminaires prothétiques indispensables consistent à monter sur articulateur les modèles et à réaliser un guide radiologique conforme aux prescriptions décrites ci-dessous. Les modèles doivent reproduire l’état du patient tel qu’il sera le jour de la chirurgie. Un mordu de désocclusion (en silicone par exemple) est réalisé sur articulateur et sera porté par le patient le jour du scanner en vue d’éviter les superpositions entre les deux maxillaires. Le guide radiologique doit répondre à une série de critères : stabilité optimale de la base en résine dure, plans bipupillaire et d’occlusion corrects, overjet et overbite d’amplitude raisonnable en fonction des besoins esthétiques et fonctionnels, absence de structure métallique, extension suffisante des bords de prémolaire à prémolaire, épaisseur de 2 à 3 mm partout. Le praticien et le patient sont souvent tentés d’utiliser comme guide l’ancienne prothèse par souci d’économie de temps et d’argent mais dans le protocole Nobelguide®, ce choix est un leurre si les exigences sus-mentionnées ne sont pas respectées. Il vaut donc mieux dans le plupart des cas réaliser une nouvelle prothèse préalablement au scanner. Après mise en place des marqueurs de gutta, celle-ci pourra servir de guide radiologique. Le patient passe le scanner avec le guide radiologique et le mordu en surélévation. Le guide est également scanné seul. La reconstruction tridimensionnelle du maxillaire et la possibilité d’y superposer l’image du guide (de la prothèse) permet de simuler une pose virtuelle d’implants pour optimiser l’intégration prothétique en maîtrisant la morphologie des restaurations. Une fois la planification terminée sur le logiciel, le système Nobelguide® permet de générer un guide chirurgical précis, copie quasiment conforme du guide radiologique et usiné en 3D . Au moment du temps opératoire, ce guide chirurgical est fixé au

Mise en application prothétique du système

Nobelguide®

Pr. A. Brabant

Pr A. Brabant

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maxillaire à l’aide de petites vis, de sorte que le forage et la mise en place de chaque implant soient rigoureusement conformes à la planification. Le respect du protocole du système Nobelguide® assure une précision tridimensionnelle suffisante pour pouvoir procéder à la mise en charge immédiate des restaurations prothétiques provisoires.

Alice Hachez

Alice et son mari, Benoit Cambier

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L'orateur, le professeur Mariani, nous a expliqué son point de vue concernant le traitement l’édentement total, tant d’un point de vue théorique que pratique, à l’aide d’une illustration complète. Au début du siècle passé, certains prédisaient déjà que l’édenté serait une espèce en voie de disparition. Toutefois, dans nos pays, aussi bien en scandinavie qu'aux USA, on remarque grâce aux statistiques, que bien que la prévention diminue la prévalence de l'édentement total, l’incidence de celui-ci reste élevée, notamment en raison de l'allongement de la durée de vie. Les objectifs thérapeutiques sont la restauration de l’esthétique car la prothèse a un rôle socialisant évident, ainsi que la réhabilitation de la fonction (DVO, PO, RC). Il existe 3 possibilités de support des dents amovibles utilisées en prothèse complète. - Appui fibro-muqueux conventionnel qui n’est, selon le conférencier, indiqué que de façon temporaire chez des patients âgés ou aux conditions socio-économiques défavorisées. - Prothèse à complément de rétention (bouton pression, barre,..) permettant de créer un réel lien mécanique à l’organisme. -Prothèse fixée sur implants “ Chez l’édenté total, les traitements utilisant les implants ostéo-intégrés donnent des résultats nettement supérieurs. Les échecs sont dus à la méconnaissance par les praticiens des règles et standards de l’implantologie. Il ne faut jamais oublier que c’est la prothèse qui guide le placement des implants” A la mandibule, la prothèse complète donne 97% de succès à 10 ans et au maxillaire environ 92%. Il s’agit donc du plus grand succès thérapeutique toutes disciplines confondues. A noter que l’overdenture au maxillaire supérieur

Quelles indications thérapeutiques en présence d’un édentement

total?.

Pr P. Mariani

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présente un taux d’échec plus important à long terme (20 à 25% d’échecs sur 20ans). Les indications thérapeutiques plaidant en faveur d’un traitement implanto-porté ou supporté à la mandibule sont les suivants :

- Anatomie : Les crêtes fibro-muqueuses sont-elles vraiment adaptées à recevoir des prothèses ? Il existe une mobilité à la phonation, déglutition, mastication qui est contraire à l’obtention d’une occlusion précise. De plus, elles entraînent une compression du paquet vasculo-nerveux au niveau du foramen mentonnier.

- Résorption osseuse : La PAC même bien adaptée ne préserve pas les crêtes alvéolaires ! La résorption est supérieure à la mandibule (instabilité et petite surface d’appui) et se marque plus en postérieur (pressions majeures liées à la proximité de l’axe charnière et aux surfaces occlusales plus importantes).

A la mandibule et sur une période de10 ans, une prothèse "assistée par sur une barre sur implants réduit la résorption osseuse de 6mm à 2mm soit une moyenne de 0,2mm/an.

- Efficacité masticatoire : La force augmente avec un appareillage implanto-porté. Le patient denté développe des forces masticatoires de 160N, l’édenté bien appareillé de 40N, avec PAC stabilisée par 2 implants environ 120N. Il est intéressant de préciser que dans le cas d’une réhabilitation implanto-portée bi-maxillaire, on dépasse les 160N car le patient perd sa proprioception… Attention à la casse !

- Aspects psychologiques : chez les patients avec un complément de rétention, on observe une augmentation du confort masticatoire, esthétique, phonétique ainsi qu’une augmentation de la confiance en soi. L’opinion du patient vis-à-vis de son praticien se voit également renforcée.

En ce qui concerne la mise en charge, le professeur Mariani nous décrit une technique pour réaliser de façon immédiate une prothèse provisoire à l’aide de manchons de résilience solidarisés au fauteuil. Toutefois, dans sa pratique privée, il préfère la placement d’une prothèse définitive avec armature coulée le jour suivant celui du placement des implants (après une empreinte au plâtre en fin chirurgie pour situer les implants). Pour conclure, un cas clinique réalisé à l’aide Nobel Guide permit de préciser les apports d'une planification 3D :

- Mise en évidence précise des structures anatomiques (nerf dentaire, dents voisines,..)

- Guidance pour le traitement prothétique - Possibilités de solutions sans greffes osseuses - Amélioration de la collaboration entre les différents acteurs : technicien-

chirurgien - praticien

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- Optimisation du traitement : évite les lambeaux (Flapless), placement des implants plus rapide, plus précis

- Possibilité de placement d’implants longs zygomatiques. En conclusion, la position de Mariani est claire : Le “ Gold Standard ” dans le traitement de l’édentement complet passe par un support implantaire. Un minimum de 4 implants solidarisés est d’application pour le maxillaire supérieur. A la mandibule 2 implants pour une overdenture sont un strict minimum.

Gauthier Lescrenier Note de la rédaction Le "consensus de Mc Gill" (Montréal 2002) évoqué par le conférencier prévoit effectivement que tout patient édenté mandibulaire devrait pouvoir bénéficier de l'assistance de deux implants portant des boutons pression (c'est le système le moins onéreux); ce que la sécurité sociale suisse a inclus dans sa nomenclature. Malheureusement, sans l'aide de guides chirurgicaux onéreux, dans 80% des cas, et tant à Marseille qu'à Bruxelles, (confirmé par P. Mariani hors congrès) la confection d'une barre de type Dolder s'impose pour pallier le manque de parallélisme des implants. A cela s'ajoute un renfort métallique coulé indispensable, ce qui au total représente un surcoût d'environ 2500 € à charge du patient, sans tenir compte de l 'incidence des rebasages et réparations plus fréquents qu'en PAC classique. Tous les Marseillais jouent et gagnent au loto ? Une galéjade de plus ?

JG

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La description clinique et la reconnaissance des anomalies dentaires/orofaciales peuvent s’avérer difficile à réaliser même pour un praticien aguerri. Ces données sont indispensables pour la prise en charge clinique du patient et de sa famille, la compréhension de l’étiologie et des mécanismes pathogéniques. Elles peuvent orienter un diagnostic médical. Une description phénotypique précise peut suggérer un génotype. Certaines de ces anomalies, en particulier les anomalies dentaires de nombre, forme, taille, structure, d’éruption, résorption sont retrouvées dans le cadre des

Cavité buccale et maladies génétiques

Pr. A. Bloch-Zupan

Pause-café et grande papote

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maladies génétiques rares. L’accès à des ressources décrivant ces données peut être limité et ardu et nécessite le plus souvent des collaborations, un travail en interaction avec des centres de référence, avec des praticiens spécialistes de ce champ de compétence. Les connaissances dans le domaine des anomalies dentaires et de la génétique évoluent rapidement et les ouvrages publiés doivent être régulièrement réactualisés. La formation continue est indispensable et nécessite une veille des systèmes d’information et des bases de données biomédicales accessibles via l’Internet. Pour un individu, l’acquisition de ces facultés d’analyse conduisant à l’élaboration d’un diagnostic clinique différentiel et à une prise en charge thérapeutique requiert le développement des capacités d’observation entraînées par l’exposition à de nombreux cas cliniques et de solides bases en génétique et développement. En juillet 2006, le centre de référence des manifestations odontologiques des maladies rares, Service de soins bucco-dentaires, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg est labellisé par le Ministère de la Santé et des Solidarités dans le cadre du Plan National Français des Maladies Rares 2005-2008. Cette consultation accueille et examine les patients atteints de maladies rares et les membres de leur famille. Elle contribue au diagnostic précoce et à la prise en charge des manifestations bucco-dentaires de ces maladies en intégrant ces données dans la prise en charge globale médicale du patient. Cette prise en charge pluridisciplinaire orientée vers la prévention vise à rétablir l’esthétique et à optimiser l’expression de toutes les fonctions orales. Cette action doit être le plus précoce possible afin d’intercepter et de traiter les complications dentaires, les malocclusions ou dysfonctions pouvant résulter de telles anomalies. L’un de ses objectifs essentiels est de favoriser l’intégration scolaire et sociale des patients atteints d’anomalies dentaires.

Stéphanie Theys

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L’âge de la première consultation chez le dentiste a évalué au cours des dernières décennies. Dans les années nonante, on encourageait la première consultation à l’âge de trois ans car la communication devient plus facile et que l’enfant a commencé sa scolarité. Mais au vu de la recrudescence des petites cavités buccales et de la carie de la petite enfance, tout porte à croire que nous devrions voir ces enfants à partir d’un an. L’association américaine de dentisterie pédiatrique conseille même de les voir dès six mois c’est à dire dès l’apparition des dents temporaires. En ce qui concerne les caries, leur répartition est très inégale. Par rapport à une majorité d’enfants indemnes de carie, il y a un petit groupe d’enfants âgé de 4 ans qui présentent des lésions importantes. Ces jeunes enfants ont souvent ce que l’on appelle la carie de la petite enfance. L’étiologie de cette dernière est multifactorielle. C’est l’association de facteurs qui rend la forme d’autant plus sévère. L’étiologie nous ramène aux notions de facteur terrain, de facteur glucidique, de facteur bactéries et de facteur temps qui est essentiel pour la carie de la petite enfance. Pour les glucides, nous devrons tenir compte du type, de la forme et de la fréquence. Il existe des types de glucides plus cariogènes tels que le saccharose, le glucose, le fructose, le maltose, et d’autres moins tels que le sorbitol, le maltitol, le xylitol qui appartiennent au groupe des polyalcools. Ces derniers possèdent cependant des effets secondaires auxquels il faut faire attention. Certains auteurs ont également montrés que l’incidence carieuse augmente lorsque les glucides sont consommés entre les repas (càd lorsque la fréquence augmente) et que le pouvoir cariogène des aliments collants est augmentés. On introduit ici la notion de durée de contact avec les dents.

La carie de la petite enfance

Mme A. Fortpied

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Il faut toutefois noter que notre organisme a besoin de glucides. Le tout est de bien les gérer au cours de la journée et de les associés aux repas alimentaires. Cela permettra d’éviter les effets secondaires puisqu’il y a une plus grande production de salive au cours des repas. Il ne faut pas oublier que les sucres se trouvent également dans d’autres produits que les aliments par exemples des produits pharmaceutiques (antidouleurs, anti-inflammatoires, mucolytiques, les comprimés homéopathiques…). Certains médicaments contiennent des glucides, il est préférable d’en favoriser les suppositoires ou les solutions sans sucre. Il est important de mettre en garde les parents que si l’on utilise ponctuellement des boissons sucrées comme remède médical, cela n’est pas une raison pour les mettre après dans le biberon. Pour le facteur temps, il est préférable d’encourager, dès que possible, l’enfant à boire à la tasse car la déglutition est plus rapide que la succion. Le temps de contact du liquide sucré avec les dents sera donc réduit. Les bactéries colonisent la cavité buccale très vite après la naissance. Lors de l’éruption des dents, les streptocoques mutants peuvent adhérer aux surfaces lisses. Nous pouvons retrouver une concentration de 30% de streptocoques mutants dans les cas de caries de la petite enfance. La transmission de ces bactéries est d’abord verticale de la maman à son enfant par les panades, les tétines, les biberons. Ensuite il y a la transmission horizontale. Celle-ci est observée vers l’âge de cinq ans avec l’évolution socioéconomique de nos sociétés occidentales dans lesquelles les enfants fréquentent davantage les garderies. En ce qui concerne le facteur terrain, la sensibilité des enfants à la carie est influencée par toutes perturbations dans l’environnement dentaire càd toute perturbation du métabolisme phosphocalcique, toute carence en vitamine A ou en vitamine D. Parmi les patients à risque, nous retrouvons les enfants dont les mamans ont eu de l’anémie au cours de la grossesse, les enfants porteurs de cardiopathies congénitales, les enfants prématurés, les enfants porteurs de reflux gastro-œsophagiens. Il y a également influence de tout ce qui modifie le débit salivaire. On retrouve ici les patients prenant des anti cholinergiques, les patients asthmatiques, ceux qui subissent des chimiothérapies et les patients handicapés. Le diagnostic de la carie de la petite enfance se fait lorsqu’on observe au moins une dent absente ou une face cariée ou obturée sur une dent temporaire d’un enfant âgé de 0 à 71 mois. Le profil d’attaque suit la chronologie d’éruption. Nous avons donc une atteinte principalement au niveau des incisives et des premières molaires. Il existe quatre stades différents. Le premier stade se caractérise par des lésions de déminéralisation et s’étend jusque 15 mois. La situation est réversible. Le deuxième stade consiste en une atteinte dentinaire et s’étend de 16 à 24 mois. Le stade trois se manifeste par des lésions plus profondes des incisives maxillaires et s’étend de 20 à 36 mois. Enfin, au quatrième stade, nous observons les caries de ces incisives.

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Le diagnostic différentiel de la carie de la petite enfance doit se faire avec la mélanodontie infantile de Beltrami, les hypoplasies de l’émail, la dentinogenèse imparfaite, l’amélogenèse imparfaite. La carie de la petite enfance concerne donc les enfants de 0 à 5 ans. Afin de bien gérer ces patients, il est intéressant de connaître ce qu’il se passe durant cette période. La première année se caractérise par la succion nutritive et non nutritive, la diversification alimentaire, l’éruption des dents temporaires, l’introduction de l’hygiène bucco-dentaire. A un an, tout est permis au niveau de l’alimentation, il faudra donc faire très attention au rythme alimentaire et encourager l’enfant à boire à la tasse. Notre attention devra être attirée par la persistance d’un problème de régurgitation. Les traumatismes vont commencer. A deux ans, l’enfant est dans une période d’opposition. Il commence à chipoter au niveau des repas et il faut donc maintenir cette règle stricte de quatre repas par jour. En ce qui concerne l’hygiène bucco-dentaire, on brosse les dents deux fois à deux ans. A 3 ans, l’enfant commence sa scolarité et devient plus sociable. C’est le moment idéal pour mettre fin à la succion non nutritive. La denture temporaire est complète et la mastication de l’enfant doit être stimulée. A 4 ans, il s’agit d’une nouvelle période d’opposition. Il faudra faire attention à l’alimentation, au type de respiration, à l’équilibre de l’occlusion et à l’hygiène bucco-dentaire. 5 ans, c’est l’âge d’or. Il y a vraiment moyen d’établir un climat de confiance avec l’enfant, c’est le début de la communication. Il y a lieu de bien accompagner ces enfants qui sont parfois désemparés par rapport à la modification de leur schéma buccal. L’attention des parents doit être attirée sur la chronologie d’éruption des dents définitives. Les actions essentielles à mener dans le domaine de la carie de la petite enfance concernent la prévention. C’est le maître mot de notre pratique. La prévention primaire devrait nous permettre d’encadrer la femme enceinte ainsi que l’enfant jusqu’à l’âge de trois ans. Cette prévention primaire prénatale est primordiale. Il est nécessaire d’évaluer le risque carieux, d’établir des contrôles réguliers et renforcés chez les groupes à risque, de réaliser une évaluation nutritionnelle et d’insister sur l’importance du brossage quotidien des dents. La question du complément de fluor par voie systémique doit être évaluée au cas par cas en sachant qu’il ne peut pas dépasser la dose de 0,05 mg de fluorure par kilogramme et par jour. Selon les directives de l’académie européenne de dentisterie pédiatrique, la prescription de fluor par voie systémique ne concerne que les groupes à risque. Nous retrouvons le schéma suivant : de 0 à 3 ans, un comprimé de 0,25 mg par jour ; de 3 à 6, deux comprimés de 0,25 mg par jour ; au-delà de 6 ans, deux fois 0,5 mg par jour.

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Il est à noter que la biodisponibilité des ions fluorures est étroitement liée à la salive humaine. L’application de vernis fluorés peut également être indiquée pour des groupes à risque afin d’arrêter des lésions débutantes de classe 1. Pour une activité carieuse faible ou moyenne, l’application sera réalisée deux fois par an. On envisagera quatre à six applications en cas d’activité carieuse importante. Dans le domaine de l’hygiène bucco-dentaire, on encouragera le passage d’une lingette humide dès le début même en l’absence de dents afin d’instaurer une hygiène systématique. Lors de l’apparition des premières dents, on brossera les dents en utilisant un dentifrice contenant 500 ppm de fluor. La quantité à appliquer sur la brosse à dent représente l’équivalent d’un grain de riz. De deux à six ans, on utilisera un petit pois de dentifrice contenant 500 ppm de fluor. Le brossage se fera selon une technique adaptée et durera trois minutes. Le brossage sera assisté par les parents. Les plus de six ans utiliseront un dentifrice junior contenant entre 1000 et 1400 ppm de fluor. Le brossage se fera sous contrôle parental. L’enfant doit être encadré par rapport à son hygiène bucco-dentaire. Celle-ci aura lieu matin et soir avec comme alternative pour le midi de boire de l’eau ou d’utiliser des chewing-gums au xylitol. Une fois la carie présente, nos moyens de prise en charge sont l’approche psycho-comportementale, en cas d’échec la sédation consciente et en dernier recours l’anesthésie générale. L’approche psycho-comportementale doit tenir compte des différentes périodes d’équilibre et de déséquilibre que traverse l’enfant. Il y a aussi cette relation triangulaire avec les parents et la nécessiter d’établir un climat de confiance. Lorsque ce dernier est établi, il faudra dès que possible établir une relation directe avec l’enfant. Il ne faut pas oublier la communication non verbale et l’adapter selon les âges : le jeu jusque trois ans, les personnages imaginaires de trois à sept ans, le dessin au-delà de sept ans. Il est essentiel de se rappeler que nous n’avons jamais deux fois l’occasion de faire bonne impression, il y a donc une grande importance à apporter à la première consultation et il faut prendre le temps. En ce qui concerne le plan de traitement, il vaut parfois mieux commencer par le plus simple et terminer par le plus compliqué. En cas d’échec, on se tournera vers la sédation consciente. Celle-ci sera particulièrement utile pour des soins ponctuels, pour des coopérations insuffisantes, pour les patients présentant un réflexe nauséeux développé. L’anesthésie générale ne sera préconisée qu’en dernier recours. Nous pouvons conclure en affirmant que la période de 0 à 6 ans de nos enfants est capitale dans le développement de certaines fonctions, au niveau nutritionnel, dans l’instauration d’une bonne hygiène et de bonnes habitudes en générale. Le premier contact avec le dentiste est primordial. Au niveau de la carie de la petite enfance, il vaut mieux prévenir que guérir.

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Stéphanie Theys

Si les dentistes jouent un rôle particulièrement important dans la santé buccale des enfants, ils ont également un rôle à jouer en ce qui concerne l’alimentation. Dans ces deux domaines, la prévention est primordiale. L’enfant se caractérise essentiellement par la croissance. C’est un organisme en devenir qui doit grandir et se développer. Au cours de sa première année, on observe une maturation physiologique, neurologique et psychique. De plus, le poids de l’enfant va tripler. Cette première année est une période clé de croissance intense au cours de laquelle l’enfant a des besoins importants. Les apports nutritionnels devront être importants et adaptés, le lait sera la base nutritionnelle des enfants. Avant d’aborder quelques repères nutritionnels selon les âges, il est nécessaire de savoir que l’alimentation est un apport de calories. Ce dernier est fonction de divers facteurs tels que la culture, l’âge, la société et la maladie. Il existe une influence « réciproque» entre la maladie et l’apport calorique. Quelques repères selon les âges : De 0 à 6 mois Le lait maternel est à conseiller. Il suffit à combler les importants besoins nutritionnels de l’enfant pour autant que la maman ait une alimentation adéquate. Les seuls compléments nécessaires sont les vitamines D et K. Cette dernière est à donner jusqu’à trois mois. L’allaitement apporte une protection tant à l’enfant qu’à la maman. On observe de nombreux bénéfices par exemple au niveau immunitaire, au niveau du

L’alimentation du jeune enfant

Dr. O. Beauraind

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conditionnement de la flore intestinale, au niveau des risques d’obésité, d’allergie et d’hypertension artérielle… sans oublier le rôle de l’attachement. L’allaitement maternel est également protecteur en ce qui concerne les caries car le contact sucre-dent est moindre par rapport au biberon, il n’y a pas de sucre ajouté et le lactose est moins acidogène que les autres sucres. Cet effet protecteur n’existe plus en cas d’allaitement prolongé càd au-delà de six mois. En cas de difficulté ou d’impossibilité d’allaiter, il existe actuellement des laits adaptés aux besoins de l’enfant mais il ne s’agit évidemment pas de lait de vache. Il est vivement déconseillé de tremper les tétines dans des aliments sucrés tel que le miel. De 6 mois à 2 ans C’est la période de la diversification c.à.d. l’introduction progressive d’autres aliments que le lait. Selon la race et le pays dans lequel on se trouve, les premiers aliments introduits diffèrent (Il s’agira plus fréquemment du riz en Asie et des pommes de terre en Europe). Il est important de savoir que tous les enfants ont une prédisposition génétique pour les aliments sucrés, salés et dense en énergie mais il ne faut jamais oublier que même s’il y a une base, les comportements peuvent être modifiés. Les aliments doivent être introduits progressivement en petites quantités, sans forcer et de manière régulière. Personne n’aime le nouveau, on en a peur. Il est donc important de présenter jusqu’à dix fois le même aliment avant de conclure que l’enfant ne l’aime pas et de passer à un autre. L’aliment essentiel est l’eau. Il est nécessaire d’insister sur son importance. Le régime alimentaire doit contenir un apport de lait de 500 millilitres en deux prises, des fruits et légumes, 200 à 250 grammes de féculents, 10 à 30 grammes de viande ou poisson, des graisses polyinsaturées (exemple ; huile de colza, huile de tournesol), du beurre pour le cholestérol et de l’eau. Il est primordial de ne pas supprimer toutes les graisses car les lipides et le cholestérol interviennent dans toutes les membranes cellulaires. Par contre, il ne faut jamais donner de sel car la fonction rénale de l’enfant est immature et il ne sait pas éliminer le sodium. En ce qui concerne les fruits et les légumes, il n’y a aucun avantage à commencer par l’un ou l’autre mais il est préférable de favoriser ceux de saison car ils sont plus riches en minéraux. Durant cette période, il est important de ne pas faire d’excès de protéines et de ne pas avoir un excès de poids dans la petite enfance car c’est un grand facteur de risque d’excès de poids à six ans. Même si l’enfant n’a pas de dent, il est nécessaire de développer la mastication afin permettre le développement des muscles masticateurs tels que les masséters. Cela peut débuter en écrasant les aliments à la fourchette et en donnant des petits morceaux. A partir de huit mois, on introduit le pain et on n’ajoute plus de farine dans les biberons. L’enfant doit apprendre à manger et à mastiquer lentement afin d’avoir moins faim. Le cerveau met environ vingt minutes pour se rendre compte que l’on n’a plus faim.

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Le lait reste essentiel car il entraîne une moindre chute du pH salivaire que les autres aliments. De plus, c’est dans l’enfance que se développe la réserve de calcium. Les arachides sont à déconseiller jusqu’à trois ans. A 2,5 ans C’est une période difficile d’opposition et de refus. L’enfant refuse de manger, de dormir, d’aller sur le petit pot, …C’est également l’âge auquel l’enfant fait son entrée dans la société. Il a donc besoin que ses parents lui mettent des limites, un cadre et qu’on lui dise non de temps en temps. Il est également important d’insister sur l’hygiène et entre autre sur le brossage des dents. Les siestes et le sommeil de l’enfant doivent être respecté car un enfant fatigué s’oppose plus et mange très mal. Les repas sont au nombre de quatre et sont corrélés aux performances scolaires. Les principes de petites quantités et de ne pas forcer restent d’application Le petit déjeuner est primordial car un enfant ne sait pas se concentrer si il n’a pas mangé. Celui-ci peut être composé de céréale ou d’une tartine avec un peu de confiture voir de chocolat à tartiner, d’un verre de lait et d’un fruit. Cependant, il est fréquent que l’enfant n’ait pas le temps de manger autant le matin. Si l’enfant n’a pas mangé le matin, une petite tartine est autorisée pour son dix heures. Sinon, la collation sera composée d’un fruit. Les fruits sont plus favorables que les jus de fruit car ces derniers n’ont pas les mêmes valeurs nutritionnelles. Le repas de midi sera constitué d’au moins une garniture riche en calcium et d’eau comme boisson. Il comportera des légumes (n’oubliez pas de penser à la soupe), une portion de pâtes, un produit laitier et des mini friandises pour ne pas oublier le petit plaisir. Le goûter se constituera d’un yaourt, d’un fruit, de céréale ou d’une petite tartine ou parfois de biscuit (riche en énergie). Il est conseillé de prendre un souper léger. Le souper ne doit pas contenir de grosses portions. Il sera constitué de soupe ou si aucun repas chaud n’a été pris, d’une viande accompagnée de légumes et de céréale. La soupe constitue un excellent repas équilibré et rapide à préparer. Le souper devrait être un moment d’échange et de relation familiale durant lequel il est préférable que la télévision soit fermée. Il est important que l’enfant ne s’endorme pas avec un biberon. A trois ans, la prise de biberon devrait être terminée. La diminution doit être progressive, par exemple par trente millilitres, et accompagnée de l’apprentissage de boire à la tasse. La consommation de fruits et légumes doit être favorisée sans forcer afin de prévenir le développement de certaines pathologies. L’adolescence

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L’adolescence est caractérisée par une grande période de croissance. C’est également une période de défi, de déni et d’opposition. Il s’agit d’une période à risque alimentaire et cariogène car il y a une augmentation des repas à l’extérieur et des sorties. Il est toujours nécessaire d’insister sur l’importance des apports en calcium juste avant la puberté afin de prévenir le risque d’ostéoporose. Après ces quelques repères concernant l’alimentation, voici quelques informations générales. Il est à noter que la fréquence des caries varie selon la disponibilité de sucre, sa facilité d’accès, la quantité de sucre ingéré ainsi que sa fréquence d’absorption. Lorsque l’on mange du sucré, il faut le consommer avec le repas alimentaire afin d’éviter de multiplier les prise successives. Les érosions dentaires sont favorisées par la prise d’aliment acide tel que les jus de fruit, les boissons sportives et les soft-drink. Il existe aussi des aliments qui ont plutôt un effet protecteur sur les dents comme les fromages à pâte dur et les céréales complètes, le thé noir et les chewing-gums au xylitol. Rappelons également que la sédentarité, le stress et le sommeil influencent le risque d’obésité. Celle-ci engendre une augmentation des risques de pathologies cardio-vasculaires, de prématurité, de pré-éclampsie, de retard de croissance in utero, de maladie parodontale,… En conclusion, rappelons l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire et alimentaire, l’importance de la prévention, l’importance de l’allaitement maternel, l’importance de la diversification, l’importance de profiter des repas en tant que moment d’échange en famille, l’importance de l’eau, des céréales, des fruits et légumes frais. N’oublions pas que les dentistes ont un rôle essentiel dans la santé buccale mais aussi générale et psychique des patients.

Stéphanie Theys

Quelques étudiants de dernière année : et dire que dans un mois c'est fini… ! Notre Grand Maître

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HUMOUR

Premier ministre ? Dans une boîte de nuit, Didier REYNDERS rencontre 3 jeunes filles : une rousse, une blonde et une brune. S'asseyant à la table de la première, il lui dit : « Je suis Didier REYNDERS, Ministre des Finances, combien me prends-tu pour passer une nuit avec moi ? » La fille rousse lui répond : « Pour vous Monsieur le Ministre, seulement 75 euros ». Se tournant vers la blonde : « Et toi combien ? » « Pour vous Monsieur le Ministre, seulement 45 euros ». Puis vient le tour de la brune qui lui répond ceci : « Si vous pouvez, Monsieur le Ministre, lever ma jupe aussi haut que sont les impôts, baisser ma culotte aussi bas que sont les salaires, sortir votre engin et le rendre aussi dur qu'est la vie actuelle et le maintenir aussi fort que sont les prix, puis me le mettre de façon aussi douce, délicate et profonde que vous le faites en baisant les Belges, alors là, pour vous, Monsieur REYNDERS, ce sera gratuit ». Ca plane pour moi Un type décide de faire son baptême de l'air. Il se rend dans un aéroclub et demande à un pilote : « Voilà... J'aimerais faire mon baptême de l 'air mais en revanche je voudrais faire un vol à sensations ! Pas les petits vols pépères que vous réservez aux touristes ! » « Pas de problème, si vous êtes amateur de sensations fortes, vous allez en avoir ! » Le type et le pilote montent donc dans un petit avion. L'avion prend de la vitesse... Il roule de plus en plus vite mais ne décolle pas ! Il fonce droit sur un arbre ! Au dernier moment, le pilote tire sur le manche et l'avion décolle en frôlant les branches de l'arbre... Le pilote entend son client assis derrière lui dire : « Ca, je m'y attendais... ». L'avion a maintenant pris de l'altitude. Comme le type ne semble pas avoir eu peur au décollage, le pilote tente la figure de la "feuille morte". Il coupe le moteur de l'avion et ce dernier chute vers le sol. L'avion part en vrille, le sol se rapproche de plus en plus vite et au dernier moment, le pilote remet les gaz et tire sur le

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manche ! L'avion fait un rase-mottes et reprend de l'altitude... Le pilote entend son client dire : « Ca, je m'y attendais aussi ! » Enervé, le pilote bascule l'avion sur le dos. Il vole ainsi un petit moment puis enchaîne les loopings. Lorsqu'il termine ses acrobaties, le pilote entend le type dire : « Ca, je ne m'y attendais pas... ». Comme le client a enfin eu les sensations fortes demandées, le pilote pose le petit avion en douceur. Après avoir atterri, il dit à son client : « J'ai cru que je n'arriverais jamais à vous faire peur ! Vous n'arrêtiez pas de dire - ça, je m'y attendais - ! » « Vous n'avez pas compris ! dit le type. Quand j'ai dit - ça, je m'y attendais - au moment du décollage, c'est parce que j'ai fait dans mon froc tellement j'ai eu peur ! Ensuite, quand l'avion a chuté vers le sol, j'ai dit - ça, je m'y attendais - parce que j'ai resouillé mon froc tellement j'ai eu peur ! Par contre, quand vous avez fait les loopings et que tout est remonté par mon col, ça, je ne m'y attendais pas » ! What is the difference between The United States and Belgium ? In the United States, they have : George W Bush, Stevie Wonder, Bob Hope, Johnny Cash. In Belgium, we have : Yves Leterme, NO wonder, NO hope, NO cash.

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Un homme appelle sa femme et lui demande : « Chérie, on m'a invité pour un voyage de pêche avec mon patron et quelques-uns de ses amis. Nous serons partis pour une semaine. Cela représente une bonne opportunité pour moi d'obtenir cette promotion que j'attends depuis si longtemps alors peux-tu s'il te plait me faire une valise avec assez de vêtements pour une semaine entière et préparer ma ligne et mon coffre de pêche. Nous partirons directement du bureau et je passerai par la maison rapidement pour prendre mes affaires. Oh, s'il te plait peux-tu mettre dans mes bagages mon nouveau pyjama en soie bleu ? » L'épouse trouve bien étrange l'histoire de son mari mais, en bonne épouse qu'elle est, elle fait exactement ce que son mari lui a demandé. La semaine suivante, le mari revient à la maison un peu fatigué mais somme toute content de son voyage. Sa femme l'accueille à la maison et lui demande s'il a pris du poisson et combien il en a pris ? Il lui répond : « Oh oui, beaucoup de saumons, des crapets soleil et quelques espadons. Mais au fait, pourquoi n'as-tu pas mis dans mes bagages mon nouveau pyjama en soie bleu comme je te l'avais demandé ? » Vous allez adorer la réponse mesdames… Et sa femme de lui répondre « Je l'ai mis... dans ton coffre de pêche... ! »

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Bonnes vacances à tous les cosuliens et toutes les cosuliennes !

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NOUVELLES DES ANCIENS

Naissances

Nos chaleureuses félicitations aux parents de

Malo, né le 19 avril 2008, fils de Magali Dewaele et Frédéric van Doosselaere Apolline, née le 4mai 2008, fille de Stéphanie Deserf et Philippe Nuytten

Margaux, née le 1er juin 2008, fille de Marie Brasseur et Pierre-Yves Millet Joshua, né le 10 juillet 2008, fils de David Mahieu et Julie Sauvage

Décès

Le COSUL présente ses très sincères condoléances à la famille de

Docteur Louis D’Août, né à Wavre le 12 octobre 1934 et décédé à Ottignies le 6 avril 2008

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CORRECTION D’ADRESSES

Si votre adresse est mal libellée (ancienne adresse, état civil ...), ayez l’amabilité de nous renvoyer le formulaire ci-dessous

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COSUL - EMDS Mme Françoise LAROSE

Avenue Hippocrate, 10 / 57.21 1200 BRUXELLES

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