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La dépendance, un vrai souci en entreprise Santé 19 MARDI 25 SEPTEMBRE 2012 Les joies du métier de chercheur racontées Sciences 20 Comment savoir ce que le recruteur a en tête Embauche 15 PSYCHO - «Toutes mesquines en- tre elles!». Ce qualificatif colle à la peau de la gent féminine dans le monde du travail. Aux États- Unis, le préjugé s'appelle le «syndrome de la reine des abeil- les». Une récente étude lui tord le cou en concluant que, dans leur majorité, les femmes sont plus conciliantes que les hom- mes. Surtout, elles sont davan- tage prêtes à s'entraider. PAGE 14 Des harpies au boulot? Le cliché est tombé à l'eau Formation www.cherchonschercheurs.lu CherChons CherCheurs Par ici les chercheurs, ça se passe à l’intérieur !

CherChons CherCheurs [email protected] /tél. :+352 26 27 69 21 N d’agrément de formation de l’institut : 10 00 76 29 /4 «J’ai trouvé que les instructeurs

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La dépendance, un vraisouci en entreprise

Santé 19

MARDI 25 SEPTEMBRE 2012

Les joies dumétier dechercheur racontées

Sciences 20

Comment savoir ce quele recruteur a en tête

Embauche 15

PSYCHO - «Toutes mesquines en-tre elles!». Ce qualificatif colle àla peau de la gent féminine dansle monde du travail. Aux États-

Unis, le préjugé s'appelle le«syndrome de la reine des abeil-les». Une récente étude lui tordle cou en concluant que, dans

leur majorité, les femmes sontplus conciliantes que les hom-mes. Surtout, elles sont davan-tage prêtes à s'entraider. PAGE 14

Des harpies au boulot?Le cliché est tombé à l'eau

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Par ici les chercheurs, ça se passe à l’intérieur !

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14 Formation MARDI 25 SEPTEMBRE 2012 / WWW.LESSENTIEL.LU

C'est une idée reçue qui a la viedure: dans le monde professionnel, lespersonnes du beau sexe chercheraientà écraser la concurrence féminine etne seraient guère aimables entre elles.Dans les années 70, des Américainsont même qualifié cette attitude de«syndrome de la reine des abeilles».

Il s'avère que cette croyance estfausse. Catalyst, une ONG d'outre-At-lantique qui milite pour faire progres-ser les femmes dans le monde profes-sionnel, le démontre dans une étudemenée auprès de 742 diplômés améri-cains de MBA (hommes et femmes)occupant des postes à responsabilitédans des univers variés. Les enquê-teurs leur ont demandé s'ils avaientété coachés dans le passé et s'ils

avaient à leur tour aidé les nouveauxemployés. Deux tiers des femmes quiavaient été soutenues à leurs débutsont joué les mentors pour de jeunescollègues, tous sexes confondus. Leshommes, par contre, sont moins ser-viables. Seuls 56 % d'entre eux ont re-tourné la gentillesse. Plus révélateur,73 % des femmes interrogées disentavoir coaché des collègues femmes.Les hommes, eux, ne sont que 30 %!

Une spécialiste américaine, le pro-fesseur Gail Evans, explique que le«syndrome de la reine des abeilles»était plus courant autrefois parce queles femmes au sommet de la hiérar-chie étaient moins nombreuses etavaient dû se battre. Il ne faut pasperdre de vue que l'étude ne s'inté-resse qu'aux femmes qui occupent desfonctions élevées dans une entreprise.En est-il de même pour les employéesplus modestes? En tout cas, ces résul-tats permettent de tordre le cou à lamauvaise réputation des femmes entant que collègues. Il était temps!

PSYCHO - Une étude pourfendle cliché relatif au «syndromede la reine des abeilles».L'employée est conciliante etprête à soutenir ses collègues.

Non, les femmes ne sont pastoujours des pestes entre elles

Dans la vraie vie, les patronnes ne sont pas systématiquement comme la mesquineet cynique Meryl Streep (à gauche) dans le film «Le diable s'habille en Prada».

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MARDI 25 SEPTEMBRE 2012 / WWW.LESSENTIEL.LU Formation 15

Les conseils foisonnentquant au comportement àadopter lors de rendez-vousavec de futurs employeurs.Ces derniers ont tendance àanalyser les moindres gestes,paroles et expressions des de-mandeurs d'emploi.

De leur côté, les candidatsdevraient aussi prendre enconsidération l'attitude deleur interlocuteur. Cela peutles aider à s'adapter pour fairela meilleure impression possi-ble et multiplier les chancesde décrocher le job.

Stephen Bunard, coach encommunication et expert ensynergologie (art de décrypterle langage corporel), a donnédes petits trucs bons à savoirsur le site cadremploi.fr. Ainsi,lorsque le recruteur sourit, ilfaut observer ses yeux. «Si lespetits muscles autour despaupières se rétractent, c'est

qu'en général le sourire estsincère. Mais si le recruteurest suspicieux, la partie endessous de l'œil se distendra».Le spécialiste suggère ausside faire attention au position-nement du visage: «Si votreinterlocuteur vous parle enprésentant plutôt son profilgauche, cela signifie qu'il estdans la spontanéité, laconfiance et le lien». Alors lecandidat pourra adopter unton moins protocolaire et plusamical. Mais «si le recruteurs'adresse à vous en présentantplutôt son profil droit, cela si-gnifie que son cerveau tentede décortiquer, d'analyser etde classer ce que vous lui di-tes». Alors il faudra absolu-ment rester sobre.

Enfin, si le chef de l'entre-prise ou le responsable desressources humaines segratte, c'est mauvais signe et ilfaudra immédiatement chan-ger de discours: «Les micro-démangeaisons sont une fa-çon pour le cerveau d'envoyerun phénomène compensatoirede l'ennui», explique StephenBunard.

Lire les gestes du recruteurASTUCE - Divers petitsdétails permettent dedéceler en partie lespensées d'un patron lorsd'un entretien d'embauche.

Pendant le rendez-vous,le candidat aussi doit essayerde sonder son interlocuteur.

Le coach Stephen Bunarddonne d'autres conseils auxcandidats à l'embauche. Onpeut souvent lire ou enten-dre qu'il faut serrer ferme-ment la main du recruteur,qu'il faut le regarder dansles yeux, garder la têtedroite ou encore ne pas croi-ser les bras. Ces recomman-dations seraient trompeu-ses. «Une grande partie de

mon travail consiste à pour-fendre ces idées reçues». Lespécialiste conseille d'êtrenaturel, car le langage cor-porel est difficilementcontrôlable. Si on joue unrôle, cela se verra. «Celui quifabrique des gestes fabriquedu mensonge. Et les recru-teurs vont finir par se méfierdes candidats à la gestuellestéréotypée».

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« J’ai trouvé que les instructeurs étaient extrêmement bieninformés et que les exemples de bonnes pratiques desgrandes organisations, qu’ils ont partagés avec nous, étaienttrès précieux. Cette cession m’a aussi aidé à réaliser qu’ilexiste déjà des bonnes pratiques au sein de mon entreprise– qui doivent simplement être identifiées et reconnues pluslargement. » - Participant à un atelier

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Quand on habite au fin fonddu pays, on n'a pas forcémenttrès envie, après le boulot, derouler des dizaines de kilomè-tres sur une petite route pouraller suivre un cours du soirdans la capitale. C'est pouréviter ce genre de désagré-ment que le réseau Leader apris l'initiative de regroupertoutes les offres de formationcontinue disponibles dans deszones rurales du Luxembourg.

«La Landakademie a étécréée il y a cinq ans», indiqueNatassja Mich, gestionnairede projet. «Le site Internetpermet de trouver des forma-tions professionnelles, des

sports, des loisirs, des coursde langue...».

En outre, un catalogue com-plet de toutes les activités estdistribué trois fois par an dansles boîtes aux lettres des mé-nages concernés. Au total,49 communes sont partenai-res, soit pas loin de la moitiédes communes luxembour-geoises. Les personnes inté-ressées peuvent faire leurchoix parmi quelque 400 of-fres de formation. «Le site estune plate-forme entre les of-freurs et les personnes for-mées, reprend Natassja Mich.Les offreurs viennent déposerleurs formations. Les gens in-téressés peuvent effectuer desrecherches, soit par région,soit par thème et ainsi entreren contact avec les forma-teurs».Jérôme Wisswww.landakademie.lu

On peut aussi se formeren restant à la campagneESCHDORF - Un siteInternet regroupe toutesles formations en milieurural. Plusieurs centainesd'offres sont disponibles.

Aller jusqu'à Luxembourg-Ville pour suivre une formation n'estpas nécessaire. Des centaines d'offres existent en milieu rural.

LUXEMBOURG - La SacredHeart University fête cette an-née ses 20 ans. Et organiseune session d'information lelundi 1er octobre, à 18 h. Si-tuée à la chambre de com-merce, au Kirchberg, la Sa-cred Heart University permetà des étudiants de décrocherdes MBA et certificats en ma-nagement et en finances.www.shu.lu

La Sacred Heartfête ses 20 ans

C'est la part d'e-mails que re-çoit chaque jour un employéet dont le contenu est indis-pensable au travail, selon lecabinet d'études de marchébritannique Loudhouse Re-search. 11 % des messagesinutiles seraient des e-mailspersonnels et 7 % des spams.

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MARDI 25 SEPTEMBRE 2012 / WWW.LESSENTIEL.LU Formation 19

Alcool et drogues ne fontpas forcément bon ménageavec le boulot. Mais le phéno-mène existe sur les lieux detravail au Luxembourg, mêmes'il a «considérablement dimi-nué ces trente dernières an-nées. Aujourd'hui, un em-ployeur et des collègues ne to-léreraient plus qu'un employécuve dans son coin», affirmele Dr Robert Goerens, méde-cin-inspecteur du travail à laDirection de la santé.

Toutefois, le phénomène«varie d'un secteur à l'autre.Dans le bâtiment par exemple,on peut imaginer qu'on se ré-hydrate parfois à la bière...».

D'autres secteurs sont tou-chés. «Il faut tenir compte del'alcoolisme d'affaires, lors dedéjeuners avec des clients».Autre problème dans les sec-teurs où il faut «rester éveilléet sous pression le plus long-temps possible», les drogues

dures y restent «encore plustaboues que l'alcool». Mais el-les sont là, «chez certains jeu-nes et dans certains jobs».

Faute de loi sur le sujet, lamédecine du travail intervientau cas par cas. Des dépistagespeuvent être organisés et des

salariés alcooliques orientésvers des cures. Mais «pour ça,il faut que l'entreprise disposede règlement interne en lamatière. Il y en a souvent surl'alcool, c'est beaucoup plusrare sur les drogues dures».Jérôme Wiss

L'alcool et les droguess'invitent aussi au travailSANTÉ - Les problèmesde dépendance existentdans les entreprises. Etsont étudiés de près parle ministère de la Santé.

«Il faut tenir compte de l'alcoolisme d'affaires» dit le Dr Goerens.

Journée dechômeurHUMOUR - CetteBD raconte lequotidien deConstantin,jeune homme

sans travail qui tented'échapper aux jobs précai-res et stages non payés, etqui veut résister à la tenta-tion de rester devant sa télé.«Marche ou rêve.Sans emploi, tome 2», de Jibé.Éd. Marabout. 15,35 euros.

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Travail etmédiationORIGINAL - Lesrègles de vie desmoines, chrétienset bouddhistespeuvent inspirer

les patrons et permettred'acquérir la sérénité au bu-reau.«Quand les décideurs s'inspi-rent des moines», de SébastienHenry. Éd. Dunod. 36 euros.

Le coin lecture

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Séance le mercredi 3 octobre à 18h30 end’information : langue française ou

le mercredi 10 octobre à 18h30 enlangue luxembourgeoise

Lieu : Chambre des salariés,13, rue de Bragance, L-1255 Luxembourg

› Vous êtes constamment épuisé ?› Vous êtes confronté aux conflits non résolus au travail ?› Vous avez des idées pour améliorer vos conditions

de travail, mais vous ne vous faites pas entendre?

Vous n’êtes pas seul !Dir sidd net eleng!La CSL organise un «coaching de groupe»

«De 3 à 5 % de la popula-tion souffre de problèmesde dépendance», selon leDr Goerens. Des chiffresvalables en entreprise, avecdes variations importantes,jusqu'à 10 %, selon les sec-teurs. En outre, l'alcoolpourrait être impliqué dansun accident du travail surquatre.

Un salarié sur dixselon les secteurs

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20 Formation MARDI 25 SEPTEMBRE 2012 / WWW.LESSENTIEL.LU

«On fait un boulot parfoistrès frustrant, mais qui peutoffrir des moments géniaux!».Christian Penny s'est spécia-lisé dans la microbiologie. CeLuxembourgeois originaire deSteinsel travaille pour lecompte de l'unité Environne-ment, risques et santé, duCentre de recherche public(CRP) Gabriel Lippmann. Et yeffectue des recherches trèsconcrètes. «Le projet principalconcerne les campylobacter»,affirme le chercheur. Ces bac-téries, plus répandues maismoins connues que les salmo-nelles, peuvent constituer unrisque pour la santé. «On es-saye de voir comment elles sepropagent». On sait que lescampylobacter se transmet-tent notamment par le biais

du poulet mal cuit. Mais passeulement. Les équipes duCRP analysent beaucoupl'eau. Pour y trouver virus,bactéries et autres parasites,en suivant et en étudiantl'évolution de rivières commela Pétrusse de la source à lacapitale. «On y trouve deschangements, avec l'activitéhumaine, alors qu'au début lecours d'eau subit juste l'in-fluence des animaux».

Pourtant, lorsqu'il entameses études en biologie à Stras-bourg, en 2000, ChristianPenny envisage une carrièred'enseignant, puis d'ingé-nieur, avant d'être rattrapépar le virus de la recherche.«Il y a toujours l'euphorie dela fouille, de chercher et trou-ver des infos, raconte le scien-tifique. Il faut avoir du recul,par rapport à ses recherches.Il faut de la persévérance etdu courage. Mais quand onobtient des résultats, c'estjuste génial!».Jérôme Wiss

BELVAUX - ChristianPenny, 31 ans, raconteavec passion son job dechercheur biologiste auCRP Gabriel Lippmann.

«Des fois, c'est juste génial!»

À deux doigts d'entrer en école d'ingénieur, Christian Penny est devenu chercheur au CRP Lippmann.

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