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chap.E3. Les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production
1. Distinguer commerce international et internationalisation de la production
définitions des termes
Le commerce international, au sens strict, correspond à l'ensemble des flux de
marchandises (biens) entre les espaces économiques nationaux. Au sens large, il
correspond à l'ensemble des flux de marchandises (biens) et de services entre les
espaces économiques nationaux. Les flux de services sont pris en compte dans la
mesure où leur part progresse rapidement dans les échanges internationaux (surtout
le transport, le tourisme et les services aux entreprises). Le commerce international
se mesure par les flux (exportations et importations) de marchandises et de services.
Ces flux peuvent s'appréhender à différents niveaux : entre un pays et le reste du
monde, entre des zones, au sein d'une même zone. Donc les indicateurs sont soit la
balance (solde) commerciale soit le degré d'ouverture
2. les caractéristiques des échanges internationaux de biens et services
a) les produits échangés
Les échanges de matières premières, la part des produits primaires dans le
commerce mondial décline cependant fortement, en particulier celle des
produits agricoles. Ceci s'explique notamment par la baisse des prix de
nombreuses productions agricoles, avec une détérioration des termes de
l'échange pour les pays spécialisés dans l'exportation de denrées agricoles.
Les autres matières premières ont des évolutions contrastées depuis le début
des années 2000, avec une hausse de la part des combustibles et minerais
dans le commerce mondial, sous l'effet de l'essor économique chinois
notamment.
Les échanges de produits manufacturés se sont développés d'abord entre
PDEM, ce qui a entrainé une forme particulière de commerce : l'intra branche.
Il représente aujourd'hui 65% des exportations mondiales.
Quant aux échanges de services, leur croissance est plus récente mais très
rapide. Résultat : la part des services dans les échanges internationaux est de
l'ordre de 20% aujourd'hui. Cependant une partie importante des services
reste difficilement exportable : les services non marchands comme
Commentaire [ef1]: ne pas confondre avec mondialisation La mondialisation est la libre circulation des biens et services, des capitaux ainsi que des hommes, tandis que le commerce international ne concerne que les flux de biens et, par élargissement, de services.
Commentaire [ef2]: Indicateur qui
permet de savoir dans quelle mesure le
pays est ouvert sur l'extérieur : =
[(X+M/2)/PIB] x 100.
Commentaire [ef3]: est un échange
croisé de produits appartenant à un
même secteur économique, comme le
secteur automobile par exemple. Le
commerce de produits manufacturés
chap.E3. Les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production
l'enseignement, les services aux personnes comme la santé, par exemple car
ils sont non stockables et que leur consommation est souvent liée à des
habitudes culturelles Ils constituent ce que l'on appelle le " secteur abrité ",
c'est-à-dire abrité de la concurrence internationale, et largement non
délocalisable. Ce secteur abrité peut être considéré comme un gisement
d'emplois pour lesquels le coût salarial a peu d'importance puisqu'il n'y a pas
de concurrence venant d'autres pays.
b) les zones de l’échanges ou pôles : le développement des échanges depuis
1945 s'est surtout fait entre les pays industrialisés dans un premier temps : les
Etats Unis, le Japon, et l'ensemble européen.
les pays émergents dans les années 70 avec 4 pays d'Asie du Sud Est,
parfois appelés les 4 dragons: Hong Kong, Singapour, Taiwan et la Corée du
Sud se sont intégrés à la fin des années 1970 dans les échanges
internationaux, du fait
Depuis les années 2000, on voit apparaître une seconde génération de pays
émergents, avec en particulier l'irruption de la Chine, notamment à la suite de
son entrée à l'OMC en 2001. Le Brésil
c) Le commerce intra régional s'est largement développé. Les échanges se font
en effet plus facilement entre pays voisins, connaissant des situations de
développement similaires, et disposant de liens commerciaux anciens et
profonds. Le commerce intra régional s'est accéléré avec la mise en place de
zones commerciales communes comme l'ALENA, ou l'UEM. Dans le cas
européen par exemple, le commerce intra régional représente plus de 70%
des exportations totales des pays membres. Les flux commerciaux sont donc
largement orientés par l'existence d'accords de libre-échange régionaux.
3. les causes (déterminants de l’échange)
Plusieurs raisons sont généralement invoquées pour rendre compte de cette
croissance marquée des échanges internationaux.
Les échanges internationaux se sont d’abord développés sous l’impulsion
d’organisations internationales favorables au libre-échange : l’Organisation
chap.E3. Les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production
Mondiale du Commerce (OMC) en 1995. (avant GATT). Un certain nombre de
règles ont été établies comme la non-discrimination , l’interdiction du dumping
(la vente à perte)et la réglementation des subventions à l’exportation, afin que
toutes les nations connaissent une même situation de concurrence non
faussée.
Ces règles ont permis d’abaisser considérablement le niveau des barrières
douanières, avec pour corollaire un développement des échanges et de la
croissance mondiale : le taux moyen de droit de douane est aujourd’hui de
moins de 2% pour la France et les pays de l’EU et monétaire, de moins de 3%
aux Etats Unis, ou encore totalement nul à Singapour, alors qu’il était environ
de 40% en moyenne pour l’ensemble des pays à la signature du Gatt en
1947..
Des zones d’intégration régionale se sont développées, comme l’ALENA ou
l’UEM. L’exemple européen montre que les échanges de l'Union européenne
se soient développés très rapidement entre pays membres n'a pas empêché
un développement encore plus rapide des échanges avec les pays hors Union
européenne.
Il faut aussi mettre l’accent sur la baisse des coûts de transports et de
communication. et l’innovation des conteneurs.
Ensuite, depuis le début des années 90, le développement de l'informatique et
de la transmission numérique des données a permis de réduire
considérablement les coûts de communication, ce qui a permis de développer
le commerce d’activité tertiaire..
4. montrer que les différents acteurs économiques ont intérêt à participer aux
échanges
L'échange international accroît la diversité des produits et donc le choix du
consommateur.
Le consommateur accède aux biens étrangers dont les caractéristiques sont souvent
différentes des biens produits localement (fruits et légumes exotiques )
Commentaire [ef4]: un pays doit
respecter le multilatéralisme des
échanges, en abaissant ses
barrières douanières pour tous les
Etats de la même manière.
chap.E3. Les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production
plus grande variété de choix pour un même produit (voitures) et de qualité
différentes
L'échange international permet des économies d'échelle et donc une production à
moindre coût.
Le libre-échange permet aux entreprises de vendre plus, et donc de produire plus et
de profiter d'économies d'échelle. L'ouverture des frontières au commerce
international (le libre-échange) permet aux entreprises de trouver de nouveaux clients
sur les marchés extérieurs. Si c'est le cas, les entreprises, vendant plus, devront
également produire plus. Cette augmentation de la production entraîne, dans
beaucoup de secteurs et notamment les secteurs industriels, la réalisation
d'économies d'échelle et donc la baisse des coûts de production.
La baisse des prix liée aux économies d'échelle augmente le pouvoir d'achat des
consommateurs ce qui accroît à nouveau la taille des
thèse de ricardo /avantage comparatif / au niveau macroéconomique gains de
productivité favorisent la croissance. Gains de productivité redistribués sous forme de
profits, salaire, baisse des prix
.
5. Les dotations relatives en facteurs de production, comme le travail et le capital
expliquent une partie des spécialisations internationales
Le choix de se spécialiser dans la production de certains biens et services n'est pas
uniquement le résultat d'une compétitivité associée aux biens et services produits.
Les échanges internationaux dépendent en effet aussi largement des facteurs de
production comme le capital ou le travail disponibles localement: les spécialisations
sont alors le résultat d'une « dotation en facteurs » (S. Hesckcher et B. Ohlin et
P.Samuelson). La logique des dotations factorielles est une relecture de la démarche
de Ricardo.
prendre deux exemples différents pour la démonstration : Chine/ France
6. montrer les limites des échanges internationaux
chap.E3. Les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production
inégalités entre pays (prix des biens de matière premiere ayant baissé certains
pays comme exportateurs de ce s biens doivent exporté plus en quantité pour
avoir un revenu équivalent)
inégalité au sein d’un pays (tout le monde ne profite pas de la croissance) et
hausse des frustration
les firmes font du dumping fiscal (google : tous ses revenus dans l’UE sont
rappatriés d’abord en Irlande puis aux EU
homogénéisation des modes de vie
7. Quels sont les principaux déterminants de la stratégie d’internationalisation de la
production des firmes
définir les termes internationalisation de la production montrer sont ampleur (soit
par les IDE ou les échanges de biens ou services ont augmenter plus vite que le
PIB mondial → biens échangés plusieurs fois)
définir FMN ou FTN
a) logique de la demande : nouveaux marchés ou s’adapter à un marché déjà
existant (IDE)
b) logique de l’offre (DIPP)
compétitivité prix
compétitivité hors prix