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Au royaume du saphir, du thé et des épices

Les échos les plus lointains du Ramayana évoquent Ceylan comme un univers resplendissant. Cette île enchanteresse continue à fasciner par la profusion de ses couleurs, de ses richesses culturelles, artistiques, végétales et animales. Par son authenticité ! Une civilisation originale s’y est épanouie, liée au bouddhisme qui en constitue l’âme profonde, mais l’hindouisme est partout présent en filigrane…

CEY 31 - 11 jours

Candi

Sigiriya

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Colombo

Anuradhapura � Mihintale �

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Buduruwagala � Ratnapura�

Dambula

LES POINTS FORTS La fresque des Demoiselles de Sigiriya Le temple d'Or de Dambulla La ville sacrée de Candi et le temple de la Dent du Bouddha

L'ancienne capitale de Polonnaruwa Le "Bouddha du Soleil-levant" d'Avukana

Les vols internationaux Paris/Colombo et retour, avec ou sans escale Les taxes aériennes L’hébergement en chambre double en hôtels 3* et 4* La pension complète, du petit déjeuner du 2e jour au dîner du 10e jour Le circuit en autocar privé Les visites mentionnées au programme L'accompagnement culturel par un conférencier Clio

BON A SAVOIR : les routes de Ceylan sont étroites et certaines étapes, bien que traversant des paysages magnifiques, peuvent s'avérer assez longues. FORMALITÉS : passeport valable 6 mois après votre retour. SANTÉ : traitement antipaludéen recommandé.

CEY 31 PRESTATIONS INCLUSES

J 1 : Paris - ColomboVol pour Colombo. Nuit en vol.

J 2 : ColomboArrivée à Colombo tôt le matin. Après un petit temps de repos, découverte des hauts lieux de Colombo : le Parlement, le fort, le quartier de Pettah... Nous visiterons le très vénéré sanctuaire bouddhique du Rajamahavihara de Kelaniya avant de nous promener dans les charmants quartiers artisanaux. Nuit à Colombo.

J 3 : Yapahuwa - Dambulla (220 km)Départ pour Yapahuwa, "la bonne montagne", qui fut au XIIIe siècle la résidence des rois de Ceylan, puis pour Anuradhapura qui fut pendant plus d’un millénaire le plus brillant foyer d’art du royaume et a conservé de magnifiques temples, dagobas et palais. Nuit à Anuradhapura.

J 4 : Avukana - Mihintale - Anuradhapura (150 km)

C’est à Mihintale, "la montagne sacrée", que le moine Mahinda, fils de l’empereur Ashoka, rencontra, en 247 av. J.-C., le roi Tissa et le convertit au bouddhisme, religion qui, dès lors, se confondit avec l’histoire et l’âme de Ceylan. En haut d’un magnifique escalier de 1 840 marches, nous découvrirons les dagobas, le bain du Lion, le bassin du Roi Cobra… Nous découvrirons ensuite, à Avukana, le Bouddha du Soleil levant, une des plus fabuleuses sculptures de Ceylan, datée du Ve siècle. Le site de Dambulla doit son importance au roi Valayam, qui transforma les grottes où il avait trouvé refuge en un ensemble de cinq temples rupestres. Nuit à Dambulla.

J 5 : Polonnaruwa - Madirigiriya (190 km)L’ancienne capitale Polonnaruwa J 5 : Polonnaruwa - Madirigiriya

fut envahie par la jungle après avoir été durant des siècles la résidence de prédilection des rois de Ceylan. C’est surtout aux XIe et XIIe siècles que les souverains cinghalais y bâtirent des monuments qui comptent parmis les plus prestigieux du patrimoine architectural mondial. Nous partirons pour Madirigiriya où, dans un cadre enchanteur

en bordure du parc de Minneriya, nous visite-rons un sanctuaire bouddhiste magnifiquement conservé et restauré. Nuit à Dambulla.

J 6 : Sigiriya - Nalanda Candi (110 km)Durant dix-huit ans, le roi Kassyapa régna sur Sigiriya, la "ville du Lion" juchée sur un piton rocheux dominant de beaux jardins. Nous y admi-rerons les célèbres fresques des Demoiselles de Sigiriya. À Nalanda, nous visiterons le temple de Gegide avant de traverser la région des épices qui constituent l’une des principales richesses de l’île : poivriers, girofliers, muscadiers, plantations de safran… Arrivés à Candi richesses de l’île : poivriers, girofliers, muscadiers,

, capitale historique et religieuse où les rois de Ceylan édifièrent le temple de la Dent, Dalada Maligawa, pour protéger et vénérer la relique de la dent de Bouddha, nous assisterons aux cérémonies du soir qui attirent de nombreux pèlerins. Nuit à Candi.

J 7 : Autour de Candi Aux environs de Candi, nous découvrirons trois temples du XIVe siècle : le Gadaladeniya, décoré de frises de lions et de nains dansant, le Lankatillaka, qui associe au culte du Bouddha celui de divinités prébouddhiques, et le Dewala d’Embeke, célèbre pour ses riches décorations de bois sculpté. Nous visiterons aussi le jardin botanique de Peradeniya, ancien domaine royal et, en fin de journée, nous pourrons flâner dans les riches marchés de la ville et découvrir la fabrication traditionnelle du batik. Nuit à Candi.

J 8 : Nuwara Eliya (190 km) Nous partirons sur la "route du thé". Les col-lines et les paysages que nous traverserons dans la matinée portent d’immenses plantations parmi les plus célèbres de l’île. Nous visiterons une factorerie où, depuis plus de cent ans, se répètent les mêmes traditions. Puis nous arriverons à Nuwara Eliya qui fut, à l’époque britannique, l’un des lieux favoris de villégia-ture de l’île, situé à une altitude supérieure à 2 000 mètres. Nous continuerons ensuite notre voyage vers Dowa où l’on voit, le long d’une gorge étroite, une falaise abritant une statue colossale du Bouddha. Retour à Nuwara Eliya où nous passerons la nuit.

J 9 : Buduruvagala - Beruwela (180 km)Départ le matin pour le sanctuaire rupestre de Buduruvagala. Une promenade nous permettra d’atteindre ces sculptures étranges jadis très colorées. A Ratnapura, la ville des pierres précieuses, nous découvrirons le travail des mineurs qui, depuis la plus lointaine Antiquité, creusent le sol de la région. Puis nous rejoin-drons la côte orientale. Nous retrouverons le lumineux éclat de l'océan et passerons la nuit.

J 10 : Colombo La matinée sera libre, pour profiter des rivages de l'océan Indien. Nous partirons ensuite vers Colombo où nous visiterons le Musée national de Colombo où sont réunies les principales richesses artistiques provenant des fouilles effectuées depuis deux siècles dans l’île. Nous achèverons l'après-midi par une dernière pro-menade dans le quartier de Pettah. Après le dîner, transfert à l'aéroport et vol vers Paris dans la nuit. Nuit en vol.

J 11 : Paris Arrivée à Paris.

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CEY 31 Prochains départs Forfait par personne

Ceylan

Temple de Madirigiriya

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Un château sur la merSuivant les routes ouvertes par Vasco de Gama, le navigateur portugais Pedro Al-varez Cabral, parti de Lisbonne en mai 1500, découvrit les côtes brési-liennes avant de repartir dou-bler le cap de Bonne-Espérance et de cingler vers les Indes. Sa première étape fut Calicut où, après avoir été autorisé par le zamorin à établir un comptoir, un différend avec les négociants musulmans déboucha sur un vio-lent affrontement dans lequel pé-rirent nombre de Portugais avant que les canons ne faissent la dif-férence. Cabral navigua alors vers le sud et arriva en vue du port indien de Cochin. Jamais n'avait été vu sur les eaux un vaisseau aussi haut, aussi impres-sionnant : un château sur la mer ! Il fut cordialement reçu et put charger les six vaisseaux qui lui restaient d'épices avant de regagner le Portugal. Deux ans plus tard, en 1503, Afonso de Albuquerque construisit à Cochin le premier fort en Asie, première pierre de l'empire colonial portugais. Le roi Ma-nuel nomma Francisco d'Almeida vice-roi des Indes. Cochin était alors deve-nu la base principale du commerce des épices, pierres précieuses et parfums dont les Portugais s'arrogèrent le mono-pole au détriment des Arabes.

Une longue histoireAu pied de la grande chaîne de mon-tagnes des Ghats occidentaux, la plaine côtière des Malabars est bordée par un complexe ensemble de lagons séparés par des langues de terres couverts de végétation tropicale et bordés de man-grove. Petit village de pêcheurs à l'ori-gine, Cochin dut sa prospérité à un caprice de la nature. En 1341, la vio-lente crue du fl euve Periyar qui détrui-sit le port de Cranganore ouvrit le cor-don littoral de Cochin, lui donnant ainsi un accès direct à la mer pour en faire le port le plus sûr de toute la côte sud-ouest de l'Inde, même en période de mous-son. Au XIVe siècle, Cochin reçut la vi-site de la grande fl otte expéditionnaire

siècle. L'église Saint-François, construite en 1503, fut la première église euro-péenne sur le sol indien et elle abrita un

temps la dépouille de Vasco de Gama. Bien que sa fa-çade ait été baroquisée en 1779, elle reste le plus an-cien témoignage de la pré-sence européenne en Inde. En revanche, l'église Sainte-Croix, construite en 1505, fut détruite en 1785 et re-construite seulement à la fi n du XIXe siècle, en style néo-baroque. De toutes les ré-gions de l'Inde, le Kera-la est celle qui offre la plus grande diversité religieuse et montre la plus grande tolé-rance : à Cochin, voisinant les églises et temples dravi-diens, fut construite en 1568

une remarquable synagogue. Les Portu-gais construisirent également en 1555 pour le raja local, le palais Mattan-cherry aujourd'hui appelé le "palais hollandais"...

...hollandaise et britanniqueEn effet, en 1663, Cochin fut conquise par les Hollandais. Durant plus d'un siècle, le port connut une phase d'écla-tante prospérité et les protestants vinrent élargir le paysage religieux de Cochin. En 1795, les Hollandais durent céder toute la région aux Britanniques qui fi rent de Cochin un port moderne tan-dis que se développait la ville moderne d'Ernakulam et le centre de construc-tions navales sur l'île Willingdon. Outre le charme indéniable de la ville, Co-chin est aussi le point de départ idéal pour découvrir les paysages uniques de la côte des Malabars et le labyrinthe amphibie des "backwaters": cocotiers et fl eurs sauvages où, comme le pensait B a u d e l a i r e , les" rêves fl ot-tants sont pleins de colibris..."

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chinoise conduite par l'amiral Zheng He et c'est certainement de cette époque que date l'introduction des carrelets

Et la côte des Malabars

Pour visiter Cochin avec Clio

L'Inde du Sud et les royaumes du DeccanMadras, Madurai, Cochin, Mysore, Hampi, GoaIN 34 - 18 jours • Voir programme page suivante

chinois utilisés pour la pêche côtière et qui sont l'une des attractions de Cochin. En 1440, le voyageur italien Nicollo Da Conti décrivit Cochin comme "un port d'une grande activité".

Le royaume du prêtre JeanLorsqu'arrivèrent les Portugais, ils ne furent qu'à moitié surpris de constater qu'une partie de la population était chrétienne. Ils pensaient avoir abordé sur les terres du mythique "prêtre Jean". De fait, l'introduc-tion du christianisme dans cette région re-monte au VIe siècle, par des missionnaires nestoriens et l'église des Malabars – les chrétiens de Saint-Thomas – survit en-core aujourd'hui le rite chaldéen. La pré-sence portugaise renforça sensiblement le christianisme, en particulier par l'ac-tion de saint François-Xavier qui, envoyé aux Indes par Ignace de Loyola, conver-tit, entre 1542 et 1545, des dizaines de milliers de Malabares.

Ville portugaise...Autour de fort Cochin, la ville portu-gaise se développa rapidement et le vieux centre de Cochin en garde en-core de nombreux témoignages archi-tecturaux comme ces quelques mai-sons qui remontent au début du XVIe

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Cochin

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