Upload
vuongdieu
View
213
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Chambre de Commerce & INDUSTRIE de RENNESBRETAGNE SUPPLY CHAINComment identifier et maîtriser les risques sur ses Opérations ?
JL LEBASCLEERMA9 février 2012
Chaîne de Service Clients & Promesse Clients
Le Risk Management industriel et logistique
Généralités sur le Risk Management
Sommaire
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Généralités sur le Risk Management
Comment manager les risques dans les Opérations ?
Risques et parades
Pourquoi parler de risques sur les Opérations ?
Multiplication des évènements catastrophiques
Environnement économique (accélération, complexification, fragilisation)
évolution de l’environnement réglementaire et normatif (NRF en 2001, LSF Loi Sécurité Financière en 2003 loi du 3 juillet 2008 ) avec description approfondie « des procédures de contrôle interne et gestion des risques »
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Importance croissante de chaînes de valeur désagrégées et de systèmes d’information et de technologies vulnérables
Pression persistante des marchés financiers et des agences de notation
Difficultés croissantes de couverture/de prise en charge par les Assurances
ETRE CONFORME et REALISTE çà peut rassurer
L’agenda des Directions Générales en 2012
Rentabilité / Pérennité / Liquidité
Paix Sociale
Conformité réglementaire et Gouvernance
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
(risk management)(responsabilité sur biens propres et actions pénales)
L’agenda caché : je suis dans un monde plein d’incertitudes et je cherche à survivre…..
Les grandes tendances globales des Supply Chain à l’horizon 2015(étude PRTM)
1/ La réduction des coûts et l’accès aux marchés locaux 2/ Chine, Inde et Europe de l’Est principales zones de délocalisation3/ Gestion des partenaires et non flexibilité comme freins majeurs4/ La fiabilité des Supply Chain globales marque le pas : énergies, matières premières, catastrophes naturelles et industrielles, paix sociale, ….5/ La globalisation permet des gains de coûts Sup Chain de près de 17%
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
5/ La globalisation permet des gains de coûts Sup Chain de près de 17%6/ Législation et besoins client pour définir les politiques de Supply Chain durables7/ Les principaux risques se concentrent sur la qualité et la sécurité des produits et la capacité à livrer les clients
et enfin…..d’ici à 2015 la flexibilité sera le moteur principal de l’évolution des Supply Chain avec leur niveau de maîtrise du risque
La très forte montée en puissance des Supply Chain étendues
Une réduction très forte des durées de vie des produits ( ex 9 à 12 mois dans les produits high tech – source Hau LEE/Standford University Global Sup Chain)Nécessité de faire coexister des générations de produit multiples dans leur cycle de planification/productionCeci dans un contexte de réduction des prix de vente, de compression des marges et de coûts d’achat très instable et souvent en forte augmentationUne mutation des sociétés (dans le high tech, aerospace, electroniqueprofessionnelle, ….) en « contract manufacturers » (CMs) qui sont des chaînes de
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
professionnelle, ….) en « contract manufacturers » (CMs) qui sont des chaînes de valeur plus rapide, cost effective et flexible pour se procurer des pièces détachées et produire des produits finis en combinant des économies d’échelle et l’accès à des pools de main d’œuvreDu fait de cette externalisation, il s’est crée de larges réseaux virtuels de fabrication à la surface du globe (sourcing + transformation + fabrication + forwarding + transportation)
Tous ces mécanismes parallèles de communication, décision, visibilité et tracabilité/contrôle ont introduit de nombreux points d’erreur, retards et
donc de risques
Conséquences de ces grandes tendances
Le coût du Transport , malgré les variations du coût de l’énergie ne représente qu’une fraction marginale du prix de revient des marchandisesLes produits complexes sont constitués de composants fabriqués dans différents sites répartis dans le monde entier dans des chaînes longues et complexesLa concurrence mondiale a poussé les entreprises dans des démarches « pointues » mais risquées� Système de production en Juste A Temps� Lean Manufacturing et affectation dynamique des ressources
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
� Lean Manufacturing et affectation dynamique des ressources� Pilotage des chaînes par la Demande ( DDSN Demand Driven System Network)� Recherche de profitabilité maximisée et Amélioration Continue
Une concurrence véritablement globaleLa demande globale depuis 2007 a été tirée par la croissance des pays émergentsLes consommateurs prennent du « poids »
Tous ces éléments ont conduit à exacerber le niveau des interdépendances industrielles, logistiques et technologiques et donc le
niveau de vulnérabilité des chaînes logistiques
La Promesse Client
La Chaîne de Service Client, c’est d’abord produire et apporter au client
Un produit de qualitéConforme à sa demandeDans les délais
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Dans les délaisAu moindre/juste coût
en assurant la fiabilité et sécurité des acteurs, des flux et des produits
Approche du concept de Supply Chain Management (SCM)
« le bon produit, au bon endroit, au bon client, au bon moment et à meilleur coût »
� Intégration de toutes les entités et de tous les processus « du fournisseur du fournisseur au client du client »
� Maîtrise permanente de l’équilibre Demande/Offre
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
� Maîtrise permanente de l’équilibre Demande/Offre
� La Demande ( types de demande prévisions, besoins fermes, réservations, plan de demande Moyen/ Long Terme, reliquats,….) comme moteur de la chaîne
� Incitation à la recherche de modèles de fonctionnement efficients, coordonnant les processus des partenaires et ceux de l’entreprise
� Aptitude à proposer et exécuter des offres personnalisées et des niveaux de service différenciés (vitesse, délai, coûts, unité logistique,…) en tenant de l’organisation
Il ne s'agit pas uniquement de piloter un flux physique mais de synchroniser l'aboutissement de processus chargés de délivrer une valeur au client final
3PL
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Fournisseur Fournisseur Entreprise Client Utilisateurdu fournisseur
Partenaire financier
Marketing
Pourquoi les risques sur les Opérations ont-ils augmentés ?
• Plus grande probabiité de ruptures de flux
• Mais le stock sert de précaution
Vers une SC complexe
Ver
s u
ne
SC
lean
et
agile
Ave
c st
ock
s au
pu
s ju
ste • Supply Chain courte
et simple• Niveau de stock fort ou adapté et sécurisé
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
• Niveau Stock faible• Mais moins de rupture
grâce à un contrôle plus strict
Zone à hauts risques
• Rupture flux plus fréquentes• Moindre niveau stock de précautionV
ers
un
e S
C le
an e
t ag
ileA
vec
sto
cks
au p
us
just
e
Facteurs Objectifs Problèmes/Risques logistiques posés
Développement international
Augmentation des pdmEconomies d’échelle
Refonte du réseau logistiqueRévision de la stratégie logistiqueExternalisation – risques locauxRefonte SCM et SI logistique
Les facteurs d’évolution de la logistique d’entreprise + risques
Stratégie générale
Non dispersion savoir -faire
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Recentrage sur core business
Non dispersion savoir -faireCiblage investissementscorporels et incorporels
Externalisation –perte savoir-faireInterfaces prestatairesContrôle qualité /multiplicité processus
Facteurs ObjectifsProblèmes/Risqueslogistiques posés
DélocalisationAbaissement des coûts de revient
Contrôle qualitéOptimisation du coût transportDédouanement/TransitÉtiquetage /CodificationRéassort
Stratégie industrielle
Les facteurs d’évolution de la logistique d’entreprise + risques
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Spécialisation usines
Abaissement des coûts de production
Regroupement produits en distributionOptimisation transport sur E/PF
Just in time /Kanban
Abaissement des coûts de production Raccourcissement cycle
Optimisation transport sur E/PFPlanning/Fréquence de livraisonContrôle réception en distributionFiabilité transport
Personnalisation retardée
Réduction stocks dans le réseauRéduction des ruptures et sur-stocksAbaissement des coûts de production(augmentation des tailles de lancement)
Création atelier personnalisationGPAO /Configurateur de commande
Facteurs ObjectifsProblèmes/Risques
logistiques posés
Amélioration de la valeur ajoutée
Transport réactif et adaptéGestion des avisésOutil de distribution adapté au traitement
Accélération Renouvellement
produits /Actions
promotionnelles
Promotion des ventesDifférenciation stratégique
Prévisions Gestion des engagementsGestion implantation picking entrepôtExternalisation
Stratégie commerciale et de distribution
Les facteurs d’évolution de la logistique d’entreprise
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
B2CajoutéeMeilleure connaissance du marché par accès direct au consommateur final
Outil de distribution adapté au traitement des petites commandesTraçabilitéCRMSAV
Stratégies collaboratives
Industrie-Distribution(ECR, GPA, CPFR)
Amélioration de l’efficacité opérationnelleRéduction des coûtsCréation et partage de valeur ajoutéeStratégie«win-win »
Convention logistique FournisseurMassification sur plate-formeCross-DockingPartage d’entrepôtsEchange d’informations (sorties de caisse, entrepôt, proposition de commande, avis d ’expédition, etc.)
Nouvelles typologies de risques : exemples
Extension des réseaux d’entreprise dans les pays émergents
Risques politiques et monétaires
Crise systémique (pandémie, actifs toxiques, défaillance pays, dettes souveraines,…)
Attaques sur Internet
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Difficultés de communication avec les nouveaux fournisseurs ou prestataires
Difficultés d’alignement sur priorités (culture, valeurs,image, moyens financiers,…)
Solvabilité et pérennité des fournisseurs
Fluidité/porosité des canaux financiers
Performance des partenaires (Prestataires, Institutions, OEA, …)
Composantes des Risques Procurement
Risques & Risques Sytémiques .
Complexité/Robustesse Business ModelSélection Partenaires Affaires
Incendie, Explosions, RadiationsPérimètre géographique
Tremblements Terre, Glissements TerrainsInondations, Dégâts Eaux
Conflits, Révolutions Qualité Auditing & Gouvern
Nature Activités & ProcessDiversification Base Fournisseurs
Processus InnovationSLA Qualité Management
Gestion Image & Communic
Météo & Changements climatique
Paysage concurrentielContrefaçon, Vols,Détournements
Transportation
Système Information
Management.Databases Dégradées Rupture Résaux / Faisceaux
Accessibilité Energies Ruptures SAAS / Cloud
Perte Temps réel Qualité Modèles/Refer
Alignement avec operations Qualité Urbanisme
Timing des processi Chorégraphie Echanges
Qualité Protections Physiques Réalisme SLA users
Qualité/ Précision Data Mâturité/Métier Utilisateurs
Management Production/Approvision
nementCapacité réaliste Fiabilité administrée
Stock Sécurité Système Maintenance
Lead time Durabilité
Temps de Changement Temps Cycle et Reprise
Dispo Matières/ Composants Qualité
Monitoring Qualité/Intensité Formation/Compétences
Processus Prévisionnel Complexité Méthodes &Techniques
Précision Stock + InventairesOrdonnancement
Best Practices &Standards Atmosphère et Valeur Travail
Temps Réel Précision Données
Arbre des causes/effets sur les risques d’une Supply Chainles paramètres qui fragilisent une Supply Chain sont innombrables
Management Réglementations
Risques taux Change
Risques sociauxSélection Personnel
Bassin EmploiPolitique RH
Relations Syndicats Qualité Managers
Avantages sociaux
Contrôle/EvaluationQualité Management
Management Carrières /GPEC
Communications
Empowerment/Autonomie
Management Conflits Culture Valeurs
GRI RSE
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Taux erreur
Discounts
Vendor mgt.
Gestion Commandes
Gouvernance et Stratégie
Distribution & Logistique
des Risques Supply Chain
Raw material packaging
ProcurementTransportation
Cycle time Management Reports
Qualité Protections Physiques Réalisme SLA users
Qualité Mangnt ProjetsBest Practices &Standards Atmosphère et Valeur Travail
Niveau Maîtrise Lean
Profil CommandesTaille commandes
EDIFrequence
Coûts commandesBar coding
PricingSegmentation
Connaissance Profil ClientsVerification
Commandes parfaitesTemps cycle commandes
Fiabilité Coûts AnnexesProcessus Commandes
ECRConditions Paiement
PromotionsLogistique Distribution/
Créances à recevoir
Valeur Stocks
Credit control
Order status recordCustomer
Modes Transporteurs+ cycles
Excellence Opérationnelle
Tracking Tracing Unités Logistiques
Modes de fret
Formation Chauffeurs
Sécurisation Entreposage
Performance Transportation
Maintenance Véhicules
Network/routing
DRP optimisation
Qualité/dispo Fuel
Sécurisation VecteursComplexité Régulations
Risques transferts multimodal
Règles Pilotage Flux
Gestion Opérations Stocks
Couverture Assurances
Cross-docking
Dommages AvariesService Clients
Niveau dépendance Prestataires
Excellence Ordonnancement
Gestion transit
Qualité Sourcing
Cohérence, Mise en Application et Solidité de la Stratégie
Dépendance Energétique
Dépendance Méthodes Technologies
Fidélité et qualité Gestion Clients
Risques par Agence notations
Dépendance Partenaires AffairesDépendance Matières
KPI’s
Qualité Proc SOP’s
ABC/ABM/EVA
Qualité/efficacité Système de MesureStructure Coûts Marges
Qualité/Disponibilité Report et Mesures
Budget et variances Qualité et Durabilité Plans Stratégiques
Niveau et Qualité incentives
Intégration/matching RSE et GRIDegré Adhésion
Actionnaires
Qualité processus StratMâturité Risk ManagementSolidité Business case
Cohérence Rôles & responsabilités
Qualité fonctionnement Comités CE, CHSCT
Les risques « près de chez nous….. »
Quelques exemples :
� Bâtiment ou site indisponible partiellement ou totalement: incendie, inondation, crue, manifestation, périmètre de sécurité (sinistre de proximité),…
� Suite à des mouvements sociaux, impossibilité de se déplacer en région parisienne
Site non opérationnel : pas d’électricité, mauvaises conditions sanitaires (eau,
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
� Site non opérationnel : pas d’électricité, mauvaises conditions sanitaires (eau, chauffage,…)
� L’indisponibilité de ressources humaines : intoxication alimentaire, pandémie grippale, grève de transport, ...
� Système d’Information inopérant : perte d’un composant clé, perte des liens informatiques, alimentation électrique interrompue, climatisation déficiente, attaque virale, perte de données.
Exemple de rupture de flux sur la Supply Chain
• Coca-Cola a été forcé de rappeler 15 millions de bouteilles et cans depuis ses marchés européens après que plusieurs de se consommateurs soient malades.
• Le problème fut tracé vers des produits chimiques contaminés utilisés dans une de ses usines d’embouteillage en Belgique qui n’assura pas l’inspection et le monitoring de la qualité des produits entrants utilisés dans ses produits
• L’incident coûta à Coca-Cola $ 60 millions en ventes perdues
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
• L’incident coûta à Coca-Cola $ 60 millions en ventes perdues
Les sources de risques dans une Supply Chain
Risques amont Fournisseurs & Sous-
traitants
Risques internes à l’entreprise (processus)
Risques avals (Clients)
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011????????????
Risques de défaillance de pilotage et de
contrôle
Risques en provenance de l’environnement
Les classes de risques externes
Sur la demande : demande imprédictible ou mal appréhendée chez les clients et/ou consommateur
Sur l’approvisionnement : perturbations, interruption, ou discontinuité sur les produits & flux sourcing, approvisionnement, production & distribution
Sur l’environnement : risques provenant de chocs/évènements hors de la
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Sur l’environnement : risques provenant de chocs/évènements hors de la chaîne
Sur les affaires : reliés à des paramètres tels que la situation financière des fournisseurs, la stabilité des systèmes de management, etc
Sur les actifs physiques et les infrastructures : reliés aux actifs d’exploitation des fournisseurs et prestataires
Les classes de risques internes
Sur la Fabrication/Assemblage : causés par les interruptions de processus ou opérations internes
Sur les affaires et le développement commercial : causés par des changements sur des personnels critiques, le management, les processus de reporting ou les processus d’affaires
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Sur la Planification et le monitoring : par des processus, référentiels et principes de planification inadéquats et un management inefficace
Sur l’atténuation et l’imprévisibilité des risques : sur la qualité et la pertinence des processus, plans et démarches en cas de crise et/ou d’urgence
Risques systémiques et structurels
Risques structurelsNiveau de maîtrise/développement des savoir-faire et technologiesNiveau d’intégration/désintégration de la création de valeurNiveau et structure de financement (fonds propres, dettes MLT, LBO, LMBO,…)Couverture géopolitique des opérations (exemple expropriation CASINO au Vénézuela, suspension approvisionnements de gaz en Ukraine, …)Précisions et finesse de la gouvernance du management généralNiveau de dépendance/criticité sur matières 1ère et composants
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Niveau de dépendance/criticité sur matières 1 et composantsNiveau criticité & interdépendances industrielles & énergétiques
Risques systémiquesRisques naturels (tremblement terre, tsunami, éruption volcanique, incendie, : …)Conformités réglementaires : auditabilité, gouvernance, environnementale, sanitaire, …Niveau de protection sur vols, contrefaçons et malfaçon…..
Coûts des catastrophes naturelles 2010 (étude Cabinet MUNICH RE)
950 sinistres répertoriés295 000 morts (dont 222 000 en Haïti séisme du 12 janvier 2010)130 Milliards de dollars US$ (97 Milliards d’euros) – plus du double de 2009Dans les 6 années les plus coûteuses depuis 1980Pertes assurées de 37 milliards de dollars US$ (22 Milliards de dollars US$)Les seul séisme au Chili a représenté 30 Milliards de $ de dommages et 8 Milliards de $ assurés
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Majorité des sinistres sur le continent américain (365) et en Asie (310)19 cyclones tropicaux56 000 morts avec la vague de chaleur et les incendies en Russie pendant l’été 20102 700 morts en Chine lors du tremblement de terre en avril
Pour mémoire la tempête XYNTHIA en février a fait 65 morts et 6,1 milliards de dollar $ de dégâts
Les grands types de risques stratégiques sur la Supply Chain
Complexité et caractéristiques du réseau logistique (network design)� Localisation géographique : étendue, distances, facilités d’accès, nombre de nœuds et flux� Risques de catastrophes naturelles : tremblements terre, tsunami, ouragans, sécheresse� Infrastructures de production, manutention, emballages, forwarding, chargement� Franchissement de frontières (nationale, fédérales, locales) et aspects douaniers et fiscaux� Fragilité/stabilité des comportements des autorités et institutions locales et risques
politiques� Systèmes de transport existant : qualité, pérennité, fiabilité, entretien, performances
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
� Conditions et aléas climatiques : gel, précipitations, inondations, enneigement, …� Crises sanitaires et épidémies/pandémies
Diversité et types de partenaires� Solidité et pérennité des partenaires d’affaires : fournisseurs, clients, prestataires,….� Type de relation d’affaires : collaboration, partenariat, joint venture, …� Niveau d’intégration des fonctions et processus
Solidité du « business model » et « value model »
Champs des réglementations nationales, sectorielles et sécuritaires
Complexité et diversité des partenaires (Chaîne/Réseau logistique)
STI
F112
F11
F21
A1
F212
C1
FC1
D Cf
U1
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011????????????
A1
U2
F31
F41F412
F222
F223 F51 FD
C1
C2
D Cf
Entreprise
Le développement des modèles de collaboration
Une logique d’entreprise étendue
Les flux sont gérés depuis le fournisseur du fournisseur jusqu’au client du client. Outre la collaboration entre les différentes fonctions, l’entreprise se doit de chercher à dépasser la relation client / fournisseur pour entrer dans une démarche de collaboration avec des acteurs amont et aval
Une collaboration avancée avec des
Collaboration étendue
Non viables
Collaboration coordonnée
Collaboration synchronisée
CPFR
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Une collaboration avancée avec des partenaires induit le partage :
� De l’information : les prévisions de vente, les ventes, les stocks, les plans de production
� Des savoir-faire : l’intégration des fournisseurs dans les phases de R&D, l’aide au développement en pays bas coût
� Des risques et des bénéfices : les investissements pour développer de nouveaux produits ou de nouveaux marchés, les bénéfices par exemple au travers de pratiques d’« open book »
Nombreuses relations Relations peu nombreuses
Collaboration limitée
Faibles retours sur investissementCollaboration
transactionnelle
Collaboration coopérative
GPA
Client / fournisseur
Adapté de « Avantage Supply Chain », S. Cohen, J. Roussel – Éditions d’Organisation, 2005
GPA : Gestion Partagée des ApprovisionnementsCPFR : Collaborative Planning, Forecasting and Replenishement
Fournisseurs – Risque FinancierNiveau d’exposition au risque de défaillance financière des
principaux fournisseurs
WARNING ZONE21%
Fournisseurs en dangerRisque de faillite
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
VIGILANCE ZONE19%
Situation instableFournisseurs à suivre
OBSERVATION ZONE60%
Situation stablePas de risque à court terme
Fournisseurs – Risque FinancierEnseignements…
Un exercice nécessaire pour anticiper les situations critiques et leurs conséquences, en phase qualification et tout au long de la relation commerciale
Pas d’indicateur unique permettant de réellement apprécier le risque, mais de multiples indicateurs difficile à interpréter par les acheteurs, et nécessitant
Forte hausse des incidents de paiement en 2008
Espagne
Irlande
Etats-Unis
131%
70%
66%
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
par les acheteurs, et nécessitant l’implication des financiers
Une collecte d’information difficile et consommatrice de temps / ressources
Une pratique à réserver aux fournisseurs stratégiques dont la défaillance peut mettre en péril tout ou partie de la Supply Chain
Une pratique rendue encore plus nécessaire par la crise actuelle
Etats-Unis
Japon
UK
Italie
France
Allemagne
Monde
66%
64%
40%
36%
35%
25%
47%
Fournisseurs – Risque Environnemental et SocialMaîtriser ses risques pour réduite ses coûts et accroître ses revenus
VisibilitéGrâce aux audits, les fournisseurs bénéficient d’une mesure factuelle et détaillée de leur performance
Fournisseurs Entreprise Clients
Maîtrise des risquesLes audits permettent à l’entreprise de mettre en cohérence les pratiques de ses fournisseurs avec ses propres engagements, en s’appuyant sur des démarches de progrès et de dépasser un strict cadre réglementaire
Différenciation
FiabilisationLes marges de progrès identifiées par les audits, donnent lieu à des plans de couverture, qui permettent de fiabiliser la chaîne d’approvisionnement et d’améliorer la qualité du service client à moyen terme
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
DifférenciationLes démarches de progrès initiées par les audits, représentent un avantage concurrentiel, dont les fournisseurs peuvent se réclamer auprès de leurs autres clients
PédagogieDans le cadre de ces audits, les fournisseurs bénéficient du savoir faire de l’entreprise en matière d’environnement et peuvent solliciter ponctuellement des experts pour amorcer la réalisation des plans de progrès
DifférenciationL’amélioration de la performance sociale, environnementale et économique de ses fournisseurs, constitue pour l’entreprise un éléments de différenciation par rapport au marché
InnovationL’entreprise est pionnière en termes d’audit Développement Durable, surtout par la complétude de son référentiel. Tout en valorisant son image, elle contribue à intégrer les critères de responsabilité sociale dans les pratiques
DifférenciationL’amélioration des pratiques « développement durable » de la chaîne d’approvisionnement contribue aux démarches Développement Durable (type agenda 21) des collectivités locales et des clients industriels
Effet d’entraînementLa responsabilisation des fournisseurs améliore la performance en termes de Développement Durable de bassins économiques locaux, et participe à la création d’un cercle vertueux
Risques sur la Demande et Comportements Clients
La dépendance à un petit nombre de très grands Clients
La menace de la perte subite d’un grand contrat
Un faible niveau de fidélité Client
De profonds changements dans la demande peu aisément prévisionnés
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
La menace de produits de substitution
La menace de nouveaux joueurs dans le Marché
Les fluctuations de prix sur les produits finis
La dépendance sur des Clients qui sont précaires financièrement
Risques sur l’approvisionnement/mise à disposition sur la SCM
La dépendance à un petit nombre de très grands Fournisseurs
Un panel de fournisseurs non fiables (délai, livraisons partielles, rupture de fourniture, problèmes d’ordonnancement, problèmes de qualité,…)
La menace de rupture de contrat dûe au fournisseur
Un manque de capacité de fourniture ou de rupture:pénurie sur le marché
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Un manque de capacité de fourniture ou de rupture:pénurie sur le marché
La menace d’une variation brutale ou d’une fluctuation non maîtrisée des prix des matières premières, énergies et composants
La dépendance sur des Fournisseurs qui sont précaires financièrement
Les grands types de risques opérationnels sur la Supply Chain
Complexité et caractéristiques des ressources � Ressources humaines : culture, aptitudes, compétences, motivation, adhésion, reconnaissance,
rémunérations, avantages matériels, …..et leur « volume de disponibilité » en temps optimisé� énergies et fluides industriels disponibles: alimentation électrique, gaz industriels, eaux, ….� Taille et disponibilité des zones de transit : portes de chargement/déchargement, places à quai,
dispositifs de manutention:mesure, comptage,stations industrielles, terminaux portables, ….� Qualité, agilité et performance des systèmes d’information transactionnels, décisionnels et
évènementiels ainsi que de l’environnement (architecture technique, normes/standards, services, données,…)
� Disponibilité/accessibilité des emballages, supports logistiques, lignes d’emballage et contrôle� Fiabilité et performance des équipements industriels et logistiques : machines, lignes de production,
chariots, convoyeurs,tri directionnels, transpalettes, tours de stockage, ….et leur source d’alimentation
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
chariots, convoyeurs,tri directionnels, transpalettes, tours de stockage, ….et leur source d’alimentation� Systèmes de transport existant : qualité, pérennité, fiabilité, entretien, performances� Conditions et aléas climatiques : gel, précipitations, inondations, enneigement, …� Rupture et/ou pénurie de produits fournis et /ou commercialisés
Qualité, maturité et efficacité des modèles de fonctionnement et de l’organisation� Pertinence, simplicité, agilité des processus d’affaires et des règles de gestion,….� Niveau de formalisation, appropriation et optimisation de ces modèles et de leurs interfaces et contrats
de service, …� Niveau d’intégration des fonctions et processus� Niveau de maîtrise et pilotage des fonctionnements : connaissances, maturité,
Les aspects humains sont critiques et omniprésents dans les risques Supply Chain
Grands aspects de la Politique Sociale� Intensité capitalistique versus recours à main d’œuvre� Niveau d’expertise et de compétences� Considération/reconnaissance/gratification des personnels� Relations hiérarchiques versus fonctionnelles/consensuelles� Centralisation/décentralisation et professionnalisation des fonctions RH� Perte de compétences clés� Turn over des personnels� Mauvaise image de marque des postes en ateliers et/ou entrepôts
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
� Mauvaise image de marque des postes en ateliers et/ou entrepôtsNiveau d’automatisation, polyvalence et banalisation des postes de travail
Ambiance sociale et dynamique des partenaires sociaux
Règles hygiène, sécurité et niveau de suivi (ex alcoolisme, drogue)
Non transmission des connaissances entre générations
Dépendance totale versus transactions des logiciels et connaissances métiers
Le PCA en période pandémique
1. Analyse d’impact des interruptions
des activités
2. Définition des stratégies de réponse
• Quels sont les activités, processus ou services critiques ?
• Quels sont les impacts (financiers, opérationnels, réputation, …) résultant de leur indisponibilité ?
• Quelles sont les ressources humaines et
• Recensement des solutions et moyens existants permettant de maintenir ou reprendre les opérations
• Analyse des écarts avec les objectifs de continuité fixés
• Identification des moyens à mettre en place et présentation aux équipes de direction pour validation
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
• Quelles sont les ressources humaines et technologiques nécessaires au fonctionnement des activités majeures ?
• Quels sont les objectifs de continuité d’activité(délai maximum d’interruption supportable, niveau de service minimum, …) ?
validation
3. Mise en place du plan
4. Maintenance et suivi du PCA
• Chacun des 10 éléments clés listés ci-après doivent être considérés :
Pandémie : Analyse des enjeux
1. Absentéisme
2. Interruption des activités/processus clés
1. Mesures de prévention et de protection
2. Plan de Continuité des Activités
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
activités/processus clés
3. Perturbation de la supply chain
4. Obligation vis-à-vis de vos clients et partenaires
3. Systèmes de veille et d’alerte
4. Organisation de crise
5. Communication interne et externe
6. Expertise externeAnalyse des besoins et enjeux
Analyse des dispositifs de réponse
L’Entrepôt : Maillon essentiel de la Supply Chain
L’entrepôt s’inscrit dans un réseau logistique globalSes caractéristiques seront différentes en fonction de :
� Son positionnement dans la chaîne logistique � Ses fonctions� Son externalisation ou non
Usines DOUsines DO
L’étude bien menée
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Destinataires finauxDestinataires finaux Destinataires finauxDestinataires finaux Destinataires finauxDestinataires finaux
Dépôt CentralDépôt Central
Dépôts RégionauxDépôts Régionaux
L’étude bien menée d’un magasin de stockage devra obligatoirement s’inscrire dans un concept de Supply Chain. Un optimum global n’étant pas la somme d’optimums locaux.
Exemple de scénarii de sinistre (locaux, outils de production et énergies)
PF.1 : Défaillance externe du réseau électriquePF.2 : Défaillance interne de l’alimentation électrique PF.3 : Défaillance de l’alimentation en gazPF.4 : Destruction de la salle de chaufferiePF.5 : Défaillance de l’arrivée téléphonique
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
PF.6 : Défaillance de l’ambiance contrôléePF.7 : Défaillance d’une salle de chargePF.8 : Défaillance d’une cellulePF.9 : Destruction des bureauxPF.10 : Destruction du poste de gardePF.11 : Défaillance du local sprinklers
Les principaux risques affectant les entrepôts
Risques internes� Défaut/incohérence de conception des terrains et bâtiments� Qualité de la Politique sociale : grèves, blocage des flux et activités, actes de malveillance� Niveau de motivation, compétence et collaboration des équipiers� Dallage et sols� Solidité/élasticité des structures� Etanchéité et inondations� Incendies, explosions, � Flux d’engins logistiques : chariots, transpalettes, élévateurs, automates, magasins
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
� Flux d’engins logistiques : chariots, transpalettes, élévateurs, automates, magasins automatisés
� Solidité/conformité des structures et équipements (palettier, rayonnages, chariots, convoyeurs,…)
� Stockage et manipulation de matières dangereuses� Coupures et dysfonctionnement informatiques et télécom� Risques de pollution : écoulements, déversements, nappes phréatiques, ….
Risques externes� Aléas météo, neige, gel, orage, phénomènes électromagnétiques,
Les principaux risques affectant les entrepôts (suite 1)
Risques externes� Impossibilité d’accès : voies d’accès, convoi camions, gens du voyage, mouvements sociaux� Catastrophe naturelle : inondation, orage, cyclone, tremblement de terre, tsunami,….� Rupture de flux d’approvisionnement� Zone de voisinage neutralisée ou interdite d’accès� Ruptures d’approvisionnement d’énergies ( électricité, gaz industriels,eau , …� Avarie ou interruption des dispositifs de recyclage, collecte déchets, …..
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
� Avarie ou interruption des dispositifs de recyclage, collecte déchets, …..
c
Généralités sur le Risk Management
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Principales barrières à une gestion efficace des risquesEnquête Cranfield University 2002
Manque de consensus sur ce qu’englobe une chaîne logistique
Manque de prise en compte du risque par les décideurs ( Dir Générale et Dir SCM)
Manque de sensibilisation/formation du Personnel
Manque de visibilité sur les Opérations en amont et en aval
Manque de discernement entre risques de fréquence et risques d’intensité
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Manque de discernement entre risques de fréquence et risques d’intensité sur l’horizon temporel du risque
Les « near miss » ne sont, la plupart du temps, pas analysés car perçus comme de la perte de temps le problème ayant été résolu et/ou l’accident ne s’étant pas produit
Il est nécessaire de formaliser son approche de façon cohérente en utilisant des méthodes de hiérarchisation et de quantification
Processus RM ISO 31000 : 2009
ETABLIR LE CONTEXTE
IDENTIFICATION DES RISQUES
ANALYSE DES RISQUES
AppréciationAppréciation
COMMUNIQUER
PILOTER
E
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
ANALYSE DES RISQUES
EVALUATION DES RISQUESFAUT IL TRAITER LES RISQUES
RÉSIDUELS ?
des Risquesdes Risques
ET
CONSULTER
ET
REVOIR
OUIOUI
NONNON
TRAITEMENT DES RISQUES
L’approche globale du Risque avec la norme ISO 31000 (mars 2010)
Cette norme devrait aider les entreprises à sortir de la crise sur de nouvelles bases de confianceC’est un nouvel outil de management, non destiné à fin de certification, permettant aux entreprise d’identifier et de gérer les risques de manière globale et non dans :- les domaines de la Qualité ( ISO 9001)- le domaine de l’environnement ( ISO 14 001)- la Santé et la Sécurité au travail ( (OHSAS 18001)- la Responsabilité Sociétale (SA 8000)
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
La Norme ISO 31000 introduit une méthodologie au service de l’identification et de la gestion de tout évènement pouvant influer de manière positive ou négative sur l’atteinte d’un objectifElle est structurée en trois parties :� Les principes� Le cadre organisationnel (intégration du management des risques dans la stratégie)� Le processus de management (intégration du management des risques au niveau
opérationnel)
Quelques fondamentaux du Management des Risques
L’incertitude est une donnée intrinsèque à la vie de toute organisationLe challenge de la Direction est de déterminer un degré de risque acceptableL’incertitude est source de risques et d’opportunités, susceptible de créer ou de détruire de la valeurLa valeur de l’organisation est maximisée lorsque la Direction � Élabore une stratégie et fixe des objectifs afin de parvenir à un équilibre optimal entre les
objectifs de croissance/rendement et les risques associés� Déploie les ressources adaptées permettant d’atteindre ces objectifs
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
� Déploie les ressources adaptées permettant d’atteindre ces objectifs
Le management des risques comprend :� Aligner l’appétence pour le risque avec la stratégie de l’entreprise� Développer les modalités de traitement des risques� Diminuer les déconvenues et les pertes opérationnelles� Identifier et gérer les risques multiples et transverses� Saisir les opportunités� Améliorer l’utilisation du Capital
Plusieurs sources de risque avec une maîtrise différenciée
Désastres
Risques Géopolitiques
Épidémies
Attaques Terroriste
Fluctuations du brut
Aléatoires Incontrôlables
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Taux de change
Retards maritimes (ports)
Évolution du marché
Performance fournisseur
Qualité des prévisions
Problèmes d’exécution
Mesurés Contrôlables
Le dispositif de management des risques
Est un processus permanent qui irrigue toute l’organisationUn risque peut :� S’anticiper� Se détecter� Se produire et/ou survenir� Se gérer (évaluer, mesurer, analyser, traiter, décider, monitorer, débriefer, …)� Se solutionner et permettre de revenir à la situation « normale »
Est mis en œuvre par l’ensemble des collaborateurs, à tous les niveaux
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Est mis en œuvre par l’ensemble des collaborateurs, à tous les niveaux Est pris en compte dans l’élaboration de la stratégiePermet d’obtenir une vision globale de son exposition aux risquesEst destiné à identifier les évènements potentiels susceptibles d’affecter l’entreprise et son organisationDonne aux décideurs une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifsEst orientée vers l’atteinte d’objectifs appartenant à une ou plusieurs catégories indépendantes mais susceptible de se recouper
Les quatre moyens de traiter un risque
L’accepter
Le contourner ou le réduire
L’assurer
Le supprimer
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Le supprimer
Risques perçus / Risque réels
Risques perçus :
� Risques sur produit � Risques sur capitaux engagés� Risques sur processus pour obtention du produit� Risques sur bâtiments et infrastructures� Risques naturels et systémiques
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Risques réels non perçus :
� RH : aptitude, compétence, motivation, maladie, malveillance, ….� SI (complexité, périmètre, degré de maîtrise, niveau de sécurisation,…) � Flux complexes, trans-frontières avec nombreux acteurs/contrats de services
(SLA)� Interdépendances industrielles, logistiques et technologiques� Risques de niveau régional ou national
Maîtriser les risques S Chain pour réduire les coûts/augmenter les revenus
Relier clairement les risques Supply Chain à des indicateurs financiers clés et quantifier leur impact
Maximiser la
croissance du Chiffre Affaire
Augmenter la marge
opérationnell
Améliorer la gestion des
actifs
Améliorer le Service
Client
Innovation du Produit/
Service
Améliorer le BFR
Utilisationaactifs
immobilisés
Réduire les coûts
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Analyse Bottom-up
Identifier les facteurs fondamentaux de risque dans chaque fonction de la Supply ChainDemander les pistes d’amélioration de la gestion des risques dans chaque élément de la Supply Chain
Livraison Qualité DesignPlanification Planification
des ressources
Approvision-
stratégique
Approvision-nement
stratégique
Approvision-Approvision-nement
Service/Retours
Gestion des
stocksOpérations
Analyse Top-down
S’assurer que chaque action est créatrice de valeur pour les actionnaires à travers la mitigation des risquesPoser les questions Pourquoi et Comment
Erreurs Humaines Incendie
RESSOURCES
Locaux &
InfrastructuresServeurs et baies
Blocage des accès Dégât des eaux
Les types de sinistres pouvant bloquer le fonctionnement de l’entreprise et lui occasionner des coûts
Ressources
humaines
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Sabotages physique
Rupture électrique
ou du froidRisques naturels
(pollution,inondation)
Panne matérielle
Perte d ’intégritédes données
RESSOURCES
Réseaux
Coupure de
lignes télécoms
R
=
1
4
7
2
5
3
6
8 9
#0*SEKR
Téléphonie
Ne pas oublier
Avant un sinistre ou une discontinuité d’activité, le ROI du management des risques est nul
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Après survenance du sinistre, son ROI est infini
Les multiples conséquences d ’un sinistre
� Pertes financières� Manque à gagner, perte de trésorerie, pénalités de retard...� Destruction de biens et pertes d’amortissements� Coûts de reconstitution stocks et production
� Impact sur l ’image de marque� Perte de confiance, perte de clientèle...
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
� Perte de confiance, perte de clientèle...
� Désorganisation durable� Rupture du processus décisionnel, perte de productivité...
� Conséquences juridiques� Non respect des contraintes vis à vis des obligations contractuelles, ...
Ce qui est difficile à valoriser et à amortir
Coûts de reconstitution des différents stocks et de remise en flux
Coûts de re-lancement de la production et/ou de la production de la distribution
Coûts des délais de rétablissement des communications et des traitements informatiques
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Coûts de remise à niveau des personnels habituels sur des infrastructures externes et/ou de personnels intérimaires ou de dépannage
Coûts de non qualité des Produits, des Processus et de leurs conséquences
Coûts immédiats et différés des réactions Clients et de leurs pénalités
Coûts de traitement commerciaux et « psychologiques » auprès des consommateurs, autorités locales, populations, professionnels, partenaires d’affaire
Diagramme Fréquence/Gravité
Criticité 3 Criticité 6 Criticité 9 Criticité 12
Criticité 4 Criticité 8 Criticité 12 Criticité 16
Probabilité ou fréquence
Très probable = 4
Probable = 3
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011????????????
Criticité 1 Criticité 2 Criticité 3 Criticité 4
Criticité 2 Criticité 4 Criticité 6 Criticité 8
Gravité
Peu probable = 2
Rare = 1
San
s gr
avit
é =
1
Gra
vité
m
odér
ée =
2
Gra
vité
im
port
ante
= 3
Cat
astr
oph
iqu
e =
4
Gestion des risques dans la chaîne logistique
Évaluer
� Ignorer ces risques
� Ou réduire ces risques sur la base d’une analyse pragmatique coûts / bénéfices (flexibilité de la production par exemple)
Anticiper
� Réduire les risques sur la base d’une analyse pragmatique coûts / bénéfices (vieillissement de la population active, sourcing de proximité)
Éle
vé
Pré
dict
ibili
té d
u ris
que
Une grille d’analyse pour définir les priorités dans la gestion des risques
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
production par exemple)proximité)
Temporiser
� Ignorer ces risques
� Ou réduire ces risques via des initiatives à faible coût marginal (capacités de sur-production, stocks)
Contrôler / Réduire
� Impératif de contrôler / réduire les risques
� Mise en place d’outils de risk management / optimisation
� Améliorer la visibilité de l’entreprise / Assurer la continuité de l’activité (capacité industrielle)
Fai
ble
Pré
dict
ibili
té d
u ris
que
ÉlevéFaible
Impacts sur l’entreprise
Risk Prioritization: Plotting Risks on a Matrix
Sample Risk Quanitificaton
Impa
ct
1
2
3
2
135
Risk Number Lilkihoodof occurrence(1 = low; 3 = high)
Impact(1 = least;3 = greatest)
1 3 3
2 3 2
“Hot” Risks Not so important
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
6
Likelihood
Impa
ct
1 2 3
1
2
3
4
The number in each square is the Risk Number shown in the first column of the chart on the right.
3 2 3
4 2 1
5 1 3
6 1 1
Not so important. Put on “watch” list.
AK1
Diapositive 58
AK1 I made lots of little tweaks to this page, to make the elements fit better and make the information more visible and clear.April Korbel; 22/03/2002
Cube « COSO 2 »
Environnement de contrôle
Définition des objectifs
Co
nfo
rmité
Div
isio
n
Un
ité d
e g
estio
n
Filia
le
Domaine d’intervention du
« Supply Chain Risk Management »
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011????????????
Identification des évènements
Evaluation des risques
Traitement des risques
Activités et contrôle
Information et Communication
Pilotage
Co
nfo
rmité
Div
isio
n
Un
ité d
e g
estio
n
Filia
le
Comment fiabiliser et optimiser la chaîne d’approvisionnement grâce à la maîtrise des risques ?
1. Analyse 2. Diagnostic 3. Traitement 4. Suivi
Réaliser une cartographie des
Réaliser une cartographie des Identifier et Identifier et Mettre en
oeuvre une Mettre en
oeuvre une Contrôler et Contrôler et
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011????????????
cartographie des interdépendance
s
cartographie des interdépendance
s
Identifier et évaluer les
vulnérabilités
Identifier et évaluer les
vulnérabilités
oeuvre une politique de
management
oeuvre une politique de
management
Contrôler et suivre
les risques
Contrôler et suivre
les risques
Etape 1 : Cartographier les interdépendances de la Sup Chain
• Identifier les dépendances clés de la chaîne d’approvisionnement
• Quantifier des liens afin de pouvoir évaluer la propagation des risques
ObjectifsObjectifs
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011????????????
• Définir les critères propres à l’entreprise pour évaluer les interdépendances
• Réaliser la carte des dépendances• Evaluer la contribution sur la marge brute finale de
chaque acteur interne ou externe
Moyens Moyens
Etape 2 : Identifier et évaluer les vulnérabilités de la Sup Chain
• Identifier les fournisseurs critiques (interne/externe)
• Quantifier le risque associé à un fournisseur critique (impact, probabilité de défaillance, niveau de maîtrise)
• Hiérarchiser les besoins de traitement des risques
ObjectifsObjectifs
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011????????????
• Questionnaires, interviews, documentation• Évaluation de la contribution à la marge• Prise en compte des problématiques de continuité• Utilisation des méthodologies d’évaluation des
risques• Intelligence économique
Moyens Moyens
Etape 2 : Identifier et évaluer les vulnérabilités
Commencer par distinguer rapidement les fournisseurs critiques parmi l’ensemble des intervenants de la chaîne, pour cela il est possible de croiser 2 critères :
•La contribution du fournisseur sur la marge brute finale
•La difficulté à le remplacer en cas de défaillance totale ou partielle
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011????????????
On peut s’appuyer sur des questionnaires, des interviews, de l’analyse documentaire
ou autres techniques afin de produire la matrice de criticité
Marge Interruption CriticitéX =
Illustration : matrice de criticité des fournisseurs
+ Interruption (durée)
Adaptation de la méthode de traitement en fonction du type de criticité :
•Évaluation du risque de défaillance (impact, probabilité)
11
22
Criticité moyenne
Problématique de continuité
11
Criticité forte
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011????????????
Contribution à la marge brute globale
défaillance (impact, probabilité) puis traitement
•Priorisation, évaluation du risque de défaillance puis traitement spécifique selon le type de problématique
•Pas de traitement
2233
44
44
Criticité faible
33Criticité moyenne
Problématique d’impact
Etape 2 : Identifier et évaluer les vulnérabilités
Pour chaque fournisseur critique, on quantifie l’impact d’une interruption d’activité :
• Durée probable d’interruption multipliée par le manque à gagner (marge finale)
• Perte d’exploitation propre (fournisseur interne)• Pénalités de retard• Non conformité aux conditions contractuelles
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011????????????
• Non conformité aux conditions contractuelles• Atteinte à la réputation• Frais divers…
De même, pour chaque fournisseur critique, on évalue sa probabilité de défaillance, I.E. son exposition et son niveau de maîtrise vis à vis de l’ensemble des causes potentielles de défaillance :
• Cat Nat (séisme, cyclone,…)• Risques pays (guerre, interruption d’activité, terrorisme, …)
…..mais ces interdépendances ne sont pas qu’industrielles
Elles peuvent être économiques, politiques, énergétiques et sur les infrastructures critiques telles que � Ouvrages d’art : ponts , tunnels, échangeurs, � Ports, aéroports, axes ferroviaires et fluviaux� Matériels de transports et manutention� Centrales et sites de production d’énergies (centrales thermiques, nucléaires, barrages,…)
L’un des champs assuranciels peut être abordé à travers l’assurance dommage des
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
L’un des champs assuranciels peut être abordé à travers l’assurance dommage des risques industriels, au travers des garanties pertes d’exploitation et des extensions de garantie qui y sont liées telles que :� Carences Clients� Carences Fournisseurs� Carences d’énergie� Incapacités d’accès…..
…et les couvertures des garanties d’assurance très incomplètes….
Il apparaît que très peu d’entreprises sont bien armées face à l’ensemble de ces risques et ont énormément de mal à évaluer leur niveau de vulnérabilité
Elles n’ont, bien souvent, mis en place que peu de critères d’évaluation de la fiabilité industrielle de leurs fournisseurs et de leurs sous-traitants
Ou de leurs propres usines et nœuds et liens de leur chaîne d’approvisionnement
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Les Assureurs ont encore moins d’informations et de contrôle sur l’enjeu réel en termes de pertes d’exploitation et de cumuls de valeur
Ils ont accordé de nombreuses extensions de garantie, souvent sans contreparties financières et parfois avec des sous-limites très élevées
Les Assureurs et les Experts Supply Chain convergent dans leurs évaluations et la prise en compte de ces risques en particulier ceux liés
aux interdépendances industrielles et logistiques
Risques « classiques » pouvant affecter les SI des Opérations
Rupture d’énergie électriqueSectionnement de câbles (Lignes télécoms, fibre optique, …)Sabotage et actes de malveillance (hackers, phisting, Anonymous,…)Perte de données (écrasement physique, effaçage logique, mauvaise manipulation)Manque de compétence et de maturité des utilisateursAnomalie et /ou rupture de services fournis par fournisseurs (SSII, cloud
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Anomalie et /ou rupture de services fournis par fournisseurs (SSII, cloud computing, ASP, SAAS, …)Explosion, incendie, inondation des salles informatiques
Des actions de couverture dépendantes du périmètre
Risquesindirects
Financier
Exemples Conséquences Actions de couverture
Fournisseurs: faillite d’un fournisseur important
Coûts directs : rupture d’appro, augmentation des
coûts, voire perte d’exploitation sans solution alternative
Pratiques : gestion de panel, politique de qualification et de suivi fournisseur intégrant des
critères de santé financière
Clients : défaut de qualité des produits vendus liés au process
de fabrication et/ou aux
Coûts directs : manque à gagner, rappel de produits
(logistique, communication, …)Coûts indirects : perte de
Pratiques : optimisation des processus d’industrialisation, de contrôle qualité amont/aval, …Qualité
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
de fabrication et/ou aux composants/matières achetés Coûts indirects : perte de
clients
contrôle qualité amont/aval, …Transfert : RC Produit
ContrefaçonFournisseurs : copie de
produits ou de procédés de fabrication
Coûts directs : manque à gagner
Coûts indirects : image / confiance dans la marque, perte
d’avantage concurrentiels
Pratiques : Politique de dépôts de brevets, clauses
contractuelles, audit régulier des fournisseurs « à risque »
Entreprise : pollution liée à un sinistre et ou à la vétusté des
installations
Coûts directs : perte d’exploitation, dommages aux
tiersCoûts indirects : dégradation
de l’image de l’Entreprise
Pratiques : mise en conformité des installations, politique de
préventionTransfert : DD/PE, RC Pollution
Environnement
Fournisseurs : utilisation de prestataires en respectant pas la
législation
Coûts indirects : dégradation de l’image de l’Entreprise
Pratiques : politique de qualification des fournisseurs intégrant des critères sociaux
strictes, Audit et Mesure
Social
Quelle est la durée maximale d ’interruption au delà de laquelle votre entreprise risque de disparaître ?
72 heures : 40 %
24 heures : 15 %
4 heures : 9 %
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Dans la première heure : 4 %
Source : Contingency Planning Research www.eaglerockalliance.com
Combien coûte à une société chaque heure d’interruption de son système d ’information ?
Coûts directs et indirects :
• < 50.000 $ : 46 %
• 50.000 $ - 100.000 $ : 15 %
• 100.000 $ - 250.000 $ : 13 %
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
• 250.000 $ - 500.000 $ : 9 %
• 500.000 $ - 1.000.000 $ : 9 %
• 1.000.000 $ - 5.000.000 : 4 %
• Au delà de 5.000.000 $ : 4 %
Source : Contingency Planning Research www.eaglerockalliance.com
Objectifs de la continuité d’activité
Assurer la continuité des activités essentielles Limiter :
� les conséquences d’un sinistre auprès des clients,� l’impact financier� la perte d’image
Être en conformité avec la réglementationRevenir à une situation normale aussi rapidement que possible
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Revenir à une situation normale aussi rapidement que possibleDisposer d ’un argument commercial de plus en plus demandéRépondre aux demandes des clientsRépondre aux demandes des actionnaires
Le Plan de Continuité d’Activité (PCA)
Face au caractère imprévisible et fortement évolutif des causes de sinistre, les mesures préventives ne sont pas suffisantes. Il est nécessaire d’anticiper en prévoyant une réponse pour faire face à des situations exceptionnelles. C’est l’objet du Plan de Continuité d’Activité (PCA).
Un PCA est un ensemble de mesures visant à assurer, selon divers scénarios de crises, y compris face à des chocs extrêmes et le cas échéant de façon
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
crises, y compris face à des chocs extrêmes et le cas échéant de façon temporaire, en mode dégradé, des prestations de services essentiels de l’entreprise puis la reprise planifiée des activités (journal officiel du 26 février 2004).
Les bénéfices de la la démarche PCA
Disposer d’une visibilité de l’ensemble des vulnérabilités et de la criticité des activités
Garantir, en cas de survenance d’un évènement exceptionnel critique, un rétablissement au plus vite des fonctions critiques et un redémarrage efficace
Optimiser la réactivité des équipes, sensibiliser et préparer à la gestion de crise
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Initier une démarche de fiabilisation et de sécurisation des processus/activités clés et de management des risque.La gestion d’une crise est un révélateur des pratiques et cultures d’une organisation
Réduire le coût du risque
Disposer d’un avantage coincurrentiel
Les besoins de continuité de service (système d ’information)
REPRISE RETOURA LA
NORMALE
SinistreSAUVEGARDE DE RECOURS
Par activité de l ’entreprise et par scénarios de sinistre, il faut déterminer et faire validerle niveau de dégradation de service acceptable :
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Perte Maximalede DonnéeTolérable
PMDT
INDISPONIBILITÉ FONCTIONNEMENTEN SECOURS
Situationà la reprise
FONCTIONNEMENT NORMAL
Durée Maximale d ’Interruption
AdmissibleDMIA
Synoptique de déroulement d’un PCA
Sinistre, l’activité s’arrête
ÉvaluationRéactionDécision
Mobilisation
Fonctionnement normal
Prévention
Situation rétablie
Retour d’expérience
Mise en œuvre des mesures et des moyens,
Restauration sauvegarde,Synchronisation
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Mobilisation
Fonctionnement SI opérationnel
AVANT PENDANT APRES
Solution de secours Solution de contournement
Retour à la normale
Les composants d’un PCA
Une organisation ad hoc de gestion de crise Des personnes entraînéesDes mesures préventivesDes solutions de secours informatiqueDes solutions de repli pour les utilisateursDes plans et des procédures formalisésDes tests et des exercices de validation
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Des tests et des exercices de validationUne organisation de maintien en conditions opérationnelles
Des plans et des procédures formalisés et testés. Les étapes - Qui fait quoi ?
UTILISATEURS
Maintien activitédes utilisateurs Décision
d ’ouverture
Plan de reprise d ’activité
informatique
Alerte et déclenchement
EQUIPE INFORMATIQUE
SINISTRE
Décision de secours
CommunicationIndisponibilité
(back out)
Fonctionnementnormal
CELLULEDE CRISE
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
d ’ouverture des services
Reprisedes activités
critiques
informatique
Plan de productionen secoursDécision de
la solution
de retour
Plan de récupération
Plan de reconstruction
Plan de restauration
Plan de synchronisation
Fonctionnementen secours
Décision de retour
à la normale
Fonctionnementnormal
Indisponibilité(back out)
« La sécurité de la Cité tient moins à la solidité de ses fortifications qu’à la fermeté d’esprit de ses
habitants »
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Thucydidehistoire de la guerre du Péloponnèse,Ve siècle avant Jésus Christ
Un proverbe chinois pour conclure
Les tuiles qui nous protègent de la pluie…ont toutes été posées par temps sec !!!
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Conséquences & Parades Risques Supply Chain
Processus et/ou Produits dangereux
Niv
eau
d’im
port
ance
Malfaçons/contrefaçons
•Mise en danger de la vie d’autrui et biens
•Forte perte confiance dans entreprise/image
•Pertes financières + fortes pénalités
•Perte de CA et marges + maîtrise circuits
•Non respect du taux de service/délai Client
•Recours à solutions de secours + surcoûts
•Dé-soptimisation des stocks et capacités
•Strict respect normes/process sécurité & qualité
•Audit & contrôle par Sociétés spécialisées
•Modifications Composants & Processus•Maîtriser Politique & Management RH
•Administrer/simuler scénari de flux de back up
•Tester solutions/flux/ vecteurs de secours
•Disposer syst info d’alertes/réactions SCEM
RISQUES CONSEQUENCES Majeures & autres PARADES / SOLUTIONS
Impossibilité flux et/ou d’un vecteur de transport
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Risques Change
Aléas et risques climatiques
Méthodes et Technologies
Malfaçons/contrefaçons
/copie
•Perte de CA et marges + maîtrise circuits
•Risques de dégradation Image/confiance Clients
•Mise en danger de la vie d’autrui/Pénalités
•Renchérissement Matières 1ères et énergies
•Moindre compétitivité (prix de revient)
•Rentabilité aléatoire/report actionnaires
•Instabilité de la demande des Clients
•Aléas sur capacités et fonctionnements Supply
•Risques d’évolution catastrophe naturelle
•Non maîtrise des process/défauts/casse
•Non respect du taux de service/délai Client
•Perte compétitivité/perte Clients
•Intensifier audit + actions contrôle Fournisseurs + Distributeurs + Agents
•Syst Inform Pilotage et suivi Flux
•Passation de provisions comptables
•Anticipation dans les prix de revient
•Gestion de couvertures de change
•Délocalisation /transferts autres zones
•Systèmes info météo sensibilité + alertes
•Systèmes de protection:évacuation/back up
•Recours exclusif sur méthodes mâtures
•Simplification Gammes/Nomenclatures/Process
•Solutions de back up technologiques
Conséquences & Parades Risques Supply Chain
Convergence des initiatives et des projets par les enjeux de segments
d’offre
Identification des enjeux et homogénéisation des processus
Niv
eau
d’im
port
ance
Planifier les actions d’amélioration en fonction des enjeux et des moyens disponibles dans le
temps
Partager une vision commune de l’évolution du métier, de l’organisation et des processus cibles
Coordonner les divers projets à partir d’un programme de gestion de projets
Rattacher la gestion du programme au comité de direction
Construire un business case par les enjeux
Identifier lesaxes d’amélioration
RISQUES CONSEQUENCES Majeures & autres PARADES / SOLUTIONS
Conférence Club Bretagne SCM Risques Opérations JL LEBASCLE 30 juin 2011
Réticence au changement probable des opérationnels
Disponibilité limitée des ressources internes et manque de temps pour
opérer une démarche globale
Mise en place standard d‘un ERP pour les Divisions et Métiers clés
Forte implication de la Direction Générale et du Steering Committee
Impliquer dès l’amont les leaders d’opinions aux divers projets
Former les acteurs de l’entreprise à la solution et aux process
Développer la démarche par coaching interne
Affecter les ressources internes autour de tâches clairement identifiées par enjeux prioritaires, des délais et des délivrables compatibles avec deadline
Formaliser le business case de l’entreprise en même temps que le choix d’outil pour la solution
Rattacher la gestion du programme au comité de direction
Gérer des indicateurs de risques sur le programme
Programmer et mettre en œuvre un programme de conduite de changement applicable pour l’ensemble des projets
Définir des Go/No Go très vite pour permettre de réorienter au moindre coût
Faire converger la vision métier pour le business case et le choix de solution dès la phase de cadrage