C’est pas juste !!!

Auteur: Hugo Rocourt(CM1)

Ecole Paul PainlevéLyon

Bonjour je m’appelle Hugo j’ai 30 ans.La vie est trop injuste, et j’en ai la preuve’’… Je n’ai pas de boulot, pas de femme, j’ai divorcé 20 fois. Mon père et ma mère sont morts, mon meilleur ami aussi et je suis en pri-son parce qu’un petit garçon a es-sayé de récupérer son ballon de foot qui était coincé sur mon toit. J’ai essayé de l’aider à descendre mais il est tombé et il s’est cassé le bras.

En sortant de prison, je suis retour-né chez moi et je me suis rendu compte que je m’étais fait cambrio-ler. Alors je suis sorti de chez moi et j’ai vu que j’avais oublié mes clés. Je n’ai plus de maison, j’ai plus rien à manger et je dois payer l’hôpital du petit garçon. Le lendemain en me baladant, j’ai vu sur une affiche un concours de

patinage artistique et le vainqueur gagne 100 000 €.

Je me dis : ça sert a rien, je vais perdre alors j’hésite, bon je vais essayer ! Je regarde le bas de l’affiche et je vois : « patin non prêtés» mince !!! Je n’ai pas de patin je vais voir com-bien ça coûte, je vais à Décathlon, je regarde le prix : 50€. Où trouver 50€ ? J’essaye de négocier s’ils peuvent me faire un bon de réduc-tion, je dis :

- Si vous voulez vous pouvez me les donner.

Je me fais jeter du magasin. Je me balade, soudain, EXTRAORDINAIRE !!! Des patins sur le trottoir !!! Je les prends et je fonce au concours de patinage.

- Premier candidat Hugo, vous avez gagné ! - Pourquoi ? - Vous êtes le seul candidat ! - Ah oui ?

Je suis tellement chanceux que je vais jouer au casino. Alors je mise tout l’argent que je viens de gagner pour jouer à la roulette et je perds. Je suis tellement furieux que je frappe le vigile qui surveille la salle. Je retourne en prison pour avoir frappé le vigile et pour ne pas avoir payé l’hôpital du petit garçon qui s’est cassé le bras en montant sur mon toit. Tout à coup j’entends quelqu’un en train de pleurer. Je me rapproche et je vois le petit garçon qui est monté sur mon toit. Je lui demande :

- Qu’est ce que tu fais là ?

Le petit garçon ne voulait pas me répondre. En me rapprochant je le vois en train de pleurer. Je lui demande :

- Pourquoi pleures-tu ?

Il lève la tête et me dit :

- Quand je suis allé à l’hôpital, je me suis retourné et j’ai vu ma mère par terre, j’ai cru qu’elle dormait mais quand j’ai mis ma main sur son cœur, il ne battait plus. J’ai appelé le docteur, quand il m’annonça que ma maman était morte, je suis des-cendu à la cafétéria, j’ai pris une tasse et j’ai assommé le docteur. C’est pour ça que je suis en prison mais on peut essayer de s’évader. - Ça ne sert à rien les barreaux sont

électriques- Oh, regarde il y a une trappe !- Monte sur mes épaules, que l’on sorte vite de là !- Maintenant qu’on s’est évadés, je dois te quitter.- Au revoir.

En rentrant chez moi j’écoute la radio et j’entends « Un homme prénommé Hugo et un petit garçon s’appelant Jules se sont évadés de prison et la police est à leurs trousses ».

Quand j’entends à la radio que je suis poursuivi par la police je ne sors plus de chez moi. Un jour j’entends la police alors je sors par ma porte de derrière et je cours à la bibliothèque me cacher. Je regarde par la fenêtre et je vois plus la po-lice. Alors je sors de la bibliothèque

pour rentrer chez moi, dès que je rentre je vois la police chez moi. « Ça m’énerve, c’est la troisième fois que je retourne en prison ».

Ils m’interrogent chez moi.Je décide de dire n’importe quoi.J’essaie d’accuser la boulangère mais personne me crois je dis : « Ah non vous avez raison c’est mon boucher »

La police me croit toujours pas bon alors c’est le marchand de journaux si vous me croyez pas, c’est mon fleuriste.« De quoi me parler vous, c’est vous qui vous êtes évadé de prison, ce n’est pas votre fleuriste ou votre boulanger on vous ramène en cel-lule ».

Alors je tire un coup sec sur la nappe et les assiettes sales tombent par terre dès qu’ils tournent le dos je m’enfuis et je cours sans me retourner. Je retourne à la biblio-thèque pour me cacher. La dame de la bibliothèque me dit : « Arrêtez de vous cacher ici on n’est pas dans une cours de récréation on est a la bibliothèque - Mais madame !!!- Il n’y a pas de madame, soit vous prenez un livre soit vous partez

- Mais je n’ai pas d’argent - Alors partez ou j’appelle la police- Vous n’allez pas appelez la police pour ça- Je vais me gêner

Alors je pars de la bibliothèque pour aller me cacher dans la mai-son que j’ai achetée en cambriolant un magasin de jouets. Tout d’un coup j’entends des enfants crier « POURQUOI AVEZ-VOUS CAM-BRIOLE LE MEILLEUR MAGASIN DE JOUETS DU MONDE ?»Dès que j’entends les enfants, je cours me réfugier chez moi. Tout à coup, j’entends frapper à ma porte.

Je demande « qui est là ?» Per-sonne ne me répond, je regarde par l’œilleton, personne. Je me retourne et je vois la police dans mon appartement. Je leur demande

comment ils sont rentrés chez moi ils me répondent : « On est rentré par la fenêtre, à nous de vous poser des questions »- Pourquoi avez-vous cambriolé le magasin de jouets ?Je ne voulais pas répondre.

Alors la police m’emmena au com-missariat. Comme je ne voulais pas répondre le policier m’emmena directement en prison. J’essayai de me débattre mais le policier m’assomma. En me réveillant je de-mande au policier quand je sortirai d’ici, le policier me répond : « Dans plus de quatre ans »

- Quoi dans plus de quatre ans - Bah oui tu as cambriolé un maga-sin de jouets, tu t’es évadé de prison tu as cassé le bras d’un petit garçon.

Moi je croyais que j’allais partir dans 1semaine ou peut-être 2, mais dans quatre ans c’est beaucoup trop vous me prenez pour qui, si vous me lais-sez partir je vous donne 100 000€. Le gardien accepta quand il me laissa sortir je lui donnai un coup de point et il s’écroula par terre et je m’enfuis pour la troisième fois.

Je cours me réfugier au centre commercial et je vois un vol. Ils ont du fermer le centre commercial. Je ne sais plus où me cacher et je vois la police arriver pour le vol.Alors je prends le tramway pour pas que la police me trouve. Je vois un contrôleur et comme je n’ai pas de ticket, je dois payer une amande de 70€.

- Mais je n’ai pas d’argent - Alors sortez du bus ou je vous

arrête ! - Mais vous n’avez pas le droit - Comment ça je n’ai pas le droit ! - Allez, suivez-moi - Où on va ?- Au commissariat de police- Mais vous me saoulez avec votre commissariat de police.

Alors j’essaie de négocier avec le contrôleur. Et il m’envoie bouler, je lui propose 100 000€. Mais il sait que j’ai déjà fait le coup à un poli-cier alors il refuse. Je demande au chef de la police si il peut me libé-rer, il me dit : « tu peux encore rêver par contre tu te t’enfuiras pas car cette prison est la mieux gardée de France ».

- Ça, c’est ce que tu croix je me suis évadé trois fois de prison ce n’est pas toi qui va me faire peur gros

lard.- Ça c’est ce qu’on verra ! - On fait un pari, si je m’évade avant demain vous me poursuivrez plus.-Ok, par contre si tu n’arrives pas à t’évader tu resteras les quatre ans à venir en prison - Marché conclu. Mais par contre si tu t’évades après l’heure convenue, on te poursuivra toute ta vie et tu y resteras jusqu’à la fin de ta vie en prison- O.k. mais si tu me pour-suis alors que je m’évade ce soir tu le regretteras. Je peux vous poser une dernière question- Oui quoi ?- On mange quoi ?- Des hamburgers.

Cette nuit, j’essaie de m’enfuir par la trappe en sortant je vois trois gardes qui me ramènent en prison.

Oh mince ! J’essaie de tordre les barreaux et je me tords le bras. Je demande au chef de la police si il peut me laisser deux jours au lieu d’un, le chef de la police me répond : « non, on a fait un pari je t’avais dit que ma prison était la mieux gardée de France ».

Je n’ai rien dit, je vais me libérer avant demain matin. Le policier me répond « On verra bien ».

La nuit pendant que le garde dort je tends mon bras pour attraper la clé qui est accrochée à sa ceinture.Au moment où j’attrape la clé, le garde se réveilla et me vit en train de me libérer. Il prit les clés et me remit en cellule. Une heure plus tard je ne vois plus le chef de la po-lice ni le garde alors je me dis : « ils

vont quand même pas me surveiller toute la nuit. Alors je réessaie de m’évader par la trappe. Une fois sorti aucun garde n’était la.

Au moment où je sors je vois le garde et je retourne en prison. Je demande au chef de la police l’heure et il me dit : « tu as perdu - De quoi tu parles il est minuit - Non c’est quand il et 8 heures du matin. - Tu n’as pas le droit si, on a fait un pari. - Vous me saoulez aussi avec vos mais si j’ai pas le droit de dire mais, c’est quoi ça. - Arrêtez de parler je ne suis pas là pour discuter avec vous on n’a ni le droit de parler avec le garde décidé-ment c’est quoi cette prison.

Alors je réessaye de m’évader. Je demande : « je pourrais aller aux toilettes c’est urgent ? » Le garde me dit : « c’est pas un coup pour t’évader ? - Non - Bon bah vas-y vite. En allant au toilette je vois une fe-nêtre ouverte qui mène au toit Je grimpe sur le toit et je m’évade par derrière. Personne ne m’a vu. En rentrant chez moi j’entends le téléphone sonner, je regarde le téléphone pour voir qui c’est et je vois écrit : « numéro masqué. »

Je me demande si ce n’est pas le docteur. Je l’avais appelé pour qu’il me dise si tout ce qui c’était passé n’était pas une illusion. Je réponds et j’entends le chef de la police crier : « TU N’AS PAS TENU

LE PARI!!! » Je raccroche. Je vends la maison et je rembourse le magasin de jouet. Je pars de la ville pour que la police ne me trouve pas.

Avant de revendre le téléphone que je me suis acheté en cambriolant le magasin de jouet j’appelle la police pour leur proposer un marché. Ils ne veulent pas.

On va me poursuivre toute ma vie c’est la vie.