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Un quart de siêcPe au service du développement Bulletin interne bimestriel du centre technique des industries mécaniques et électriques EDITORIAL UN AN DÉJÀ ! Nous voilà au sixième numéro du CETIME News, que de che- mins parcourus et de réalisations accomplies. Parmi les plus importantes nous citons : * La consolidation et la valorisation de la communication interne et externe ; * L'introduction progressive d'une nouvelle dynamique managériale basée sur la gestion des compétences, la maî- trise des ressources et le travail en groupe ; * Le développement de l'image de marque du Centre en faisant de la notoriété du CETIME un cheval de bataille ; * Le développement des actions de marketing et d'inter- vention auprès des entreprises du secteur ; * L'introduction de nouveaux outils d'innovation et de veille technologique ; * L'amélioration du taux moyen de formation par agent et l'enrichissement du capital <• expertise et savoir faire » du personnel ; * L'accompagnement adjacent et permanent des entre- prises du secteur en vue de leur accorder tout l'intérêt mérité et ce, par l'adoption d'une approche basée sur «l'écoute et la satisfaction client». Ces paramètres ont permis la relance d'une gestion effica- ce, souple et bien maîtrisée qui a suscité, a la fois, une ambiance de travail basée sur une dynamique de groupe et l'engagement du personnel sur des projets communs et une entière satisfaction des entreprises ayant sollicité les services du CETIME. A présent, c'est au tour des entreprises soucieuses d'af- fronter la rude concurrence internationale, qui désirent maîtriser l'information, améliorer la productivité, le coût et la qualité de leurs produits, de solliciter les services du Centre. Leur intégration ne peut que contribuer à amélio- rer la compétitivité de notre économie. '{S.tim Mise en œuvre du m ^r ^f~~ , # CETIME' contrat de cooperation CETIM/CETIME Le contrat de coopération et de partenariat signé le 28 juin 2006 entre les deux Centres techniques français et tunisien CETIM/CETIME a trouvé une parfaite concrétisation lors de la visite de la délégation du CETIM - France en Tunisie un mois après la rencontre de Paris. En effet, la rencontre de travail tenue à Tunis, les 26 et 27 juillet 2007 a été initiée par une séance de travail au siège du ministère de l'Industrie, de l'Energie et des PME sous la présidence de M. Ridha Ben Mosbah, Secrétaire d*Etat chargé de l'Energie Renouvelable et des Industries Alimentaires qui a accordé aux membres de la délégation française un entretien des plus enrichissants. Cette réunion à laquelle ont pris part les responsables des deux Centres, MM. Béchir Boujday et Amor Bouchiba. présidents des fédérations de la mécanique et de l'électricité et les hauts res- ponsables du ministère, a permis d'examiner les divers moyens de développer la coopération bilatérale de manière à tirer davan- tage profit de 1" expérience acquise en matière de soutien aux PME en vue d'instaurer un flux d'échanges économiques pro- metteur et continu entre les deux institutions. suite page 2 SOMMAIRE EDITORIAL Un an déjà ! ACTUALITES Mise en œuvre du contrat de coopération Cetim-Cetime Rayonnement du Cetime en Afrique Cetime news: 1ère année Maîtrise de l'énergie Coopération Internationale TEMOIGNAGE 1 3 3 4 5 Socomenin & Siemens Tunisia VEILLE ET INFORMATIONS Suite article «Marquage CE» 7 Nouveautés Technologiques 8 Recyclage des déchets électriques 9 La Nouvelle législation de l'UE sur les équipements électroniques 10 Chaudronnerie: potentialités du secteur 11 IME: encourager le partenariat dans la R&D 12 DONNEES DU SECTEUR DES IME AGENDA CETIME' CETIME neWS Responsable de la publication: Mohamed Férid HERELLI Coordinatrke: S. Ben FADHEL - Comité de Rédaction: M. Ol'AZAA, M. M'HALLA - H. AMOR - A. AVIRI - C. MAALOUL - N. MAKHLOUF - T. BEN SAAD LE CETIME - Z.I. Ksar Said - 208* Douar Hichcr - La Manouba - Tel: 71 545 988 - 71 545 721 - Fax: 71 546 637 - 71 546 380 - E-Maj|: celimeWati.m Réalisation: LES ANNONCES - Tel: 71 432 860 - Fax: 71 432 005 url: http//www.cetime.ind.tn

cetimenews 6 juill - aout 2006

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Cetime news bulletin électronique mensuel, édité par Le Centre Technique des Industries Mécaniques et Electriques - Le CETIME - TUNISIE

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Un quart de siêcPe

au service du développement

Bulletin interne bimestriel du centre technique des industries mécaniques et électriques

EDITORIAL UN AN DÉJÀ !

Nous voilà au sixième numéro du CETIME News, que de che­mins parcourus et de réalisations accomplies. Parmi les plus importantes nous citons : * La consolidation et la valorisation de la communication interne et externe ; * L'introduction progressive d'une nouvelle dynamique managériale basée sur la gestion des compétences, la maî­trise des ressources et le travail en groupe ; * Le développement de l'image de marque du Centre en faisant de la notoriété du CETIME un cheval de bataille ; * Le développement des actions de marketing et d'inter­vention auprès des entreprises du secteur ; * L'introduction de nouveaux outils d'innovation et de veille technologique ; * L'amélioration du taux moyen de formation par agent et l'enrichissement du capital <• expertise et savoir faire » du personnel ; * L'accompagnement adjacent et permanent des entre­prises du secteur en vue de leur accorder tout l'intérêt mérité et ce, par l'adoption d'une approche basée sur «l'écoute et la satisfaction client». Ces paramètres ont permis la relance d'une gestion effica­ce, souple et bien maîtrisée qui a suscité, a la fois, une ambiance de travail basée sur une dynamique de groupe et l'engagement du personnel sur des projets communs et une entière satisfaction des entreprises ayant sollicité les services du CETIME.

A présent, c'est au tour des entreprises soucieuses d'af­fronter la rude concurrence internationale, qui désirent maîtriser l'information, améliorer la productivité, le coût et la qualité de leurs produits, de solliciter les services du Centre. Leur intégration ne peut que contribuer à amélio­rer la compétitivité de notre économie.

'{S.tim Mise en œuvre du m^r ^f~~ , #CETIME'

contrat de cooperation CETIM/CETIME

Le contrat de coopération et de partenariat signé le 28 juin 2006 entre les deux Centres techniques français et tunisien CETIM/CETIME a trouvé une parfaite concrétisation lors de la visite de la délégation du CETIM - France en Tunisie un mois après la rencontre de Paris.

En effet, la rencontre de travail tenue à Tunis, les 26 et 27 juillet 2007 a été initiée par une séance de travail au siège du ministère de l'Industrie, de l'Energie et des PME sous la présidence de M. Ridha Ben Mosbah, Secrétaire d*Etat chargé de l'Energie Renouvelable et des Industries Alimentaires qui a accordé aux membres de la délégation française un entretien des plus enrichissants.

Cette réunion à laquelle ont pris part les responsables des deux Centres, MM. Béchir Boujday et Amor Bouchiba. présidents des fédérations de la mécanique et de l'électricité et les hauts res­ponsables du ministère, a permis d'examiner les divers moyens de développer la coopération bilatérale de manière à tirer davan­tage profit de 1" expérience acquise en matière de soutien aux PME en vue d'instaurer un flux d'échanges économiques pro­metteur et continu entre les deux institutions.

suite page 2

SOMMAIRE E D I T O R I A L

Un an déjà ! ACTUALITES

Mise en œuvre du contrat de coopération Cetim-Cetime Rayonnement du Cetime en Afrique Cetime news: 1ère année Maîtrise de l'énergie Coopération Internationale

TEMOIGNAGE

1 3 3 4 5

Socomenin & Siemens Tunisia

VEILLE ET INFORMATIONS Suite article «Marquage CE» 7 Nouveautés Technologiques 8 Recyclage des déchets électriques 9 La Nouvelle législation de l'UE sur les équipements électroniques 10 Chaudronnerie: potentialités du secteur 11 IME: encourager le partenariat dans la R&D 12

DONNEES DU SECTEUR DES IME

AGENDA

CETIME'

CETIME n e W S Responsable de la publication: Mohamed Férid HERELLI Coordinatrke: S. Ben FADHEL - Comité de Rédaction: M. Ol'AZAA, M. M'HALLA - H. AMOR - A. AVIRI - C. MAALOUL - N. MAKHLOUF - T. BEN SAAD

LE CETIME - Z.I. Ksar Said - 208* Douar Hichcr - La Manouba - Tel: 71 545 988 - 71 545 721 - Fax: 71 546 637 - 71 546 380 - E-Maj|: celimeWati.m Réalisation: LES ANNONCES - Tel: 71 432 860 - Fax: 71 432 005

u r l : h t t p / / w w w . c e t i m e . i n d . t n

fr»tim CETIM/CETIME: Mise en œuvre du contrat de coopération *À » ■ CETIM Suite page I

Le rôle assigné aux Centres Techniques Industriels a fait l'objet d'une présentation très riche notamment l'implica­tion de ces derniers dans la Recherche - Développement.

Le deuxième événement qui a marqué ce rendez-vous est la rencontre, organisée en marge de cette visite, par le Conseil National de la Recherche Scientifique et de la Technologie qui s'est tenue le 27 juillet 2006 à la Cité des Sciences de Tunis. Au cours de cette rencontre. M. Sadok Ben Jomaà, Président du CNRST a exposé un bref aperçu sur les activités du Conseil suivi d'une présentation de l'ex-

Rencontrt

périence française et de l'apport des Centres Techniques Industriels en matière d'innovation et de Recherche -Développement, exposée par M. Daniel Richet. expert CETIM. Elle a été clôturée par un débat animé par MM. Philippe Choderlos de Laclos et Mohamed Férid Hérelli, respectivement Directeur Général du CETIM - France et Directeur Général du CETIME - Tunisie qui a permis de mettre en exergue les opportunités de coopération entre les deux parties.

Cette présentation a en outre, mis l'accent sur le rôle important du CETIM - France, en tant qu'un des plus importants centres techniques français, dans la dynamisa-tion et le développement économique. Cet apport touche particulièrement la création et le maintien des emplois industriels, le renforcement de la compétitivité industrielle du territoire français et la vive participation à « l'ancrage » de l'activité R & D favorisant ainsi des synergies autour de projets communs à caractère innovant entre l'industrie, les structures de recherche et les universités tout en assurant le

rôle de coordinateur.

A ce titre, il convient de signaler qu'une action conjointe entre le CETIM - France et le CETIME - Tunisie visant l'identification de projets de coopération internationale d'intérêt commun est programmée dans le cadre de ce par­tenariat. Elle s'insère dans le 7ème Programme Cadre de Recherche et Développement « PCRD » 2007 - 2013. Un atelier de préparation de ces projets est prévu pour ie mois de septembre 2006 à Tunis.

Le troisième événement de cette rencontre, concerne la visite effectuée le vendredi 28 juillet à la Société Nationale de Distribution du Pétrole. « SNDP » qui a permis de mieux s'informer sur le projet de construction de quatre sphères sous talus de GPL d'une capacité totale de 16000m1, suivie d'une séance de travail au siège de la SNDP où toute l'équipe a été reçue par Madame Bébia Chihi Président Directeur Général.

Il convient de rappeler à ce propos, que le pôle de com­pétence en soudage et CND du CETTMÈ contribue avec les compétences tunisiennes aux travaux de soudage et d'ins­pection des sphères. A cet effet, une équipe assure conti­nuellement la supervision des travaux de soudage sur le site de construction en veillant au respect des normes et de la réglementation en vigueur afin de garantir une qualité opti­male des assem- ^ blages soudés.

Les travaux d ' i n s p e c t i o n réglementaire p é r i o d i q u e s seront effectués, pour la 1ère fois en Afrique, par la technique de contrôle non destructif par émission acous­tique. Les tra­vaux de concep­tion, de fabrica­tion, d'installa­tion et de mise en service de ce système seront effectués par le CETIME en collaboration avec le CETIM - France.

LiffliwjlHJ DES ACTIVITES

MARKETING AU CETIME

Le CETIME vient d'entamer une action de promotion de son dispositif de vente et de marketing par l'organisation d'une session de formation sur les techniques de ventes. Cette démarche qui s'insère dans le cadre de la coopération du CETIME avec la GTZ à travers le projet d'appui au programme de mise à niveau (BMN - GTZ) qui s'inscrit dans le plan d'opération POA 2006, vise la formation des cadres à mieux vendre les ser­vices du centre et à identifier les potentialités de développement notamment pour mieux répondre aux besoins latents du marché national.

En plus du CETIME, ce programme concerne trois autres Centres techniques à savoir : le PACKTEC, le CETTEX et le CNCC.

Cetime news - fA£° 6

Rayonnement du CETIME en Afrique Au cours d'une cérémonie officielle présidée par M. Ridha Ben Mosbah, Secrétaire d'Etat chargé de l'Energie Renouvelable et des Industries Alimentaires, des cartes de qualification et de certification en CND conçues selon le modèle tunisien et en conformité aux exigences internatio­nales ISO 9712 et EN 473, ont été remises à des stagiaires congolais, leur conférant ainsi l'opportunité d'opérer sur le plan international. A cette occasion, M. le Secrétaire d'Etat a exprimé la volonté de la Tunisie de promouvoir ses relations de coopération et de partenariat à l'échelle du continent afri­cain notamment par la mise à disposition des compétences tunisiennes spécialisées à l'instar de l'expérience tunisien­ne en matière de mise à niveau industrielle.

Il est à rappeler que cette consécration s'inscrit dans le

cadre du projet AFRA IV-6 (RAF/8/032-014). mené par le CETIME en tant que Centre Régional Africain Francophone désigné par l'AIEA , en collaboration avec l'Agence Internationale de l'Energie Atomique. Elle vient couronner un stage de formation en Contrôle Non Destructif d'une durée de 03 mois (du 02 mai au 01 août 2006) dans les quatre méthodes de base en CND, à savoir: le ressuagc (PT), la Magnétoscopie(MT), les Ultrasons(UT) et la Radiologie(RT) visant la qualification, dans les deux niveaux 1 et 2, de cinq stagiaires congolais.

Ces stagiaires qui ont passé avec succès leurs examens de qualification niveau 2 dans les méthodes précitées, ont bénéficié, en complément à leur stage pratique en CND, de visites sur sites aux sphères de stockage de GPL de la SNDP, à la nouvelle centrale thermique de la STEG la Goulette ainsi qu'à des organismes de contrôle tunisiens.

GEZ23MSE tyws : Première année CETIME News vient d'avoir une année (premier numé­ro paru les mois de septembre - octobre 2005).

Ce bulletin bimestriel s'est annoncé dès le départ comme étant un des moyens d'améliorer la communi­cation pour surmonter les défis et accompagner les mutations économiques et technologiques sur la base desquelles de nouveaux schémas d'information et d'or­ganisation se profilent avec la mondialisation comme toile de fond.

Cette publication, est venue ainsi compléter la vocation du CETIME en tant que levier de promotion du secteur des 1ME. et s'est attachée à donner un éclairage plus approfondi sur l'évolution de cette activité structurante de l'Industrie afin de mieux soutenir l'effort national de mise à niveau des entreprises et les hisser au niveau international. ~ i . Le CETIME News, de par cette contribution au déve­loppement du secteur, a rayonné sur le Centre et le sec­teur grâce à l'engagement volontaire de ses membres et leur volonté de persévérer dans cette lancée.

Soucieuse du rôle important de l'information dans cette nouvelle économie du « Savoir ». toute l'équipe du CETIME News vous promet de continuer d'ceuvrer avec vigilance et perspicacité pour ancrer davantage cette nouvelle tradition.

Il est prévu, à ce titre, l'enrichissement des publications du CETIME par la reprise, à partir de l'an 2007, de la revue IME avec une fréquence trimestrielle.

L'équipe du Cetime neufs

MISE A NIVEAU:

Large

contribution

du CETIME

Les adhésions des entreprises du secteur IME au programme de Mise à Niveau sont de 457, parmi lesquelles 279 projets ont été approuvés par le COPIL au 30 juin 2006. A signaler que 142 dossiers sont traités par le CETIME, soit un taux de participation de 50 %. La répartition par sous secteur des dossiers approuvés se présente comme suit :

Les dossiers en cours d'étude sont au nombre de 173 dont 30 traités par le CETIME. Contact. MM. F.

M'RABET/H. REBAA-postes

1432/1446

Cetime news - fA£° 6

ACTUALITES Maîtrise de l'Energie

En guise de contribution à l'ef­fort national en matière de promo­tion de l'utilisation rationnelle de l'énergie, le CETIME ne cesse de développer ses prestations et ses services au profit des entreprises du secteur des IME visant à la fois la protection des ménages et celle des entreprises.

A ce titre, le CETIME est équipé d'un ensemble de laboratoires relatifs aux essais de performance énergétique des équipements élec­trodomestiques permettant de pro­mouvoir les produits performants énergétiquement, en introduisant progressivement l'obligation d'affi­chage des caractéristiques de consommation des appareils concernés et ce, conformément aux normes internationales en vigueur.

Nous dressons dans le tableau ci-dessous, quelques informations sur la fréquence des essais réalisés aux laboratoires du CETIME relatifs à différents équipements électrodo­mestiques.

Il faut souligner par ailleurs, que

* La mise en place d'un laboratoi­re de classification énergétique des climatiseurs et pompes à chaleur ;

* la mise en place d'un laboratoi­re de mesure photomé­trique des lampes et lumi­naires ;

* la diversification et la multiplication des actions de diagnostic et d'assistan­ce énergétiques pour subve­nir aux demandes des indus­triels (substitution de sour­ce d'énergie, étude techni-co-économique pour raccor­dement des usines en gaz naturel, éclairage en usine, contrôle électrique et ther- | mique, ...) ;

* l'habilitation des installateurs gaz. Ce projet, mené en étroite collaboration avec les donneurs d'ordre (l'UTICA, la STEG, la DGE), se propose d'accompagner le pro­gramme de développement du réseau de distribution de gaz natu­rel en Tunisie, et vise à renforcer la sécurité gazière à travers la mise en œuvre d'un programme de qua­lification des agents intervenant

Par ailleurs, et en vue de diversi­fier les activités de conseil en utili­sation rationnelle de l'énergie, une

Famille de matériel

Réfrigérateurs

Climatiseurs

Equipements de cuisine

Lampes luminaires et régulateurs

Type d'essai réalisé

Essai de classification

énergétique

Essai de sécurité

Essais de fonctionne­ment et de sécurité

Essais de fonctionne­ment et de sécurité

Nombre de produits soumis à l'essai

189 dont 162

classés (à fin août 2006)

109 en 2006

91 en 2006

98 en 2006

les prestations fournies par le CETI­ME dans le domaine de l'économie d'énergie seront davantage conso­lidées et développées à travers :

dans les travaux d'installations intérieures de gaz afin de les doter d'un savoir-faire et d'une qualifi­cation leur permettant de fournir

des services en conformité avec les exigences réglemen­taires et normatives dans ce domaine.

* l'homologation de nouveaux produits avant leur mise sur le marché (chauffes-eau solaires, réfrigéra­teurs, etc.).

action de promotion est planifiée pour le mois de septembre 2006. Elle sera réalisée avec le concours de la coopération espagnole et le partenaire « ITE » et comprendra notamment:

* un séminaire de sensibilisation sur l'efficacité énergétique des installa­tions industrielles (électriques et thermiques) qui se tiendra les 12 et 13 septembre dans un hôtel à Tunis ;

* des opérations de diagnostic énergétique au sein des entreprises permettant de dresser un premier bilan énergétique et d'émettre des recommandations pour une meilleure exploitation des installa­tions et l'optimisation des coûts énergétiques.

NOUVEAUTES NORMATIVES

Transposition des Directives basse tension, compatibilité

électromagnétique et sécurité machine (CEM)

Dans le cadre du projet de transpo­sition des directives européennes nouvelle approche basse tension, compatibilité électromagnétique et sécurité des machines au niveau national, il a été convenu d'adop­ter les normes équivalentes aux normes européennes harmonisées par ces directives.

A cet effet, et compte tenu de l'étu­de des priorités en matière de nor­malisation sectorielle, le CETIME vient d'entamer la préparation d'une centaine d'avants - projets de normes tunisiennes relatives à ces directives.

"7* Cetime news -%C°6

COOPERATION INTERNATIONALE Recherche - Développement dans le secteur énergétique

Dans le cadre du projet de coopération tuniso-espagnole entre le CETIME et l'ITE (Institut des Technologies Electriques) portant sur l'efficacité énergétique dans l'Industrie, des cadres du CETIME ont effectué une visite à l'ITE dans le but d'enrichir leur expérience et de consolider le partenariat entre les deux institutions. Suite à cette visite, nous avons jugé utile de présenter à nos lecteurs la station pilote de recherche-développement des technologies éner­gétiques de l'ITE.

STATION PILOTE DE RECHERCHE - DEVELOP­PEMENT DES TECHNOLOGIES

ÉNERGÉTIQUES DE L'I.T.E.

L'objectif de la station pilote d'énergies renouvelables est la création et la mise à la disposition des entreprises d'une plate-forme technologique destinée à la réalisation d'essais et à la caractérisation de produits, ainsi que pour le déve­loppement de projets en R&D. Cette plate-forme tient lieu de support et sert à stimuler la R&D dans le secteur éner­gétique, tout en ayant pour but final l'amélioration de la compétitivité des entreprises grâce au développement de nouvelles solutions technologiques.

La structure actuelle de génération électrique dans les grands centres concernés a besoin d'un grand réseau de transport et de distribution d'un système efficace de gestion de l'offre et de la demande, afin de pouvoir ajuster parfai­tement, car il faut le rappeler, à chaque instant, la produc­tion électrique et la consommation des utilisateurs finaux. L'énergie électrique est une énergie qui circule et qui ne peut donc pas être stockée.

En parallèle à cette situation il est à signaler que l'augmen­tation progressive de la consommation électrique entraîne une augmentation de la dépendance des combustibles fos­siles qui proviennent d'un nombre réduit de producteurs et de régions peu stables. Ceci implique la recherche d'un nouveau système énergétique qui, tout en profitant des propres ressources énergétiques, vise à réduire la dépen­dance de sources énergétiques incertaines et favorise une génération électrique plus soutenable.

La possibilité d'agir de manière complémentaire entre l'hy­drogène et l'électricité établit un nouveau cadre de déve­loppement de génération électrique basé sur l'existence d'éléments de génération d'hydrogène et de piles à com­bustible qui rendent indépendante la génération électrique de leur consommation associée et qui. au moyen de son intégration avec des générateurs d'électricité d'origine renouvelable, permet de satisfaire deux des principales nécessités énergétiques actuelles: la réduction de la dépen­dance énergétique des combustibles fossiles d'un côté et la réduction des émissions de CO2 d'un autre côté.

Ce projet a pour but l'établissement d'un «simulateur» de scénarios réels, avec des entourages « programmés» de génération électrique d'origine renouvelable, à travers des sources de la plus grande implantation sur le marché. Ainsi, on réalisera d'abord l'analyse et le développement de sys­tèmes renouvelables hybrides (éoliens solaires), en tant que sources énergétiques primaires pour son intégration avec le vecteur hydrogène.

De cette façon on peut surmonter plusieurs des obstacles actuels présents dans les systèmes énergétiques, comme par exemple la capacité de stockage à haut rendement, la géné­ration propre d'énergie et la stabilité et dépendance des conditions météorologiques des sources renouvelables. Ces deux derniers facteurs constituent le talon d'Achille des énergies renouvelables.

Dans une seconde phase on introduit les nanotechnologies afin de créer de nouveaux matériels pour le stockage éner­gétique et pour l'application directe dans des piles à com­bustible dans la création d'électrodes, ainsi que dans les élé­ments de puissance pour leur correcte régulation et stabili­té dans des milieux de réseaux distribués.

La troisième phase consiste à introduire un système de cli­matisation solaire au moyen d'énergie solaire thermique. Le but de cette installation est l'étude et l'optimisation des systèmes solaires de climatisation. On peut ainsi contribuer d'une manière efficace, à la réduction des nécessités éner­gétiques dans des milieux urbains et dans le secteur tertiai­re, les frais de climatisation étant les plus importants dans ces secteurs. Ainsi, cette phase on ferme le cycle qui permet de couvrir les besoins énergétiques d'un consommateur quelconque au moyen de radiation solaire, de vent et d'eau.

Dans cette station pilote on aborde les analyses complètes de caractérisation énergétique du système, aussi bien de la génération, du stockage et de la consommation d'hydrogè­ne, que des sources renouvelables responsables de fournir ce dernier, pour avoir une intégration correcte des diffé­rentes technologies. On inclut aussi, dans des phases posté­rieures, l'intégration avec d'autres technologies émergentes qui pourraient apporter des améliorations à la conception globale du système, au niveau de développements propres à l'ITE, mais aussi à l'intégration de nouveaux super-conden­sateurs, de nouveaux dispositifs photovoltaïques ou des développements des étapes de contrôle et de puissance nécessaires.

La station pilote est constituée par les principaux éléments qui existent dans le marché de génération renouvelable. Le principal objectif est la création d'une plate-forme flexible d'étude et d'intégration de chaque système générateur dans des milieux distribués. La conception de cette plate-forme permet la réalisation d'études simultanées de systèmes de branchage au réseau et des configurations isolées au moyen de la conception d'un cadre général de branchage dans lequel on peut établir des configurations parallèles, où on a favorisé les systèmes d'analyse et de mesure de chaque élé­ment branché.

Conclusion La station pilote constitue une plate-forme de recherche et de développement de nouveaux produits et de services énergétiques, ainsi qu'un moyen de diffusion des princi­pales énergies émergentes qui existent sur le marché. On pense ainsi développer un système énergétique soutenable et respectueux avec notre environnement naturel.

Auteurs: - Pablo Sérvulo Gonzalez. Moreno - Marta Garcia Pellicer Traduction : - Cristina Garcia Sanchez

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Cetime news - fA£° 6

EMOIGNAGE SOCOMENIN: Vers un troisième pian de mise à niveau La Société de Construction Métallique, Navale et Industrielle (SOCOMENIN) s'est frayée depuis 30 ans un chemin laborieux pour s'im­poser dans une activité complexe et difficile.

û A i o ^ s g u SOCOMENIN

Créée en 1975, la SOCOMENIN s'est développée d'une façon harmonieu­se, cohérente et rapide. Sa spéciali­té est la chaudronnerie lourde tels que les réservoirs de stockage, les appareils à pression, les pipe racks, les colonnes, les éoliennes, les plates-formes etc. Bref, son activité concerne tout genre de construction métallique et d'ouvrages qui inter­viennent dans la fabrication des sta­tions de pompage, des stations d'épuration, des stations de dessale­ment, des raffineries, des cimente­ries e tc . .

A fin de réussir la compétitivité et affronter la concurrence internatio­nale, SOCOMENIN a engagé des actions tout azimut touchant à la qualité du produit, des services, du personnel, du mode de gestion, en somme de l'adoption de la démarche qualité totale. Son adhésion au PMN s'est concrétisée par la réalisation du premier plan de mise à niveau adopté par le COPIL vers la fin de 1999. Le second plan a été adopté en avril 2005. La SOCOMENIN ne compte pas s'arrêter à ce niveau, Elle a pré­

senté une demande pour la mise en œuvre d'un troisième plan de mise à niveau.

la SOCOMENIN a, par ailleurs, engagé un important investissement en matière de formation dénotant l'in­térêt qu'accorde cette entreprise à ce volet stratégique.

Dans le cadre de la diversification de la gamme actuelle de ses produits, la SOCOMENIN compte lancer: * La conception, la fabrication et le contrôle des appareils à pression; * La conception et la fabrication de fours destinés notamment aux cimenteries et de séparateurs; * La conception" et la fabrication d'éoliennes; * La conception et la fabrication de stations de pompage d'eau potable (clé en main).

Pour assurer l'efficacité des actions programmées, la SOCOMENIN, a éla­boré un plan d'actions prioritaires. Pour ce faire, elle a fait appel aux compétences du CETIME pour l'ac­compagner dans la mise en œuvre des actions de formation de sou­deurs, de contrôleurs de soudure, aux techniques de traitement et de revêtement et l'assistance pour le développement de nouveaux pro­duits/procédés, de montage de pro­jets de Ra D, etc.

Il est à signaler qu'au cours des deux dernières années SOCOMENIN a réali­sé une nette amélioration de son chiffre d'affaires dont l'essentiel est concrétisé avec des entreprises euro-

*2J Wl * di ÛB péennes qui réalisent de grands pro­jets en Libye et autres pays . Afin de consolider sa compétitivité sur le marché libyen qui connaît actuelle­ment une affluence étrangère de taille; la SOCOMENIN vise à s'intro­duire plus efficacement sur d'autres marchés.

Alors, bonne continuation !

SIEMENS TUNISIA : option pour l ' intégration de solutions industrielles Quelles - sont les industries concernées ?

Siemens Automation & Drives (A & D), un des leaders du mar­ché des systèmes d'automatisation et d'entraînements, se déve­loppe en Tunisie et propose une gamme complète de produits. solutions et services adaptés aux différents secteurs industriels. Cette gamme de prestations vise un but unique : répondre rapi­dement aux attentes des industriels et mettre en place des solu­tions d'automatisation avec un retour sur investissement rapide. Présente en Tunisie depuis plus de 15 ans. Siemens Tunisia a entrepris de développer ses activités d'automatisme industriel pour répondre aux mutations structurelles du marché et aux

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besoins de rénovation des installations existantes. Une organisa­tion appropriée a été mise en place pour offrir une vaste gamme de prestations, allant de l'assistance au support projet, en passant par le conseil, l'étude, la maintenance sur site, la fourniture de pièces détachés, sans oublier la modernisation et l'optimisation des machines et installations. Cette organisation est soutenue par un réseau international de centres de compétence favorable à un transfert de savoir-faire adapté aux industries locales. A travers un programme de partenariat. Siemens se lance dans une nouvelle activité d'intégrateur de solutions industrielles pour offrir à ses clients une réelle expertise et des solutions techniques fiables. Cette activité propose, avec le concept « Totally Integrated Automation », une offre qui permet de réduire les coûts de développement d'une manière considérable. La gamme SIMATIC de Siemens, cœur de concept, est aujourd'hui la plus complète du marché. Les industries manufacturières, agro-ali­mentaires. les industries tertiaires et de base, ainsi que les indus­tries de premières transformations et les industries intermédiaires sont concernées par ces produits et prestations.

N.B. SIEMENS contribue largement au programme d'essai­mage lancé en mai 2006.

Contact. Mme Rania Dourai - Siemens

Ê^f Cetime nezvs - 9i° 6

ra®œ VEILLE ET INNOVATION PNRI : 2 projets pour le CETIME Vers la mise en place d'une cellule Recherche - Développement Conscient de l'intérêt et de l'importance de l'inno­vation dans la concurrence que se livrent les indus­triels, le CETIME a engagé depuis des années des actions de Recherche et de Développement au pro­f i t d'entreprises du secteur des IME.

Les actions engagées, à titre individuel ou en par­tenariat avec des laboratoires de recherche, util i­sent soit le fonds PIRD (Prime d'Investissement en Recherche et Développement), soit le financement VRR (Valorisation des Résultats de Recherche).

A ces outils bien connus, vient s'ajouter un nouvel outil de financement qu'est le PNRI (Programme National de Recherche et d'Innovation). Ce nouvel outil exige la participation d'un industriel, d'un centre technique et d'un laboratoire de recherche.

Le CETIME participe actuellement

à ce nouveau programme avec deux projets: - Un premier projet est relatif à l'ordonnancement réactif et a pour objet la modélisation et le déve­loppement d'un outil d'aide à la décision.

- Le second projet est relatif à l'amélioration des performances énergétiques des produits électrodo­mestiques et intitulé : Impact de l'utilisation de nouveaux fluides frigorigènes sur les performances des climatiseurs domestiques.

Toutes ces actions de recherche et de développe­ment peuvent constituer un prélude à la mise en place d'une cellule de recherche - développement au sein du centre.

Contact. M. N. Makhlouf - poste: 1450

Le Marquage CE Suite article paru au bulletin n°5

Le marquage CE en 10 étapes Étape 1: Identifier la/les directives Nouvelle Approche qui s'appliquent à votre produit; Etapc2: Choisir la procédure adéqua-ted'audit de la conformité adéquate. Il peut s'agir d'une auto certification ou de tests exécutés par un organisme habilité. La procédure diffère selon le produit considéré et en fonction de la directive sur laquelle se fonde le mar­quage CE; Etape3: Prévoir le délai maximal de mise en conformité. Cette date corres­pond à l'entrée en vigueur de la direc­tive. La plupart d'entre elles sont déjà appliquées. Dans ce cas, il est illégal de commercialiser un produit s'il ne porte pas le marquage CE; Etape4: Vérifier s'il existe des normes harmonisées applicables à votre pro­duit. Ces références ne sont pas tou­jours obligatoires même si elles sont censées être observées. Les directives prévoient que les fabricants respectent les normes harmonisées, lorsque cela est possible et approprié; Étape5: S'assurer que le produit est conforme aux exigences essentielles des directives. Vous devez prendre toutes les mesures requises pour vous mettre en conformité ou bien rassem­bler les données existantes et les rap­ports des essais.. Étape6: Déterminer s'il est nécessaire

de recourir à un organisme notifié pour évaluer, de manière indépendante, la conformité à tout en partie de la direc­tive. Cette obligation, spécifiée dans la directive, dépend du type de produit destiné au marquage CE; Étape7: Maintenir à jour la documen­tation technique obligatoire en vertu des directives. Vos dossiers techniques doivent prouver votre conformité aux exigences de la directive; Étape8: Préparer la déclaration de conformité accompagnée des pièces justificatives nécessaires. La déclara­tion de conformité ainsi que la docu­mentation technique doivent être trans­mises. sur demande, aux autorités compétentes (les membres de TUE). Étape9: S'assurer qu'aucune exigen­ce, exclusivement nationale, n'est en vigueur dans les pays où le produit sera vendu. Ces particularités incluent notamment les normes nationales et les dispositions régissant l'étiquetage et l'emballage;

ÉtapelO: Apposer la marque CE sur le produit et/ou l'emballage et la docu­mentation jointe, comme le prévoit la directive.

Apposer le marquage CE Dès que son produit est conforme à toutes les directives auxquelles il est soumis, et avant sa mise sur le marché. le fabricant peut apposer le marquage CE, qui symbolise cette conformité, sur le produit ou sur sa plaque signalé-tique (à défaut sur l'emballage et la notice du produit).

Le graphisme et les proportions du sigle sont définis de manière rigoureu­sement identique dans chaque directi­ve. Les lettres CE ne doivent pas avoir une taille inférieure à 5 mm. Le marquage doit être lisible, visible et indélébile. Le procédé ainsi que la cou­leur du marquage sont laissés au libre choix du fabricant.

Le symbole CE : Rôle du CETIME dans le processus du marquage CE L'obtention du marquage CE peut être une procédure extrêmement longue, complexe et déroutante. Toutefois, ces démarches peuvent être considérable­ment facilitées avec l'assistance d'un organisme habilité comme le CETI­ME. Dans le processus du marquage CE, la mission du CETIME est: La réalisation des essais selon les

nonnes harmonisées par les trois direc­tives Basse tension 73/23/CEE, CEM 89/336/CEE et Machines 98/37/CE; L?assistance et l'accompagnement du

fabricant dans la démarche du mar­quage CE (préparation du dossier tech­nique, formation); Diagnostic et pré-audit du fabricant de son système de management de qualité et de la démarche du marquage CE.

Pour plus d'informations à ce sujet, veuillez nous contacter au 71 545 988 ou envoyez un email à l'adresse sui­vante [email protected].

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VEILLE ET INFORMATIONS NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES

CND: Le contrôle par émission acoustique des équipements sous pression:

Une méthode globale qui détecte en service les défauts évolutifs !

L'Emission Acoustique (EA) résulte d 'une libération d'énergie sous forme d'ondes élastiques transitoires au sein d 'un matériau comportant une dégradation active ou se propageant sous l'effet d'une sollicitation externe judicieusement choisie. Différents phénomènes physiques peuvent être générateurs d 'EA : * propagation de fissures * déformation plastique ""relaxation de contraintes dans les soudures *corrosion *frottements * fuites (de liquides ou de gaz)

Le principe de mesure de l'émission acoustique réside dans la détection des ondes ultrasonores générées par l'activité de la structure. La détection est généralement réalisée par des capteurs de type piézo-électrique placés au contact de celle-ci. L'acquisition et le traitement des données enregistrées sont alors réalisés par le système proprement dit.

L'utilisation de l 'émission acoustique lors du suivi des épreuves sur équipements sous pression présente les avantages évidents que sont : - le suivi en temps réel de l'évolution des indications, d 'où une

amélioration de la sécurité des installations et des personnels. - l'évaluation de l'intégrité globale d 'une structure - le temps de réalisation, - la possibilité de surveiller une structure, sans arrêt de process ou de vidange, ni démontage ou qui est inaccessible à des contrôles non destructifs conventionnels.

Etant conscient de l'utilité de cette technique. Le CETIME, en collaboration avec le COTEND. a développé ses assisses dans ce domaine pour pouvoir assister les différents intervenants en matière de formation et de qualification.

Contact. M. Kaïs BOUAZIZ - poste 1476

Ouvrir les yeux sur la qualité La qualité des produits ne se discute plus : elle se fait directement sur les moyens de production. Les solutions existent aujourd'hui pour s'affran­chir de l'erreur humaine, en automatisant les tâches de contrôle. Grâce à la vision industrielle. un décolleteur en profite chaque seconde. Filiale d'un groupe belge, l'usine Meister (W.829) est installée à Scionzier, en Haute-Savoie. Elle fabrique des pièces d'électrovannes pour les équipementiers automobiles spécialisés dans les systèmes de freinage ABS. Près de quatre-vingt tours multibroches produisent chaque jour quelques 120000 pièces, représen­tant une production annuelle de 35 à 40 millions de pièces. L'exigence en matière de qualité est la problématique principale sur laquelle sont concentrés tous les efforts.

Un séminaire sur la vision organisé par la socié­té d'Echirolles (38) Alpsitec (W.830). a permis aux techniciens Meister de découvrir les perfor­mances et les capacités des capteurs de vision In-Sight de la société Cognex (W.831), leader mondial de la vision industrielle. Leur simplici­té d'utilisation a été un élément décisif dans le choix du dispositif. Un cahier des charges a été établi et deux équipements de test ont été com­mandés. Le système de contrôle -en fait deux bancs indépendants- a été installé en bout de ligne afin d'effectuer la vérification finale des pièces juste avant leur mise en carton. L'essentiel du travail de mise au point de l'ap­plication a consisté à identifier les différents défauts que les systèmes de contrôle devaient reconnaître et à les «apprendre» aux capteurs de vision. L'un des bancs de tests est équipé de deux capteurs In-Sight 1000 et fonctionne à la cadence de 6000 pièces par heure. L'autre systè­me comporte un seul capteur et opère à la caden­ce de 4000 pièces par heure.

L'ensemble a fonctionné en double tri pendant les premiers mois d'exploitation. Rapidement, le taux de pièces non conformes livrées aux clients est tombé à 40 par million. Il atteint aujourd'hui les 7 ppm, désormais exigés par les clients de la société. Jean-Marc Sermet, Directeur technique de Meister France, a supervisé le projet. Il se félicite de la collaboration avec Alpsitec, parte­naire intégrateur des systèmes de vision Cognex. «L'intervention d'Alpsitec nous a permis d'avancer rapidement sur ce projet et de bénéfi­cier d'une assistance efficace et rassurante.»

Meisler est maintenant autonome pour effectuer les saisies des nouveaux modèles de défauts à apprendre et pour modifier les paramétrages en fonction des 15 types différents de pièces à ins­pecter. Au bilan, le retour sur investissement a été effectif en moins de six mois. Les relations avec les clients ont été renforcées du fait de l'?amélioration notable de la qualité. Meister étu­die actuellement d'autres applications de vision industrielle sur ses lignes de production.

Extrait de l'article paru dans Machines Production 819a

du 05/09/05, page 33

Cetime news - 9£° 6

VEILLE ET INFORMATIONS Recyclage des déchets électriques: Un nouveau procédé performant

La société Fraunohfer a développé un procédé particu­lièrement performant qui permet de recycler 95% des déchets électriques. Dans le cadre d'une comparaison internationale menée par l'organisation britannique WRAP (Programme d'action pour les déchets et les res­sources), ce procédé a été considéré comme étant le meilleur aujourd'hui, tant d'un point de vue économique qu'écologique. Ce procédé, baptisé CreaSolv, a été déve­loppé par l'institut Fraunhofer IVI de génie des procédés et de l'emballage. Les déchets électriques sont difficiles à recycler car ils sont composés de divers plastiques et renferment des matériaux toxiques comme les métaux lourds et les retar­dateurs de flamme bromes. Le procédé CreaSolv permet pour la première fois de recycler certains des matériaux les plus toxiques, ce qui permet d'atteindre un taux de recyclage global de 95%. Dans un premier temps, les appareils électriques sont pulvérisés dans un immense broyeur. Ensuite les métaux et platines sont retirés. Il reste alors un composé de plastiques, fibres, bois et mousses. Ce résidu est ensuite dissous à l'aide d'un sol­vant écologique qui permet d'extraire les composés polymères récupérables. Il ne reste enfin que les compo­sés toxiques qui peuvent en partie être réutilisés par l'in­dustrie chimique. En Allemagne, les déchets électriques (ordinateurs, télé­phones portables, téléviseurs,...) représentent chaque année deux millions de tonnes. Un cinquième de ses déchets (400 000 tonnes) sont des matières plastiques dont seulement 5 000 tonnes pouvaient jusqu'à présent être recyclées. La directive européenne DEEE relative aux déchets d'équipements électriques et électroniques a pour objectif d'atteindre un taux de recyclage d'au moins 75%. Dans ce contexte, le procédé extrêmement performant développé par Fraunhofer est bien supérieur à la norme.

Source.www.bulletins-electroniques.com/actualites

Le Laser En quarante ans, le laser a invsti notre vie quotidienne et le seceur industriel : lecture d'information, chirurgie, découpe, soudure, guidage et mesures de distance, Einstein, qui a découvert le phénomène à l'origine de l'émission laser, aurait-il imaginé un tel suc­cès ?

Qu'est-ce que la lumière laser ?

La discipline, dont on dit qu'elle fait la force des armées, fait aussi la spécificité de la lumiè­re laser. En effet, la lumière ordinaire, qu'elle provienne du soleil ou d'une ampoule à inca-descence, se propage dans toutes les direc­tions, et la décomposition en un arc-en-ciel révèle de multiples ondes lumineuses qui, n'ayant pas été émises en même temps, oscil­

lent de manière indépen­dante les unes des autres. Contrairement à cette lumière quelque peu anar-chique, la lumière laser fait preuve d'une discipli­ne remarquable. Elle est, en général, composée d'une seule couleur - on dit qu'elle est monochro­matique - et se déplace dans une direction bien précise, formant un fais­

ceau qui diverge très peu. La lumière laser peut ainsi être comparée à une troupe de soldat au pas cadencé, tandis que la lumière classique ressemblerait plus à une foule, où chacun va dans sa direction, avec son propre rythme. Monochromatisme et directivité sont les deux vertus majeures qui ont permis aux lasers de proliférer.

Source: La recherhce hors série - 2005

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Le sans-fil libère l'électronique Les liaisons Bluetooth et Wi-Fi, qui permettent de relier par voie hertzienne ordinateurs, téléphones ou appareils photo, vont devenir la norme. Haro sur les fils. C'est le mot d'ordre que semblent s'être donné les fabricants de produits électro­niques. Ils mettent sur le marché des ordinateurs, des télé­phones portables, des appareils photo, des casques audio, des imprimantes qui communiquent entre eux par la voie des ondes. Une innovation qui rend inutiles les liaisons filaires qui permet­tent de relier ces appareils entre eux mais enlaidissent nos inté­rieurs. Deux technologies : le Bluetooth et le Wi-Fi, apparues dans les années 1990, rendent possible cette avancée.

Source.-www.bulletins-electroniques.com/actualites

DU NOUVEAU AU CETIME

Sue web du CETIME dynamique - trilingue - opérationnel

à compter du 01 septembre 2006 à l'adresse suivante:

http://www.cetime.ind.tn

contact. M. H. AMOR - poste: 1459 ou Mme. C. MAALOU1. - poste:l439

Cetfatt neufs - 9£° 6

VEILLE ET INFORMATIONS La nouvelle législation de TUE sur les équipements

électroniques entre en vigueur Restriction de certaines substances dangereuses

te premier juillet 2006 les directives RoHS (restriction of the use of Hazardous Substances - Restrictions sur l'utilisation des sub­stances dangereuses) sont entrées en vigueur à l'Union euro­péenne. Ces directives imposent des restrictions sur la vente des équipements électriques et électroniques qui contiennent cer­taines substances dangereuses sur le marché de l'UE. tes fabri­cants doivent s'assurer que tout équipement lancé sur le marché est conforme aux nouvelles exigences normatives.

Les directives 2 0 0 2 / 9 5 / E C RoHS limitent l'utilisation de certaines sub­stances dange­reuses dans l ' équ ipemen t électrique et électronique. La raison est de protéger la santé publique et de faciliter le démantèlement'

et la réutilisation de la quantité croissante de produits électroniques à disposition.

LUE a adopté ces directives en 2(X)3 afin de combattre la rapide croissance des quantités perdues des produits électriques et élec­troniques et de réduire au minimum les effets sur l'environnement.

Les directives RoHS limitent l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les produits électriques et électroniques. Les états membres de l'UE ont prorogé la date d'application de la nou­velle loi dans leur propre législation nationale au 01 juillet 2006. En attendant, les fabricants ont été bien capables de s'adapter à ces nouvelles conditions. Nouvelles restrictions pour l'équipement électronique contenant des substances dangereuses (photo Digytipo).

Les substances concernées par ces restrictions sont: * Plomb; * Mercure; * Cadmium; * Chrome hexavalent; * Biphenyl poly brome (PBB): * Diphenyl éther poly brome (PBDE).

En effet, il n'est plus permis de fabriquer de nouveaux équipe­ments électriques et électroniques contenant plus de 0,1% de plomb, mercure, chrome hexavalent, PBB et PBDE et 0,01% cad­miums sur le marché de l'UE.

Exemptions Les directives RoHS couvrent la plupart des types d'équipement électrique et électronique. Cependant, certains produits ont été-exemptés, comme les dispositifs médicaux et quelques instruments de contrôle. Les pièces de rechange employées pour réparer ou réutiliser l'équipement lancé sur le marché avant le premier juillet-

2006, sont également exemptées. Il y a quelques autres exemptions liées aux données techniques. Les fabricants sont responsables de s'informer si leurs produits sont exemptés ou pas par cette mesure.

Goulots d'étranglement techniques Chacune des cinq substances de ROHS a été dans l'utilisation assez commune dans le secteur électrique et de l'électronique. Le mercure est employé dans les thermostats, les commutateurs, les relais et des sondes. Le cadmium est employé dans les commuta­

teurs, les connecteurs et les cartes électroniques. Le chrome hexa­valent est employé dans les couches de protection et des retarde-ments de flamme, les PBB et les PBDE sont employés dans les cartes et des connecteurs électroniques.

Dans la plupart des cas il y a des solutions de rechange relative­ment facile à mettre en application. Même le plomb, utilisé dans le verre d'écrans de TV et ampoules, peut être remplacé. La plus grande difficulté technique réside en un remplacement du plomb dans la soudure. Ce problème est contraignant pour beaucoup d'industries aussi bien européennes que dans les pays en voie de développement. Souvent les directives RoHS sont désignées sous le nom de «directives sans plomb».

Jusqu'ici, on a utilisé largement dans la soudure un alliage d'étain et de plomb. Cette technique a plusieurs avantages, tels qu'un point de fusion bas et bien précis et des coûts bas de plomb. Cet alliage possède également des propriétés mécaniques intéres­santes. Les produits soudés au plomb sont forts et résistent à des vibrations et à des variations de température. La première alterna­tive pour les fabricants est la soudure avec une composition d'étain. d'argent et de cuivre.

Cependant, le coût de cette solution est 4 à 5 fois plus cher que la soudure avec un alliage étain-plomb. L'alliage étain-cuivre avec d'autres combinaisons diminuera également la température de fusion, qui alternativement peut avoir des effets négatifs sur la qualité et sur le cycle de vie des composants électroniques. D'autres solutions de rechange, telles qu'un alliage d'étain et de zinc, sont à l'étude.

Exécution ! Les grandes entreprises à travers le monde ont été au premier rang pour se préparer à cette nouvelle législation. Elles ont recueilli la nouvelle information pour mettre en application de nouveaux pro­cessus et adapter leurs produits. La plupart d"entre - elles étaient prêtes du premier juillet 2006.

Pour les petites entreprises par contre, la nouvelle législation pose un problème. Quelques entreprises travaillent dur pour continuer. alors que d'autres n'ont pas commencé encore ou espèrent tou­jours des exemptions. Parmi ces petites compagnies beaucoup sont des fabricants de pays en voie de développement. N'ayant pas de ressources adéquates pour la nouvelle technologie et pour l'adap­ter à leur procédés de production, ils vivent actuellement des cir­constances difficiles.

Conclusion: La première priorité pour les fabricants dans les pays en voie de développement est de se rendre compte de la législation de RoHS. Il est important de se rendre compte que, depuis le premier juillet 2006, les produits éleciriques et électroniques doivent être conformes à la nouvelle législation de 1?UE. Et ceci ne concerne pas uniquement l'UEÂ: d'autres marchés, comme le Japon et des régions des Etats-Unis, développent des lois semblables.

Il faut donc vérifier avec votre importateur ou votre succursale. pour mieux s'informer sur des solutions de rechange, pour les sub­stances restreintes, particulièrement le plomb, car il y existe beau­coup d'informations sur des solutions de rechange disponibles. En outre, une recherche sur Internet peut rapporter beaucoup d'infor­mations appropriées.

N.B.: Pour plus d'informations sur ce sujet, n'hésitez pas à contacter le CETIME.

* Traduit de CBI NEWS - Juillet IAoût 2006 par F. M'RABET

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VEILLE ET INFORMATIONS CHAUDRONNERIE: Les potentialités du secteur Dans le cadre d'une étude récente effectuée par le CETIME, à la demande du Groupe Chimique Tunisien sur les activités de chaudronnerie, de maintenance et de réalisation des echangeurs thermiques en Tunisie, les conclusions suivantes ont été retenues :

1- Activité de chaudronnerie :

Les compétences locales en matière de fabrications chaudronnées ont enregistré au cours des deux der­nières décennies un progrès significatif tant quanti­tatif que qualitatif, en effet les efforts d'investisse­ments matériels et immatériels, les exigences de la clientèle, du marché et réglementaires ainsi que la prise de conscience des entreprises quant aux aspects d'encadrement et de formation des opéra­teurs, sont autant de facteurs qui ont contribué activement à l'amélioration de la qualité des pres­tations des entreprises leaders du secteur. Ce constat, certes, ne s'applique pas à l'ensemble des opérateurs mais il n'en demeure pas moins que les entreprises qui se sont engagés résolument dans les différents programmes mis en place par les pouvoirs publics (M. à N. P.N.Qet PMI) de même que dans les démarches de certification et d'accréditation, sont à même de faire face aux commandes les plus diverses dans toutes les nuances de matériaux soit sur plans ou sur cahiers de charges. Les structures de conception, d'études et de calcul sont dispo-

^ nibles soit en intra entreprises soit en tant que pres­tataires indépendants. Par ailleurs les moyens de soutien et d'appui disponibles au CETIME (Calcul, recherches documentaires, laboratoires d'analyses et d'essais de qualifications diverses, expertises et assistance) peuvent, le cas échéant, être d'un apport appréciable pour les entreprises face à des commandes particulières ou non conventionnelles.

Des ouvrages de hautes exigences soit en pression ou en température ou encore en corrosion tels que les récipients de produits chimiques, ou de vapeur surchauffée ou les bouées de balisage maritime ont été réalisés avec succès par des entreprises che­vronnées.

Sur le plan des équipements le parc machines dis­ponible, malgré la cessation d'activité de deux grandes unités (La SGI, et la SOCOMENA) couvre l'ensemble des modes opératoires du métier depuis le débitage au laser jusqu'au traitement thermique et de surface. Donc nous pouvons affirmer que le tissu industriel tunisien du secteur des constructions soudées offre des garanties réelles pour la prise en charge des ouvrages les plus divers en charpente et en chau­dronnerie pour satisfaire les besoins des grandes unités industrielles nationales et mêmes étrangères. Toutefois des difficultés de coordination et de com­munication subsistent particulièrement pour les

ouvrages nécessitant des matières premières de nuances particulières (Aciers pour appareils soumis, alliés, inoxydables et réfractai res...) qui exigent somme toute des délais de consultation et d'appro­visionnement incompressibles, eu égard aux quanti­tés parfois limitées, ce qui nécessite le recours aux groupeurs et stockistes. Cet aspect qui constitue un facteur de retard dans les délais de livraison, pour­rait être surmonté grâce à une communication des prévisions des donneurs d'ordres ( sous forme d'avis de manifestations d'intérêt ou de présélection ou autre... ) sans que cela ne constitue un engagement ferme de commandes.

2- Activité maintenance et réalisation d'échan-$eurs :

Produits de catalogue, les echangeurs de chaleur demeurent une production de spécialité d'un cer­tain nombre entreprises qui en ont maîtrisé les règles de l'art et les tours de main d'une façon empirique à ses débuts, mais qui en ont développé de véritables métiers de conception et de fabrica­tion qui font appel à la fois à des outils de calculs informatiques et des équipements et machines spé­cifiques. En fait c'est le résultat naturel d'une spé­cialisation capitalisée sur un grand nombre d'an­nées. La taille du marché local étant ce qu'elle est, i l est donc compréhensible que les entreprises tuni­siennes n'aient pas appréhendé cette activité en plus des investissements nécessaires qu'elle exige, i l en est de même de l'activité de maintenance. Il n'empêche que les echangeurs de chaleur sont uti­lisés dans la plupart des industries de process en Tunisie (STIR, STEG, STIP, SNCPA...) et que ceci pour­rait constituer un argument supplémentaire pour faire une approche du problème à la fois quantitati­ve et qualitative ; en élargissant les investigations sur les équipements les plus utilisés dans ces indus­tries afin d'optimiser les efforts. Et de donner au plan d'actions du CETIME une portée nationale. De même qu'i l y a lieu d'étudier les propositions sui­vantes afin de les inclure dans le plan d'action. - Il est judicieux, et en vue d'atteindre des objec­tifs quantifiables, de cibler une gamme de produits en adoptant la démarche 20/80 c'est à dire concen­trer l 'effort sur les 20% d'articles ayant une valeur de 80% et partant d'établir une stratégie à court, moyen et long terme pour éviter ainsi de se perdre dans des objectifs sans réelles perspectives.

- Partant de là, i l est réaliste de décomposer les produits en parts : * Etudes et conception. * Savoir faire et moyens technologiques. * Perspectives de développement technico-écono-miques.

Contact. M. M. HAJJ1 - poste 1433

Cetime news -9t°6 '^f

VEILLE ET INFORMATIONS IME : Encourager

le partenariat dans la recherche - développement

Dans le cadre de la convention bilatérale signée entre, le CETIME - Tunisie et le CETIM - France en juin 2006 qui repose particulièrement sur un concept dynamique gagnant/gagnant, les deux Centres ont fixé cinq axes priori­taires de coopération dont celui d'organiser un atelier spé­cialisé portant sur le développement des programmes avec l'Union Européenne. Dans ce cadre le CETIME a organisé le 14 septembre à Tunis,

en collaboration avec son partenaire français, une journée de sensibilisation à l'intention des intervenants dans le secteur des industries mécaniques et électriques (industriels, Centres de recherche et institutionnels) sur le 7ème Programme Cadre de Recherche et Développement (PCRD) mis en œuvre par l'Union Européenne dont l'objectif est de sensibiliser les acteurs tunisiens (industriels. Centres de recherche et institu­tionnels) sur ce programme d'une part, et de favoriser la créa­tion de projets innovants dans le cadre du partenariat avec l'UE d'autre part.

Responsable des Contrats Internationaux au CETIM, Mme Françoise Bonnet Le Comte dispose d'une expérience de 15 ans en matière de montage et de management de projets euro­péens sur le plan administratif : juridique et financier. Elle est en charge également des actions de lobbying et de négociation avec l'Union Européenne et les partenaires européens poten­tiels. Le CETIM détient, chaque année en moyenne, une vingtaine de projets européens et plusieurs centaines de dossiers avec des industriels. Centres de recherche et Universités dans tous les pays d'Europe. En termes financiers, la contribution annuelle de l'Union Européenne sous forme de subvention pour le CETIM repré­sente environ 1 000 000 Euros. En France, le chiffre d'affaires moyen d'une PME partenaire dans un projet européen est de 30 000 Euros par an. Le financement apporté par l'Union Européenne est non négli­geable mais l'argent gagné provient aussi de la compétitivité accrue. En outre, la participation à des projets européens permet :

* d'améliorer son image de marque ; * d'intégrer des réseaux : * d'avoir une meilleure connaissance des marchés et des

technologies ; * et d'affiner sa stratégie commerciale.

Par ailleurs, et d'après une étude réalisée par l'Union Européenne, il ressort que plus de 95 % des organismes qui ont participé à des projets européens souhaitent renouveler l'expé­rience. C'est dans ce contexte que le CETIME - Tunisie est impliqué aujourd'hui dans la promotion du 7ème PCRD auprès des opé­rateurs et industriels du secteur des IME ainsi que dans le mon­tage de projets de R & D en vue de leur faciliter l'intégration dans le contexte européen. Il est à signaler que le 7ème PCRD s'étale sur la période 2007 - 2013 pour une enveloppe globale de 55 Milliards d'Euros.

Entreprises : Ces nouvelles normes vous concernent...

Aujourd'hui, la normalisation a profondément évolué et est devenue un puissant moyen de pro­grès technique, de développement économique et d'amélioration de la qualité de vie.

Objectif de la normalisation :

La normalisation a pour objet de fournir des documents de référence comportant des solu­tions consensuelles, et régulièrement mises à jour, à des problèmes techniques et commer­ciaux concernant les produits, biens et services.

Le rôle de la normalisation :

Il est de plus en plus prépondérant dans le nou­veau contexte mondialisé. La normalisation se présente comme une réponse aux grands enjeux de demain. C'est la raison pour laquelle, les nouveaux travaux dans ce domaine se focalisent notamment, sur la sécurité des aliments, (ISO 22 000), le développement durable (SD 21 000), la responsabilité sociétale (ISO 26 000), ...

Les principaux axes sur lesquels reposent les nouvelles stratégies internationales dans le domaine de la normalisation sont :

- La rationalisation de la production et la res-. ponsabilisation des acteurs économiques quant aux processus de maîtrise des points critiques à toutes les étapes de la production. La norme ISO 22 000 est à ce titre, la première norme inter­nationale définissant les exigences pour la mise en place d'un Système de Management des Risques liés à la Sécurité des Aliments. Elle touche toute la chaîne alimentaire, depuis l'amont agricole jusqu'au distributeur.

- Le développement les pratiques managé-riales au sein de l'entreprise en vue d'identifier les enjeux du développement durable et les choix stratégiques qui s'imposent. Ce sont les principes sur lesquels se base le SD 21 000.

- Et enfin, l'engagement des entreprises d'au­jourd'hui envers les générations futures tradui­sant les exigences du développement durable en lignes directrices alliant à la fois l'économique, le societal, l'environnemental et la manière de diriger (gouvernance). C'est dans ce contexte que l'ISO a lancé dès l'an 2000, un groupe de réflexion qui a été chargé d'étudier la faisabili­té de l'élaboration d'une norme internationale sur la responsabilité des entreprises.

Notons à cet effet, que le CETIME veille particu­lièrement à assurer la mise en place des sys­tèmes de management dans les différents domaines relevant de sa compétence au profit des entreprises du secteur des IME.

Cetime news -9{?6

DONNEES DU SECTEUR DES IME REPARTITION REGIONALE DES ENTREPRISES DU SECTEUR DES IME

La répartition par région des entre­prises du secteur des IME montre la prédominance de la région du Nord qui accapare 68 % du total des entreprises du secteur. La région de Sfax et le Sud occupe la deuxiè­me position avec 17%, succédée par la région du Centre qui détient 15%. Le gouvemorat de Ben Arous occu­pe la première place par le nombre d?entreprises (173) suivi par Sfax (111) et Nabeul (104).

Le secteur des industries méca­niques et métallurgiques compte actuellement 504 entreprises. Les Gouvernorats de Ben Arous, Sfax et Sousse totalisent plus de 50 % des entreprises du secteur. Pour ce qui est du secteur des

industries électriques électroniques et de l?électroména-ger, i l compte 311 entreprises avec une importante concentration dans la région du Grand Tunis et Nabeul représentant plus de 60 % du total des entreprises du secteur.

Le secteur des IME, un secteur engageant

Selon les dernières données du commerce extérieur, les exportations du secteur connaissent une croissance promet­teuse. En effet, les exportations relevant de ce secteur affi­chent une progression de 22 % durant les sept premiers mois de l?année 2006 pour atteindre 2 169 MDT contre 1 774 MDT l?année précédente. Elles représentent 29% des exportations totales et occupent la seconde position après le textile (36 %).

Gouvemorat Ariana Beja Ben Arous Bizerte Gabès • Gafsa Jendouba Kairouan Lekef Mahdia Manouba Medenine Monastir Nabeul Sfax Sidi Bouzid Sousse Tunis Zaghouan Total

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AQENDA! Extrait de sessions de formation au CETIME - 4éme trimestre 2006

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Thème deformation

Comment mener un diagnostic qualité ?

Le diagnostic énergétique dans le secteur industriel

Amélioration des facteurs de puissance dans les installations

Comment vérifier la qualité des revêtements (galvanisation.

zincage) ?

Comment réussir le soudage des aciers au carbone ?

Estimation des incertitudes de mesure

Ultrasons niveau 2

Comment réussir le soudage de l'aluminium ?

Magnétoscopie niveaux 1 et 2

Transmission hydraulique La fonction métrologique dans l'entreprise selon ISO 9001 et 17025

Date

16-19 Oct. 06

25-26 Oct. 06

23-27 Oct. 06

01-03 Nov. 06

08-10 Nov. 06

21-22 Nov. 06

14-30 Nov. 06

04-06 Dec. 06

04-08 Dec. 06

05-08 Dec. 06

06-08 Dec. 06

Durée / Js

04

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Coût DT/peis

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Contact. Mme F. AMMAR I M. W. OUERGHI - postes 1403/1431

Octobre Forum de l'Electronique Le rendez-vous de toute la filière électronique (com­posants, production, service, sous-traitance, test et mesure) Paris - Paris Expo Porte de Versailles Du 17 au 19 octobre 2006 Exposium - Tél. : 01 49 68 51 83 - Fax : 01 49 68 54 84 Email : [email protected] Site : www.forum-electronique.com

Novembre VALVE WORLD 2006 - MONDE DES SOUPAPES 2006 Date: du 07 au 09 novembre 2006 Lieu: Maastricht, Pays-bas Site Web : http://www.valve-world.net/expo2006/S ho wPage. aspx

MIDEST Salon international de la sous-traitance industrielle Paris-Nord Villepinte Du 07 au 10 novembre 2006 Reed Expositions - Tél. : 01 47 56 50 00 - Fax : 01 47 56 14 40 Email : [email protected] Site : www.midest.com

FOIRES & SALONS Maintenance Expo Salon de la maintenance Paris-Nord Villepinte Du 07 au 10 novembre 2006 Reed Expositions - Tél. : 01 47 56 52 28 - Fax : 01 47 56 21 40 Email : [email protected] Site : www.maintenance-expo.com

SPS/IPC/Drives Salon et congrès des techniques d'automatisation Nuremberg - Messezentrum Du 28 au 30 novembre 2006 Mesago Messe Francfurt Site : www.mesago.de

POLLUTEC Salon International des équipements, des technolo­gies, et des services de l'environnement pour l'indus­trie et les collectivités locales Lyon - Eurexpo Du 28 novembre au 01 décembre 2006 Reed Expositions - Tél. : 01 47 56 21 24 - Fax : 01 47 56 21 20 Email : [email protected] Site : www.pollutec.com-

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