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CHAPITRE III LES FONCTIONS DE CONSOMMATION ET D’ÉPARGNE Professeur: A. LEMSSAOUI 2016-2017 UNIVERSITE INTERNATIONALE DE CASABLANCA

Chapitre 3 Fonctions de Consommation et depargne• L’élasticité -revenu est > 1 = la demande de ce bien augmente de façon plus rapide que son revenu. Il s’agit de « biens

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CHAPITRE IIILES FONCTIONS DE CONSOMMATION ET

D’ÉPARGNE

Professeur: A. LEMSSAOUI2016-2017

UNIVERSITE INTERNATIONALE DE CASABLANCA

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La demande effective selon Keynes

n C’est la demande anticipée par les entreprises.

n Les entreprises se comportent par rapport auxanticipations qu'elles font sur la demande à venir, doncsur la demande de biens de consommation.

n Pour Keynes, la demande effective, composée de la consommation et de l'investissement, est le moteur de l'économie.

Consommation + investissement =

demande effective → volume production → niveau d’emploi

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La fonction de consommation

n C’est l’étude de la relation qui existe entre le revenu et laconsommation au niveau macroéconomique, c’est-à-dire lapart des revenus consommés dans l’ensemble des revenus.

n La consommation est: è L’acte d’utiliser (détruire) un bien ou un service à des

fins individuelles ou collectives.

n Le fait de détruire immédiatement ou progressivement un bien ou un service dans le but de satisfaire un besoin direct : Consommation finale

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Les déterminants économiques de la consommation

Le modèle comprend 4 éléments cruciaux:

n Le revenu disponible que le consommateur peut dépenser

n Les prix auxquels les biens peuvent être achetés

n Les goûts du consommateur, qui permettent de classer lesdifférents ensembles ou combinaisons de biens en fonction de lasatisfaction qu’ils lui procurent

n L’hypothèse de comportement selon laquelle les consommateursagissent au mieux de leurs intérêts: rationalité.

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Les déterminants sociologiques de la consommation

Des éléments plus sociologiques interviennent, car consommern’est pas seulement un acte économique, c’est aussi un actesocial:

n «Consommation de signes» : on consomme non pas pourl’usage du bien mais pour ce qu’il peut montrer aux autres.

n En fonction de la classe sociale, certains groupes de niveau social« inférieur » voudront imiter le groupe social de niveau« supérieur » : effet d’imitation

n La «filière inversée» : normalement la demande dicte l’offre(le client est roi), la filière inversée, c’est l’offre qui déterminela demande (publicité, mode, mercatique…)

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Les fondements de l’analyse keynésienne de la consommation

n Mathématiquement, la fonction de consommation relieles niveaux de la consommation globale et durevenu disponible des ménages, lorsque les autresfacteurs susceptibles d’influencer la consommationrestent constants.

n Ces facteurs sont le patrimoine, les possibilités decrédit, les anticipations de prix et de revenu etles achats antérieurs.

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La modélisation de la consommation chez Keynes

La formulation algébrique

è C = f(Yd) avec :

Ø C = Consommation des Ménages

Ø Yd = Revenu disponible des Ménages

Ø C est une fonction croissante avec le revenu.

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n Si on suppose que cette fonction est linéaire, C = bYd + C0

n b = Propension marginale à consommer

n C0 : Correspond à la consommation incompressible (ouautonome = indépendante du revenu), c’est-à-dire à laconsommation minimale quel que soit le montant durevenu, même s’il est nul. Il s’agit de la dépense consacréeà des besoins essentiels et qui est réalisée quel que soit leniveau du revenu.

n Dans le cas où le revenu est nul, les consommateurss’endettent. On dit qu’ils désépargnent.

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La propension moyenne à consommer

n PMC: propension moyenne à consommerest la part du revenu consommé.

n C’est le rapport entre consommation finaledes ménages et leur revenu.

PMC = consommation finale des ménages / revenu disponible

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On écrit donc :

n PMC = C / Y comprise entre 0 et 1

n PMC = C / Y = b + C0/Y

n Ex. un ménage consacre 85 % de sesrevenus à la consommation : la PMC est de0.85

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Propension marginale à consommer

n Les variations de la consommationglobale engendrées par la variation durevenu disponible des ménages.

n Propension marginale à consommer =accroissement de la consommation /accroissement du revenu

n pmc = part supplémentaire du revenuconsacré à un supplément deconsommation

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La propension marginale à consommer

0CbYC +=

YCb

YCPMC

bYCPmc

0+==

Δ=

La consommation dépend positivement du revenu :

Avec :

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La « loi psychologique fondamentale » de Keynes :

n Keynes fait reposer la fonction de consommation sur ce qu’ilappelle la « loi psychologique fondamentale »

« La loi psychologique fondamentale surlaquelle nous pouvons nous appuyer en toute sécurité,c'est qu'en moyenne, les hommes tendent à accroître leurconsommation à mesure que leur revenu croît mais nond'une quantité aussi grande que l'accroissement durevenu. »

J.M.KEYNES

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n La propension moyenne à consommer des ménages doit donctoujours être inférieure à 1.

n Dire que la PMC diminue avec l’élévation du revenu ne signifiepas que la consommation diminue, mais plutôt qu’elle s’accroîtà un rythme moins rapide.

n Cela peut s’expliquer par le fait que la croissance du revenucontribue à satisfaire des besoins de plus en plus nombreux,une part plus importante du surplus de ressources perçupouvant être consacrée à l’épargne.

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Période 1 2C 8 000 10 000E 2 000 10 000R 10 000 20 000

La consommation augmente avec le revenu mais à un rythme plus faible (moins que proportionnellement au revenu) : C’est la loi

psychologique fondamentale.

è

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Période 1 2C/R 0,80 0,50E/R 0,20 0,50C/R + E/R 1 1

à partir de l’exemple précédent, les propensions moyennes à consommeret à épargner

ð Propension moyenne à consommer = part du revenu consacrée à laconsommation = C/R

ð Propension moyenne à épargner = part du revenu consacrée àl ’épargne = E/R

Quand le revenu augmente :Ü la propension moyenne à consommer diminueÜ la propension moyenne à épargner augmente

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La propension marginale à consommer est égale àl’augmentation de la consommation engendrée par l’augmentationdu revenu = ΔC/ ΔR

A partir de l ’exemple précédent, propension marginale à consommer

ΔC/ ΔR = (10 000-8 000) / (20 000-10 000) = 2 000/10 000 = 0,2

Cette propension marginale à consommer est positive et inférieure à 1, ce qui est normal puisque

ΔC < ΔR

Période 1 2C 8 000 10 000E 2 000 10 000R 10 000 20 000

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n pmc = ΔC/ ΔR = b

n PMC = (C / Y comprise entre 0 et 1)

n pmc < PMC car b < b+ C0/Y

n si pmc est constante puisqu’elle est égale à b, PMC est parcontre variable : elle décroît au fur et à mesure que le revenus’élève. En effet, C0/Y décroît lorsque Y augmente.

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La consommation

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Fonction deconsommationC = c0 + bYD

Revenu disponible, YD

Con

som

mat

ion,

C

c0

1b : pente <Δ

Δ=

DYC

ΔYD

ΔC

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L’élasticité- revenu de la consommation

n Le comportement de consommation évolue donc avec le niveaudu revenu. Plus le revenu est élevé, plus une partie importantesera épargnée.

n Ce comportement est mis en évidence par l’élasticité-revenude la consommation.

n C’est le rapport du taux de variation de la consommation autaux de variation du revenu.

n Elasticité-revenu de la consommation = variation de laconsommation (en % ) / variation du revenu ( en % )

Er = dC/C/dY/Y= dC/dY. Y/C= pmc/PMC

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• Elasticité-revenu négative : une hausse du revenuentraîne une diminution de la consommation de lapart des ménages.

• Elasticité-revenu nulle : la variation du revenu n’aaucune incidence sur la consommation globale duménage, ce qui témoigne d’un comportementd’épargne.

• Elasticité-revenu positive : une hausse du revenuentraîne une augmentation de la consommation duménage.

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• L’élasticité-revenuest<0=lademandedecebiendiminuequandlerevenuaugmente.Ils'agitde«biensinférieurs»quisontsubstituéslorsquelerevenulepermet.

• L’élasticitéestcompriseentre0et1=lademandedecebienaugmenteproportionnellementmoinsquelerevenu.Ils’agitde«biensnormaux»oude«biensnécessaires».

• L’élasticité-revenuest>1=lademandedecebienaugmentedefaçonplusrapidequesonrevenu.Ils’agitde«bienssupérieurs»oude«biensdeluxe».

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La fonction d’épargne chez Keynes

n Le niveau de l’épargne est essentiellement influencé par lerevenu.

n L’épargne est un résidu, c’est ce qui reste du revenu aprèsla consommation.

Donc, à partir de la fonction de consommation, nous pouvons déduire celle de l’épargne.

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n En effet, la partie du revenu disponible qui n’est pas consomméesera épargnée, c'est-à-dire que la fonction d’épargne est :

n S = Y– C = Y – C0 - bY= (1-b)Y – C0

=sY – C0 (où s = 1-b).

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L'épargne dépend du revenu.

S = Y- C

S/Y = Y/Y - C/Y

S/Y (propension moyenne à épargner) = 1 - propension moyenne à consommer.

PME = 1 - PMC

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Propension marginale à épargner :

∆S = ∆Y - ∆C∆S/∆Y = ∆Y/∆Y - ∆C/∆Y

∆S/∆Y (propension marginale à épargner) =

1 - propension marginale à consommer.

pme = 1 - pmc

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• L’épargne peut être négative ou positive selon le niveau durevenu disponible.

• Il y a donc un niveau du revenu disponible pour lequel l’épargneest nulle, c’est le seuil d’épargne (de rupture). Le seuild’épargne YE est tel que :

• C = Y⇔ C0 + bY = Y⇔ Y(1-b) = C0

• Remarquons qu’au seuil d’épargne, la propension moyenne àconsommer est égale à un et la propension moyenne àépargner est nulle.

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Si le revenu augmente, la propension à épargner augmenteégalement.

n Pour Keynes, l’épargne, parce qu’elle réduit la consommation,empêche la demande d’être au rendez-vous (demandeinsuffisante).

n Le modèle keynésien ne raisonne donc qu'à court terme.

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L’approfondissement de la relation consommation / revenu

n Kuznets :è La part du revenu consacré à la

consommation reste stable.

è L’augmentation du revenu se traduit par uneaugmentation équivalente de laconsommation, ce qui ne signifie pas que lesménages ont plus de besoins à satisfaire,mais plutôt qu’ils consomment des bienset services de qualité supérieure.

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« L’EFFET DE DEMONSTRATION » ou « D’IMITATION »

n Selon DUESENBERRY, la consommation ne dépendpas simplement du niveau de revenu mais de la situationrelative des individus dans l’échelle des revenus dugroupe d’appartenance (groupes sociaux, catégoriessocio-professionnelles) : effet de démonstration oud’imitation

n Les individus cherchent à imiter le mode deconsommation de la classe sociale dont le niveau de vieest immédiatement supérieur, ce qui explique que lapropension moyenne à consommer ne baisse pas.

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n Selon BROWN, le niveau de la consommation nedépend pas seulement du revenu courantmais dépend aussi du niveau de revenu passé leplus haut qui a été atteint.

n C’est l’effet cliquet (ou effet de mémoire) : Laconsommation ne baisse pas dans les mêmesproportions que le revenu. Les ménages puisentd’abord dans leur épargne.

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L’INFLUENCE DES REVENUS PASSÉS ou « L’EFFET CLIQUET »

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L ’INFLUENCE DU PATRIMOINE SUR LA CONSOMMATION

• La consommation des ménages peut ne pas être financée par lesseuls revenus.

• Certains d’entre eux peuvent disposer d’actifs monétaires liquidesou d’actifs réels ou financiers qu’ils peuvent vendre pour effectuerdes achats, notamment de biens de consommation durable.

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Pour MODIGLIANI, il y a trois étapes du cycle de vie :

v Jeune adulte (Jeunesse (0-30 ans): : les besoins sont élevés et lesrevenus faibles, d’où une épargne négative. Dépenses > ressources tirées dutravail = endettement

v Adulte mûr (Activité (30-60 ans): : constitution d’une épargne tout enconservant un certain niveau de consommation. Désendettement, puisaccumulation pour future inactivité

v Retraité (Retraite (après 60 ans): : puise dans le patrimoine, désépargne.disparition des revenus tirés du travail, l'individu couvre ses besoins en vendantles divers éléments de son patrimoine

LA THÉORIE DU CYCLE DE VIE DE MODIGLIANI

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n Influence des variations du niveau général des prix : priseen compte de la variation du revenu réel = le pouvoird’achat (en mettant en relation le salaire nominal et lahausse des prix).

Il y a 2 hypothèses contradictoires :

1. L’effet PIGOU (effet d’encaisse)

n ⇑ du niveau des prix fait ⇓ la valeur réelle du revenu (⇓ dupouvoir d’achat) et entraîne une ⇓ de la consommation

n ⇓ du niveau des prix fait é la valeur réelle du revenu (é dupouvoir d’achat) et entraîne une é de la consommation

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L’INFLUENCE DES VARIATIONS DU NIVEAU GENERAL DES PRIX

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2. Effet lié à l’anticipation de l’inflation (ou de la désinflation)

n Pour HICKS, la ⇑ du niveau des prix entraîne une ⇑ de laconsommation car les consommateurs « avancent » leursdépenses puisqu’ils pensent payer moins cher maintenantque plus tard (on achète avant une prochaine ⇑ des prix).

n Les ménages qui anticipent une forte inflation, seront tentés d’augmenterleurs achats.

n Hausse des prix anticipée ð augmentation de la consommation

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