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Chapitre 1 : Définition et notion élémentaire I. Introductio n RISQUE RISQUE EXPLOSION RISQUE INCENDIE RISQUE TOXICOLOGIQUE RISQUE CHIMIQUE Exemple : Butane et Propane : utilisé comme source d’énergie pourtant source d’explosion. Cyclohexane : solvant très utilisé mais très explosif. Il est donc important de connaître les risques liés aux produits afin de mettre en place des actions de prévention Fabrication, stockage, manipulation, utilisation… Produits chimiques SOURCE DE DANGER ACCIDENT ! On distingue : = évènement potentiellement possible = évènement réalisé

Chapitre 1 : Définition et notion élémentaire

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Chapitre 1 : Définition et notion élémentaire. SOURCE DE DANGER. Fabrication, stockage, manipulation, utilisation…. Produits chimiques. Exemple :. Butane et Propane : utilisé comme source d’énergie pourtant source d’explosion. Cyclohexane : solvant très utilisé mais très explosif. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Chapitre 1  : Définition et notion élémentaire

Chapitre 1 : Définition et notion élémentaire

I. Introduction

RISQUE

RISQUE EXPLOSION

RISQUE INCENDIE

RISQUE TOXICOLOGIQUE

RISQUE CHIMIQUE

Exemple :

Butane et Propane : utilisé comme source d’énergie pourtant source d’explosion.

Cyclohexane : solvant très utilisé mais très explosif.

Il est donc important de connaître les risques liés aux produits afin de mettre en place des actions de prévention

Fabrication, stockage,

manipulation, utilisation…Produits chimiques

SOURCE

DE

DANGER

ACCIDENT!

On distingue :

= évènement potentiellement possible = évènement réalisé

Page 2: Chapitre 1  : Définition et notion élémentaire

II. Risque d’explosion

! EXPLOSION = combustion vive, libérant rapidement une quantité importante d’énergie et de matière(gaz à Hte P° et Hte t°).

Front de flamme se déplaçant vers le mélange frais à une vitesse vff

Gaz brûlés

surP° P>1atm

solÉtincelle, source d’énergie

Une explosion commence par une déflagration (vff=1m/s) et peut donner suite à une détonation (vff=2500m/s).

explosion Surpression

La surP° dépend de : nature et quantité d’explosif;

degré de confinement (gaz produit ne peuvent se dégager, blocage);

la distance à la source d’explosion.

Onde de choc destructrice

Dommages : humain et matériel.

Principales nuisances des explosions

Chaleur et incendie local

Cratère et destruction locale

Effet de souffle, destruction à distance

Projection éclats, débris incendiaire

Amorçage sur d’autres substances explosives

Page 3: Chapitre 1  : Définition et notion élémentaire

Il existe différents types d’explosion :

Explosion de gaz

Explosion de poussière

Explosion confinée

mélange explosif qui s’échappe et diffuse jusqu’à un point d’allumage

plus elles sont fines, plus elles se comportent comme des gaz

réservoir, canalisation…les surP° sont très importante (=danger)

B L E V E (boiling liquid expanding vapor explosion)

Explosion due aux vapeurs en explosion d’un liquide en ébullition

Une BLEVE peut être générée par :

1 incendie dans un stock de gaz inflammable liquéfié sous pression (GPL…)

2 échauffement des parois du récipient de stockage => vaporisation du gaz liquéfié

3 coefficient d’échange thermique extrêmement différents (paroi/gaz ou paroi/liquide)

2 et 3augmentation de la P° dans le réservoirs et affaiblissement des propriétés mécaniques du réservoir

Rupture en forme de pétale du réservoir

Le contenu s’échappe

Gaz à haute P°

Liquide aspiré par gaz sortant

si source de chaleur => FORMATION BOULE DE FEU

BLEVE

Page 4: Chapitre 1  : Définition et notion élémentaire

III. Phénomènes chimiques mis en jeu

EVAPORATION = état liquide vers état gazeux

2 formes d’évaporation :

à la surface du liquide et à toutes les T°

ébullition en profondeur(condition de T° et de P°) : formation de bulle de gaz notamment sur les parois du récipient.

2 cas d’évaporation :

En récipient ouvert : En récipient fermé :

Les molécules ayant une NRJ suffisante(=mol chaude)proche de la surface du liquide vont passer en phase gazeuse.(si la T° baisse : diminution importante de l’évaporation).

Les molécules qui s’échappent du liquide sont piégées dans le volume gazeux au-dessus du liquide.

Phase gazeuse

Phase liquide

Page 5: Chapitre 1  : Définition et notion élémentaire

Régime stationnaire = « à l’équilibre » Équilibre entre les mol. qui partent et celle qui arrivent. L’atmosphère est dit saturée en gaz.

A cet état on définie la PVS (la P° de vapeur saturante).

La PVS dépend de la nature du liquide et de sa T°.

Plus la PVS est forte et plus le liquide est volatile.

Il existe ainsi des courbes de PVS en fonction de la T° et permettent de caractériser les liquides. Ces courbes sont fondamentales en sécurité : domaine d’explosion…

PVS x V = n x R x T

En récipient ouvert : En récipient fermé :

EBULITION : si PxV=Pext L’ébullition est un phénomène d’évaporation à l’intérieure d’un liquide par la formation de bulle de gaz dans le liquide.

Les bulles grossissent car les mol. chaudes dans le liquide s’évaporent à l’intérieure de ces bulles et la P° dans ces bulles(PVS) est > à Patm. Si Patm>PVS ces bulles ne peuvent se former et donc l’ébullition ne peut avoir lieu.

La Td’ébullition d’un liquide dépend de la Pext.

On a un phénomène d’évaporation mais jamais d’ébullition car dans ce cas la PVS reste tjs < à Patm (P° du gaz piégé au-dessus du liquide).

Pext ne cesse d’augmenter avec l’évaporation du liquide jusqu’à l’éventuelle explosion…BLEVE

Diagramme de changement d’état Ils permettent de déterminer dans quel état se trouve 1 corps pur (condition de P° et de T°), ou de prévoir les effets d’une modification de ces conditions. Les coordonnées sont la P° et la T°.

Point critique (Pc/Tc) : pt qui limite le changement d’état liquide/gaz. Au-delà de Tc le liquide n’existe plus qlq soit la P° : phase gazeuse permanente! (P>Pc = fluide hypercritique, apparence d’1 fluide ss liaison intermoléculaire).

Point triple : point où les 3 phases coexistent en équilibre.

Conséquence du diagramme(eau) : si P° augmente alors Tébu augmente(cocotte minute) ceci explique qu’on a pas d’ébullition en récipient fermé. Si P° diminue alors Tébu diminue(montagne : everest, Tébu=40°C).

Page 6: Chapitre 1  : Définition et notion élémentaire

Chapitre 2 : Différents types de fuites

I. Introduction

Produit confiné (liquide ou gaz) = réservoir ou canalisation sous pression

RUPTURE

Fuite dans la brèche

GazGaz liquéfié

sous P°

NUAGE DE GAZ

liquide Gaz liquéfié réfrigéré à Patm

Fuite liquide, flaque, évaporation…

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EVAPORATIONFUITE DE GAZ aérosol

LIQUIDE

GAZ

FLAQUE

Gouttelette

Processus mis en jeu :

II. Fuite alimenté en phase gazeuse

Fuite sur 1 réservoir ou 1 conduite alimentée en gaz. La P° du gaz dans la conduite ou le réservoir est notée P1 et est constante.

P1 = P° effective + Patm Patm = 1,013x10*5 Pa

III. Fuite non alimenté en phase gazeuse uniquement

Pas d’alimentation…la pression P1 va diminuer au cours du temps.

IV. Fuite de liquide sous pression Dans ce cas la fuite peut se produire sous 2 formes différentes :

1 GAZ :fuite en phase gazeuse avec 1 gaz ss P° liquéfié

Compression d’1 gaz => augmentation de P° et de T°. Quand il y a la fuite, la P° interne va chuter jusqu’à Patm; chute de P° => vaporisation du liquide et diminution de la T° jusqu’à la Td’ébu à Pa.

2 Liquide(monophasique) ou liquide+aérosol(diphasique) : approche diphasique(cas le + complexe)

Différents paramètres sont à évaluer : débit de fuite (phase liquide et régime biphasique), débit liquide alimentant la flaque, expansion de la flaque et son taux de vaporisation, quantité d’aérosol et le flash thermodynamique.

Flash thermo. = liquide en surchauffe qui est brutalement détendue à Patm.

Vaporisation d’1 partie du liquide

Formation d’aérosol + bouillonnement violent (vapeur)

Page 8: Chapitre 1  : Définition et notion élémentaire

Chapitre 3 : Explosion

I. Définition concernant l’inflammation et l’explosion

Limite d’inflammabilité ou d’explosibilité :

Limite inférieur (LIE ou LII) : [c] minimale en V° dans le mélange au dessus de laquelle il peut s’enflammer ou exploser, au contact d’1 source d’NRJ.

Limite supérieure(LSE ou LSI) : [c] maximale en V° dans le mélange au dessous de laquelle il peut s’enflammer ou exploser, au contact d’1 source d’NRJ.

La LIE et la LES limitent donc le domaine d’explosivité de chaque gaz : en dehors de ce domaine de [c] le mélange est trop pauvre ou trop riche en combustible pour être inflammable et exploser.

La température d’auto-inflammation :

T° minimale à laquelle le mélange s’enflamme spontanément en présence d’1 source d’NRJ (si proportion convenable : LII<…<LSI). Elle est généralement comprise entre 250° et 650°.

Point éclair (flash point):

T° minimale à laquelle les vapeurs produites / 1 liquide peuvent s’enflammer en présence d’1 source d’NRJ.

Page 9: Chapitre 1  : Définition et notion élémentaire

II. Généralité sur les explosions

Explosion = libération d’NRJ suffisante pour générer une onde de P°(onde de choc).

Diminution de l’onde de choc lorsque la distance à la source augmente, l’onde dépend du combustible.

L’NRJ libéré par l’explosion est ramenée à 1 masse de TNT équivalente

mTNT = Rexp x Ep / ETNT x mp Masse produit en kg

NRJ libérée / 1 kg de TNT : 4680 J/kg

NRJ libérée / 1 kg de produit

Rendement de

l’explosion (o<…<1)

Masse TNT en kg

On peut calculer la valeur de la surP° :

La surP° est obtenue par l’abaque de Lannay en fonction de la distance réduite :

Z = r / (mTNT)*1/3Distance réduite en m.kg*-1/3

Distance du centre de l’explosion en m

On utilise ensuite l’abaque(lecture) pour estimer la surP° et ses effets.

Si(à r constant) : mTNT augmente => Z diminue => delta P° augmente

mTNT diminue => Z augmente => delta P° diminue

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