< Chemins d'espérance ))

.4,

âgdt

MoUvEMENT cHRETTEN DES RETRatrÉsCampagne d'année Ouest 2017-2018

Rendre Compte de Notre EspérancePartie 3

RtrI\DRE COMPTEDENOTRE

ESPERA]\CEINTRODUCTIONA travers les chapitres précédents nousavons partagé combien, dans notre nionded'aujourd'hui, sont nombreux les évènements,les situatrons devant lesquels bon nombt'ede personnes sont un peu déroutées, commeseules dans un désert et ce n'est pas sans nousinterpeller.

Mais aussi, nous ervons découvert, qu'enface de tout cela, nous pouvôns trouver demultiples raisons d'espérer. <. Dâns le désert,on redécouvre la valeur de ce quiest essentiel pour vivre... Il faut despersonnes de foi qui. par l'exemplede leur vie. montrent le chemin versla terre promise et ainsi tiennent enéveil l'espérance... Ne nous laissonspas voler I'Espérance > (La joie deI'Evangile).

Ces pelsonnes de foi dont nous parle lepupe François. nous en hisons prflie:n'avons-nous pas à rendre compte del'espérance qui est en nous ? Dans sapremière lettre, Saint Pierre nous dit :

'. Solez toujouls pr'éts à justifier rotreespélance devant ceux qui vous en demandentcompte. Mais que ce soit avec douceur etrespecr... > (l P 3, l5).Prenons donc d'abord le temps de nousarrêter, et d'exprimer, à partir des paroles etdes gestes de ceux que nous rencontrons ouqui nous le demandent, nos raisons d'espérer.Voyons aussi commcnl nous communitluonsI'espérance qui nous fait vivre et agir, commentnotre mouvement MCR nous soutient dans cestémoignages.

Puis, dans un deuxième temps, nous laisseronsla Parole de Dieu nous rejoindre pour mieuxdécouvrir que I'Espérance est l'ouverture deI'avenir. Cette ouvertule a un rapport avecla Résulrection du Christ : le tombeau n'est

pas seulement vide mais ouveft. Un nouveauchemin de vie et de lumière vient de naître.A Marie de Magdala, Jésus dit : << Va trouvermes frères >. . . Il ne s'agit pas de retenir Jésusmais d'avancer dans le même souffle que lui.Il nous accompagne, et parfois même Il nousprécède, pour proclamer par nos attitudes, nosgestes, nos paroles, nos actions, l'espérance quinous hrbite. Sovotts tles tëntoins heureur !

" Le témoignage a sa source en Dieu.Dieu donne un incessant témoignage delui-même, dans I'initiative qu'll a en toutevie, par son Esprit. Son témoignage estvéridique. Aussi quand quelqu'un té-moigne, de quoi témoigne-t-il, si son té-moignage est véridique ? Certainementpas d'une religion, ni de lui-même, maisde I'amour premier de Dieu. Et il en té-moigne de manière véridique, non pardes discours mais par le don de sa vie .

Ch. Salenson " Christian de Chergé,une théologie de I'espérance .

iEhlfJINS D'[_,$]-rr,REGARDONSIl nous est ccrtzlinement arrivé. lors delencontres de voisinage. cl'iilnis, dediscussions f'arliliales ou autres. cl'êtleinterpellés sur notre conceptiou cle la vie,sul cc qui nous tnol.ire tliuts l'erislettce. nosconr ictiorrs rcligicuscs. noflc e\pcllncc.I Qui nous interrosc'! Quelles qu?stions

rtotrs p0serù-il.t ? C0ntntctrt réugissrut.s-nous ? Mettons (n ('onlnltln 110,\c.xpériertces.

) Nous-mêmes. à un moment de notre vie.avons été marqués par quelqu'un, un "porleur d'espcrirll|cc Qrrt l !t::r ttIitut.\itott.s .' Qtr't'tt-tt (lui Ik)u.\ ltttl4tail ç,,celte personrle'J At'otts-ttotts r sé lui lnserdes tlueslions ? LesqLtelles ?

) L'Espérlnce cst thirrgcc poul cerluinsd'un (ortenu relilieur':dairs unc s.reiitifortement sécularisée. baignéc d'inclif'-férence religieuse, elle peut être rejetée.Les tlon-(ro),o ts tt'uuruianl-iIs yt.s tl'es-pénrnce ? Nous ultportons tles.firit,s tluinlorttrent lc <'orûrttire. Qu'cst-tt tlui lestltqlireri:)

FEFLECHISSONS) Témoigner, n'est pas chose facile.

Quelles .utnt nos résisluntcs .) l)'oîtt'iennetû-elles : tle turtr.s ? d? nolre ettlou-rage ?

) Le témoignage du Pape F'rançois a unimpact universel. D'où t,icrtt lu .lon erlc s,ttt It tttoigtto14t' .1 Cr 'tttttti.t.;, 'J'\ t 'u\d'tttûres persontrcs qui (lltirctrl Sxu'lcurtenrtisttrt\t .' Dt qtrcllr ( \/)(i(//?.i r.4r-ils porteur.s ?

) n Chaque chrétien est le premiermédia de Dieu > r/lt Mgr tli f-altoQu'esî-ce que t'eltt entraîtrc pour nous oLrquotidiett I

PR]ONS:Seigneuçremplis mes yeux d'espérance,remplis mon rire de confiance,et remplis ma vie de ta Vie.Si je peux contempler les étoiles,je ne peux mesurer ton Amour.Chaque jour, le présent te dévoile,la Confiance n'a que l'âgede ton Amour.

) Les bienfaits du témoignage.Qtt il t,,it ti \'t! t'tt tlt )ltttt:. t tt qttt,i t'\l-t tbicrrftristtttt ? slinu!lunl pcur êrrc ? Notrsttl)ltt,l lt )t1.\ ,/, t , 17,, i l, ll, i .t .

) L'Espérance , .< (euc pctit( fillc de ricntltt lottt , contrrrc l'uppallc Priqin, cstendormie cn chacun de nous tt le.s t'ir-consïun(( s pc ule ttl I u rtiv c i l l t r.

Quels sortt lt.s tttonturt.s.fil'orultles qrri lu lotttlnrcrger ?

Quellts tlispositions dc trur fiutt-il ptnrrlrt tt't:rlft 1n",tiltl, .' Cr4tttttr tll titR ttlltt spérunce tlarts l'lprcuve .') En quoi t,t t ornrnt'nt le MCR ntnts aide-t-

il it tt;rrtoigtrr tlt' l'e.splrurrc',: .'

Plenorrs un pcu Jt tcrrrps portl ctplirttcr. :oilr\ voix haute ou dans I'intirnc dc notre cænr.pourquoi et en qui nous espérons

Bitnltcrrrcur Mux el ('ullo

Si j'ai peur que le temps m'emprisonne,je ne peux mesurer ton Amour.Chaque jout le présent nous étonne,I'Espérance n'a que l'âge de l'Amour.

(Danielle Sciaky :Revue " Prier ", mai 1995).

Marie-Claire, témoin spontanéMurie-Claire.25 tuts , lrisont itlue , vierrt cle scvoir tonfier pu' M gr Marc Aillet, évêque tluclior'èse de Balorute, la ntission tle prâcherI'Et'cutgile auprès des plus puut'res.Le destin n'a pas épargné Marie-Claire. Née2lvec une n'isomie 2l . elle a été abandonnéeaussitôt après. Pourtant. " chaque jour. elle a lesourire du matin au soir' >. s'étonne Annie. sirmère adoptive. < J'ai tou.jours eu Jésus en moi '>,explique Marie-Claile. Fcrvente croy.rnte.Annie,lui a inculqiré les valeurs cittholiques dèssa plus tendre enfance. Mais ".lz I'ai toujoursluissée suivre son c lrc ntirtentettt, scuts I'obligerà nte suitrc ù Iu ntesse ", précise{-elle.

Aujoulcl'hui, Ies rôles se sont inversés.Mlrr-ie-Clrrile lr:Lnsmet sir l'oi :tlt\ irutles.Elle " évangélise >) sur les marchés avecspontanéité et beaucoup d'affection. " J'aide nonbreux téntoigtloges de gens éloigrtésde I'Eglise qui se sotlt reposé Ia tluestirtn deIoJoi après L'tLvoir rentonlrlr ", explique MgrMarc Aillet, < Deux personnes m'ont mômeécrit pour me dire combien elles avaient ététouchées pal la profbndeur de sa lbi et sa joiede virre .. poulsuit-il. - A tel point queje mesuis réconciliée avec le bon Dieu >, peut-onlire dans ces lettres. Des exemples loin d'êtred'isolés.Il y a cluelques années, un sans-domicile -fixe ,ému par les paloles et les gestes attendrissantsde Marie-Claire, I'a accompagnée à la messe.Un iiutre jour. dans une associzrtion de brodelie,elle est pawenue à convaincre quelquesfemnes d'entamer une dérnarche de l'oi. Sa foiet son altruisme ne laissent pas insensible.,, Beaucoup me disent qu'elle est "habitée" >,rapporte Annie. " Marie-Ckire ouv,re tt'uulresvoies cr tkntrc un tlou\teaLt sotffie cl'csptlnurceà l'Église eî ù chatLut >, estime DominickParent, l'un des piliers de l'équipe cl'animationparoissiale.

Pour Marie-Claire. c'est une évidence. ellecloit consacrer sa vie à Jésus et aux autres.

lt Croir N nlasCésar23/12/ 20llTémoigner sans arrogancemais avec joieA une époque oir il est devenu habituel dejuger en fbnction du charisme, celui du papeFrançois est impressionnant.[... j Il parle aucæur, s'âdresse à la conscience de chacunavec un langage simple, ...tr'ès parlant pourtous, au-delà des seuls chrétiens et des seulscloyants. Il donne I'image cl'une Église, plochede tous, et notamment des plus pauvres et desplus fragiles. Avec son histoire, sa sensibilité,ce pape argentin nous invite à les rejoindre,

à les écouter, à apprendle d'eux, et nous

I a|pcllc ir luller cunlre loutes les misères. pasI L seulcmcnt Iu puuvleté mttérielle. rnais celle[]/-.) tle. i I'ign()rûnce. à la doulerrr. la pauvreté

/ humrine. spirituelle.l ...lLe prpe François\ inr ite l ir urrgéliser pal la joie uvrnt même) ) a'rtte' polter lu bonne purolc. Nou: n'avon:

/ pas tou.jours l'audace de p.trler de Dieu.

Notre rayonnement, notre sérénitépeuvent être aussi parlants, susciterl'étonnement. l'intérêt. J'en ai moi-même

fait l'expérience personnelle. [...] Je restediscr'ète sur ma foi, même si derrière le motamour, je mets Dieu. Mais les personnes quisont aux périphéries existentielles sentent quemon témoignage est pofieur d'espérance etposent parfois des questions. Je suis souventémerveillée par leur attente, leur réceptivité.On vit dans une société qui parle d'amour àlongueur de temps, et qui meurt de ne pas avoirdécouvert I'amour inconditionnel de Dieu.Si on me demande ce qui m'a empêchée dedésespér'er, sans rien imposer,je peux témoignerde Ia n.riséricorde de Dieu. [...] Dans la plusépouvantable des solitudes, et la plus grandedes souffrances, il m'a consolée, accompagnée.Il m'a adoucie, attendrie, mais aussi rendueinvincible. Quoi qu'il nous arrive. je seraiaimée de Dieu. Par sa manière d'être, par sesinvitations à témoigner sans arrogance maisavec joie de son amour qui nous pousse aupartage, François nous décomplexe alors quenotre culture nous rend souvent timides. Celanous fait du bien.

Rc<ucilli pur Murtùrc dc Sduto l3 nnrs 2014tt tr prè s tlc Arurc - Da up lti ne J u I I iu nd

.c(L

Un psychologue devenu conciergeJean a un diplôme de psychologue. << Avec cediplônre. d it-il. je truvuille e ornnre corrc icrgedans un grantl imrneublc parisicn -C'est sa façon à lui d'être celui par qui Dieu.le Christ de Pax Christi.lirit parvcnil sa paixet est source d'espérance pour les personnesles plus proches et les plus lointaines, lesplus riches et les plus pauvres: donner lecourrier acconrpagné d'un mot gentil d'unsourire, d'une poignée de n.rains ; donner uneadresse, ça n'engage àt rien et l'autre gardcsa liberté d'y aller ou pas. C'est donner unpeu d'espérance là où il n'y a plus, pourle moment. beaucoup d'cspoir ; . jc lousconnais, bon courage, ça s'arrangera >

Et le soir, portant ses amis dans une prièred'intercession, croire et témoigner, au plusintime cle son ceur d'apôtre, que Dieu est làoù nous sommes placés. qu'il nous appelle,chacun par des voies différentes. à ptticiperau renouvellement et iiu salut du moncle.

P. C.L espérance, une folie tenace,un combat !

Et si l'espéron(e étcrit ./ille tlc lct tolortté?N'est-ce pas quand tout est lichu qu'il fauts'accrocher à cette belle veltu ? [...]. Lezonzonnement perpétuel de l'actualitén'est pas porteur d'espérance. Il véhiculeconstamment une désespérance épaissecomme une glu qui colle à la peau, à l'ârne.Cette désespérance passe par tous lescanaux de la < communication >, par k)utesles ondes mises en place autour cle noscerveaux. 1.. .l Cette désespérance, il faut seI' arrac he r de l' ân e. I' extirper avec v i gueur'.

rage ct détermination. C'est un conrbat clcchlquc rrrirlin. I... I Dirrts lcs pi1ç. nl()nlcnlsde l'histoire. ct Dieu sait si cclle-ci cn iutriche. il s'est trour'é cles hornrles capablcsde se clressel ensemblc contrc l'honcur et lamalfaisance. Ils I'ont lirit dans l'anonynrat del'hér'oïsme ou la clandcstinité de la nrinorité.Ils étaient battus d'avance. ils y sont allésquand nûne' D ultrù.s nrutt.

f'ntpput . Lu Cnti.t lc 01/04/201 5

TémoinsLu Puntle tlc Dieu, ttrt tte l'crttporte lttts t\ubout du rncrndc dans urrc mallcttc; otr Iu portecn soi . On la laisse allcr'.jusc1u'au lbnd tle soi.jusqu'ir cc,toncl oùr pivote tout nous-nrême.On ne peut ôtre missionnailc sans avoir fàiten soi cet accueil ll'anc. large. coldial à laPalolc de Dieu. rl l'Evan_cile. Cette parole. satendance vivante. cllc est clc sc fairc chair'.de se laire chair en norrs..-.Une filis que nous avons conntr la Palole cleDieu, nous n'avons pas le droit de nc pas larecevoin une lbis que nous l'avons recue.nous n'nvons pas le droit de ne pas la laissers'incarner en nous: une firis qu'elle s'estincarnée en nous. nous n'avolrs pas le droitde la garcler pour nous: nous appurtenonsdès lols à ceux qui I'attendent. [...]Cette incarnation de Ia parole de Dieu enttorts, cette docilité à nous laisser modelerpar elle , c'est ce que nous appelons letémoignage.Mtulalaitrc Dtlhrcl (N(,r!s outr(s. gcn.s las ru<'s)

eG

E

UESPERANCE, OUVERTURE DE |AVENIRSOUVENONS-NOUS d'abord de ceque nous nous sommes dits lors de no-tre dernière rencontre... Quelles atti-tudes, quels gestes, quelles parolesexprimées, par nous ou Par des Per-sonnes rencontrées, ont été signesd' espérance ?

ÉcouroNs LA PARoLE DE DIEU(Jn 20, 1.2.11-18)Le premier jour de la semaine, MarieMadeleine se rend au tombeau de grandmatin ; c'était encore les ténèbres.Elle s'aperçoit que la pierre a été enlevéedu tombeau. Elle court donc trouverSimon-Pierre et l'autre disciple, celui queJésus aimait, et elle leur dit : " On a enlevéle Seigneur de son tombeau, et nous nesavons pas ou on l a déPosé. "Marie-lvladeleine se tenait près dutombeau, au-dehors, tout en Pleurs.Et en pleurant, elle se pencha vers letombeau. Elle aperçoit deux anges vêtusde blanc, assis l'un à la tête et I'autre auxpieds, à I'endroit où avait reposé le corpsde Jésus. lls lui demandent : " Femme,pourquoi pleures-iu ? " Elle leur répond :

" On a enlevé mon Seigneur, et je ne saispas où on I'a déposé. " Ayant dit cela, elle

Première propositionAprès cette écoute, nous relisons le récitet rxous prenons un tentps de prière et deréfexion silencieuse.Notons Ie ntot,la phrase,la parole ou encoreI'attitude qui résonne duns nos cæurs; puisnous partageons entre nous sans débattre...

Relisons une seconde Jbis ce récittl'trppttrition tle Jé.sLts ressuscité. Pretttnts tinoure(ru un tentps tle prière et tle réfe,rirtrtsilencieuse.A partir dc ce que ous ovotts partagéprécéclantntent, nous essevons dc tlite :te qui nrns ré(:onforle tlans cc réci1, tprcllt

DEUXÈME PARTIE

se retourna; elle aperçoit Jésus qui setenait Ià, mais elle ne savait pas que c'étaitJésus. Jèsus lui dit:" Femme. pourquoipleures{u ? Qui cherches-tu ? "Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :

. Si c'est toi qui I'a emporté, dis-moi où tuI'as déposé, et moi, j'irai le prendre. " Jésuslui dit alors : " Marie ! " S'étant retournée,elle lui dit en hébreu : " Rabbouni !", c'est-à-dire:Maître. Jésus reprend : " Ne meretiens pas, carje ne suis pas encore montévers le Père. Va trouver mes frères pourleur dire que je monte vers mon Père etvotre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. 'Marie Madeleine s'en va donc annonceraux disciples : " J'ai vu le Seigneur ! " Etelle raconta ce qu'il lui avait dit.

espérttnce il sust ite , t'e qu' il vient renlettre enroute, les pûssoges t1u'il ouvre rers ltl vie...Au-delà de lu peine et de Iu sot(frattce, cluelleprti.r, tprclle sérénité, quelle lmnière nottstlonrte-t-il ?

Enfin, relisons une troisiènte .fois ceîte pag,e

d'E|ungile. S'ensuit ettore un renq)s depriàre et tle médittttiort silencieuses. Pttis, enlenunt .'ont.pte rles NLrtage.s Précédetûs, rtottsasso-t*ot1s cl'e.tysrinter ou.t ulls et dLLr uulres(peut-être sous.fôrntt de prière) l'espëroncequi nous htrbite, cltut'tut ovec ses propresrnots ,,,.

Deuxième propositionLisons attentivenrcnt ce récit cl'apparitions

de Jésus après sa Résurrection

Après un temps de relecture silencieuse.partageons ce qui nous fiappe dans ce ré-cit : le lieu, les objets. I'heure de la ren-contre I

les pe|sonnes préscntes et leur: sctttintcttts :

leurs attitudes. Ieurs gestcs;, et ce que cela si-gnifie ; ce clui pr-ovoque leur transfbrmation,leur conversion. . . leur espérance. ..

) Ce récit, dans nos vies, aujould'huiTous lcs jours sur nos routcs Irumaines,nous rencontrons des personnes ou desgroupes (parfbis nous-môme) qui errentà la recherche d'une bouée de sauvetage.d'une espérance perdue. Précisons par desexemples.

Mulgré celu, tt't,-u-t- l1tu.s dewtttt laurs t'eu.run torr )?ou ttuverî qui interroge, mr jartlinierbicnveillatû, utr g( sle qui rclàve ?

N't'tt-t-il pds L!11( pax;le qui renrcl deltouî,utt <ri tlt retortrtuisscutcc , tonlnrc un ttppeltlui pousse (n drunl et ettwtie lérrrtigrrcr tletrl'es;sérutuc tpti nous hcrbitc l Partageonsnos expériences.

Nt.s0nt-il!; ptts les sigrtc.s qllc I( rerrcot1trctles lnnttrtt's et tlcs.fennes quc ltous s()ntlncstn'cc Jtsus rtssus(ité cst lou.ion's tl'unualité :c1u' e tt pettstttts-nous )Potn,otts- ttorts e.rprinter, pur-tlelà nos peLlrseî nos (butes, tluc Jésu.s rassustilé ttous ttre.joints it lrcn,ers Iellc persuule rettonlréeQu'esî-r'e tlue cclu u prowttlué att ellt et ertttous i'

Une /glise ettvt'ét.çur lts thcntins tla I csltnutce.

PRIONSVoici le temps du long désiroù l'homme apprend son indigence,Chemin creusé pour accueillirCelui qui vient combler les pauvres.Pourquoi I'absence dans la nuit,le poids du doute et nos blessures,Sinon pour mieux crier vers Lui,pour mieux tenir dans l'espérance ?

Et si nos mains pour I'appeler,sont trop fermées sur leurs richesses,Seigneur Jésus, dépouille-les pour lesouvrir à ta rencontre.L'amour en nous devancera le tempsnouveau que cherche l'homme :

Vainqueur du mal, tu nous diras :

Je suis présent dans votre attente.CFC

VIVRE ÊT TEMOIGNER

Quels appels pencvotls-ttous pour nolt'e t'ie ?

Quels tlrcntitt.s nout'?uur peuvelû s' elllrou-','rir Jcvrn ttrttt;,. lorxlut tù,us ltttt'tiril)tut\à l'Euclurristie ? ... quc tuttts recevotts le sa-crentetû tltt ptu'don ?

Noîre équipe MCR, est-elle Ie lieude lu rerrcorûre ure( le Rtssust'ité ?

Qu'e rt penxtns-tiorrs .' < Là oùt deux ou tt'oissc trouvel|t réurris crt rnort nom. je suis aumilieu d'eux ".(Mt. l8/20).. .

Pour conclure ce temps cle partage nousexprinrons sous lbtrne dc prière notrc mcre iet notre espéreuce...

Dans l'épreuve familiale,l'ouverture de l'espérance.Anne-Dttttphine JuLlicutd et ,çon ntari Loiclivrent lettr expériencc tle pmztûs éprorwéspar lu mort d' urte rle leur./ille, Tltrtis, tor,tclfte,à lcr ttcrissrutce , pu' une ntulatlie dlgérÉrntit,e .

A. D.: [...] Ni L. ni moi n'avons jamaisculpabilisé, on n'a jamais tenu 1'autre pourresponsable de la maladie des hlles [. .. I Nousavons choisi de nous en sortir ensenlble.L. : Ce qui nous a fàit tenir, c'est la confiancetotale que nous avions I'un pour I'autre. Ons'est toujouls tout dit. Mêrne ce qui fàit mal.A. D.: Chacun de notre côté. nous conslrtion\par moments que l'état de Thaïs s'étaitdétérioré de manière ffagrante. Au début, onn'osait rien se dire. Mettre des mots, cela veutdire qu'il n'y a piis de retour possible. Lejouroù elle n'a plus réussi à se nourrir seule, il afallu que I'un de nous le dise tout haut pourqu'on regarde la réalité en firce. On constateensemble, on pleure ensemble. Mais onavance...(Le couple ruconte ensuite conrnrcrû il ct

travcrillé it nainrenit' I'équilibre tle IuJinùlle).L. Dès l'annonce de la maladie. notre filsa compris que l'heure était -crave. Si nousavions tu la réalité. cela iiurait sans douteabîmé sa confiance. Gaspard, à 4 ans, nous aaidés à tracer notre chemin.A.D. : rl nous a surtout permis de fetrouvernotre âme d'enlhnt. C'esl lui qLri nous u applisà vivre chaque jour I'un après i'autre. ll y a lavie. Et dans cette vie, il y a la maladie. MaisIa maladie ne \ ir pu\ définir toute notre vie. nitoute notre famille....L'espérance, elle était palpable dans notre fa-çon de vivre, d'accepter la vie de Thaïs.

L. Gaspard nous a appris à nous recentrersur I'essentiel...Notre relatiott it Dlelr ? Anne-Dauphine : Pourmoi, Dieu ne nous rl pas imposé un malheur.Le mall.reur était là, et Lui était avec nous pourle vivre. J'ai le sentiment d'avoir une relationplus cornplice avec Dieu.L. : Nous avons ressenti, tout au long de cetteépreuve. de façon tl'ès forte, la compassionde Dieu. De le sentir :oufl'rir arec nous,c'est assez bouleversant, comme expériencespirituelle. Et du coup, les questionsd'incompréhensior, , de révolte, ne se sont pasposées. Je n'ai pas découvert un Dieu qui est1à, au-dessus, dans son fàuteuil club, en trainde balancer des trucs à droite et à gauche. Aucontrairc, il est là, juste à côté de nous. Laprière de nos proches, aussi, a joué un rôleessenliel. Avant. je priri: \ans trop savoir sicela servait vraiment. Et là, j'ai ressenti, defaçon presque palpable, la force de la prièredes autres autour de nous. Une expériencepresque physique de la puisszurce de la prière !....

Recueilli par I. clc Caulnr,n etF. X. Mqigrc ( La Crcti.r 09/09/20I I )

La Résurrection, source d'espérance< La Résr"rrrection n'est pas un fait relevantdu passé : elle a une force de vie qui a péné-tré le monde. Là où tout semble être mort, departout, les germes de la résurrection r'éappa-raissent. C'est une force sans égal.

La foi signite aussi croire en Lui, croire qu'Ilnous aime vraiment, qu'll est vivant, qu'il estcapable d'intervenir mystérieusement, qu'11ne nous abandonne pas, qu'Il tire Ie bien dumal par sa puissance et sa créativité infi-nie. . . Nous croyons à l'Evangile qui dit quele Règne de Dieu est déjà présent dans lemonde. . .

La Résunection du Christ produit partout lesgermes de ce monde nouveau ; et même s'ilsvenaient à être taillés, ils poussent de nouveaucar Jésus n'est pas ressuscité pour rien. Nerestons pas en marge de ce chemin de I'espé-rance vivante ! >

Pupe Frutçois, " La joit cle I'Ewngile "

E

Témoigner par le don de sa vie< Ayant aimé les siens qui étaient dans lemonde, il les aima jusqn'à I'extrên.re... > (Jn13, l). Jésus en donne Ie signe au cours dudernier repas, dans le geste d'zrmour du lave-ment des pieds des disciples ; il donne ainsisens à sa passion et à sa mort sur la croix.Ce témoignage suprêrne de la fbi du Christst de son amour pour les hommes, c'est aussicelui choisi par les moines de Tibhirrine. Eneffet, après la visite de l'émir Sayah Attiyahle 24 décembre 2003, ils comprennent queI'heure est grave. Partir ? comme le conseillele supérieur de l'Ordre, ou lester' ?

Après un temps de réflexion, chacun choisitpersonnellement de rester ; ainsi ils << tiennentensemble >> et acceptent éventuellement ledon total et brutal de leur vie. Le journalpersonnel de frère Christophe est très signifi-catif des peurs à surmonter et des diflicultés à

vivre le don total. Cette décision libre et com-mune ne tient pas seulement à leur væu de sta-bilité qui les lie, dans la durée, à leur commu-nauté d'élection ; elle est plus encore Iidélitéà un peuple. à der voisins. des connaissuncer.des amis musulmans, I'Eglise d'Algérie ; elleest désir de continuer à vivre, sur les lieux, lemystère du Dieu Vivant avec les hommes. . .

Ce choix libre de donner sa vie. ce témoi-gnage, c'est celui de tout homme, toutefemme qui, au quotidien, s'engage dansle don à ses proches. son conjoint. ses en-fants, ses amis, des voisins, cles compagnonsde route, dans la banalité du quotidien...Viequi n'est pas prêtée, mais vie donnée ! Nousserions peut-être tentés de penser que seulsles chrétiens peuvent rendre térnoignage au

Christ. Il n'en est rien ! Tout homrne. tit-il nonchrétien qui vit une vie donnée dans l'amourrend témoignage, bien plus que celui qr"ri enparle >. Le concile Vatican II nous I'enseignedans <Gaudium et Spes> no 22 : << Associé aumystère pascal, devenant confbrme au Chlistdans la mort, par I'espérance, le chrétien vaau-devant de la résurrection. Et cela ne vautpas seulemenl pour ceux qui croient lu Christ.mais bien pour tous les hommes de bonnevolonté, dans Ie cceur desquels agit invisi-blement la grâce. En effet, puisque Ie Christest mort pour tous l...]. nous devons tenirque I'EsprirSaint offie à tous. d'une îaçonque Dieu connaît, d'être associé au mystèrepascal >.

D'oprès Christiut Sulenson " Clristiatt cleChergé, une théologie de I'espérance >