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Chapitre IV : L’ EQUILIBRE DU SECTEUR REEL §1. LES FONDEMENTS DE L’EQUILIBRE Logique keynésienne On raisonne dans une économie bi sectorielle : sans Etat. Donc le revenu primaire est égal au revenu disponible. A. DETERMINATION DU REVENU D’EQUILIBRE Pour Keynes variable centrale pour déterminer l’équilibre = demande effective. Pour les keynésiens variable significative = revenu global. Circuit bipolaire, bi sectoriel. -> ménages & entreprises. Economie fermée, pas de rapports avec extérieur. Production = offre globale = Ys Identité en contre partie de la production = revenu = Y Offre globale = revenu national -> identité => Ys=Y Demande globale provient soit des ménages => demande de consommation, soit des entreprises => demande de biens d’équipements= investissement => Yd = C+I Logique Keynésienne revenu soit consommer, soit épargner => Y=C+S -> identité Y=Yd=C+I => Y=C+I Y=C+S=YD=C+I => I=S => équilibre IS Interprétation : plusieurs lectures possibles de I=S, - 1) Lecture comptable : comptes nationaux sont équilibrés lorsque I=S. lecture rétrospective des variables, lecture ex post. Compte équilibrés lorsque Investissement ex post = épargne ex post -> identité comptable. 1

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Page 1: ChapIV. L'equilibre du secteur réel

Chapitre IV : L’ EQUILIBRE DU SECTEUR REEL

§1. LES FONDEMENTS DE L’EQUILIBRELogique keynésienneOn raisonne dans une économie bi sectorielle : sans Etat.Donc le revenu primaire est égal au revenu disponible.

A. DETERMINATION DU REVENU D’EQUILIBRE

Pour Keynes variable centrale pour déterminer l’équilibre = demande effective. Pour les keynésiens variable significative = revenu global.

Circuit bipolaire, bi sectoriel. -> ménages & entreprises. Economie fermée, pas de rapports avec extérieur. Production = offre globale = YsIdentité en contre partie de la production = revenu = Y Offre globale = revenu national -> identité => Ys=YDemande globale provient soit des ménages => demande de consommation, soit des entreprises => demande de biens d’équipements= investissement => Yd = C+ILogique Keynésienne revenu soit consommer, soit épargner => Y=C+S -> identitéY=Yd=C+I => Y=C+IY=C+S=YD=C+I => I=S=> équilibre IS Interprétation   : plusieurs lectures possibles de I=S,- 1) Lecture comptable   : comptes nationaux sont équilibrés lorsque I=S. lecture rétrospective des variables, lecture ex post. Compte équilibrés lorsque Investissement ex post = épargne ex post -> identité comptable.- 2) Lecture économique au niveau de la dynamique de l’économie, l’économie s’équilibre lorsque les projets d’épargnes s’ajustent au projets d’investissements -> lecture prospective sur des variables anticipées, S et I = variables anticipées. Equilibre économique se réalise avec la convergence des anticipations. = variables ex ante. Equilibre réalisé lorsque investissement ex ante = épargne ex ante - 3) Lecture croisée   : introduction d’un décalage, épargne ex post détermine investissement ex ante.

Diagramme à 45°  CF DROITE

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C=C’Y+C0S=(1-c’)Y-C0I=I(r) I’<0 => investissement autonome constant quelque soit le revenu car pas de taux d’intérêtYd=C+I=c’Y+C0+I0 -> mm coeff directeur c’ donc parallèleE -> I=S -> équilibreY= Yd= C+IY=C+I=c’Y+C0+I0(1-c’)Y=C0+I0y=1/1-c’ x (C0+I0)->point d’équilibre spontanément atteint -> E=automatique Economie pas ailleurs que au point EYe=revenu d’équilibreY<Ye -> demande globale > offre globale Investissement > épargneDébouchés à satisfaire entre augmentation de la production d’ou augmentation du revenu => augmentation de la consommation et augmentation de l’épargne. Evolution => jusqu'à Y=Ye ce qui correspond à augmentation de l’épargne jusqu'à S=I.Y>Ye -> Surproduction S>I Entreprises vont réduire leurs productions => baisse revenu => baisse conso épargneEpargne était excédentaire production était excédentaire => elles se réduisent Y diminue jusqu’à Y=YeEt donc S=I => excédent résorbé => économie va spontanément allée vers l’équilibre.

Keynes note le paradoxe de l’épargne, supposons une modification du comportement des consommateurs de telle sorte que C0 se modifie => C0 et ménages souhaitent Δépargner d’avantage, => C0 diminue.

Exemple : C=0,8y + 100 S = 0,2y -100 I=I0=100 I=S -> 100=0,2Y -100Y=200/0,2=1000Ye=1000C=900 S=100 Baisse de C0 => C0=50C=0,8y+50S=0,2y -50 I=S 0,2y-50=100Ye=150/0,2=750C=0,8x750 +50 = 650S=0,2x750 +50 = 100

Modifié la structure de la fonction d’épargne or volume d’épargne reste inchangé. S=100S=I or investissement n’a pas changé, donc logique que épargne ne change pas.

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B. L’EFFET MULTIPLICATEUR

Quels sont les effets sur l’équilibre d’une variation de l’investissement autonome ? Gouvernement par sa politique peut modifier l’investissement -> politique monétaire. Possibilité de modifier I0.

Si I => csq sur YΔ Δ  

-> Présentation statique comparative du multiplicateur : présentation liée à la structure du modèle. en t0 , Y0= C+I0= c’Y0+C0+I0t1 I1=I0+ I ΔEffets sur Y  => Y1 = Y0+ Y avec Y >=< 0 (ttes valeurs possibles)Δ Δt1 => Y1 = C+I1 =c’Y1+C0+I1 = Y0 + YΔY0 + Y = c’(Y0+ Y) +C0+I0+ IΔ Δ ΔLiens entre I et YΔ Δ  ? Relations entre les deux (1-c’)Y0=C0+I0Y0=1/(1-c’) x (C0+I0)(1-c’)(Y0+ Y)=C0+I0+ IΔ ΔY1=Y0+ Y=1/1-c’ x (C0+I0+ I)Δ Δ

Y=Y1-Y0ΔY=1/1-c’ x (C0+I0x I-C0-I0)Δ ΔY = 1/1-c’ IΔ Δ => lien entre Y et IΔ Δ

0<=c’<=10<=1-c’<=11/1-c’ >=1

Y >= I -> amplification/multiplication Δ ΔK=1/1-c’ >1

KAHN et le multiplicateur d’emploi

KAHN avait mené une étude sur la politique de grands travaux aux Etats-Unis. Effets de ces travaux sur emplois et chômages. - avec politique de grands travaux augmentation de l’emploi, multiplicateur d’emploi mais effet de diffusion par vague. Première vague, état passe commande => embauche dans BTP -> effet primaire. Entreprises BTP vont passer commandes aux fournisseurs => embauche etc. vague successive - si on fait le total des emplois crées durant toutes ces vagues, le total est un multiple de l’effet primaire, le processus converge, les vagues successives conduisent à création d’emplois de plus en plus faible.Keynes reprend l’idée et l’applique à l’investissement, lorsque I effets par vagues Δsuccessives. 1ère vague : I = 1 000 000 ΔAchats de bien d’équipements pour 1 000 000 Offre et production de biens d’équipements pour 1 000 000 Ces entreprises distribuent des revenus supplémentaires Y= 1 000 000 -> effet primaire I = 1 000 000 => Y = 1 000 000 Δ Δ

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2nd vague : Y 1 000 000 => CΔ ΔSi par exemple c’ = 0,5 avec c’=propension marg à conso = C/ YΔ Δ

C = 500 000 Δ-> augmentation de la demande de consommation =500 000 d’où augmentation de la production de biens de consommation = 500 000, pas de goulot d’étranglement. Distribution de revenu supplémentaire = 500 000

C = Y = 500 000 = 1 000 000 x c’Δ Δ3ème vague : Y = 500 000 => C= 250 000Δ ΔAugmentation de la production de biens de consommation et augmentation de revenu de distribution = 250 000ΔC = ΔY= 250 000 = 1 000 000 x c’2

Choc initial : ΔI = 1 000 000Revenus successifs = 1 000 000 + 1 000 000 x c’ + 1 000 000 x c’ 2 + … + 1 000 000 x c’ n

Y = sommes de tout les revenus créesΔY = I (1+c’ + (c’)^2+…+(c’)^nΔ Δ

(1+c’ + (c’)^2+…+(c’)^n = série géométrique, somme des 1er termes d’une suite géométrique.Décalage entre exposants et vagues. c’ < 1 lim n->infini c’^n+1 = 0

Y= I(1/1-c’)Δ Δk=1/1-c’ >1 CF Présentation

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Mécanismes séquentiels du multiplicateur présentent des décalages :- décalage temporel dans multiplicateur, triangle d’ALLEN CF TRIANGLE

Pas de décalage LUNDBERG dans le modèle du multiplicateur car au cours de la mm période offre répond à la demande. Offre répond à la demande immédiatement sans décalage. Le revenu final de la période conditionne la demande de la période suivante dans multiplicateur, augmentation revenu final de la période t détermine augmentation de la demande de t+1 -> décalage de type ROBERTON dans modèle du multiplicateur.

Remarques sur multiplicateur   : 1- le multiplicateur peut fonctionner à la hausse comme à la baisse en situation de récession, si I diminue en période de récession il y aura baisse du revenu d’équilibre, baisse amplifiée. Il marche en expansion comme en récession.2- présentation séquentielle a reçu plusieurs noms : multiplicateur dynamique -> explication critiquée. Multiplicateur métastatique : distinction avec statique comparative du premier multiplicateur. Multiplicateur séquentielle ou présentation séquentielle du multiplicateur : façon la plus logique d’en parler.3- puissance du multiplicateur k=1/1-c’ si c’ -> 1 alors 1-c’ -> 0 et 1/1-c’ -> +inf cad très elevé. Plus propension marg à conso c’est forte plus puissant et le multiplicateur. Puissance du multiplicateur dépend de la propension marg à conso.

4- condition de validité, impulsion initiale du multiplicateur concerne secteur des biens d’équipements --> supposition de non plein emploi dans le secteur des biens d’équipements = sous emplois dans secteurs des biens d’équipements dans les vagues suivantes les entreprises du secteurs des biens de conso répondent immédiatement à la demande = elles ne sont pas en situation de plein emploi sinon décalage de type LUNDBERG. Pour que le multiplicateur fonctionne il faut un sous emploi généralisé des capacités de production. 5- comparaison entre accélérateur simple de CLARK et multiplicateur de KEYNES. Point commun = dans les deux cas on étudie l’investissement et idée d’un phénomène d’amplification. Différences : au niveau de l’application le multiplicateur = mécanisme macroéconomique alors que accélérateur = études sectorielles. Au niveau du types d’investissements

Demande Globale

Production/ offre globale

Revenu

Décalage de Lundberg

Pas de décalage (loi de Say)

Décalage de Robertson

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considérés dans le cas du multiplicateur = investissement autonome alors que accélérateur = investissement induit (qui dépend de la production). Dans le cas du multiplicateur on a à faire à la variation de l’investissement, dans le cas de l’accélérateur étude de l’investissement net= projet de l’investissement qui va se rajouter aux autres investissements. Multiplicateur pas de distinction investissement net et remplacement. Pas la même structure du modèle, dans accélérateur Int =v Qt : investissement = Δvariable endogène ou expliquée/ production = variable exogène ou explicative. Impulsion initiale porte sur la production ensuite csq sur investissement. Tandis que dans multiplicateur  Y= k I : I variation investissement = variable exogène ou Δ Δ Δexplicative impulsion initiale porte sur I et Y = variable endogène ou expliquée. Δ ΔLes conditions de validités ne sont pas les mêmes : dans le cas du multiplicateur il faut sous emplois généralisé des capacités de production. Dans le cas de l’accélérateur il faut plein emploi dans secteurs des biens de consommations, augmentation de la demande et des entreprises d’investir et sous emplois dans secteur des biens d’équipements.

On explique le multiplicateur à partir d’une hausse d’investissement mais on pourrait l’expliquer à partir d’une baisse d’investissement.Il fonctionne aussi bien en période d’expansion quand période de récession.∆I -> ∆Y avec |∆I| < |∆Y|

L’intensité du multiplicateur dépend de c’.Si c’ proche de 1, alors 1 – c’ -> 0 d’où k = 1/ 1 – c’ -> +∞Si c’ -> 0, alors 1 – c’ -> 1 d’où k = 1/ 1 – c’ -> faible

Condition de validité : sous emploi généraliséLa variation de l’investissement entraine que l’offre s’ajuste parfaitement, donc il y a un sous emploi des capacités de productions dans le secteur des biens d’équipements.La variation de la consommation entraine que l’offre s’ajuste et il y a un sous emploi dans le secteur des biens de consommations.

Comparaison entre accélération et multiplicationLe point commun est que les deux intègrent l’investissement.Mais il y a plusieurs différences :- le niveau d’application des modèles. L’accélérateur est un modèle sectoriel,

alors que le multiplicateur est un modèle global.- Le niveau d’investissement. L’investissement de l’accélérateur dépend des

variations de la production et l’investissement est net et induit, alors que pour le multiplicateur, l’investissement est autonome puisqu’il dépend du taux d’intérêt du marché I = I (r).

- Le niveau des variables. Pour l’accélérateur, l’investissement est un flux et la variation de la production est une variation de flux, alors que pour le multiplicateur, la variation de l’investissement et du revenu sont une variation de flux, et non un flux.

- Condition de validité. L’accélérateur suppose un plein emploi des équipements dans le secteur des biens de consommations, et un sous emploi dans le secteur des biens d’équipements.Le multiplicateur suppose un sous emploi généralisé.

- L’accélérateur est une cause de l’investissement, alors que le multiplicateur est une conséquence de l’investissement.

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- Dans l’accélérateur, l’investissement est la variable expliqué ou endogène. La variation des quantités est une variation exogène suite à une impulsion initiale.Dans le multiplicateur, la variation de l’investissement est une variation explicative ou exogène (impulsion initiale), alors que la variation du revenu est une variable endogène ou expliqué.

C. COMBINAISON DE L’ACCELERATEUR ET DU MULTIPLICATEUR : OSCILLATEUR

I -----------------> Q ---------------> I Y multiplicateur -> accélérateur Combinaison des deux modèles, accélérateur + multiplicateur = oscillateur. Oscillateur de Samuelson ou de Hicks. Quand on combine => phénomène de fluctuations. Pas de croissance soutenue. J.ARROUS Dynamiques économiques

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§2. L’INTERVENTION DE L’ETAT

Circuit tripolaire, économie à trois secteurs.MénagesEntreprises Etat ->prélèvement obligatoire TKeynes s’oppose aux thèses dominantes, thèses libérales (intervention limitée de l’Etat dans l’économie).

A. LA DOCTRINE DE L’ORTHODOXIE BUDGETAIRE

Avant le 19ème siècle thèses dominantes = thèse mercantilistes -> l’Etat Nation va être à la fois protectionniste et interventionniste. L’état doit géré l’activité économique comme il gère l’armée = fort contrôle de l’économie. On gère l’économie avec des privilèges, des faveurs. Economie mercantiliste=économie administrée. Les finances de l’état sont confondues avec celles du souverain. Le budget d’état est régulièrement déficitaire. On traite les déficits avec beaucoup d’arbitraires. Face au déficit : Trafic de monnaie, arrestation des créanciers de l’Etat, suppression du remboursement de la dette, lever de nouveaux impôts.Révolution, Empire puis France endettée, dette publique en 1815 plus d’un milliard de francs. Fait particulier : en 1815 le ministre des finances du roi D.LOUIS annonce que le gouvernement va honorer les dettes de l’Empire. Le ministre veut restaurer la confiance. Mise en place du contrôle annuel des finances publiques. -> pratique de l’orthodoxie budgétaire = seine gestion des dépenses publiques. Etat doit être en retrait de l’activité économique à cette période. Budget de l’état doit être modeste, état rival des consommateurs/du secteurs privé. L’Etat ne peux pas modifier l’équilibre économique parce que les dépenses publiques se substituent simplement aux dépenses privées. Budget de l’Etat doit être équilibré : car raisons éthiques : immorale de vivre à crédit. Un déficit budgétaire a des effets négatifs sur l’économie peut provoquer de l’inflation si émission de papier monnaie et aussi il peut provoquer un effet d’éviction = lorsque l’etat est en déficit il va emmètre des titres publiques qui sont des concurrents des titres privées. De plus en plus d’années déficitaires et la dette publiques va augmenter tout au cours du 19ème siècle. Dette publique française en milliard de francs = 1815 1,2milliards de francs1850 5,4 milliards30milliards en 1900 et 33milliards en 191320ème siècle ; RUEFF et PINAY idée d’orthodoxie budgétaire aussi. Au niveau économique elle n’est pas justifiée -> KEYNES.

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B. LA FINANCE FONCTIONNELLE ET LE BUDGET EQUILIBRE

Position keynésienne. Troisième intervenant dans circuit économie = Etat. L’Etat prélève des impôts T et va avoir des dépenses publiques G

Yd = demande globale = demande privée (consommation et investissement)+ demande publique (G)

Revenu primaire = ce qu’on touche de l’activité et du patrimoineRevenu disponible = ce qu’on touche après impôts et prestations sociales. Ydisp = C +S Y= Ydisp +T= C+S+T

Equilibre macroéconomique (E)Y = Ys= YdC+S+T=I+G+CI+G=S+T

E=Y=Yd=C+I+GY=C+I+G avec G=G0 et I=I0 C=c’Ydisp+C0C=c’(Y-T) +C0

T=T0 C=c’(Y-T0)+C0Y=c’Y-c’T0+C0+I0+G0(1-c’)Y=c’T0+C0+I0+G0Y=1/1-c’ (-c’T0+C0+I0+G0)

Ajout d’une fonction d’emploi : Keynes va partir de la position des Classiques et résonne à court terme donc stock de capital constant : Q=F (k,l)Court terme -> k=K K=capital constantQ=F(K,l)L=F^-1(K,Q)Soit L=L(Q) et Q=YL=L(Y) ou N=N(Y)A chaque niveau de revenu niveau d’emploi correspondant Population active donnée donc un niveau de revenu particulier permet d’avoir N=population active -> chômage (U)=0C’est Ype = revenu de plein emploi= revenu d’équilibre particulier qui garantît le plein emplois. =Ye particulier. CF DROITE A 45°

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Fonction de l’Etat augmenter demande globale Yd qui entraine par multiplicateur augmentation du revenu d’équilibre Ye, jusqu’à Ye=YpeDemande globale très forte et économie ne peut la satisfaire. -> Ajustement par les prix il y a hausse des prix. -> Situation d’écarts inflationnistes. Pour Keynes l’inflation apparaît uniquement en situation de sur emploi. Position de Keynes proche Classique -> solution = réduire la demande globale Yd.

Gouvernement peut agir par dépenses publiques ou par impôts. - 1) politique de dépenses publiques en t0 en t1

(1-c’) Y= GΔ ΔY=1/1-c’ x G Δ Δ -> phénomène de multiplication -> multiplicateur de dépenses

publiques kGSi augmentation de dépenses publiques alors augmenter revenu d’équilibre et inversement.

- 2) politique fiscale t0 -> t1 ->

Y=Δ

Y= -> multiplicateur fiscale kTΔ

kT = -c’/1-c’

Multiplicateur négatif.Augmentation impôts => baisse revenu d’équilibre et inversement

Multiplicateur fiscal moins puissant en valeur absolu que multiplicateur budgétaire/que multiplicateur de dépenses publiques.

Equilibre budgétaire = budget de l’état T=G T>G excédentT<G déficit budgétaire.

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Départ -> budget équilibréGouvernement augmente G en conservant équilibre budgétaire

G>0 et T>0 tel que G= T Δ Δ Δ Δ

Effets sur l’équilibre économique : En t0 =

Budget équilibré soit En t1 -> T1= avec G= TΔ Δ

Y1=

( Y positif nul ou négatif)Δ

On peut isoler YΔ  :Y=Y1-Y0ΔY=1Δ

Et G= T car on veut un budget équilibré Δ ΔSoit Y= T = TΔ Δ Δ

Ou Y= G= GΔ Δ Δ

D’ou Y= T= G => théorème du budget équilibré ou théorème d’HAAVELMOΔ Δ Δ

Critique de l’orthodoxie budgétaire, Intervention de l’état pas neutre sur l’économie effets expansionnistes. (Pour orthodoxie budgétaire Y=0 ≠ ici effet de relance car Δ

Y= G) Si on a G et T = 0 alors Y= G avec >1 => effet de relance plus Δ Δ Δ Δ Δ Δpuissant.

Ce théorème vient du fait que le multiplicateur fiscal et le multiplicateur budgétaire ne sont pas égaux. Le multiplicateur budgétaire est plus puissant que le multiplicateur fiscal. Budget équilibré situation acceptable pour l’orthodoxie budgétaire.

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CF DROITE 45° THEOREME BUDGET EQUILIBRE

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Remarques : - Historique : depuis le 19ème siècle constat que le budget de l’Etat de plus en plus important. Tendance constatée par A.WAGNER en 1883 , le dvlpm économique s’accompagne d’une double augmentation des dépenses publique. Ce dvlpm des dépenses publiques est à la fois en volume et en part relative dans le revenu national. => Loi de WAGNER. Constat historique sur pays européen et pays d’Amérique du nord.

- On peut avoir des phénomènes de stabilisateur automatique au niveau des dépenses publiques. C’est un point sur lesquels insistait beaucoup les économistes classiques. C’est le fait que les déséquilibres économiques ont tendances à se résorber d’eux mêmes. Si déficit budgétaire, il peut conduire à une expansion, augmentation du revenu et résorption du déficit l’année d’après par augmentation des impôts par exemple. En période de croissance on peut craindre un écart inflationniste (revenu>revenu d’équilibre), les classiques pensaient qu’il allait se régler lui même. Pour les keynésiens il faut accompagner les stabilisateurs automatiques.

C. Equivalence Ricardienne => point vue en deuxième année. Question de comment financer un déficit budgétaire.

D. LE MULTIPLICATEUR COMPOSITE

Circuit multipolaire -> élargissement de l’économie.MénagesEntreprisesEtatReste du monde. (RM) -> importation(M) et exportations(X)> demande globale Ydem = C+I+G+X-M> demande privée -> demande de conso des ménages -> demande d’investissement des entreprises > demande publique-> demande d’investissement de l’Etat = demande intérieur > demande net du reste du monde -> X-M

> offre globale = production + importation ≠ Y Y = revenu national or importation sort du revenu national (dans économie tripolaire Ys=Production=Revenu distribué Ys=Y)D’ou Ys=production=Ydem net des importations = C+I+G+X-MY=YsLes exportations dépendent du reste du monde -> variable autonome/exogène X=X0 M -> M0M0=importation indépendantes de l’activité économique dont l’on ne peut se passer.M-> mY mY=importation liée à la conjoncture économique (conso inter des entreprises)M=mY+M0

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Equilibre : Y= C+I+G+X-M Y= Y=Y=(1-c’+c’t+m)Y=-Y=

1-c’ < > >

Multiplicateur :k=kg=kx= >0

Augmentation I , augmentation de G, augmentation de X => effet expansionniste

kt = - Augmentation de T0 => effet de réduction du revenu d’équilibre Ye

km = - < 0

Augmentation de M0 => diminution du revenu d’équilibre Ye

CF REPRESENTATION GRAPHIQUE

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Conclusion Générale de la Consommation :

Keynes   :- deux propositions de la loi psychologique fondamentale- analyse de courte période- PmC = constante- La PMC diminue si le revenu augmente- C = c’Y + C0

Tests économétrique   : Kuznets  :- coupes instantanées se rapproche du court terme et confirme les analyses

Keynésiennes- séries longues : infirmation à l’analyse de Keynes

Smithies :- fonction économique = court terme- court terme = construction statistique

Première hypothèse du revenu relatif :- hypothèse psychosociologique = consommation déterminée par les groupes- hausse du revenu = considéré définitif = les ménages adhère au groupe

supérieur- baisse des revenus = effet cliquet = consommation se maintient

Deuxième hypothèse du revenu permanent :- hypothèse économique- modèle théorique = Ct dépend de Yt

* fonction de longue période économie significative

- modèle empirique = fonction de court terme modèle des anticipations adaptatives

- consommation courante s’assimile à une consommation permanente car le court terme est négligeable

- critique de Keynes car son cadre référentiel à court terme implique une instabilité

Hypothèse de Hall :- anticipation relative + marché concurrentiel- pas de fonction de consommation de courte période = marché aléatoire- hypothèse du cycle vital intègre une fonction de facteur démographique et

institutionnel - consommation étudiée sur un cycle vital et une décroissance économique

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