Le journal d’information de l’UFR d’Odontologie de Montpellier

UFR Odontologie545, avenue du Prof J.L. Viala

34193 Montpellier Cedex 5

Tél. 04 67 10 44 70 - Fax. 04 11 75 91 96

Cette année encore, le séminaire national aaccueilli près de 200 étudiants : les internesen cours de diplôme d’études spécialiséesd’orthopédie dento-faciale (DESODF) et unevingtaine d’internes sortants (DES3),nostalgiques de l’université et soucieux deparfaire leur formation en techniquelinguale. Une cinquantaine d’enseignantsles ont accompagnés pour les travauxpratiques : techniques Edgewise-Tweed,Bioprogressive-Ricketts, linguale...

Le vendredi a été entièrement consacré àdes conférences sur l’orthodontie sousl’angle de la pluridisciplinarité : ortho-parodontie, ortho-occlusodontie, ortho-prothèse, ortho-chirurgie…

« Cette semaine est vraiment un événementunique pour la transmission des connaissanceset le partage de l’expérience clinique, résumeLaure Frapier, organisatrice. On constate unebelle émulation entre étudiants et une réellemotivation de chacun pour consolider ses basesen orthodontie et aller de l’avant avec un espritéclairé. Les enseignants sont très investis danscette formation universitaire, et conscients quetransmettre leur savoir-faire fera l’excellencedes spécialistes de demain. Les lectures sontde plus en plus riches, étayées de séquencesvidéo permettant aux étudiants d’acquérir unesolidité clinique. Un grand merci à toutes lespersonnes qui ont donné de leur temps, sansoublier les laboratoires partenaires duséminaire qui aident les étudiants dans leurinsertion professionnelle. »

Nouvelle présentationCe numéro marque une évolution importantede notre revue interne. Nouvelle présentation, nouvelles rubriques…J’espère que vous apprécierez.

N’oubliez pas que nous sommes demandeursd’informations, par exemple sur le parcoursde vos camarades de promotion car certainsont connu des carrières hors des cheminshabituels et l’ensemble de la communauténe le sait pas.

Evénement important du premier trimestre :ont eu lieu à Paris, à l’initiative du Conseilnational de l’ordre (CNO), les Assises de lasanté bucco-dentaire. Ce « Grenelle » de la santé bucco-dentaire a réuni toutes lescomposantes de la profession dans uneambiance d’union rarement rencontrée.C’est un beau succès pour Gilbert Bouteille,nouveau président du CNO et son équipe.Ce dialogue ouvert et constructif a permisau CNO d’éditer un livre blanc de la santébucco-dentaire, porteur de propositions auservice d’un meilleur accès aux soins pourtous les patients.

EDITORIAL

Professeur Philippe GilbertDirecteur de l’UFR

SÉMINAIRE NATIONAL DE L’ORTHOPÉDIE DENTO-FACIALE

250 spécialistes réunis à Montpellier

Du 18 au 22 avril, 250 internes et enseignants en orthopédiedento-faciale (ODF) issus de toute la France se sont réunis àl’UFR de Montpellier à l’occasion de la 12e édition du Typodontinteruniversitaire.

Au fil de l’Odonto

numéro 10 juin 2016

odontologie.edu.umontpellier.frRetrouvez-nous sur

Séance inaugurale du séminaire interuniversitaire DESODF 2016. © L. Frapier

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numéro 10 juin 2016

L’hypnose médicale est utilisée depuis denombreuses années par les professionnelsde santé travaillant en anesthésie généraleou dans les pôles anti-douleur. « Mais le premier DU d’hypnose appliquée àl’odontologie n’a été créé que l’an dernier àToulouse, explique Sylvie Montal, responsabledu DU à Montpellier. Il a aussitôt connu un vifsuccès car il y a une demande croissante de lapart des patients. Les gens ont toujours peurdes thérapeutiques bucco-dentaires et ilsentendent par ailleurs de plus en plus parlerd’hypnose dans des reportages à la télévisionou dans des articles de vulgarisation. Lespraticiens aussi sont demandeurs : ilssouhaitent pouvoir traiter en toute sérénité despatients anxieux ou phobiques. C’est pourquoinous avons décidé de lancer nous aussi un DUsur ce thème à Montpellier. »

Le DU se déroulera sur un an, sous forme decinq sessions de deux jours (toujoursvendredi et samedi). L’enseignement dispensésera à la fois théorique et pratique : « Il y aurades allers-retours constants entre cours, misesen situation et exercices d’application, sous l’œilvigilant des enseignants, assure Sylvie Montal.Notre objectif est de former des chirurgiens-dentistes qui seront capables, dès la fin du DU,de prendre en charge certains patients dansleur cabinet. »

Le programme et les modalités d’inscriptionsont disponibles surwww.odontologie.edu.umontpellier.frrubrique « Formation permanente »

Médecins, chirurgiens-dentistes, gynécologues,sages-femmes, cardiologues, endocrinologues,internes en médecine bucco-dentaire, ils ontété plus de 160 à venir s’informer le 12 maidans le grand amphithéâtre de l’UFROdontologie sur les moyens pratiques pourprendre en charge, de façon simple et efficaceau quotidien, les maladies de la gencive,notamment la gingivite et la parodontite, et àparticiper aux séances de l’après-midi.« Sans traitement, la parodontite peut altérerl'état général d’un patient et ce dernier peut avoirlui-même des conséquences sur le parodonte,explique Valérie Orti, co-organisatrice de lajournée. Notre objectif était de sensibiliser lesprofessionnels de santé à l’importance dediagnostiquer la maladie parodontale au plus tôtet aussi d’inciter leurs patients à mener desactions préventives. »La recherche scientifique, en effet, a mis enévidence que l'amélioration de la santégingivale peut avoir des effets positifs sur lecontrôle du diabète, la réduction de sescomplications et qu’il existe une vraieinterrelation entre ces deux pathologies. Des résultats montrent également qu'untraitement parodontal efficace peut améliorerla santé cardiovasculaire ou jouer un rôle dansle dépistage précoce et la stabilisation d'autrespathologies.

La maladie parodontale exige un traitementprofessionnel adapté, sous peine d'aggravationdans le temps, avec parfois des conséquencesimportantes pour le patient. En Europe, elletoucherait huit personnes de plus de 35 anssur dix. « La journée du 12 mai a été appréciée, conclutValérie Orti, notamment grâce aux présentationsmultidisciplinaires par des conférenciers

d'exception et à la mise en place de protocolesadaptés interdisciplinaires au cours desséances de l'après-midi sur chacun desthèmes abordés le matin. »

(1) en partenariat avec Oral B, la Fédération européenne deparodontologie (EFP), la Société française de parodontologie etd’implantologie orale (SFPIO) et le Collège national des enseignants deparodontologie (CNEP).

NOUVEAU DU « HYPNOSE DENTAIRE »

Et si vous deveniez hypno-thérapeute ?Un nouveau diplôme d’université (DU) intitulé « Hypnose dentaire »sera disponible à la rentrée de septembre à Montpellier. L’occasiond’ajouter une nouvelle dimension à votre pratique professionnelle ?

JOURNÉE EUROPÉENNE DE PARODONTOLOGIE

Des gencives saines pour une vie meilleure Le 12 mai, le département de Parodontologie (1) a célébré la Journée européenne de parodontologie en co-organisant une grande journée multidisciplinaire de formation sur le thème « Unissons nosconnaissances pour une meilleure prise en charge de nos patients ».

© Fotolia

De g. à dr. : Dr Valérie Orti, Pr Henri Tenenbaum, Pr Philippe Gibert, Pr Sylvie Jeanne, Pr Ariane Sultan, Dr MichèleReners, Pr Philippe Bouchard, Pr Virginie Monnet-Corti, Pr Sylvain Richard, Dr Brenda Mertens. © P. Winther

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« L’organisation actuelle avait été mise enplace pour éviter aux étudiants des coursmagistraux de 8h à 19h, lourds à assimiler,se souvient Philippe Hernandez, responsableadministratif de l’UFR. Il avait été imaginéque ce serait mieux pour les étudiantsd’avoir une alternance journalière de leursactivités : nos étudiants devaient enchaînerchaque jour trois heures de cours, puis troisheures de stage clinique, puis trois heuresd’enseignement de libre choix. Mais celas’est finalement avéré être un rythmeinfernal qui les obligeait à courir sans cesseentre l’UFR et le centre de soins. Si l'onajoute que chaque étudiant est affecté aucentre de soins en binôme avec un étudiantd'une année supérieure, ça devenaitvraiment difficile à gérer ! Il arrivait aussique les étudiants manquent le début descours en raison de soins au CHU plus longsque prévu ou de patients en retard. »

Les réunions de la commission pédagogique,les témoignages des étudiants et desenseignants ont clairement montré leslimites de cette organisation. A la rentrée deseptembre, les étudiants des 2e et 3e cyclesbénéficieront donc d’un nouvel emploi du temps : ils alterneront une semainecomplète de cours, puis trois semaines de stages cliniques ; mais ils serontsystématiquement libérés en fin d'après-midi. Ainsi, ils pourront plus facilementdécider de suivre un enseignement delibre choix ou réaliser plus de soins. Autreavantage : « Cette nouvelle organisationpermettra aussi aux étudiants de disposerde plus de temps pour les stages hors desstructures hospitalières odontologiques, »conclut Philippe Hernandez. La contrepartiesera un allongement de la durée desenseignements avec une rentrée plusprécoce et des jurys plus tardifs.

RENTRÉE UNIVERSITAIRE DES 2e ET 3e CYCLES

Leur rythme pédagogique va changer

Jusqu’ici, l’organisation de l’emploi du temps des étudiants des 2e et 3e cycles était basée sur une alternance journalièred’heures d’enseignement et de stages cliniques au centre desoins. Mais ce dispositif a montré ses limites. Une nouvelleorganisation va être mise en place à la rentrée : désormais, lescours se dérouleront sous forme de séminaire d’enseignement.

Etudiants travaillant sur des simulateurs appelés « fantômes ».

VALERIE ORTI

Première « 1ère interne »La major du premier concours d’internat national en odontologie, en 1995, était issue des rangsmontpelliérains : Valérie Orti.

« Mon classement m'a été communiqué parle doyen, le Professeur Paul Parguel, sesouvient Valérie Orti, aujourd'hui MCU-PHet responsable du département deParodontologie à l'UFR de Montpellier.Les résultats du premier concours n'ont paseu de réelle diffusion comme c'est le casmaintenant. La profession découvrait cettenouvelle filière.

Mon classement m'a permis de choisirdélibérément de rester à Montpellier, deréaliser mon année-recherche rémunéréeet d’obtenir mon DEA, diplôme qui ouvrait lavoie à une carrière hospitalo-universitaire.

Nous étudions à l’époque dans le bâtimentde l’Institut de Botanique, où les moyensmatériels étaient bien moins développésqu'aujourd'hui. La CFAO et d'autrestechnologies n'avaient pas encore vu le jour.Mais je garde un très bon souvenir de mesannées d'études et je suis fière de pouvoirfaire partie du corps enseignant de l'UFRd'Odontologie de Montpellier.

En ce qui me concerne, ma réussite àl'internat a véritablement conforté mavocation d'enseignante ».

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THOMAS LE LUDEC

Visite du nouveaudirecteur du CHU

© CHU Montpellier

Le 28 avril, Thomas Le Ludec,nouveau directeur général duCHU de Montpellier, a honoré de sa présence le conseil degestion de l’UFR Odontologie.

Après un tour de table qui a permis à tous lesélus d’être présentés à Thomas Le Ludec,l'ordre du jour a mis en évidence les diversesconventions de partenariat entre l’UFR et leCHU et la coopération au quotidien despersonnels de nos deux institutions, tant surle plan administratif que pédagogique. Ledébat qui a suivi sur les questions de sécuritéau sein de notre campus commun aégalement montré la volonté d'entraide detous les acteurs du site.

FORMATION PERMANENTE

Demandez le programme

La brochure présentant l’offre de formation permanente del’UFR Odontologie pour l’année2016/ 2017 sera publiée fin juin –début juillet. L’occasion de mettrevos connaissances à jour ?

L’offre de formation permanente de l’UFROdontologie de Montpellier s’étoffe d’annéeen année : diplômes d’université sur un oudeux ans, certificats d’études supérieures,attestations, colloques, retransmissions...Retrouvez tous les détails sur le site del’UFR, à partir de fin juin – début juillet :www.odontologie.edu.umontpellier.fr/rubrique « Formation permanente »

ENQUÊTE

Forte sélectivité à Montpellier

Le magazine « L’Etudiant » vient de publier une enquête sur les résultats de la PACES2014/2015. Elle montre uneforte sélectivité à l’Université de Montpellier, notamment pourl’accès à la filière odontologique.

On peut lire dans le numéro de mai 2016 : « Peu de places, beaucoup de candidats, avec7 % de moyenne au niveau national, leconcours d’odontologie semble le plusdifficile de la PACES ».

Une analyse rapide des UFR de taillesimilaire montre par ailleurs que Montpellierarrive en 4e position en termes de places auconcours (52) mais en 1ère positionconcernant le nombre de candidats (971),soit un taux de réussite de 5,4 %.

Journal d’information de l’UFR d’Odontologie de Montpellier

Contactphilippe.hernandez@umontpellier.frtél : 04 11 75 91 61

Directeur de la publication Philippe Gibert

Directeur de la rédaction Philippe Hernandez

Rédaction du numéro 10Agnès Seye

Conception graphiqueKaroll Audibert

ImpressionService Logistique de l’Université de Montpellier

Les dates à retenir

A partir du lundi 4 juilletRéinscription par le webtous cycles

Vendredi 8 juillet Résultats PACES etaffectation Odontologie

Lundi 11 et mardi 12 juilletInscriptions DFGSO2

Lundi 22 août Accueil et début stageinfirmier DFGSO2

Jeudi 1er septembre à 9 h Délibérations / session 2 des DFASO1 et 2 + DFTCC

Vendredi 2 septembre Remise des diplômes auxélèves de la promotion 2016

Jeudi 8 septembreChoix des ELC-DFGSO

Lundi 12 septembre Début des enseignements

Lundi 26 septembreDébut des « cliniques »

Jeudi 29 septembreCérémonie Honoris-Causa :Pr Wiechmann

Jeudi 6 et vendredi 7 octobreJournées odontologiquesinternationales deMontpellier (JOIM 2016)

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