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E n ce mercredi 14 mai, il est 3 h 10 du matin, température 8°, pleine lune, temps clair. On a vu pire. Thierry met en
marche la C4 sur le parking de D-Place dans la zone industrielle de la Boissière. 168 591 km au compteur. Direction le quartier de la gare
où Mustapha (1) attend en bord de route. À peine démarré, appel sur le portable du chauffeur. C’est Mustapha qui s’inquiète. D’habi-tude, il commence son travail à 5 h à l’expédition. Thierry sait-il qu’au-jourd’hui son “client” est attendu à l’abattage chez Tilly dès 4 h ? Mustapha tient à son boulot. Cette semaine, il a dû attendre mercredi pour l’embauche, preuve aussi que l’agro-alimentaire ne tourne pas à plein régime. Il utilise D-Place en attendant d’obtenir son per-mis. Cinq minutes plus tard, le
deuxième salarié est pris en charge dans le quartier de la Madeleine avant de mettre le cap sur Guerlesquin.
Passagers de tous profi ls
Retour sur Morlaix à 4 h 15, destination Kritsen à Landivisiau : cinq personnes sont embarquées successivement tout au long du parcours, jeunes ou moins jeunes, CDD ou plus souvent intérimaires en attente de mieux, ou
en panne de covoiturage, en absence de per-mis surtout que parfois la mauvaise maîtrise de la langue rend diffi cile à obtenir. Certains parallèlement suivent d’ailleurs des cours dispensés par l’association Morlaix-mobilité. Maria, dernière passagère de la route landivi-sienne, bouscule le silence qui nimbe la voiture à cette heure de la nuit et qui encombre les esprits : bavardage ininterrompu en langue du pays, mezza voce, avec son voisin d’origine comorienne. Débarquement impératif sur le parking de l’entreprise avant 5 h. Les lumières rouges des éoliennes de Pleyber-Christ ré-pondant à celles de Plouigneau sont les marqueurs de ces virées plus que matinales.Les épisodes suivants vont mener aux serres dans les lueurs du jour naissant. Pause pour prendre l’essence dans une grande surface de la ville, le temps que Fatia se poste sur la route près de l’hô-pital à 6 h 10. “Oui, ce n’est pas rentable de prendre en charge une seule personne pour Plestin mais à l’origine, elles étaient trois. C’est diffi cile d’arrêter le service, non ?”, interroge faussement naïf Thierry. À l’arrivée, problème : il présente à Fatia la facture de plusieurs semaines de conduite soit 110 euros, elle attendait d’un organisme d’insertion une aide fi nancière qui ne viendra pas pour d’obscures raisons administratives, vues en tout cas de son côté. L’échange dans la pénombre de la voiture, à une heure où la majorité des habitants se réveille, permet juste de faire le constat et de demander de régler la facture dans les prochains jours. “Il aurait mieux valu que les frais soient réglés au fur et à mesure, quitte à lui reverser l’éventuelle aide, commente Thierry. Ce sont de petits salaires et la moindre anicroche, surtout quand il y a une famille derrière, peut créer des drames”.
Jusqu’à 400 km par jour
7 heures, il fait jour : encore deux prises en charge au centre-ville de Morlaix puis au Roudour à St-Martin pour des pépinières à Cléder. Quelques minutes d’attente pré-vue, “le temps que Julie dépose sa fille chez la nourrice”, indique notre chauffeur qui connaît ses gens. “Et il n’y a jamais de malentendu sur le lieu de la prise en charge ?” “Dès l’inscription, on fixe le lieu et l’heure du rendez-vous précisément, on communique les numéros des portables de l’association et des deux chauffeurs qui effectuent l’aller et le retour. Pas question de retarder tout le monde. Il y a peu de ratés, en définitive”. Au retour, sur la route du bas de la rivière, sans faire de détour, la C4 chargera la jeune Gwénaëlle pour la conduire dans une entreprise de la zone de Garlan non desservie par le bus, elle aussi attend l’obtention du permis de conduire, véritable sésame de la liberté individuelle, et elle aura peut-être mis un peu d’argent de côté pour s’acheter la voiture. Il est 8 h 30 au retour sur le parking. Le compteur indique 168 829 km. “238 ce matin, note Thierry. Le mercredi, c’est le jour de la semaine où je roule le moins. Certains stagiaires sont au repos. J’ai parfois atteint 400 km”.Après Thierry, tout au long de la journée, ce seront Christian, Eric, Michel, Christine qui prendront le relais, histoire de permettre aux bénéfi ciaires du service de mettre le
pied à l’étrier. Thierry dirait sobrement, loin des discours qui peignent une France d’assistanat : “Certains ont bien du mérite”.(1) Les prénoms des bénéfi ciaires
ont été changés.
Paul Merdy
Grands-parents, un bonheur partagé
dossier p. 4 & 5
Ce sont de petits salaires et la moindre anicroche peut créer des drames.
Le journalde la paroisseNotre-Dame-du-Mur
Rencontre
n°34Juin 2014
nts,
5
Plus de 500 personnes aidées chaque année : l’association D-Place a pour objet de faciliter la mobilité des personnes en situation d’exclusion ou en voie d’insertion professionnelle sur le Pays de Morlaix (Morlaix, Landivisiau, Saint Pol de Léon, la baie du Kernic).En route avec Thierry…
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Chauffeurs et secrétaires devant les locaux de D-Place.
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D-Place ou l’artde la conduite utile
En brefAssociation D-Place :Tél. 02 98 63 31 62,E.mail : [email protected]: rue Louis Faucheur - Z.A. de la Boissière – MorlaixPermanences hebdomadaires à Landivisiau, St-Pol-de-Léon, Cléder.Les bénéfi ciaires doivent être inscrits dans un organisme d’insertion (Mission Locale, Pôle Emploi, centre social, organisme de formation…)Outre le déplacement sur le lieu de travail, de formation, ou du bilan de santé (2,50 euros le déplacement), D-Place met à disposition un moyen de transport (20 euros la semaine pour un scooter, 45 euros pour une voiture) ou propose un micro-crédit de 300 à 3000 euros dans le strict cadre de la mobilité (fi nancement d’un permis, achat d’un véhicule, réparations…).
2 Dans l'actualitéEchos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur
“Nous souhaitons transmettre ce que nous avons reçu ”. Une affi rmation entendue souvent lors des préparations du baptême des petits enfants. Sans
trop savoir l’expliciter. Transmettre, hériter, oui on le conçoit ! On pourrait se demander que transmettre ? Quelle est notre implication ? Qu’avons-nous reçu ? Et comment entretenons-nous ce “reçu” ? Lorsqu’il s’agit du cadeau du baptême, nous voyons combien ce sacrement est une ouverture : à une famille, celle des chrétiens ; à un patrimoine, le trésor de la foi ; à une
sagesse, celle de Dieu ; à une éthique, des valeurs, celles
de l’Évangile du Christ ; à une fraternité, celle des fi ls et fi lles de Dieu…
Oui, les baptisés ont à redécouvrir la signifi ca-
tion profonde et la beauté de ce geste simple qu’est le baptême !
Car le baptême, donné aux petits ou aux adultes, touche
à ce qui se joue de plus profond dans la vie hu-
maine comme naître, grandir, tomber amoureux, oser se donner aux autres, être à la recherche de sens, devenir adulte, faire face à la souffrance, à l’échec et à la mort, réussir sa vie. Ce baptême
donné un jour est pour tous les jours de la vie !Aujourd’hui le baptême donné aux petits demeure massivement la manière la plus courante. Cependant, des enfants en âge scolaire, des ados ou jeunes, des adultes qui demandent le baptême sont nombreux. Et le nombre d’adultes à demander l’initiation chrétienne (catéchèse, sacrement de l’eucharistie et/ou de la confi rmation) est signifi catif.
Ainsi, sur une thématique de transmission, le baptême trouve toute sa place. Le baptême se donne dans la longue lignée des disciples du Christ. Il ouvre à la vie de baptisé et fait entrer dans la vie chrétienne à la suite du Christ, avec pour héritage tout ce qu’il a laissé en direct, tout ce que les générations de disciples ont transmis, et par-dessus tout, la condition d’enfants de
Dieu par adoption ! Tout cela est à découvrir et c’est pourquoi l’Église veille à une bonne préparation au baptême, même pour le tout petit à qui l’on transmet ce cadeau pour la vie.
Yves Laurent, curé doyen
Édito
Le baptême, transmission d’un cadeau pour la vie !
PARCOURS
50 années d’une vie, comme prêtre...
C ette année 1964, nous étions 21 (!) ordonnés prêtres pour le service du diocèse. Pour moi, ce fut le 24 mars, en l’église de Plouzévédé, par le Père Fauvel, l’évêque d’alors.
Aujourd’hui, parvenus à l’âge de la retraite, nous restons une petite dizaine en service plus ou moins actif…Les années 60-70, années de notre formation et de nos premiers pas dans le ministère, furent une époque charnière : la sortie de la guerre d’Algérie qui marqua toute une génération, le Concile Vatican II, dont nous pressentions tout le renouvellement du paysage ecclésial qu’il allait produire, mai 68, annonciateur des profondes mutations culturelles à venir…C’est l’époque, au sortir des études, où je commençai un ministère paroissial que je n’ai pratiquement jamais quitté depuis : Brest, Quimper, Morlaix depuis maintenant 13 ans, donc toujours en milieu urbain avec souvent un petit débordement vers le rural, pour ne pas oublier mes racines. Ce travail en paroisse m’a toujours plu, au contact des réalités du terrain, dans la diversité des personnes et des groupes rencontrés ou accompagnés, selon les âges, les événements, les situations, le rapport à la foi et à l’Église… Prêtre en paroisse, c’est un peu un travail de “généra-liste”, souvent prenant, et enrichissant…
Profondes mutations
Bien sûr, au long de ces années, comme tout le monde, j’ai observé et vécu bien des évolutions, de profondes mutations dans les esprits, les façons de vivre, chez les personnes, dans la société comme dans l’Église : affi rmation de l’autonomie et de la liberté de la personne, accent mis sur la réussite et l’épanouissement de l’individu, au détriment parfois des solidarités naturelles d’autrefois, mutations des familles, sécularisation de la société… Tout cela n’a pas été sans répercussions sur la réalité ecclésiale :
le religieux est relégué à la sphère privée, l’Église n’est plus en situation dominante dans une société où elle devient minoritaire, la pratique religieuse chute… L’accent mis autrefois sur la présence des chrétiens aux réalités humaines fait place, semble-t-il, à la quête spirituelle personnelle. Et puis, bien sûr, l’Église dans sa mission ne peut plus s’appuyer sur les seuls prêtres, de moins en moins nombreux. En Bretagne aussi, l’Église a changé.Les années ont passé. Il faut poursuivre la route sans amertume ni ressentiment. Le montagnard, à l’approche du sommet, se retourne pour embrasser du regard le chemin parcouru… La montée fut raide parfois ! Puis il reprend sa marche, le sac lourd, mais le cœur léger.
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Ce baptême donné un jour est pour tous les jours de la vie !
Yves L'Aot : "L’Église dans sa mission ne peut plus s’appuyer sur les seuls prêtres" .
3Dans l'actualité Echos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur
Fête du doyenné, le dimanche 18 mai
Pèlerinage des collégiens
Le doyenné de Morlaix-Trégor s’est rassemblé pour fêter la Saint-Yves à Plougonven… C’était une première dans le doyenné.
Le pèlerinage diocésain des collégiens à eu lieu à Lourdes du 27 avril au 3 mai.
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Félicitations !
La Société des poètes et artistes de France (Spaf) a décerné à Jean-Albert Guénégan le premier prix de recueil édité pour Sans adresse, l’automne (Editions Editinter, 15 euros) et le deuxième prix de “poésie libre” qui fera partie d’une prochaine publication. Jean-Albert écrit régulièrement dans Echos du Viaduc. Félicitations !
Nuit des veilleurs
Proposée par l’Acat, l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture, à la chapelle du Carmel de Morlaix, le vendredi 27 juin 2014.20 h 30- 21 h 30 Célébration œcuménique sur le thème : “Heureux les assoiffés de justice” Matthieu, 5,6Différents groupes se succéderont au cours de la nuit jusqu’à 8 h du matin.
Rejoignez la chaîne de prières : www.nuitdesveilleurs.com
Concerts d’été de l’Ensemble choral du Léon
L’Ensemble choral du Léon, basé à Morlaix, accompagné par l’orchestre Pro Musica de Bretagne, est maintenant bien connu en Bretagne.
Cet été, tous les mélomanes sont invités à venir écouter le Te Deum en Ré M, œuvre religieuse de Marc-Antoine Charpentier.
Suivront deux œuvres de Haendel, “Zadok the Priest” et “Hallelujah”, extrait du Messie.
En 1re partie : un concerto pour violon et orgue de J.-S. BACH, suivi d’un adagio pour hautbois et violoncelle de Zipoli, puis un concerto pour orgue de Haendel. Direction : Bernard Fouler.Le 17 juillet : église de St-Jean-du-Doigt, Le 18 juillet : cathédrale de St-Pol-de-Léon, Le 20 juillet : église de Lannilis et le 21 juillet : église St-Matthieu à Morlaix.
Horaire : 21 h. Tarif : 15€, 10€ pour étudiants et moins de 18 ans. Gratuit pour moins de 12 ans.
Un atelier.
Marche dans le sanctuaire au bord du gave de Pau.
La procession.
Le groupe de Morlaix au sanctuaire.
En bref
4 DossierEchos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur
L a France n’a jamais compté autant de grands-parents : 15,1 millions, soit 8,9 millions
de grands-mères et 6,2 millions de grands-pères. Après 75 ans, les grands-parents ont en moyenne 5,2 petits-enfants. On devient au-jourd’hui grand-mère à 54 ans et grand-père à 56 ans. C’est 2,5 ans plus tard qu’en 1998. Mais cela reste un âge auquel on est encore en activité et suffi samment en bonne santé pour s’occuper de ses petits-enfants.Selon une étude de la Caisse natio-nale d’assurance-vieillesse, 82 % des grands-parents gardent leurs petits-enfants occasionnellement pendant l’année ou l’été. 42 % ont aménagé leur domicile pour les recevoir, 31 % les emmènent en voyage.
Pour leurs petits-enfants, les grands-parents assurent 23 millions d’heures de garde par semaine, soit un chiffre équivalent à celui des assistantes maternelles. Ils repré-sentent 4 % de la garde des enfants de moins de 3 ans, 11 % des gardes du mercredi, 5 % des gardes de sortie d’école pour les enfants de 3 à 6 ans*.Solidarité dans tous les moments de la vie, solidarité fi nancière aussi… Nombreux sont les grands-parents qui doivent parfois soutenir leurs enfants à travers un coup de pouce. Ils peuvent le faire grâce à des re-venus en moyenne à peine infé-rieurs à ceux des ménages encore en activité : en tenant compte des revenus du patrimoine, le niveau de vie des retraités a en effet atteint
aujourd’hui 96 % de celui des actifs.
U ne maison toujours ouverte, une plus grande disponibilité qui permet d’être là, un certain recul par rapport aux choses de la vie pour
écouter, accueillir, répondre. N’est-ce pas un peu cela être grands-parents ?Et, pour accueillir nos petits-enfants, il n’est pas néces-saire de changer notre façon de vivre, on peut simple-ment leur proposer de participer à ce que nous vivons. Par exemple, durant les vacances, deux de nos petites fi lles accompagnent leur mamie lors des permanences d’accueil de la paroisse ou à la maison de retraite dans ses visites aux personnes âgées.Petits ou grands, nos petits-enfants peuvent être inter-pellés par nos faits et gestes et à travers cela découvri-ront le respect, la tolérance, l’attention aux autres… Des questions viendront sans doute : pourquoi allez-vous tous les dimanches à la messe ? Notre façon de vivre doit être pour eux une réponse.Une de nos petites fi lles nous disait dernièrement : “Papy et mamie, vous prenez le temps de nous écouter quand nous avons des problèmes, vous ne refusez jamais de nous aider. Vous acceptez de jouer avec nous aussi pendant les vacances. Je vous aime !”
Des grands-parents
“C ’ est du bonheur”. A la première question, peu importe laquelle, c’est la réponse. Nathanaël
et Esther ont aujourd’hui 7 ans et 5 ans et demi, ils ont eu l’habitude de rester une se-maine à chaque période de vacances chez leurs grands-parents, jusqu’à trois semaines aux plus grandes. “Voilà un an qu’ils n’ont pas élus domicile chez nous. Ça nous manque”.Du bonheur, certes, parfois tout de même un peu troublé. Bronchiolite, otite, varicelle…“Il est malade, on vous le dépose, tu pourras l’envoyer chez le médecin ?”. Variante : “Tu viens le chercher, tu le ramènes en train, il dormira”. Ce qu’il fait effectivement, au bout du voyage, à Plouigneau.Les enfants sont sans pitié ! Cela donne quelques nuits courtes. Et puis quelques cau-chemars d’enfants qui réveillent les grands-parents en plein rêve et qui en créent d’autres, de cauchemars. On le sait, les enfants de nos enfants ne sont pas nos enfants. Il faut les rendre en bon état ! Disponibilité, maître-mot de l’espace “grands-parents”. A deux si pos-sible, sinon c’est le burn-out qui guette celui qui est de service. Sur le chemin, nos deux grands-amoureux se promènent avec la poussette de
la seconde, l’aîné à vélo. S’étant pris pour Merckx dans la montée de l’Alpe-d’Huez, celui-ci appuie sur ses pédales. Panique ! Où est-il passé ? Grand-père se met à sa poursuite, il le retrouvera au bout du trajet, près de la voiture, cool, au fond assez content d’avoir prouvé son autonomie. Ils adorent aussi grimper, dans les rochers par exemple. Et grand-père, qui prend son pied d’être le partenaire de jeu et l’apôtre de ces bons conseils patiemment ciselés tout au long d’une vie de labeur, distillés presque religieusement pour que l’enfant puisse en goûter la pertinence, devra une fois ou l’autre mettre de côté la bonne parole pour tester sa réactivité physique.C’est petit, mais ça fi le vite ! Il faut donc quelques règles pour vivre la durée, plus diffi -ciles à accepter en fi n de journée, chamaille-ries, excitation, énervement, fatigue partagée. L’heure aussi parfois des confi dences ou du coup de cafard : on évitera d’appeler les parents au téléphone à cet instant. “Est-ce qu’on a le droit à un quart d’heure d’écran ?” Le mot n’étonne pas. Télé, ordinateur, tablette dont, dès deux ans, on connaît le minimum requis pour attraper son dessin animé favori. Bon, on accorde deux dessins animés… La négociation
sera tendue mais effi ciente comme disent les pédagogues : quatre dessins animés plus tard, il est l’heure d’aller manger ou de se coucher.Négociation, non, le mot ne convient pas, complicité plutôt surtout à travers les tonnes d’histoires que l’on lit ou que l’on se raconte avant l’endormissement.Reste l’évocation de quelques épisodes pleins d’émotion, permis involontairement par les parents à distance, celles des premières fois, premiers pas, premier vélo… Et voilà le troi-sième, Timothée, qui surgit au moment où la santé défaillait chez grand-mère et grand-père. Il fera partie de la renaissance.Les petits-enfants, que du bonheur !
Paul Merdy, avec la complicité de Martine et de Paul
Sans doute connaissez-vous les “chicoufs” : “Chic ! Ils arrivent ! Ouf ! Ils repartent !” Être grands-parents, s’occuper de ses petits-enfants, ce n’est pas toujours une sinécure, mais que de bonheur partagé entre les générations !
Témoignages…
Grand-mère à 54 ans, grand-père à 56 ans
Une maison toujours ouverte
Petits-enfants, grandes émotions
L’Art d’être grand-père
L’Art d’être grand-père est un recueil de poèmes que Victor Hugo a publié en 1877. Suite à la mort de Charles Hugo, un de ses fi ls, et de sa femme, Victor Hugo prend en charge ses deux petits-enfants Georges et Jeanne Hugo.
Georges et JeanneMoi qu’un petit enfant rend tout à fait stupide, J’en ai deux ; Georges et Jeanne ; et je prends l’un pour guide Et l’autre pour lumière, et j’accours à leur voix, Vu que Georges a deux ans et que Jeanne a dix mois. Leurs essais d’exister sont divinement gauches ; On croit, dans leur parole où tremblent des ébauches, Voir un reste de ciel qui se dissipe et fuit ; Et moi qui suis le soir, et moi qui suis la nuit, Moi dont le destin pâle et froid se décolore, J’ai l’attendrissement de dire : Ils sont l’aurore.
Victor Hugo
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* La Croix, n° 39652, 8/8/13, www.la-croix.com
Pour leurs petits-enfants, les grands-parents assurent 23 millions d’heures de garde par semaine, soit un chiffre équivalent à celui des assistantes maternelles.
5Dossier Echos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur
un bonheur partagé
“Je ne t’ai jamais montré à quel point je t’aimais, j’étais fi ère de toi… Tu m’as appris le courage et la ténacité, toi qui n’as pas toujours eu la vie que tu souhaitais. Malgré la maladie et les diffi cultés, tu t’es battue et tu as construit une belle et grande famille unie.Avec toi j’ai pleuré, ri, aimé aussi, tu m’as montré que la vie valait le coup d’être vécue.Je garderai de merveilleux souvenirs de
toi : ta voix, ton sourire, ton regard, noir après une bêtise. Je disais souvent de toi que tu étais têtue, mais je pense que c’était une de tes vertus illustrant tes combats pour la vie, jamais tu ne t’es résignée… J’aurais aimé prendre ta main, sentir ton amour et ta tendresse, te dire que je t’aime… Mais je n’en ai pas eu le
ALINE “Tu m’as montré que la vie valait le coup d’être vécue”
Émouvant témoignage d’une jeune fi lle à sa grand-mère
J’ai la chance d’avoir quatre grands-parents jeunes, dynamiques et en bonne santé. Ils ont chacun un caractère fort et très différent… Mais j’entretiens avec eux, et ce depuis toute petite, des relations auxquelles je tiens beaucoup. Ils font pour moi partie intégrante de mon éducation, que ce soit socialement, intellectuellement ou spirituellement.Avant tout, mes deux parents sont issus de familles catholiques pratiquantes, et c’est en grande partie grâce à mes grands-parents que j’ai grandi avec des valeurs chrétiennes, qu’ils ont tenté de transmettre à
l’ensemble de leurs petits-enfants dès leur plus jeune âge.J’associe mes grands-parents à beaucoup de bons souvenirs de mon enfance. Entre les séjours chez eux pendant les vacances d’été et les mariages d’oncles, de tantes, de cousins, en passant par leurs visites à la maison, j’ai vécu une multitude de choses avec eux. Ils m’ont accompagnée pour devenir celle que je suis aujourd’hui, et ils sont pour moi très importants dans mon quotidien, malgré la distance qui nous sépare et malgré le fait que je ne les vois que deux ou trois
semaines par an. Ils habitent en effet à l’autre bout de la France et je ne peux profi ter de leur présence que pendant les vacances.L’image que j’ai de mes grands-parents est aussi celle de parents un peu plus gentils que les miens, qui me grondent moins, me gâtent davantage : des parents à la fois surprotecteurs et stricts, parfois quand même ; des parents à mi-temps, qui sont présents aux moments clés de l’enfance et de l’adolescence de leurs petits-enfants.
JULIETTE“Ils sont pour moi très importants”
courage, je le regrette. J’ai envie de te dire merci, merci pour être ce que tu as été, merci de ce que tu m’as apporté, appris, toutes ces choses qui font de moi ce que je suis. Je sais qu’une partie de toi vivra toujours à travers moi. Tu ne peux même pas imaginer à quel point je t’aime, tu es la plus belle personne de ma vie, tu es exceptionnelle… On a partagé de si bons moments ensemble ! J’ai du mal à croire qu’il n’y en aura plus !Tous ceux qui ont croisé ta route, tu les as fait sourire et aimer la vie. Et tu as fait la même chose pour chacun d’entre nous. Veiller sur les autres a toujours été une de tes préoccupations. Ton devoir accompli, tu es partie…Tu as été quelqu’un d’exceptionnel ! Tu as bouleversé ma vie et celle de nombreuses autres personnes, j’en suis sûre. Je t’embrasse de tout mon cœur, Mémère !”
Aline
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6 Vie de l’ÉgliseEchos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur
État religieuxOnt été accueillis dans l’Église par le baptême
CABARET Jean, JEGOU Juliette, MONY Karim-Alain, BALCOU Mateus, BUARD Noah, HODEMON Clément, LASTENNET Victor, MILIN Evan, GARO Mewen, GARO Jules, JACQ Inès, Du PASQUIER Margaux, EMILE Louisa Katarina, DEMOY Maël, LE PAGE Maïwen, PEDERSEN Lohann, MOAL Elena, MOAL Amélia, MOAL Esteban, LAURENT Chloé, LE VOURC’H Solen, NAHOUN Niels, BRICHET Pauline, DANCOISNE Titouan, RIOU Lou-Anne, AUFFRET Nina, LAGADEC Mattéo, LAGADEC Hugo.
Se sont unis devant Dieu
Samuel ARNAUD et Karine BELLEC, Anthony POMIES et Nolwen GUENGANT, Gérald EHRET-FRANCK et Marie LE GOFF, Gabriel CHEVALIER et Karenn LE PAGE, Florian TANGUY et Justine JOURDREN, Cédric ANDREOLLI et Marine MESSAGER, Mathieu LE FELL et Sandrine ANDRE.
Ont reçu les funérailles religieuses
Quentin PLUSQUELLEC, Pierre QUEMENER, Mathilde JEANNOT née LAMANDA, Raymond OLIVIER, Thérèse MESSAGER, Marie-Yvonne BOURHIS née KERRIEN, Joseph KEROUANTON, Simone CORNEC née LE NOAN, François Yvon GRALL, André TOUX, Jean-Louis BOURVEN, Jean-Pierre DAFFNIET, Odette RONVEL née SCOUARNEC, Pierre GUERN, François LANDRE, Catherine CHEVALIER née MER, Marie Claire BALLER née DE CORIOLIS, Renée HAMON née MAXE, Jeanne LUCAS née COAT, Yvon BECHU, Jean-Yves GUILLOSSOU, André CRASSIN, Albert LE BRETON, Anne LECLERC née COURSIN, Jean STEPHAN, Jean BOUVET, Anna BRIGNOU, Hervé MERER, Hélène MIGNOT née LE MANACH, Alain GUEN, Marie MADEC née LE BRAS.
La confi rmation, c’est quoi ?
C’est un des trois sacrements de l’initiation chrétienne : baptême, eucharistie (communion) et confi rmation nous donnent une base solide pour vivre notre foi. Je les compare souvent à un trépied : grâce à ses trois appuis, le trépied est fi able et solide, il s’adapte à tous les terrains. Eh bien ! c’est pareil pour notre foi : nous avons besoin de ces 3 sacrements pour qu’elle repose sur une base fi able, et qu’elle nous permette de bouger librement, sans peur de tomber !
Quel intérêt y a-t-il à recevoir la confi rmation ?
Le pape François disait dans un tweet en février :
“La confi rmation est importante pour un chrétien ; elle nous donne la force de défendre la foi et de répandre l’Évangile avec courage.” Au baptême, nous devenons chrétiens, enfants de Dieu. C’est beau d’être enfant de Dieu, mais c’est une sacrée mission ! Et nous ne pouvons pas l’accomplir avec nos seules forces. Cette force qui nous manque, c’est l’Esprit Saint qui nous la donne à la confi rmation, comme il l’a fait avec les Apôtres le jour de la Pentecôte. C’est lui qui nous confi rme, c’est-à-dire qu’il nous fortifi e. L’Esprit Saint chasse la peur, il nous donne la force et l’audace de ne plus voir les autres comme une menace, mais comme des êtres aimés par Dieu. Si on ne le vit pas à la légère, ce sacrement nous aide donc à vivre pleinement notre foi, à être témoins de l’amour de Dieu là où nous sommes.
Père Daniel de Kerdanet
PrièreAdmirer : une prièrepour les vacances
Prendre du temps pour n’avoir d’autre occupation qu’admirerLe lac serti dans les rochers, la calme obscurité de la forêtLes arbres jetant aux quatre coins le chant vibrant de leurs frondaisons,La palette éclatante du cielAlors que le soleil regagne son refuge aux bords de l’horizon.
Les fruits offrant leurs saveurs,L’écharpe du vent enroulantDans ses plis les délicats pastels des nuages effi lochés.
Les œuvres sorties des mains humaines,L’architecture des villes nouvelles, la solidité trapue des églises romanes,Les nervures entrelacées des arcs gothiques,Les cathédrales murmurant aux passants la foi capable de sculpter la pierre,Les peintures aux lignes folles transfi gurant la réalité.
Les rues bruissantes d’humanité, les cris des enfants,Les visages venus d’ailleurs.
Et derrière ce qui est beau, deviner la présence de CeluiQui a offert la terre aux humainsAfi n qu’ils la transforment en espace de beauté pour tous.
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Questions-Réponses
Coup de cœurLa Grande vie - Christian Bobin - NRF-Gallimard 2014Qu’est-ce qu’écrire ? Qu’est-ce que la poésie ? Qu’est-ce que vivre ?…Sur ces thèmes, Christian Bobin, entre philosophie et poésie, nous invite dans ce recueil de sept lettres à revoir notre mode de pensée. “J’ai une nouvelle lettre pour vous. Ce n’est pas moi qui l’ai écrite, mais un bouquet de lobélies, vous savez, ces fl eurs bleu clair de la famille des campanules”.“La grande vie” : “La grande vie s’approche de nous ; elle guette le moment favorable pour frapper, puis, à chacun, elle lance : Chante maintenant. Vas-y ! Chante ! Ecris !”On lit ce livre, on le vit, touché par sa mélancolie comme par sa joie de vivre, sa poésie, sa magie. On plonge dans les mots et dans les petits riens que la vie nous procure. Ces merveilles que nous ne regardons plus, égarés par les fausses urgences… Christian Bobin fait l’éloge de la lenteur “Le monde a tué la lenteur. Il ne sait plus où il l’a enterrée” ; l’éloge de la pluie : “Cette petite sœur déshéritée du soleil” ; l’éloge de l’éphémère, de l’ici et maintenant… Avec une économie de mots, il nous invite à ne plus avoir peur du “vide”, à “le fl eurir” et non à l’éviter. Et c’est toute une vision qui nous est proposée : “Considérer que la vie est le plus haut même si parfois elle nous broie”. “Les livres sont des gens étranges, ils vien-nent nous prendre par la main et, tout d’un coup, nous voilà dans un autre monde.”
Ninon le Fers
7Histoire _ Culture Echos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur
Au Musée (02 98 88 07 75) Les Jacobins :
du 14 juin au 31 octobre “Elodie La Villette (1842-1917) et Caroline Espinet (1844-1912), sœurs et peintres”
Maison à Pondalez : “Morlaix et le Lin, la fi bre du négoce”
Au Roudour (02 98 15 20 90) Festival “Destination danses“ (ballets traditionnels) : 17 août Afrique du Sud, 18 août Mexique, 19 août Ukraine.
À la Manu le 29 août, festival “Les rues en scène”
Concerts le 9 juillet à 21 h en l’église de PlougasnouTranscriptum, Bach en concert par l’ensemble “Les Heureux Momens”
le 25 juillet à 21 h en l’église Saint-Mathieu de Morlaix, “The Gregorian Voices”, chœur d’hommes : chants grégoriens à l’unisson, chants orthodoxes, chants de l’époque de la Renaissance et Baroque.
le 13 août à 20 h 30 en l’église Saint-Melaine de Morlaix, concert par Les Dames de chœur d’Epinal, Au programme : “Les Litanies à la Vierge noire” de Francis Poulenc, avec orgue ; chants a capella sacrés et profanes.
Agenda culturel de Morlaix"Ouvrez grand vos yeux et vos oreilles…"
M oins d’un quart de siècle plus tard, l’histoire bégaie, en un surcroît de violence auquel Morlaix n’échappe pas. Le 29 janvier 1943, ce sont 43 bombes de 250 kg qui
sont larguées par les Anglais sur le viaduc de Morlaix, destinées à couper la principale voie de communication entre Paris et Brest. On connaît la fi n tragique, saturée d’horreur. Une bombe tombe sur un bâtiment de l’école Notre-Dame de Lourdes, tuant 39 petits enfants et leur institutrice, Sœur Saint Cyr.Mgr Duparc (1857-1946), évêque de Quimper et de Léon de
1908 à 1946, qui joua auprès de la communauté des Ursulines de Morlaix un rôle décisif durant les périodes tumultueuses, présidera la cérémonie religieuse à Saint-Matthieu : “Aucun témoin ne pourra jamais oublier la vision dantesque des mères accourues pour fouiller les décombres à la recherche de leurs petits, et emportant dans leurs bras des dépouilles sanglantes ou expirantes […] J’espère encore, et j’espérerai toujours que la Divine Providence ne laissera pas périr notre peuple qui lui a donné tant de saintes âmes.” (1)
Interdiction est alors faite aux établissements mor-laisiens de faire école, ce qui rend souhaitable l’hé-bergement de nombre de familles au vieux couvent. Itinéraire inverse, les élèves de Troisième et Quatrième en classe aux Ursulines trouvent asile à Plouigneau. Plus tard, un second hébergement s’impose, ce sera le château du Frout, à l’entrée de Carantec, puis le manoir du Fransic, qui à eux deux abriteront 120 élèves. Dé-serté par les enfants, le couvent s’ouvre à la paroisse Saint-Melaine, et baptêmes, confi rmations, mariages,
enterrements se dérouleront à la chapelle dès le 30 janvier.Ironie du sort, en ce même 29 janvier, une religieuse anglaise, née en 1852, Sœur Marie du Sacré Cœur Howell (2), reposait dans son cercueil, dans la chapelle. Seule citoyenne britannique résidant à Morlaix, farouchement anti-allemande, depuis le début du confl it, elle bénissait de sa canne les avions anglais qui passaient dans le ciel… Et le 8 août 1944, c’est des greniers du couvent que les religieuses assisteront à l’entrée des chars américains à Morlaix.
OuvertureDe 1969 à 1971 ont lieu au vieux couvent les Chapitres généraux que sont tenus d’organiser les instituts religieux, à la suite de Vatican II. La clôture papale était supprimée ; les religieuses peuvent sortir, et accueillir : groupes, personnes isolées, va-canciers, désireux de recueillement, souvent. Le costume aussi est simplifi é : fi ni les grands voiles et les longues robes noires, place à un uniforme plus adapté aux temps nouveaux.En 1970, événement d’importance, l’établissement de la carte scolaire condamne les Ursulines à se retirer d’une œuvre d’en-seignement qu’elles assuraient avec foi et constance depuis plus
de trois cents ans. Fidèle à la consigne de Sainte Angèle, qui leur enjoint “Si selon les temps et les lieux, il est nécessaire de faire du no uveau, faites-le”, les religieuses ouvrent deux foyers : un foyer scolaire pour les internes de Morlaix, et un foyer de jeunes travailleurs, qui accueillirent à Morlaix nombre d’hôtes, jusqu’au départ défi nitif des Sœurs, en septembre 2 009.
Samuel Lair
(1) A. Daniellou, Les Ursulines de Morlaix, 1980.(2) Michel Le Bars, Morlaix, 29 janvier 1943, Ed. Les Gas’d’eau d’mer, 2005, p.34.
Les Ursulines, trois siècles et demi de présence à Morlaix (fi n)
Et le 8 août 1944, c’est des greniers du couvent que les religieuses assisteront à l’entrée des chars américains à Morlaix.
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Pour l'année scolaire 1966-1967, l'enseignement catholique morlaisien s'est réorganisé. Les lycéens de Terminale "philosophie" s'installent dans les locaux de la rue de Bréhat tandis que "mathématiques élémentaires" et"sciences expérimentales" gagnent le site de Notre-Dame du Mur, route de Plourin. Ce sera la dernière promotion des Ursulines mais pour la première fois, fi lles et garçons se retrouvent côte à côte. Vous reconnaissez-vous ?
8 Rendez-vousEchos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur
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Les pardons de l’été 201429 juin, St-Jean-Baptiste, Saint-Jean-du-Doigt29 juin, St-Pierre, Plouégat-Moysan29 juin, St-Pierre, Pleyber-Christ27 juillet, St-Antoine, Plouézoc’h20 juillet, Pardon de la mer, St-Jacques, Locquirec27 juillet, Festival de la Mer, Le Diben-Plougasnou15 août, N.-D. du Relecq, Plounéour-Menez15 août, N.-D. de Kernitron, Lanmeur15 août, N.-D. de Luzivilly, Plouigneau17 août, St-Agapit, Plouégat-Guerrand24 août, St-Barthélémy, Le Ponthou31 août, Saint-Barnabé, Le-Cloître-St-Thégonnec31 août, Lannéanou
Retraites spirituellesDes retraites spirituelles de 4 ou 5 jours sont programmées de juillet à septembre à la maison d'accueil de l'île blanche en LocquirecRenseignements :Maison d'accueil L'île BlancheBP 13 - 29241 LocquirecContact : Tél. 02 98 67 43 72 - Fax 02 98 67 41 58Mail : [email protected] internet : http://www.ile-blanche-locquirec.fr/agenda-programme.htm
Pèlerinage diocésain à LourdesDu 11 au 17 septembreContact : Mme Hervé 02 98 88 18 44.
Annonces Pôle Jeunesse :
Contact : Christiane Guyader 06 66 56 25 20,
> Du samedi 28 juin (rendez-vous à 15 h au Carmel de Morlaix) au dimanche 29 juin (fi n à 15 h), week-end de fi n d’année du Pôle Jeunesse.
Propositions diocésaines :
> Du 5 au 8 juillet : “Festi-jeunes” à Sainte-Anne-d’Auray, pour les collégiens (Hébergement sous tente, prix : 55 €)
> Du 6 au 12 juillet : “École de prière” à Châteaulin, pour les enfants et jeunes de 7 à 12 ans (Hébergement en dur ; prix : 160 €)
> Du 7 au 13 juillet : “Stage de jeunes musiciens”, collégiens et lycéens, au lycée Bossuet à Lannion (hébergement en pensionnat ; prix : 240 €)
> Du 24 au 31 août : “En Hent !” : une semaine de pélé à travers le Finistère en marchant (départ de Plouguerneau, arrivée à Sainte-Anne La Palut pour le pardon). Activités sportives (kayak, randos, baignade, voile). Hébergement sous tente. Prix : 95 €[email protected]
> Stage des jeunes musiciens (12-18 ans)du 8 au 14 juillet à Créac’h Balbé (Saint-Urbain). Pension complète 240€[email protected]
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