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Comment être plus efficace grâce au Mind Mapping
Par Cindy Theys
[Sophie Gueidon] : Bonjour,
Je suis Sophie Gueidon, l’hôtesse de ce sommet Réussir au Féminin. Pour débuter notre série
de conférences, j’ai l’immense joie d’accueillir Cindy Theys, formatrice en développement
personnel, coach de vie et coach scolaire.
Si vous avez envie d’augmenter votre efficacité au quotidien et dans le travail,
Si vous voulez être capable de mieux gérer votre temps, d’identifier vos mangeurs de
temps, définir vos priorités et planifier vos projets,
Si vous souhaitez découvrir ce qu'est le Mind Mapping, et comprendre pourquoi et comment
cet outil formidable peut vous aider à atteindre tous ces objectifs, cette conférence est faite
pour vous.
Après avoir travaillé 10 ans en entreprise dans le développement des compétences, Cindy a
décidé de créer sa propre activité de formation et d’accompagnement sous le nom de
Nomadity. Formée au coaching et à la relation d’aide, Cindy s’adresse aux personnes qui
souhaitent mieux se connaître et mieux communiquer.
Son outil favori est le Mind Mapping dont elle est devenue une véritable experte et qu’elle
enseigne à de nombreuses publics (entrepreneurs, demandeurs d’emploi, étudiants, etc.) sur
différentes applications (gestion de projet, bilan de vie, gestion du temps, prise de parole en
public, animation de réunion, apprentissage, et bien d'autres choses encore).
Alors, bienvenue Cindy, as-tu quelque chose à ajouter ?
[Cindy Theys] : Eh bien Bonsoir Sophie, bonsoir à tous. Je suis très heureuse d'être avec
vous pour cette première conférence.
[SG] : Eh bien, bienvenue ! Et pour commencer, je vais te demander un peu de nous expliquer
ce qu'est le mind-mapping.
[SG] : Alors en fait, la traduction de mind-mapping, c'est faire une carte de l'esprit et vous
avez un exemple de mind-map à l'écran.
Donc la première chose que vous pouvez constater, c'est qu'il s'agit d'un schéma et on parle
d'ailleurs en France de schéma heuristique ou de carte mentale. Donc, il s'agit d'un schéma et
vous voyez qu'il est composé de mots, de couleurs, et d'images. Et vous voyez également que
la structure de ce schéma est arborescente. Ça veut dire que le thème principal est indiqué au
centre de la feuille, et toutes les informations découlent de ce thème central par association
d'idées.
Alors, l'objectif principal du mind-mapping c'est d'organiser, de structurer l'information. Donc
on va travailler par mot-clef que l'on indique sur des branches. Et c'est une méthode qui
permet vraiment de mettre en exergue l'essentiel. Donc, si nous reprenons l'exemple qui est ici
à l'écran, il s'agit en fait du plan de la conférence.
Donc j'ai défini un certain nombre de points que je souhaitais aborder et que j'ai notés sur les
branches principales. Donc, quoi, pourquoi, comment, ainsi que la gestion du temps. Et
ensuite, pour chaque branche, j'ai indiqué les points importants à aborder. Et donc, c'est ce
qu'on appelle à ce moment-là les idées secondaires. Et vous pouvez aller aussi loin dans le
détail que vous le souhaitez.
Donc, l'avantage du mind-mapping, c'est que vous avez toutes les informations sur une seule
page. Il s'agit donc d'un outil de synthèse qui vous permet de structurer l'information, et en
même temps c'est un outil d'analyse. On part de la vision globale pour aller dans le détail.
Alors, c'est également un outil qui nous permet de trouver de nouvelles idées. Étant donné que
vous travaillez par association, les idées vont venir plus facilement. Et donc parfois, ce que je
remarque pendant les formations, lorsque je propose aux personnes de faire du mind-mapping
de brainstorming, c'est qu'ils ont vraiment du mal à s'arrêter.
Donc, ce n'est pas du tout ce qui est facile à expliquer, il faut vraiment le vivre. Donc ce que
je vais vous proposer dans la soirée, c'est d'expérimenter la méthode du mind-mapping pour
que vous voyez comment ça fonctionne.
Alors, c'est un outil que vous pouvez utiliser pour de nombreuses applications. Ce soir, on va
principalement parler de la gestion des projets et de la gestion du temps. Mais vous pouvez
également l'utiliser comme outil de brainstorming, donc pour trouver des solutions, un outil
de prise de décision, pour résumer un livre, pour préparer une dissertation par exemple, un
examen, réfléchir à votre stratégie d'entreprise, pour rédiger votre CV, faire un bilan de vie.
Donc, vraiment plein, plein d'applications.
[SG] : Et depuis quand ça existe ? Et qui a inventé cette méthode, comment ça s'est mis en
place ?
[CT] : Alors c'est pas vraiment nouveau en fait. On prend note sous cette forme
pratiquement depuis toujours. Il y a énormément de grands penseurs, des personnes qui ont
réussi, qui prennent note de cette façon-là, ou en tous cas de façon arborescente sous forme de
schémas avec des pictogrammes. Donc si vous regardez les notes d'Einstein par exemple, de
Newton, de Léonard de Vinci, de John Kennedy, vous allez voir qu'ils utilisent des schémas,
des pictogrammes, et dans les années 50, on a retrouvé également une carte de la stratégie
d'entreprise de Walt Disney, donc c'était déjà à cette époque-là un schéma heuristique, alors
que la méthode vraiment comme je vais vous en parler ce soir, elle a plutôt été mise au point
dans les années 60 par le psychologue anglais Tony Buzan. Il était à ce moment-là étudiant à
l'université, et il cherchait un moyen, comme tous les étudiants, de mieux mémoriser et de
prendre des notes plus efficaces. Donc, c'était lors de sa deuxième année d'étude en
psychologie, il s'est rendu à la bibliothèque, et il a demandé à la bibliothécaire où il pouvait
trouver des livres sur le cerveau. Et là, elle l'a orienté vers la section médicale. Donc il lui a
dit : je ne veux pas opérer mon cerveau, je veux mieux l'utiliser. Et alors la bibliothécaire lui a
répondu qu'elle n'avait pas de livres de ce genre. Et donc il a vu une opportunité et il a
commencé à s'intéresser à différents sujets comme la neuro-physiologie, la sémantique, la
mémoire, les techniques de pensée créative, les techniques de lecture rapide. Et donc c'est
vraiment en s'intéressant à tous ces sujets-là qu'il a mis sur pied une méthode et qu'il a créé en
fait la méthode du mind-mapping avec l'objectif d'avoir un outil qui permet de mieux
mémoriser et d'être plus efficace. Tony Buzan c'est ça.
[SG] : Et donc, son nom c'est Tony Buzan, c'est ça ?
[CT] : C'est ça !
[SG] : Et donc, comment se fait-il que cette méthode nous rende plus efficace ?
[CT] : Alors pour ça, je vais vous parler un peu de notre cerveau et de notre mémoire. Donc,
notre cerveau il est divisé en deux parties : l'hémisphère gauche et l'hémisphère droit.
Alors n'importe qu'elle activité évidemment demande la collaboration des deux hémisphères,
mais chaque hémisphère va être dominant dans certaines activités.
Donc, l'hémisphère gauche c'est plutôt le siège de la rationalité, de la logique, du langage,
tandis que le droit c'est plutôt l'intuition, l'esprit de synthèse. Donc, dans l'hémisphère gauche,
on va avoir tous les souvenirs verbaux, c'est vraiment notre partie du cerveau qui va ordonner,
interpréter les choses. Il va beaucoup utiliser le langage, la lecture, calculer, organiser. Donc
vraiment, c'est une partie de notre cerveau qui est très logique, très structurée, qui accorde de
l'importance aux détails et c'est aussi parfois la petite voix que vous entendez dans votre tête
et qui juge : ça c'est raisonnable, ça c'est pas raisonnable. Ça c'est l'hémisphère gauche.
Alors, l'hémisphère droit, il va plutôt appréhender les situations dans leur globalité. On peut
dire qu'il est plus généraliste et il va plutôt traiter les images, les couleurs, tout ce qui est
imagination, intuition, les sentiments, tout ce qui est prise de risque aussi, les passions, et c'est
lui également qui va capter le climat émotionnel d'une discussion. L'hémisphère droit, il est
très fort dans le moment présent, alors il ne va pas s'intéresser au passé ou au futur comme
pourrait le faire par exemple l'hémisphère gauche. Alors ce qu'on se rend compte, et c'est
également un des constats de Tony Buzan quand il a créé le mind-mapping, c'est que – à
l'école ou dans la plupart des entreprises – on sollicite beaucoup l'hémisphère gauche. Donc
on est très forts dans la logique. On est dans l'importance des mots, l'importance du détail. Et
on n'est beaucoup moins dans l'hémisphère droit. Donc on va accorder peu de place, en tous
cas moins de place, à l'imagination et à l'intuition. Et donc ça va provoquer des pertes de
concentration, et qui dit perte de concentration dit perte d'efficacité, des difficultés à
mémoriser l'information et aussi des difficultés à faire le lien entre les différentes
informations.
Alors le fait de pouvoir impliquer les deux hémisphère, ça, ça va vraiment vous permettre
d'être plus concentré, d'être plus efficace et je dirais même d'être plus efficient puisque vous
allez utiliser vos ressources de façon optimale. Donc j'explique : parfois en formation je
prends l'exemple du puzzle. Si vous regardez des enfants faire un puzzle ou si vous en faites
vous-même, ce qui va se passer c'est que lorsque vous le faites l'hémisphère droit, lui, il
observe l'image globale sur la boîte et les couleurs sur les pièces. L'hémisphère gauche, il va
plutôt observer le détail, et il va essayer de reconstituer grâce à la structure des coins et des
côtés de chaque pièce. Alors si vous essayez de construire ce puzzle seulement en observant
les coins ou les côtés, vous allez mettre beaucoup plus de temps que si vous mélangez les
deux techniques. Donc si vous regardez la structure, vous commencez par exemple par les
bords, vous allez impliquer l'hémisphère gauche. Et en même temps vous regardez les
couleurs, vous regardez l'image globale qui se trouve sur la boîte, pour impliquer votre
hémisphère droit. Là, ça va être beaucoup plus rapide, beaucoup plus efficace. Et c'est ça en
fait que fait le mind-mapping. Alors, surtout quand on fait les schémas sur papier, ça permet
d'impliquer les deux hémisphères puisque on a d'abord une vision globale du projet qui se
trouve sur une seule page, et en plus on va utiliser de la couleur, des dessins. Pour faire cette
carte, vous avez probablement fait preuve d'imagination, souvent vous vous êtes amusé aussi
en créant la carte, donc tout ça va parler à l'hémisphère droit. Et en même temps, sur votre
carte on va retrouver des mots, on va retrouver des détails et on va retrouver également une
structure. L'information est organisée. Et donc ça, c'est quelque chose qui va impliquer
l'hémisphère gauche. Donc on peut dire que le mind-mapping en fait il est efficace, ou il nous
rend plus efficace parce qu'il respecte le fonctionnement de notre cerveau. Il y a certaines
personnes qui vont même jusqu'à dire que c'est un outil biocompactible. Donc on le compare
parfois un mind-mapping au fonctionnement des neurones. Je ne vais pas aller plus loin sur ce
sujet-là parce qu'il n'y a pas vraiment de preuves scientifiques à ce niveau. Par contre, ce que
moi j'ai pu constater dans les formations, c'est que ça joue aussi sur la mémoire.
Généralement, pendant une formation, je lance un défi aux participants pour voir quelles sont
les stratégies qu'ils mettent en place pour retenir l'information, et la conclusion, c'est que la
meilleure façon de mémoriser une info, c'est d'utiliser les associations. Donc, lorsque vous
voulez retenir quelque chose, il faut pouvoir associer la nouvelle information avec une
connaissance que vous avez déjà, ou alors ça peut être également associer un mot avec une
image. À ce moment-là, vous avez vraiment beaucoup plus de chance de retenir l'information.
Et ce qu'on remarque également, c'est que notre mémoire elle aime tout ce qui est organisé.
Donc c'est vraiment très difficile de retenir une information qui n'est pas structurée. Donc là
aussi évidemment, le mind-mapping va nous aider puisque le mind-mapping d'abord facilite
les associations, vous partez du niveau principal et ensuite vous ajoutez vos mots-clefs par
association d'idées, et en plus toutes les informations sont organisées et la structure permet de
dégager l'essentiel en un coup d’œil. Donc, en utilisant le mind-mapping, vous allez vraiment
pouvoir mémoriser plus facilement, être plus créatif et être plus efficace puisque vous faites
travailler en fait les différentes parties de votre cerveau.
[SG] : D'accord, oui ! C'est dommage qu'on apprenne ça maintenant alors que c'est la fin de
l'année scolaire, et que les examens sont plus ou moins finis. Parce que ça aurait pu aider les
enfants de certaines mamans qui nous écoutent !
[CT] : Tout à fait ! C'est pas trop tard pour commencer dès septembre.
[SG] : Oui, c'est ça ! (rires). Et donc, est-ce qu'il y a des règles à respecter pour que ce soit
vraiment efficace ?
[CT] : Alors évidemment, c'est mieux de suivre quelques règles, des règles si simples.
– il faut par exemple travailler sur des feuilles blanches, ça veut dire pas lignées, pas
quadrillées, parce que les feuilles blanches vont vous permettre une plus grande liberté. Donc,
si vous avez des lignes ou des carrés, vous allez être enfermé dans un cadre. Si vous prenez
par exemple une feuille lignée, vous risquez de tracez vos branches sur les lignes ou d'écrire
les mots sur les lignes et donc on reste dans quelque chose de très linéaire qui parle de
nouveau seulement au cerveau gauche. Donc, moi ce que je conseille toujours ce sont des
feuilles blanches ou alors des carnets de dessin par exemple, vous achetez de grands carnets
de dessin où vous pouvez travailler directement sur un tableau blanc.
– La première règle, c'est de placer la feuille de façon horizontale, donc en format
paysage. Là aussi, c'est toujours pour respecter en fait la façon dont on fonctionne puisque
notre champ de vision est beaucoup plus large sur le côté qu'à la verticale. D'ailleurs, quand
on regarde les écrans d'ordinateurs, les écrans de télévision, ils sont pas verticaux (16 X 9).
On se demande d'ailleurs pourquoi on met nos feuilles de façon verticale alors que c'est
beaucoup plus facile et beaucoup plus naturel de les utiliser à l'horizontal. Ça c'est une
première règle : feuille blanche, la mettre devant soi au format paysage.
– Et puis on va commencer par indiquer en fait le thème que l'on souhaite aborder au
centre de la feuille. Alors ce que je conseille souvent, pour un premier mind-map, quand on
n'en a pas encore fait, c'est par exemple de partir d'une passion, de quelque chose qu'on aime
vraiment, ou alors on peut également partir de soi, mettre une photo de soi ou un dessin de soi
au centre et commencer à réfléchir et à analyser les mots.
– Le thème central vous allez l'écrire assez grand, en lettres capitales par exemple, et
vous allez l'illustrer par une image. Alors Tony Buzan conseille d'utiliser au minimum trois
couleurs pour le centre. Et bien moi, c'est une règle que je conseille de suivre et que je fais
pour moi-même, parce que ça permet vraiment de faire ressortir le thème central. Et de
nouveau d'impliquer depuis le début l'hémisphère droit parce que vous allez mettre de la
couleur et vous allez vous amuser en créant ce centre. Donc vous allez rester évidemment plus
concentré.
– Alors, une fois que votre centre est créé, vous allez passer à la structure de la carte.
Alors pour ça, vous allez dessiner des branches qui partent du thème central. Et sur ces
branches vous allez déposer les mots-clefs. Alors les branches qui partent du thème central,
c'est ce qu'on appelle les branches principales. Et donc vous allez les choisir par association
d'idées. Disons par exemple, comme c'est bientôt les vacances, j'ai envie de faire une carte sur
les voyages pour organiser un voyage. Et je pourrais dire : « tiens, ça me fait penser à
« destination » donc ça va être une première branche, et puis en tout grand, je vais mettre tous
les pays que j'ai envie de visiter par exemple. Je pourrais avoir une seconde branche
« transports », une troisième « activités » et ainsi de suite. Donc vous allez voir que les idées
vont venir facilement.
Si au début, ça ne vient pas facilement, ce que vous pouvez faire c'est utiliser la structure qui
est employée généralement par les journalistes. Donc les 7 questions : qui, quoi, quand,
comment, où, pourquoi et combien. Donc vous pouvez les utiliser toutes les sept ou alors en
choisir trois, quatre, cinq en fonction du thème que vous créez. Moi je vous conseille de ne
pas dépasser les sept branches parce que généralement on arrive à mémoriser entre 5 et 9
grandes informations. Donc, si vous mettez trop de branches ça devient moins clair et on a
beaucoup plus de difficulté à tout mémoriser.
Alors si vous regardez à l'écran, pour ma carte j'ai mélangé les deux types de structures. Donc
j'ai mis les questions : le quoi, le pourquoi, le comment et puis j'ai également rajouté une
branche gestion du temps par exemple.
– Alors en regardant sur la carte vous allez voir aussi que mes branches principales, elles
sont plus épaisses. Et ensuite, vous voyez que les branches deviennent plus fines. Les
branches plus fines, c'est ce qu'on appelle les sous-branches ou les branches secondaires, et ça
c'est vraiment important de respecter cette structure-là, parce que c'est ce qui va permettre
d'établir une hiérarchie et donc d'un seul coup d’œil vous allez pouvoir dire : « tiens, c'est
vraiment principal » donc c'est un peu comme le titre ou la table des matières d'un livre. Et
puis on rentre de plus en plus dans le détail.
– Et pour plus de clarté, ce que je conseille aussi c'est de changer de couleur pour
chaque branche principale, et de garder la même couleur pour les branches secondaires.
Une question que j'ai assez souvent c'est : « est-ce que c'est important d'utiliser de la
couleur ? »
Pour moi, oui, c'est vraiment important. On a fait des expériences à ce sujet, et on a démontré
que les images et les couleurs facilitent la compréhension de la carte, la lecture de la carte.
Donc, on peut plus facilement distinguer les différents concepts et on peut plus facilement
faire des liens entre les différents concepts. Donc, on va évidemment mieux mémoriser.
Alors, si vous regardez sur la carte la branche « pourquoi », par exemple est verte et puis donc
vous voyez que j'ai gardé le vert pour les sous-branches « cerveau » et « mémoire » et ainsi de
suite. Ça constitue vraiment un même sujet. Et donc, je sais que si je regarde le mot
hémisphère, je sais que ça fait partie en fait de ce que je dois expliquer dans le « pourquoi »
de l'utilisation du mind-mapping. Et puis vous voyez que j'ai changé de couleur pour la
branche « comment », c'est bleu foncé et là aussi, j'ai continué à l'aide de bleu foncé pour les
sous-branches. Là c'est une chose que je trouve quand même importante, l'utilisation des
couleurs, de bien respecter les couleurs et mettre de la hiérarchie dans votre carte pour qu'elle
soit facilement lisible.
– Alors il y a une chose qui est importante aussi, qu'est pas toujours évidente au début,
c'est de veiller à faire des branches organiques qui soient plus ou moins orientales pour que
les mots clefs puissent s'écrire à l'horizontal. Parce ce que je vois parfois des mind-maps où
les mots-clefs sont écrits sur des branches qui sont pratiquement verticales et donc il faut
tourner la tête ou il faut tourner la feuille pour lire certains mots. Et l'avantage fourni du mind-
mapping c'est d'avoir la vision globale, d'avoir toutes les infos sur une feuille, donc c'est
vraiment important de pouvoir tout lire en un coup d’œil sans devoir tourner votre feuille dans
tous les sens. Donc il faut vraiment essayer de réfléchir à ça et de, je vais dire, gérer l'espace
pour que vos mots puissent être écrits de façon plus ou moins horizontale et que ce soit
facilement lisible.
– Alors, au niveau des mots-clefs, si vous lisez par exemple les livres de Tony Buzan,
vous allez apprendre que l'on note un seul mot-clef par branche. Moi je ne suis pas aussi
stricte. Je pense que parfois ça peut avoir du sens de noter deux, trois mots sur une branche.
Par contre, ce que je déconseille vivement c'est d'écrire des phrases entières ou d'écrire des
mots qui ne rajoutent pas vraiment de sens ni de signification. Donc tout ce qui n'est pas
nécessaire comme les articles par exemple, ça vous pouvez les supprimer.
Alors évidemment, je pourrais encore ici donner plus de détails et plus de règles, mais je
pense qu'avec ça vous avez déjà vraiment une bonne base pour créer vos premières cartes. Et
alors, en fin de conférence, vous verrez où vous pouvez trouver des informations à ce sujet.
[SG] : Est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus précisément en quoi le mind-mapping
peut nous aider à être plus efficace, à gérer le temps et à être plus efficace oui ?
[CT] : OK. Pour moi, au niveau de la gestion efficace du temps, il va d'abord falloir analyser
et réfléchir. Et donc là c'est une chose où le mind-mapping va pouvoir nous aider. Moi j'aime
bien, vous connaissez peut-être le (inaudible) sur la gestion du temps qui dit : « si vous
utilisez 10% de temps à planifier une tâche, vous passerez 90% de temps à l'exécuter. Tandis
que si vous passez 20% de temps à planifier une tâche, vous passerez plus que 70% du temps
à l'exécuter. Donc, ça fait un gain de temps de 10%. et donc ça veut dire que c'est important de
passer du temps à préparer, à analyser, à planifier une situation dans sa globalité. Et donc un
temps de réflexion en fait est nécessaire pour être efficace par la suite.
Donc si vous voulez améliorer votre gestion du temps, pour moi, c'est important de d'abord
passer par cette étape d'analyse. Et donc c'est vraiment là que le mind-mapping va pouvoir
vous être utile.
Une première chose que vous pouvez faire par exemple en mind-mapping, c'est de réfléchir à
votre perception du temps. Et là, c'est tout simplement un brainstorming : vous prenez une
feuille blanche, vous notez au milieu le mot temps, et ensuite vous allez travailler par
associations d'idées. C'est quoi pour moi le temps ? Il y a des personnes qui ont parfois
l'impression de courir et vous allez voir en fait que pour certains le temps c'est une notion
neutre, pour d'autres le temps va être un ennemi ou en tous cas ils vont le considérer comme
quelque chose de difficile à apprivoiser, ils auront toujours un manque de temps. Et pour
d'autres, y a pas vraiment de souci.
Alors si vous voyez que c'est difficile pour vous, là moi ce que je propose généralement c'est
d'identifier ce qui vous fait perdre du temps. Ce qu'on appelle « les mangeurs de temps ».
Alors, je vais vous proposer un premier exercice ici que vous n'allez pas pouvoir faire en
direct puisque je vais vous demander d'analyser une journée. Alors ce que je vous conseille
c'est de prendre note peut-être des instructions, comme ça vous allez pouvoir le faire demain.
On est lundi soir, et si vous travaillez demain, vous allez pouvoir prendre cette journée pour
faire cet exercice-là.
Donc, ce que je vous propose de faire dans un premier temps, c'est de noter toutes vos
activités ainsi que le temps que vous leur avez consacré. Donc, pour cette première partie-là,
vous n'êtes pas obligé de le faire sous forme de mind-mapping. Moi je le fais sous forme de
simple liste. Mais si vous voulez vous pouvez noter sous forme de mind-map. J'ai déjà vu
certaines personnes le faire. Mais personnellement, moi j'utilise plutôt le mind-mapping pour
la seconde étape où on va vraiment analyser.
La première étape, c'est de noter sur une feuille toutes vos activités, donc par exemple l'heure
à laquelle vous vous levez. Donc, par exemple, à 7 heures je me suis levée, de 7 heures à 7
heures 30 j'ai été dans la salle de bains ; de 7 heures 30 à 8 heures j'ai pris mon petit déjeuner ;
de 8 heures à 8 heures 45 j'étais dans les transports en commun ; à 8 heures 45 je suis arrivée
au bureau, j'ai dit bonjour aux collègues, je me suis servi un café ; à 9 heures 05 j'ai
commencé à lire mes mails ; à 9 heures 30 j'ai travaillé sur tel dossier ; à 9 heures 37 un client
m'appelle. Je fais le point de la communication etc.
Vous faites vraiment tout le détail. Ce qui est important c'est de noter au moment même, pas
en fin de journée parce que sinon les résultats vont être faussés, vous n'allez pas avoir les
horaires exacts ou vous allez oublier certaines choses.
Donc, je sais que c'est une tâche qui à la base peut sembler assez fastidieuse. Et vous allez me
dire : « j'ai pas le temps de faire ça ». Alors, effectivement, le jour où vous le faites, ça va
vous prendre quand même à chaque fois quelques secondes. Donc ça va faire quelques
minutes au bout de la journée, mais ça va vraiment vous permettre de faire une prise de
conscience. Et sans cette prise de conscience, il est vraiment difficile de prendre les bonnes
décisions. Donc vous allez vous rendre compte en faisant ça que souvent on confond être
efficace et être occupé. Parce qu'on est tout le temps occupé, donc on a l'impression de courir
après le temps.
Mais quel est le temps dans cette journée qui a vraiment été efficace ? Donc, en faisant ce
genre de liste, vous allez pouvoir vous en rendre compte. Vous faites ça en vous levant jusqu'à
l'heure du coucher. Et le lendemain, vous allez reprendre votre liste et là, vous allez analyser.
Ce que vous pouvez faire, c'est évaluer les résultats de chaque activité : par exemple en
termes d'argent, mais ça peut être aussi en terme d'accomplissement personnel. Donc,
vraiment est-ce que ça vous a apporté quelque chose de faire cette activité-là ? Est-ce que c'est
un plus pour vous d'y avoir passé du temps ?
En faisant cela, vous allez en fait repérer dans votre liste des mangeurs de temps. Et donc là,
vous pouvez faire un mind-mapping. Parce que le mind-mapping, de nouveau ça va vous
donner la vue d'ensemble et en plus, on va pouvoir trouver plus facilement des solutions.
Donc, concrètement, vous prenez une feuille blanche. Vous écrivez au-milieu « voleurs de
temps » ou « mangeurs de temps » ou « faiseurs perdre de temps » mais vous trouvez quelque
chose qui vous parle à vous, vous indiquez ça au centre. Vous analysez votre liste et là, par
exemple vous allez vous rendre compte que vous perdez du temps au téléphone. Ça c'est un
des gros mangeurs de temps parce que souvent, au téléphone, ça vous demande d'arrêter votre
tâche pour être à l'écoute de l'autre personne et puis ça vous redemande un temps de
concentration pour vous remettre dans votre travail. Donc, vous perdez en fait à chaque fois
quelques minutes. Donc là, ce que vous allez faire, et bien vous allez faire une branche qui
part du centre sur laquelle vous allez noter « téléphone ». Et ensuite, vous allez tracer des
sous-branches sur lesquelles vous allez noter vraiment toutes les solutions qui vous viennent à
l'esprit. Et donc, dans un premier temps, ce que je conseille, c'est de ne pas chercher quelque
chose qui est adapté à la situation actuelle, et de dire « ça je ne le note pas parce que ça ce
n'est pas possible ». Non, vous notez un maximum de solutions et c'est vraiment après qu'on
verra ce qui est possible ou pas. Par exemple, une solution ça pourrait être de couper le
téléphone lorsque vous avez des tâches importantes à effectuer. Ou, ça pourrait être
d'enregistrer un message sur votre répondeur qui précise qu'on peut vous laisser les
coordonnées ou que la personne peut vous envoyer un mail, et vous dites que ça va vous
permettre de lui répondre de façon plus efficace. Et donc là, vous pouvez gérer plus
facilement. Parce que les mails, par exemple, on décide du moment où on y répond. Vous
faites comme ça, vous laissez venir les idées, vous notez vraiment toutes les solutions qui
vous viennent sur le mind-map, et puis, quand vous arrivez au bout de vos solutions, vous
reprenez votre liste de la veille et vous passez au mangeur de temps suivant.
Un autre mangeur de temps très connu, c'est la télévision. Donc, là aussi, vous mettez
télévision sur une nouvelle branche et vous cherchez de nouveau les solutions : là il y a une
solution très très simple, c'est de couper la télé. Moi c'est ce que j'ai fait depuis un peu plus de
trois ans, j'ai coupé le câble, je pense que c'est vraiment une des meilleurs décisions que j'ai
prises. Parce quand on commence à regarder la télé, on a vraiment beaucoup de mal à s'en
décrocher. Donc, au départ, parfois on a l'intention de regarder quelque chose qui dure une
heure, une heure trente, et puis trois heures plus tard, on est toujours là. Moi, à la place de ça
maintenant, je peux vraiment faire plein, plein d'autres choses. Comme par exemple, écouter
des conférences sur internet. Si vous voulez absolument garder votre télévision, là vous
pouvez imaginer par exemple une limitation de temps. Ou une limitation dans les jours.
Donc, une troisième branche qui pourrait venir, un troisième mangeur de temps, ça peut être
les emails. Et là on a aussi plusieurs solutions comme ne pas laisser la boîte mails ouverte
toute la journée, se dire par exemple « je vais vérifier mes mails deux fois par jour ». donc je
consulte ma boîte dans la matinée pour régler mes messages, et en fin de journée pour voir s'il
n'y a pas eu d'urgence de dernière minute. Ou, si vous vous rendez compte que vous avez
souvent le même genre de mails à envoyer, ça peut être de créer des modèles. Moi, j'ai
quelques modèles comme ça dans ma boîte où je fais un copier/coller parce que c'est souvent
les mêmes questions qui reviennent. Vous pouvez aussi vous désabonner des listes si vous
avez des choses que vous recevez, des spams ou des newsletters que vous ne lisez pas, vous
pouvez simplement les supprimer.
Alors, en fonction de chacun, les voleurs de temps vont peut-être être différents. Ça ce sont
des grands classiques. Dans les nouveaux classiques il y a aussi tout ce qui est instantané
comme FaceBook, MSM, ces choses-là.
Dans les voleurs de temps, on parle aussi beaucoup des réunions en entreprises. Également
des embouteillages. Donc pour tout ça, vous pouvez imaginer des solutions. Donc, vous
repérez les vôtres, vous les notez sur un mind-map, vous réfléchissez aux solutions que vous
pouvez apporter à chaque situation, et ensuite, laissez reposer. Donc je dirais reprenez votre
carte seulement le jour suivant. Et là vous allez regarder « tiens, qu'est-ce que je pourrais
concrètement mettre en place ? » Et vous pouvez par exemple...
[SG] : Une question. J'aurais une question à te poser : tu ferais le mind-mapping sur les
mangeurs de temps avec une branche téléphone, une branche télévision, emails, réunions
comme tu viens de le dire, ou est-ce qu'on mettrait par exemple téléphone au centre de la
carte ?
[CT] : Alors, tu peux partir sur un mangeur de temps, maintenant si tu te rends compte qu'il y
en a vraiment beaucoup, là ça va être compliqué. Ou alors, s'il y en as un qui prend vraiment
beaucoup de place parce que vraiment il te prend beaucoup de temps, et que c'est vraiment
quelque chose de difficile pour toi, là tu peux faire une seconde carte où celui-là tu vas le
mettre au centre, et tu vas réfléchir aux différentes solutions. Donc on peut faire les deux,
mais on peut commencer par quelque chose de plus général et après, en fonction de ce qui
pose vraiment problème, pour aller plus loin on peut faire une deuxième carte. Voilà.
Et donc moi, ce que je conseille en tous cas quand vous avez fait ça, et qu'après vous avez
repéré les solutions qui sont possibles pour vous. Parce que pour chacun, vous avez dépisté
trois, quatre solutions. Et bien normalement, dans le lot il y aura une chose que vous pourrez
mettre en pratique. C'est mettre une première solution en place le jour-même. Quand on ne
fait pas les choses tout de suite, on ne les fera pas. Alors, de l'exprimer et donc d'en choisir au
moins une et de la mettre en place le jour-même.
Ce qu'on dit souvent, c'est que ça permet de vérifier où il y a des déséquilibres. Moi y a des
personnes qui m'ont dit ça en atelier : « tiens, de faire l'exercice, de noter le matin je fais ça,
ça, ça » ça leur permettait de voir où ils sont en déséquilibre dans leur vie. Ils se rendent
compte par exemple qu'ils mettent tout au niveau professionnel, et qu'il y a très peu de temps
pour la famille, ou très peu de temps pour leur développement personnel et leurs loisirs. Et
donc, rien que pour ça, ça vaut la peine de faire ce genre d'exercice. Et de voir et tiens, est-ce
qu'il y a un pilier que je privilégie ? Et depuis quand elle dure cette situation-là ? Si je mets
tout dans le professionnel, depuis quand je fais ça ? Peut-être que c'est normal parce que je
viens de créer mon entreprise. Je sais que la première année pour moi aussi, j'ai mis vraiment
beaucoup de mon temps dans le lancement de mon activité. Ça c'est peut-être normal, parce
qu'à ce moment-là, c'est une priorité. Et donc c'est toujours important en fait d'analyser et de
tirer les conclusions en fonction des objectifs et des priorités de chacun.
[SG] : Et donc là, tu nous dirais de faire comment justement pour déterminer les priorités ?
[CT] : Il y a un chouette exercice que vous pouvez faire pour définir ça, c'est toujours, on va
partir d'une feuille blanche en mind-mapping. Et donc, vous pouvez noter au milieu
(inaudible) vous pouvez noter aussi vos objectifs, vos buts dans la vie, et vous faites une sorte
de brainstorming. Donc vous prenez 15/20 minutes pour vous où vous allez noter vraiment
tous vos buts, tout ce que vous avez envie de faire que ce soit au niveau professionnel,
personnel, ça peut être trouver un nouveau travail, booster ma carrière, me lancer à mon
compte. Mais ça peut être aussi faire le tour du monde, visiter tel pays, ça peut être construire
une maison. Donc vous essayez de noter, si c'est les voyages, vous allez avoir une branche
« voyages » avec plusieurs destinations. Donc vous notez vraiment tout ce que vous avez
envie de faire dans votre vie.
Et ensuite, la seconde chose que vous allez faire, c'est de regarder tiens, quelle pourrait être
l'échéance ? Donc ça, quel est le temps qui m'est nécessaire pour atteindre l'objectif ? Ou
alors, pour quand est-ce que j'ai envie de l'atteindre cet objectif-là ? Et vous allez regarder ce
qui est le plus important pour vous pour le moment, dans les mois à venir. Je dirais dans les
six mois ou dans les douze mois à venir. Et dans tout ce que vous avez noté, vous allez
essayer de repérer en fait les choses que vous avez vraiment envie de mettre en place dans les
six à douze mois. Et là, vous allez peut-être repérer trois ou quatre objectifs, si vous en voyez
dix, dix à la fois c'est un petit peu difficile. Donc essayez vraiment de voir quels sont les trois
ou quatre plus importants pour vous qu'il faut vraiment faire cette année-ci. Donc là, on va
retravailler en mind-mapping sur chacun de ces objectifs puisque ça, ça va être votre priorité
en fait.
Et donc pour chaque objectif, on va créer un nouveau mind-map. Imaginons que l'un des
grands buts justement c'est d'avoir sa propre entreprise, d'être indépendant, et bien vous allez
prendre une feuille blanche et vous allez noter au milieu « avoir ma propre entreprise ». Et
donc on va commencer par créer une branche sur les motivations, le « pourquoi ». Vous allez
vous demander « pourquoi c'est tellement important pour moi d'atteindre cet objectif ? ».
Qu'est-ce que ça va changer dans ma vie, qu'est-ce que ça va m'apporter ? Ça c'est vraiment
important de vérifier ça, parce que si la motivation est assez grande, ça va être plus facile,
vous allez pouvoir avancer vers votre objectif. Si c'est pas le cas, c'est un petit peu comme les
bonnes résolutions de début d'année où on abandonne rapidement. Donc si déjà en faisant
cette première branche vous vous rendez compte que vous n'avez pas de réelle motivation,
qu'il n'y a pas assez de pointe à ce niveau là, ce n'est peut-être pas un de vos objectifs ou une
de vos priorités de l'année à venir. Et donc, il faudrait peut-être regarder dans votre mind-map
précédent un autre objectif.
Alors si vous voyez que ça c'est vraiment quelque chose de super important pour vous, alors
vous pouvez continuer et donc, à ce moment-là, ce que je propose c'est de faire une seconde
branche où vous pouvez par exemple l'appeler « plan d'action » ou « objectifs », mais vous
allez vraiment en fait identifier votre objectif et le préciser. Vous aviez au départ un objectif
assez vague, « avoir ma propre entreprise », ça c'est ce qu'on a noté au milieu, ici maintenant,
on va essayer d'avoir vraiment en quelques mots-clefs un objectif très précis. Et moi, une
technique que j'utilise pour préciser mes objectifs, c'est la technique SMART. Alors je voulais
indiquer aussi le schéma ici pour que vous puissiez de suivre. Donc le SMART, le S ça
signifie d'abord Spécifique. Ça veut dire d'abord que l'objectif va être défini de façon très
spécifique, très claire, très concrète. Par exemple, dire je veux avoir ma propre entreprise, ce
n'est pas très concret : dans quel domaine, quel genre d'entreprise vous voulez ? Donc là, il
faut vraiment affiner ensuite.
Ensuite, c'est comment vous allez pouvoir mesurer vos progrès : ça c'est le M qui veut dire
Mesurable. Comment vous allez savoir que cet objectif-là il est atteint ? À quoi vous allez
voir ça ? Quels sont les critères de réussite ?
Une fois que vous avez déterminé ça, vous allez déjà avoir un objectif plus précis, qui est
mesurable, et là on peut se poser la question : est-ce qu'il est suffisamment Attrayant à vos
yeux ? Ça c'est le A, ici normalement oui puisque la branche au-dessus vous a demandé de
définir vos motivations. Donc si vous avez vraiment trouvé vos motivations, c'est que c'est
assez attrayant pour vous.
Alors on peut passer au R : est-ce que c'est Réaliste ? Est-ce que vous disposez des moyens
nécessaires pour le réaliser ? Donc ça, ça peut être des moyens en terme de compétences, en
terme de temps, en terme d'argent...
Ensuite, il y a le T de smart. Le T pour Temps : quel est le délai, en combien de temps cet
objectif va-t-il est atteint ? Et quand allez-vous commencer ?
Et personnellement, j'aime bien rajouter un E à la fin du SMART, c'est le E de Ecologie. Pour
est-ce que cet objectif est écologique dans le sens de « est-ce qu'il a des conséquences
positives pour vous et aussi pour votre entourage ? ».
Vous pouvez par exemple, cette analyse SMARTE, la faire aussi sur votre mind-map. Vous
pouvez mettre quelques mots-clefs à chaque fois. Donc, par exemple, préciser en quelques
mots, mettre un critère pour la mesure, mettre une date pour le délai, donc tout ça vous
pouvez le mettre aussi sur votre mind-map pour avoir un véritable plan d'action. Parce quand
vous avez vraiment bien défini votre objectif de façon très concrète, vous allez voir quelles
sont les différentes tâches à accomplir pour l'atteindre. Et donc, ça ce sont également des
informations que vous allez rajouter sur la carte. Mais vous allez rajouter les différentes
tâches, ou en tous cas les grandes tâches si vous n'avez pas la place pour mettre tous les
détails. Donc, finalement, vous partez de votre but principal qui se trouve au centre, vous
créez une branche sur laquelle vous allez noter toutes vos motivations et ensuite une seconde
branche où vous allez spécifier votre objectif par exemple avec la technique SMARTE, et
indiquer les tâches qui sont à accomplir.
Et alors, ce que vous pouvez faire, c'est une troisième branche où là vous allez en fait noter
toutes vos ressources. Donc quelles sont les ressources qui sont à votre disposition pour
réaliser cet objectif-là ? Et donc, ça peut être des ressources en terme de connaissance, en
terme de compétences, en terme de temps, au niveau de votre réseau , en terme d'argent
évidemment. Et ça ça va vraiment vous aider en cas de coup dur. Parce que dans les périodes
de doute, vous allez reprendre votre carte et que vous voyez qu'il y a un moyen qui ne
fonctionne pas, vous pouvez puiser et prendre en fait une autre ressource. Et donc, ce que je
conseille aussi généralement, quand on fait un mind-map, c'est de laisser toujours une branche
vide, une branche d'idées. S'il y a quelque chose que vous ne savez pas où placer, qui a
vraiment un lien avec cette priorité ou cet objectif-là, vous pouvez le mettre dans cette
branche.
Et alors-là, évidemment, puisque vous avez dégagé des tâches, et bien ensuite vous allez en
fait aller mettre ces tâches, vous allez aller les reporter dans votre agenda et c'est vraiment ce
qui va constituer vos priorités.
[SG] : À propos d'agenda, est-ce qu'on peut aussi faire un agenda en mind-mapping ?
[CT] : Oui, on peut planifier, on peut créer des agendas avec le mind-mapping. Donc, une
première étape à faire c'est de choisir en fait l'échelle du temps. Puisque c'est très libre, on part
d'une carte blanche. On peut imaginer un agenda pour un jour, un agenda pour une semaine,
pour un mois, pour deux mois, six mois, un an. Donc ça va vraiment dépendre de vos projets,
de vous. De si vous avez un agenda personnel ou si vous allez travailler avec d'autres
personnes. Moi, par exemple, j'ai fait des agendas sur deux mois quand j'avais des projets
communs avec d'autres personnes. Et donc, on met les tâches de chacun et ça permet d'avoir
une vision commune de l'ensemble de l'équipe sur plusieurs mois ; donc ça, on peut afficher
ce genre de chose et c'est bien pratique.
[SG] : Est-ce que tu peux préciser un peu ? Alors là, tu ferais une branche par personne qui
intervient sur le projet, c'est ça ?
[CT] : Non, pas forcément. Là, on va plutôt travailler toujours en fonction des objectifs, en
fonction des priorités, et ce serait seulement à côté de la tâche que je mets un petit sigle pour
identifier la personne. Si on travaille à deux, il va n'y avoir que deux branches, et il va peut-
être y avoir avoir plein de tâches. Donc, et peut-être qu'on travaille sur les mêmes tâches, et là
c'est un petit peu compliqué. Donc moi je préfère toujours travailler sur les objectifs, et c'est
ce que je propose aux personnes qui veulent faire un agenda sur une semaine par exemple.
Parce que ça ça peut être intéressant aussi pour pouvoir évaluer la gestion du temps sur la
semaine, c'est en fait de toujours travailler à partir des priorités et des objectifs. Par exemple,
dans l'exercice précédent, je vous disais : « vous regardez tout ce que vous avez envie de faire
et puis vous déterminez vos priorités pour les douze mois qui viennent. Mais ces trois
priorités-là que vous avez identifiées pour cette année, évidemment vous allez les mettre dans
l'agenda et donc vous avez déjà trois branches principales, ce sont ces trois priorités. Et
ensuite, vous allez rajouter d'autres projets professionnels. Ou vous pouvez aussi rajouter des
choses au niveau personnel. Donc moi par exemple, quand je fais mes agendas pour la
semaine, j'ai indiqué une branche « formation », une branche « coaching », et puis il y a une
branche aussi pour les nouveaux projets. Donc vous allez reprendre – si vous savez qui vient
régulièrement – et puis vous laissez une branche pour les nouveaux projets, pour vos
nouvelles priorités. Et puis vous pouvez aussi mettre une branche, si vous faites du sport par
exemple, si vous avez un entraînement à faire ; moi je mets aussi une branche pour les
« rendez-vous familiaux », et une branche « divers » s'il y a un rendez-vous à prendre chez le
médecin ou d'autres choses comme ça. Donc, c'est surtout plus intéressant de travailler par
thème, de travailler en fonction des objectifs parce que ça permet vraiment d'être plus proche
de ses priorités en fait.
Il y a d'autres personnes qui eux préfèrent travailler en mettant une branche « lundi », une
branche « mardi », une branche « mercredi ». Alors là, l'inconvénient c'est qu'il y a certaines
tâches qui vont revenir sur plusieurs jours et on voit peut-être moins ressortir à ce moment-là
les priorités. Voilà. Et ce que je conseille aussi généralement c'est de toujours laisser de
l'espace pour de nouvelles opportunités.
Et un moyen de faire vos minds-maps, plutôt que de les faire sur papier, c'est d'utiliser par
exemple un logiciel de mind-mapping. Parce que là ça va vous permettre de moduler, de
rajouter facilement s'il y a des choses qui viennent, des nouveaux projets qui viennent dans la
semaine.
Et ce qui peut être bien aussi c'est de garder chaque semaine les mêmes couleurs, les mêmes
dessins. Donc une fois que vous avez fait une structure, vous gardez la même et vous changez
simplement les tâches ou les dates par exemple, mais vous gardez cette structure, parce que ça
va vraiment vous permettre de mémoriser ce que vous avez à faire. Donc il vous suffit de
créer l'agenda, et quelque part vous ne devez plus le regarder sur la semaine. Alors, quand on
a quelque chose comme ça sur une semaine qui attend en fonction des objectifs, on peut se
dire : « mais qu'est-ce que je dois faire aujourd'hui ? ».
Et donc là, ce que vous pouvez faire, c'est par exemple souligner chaque matin en fluo les
tâches qui sont à accomplir dans la journée, et donc vous vous concentrez sur ces tâches-là, et
si elles sont terminées, vous pourrez faire les autres. Et donc, quand une tâche est terminée,
vous pouvez facilement sur le mind-map la barrer, la souligner dans une autre couleur ou, moi
j'aime bien mettre un petit code à côté. Comme ça il n'y a pas trop de ratures : vous pouvez
mettre par exemple un petit G vert pour dire « c'est fait », ou un petit OK. Et donc, en fin de
journée, vous avez déjà un premier bilan de « OK qu'est-ce que j'ai fait ? », « où est-ce que
j'en suis dans mes tâches, est-ce que j'ai avancé aussi toutes mes priorités ? Donc, qu'est-ce
que je fais demain ? Vous allez choisir de mettre en couleur pour demain et en fin de semaine,
là c'est bien de prévoir quand même je vais dire dix minutes/un quart d'heure pour passer
votre carte en revue et vraiment évaluer et vous dire : « est-ce que j'avance dans mes
objectifs ? Est-ce qu'il y a pas des choses que je reporte tout le temps ? »
Moi, j'ai remarqué qu'à un moment comme ça, qu'il y avait un objectif que ça faisait 6
semaines que je l'avais mis, et il était toujours là, et donc là, c'est peut-être le genre de chose
qu'il faut supprimer. Parce que c'est que ce n'est pas vraiment une priorité pour vous.
Je sais que ce qui n'est pas évident parfois c'est de pouvoir distinguer l'urgent de l'important.
Et donc là, il y a des méthodes qui existent aussi : il y a la méthode Eisenhower par exemple.
[SG] : Est-ce que tu peux nous l'expliquer, oui ?
[CT] : Oui, OK. Donc, en fait, c'est une méthode qui se base sur le fait que ce qui est urgent
n'est pas forcément si important. Et que ce sont souvent les autres qui nous amènent les
urgences. Donc on a tendance à se jeter sur l'urgent et à laisser de côté le reste. Et donc, en
fait, la méthode Eisenhower place les tâches dans 4 catégories :
– donc il y a une première catégorie qui est important et urgent ;
– une deuxième catégorie qui est les tâches importantes non urgentes ;
– une troisième urgente et non importante ;
– et la quatrième catégorie ce sont les tâches qui ne sont ni urgentes, ni importantes.
Alors il n'y a personne qui peut vous dire vraiment comment déterminer l'importance pour vos
tâches. En fait l'important ça va dépendre d'une personne à l'autre et donc, la bonne question à
vous poser chaque matin, une question que vous pouvez vous poser avant de choisir votre
priorité de la journée, c'est « que dois-je faire pour être satisfait à la fin de la journée ? » et
« quelles seront les conséquences négatives si je n'accomplis pas cette tâche-là
aujourd'hui ? ».
Pour moi, par exemple, ces priorités que vous avez définies dans l'exercice précédent, elles se
placent de toutes façons dans la catégorie « importante ». Alors il va falloir voir « est-ce
qu'elles sont importantes et urgentes ou est-ce qu'elles sont importantes et non-urgentes ? ».
Parce qu'évidemment, vous allez commencer par tout ce qui est important et urgent, parce que
ça c'est vraiment ce que vous devez accomplir vous-même dans la journée.
Vous allez ensuite passer à ce qui est urgent ou ce que vous pouvez faire aussi, c'est de dire
« moi je me concentre vraiment sur important et urgent, les tâches qui sont uniquement
urgentes, que moi je ne considère pas comme importantes pour mon développement
personnel, pour mes objectifs, je vais les déléguer. Et donc là, par exemple, vous pouvez
mettre toutes les tâches administratives, la comptabilité, le ménage, les courses, toutes ces
choses qui doivent être faites, parfois urgentes, mais que vous pouvez facilement déléguer à
quelqu'un.
Et donc ensuite vont venir les tâches qui sont importantes mais qui ne sont pas forcément
urgentes, les tâches où il faut de l'organisation, de la planification, et donc comme c'est moins
urgent, on a tendance à remettre à plus tard, et c'est parfois à cause de ça que le soir on ne se
sent pas satisfait, on se dit : « j'ai pas fait ce que je voulais » parce que ce sont des choses qui
sont vraiment importantes. Et donc quand vous avez réussi à définir votre priorité, c'est là
qu'en fait vous allez essayer de consacrer au minimum trente minutes chaque jour pour
avancer vers cette priorité-là. Comme ça vous n'avez pas ce sentiment en fin de journée d'être
insatisfait. Donc, probablement que les priorités que vous avez déterminées dans l'exercice
précédent si c'est du moyen ou du long terme, elles vont se retrouver dans cette catégorie-là.
Et donc, vous pouvez consacrer au moins une demie-heure ou une heure par jour pour avancer
vraiment sur vos projets.
Et donc, évidemment, et bien la dernière catégorie, ce qui est non-urgent et non-important, ça
c'est une chose que vous allez vraiment limiter ou vous allez même supprimer parce que
souvent ce sont des mangeurs de temps. Peut-être que vous passez beaucoup de temps à surfer
sur internet sans avoir un objectif précis, ou regarder la télévision ou tout ce qui est jeux
vidéos. Ça peut être aussi faire du shopping, ça peut être FaceBook etc. Donc, évidemment,
vous devez garder du temps pour vous détendre et pour vous amuser. Mais ici il faut voir :
« est-ce que ça vous permet vraiment de vous détendre ? ». Et là peut-être que ça fait partie
des choses importantes. Ou voilà, est-ce que ce sont des choses qu'on fait comme ça par
habitude et qui sont vraiment pas efficaces et qu'on peut facilement supprimer en fait ?
Je suis arrivée ici au bout de ce que j'avais planifié. Et si on a encore un peu de temps,
j'aimerais bien aborder encore un sujet sur la gestion du temps.
[SG] : Il nous reste encore un quart d'heure pour faire une heure. Mais je voulais te poser une
question, j'aimerais bien, il me semble que cela pourrait intéresser aussi nos auditrices, que tu
re-précises un peu, en tous cas moi je ne suis pas sûre d'avoir bien compris, entre urgent et
important. Tu disais les tâches administratives, par exemple je pense aux impôts. Les impôts
tu le mets dans urgent, mais je peux avoir encore du temps pour le faire, c'est pas forcément
urgent. Mais néanmoins c'est pas quelque chose qui me tient à coeur.
[CT] : Voilà, c'est ça. C'est plus dans ce sens-là non plus. Et c'est pas forcément urgent non
plus, donc si vous arrivez à terminer tout ce qui est vraiment important et tout ce qui est
vraiment urgent, on peut faire ces tâches-là. Mais quand on est dans des moments où on a
vraiment beaucoup de choses à faire, ou on a des gros projets qui nous tiennent à cœur, et bien
ça fait partie des choses qu'on peut déléguer, je dirais que ça fait partie des choses qui
viennent plus en bas de la liste. Mais, souvent on se dit : « j'ai le temps », pour moi ici c'est le
30 juin et donc on reçoit l'enveloppe un mois à l'avance. Mais comme c'est pas vraiment des
choses qu'on aime faire ou qu'on a envie de faire et bien on la laisse de côté et puis il y a un
moment où ça va devenir urgent.
[SG] : Et donc on ne doit le faire que quand ça devient urgent ?
[CT] : (rires) Et donc, pour moi, ça doit plutôt partir de la planification de départ. De se dire,
« voilà, c'est pas vraiment dans les choses qui sont importantes, mais c'est là. » Donc comme
c'est là, je dois en tenir compte, et soit je choisis de me dire « OK, je le fais après le reste
parce que c'est possible dans ma gestion du temps, soit ça va être difficile et je donc pense
déjà à le déléguer.
[SG] : D'accord, OK, merci. Et on a encore un peu de temps pour développer ce que tu
voulais rajouter, je ne sais pas combien de temps il te faut pour le faire ? Mais je pense que ça
pourrait être intéressant.
[CT] : De toutes façons, tu me dis quand il reste 5 minutes. En fait, je voulais vous parler des
maladies du temps. Je n'avais pas prévu à la base, parce que généralement ce que je propose
c'est de faire un test. Les personnes font un test et elles voient si elles sont atteintes d'une de
ces quatre maladies. Ici ce n'est pas possible de faire le test, mais je me dis que vous risquez
de vous reconnaître avec ce que je vais dire.
Donc il existe quatre maladies de la gestion du temps : c'est ce qu'on appelle la chronophagie,
la tempsdinite, et la ouitch et la lifophimie.
Alors qu'est-ce qui se cache derrière ces noms bizarres ?
– la première, la chronophagie c'est l'impression de se faire manger son temps. C'est la
difficulté à ne pas se laisser déranger donc vous avez l'impression qu'il n'y a pas moyen d'être
tranquille, que vous êtes tout le temps interrompu dans votre travail par d'autres personnes ou
par le téléphone, et donc vous vous plaignez – mais souvent avec raison – parce que votre
environnement de travail ne vous permet pas de vous concentrer. Par exemple parce qu'il y a
du bruit, ou vous travaillez dans une aire ouverte où il y a des personnes qui parlent à côté de
vous ou qui viennent constamment vous déranger. Alors si vous vous reconnaissez dans ce
profil-là, ce que vous pouvez faire pour gagner du temps, une des premières choses à faire
chez vous ça va être d'identifier les mangeurs de temps comme on en a parlé au début de la
conférence. Et puis aussi apprendre à dire non. En demandant par exemple aux collègues ou à
vos enfants à la maison de ne pas être dérangé pendant un certain temps. Et ce qui peut être
intéressant, c'est aussi d'avoir des petits rituels ou d'avoir un code : par exemple la porte
fermée, ça veut dire ne pas me déranger, ou vous pouvez mettre une petite pancarte, un petit
mot. Et ce que vous pouvez tester également si vous avez cette impression-là que votre temps
fuit, c'est la technique du minuteur. Parce ce que ça, ça va vraiment vous permettre de vous
concentrer davantage. Donc, vous allez vous fixer une limite de temps pour réaliser une tâche,
et ensuite simplement, vous allez utiliser un minuteur de cuisine. Moi mon minuteur il fait 60
minutes, donc c'est ce que je règle quand je fais ça. Quand j'ai un projet que je dois boucler
vraiment très rapidement, je fais une matinée ou une journée minuteur. Donc ça veut dire que
pendant 60 minutes je fais tourner le minuteur et pendant ce temps-là, je ne fais rien d'autre.
Quand le minuteur sonne, là je vais prendre une pause ou par exemple je vais aller lire mes
mails. Et donc le minuteur il est vraiment utilisé à ce moment-là comme une ancre
psychologique. Et donc ça permet de rester concentré pendant 60 minutes sur son travail et
donc là c'est important, évidemment de ne pas faire autre chose. De ne pas répondre au
téléphone, ou de ne pas ouvrir sa boîte mails. Ça c'est vraiment un bon truc pour être efficace
et pour avancer.
Ce que vous pouvez faire aussi parce qui empêche aussi de se concentrer c'est une mauvaise
organisation de l'espace de travail, donc de créer vraiment un environnement qui est en ordre,
qui soit le plus simple possible, le plus minimal. Ça va vraiment favoriser la concentration.
Donc, vraiment, ne laissez que l'essentiel sur le bureau, rangez tout dans des tiroirs, dans des
armoires, et laissez vraiment le minimum sur le bureau et aussi dans l'ordinateur. Ça peut être
intéressant de désinstaller tous les programmes que vous n'utilisez pas, de retirer toutes les
icônes que vous n'utilisez pas. Quand il y a un minimum de choses, on peut vraiment être
concentré vers l'essentiel.
– Ça, c'est la chronophagie. Alors la deuxième maladie c'est ce qu'on appelle la
tempsdinite, c'est l'inflammation du temps, donc c'est la difficulté à évaluer le temps. Là, vous
avez l'impression de manquer de temps parce que votre liste de choses à faire s'allonge
constamment et généralement aussi parce que les tâches prennent plus de temps que ce que
vous aviez prévu. Et donc vous avez aussi l'impression parfois d'attendre de l'information qui
vienne des autres. Donc obtenir des infos, du matériel ou un dossier, vous vous dites « je ne
peux pas avancer parce que je n'ai pas eu cette info. ».
Donc si vous ressentez ça, ce que vous pouvez faire c'est tout ce qu'on a fait sur les objectifs,
sur les objectifs et également avec le SMARTE, ça c'est quelque chose qui peut vous aider. Et
quand il y a une difficulté à évaluer le temps, c'est peut être intéressant aussi d'utiliser un
chronomètre pour certaines tâches et puis vous dire : « maintenant, je vais calculer vraiment le
temps qu'il faut pour faire cette tâche-là, ça me permettra de mieux évaluer par la suite. ».
Pour vous aussi, c'est vraiment important d'apprendre à déléguer, et donc de réfléchir à ce que
vous devez faire chaque jour, de partir de la liste qu'on a faite au départ avec toutes les
activités et vous dire « OK, en fonction du temps, qu'est-ce que ça me rapporte de faire ces
activités-là moi-même ou alors est-ce qu'il vaudrait mieux que je les délègue, est-ce que ça
vaut la peine par rapport au coût que ça me rapporte ? »
Je pense par exemple à tout ce qui est société de titres-service qui peut s'occuper du ménage et
du repassage et qui peuvent vraiment faire gagner du temps comme ça. Il y a aussi de plus en
plus de secrétaires à distance à qui vous pouvez confier les tâches administratives. Donc là, ça
peut vraiment valoir la peine de calculer le coût mensuel que ça représenterait et de comparer
à ce que vous pourrez gagner pas seulement en argent mais aussi en confort de vie. Ça c'est la
deuxième, donc la tempsdinite.
– La troisième maladie c'est la personne qui dit tout le temps OUI, qui a vraiment des
difficultés à dire non, elle ne va pas oser refuser les urgences de dernière minute ou
simplement pas oser refuser les délais irréalistes surtout quand ça vient d'un supérieur
hiérarchique. Elle a l'impression de ne pas avoir le choix, de ne pas avoir le droit de refuser, se
sentir obligée d'accepter une demande même si elle est vraiment surchargée. Là, en fait, c'est
une des maladies qui est la plus difficile, parce qu'évidemment je ne peux pas vous donner un
petit truc qui – du jour au lendemain – va changer les choses. Là, ça demande vraiment de
faire un travail sur la confiance en soi. Ça c'est un travail plus sur le long terme. Là, le
meilleur conseil c'est de vous faire coacher en fait pour développer votre estime, votre
confiance en vous et apprendre à être plus assertif. Je ne vais pas trop en parler ici parce que
je sais que Florence Blaimont a prévu une super conférence sur le sujet de la confiance en soi.
Je vous conseille d'écouter cette conférence-là. Un mot d'explication sur l'assertivité parce que
parfois on me demande « qu'est-ce que ça veut dire ? » L'assertivité c 'est la capacité
d'exprimer ses idées, ses besoins, ses sentiments, ses valeurs, ses limites tout en tenant compte
de ceux des autres. L'assertivité, ça veut dire s'affirmer, défendre ses droits mais aussi en
étant à l'écoute de l'autre. Il y a encore des personnes qui confondent « s'affirmer c'est être
agressif ». Parfois, on a plein de croyances comme ça alors qu'on peut s'affirmer en étant
vraiment à l'écoute. Et d'ailleurs l'assertivité elle a été initiée par le mouvement de la non-
violence, par Gandhi et Martin Luther King. Donc voilà, ça, c'est pour les personnes qui
disent tout le temps oui.
– Et donc, la dernière maladie de la gestion du temps c'est ce qu'on appelle la « lifotili »
et ça c'est la difficulté à réaliser les priorités. Donc là, vous vous plaignez toujours de ne pas
avoir fait ce qui était important pour vous en fin de journée, vous attendez généralement la
dernière minute avant d'accomplir une tâche importante ou vous avez tendance à reporter au
lendemain, ou vous entreprenez plein de choses mais vous ne finalisez peu de choses. Alors
qu'est-ce que vous pouvez mettre en place pour gagner du temps ? Ici aussi, ça va être
l'exercice sur les objectifs qui est important, et donc ça aide bien à un certain moment, ce qui
est vraiment important c'est : « que dois-je faire pour être satisfait de ma journée ? » Donc ça
c'est vraiment quelque chose que vous devez faire chaque matin et je dirais même qu'en
milieu de journée vous pouvez vous dire : « tiens, qu'est-ce que j'ai déjà fait et qu'est-ce qui
me reste à faire ? ». Et si vous n'avez pas l'habitude de faire des pauses, de faire des réflexions
comme ça, et bien notez par exemple la phrase sur un post-it, vous la collez sur votre bureau,
sur votre ordinateur. Il faut vraiment prendre ce temps et dire : « où est-ce que j'en suis dans
mes priorités aujourd'hui ? ». Et donc pour vous, par exemple, la méthode Eisenhower ça peut
être intéressant.
Donc, à ces quatre maladies-là aujourd'hui, on parle aussi d'une nouvelle, il y a des personnes
qui parlent de pourrielisme, on a l'impression d'être submergé....
[SG] : Est-ce que tu peux redire la précédente, j'ai pas ...
[CT] : La précédente c'était la lifophimie, ça c'est vraiment la difficulté à réaliser les priorités.
[SG] : Parce ce que les autres noms, la tempsdinite, on se doute bien que c'est un jeu de mots,
la chronophagie on voit bien... mais là la lifophimie, je ne vois pas...
[CT] : Je ne vois pas non plus où ils sont allés chercher ça ! C'est vraiment des noms assez
bizarres.
[SG] : Le pourrielisme, on se doute bien que ça a un rapport avec les courriels.
[CT] : Voilà, c'est ça. Là c'est vraiment l'impression d'être submergé de courriels, de mails,
parce que par exemple dans le travail on a des coaching-mails qui ne nous intéressent pas,
donc on n'ose pas supprimer certains mails, on n'arrive pas à les classer. Et donc là
évidemment, une première chose qu'il est important de faire c'est de ne pas laisser tous les
mails dans la boîte de réception et d'avoir vraiment un système de classement. Et vous pouvez
même utiliser le mind-mapping pour préparer une structure, quoi. Et donc, dès un mail prend
moins de cinq minutes, il peut être intéressant de le traiter directement. Vous le traitez
directement et ensuite vous le supprimez. Et pour tout ce qui est copie de mail, et bien là il
faut mettre au point des règles avec les collègues, les collaborateurs pour déterminer en fait
quand ils doivent mettre en copie ou non.
Voilà, donc l'important c'est de vraiment prendre du temps pour analyser, planifier, ranger, et
c'est vraiment ça qui va vous permettre de gagner du temps par la suite.
[SG] : Super, vraiment, c'était très complet, très intéressant. Je voudrais juste te demander si
tu peux nous indiquer, tu as évoqué le fait qu'il y avait des logiciels pour le mind-mapping,
est-ce que tu pourrais nous en indiquer l'un ou l'autre ?
[CT] : Oui, OK. Alors, en fait, il y a différentes sortes de logiciels parce qu'il y a des logiciels
que vous installez directement sur votre ordinateur, et puis il y a d'autres logiciels qui sont en
ligne par exemple. Donc là, ça veut dire que vous avez accès depuis n'importe quel ordinateur.
Puis il y a aussi les logiciels payants et d'autres qui sont gratuits.
Alors, dans les logiciels payants, il y en a aussi certains qui proposent des versions de base
gratuites, et en tous cas ils proposent toujours tous un essai au moins de 14 jours à un mois.
Moi ce que je conseille c'est d'en essayer plusieurs avant de choisir. Parce que ça va vraiment
dépendre de vos besoins, de votre utilisation personnelle. Donc, au niveau des logiciels
gratuits, ce que je trouve très bien c'est xmind. Il existe aussi depuis quelques mois une
version gratuite du logiciel emindmaps, ça c'est le logiciel de Tony Buzan, l'inventeur du
mind-mapping. Donc pour moi, personnellement c'est mon logiciel préféré. Puisque comme
c'est Tony lui-même qui l'a créé, il respecte vraiment les règles du mind-mapping et aussi au
niveau du design, je pense que c'est celui qui donne vraiment les plus belles cartes.
[SG] : Est-ce que c'est celui que tu as utilisé pour la carte que tu nous as montrée ?
[CT] : Oui, voilà ! La carte qui est à l'écran effectivement, elle est faite avec emindmaps.
Donc, vous avez la possibilité d'avoir une version gratuite de base. Il faut savoir que la base
par exemple il n'y a pas de banque d'images, mais vous pouvez mettre vos propres images et
vous pouvez déjà avoir de très belles cartes avec ça. Et la version qu'on voit à l'écran, c'était à
l'époque une version pro qui n'existe plus aujourd'hui mais je pense qu'ils ont changé en
version familiale. Et alors, il y a encore une version au-dessus qui s'appelle la version
ultimate. On fait vraiment en fonction de ce qu'on prend. Dans la version pro, il y a une
banque d'images, la possibilité de faire des exports. Ultimate, c'est intéressant parce que par
exemple les personnes qui gèrent un projet, il y a un lien avec leur projet. Il y a aussi la
possibilité de donner des effets croisés, donc de faire vraiment de chouettes présentations.
Donc ça va vraiment dépendre de l'utilité de chacun.
Ce qui est intéressant avec celui-là, c'est qu'il est installé sur votre ordinateur et en même
temps, il y a la possibilité d'enregistrer les cartes en ligne et donc ça veut dire que je peux y
accéder après depuis mon portable ou d'un autre ordinateur quand je suis en formation. Ça
c'est pas mal. Alors pour ceux qui veulent pas du tout télécharger de logiciels sur leur
ordinateur mais qui veulent vraiment avoir quelque chose en ligne, ce qui est très bien c'est
mindmeister. Là, il y a aussi une version de base qui est gratuite et puis il y en a d'autres
évidemment en fonction de ce qu'on veut. Ça devient payant et je pense que c'est un
abonnement par mois celui-là. Donc là, l'avantage c'est qu'il faut rien sur l'ordinateur et on
peut partager les cartes avec d'autres personnes et on y a accès de n'importe où à partir du
moment où on a une connexion internet en fait.
[SG] : Oui. Je note en même temps. Est-ce que tu peux nous épeler pet-être xmind, c'est
xmind ?
[CT] : Oui.
[SG] : emindmaps ?
[CT] : emindmaps, tout en un mot en fait. Là en arrivant sur le site c'est en anglais. Les
différentes versions. Donc là il y a trois versions. Il y en a d'autres des logiciels. Aujourd'hui,
je pense que toutes les semaines il y a au moins un logiciel qui sort, donc vraiment moi je
dirais « testez ! ». Voyez ce qui est intéressant pour vous, testez-en plusieurs, testez les
gratuits, testez aussi d'autres logiciels qui proposent des versions des faits. Au niveau de
l'entreprise, ce qui est beaucoup apprécié c'est mind-manager. Il a vraiment beaucoup de
fonctionnalités, il en a un petit peu moins au niveau visuel, mais sinon il est vraiment
intéressant pour la gestion des projets.
[SG] : Oui, oui. OK, très bien, et pour ceux qui voudraient aller plus loin, faire appel à toi,
bénéficier de tes produits et services, comment ça se passe ?
[CT] : Alors, il y a plusieurs formules. Ça dépend un petit peu de ce que les personnes ont
envie de faire. Au niveau du mind-mapping, alors là il y a des ateliers, il y a des formations
qui sont faites en Belgique. Donc si vous êtes en Belgique ou dans le nord de la France, on
peut se rencontrer pour un atelier, ou je propose également pour les personnes qui sont plus
loin une formation à distance. Pour moi, il y a une formation en ligne sur le mind-mapping
pour apprendre plusieurs applications du mind-mapping et également, à la fin, je vous forme à
quelques logiciels. Et puis on peut aussi toujours me contacter pour un coaching individuel. Et
donc tous mes services on peut les retrouver en fait sur mon site donc là, vous voyez sur la
carte l'adresse est : http://www.nomadity.be/
Là, vous allez soit sur la page de contact et vous pouvez me contacter par mail ou par
téléphone, ou alors vous allez voir que c'est classé en trois grandes catégories.
Et si vous avez envie d'aller plus loin par exemple au niveau du mind-mapping, je vous invite
à vous inscrire sur le blog « apprendre à apprendre ». Là vous y accédez soit en allant sur mon
site à l'onglet « découverte ». Vous verrez dans le bas de la page il y a un lien vers le blog,
soit vous tapez directement http://www.nomadity.be/blog-decouverte . Vous allez arriver sur
un blog qui est consacré à l'apprentissage, à la mémoire et au mind-mapping. Si vous vous
inscrivez, vous allez recevoir 7 vidéos gratuites sur ces sujets-là. Et puis à propos de blogs,
vous verrez sur le site, il y en a un sur la créativité et un sur la confiance de soi.
[SG] : Et bien dis donc, c'est grâce au mind-mapping que tu arrives à faire tout ça ?
[CT] :Notamment oui ! Souvent on me demande comment j'arrive à faire plein de choses,
mais ça fait déjà pas mal d'années que je l'utilise, moi j'ai commencé en 2007/2008 donc
effectivement je trouve que c'est une grande aide en tous cas pour gérer l'avancement de ses
projets.
[SG] : OK ! Super ! Et bien je te remercie beaucoup, c'était vraiment très intéressant, très
complet et le thème de la gestion du temps, je pense que ça doit en intéresser plus d'une. Je te
remercie pour tout ce partage que tu nous as fait.
Et pour nos auditrices, je vous signale que vous allez, dès la fin de cette conférence, vous
allez être transférées sur la page commentaire du site et donc je vous encourage à faire part de
vos commentaires, de vos questions. Vous pouvez aussi donner des témoignages si vous avez
déjà testé le mind-mapping par exemple, si vous le connaissez, si vous... n'hésitez pas à
témoigner et donc posez aussi vos questions parce qu'il y aura des séances de
Questions/Réponses, et ça vous permettra aussi d'aller plus loin et d'en savoir plus sur le sujet
et d'approfondir. Voilà. Donc je vous souhaite une bonne continuation de la soirée avec la
conférence de tout à l'heure et on est parti pour toute la semaine, pour une grande semaine de
conférences sur différents thèmes et plein de choses intéressantes vont vous être partagées.
Voilà. À bientôt, bonne soirée !
[CT] : Merci Sophie, merci à toutes. À bientôt ! Moi je reste avec vous pour écouter les autres
conférences en tout cas.
[SG] : Très bien et merci beaucoup ! Au revoir, bonne soirée !
Comment aller loin en capitalisant sur vos forces de femmes ?
Par Millie Lavoisier
[Sophie Gueidon] : Bonjour à tous. Je suis Sophie Gueidon, organisatrice de ce sommet
virtuel « Réussir au féminin ». Si vous cherchez votre voie professionnelle, que vous voulez
monter votre propre entreprise mais sans trop savoir comment faire ; si vous voulez lancer
votre affaire pour un coût modeste, la conférence qui suit va vous ouvrir de nouvelles pistes.
En effet, il existe un domaine qui s’adapte parfaitement à vos ambitions professionnelles et à
votre vie de femme ou de mère. La personne qui va vous en parler et que j’ai le plaisir et
l’honneur d’accueillir aujourd’hui est Millie Lavoisier.
Millie est une jeune femme au parcours original. Après avoir longtemps rêvé de développer sa
propre activité, elle a découvert le marketing de réseau qu’elle a pratiqué d’abord de manière
traditionnelle avant de penser à utiliser Internet pour développer son réseau. Passionnée par
les gens, Millie se concentre aujourd’hui sur aider les personnes normales à produire des
résultats bien au-delà de la normale. C’est ainsi qu’elle va vous apprendre en quoi les forces
d’être une femme vont vous aider à aller encore plus loin.
Voilà, Millie, c’est à toi.
[Millie Lavoisier] : Merci beaucoup, Sophie, pour cette introduction. Déjà je voulais te
remercier et remercier également Luc d’avoir organisé « Réussir au féminin » et d’y avoir
consacré du temps et beaucoup d’énergie. Je suis très heureuse d’ouvrir la semaine avec
Cindy Theys et avec cette conférence.
Pour commencer, je voulais aussi rendre hommage à un autre expert qui fait partie de
« Réussir au féminin ». C’est Christian Godefroy. Il faut savoir que quand j’avais 16, 17 ans,
je me suis inscrite à ses petites histoires qu’il envoie régulièrement et qu’il envoie encore, ça a
été vraiment l’impulsion et c’est à ce moment-là que je me suis rendu compte qu’il existait un
moyen vraiment de réussir sa vie et qu’il y avait d’autres options que de gagner au loto [rire].
[SG] : Ah bon.
[ML] : Voilà oui. Depuis très longtemps, j’ai en moi… et peut-être que les personnes qui
nous écoutent et peut-être que toi aussi Sophie tu te reconnaîtras dans mon sentiment…
depuis très longtemps, j’ai la volonté ferme d’exprimer tout mon potentiel et d’aller vraiment
au-delà du dépassement de soi. Ce dont je vais vous parler ce soir à tous participe
effectivement au dépassement de soi et permet d’apprendre à se connaître soi-même bien au-
delà de ce qu’on pensait.
L’objectif aussi c’est de vous inspirer à être le meilleur de ce que vous pouvez être comme
Christian m’a inspirée par ses histoires à aller au-delà du parcours qui était tout tracé pour
moi. Je veux vraiment vous encourager à prendre en main votre destinée, à devenir le maître
de votre vie. Et pour prendre en main votre destinée, comme moi, vous vous êtes rendu
compte que c’est important d’être indépendant et que ça passait par la création d’une
entreprise mais avec une bonne progression et pas en faisant n’importe quoi. En France créer
son entreprise coûte généralement une certaine somme d’argent, et généralement au moins 2
ans pour lancer l’entreprise en question. Ce soir, Sophie tu as parlé de marketing de réseau.
Mon objectif va être de vous montrer en quoi le marketing de réseau peut être une option de
carrière et surtout une option de vie.
J’aimerais commencer par parler du revenu résiduel. Sophie, je ne sais pas si tu connais ce
terme, si tu es familière de ce que veut dire le revenu résiduel.
[SG] : Je l’ai découvert il n’y a pas très longtemps mais explique-le. Tu feras ça certainement
beaucoup mieux que moi.
[ML] : [rire] Alors on a tous écouté des tubes de musique dans notre enfance, des tubes qui
ont marqué notre adolescence : les Beatles… Il faut savoir que les enfants d’Elvis Presley
aujourd’hui par exemple continuent de toucher de l’argent qu’on appelle les royalties pour les
tubes de leur père ou de leur grand-père. Donc le revenu résiduel c’est ça. Faire une chose
bien une fois et en toucher un revenu encore et encore, mois après mois et année après année.
C’est vrai aussi, par exemple quand on écrit un livre qui devient best-seller.
Je ne sais pas toi, Sophie, [rire] peut-être que tu es une chanteuse cachée ou en tout cas…
[SG] : Non, ça, pas du tout.
[ML] : [rire] Ou peut-être que tu es écrivain…
[SG] : Malheureusement non plus.
[ML] : En tout cas, c’est un talent d’être chanteur, c’est un talent d’être écrivain et bien que
ce soit un moyen d’avoir des royalties et un revenu résiduel, ce n’est pas accessible à tous. Le
revenu résiduel est vraiment important quand on veut une vie prospère à tous points de vue
parce qu’il va nous permettre après l’avoir construit évidemment de pouvoir avoir et
énormément de temps et énormément d’argent parce que un des soucis de nos jours c’est on
se retrouve soit avec beaucoup de temps et pas d’argent, soit avec peu de temps et beaucoup
d’argent parce que sans arrêt on échange notre temps, nos heures de travail contre de l’argent.
Le revenu résiduel c’est le revenu des millionnaires. Comment devient-on millionnaire ?
Comment devient-on milliardaire ? Il faut apprendre à penser différemment. Ce revenu
résiduel, les millionnaires et les milliardaires le mettent en place. Pour donner un exemple, il
faudrait que vous ayez en banque 200 000 euros avec un intérêt de 6% pour gagner 10 000
euros par mois de revenu résiduel, c’est-à-dire qui tombe parce que vous avez accumulé 200
000 euros un jour et que vous vous retrouvez avec 10 000 euros.
Alors, à 17 ans, je n’avais pas 200 000 euros en banque. Il y a encore 5 ans, quand je
cherchais une activité et un moyen de m’enrichir tout en aidant les autres et de façon
collaborative, de façon intègre et humainement entièrement satisfaisante, j’avais pas 200 000
euros en banque. Je tiens ça de mon père. Mon père m’a toujours dit : « Si je gagne au loto,
l’argent je le placerais et je vivrais des intérêts ». Sauf que c’est pas demain la veille que je
vais gagner au loto, que vous allez gagner au loto puisqu’on a plus de chance d’être frappé par
la foudre que de gagner à la loterie. Donc il va falloir une autre solution.
Alors pour ça, on a établi déjà, je vous l’ai dit tout à l’heure, qu’il fallait évidemment pouvoir
recevoir de l’argent pour le travail que l’on a bien fait une fois.
J’imagine, Sophie, que tu es déjà allée au cinéma.
[SG] : Oui, bien sûr.
[ML] : Alors un des films les plus vus en France c’est le film Titanic. Alors est-ce que tu étais
allée voir Titanic au cinéma ?
[SG] : Non, celui-là, je ne suis pas allée le voir
[ML] : Est-ce que tu es, par hasard, allée voir Jurassic Park qui est aussi un film qui a été vu
énormément au cinéma ?
[SG] : Oui, celui-là, j’ai été le voir.
[ML] : D’accord. C’est un film qui a marqué son époque parce que quand ces gens sont allés
au cinéma, ils en sont sortis époustouflés par les effets spéciaux. Quand tu es rentrée chez toi
ou quand tu es repartie travailler le lendemain matin, tu as dû en parler autour de toi de ce
film que tu avais été voir.
[SG] : Oui, tout le monde en parlait de toute façon donc…
[ML] : C’était un événement interplanétaire, c’est clair, quand ce film est sorti. Est-ce que tu
penses qu’il y a des gens qui sont allés le voir parce que tu leur en as parlé ?
[SG] : C’est possible, oui. Je ne me souviens pas si on me l’a dit spécifiquement mais
vraisemblablement. En tout cas moi j’étais allée le voir parce qu’on m’en a parlé.
[ML] : Voilà. Et la personne qui t’en avait parlé… quand toi tu es allée au cinéma, tu as peut-
être acheté du pop-corn, des sodas ou pas d’ailleurs. Tu as payé en tout cas ta place de
cinéma. Est-ce que le cinéma a envoyé un chèque à ton ami qui t’en avait parlé pour le
remercier de t’en avoir parlé et d’avoir fait de la publicité, finalement, [inaudible] ?
[SG] : Je ne crois pas.
[ML] : [rire] Je ne crois pas non plus. Effectivement. En fait, on se rend compte que le
bouche-à-oreille c’est quelque chose de très puissant pour faire de la publicité parce que ça
vient du cœur, parce que c’est authentique, parce que c’est le partage d’une expérience
positive. On raconte ce qu’on a ressenti en étant allé voir un film ou en ayant passé un bon
moment au restaurant, par exemple, puisqu’on recommande aussi beaucoup les restaurants.
Quand on était petit aussi, moi je me souviens quand j’étais petite, je regardais les dessins
animés, il y avait de la publicité et il y avait des céréales que j’aimais vraiment et quand on se
retrouvait dans le rayon, j’étais après ma mère à dire : « Non, non je veux cette boîte-là de
céréales pas l’autre qui est dans le rayon ! Je veux celle-là que j’ai vue à la télévision.
Finalement je recommandais à ma mère cette boîte de céréales qu’elle mettait dans son casier
et elle passait à la caisse et elle achetait cette boîte de céréales.
Donc on voit que le bouche-à-oreille est quelque chose de naturel. On recommande depuis
qu’on est tout petit les choses que l’on aime et les expériences positives qu’on a vécues.
Seulement il y a très peu d’entreprises qui nous envoient un chèque à la maison pour nous
remercier de cette publicité. Ça commence petit à petit à se mettre en place. Il y a de plus en
plus d’entreprises qui mettent en place des offres de parrainage. Ça reste encore assez
marginal. Le marketing de réseau en fait c’est ça. Le marketing de réseau c’est gagner de
l’argent pour les recommandations qu’on fait auprès des gens qui nous sont proches. Ce sont
des entreprises qui vous rémunèrent pour vos recommandations et les clients que vous leur
apportez.
Imaginons un instant que l’on gagne 5 euros par personne qui va acheter un produit à une
entreprise qui pratique ce système de compensation quand vous lui amenez un client. Donc,
Sophie, il faudrait que tu trouves 200 personnes pour gagner 1000 euros par mois. Tant que la
personne continuera d’acheter ce produit ou ce service, tu gagnerais ces 1000 euros par mois
tant que tu as ces 200 personnes qui achètent ces produits. Mais je pense que tu es d’accord
avec moi que c’est un sacré travail que de trouver 200 personnes à toi toute seule. Ça va pas
se faire en une nuit.
[SG] : Ah, non, sûrement pas.
[ML] : Alors la force du marketing relationnel, du marketing de réseau, c’est que, imagine
que tu en parles à Julie, une amie, ton amie Julie et que Julie, maintenant, ce soit elle qui
trouve les 199 autres personnes et que tu gagnes 1000 euros, ça serait plus chouette ça ?
[SG] : Donc moi j’aurais à en parler uniquement à Julie ?
[ML] : Voilà.
[SG] : C’est ça ? Oui ?
[ML] : Oui, c’est ça.
[SG] : Très bien.
[ML] : Ce serait bien ?
[SG] : Tout à fait.
[ML] : Donc c’est ça le marketing relationnel. En fait on s’appuie sur les relations que l’on a
ou que l’on va créer pour trouver d’autres personnes qui vont aussi faire de la
recommandation. Tout l’intérêt du marketing relationnel c’est que notre revenu ne repose plus
seulement sur nos propres efforts mais il repose aussi sur les efforts d’autres personnes.
Donc le jour où tu veux, Sophie, partir en vacances sur une île déserte, eh bien tu peux le faire
parce que ton revenu ne repose maintenant plus sur ton travail. Il repose sur le travail de toute
une équipe qui est derrière toi. Des personnes qui vont recommander des produits ou des
services qui leur ont plu, avec lesquels ils ont eu une expérience positive donc ça va être facile
d’en parler. Quand on a vu un film au cinéma qui nous a marqués, qui nous a
émotionnellement touchés on en parle tout naturellement.
Dans le marketing de réseau c’est pareil. Ça concerne uniquement des produits où on a une
expérience extraordinaire, une expérience très positive. Du coup, tout ce travail, tout ce que tu
vas pouvoir mettre en place par la suite va être indépendant de si tu travailles ou si tu ne
travailles pas. Tu vas être payée pour le fait d’en avoir parlé à une personne et de lui en avoir
parlé positivement et qu’elle ait été satisfaite une première fois. Ensuite cette personne va
acheter tes produits. Tant que cette personne va continuer à acheter ces produits, tu vas gagner
de l’argent.
C’est un concept qui permet de mettre en place un revenu résiduel et de le construire.
L’avantage aussi c’est qu’en le construisant, tu vas gagner de l’argent. Cette somme d’argent
va se construire petit à petit. C’est très différent d’un entrepreneur qui travaillerait pendant 2
ans…Je suis sûre qu’on a tous entendu… et j’espère que vous avez dans votre relationnel des
gens qui ont essayé de construire leur entreprise. On sait que souvent pendant 2 ans, ils
bataillent, ils bataillent et parfois ils ne se prennent même pas de salaire.
En marketing relationnel, on est payé au résultat. A partir du moment où on trouve des
personnes qui recommandent les produits, on va gagner de l’argent. C’est là toute la force.
Pour les personnes qui se sentent, par exemple, restreintes dans leur travail actuel et qui ne
sont pas satisfaites de leur travail… toi, Sophie, tu vas justement parler de comment avoir un
job de rêve plus tard dans la semaine…
[SG] : Oui.
[ML] : Toi et moi savons qu’il y a des personnes qui sont complètement insatisfaites de leur
travail notamment parce qu’elles s’ennuient, parce qu’on les oblige à faire 35 heures par
semaine et que finalement pendant la moitié du temps, elles s’ennuient. L’avantage du
marketing relationnel c’est qu’on va pouvoir atteindre notre potentiel tout entier et que l’on va
être rémunéré à notre juste valeur. C’est une des forces du marketing relationnel. Pour les
femmes, pour les mères qui veulent pouvoir s’occuper de leurs enfants et qui veulent en
parallèle reprendre une activité, c’est une activité où les horaires sont choisis. Vous choisissez
les horaires.
C’est complètement flexible notamment aujourd’hui avec l’utilisation d’Internet puisque dans
la petite présentation que tu as faite de moi, Sophie, une des choses qui est particulière à ma
façon de faire du marketing relationnel, c’est que j’utilise principalement Internet pour
développer cette activité. Donc ça veut dire qu’on travaille complètement à domicile et que
l’on est entièrement libre de travailler quand on le souhaite. Evidemment il va bien falloir
avoir des horaires de travail et injecter du temps mais c’est une activité qui est complètement
flexible et qui s’adapte parfaitement à nos autres activités, nos autres priorités qui peuvent être
d’amener les enfants à leurs activités extrascolaires, qui peuvent être un investissement dans
une association ou d’autres choses encore. Je suis sûre qu’on a une variété de profils présents
avec nous ce soir.
C’est vraiment une activité qui vient à temps partiel, quelques heures par semaine et qui petit
à petit va se développer et se mettre en place.
Je sais qu’une des raisons pour lesquelles les gens démarrent en marketing relationnel et une
des raisons pour lesquelles moi personnellement, le marketing relationnel m’avait également
attirée c’est le besoin de reconnaissance pour le travail accompli et pour l’investissement mis
dans ce que je faisais. Dans mon activité principale, je manquais de reconnaissance et j‘avais
vraiment envie d’aller plus loin, d’aller vraiment très loin. C’est une activité qui amène
beaucoup de reconnaissance autant des personnes avec qui on travaille que des personnes
que l’on aide et à qui on présente et on explique qu’il existe d’autres options de carrière,
d’autres options pour créer son entreprise et comme tu disais aussi avec un coût très modeste
au départ qui ne met pas en péril toute la famille et notre santé financière. C’est aussi tout
l’intérêt de cette activité.
Une des choses que l’on me demande souvent c’est : « Oui mais finalement ça, est-ce que ce
n’est pas ce qu’on a déjà fait, c’est-à-dire participer à des réunions ? » Je ne sais pas si toi,
Sophie, tu as déjà participé à une réunion où on te présente des produits...
[SG] : Oui, ça m’est déjà arrivé. Je ne me rappelle plus bien mais oui. Je ne me souviens plus
bien de quel genre de produits mais je sais que ça m’est arrivée quand j’étais en entreprise
d’aller un soir chez une collègue de travail ou des choses comme ça, oui.
[ML] : Alors dans le marketing de réseau, le mot « vente » n’est là que pour vous rappeler
qu’il y a un échange d’un produit contre de l’argent. Mais en fait les techniques de vente
n’entrent pas dans le concept du bouche-à-oreille : chacun de nous recommande les produits
qu’il aime depuis qu’il est tout petit, donc c’est quelque chose que l’on fait naturellement. La
vente de produits en réunion s’appelle de la vente directe.
La vente directe, c’est quoi ? C’est quand une société décide de juste distribuer ces produits
directement du fabricant au consommateur sans passer par tout un tas d’intermédiaires et du
coup l’économie qui est faite est redistribuée à la personne qui organise cette réunion où elle
va vendre ces produits.
Il y a des personnes qui s’épanouissent dans la vente directe. Ce n’est pas ce que moi je fais
mais je pense que ça peut être intéressant de détailler à qui cela s’adresse, la vente directe,
pour que les personnes qui nous écoutent arrivent à savoir si c’est quelque chose qui leur
correspondrait. Alors la vente directe c’est pour le coût de la vente donc il faut aimer vendre.
Si vous aimez vendre et si vous connaissez beaucoup de monde et que vous allez pouvoir
inviter beaucoup de personnes en réunion pour présenter les produits que vous aimez et que
vous aimez vendre, c’est une activité qui va vous satisfaire parce qu’elle va vous permettre de
vous constituer soit un complément de revenu soit même un revenu complet. Mais j’insiste
bien sur le fait qu’il faut aimer vendre. Il faut bien sûr aimer organiser des réunions chez soi
ou chez d’autres personnes. Du coup, on ne fait pas systématiquement du travail à domicile et
il faut savoir que ces réunions s’organisent souvent l’après-midi ou en soirée.
Ce qui se passe en vente directe c’est qu’en suite, une fois que vous aurez mis en place vos
réunions, vous allez recruter des vendeurs ou des vendeuses qui vont à leur tour mettre en
place des réunions et vous allez manager l’équipe de vendeurs ou de vendeuses que vous
devrez trouver et inciter à faire cette activité. Ensuite, les ventes des vendeurs, vous allez
pouvoir toucher une commission sur ce que vont générer les vendeurs comme ventes.
Seulement, par la façon dont c’est pratiqué, les vendeurs vont avoir besoin de vous et vont
avoir besoin de votre présence aux réunions et de votre capacité à les motiver.
Donc, Sophie, c’est très différent du marketing relationnel. Je tiens vraiment à insister pour
que les personnes qui nous écoutent voient en quoi le marketing relationnel va leur permettre
d’aller beaucoup plus loin que la vente directe. Le marketing relationnel a pour but de mettre
en place un revenu résiduel et de vivre le style de vie des millionnaires sans avoir un million
d’euros en banque parce que, personnellement je me fiche complètement d’avoir un million
d’euros en banque. C’est pas ça qui m’intéresse. Ce qui m’intéresse c’est d’avoir le style de
vie des gens qui ont un million d’euros en banque.
On comprend que… par exemple tout à l’heure ce que j’ai donné sur les intérêts, il n’est pas
du tout nécessaire d’avoir ces 200.000, ces 1 million d’euros en marketing relationnel puisque
notre travail est démultiplié par ce que l’on enseigne aux personnes qui travaillent et décident
de travailler avec nous. Il y a vraiment une très grande différence et en marketing relationnel
on va mettre l’accent sur le leadership. C’est un travail où chacun est indépendant, où chacun
est responsable de sa propre réussite et où, en tant que personne à la tête d’une équipe, vous
allez mener cette équipe vers la réussite et vous allez transmettre ce que vous avez appris par
votre expérience.
Donc quand je parle de marketing relationnel, c’est vraiment un monde complètement
différent. L’idée c’est de trouver beaucoup de personnes qui vont chacune trouver quelques
consommateurs fidèles. Personnellement je ne fais jamais de réunion à domicile. C’est
vraiment deux mondes à part qui s’adressent à des profils différents. Je sais par exemple que
les commerciaux, les personnes qui aiment vendre, vont vraiment s’éclater et trouver dans la
vente directe un métier qui leur correspond et qu’ils savent d’ailleurs déjà faire. En marketing
relationnel, ça s’adresse à tout le monde et il n’est pas du tout nécessaire d’avoir des
compétences en vente.
Un autre point en marketing relationnel qui est vraiment positif, ça s’adresse surtout aux
personnes qui ont envie de construire quelque chose à laisser à leurs enfants. Je sais que
beaucoup de femmes et beaucoup de mères et beaucoup de pères aussi ont envie que leur
activité, que leur entreprise aille ensuite à leurs enfants. On sait aussi que nos enfants n’ont
pas forcément envie de faire le même métier que nous. Ils ne vont pas forcément s’épanouir
dans le même domaine. Dans ce cas l’idée est surtout que nos enfants bénéficient du revenu
résiduel que l’on aura créé à travers notre travail et de leur transmettre un héritage, de leur
transmettre quelque chose de concret.
Le marketing relationnel va être aussi l’opportunité de mener une équipe et vous d’être un
leader et donc de laisser s’exprimer le leader qui est en vous. Personnellement, depuis que je
suis toute petite, je sens qu’il y a quelque chose, je sens qu’il y a un petit diamant qui est en
moi et peut-être que certaines personnes ont ça aussi en elles et sont là sur « Réussir au
féminin » parce qu’elles cherchent un moyen de faire briller ce petit diamant de le montrer au
monde entier et dire : « Voilà il y avait ça en moi, j’avais juste pas les moyens de
l’exprimer ». Au travers du marketing relationnel et surtout parce qu’on se retrouve à un
moment ou à un autre à la tête d’une équipe de personnes qui comptent sur nous. Eh bien on
va pouvoir laisser s’exprimer le leader qui est en nous et ça demande une croissance
personnelle importante donc c’est obligatoirement un dépassement de soi qui n’aurait peut-
être pas eu lieu si on était resté dans une activité plus traditionnelle.
A travers le marketing relationnel, j’ai aussi rencontré beaucoup de personnalités
extraordinaires, des personnes que je sais que je n’aurais pas rencontrées dans ma vie
quotidienne si je n’avais pas fait cette activité. Donc c’est une activité qui est enrichissante à
tout point de vue. Je sais que les gens qui sont là ce soir veulent équilibrer leur vie amoureuse,
leur vie personnelle, leur vie professionnelle, veulent s’épanouir à tout point de vue et c’est
une activité qui, même si elle comporte des difficultés (je ne vais pas non plus peindre un
tableau tout rose)… ce sont ces difficultés-là qui permettent le dépassement de nous-mêmes et
d’aller bien au-delà de ce qu’on pensait être capable de faire et de vraiment exprimer notre
potentiel tout entier.
Alors il y a plein d’autres avantages, par exemple souvent il y a les moyens de se qualifier et
de gagner des voyages, de faire le tour du monde (pourquoi pas ?) et avoir un impact positif
aussi sur le monde, une personne à la fois, et offrir une opportunité aussi bien en terme de
développement personnel que d’enrichissement personnel financier et d’avoir vraiment un
impact positif sur les gens qui sont autour de nous.
C’est une activité que je cautionne entièrement parce qu’elle permet d’être à domicile et
travailler et de démarrer une activité d’entreprise et d’entreprenariat en indépendant avec un
coût modeste et, en même temps, tous les outils dont on a besoin et tous les atouts de notre
côté.
[SG] : Alors, Millie, dans ce que j’entends, je me dis que certaines personnes peuvent penser
aux chaînes d’argent. Est-ce que tu peux expliquer la différence entre marketing relationnel et
une chaîne d’argent, qui est illégale ?
[MHR] : Oui absolument, Sophie. Effectivement la génération de mes parents, parce que moi
j’ai 26 ans, mais je sais que mes parents qui ont une cinquantaine d’années ont connu les
chaînes d’argent qui sont complètement illégales autant en France qu’aux Etats-Unis que dans
plein d’autres pays, les chaînes d’argent c’est simplement gagner un revenu sur de l’argent
qu’investit une autre personne parce qu’on lui a promis qu’elle allait gagner de l’argent en
mettant cet argent dans la tirelire. Donc là c’est une chaîne d’argent : c’est gagner de l’argent
sur de l’argent que d’autres gens dépensent en pensant qu’ils vont gagner de l’argent. On
comprend bien que ce n’est pas du tout viable, que ça ne repose sur aucun produit tangible et
que c’est complètement interdit. On n’est pas du tout dans la pérennité dans ce type de
système. Ça existe toujours donc il faut être en veille, il faut faire attention à ne pas tomber
dans ce type de piège.
Le marketing de réseau est entièrement légal et reconnu d’un point de vue législatif en France
parce que l’argent que l’on dépense et que nos consommateurs et nos clients dépensent, ils le
dépensent pour recevoir un produit en échange. Et les personnes qui ont fait connaître le
produit à ces clients gagnent une commission sur la vente de ce produit parce qu’ils ont joué
un rôle de publicitaire. Ils ont fait de la publicité par le bouche-à-oreille, ça reste de la
publicité…une publicité différente de ce qu’on a l’habitude de voir à la télévision ou dans la
presse mais c’est une publicité.
Donc la personne, le distributeur, le représentant, l’entrepreneur indépendant, le partenaire, on
peut l’appeler comme on veut, il y a différents termes suivant les sociétés en question mais
peu importe, ce qui rend le marketing de réseau complètement légal c’est que ça n’est pas une
chaîne d’argent, c’est que la personne qui dépense une somme d’argent, elle reçoit en échange
un produit tangible qui a la valeur de ce qu’elle a dépensé. C’est une des clés pour la pérennité
du revenu résiduel, du revenu récurrent parce qu’un client satisfait va commander à nouveau
le produit qu’on lui a recommandé. Et tant qu’il commande ce produit, la commission va être
payée par la société au partenaire donc le partenaire va pouvoir savoir d’avance, avoir une
visibilité sur son chiffre d’affaires, savoir ce qui va lui arriver en terme de commission.
Une des forces c’est qu’on a vraiment un produit tangible dont la valeur ne dévalue pas dans
le temps. Il faut savoir que (tout le monde sera d’accord avec moi là-dessus), Internet évolue
très vite. Les nouvelles technologies évoluent très vite. Alors quand on a un produit qui est
tangible, qui est excellent et dont la valeur va rester la même au fur et à mesure que le temps
s’écoule, on a quelque chose qui peut durer 50 ans, voire 100 ans. C’est là où on parle de
pérennité et c’est dans des conditions telles que celles-là qu’on peut envisager de dire : «
Ok. Je veux construire quelque chose pour moi aujourd’hui pour vivre un style de vie
différent et aussi parce que je veux laisser quelque chose à mes enfants. Quand mes enfants
seront grands, ils auront déjà un énorme privilège et un énorme atout dans la vie que de
toucher ce revenu résiduel que je leur aurai construit. Je laisserai quelque chose derrière
moi ». C’est vraiment la grande différence entre les chaînes d’argent et le marketing
relationnel.
[SG] : J’avais encore d’autres questions. Est-ce que ça peut être… je dis ça comme ça, ce
n’est pas peut-être la bonne formule…est-ce que c’est un travail à temps complet ou c’est
quelque chose de complémentaire à une activité qu’on a par ailleurs ?
[ML] : Alors ça peut être les deux. De mon expérience, je recommanderais à toute personne
qui envisage de faire du marketing relationnel de démarrer cette activité en parallèle d’un
travail qui permet de payer les factures. Là on voit vraiment toute la force du marketing
relationnel.
Le marketing relationnel a été inventé, a été conçu pour être avant tout une activité
complémentaire. C’est une activité où il n’est pas nécessaire de passer 8h par jour pour
avancer et qu’on sorte quelque chose de tangible, de solide et qui va nous permettre de gagner
de l’argent. Comme ça, petit à petit, chacun va pouvoir développer cette activité, continuer de
travailler la journée et le faire le soir ou le matin, en fonction du rythme et des heures de
travail de chacun, c’est pour ça aussi que c’est très flexible, et de gagner un complément de
revenu.
Quand ce complément de revenu finalement va représenter plus d’argent que ce qu’on gagne
quand on va travailler à temps plein, ce sera le moment d’arrêter de travailler à temps plein et
de faire cette activité de marketing relationnel exclusivement et de continuer de grossir ce
revenu qui, au départ, était un revenu complémentaire, et qui devient un revenu principal,
petit à petit, et bien plus que ça.
Je pense aussi aux mères au foyer. Je sais qu’il y a des mères au foyer qui cherchent à
reprendre une activité professionnelle et qui ne savent pas trop vers quoi s’engager. Un des
objectifs très fréquents des mères au foyer c’est qu’elles aient la chance de pouvoir s’occuper
de leurs enfants, d’être à la maison. C’est en soi déjà un job à temps plein que de s’occuper
des enfants. Et en ça, le marketing relationnel est très adapté. C’est vraiment une activité qui
est prévue d’y consacrer 2h par jour et pas 8h comme les journées de travail. Petit à petit, les
choses se mettent en place, la personne pourrait y consacrer plus de temps mais ça s’adapte
vraiment à quelqu’un qui est déjà très pris dans ses journées. L’idée c’est de développer un
revenu comme ça, 2h par jour.
Un des objectifs des mères au foyer c’est aussi que leur mari puisse arrêter de travailler, c’est-
à-dire de finalement remplacer le salaire que gagne leur mari et ramène à la maison.
[SG] : D’accord. Et on peut atteindre cet objectif-là par le marketing de réseau ?
[ML] : Absolument.
[SG] : Ça veut dire que tout le monde arrête de travailler : aussi bien le mari que la femme ?
[ML] : Absolument, ça pourrait être tout à fait le cas. Après, tout le monde s’en va faire un
tour du monde avec les enfants en voilier ou par avion [rire].
[SG] : Il faut combien de temps pour arriver à constituer justement un réseau suffisamment
grand pour financer ce genre de projet ?
[ML] : Ça dépend beaucoup de la société avec laquelle on travaille, des efforts et de l’énergie
qu’on met dans le développement de son activité. C’est comme toute entreprise. Quand on est
entrepreneur on fait parfois… normalement on fait un plan, un business plan, on prévoit son
chiffre d’affaires, etc. Parfois on a des surprises [inaudible]. Et dans le marketing relationnel,
c’est important de savoir où on va, de se fixer des objectifs. C’est pour ça que le
développement personnel est aussi une grande part…joue un rôle très important en marketing
relationnel.
Je recommande à toute personne qui veut faire du marketing relationnel de faire du
développement personnel. Parce que pour devenir un leader d’une grande organisation, il faut
avant tout être un leader de cœur et un leader d’esprit. On devient leader d’abord donc en
faisant du développement personnel et c’est à ce moment-là qu’on est prêt à avoir une très
grande équipe. Ça va se faire petit à petit.
C’est comme un chirurgien. Un chirurgien fait 10 ou 11 ans d’études pour devenir chirurgien.
En marketing relationnel, pour vivre complètement de cette activité et gagner plus d’argent
que les revenus qu’une famille gagne aujourd’hui et aller au-delà, ça peut prendre peut-être
plusieurs années. Tout dépend de chacun, c’est très variable d’une personne à l’autre
évidemment.
Ça prend plusieurs années sauf que le chirurgien, quand il est 10 ans à l’université, il ne gagne
pas d’argent alors qu’en marketing relationnel il y a la possibilité de gagner de l’argent en
chemin. C’est aussi une des grandes forces : on est rétribué, on est récompensé sur le chemin
de la réussite. Chaque instant, chaque accroissement d’équipe, au fur et à mesure que l’équipe
grandit et acquiert de nouveaux partenaires, etc, on est rémunéré de plus en plus.
Le marketing relationnel a vraiment un côté très évolutif. Il évolue avec notre propre
personne. Plus on va grandir soi-même, plus nos revenus provenant de cette activité vont
augmenter.
[SG] : Et comment on fait pour grandir soi-même ?
[ML] : [rire] On fait du développement personnel. On travaille sur sa croissance personnelle.
Il y a de nombreux livres audio, séminaires, de très nombreuses ressources qui permettent de
travailler sur soi. Je pense que les gens qui sont là avec nous dans ce sommet de « Réussir au
féminin », ce sont des personnes qui sont déjà en action de ce côté-là, qui cherchent à grandir,
qui cherchent à acquérir des compétences supplémentaires, qui cherchent à aller beaucoup
plus loin que ce que leur amène la vie aujourd’hui. C’est ainsi qu’on devient leader. C’est pas
simplement en pratiquant l’activité. Il y a vraiment une part de croissance personnelle. On
trouve aussi beaucoup son compte et on se rend compte que l’enrichissement est à tout point
de vue.
[SG] : D’accord. Donc j’ai déjà entendu dire qu’il y a des sociétés qui fonctionnent sur la
base du marketing relationnel donc au lieu d’avoir des magasins, elles vendent leur produit
via le marketing relationnel, est-ce qu’elles assurent elles-mêmes la formation de leurs
équipes justement vers ce développement personnel ?
[ML] : Ça dépend des sociétés. Je ne peux pas parler au nom de toutes les sociétés. Ce que je
sais c’est qu’en vente directe, les sociétés assurent très souvent la formation au produit.
Quand on parle de développement personnel, de marketing relationnel, ce sont souvent les
équipes qui mettent en place les formations. Par exemple dans mon équipe, on a une
formation en développement personnel qui permet de s’enrichir en apprenant à réfléchir
comme les personnes qui gagnent beaucoup d’argent. Donc chaque équipe met en place des
formations en fonction des leaders qui sont à sa tête.
Dans notre cas, dans l’équipe avec laquelle je travaille, c’est notre cas : on a mis en place des
formations de développement personnel parce qu’on sait à quel point c’est important pour
aller très loin dans cette activité.
[SG] : Est-ce qu’il y a une façon de faire pour parler de son enthousiasme face à ce qu’on a
découvert comme produit de la même façon qu’on le ferait avec le cinéma ? Est-ce qu’il y a
une façon de parler de ce qui nous motive aux autres ?
[ML] : Pour ce qui est des produits eux-mêmes….
[SG] : Voilà.
[ML] : …c’est l’expérience que l’on a. On n’est vraiment pas dans de la vente. On n’a pas du
tout besoin d’avoir une formation technique sur les produits eux-mêmes. Le but n’est pas de
convaincre. Le but c’est simplement de répondre à un besoin. La meilleure formation que l’on
puisse donner, je pense, c’est d’être à l’écoute des personnes qui nous entourent. Et quand on
a quelqu’un qui a un besoin que l’on sait pouvoir satisfaire par le produit que l’on
recommande, avec lequel on a eu une bonne expérience, eh bien on en parle.
Personnellement, j’ai déjà recommandé un médecin qui était spécialisé pour certaines
maladies par exemple. Je ne vais pas en parler à tout le monde. Si quelqu’un me dit : « J’ai tel
ou tel problème », je vais lui dire : « Ecoute, je connais un médecin qui est spécialisé dans ton
problème et je t’encourage vivement à aller le voir parce que je pense qu’il pourrait vraiment
t’aider ». En marketing relationnel par rapport au produit, c’est exactement la même chose. Il
y a par exemple des produits dans les cosmétiques, dans le maquillage, on ne va pas en parler
à tout le monde, aux hommes par exemple. Ce serait complètement hors sujet. Par contre une
femme qui…entre femmes, entre nanas, devant un café parce que toutes les semaines on voit
nos copines et qu’on passe une demi-heure ou une petite heure ensemble à se raconter tout ce
qui se passe dans notre ville et dans nos vies. Si quelqu’un vous écoute, « Je fais une réaction
allergique » ou « J’ai des problèmes à trouver un mascara qui me convient », c’est à ce
moment-là que l’on va parler de ces produits.
Je ne suis pas du tout dans les cosmétiques mais j’ai pris cet exemple parce qu’il y a beaucoup
de sociétés qui vendent des cosmétiques à travers ce système, de la vente directe. Comme tout
produit, il va répondre à un besoin donc c’est important de parler et de recommander aux
personnes qui en ont besoin.
Tout l’intérêt du marketing relationnel et en particulier quand on est dans une société qui a
pour but d’améliorer le bien-être des gens à tout point de vue, autant leur bien-être du point de
vue de leur santé que de leur bien-être financier, le but c’est d’aider. Pour aider, il faut être à
l’écoute.
[SG] : D’accord. Est-ce que tu pourrais nous résumer les qualités nécessaires pour bien
réussir dans le marketing relationnel ? Tu avais parlé du leadership tout à l’heure, là tu viens
de dire être à l’écoute, est-ce qu’il y a d’autres choses ?
[ML] : Je pense qu’avant tout il faut le vouloir, il faut vouloir aller loin. Le titre de la
conférence c’était « Comment aller plus loin grâce à vos forces de femme » donc je pense
que toutes les personnes qui sont là veulent aller loin, veulent aller plus loin et veulent aller
très loin. C’est une qualité essentielle. Il faut vraiment avoir la niac mais la niac dans le sens
de vouloir aider les autres et de vouloir participer à quelque chose de meilleur pour tout le
monde.
A partir de là, quand on a cette volonté de faire à l’intérieur de nous, tout le reste s’apprend.
Tout le reste n’est que compétence qu’on peut apprendre dans des livres, qu’on peut
apprendre en formation. Il faut juste vraiment le vouloir au fond de soi.
[SG] : D’accord. La conférence va bientôt toucher à sa fin. Est-ce que tu aurais une petite
application précise qui permettrait d’aller plus loin pour que nos auditrices puissent se rendre
compte un peu mieux de ce que ça peut être et comment est-ce qu’on peut mener ce genre
d’activité ?
[ML] : Je pensais proposer un petit jeu à nos auditeurs qui va leur servir dans tous les aspects
de leur vie et qui leur servira dans leur activité de marketing relationnel si c’est déjà leur cas
ou dans le futur s’ils démarrent une activité en marketing relationnel. Ce petit jeu c’est de
vous poser la question « Que feriez-vous si demain vous gagniez 100 millions d’euros au
loto? ». Qu’est-ce que vous feriez de cet argent ? Immédiatement. Qu’est-ce que vous en
feriez ? Alors je vais vous parler des personnalités couleur mais avant je veux que vous
réfléchissiez vraiment. Q’est-ce que vous feriez si vous gagniez 100 millions d’euros au loto?
Soyez honnêtes avec vous-mêmes. La première pensée est la bonne donc gardez-la.
Si vous êtes bleu, vous allez avoir voyager, faire le tour du monde, organiser une grande fête,
faire la [ ?] comme on dit, vous éclater, vous amuser, voir du monde.
Si vous êtes jaune, vous allez avoir envie de faire plaisir autour de vous, d’offrir des cadeaux,
de partager cet argent, d’aider les autres, d’aider peut-être à travers des dons aux associations,
monter un immense projet pour aider les enfants en France, au Canada, en Afrique, peu
importe, ou les animaux. Vous allez vouloir aussi faire plaisir et aider votre famille, vos
parents, vos enfants. Ça c’est si vous êtes jaune.
Si vous êtes vert, vous allez avoir envie d’apprendre encore plus, d’apprendre en voyageant et
en rencontrant d’autres cultures, d’apprendre les langues étrangères. Vous allez avoir envie
d’acheter des formations, de vous rendre à des séminaires. Si vous êtes vert, le mot-clé c’est
que vous allez vouloir apprendre encore plus.
Si vous êtes rouge, vous allez avoir envie de vous payer une grande villa, vous payer une belle
voiture, la voiture de vos rêves qui roule très vite avec 200 chevaux. Vous allez vouloir vous
acheter une grosse montre et je parle bien des premières pensées qui vous viennent à l’esprit.
Donc vous avez répondu à la question : « Que feriez-vous si vous gagniez 100 millions
d’euros à la loterie ? », avec ces explications vous devez avoir une idée de si vous êtes bleu,
jaune, vert ou rouge. En fait ça détermine votre façon de communiquer. On sait dans la vie
que c’est important de bien savoir communiquer pour mettre en place des partenariats, pour
bien communiquer avec ses collègues et faire un travail d’équipe performant pour
communiquer dans son couple et avoir une vie amoureuse épanouie, pour communiquer
mieux avec ses enfants et arriver à ce que nos enfants soient à leur tour épanouis. Donc mieux
communiquer est au centre de l’épanouissement personnel et l’épanouissement de votre
famille.
Donc en déterminant votre couleur, maintenant que vous vous êtes posé cette question à vous-
mêmes, vous la connaissez. Ce que je voudrais vous faire faire comme petit exercice c’est de
poser cette même question à vos proches, aux personnes qui vous entourent et avec lesquelles
vous voudriez mieux communiquer. En fonction de leurs réponses, il faut que ce soit une
réponse honnête et sincère, pas forcément une réponse en bonne et due forme, je tiens
vraiment à insister, il faut vraiment que ce soit la bonne réponse de ce que voudrait vraiment
faire cette personne avec cet argent-là.
Du coup vous allez pouvoir identifier si elle est bleue, jaune, verte ou rouge. Vous allez vous
rendre compte si la personne est de la même couleur que vous. Si elle est de la même couleur
que vous, ça veut dire que vous communiquez avec le même langage et que, donc, vous vous
comprenez naturellement. Si elle est d’une autre couleur que vous, une des trois autres
couleurs que vous, elle communique différemment. En apprenant à communiquer comme elle,
à vous mettre à son niveau, vous allez petit à petit mieux communiquer et… le message sera
toujours le même, quand vous communiquez vous devez transmettre un message sauf que les
problèmes de communication viennent du fait que le message a été mal transmis et mal
compris, mal interprété de l’autre côté par votre interlocuteur. En vous mettant au même
niveau, avec le même style de communication, la personne qui est en face de vous va absorber
et va comprendre votre message directement en un claquement de doigts.
Ce petit outil qui est très ludique, je peux vous garantir qu’il va changer votre vie. C’est
extrêmement simple à apprendre et ça va vous aider à tout point de vue, d’autant plus si vous
vous engagez en marketing relationnel.
Je suis une grande amoureuse du marketing relationnel. Le marketing relationnel est, à mon
avis, une activité qui permet de construire un revenu résiduel non seulement aujourd’hui pour
vous, pour vivre le style de vie que vous voulez vivre, pour vivre vos rêves et accomplir tous
les projets que vous avez en tête mais aussi c’est quelque chose de durable et qui passe à
travers les années, qui passe à travers les décennies et qui permet de vous construire quelque
chose pour votre retraite et pour vos enfants.
Voilà, Sophie, c’est le petit exercice que j’avais envie de proposer qui est autant utile dans le
marketing relationnel que dans la vie de tous les jours.
[SG] : Oui, j’imagine, effectivement pour améliorer les relations avec l’entourage dans tous
les domaines, ça va être un outil intéressant. Justement, comment on fait à ce moment-là ? J’ai
une question : quand on est par exemple vert, qu’on aime apprendre, etc, et qu’on n’est pas
forcément sensibilisé par les grosses voitures et les villas, comment est-ce qu’à ce moment-là
on se met à la portée de celui à qui on doit parler en terme de possessions, je dirais ?
[ML] : Alors, par exemple, quand on a quelque chose à demander à un rouge, qu’on doit lui
demander un service par exemple, le rouge ne va pas nous rendre service pour rien. Il va
vouloir avoir quelque chose en échange qui lui rapporte quelque chose généralement de
financier. C’est rare qu’un rouge rende service juste pour aider l’autre. Il a besoin de quelque
chose en échange. Par exemple, un vert, qui aurait besoin de lui demander service ou qui
voudrait apprendre quelque chose d’un rouge, doit lui offrir quelque chose en échange pour
obtenir ce qu’il souhaite. Alors qu’un jaune aura tendance à dire oui très facilement parce que
les jaunes adorent aider leur entourage, adorent aider les gens qui sont autour d’eux et ont
énormément de mal à dire non.
Donc les verts et les jaunes s’entendent très bien parce que quand un vert demande quelque
chose d’un jaune, il est quasiment sûr d’obtenir un oui. Et les verts se sentent bien parce que
les verts ont aussi ce petit côté…une tendance à être déprimés rapidement alors quand ils ont
des milliers de jaunes qui sont proches d’eux, qui les chouchoutent, qui leur disent oui à leurs
demandes, etc, ce sont des couleurs qui s’entendent très bien.
[SG] : D’accord, oui.
[ML] : Après, bien sûr, il y a moyen d’aller beaucoup plus loin dans ces couleurs.
[SG] : Oui. C’est que j’allais dire…
[ML] : L’idée c’est déjà de se rendre compte que l’on ne communique pas tous de la même
façon et que c’est important de savoir comment nous-même on communique avec les autres et
comment les gens qui nous sont chers communiquent avec nous pour au moins se rendre
compte qu’on n’a peut-être pas le même langage.
[SG] : D’accord, oui. C’est amusant effectivement de voir que c’est le genre d’outils qui est
utilisé en marketing de réseau. Là on comprend mieux pourquoi le développement personnel
est important en marketing de réseau, il me semble…
[ML] : Absolument, tu as entièrement raison, Sophie. C’est tout à fait le cas, tout à fait vrai.
En marketing de réseau, les personnes qui réussissent à aller très loin sont des personnes qui
ont confiance en elles, qui savent s’exprimer, parler en public, qui savent inspirer les autres à
être le meilleur de ce qu’ils peuvent être. Mais ce sont des compétences qui s’acquièrent.
C’est pour ça que tout à l’heure quand tu m’as demandé : « Quelles sont les qualités à
avoir ? », il faut surtout avoir une profonde envie d’aller loin. A partir de là, toutes les autres
compétences s’apprennent : parler en public s’apprend, avoir confiance en soi s’apprend. La
preuve, il y a une conférence organisée dans « Réussir au féminin » pour apprendre à avoir
confiance en soi. Donc tous ces points-là peuvent être travaillés par la suite.
[SG] : OK, notre temps arrive à sa fin. J’avais envie de te demander aussi, comment est-ce
qu’on peut aller plus loin avec toi, si on veut avoir plus d’informations sur ce que tu fais, sur
le marketing de réseau ?
[ML] : Le plus facile c’est de se rendre sur mon blog qui se trouve à l’adresse :
www.millielavoisier.com. Sur mon blog il y a toute ma philosophie, toutes mes pensées sur
différents points liés au marketing relationnel ou… pas forcément tout le temps, où je
m’exprime librement et les personnes peuvent apprendre à mieux me connaître et
éventuellement prendre contact avec moi soit par mail soit par téléphone.
[SG] : D’accord. J’avais une dernière question, je ne pense pas que je l’ai posée, c’est : est-ce que le marketing relationnel touche tous les domaines d’activité ?
[ML] : Peut-être pas tous les domaines d’activité mais en tout cas de nombreux domaines
d’activité pour les produits. On a des produits de nutrition, dans le bien-être, la nutrition pour
les animaux de compagnie, dans les télécommunications, les voyages. Il y a vraiment une
grande variété de produits différents qui existent en marketing relationnel et tout le monde
peut trouver chaussure à son pied.
[SG] : D’accord. Très bien. Eh bien, Millie, je te remercie de nous avoir informées sur le
marketing relationnel qui est une perspective, effectivement, très intéressante à étudier quand
on veut donner une autre dimension à sa vie professionnelle.
Si vous avez des questions, si vous avez des commentaires, vous allez être redirigés à la fin de
cette conférence, sur une page du blog et vous pourrez vous exprimer, chercher à en savoir
plus, échanger entre vous. La page de commentaires vous est ouverte et nous attendons
également vos questions. A bientôt.
[ML] : Merci, Sophie, à bientôt.
Portez-vous un livre en vous ?
Par Christian Godefroy
[Sophie Gueidon] : Bonjour à tous. Je suis Sophie Gueidon, organisatrice de ce Sommet
virtuel « Réussir au féminin ». Aujourd’hui j’ai l’immense plaisir d’accueillir avec nous le
grand Christian Godefroy, fondateur du site club-positif.com.
Après avoir fait l’essentiel de sa carrière comme éditeur, (il a publié de nombreux ouvrages de
développement personnel et de santé), Christian Godefroy s'est tourné vers Internet, où il a été
le premier à croire aux ebooks, ces livres virtuels, et à en commercialiser à grande échelle.
Aujourd’hui il est encore précurseur puisqu’il a exploré pour nous une nouvelle source de
gains étonnante : le Kindle d’Amazon.
Saviez-vous que chaque jour vous inventez automatiquement des dizaines d’histoires, que
vous avez en tête des recettes, des astuces, des conseils, une mine d’or qui peut être
transformée en ebook proposé aux millions de clients d’Amazon ? C’est un processus somme
toute assez simple qui peut être cultivé pour en faire une activité rémunératrice.
Comment s’y prendre ? De quoi a-t-on besoin ? Quel titre choisir ? Comment écrire ? Voici
quelques-uns des nombreux sujets que Christian Godefroy va maintenant nous présenter.
Alors Christian, est-ce que vous êtes prêt à nous présenter le Kindle d’Amazon ?
[Christian Godefroy] : Je suis prêt, oui. Alors, en fait, j’aimerais tout d’abord planter un peu
le décor : on a commencé par avoir le livre imprimé et aujourd’hui beaucoup de gens
considèrent que le livre imprimé va mourir. Je sais que c’est une assez mauvaise nouvelle
[rire] et que peu de gens y croient, en disant : « Mais non ! C’est impossible ! C’est tellement
agréable de toucher du papier et on peut tourner les pages. Ça a une odeur particulière… ».
Tout cela est vrai mais souvenez-vous un tout petit peu, bon si vous êtes aussi âgés que moi…
Vous vous souvenez certainement des gens qui, quand on est passé de la télé noir et blanc à la
télé couleur, ont dit : « Ça sert à quoi la télé couleur ? Jamais on n’achètera une télévision en
couleur, noir et blanc c’est beaucoup mieux ». Essayez maintenant, avec vos enfants, de les
mettre devant une télé noir et blanc, vous allez voir ce que ça donne. Et pensez aux pellicules
photo et au fait que Kodak vient de faire faillite alors que pendant très longtemps, on ne savait
pas faire autre chose que des photos sur une pellicule. Il en va de même avec l’audio, par
exemple, qui est passé du disque au CD, du CD au mp3. Aujourd’hui on a beaucoup de
streaming pour l’audio.
Donc on pourrait dire que la plupart des supports d’information tout doucement se
digitalisent. Et il y a de bonnes raisons à ça. C’est que, par exemple, le coût d’un ouvrage
numérique, le coût de production est bien inférieur au coût de production d’un livre. Les
supports sont devenus extrêmement pratiques. Par exemple, le Kindle, vous pouvez très bien
vous mettre sur votre balcon en plein soleil et lire agréablement puisque c’est ce qu’on appelle
un écran réflectif et pas un écran comme un écran de télévision, un écran d’ordinateur.
Aujourd’hui avec le Kindle, il y a bien d’autres supports mais avec le Kindle on a un appareil
qui permet d’avoir plus de 1000 livres dans sa poche. On peut télécharger le dernier roman ou
le dernier ouvrage dont on a envie instantanément presque n’importe où. On n’a pas besoin de
[inaudible], de passer commande, d’attendre. Tout cela est instantané.
Et il y a de nombreux prophètes, on va dire, je pense par exemple à Nicolas Negroponte qui
est le co-fondateur du Massachusetts Institute of Technology qui dit : « Les livres physiques
seront morts dans 5 ans ». On va voir s’il a raison. Mais même s’il n’a pas tout à fait raison,
ça donne une tendance. Jeff Bezos le fondateur, le patron d’Amazon qui est le plus grand
libraire du monde, lui il dit carrément : « Dans 5 ans, la grosse majorité des livres vendus sur
la planète seront numériques ».
Si je suis forcé de lire un livre papier maintenant, je m’aperçois que je ne peux pas changer la
taille des caractères, que je ne l’ai pas tout le temps avec moi, qu’il est lourd, qu’il ne garde
pas automatiquement ma dernière page, etc. Et c’est vrai. Si on prend l’habitude des livres
numériques, on a un petit peu de mal après à s’en passer.
Tout cela est bien beau mais qu’est-ce que ça change pour nous ? Ça change des choses tout à
fait étonnantes. Par exemple, auparavant, quelqu’un qui avait une idée allait voir un éditeur lui
soumettre son idée et il faut savoir que, même avec des manuscrits déjà écrits, en moyenne il
y a de l’ordre de 1% ou même moins des manuscrits qui sont acceptés. En d’autres termes,
pour 1 personne qui est publiée, vous en avez 99 qui restent avec leur livre sous le bras même
si c’est un chef d’œuvre.
Pensez par exemple à Jonathan Livingston le goéland qui a été publié à compte d’auteur,
puisque personne n’en voulait alors que ça a été un succès phénoménal. La prophétie des
Andes pareil. Il y a beaucoup de livres qui ont été par la suite des succès phénoménaux
qu’aucun éditeur n’a voulu.
C’est sûr qu’il y a plein de gens qui ont de bonnes idées et qui ne peuvent pas les transformer
en livres à cause de cette espèce de filtre que représentaient jusqu’à présent les éditeurs. Ce
filtre n’existe plus. C’est-à-dire qu’aujourd’hui si vous avez une idée, si vous avez de
l’information ou un savoir-faire que vous souhaitez partager, il n’y a plus aucun barrage entre
vous et le marché. Vous pouvez vous adresser directement au marché. Comment ? C’est très
simple.
Vous avez Amazon par exemple en francophonie qui a 8 millions de lecteurs qui lui ont
confié leur carte de crédit et qui sont amateurs et qui ont envie d’acheter des livres. Dans le
monde, il y en a des dizaines de millions dans ce cas. Vous faites traduire ce que vous avez
fait en langue anglaise et vous avez un marché absolument colossal. A telle enseigne qu’il y a
de nombreux auteurs qui gagnent très, très, très bien leur vie. Il y a même pour le Kindle, un
club qui s’appelle le Kindle Million Dollar Club dans lequel tous ceux qui ont vendu plus
d’un million d’ebooks sont et, c’est là que ça devient intéressant pour vous, il y a plus de
femmes dans ce club qu’il n’y a d’hommes.
C’est intéressant. On peut se poser la question : pourquoi quand il s’agit de publier des
ouvrages, d’écrire des romans, de créer des ouvrages pratiques, pourquoi les femmes ont-elles
un avantage ? Moi, je suis persuadé qu’elles ont un avantage. Je le vois avec mes étudiants,
parce que j’ai pas mal de personnes qui s’adressent à moi pour les aider à publier. Il me
semble que les femmes ont une meilleure perception de ce que veut le marché. Elles ont une
espèce d’intuition qui fait que, au lieu d’écrire pour elles-mêmes, elles ont envie de partager et
elles sont peut-être moins orgueilleuses que les hommes.
[SG] : Ah oui.
[CG] : Ensuite, il y a une puissance d’imagination, de créativité chez beaucoup de femmes
qui est plus grande que celle des hommes à qui on a appris que leur côté artistique et créatif,
etc, était quelque chose de féminin et qu’il fallait donc le mettre en sourdine.
Je crois que ça c’est des raisons. Et les autres raisons, les plus importantes peut-être, c’est
qu’écrire donne une liberté absolument extraordinaire. C’est-à-dire que si on a des enfants, si
on reste à la maison, on peut écrire quand on veut. Si on travaille et qu’on doit rentrer à la
maison, on peut très bien, le soir avant de s’endormir, écrire un peu ou travailler à l’édition
d’un ebook. Toute la partie technique… aujourd’hui tout le monde sait bien que sur Internet il
y a des tas de gens qui gagnent très correctement leur vie mais c’est un petit peu comme un
escalier. Première marche : au lieu d’être à 15cm, elle est à 50cm ou 1m et la plupart des gens
n’arrivent pas à franchir cette première marche.
Cette première marche c’est quoi ? C’est l’aspect technique. Imaginez que vous publiez un
ebook. Déjà il faut pouvoir le mettre en forme et ensuite comment trouver des clients,
comment faire un site web, comment encaisser de l’argent, comment s’occuper du service
après-vente, comment relancer ses clients ? Tout ça c’est un travail très important et qui n’est
pas à la portée de tout le monde. Eh bien ce travail est fait par Amazon. C’est Amazon qui fait
la promotion de votre livre. C’est Amazon qui va envoyer des mails à ses clients pour les
prévenir que vous avez publié quelque chose. C’est Amazon qui va vendre, c’est Amazon qui
va encaisser.
Vous allez me dire : « Bon, d’accord. Amazon encaisse. Il nous donne quel pourcentage du
chiffre d’affaires? » Si on pense aux éditeurs « normaux », les éditeurs papier, les droits
d’auteur sont entre 7 et 15%. Chez Amazon, les droits d’auteur, tenez-vous bien, sont entre 35
et 70%. C’est colossal ! Comment c’est possible ? C’est possible tout simplement parce que la
marge de l’éditeur vous revient à vous. Et que cette économie en quelque sorte va dans votre
poche.
Vous me direz : « Mais pourquoi 35 ? Pourquoi 70 ? » 70 c’est si votre prix est entre 2,99
euros et 9,99 euros. Amazon veut que le prix ne soit pas nul mais qu’il soit inférieur à 10
euros parce qu’ils se sont rendu compte que ça ouvrait un marché beaucoup plus vaste quand
on restait dans cette gamme de prix. Ça c’est une des choses. Autre chose c’est qu’il
existe…alors là j’espère que vous êtes assise, il existe…
[SG] : Oui, je le suis
[CG] : …des centaines de milliers de livres dont certains ont une valeur colossale qui sont
dans ce qu’on appelle le domaine public. C’est-à-dire des livres dont l’auteur ne détient plus
les droits d’auteur. Alors comment est-ce qu’il ne détient plus les droits d’auteur ? Eh bien,
tout simplement parce qu’il est mort, soit il est mort depuis plus de70 ans si c’est en Europe,
etc. Soit si c’est aux Etats-Unis, parce que son livre a été publié avant 1968 et qu’il n’a pas
renouvelé le copyright. Donc il y a vraiment une gamme de livres ahurissante. On n’a même
pas besoin d’écrire soi-même.
On peut très bien prendre un ouvrage qui est dans le domaine public. Bien sûr après il y a un
talent à mettre en œuvre qui est de faire une jolie couverture, savoir présenter ce livre, le
mettre en relief, peut-être l’éditer, le mettre au goût du jour. Je vous donne un exemple : j’ai
publié il y a quelques années Les pensées de Marc Aurèle et dans ces pensées il y avait « Les
jeux du cirque ». Eh bien je me suis permis et la morale me le permet, je me suis permis de
parler de matchs de football. Pourquoi ? Parce que le lecteur moyen, M. Tout le Monde, ne
sait pas obligatoirement qu’au temps de Grecs il y avait des jeux qui se déroulaient dans une
plate-forme qui s’appelait un cirque. On peut mettre des textes anciens à la portée du lectorat
moderne. Cet effort de vulgarisation, cet effort de mise à disposition d’œuvres anciennes pour
un public jeune, il est récompensé par Amazon qui vous verse 35% sur la publication de ces
ouvrages.
Et, puisqu’on est en train de parler d’écriture, il n’y pas que des ouvrages du domaine public
qui vous permettent de publier sans avoir à écrire vous-même quoi que ce soit. Je vous donne
un exemple. Maintenant vous êtes en train de, pas m’interviewer, mais je suis en train de
vous donnez une conférence. Vous allez imprimer peut-être ce que je suis en train de dire. Qui
va détenir les droits d’auteur de ce que je suis en train de dire ? Eh bien c’est vous ! Vous,
pourquoi ? Parce que vous m’avez interviewé et on considère que les intervieweurs et les
organisateurs de séminaire, etc, détiennent les droits. Pourquoi ? Parce que c’est eux qui ont
posé les questions, c’est eux qui font œuvre créative.
Alors imaginez que demain vous vous intéressiez, je sais pas moi, aux fox terriers à poil ras,
et que vous interviewez 15 grands spécialistes du fox terrier, des éleveurs qui ont remporté
des concours, etc, et que vous fassiez avec ces interviews un ouvrage sur le fox terrier. Eh
bien, cet ouvrage (alors que vous n’auriez pas écrit une seule ligne, simplement téléphoné à
des gens, interviewé des gens), cet ouvrage vous en serez l’auteur et c’est vous qui toucherez
les droits d’auteur sur cet ouvrage.
Il y a plein d’autres possibilités comme ça. Je ne vais pas toutes les évoquer maintenant mais
c’est juste pour dire que 1) pour publier un ouvrage sur Kindle, on n’a pas besoin d’être soi-
même un auteur, 2) si on n’aime pas écrire ou si on ne sait pas écrire, il y a d’autres moyens,
on peut interviewer, faire transcrire, on peut soi-même parler et le faire transcrire par
quelqu’un parce que quand on parle, on parle de manière simple. On est facile à comprendre
et quand c’est transcrit en texte, le texte lui-même est beaucoup plus facile à comprendre.
Bien sûr si vous avez un talent littéraire, si vous avez envie de raconter des histoires, bien sûr
vous pouvez écrire des romans, des nouvelles.
A propos de nouvelles, j’aimerais ajouter quelque chose d’assez étonnant. Figurez-vous que
pendant des années quelqu’un qui voulait écrire une nouvelle, il pouvait publier
éventuellement dans un magazine mais certainement pas publier sa nouvelle sous forme de
livre. Pourquoi ? Parce qu’une nouvelle qui fait 20 pages, imaginez 20 pages, mises sous une
couverture, vendues en librairie, c’est tellement ridicule que d’abord le libraire ne voudra pas
le mettre en librairie parce qu’il n’a pas assez de marge et les lecteurs se diront : « Ce que je
vais acheter là, c’est ridicule ! ».
Eh bien, avec le Kindle, on assiste au mouvement inverse, c’est-à-dire qu’il y a des auteurs
femmes, mais aussi des hommes bien sûr, qui publient de petits romans qui font entre 20 et 80
pages (on est loin des pavés qu’on trouve en librairie) qui ont des succès assez phénoménaux.
J’ai lu récemment une interview de quelques-uns de ces auteurs et leurs revenus sur 1 an
étaient entre 14000 et 60000 dollars pour un titre, quelque chose d’écrit de très court.
Il y a de nouveaux titres qui apparaissent, par exemple [rire] il y a un succès phénoménal avec
de petits romans érotico-romanesques qui se lisent à la pause du déjeuner et qui font rêver et
ça a un succès phénoménal. Mettez-vous à la place de quelqu’un qui a envie de fantasmer un
peu, d’enrichir sa vie au quotidien qui est peut-être morose. Est-ce qu’il va aller dans une
librairie acheter un ouvrage de ce genre ? Il aura peut-être la peur du regard de l’autre, etc.
Alors que quand on achète ça sur son Kindle, à part Amazon, personne ne sait qu’on a acheté
un roman un peu érotique et on peut enrichir sa vie sentimentale beaucoup plus facilement.
Donc voilà il y a de nouveaux marchés qui s’ouvrent de cette façon avec le Kindle. Et ce qui
est tout à fait extraordinaire c’est qu’on pourrait se demander ce que ça coûte. Eh bien le
Kindle publishing system c’est totalement et entièrement gratuit, c’est-à-dire qu’Amazon met
à votre disposition tous ses services sans vous demander la moindre avance. En d’autres
termes, vous avez, vous, à votre charge le fait de créer un ouvrage ou de reproduire un
ouvrage de qualité. Ensuite Amazon s’occupe de tout le reste.
[SG] : Oui, justement j’allais vous demander, quand vous dites tout le reste, c’est lui qui…
donc quand on écrit le livre, on doit quand même faire la couverture soi-même ?
[CG] : Oui, alors, bien sûr. Ça c’est une des choses importantes. D’ailleurs je vous invite, si
le sujet vous intéresse à suivre un séminaire gratuit que j’organise dans lequel j’explique
comment réaliser sa couverture. Et, c’est pareil, on a sur Internet des outils gratuits qui
permettent très facilement de réaliser soi-même sa couverture. Ça n’a rien d’extrêmement
complexe, bien au contraire.
Effectivement il faut la couverture, il faut bien sûr le texte et puis c’est tout…et la description
et ce qu’on appelle les mots-clés. Mais il y a des choses qu’Amazon ne vous demande pas
mais qui sont beaucoup plus importantes. Par exemple dans les erreurs que font les débutants,
je trouve que les femmes font moins ces erreurs de, j’allais dire, d’orgueil. On a un certain
nombre de gens qui font des livres pour eux, c’est-à-dire qu’ils ne pensent pas aux lecteurs et
ils s’imaginent que si eux aiment une chose, obligatoirement le monde entier va aimer ça. Et
ils se retrouvent avec des ventes à zéro. J’ai de très nombreux exemples de gens qui ne
vendent strictement rien parce qu’ils sont d’un anthropocentrisme ou d’un égoïsme [rire]
absolument extraordinaire.
Donc la première des choses à faire et j’explique comment faire, c’est de sonder le marché, de
se poser la question : « Moi j’ai un message à passer, on va dire, à la postérité, comment le
présenter et sur quelles motivations des lecteurs vais-je jouer pour qu’ils aient envie
d’acheter ? ».
Je vais vous donner un exemple. J’ai, pendant des années, organisé des séminaires de
relaxation et d’auto-hypnose qui s’appelaient séminaire alpha. Dans le séminaire alpha, on
avait des expériences parapsychologiques tout à fait étonnantes, des exercices d’intuition, etc.
Au début j’ai essayé de faire de la publicité en présentant ces exercices et ces choses qui
étaient tout à fait extraordinaires et que les gens adorent dans le séminaire. Et je me suis rendu
compte que ce qui marchait le mieux c’était de parler des exercices dans le séminaire où l’on
apprenait à contrôler son poids, à arrêter de fumer, à diriger ses rêves, à se réveiller quand on
voulait sans réveil… C’est le genre de chose extrêmement pratique et qui motivait
véritablement les gens à venir assister à mes séminaires donc mes publicités se sont orientées
plutôt vers ça et j’ai eu des milliers et des milliers de personnes qui sont venues assister à ces
séminaires.
Et ils étaient ravis parce qu’ils avaient la réponse à cette question, à cette motivation qu’ils
avaient, mais ils avaient en plus d’autres choses que moi j’avais envie de leur apporter qui
étaient complémentaires à ce qui les motivait et qui leur faisaient découvrir tout un univers
auquel ils ne s’attendaient pas.
A mon avis, c’est un petit peu la même démarche qu’on doit avoir quand on publie un livre. Il
faut qu’aussi bien le titre que la couverture, que la présentation du livre répondent à des
attentes du public, répondent à un intérêt, peut-être à une mode. A ce moment-là, on va faire
beaucoup de ventes et ce qui est tout à fait agréable avec le Kindle c’est qu’il se vend de plus
en plus de lecteurs de Kindle. Il faut savoir que si on a un iPod, un iPad, un ordinateur, un PC,
un Mac ou un téléphone, un SmartPhone, eh bien on a un lecteur de Kindle en même temps…
[SG] : Oui.
[CG] : … puisque le Kindle n’est pas réservé à un petit appareil qui s’appelle Kindle mais il y
a des lecteurs de Kindle sur tous ces appareils donc le marché est tout à fait colossal.
Je parlais des erreurs que l’on peut faire. Première erreur : ne pas écrire pour soi. Il faut écrire
vraiment pour son lecteur. La deuxième erreur c’est le titre. Ce qui est intéressant c’est que
beaucoup d’auteurs passent, on va dire, 9 mois à écrire un livre, un peu comme la gestation
d’un bébé et au lieu d’y consacrer du temps, comme on consacre du temps à la recherche du
prénom de son bébé, ils trouvent un titre et ils mettent ce titre-là. En fait, les grands succès
sont souvent dus à une recherche assidue du meilleur titre possible.
Un titre c’est en quelque sorte la publicité du livre, c’est la première chose qu’on voit. Si le
titre n’accroche pas, les gens ne vont pas même pas aller regarder la description du livre.
Vous voyez ce que je veux dire ? Donc…
[SG] : Oui.
[CG] : …la recherche d’un bon titre et, on va dire, l’étude des titres qui ont beaucoup de
succès est aussi un facteur extrêmement important. On dit que quelques-uns des plus grands
succès de librairie sont des livres pour lesquels on a cherché jusqu’à 50 titres différents avant
de trouver le bon. C’est vraiment un effort que la plupart des auteurs oublient de faire. C’est-
à-dire qu’ils prennent un titre et ils se disent : « Ça y est, c’est bon, ça va être bien ». Ben non,
un titre c’est très important.
Ensuite il y a ce qu’on appelle les mots-clé alors j’en ai déjà un petit peu parlé tout à l’heure
quand je parlais de la recherche du marché. Dans mon séminaire gratuit, j’explique bien ça.
C’est-à-dire que, un peu comme quand quelqu’un cherche quelque chose dans Google, il va
taper quelques mots. Eh bien, dans Amazon, quand on est intéressé par un sujet, imaginez, je
ne sais pas moi, que vous vouliez cultiver des herbes aromatiques sur votre balcon, vous allez
mettre peut-être « herbes aromatiques sur mon balcon ». Eh bien la recherche de ces mots-clé
va faire sortir ou pas votre ebook. Donc les mots-clé, on a droit à 5 mots-clé. Les 5 mots-clé
qu’on va mettre sont extrêmement importants. Il faut s’assurer qu’il n’y aura pas dans l’année
une dizaine de personnes qui cherchent ces mots-clé mais qu’il y en a des milliers, ce qui vous
assurera bien sûr des ventes plus importantes.
Quand je parle de vente, ce que je voulais dire tout à l’heure, c’est qu’aujourd’hui le Kindle
rapporte, pour des gens qui ont des bons titres, de l’ordre de, on va dire, 500 euros par mois,
quelque chose comme ça. Il faut plusieurs titres pour se faire véritablement un revenu. Mais il
ne faut pas oublier que de plus en plus de personnes achètent des tablettes, achètent des
Kindles et que le marché se développe de façon considérable. C’est un développement
presque exponentiel.
Ce qui veut dire que si aujourd’hui vous mettez un ouvrage qui vous rapporte 2 à 300 euros
par mois, eh bien le même ouvrage, sans que vous ayez fait le moindre effort peut très bien
dans 4-5 ans vous rapporter non plus 2 ou 300 euros par mois mais 2 ou 3000 euros parce que
le marché se développe. Et si on choisit bien son titre, eh bien il y a un futur qui est tout à fait
intéressant et puis, je ne sais pas si parmi vos auditrices il y en a quelques-unes qui ont déjà
publié mais croyez-en mon expérience en tant qu’auteur, parce que j’ai publié pas mal
d’ouvrages en librairie, il n’y a rien de plus frustrant que de passer des mois à écrire un livre,
de le voir publié, d’être tout fier, en libraire et puis après quelques mois plus tard qu’il
disparaisse totalement de toutes les librairies simplement parce qu’il est chassé par un autre
nouveau titre.
[SG] : Oui.
[CG] : Et qu’il n’est même plus disponible, c’est-à-dire que quelqu’un qui veut se procurer
votre livre, il va chez son libraire et on lui dit : « Ben non, il est épuisé ».
[SG] : Oui, ça m’arrive assez souvent de vouloir acheter des livres qui ne sont plus présents
dans les rayons et qu’on ne peut plus se procurer.
[CG] : Voilà, c’est ça. Eh bien, avec le Kindle on va échapper totalement à ce phénomène
puisque même dans 10 ans ou dans 20 ans votre titre sera toujours là, surtout s’il a été bien
écrit, s’il a été bien présenté.
Alors il y a quand même dans tout ça un grand écueil, un piège qui guette l’auteur. C’est cette
personne qu’on a éliminée qui est l’éditeur. On peut dire, on prend son argent à l’éditeur, c’est
très bien mais l’éditeur servait à quelque chose. L’éditeur servait à vous conseiller pour le
titre. Il servait à mettre en forme votre livre de manière agréable, à relire, à s’assurer qu’il n’y
avait pas de fautes de frappe, à faire tout un ensemble de choses.
Ce travail d’éditeur aujourd’hui c’est à l’auteur de le faire. Et si on n’a pas le savoir-faire de
l’éditeur, on peut publier un ouvrage suffisamment imparfait pour qu’il récupère des critiques
négatives et ça c’est la meilleure façon de couler un livre sur le Kindle. J’ai, par exemple, une
de mes étudiantes qui a été numéro 1 sur le Kindle, parce qu’elle avait écrit un bon roman et
c’est quelqu’un, comment dirai-je ?, d’un petit peu orgueilleux, dont le métier est d’écrire et
cette personne a fait un certain nombre de fautes de typographie et de fautes d’orthographe. Je
le lui ai signalé, elle n’a pas corrigé tout de suite. Il faut savoir qu’il y a des lecteurs qui
détestent ça. Ils ont descendu en flamme son bouquin sous prétexte que… ils considéraient
que c’était un manque de respect du lecteur. Vous voyez ce que je veux dire ?
[SG] : Oui, tout à fait.
[CG] : Donc elle est passée de numéro 1 à numéro 2000. Donc ça parait ridicule parce que
c’est vrai qu’aujourd’hui si on regarde les SMS qu’on reçoit, même les emails qu’on reçoit,
les fautes d’orthographe sont partout. Mais il y a quand même la nécessité d’écrire en bon
français ou de se faire corriger pour avoir un texte qui est impeccable.
Si on reprend un ouvrage du domaine public, c’est pareil. J’ai vu par exemple tout récemment
quelqu’un a publié un ouvrage du domaine public sur le Kindle, qui a piqué le texte sur
Internet, un texte qui avait été scanné par quelqu’un d’autre et qui n’a pas vu que, dans le
processus du scanning, il y avait pas mal d’erreurs. Ça a fait scandale, c’est-à-dire que les
gens ont dit : « Vous vous rendez compte ? Il publie, il fait même pas attention à son
texte… ». Je suis sûr que les ventes de cette personne ne vont pas être très bonnes.
Voilà, j’espère vous avoir enthousiasmée pour cette nouvelle possibilité que représente le
Kindle. Il y a d’autres aspects. Par exemple, imaginez que vous soyez consultante ou coach,
vous voulez vous faire connaître, regardez autour de vous… tous les hommes d’affaires que je
connais, ils achètent tous des bouquins chez Amazon…
[SG] : Oui.
[CG] : …le public d’Amazon est ahurissant. Imaginez que vous publiiez quelque chose dans
votre spécialité. J’ai un exemple : un installateur de cuisine qui a écrit un ebook sur les pièges
quand on fait faire une cuisine. C’est un ebook assez court mais très passionnant avec des
photos, etc. Eh bien ça lui crée une clientèle qu’il n’aurait jamais eue autrement parce que
c’est un moyen d’avoir de la notoriété. C’est un moyen de se créer une clientèle. Il suffit de
donner ses coordonnées pour que le lecteur, qui est enthousiasmé, qui devient votre fan,
prenne contact avec vous et, soit vous demande d’intervenir pour son entreprise, soit de faire
quelque chose pour lui. Donc c’est aussi un moyen de promotion.
Enfin, je dirais que c’est une merveilleuse façon de soigner son ego, c’est-à-dire que…pensez,
on est tous sur terre pour un certain temps. Pendant ce temps, on vit des choses assez
extraordinaires et puis un jour on meurt et on n’a peut-être pas transmis à ses enfants, à son
compagnon ou à sa famille tout ce qu’on a vécu, tout ce qu’on a appris. C’est vraiment très
triste ça, je trouve. Alors qu’on peut très bien coucher sur le papier, publier sur le Kindle et
laisser à la postérité même si c’est pas à des centaines de milliers de lecteurs, laisser à la
postérité une trace de ce qu’on a vécu.
J’ai eu l’exemple avec un grand ami qui était spécialiste de la vente par correspondance. Il
était un peu fâché avec son fils. Il est décédé et après son fils, tenez-vous bien, qui était un
artiste, s’est lancé dans la vente par correspondance. Le seul problème c’est qu’il n’avait
absolument pas profité de l’enseignement de son père puisqu’ils étaient fâchés. C’est moi qui
ai joué le rôle de lui transmettre ce patrimoine en quelque sorte puisqu’il avait été un peu mon
mentor. Il m’avait appris beaucoup de choses. Donc son fils a eu cette chance.
Imaginez qu’il n’y ait pas eu quelqu’un qui puisse passer, en quelque sorte, le relais…
[SG] : Oui.
[CG] : Le Kindle ça peut être ça. Ça peut être la façon de passer le relais.
Alors je pourrais vous parler comme ça pendant des heures mais je sais que vous voulez me
poser des questions alors…
[SG] : Oui.
[CG] : … [rire] je vais vous laisser parler à votre tour.
[SG] : [rire] Ah mais c’est passionnant en tout cas. C’est vrai que, du coup, effectivement, j’ai
pas mal de questions et je ne sais pas si on aura le temps de toutes les couvrir mais on va faire
du mieux qu’on peut. Une des premières questions que j’avais c’est : où trouver des idées de
livres à publier ? de thèmes à publier ? Vous m’avez dit si on a une expérience particulière,
OK…
[CG] : Alors, on va faire un petit exercice maintenant c’est que…
[SG] : Oui.
[CG ]: …vous allez prendre une feuille de papier, un crayon et vous allez écrire sur cette
feuille de papier tous les tours de main, toutes les choses que vous savez qui sortent un petit
peu de l’ordinaire.
Je vais vous donner un exemple personnel : je fais la meilleure mousse au chocolat du monde.
J’ai un succès absolument phénoménal avec cette recette de mousse au chocolat. Eh bien je
pourrais très bien écrire un petit Kindle sur la mousse au chocolat et [rire] sur ma recette de
mousse au chocolat.
On a tous des choses qui sortent de l’ordinaire et que l’on peut mettre sur papier. Essayez de
penser… que ce soit dans votre carrière professionnelle, que ce soit dans le sport, que ce soit
dans vos hobbys, que ce soit en jardinage, cuisine, vous avez certainement un savoir-faire, des
choses qui sont différentes que peu de gens connaissent. Eh bien ces choses que peu de gens
connaissent, vous pouvez les partager avec un livre, un ebook en l’occurrence sur le Kindle.
Faites une liste. Vous pouvez commencer … on va s’arrêter juste 30 secondes pour que vous
commenciez à mettre quelques idées et après quand on aura fini cette conférence, complétez
la liste. Essayez de trouver des choses qui vous motivent, des choses dans lesquelles vous
avez un investissement émotionnel.
Si on prend l’exemple de la mousse au chocolat, par exemple, eh bien, ça parait ridicule mais
j’ai des amis qui me supplient de [rire] leur faire cette mousse au chocolat. J’ai le plaisir de
voir, quand ils dégustent ma mousse au chocolat, leurs yeux briller. C’est une satisfaction
d’apporter du plaisir aux autres. Il y a certainement… Vous avez certainement des choses que
vous faites et qui dans le regard de l’autre mettent des étoiles. Alors, mettez ça sur le papier.
[SG] : Mais quand vous dites : « que peu de gens connaissent », ça met la pression, je trouve.
[CG] : Quand je dis : « peu de gens connaissent », pensez aux millions de lecteurs de Kindle.
« Peu » ça peut être seulement 1 million sur 8 millions.
[SG] : [rire] D’accord. C’est tout de suite plus rassurant.
[CG] : Et puis vous pouvez très bien, comment dirais-je , vous spécialiser. Par exemple, il y a
des gens qui sont très bons en jardinage mais s’ils font un sujet plus spécifique sur, on va dire
par exemple, comment éviter… les légumes qui vont ensemble et qui permettent d’éviter les
insectes et tous les nuisibles, bon voilà, une spécialisation, c’est une des choses que l’on fait,
quand on a un jardin, pour éviter que les carottes soient mangées par les vers ou que les choux
soient mangés par les escargots. Eh bien, voilà vous vous spécialisez là-dedans et vous verrez
qu’il y a plein de gens qui sont intéressés [rire] à savoir comment planter un faux jardin sans
voir ce qu’on a planté se transformer un jour en gruyère ou [inaudible].
[SG] : Oui. Donc vous nous conseilleriez d’être très pointus, très spécifiques ?
[CG] : Dans mon expérience en tant qu’éditeur, j’ai quand même une quarantaine d’années
d’expérience…
[SG] : Oui.
[CG] : Effectivement c’est une façon…L’image que j’ai en tête c’est le clou. Imaginez qu’un
clou soit bien pointu. Quand vous prenez votre marteau et que vous enfoncez le clou dans le
bois, il va pénétrer facilement dans le bois. Imaginez maintenant que votre clou soit émoussé
ou même qu’il soit complètement plat. C’est beaucoup plus difficile de le faire rentrer dans le
bois. Eh bien il en va de même avec les ebooks. Quand ils sont très spécifiques, ils pénètrent
plus facilement dans le marché.
[SG] : D’accord. Par exemple sur votre mousse au chocolat, vous feriez combien de pages ?
[CG] : A mon avis, une vingtaine de pages suffisent.
[SG] : D’accord.
[CG] : On peut très bien…. Je pourrais très bien mettre une petite introduction sur le
chocolat. J’essaierais de retrouver qui a inventé la mousse au chocolat. Après… Oh je
pourrais même faire une quarantaine de pages, je pense ! Et puis ce qui est très intéressant
c’est que sur le Kindle, on peut mettre des photos donc on met toutes les étapes, on prend des
photos avec son iPhone, son téléphone portable, son appareil photo numérique avec une petite
légende à chaque fois. Et c’est 1000 fois plus facile à faire que si on a juste une description.
Je pourrais même ajouter…demander à mes amis qui adorent tellement ma mousse au
chocolat, et ma famille, je leur demanderais des témoignages que je rajouterai à la fin. Vous
voyez un peu?
[SG] : Oui, oui.
[CG] : Je pourrais même aller interviewer un grand chef qui… dans le domaine de la mousse
au chocolat. Il n’y a pas de limite. Les idées, tous les matins, sous la douche, on en a.
[SG] : Oui, oui, oui. Super. Ça donne envie. Moi… [rire] à la fois la mousse au chocolat et
l’idée de faire publier avec juste un sujet comme ça qu’on maîtrise bien mais sans prétention,
ça ouvre des perspectives fascinantes et ça donne vraiment envie, je trouve.
[CG] : Avez-vous d’autres questions ?
[SG] : Oui, j’avais encore deux petites questions. Je voulais s’il y avait des qualités
particulières à mettre en avant, à développer ou à avoir d’avance pour rédiger un ebook et le
mettre sur Kindle. Qu’est-ce qu’il faut mettre en avant ?
[CG] : Alors, oui, il y a une grande qualité. Moi j’ai pu mesurer ça. Je suis désolée pour nos
auditrices qui n’ont pas cette qualité, mais il m’apparaît essentiel d’aimer lire.
[SG] : Ah oui.
[CG] : Si vous n’aimez pas lire, vous aurez plus de mal à réussir. C’est pas impossible mais
vous aurez plus de mal à réussir si vous n’aimez pas lire parce que, en fait, on nourrit son
cerveau de modèles et d’idées à partir des idées des autres. Donc la lecture c’est quand même
une des façons d’appréhender les nouvelles idées et plus rapide. On va presque à la vitesse de
la pensée si on est en lecture rapide.
[SG] : Oui.
[CG] : Donc lire est essentiel.
Le deuxième point, je dirais, c’est qu’il faut être curieux. La plupart des gens regardent les
choses qui les entourent sans se poser la question du pourquoi et du comment. Et j’ai
remarqué que ceux qui ont les plus grands succès se posent des questions. Ils se disent :
« Mais pourquoi cette personne agit de cette façon ? Pourquoi quand, à chaque fois que je
veux faire ceci, il se passe cela ? Pourquoi est-ce que telle chose est faite de telle… » La
curiosité est vraiment un facteur de réussite dans ce domaine.
La troisième chose, je crois, c’est qu’il faut aimer parler. Si vous avez de grandes discussions
téléphoniques avec des amis, vous aurez plus de facilité à réussir, parce que vous avez la
capacité de vous exprimer. Encore que il y a des personnes très renfermées qui, quand elles
prennent une plume, sont capables d’ouvrir leur cœur et de déverser une quantité d’émotions
et d’images, etc, fabuleuses parce qu’elles les ont stockées en ne les exprimant pas. Mais c’est
plus facile quand on aime parler et écouter aussi bien sûr..
[SG] : Oui. Et alors, des qualités auxquelles on aurait pu penser comme être créatif, savoir
écrire, etc, ça ce n’est pas prioritaire ?
[CG] : Ah non alors, là moi je vais m’inscrire en faux. Je vois bien, enfin, je connais bien
Kindle…
[SG] : C’est une question…
[CG] : Je m’inscris en faux contre cette idée toute faite qui est que, par exemple, il faut savoir
écrire, il faut être créatif.
J’ai un exemple : beaucoup de gens ont peur de la page blanche. Eh bien la page blanche ça
n’existe pas si on connaît le processus de la rédaction d’un livre qui consiste dans un premier
temps à faire des recherches, à accumuler, on appelle ça la méthode multipliée par 2,
accumuler 2 fois plus d’informations que ce dont on va avoir besoin dans son ebook et ensuite
à apprendre comment structurer ces idées pour que ce soit agréable à appréhender.
La peur de la page blanche n’existe pas. C’est vrai qu’au contraire, en fait, on se dit plutôt :
« Ah zut qu’est-ce qu’il va falloir que j’enlève ? J’ai tellement d’informations. Comment est-
ce que je vais pouvoir raccourcir pour que ce ne soit pas un roman-feuilleton ? »
[SG] : Oui, c’est ça. Est-ce qu’il y a un maximum de pages à faire, à ce propos ?
[CG] : Alors, oui c’est une question intéressante. On s’est rendu compte que le lecteur de
Kindle s’attend à avoir un ouvrage relativement court et qui va à l’essentiel. Par exemple un
ebook de 80 pages est très bien perçu par les lecteurs. Un ebook de 200, 300, 400 pages, il
faut vraiment que ce soit un roman… ce que les Américains appellent un page turner, c’est-à-dire où on est complètement scotché [rire] et où on veut absolument
arriver au bout. Mais c’est moins adapté au livre électronique. On s’attend, quand on achète
un livre électronique, un ebook, on s’attend à ce que l’auteur ait fait un effort de synthèse, ait
fait un effort pour nous faciliter les choses contrairement à un livre où souvent l’auteur va,
comment dirais-je ?, en rajouter parce qu’il veut arriver à ses 150, 250 pages, vous voyez ce
que je veux dire ?
[SG] : Oui, tout à fait.
[CG] : Donc gardez en tête 80 pages maximum. Il y a des tas d’autres raisons après… Même
si le Kindle garde la page. C’est plus agréable de passer d’un niveau… Tiens, je vais vous
livrer une petite information amusante et intéressante. Vous savez que dans le livre, il y a
beaucoup de gens qui achètent des livres au kilomètre, enfin il y avait…vous savez tous ces
livres reliés qu’on met dans sa bibliothèque pour donner à penser qu’on aime beaucoup lire…
[SG] : Oui.
[CG] : …et qu’on ne va jamais lire. Eh bien il y a le même phénomène sur le Kindle, un petit
peu différent. C’est-à-dire qu’on s’est rendu compte que une part non négligeable des ebooks
n’est jamais lue. C’est tellement facile de les acheter, peut-être d’aller picorer l’information
dont on a besoin et puis après de les oublier qu’il y a une consommation, une
surconsommation d’ebooks en quelque sorte. Les gens stockent de l’ebook quand ils ont
« Ben tiens, quand je serai en vacances, je vais le lire » ou « Quand je serai à la retraite, je
vais le lire ». Vous voyez ce que je veux dire ?
[SG] : Oui.
[CG] : Alors ça c’est évidemment un gros avantage pour les auteurs puisque eux vont toucher
leurs droits d’auteur que l’ebook soit lu ou qu’il ne soit pas lu.
[SG] : Oui bien sûr. Donc vous parliez aussi…. Donc il faut avoir deux fois plus d’infos que
nécessaire et ensuite pour faire le tri, c’est ça ? Est-ce qu’il y a des méthodes particulières ?
[CG] : Alors pour faire le tri, je vous conseille d’utiliser ce qu’on appelle le mind mapping.
Mind mapping c’est une représentation du cerveau. Le cerveau fonctionne de la même façon
que le mapping ou mind mapping, il fonctionne de la même façon que le cerveau. Donc c’est
une facilité de créer des idées, les organiser, les réorganiser différemment, etc. C’est
absolument [inaudible] et de plus en plus d’auteurs construisent leurs ouvrages à partir de
mind mapping.
[SG] : D’accord. Très bien. C’était vraiment intéressant. Je voulais vous demander aussi,
comment est-ce qu’on peut… Vous avez parlé d’un…
[CG] : Un séminaire.
[SG] : …une séance gratuite. Un séminaire.
[CG] : Oui tout à fait, où je donne tout d’abord « Comment étudier le marché » ensuite
« Comment rédiger l’ouvrage », ensuite « Comment faire la couverture » et « Le choix des
mots-clé » et « Comment publier sur Kindle ». Vous trouverez ça à l’adresse suivante :
www.thekindlebanksistem.com [il l’épelle], c’est en un seul mot.
[SG] : « Sistem » c’est pas « y » ?
[CG] : « System » excusez-moi, pardon. Je me suis trompé. Comme un système en français.
[SG] : Redites-le alors : www.thekindlebanksystem.com c’est ça ?
[CG] : Exactement. Très exactement. Alors là je vous ferai une petite présentation de
l’opportunité du Kindle qui reprendra quelques éléments que j’ai développés là mais qui ira
un petit peu plus loin. Ensuite vous serez invités à participer à un séminaire live. J’en organise
assez régulièrement. Voilà.
[SG] : OK, très bien. C’est parfait. En tout cas, je vous remercie infiniment pour tout ce que
vous avez partagé avec nous, qui est déjà très intéressant. S’il y a moyen d’en savoir encore
plus, c’est fabuleux mais on a déjà notre sac bien rempli d’informations.
[CG] : Voilà, c’est ça. Et gardez présent à l’esprit que c’est le futur et que notre monde va très
vite, et qu’il vaut mieux se préparer au futur qu’être à la traîne.
[SG] : Oui, certainement.
[CG] : Voilà.
[SG] : OK. Très bien. Je vous remercie beaucoup et je donne juste un message à nos
auditrices et auditeurs s’il y en a : à présent vous allez être dirigés vers une page où vous
pourrez laisser vos commentaires, vos questions, vos témoignages. Nous sommes très friands
d’avoir vos impressions, votre feedback et notamment toutes vos questions parce que vous
aurez droit aussi à des séances de questions/réponses. Donc si vous avez des questions pour
Christian, n’hésitez pas, venez les mettre dans la rubrique des commentaires. A très bientôt
pour une prochaine conférence. Au revoir.
Job de rêve, comment passer à la réalité ?
Par Sophie Gueidon
[Luc de Wacter] : Bonsoir à toutes, bonsoir à tous, et bienvenue à cette conférence du
sommet Réussir au Féminin. Je suis Luc de Wacter, co-organisateur de ce sommet avec
Sophie et, justement, ce soir, et bien, je suis là pour présenter Sophie.
Si vous avez l’impression qu’un job de rêves, ça n’existe pas ou qu’en tous cas, ce n’est pas
pour vous,
Si vous ne savez pas comment sortir de la routine métro-boulot-dodo,
Si vous aspirez au week-end alors que la semaine vient à peine de commencer,
Si vous attendez la retraite avec impatience,
Si vous aimeriez changer de voie mais vous ne savez pas comment faire…
Alors, cette conférence est faite pour vous.
Aujourd’hui, comme je vous l’ai dit, j’ai le plaisir d’accueillir et de vous présenter, Sophie
Gueidon, initiatrice de ce sommet Réussir au Féminin et coach en réussite professionnelle.
Après avoir travaillé dans la communication d’entreprise et le marketing, Sophie s’est
reconvertie dans le coaching où elle accompagne toutes celles et ceux qui veulent rien de
moins qu’un job de rêves.
Elle permet à ceux qui veulent donner plus de sens à leur vie, de découvrir ce qui les fait
vibrer réellement, de prendre conscience de leurs richesses et de développer des stratégies
gagnantes pour arriver là où ils veulent.
Elle accompagne aussi bien des salariés dans leur évolution professionnelle que des créateurs
d’entreprise ou des artistes dans le montage de leur projet et le développement de leurs
activités.
Bienvenue Sophie et Bonsoir à toi !
[Sophie Gueidon] : Bonsoir Luc, et merci de m’accueillir au sein de ce sommet.
[LdW] : Et bien, j’ai envie de te dire : merci à toi d’avoir eu l’extrêmement bonne idée
d’initier ce sommet et merci de ta confiance, de m’avoir fait confiance pour t’accompagner
sur ce projet.
Sophie, dans la présentation de ta conférence, tu parles de façons de faire bien précises pour
obtenir le job de ses rêves, est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ?
[SG] : Oui, tout à fait. Je ne sais pas exactement s’il faut parler de façons de faire ou plutôt
d’étapes à suivre, en tous cas, c’est une réflexion à mener, ce sont des questions à se poser.
Cela me fait penser à une phrase que j’entendais quand j’étais petite, quand je disais à ma
mère que j’avais perdu quelque chose, elle me répondait « Qui cherche trouve ».
Cette phrase encore résonne dans ma tête. Je ne sais pas si je perdais souvent mais affaires,
mais en tous cas, j’entends encore très bien la voix de ma mère, me répétant « Qui cherche
trouve », « Qui cherche trouve »… Et c’est vrai, maintenant je me rends compte que
c’est « Qui cherche trouve » c’est comme ça que ça se passe. Et particulièrement, pour savoir
ce qu’on veut faire de sa vie, et bien là aussi : « Qui cherche trouve »,
Bien sûr, on peut avoir des doutes, faire des allers-retours, la vie n’est pas une longue ligne
droite, on peut faire un pas en avant, un pas en arrière mais si on ne cherche pas ce que l’on
veut faire, ce qui a du sens pour nous, on risque fort d’arriver à la fin de sa vie en se disant
que l’on n’a rien fait de significatif. On risque fort à l’heure des bilans de ressentir un vide et
c’est cela, j’en suis persuadée, qui fait que nous nous angoissons parfois au seuil de la mort.
Ce qui nous rend malheureux au moment de mourir, anxieux, c’est de ne pas avoir fait ce qui
faisait sens pour nous, c’est de ne pas avoir accompli notre mission. Et quand on parle de
mission, ce n’est pas forcément quelque chose d’extraordinaire, des missions, il y en a de
toutes les sortes. Accomplir sa mission, c’est simplement faire quelque chose dans lequel on
se sent bien, dans lequel on se sent à sa place.
Et donc, pour atteindre cette place, ce job où l’on se sent vivant, ce que j’appelle volontiers
job de rêves parce que c’est celui auquel on pense quand on rêve, quand on rêvasse, quand on
est dans la lune, pour atteindre ce job de rêves, il y a 7 étapes, 7 points particuliers sur
lesquels il faut porter son attention.
Mais avant de commencer à intervenir, j’aimerais lire une citation que j’aime beaucoup et qui
guide l’ensemble de mon travail, c’est un texte de Myriam Williamson repris par Nelson
Mandela dans son discours d’investiture à la présidence de l’Afrique du Sud en 1994. Et ce
texte dit :
"Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur, notre peur la
plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de toute limite. C’est notre propre
lumière et non pas notre obscurité qui nous effraye le plus. Nous nous posons la question :
qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde.
L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres.
Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous. Elle ne se trouve
pas seulement chez quelques élus, elle est en chacun de nous et en laissant briller notre
propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres."
Voilà.
[LdW] : WOW !
[SG] : Alors, il y a plusieurs choses qui retiennent mon attention dans ce texte :
Il y a d’abord cette partie : « Nous nous posons la question : qui suis-je, moi, pour être
brillant, radieux, talentueux et merveilleux ? En fait, qui êtes-vous pour ne pas
l’être ?... » Effectivement : en fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ? C’est ça qui
m’interpelle. En effet, la question que l’on se pose en général c’est plutôt : qui suis-je
pour être brillant, talentueux, etc…Sous-entendu, je ne le mérite pas, je ne suis pas assez
bien, je suis un imposteur… Très souvent, on se restreint dans nos ambitions, on se dit
que ce n’est pas raisonnable de croire que l’on pourrait faire ceci, apporter cela au monde,
faire de grandes choses… Mais en fait, la vraie question, c’est la suivante : qui êtes-vous
pour ne pas l’être ? C’est ça qu’il faut se demander : qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Essayez de vous poser cette question, cette question -là : « pourquoi est-ce que je ne
pourrais pas faire ? ». Chaque fois que vous hésitez et que vous avez un doute, posez-
vous la question « pourquoi est-ce que je ne pourrais pas faire cette chose-là ? ». Et vous
verrez que votre vie va réellement changer, si vous transformez les choses en posant cette
question-là. Au lieu de vous demander « pourquoi est-ce que je pourrais faire ça ? »,
demandez-vous « qu’est-ce qui pourrait m’en empêcher ? » parce qu’il n’y a aucune
raison pour que vous ne puissiez pas le faire.
Et d’ailleurs plus loin, nous avons la réponse :
« Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde ». Et c’est ça qui est vrai, si
vous vivez à moitié, si vous vous contentez d’être médiocre, qui en profitera ? A qui, ça
va servir ? Certes, vous ne ferez de l’ombre à personne mais est-ce vraiment cela dont le
monde a besoin ?... Cela me fait penser à l’argent. Nous aurons bientôt une conférence
sur l’argent de mon amie Nathalie Cariou et à propos de l’argent, certaines personnes
disent, en croyant bien faire : « Oh, l’argent, moi ça ne m’intéresse pas, je n’ai pas de
gros besoins, je n’ai pas besoin… ». OK, vous n’avez peut-être pas de gros besoins mais
qui vous dit que c’est pour vous que vous avez besoin d’argent ? Avec de l’argent, vous
pouvez vous faire plaisir effectivement, mais aussi vous pouvez…financer la recherche
pour lutter contre les maladies, vous pouvez donner un logement à des sans-abris, vous
pouvez offrir des vacances à des enfants qui n’ont jamais vu la mer, vous pouvez
permettre à des enfants hospitalisés de réaliser leurs rêves, vous pouvez également, dans
votre environnement plus proche, permettre éventuellement à vos parents de finir leur vie
dans une chouette maison de retraite, ou financer les études de vos enfants… Enfin, bref,
l’argent, ça ouvre plein de possibilités. Ne pas vouloir d’argent, c’est passer à côté de
possibilités énormes de rendre service au monde… C’est comme vivre petit, de ne pas
vouloir avoir de l’argent, c’est comme vivre petit, ça ne rend pas service au monde. Si
vous êtes petit, si vous n’avez pas d’argent, comment est-ce que vous pouvez rendre
service au monde ? Honnêtement, croyez-vous qu’on est plus utile aux autres quand on
est SDF ou quand on a largement de quoi vivre ?... A mon avis, c’est plutôt quand on est
dans le grand, donc quand on ne se limite pas.
Donc, « Vivre petit ne rend pas service au monde »
Ensuite, ce qui me marque aussi dans ce texte c’est la phrase: « en laissant briller notre
propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de
même. »…
Et oui, finalement, quand on se permet de rayonner, d’être grand, d’être ambitieux, on
rend service aux autres. Et ça, c’est merveilleux de penser ça, parce que ça nous dit
qu’être brillant, viser haut, être ambitieux, avoir de grands objectifs,… finalement, ce
n’est pas pour nous que nous le faisons, ce n’est pas notre ego que nous satisfaisons, nous
le faisons, en quelque sorte, pour ouvrir la voie à d’autres, pour leur donner, comme c’est
dit dans le texte, la permission de faire de même, la permission d’avoir eux aussi, des
objectifs ambitieux, de ne pas vouloir se contenter de peu, la permission de refuser la
médiocrité, de vouloir le meilleur…
Ceci dit, et cela va m’amener au 1er
point que je voudrais aborder ensuite, dans les étapes pour
atteindre le job de rêves, donc ceci dit, ce n’est pas toujours facile d’ouvrir la voie vers un
monde plus grand, ce n’est pas toujours facile de vouloir rendre service au autres.
[LdW] : Ah bon ? Et pourquoi ça ?
[SG] : Et bien, tout simplement parce que les autres n’attendent pas forcément ça de vous. Les
autres, ils sont en train de vivre leur traintrain quotidien, qui est effectivement pas toujours
idéal mais qui est connu. Et l’être humain a besoin d’être dans le connu. Il est programmé pour
maintenir l’équilibre, pour maintenir ce qu’on appelle en physiologie, l’homéostasie.
L’homéostasie, c’est un processus de régulation, qui met tout en œuvre pour maintenir
constants tous les niveaux de l’organisme. Par exemple, si on a une augmentation du taux de
sucre dans le sang, le corps va produire de l’insuline pour réduire ce taux de sucre, nos
poumons amènent de l’oxygène et ils éliminent le gaz carbonique, pour maintenir l’équilibre ;
nos intestins évacue les résidus de ce qui est apporté par l’alimentation, là aussi, il y a un
équilibre qui se fait, entre ce qu’on amène et ce qui ressort… Tout est prévu à l’intérieur de
nous pour éviter le changement, les grandes transformations. Tout est prévu pour maintenir un
équilibre.
Donc, si vous, vous arrivez un beau jour dans votre entourage et que vous dites « Je vais laisser
briller ma propre lumière », même si vous rajoutez : « ça vous donnera la permission de faire la
même chose »…, et bien non, ne vous attendez pas à ce qu’on vous saute au cou !
Et ce petit préambule, nous amène donc à aborder la 1ère
étape, le 1er
point sur lequel vous allez
devoir porter votre attention pour obtenir votre job de rêves, et ce 1er
point c’est
l’ENVIRONNEMENT.
L’Environnement : Avant de démarrer le chemin vers votre job de rêve, il faut savoir d’où
vous partez. Quel est votre contexte actuel ? Votre situation actuelle ? Et par contexte, il faut
entendre tout ce qui est matériel et tout ce qui est immatériel.
Donc, dans ce qui est matériel, vous allez avoir votre situation professionnelle actuelle.
L’endroit où vous habitez, le secteur d’activité dans lequel vous exercez, votre profession,
votre entreprise mais aussi il va y avoir les autres personnes avec lesquelles vous êtes en
relation : votre famille, vos amis, vos collègues,… Et c’est là qu’on en revient à ce que je disais
tout à l’heure au sujet de la phrase de Mandela, au sujet de « si vous décidez de laissez briller
votre lumière » votre entourage, lui, particulièrement votre entourage immédiat, il ne va pas
forcément voir ça d’un bon œil parce qu’il faut bien être réaliste, il y a quand même beaucoup
de gens qui se satisfont d’un job qui ne les fait pas rêver du tout. Un job de rêves, ça peut
paraître une utopie. Donc, ne vous attendez pas à ce que les autres vous encouragent dans votre
quête d’un job meilleur, tout à coup. Ils ne vont pas comprendre. Il ne faut pas attendre ça
d’eux.
Pas parce qu’ils sont malveillants à votre égard, pas parce qu’ils ne vous aiment pas, bien au
contraire. C’est même parfois justement parce qu’ils vous aiment qu’ils ne veulent pas vous
voir changer. Comme ils vous aiment et qu’ils sont en interaction étroite avec vous, cela les
effraie de vous voir changer.
Et cela les effraie pour plein de raisons. Cela les effraie parce qu’ils ont peur de ne pas vous
reconnaître, par exemple. Parce qu’ils ont peur que les choses soient différentes entre vous.
Peut-être que vous ne les aimiez plus autant, que vous ne vous adressiez plus autant à eux
Ils ont peur pour vous également. Ils peuvent avoir peur des critiques, pardon, ils peuvent avoir
peur des risques que vous serez amenés à prendre, peur pour vous et peur pour eux, parce que si
vous prenez des risques et que ça se passe mal, ils en seront impactés, à la fois parce qu’ils
seront touchés que ça ne se passe pas bien, et aussi parce que peut-être vous allez leur
demander de l’aide et que, du coup, ils seront partie prenante dans votre changement…
Et puis, il y a encore une autre raison, c’est que par votre changement, vous allez créer une
rupture dans l’état actuel des choses, vous allez rompre un équilibre. Si vous, vous vous
permettez d’aller vers votre job de rêves, cela remet en cause les personnes autour de vous. Si
vous, vous le faites, pourquoi elles, elles ne le feraient pas ? Alors, d’un côté, c’est super, parce
que, comme le dit Myriam Williamson, vous leur donnez inconsciemment la permission de
faire la même chose que vous, sauf que vous arrivez un peu comme un chien dans un jeu de
quilles. On est là, bien tranquilles, confortables, dans une routine et tout à coup, vous, vous
arrivez avec vos grandes idées : « moi, je ne veux plus faire comme tout le monde, métro-
boulot-dodo, je veux une vie qui a du sens, je veux voir grand, etc.… ». Comprenez bien que
cela peut déstabiliser votre entourage et ne vous attendez pas à leurs encouragements.
[LdW] : Oui, mais alors, qu’est-ce qu’il faut faire ? On ne peut pas en parler autour de nous
dans ce cas-là ?
[SG] : Effectivement, c’est plutôt à éviter, du moins au début. Mais attention : ne renoncez pas
pour autant !
L’appui dont vous avez besoin, vous pourrez le trouver ailleurs. Vous pourrez, par exemple,
effectuer un bilan de compétences, et bénéficier de l’aide de professionnels dont c’est la
spécialité, vous pouvez trouver l’un ou l’autre ami, une relation, même éloignée, qui nourrit le
même projet que vous, la même envie que vous, vous pouvez aller sur des forums, trouver des
mentors, lire des livres… Il y a d’autres moyens que de chercher l’appui de vos proches. Et je
ne dis pas ça du tout pour vous brouiller avec vos proches, simplement, ils ont leurs limites et
leur rôle n’est peut-être pas de vous aider à tout bouleverser dans votre vie. En tous cas, pas au
début. Plus tard, quand vous aurez réfléchi et que vous saurez plus précisément ce que vous
voulez faire, là oui. Là oui, vous pourrez en parler et même, vous devrez en parler pour que
cela se passe dans l’harmonie, pour que votre entourage devienne allié de votre projet, ça tout à
fait. Mais au début, ce n’est pas nécessaire, c’est même plutôt déconseillé car cela risquerait de
tuer votre projet dans l’œuf.
N’attendez pas que le changement vienne des autres, le changement est entre vos mains. Et
parfois, en parler aux autres, c’est attendre d’être encouragé pour se reposer un peu sur les
autres. Non, le changement, il est entre vos mains, vous seul pouvez le mettre en œuvre. Et
pour cela, vous devez agir.
Et donc, puisque l’on parle d’agir, cela m’amène au 2ème
point, sur lequel vous devez mettre
votre focus. Ce 2ème
point, c’est l’ACTION. Si vous voulez réellement introduire du
changement dans votre vie, il va vous falloir agir. Ayez bien à l’esprit que si vous ne faites rien,
il ne se passera rien. Vous connaissez sans doute cette petite histoire, que j’aime beaucoup…
Cette petite histoire, c’est une devinette en fait. Elle raconte :
Sur un fil électrique, se tiennent 10 hirondelles. 5 décident de s’envoler, combien en reste-t-il ?
Luc, à ton avis ?
[LdW] : Pfff [Soupir], je suppose qu’il y a un piège mais instinctivement, j’aurais envie de dire
5 évidemment…
[SG] : Oui, tu as bien deviné, il y avait un piège, effectivement. Parce qu’en fait, il reste 10
hirondelles sur le fil. 5 décident de s’envoler… mais personne ne dit que dans les 5 qui ont
décidé de s’envoler, personne ne dit… L’histoire ne dit pas si elles le font. Et en fait, c’est
comme dans la vie. Combien de fois est-ce qu’on prend une décision et qu’on ne fait rien ? Et
bien là, les hirondelles décident de s’envoler mais finalement, aucune ne le fait. Et elles restent
assises sur le fil. Décider, c’est important bien sûr mais après ça, il faut agir. Il faut commencer.
Il faut faire le 1er
pas. Sans quoi, il ne se passera rien.
Aristote disait : « Le commencement est beaucoup plus que la moitié de l’objectif ».
Effectivement quand on a commencé, une fois qu’on a agi, on a fait le plus dur.
C’est comme cette histoire d’un vieux loup de mer qui raconte ses souvenirs de marin. Tout le
monde est suspendu à ses lèvres, impressionné par tout ce que le vieux marin a connu comme
expériences : il a fait plusieurs fois le tour du monde, il a traversé des tempêtes, il a affronté des
pirates, il a frôlé la mort la mort de près… et quelqu’un à un moment lui demande quelle a été
son expérience la plus marquante, la plus impressionnante, la plus difficile à vivre ? Et là, le
vieux marin tire sur sa pipe, en réfléchissant, et, dans une grande volute de fumée, il répond,
avec émotion, « Et bien, franchement, je crois qu’après toutes ces années passées en mer, toutes
ces péripéties, toutes ces aventures, tous les dangers que j’ai vécus, je crois que je peux dire que
le moment le plus difficile à vivre, ça a été le moment où, j’ai attrapé mon baluchon, j’ai enfilé
mes chaussures, j’ai claqué la porte de chez moi et je me suis lancé sur la route qui m’amenait
au port. Oui, vraiment, je crois que ça a été ça la partie la plus éprouvante de mon aventure. »
Voilà, c’est ça, c’est le premier pas qui est difficile. C’est tellement évident qu’en thérapie, on
considère que la personne qui vient à son premier rendez-vous a déjà effectué pas loin de 50%
de la guérison. Toutes les petites décisions, les petites actions concrètes nécessaires à chaque
étape du processus qui amène la personne au cabinet, tout ça fait que la personne s’est prise en
mains et que, de ce fait-là, elle a déjà commencé à induire le changement. Et je le constate moi
aussi dans ma pratique, pour que quelqu’un soit là devant moi, il faut qu’il ait cheminé
intérieurement pour décider d’appeler, puis qu’il ait appelé, qu’il ait pris le rendez-vous et
qu’ensuite, il se soit présenté au rendez-vous. Car ce n’est pas tout de prendre un rendez-vous.
Il y a pas mal de gens qui prennent un rendez-vous et qui finalement, n’arrivent jamais parce
que ça leur demande trop d’efforts. Donc, quand toutes ces actions ont été posées, c’est sûr
qu’il y a déjà une bonne partie du chemin qui est fait.
Et ceci m’amène à insister sur l’importance de mener de petites actions. Le changement se fait
à petites doses. La plupart des personnes qui veulent tout de suite de gros changements,
souvent, elles sont toujours au même point quelque mois, voire quelques années plus tard. Il
n’y a pas de meilleurs moyens d’atteindre ses résultats que d’y aller par petites touches.
Toujours pour la même raison que celle que j’évoquais tout à l’heure à propos de l’entourage.
Le changement, c’est quelque chose qui fait peur. Le cerveau est programmé pour détecter
toute menace de changement parce qu’il interprète ça comme un déséquilibre et que le
déséquilibre, c’est menaçant pour l’organisme. Donc, si vous voulez réellement changer
quelque chose dans votre vie, il faut y aller par petites touches, pour leurrer le cerveau, pour
qu’il ne se mette pas en alerte, ce qui aurait pour conséquence de bloquer le processus. Dans le
souci de vous préserver, votre inconscient va en effet trouver toutes sortes de bonnes raisons
pour vous faire échouer si vous l’effrayez avec des changements trop importants.
[LdW] : Oui mais ça c’est quand même pas super facile parce que quand on a décidé de faire
un changement, on est super impatient de voir le résultat…
[SG] : Oui, oui oui, je conçois bien que c’est paradoxal, parce que, quand on est décidé à
changer, effectivement, on a envie que cela se fasse vite. Vite, et de façon visible. On a mis du
temps à se décider à changer et quand ça y est, on est décidé, on voudrait marquer le coup, on
voudrait que cela se voie !
Mais je suis désolée de te le dire, pourtant ce n’est pas comme cela que ça se passe.
Agir pour changer et obtenir des résultats, oui. Mais il faut le faire de façon subtile, par petites
touches régulières, et c’est beaucoup plus efficace qu’agir massivement, une seule fois. C’est
un petit peu comme si vous intervenez avec une grosse lance à incendie pour arroser une
plante, vous allez certainement la sortir de terre et elle va finir par crever. Tandis que si vous
avez un petit jet continu, là, la plante va être nourrie, elle va pouvoir grandir et elle va pouvoir
se développer. Pour vos projets, c’est la même chose, si vous voulez les voir se développer,
prendre de l’ampleur, et bien, allez-y par petites touches régulières, plutôt que massivement.
Pensez au petit jet, au petit arrosage quotidien qu’il va falloir à votre plante pour grandir.
.
Le 3ème
élément à prendre en considération pour atteindre le job de rêves, ce seront les
CAPACITES. Cela concerne vos compétences, vos connaissances, vos aptitudes, tout ce que
vous savez faire.
A ce propos, je vous encourage à vous focaliser sur vos points forts, vos atouts et à laisser
tomber carrément vos points faibles.
Il y a 2 raisons à cela. La 1ère
, c’est que tout ce sur quoi on se focalise prend de l’importance.
Donc, si vous vous attardez trop sur vos défauts, vos manquements, vos incompétences, c’est
là-dessus que vous allez donner de l’importance. Une importance que ces choses-là n’avaient
peut-être pas au départ. En tous cas, vous allez vous remplir de ces manques, de ces
imperfections et vous allez ressortir de l’exercice avec l’impression d’être nul, imparfait et ce
n’est donc pas cela qui va vous amener à avancer.
La 2ème
raison pour laquelle j’encourage à ne pas se préoccuper outre mesure de ses points
faibles, c’est que ce n’est pas un bon calcul de s’attarder sur ses points faibles. Investir sur vos
points faibles ne fera pas de vous quelqu’un de compétent, non. Cela fera de vous quelqu’un
d’un peu moins nul, tout simplement.
[LdW] : Ah bon, c’est assez étrange, comme vision, ça?
[SG] : Oui. Imaginez un peu que vos compétences s’échelonnent sur une grille d’évaluation
allant de -5 à +5.
A -5, en bas, vous êtes complètement nul. Et à +5, vous êtes un génie. Imaginons maintenant
que vous investissez suffisamment de temps, d’argent, d’énergie,… pour faire un gap de 2,
pour gagner 2 points sur votre échelle de compétences. Si vous investissez tous ces moyens à
travailler sur vos points faibles, vous allez passer, par exemple, de -3 à -1 ou pire, de -4 à -2.
Qu’est-ce que cela va donner ? Cela va faire que vous serez toujours en dessous de 0, vous ne
dépasserez pas le niveau de l’horizon en quelque sorte, vous resterez dans la tranche des
médiocres, ceux que l’on ne voit pas parce qu’ils sont sous l’horizon.
Tandis que si vous investissez la même chose à travailler, cette fois-ci, sur vos points forts,
enfin peut-être pas vos points forts mais des qualités que vous avez déjà, là, en investissant ce
gap de 2, vous aurez la possibilité de passer de +1 à +3 ou de +2 à +4. Avec le même
investissement, en temps, argent, énergie toujours…, là, vous allez atteindre des niveaux très
hauts, des niveaux d’excellence et ça va vraiment vous permettre de faire la différence. Vous
allez être perçu comme expert et, là, on vous pardonnera vos manquements. On vous trouvera
tellement bon dans votre domaine que l’on ne vous embêtera pas avec ce que vous ne savez pas
faire. Ce que vous ne savez pas faire, on préférera le confier à quelqu’un qui, lui, sait faire. On
n’aura pas envie de vous embêter à vous faire acquérir des compétences, que peut-être,
d’ailleurs, vous ne maîtriserez jamais, car on est trop conscient de la valeur que vous apportez
avec les compétences que vous avez. Et comme personne d’autre n’a ces compétences-là, on
préfère que vous soigniez vos compétences. Et donc, on vous pardonne de ne pas savoir tout
faire, puisque vous êtes très bon dans ce domaine-là.
Et donc, en plus, je vous encourage à mettre le focus sur ce que vous savez déjà faire pas trop
mal parce que c’est beaucoup plus agréable d’être dans son domaine de compétences que
d’aller sur le terrain de ses incompétences. Quand on va sur le terrain de ses incompétences, on
se sent un peu comme dans des sables mouvants, on ne sait pas trop à quoi s’attendre, on ne sait
pas trop sur quoi on va prendre pied. La nature est bien faite une fois de plus, puisqu’elle vous
rend efficace dans ce qui vous fait plaisir ou le contraire, elle vous fait avoir du plaisir là où
vous êtes efficace. En tous cas, c’est du bonus pour tout le monde : vous vous faites plaisir et
vous apportez de l’efficacité autour de vous.
Alors Luc, je vais te demander où on en est dans le temps parce que j’ai encore plein de choses
à partager avec vous et je vois que l’heure tourne…
[LDW] : Oui, Sophie, on est bien. Je crois qu’on est plus ou mois à la moitié de la conférence,
donc tu as le temps…
[SG] : OK, d’accord. Alors, je voudrais vous proposer une mise en application aussi, donc je
vais aller un petit peu plus vite sur le reste…
Le 4ème
élément à prendre en compte, ce sont vos VALEURS.
Qu’entend-on par « valeur » ?
Ce n’est pas quelque chose de très facile à définir mais on pourrait dire que la valeur, c’est
comme une boussole, c’est une référence qui va vous permettre de vous diriger dans la vie, qui
va donner une direction à vos décisions. Par exemple, si vous avez comme valeur la sécurité, la
plupart de vos décisions vont être prises en fonction de cette valeur. Cela veut dire que vous
allez choisir un conjoint qui vous apporte la sécurité, un travail qui vous apporte la sécurité
mais également quand vous achèterez une voiture, vous allez choisir celle qui répond le plus à
vos critères de sécurité.
Par contre, si vous avez la liberté comme valeur prioritaire, vous n’aurez certainement pas le
même type de partenaire, de travail et même de voiture. Si votre valeur prioritaire c’est la
réussite, vous prendrez là aussi des options différentes dans votre vie. Et si on y réfléchit, on
peut se rendre compte que quasiment toutes nos décisions sont guidées par nos valeurs, que ce
soient des décisions importantes comme celles que je viens d’énoncer ou des décisions
mineures comme acheter une paire de chaussures, regarder un programme télé, ou autre. Tous
les choix que nous faisons, même sans nous en rendre compte, on les fait en fonction de nos
valeurs.
Dans le chemin vers notre job de rêves, il sera important de prendre un moment pour clarifier
nos valeurs, comprendre clairement ce qui nous fait agir parce que cela peut constituer des
points de rupture avec notre environnement. Par exemple, si pour vous, le respect de l’autre est
important et que vous constatez que votre entreprise ne manifeste pas du tout cette valeur-là ou
que même elle la bafoue allègrement, et bien vous ne pourrez pas être heureux dans cette
entreprise. Vous pourrez bien sûr prendre votre mal en patience pendant un certain temps mais
d’abord, cela ne pourra pas durer et, en plus, tout le temps que cela durera, ce sera coûteux pour
vous en termes de bien-être, d’épanouissement, et même d’énergie. Vous allez vous sentir
fatigué, épuisé et cela pourra même avoir des conséquences sur votre santé.
Donc, vivre selon son propre système de valeurs est le seul moyen pour un individu de se sentir
bien et en paix avec lui-même. Tout ce qui nous motive ou nous dérange, tout ce qui génère en
nous une énergie positive ou négative, est rattaché à nos valeurs. Quand nos valeurs sont
satisfaites, elles nous apportent une énergie qui pourrait nous rendre capable de déplacer les
montagnes. Tandis que quand elles sont frustrées, quand nous ne vivons pas ce que nous
voulons vivre, alors là, nous nous sentons en colère, abattus, fatigués, déprimés… Voilà
l’impact des valeurs sur notre état.
[LdW] : Sophie, tu pourrais peut-être nous préciser quelles sont les valeurs les plus
couramment rencontrées ?...
[SG] : Oui, bien sûr…Pour s’y retrouver un peu parmi les valeurs, il faut savoir qu’elles
s’expriment par des noms, des substantifs. Comme celles que nous avons évoquées tout à
l’heure : sécurité, liberté, réussite,… Après cela, il y a des valeurs qui concernent la vie en
général comme l’amour, la famille, l’amitié, et puis d’autres que l’on rencontre plutôt dans le
monde du travail : efficacité, leadership, argent… D’autres enfin qui recouvrent aussi bien la
sphère du privé que celle du professionnel : respect de l’autre, épanouissement personnel,
partage, honnêteté…
Pour repérer une valeur, demandez-vous : Qu’est-ce qui est le plus important dans ma vie ?
Pourquoi cette chose est importante ? Qu’est-ce que cela m’apporte ?...Ce sont ça les questions
qui vont vous aider à définir vos valeurs.
Ensuite, nous allons passer à l’étape CROYANCES.
Les croyances sont des convictions que nous avons construites au fil du temps, sans nous en
apercevoir et qui vont constituer notre système de références inconscientes. Et la particularité
de ce qu’on appelle une croyance, c’est qu’à partir du moment où nous en sommes convaincus,
on va interpréter la réalité à partir du filtre de la croyance. Tout ce que nous allons percevoir
viendra renforcer notre croyance et tout ce qui se présente à nous et qui est contraire à notre
croyance, nous ne le verrons pas, nous ne le percevrons pas ou nous l’interpréterons pour le
minorer... Donc, on ne va voir que ce qui concourt à renforcer notre croyance, tout ce qui
pourrait être un contre-exemple, on ne va même pas s’en apercevoir ou si jamais on le perçoit,
on va trouver de bonnes excuses pour dire que cela n’a pas d’importance.
Ainsi, par exemple, si vous avez la conviction que vous êtes un séducteur, vous allez interpréter
les regards tournés vers vous comme des regards d’admiration, d’envie, de désir… et vous allez
renforcer en vous l’idée que, décidément, personne ne vous résiste !
Tandis que si vous avez la croyance que vous êtes trop moche pour intéresser les filles, là, vous
ne verrez même pas celles qui pourraient vous regarder. Et si, exceptionnellement, quelqu’un
vous fait des avances vraiment très précises, là vous trouverez plein de bonnes raisons pour
expliquer que ça n’a rien à voir avec votre pouvoir de séduction. Ce ne sera pas vous que la
jeune fille regardait, ce sera votre voisin… Ce ne sera pas parce que vous lui plaisez qu’elle
vous parle mais parce qu’elle a besoin de quelque chose… Quoi qu’il arrive, ce n’est pas
possible que cette personne s’intéresse à vous. Puisque vous êtes quelqu’un de tellement
insignifiant…
Et bien entendu, si vous vous considérez comme séduisant et que vous interprétez tous les
signaux extérieurs comme des signes évidents de votre séduction, vous allez développer un
comportement qui va renforcer encore cette séduction. Vous aurez confiance en vous, vous
oserez aborder les filles en usant de tout votre charme, vous saurez comment faire…
Et à l’inverse, si vous vous trouvez moche et insignifiant, vous serez gauche, maladroit, vous
manquerez de charme. Les filles vont vous considérer comme un gros lourdaud, elles vont se
détourner de vous, vous éviter, se moquer de vous,… et vous serez de plus en plus convaincus
que vous ne pouvez pas plaire.
Les croyances sont donc quelque chose de fondamental parce qu’elles vont vous ouvrir ou non
la porte vers le succès de vos entreprises. Elles vont ou non vous permettre d’agir et de réussir.
P ar exemple, si vous pensez que vous êtes trop vieux pour trouver un nouveau travail, c’est
évident que vous allez y réfléchir à 2 fois avant de quitter votre emploi. Tandis que si vous avez
la conviction d’être dans l’âge idéal pour booster votre carrière, là vous n’aurez aucune
hésitation pour quitter votre patron !
Les croyances peuvent être de différents types:
- Les croyances limitantes : elles vous donnent une image négative de vous-même ou de la
situation et vous empêchent d’entreprendre une action. Elles sont souvent formulées avez
les mots « Trop » ou « Pas assez ». Je suis trop jeune/vieux pour… Je n’ai pas assez de
relations pour… Dès que vous entendez ce genre de phrase, vous pouvez vous rendre
compte que vous avez affaire à une croyance négative et il s’agira alors de la modifier en
une croyance plus positive. Par exemple, au lieu de vous dire « Je suis trop vieux… »,
vous pourriez vous dire « Avec toute l’expérience que j’ai accumulée… » et vous
conviendrez avec moi que la suite de la phrase ne sera pas du tout la même… Votre état
d’esprit non plus et vous allez réagir différemment, mettre en place des actions différentes.
- Les croyances facilitantes, énergisantes, positives : celles-là vous encouragent à agir car
elles apportent la conviction que c’est possible, que c’est facile, que cela va vous apporter
un résultat intéressant, etc. Evidemment, votre vie sera facilitée avec ce genre de
croyances et il faudra les encourager. Les croyances de ce type ce sera, je suis doué pour
les langues étrangères, dans ma famille, on a tous une santé de fer, j’apprends vite, je me
débrouille toujours, j’arrive toujours à rebondir… Tout ça, ce sont des croyances
positives. Celles-là, il faut les encourager, il faut les maintenir tandis que les autres,
évidemment, il faut essayer de les éviter, ou, ce qui est encore plus facile, de les
transformer en croyances positives.
- Et puis, il peut y avoir aussi une 3ème
sorte, ce sont les croyances neutres. Celles-là, elles
n’ont un impact ni positif ni négatif sur vos actions.
La 6ème
étape sera celle de l’IDENTITE. L’identité répond à la question « Qui suis-je ? ». Dès
que vous mettez des mots derrière « Je suis », cela constitue votre identité. Et il est très
important de faire attention à ce que l’on met derrière le « Je suis » car l’être humain a besoin
d’être cohérent avec son identité. Si vous dites, je suis dépressif, par besoin de cohérence, vous
allez immanquablement vous comportez comme quelqu’un de dépressif, vous allez mettre tout
en œuvre, à votre insu, pour coller avec cette image de dépressif. Tandis que si vous dites « Je
suis un(e) entrepreneur(e) de talent » ou « Je suis une artiste reconnue » ou encore « je suis une
personne passionnée et passionnante », toutes vos pensées, tous vos gestes, toutes vos actions
vont aller dans le sens de cette identité.
Soyez donc particulièrement vigilant à ce que vous mettez derrière ce terme « Je suis » parce
que vous êtes ce que vous pensez être.
Aujourd’hui, vous êtes le fruit de ce que vous avez pensé être hier.
Et demain, vous serez le fruit de ce que vous pensez être aujourd’hui.
Donc, construisez-vous aujourd’hui une identité porteuse pour ce que vous voulez réaliser
demain.
Dans l’identité, vous pouvez intégrer qui vous voulez être, à qui vous voulez ressembler et
également les rôles qui ont du sens pour vous, la mission que vous voulez remplir, ce que vous
considérez comme votre raison d’être.
Et enfin, pour finir, nous arrivons à la dernière étape, l’étape de la VISION.
Dans cette étape, vous allez réfléchir à ce que vous voulez construire comme situation idéale ?
Si tout était possible, quelle vie souhaiteriez-vous avoir ? Quelle serait votre activité
professionnelle idéale, dans ce cas-ci puisqu’on parle du job de rêves… Mais ça peut être
valable dans d’autres situations, dans d’autres choses que vous voulez réaliser… Quelle serait
votre situation idéale ? A quel monde idéal, à quelle communauté souhaiteriez-vous
appartenir ? …
Mais là, je crois que le plus simple, c’est que je vous propose tout de suite, une visualisation
guidée de tout ce parcours au travers des 7 étapes. Ce sera pour vous l’occasion de passer de la
théorie à la pratique, de ressentir à l’intérieur de vous tout le processus que nous venons de
décrire.
Alors, ce que je vous propose, c’est de vous installer confortablement, de vérifier que vous
n’allez pas être dérangé, …Si vous ne l’avez pas fait jusqu’ici, fermez bien la porte, faites
comprendre qu’il ne faut pas vous déranger maintenant… Donc, je propose que l’on
démarrre…
Alors, vous allez prendre une grande inspiration, fermez les yeux, décroisez les jambes, posez
vos mains sur vos cuisses, paumes vers le haut. Calez-vous bien dans votre fauteuil…
Luc, tu me suis ?...
[LdW] : Tout à fait !
[SG] : Et donc là, rentrez à l’intérieur de vous. Pour cela, prêtez attention à votre respiration
pendant quelques secondes, ressentez comment vous êtes bercé par les 2 temps de votre
respiration : l’inspir…et l’expir, l’inspir…et l’expir…
Et maintenant, imaginez votre travail idéal, celui que vous accepteriez de faire même sans être
payé s’il le fallait, tellement il vous plaît…
A quoi occupez-vous vos journées ? Quelles sont les activités que vous réalisez le plus ? Est-
ce que vous communiquez, vous conseillez ? Est-ce que vous écrivez ? Ou bien vous
fabriquez des choses ? Est-ce que vous négociez, vous organisez, vous réparez… Est-ce que
votre truc à vous, c’est de travailler avec des enfants ? Ou plutôt des animaux ? Ou avec des
objets, des machines ?….
Est-ce que vous préférez être à l’extérieur, peut-être dans la nature…ou alors en
déplacements… Ou est-ce que vous préférez être à l’intérieur ? Et dans ce cas, quel est votre
cadre de travail idéal ?...Est-ce que vous êtes dans un bureau ou chez vous ? Est-ce que vous
êtes chez un client ? Peut-être dans une boutique ? Est-ce que vous travaillez en ville ou à la
campagne ? Ou peut-être au bord de la mer ? Ou à la montagne ?
Est-ce que vous voyagez ? Si oui, à quelle fréquence ? Est-ce que vous faites des voyages de
courte durée ou de longue durée ? Est-ce que vous restez dans votre pays ou bien est-ce que
vous allez à l’international ?
Avez-vous un rythme de travail rapide ou, à l’inverse, travaillez-vous dans le calme et la
détente ?
Quelles sont les aptitudes que vous utilisez ? Est-ce que vous êtes dans un job créatif ? Un
job de contacts ? Est-ce que vous développez une certaine habileté manuelle ? Est-ce que c’est
plutôt de la rigueur, de l’organisation,… Qu’est-ce que vous aimez faire ? Dans quoi vous
sentez-vous excellent ?
Avec qui travaillez-vous ? Travaillez-vous avec les mêmes personnes tous les jours ? Ou est-
ce que ça change ? Comment sont les personnes avec qui vous travaillez ? Quelles qualités
appréciez-vous chez elles ? Quel genre de relations entretenez-vous au travail ? Travaillez-
vous seul ? En binôme ? En équipe ? Quel rôle avez-vous ?
Quelle est votre fonction ? Quelles sont vos responsabilités ? Travaillez-vous pour un grand
groupe ou plutôt une petite entreprise ? Ou est-ce que vous êtes à votre compte ? Quelles
possibilités d’évolution avez-vous ? Si vous êtes salarié, quelles sont vos possibilités
d’avancement ? Si vous êtes à votre compte, quels sont vos projets de développement ?
Quelle rémunération avez-vous ? Quels avantages avez-vous ?
Combien d’heures par semaine consacrez-vous à vos activités professionnelles ? Quel est
votre horaire de travail idéal ? Est-ce que vous travaillez plutôt le matin ? Le soir ? Certains
jours de la semaine ? Combien de jours travaillez-vous par semaine ou par mois ? Combien de
vacances prenez-vous ?
Et maintenant, pensez à l’identité que vous avez quand vous exercez cette profession : qu’est-
ce que vous vous dites ? Je suis un professionnel reconnu… Je suis une artiste
merveilleusement douée… Je suis une leader inspirante… Je suis un exemple de réussite…
Allez-y : je suis…N’ayez pas peur de viser haut, c’est votre identité qui va définir tout le
potentiel de vos réalisations futures… Soyez grand, soyez ambitieux, rappelez-vous que le
monde a besoin de vous… Je suis quelqu’un qui fait une différence dans la vie des autres… Je
suis une professionnelle mondialement reconnue… Je suis une experte dont tout le monde
s’arrache les conseils…
Et quelles sont les croyances qui vous vous aider à atteindre ce résultat ? Vous pouvez
penser… je réussis tout ce que j’entreprends…avec facilité et élégance… Tout ce que je
touche se transforme en or… Tout est facile, je réussis dans ce que j’entreprends… Tout est
déjà en moi… Je mérite le meilleur… Je sais comment faire pour transformer mes rêves en
réalité…
Et reconnectez-vous maintenant à tout ce qui est important pour vous dans votre vie…A
pourquoi c’est important ? Qu’est-ce que cela vous apporte ? Est-ce que c’est important pour
vous de partager… de vous sentir en connexion… de vivre dans l’amour ? Est-ce que c’est
l’épanouissement ?... La réussite ?... L’abondance ?... L’harmonie ?... L’enthousiasme ?...
Laissez émerger à l’intérieur de vous tout ce qui est important pour vous, tout ce qui vous
comble de satisfaction…
Et à présent, pensez aux choses que vous faites avec facilité ?... Avec plaisir ?... Les choses
qui donnent toujours de bons résultats quand vous les faites… Ce sont là vos talents…
Qu’est-ce que vous faites avec joie, insouciance, légèreté ? Quelles sont les choses pour
lesquelles les autres viennent vous trouver ? Les choses pour lesquelles on vous demande
conseil, on vous demande votre avis ?
Et maintenant, quelle petite action pourriez-vous mettre en place dès demain, peut-être même
dès ce soir, pour transformer votre quotidien. Une toute petite action qui ne va pas faire peur à
votre inconscient qui craint le changement. Une toute petite action que vous pourrez répéter le
plus souvent possible, quasi quotidiennement… Une petite action qui va devenir une
habitude, un réflexe… Et surtout quelque chose de petit qui ne vient pas bouleverser vos
habitudes. Par exemple, si vous décidez de vous lever plus tôt, et bien commencez
simplement par vous lever 5 minutes plutôt, pendant, par exemple, 21 jours, ce qui est le
temps nécessaire à votre cerveau pour créer une habitude… Pendant 21 jours, levez-vous
simplement 5 minutes plus tôt… Puis les 21 jours suivants, vous pourrez rajouter 5 minutes
de plus, vous vous lèverez 10 minutes plus tôt, à nouveau pour 21 jours… Et ainsi de suite.
Prenez de petites actions, comme se lever plus tôt, se coucher plus tôt, faire de l’exercice
physique mais là aussi 5 minutes au ddébut pas plus, peut-être diminuer le temps que vous
passez devant la télé ou sur Facebook ou à des activités improductives… Remplacez ça par
des lectures inspirantes… de la méditation… Au niveau de votre alimentation, vous pouvez
aussi apporter du changement, prendre plus soin de votre corps en diminuant les excitants,
comme le café, l’alcool… en mettant plus de choses vivantes dans votre alimentation, plus de
légumes… des légumes crus… en éliminant la viande, en tous cas les viandes rouges… Ce
peut être de petites choses, mais ce sont ces petites choses-là qui vont créer une différence.
Donc, choisissez une petite action, vous pourrez toujours revenir dessus par la suite…
Et maintenant, nous allons revenir à notre point de départ qui était notre environnement.
Là aussi, passez en revue les personnes qui vous entourent, repérez celles qui vous boostent,
qui vous mettent en énergie, avec qui vous vous sentez bien… Repérez celles sur qui vous
allez pouvoir vous appuyer pour commencer le chemin vers votre job de rêves, repérez
quelqu’un à qui vous pouvez raconter ce qui vous motive, le nouvel élan que vous voulez
donner à votre vie…Quelqu’un qui n’est pas trop proche, pas trop impliqué dans cette
décision que vous venez de prendre… qui ne va pas être effrayé… quelqu’un de neutre… ça
peut aussi être un mentor… quelqu’un dont vous allez suivre les écrits, que vous pourrez
écouter les conférences sur Internet, ou participer à des séminaires… Et pensez aussi à mettre
de la distance avec les personnes qui vous plombent, qui vous pèsent parce qu’elles ne voient
jamais rien de positif et quand vous passez un moment avec elles, vous en ressortez plombés
car il n’y a jamais rien qui va… Et une façon très confortable de diminuer le négatif, c’est de
renforcer le positif… Donc, passez plus de temps avec des personnes positives et cela
diminuera d’office l’impact des personnes négatives… Donc, refocalisez-vous sur les
personnes positives… Il y a celles, bien sûr, avec qui vous pouvez parler de vos projets maisl
il y a bien sûr aussi votre entourage même si vous ne pouvez pas parler de votre projet avec
eux… Là, par exemple, quand la conférence sera terminée, pensez à aller les embrasser, à
montrer votre énergie positive, à les voir sous leur meilleur jour…. Ça aussi ça fait partie de
l’environnement positif que vous pouvez créer autour de vous…
Voilà, je pense qu’on est arrivé au bout du temps et de toutes façons, nous avons remonté
toute la boucle : nous avons fait les 7 étapes… En fait, c’est inspiré, pour ceux qui connaissent
la PNL, des niveaux logiques de Dilts, qui sont des étapes à parcourir quand on mène un
projet, et donc, on peut les parcourir dans les 2 sens, ces étapes, ces niveaux. Comme sur une
échelle, on peut monter ou descendre l’échelle. Donc là, nous avons monté l’échelle en
partant de l’environnement jusqu’à la vision. On appelle ça monter parce que l’environnement
c’est terre à terre et la vision c’est plutôt spirituel… Et donc, on est monté du niveau le plus
bas vers le niveau le plus haut et on est redescendu par la visualisation dans l’autre sens… et
je vous encourage à explorer ces différents niveaux dans tous les sens. Et je vous encourage
dès la fin de la conférence à noter sur un papier ce que vous avez eu comme vision, quel était
votre job idéal, quelle était l’identité qui s’y rattachait, quelles étaient les croyances à
entretenir pour vous booster dans votre élan, mettre aussi le doigt sur vos valeurs parce que
c’est ça qui vous nourrit, qui vous rend heureux… Relever aussi vos capacités parce que ce
seront les outils qui vous permettront d’avancer, de mettre en pratique… Et puis aussi les
actions concrètes que vous allez mettre en place dès ce soir… Et l’environnement dont vous
allez vous entourer pour être dans les meilleures conditions possibles.
Voilà, si vous êtes en quête d’un job de rêve, je sous souhaite une merveilleuse aventure, et
savez que c’est tout aussi merveilleux de faire le travail qui vous mène à votre job de rêve que
d’y arriver. L’important, ce n’est pas seulement le point d’arrivée, c’est aussi le chemin pour
y arriver. Pensez à bien vivre toutes ces étapes parce qu’elles vont, chacune, vous apporte
quelque chose à leur niveau.
Voilà Luc...
[LdW] : Super, super, super… Alors, j’espère que tu es bien attachée parce que j’ai fait tout
l’exercice et, avec ce qui en ressort, je pense que pour la prochaine édition du sommet Réussir
au Féminin, ça va être assez explosif !...
[SG] : Donc, tu notes, tu notes tout !...
[LdW] : Oui, je note. En tous cas, c’est très inspirant !
Et alors, j’avais une question à te poser : comment on peut faire appel à tes services ? Pour les
personnes qui voudraient poursuivre cette aventure, être accompagné par quelqu’un de
professionnel, comment on peut être connecté à toi…
[SG] : Alors, si on veut en savoir plus, on peut aller sur mon site/blog, il y a une partie site et
une partie blog, qui s’appelle www.coachenreussite.com. Et je compte prochainement créer
un programme d’accompagnement en ligne pour mettre tout ce que je viens de dire
concrètement en étapes que vous pourrez suivre à votre rythme, de chez vous.
[LdW] : D’accord, super…super !...
Être en affaires… Toute une affaire pour la vie de couple !
Par Marie-Hélène Risi
[Sophie Gueidon] : Bonjour à tous. Je suis Sophie Gueidon, organisatrice de ce Sommet
virtuel « Réussir au féminin ». Si vous avez du mal à équilibrer vie professionnelle et vie de
couple, si vous êtes tiraillée par le désir d’être partout à la fois, si vous ne voulez pas rater
votre vie de couple, mais qu’en même temps, vous êtes passionnée par cette mission que vous
avez à cœur de réaliser, la conférence qui suit va vous ouvrir de nouvelles perspectives.
Aujourd’hui j’ai le plaisir et l’honneur d’accueillir parmi nous Marie-Hélène Risi, experte
auprès des coachs audacieuses qui veulent développer une pratique de coaching
financièrement et spirituellement riche. Marie-Hélène est mariée à un entrepreneur. Leurs
affaires à chacun sont florissantes et ils sont entourés d’une famille recomposée de 3 enfants.
Marie-Hélène a accepté de participer à ce sommet pour vous révéler ses 5 secrets pour réussir
vie de couple passionnée et business passionnant.
Marie-Hélène, pourquoi avoir décidé aujourd’hui de nous parler des défis que rencontrent les
femmes quand elles se lancent en affaires ?
[Marie-Hélène Risi] : Tout d’abord, bonjour et bienvenue à toutes, tous les gens de la
Francophonie et puis les cousines d’Europe [rire] que je salue. Tout d’abord Sophie, si tu me
permets, je veux prendre juste une minute pour t’exprimer ma gratitude. Je te remercie de
m’avoir invitée à ce sommet et pour moi qui se spécialise auprès des femmes, je te félicite
pour votre initiative à Luc et à toi. Il n’y a jamais eu de toute l’histoire de l’humanité autant
de femmes qui s’engagent dans leur vie et aussi qui deviennent entrepreneurs. Alors, quelle
magnifique idée de vous engager à soutenir les femmes dans leur épanouissement.
[SG] : Merci.
[MHR] : [rire] Je trouve ça très important parce que c’est audacieux, c’est un gros projet,
c’est d’une générosité extraordinaire et je trouvais ça très important que tu reçoives ma
gratitude pour commencer.
[SG] : Eh bien merci [rire].
[MHR] : [rire] Maintenant pour répondre à ton excellente question « pourquoi avoir choisi
un sujet comme ça ? » alors que ma grande spécialité c’est d’aider les femmes, notamment les
femmes coaches, les messagères, les agents de changement, qui est une pratique
spirituellement et financièrement très riche. C’est parce que justement j’ai coaché des dizaines
de clientes, j’ai donné plus d’une centaine de séances gratuites pour découvrir à quel point le
couple des femmes autonomes, des femmes à leur compte est largement touché lorsqu’elles
choisissent de démarrer en affaires. J’ai aussi remarqué que nos motivations pour nous lancer
en affaires sont fort différentes de celles des hommes.
[SG] : Selon vous que veulent les femmes en affaires concernant leur relation de couple ?
[MHR] : Est-ce que je pourrais te demander de me tutoyer, Sophie ?
[SG] : Oui, bien sûr. C’est vrai… Tout à fait. C’est volontiers. Alors, Marie-Hélène que
veulent, selon toi, les femmes en affaires concernant leur relation de couple ?
[MHR] : En fait, [inaudible] Sophie et je t’explique. En premier, elles veulent vraiment
trouver un équilibre dans leur vie et ce depuis assez tôt dans leur carrière et leur vie
professionnelle. Mais quand elles se lancent en affaires, elles veulent retrouver un équilibre
comme avant le démarrage, dans le déséquilibre qu’entraîne un démarrage en affaires. Il y a
toujours cette obsession à dire : « Je vais y revenir. Je vais pouvoir y revenir comme quand
j’étais salariée » ou « …quand j’avais quelque chose de moins prenant »… Cette espèce
d’harmonie familiale-là que j’ai déjà touchée. Ça c’est une des motivations.
La seconde c’est qu’elles souhaitent travailler des heures normales ou réduites afin de
préserver leur harmonie familiale. C’est tellement en vent l’idée de la fameuse semaine des 4
heures qu’on s’imagine qu’on va pouvoir dès le début, parce qu’on est à notre compte, choisir
beaucoup notre horaire et se donner énormément de qualité de vie. C’est une des motivations
de départ.
En troisième lieu, il y a le fait qu’elles le font parce qu’elles ont envie de contribuer aux
revenus familiaux. Souvent les femmes, on est arrêtées parce qu’on a donné naissance aux
enfants ou on est retournées aux études pour justement décider de faire une autre carrière. Et,
quand arrive le moment de démarrer en affaires, c’est parce qu’on a vraiment envie de
renverser la vapeur, de soutenir notre conjoint et peut-être même de devenir celle qui génèrera
le plus de revenus pour offrir des options à notre conjoint qui, lui, pourrait avoir envie de
procéder à un changement de son côté aussi.
Elles se disent aussi qu’elles peuvent tout avoir. En étant épanouies dans leur travail, cela va
rejaillir sur leur vie de couple. Alors elles s’imaginent dans une meilleure version d’elles-
mêmes. Elles veulent également se sentir autonomes financièrement et en contrôle de leur
destinée et non en train de subir un agenda qu’elles n’auraient pas complètement choisi.
Enfin, dans les motivations qui les poussent à se lancer en affaires, je rencontre souvent chez
des clientes le désir de réaliser leur plein potentiel mais leur plein potentiel de femme, à savoir
qu’elles arrivent souvent… elles vont entreprendre le démarrage en affaires dans la trentaine,
début quarantaine parce qu’elles ont envie de rayonner comme femmes. Elles se sentent au
sommet de leur séduction. Elles ont envie de mieux s’habiller, d’avoir du revenu [inaudible]
pour enfin et maintenant mieux prendre soin d’elles après souvent des années, beaucoup
d’années, à être « focusées » sur la famille, le conjoint et les enfants. Donc, elles ont envie
d’ouvrir un nouveau chapitre centré davantage sur elles-mêmes et apprendre à se connaître.
[SG] : Donc que se passe-t-il dans la réalité, dans les faits ?
[MHR] : [rire] Quand j’y pense, j’ai un peu le fou rire parce que … C’est pas tout à fait ce
qui se passe comme tu t’en doutes peut-être. Je sais que tu as une excellente business de ton
côté. En fait, tu pourrais être peut-être à même de le trouver ici ou de le partager, c’est que
c’est pas ça qui se passe. Dans les faits, souvent elles facturent trop peu. Elles ne remplissent
pas leur entreprise au niveau, au départ, où elles le souhaiteraient. C’est notamment là-dessus
que je coache mes clientes. Elles se sentent déchirées entre leur vie d’épouse, de mère, de chef
d’entreprise. Alors, avec tous les chapeaux qu’elles portent, elles sont dans une course folle au
début entre structurer l’entreprise et tout le reste de leur charge, donc le temps leur manque
cruellement pour l’entreprise et pour le couple.
Le stress financier amène une tension dans le couple qui était inexistante avant. En plus, si
elles ne s’étaient pas lancées en affaires, elles n’auraient pas la tension qu’elles connaissent en
ce moment. Souvent c’est un couple relativement harmonieux avant le démarrage en affaires.
Les femmes jouent moins avec leur conjoint parce qu’elles sont plus dans leur tête et, de ce
fait, souvent la libido connaît une chute marquée. Ecoutez, [rire] je ne peux pas censurer ici
mais je ne peux pas passer à côté de ce sujet-là parce qu’il fait partie intrinsèque du couple et
c’est une des mesures. On prend l’ampleur au démarrage en affaires et on voit que cette libido
qui chute, vient [inaudible] beaucoup le couple et vient ajouter aux tensions naissantes.
Et le conjoint, qui était jusque là pourvoyeur, peut se sentir menacé et il peut se mettre en
place ou se créer dans le couple une part du changement, voire une certaine compétition avec
le conjoint.
[SG] : Quand tu dis « pourvoyeur » tu veux dire que c’était lui qui amenait l’argent dans le
ménage, c’est ça ?
[MHR] : Oui c’est ça. Dans plusieurs cas, j’ai des femmes qui partent en affaires, elles
profitent d’un moment où le conjoint a des bons revenus pour être capables de [inaudible] un
peu et là tranquillement commencer à structurer et régénérer de nouveau. Donc c’est une
période d’entre-deux où elles mettent en veilleuse leur rentrée de revenus pour structurer la
nouvelle aventure.
Mais le conjoint, dans sa place d’homme et de pourvoyeur, quand il voit que sa conjointe
commence à fonctionner pour rentrer des revenus et parfois même un meilleur revenu que lui,
il peut se sentir menacé jusque dans sa virilité. Pour l’homme ça va jusque là.
Enfin, je te dirais que leur estime personnelle souvent la première année va chuter parce que
ces femmes rencontrent des obstacles qu’elles n’avaient pas anticipés. Elles se sentent moins
confiantes en elles. Plus souvent c’est plus dur qu’on l’imaginait. On a tendance à se mettre
au bout et de se voir déjà au comptoir d’une terrasse avec un martini avec beaucoup de temps
libre mais il y a un décalage au début. Donc ces femmes ont tendance à avoir des sautes
d’humeur parce que le sommeil est moins bon ou parce qu’elles sont déçues par moments par
des échecs qu’elles ne savent pas comment elles vont contourner. Le conjoint en profite pour
soit se retirer (il sait pas trop quoi faire avec cette femme qu’il reconnaît un peu moins), soit
sombrer dans une certaine impuissance (il est un peu dépassé par la transformation qu’est en
train de subir sa femme ). C’est un peu ce qui se passe dans les faits.
Donc, on s’aperçoit que, avec les motivations qu’on avait de partir en affaires et ce qui se
passe dans les faits, tu comprendras qu’il y a un gros décalage. Le couple se retrouve souvent
très déstabilisé avec beaucoup de tensions.
Avant de vous donner ma liste de 7 points, parce que j’ai ajouté des points parce que je veux
vraiment être certaine que vous repartiez avec des clés pour traverser votre démarrage en
affaires et solidifier votre vie de couple, et même si vous êtes déjà à votre compte depuis
quelques années, vous allez repartir avec des clés pour aller beaucoup plus loin dans votre vie
de couple. Avant de vous donner cette liste de 7 points pour rendre votre vie de couple plus
solide et vos affaires plus payantes parce qu’il est reconnu que les femmes, dans la relation
de couple, et la libido vont bien et puis la libido c’est la vitalité. C’est vraiment une force.
Quand elle s’exprime pas de cette façon-là, elle va trouver une autre façon de s’exprimer. Ces
femmes qui vivent dans un équilibre de couple et un équilibre amoureux ont souvent des
affaires plus payantes et plus prospères.
Donc laissez-moi vous mettre en contexte et commencer juste par vous donner les 3 niveaux
possibles de relation de couple. Parce que, Sophie, c’est important que tout le monde qui nous
écoute comprenne d’abord 1) prendre le pouls d’où en est leur couple en ce moment, 2)
préciser l’intention claire, où ils vont vouloir l’amener et 3) je vais vous donner un exercice
pour déjà faire cette transformation-là, un exercice qui est donné en bonus.
[SG] : Super.
[MHR] : Pour les 3 niveaux de la relation de couple, il en existe 3, ce que je vous donne
aujourd’hui comme théorie est basé sur une formation pour laquelle je suis certifiée et que j’ai
suivie auprès de l’Institut Robbins-Madanes pour les relations extraordinaires de couple et
c’est évidemment fondé par Anthony Robbins.
[SG] : D’accord.
[MHR] : Est-ce que tu avais une question que tu voulais me poser avant que je rentre ?
[SG] : Non. J’attends que tu nous expliques ces 3 niveaux de relation de couple.
[MHR] : Parfait. Alors, Sophie, les 3 niveaux qui existent toujours selon cette théorie-là, c’est
que notre couple peut se situer soit au niveau 1. Pour ceux qui nous écoutent, je vous invite à
prendre papier et crayon parce que je pense que vous allez définitivement vouloir le noter.
Alors, notre couple peut se situer soit au niveau 1, à savoir comme des colocataires ou des
amis. Il peut se situer soit au niveau 2 : comme des partenaires d’affaires ou ce que Robbins
appelle… et là je vais utiliser un langage très cru, vous allez me trouver audacieuse, je vais
utiliser un langage coloré, c’est exactement comme ça que Robbins le met en place parce qu’il
définit très clairement le niveau 2, il appelle ça « faire de la prostitution avec l’autre ». Vous
allez voir… Je vais l’expliquer plus en détails. Et le niveau 3, vous pouvez vivre comme des
amants qui sont engagés, qui vivent dans une relation sacrée avec une passion durable et
intense. Voilà les 3 niveaux de relation de couple.
[SG] : Oui. Tu vas nous les expliquer plus en détails ? J’espère…
[MHR] : [rire] Est-ce que tu aimerais que je te les explique plus en détails ?
[SG] : Oui, bien sûr, surtout le niveau 2 comme tu…
[MHR] : [rire] Oui. J’explique très en détails. Voilà, je vais vous donner des exemples et
vous allez comprendre. Le niveau 1 comme des colocataires ou des amis, on est ici dans le
couple qui est… C’est vraiment un bon moment pour vous pour vous poser la question où
vous en êtes dans votre couple. On est vraiment ici dans le couple qui… Vous savez ces amis
qu’on a… ou parfois même dans notre couple, très transactionnel, on est dans faire l’épicerie,
habiller les enfants et, par moments, recevoir des amis mais c’est très, très platonique. On a
l’impression d’avoir marié ou être dans une relation avec notre meilleur ami. On est juste
bien. C’est confortable mais souvent la libido est pratiquement inexistante. Quand elle l’est,
elle est là de manière routinière. Et on a trouvé un rythme, il n’y a pas de remise en question,
il n’y a pas de conflits forts comme il n’y a pas d’intensité de joie non plus. On est vraiment
très confortable. Je compare ça beaucoup à être dans des pantoufles.
[SG] : Oui.
[MHR] : [rire] Vous dites ça en France, « être dans ses pantoufles » ?
[SG] : Oui, tout à fait [rire]. C’est très bien. Très imagé. Oui.
[MHR] : Quant au fameux niveau 2, il y en a plusieurs aussi qui se retrouvent à cet endroit-là.
Moi j’étais là beaucoup au niveau de mon couple sans le savoir. Quand Robbins parle de faire
de la prostitution ou des partenaires d’affaires, parfois il donne l’image d’échanger des
choses. En fait, je vous donne mon exemple parce que j’y ai été beaucoup et par moments on
y retombe aussi. Je disais à mon conjoint : « C’est moi qui ai fait à souper hier alors j’aimerais
que ce soit toi qui fasses à dîner aujourd’hui », ou « Moi je t’ai donné congé des enfants
samedi, peux-tu me le redonner dimanche ? » On tient toujours les comptes : qui a fait quoi
et…les besoins… Quand on parle de prostitution, c’est un peu ça : « Je t’ai donné 10$,
maintenant tu me dois quelque chose ». Il y a une dette constante. Il y a une comptabilité
constante des besoins l’un de l’autre.
[SG] : Oui.
[MHR] : Est-ce que ça semble clair quand je l’explique comme ça, Sophie ?
[SG] : Oui, tout à fait.
[MHR] : Parfait. Le niveau 3, je l’appelle…et je vais y revenir un petit peu plus tard, je
l’appelle le niveau dans lequel on dit à l’autre : « Mon amour, je te place en premier dans ma
vie ». Et je redis cette phrase parce que je veux vous la laisser boire. Je veux que ces mots
coulent sur vous : « Mon amour, je te place en premier dans ma vie ».
[SG] : C’est beau.
[MHR] : C’est beau et c’est chargé d’un paquet de sens. En fait, ce que ça veut dire c’est
réussir… notre « nous » est ma première priorité. Tu arrives en premier dans ma vie parce
que je vais moi commencer par te donner mon amour. Je n’attendrai pas et je ne m’assurerai
pas que tu me donnes le tien en premier, ce qui serait typique du niveau 2.
On va approfondir ça à la fin de l’appel. Je vais revenir sur l’exercice parce que c’est en lien
avec l’exercice, cette notion-là. Et vous allez devenir très, très bons dans cette phrase-là et de
développer cette compétence-là, de faire passer le partenaire avant soi. On n’est pas ici dans le
sacrifice, on n’est pas dans cette idée-là. Vous allez tout comprendre par la suite quand on va
arriver vers la fin de la conférence. Je vais vous expliquer sommairement l’exercice.
[SG] : D’accord.
[MHR] : Alors, ce que Robbins dit qui est fascinant c’est que la majorité des gens vivent au
1er
et au 2e niveau. Peu vivent au 3
e. Certains y vont quelques fois mais peu en font
véritablement leur maison. En premier, vous devez décider maintenant à quel niveau
souhaitez-vous vivre dans votre couple ?
Vous savez, vous pourriez dire : « Je reste au niveau 1 parce que… pour les enfants, et un jour
je referai ma vie ». C’est correct mais de le faire consciemment va amener les choses ailleurs.
Et si vous décidez de vous rendre au niveau 3 et d’en faire votre maison, ce qui est mon
souhait pour vous, ce qui est mon intention pour vous, parce que ça va transformer vos
affaires. C’est ça qu’il faut comprendre : on n’est pas compartimenté. Comme le Dalai Lama
explique lui-même que (vous avez peut-être déjà entendu cette citation) un foyer aimant est la
base d’une vie réussie. C’est que ça devient notre église, notre oasis, notre tremplin.
Si je peux être aussi audacieuse dans mon entreprise et m’éclater autant c’est parce que je sais
qu’il y a quelque chose dans ma vie qui ne bougera pas, qui est éternel et sur lequel je peux
compter. Vous savez dans un monde qui a autant de changements et insécurisant et dans la
non-linéarité que celui dans lequel nous vivons en ce moment avec toutes les pertes de repères
qui existent, je souhaite pour vous une union extraordinaire, nourrissante et durable.
Je vais partager ma fameuse liste en 7 points qui, pour moi, fait partie des 7 clés, qui est la
raison même de la durée de mon union et que j’ai pu reconnaître chez d’autres couples qui
restent depuis très longtemps ensemble. Par la suite, on va enchaîner avec une révision, une
explication sommaire de l’exercice parce que je vais approfondir cette notion-là des 3 niveaux
avec vous et surtout celui du 3e niveau.
[SG] : Alors, quelle est cette fameuse liste de 7 points ?
[MHR] : [rire] Alors, Sophie, jusqu’à maintenant est-ce que tout te semble clair dans ce que
j’avance ?
[SG] : Oui. Ça me parait très clair.
[MHR] : Parfait, parce qu’il y a beaucoup de contenu alors j’espère juste ne perdre personne
en chemin. J’ai la fameuse habitude de mettre beaucoup de contenu, c’est ma signature, ma
réputation d’être généreuse mais je ne veux pas enterrer non plus [rire]. J’espère que tu
m’arrêtes si jamais…
[SG] : De toute façon on pourra réécouter si jamais on n’arrive pas à tout intégrer du premier
coup, les conférences sont accessibles pendant 24h. Donc ça pourrait peut-être être utile d’y
revenir.
[MHR] : Oui. Ça pourrait même être utile de l’écouter avec le conjoint.
[SG] : Oui, tout à fait. C’est une bonne proposition.
[MHR] : Alors, voici la liste en 7 points. Elle est très personnelle mais j’ai pu l’identifier chez
d’autres aussi et je crois que vous sauriez reconnaître des choses qui sont assez universelles. Il
y a des trucs là-dedans qui me viennent de ma formation et il y en a qui sont liés à mon
cheminement dans mon couple.
En premier, je vous invite encore une fois d’avoir papier et crayon, ma première clé pour
inscrire un couple dans le durable, c’est de ne pas avoir de jardin secret. Je risque d’en
surprendre plusieurs là. Je ne dis pas d’avoir un petit jardin secret dans le sens où on a visité
notre meilleure amie et on rigolait sur notre chum, on parlait de notre amoureux, on blaguait
un peu et on était un peu ironique. Bon, c’est juste sain de ventiler par moments. Ce n’est pas
de ça que je parle. Je parle de vraiment fonctionner avec des demi-vérités, d’avoir un
engagement mi-chaud, mi-froid. Je ne crois pas à ça. Je crois aussi que de ne pas tout dire à
l’autre c’est le protéger et le voir comme moins que soi. Quand je dis « pas de jardin secret »,
je vais vous montrer jusqu’où je veux dire « pas de jardin secret ».
Il m’est arrivé…et je vais être très, très directe… Je ne suis pas ici pour vous donner un demi-
contenu, je veux vraiment vous donner de la transformation. Alors, il m’est arrivé dans mon
couple…vous savez parfois quand on a eu d’autres relations avant, on a pris une façon dans
l’intimité de caresser quelqu’un, on a pris une habitude de comment faire l’amour, on a pris
l’habitude d’être dans l’intimité avec quelqu’un d’une certaine façon. Et quand on décide de
réussir un mariage ou réussir une vie commune, je pense qu’il faut décider de mettre à plat
tout ce qu’on a appris avant et de le revisiter. C’est jusque là quand je parle de « pas de jardin
secret ». Donc ça veut dire de dire à l’autre : « Tu sais quand tu mets ta main sur ma cuisse
comme ça, j’aime pas ça. Moi ce que je préfère c’est telle chose. »
Moi je peux dire que j’ai eu connaissance de beaucoup de femmes qui font machinalement les
trucs, qui sont dans une routine autant sur le plan intime que sur le plan quotidien dans
l’intimité du couple et qui gardent un jardin secret dans les faits parce que ça a jamais été
communiqué, la vraie vérité, le fond de l’histoire : Pourquoi certaines choses n’arrivaient pas
? Pourquoi la personne est à moitié heureuse dans le couple ou à moitié comblée ? Ça doit
être dit ces choses-là.
Ma 2e clé serait de vous dire de planifier vos rencontres de couple au moins une fois par mois,
c’est-à-dire d’être seuls en couple au moins une fois par mois, idéalement une nuitée à
l’extérieur. Pour moi, cette recette est à l’origine de ce qui nous aurait évité de rompre, mon
mari et moi, parce qu’on s’est trouvé une façon de faire arriver ces rencontres de couple
mensuelles, à savoir que nous avons combiné affaires et plaisir. On devait se rendre à
Montréal une fois par mois pour les affaires. En premier, c’est mon conjoint qui devait y aller,
après ça j’ai réalisé que je pouvais travailler avec des clientes en coaching en l’accompagnant.
Donc on a décidé une fois par mois de louer un appartement à Montréal, travailler de là-bas et
en même temps ça devenait notre moment de ressourcement puisqu’un soir pendant qu’on est
là, nous allons au restaurant et il y a une nuit où on peut enfin dormir et se reposer. Il n’y a
pas les enfants avec nous. Une fois par mois, acceptez de revisiter votre horaire et de faire,
bon temps mauvais temps, un moment où vous serez seuls idéalement une nuitée.
La 3e clé, et celle-là, mon Dieu, je la trouve presque obligatoire, c’est une rencontre annuelle
où on se met 3 jours. Je vous invite fortement à vous planifier vos vacances annuelles pendant
2 nuits et 3 jours avec votre douce moitié à l’extérieur, idéalement dans un endroit de
ressourcement. Je vous explique pourquoi. A ceux qui me diront que c’est très cher, je dirai
non, on peut le faire dans la même ville. Il y a souvent des promotions, des rabais par courriel
auxquels vous pouvez vous abonner pour des endroits que vous préférez le plus. Je vous dirai
aussi que c’est encore plus cher quand on ne prend pas un moment pour planifier notre année
parce que après on se laisse ballotter par les événements au lieu d’avoir une vision de notre
année à venir.
Alors je vous explique le contexte : une fois par année en novembre, mon conjoint et moi, et
c’est ce qui est suggéré par de très grands mentors au Canada qui coachent des entrepreneurs,
nous allons 2 nuits, 3 jours dans une auberge de villégiature et nous allons travailler chacun de
notre côté dans la chambre. On prend une suite habituellement. On essaie d’avoir des soins de
spa et on va planifier le budget familial. On va mettre à plat les rêves de chacun et les rêves
communs que nous avons et nous allons en profiter pour [céduler] nos vacances annuelles.
Les vacances annuelles sont prises 1 an à l’avance dans tous les cas au moins les dates sont
[cédulées].
[SG] : [Cédulées] tu veux dire réservées, c’est ça ?
[MHR] : Pas nécessairement mais elles sont mises sur le calendrier.
[SG] : C’est ça [cédulées], d’accord.
[MHR] : Oui. Ta question est super bonne, Sophie, parce que quand on s’en va là-bas, on
emmène un calendrier de l’année qui s’en vient, un gros calendrier de frigo familial. On en
trouve sur Internet dans les compagnies qui se spécialisent auprès des mères notamment. On
part avec cet énorme calendrier qui est aimanté qui se colle sur le frigo. Là on va mettre au
crayon fluorescent les semaines que nous avons juste nous deux, les semaines avec les enfants
mais les semaines de vacances ont un code de couleur.
[SG] : D’accord.
[MHR] : Est-ce que ça c’est clair ?
[SG] : Très bien, oui.
[MHR] : Donc ces 3 jours-là sont extraordinaires parce que quand on quitte on a l’impression
1) de s’être rapprochés, 2) nous supportons la même vision et les mêmes intentions pour
l’avenir. Donc, quand les choses dérapent, et elles vont le faire, on en revient à l’engagement
que nous avions pris en début d’année.
La 4e clé c’est délimiter votre territoire. Du temps à vous est primordial pour être dans une
présence à l’autre, notamment votre bureau et votre table de travail, c’est votre table de
travail, les filles. Ce que je veux dire quand je vous dis ça c’est que nous les femmes on est
super bonne dans les multitâches et je vais vous dire que ça vous coûte très cher dans vos
affaires et dans votre couple.
Par exemple, si je suis à mon bureau, même si je travaille de la maison et que Jean-Pierre
oublie qu’il y a une porte transparente et invisible devant mon bureau, et il vient alors que je
suis en train de travailler, je ne détourne même pas la tête de l’ordinateur et je lève mon doigt
et je dis : « Je suis [focusée], pardon ». Je ne le fais pas pour être bête, je le fais pour… C’est
important que j’aie cette bulle-là et quand je fais quelque chose que je le mène à terme. Alors
mes appels d’amis qui ne m’appellent pas sur mon téléphone du bureau ; j’ai un courriel pour
mes courriels de travail donc ils ne m’écrivent pas de courriel dans mon courriel d’affaires.
C’est très important. Quand je dis « limiter » votre territoire, votre bureau, il faut que les
enfants et le mari comprennent que c’est votre bureau et que, quand vous y êtes, Maman est à
l’extérieur, OK ?
Et c’est la même chose pour peu que vous vous ramassiez avec la tête divisée en deux : vous
êtes en train de faire des biscuits à l’étage en train de penser au dossier de votre client. C’est
pas comme ça qu’on est capable d’être dans une présence.
La 5e clé c’est de trouver de l’équilibre dans le déséquilibre. Là je vais vous demander de faire
un deuil, OK ? Il n’y en aura plus d’équilibre comme vous l’avez connu, ça ne rentrera plus
dans les boîtes, comme vous avez peut-être connu lors du job de salariée ou aux études ou
dans un autre temps de votre vie. En fait, vous allez devoir trouver vos nouveaux repères et
placer des incontournables dans vos horaires : le souper du dimanche, le resto des 2 semaines,
votre cours de yoga, tous les mardis vous faites que de la clientèle, etc.
Il va y avoir de l’imprévu, il va y avoir du mouvement parce que quand il y a un gros contrat
qui passe, vous allez peut-être vouloir tout suspendre, etc. Mais vous allez vous tracer des
nouveaux repères et accepter que maintenant ce ne sera plus une ligne droite d’équilibre. Il va
y avoir des moments de déséquilibre, vous allez engranger beaucoup de sous et décider de
[inaudible] des grandes aventures et un moment où vous allez revenir dans un très grand
équilibre. Alors vraiment apprendre à être très à l’aise dans l’inconfort.
Ma 6e clé, Sophie, je crois que celle-là devra te séduire, même te surprendre. En fait, ce n’est
pas quelque chose qui est régulièrement évoqué mais je pense que c’est primordial, c’est un
des points soutenus par Robbins lors de notre formation. Quand un des deux conjoints part en
réunion d’affaires, obligatoirement l’autre va avec.
[SG] : Oui.
[MHR] : Depuis qu’on a mis ça en place, ça a changé complètement notre relation de couple
parce que, vous savez les réunions d’affaires… Je vais vous dire une phrase qui est vraie : la
chair est faible, les occasions sont belles, dans les moments comme ça, si ça va pas bien dans
le couple, de sentir qu’on plait à d’autres gens et qu’on pourrait refaire notre destinée. [rire]
Alors qu’au contraire, ces occasions-là sont extraordinairement agréables pour justement
offrir au couple aux frais de la compagnie du conjoint ou dans d’autres circonstances un
moment de répit où il fait garder ses enfants et où la conjointe rejoint la réalité du conjoint, sa
réalité d’affaires, rencontrer ses collègues et l’un et l’autre pourront s’intéresser à ce que
l’autre fait.
Quand je dis, notez-le, c’est important, quand quelqu’un part en réunion d’affaires, l’autre suit
toujours. C’est vraiment important de s’intéresser à ce que l’autre fait et de s’impliquer là-
dedans.
Alors est-ce que ça te surprend, Sophie, cette clé ?
[SG] : Oui, c’est vrai qu’on n’en parle pas spécialement. On a l’impression que celui qui a des
réunions d’affaires, c’est son sujet à lui et que le conjoint n’est pas le bienvenu, qu’il n’y pas
sa place.
[MHR] : Alors que c’est tout à fait l’inverse qui devrait se créer. Si le conjoint participe à une
formation à laquelle l’autre conjoint ne peut pas assister, au moins ils se retrouvent au souper
et ils ont les nuits ensemble. C’est un bon moment pour soutenir son conjoint dans la
réalisation de ses rêves et en profiter pour se donner un moment à soi. Donc définitivement,
on ne crée pas des situations où le couple pourrait se dissoudre, ou en tout cas commencer une
certaine distance.
Je pense à certains conjoints qui ont de [très grosses jobs], qui sont appelés à voyager
beaucoup. Je vois trop de femmes laissées derrière et inversement alors que toutes ces
situations pourraient être des moments pris pour renforcer le couple et créer de la magie.
En dernier, ma dernière clé, la clé numéro 7, c’est accepter le rêve de l’autre et y participer. Je
vous donne un exemple : quand je me suis lancée en affaires, mon conjoint voulait
absolument avoir une BMW. Il faut comprendre que mon conjoint pourrait vivre dans une
tente, en fait il pourrait vivre encore chez sa mère à 44 ans pourvu qu’il ait de très belles
voitures [rire]. Si je le laissais faire, je pense qu’on vivrait sur un terrain de camping, parce
que, lui, il n’en a rien à cirer d’une maison : il adore les voitures. Alors ce qu’on a fait dans le
temps… et moi je suis qui pour lui dire qu’il ne devrait jamais avoir de BMW ? Ce n’est pas à
moi de dire quel rêve il devrait entretenir, et la même chose pour lui. C’est ce qui brûle en lui,
c’est ce qu’il veut réaliser avant de mourir. Alors, parfait. On a [séquencé] dans le budget
familial les rêves de chacun dans le temps. Durant 2 ans, on s’est tourné vers son rêve de
voiture et par la suite on s’est tourné vers mon rêve de maison. A un autre moment, on s’est
tourné vers mon rêve d’affaires. Et à un autre moment on s’est tourné vers lui pour d’autres
rêves.
Donc, vraiment, assurez-vous que les rêves de chacun sont préservés quitte à les [séquencer]
dans le budget familial.
Alors, est-ce que, Sophie, tu avais des questions sur ce que je viens d’énoncer avant que
j’enclenche avec l’exercice ?
[SG] : Non, ça me parait bien expliqué. Je n’ai pas de questions. Maintenant, j’en profite pour
dire que si les auditeurs ont des questions, à la fin de la conférence, ils seront redirigés vers
une page de commentaires et que eux peuvent poser leurs questions puisqu’il y aura la
possibilité d’avoir des séances questions/réponses ensuite. Mais pour l’instant, j’ai bien suivi,
j’ai l’impression d’avoir tout compris ; ce qui ne dit pas que je n’aurai pas de questions plus
tard mais [rire] pour l’instant ça me parait clair, oui.
[MHR] : Parfait. Tant mieux, je suis contente. [rire] Moi ça me parait pas toujours clair quand
je m’explique mais tant mieux si c’est bien reçu. Alors avec cette conférence, je vous ai
préparé un exercice de reconnexion et d’approfondissement extraordinaire à faire en couple.
Je voudrais toucher un mot sur le graphique du 8 fou parce que c’est la compréhension que
vous devez avoir pour faire l’exercice par la suite. C’est un premier grand principe de base.
Alors on regarde ensemble ce fameux 8 qui ressemble au symbole de l’infini, je dis souvent
c’est un 8 de dos [rire], alors le 8 couché et Robbins appelle le 8 fou. Je vous explique, parce
que si vous comprenez ça, par la suite vous allez regarder l’exercice que je vous ai remis en
bonus de manière bien différente. Ce qu’il faut comprendre c’est que nous tous autant que
nous sommes, la plupart du temps on est pris dans une spirale qui ressemble à un 8.
Si on part du centre du 8 avec un crayon et qu’on part vers la droite en bas, souvent on est des
gens qui ne sont pas très au fait des besoins réels qui nous animent. On prend pas le temps
d’aller investiguer nos besoins et de bien les connaître. Il se crée donc de la colère et de la
frustration, des reproches envers notre conjoint, dans la relation de couple. Là, on continue
avec notre crayon de tracer le 8. On repasse par le milieu, on descend vers la gauche en bas.
Qu’est-ce qui se passe ? Logiquement, quand on devient fâchée, on est dans un besoin de
variété. Vous allez voir dans l’exercice, j’explique les 6 besoins fondamentaux. Notre corps
est dans un besoin de variété, qui fait partie d’un des 6. On a envie d’être fâchée, on n’est pas
contente d’une réalité qu’on est en train de vivre dans notre couple, de comment… on se sent
tendue, il y a un besoin qui n’est pas comblé.
Quand on en a marre d’être fâchée, on commence à être découragée. On va complètement à
l’opposé. On se sent triste, on s’apitoie sur nous-même, on se dit : « Ah ce couple-là
fonctionnera jamais ! » et « C’est tellement pas la bonne personne pour moi ! J’y arriverai
pas » et « Je me suis trompée ». Et là c’est un besoin de connexion alors on revient sans cesse
sur nous et on se connecte.
Là on va faire l’aller-retour comme ça dans notre vie de couple, jusqu’à tant qu’on trouve une
autre façon de faire dans le couple. Je suis certaine que certaines d’entre vous se reconnaissent
dans ce 8. Vous pouvez pas savoir le nombre de femmes que j’ai coachées et c’est toujours
pile, elles disent : « Oh mon Dieu, mais c’est tellement ça ». alors notre chum et nous on est
souvent fous et on est dans un pattern du 8 qu’on ignore. Donc je vais osciller avec mon
conjoint entre « T’écoutes jamais rien ! Tu me comprends pas ! T’es tellement maladroit ! Tu
devrais être capable de me lire et de me deviner depuis le temps qu’on est ensemble… » et
après ça, je vais dire : « Oh je suis triste et je suis déçue. Ça va pas bien. Ça ne se passe pas
comme je voudrais. Dans le fond je l’aime mais c’est pas le bon ».
Et je vais osciller comme ça sans arrêt. Il va arriver soit 2 choses si je ne me rends pas compte
que je suis dans ce 8-là. La 1e chose c’est la flèche vers le bas : je vais commencer à m’auto-
médicamenter parce que c’est aliénant ce pattern-là et ça nous déconnecte de notre puissance
et de ce qu’on a vraiment envie de vivre. Donc je vais commencer tranquillement à boire un
peu plus de vin. Je vais devenir workaholic, je vais travailler constamment. Je vais manger
beaucoup. Je vais prendre des drogues. Je vais prendre des antidépresseurs. Alors il va y
avoir une partie médicamentée pour me donner l’impression que le pattern arrête mais c’est
faux. Ça fait juste adoucir les courbes.
Si on veut vraiment sortir du 8, il n’y a qu’un chemin est c’est la flèche par en haut, à savoir :
donner son amour en premier. Sortir de soi et donner son amour en premier. Souvenez-vous
au tout début de l’appel quand je parlais des 3 niveaux de couple, c’est ça que je voulais dire.
Je voulais dire que pour amener votre couple ailleurs, vous allez devoir commencer par
donner votre amour en premier. Si vous [priorisez] l’amour dans votre vie en premier, vous
allez vivre une toute autre vie que celui qui [priorise] par exemple la sécurité.
Ça se traduit comment dans la vie de couple ? Ça se traduit par le matin, apportez le café à
votre chum en premier même s’il n’y a pas pensé, même s’il ne vous l’a pas apporté, ça fait 15
ans que vous lui demandez d’apporter le café…C’est ça que ça veut dire. C’est de tendre la
main en premier avec votre amoureux. C’est pas toujours facile. C’est un exercice. Mais c’est
ça que je voulais dire quand je mentionnais au début, quand j’ai dit : « You come first, my
love » donc « Mon amour, tu passes en premier dans ma vie ». C’est ça que ça voulait dire. Je
te donne mon amour en premier. Pas dans un échange, pas en comptant, pas de manière froide
et distante. Je t’offre réellement mon amour en premier.
Aux femmes souvent, avec qui je travaille, qui me disent souvent : « Marie-Hélène, ah, tu me
demandes de faire ça ? Je suis tellement loin de mon conjoint et tu me fais faire un gros
travail », je leur dis : « Je te demande 3 mois ». Je te demande 3 mois, 21 jours et un peu plus
parce que ce sera toi qui donnes de l’amour en premier. Et regarde ce qui va se passer. Vous
savez on est tellement dans une routine par moments qu’on oublie qu’on ne connaît pas notre
amoureux. On oublie qu’il y a une part de souffrance chez lui aussi. On oublie qu’il est dans
un 8 infernal aussi et qu’il est probablement auto-médicamenté aussi. Donc en donnant votre
amour en premier, vous allez vous libérer et libérer l’autre aussi.
Et par la suite, je vous invite à lire l’exercice que je vous donne en bonus parce que c’est le
prolongement de ça et c’est à faire en couple. Vous allez voir que non seulement vous allez
sortir d’un pattern qui est extrêmement handicapant pour votre vie personnelle et pour le
couple, mais vous allez remettre une passion magnifique dans le couple et ça va vous éviter de
surtravailler, ça va vous éviter de manger mal parce que les bonnes pièces du casse-tête vont
être au bon endroit. L’intensité dans votre vie va être au bon endroit et répondue par la bonne
personne.
Juste pour bien se comprendre parce que j’ai mentionné le 8 et l’exercice, en fait je vous
dirais que ma requête de coach pour vous, pour terminer cette conférence en beauté et vous
voir entreprendre votre transformation au niveau de votre couple et, par ricochets, vos
affaires. 1) J’aimerais que vous puissiez partager le graphique du 8 fou avec votre conjoint,
alors vraiment bien comprendre ce pattern-là, voir dans quelle mesure chacun trouve qu’il le
vit et le partager. C’est la 1e chose : les identifier. 2) J’aimerais… je reviens sur une requête
que je vous ai demandée durant la conférence mais je veux vraiment m’assurer que vous la
fassiez, c’est d’identifier et de partager cette information avec votre conjoint : à quel niveau
vous vous situez dans le couple.
Ce sont mes deux requêtes de coach.
[SG] : D’accord.
[MHR] : Sophie, pour ceux qui voudront aller plus loin, il y a un exercice au niveau des 6
besoins du couple que j’ai effleurés plus tôt dans la conférence et qui se fait à deux. Plus
détaillé et très transformateur. Je sais qu’ils pourront l’obtenir dans les packs qui seront
disponibles, dans lesquels il y a beaucoup de cadeaux et de trucs inclus…
[SG] : Oui.
[MHR] : Un exercice de transformation du couple avec les 6 besoins.
[SG] : D’accord. Très bien. Donc quand tu suggères les niveaux, c’était colocataires/amis
niveau 1 ; niveau 2, comme tu l’avais si joliment dit : faire de la prostitution [SG et MHR
rient] dans la relation d’échange ; et le niveau 3 : être comme des amants dans une passion
durable et intense, hein ? C’est ça ?
[MHR] : Oui.
[SG] : Donc tu invites nos auditrices à clarifier où elles se situent et à faire un debriefing avec
leur conjoint autour du 8 fou. C’est ça ?
[MHR] : Oui, tout à fait. Et même avec les niveaux quand je mentionnais de les partager
aussi, ça peut être intéressant de voir où l’autre se situe aussi. Habituellement les conjoints
vont classer la relation probablement au même endroit que vous, au même niveau que vous.
[SG] : C’est souhaitable ou bien… c’est pas grave ?
[MHR] : Non. C’est pas majeur mais c’est une bonne nouvelle quand les deux les placent au
même endroit et qu’on se reconnaît dans la même mesure au niveau du 8 parce que, déjà, on
part sur des références qui sont les mêmes. Et on part sur une discussion de fond. Ce qui fait
que même si c’était que ça, ça va déjà orienter le couple dans une autre direction. Savoir
qu’on a mal à la tête c’est une chose ; prendre sa température et savoir qu’on fait 40 de fièvre
en est une autre. Donc là ça va vous permettre de prendre la température, d’être dans le
mesurable sur l’état des lieux.
[SG] : OK. Est-ce que tu veux apporter d’autres éléments pour conclure, Marie-Hélène ?
[MHR] : En fait, en conclusion, je voudrais que tout parte d’une décision. Vous devez
décider ce qui fera de votre vie une vie réussie. Pour ma part, l’intention qui conduit ma vie
c’est la suivante : je veux mourir en paix. Pour mourir en paix, je veux réussir, comme le dit si
bien Christiane Singer, aujourd’hui décédée, qui avait écrit le merveilleux livre Eloge de
l’engagement du mariage et autres folies, la vraie [réussite ?] d’une vie pour moi ce n’est pas
de fuir l’engagement mais de l’oser. Je vais la citer : « libre n’est pas celui qui refuse de
s’engager, libre est, sans doute, celui qui, ayant regardé en face la nature de l’amour, ses
abîmes, ses passages à vide et ses jubilations, sans illusion (et je dis bien « sans illusion) se
met en marche, décidé à en vivre coûte que coûte l’odyssée et à en refuser ni les naufrages ni
le sacre, prêt à perdre plus qu’il ne croyait posséder et prêt à gagner, pour finir, ce qui n’est
coté à aucune bourse. La promesse tenue, l’engagement honoré dans la traversée sans feinte
d’une vie d’homme. »
[SG] : Ou de femme [rire].
[MHR] : Je voulais vous partager mon amour pour le mariage, mon amour pour le sacré, mon
amour pour la relation de couple/mariage mais la relation couple qui est élevée à un niveau du
divin, c’est ça que je voulais partager aujourd’hui pour la réussite de vos affaires.
[SG] : Magnifique ! D’accord. Et si quelqu’un avait envie d’aller un peu plus loin dans ce que
tu nous as proposé aujourd’hui, comment peut-on se tourner vers toi, en savoir plus ?
[MHR] : Tout se passe sur mon site web. Une seule adresse à retenir et de là, un millier
d’étoiles qui partent dans le firmament, c’est : marie-helene-risi.com. Et ils vont trouver à cet
endroit-là : des cadeaux, des séances gratuites, etc. Tout ce qui faut pour créer une magnifique
pratique.
[SG] : Merveilleux. Merci beaucoup, Marie-Hélène, pour cette conférence vraiment riche,
vraiment intéressante et très prometteuse pour la vie de couple. Merci beaucoup d’avoir
partagé tout ça avec nous.
[MHR] : Merci, Sophie, à toi et je te souhaite une bonne continuité, un magnifique succès à
votre sommet qui connaît déjà une notoriété extraordinaire.
[SG] : Merci beaucoup.
[MHR] : Au revoir.
[SG] : Au revoir.
Pour les auditeurs, avant que vous nous quittiez, je voulais préciser qu’à la fin de la
conférence, là tout de suite, vous allez être redirigés vers la page de commentaires du site où
vous pourrez laisser vos questions, vos témoignages, vos commentaires. Dites-nous ce que
vous avez pensé de la conférence et donc posez vos questions parce qu’il y aura possibilité
d’avoir une séance « réponses aux questions » par la suite. Je vous attends dans cette page de
commentaires. A bientôt. Au revoir.
Comment devenir convaincant et charismatique à chaque prise de parole
Par Lorenzo Pancino
[Sophie Gueidon] : Bonjour à tous. Je suis Sophie Gueidon, organisatrice de ce Sommet
virtuel « Réussir au féminin ». Aujourd’hui, j’ai l’immense honneur d’accueillir parmi nous
une voix. Une voix que vous connaissez certainement, celle de Lorenzo Pancino.
Lorenzo est Comédien voix-off depuis plus de 25 ans. Il a été animateur radio (pour Fun
radio, Chérie Fm...), chroniqueur télé pour TF1, M6, Disney Channel…). Il est la voix d’un
Dîner presque parfait pour M6, celle du lapin Tijinou sur Tiji, de Canal j, il a fait plus de 15
000 publicités, bandes annonces de films, télé, etc.).Jusqu’à récemment où il a été la voix du
perroquet dans « Sur la piste du Marsupilami », le dernier film d’Alain Chabat.
Formateur et coach depuis 1994, il a coaché des personnalités comme Michael Youn, Fred
Testot (de Fred & Omar), Louise Bourgoin ou Morgan sur Nrj.
Il a créé un centre de Coaching voix-off en 2004 où il a formé plus de 1 000 nouveaux talents
de la voix-off.
Il est également le créateur de Maxxivoice, une plateforme de coaching en ligne pour former
aux techniques de la prise de parole.
Plusieurs Grandes entreprises Françaises (Air France, RTL, Bouygues télécom, et d'autres)
font confiance à sa méthode pour former des centaines d’employés aux techniques de prise de
parole en public et de gestion du stress.
Nous avons donc une chance inouïe car Lorenzo va nous livrer aujourd’hui ses meilleurs trucs
pour devenir convaincant et charismatique à chaque prise de parole.
Voilà Lorenzo, donc nous sommes très contents de t'accueillir...
[Lorenzo Pancino] : et bien, dites donc, quelle entrée en la matière ! Merci ! Là, derrière ça,
il y a les applaudissements qui arrivent ! Waah !
[SG] : oui.
[LP] : Ça me fait beaucoup plaisir, beaucoup. (rires).
Beaucoup de plaisir d'être dans cette conférence aujourd'hui. Je suis ravi. C'est ça, l'avantage,
c'est qu'on est écouté dans le monde entier, c'est ça ?
[SG] : Oui, oui, tout à fait. Dans le monde francophone, hein, quand même.
[LP] :Dans le monde francophone, oui. Quand j'étais à la radio, finalement on n'était écouté
qu'en France. Là, avec internet maintenant, c'est vrai qu'on peut être écouté dans tout le
monde francophone. Donc, bonjour à vous tous.
[SG] : Alors, tout d'abord, je voulais un peu te demander : on dit souvent que la vie d'artiste,
ce n'est pas facile, qu'en tous cas il n'est pas facile de réussir à en vivre correctement. Qu'est-
ce que tu en penses ?
[LP] : ben, à la base, oui, comme on dit « la vie d'artiste c'est pas simple ». Surtout qu'à la
base un artiste a le don de son art, mais il n'a pas forcément le don pour se vendre. Et c'est
vraiment ce que j'ai repéré surtout en formant beaucoup d'artistes, de comédiens,
d'animateurs, de gens du monde du spectacle. J'ai formé des chanteurs aussi. La plupart du
temps, une fois qu'ils sont devenus par exemple professionnels, qu'on a développé leur don,
leur talent, on s'aperçoit que derrière, le problème majeur c'est comment se vendre derrière.
Donc, c'est vrai que c'est pas simple, mais moi par exemple, pour mes artistes que j'ai formés,
j'avais créé justement une méthode de marketing pour leur apprendre pas à pas à se vendre
dans le monde de l'animation radio, ou télé, ou même comédien voix-off, parce que ça
s'apprend. Parce que c'est pas inné, on peut avoir un don artistique, mais forcément le don de
se vendre.
Et c'est pas facile de réussir parce qu'il y a peu de places, et c'est toujours, voilà... je dirai que
ce n'est pas une question de chance. Il y a beaucoup de monde qui parle de chance, je dirai
que ce n'est pas de la chance qui permet de réussir, c'est : on provoque sa propre chance à
partir du moment où on est lucide et ça, cette notion de lucidité, elle est importante dans le
monde artistique. Si on est lucide sur son talent et sur son savoir-être et sur son savoir-faire, il
n'y a pas de raison qu'on ne réussisse pas. Parce que les artistes qui restent dans leurs caves
j'en connais beaucoup. A partir du moment où on a un talent et que ça se sait, on peut réussir.
[SG] : Oui, d'accord. Quels conseils est-ce que tu donnerais à quelqu'un justement qui
voudrait être artiste professionnel ?
[LP] : Ben ça dépend quel genre d'artiste (rires).
[SG] : Certes. On va plutôt parler de ton domaine, hum..
[LP] : dans mon domaine ? Moi, mon domaine il est dans les médias principalement. Moi, le
conseil que je ferai, que j'ai toujours donné à tous mes apprenants, à tous mes élèves, c'est :
« écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, écoutez. Et puis surtout amusez-vous ! Arrêtez
de vouloir devenir des stars avant d'apprendre le métier aussi. Avant de devenir une star, il
faut déjà s'amuser à faire... à être un artiste, et une fois qu'on s'amuse, on lâche prise sur
beaucoup de... sur le sérieux. Moi je dis que mon slogan c'est souvent, mon credo c'est plutôt :
« amusez-vous comme des gosses et soyez sérieux comme des professionnels. » C'est à dire,
apprenez la technique pour être un vrai pro, mais surtout restez l'enfant qui est en vous.
Parce qu'un artiste, à la base, c'est un enfant qui peut avoir ses névroses, c'est un enfant qui a
ses colères, ses envies, ses plaisirs. C'est pour ça qu'un artiste reste spontané dans sa
créativité. Donc voilà, amusez-vous et lâchez prise sur ce qu'il faut faire. Moi je dis toujours à
mes apprenants, que ce soit en voix-off, en radio, en télé ou en prise de parole pour des chefs
d'entreprise ou des managers, si vous vous amusez au fond de vous, si vous êtes, si vous
retrouvez l'essence de votre enfant, vous serez meilleur aux yeux des gens parce qu'un enfant,
il est sincère, et la sincérité c'est ce qui prime avant tout.
[SG] : D'accord, oui. Également d'ailleurs...
[LP] : D'accord ?(rires)
[SG] : Oui, oui, oui. D'ailleurs, moi je suis dans le développement personnel, et c'est ce qu'on
dit aussi dans le développement personnel, c'est quand on fait quelque chose qui nous plaît, on
est bien meilleur que quand on est dans la contrainte, quoi.
[LP] : Exactement. Sauf que souvent les gens viennent pour apprendre un art alors que ce soit
l'art oratoire, l'art de la voix-off ou l'art de la radio, en se disant : « il faut que je sois bon ».
« Il faut que » parce que l'éducation, l'école, voilà, la société fait qu'on doit être bon tout de
suite. Et c'est faux.
Un art, ça ne s'apprend pas en dix minutes, c'est quelque chose que l'on doit, voilà, on doit
macérer, on doit apprendre, on doit s'entraîner et c'est ensuite que même quelqu'un qui a un
don de départ ne réussit pas forcément. Parce que moi j'ai eu des expériences de personnes qui
venaient avec un don, mais qui ne travaillaient pas. Pour moi, le talent c'est un don qu'on a
travaillé. On ne naît pas avec le talent. On naît avec un don, et le don on le travaille et ça
devient un talent. Et si on ne travaille pas son don, on ne réussit pas. J'ai des exemples de
personnes qui n'avaient pas forcément de don au départ pour faire, pour parler en public, pour
devenir de la voix-off ou faire de la radio, et j'ai des exemples précis de gens qui aujourd'hui
officient en radio, et qui au début n'avaient pas ce don, cette facilité je dirais, cette facilité
instantanée et qui à force de travail, à force de technique et avec l'opiniâtreté ont réussi parce
qu'ils avaient tout simplement la « grincha », ils avaient la « grincha », il avaient la passion au
fond d'eux, ils avaient envie. Mais ils n'avaient pas forcément le don, le petit génie qui fait la
différence.
Alors, imaginez, quand vous avez le don et le travail, et bien c'est là que vous avez, que vous
sortez. C'est un petit peu ce qui a illustré ma carrière. C'est qu'au départ j'avais un don, et j'en
étais lucide. J'étais lucide que j'avais un don pour communiquer, pour m'amuser, pour je dirais
entre guillemets « pour faire le con », et communiquer ma passion. Mais j'ai travaillé
énormément. Moi, j'ai travaillé beaucoup, j'ai écouté, j'ai écouté, j'ai répété, j'ai écouté et j'ai
répété des centaines et des centaines de fois, et je travaillais – je dis que je travaillais mais je
ne travaillais pas – je m'amusais à faire de la radio, à faire de la télé, à faire des voix, à
présenter. J'étais toujours dans l'amusement, c'était ma passion. C'est toujours ma
passion.(rires).
[SG] : Alors, aujourd'hui, tu proposes des formations à la prise de parole.
En quoi est-ce que tu penses que la prise de parole contribue à la réussite puisqu'on est dans le
sujet « Réussir au féminin » ?
[LP] : Parce qu'aujourd'hui, si on ne communique pas aujourd'hui – on est dans une société de
communication à 360 degrés – que ce soit au téléphone pour démarcher, que ce soit pour faire
un pic quand on veut lever des fonds, que ce soit pour aller démarcher face à un client,
négocier, que ce soit pour faire une présentation vidéo, une conférence comme on fait
actuellement, pour faire n'importe quelle allocution, pour se présenter, pour chercher du
travail, pour un étudiant aujourd'hui qui a besoin de préparer son oral, aujourd'hui, la prise de
parole – enfin « aujourd'hui », ça fait des années et des années que les anglo-saxons eux ont
compris ça depuis très longtemps, que la prise de parole est essentielle. C'est pour ça que dans
les High Schools, ils ont un cours d'expression orale et de communication. Parce que c'est
essentiel de savoir parler, être droit, savoir se mettre devant un micro pour parler devant une
assemblée, savoir présenter un power-point, tout ça c'est essentiel pour développer à la fois sa
carrière professionnelle mais aussi personnelle, parce que savoir s'affirmer, avoir... tu vois,
vous voyez ce que je viens de faire, savoir s'affirmer : c'est-à-dire de fermer sa phrase en
disant « c'est ça, et c'est pas autrement », et ben c'est s'affirmer personnellement, c'est
développer son charisme, c'est tout simplement montrer que l'on existe face aux autres. Et
donc, la prise de parole c'est un peu, c'est vrai qu'aujourd'hui c'est un peu tout et n'importe
quoi la prise de parole, parce qu'on prend la parole partout. C'est pas simplement devant du
monde. C'est devant son banquier, c'est devant son patron, demander une augmentation en
ayant confiance en soi, en disant : « je travaille, je mérite. Si vous ne voulez pas m'augmenter,
et bien je m'en vais parce que...» Les gens ne le font pas (rires)
[SG] : Non,non, non !
[LP] : Mais en gros, la prise de parole c'est... voilà.
Communiquer pour moi, c'est plus que la prise de parole, c'est être capable de communiquer
avec passion. C'est communiquer ce que l'on a au fond de soi, et affirmer ce que l'on est.
Voilà. C'est ce qui est le plus important et c'est ce qui permet réellement aujourd'hui de
booster sa carrière, de booster sa vie. Parce que quelqu'un de réservé, de timide, d'introverti,
qui apprend à mieux s'exprimer, à mieux communiquer et bien, il va sortir de son état d'être
qui ne lui plaît pas forcément, et ça va lui permettre de trouver peut-être un travail qui lui plaît
plus, de démarcher s'il est commercial, de lever des fonds par exemple s'il a créé une
entreprise, que son idée elle est géniale, mais qu'au moment d'aller demander un prêt à son
banquier pour expliquer à son banquier son projet, il est tellement tétanisé qu'il n'arrive pas à
le faire, et bien son idée, elle part à la poubelle. Parce qu'il ne peut pas créer son entreprise.
Donc, pour moi, aujourd'hui, communiquer, apprendre les techniques pour bien appuyer sur
les mots, pour être souriant, pour être sympathique aux yeux des autres, c'est essentiel, c'est
même primordial. Surtout je dirais, surtout en francophonie où ce n'est pas quelque chose –
peut-être au Canada, je crois qu'au Canada ils ont peut-être des cours de prise de parole – mais
je pense qu'aujourd'hui communiquer, s'exprimer, être capable de poser sa voix, être capable
de parler avec empathie, avec générosité, je pense que c'est essentiel, et on l'oublie trop
souvent. On nous bourre le crâne avec le contenu : on nous dit « apprenez, apprenez votre
texte, apprenez votre argumentaire par coeur », même chez les télé-conseillers, Sophie, dans
les centres d'appel, on leur dit « faites du chiffre, faites du chiffre, faites du chiffre, vendez,
vendez, vendez ! Lisez votre texte. Lisez votre texte ». Sauf qu'on ne leur apprend même pas
comment lire leur texte, comment se dégager du texte, comment sourire, comment être
convaincant, convaincu, comment être persuasif. On ne leur apprend pas les techniques.
Et nous dans les médias, c'est ce qu'on nous apprend dès le départ sauf qu'il y a très peu de
gens qui apprennent ça. Pourquoi ? Parce que qui est-ce qui apprend ça ?
Regarde. Tu vois Steve Job à l'époque où il faisait ses présentations, à l'époque tout le monde
disait : « Waouh ! Steve Job, c'est un maître de l'art oratoire ! ». C'est vrai, il avait d'une part
son contenu très clair dans la tête, mais il travaillait, il s'entraînait des heures et des heures
pour arriver à faire une présentation optimale.
Les hommes politiques – là on vient de suivre, on vient de vivre une campagne politique – je
les ai tous regardés, ils avaient tous eu des cours pour apprendre à s'exprimer parce qu'ils
devaient ... (certains un peu moins, rires), mais tous ils avaient des manières de parler qui
étaient propres aux techniques médias, aux techniques d'affirmation, voilà. Et il y en a d'autres
qui parlaient plus avec justement les cordes vocales ce qui fait qu'en fin de campagne ils
étaient un peu plus fatigués que d'autres, mais ils avaient tous des techniques d'expression, des
techniques de présentation orale et ça se voyait.
Sauf qu'aujourd'hui, c'est pour ça que moi j'ai créé Maxxivoice aujourd'hui, sauf que toutes
ces techniques ce sont des techniques qui étaient surtout faites pour une élite. Une élite des
médias, une élite artistique, une élite politique, mais aujourd'hui, le quidam ou la personne qui
n'a pas forcément accès à des stages de prise de parole ou d'expression, c'est très difficile
d'apprendre ces techniques-là. C'est pour ça que j'ai créé Maxxivoice aujourd'hui.
[SG] : D'accord. Tu peux dire peut-être un peu tout de suite ce que c'est, pour les personnes
qui ne connaîtraient pas...
[LP] : En fait, justement, tout part de cette histoire. Je me suis aperçu que les gens, le
manager à qui on propose des stages de deux jours de prise de parole, de communication,
d'expression orale, on lui proposait deux jours, ça coûte 1.500€, et la personne va faire son
stage, il ne sait pas où il va vraiment, des fois il est un peu timide il a du mal à monter sur
scène, et je me suis dit : « finalement, il y a beaucoup de gens qui ont besoin de communiquer,
il y a beaucoup de gens qui ont du mal, qu'on lâche comme ça dans la nature et on leur dit
vas-y, prend le téléphone, appelle. On leur dit vas-y, fais ta vidéo, on leur dit vas-y, fais ta
présentation power-point, mais on ne leur apprend pas comment faire. Et je me suis dit, deux
jours, il y a des stages, il y a des milliers de stages en France, deux jours pour apprendre ces
techniques-là, mais en deux jours on ne maîtrise pas, c'est impossible, on va acquérir quelques
techniques, on va se dire tiens j'ai entendu qu'on pouvait faire ça, je vais revenir chez moi et je
vais essayer, mais je ne vais pas m'entraîner. Une technique pour capter l'attention, il faut
quelques heures pour la dominer, il faut entre dix et vingt heures pour commencer à maîtriser
sa voix et les techniques de présentation. Donc, ça s'apprend. Et c'est pas dans un de ces
stages de six heures ou huit heures qu'on apprend ça. »
Donc, moi j'ai créé une Méthode en ligne, 100% en ligne, qui permet justement à tout le
monde, dans le monde entier, de chez soi, de son ordinateur, de s'entraîner avec des vidéos
tutoriels, mais surtout avec un système inter-actif de « player-enregistreur » qui permet de
s'enregistrer, d'envoyer sa voix à des coachs qui sont à distance, d'envoyer ses enregistrements
de ses speechs et d'avoir un retour d'un professionnel des médias. Possibilité aussi de se
perfectionner par Skype, et donc il y a un véritable parcours avec entraînement aux techniques
vocales, audition, entraînement pour écouter, savoir s'écouter ça c'est très important, c'est la
base de tout, savoir respirer, comment parler pendant des heures sans se fatiguer, savoir
justement retrouver de l'énergie, comment faire pour donner du rythme à son discours,
comment faire pour séduire avec sa voix, comment faire pour avoir une voix très souriante,
pour avoir une voix droite, ou posée, explicative, comment faire pour être plus vendeur. Voilà,
toutes ces techniques qui font qu'aujourd'hui, si on domine ces techniques de base on devient
un communiquant extrêmement charismatique.
[SG] :Et quelles sont d'après toi les principales choses à maîtriser pour réussir ses prises de
parole ?
[LP] : Il faut apprendre à respirer avec le ventre, avec ce qu'on appelle la respiration ventrale
ou abdominale, il faut arrêter de respirer par les poumons. Souvent, en fait, ce qui fait qu'on
stresse avant une prise de parole, c'est qu'on a peur de tout oublier, on a peur du jugement de
l'autre, « ah ! Je vais être nul ! Ah ! je ne vais pas y arriver ! ». Déjà on se fait des idées
négatives. Tu connais, en développement personnel la négation c'est toujours très, très, c'est
pas du tout productif.
Donc les gens se mettent de mauvaises pensées dans la tête et ce que moi j'enseigne c'est
justement à arrêter de penser. Arrêtez de penser à votre forme. Vous avez travaillé pendant des
heures et des heures sur votre contenu, sur ce que vous savez, il n'y a pas besoin d'apprendre
par coeur. La seule chose qu'il faut c'est calmer le débit, calmer la respiration pour être dans
un état zen et relax. Même si la peur vient, on est capable de la dompter avec la respiration. Et
je vous assure, ce n'est pas pour faire le zazou, mais je suis moi, dans des moments précis face
à du monde que je ne connais pas, des fois, j'ai la peur qui me monte. Des fois, j'ai tout à coup
le palpitant qui ah ! Ah ! Et ça me monte, et tout à coup je me dis : « Ah ! Qu'est-ce que je
vais dire ? Qu'est-ce que je vais dire ? »
Même moi, après trente ans d'expérience ! Il y a des stars du théâtre, du show-bizz qui ont eux
aussi peur. C'est notre moteur. À partir du moment où on est capable de dompter cette peur
avec la respiration quand on monte sur scène, quand on commence à prendre le micro, après
c'est fini. On connaît notre truc, on sait ce qu'on a au fond de nous parce qu'on parle avec
passion, parce que la passion c'est ça qu'on doit révéler chez chaque personne. Et une fois
qu'on a appris à respirer, la chose qui est essentielle c'est d'apprendre à écouter et à s'écouter.
Écouter parce que souvent, pourquoi est-ce que l'on n'aime pas notre manière de parler,
pourquoi est-ce que l'on n'aime pas notre voix, c'est parce qu'on ne la connaît pas.
Souvent, c'est l'effet répondeur. Tu connais l'effet répondeur, on écoute sa voix sur un
répondeur, « aaah ! Je n'aime pas ma voix, je ne m'aime pas, c'est moi ça ? ». Wouh ! Voilà. Et
pourquoi ? C'est qu'on n'a tellement pas l'habitude de s'entendre sur un support média que
forcément les gens ont du mal à s'écouter. Moi, on me dit souvent : « quand tu t'entends à la
télé, quand tu t'entends à la radio, est-ce que tu t'aimes ? » Bien je dis : ben oui ! Moi j'aime
bien. Y a des fois j'aime moins, parce que je n'aime pas l'interprétation que j'ai donnée, mais
ma voix, je la trouve..., je sais, je la connais par coeur, je sais exactement quand je vais faire :
« Bonsoir Sophie » (ton neutre et plat) ou quand je fais : « Bonsoir Sophie ! » (ton enjoué), ça
n'a pas du tout le même impact, tu vois ?
[SG] :Non, non. (rires)
[LP] : tu vois ? D'ailleurs, « Bonsoir Sophie, comment ça va ? » (voix basse et débit lent,
suivi de rires)
[SG] :(rires)
[LP] : Tu vois ? Cet impact-là n'est pas le même que « ah ! Bonsoir Sophie ! Comment tu
vas ? » (ton très enjoué) tu vois, c'est pas du tout le même impact. Et donc je sais exactement
qu'en fonction de la tonalité et du ton que je vais donner, je vais avoir un impact différent sur
mon audience.
Donc, plus on se connaît, plus on écoute sa voix, plus on écoute des voix de référence, c'est-à-
dire qu'aujourd'hui, on a tous en nous – c'est ça qu'est la bonne nouvelle – c'est qu'on a tous en
nous le don d'être bon à l'oral. C'est quand même une bonne nouvelle ! Mais tu vas me dire :
« Comment ? Pourquoi ? »
[SG] :Oui !
[LP] :Tout simplement parce que depuis qu'on est né, depuis qu'on est tout petit bébé, on
entend des références qui sont dans nos oreilles, des références acquises, des références de
base qui sont nos parents, qui sont ensuite les professeurs, qui sont la télé, la radio, les
comédiens qu'on entend au cinéma, toutes ces choses que l'on a emmagasinées dans nos
oreilles, on les a en nous, et ce sont des références, des codes qui font que quand on entend un
présentateur faire : « Mesdames et Messieurs, je suis très heureux de vous accueillir ce soir
pour cette superbe soirée ! » (ton dynamique et professionnel), tout de suite, vous entendez
cette voix et vous vous dites : c'est un présentateur. Quand vous entendez quelqu'un qui fait :
« Mesdames et Messieurs, je suis très content de vous recevoir ce soir pour vous parler de
mon projet (ton traînant, apathique et sans relief), tout de suite vous êtes capable de dire : ça
c'est quelqu'un qui n'est pas professionnel ou qui ne sait pas parler. Tu vois bien la différence
entre les deux ?
[SG] :Oui !
[LP] :Et bien, si on est capable de reconnaître quelqu'un qui sait faire, de quelqu'un qui ne sait
pas faire, c'est qu'au fond de soi, on sait quand on parle ce qui est bon de ce qui n'est pas bon.
Donc si on compare sa manière de faire à une manière professionnelle ou de quelqu'un qui
parle bien, et bien on va progresser. Et plus on va l'écouter, plus on va répéter, plus on va
écouter, plus on va répéter, à un moment donné, au bout de quelques heures, ah ! on va passer
du côté du côté clair de la force (rires). On va passer, on va naturellement comme tout
entraînement, on va devenir meilleur. Et pareil pour la voix, pour la respiration. Plus on va
respirer, au bout de quelques heures, au bout de quelques jours, et bien tout à coup on va
parler différemment, on va prendre conscience de sa voix, de sa manière de parler, et on va
faire attention à sa manière de parler. Parce que, finalement, 90% des gens ne font pas
attention à leur manière de parler.
Ils disent : « C'est bon, attendez, je suis naturel ! Je parle comme ça ! » (ton tonique).
Avec quelqu'un de timide, « bonjour, je parle comme ça, je voudrais quelque chose » (ton
inaudible et plat).
Et quelqu'un d'extraverti va parler comme ça à toute vitesse, d'une manière très tonique, sans
se rendre compte que l'autre en face ne comprend pas, il n'est pas branché sur le même code
audio.
Et donc, c'est pour ça qu'aujourd'hui, c'est important d'avoir la respiration, l'écoute et puis
après les techniques de base de présentation, avoir la posture parce que la voix c'est une
chose, savoir parler c'est une chose, mais après il y a la posture, il y a les gestes, il y a le
regard, il y a le sourire, comment sourire, comment ponctuer les phrases. Tout ça, ce sont des
techniques de base que nous, on nous apprend en télé, en radio et pour aussi présenter sur
scène. Et toutes ces techniques-là, ça s'apprend et c'est pas si long que ça finalement. Et on les
a au fond de nous. Donc le truc, je peux faire une expérience avec toi Sophie. Si je te dis, si tu
répètes derrière moi : par exemple je vais faire « Mesdames et Messieurs, bonjour et
bienvenue à Réussir au féminin ! » (ton tonique et gai). Tu répètes derrière moi : « Bonsoir et
bienvenue à Réussir au féminin ! »
[SG] :« Bonsoir et bienvenue à Réussir au féminin ! »
[LP] :Très bien ! Maintenant, tu vas donner pleinement, au lieu de terminer sur « à Réussir au
féminin » (ton descendant), tu as entendu tu as fait : « Bonsoir et bienvenue à Réussir au
féminin ! » (ton descendant).
[SG] :Oui !
[LP] :Si tu vas du début jusqu'à la fin sur la même intensité, et que sur « féminin » tu donnes
véritablement de la passion, et bien tu vas voir comment ça va faire : « Bonsoir et bienvenue à
Réussir au féminin ! » (ton ascendant). Tu termines la phrase jusqu'au bout.
[SG] :« Bonsoir et bienvenue à Réussir au féminin ! » (ton très tonique, ascendant)
[LP] : Voilà ! Et tout à coup, on t'écoute jusqu'au bout et on sent que tu es enthousiaste et
convaincue jusqu'au bout de ta phrase.
Maintenant, si tu veux être un tout petit peu moins tonique, tu vas le faire naturellement,
comme ça : « Bonsoir et bienvenue à Réussir au féminin ! » (ton moyennement tonique et
naturel). À toi.
[SG] : « Bonsoir et bienvenue à Réussir au féminin ! » (ton moyennement tonique descendant
à la fin)
[LP] : Voilà ! Et tu vois, le fait de faire « au féminin » (ton légèrement descendant), et bien
tout à coup tu lâches le mot donc tu es moins impactante. Alors que si tu mets sur le mot
féminin un peu plus de sourire : « à réussir au féminin » (ton ascendant et tonique), essaie :
« à réussir au féminin ».
[SG] : « à réussir au féminin »
[LP] : Voilà. Tu vois, tu termines, tu ponctues ta phrase. C'est ce qu'on appelle une technique
de la canne à pêche, c'est une technique que j'enseigne dans ma Méthode qui permet en fait
de donner un sens à un texte, et à lui donner en fait une... , à relancer, à redonner une
rythmique à un texte même long, en faisant des mini-phrases dans un bloc de phrases.
Par exemple : « Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue ! ». Tu vois, ça c'est une
phrase. « Je suis Lorenzo Pancino, votre coach en technique de prise de parole. » Tu vois ? Tu
as trois phrases. « Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue ! ». à toi :
[SG] : « Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue ! ».
[LP] : Je suis ravi de vous accueillir ici.
[SG] : Je suis ravi de vous accueillir ici.
[LP] : Dans cette conférence Réussir au féminin.
[SG] : Dans cette conférence Réussir au féminin.
[LP] : Voilà. Et maintenant, tu fais tout d'un coup et tu vas faire :
« Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue ! . Je suis ravie de vous accueillir à cette
conférence Réussir au féminin. ». A toi.
[SG] : « Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue ! Je suis ravie de vous accueillir à
cette conférence Réussir au féminin. »
[LP] : Voilà. Tu as vu en quelques secondes tu as réussi à donner un ton différent et beaucoup
plus convaincu et persuasif que ce que tu m''as fait au tout début.
[SG] : Ben oui, Moi, je ne m'entends pas !
[LP] : … beaucoup plus convaincu et persuasif que ce que tu m''as fait au tout début. Je te le
fais à l'arrache, tu es un petit peu prise au dépourvu.
[SG] : Oui, oui, oui. J'ai du mal à réaliser parce que je ne m'entends pas.
[LP] : Oui, tu ne t'entends pas. Alors, voilà. Imagine, je te fais écouter, c'est un peu ce qu'il y
a sur la plateforme Maxxivoice, c'est-à-dire que ça, tu le fais avec moi et tu as un
playeur/enregistreur qui te permet de t'enregistrer. Donc, imagine, chez toi, tu t'enregistres
avec un dictaphone ou peu importe et tu écoutes des présentateurs à la télé, ou quelqu'un qui
parle à la télé, qui parle bien, un journaliste, etc. Tu écoutes sa phrase, et tu répètes derrière.
Et bien je te promets, que si tu fais ça un petit peu même dix minutes par jour, tu vas voir
qu'au bout de quelques jours, tu auras une manière de parler qui sera beaucoup plus classe,
beaucoup plus posée, beaucoup plus affirmée que lorsque tu parles naturellement depuis des
années.
[SG] : D'accord. Donc, c'est quelque chose que l'on peut tous faire chez soi, ça ?
[LP] : Mais c'est évident. On peut tous apprendre à mieux s'exprimer, à mieux communiquer
et à utiliser sa voix.
Par exemple, j'ai noté que chaque fois que je te faisais répéter la phrase, ça c'est un petit
exercice, c'est difficile de le faire uniquement en audio parce qu'il faut le voir, il faudra
regarder mes vidéos. Mais les techniques de respiration, chaque fois que je te demandais par
exemple de dire une phrase, au lieu de faire : « Mesdames et messieurs, bienvenue à cette
conférence. », toi à chaque fois tu faisais : « hua (inspiration), « Mesdames et messieurs,
bienvenue à cette conférence. ». C'est-à-dire que tu inspirais avant de parler. D'accord ?
Et bien c'est tout le contraire qu'il faut faire. Au lieu d'inspirer avant de parler – c'est ça le
contrôle de la respiration avant de parler – il faut gonfler son ventre, c'est-à-dire laisser l'air
rentrer directement dans le ventre à travers les poumons, mais on ne laisse pas l'air dans les
poumons, on le laisse entrer dans le ventre comme un ballon de baudruche, tu vois ? Le ventre
est bien gonflé, il est stable, et là au lieu de faire : « hua (inspiration) ...Mesdames et
Messieurs »..., tu vois, regarde l'effet qui se passe quand tu fais « hua (inspiration)
...Mesdames et Messieurs, bienvenue dans votre conférence », fais-le, expérimente-le ça, en
inspirant juste avant de parler.
[SG] : « hua. (inspiration) Mesdames et messieurs, bienvenue à cette conférence. ».
[LP] : Qu'est-ce qui se passe ?
[SG] : Ben j'arrive en apnée quoi !
[LP] : Et bien voilà (rires). Tu arrives en apnée, donc tu arrives en stress. C'est la définition
du stress. En gros, le stress c'est « waaaah ! J'ai plus d'air, je peux plus parler ! » D'accord ?
Alors que maintenant, positionne ton ventre le plus bas possible, vous pouvez tous le faire où
que vous soyez dans le monde, positionne ton ventre le plus bas possible comme si tu avais
bien mangé, « Oh, j'ai bien mangé ! J'ai envie de bailler tellement j'ai bien mangé. Oh ! C'est
formidable ! » Tu vois, tu es bien, tu es tranquille, huuum. OK tu as le ventre bien sorti, tu fais
le gros ventre, c'est pas grave, OK. Tu ne respires pas, ne respires pas, tu ne fais rien, tu restes
comme ça, tu vas voir que tu n'as pas besoin de plus d'air que ça. Et là tu vas faire :
« Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue à Réussir au féminin. ».
[SG] : « Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue....
[LP] : Non, non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Je t'ai vue hein, je t'ai vue !
[SG] : (rires) J'ai pas respiré, je te promets.
[LP] : ben si, je l'ai entendu, tu as fait : « houa ! (inspiration)
[SG] : ah bon ? Je ne m'en suis pas rendue compte. (rires)
[LP] : t'inquiète pas, j'entends tout. (rires). Regarde bien, positionne ton ventre le plus bas,
normalement, tu respires normalement, et tout à coup tu ne prends pas d'air avant de parler. Tu
vas voir que tu as plus d'air que quand tu prends de l'air ! (rires) Voilà, gonfle ton ventre et tu
parles : « Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue », à toi.
[SG] : « Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue »
[LP] : Commence à parler, ne te soucie pas de ton air, vas-y :
« Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue à Réussir au féminin. Je suis ravie d'être avec
vous ce soir ».
[SG] : « Mesdames et Messieurs, heu... Pardon ?
[LP] : « Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue à Réussir au féminin. Je suis ravie
d'être avec vous ce soir ». Sur une seule expiration.
[SG] : « Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue à Réussir au féminin. Je suis ravie
d'être avec vous ce soir ».
[LP] : Voilà. Est-ce que tu as respiré dans toute cette phrase ?
[SG] : Non !
[LP] : Tu n'as pas respiré ?
[SG] : Non !
[LP] : Tu vois, tu n'as pas eu besoin de respirer ?
[SG] : Non !
[LP] : Tu as tout fait sur une seule expiration.
[SG] : Oui, je ne sais même pas si j'ai expiré, oui.
[LP] : Et oui, tu n'as même pas réfléchi, et c'est ça la technique : c'est qu'en gros, plus tu vas
parler sur des expirations, et plus tu auras de force, plus tu vas tenir en haleine tes auditeurs.
Tu comprends ? En gros, c'est difficile de montrer comme ça alors qu'on n'a pas d'image, mais
en gros ton ventre doit gonfler et se dégonfler sur chaque phrase que tu prononces. Et chaque
fois que tu as une phrase à dire, hop, ton ventre se regonfle à nouveau, ça fait un effet de
clapet. D'ailleurs, je te parle toujours comme ça, à chaque phrase, j'ai mon ventre qui gonfle et
qui dégonfle.
[SG] : En fait, tu gonfles en parlant ?
[LP] : Voilà. En fait, regarde, regarde bien. Là je le gonfle, et là je fais : « Mesdames et
Messieurs, bonjour et bienvenue à cette superbe soirée. ». Fin de phase, hop, mon ventre se
regonfle. Parce qu'une fois que tu parles, forcément l'air dégonfle le ventre. C'est normal, c'est
normal puisque tu expires. D'accord ?
[SG] : Ouiiii.
[LP] : Fin de phrase, tu regonfles à nouveau le ventre avec l'air qui rentre à nouveau
naturellement dans ton corps. C'est difficile. Je vous conseille vraiment d'aller voir mes
vidéos et d'aller voir comment j'explique ça, parce que là, c'est difficile. En gros, il faut parler
avec le ventre et il faut parler en expirant et non pas avec une inspiration sinon vous êtes en
état de stress. Voilà pour l'exercice (rires)
[SG] : Bon, OK. Alors, on parle beaucoup de travailler sa voix mais on dit aussi que le non-
verbal c'est l'essentiel du message. C'est-à-dire les gestes, la posture. Donc à quoi ça sert
finalement de travailler sa voix ?
[LP] : Alors déjà, on ne travaille pas sa voix parce que « travailler sa voix » ce n'est pas juste.
On travaille des techniques vocales. On ne travaille pas sa voix. Sa voix on l'a et elle est
unique. Les cordes vocales on ne les travaille pas, on travaille les techniques de respiration
pour donner un sens à sa voix. On ne travaille pas sa voix, c'est une hérésie de dire ça. En
revanche, la voix c'est quand même 38% de notre part du message de communication. La
voix, la voix non maîtrisée avec des mots, avec des mots – les mots on n'entend que 7% .
C'est-à-dire qu'en gros, si vous ne maîtrisez pas votre voix et que vous dites la plus belle des
choses, les choses les plus intéressantes, on n'entendra pas ce que vous dites parce que vous
ne maîtriserez pas les techniques vocales, la rythmique, l'intonation.
Ensuite, la gestuelle, la gestuelle, le langage non-verbal comme tu dis, il est associé à la voix.
La voix est importante parce que la voix c'est le centre de tout votre être. Si vous ne maîtrisez
pas votre voix et votre technique d'expression, vous ne maîtrisez pas votre personnalité. Tu
peux – avec le langage non-verbal – cacher des choses. Mais tu ne peux pas, dès que tu
ouvres la bouche, si tu ne maîtrise pas la voix, il ne se passe rien. Il ne se passe rien du tout, et
c'est typique. Regardez les gens à la télévision qui ont la voix qui tremble en interview, tout de
suite on voit leur personnalité. Alors qu'ils peuvent cacher, alors qu'ils peuvent avoir un
langage non-verbal totalement fermé. La voix, elle trahit toutes vos émotions.
[SG] : Je ne l'avais pas observé, mais quand tu le dis, je me dis oui, effectivement, oui.
[LP] : Parce que toi tu penses que le langage non-verbal suffit à toute communication ?
[SG] : Non. Non, non, non ! C'est vrai quand j'y repense, effectivement ça trahit vraiment les
émotions, oui.
[LP] : Parce que si tu n'as pas la voix, si tu n'as pas la manière de parler, si tu n'es pas
impactant sur les mots, regarde les gens qui parlent avec une voix toute fluette, ou qui n'osent
pas parler fort ou qui n'osent pas, voilà, qui ont une voix monocorde, le langage non-verbal,
pftt... , il ne se passe rien dans leur communication, hein ?
[SG] : Hum, hum. Et quand tu parles justement des voix fluettes, des voix chevrotantes, etc. ,
est-ce qu'il y a une solution pour tous les problèmes d'expression orale ou tous les problèmes
de voix ?
[LP] : Tout. Exactement, il y a des solutions pour n'importe quel problème de voix. Sauf les
thérapeutiques, sauf si quelqu'un a un véritable problème où il faudrait aller voir un phoniatre
ou des problèmes de bégaiement, où il faut aller voir des spécialistes ou des orthophonistes,
voilà, ou des spécialistes de la voix, mais là c'est au niveau médical. Là, après il y a aussi l'état
psychologique. Parce que tout dépend de l'état psychologique de la personne. Mais toute
personne qui n'a pas un problème thérapeutique, médical ou psychologique, il est possible
tout à fait de travailler...
Et quand je dis psychologique, c'est faux, parce que moi, parmi des milliers de personnes que
j'ai formées, ce qui est sorti à 90% des apprenants qui ont travaillé avec moi les techniques de
voix-off, d'animation radio, les techniques vocales, ce qu'il en ressort c'est à 90% : « Ah !
Qu'est-ce que je me sens mieux psychologiquement ! ». C'est fou, hein ? Ça transforme la vie
des gens, le fait de travailler les techniques vocales, de travailler leur manière de parler, en fait
ça donne confiance en soi, ça donne une véritable confiance dans son être, dans sa manière
d'être. Et souvent, les gens qui ont travaillé avec moi, dégagent une sensation très positive.
C'est-à-dire qu'ils ont souvent le sourire aux lèvres, voilà, ils sont tranquilles.
Alors quelqu'un de speed va toujours être speed, c'est pas le problème, mais il y a une
sensation de mieux-être qui se dégage des personnes qui travaillent les techniques vocales et
qui travaillent les techniques de prise de parole. Toujours. Toujours, c'est ce qui caractérise un
petit peu les gens qui suivent ma Méthode.
[SG] : D'ailleurs, de toutes façons, on dit souvent de quelqu'un qui est un peu inhibé ou qui
manque de confiance en lui, on lui conseille de faire des cours de théâtre ou des choses
comme ça ?
[LP] : Exactement ! Je suis d'accord avec toi. On conseille les cours de théâtre parce que
jusqu'à présent il n' avait rien d'autre. Parce que jusqu'à présent, il n'y avait pas... Moi
aujourd'hui j'ai de plus en plus, même dans mes cours de voix-off, des gens qui viennent
travailler en studio avec un casque sur la tête parce qu'il y a beaucoup de gens qui – on a
beaucoup communiqué maintenant sur les bienfaits du travail des techniques vocales et du
travail des techniques d'expression – mais il n'y a pas que le théâtre. Le théâtre, c'est un
moyen. Maintenant, il y a le chant, le chant aussi c'est très bien. Tout ce qui touche à la voix et
à l'expression orale et corporelle, est bonne.
Maintenant, on n'est pas obligé de se lancer dans un cours de théâtre ou des cours de chant
pour arriver à bien s'exprimer. Tout ce qui touche à l'interne en fait vous permet de développer
votre externe. C'est ça qui est important, on est dans une société aujourd'hui beaucoup
d'externe. Et il faut aller vite, faut aller vite, faut aller vite. Plus on va travailler de l'interne, et
meilleur on sera dans sa communication, dans sa manière d'être et donc dans sa confiance en
soi.
Parce que la confiance en soi, ce n'est pas en grattant deux minutes, ou faisant un cours ou
deux de théâtre qu'on l'a. Moi, j'ai beaucoup de comédiens qui viennent me voir, qu'ont pas
forcément confiance en eux et qui en venant travailler l'interne, les techniques vocales, on
apprend à respirer, on apprend à jouer avec ce que l'on est à l'intérieur, et bien ensuite ils me
disent :
« c'est fou, maintenant quand je suis sur scène, je suis meilleur, j'arrive à mieux me
positionner sur scène, je suis capable de regarder les gens dans les yeux, je suis capable par
exemple, de jouer avec les « blancs ». Des blancs, les blancs, c'est ce qu'il y a de plus fort à
créer. (silence). Tu vois ce que je veux dire (rires), je viens d'en créer un là ? (rire)
[SG] : Les blancs je vois ce que tu veux dire, par contre...
[LP] : Les blancs dans tes phrases
[SG] : Ça je vois ce que c'est les blancs, mais par contre ce que je ne vois pas bien, j'aurais
aimé que tu précises un peu, c'est l'interne. Qu'est-ce que tu appelles travailler l'interne ?
[LP] : C'est le travail interne, c'est le travail sur l'émotionnel.
La voix c'est quelque chose d'interne, quand on travaille sur la respiration, c'est interne. On ne
travaille pas en externe, c'est-à-dire qu'on n'est pas juste dans le paraître. On est dans
l'émotionnel puisqu'on est capable en fait quand on travaille les techniques d'expression, les
techniques des pros des médias, on est capable de gérer ses émotions de l'intérieur, on est
capable de gérer la peur, de gérer le stress, la colère, la tendresse, l'amour, la peur, tout ça on
peut donner – c'est un peu du jeu de comédien, mais sans être comédien, avec des techniques
de visualisation, des techniques où on apprend à sourire aux gens, où on append à rire, on
apprend la tendresse, on apprend à expliquer, à vendre, voilà, les techniques de base de
l'intention, c'est tout ce qui vient de l'intérieur.
Et tout ça, ça s'apprend avec la respiration, avec la respiration, l'écoute interne, l'oreille
interne.
[SG] : C'est ça.
[LP] : Et ça, plus on va apprendre à s'écouter de l'intérieur, à comprendre ce qui se passe à
l'intérieur, et bien plus on sera en confiance parce qu'on ne doutera plus de ce que l'on est à
l'intérieur. On devient – ce que je dis toujours à mes apprenants – on devient des « Jeidis »
parce qu'on ne doute plus. On ne doute plus puisqu'on se connaît à l'intérieur.
[SG] : Oui, oui.
[LP] : C'est pour ça que les gens ont peur.
Pourquoi ? Parce que tu as peur de l'inconnu parce que comme tu n'as pas confiance en ta
force, tu n'as pas confiance en toi au fond de toi, d'accord ? Donc, quand tu vas te présenter
alors que tu n'as pas l'habitude, et bien tu te dis : « ah ! Là là, là là ! Comment ça va se
passer ? Je flippe, j'ai peur, comment ça va se passer ? J'ai peur de tout oublier ! C'est-à-dire
qu'on focalise son attention sur l'externe, sur ce que les autres vont penser, alors que ta vraie
force elle est à l'interne. Si tu maîtrises ta respiration, si tu connais les techniques pour
appuyer les mots, pour donner du rythme différent à tes phrases, si tu connais tout ce qu'il faut
pour maîtriser ton langage et ta manière de parler, de quoi tu peux avoir peur ? De ton
contenu ?
Le contenu, tu l'as appris. Tu connais ton travail, si tu as un tant soit peu préparé ton projet, ta
présentation en tant que commercial, tu connais ton argumentaire. De quoi as-tu peur ?
Tu n'as peur que de l'externe ! Mais si tu te connais à l'interne, à l'intérieur, ben tu maîtrises.
Tu maîtrises tes arguments, tu maîtrises ta respiration, ta manière d'être, et bien voilà. Donc,
tu n'as plus peur de ce que tu es, toi. Les gens, à 88% ils ont peur de ce qu'ils sont, eux. Et là,
forcément, ils se disent : « que vont penser les autres de moi ? Ils vont me juger, ils vont dire
que je me suis trompée, etc. ».
Tu comprends la subtilité ?
[SG] : Et donc, tu peux les amener à ne plus avoir cette peur de qui ils sont ni comment être
jugé ?
[LP] : On peut les amener à dompter la peur à des moments précis. La peur, elle sera toujours
là. La peur, on ne peut pas l'empêcher, sinon on n'est plus humain.
[SG] : On est des robots...
[LP] : On est des robots ! Mais on peut justement canaliser cette peur pour retrouver un état
d'être beaucoup plus serein, et qui nous permet de retrouver une colonne d'air saine, qui
permet d'alimenter le cerveau en air, le coeur en air et le ventre en air. Et une fois qu'on a à
nouveau la colonne d'air qui circule, et bien tout ce que tu as appris, tout ce que tu as préparé
dans ton dossier si tu viens présenter quelque chose, tu ne l'oublies plus. J'ai fait des sondages
dans mes Méthodes, sur Maxxivoice, de quoi ont le plus peur les gens, c'est de tout oublier
quand ils arrivent sur scène ou quand ils arrivent devant un client. C'est de paniquer, d'oublier
leur argumentaire. Et donc, cette peur-là, elle est justifiée par le fait qu'ils n'ont plus d'air, ils
sont en stress, ils respirent avant de parler comme tu l'as fait tout à l'heure en faisant
« haou ! » (inspiration) et donc ils se remplissent les poumons. Et une fois qu'on a rempli les
poumons d'air, on se coupe l'air de la tête et donc la tête n'a plus rien. Et donc on a
l'impression d'avoir tout oublier.
Donc, plus tu vas avoir une respiration basse en mettant de l'air frais dans le ventre qui se
régénère tout seul, tu vas avoir ce qu'on appelle une voix posée, rassurante, sans trembler.
[SG] : Je voulais aussi te demander quels sont les problèmes que tu rencontres le plus
couramment dans la prise de parole et comment on peut y remédier ?
[LP] : Les problèmes majeurs, c'est « je parle trop vite, les gens ont du mal à me comprendre,
je bute sur les mots. » alors, il y a plusieurs sortes de problèmes.
Il y a les problèmes techniques, les problèmes techniques qui sont « je bafouille beaucoup, je
bute beaucoup sur les mots, j'ai du mal à respirer, j'ai plus d'air, pourquoi j'ai plus d'air ? j'ai
les mains moites, j'ai la gorge toute sèche » : ça ce sont les problèmes techniques.
Ensuite, il y a les problèmes d'ordre émotionnel : « je n'ai pas confiance, j'ai peur du
jugement, j'ai peur de tout oublier, j'ai peur que l'on me juge mal, etc., etc. Ça c'est des peurs
de confiance en soi.
Et puis après on a les gens qui ont une voix monocorde, une voix triste, qui n'arrivent pas à
donner de vie à leur discours. Ça, c'est assez fréquent. Et puis après, on a les gens qui parlent
trop fort, qui arrivent et qui ont tendance à avoir une voix trop autoritaire et qui n'arrivent pas
adoucir le ton de leur voix.
[SG] : Oui.
[LP] : Après, on a les gens qui ont un capital sympathie très limité. C'est-à-dire qu'en gros, ils
ne sourient jamais. Voilà.
Après on a les gens qui chevrotent, qui ont la voix qui chevrote.
Et puis le problème qui sort vraiment à 75%, c'est « je n'arrive pas à être assez persuasif et
convaincant. ».
[SG] : bien oui !
[LP] : Et ça rejoint toujours la même chose : confiance en soi. Je crois absolument en ce que
je raconte, je suis sincère et je parle avec passion. En gros, qu'est-ce qui fait que les gens me
comprennent et écoutent ce que je dis parce que je suis convaincu de ce que je raconte ! Et
pour ça, c'est tout un travail, c'est des petites techniques que l'on doit vraiment maîtriser quoi.
[SG] : Oui.
[LP] : En gros, je t'ai fait le topo général des problèmes majeurs de la prise de parole.
[SG] : D'accord ! Et est-ce que tu aurais des « trucs » particuliers à nous conseiller pour l'un
ou l'autre de ces problèmes ? (rires)
[LP] : (rires). Ah ! Ah ! Déjà, je vous en ai donnés pas mal là, tout du long.
[SG] : La respiration !
[LP] : La respiration, être capable d'écouter déjà ce qui se passe, écouter les voix ou les
présentateurs ou les comédiens à la télé. Écouter, même écouter les hommes politiques. C'est
tout bête, mais leur manière de parler – même si c'est...je ne parle jamais du contenu, moi,
c'est toujours de la forme – leur manière de parler est un exemple à suivre pour pouvoir
présenter un projet. Tout dépend de ce que l'on fait dans la prise de parole.
Il y a trois modes d'intention quand on parle :
– il y a savoir vendre ou présenter quelque chose quand on est un vendeur, un
commercial, ou quand on est un chef de produit, dans la communication que l'on doit
présenter un projet à un client, et bien on doit être dans la présentation – soit dans la
présentation, soit dans la vente – donc on doit avoir un ton un peu plus passionné et
déterminé.
– Ensuite, il y le mode d'intention de l'explication. L'explication, c'est : on doit
absolument poser sa voix, être beaucoup plus rassurant pour que l'autre en face comprenne
tout ce que l'on raconte. Donc, on doit parler plus posément, bien faire attention que les mots
soient bien détachés (débit plus lent). Tu remarques, au fur et à mesure, je prends le ton qu'il
faut...
[SG] : Oui. Oui !
[LP] : Quand on vend, on est plus dans la présentation, vous voyez. On présente : «Mesdames
et Messieurs, bonjour ! Regardez ce projet, il est vraiment génial. ». Donc on est un petit peu
plus dans, on monte un peu en enthousiasme et en tonus. Mais en fonction de son énergie
personnelle, c'est important de comprendre ça, c'est que quelqu'un d'inhibé ne va pas devenir
moi, ne va pas devenir quelqu'un de super tonique et super enthousiaste.
Mais, on peut toujours un peu plus. Et c'est ça qu'il faut comprendre. C'est qu'on peut toujours
développer cet enthousiasme, même si on n'a pas l'habitude. Entre « bonjour, je suis ravi d'être
avec vous » (ton plat, sans conviction), « bonjour, je suis ravi d'être avec vous ! » (ton
enthousiaste et convaincu), il y a une différence ! Tu vois ?
[SG] : Oui, oui, oui !
[LP] : Ça c'est important.
– Et puis après, la troisième qui pour moi est presque la plus importante des intentions,
c'est conter, raconter. Raconter, être capable de raconter une histoire que l'on soit dans la
vente, dans la formation, ou dans n'importe quel secteur d'activité, si on est capable de
raconter une histoire, on va faire appel aux émotions des gens. Et donc, savoir raconter, c'est
une intention que l'on doit vraiment travailler. Et ça, ce sera mon conseil numéro 1, tout le
monde est capable de le faire, tout le monde est capable de présenter face à un public, face à
un banquier, de la manière que l'on nous a toujours raconté un conte depuis qu'on est tout
bébé, comment nos parents nous ont raconté des contes, comment nous on raconte des contes
aux enfants pour capter leur attention, comment on fait. Alors, on dit :
« Il était une fois, une histoire extraordinaire... (voix profonde et mystérieuse). Je suis
vraiment ravi d'être avec vous ce soir. Je m'appelle Lorenzo Pancino et je suis vraiment ravi
d'être avec vous. Il était une fois, une histoire fantastique, d'une belle princesse, belle comme
une princesse (rires)
[SG] : rires
[LP] : bonjour, Mesdames et Messieurs je suis ravi d'être avec vous, je m'appelle Lorenzo
Pancino. Est-ce que tu ne vois pas une similitude de tonalité entre le conte et ma manière de
présenter ?
[SG] : Si !
[LP] : Quand tu fais, regarde bien, quand tu fais : il était une fois une superbe princesse. Dis-
moi avec la conviction que je suis un enfant, tu me parles comme si j'étais un enfant et tu me
dis : il était une fois, une histoire extraordinaire.
[SG] : Il était une fois, une histoire extraordinaire (ton suggestif des contes)
[LP] : très bien ! Tu as vu quand tout à coup tu poses ta voix, tu mets du sourire dans ta voix ?
Maintenant, tu dis : « Bonjour, je m'appelle Sophie Gueidon et je suis responsable de Réussir
au féminin » mais avec l'intensité du conte pour enfant.
[SG] : D'accord ! « Bonjour, je suis Sophie Gueidon et je suis responsable de Réussir au
féminin »
[LP] : Tout à coup, tu as mis du sourire dans ta voix, et je t'ai vue illuminée, et le fait de
savoir que ta cible était des enfants, tu as donné beaucoup plus d'emphase à tes mots. Imagine
maintenant si tu travailles cette technique...
Et maintenant, on ne va pas dire aux gens : allez voir votre patron pour lui demander une
augmentation, ou allez voir votre client en leur disant « il était une fois, une super machine,
un super produit, hein ! » On ne dit pas de parler comme ça (rires), mais techniquement, si
vous êtes capable de raconter un conte, vous êtes capable de raconter votre histoire sur scène,
devant un banquier. Vous êtes donc capable d'appuyer sur les mots avec la même intensité.
Pourquoi ? Parce qu'un enfant, vous vous entraînez finalement tous les jours depuis qu'on est
tout petit on s'entraîne à ça. Un enfant, si vous n'appuyez pas sur les mots, si vous ne captez
pas son attention en faisant des subterfuges, en ayant une voix un peu mystérieuse, en
changeant de rythme, il s'en va l'enfant, il s'en fiche. Non pas qu'il ne vous aime pas, mais tout
simplement il s'en fiche, il se désintéresse.
[SG] : Oui, oui.
[LP] : Essayez, essayez de présenter, vous avez votre speech et vous le présentez comme si
vous disiez « il était une fois une belle histoire » : « Bonjour, j'ai un projet extraordinaire à
vous présenter », « il était une fois, une princesse formidable ». « Bonjour, je suis ravi d'être
avec vous aujourd'hui ». C'est, j'appuie sur les mêmes mots que extraordinaire, que
merveilleux, que princesse....
[SG] : Oui, oui, oui.
[LP] : La même intensité, encore une fois, la même passion l'envie de captiver l'attention.
[SG] : Alors, pour conclure, est-ce que tu aurais un exercice à nous donner, là, tout de suite
qui puisse faire vraiment une différence...
[LP] : Je viens de t'en faire un ! (rires)
[SG] : Et bien oui, mais ce n'est pas eux qui l'ont fait ! Ah oui, si d'accord, tu veux …
[LP] : Tout le monde le fait, tout le monde le fait, tout le monde peut le faire en même temps
[SG] : Tout le monde le fait en même temps.
[LP] : (rires) Là on l'a fait tous en même temps. Là, maintenant, je peux en effet faire un
exercice de répétition. C'est-à-dire : voilà, vous allez en fait tous ensemble avec moi répéter –
parce que c'est la base : la base c'est l'écoute et la répétition – si vous pouvez avoir un Iphone
à côté de vous, un Iphone ou un smartphone peu importe, un moyen d'enregistrer, vous prenez
quelques secondes, vous allez, ceux qui sont sur ordinateur vous pouvez brancher votre
« Audacity » un logiciel gratuit d'enregistrement ou garageband peu importe. Honnêtement,
avec un mémo de téléphone, ça suffit. Vous branchez ça, et vous répétez derrière moi des
phrases. Et vous allez voir que si vous suivez mon rythme, si vous suivez ma manière, ma
musicalité, et bien votre manière à vous de parler sera différente. OK ? Tout le monde est
prêt ?
[SG] : Oui !
[LP] : Sophie, tu suis aussi !
[SG] : Oui, oui !
[LP] : Trois, quatre : « Bonjour et bienvenue ! ». A vous.
[SG] : « Bonjour et bienvenue ! »
[LP] : Sans respirer avant, on ne fait pas « houa ! Bonjour et bienvenue », on gonfle bien le
ventre, on « cheee » et on est bien, on est relax, et on fait : « Mesdames et Messieurs, bonjour
et bienvenue ! ». A vous !
…..............................
Allez on recommence, on continue encore un petit peu avec le sourire surtout. Mettez bien le
sourire sur votre visage. Le sourire doit être bien sur le visage. Le ventre doit être lâché. Ne
contrôlez pas le ventre, ne serrez pas le ventre, lâchez-le complètement, souriez, et adressez-
vous à votre audience, à votre patron, à qui vous voulez, adressez-vous à quelqu'un :
« Bonjour, je suis ravi d'être avec vous aujourd'hui ! ». A vous :
…............................................
OK, on continue avec plus d'enthousiasme encore : « Mesdames et Messieurs, je suis ravi de
vous présenter mon super projet ! ». A vous :
…...........................................
Très bien, maintenant, vous allez, je vais vous donner une petite technique, un petit exercice
que vous allez faire que j'appelle « l'exercice sous la couette », c'est comment ? C'est quoi la
couette ? C'est en gros, on s'aperçoit que quand on est sous la couette, et que l'on parle par
exemple à des enfants pour raconter une histoire, et bien on va chuchoter tout d'abord et puis
aussi on va appuyer sur les mots d'une manière beaucoup plus intensive, on va être beaucoup
plus charnel sur les mots et donc, on va tout faire pour que l'autre qui est sous les draps
comprennent l'histoire. Regardez, si je vous parle comme ça (en chuchotant), je vais être
obligé de parler doucement et lentement pour que vous compreniez ce que je dis. Donc, si je
fais : « Mesdames et Messieurs, je suis ravi d'être avec vous ce soir » (en chuchotant). À vous
de chuchoter, c'est à vous :
…....................................................
Très bien, chuchotez ! De toutes façons il n'y a personne autour de vous, allez-y : « Mesdames
et Messieurs, je suis vraiment ravi d'être avec vous ce soir » (toujours en chuchotant). N'allez
pas trop vite ! À vous :
…...................................................
Encore ! « Mesdames et Messieurs, je suis ravi de vous présenter mon super projet ! » (en
chuchotant et en détachant les syllabes). À vous ! Souriez !
…...................................................
Très bien ! Et maintenant, vous allez non pas sous la couette, mais vous allez au-dessus de la
couette. C'est-à-dire qu'en gros, vous sortez de sous les draps, mais vous faites en sorte de ne
pas parler trop fort pour pas que les parents se réveillent à côté et vous dites d'accord ? Vous
êtes donc sur le lit et vous allez parler à la personne qui est à côté de vous, vous allez lui dire,
au lieu de chuchoter, vous allez parler doucement et lentement, avec une voix normale :
« Bonjour et bienvenue, je suis ravi d'être avec vous ce soir ! ». A vous !
…..........................................................
Encore ! Sourire, enthousiasme, conviction, passion, parlez-leur :
« Bonjour et bienvenue, je suis vraiment ravi d'être avec vous ce soir ». Et vous voyez, on
utilise la même intensité que quand on était sous la couette. Au lieu de faire « bonjour et
bienvenue » (en chuchotant), on fait : « bonjour et bienvenue », « bonjour et bienvenue » (en
chuchotant), « bonjour et bienvenue ».. Allez à vous, entraînez-vous un petit peu !
…...............................................................
Alors là, dans le monde entier, tout le monde fait « bonjour et bienvenue » (rires)
[SG] : (rires)
[LP] : (rires) c'est un exemple d'exercice que je peux faire dans ma Méthode Maxxivoice et il
y a vraiment comme ça plusieurs heures d'entraînement où vous me suivez en vidéo, avec des
exemples, avec des élèves pour vraiment montrer le pas à pas. Donc, voilà, ça c'est un
exemple, c'est sûr qu'à me voir le faire, c'est plus facile. Et surtout si vous avez besoin de
préparer vos propres speechs, et bien vous pouvez le faire avec vos propres présentations,
c'est ça qu'est intéressant.
[SG] : D'accord. Et donc où est-ce qu'on peut trouver ça ? Tu parlais tout à l'heure de vidéos
qu'on peut voir...
[LP] : Moi ce que je... il y a en plus une possibilité de vous inviter à un webinaire justement
sur mon site www.maxxivoice.com où vous pouvez voir justement des vidéos, il y a un
coaching en live où on refait un peut ce genre d'exercice en vidéo tutoriel. C'est sur
www.maxxivoice.com donc maxxivoice avec 2 x , et vous verrez, il y a toutes les
propositions, les méthodes pour le téléphone, les méthodes pour la prise de parole, pour savoir
présenter une vidéo, bref pour réussir au féminin mais aussi au masculin. (rires).
[SG] : D'accord. Et bien un grand merci Lorenzo ! Et pour toutes les auditrices et peut-être les
auditeurs, faites part de vos questions puisqu'il y aura une séance de questions/réponses. Donc
après vous être entraîné, vous aurez peut-être des questions à poser par la suite à Lorenzo. Et
donc, allez à la fin de la conférence, vous allez être renvoyé sur une page sur laquelle vous
pourrez laisser vos commentaires, vos questions, vos témoignages.
À très bientôt ! Au revoir !
[LP] : Au revoir Sophie !
Dépassez les résistances et les peurs autour de la croissance de votre affaire/business
Par Caroline Dubois
[Sophie Gueidon] : Bonjour à tous. Je suis Sophie Gueidon, organisatrice de ce sommet
virtuel Réussir au Féminin.
Si vous avez démarré votre propre affaire, si vous rêvez de lancer une activité à votre compte,
ou même si vous êtes déjà en affaires depuis longtemps, il peut vous arriver de douter, de vous
sentir ralentie ou freinée dans vos actions et vos initiatives,
Il vous arrive sans doute de vous dire : “Je ne suis pas commerciale, je ne sais pas me vendre,
je n’ai pas assez d’expérience, j’ai peur de ne pas y arriver… ».
Ce genre de discours qu’il nous arrive à toutes d’avoir, ce sont des croyances, des pensées
dont nous sommes convaincues et qui dirigent notre vie à notre insu.
C’est de cela que nous allons parler aujourd’hui et j’ai donc l’immense plaisir et le grand
honneur de vous présenter Caroline Dubois, qui abordera les différents blocages et qui
animent la plupart des personnes qui se lancent en affaires.
Elle nous présentera l’EFT une méthode énergétique formidable d’efficacité et très rapide qui
met à mal les croyances et permet de dépasser toutes les résistances à la réussite.
Caroline Dubois est Psychothérapeute, Maître praticienne en PNL et formatrice en EFT.
Pionnière de l’EFT en français, Elle le pratique depuis 12 ans et l'a fait expérimenter à des
dizaines de milliers de personnes dans le monde.
Elle a été invitée à parler de l'EFT dans une émission de France 5 sur le bonheur.
Elle est également l'initiatrice du Sommet Mondial de la Réussite qui a eu lieu sur internet
en 2011. Et bien, bienvenue Caroline ! Est-ce que tu as quelque chose à ajouter ?
[Caroline Dubois] : Et bien merci beaucoup Sophie pour cette introduction. C'est vraiment
un plaisir d'être ici.
[SG] : Alors, Caroline, la plupart des gens quand ils pensent à faire grandir leurs entreprises
et à améliorer leur marketing, ils ont tendance à se concentrer uniquement sur les stratégies.
Pourtant, les croyances sont quelque chose qu'on a vraiment besoin d'aborder. Comme je le
disais, et donc, je suis enchantée que tu nous parles de ça.
Comment expliques-tu que nos croyances aient un tel impact sur notre marketing ?
[CD] : Et bien, Sophie, depuis que je me suis intéressée au coaching du succès, je me suis
vraiment rendue compte que les plus gros blocages se situent au niveau des croyances. Parce
qu'on peut avoir les plus grandes des stratégies au monde, si tu ne peux pas les appliquer, ni tu
ne peux pas les mettre en action, rien ne se passe. Ou bien, si vous agissez d'une manière qui
sabote votre réussite, vous allez lutter, vous demandant, pourquoi en travaillant tant, vous
faites des tas de bonnes choses, et vous n'avez pas les résultats que vous voulez. Donc, c'est
vraiment les croyances qui sont à la base de tous ces blocages.
C'est pourquoi je suis vraiment excitée à l’idée de partager avec vous cette technique, cette
modalité très puissante pour faire disparaître le blocage de tous les freins à faire des affaires
pour appliquer les bonnes stratégies de marketing.
Donc au sommaire de cette conférence, je vais vous parler brièvement de l'EFT, de comment
l'EFT fonctionne. On appelle aussi aujourd’hui l'EFT le taping parce que c'est une action de
tapotement.
Je vais ensuite passer en revue les 10 croyances les plus bloquantes chez les femmes d'affaires
(chez les hommes aussi d'ailleurs! rires).
Et puis nous allons faire justement un exercice de taping sur l'une des croyances.
[SG] : Alors, le taping c'est quoi ?
[CD] : et bien, l'EFT, ce sont les lettres de Emotional Freedom Techniques. C’est une sorte
d’acupressure émotionnelle qui libère les émotions stockées.
Selon la médecine traditionnelle indienne et chinoise, nous sommes plus qu’un corps. Nous
sommes vraiment composés de systèmes énergétiques. Et ce qui nous rend vivant et nous
garde vivant, c’est l’énergie physique, psychique et émotionnelle.
Et c'est quoi nos systèmes énergétiques ? Et bien ce sont les chakras, même si vous ne savez
pas ce que c'est, vous en avez entendu parler, ou les méridiens qu'on utilise en acupuncture, ou
même l'aura. Et ce système fonctionne grâce à leur interaction entre eux, une interaction très
subtile d'ailleurs.
Et pour ces traditions, le but est toujours d’équilibrer le flux énergétique pour rester en santé.
Mais quel est le lien entre les médecines traditionnelles chinoises et indiennes et nos
croyances négatives ?
Et bien figurez-vous que quand on a des pensées ou des croyances négatives, ces pensées
créent comme un court-circuit dans notre système énergétique.
Alors, pour que vous compreniez un peu ce système énergétique, je vais vous demander
d'imaginer en fermant les yeux – ou on peut garder les yeux ouverts – c'est d'imaginer notre
corps, vous voyez toute sa tuyauterie de vaisseaux sanguins et de nerfs. Imaginez qu'on
rajoute 14 circuits hydrauliques supplémentaires, des tuyaux qui parcourent notre corps de
haut en bas. Ce serait donc 14 circuits hydrauliques autonomes. Et dans ces tuyaux circule de
l’eau. Imaginez, imaginons qu’un de ces tuyaux soit un petit peu bouché. Et bien il empêche
le reste des tuyaux de fonctionner convenablement. Tout le système des autres tuyaux
fonctionne même si un des tuyaux fonctionne moins bien. Eh bien c'est simplement pour vous
donner une idée que nos méridiens sont comme ces tuyaux, ce sont des voies énergétiques.
Mais elles sont invisibles à l’œil nu.
Et ce sont le long de ces voies énergétiques que circule l'énergie, le fameux chi ou ki.
Donc, grâce à ces traditions chinoises et indiennes, nous avons remarqué qu'en faisant des
tapotements sur ces méridiens à certains endroits du corps, tout en pensant à des problèmes ou
à nos pensées négatives, nous restaurions notre flux énergétique. Et en restaurant le flux
énergétique, et bien on élimine les pensées et les croyances négatives, et même les émotions. En fait l'EFT ou taping permet de faire circuler l'énergie dans notre corps et de dissoudre tout
le stress et les tensions dus à ces pensées négatives.
Alors, je vous ai parlé un petit peu du taping. Maintenant, je vais vous dire que nous avons
effectivement repéré les 10 tops freins principaux au développement du business. Et donc ces
principaux freins sont des croyances qui sont cachées sous des peurs. Dans le public qui nous
écoute, nous avons aussi des personnes qui ne sont pas conscientes de leurs freins. Il y en a
d'autres qui le sont. Et en plus des personnes qui ont des freins au sujet du marketing, il y a
même des personnes qui – quand elles écoutent des conférences comme celles-ci – elles sont
un peu rebelles. Elles ont besoin de réagir et de ne pas être d'accord. Et bien, je suis très
heureuse de les accueillir aussi, tout comme les autres personnes à qui je vais parler de taping
sur des circuits invisibles, et bien pour eux accepter de nouvelles idées ou des concepts
comme ça, ça vous fait sortir de votre zone de confort. C'est inconfortable. Je vous invite
pourtant à expérimenter ce que je vais vous proposer lors de cette conférence, et à être curieux
et vous faire une opinion après avoir expérimenté.
[SG] : Alors, Caroline, quand tu travailles avec des clients, peux-tu me dire le changement
que tu vois quand ils se concentrent sur l'évolution de leurs croyances ? Qu’est-ce qui émerge
de ce travail ?
[CD] : Eh bien justement, je vais te donner un exemple de quelqu'un avec qui je travaillais
l'autre jour.
Elle disait, "Je sais que je dois faire les médias sociaux pour avoir plus de visuel. Mais aller
sur les médias sociaux, je sais que c'est important, mais je déteste ça. Je ne peux pas
supporter cette idée ".
Et donc, nous avons commencé à tapoter à ce sujet, sur toute sa détestation d'aller sur les
médias sociaux Et ce qui a émergé, ce qui était en-dessous, caché en dessous c’était : "Oh, je
crains que ça absorbe tout mon temps personnel, et je ne vais plus avoir de temps pour moi.
Ça va être horrible. "
Cette crainte était hors norme. Ce que l'on peut conclure c'est qu'on se rend compte lorsque
l'on fait ce travail avec l'EFT et le taping, c'est que ça ne concerne pas toujours ce qui apparaît
en premier. C'est comme la pointe de l'iceberg. Ce n'était pas les médias sociaux. En fait, il
s’agissait de : "je crains de perdre mon temps libre."
Une fois que nous avons supprimé cette peur, toute la peur de faire des médias sociaux a
complètement disparu, et elle était tout à fait en mesure de passer immédiatement à l’action.
Et c'est le genre de chose que nous voyons fréquemment dans les craintes des affaires. Ce qui
ressemble à une crainte d'affaires en surface ou ce qui ressemble à un, « je déteste faire ça, je
n'aime pas ça,» ou à «C'est juste quelque chose pour laquelle je ne suis absolument pas
doué," et bien ça recouvre en fait une peur profonde ou une croyance limitante.
[SG] : D'accord, oui. Ça fait sens. Et il est difficile de passer à l’action pour n'importe quelle
stratégie d'entreprise lorsqu'on a des croyances qui freinent. Donc, du coup, Caroline, je serais ravie de passer en revue les 10 croyances que tu évoquais
tout à l'heure. Et j’encourage les auditeurs à prendre des notes, et si quelque chose déclenche
des réactions chez vous, auditeurs, écrivez-le, comme ça, après avoir passé en revue ces 10
croyances, vous aurez un processus facile et efficace en quatre étapes pour effacer ces
croyances.
Donc Caroline, est-ce que tu es d'accord pour commencer par la première croyance que tu as
rencontré des tonnes de fois lorsque tu travailles avec des personnes.
[CD] : oui, tout à fait !
1) La première chose que je vois quand je travaille avec les gens, c'est un conflit au niveau
de l'identité. Parce que les gens ne s'identifient pas à être un vendeur...Ils me disent : "je ne
suis pas une vendeuse. Je ne suis pas une commerciale. je ne suis pas une femme d'affaires. "
Ou bien, quand je travaille avec des artistes, il y en a qui disent : «Eh bien moi je suis artiste.
Je ne suis pas un homme d'affaires, donc je ne peux pas diriger une entreprise d'une manière
organisée ou logique. Et puis les vendeurs c'est louche, et je ne veux pas être considéré
comme un vendeur ou un commercial. L'art, c'est pas... voilà, je suis un artiste, moi ! " Donc c'est vraiment un Conflit d'identité important pour les gens. Il y en a qui disent : « Moi
je suis une personne centrée sur le cœur. Je suis une personne généreuse, et je ne veux pas
être une vendeuse ou une commerciale."
Ce que j'essaie, en plus du taping que l'on fait, je leur dis que la raison pour laquelle nous
tapotons d'ailleurs c'est que le marketing et les ventes finalement c'est en fait une extension de
votre valeur, c'est vraiment la transformation, que vous fournissez à vos clients. Quand vous
faites du marketing et des ventes correctement, vous arrivez à vous connecter avec un client,
et c'est ce que la plupart d'entre nous on veut faire. C'est être connecté. Nous voulons entrer en
contact avec d'autres personnes.
Donc, en fait pour entrer en contact avec nos clients, et bien vous voulez faire savoir aux gens
via le marketing que l'aide, le service ou le produit dont ils ont besoin, il existe, qu'il y a une
réponse sur le marché à leur défi ou leur problème. Vous voulez inviter ces clients à entrer
dans la transformation. Je dis aux gens : mais quand vous lisez un livre qui a changé votre vie,
ou quand vous avez vu un film qui a eu vraiment un impact sur vous, vous avez envie de
partager ça avec tout les gens que vous connaissez. Pourquoi ne pas faire la même chose pour
votre entreprise ? Ça, c'est une autre manière de voir pour ceux qui pensent : "Mais je ne suis
pas un vendeur. Je ne suis pas un commercial. "
Et on peut découvrir qu'on peut en fait enlever cette tension en faisant des tapotements.
Donc, moi je pense que si vous êtes un vendeur ou un commercial, vous allez rendre un très
grand service à vos clients.
[SG] : Oui, tout à fait ! Alors, quel est un autre frein que tu rencontres fréquemment?
[CD] : 2 ) Alors un autre frein que je rencontre, c'est la peur du rejet :«Ils ne vont pas
m’aimer si je fais de la vente." C'est vraiment des choses... ça nous prend la tête, on ne sait
pas pourquoi. Ce sont nos pensées négatives.
Et ça vient de la conviction que les avantages du marketing vont être bons pour moi, mais ils
ne vont pas bénéficier les autres. Mais quand vous croyez en la valeur de ce que vous
fournissez à nouveau, quand vous croyez en la transformation que vous fournissez, alors vous
n’aurez plus cette peur. Moi je travaille beaucoup avec des coachs ou des praticiens EFT qui
transforment la vie des gens.
Mais même si vous avez un produit, vous pouvez transformer, quelqu'un qui vend un produit
ménager pour la pierre naturelle peut transformer la vie d'une femme qui aime avoir sa pierre
naturelle propre. C'est donc vraiment se focaliser sur la transformation qu'on va faire dans la
vie des gens. Même si vous vendez quelque chose que les gens ont besoin dans leur vie
quotidienne, ou même si vous vendez une œuvre d'art et que vous êtes un artiste, vous offrez
de la transformation dans la vie des gens. Si vous vous concentrez sur le bénéfice qu'ils vont
obtenir de ce que vous fournissez, alors ça peut aussi vous aider à surmonter cette peur du
rejet. Et ce que je leur dis souvent à mes clients aussi et c’est très puissant : quand vous vous
souciez plus de leur transformation que d'être aimé, alors vous avez du pouvoir pour changer
le monde.
[SG] : Oh ! C'est super ! Et le troisième rejet, le troisième frein ?
[CD] : (3) Le troisième frein, c'est la peur d'être mal compris. Ce que j'appelle la peur d'être
mal compris, c'est l'ensemble des pensées des personnes, des clients qui vont dire "Ils vont
penser qu’il n’y a que l’argent qui m’intéresse,» ou, «Ils sauront que je demande de l'argent
ou j’ai désespérément besoin d'argent." donc, c'est vraiment la peur d'être mal compris par les
clients. Et la vérité c'est que lorsque vous avez désespérément besoin d'argent, c'est vraiment
difficile de convaincre quiconque que vos efforts de vente ne soient pas pour vous, que ce soit
pour le bénéfice de l'autre. Alors, réduire votre inquiétude à propos de l'argent en faisant ce
taping, en faisant l'EFT, est un excellent moyen pour enlever ce désespoir et changer votre
énergie autour de la peur d'être mal compris.
Mais en supprimant votre peur ou l'inquiétude autour de l'argent ça ne signifie pas que vous
n'allez pas devoir sortir et aller chercher cet argent. Cela signifie simplement que l'inquiétude
ne va pas vous aider. Les angoisses ne vont pas vous aider. Par contre, passer à l’action de
manière concentrée ça aide. Si vous êtes occupée à penser, "Ah ! Alors, ils vont penser qu'il
n’y a que l’argent qui m’intéresse. Si je n'obtiens pas un client de plus, je ne vais pas être en
mesure de payer le loyer de mon commerce. " C'est une énergie vraiment perturbante et je
peux comprendre que vous auriez peur d'être mal compris autour de ça. Encore une fois, c'est
toutes ces pensées qui ont généré une espèce de vibration négative qui va vous empêcher
d'être vraiment là pour vos clients. Vous allez trop penser à vous et à vos angoisses. Ça c'était
le troisième frein Sophie.
[SG] : Oui ! D'accord ! Mais avant de continuer, quand il s'agit de la peur du rejet ou de la
peur d'être mal compris, est-ce que – en tapotant sur ces croyances – ça veut dire que ça
n'arrivera jamais ? On ne peut pas contrôler les autres personnes. Et donc, si cela arrive
encore, comment est-ce que vous trouvez que vos clients réagissent différemment à cela ?
[CD] : Super, Sophie ! Je suis ravie que tu poses la question.
La vérité c'est que les gens pensent ce qu'ils vont penser de vous. Ils vont toujours penser des
choses de vous. Ce qu'ils pensent de vous va dépendre en partie de la manière dont vous vous
présentez à eux et d'autre part, en fonction de leur passé. C'est-à-dire que leur propre histoire
va teinter leur manière de percevoir les gens et vous. Tout comme la façon dont nous nous
sentons à propos d'autres personnes dépend en partie de la façon dont ces personnes se
présentent à moi, et en partie en fonction de mon passé.
Prenons un exemple, si quelqu'un est très, très méfiant et pense que les gens sont toujours là
pour profiter d'eux, et que tout le monde essaie de leur prendre de leur argent, alors ils
peuvent voir ça chez tout le monde, même si vous n'allez pas abuser d'eux. Peu importe si la
personne qui va s'adresser à eux est centrée sur le cœur, ou que cette personne se soucie de la
transformation de ses clients. Cette personne méfiante va voir ça en vous, même si vous ne le
montrez pas, même si vous n'avez pas ça en vous, c'est au sujet de la personne. Donc, c'est
important de se libérer de la nécessité de contrôler ce que les autres pensent de vous.
[SG] : D'accord ! Oui, oui ! Je te remercie d'avoir fait cette précision, Caroline. Donc, on peut
passer à l'autre croyance que nous allons effacer si tu veux.
[CD] : Alors le frein suivant, (4) c’est toujours prendre la responsabilité des résultats de
votre client. Surtout, par exemple, les praticiens dans la relation d'aide, quand on offre un
service, «Que faire si je ne peux pas obtenir le résultat que mon client veut ?" On nous
enseigne pourtant que le client est responsable de ses propres résultats et de sa guérison. Et
que la guérison se produit en eux, par eux et c'est pas à nous de le faire. Donc se soucier de
savoir si votre client obtient des résultats c'est très commun.
En fait, je suggère que c'est dévalorisant d'assumer la responsabilité pour le client, non pas
dévalorisant pour vous, mais c'est dévalorisant pour votre client. Parce que si vous prenez la
responsabilité de leur manque de résultats, ça veut dire que 1) vous n'avez pas confiance dans
la résolution que le client peut faire par lui-même, mais en plus 2) vous devez prendre la
responsabilité de leur succès. Donc, ça veut dire que je préfère tout mettre sur eux et leur
dire: «Vous savez quoi ? Votre succès, il vous appartient. Je sais que vous pouvez le faire. »
Et parfois, même en tant que praticienne, je pense que tu dois avoir de l'expérience en ce
domaine, les clients, mes clients ont des résultats mais moi, je ne suis pas toujours satisfaite.
C'est comme si je disais : "Oh, j’aurais tant aimé que vous ayez arrêté de fumer
complètement au lieu de ramener votre consommation à deux cigarettes par jour." Mais eux,
ils sont peut-être ravis de cela. Ils ont besoin de prendre la responsabilité de leurs propres
résultats. Et nous, c'est à nous de nous dégager aussi de nos attentes que nous avons vis à vis
de nous-même, de ce que nous, on devrait avoir comme résultat pour nos clients quelque soit
le domaine.
[SG] : D'accord.
Caroline, ici tu parles de gens qui travaillent dans la relation d’aide. Mais j'imagine que ça
peut être aussi un blocage pour des personnes qui travaillent dans d'autres entreprises, comme
l'immobilier ou dans toutes sortes d'entreprises, où les gens ont de grosses responsabilités.
Est-ce que ça peut aussi les concerner, ou est-ce que c'est plus précisément valable pour les
praticiens, pour les gens qui sont dans la relation d'aide ?
[CD] : Je pense que prendre la responsabilité pour les résultats des autres c'est commun dans
une variété de domaines différents. Je pense à un client qui fabrique des instruments de
musique. En fait, il fait absolument tout ce qu'ils peut pour s'assurer que ses clients
apprennent à jouer cet instrument de musique qu'il a construit. Si les clients apprennent à
jouer avec cet instrument de musique de manière plutôt moyenne plutôt que de manière
exceptionnelle, et bien les gens ne vont pas blâmer leur instrument, ni le fabricant.
C'est un peu le même principe. Est-ce que vous souhaitez prendre la responsabilité de
quelqu'un qui apprend d'un instrument de musique que vous lui avez vendu ? Si la réponse est
non, alors pourquoi devez-vous prendre la responsabilité de quoi que ce soit que vous
fournissez à vos clients ? C’est un peu comme cette conférence ou ce Sommet. J’offre à mes
clients la possibilité de suivre ce sommet. Ils peuvent suivre ce Sommet, appliquer ce qu'ils y
apprennent ou pas. Mais je ne vais pas être responsable de ce que mes clients vont faire.
[SG] : Oui, oui, oui.
Donc, vraiment, ce que nous voulons faire c'est de considérer que nous fournissons tout
simplement de la valeur, et que c'est la responsabilité de nos clients de vraiment profiter de
cette valeur. C’est là que se limite notre intervention. C'est ça ?
[CD] : tout à fait, exactement.
[SG] : D'accord. Et maintenant, le cinquième frein qui nous empêche de faire croître notre
entreprise, qu'est-ce que c'est ?
[CD] : En tous cas, c'est une croyance très répandue, dans le domaine de la relation d'aide :
c'est 5) la valeur du malentendu. Alors, je vais expliquer ce que c'est. Mais n'hésitez pas, si à
certains moments, quand je parle d'un frein ou l'autre, ça vous touche en particulier, vous
pouvez simplement tapoter sous la clavicule en continu, juste en écoutant, pour simplement
faire circuler l'énergie et que vous émotions soient plus neutres et moins agitées
éventuellement.
Donc, la valeur du malentendu, c'est l'idée que les clients bénéficient plus en obtenant quelque
chose de gratuit que de payer pour cela. Y a des gens qui disent : « moi, je donne des séances
gratuitement, il y aura plus de valeur pour mes clients que si je les fais payer pour ça."
Et bien, moi je trouve que la vérité est vraiment très loin de tout ça. Les gens apprécient ce
dans quoi ils investissent. Si vous leur avez expliqué vraiment la valeur de ce que c'est, si
vous êtes conscient de votre propre valeur, il y a vraiment des études scientifiques et
psychologiques qui prouvent que les gens apprécient ce en quoi ils investissent, et en quoi ils
voient de la valeur. Et la chose qui est la plus intéressante c'est qu'au plus vous facturez cher,
au plus les gens apprécient la transformation que vous leur fournissez.
Il y a donc des femmes d'affaires en herbe qui disent, "mais je ne peux pas demander plus, je
ne peux pas facturer mon service plus cher." ou "Que faire si je ne peux pas être à la hauteur
?" Nous retournons à la responsabilité dont nous avons parlé auparavant. Il y a même encore
d'autres personnes qui pensent "Si je demande plus, certaines personnes ne pourront pas se le
permettre."
La vérité c'est qu'en fait, peu importe ce que vous facturez, certaines personnes ne seront
jamais vos clients. Il n'est pas dit que vous soyez obligé de fournir de la transformation pour
le monde entier. Vous pouvez donc choisir vos clients. Si il y a des gens que vous voulez aider
qui ne peuvent pas se le permettre, ce que je dirais c'est de facturer de manière appropriée,
puis faire un travail de charité ou humanitaire sur le côté. Je suis une grand fan de la charité et
de l’humanitaire et de l'aide gratuite. Mais c’est à faire à part. Ne pas mélanger la charité et
votre entreprise. À moins que vous soyez une entreprise humanitaire, mais c'est un autre sujet.
Mais faites du business avec votre entreprise, et faites de la charité ou de l'humanitaire sur le
côté.
[SG] : D'accord. Alors, la suivante ?
[CD] : (6) C'est le Manque d'estime de soi.
Le manque d'estime de soi, c'est un ensemble de croyances différentes qui font que les gens
ont une difficulté par rapport à leur valeur propre. Ils vont dire des choses comme : «Personne
ne veut ce que j'ai à offrir», ou bien «Moi, les clients que j'aimerais avoir, ils ne vont pas
prendre quelqu’un comme moi." Et l'idée que vous n'êtes pas le meilleur dans votre secteur
d'activité ou dans ce domaine peut vous faire amener à penser :« Eh bien, je ne devrais pas
facturer tant que ça, » ou bien : « Pourquoi quelqu'un voudrait-il entendre parler de moi ?
Pourquoi ne vont ils pas chez cet autre vendeur, chez cette société, chez ce praticien ? Ils sont
mieux, ils plus ceci, ils sont plus cela ». La vérité c’est que tout un chacun bénéficie de choses
différentes. Tout le monde apprend de manière différente auprès de personnes différentes.
Un des exemples qui illustre cela. C'est que imaginons que votre meilleure amie vous dit un
jour quelque chose de très très étonnant, qui vous marque, que vous trouvez vraiment
waouah ! C'est la première fois que vous entendez ça, et vous vous dites, "Oh, mon Dieu, c'est
si profond. Ça fait vraiment une différence dans ma vie. Merci ! " Vous rentrez chez vous et
vous dites à votre mari cette illumination que vous avez eue avec votre amie. Et votre mari
vous dit ,«Je te le dis depuis des années. » Mais vous ne pouviez pas l'entendre de votre mari,
et vous pouviez l’entendre de votre meilleure amie. Donc, ne pensez pas que les autres, ne
vous comparez pas aux autres.
Une de mes croyances spirituelles, c'est que nous sommes là sur terre pour une raison, chacun
d'entre nous – que nous soyons femmes d'affaires, ou quoi que ce soit - et il y a des clients
qui ne peuvent entendre les choses que de nous, que de vous, ou seulement l'obtenir de vous,
ou qui vont aimer votre marque de crème glacée à la vanille mieux que la marque du magasin
du coin, ou quelque chose comme ça. Même si vous n'êtes pas le «meilleur» dans votre
région, il y a des gens qui ont vraiment besoin de vous, d’apprendre de vous. Et je dirais
d'abord, ne vous comparez pas et sachez qu'il y a toujours quelqu'un qui a besoin de vous.
[SG] : Hum ! C'est beau ! J'adore ça. Nous avons tellement de croyances à effacer. J’ai bien
envie d’effacer tout ce que nous avons vu jusqu'à présent. Mais il y en a encore je pense, donc
on va passer à la suivante. Et puis tu nous effaceras tout ça d'un coup j'imagine ?
[CD] : Alors je ne vais pas faire toutes les croyances. Moi, je voulais simplement c'est que
vous ayez l'opportunité de voir les différents freins et je vais appliquer ce processus en 4
étapes d'EFT tout à l'heure. Mais j'avais envie de vous donner vraiment des pistes et vous
conseiller aussi de faire du brainstorming entre femmes d'affaires en herbe ou accomplies.
Parce que parfois on se sent seule dans son coin à développer des choses, c'est bon de vous
réunir en brainstorming que ce soit sur les stratégies ou sur vos blocages par rapport à ces
stratégies et d'apprendre donc le b a-ba de l'EFT pour vous débloquer. Et de faire ça entre
vous parce qu'ensemble c'est beaucoup plus joyeux, c'est beaucoup plus dynamique. Faire du
brainstorming, j'en fais régulièrement, c'est vraiment fantastique. T'as pas besoin d'être plus de
deux ou trois personnes. Mais à partir de trois, trois/quatre c'est vraiment un chiffre que je
trouve très bon. Faire du brainstorming, c'est-à-dire qu'on attribue mettons 12 minutes pour
parler d'un défi que nous rencontrons pour développer notre entreprise – que ce soit une
croyance ou un défi de stratégie – et tous les autres vont lancer des idées pendant 12 minutes,
et on fait le tour de chaque personne comme ça. Et puis vous pouvez aussi attribuer 5 minutes
de taping pour chacune des personnes s'il y a des croyances. Donc je vous suggère vraiment
de travailler toutes les croyances ou les blocages qu'on a fait émerger par cette conférence, de
travailler par vous-même. Vous n'avez même pas besoin de vous rencontrer en direct, vous
pouvez faire ça par Skype, en audio. Vraiment, je vous conseille ces réunions parce que c'est
vraiment fantastique et c'est plus agréable de se libérer de ça ensemble que de faire ça seule
dans l'ombre.
[SG] : Hum ! Oui ! Alors, donc, on n'en a pas fini malheureusement avec tous les blocages
que nous pouvons rencontrer...
[CD] : y en a encore, y en a encore !
[SG] :...on en arrive au septième je pense.
[CD] : Exact. Voilà. (7) Un autre blocage c’est votre seuil d’investissement dans votre
propre produit. Si vous pensez : "je ne paierais pas ce que je demande." , je pense que ça va
poser problème. Si vous ne voulez pas payer ce que vous faites payer les clients, il y a une
petite incohérence. Alors, plutôt que de baisser vos tarifs pour que ça corresponde à ce que
vous seriez d'accord de payer, je préfère vous suggérer d’augmenter votre seuil
d’investissement jusqu'à ce que vous soyez prêt à payer ce que vous voulez facturer. C'est une
chose difficile pour une catégorie de gens, mais c'est vraiment la meilleure façon d'élever
votre niveau d'abondance et de faire de meilleures affaires.
Je vais vous donner l'exemple d'un hôtel. Quand je passerai la nuit dans un hôtel, je ne
voudrais pas passer la nuit dans un hôtel qui me demande 30 € la nuit. Parce que j'imaginerais
que ce sera sale, que ce ne sera peut-être pas tout à fait un endroit sécure, que ça va sentir
mauvais, que ça va être un moche hôtel et j’ai besoin d’un confort minimum. Mais un hôtel
qui me facture 80 € la nuit, ou peut-être 120 €, en fonction de si je vais en vacances ou si c'est
de manière professionnelle, mais je suis bien dans cette fourchette entre 80 et 120€. Moi, je
suis d'accord de payer ça. C'est au sein de ma fourchette d'investissement pour une nuit
d'hôtel. Si vous réglez vos tarifs ou votre service ou votre produit à un certain taux, il y aura
des toujours des gens qui sont là pour vous dire, "C'est trop cher."
Il y a même des gens qui ne vont même pas vous regarder parce que vous n'êtes pas assez
chère, parce que votre tarif est beaucoup trop bas. Alors, allez-y, choisissez un tarif avec
lequel vous êtes à l'aise que ce soit pour vos services, que ce soit pour votre produit, et
continuez à essayer d’augmenter votre seuil d’investissement et soyez à l'aise avec ce
nouveau seuil, cette nouvelle limite de sorte que vous puissiez attirer un meilleur et un
nouveau groupe de clients.
J'ai fait ça une certaine partie de ma vie, quand j'étais uniquement praticienne EFT, quand je
n'étais pas encore coach de succès. Mais je voulais gagner la même chose et j'ai augmenté
mon tarif, mais je sais que moi je suis toujours d'accord de payer plus ou moins la même
chose sinon pas plus que ce que moi je demande ailleurs, parce que je sais toute la valeur qu'il
y a dans ce que je vais payer comme service.
[SG] : Et quand tu dis qu'il faut être à l'aise avec un nouveau seuil d’investissement, esr-ce
que ça veut dire qu’il faut réellement dépenser cet argent, ou c'est juste être OK
émotionnellement et dire qu'on pourrait le faire, se sentir plus cohérent à l'idée de payer pour
ce service?
[CD] : Et bien, écoute, je voudrais pouvoir te dire de travailler uniquement sur la partie
émotionnelle. Mais je trouve que c'est très, très important de considérer le fait qu'il faut être
prêt à dépenser cet argent. C'est comme, je viens de le dire, quand je me suis fait coacher par
des coaches de succès aux États-Unis, et bien j'étais prête à dépenser une certaine somme
parce que je savais que c'était les meilleurs dans leur catégorie. Donc, j'ai besoin aussi d'avoir
cette valeur-là et sinon, ce ne serait pas normal que j'aille consulter des gens qui demandent le
quart de ce que je demande ! Quand nous parlons d'affaires, nous parlons aussi d'être prêt à
investir dans notre entreprise. C'est bon de savoir quel est le niveau que vous êtes prêt à
investir dans votre entreprise ? Cela va commencer à créer un seuil d’investissement qui vous
permettra de facturer ce que vous voulez facturer.
D'accord, oui, ça fait beaucoup de sens. Alors passons à la suivante.
[CD] : Très bien. Le blocage suivant c'est (8) La sous-évaluation de vos talents et de vos
compétences : C'est des gens qui disent :"Oh ! ce que je fais n'a rien de spécial. Pourquoi
payer une grosse somme pour cela ? " J’aime ce blocage parce que c'est vraiment amusant.
Nous pouvons être conscients ou conscientes nous les femmes de nos propres dons et talents.
On projette ça, on imagine que si quelque chose est facile pour moi, c’est facile pour les
autres. Les autres peuvent faire la même chose que moi. Moi je sais que j'ai par exemple un
don pour trouver rapidement le cœur du problème et obtenir des résultats pour mes clients, et
c’est facile pour moi. Et je suppose que tout le monde est comme ça. Mais comme j'ai évolué
dans le coaching du succès, moi j'ai découvert que non, c'est une compétence qui est rare.
Tout le monde a ses propres dons, tout le monde a ses talents uniques. Et parce qu'ils sont
faciles pour nous-même, nous avons tendance à penser: « Ah, mais nous ne devrions pas faire
payer pour ça ! Personne ne paierait le prix fort pour cela ! » Mais non, vos dons et talents propres sont quelque chose d’unique que certaines personnes
vont demander spécifiquement, et vous voulez facturer ce talent, parce qu'ils sont vraiment
uniques et spéciaux. Le créateur de la méthode EFT Gary Craig enseignait sa méthode à qui le
voulait. Mais il avait une formation d'homme d'affaires.
Et lors des séminaires, lorsqu'il enseignait sa méthode, beaucoup de ses clients étaient des
thérapeutes qu'étaient peu habitués à tenir un langage d'hommes ou de femmes d’affaires.
Parfois, dans le cabinet des thérapeutes, on a des hommes ou des femmes d’affaires qui ont la
phobie de l’avion, par exemple. Si vous êtes vraiment très douée pour traiter les phobies de
l'avion, il serait plus avantageux même de demander le tarif à cet homme ou cette femme
d’affaires en fonction de la valeur qu’il ou elle donne au résultat. Combien cela vaut-il de
résoudre cette phobie de l’avion pour lui ou pour elle, tu crois Sophie ? Combien ça va valoir
pour un homme ou une femme d'affaires.
Si je m'amène pas dans un cabinet de thérapie et que je vais faire du coaching pour aider dans
une entreprise, combien penses-tu qu'un chef d'entreprise paierait pour se débarrasser de sa
phobie de l'avion ?
[SG] : J'imagine que ça dépend s'il doit faire souvent des déplacements, si ça lui pose des
problèmes, etc. Ça peut monter haut je suppose.
[CD] : Donc, si c'est un homme qui doit souvent prendre l'avion, qu'est-ce que tu penses qu'il
investirait pour régler le problème ?
[SG] : En plus, si c'est payé par l'entreprise (rires)... tu peux encore facturer plus. C'est une
drôle d'idée, mais...
[CD] : Oui, mais si c'est un homme d'affaires ou une femme d'affaires dont le business
fonctionne bien, il y a beaucoup d'argent qui rentre, mais il faut faire des voyages
internationaux, est-ce qu'il vont payer 30€ ?
[SG] : Non !
[CD] : 60€
[SG] : Non plus ! Ça peut aller à partir de 200, 250€ je dirais une heure de coaching en
entreprise. C'est facilement 250€ minimum.
[CD] : C'est ça ! Parce que ça, encore une fois, tu évalues en fonction de l'heure passée.
Par contre, il y a des gens qui vont être capable de dire : moi la phobie de l'avion ça vaut, si je
me résous ça, je vais faire beaucoup plus de chiffre d'affaire si je peux faire du travail à
l'international, il vont peut-être dire : pour moi, ça vaut 5.000 €.
[SG] : Oui, à cause du résultat.
[CD] :Et moi je vais dire : OK. Je vous garantis – si je suis spécialisée, on parlait ici du don
et de l'évaluation des talents, mais si vous évaluez vos talents correctement – moi je suis la
spécialiste des phobies de l'avion, et bien moi je vous garantis pour 5.000€ OK . On s'en fout
– il y aura peut-être une date limite – mais on s'en fout du nombre de séances. Je ne vais pas
compter les séances. Peut-être que ce sera réglé en une séance ou en cinq séances, je n'en sais
rien, mais je vous le garantis, sinon, vous êtes remboursé. Mais il faut lui donner de la valeur.
Et si ça se passe en une séance, et bien vous avez gagné 5.000€ en une séance. Vous avez fait
en fonction de vos talents.
Alors, j’avais aussi envie de mentionner Tony Robbins qui est le plus grand coach mondial
très connu en PNL. Il mentionnait lors de son dernier séminaire qu’il demandait un million de
dollars pour un coaching privé. Un million de dollars c'est quand même pas mal d'argent !
Pour 6 heures de coaching et un suivi par mail. Il a expliqué également qu'il avait un client
qui lui demandait chaque année un coaching depuis 20 ans. Parce que ce client est content.
Tony Robbins est totalement unique dans ses talents et il le sait. Et je dis à ceux qui nous
écoutent, reconnaissez vos talents à leur juste valeur et les autres les reconnaîtront. Mettez,
valorisez vos talents uniques et spéciaux.
[SG] : D'accord, oui ! Ça semble vraiment connecté, être vraiment connecté à la façon dont
on voit sa propre valeur et à l'estime de soi-même, en fait ?
[CD] : Tout à fait !
[SG] : Avant de passer à la croyance suivante, est-ce que tu trouves qu'en travaillant sur le
frein qui te bloque le plus, ça va améliorer aussi les autres freins ?
[CD] : Absolument ! Si tu trouves un frein qui est vraiment énorme, il va en emmener d'autres
dans sa chute. C'est plutôt une bonne nouvelle. Quand je travaille en coaching, je tiens d'abord
à travailler sur l’obstacle qui bloque l'action que la personne a besoin de prendre dans le
moment présent. Même si ce n’est peut-être pas l'obstacle le plus fort, si ce problème
empêche la personne de faire son business ici et maintenant, c’est sur celui-là que je vais
travailler. Récemment lors d’un atelier, j'avais une participante qui se sentait perdue. On était
occupées à travailler sur : régler ses énormes dettes financières. Mais pour elle le plus
important à ce moment-là c'était de commencer à travailler sur ce sentiment d’être perdue,
plus que sur les dettes spécifiquement. C'était important elle se sentait perdue, donc on a
d'abord travaillé sur ce sentiment d'être perdue avant de pouvoir s'occuper des dettes en tant
que telles.
[SG] : D'accord. Oui ! OK. Alors, la peur suivante qu'est-ce que c'est ?
Caroline : (9) C'est un frein, une croyance : «Moi, je ne suis pas une bonne …
gestionnaire, ou je ne suis pas bonne avec les chiffres. Ou "Je ne suis pas bonne à
l'organisation. Je ne suis pas assez bon. Je ne suis pas un bon... Je ne suis pas bonne à la
technique web. Je ne suis pas bonne au téléphone. Je ne suis pas une bonne vendeuse. " C'est
tous les freins de pensée qui vous disent comme ça : « Ça va m'empêcher de passer à
l'action. » C'est vrai qu'il y a un certain nombre de compétences dont vous avez besoin pour
exploiter une entreprise prospère.
Vous n'avez pas besoin d'être un expert comptable, ou un bon comptable sauf si votre business
est la comptabilité, mais vous avez besoin d'avoir une certaine compréhension des chiffres et
de ce qu’ils veulent dire. Vous allez sans doute à un moment donné faire un business plan
pour démarrer, et puis après un temps, de faire un bilan, annuellement. Donc il faut savoir lire
ces chiffres, il faut l'apprendre. Vous avez déjà appris beaucoup de choses dans votre vie. Vous
avez appris à faire tout ce que vous faites pour gagner de l'argent, que ce soit être un coach ou
par la création d'un produit, et vous avez acquis des compétences en cours de route.
Et bien, vous pouvez maintenant apprendre à faire ce que vous besoin de faire au moins de
manière adéquate. Vous n’avez pas besoin d'être un as de l’organisation ou des chiffres afin de
gérer votre entreprise, mais vous pouvez acquérir des compétences dans ces domaines. Il y a
aussi beaucoup de façons d'externaliser les choses que vous n'aimez pas ou avec lesquelles
vous n’êtes pas à l'aise. Vous pouvez vraiment vous faire conseiller. Cela prend un peu
d'argent ou de volonté d'investir afin que vous puissiez faire croître votre entreprise. Vous
investissez dans un peu d'aide, de sorte que vous puissiez vraiment vous concentrer sur votre
propre génie.
[SG] : Si les personnes qui nous écoutent ne peuvent pas embaucher un vendeur ou un
commercial, est-ce que tu crois que les gens ont besoin de se concentrer sur cette croyance
« je ne suis pas une assez bonne vendeuse »?
[CD] : Je pense que oui ! Les ventes et le marketing sont deux des choses très importantes
dans la croissance d'une entreprise aussi petite soit-elle. Et vous avez besoin de trouver un
moyen de vous familiariser avec le marketing et même d’en profiter. Il y a des gens qui
disent : «Mais pour moi, ce n’est pas un marché. Moi je ne fais pas de marketing. J'attire des
clients à la place." Si je travaillais en coaching avec vous, je travaillerais vraiment à
désamorcer la charge autour du mot « marketing » ou du mot « vendeur » avec le taping, avec
l'EFT de sorte que vous puissiez être vraiment dans un état d’enseignabilité maximum pour
pouvoir apprendre le marketing et l’appliquer. Parce que le marketing peut vous amener
beaucoup plus de clients, et un plus gros chiffre d'affaires.
[SG] : C'est vrai que l’image du marketeur ou du vendeur n’est pas très bonne. Sauf peut-être
sur internet, mais...
[CD] : Les marketeurs sur internet, il y en a – je trouve – qu'ils ont des images qui sont assez
bonnes. Mais c'est vrai que les médias et la société ont peint les commerçants et les vendeurs
comme des gens parfois grossiers, arrivistes, arrogants. Et on a absorbé ces messages, et on
ne veut pas être identifié à ces vendeurs, et c'est parfaitement compréhensible. Mais vous
pouvez décider qui vous voulez être dans ce domaine. Vous pouvez devenir qui vous voulez
être. Vous pourriez devenir le vendeur même pour votre entreprise mais que tout le monde
aurait envie de s’arracher tellement vous allez acquérir des compétences en marketing et en
vente !
[SG] : Oui, d'accord ! Cela nous amène à la croyance commune finale, la dernière.
[CD] : (10) Absolument. C'est une chose que vraiment beaucoup de gens ont, c'est «ce dont
j'ai le plus peur c’est ce que les gens pensent de moi," et ce que les gens veulent dire par là
– ça dépend d'une personne à une autre – mais ce que j'ai entendu c'est, "j’ai peur que les
gens vont penser de moi que je ne me soucie pas d’eux." Ou bien "Je crains que les gens
pensent que Je ne suis là que pour l'argent. Je crains que les gens pensent que je suis
arrogante et arriviste. J’ai peur que les gens pensent que je suis juste une femme d’affaires
véreuse, obsessionnelle, " ou « j'ai peur que les gens pensent que je ne suis pas une personne
honnête » Simplement, des peurs inconscientes. « j'ai peur de ce que les gens pensent et de
ce qu'ils pourraient penser ! » Et souvent, la peur qu'on a, ce sont les craintes que nous on a, et ce qui va se manifester dans
la façon dont on perçoit les affaires.
[SG] : Alors Caroline, nous sommes passées par les 10 croyances ou les 10 freins. J’espère
que les gens qui sont à l'écoute ont bien pris des notes de ces croyances les plus importantes.
Et comment est-ce qu'on peut s'y prendre pour tapoter sur ces croyances ?
[CD] : OK. Donc, je vous ai parlé au tout début de la conférence du taping, de l'EFT ou de
l'action de faire le taping qui permet de faire circuler l’énergie dans notre corps et de
dissoudre ces croyances limitantes et ces émotions de peur : peur de ce que les gens vont
penser.
Nos situations, notre réalité sont les conséquences de nos pensées. En utilisant ce taping au
quotidien sur les pensées bloquantes du business et du marketing, vous allez pouvoir mettre
l’accent spontanément sur les stratégies de votre business.
Mais je voudrais avertir toutes les personnes qui ont lu des livres sur la psychologie positive
que, dans ce processus de taping figurez-vous qu'on focalise notre attention sur le négatif pour
commencer. Et pourquoi nous faisons cela ? Parce que si nous n’obtenons pas les résultats que
nous voulons, c’est qu’une partie de nous pense inconsciemment de manière négative. Cela
peut être des tas de choses : des choses négatives, ça peut être de la rancune, des peurs, de la
colère, des regrets. Et c'est inconscient. Ça se manifeste seulement dans le fait qu'on n'a pas
les résultats. Alors même si les rebelles parmi vous et les sceptiques ne comprennent pas ce
processus, il fonctionne même si on n'y crois pas. On focalise sur le négatif dans un premier
temps, parfois on l’exagère et c’est indispensable qu'on focalise sur le négatif pour que le
processus fonctionne. Je vous invite à le faire. Ce n’est qu’en expérimentant que vous pourrez
vous faire une opinion.
Donc, j'appelle ce processus que nous allons faire sur les croyances : mon processus de taping
SOS, processus EFT-SOS que je pense vraiment efficace pour l’élimination des peurs, surtout
des derniers de la peur de ce que les gens vont penser de moi.
[SG] : Oui !Super !
[CD] : Alors, avant de commencer l'exercice, pour ceux qui ne connaissent pas l'EFT, je vais
vous demander de prêter attention à l'image qui se trouve sur cette page.
Alors, donc on va procéder en 4 étapes :
- La première, c'est d'identifier nos freins et nos peurs. Vous avez certainement identifié l’un
ou l’autre frein ou l'une ou l'autre peur depuis le début de la conférence. C’est bien de lui
accorder une intensité négative sur une échelle de 1 à 10. Si vous n'avez pas peur du tout,
vous êtes à 0 sur 10. Si vos croyances, si ce n'est pas du tout vrai c'est à 0 sur 10. Si c'est tout
à fait vrai, c'est 10 sur 10 ou si c'est très fort, c'est 10 sur 10. Donc, évaluez, une fois que vous
avez identifié, évaluez le frein, évaluez la peur.
- En deuxième on va faire le taping direct et simple.
- En troisième, on va faire le taping sur l’ouverture d'un choix. – E
t en quatrième lieu, on va faire un taping sur un choix spécifique, qui va être l’antidote de ce
frein.
1. La première chose que je vais suggérer, c'est d’écrire vos peurs si vous les connaissez ou
si elles ont émergé depuis tout à l’heure et trouver votre déclencheur, votre frein principal.
Vous pourriez avoir écrit des peurs comme :
J’ai peur que les gens pensent que je suis insensible et que je ne les aime pas ou que je ne me
soucie pas d’eux.
J'ai peur que les gens pensent que je suis arrogante, arriviste et opportuniste.
Ou bien j'ai peur que les gens pensent que je suis minable et que je ne me soucie pas d'eux, ou
que mon business n'est pas... c'est nul ce que je fais.
Ou bien les gens pensent que je suis obsédée par la réussite, et que je ne pense qu’à ça.
Cherchez la phrase qui est un déclencheur pour vous. Laquelle d'entre elles a vraiment une
intensité forte ? Vous devez certainement avoir un couple de déclencheurs sur votre liste.
2. Et on va faire bientôt, dans la deuxième étape le taping simple. Et pendant ce taping
simple, on va focaliser notre attention sur la peur, sur la phrase, sur la phrase déclencheur. On
va se connecter au problème, et ce taping simple, c'est vraiment pour faire baisser l’intensité
rapidement. Et la méthode la plus rapide c’est de tapoter et de parler en même temps. Ce que
moi, j'aime bien faire en plus, quand vous allez tapoter, vous allez fermer les yeux et vous
allez prendre la première phrase. Et voyez si vous avez des images qui sont liées à ça. Ou bien
des sensations. Et vous allez répéter après moi et vous allez commencer par le tapotement au-
dessus de la tête, vous allez penser à votre peur ou à votre frein. Vous allez même exagérer et
peut-être augmenter cette image synoptique, vous allez l'augmenter pour qu'elle prenne toute
la place. Vous allez accueillir l'émotion de la peur ou quoi que ce soit d'autre. Est-ce que c'est
OK, Sophie?
[SG] : Oui ! Tout à fait !
[CD] : Est-ce que tu veux bien être comme notre public et répéter après moi ?
[SG] : Oui, bien sûr !
[CD] : Donc, dans le processus que vous allez faire, quand vous faites ça par vous-même,
c'est commencer par dire à haute voix le problème. Ici, nous parlons de la peur. L'intensité
qu'a votre peur sur une échelle de 0 à 10 ? 0 c'est pas de peur du tout, 10 c'est la peur
maximum. Pensez à votre problème même si la peur dont je parle va être différente de la
vôtre. La méthode fonctionne quand nous sommes branchées sur le problème, même si les
mots que je vais dire ne vont pas vous correspondre.
Alors, vous allez tapoter le dessus de la tête tout en pensant à votre peur, en l'imaginant, en la
dramatisant. En osant regarder ce qui est négatif. Remarquez si ce sont des mots que vous
vous répétez, ou des croyances, ou des images ou des sensations et focalisez votre attention
sur toutes ces manifestations. Et tu vas répéter, vous allez répéter comme moi en tapotant le
dessus de la tête :
DT: J’ai peur que les gens pensent que je ne les aime pas. C’est vrai, peut-être que je ne les
aime pas ! DS: Ils vont vraiment penser que je suis sans cœur. Je suis d’accord. Je dois être sans coeur. CO: Ils vont penser que je ne pense qu’à la réussite, au marketing et à la vente. Je suis une
vraie opportuniste, ils doivent avoir raison. (vous voyez, j'augmente le négatif) SO: Ils vont vraiment penser que je suis arrogante. C'est vrai, parfois je suis très arrogante.
SN: J’ai tellement peur qu'ils pensent que je ne les aime pas. Je ne vois d’ailleurs aucune
raison pour que je les aime. Puisqu'ils vont penser que je je ne les aime pas, alors ça doit être
vrai ! ME: Alors personne ne va m’aimer. CL: Je vais être sur la liste noire de ma région. Non, je vais être sur la liste noire de mon
pays. Ou même de toute la planète. SB: Personne ne va m’aimer, même pas mes meilleurs clients.
SS: Ils vont penser que je suis arrogante et insensible. Si je pense qu'ils le pensent, c’est que
ça doit être vrai.
OK. Maintenant, vous allez prendre une respiration profonde. Inspiration profonde, et
expiration. Maintenant, à ce stade, un certain nombre de choses ont pu se passer. Votre
intensité a peut être augmenté, vous êtes peut-être plus en contact avec la peur. Ou elle a un
peu baissé. Ou vous pourriez avoir trouvé un nouveau déclencheur sous le déclencheur
précédent.
Si c'est le cas, vous pouvez suivre ce nouveau déclencheur. Une fois que l'intensité chute à
environ 7/10 ou sous 7/10, nous pouvons faire la prochaine étape du processus.
[SG] : D'accord. Alors, maintenant que nous sommes à 7/10 ou peut-être moins, peux tu nous
parler de la troisième étape?
[CD] :C'est ce que j'appelle le tapping d’ouverture d’un nouveau choix.
Nous n'allons pas essayer de vous forcer à croire quelque chose de particulier. Nous allons
juste nous ouvrir à une nouvelle possibilité, à quelque chose de créatif. Dans ce cas, avant de
faire le taping sur la tête, le visage et le torse comme on vient de faire, on va tapoter avec la
main dominante sur le tranchant de l’autre main, ce que j'appelle le point karate.
Vous allez exprimer votre peur, et y ajouter une affirmation de type : «Je suis ouverte à une
nouvelle idée,» ou bien, «Je suis ouverte à une nouvelle perspective. "
Nous allons toujours utiliser l’exemple de notre peur précédente que nous venons d’utiliser, et
imaginons que notre peur a chuté à peu près autour de 7/10 et donc, tu vas répéter aussi avec
moi aussi Sophie.
En tapotant avec la main dominante sur le point Karaté:
Même si j’ai toujours peur que les gens pensent que je ne me soucie pas d’eux, Je suis ouverte
à une nouvelle idée.
Même si j’ai toujours peur que les gens pensent que je ne les aime pas, Je suis ouverte à une
perspective complètement nouvelle.
Même si j’ai toujours un peu peur de ce que les gens vont penser de moi, que je suis
arrogante, arriviste, ou que je ne vais pas y arriver, Je suis ouverte à une nouvelle idée
surprenante.
DT: J’ai toujours peur de ce qu'ils pensent. DS: J’ai toujours peur qu'ils pensent que je suis arrogante et arriviste et insensible. Et que je
ne vais pas y arriver.
CO: Peut-être parce que je le suis arrogante, arriviste et insensible ! Et peut-être que je ne
vais pas y arriver. Que faire s’ils pensent vraiment que je ne me soucie pas d’eux ? SO: Je libère et je lâche toutes mes peurs. SN: J’ai vraiment peur de tout ce qu'ils pensent. ME: Je ne veux pas être considérée comme une sans cœur. CL: Je ne veux pas être considérée comme indifférente et arriviste.
SB: J’ai peur qu’on ne me voit que comme une opportuniste et une arriviste. SS : J’ai vraiment peur de tout le mal qu’ils pourraient penser de moi.
On revient vers le dessus de la tête, et on va tapoter le choix d’ouverture maintenant .
DT: Je suis ouverte à une nouvelle idée.
DS: Je voudrais bien une idée nouvelle à ce sujet. CO: Je suis ouverte à quelque chose de nouveau ici. SO: Je ne sais pas ce que c'est, mais je suis ouverte à quelque chose de nouveau.
SN: Je suis vraiment prête pour une nouvelle perspective ici. ME: Je suis ouverte à une nouvelle idée surprenante. CL: Je suis ouverte à quelque chose de vraiment nouveau. SB: Je suis ouverte à une nouvelle grande idée. Et des tas de nouvelles possibilités.
SS :Je suis ouverte à une nouvelle idée surprenante.
Le dessus de la tête : on va de nouveau tapoter en alternant le négatif et le choix d’ouverture.
DT: Je suis ouverte à une nouvelle idée.
DS: J’ai toujours peur de ce qu'ils pensent. CO: Mais je suis ouverte à quelque chose de nouveau. SO: J'ai toujours peur qu'ils pensent que je ne me soucie pas d’eux et que je ne les aime pas.
SN: Mais je suis ouverte à quelque chose de nouveau. ME: Je crains d’être considérée comme indifférente, arrogante, arriviste et incapable. CL: Je suis ouverte à une idée complètement nouvelle. SB: J’ai toujours un peu peur que les gens pensent que je suis arrogante et insensible.
SS : Je suis ouverte à une nouvelle idée surprenante.
Vous prenez, tu prends une grande respiration, vous prenez une grande respiration :
inspiration, expiration. Cette grande respiration fait circuler l'énergie aussi.
Maintenant, on va faire un choix spécifique. On va installer un choix spécifique parce que
normalement ça doit avoir baissé. On était parties de 10 puis on était passées à 7. On devrait
être vers 2-3/10. Et à ce moment-là, on va vraiment faire un choix spécifique positif. Et ce
sera quelque chose comme ...pendant que vous avez tapoté, vous avez eu des phrases
positives spontanées qui ont émergé. Ça peut être : "Les gens vont penser ce qu'ils pensent, et
je ne peux vraiment pas contrôler cela, mais je vais faire mon business à partir du cœur. "
Ou peut-être ce sera: «Si je rayonne avec cette énergie du coeur, ils vont le sentir".
Je voudrais juste savoir par rapport au timing, Sophie, c'est toi qui surveille, je suis où à peu
près ?
[SG] : Là, il faudrait qu'on arrive à la fin.
[CD] : D'accord. Donc on va tapoter encore un tour qui est la 4ème
étape l’étape du choix
spécifique. Au lieu de dire, "Je suis ouverte à quelque chose de nouveau," on va mettre en
mots ce que nous voulons choisir. « Ici c’est – je choisis de décider qui je suis, de me
concentrer sur la transformation que je fournis, je choisis d’être ouverte à la différence que je
peux faire dans la vie des gens. Donc, vous allez tapoter sur le point karaté et répéter après
moi :
Karaté:
Même si j’ai toujours un peu peur qu'ils pensent que je suis indifférente et arrogante, je
choisis de considérer que c'est à moi de décider qui je suis.
Même si j’ai toujours un peu peur de ce qu'ils pensent, qu'ils pourraient penser que je ne les
aime pas, je choisis de me concentrer sur la transformation que je fournis. Et tout le bon que
cette transformation fera dans le monde.
Même si j’ai toujours peur de ce qu’ils pensent de moi, je choisis d'être ouverte à la différence
que je fais dans la vie des gens.
DT: J’ai toujours peur qu'ils pensent que je ne me soucie pas d’eux. (Je vais encore faire un
tour négatif, un tour positif et puis une alternance) DS: J’ai toujours peur qu'ils pensent que je suis arrogante et insensible. CO: Que faire s’ils pensent vraiment que je ne me soucie pas d’eux ?
SO: Ce serait terrible. SN: J’ai vraiment peur de ça. ME: Je ne veux pas être considérée comme sans cœur.
CL: Je ne veux pas être considérée comme indifférente ou incapable. SB: J'ai vraiment peur d'être considérée comme arrogante et arriviste. SS : J’ai vraiment peur de tout le mal qu’ils pourraient penser de moi.
Au dessus de la tête, on est dans la ronde positive :
DT: Je choisis de considérer que ce que les gens pensent leur appartient. DS: Je choisis de mettre l'accent sur la transformation que je fournis.
CO: Je choisis de me concentrer sur la différence que je fais dans la vie des gens. SO: Si quelqu'un ne répond pas à ce que j'offre, c’est OK. SN: Je choisis de mettre l'accent sur la différence que je fais dans la vie des gens.
ME: Je ne peux de toutes façons pas contrôler ce que tout le monde pense.
CL: Je choisis de mettre l'accent sur la différence que je fais dans la vie des gens. SB: Je choisis de mettre l'accent sur la différence que je peux faire dans la vie des gens. SS : Je choisis de mettre l’accent sur la transformation et le succès que je fournis.
OK, encore une fois le dessus de la tête, on va alterner le négatif et le positif.
DT: J’ai toujours peur qu'ils pensent que je ne me soucie pas d’eux. DS: Je choisis de me concentrer sur la transformation que je fournis.
CO: Que faire s’ils pensent vraiment que je ne me soucie pas d’eux ? SO: Je choisis de mettre l'accent sur la différence que je fais dans la vie des gens.
SN: Je crains d'être considérée comme indifférente, arrogante ou incapable.
ME: Je choisis de mettre l'accent sur la transformation que je fournis.
CL: Je ne veux pas être considérée comme sans cœur. SB : Je choisis de mettre l'accent sur la différence que je fais dans la vie des gens SS : J’ai vraiment peur de tout le mal qu’ils pourraient penser de moi. DT : Je choisis de mettre l’accent sur la différence que je fais dans la vie des gens.
Et on va continuer jusque tout en bas, le début du sourcil :
DS : Pourquoi puis-je augmenter ma vibration de réussite si facilement ? CO : Pourquoi la voie du marketing me semble plus abordable ? SO : Pourquoi puis-je suivre ce sommet avec autant d’application et d’enthousiasme ?
SN : Pourquoi est-ce si facile de réussir pour une femme ?
ME : Pourquoi est ce si facile d’intégrer tout ce que j’apprends pendant cette conférence ? DT : Pourquoi est-ce que la réussite me sourit ?
Et maintenant vous allez prendre une inspiration profonde, et une expiration.
[SG] : C’était très instructif, et je ne sais pas quel était le début du voyage pour beaucoup de
gens. Mais nous avons passé en revue 10 freins différents. Nous avons appris à traiter au
moins un frein, et ce donc ce sera le même processus pour les autres donc quel est ton conseil,
Caroline, pour les gens qui, au-delà d’acheter la transcription qui sera proposée de cette
conférence, pour les gens qui voudraient continuer à travailler sur certaines de leurs
croyances ?
[CD] : Et bien, il y a plusieurs possibilités. Vous pouvez prendre des séances de coaching
privé. Là, votre coach de succès va dénicher avec vous tous les freins que vous avez notés et
les travailler en séance sur place ou par skype, quel que soit le coach de succès que vous
choisissez. Pour aller chez moi par exemple, c’est www.centre-eft.com . Une autre
possibilité, c'est de vous former comme particulier à l’initiation à l’EFT qui est une formation
de 3h30 en vidéo que vous pouvez acheter aussi en ligne sur un autre site. Ce site-là c'est :
www.formations-eft.com . Et vous pouvez également vous former à la formation
professionnelle aux Niveau 1 et 2 de l’EFT en présentiel. Et lors de cette formation, vous
apprendrez comment dénicher les croyances inconscientes, comment appliquer l’EFT pour
soi-même et sur les autres même, sur tous les problèmes possibles et imaginables qu'on peut
rencontrer quand on veut réussir. Après les 7 journées de formation – ça c'est vraiment une
formation intensive – vous pouvez vraiment être un praticien à l’aise avec la technique. Alors,
il y a une prochaine formation intensive en résidentiel au mois d'août cet été du 13 au 19 août
dans La Drôme à côté de Valence, en France. Et toutes les infos et les prix se trouvent sur le
site que j'ai déjà mentionné pour l'initiation www.formations-eft.com . Voilà.
[SG] : OK. Et bien, Caroline, je te remercie infiniment d'avoir participé à cette conférence. Je
voulais aussi préciser pour les personnes qui nous écoutent que à la fin de la conférence, vous
allez être redirigées sur la page commentaires du site et que nous attendons vos commentaires
avec beaucoup d'enthousiasme. Vos commentaires et vos questions. Parce que si vous avez
des questions, il y aura une séance de questions/réponses qui sera proposée à la fin du
sommet. Je veux dire quelque temps pour que vous ayez le temps d'appliquer, d'avoir des
questions qui émergent, il y aura une séance de questions/réponses qui sera proposée pour les
personnes qui veulent aller plus loin. Et donc, pour cela, nous avons besoin de vos questions,
et faites-nous part également de vos commentaires, de vos témoignages. L'idée du sommet,
c'est vraiment d'entretenir de la relation entre nous tous.
Voilà, donc je vous remercie tous, je te remercie Caroline particulièrement, mais je remercie
aussi toutes les auditrices et quelques auditeurs qui seront sans doute là. Je vous remercie
d'être là et j'aurai le plaisir de vous retrouver très prochainement. À bientôt.
[CD] : A bientôt, merci Sophie. C'était un plaisir de participer à ce sommet « réussir au
féminin ». Bravo, merci. Au revoir !
[SG] : Merci, au revoir !
Réussir sa Vie Affective grâce aux SAGE (Stratégies Affectives Gagnantes et Ethiques)
Par Luc de Wacter
[Sophie Gueidon] : Bonjour à tous, je suis Sophie Gueidon, organisatrice de ce sommet
virtuel Réussir au Féminin. Si vous voulez découvrir les clefs d'un épanouissement affectif
encore jamais atteint, entrer dans l'amour majuscule et faire de votre vie affective une œuvre
d'art, alors cette conférence est faite pour vous.
Durant cette heure, Luc de Wacter partagera avec vous les SAGE, stratégies, affectives,
gagnantes et éthiques. Luc a un parcours un peu atypique puisqu'il débute sa carrière dans
l'artistique : chanteur, auteur, comédien, compositeur et même producteur. Après 15 ans de
carrière, il décide de quitter la musique pour son autre grande passion : les relations affectives.
La musique fait toujours partie de sa vie mais désormais c'est à sa mission de vie qu'il se
consacre pleinement. Ses outils sont issus de la psychologie énergétique et des plus
récentes technologies spirituelles. Lorsqu'on touche au cœur, on touche à l'âme et lorsque l’on
touche à l'âme, une formation spirituelle lui a semblé aussi importante qu’une formation
purement psychologique. Parce que selon lui il y a quelque chose de plus grand que la
personnalité et les comportements. Il est également créateur du site trenteminutes.com, un site
regroupant ses livres qui se lisent en 30' chrono.
Sa mission est de permettre au couple 2.0 de voir le jour. Au-delà des intérêts égotiques, de
l'incompréhension, des violences psychiques... Permettre à un nouveau modèle de couple de
voir le jour, à une époque qui voit l'ancien modèle mourir. Au cœur même de l'Amour
majuscule, c'est là que Luc vous invite. Bonsoir Luc.
[Luc de Wacter] : Bonsoir Sophie, magnifique présentation, bonsoir à toutes et tous. Je suis
extrêmement heureux de partager cette heure avec vous et c’est un vrai grand bonheur d’être
là ce soir. Alors je dis à toutes et à tous car je suis certain qu'il y a quelques auditeurs infiltrés
et ils sont les bienvenus. Parce que selon moi Réussir au Féminin, c'est avant tout mettre les
valeurs féminines en expression. Et je pense qu'il est important que toute la société, de ce
point de vue, se féminise.
Donc, welcome aux hommes qui assument leur part de féminité et s'intéressent à une autre
manière de réussir. Mais, je voudrais lors de cette conférence m'adresser peut-être encore
davantage à vous mesdames, mesdemoiselles... car si les hommes détiennent, encore en
majorité, le pouvoir au présent... Je pense vraiment que vous détenez entre vos mains l'avenir.
Vous détenez entre vos mains l'avenir. Et c'est de l'avenir de la relation affective que
j'aimerais vous entretenir ce soir.
Mais avant de débuter j'aimerais dédier cette conférence à une femme qui m'a véritablement
impressionné. Une pionnière, une femme de caractère, à l'esprit d'entreprise, aux qualités de
leadership et qui m'a surtout enseigné la valeur de l'excellence. Je me souviens qu’elle me
disait toujours... Si ce n’est pas pour donner le meilleur de toi... pourquoi tu le fais ? Cette
femme nous a quittés quand j'ai eu 20 ans et ma vie a vraiment basculé à ce moment- là et la
femme qu'elle a été a fait beaucoup de l'homme que je suis. Je voulais donc lui dédier
vraiment cette conférence et vous l’avez certainement compris, cette femme, il s’agit de ma
maman.
[SG] : C’est très beau je trouve. Et donc Luc, quel est le programme de ta conférence ?
[LDW] : Dans cette conférence, je vais vous partager ce qui a révolutionné notre vie affective
à ma fiancée et moi-même. Les SAGE, les Stratégies Affectives Gagnantes et Ethiques qui
sont pour moi la base de la relation 2.0. Alors la relation 2.0, c’est un nouveau modèle de
relation. Quand on regarde autour de soi on se rend compte que la relation affective est un peu
mal menée et ce que j’ai envie d’inviter toute personne à faire aujourd’hui c’est d’entrer dans
cette relation 2.0. On va la définir tout au long de cette conférence, on va voir plus clair sur
cette relation 2.O. En mettant en pratique ces stratégies vous allez inévitablement connaître un
épanouissement affectif profond. Vous allez transformer une relation émotionnelle en une
relation de Cœur, apprendre à sublimez le quotidien, développer une véritable écoute et de ce
fait libérer votre partenaire, permettant ainsi à la relation de s'ouvrir comme une fleur. C’est
un peu le but de ces stratégies : transformer votre relation affective en un temple pour l’amour
majuscule. Pour l'amour 2.0.Je n'ai malheureusement pas le temps en une heure de vous
entretenir des 7 stratégies, des 7 SAGE.
Mais j'en ai sélectionné 3 que vous allez pouvoir mettre en pratique tout de suite pour un
résultat immédiat. Les 4 autres, vous pourrez les découvrir dans une vidéo que je vous offrirai
en fin de conférence. Donc vous aurez accès aux 7 SAGE. Mais durant cette heure nous nous
concentrerons sur 3 parce que j’ai vraiment envie de vous faire vivre des choses fortes, des
choses interactives. J’ai donc mis un petit peu moins de théorie et plus de pratique dans cette
conférence. Voilà ce qu’on va vivre durant cette heure.
[SG] : D’accord. Avant de démarrer est-ce que tu peux revenir sur ta carrière artistique,
pourquoi ce revirement de carrière ?
[LDW] : oui bien sûr c’est vrai que c’est un peu atypique de faire une carrière artistique et de
changer de secteur d’activité. J’avais à peine 17 ans et j’ai gagné un télé crochet, un peu
comme la Nouvelle Star et plus récemment l’émission the Voice. C’est un petit peu dans cet
esprit-là et j’avais à peine 17 ans. Donc ça a été très très vite à un âge où je ne me rendais pas
bien compte de ce qui arrivait. Suite à cela, j’ai été sélectionné pour jouer dans une grande
comédie musicale : j’ai joué la Bête dans la Belle et la bête. Et voilà j’ai joué devant plus de
20000 personnes au total dans des grandes salles, donc ça a été très vite. Et puis il y a eu
vraiment une signature dans une grande maison d’édition. J’ai écrit des chansons pour plein
d’artistes, même des chinois et des turcs, donc c’était vraiment dans plein de pays du monde,
et j’ai été producteur de certaines chansons. Enfin, j’ai vraiment fait beaucoup de choses dans
ces 15 ans de carrière.
Et puis il s’est passé une chose assez importante, c’est que je me suis rendu compte un matin
en me levant que j’avais plus les mêmes sensations qu’avant, en pratiquant ce métier. Et j’ai
fait un constat un peu douloureux : c’est qu’on n’était plus à l’époque de Brel, Goldmann,
Bruel, Cabrel, de tous ces chanteurs là… qu’on n’était plus à l’époque où ceux qui voulaient
dire des choses qui permettent de changer de vie, qui font changer la vie des autres, et bien ils
n’étaient plus dans la pop musique, dans la musique de variété ou bien dans la chanson
française dont j’étais tombé amoureux. Donc je me suis rendu compte de ça et je me suis dit,
« bon ça ne se passe plus là, il va falloir que je trouve un autre endroit où je vais pouvoir
exprimer des vraies choses, des choses qui font la différence dans la vie de ceux qui les
écoutent » et j’ai toujours été passionné par les relations affectives, c’est peut-être le divorce
de mes parents qui a marqué le début, mais j’ai toujours été vraiment passionné par cela.
J’avais vraiment envie de faire quelque chose qui a du sens, qui change vraiment la vie des
gens. Donc je pense, que c’est un petit peu tout ça qui a fait que j’ai fait ce revirement de
carrière, pour être aujourd’hui dans quelque chose qui me convient infiniment plus que
l’artistique pur.
[SG]: D’accord. Et donc c’est de là que sont nés les SAGE ? Tu peux nous expliquer un peu ?
[LDW] : Oui alors les SAGE, plus précisément, c’est une histoire en deux parties : La
première partie commence il y a 27 ans, le petit Luc a donc 5 ans et son papa décide de quitter
sa maman. C’est assez banal, mais pour lui c’est une véritable déchirure, c’est un monde qui
s’écroule, et son petit cœur d’enfant de 5 ans se fend littéralement en deux. Avec, vous
pouvez l’imaginer, des années de souffrance affective profonde qui vont en découler, et peu
d’expression de ses souffrances donc beaucoup d’accumulation à l’intérieur. Alors le petit
Luc grandit comme on grandit dans ces cas-là, c'est-à-dire, grandit de travers et il connait de
ce fait beaucoup de souffrance intérieure. Il est hyper timide quand il est enfant, et puis quand
vient l’adolescence, il passe par une phase de séducteur, de Don Juan, avec un terrible besoin
de plaire mais toujours pas de bien être affectif. Là où certaines personnes sont vraiment à
l’aise avec leur vie affective, et bien le petit Luc lui, a du tout apprendre depuis le début,
depuis le B.A.BA, depuis l’alphabet, et donc s’en suit une longue voire très longue
rééducation. De ce fait il a beaucoup lu sur le sujet, beaucoup écouté les histoires de ses petits
camarades de classe et aussi celles de sa maman, c’est devenu une véritable obsession pour
lui, les relations affectives, et une véritable passion : comment ça marche, pourquoi ça ne
marche plus, quelles sont les forces mises en présence … ? C’était un milliard de questions
qui tournaient dans sa petite tête de manière permanente.
Alors ce petit Luc vous l’avez compris, et bien c’est moi, et ça c’est la première partie de
l’histoire, la plus longue. La deuxième est beaucoup plus récente, et en fait l’autre jour je
discutais avec mon frère, je dis l’autre jour mais ça fait déjà quelques mois, le temps passe
tellement vite, et mon frère a une petite fille de 6 ans, Clara, et il me raconte que lors d’une
conversation avec la maîtresse d’école de sa petite fille, la maîtresse lui dit que les enfants qui
ont encore leurs deux parents qui sont ensembles, et bien sont des exceptions dans sa classe.
Donc les enfants, on parle d’enfants de plus ou moins six ans, qui ont encore leurs deux
parents ensembles, sont des exceptions dans la classe.
C’est à ce moment-là qu’il y a eu une sorte de déclic, c’est totalement irrationnel, c’est
quelque chose qui traverse et puis fait « okay, maintenant tout ce que j’ai appris durant toutes
ces années pour moi-même et bien je me dois de le partager avec ceux qui peut-être pourront
en faire quelque chose pour eux, même aussi qui pourront aller plus loin dans leur vie
affective. » Il était vraiment temps que je commence à parler très ouvertement, de ce qui
jusqu’à présent restait simplement confiné dans des conversations plus privées. Voilà c’est
vraiment en deux parties, cette histoire en deux parties, qui a fait naitre les SAGE.
[SG] : D’accord. Et quel résultat peut-on espérer en appliquant ces SAGE, ces Stratégies donc
Affectives, Gagnantes, Ethiques.
[LDW]: Et bien les résultats, moi je vous les souhaite au moins aussi importants que ceux que
nous éprouvons au quotidien ma fiancée et moi-même mais vous aurez certainement des
résultats beaucoup plus importants ou un peu plus différents. Ce que nous on a pu
expérimenter c’est une communion beaucoup plus profonde, une véritable tranquillité
joyeuse. C’est un mélange de paix intérieure et en même temps de pétillance, une paix et une
harmonie au quotidien et alors une force qui se renouvèle sans cesse au sein du couple, c’est
vraiment une relation qui devient comme je l’ai dit, un temple pour l’amour majuscule. Une
relation de cœur, et c’est tout le mal que je vous souhaite en appliquant ces stratégies.
[SG] : Merci ! Bon alors, c’est quoi ces stratégies ?
[LDW] : On va rentrer dans le vif du sujet. Elles sont au nombre de 7, comme je vous l’ai dit,
dans cette conférence, je vais vous en révéler trois. Et pour chacune de ces stratégies je vais
vous proposer un exercice pour que vous puissiez goûter à ces stratégies et que ce ne soit pas
juste de la théorie mais que ce soit vraiment un vécu. Pour les 4 autres, je vous expliquerai
comment recevoir la vidéo et accéder à toutes les stratégies gagnantes et éthiques. J’espère
que vous êtes prêts, on va aborder le voyage avec la première : Faire le premier pas.
Ça peut être le premier pas vers une personne qui vous plait si vous êtes célibataire, ou alors
le premier pas après une dispute, si vous êtes en couple. Mais en tout cas le premier pas pour
donner de l’amour, de la tendresse, de l’affection, de l’attention, partager votre joie. Ça peut
être également en amitié parce qu’une relation affective ce n’est pas uniquement dans le
couple, ça peut être également une relation profonde, amicale, et si vous êtes célibataires ça
peut être une relation affective avec vous-même. Ce que je vous invite à faire c’est être le
premier ou la première, à faire le pas, vers l’autre. En effet, imaginez une relation ou chacun
fait le premier pas vers l’autre, est-ce que ça ne serait pas une relation plus dynamique, plus
joyeuse, plus vivante ? Si bien sûr. J’aimerais partager avec vous une phrase qu’un ami me
répétait sans cesse et j’avais bien besoin de l’entendre donc je comprends qu’il me la répétait
tant de fois, il me disait « quand tu t’arrêtes, tout s’arrête » Il me disait vraiment ça, « si tu
t’arrêtes, où que ce soit dans ta vie tout s’arrête. »
Alors je vous invite à ne pas être celui ou celle qui s’arrête au sein de la relation, ça parait
peut être évident mais vous avez certainement constaté autour de vous, chez les couples
installés depuis un certain temps, l’oubli de cette stratégie avec toutes les conséquences qui
vont avec, ça peut être la lassitude, la routine qui s’installe, peut-être la flamme qui se perd
peu à peu, jour après jour et puis bien souvent, trop souvent, la rupture, sans raison véritable,
simplement par une usure, par le fait de ne pas appliquer et d’arrêter d’appliquer la stratégie.
Alors vis-à-vis de cette stratégie, il y a deux pièges : Il y en a un qui concerne peut être un peu
plus les hommes, et un qui concerne plus les femmes. Pour les hommes, le grand piège c’est
de croire que ça va augmenter leur taux d’échec et donc de diminuer aux yeux du monde, leur
virilité. Faire le premier pas ça veut dire pour eux prendre le risque d’être rejeté, ou d’être
humilié à un moment donné ou d’être traité injustement et d’autres choses. Bien souvent, ils
ont beaucoup de mal à prendre ce risque, dans la sphère affective.
Je pense Mesdames, que vous l’avez certainement constaté. Ça demande donc pour les
hommes de dépasser cette peur de se mettre en danger, de ne plus être ce guerrier invaincu.
Ça c’est le piège des hommes. Alors, le piège pour les femmes, c’est ce que j’appelle le
sacrifice. J’ai remarqué en discutant avec des amis et des femmes de mon entourage, que
parfois, il y a confusion entre le fait de faire le premier pas et le fait de se sacrifier pour
l’autre, d’une certaine manière de se soumettre un peu à l’autre. Je voudrais donc juste
préciser ceci : Il ne s’agit absolument pas de faire le premier pas pour l’autre mais bien de
faire le premier pas pour que la relation devienne un temple pour l’amour majuscule, devienne
un temple pour un amour qui va profiter aux deux. Ce n’est pas du tout se mettre de côté pour
l’autre, c’est mettre la relation au premier plan, pour qu’elle soit nourrissante pour les deux.
Ces deux pièges sont un peu simplistes, car si on passe au-delà de la distinction de sexe, il y a
de très nombreux pièges qui peuvent venir faire obstacle à cette stratégie et donc j’en ai
compté 6, et il s’agit en fait des six blessures de l’être dont parle Jacques Salomé, un
psychologue bien connu, donc si vous ne le connaissez pas je vous encourage à googleliser
Jacques Salomé et à découvrir ses livres, c’est en même temps très simple et très profond.
Si vous n’avez jamais entendu parler de Jacques Salomé vous avez peut-être entendu parler de
Lise Bourbeau, c’est une auteur qui a parlé des 5 blessures dans un best-seller que je vous
recommande. Alors moi j’en ai compté 6 et je préfère la version de Jacques Salomé parce
qu’il y en a une de plus dont je vous parlerai d’ici quelques instants. C’est quoi très
brièvement la théorie des 5 blessures, et bien nous portons tous en nous une ou plusieurs de
ces blessures profondes qui ont conditionné absolument toute notre vie affective et même
toute notre vie en général. Pour donner une image c’est un peu comme un filtre à travers
lequel on voit la réalité. C’est un filtre qui déforme la réalité et qui à travers ces 5 ou 6
blessures de l’être, vont donner l’expérience de la réalité. Les 5 blessures de l’être sont : la
blessure de Rejet / D'abandon / D'injustice / D'humiliation / de Trahison. Et donc à ces
blessures je rajoute la blessure d’impuissance dont parle Jacques Salomé et qui me semble
très pertinente.
J’ai constaté lors de mes ateliers récemment, que cette blessure là on n’y pense pas souvent,
elle est extrêmement libératrice lorsqu’on arrive à la nettoyer et à nettoyer le filtre. Je pratique
un processus lors de mes ateliers qui est extrêmement intense et transformateur, et qui dure
une demi-journée, je ne peux donc pas vous faire vivre ça en direct maintenant. Par contre je
peux vous faire vivre un processus plus court, très intense et également mais avant ça je
voudrais vous annoncer une bonne nouvelle. Je voudrais vous annoncer une excellente
nouvelle. Alors est-ce que vous êtes bien assis, parce que je pense que si vous écoutez
vraiment cette nouvelle ça va vous faire bondir de votre chaise en tout cas je vous le souhaite.
Ce que vous êtes réellement, c'est-à-dire, votre âme. Quelque chose qui est plus grand que
votre personnalité, que ce qui a été programmé par votre éducation, par le milieu, le pays,
l’époque, toutes les choses qui vous ont influencé inconsciemment, cette programmation
inconsciente, au-delà de cela. Ce que vous êtes réellement n’a jamais été blessé. Et donc ce
que vous appelez vos blessures, vos blessures profondes et bien la bonne nouvelle c’est que
c’est juste de la poussière sur un filtre qui vous empêche de voir toute la beauté réelle des
choses.
Ce que je vous propose maintenant c’est de souffler sur cette poussière, de dépoussiérer le
filtre et donc de voir la beauté des choses dans leur naturel. Je vous invite à prendre les dix
prochaines minutes pleinement pour vous. Donc éteignez vos téléphones portables, prévenez
vos proches que vous voulez être tranquille pendant dix minutes, fermez la porte. Prenez
vraiment ce moment pour vous. Ce que je vous propose est un processus extrêmement
puissant, quand je l’expérimente en atelier, c’est vraiment impressionnant, par contre il y a un
« mais ». C’est que les résultats que vous allez obtenir vont dépendre directement de votre
implication. Alors si vous voulez que cet exercice soit pour vous un moteur de changement
puissant alors impliquez-vous à 1000 %. Je vous invite à vous asseoir confortablement là où
vous êtes, mettre les deux pieds au sol, ne pas croiser les jambes, simplement fermez les yeux.
Avant toute chose je vous invite à demander aide et assistance à vos guides. Peut-être que
vous appelez ça Dieu ou Bouddha, la sagesse infinie, l’univers, la nature, les ancêtres ou
alors, les anges ou je ne sais pas peu importe. Ce qui vous parle à vous, ce qui est plus grand
que vous et ce en quoi vous croyez. Demandez à cette chose plus grande que vous, d’assister
votre guérison et de vous aider. Maintenant répétez après moi à haute voix : "J'ai l'intention de
guérir, je décide de guérir, j'accueille ma guérison" Bien. Connectez-vous maintenant à tous
les êtres avec lesquels vous avez été en relation jusqu'à présent. Tous les êtres sans exception,
ceux dont vous vous souvenez, et ce dont vous ne vous souvenez pas. Ayez juste l’intention
de vous connecter à tous ces êtres. Pour faire cela, vous allez visualiser, des fils d'or partant de
votre cœur et vous reliant ainsi à tous les êtres avec qui vous avez été en relation. Tous les
êtres sans exceptions sont reliés à votre cœur, par un fil d’or. Il suffit d'en avoir l'intention.
Maintenant, vous allez avoir l’intention de vous connecter à tous les moments passés,
présents, et futurs. Ce dont vous vous souvenez, et ce dont vous ne vous souvenez pas. Et ce
dans toutes les dimensions connues et inconnues de votre être, tous les moments passés, vécus
avec tous ses êtres avec lesquels vous êtes actuellement connectés, tous ces moments dans
lesquels vous avez peut-être été blessés en étant rejeté, ou trahi, ou abandonné injustement
traité, humilié. Tous ces moments dans lesquels vous avez été blessés. Tous ces moments
dans lesquels vous avez blessé, vous avez rejeté, vous avez trahi ou vous avez peut-être
abandonné. Tous ces moments, avec tous les êtres avec qui vous êtes connectés. Tous sans
exception, ça se fait, il suffit d’en avoir l’intention. Parfait, je vous invite à répéter après moi,
ces quelques mots. Pas tout de suite, je vous dirai quand.
Et vous allez répéter ces quelques mots en ayant l’intention que ces mots partent de votre
cœur, remontent le long des fils d’or et aillent toucher l’âme de tous ces êtres dans tous ces
moments où vous avez été blessés, et où vous avez blessé. Et vous allez répéter ces mots en
les voyant remonter le long des fils et toucher tous ces êtres. Répétez après moi « je te
comprends, je m’excuse, merci, je t’aime, je te comprends, je m’excuse, merci, je t’aime, je te
comprends, je m’excuse, merci, je t’aime » Super et maintenant vous allez voir exploser
depuis votre cœur, de la lumière qui va remonter le long des fils d’or vers chacun de ces êtres,
chacun de ces moments, tous ces moments ou quelque chose s’est mal passé. Et vous allez
faire passer des explosions de lumière qui remontent le long des fils et vont toucher l’âme de
chacun de ces êtres, des explosions de paix, des explosions d’amour, de joie, des explosions
d’harmonie, et tout ce qui n’est pas à la hauteur de cette joie, de cette lumière, de cette paix,
de cette harmonie, se dissout maintenant, ces vagues remontent le long des fils, touchent
l’âme de tous ces êtres dans tous ces moments et tout ce qui n’est pas à hauteur de cette
vibration-là se dissout maintenant. Se dissout maintenant. Voilà. C’est fait. Il ne vous reste
plus qu’à répéter à haute voix, après moi « j’intègre maintenant la guérison complète et
définitive dans le plus grand respect de mes rites, et dans la plus grande harmonie. » Voilà,
vous pouvez profiter encore un peu de cet état et revenir à vous calmement. Prendre un petit
bout de feuil, un Bic, écrire quelques mots clefs, phrases, de ce que vous avez vécu, de ce que
vous avez ressenti, des images que vous avez vu, c’est le témoignage de ce qui s’est fait et
c’est important que vous puissiez l’écrire, le concrétiser, l’amener dans la matière . Prenez
quelques instants pour ça.
[LDW] : Et petit à petit, vous pouvez retrouver votre rythme de croisière normal, revenir dans
un rythme tout à fait adéquat pour suivre la suite de cette conférence. Voilà, dis-moi Sophie
est-ce que tu as envie de témoigner auprès de nos auditrices et auditeurs de ce que toi tu as
vécu, de ce que tu as ressenti.
[SG] : Alors moi je suis encore sur un petit nuage en fait, vraiment c’est très agréable, et j’ai
l’impression d’avoir le cœur tout gonflé dans la poitrine, voilà très ouvert, près à diffuser,
c’est très agréable comme sensation.
[LDW] : Oui j’entends à ta voix, tu sais je suis très sensible aux voix du fait de mon ancien
parcours d’artiste et j’entends très vite quand une voix est habitée par quelque chose, et c’est
très agréable de t’entendre de cette manière-là. Voilà, le plaisir est partagé ! J’espère aussi que
pour vous, chères auditrices, vous avez vécu quelque chose d’aussi beau que Sophie, et donc
ça c’est pour vraiment vous faire expérimenter cette première stratégie de faire le premier pas.
En effet quand on est au-delà des blessures, et bien on peut faire le premier pas. Quand on est
en colère, quand on est dans la réaction, c’est très dur, et donc ce travail-là permet vraiment
de nettoyer en profondeur et bien ses blessures. Bon alors évidemment c’est sûr que quand on
fait le processus complet pendant une journée, on arrive beaucoup plus en profondeur, mais
voilà c’était déjà pour vous faire goûter à cela. Voilà donc la première stratégie « faire le
premier pas », et on va tout de suite continuer avec la deuxième stratégie, il s’agit de « choisir
la connexion éthique ». Alors qu’est-ce que cela veut dire ? Et bien ça veut dire choisir la
manière dont nous allons entrer en connexion avec l’autre, ça veut dire donc être en relation
de manière consciente. Pour que ce ne soit pas de la théorie, je vous invite à faire un exercice
pendant dix jours. Si vous le souhaitez, maintenant, je propose de prendre cet engagement, de
jouer le jeu pendant dix jours, de faire le test et puis au bout de dix jours, de constater par
vous-même les résultats. Alors Sophie, est-ce que tu es prête à faire ce jeu, ce test pendant dix
jours ?
[SG] : Oui, je peux tenter le coup !
[LDW] : Tu es un peu mon cobaye. Super, super ! Et bien vraiment je vous invite à vous aussi
qui écoutez en ce moment, à vraiment faire ce jeu, ce test. Le voici : je vous propose de
prendre contact avec votre partenaire de vie, votre meilleur ami, avec votre partenaire idéal, si
vous n’en avez pas en ce moment, de prendre contact d’une manière bien spécifique. Plus
vous allez le faire, plus vous aurez de résultats. Donc vous allez, à chaque fois que vous
entrez en contact avec cet être, à qui vous accordez beaucoup d’importance affective, vous
allez choisir la connexion éthique.
Maintenant je vais vous demander de fermer, très brièvement cette fois-ci, les yeux et de vous
connecter intérieurement à ce que vous connaissez de meilleur en vous, les plus beaux
sentiments, les intentions les plus pures, vos plus belles qualités, ce qu’il y a de plus beau en
vous. Savourez cela, ressentez toute la grandeur. Bien, que se passe-t-il en vous ? Qu’est-ce
que vous ressentez ? Quel climat intérieur est le vôtre en ce moment ? Constatez-le
simplement, soyez témoins de ce climat intérieur. Et constatez-le très précisément. Faites
comme une photo, un instantané de ce climat intérieur. Un cliché auquel vous pourrez revenir
quand vous le souhaitez, simplement en fermant les yeux et en émettant à l’intérieur de vous-
même, en disant « voilà, j’aimerais bien me connecter à mon climat intérieur. »
Alors ce que je vous propose pendant dix jours, c’est, dans toutes vos interactions avec votre
partenaire, vous allez chercher à stimuler, à réveiller, à rencontrer ce climat intérieur chez lui,
c’est-à-dire que vous allez avoir l’intention de vous connecter à sa version de l’immense
beauté, force, joie, amour, grandeur que vous avez pu sentir en vous-même. Donc pour être
bien sûr que ce soit clair, vous allez simplement évidemment vous connecter avec ce même
climat, chez l’autre, sa version de ce même climat. Et vous allez avoir cette intention dans tout
ce que vous faites, que ce soit prendre deux minutes par exemple avant de rentrer du boulot,
prendre simplement le temps de contacter ce climat intérieur et aller vers l’autre avec cela. Et
vous allez le faire, le faire et le faire encore et encore, comme un jeu simplement, comme une
expérience. Et au bout de dix jours, et bien vous prendrez le temps de faire un bilan. Est-ce
que quelque chose a changé ? Votre partenaire a-t-il remarqué quelque chose ? A-t-il dit
quelque chose ? A-t-il changé de comportement envers vous ? Et vous, comment vous sentez
vous quand vous faites cela. Et au bout de dix jours et bien vous verrez si vous avez envie de
continuer, ou bien si vous avez envie de revenir à votre ancien mode de fonctionnement. Ce
sera vraiment un véritable choix conscient.
Voilà, vous pouvez rouvrir les yeux et revenir parmi nous. Alors je vais encore une fois
insister, parce que ça ne sert à rien de découvrir de nouvelles stratégies, de nouvelles manières
de faire les choses, d’entendre, de lire ou d’accumuler dans sa tête des tas de nouvelles idées
si vous ne les mettez pas en pratique immédiatement. Je tiens du coach mondial le plus
célèbre, Tony Robbins, que ce qu’on ne fait pas tout de suite, en général on ne le fait pas.
Donc c’est important, quand vous découvrez quelque chose de nouveau, de tout de suite le
mettre en pratique, parce que c’est en mettant en pratique que vous allez obtenir des résultats,
et c’est ça le but. Le but, ce n’est pas que vous ayez une autre façon de penser, le but c’est que
vous ayez des résultats, des grands résultats. Voilà c’est pour ça que je vous invite vraiment à
tenter cette expérience pendant dix jours. Et comme dirait Anthony Robbins, qui est un coach
que j’apprécie particulièrement, si vous voulez un épanouissement affectif jamais atteint,
soyez prêtes, soyez prêts, à essayer de nouvelles manières de faire. Maintenant, c’est le
moment de passer à l’action pour les dix prochains jours, et je vous fais entièrement confiance
pour ça. Voilà, c’était la deuxième Stratégie Affective Gagnante et Ethique, qui est de choisir
la connexion éthique. Donc on fait un rapide récapitulatif avant de passer à la troisième : la
première était « faire le premier pas », la deuxième est « choisir la connexion éthique », et la
troisième stratégie est « constituer un pôle unifié ». Qu’est-ce que c’est, d’où ça vient ? On va
y venir, ne vous inquiétez pas.
Durant mes recherches, je me suis rendu compte que finalement, le problème principal du
couple, et bien c’est qu’il y a deux personnes, deux personnalités, qui cherchent à s’entendre
tant bien que mal. Alors je vais rapidement définir « personnalité » : la personnalité, c’est une
construction mentale, souvent inconsciente, qui va dépendre, on le sait aujourd’hui, de
l’éducation, de tout un tas de choses qui sont vécues dans la toute petite enfance, du milieu
dans lequel on est, des éducateurs qu’on va avoir, du pays, de l’époque, etc… de tout un tas
de choses qui vont influencer cette carte mentale, et cette personnalité évidemment, quand elle
cherche à s’entendre, et bien c’est souvent tant bien que mal.
Pourquoi ? Il y a deux cas de figure : le premier cas, la négociation a abouti, on trouve plus ou
moins un équilibre, ce qu’on échange est plus ou moins perçu des deux côtés comme
acceptable, et ça marche jusqu’à la prochaine négociation. Alors ce n’est pas toujours le cas,
sûrement pas, et on peut le voir un petit peu aujourd’hui quand on voit les statistiques des
relations affectives et du couple en général, ce n’est pas toujours le cas et c’est même de
moins en moins souvent le cas. Donc ce qui peut arriver lorsque cette négociation ne se passe
pas bien, c’est que l’on assiste à des disputes, des violences psychiques, parfois même qui
vont se traduire physiquement.
D’ailleurs, à ce propos, j’aimerais mettre à mort à cet instant pour vous un vieux mythe, le
vieux mythe du « les disputes, c’est normal », « se disputer, c’est sain, c’est bon pour un
couple », ou bien « oui, se disputer est une fatalité, on ne peut pas faire sans, c’est comme ça,
ça existe depuis toujours et ça existera toujours ». Alors, j’aimerais casser ce vieux mythe, les
disputes ne sont une fatalité, une normalité et quelque chose de sain, que dans une relation
dans laquelle il y a deux personnalités, deux personnes. Mais, enfin, vous allez me dire que
c’est normal qu’il y ait deux personnes dans une relation, il y a bien deux personnes, il y a
bien un homme et une femme si l’on prend un couple hétéro par exemple. Il y a bien moi et
lui, ou moi et elle, il y a bien soi-même et l’autre. Alors oui, vous pouvez regarder les choses
sous cet angle, vous pouvez considérer qu’il y a en effet deux personnes, et dans ce cas-là en
effet, on en sort pas, il y aura toujours deux personnalités qui cherchent à s’entendre tant bien
que mal, qui vont parfois réussir à négocier et parfois pas.
Mais je vous invite à considérer peut-être les choses sous un autre angle, à considérer qu’il y a
quelque chose de plus grand que la personnalité. Cela peut paraitre assez abstrait, mais je vais
vous donner un exemple très concret que vous avez certainement déjà toutes ressenti : lorsque
vous êtes face à un coucher de soleil, par exemple, avec votre amoureux ou votre amoureuse,
et vous regardez ce coucher de soleil avec l’être aimé, ou bien vous regardez un paysage
absolument époustouflant, ou vous êtes en train de regarder un ballet, ou d’écouter un opéra,
ou simplement un morceau de musique qui vous plait terriblement, qui vous fait voyager… Et
bien lorsque vous vivez un moment tel que celui-là, est-ce que cela vous est déjà arrivé de
vous sentir comme « un » avec l’autre, comme s’il n’y avait plus l’autre, soi et puis l’opéra ou
le paysage devant vous, mais une sensation de communion. A ce moment-là, il n’y a plus
personne qui calcule, il n’y a plus personne qui négocie, il y a juste une communion et c’est
tout. Ce quelque chose de plus grand, on peut l’appeler la « connexion », par exemple, vous
avez peut-être un autre nom, si vous avez un autre nom surtout ne prenez pas le mien, ce ne
sont pas les noms qui comptent, c’est le vécu, et cette communion et bien, imaginez ce qui se
passe entre deux êtres qui font chacun le premier pas l’un vers l’autre et qui vont à la
rencontre de ce qu’il y a de plus grand, de plus beau, de plus sacré chez l’autre.
Et bien ils vont réaliser ce que j’appelle le « couple 2.0 », c’est-à-dire qu’ils vont devenir
comme un pôle unifié, comme une sorte de centrale nucléaire qui va irradier, dans ce cas-ci
c’est positif on va dire, qui va irradier tout autour d’eux, ça va être véritablement la
constitution d’une relation qui rayonne, qui éclaire, qui nourrit tous ceux qui les entourent. On
n’est plus à ce moment-là dans la relation de type égotique de type « je te fais du bien, tu me
fais du bien, et quand le bien que l’on se fait est plus ou moins équilibré, tout se passe bien ».
On est plus dans cette relation-là, on est vraiment dans une relation qui est tournée vers
l’extérieur, comme une réaction nucléaire. Ce couple 2.0, cette relation affective 2.0, et bien
ça va être une source d’inspiration, une sorte de torrent d’amour qui va vraiment toucher tous
les gens qui les entourent, la communauté, le monde. Ils vont devenir un temple pour l’Amour
majuscule, l’Amour avec un « A » majuscule, et c’est ça en fait la cinquième stratégie,
devenir un pôle unifié, c’est ça, c’est devenir une réaction nucléaire qui produit de l’amour à
l’infini pour le monde entier finalement, au bout du compte, par effet de dominos.
Alors dans ce couple, pour faire un peu de mathématiques, dans le couple 2.0, un plus un n’est
pas égal à deux, comme dans la relation égotique, il n’est pas non plus égal à 11 comme dirait
Jean-Claude Vandamme, mon compatriote bien-aimé, mais un plus un va être égal à l’infini.
Pourquoi ? Et bien parce que le plus grand de soi, va se déverser dans le plus grand de l’autre,
qui va se déverser dans le plus grand de soi, qui va se déverser dans le plus grand de l’autre.
Je vous invite à ressentir ce mouvement, au-delà des mots que je vous dis, vraiment ressentir
que le plus grand de soi se déverse dans le plus grand de l’autre, qui se déverse dans le plus
grand de soi, qui se déverse dans le plus grand de l’autre… Vous pouvez sentir certainement
que cela fait comme une réaction en chaîne qui augmente, augmente, augmente l’énergie, un
petit peu comme une réaction nucléaire. Et c’est à ça que nous sommes invités aujourd’hui, et
c’est vers cela que je marche avec une grande joie, que je marche chaque jour avec ma
fiancée.
Bon, tout ça c’est bien beau vous allez me dire, ce sont de très belles paroles, mais
concrètement ? Et bien concrètement, je vous propose de goûter à un exercice qui va vous
permettre de ressentir plus précisément ce que peut être ce pôle unifié. Alors c’est une petite
partie d’exercice que je donne lors de mes ateliers, c’est vraiment un exercice très puissant. Je
vous engage encore une fois à vous engager à 1 000%.
Avant de passer à l’exercice, je dois juste vous donner un petit avant-propos pour vous
expliquer comment ça va se passer techniquement. Je vais vous inviter à prendre les deux
doigts de votre main gauche pour commencer, l’index et le majeur, que vous allez coller l’un
à l’autre, et vous allez placer le majeur à la jonction entre le nez et l’arcade sourcilière, un
petit peu en-dessous d’ailleurs, donc vraiment au coin du nez et de l’œil. Et vous allez placer
l’index contre, donc l’index va venir se placer sous l’arcade sourcilière, sous l’os. Voilà, le
majeur bien au coin du nez et de l’arcade sourcilière, et l’index qui est collé simplement à lui.
Ça c’est la position à gauche. La position à droite, et bien c’est la même chose avec la main
droite, mais à droite cette fois. Et donc quand je vous dirai durant l’exercice « changez de
côté », ça voudra simplement dire que vous retirez vos doigts à gauche ou à droite, suivant là
où ils sont, et vous mettez l’autre main de l’autre côté.
Voilà, c’est aussi simple que ça. Vous avez accès à toute la technologie nécessaire pour
pouvoir vivre cet exercice. On est partis pour 7-8 minutes, donc encore une fois si vous avez
besoin de trente secondes pour vraiment redire à votre entourage « hop hop hop maintenant on
met tout sur veilleuse, vous ne me dérangez pas pendant huit minutes », c’est le moment, je
vous laisse quelques secondes pour ça, et puis on va rentrer dedans.
Alors vous allez fermer les yeux, et je vais vous demander d’imaginer, de vous faire une
image à l’intérieur de vous-même, une image de votre partenaire ou de votre partenaire idéal,
si vous n’en avez pas actuellement, une image vraiment de ce qui représente pour vous votre
partenaire, une image fixe comme une photo, comme si vous deviez prendre la photo de votre
partenaire, qui le représente pour vous le plus, celle où vous vous dites « ah oui, ça c’est
lui ! », ou « ça c’est elle ! ». Et si vous n’avez pas de partenaire en ce moment, et bien il vous
suffit de l’imaginer et de vraiment vous faire une image fixe. Alors si vous n’avez pas
d’image bien précise, ça peut être juste un contour, l’important c’est qu’en voyant l’image
vous vous dites « ah oui, ça c’est mon partenaire idéal », « ah oui ça c’est mon partenaire ».
Faites bien une image fixe, et quand vous avez une image fixe, et bien vous pouvez placer à
gauche les deux doigts, le majeur et l’index, au coin du nez et sous l’arcade sourcilière,
simplement. Parfait. Parfait, parfait. Alors, quand vous regardez cette image, quelle est
l’émotion qui naît spontanément en vous ? Quelle émotion cela vous procure ? C’est peut-être
de la joie, peut-être de la paix, c’est peut-être un sentiment d’amour… Constatez simplement
l’émotion qui vous vient. Et quand vous regardez cette image maintenant, quelle sensation
physique avez-vous ? Constatez la sensation physique, où ça se trouve dans le corps, quelle
forme ça a, quelle texture, est-ce que c’est chaud, est-ce que c’est froid... ? Simplement,
constatez cette sensation physique en vous. Très bien. Et maintenant constatez la pensée qui
monte spontanément, naturellement en vous quand vous regardez cette image, cette image de
votre partenaire ou de votre partenaire idéal, cette image fixe, et notez simplement cette
pensée. Et changez de côté. Mettez donc le majeur et l’index à droite cette fois, sous l’arcade
sourcilière, au creux de l’œil, près du nez, tout près du nez. Parfait. Et maintenant je vous
invite à créer une image de vous, ici et maintenant, là où vous êtes. Ça peut être une image
vue du haut, vue de face, vue de dos, peu importe, l’image qui vous vient, de vous ici et
maintenant, là où vous êtes. Faites une image fixe. Très bien. Gardez bien cette image. Quand
vous regardez cette image, quelle émotion naît en vous ? Quelle est l’émotion qui naît ?
Constatez-la. Pour ce qui est de la sensation physique, sentez bien que vous êtes assis sur une
chaise si c’est le cas, ou allongé si vous êtes allongé, sentez bien simplement le contact de
votre corps avec la chaise, avec le sol, les deux pieds bien au sol. Et quelle est la pensée qui
vous vient spontanément quand vous regardez cette image, cette image de vous ici et
maintenant, là où vous êtes ? Parfait, changez de côté, revenez à gauche. L’image de votre
partenaire, de votre partenaire idéal. Constatez maintenant ce qui se passe avec cette image,
est-ce qu’elle est toujours aussi présente, ou est-ce qu’elle est plus petite ? Peut-être est-elle
un peu floue ? Ou bien toujours aussi présente ? Ou bien elle s’est éloignée, elle est sombre
peut-être ? Toute autre modification, constatez simplement, sans chercher à la recréer, sans
chercher à la faire disparaitre, simplement constatez ce qu’il s’est passé avec cette image. Et
maintenant constatez ce qui se passe avec l’émotion liée à cette image. L’émotion, est-ce
qu’elle est toujours aussi présente ? Est-ce qu’elle est un petit peu plus faible ? Est-ce qu’elle
n’est presque plus là, est-ce qu’elle a disparu ? Constatez simplement ce qui se passe avec
cette émotion. Et la sensation physique liée à cette image, qu’en est-il ? Est-elle toujours aussi
forte ? Est-elle moins forte ? A-t-elle disparu ? Constatez. Et qu’en est-il de votre pensée ?
Est-elle toujours aussi présente ? Vous avez peut-être un peu plus de mal à vous en souvenir ?
Des mots manquent ? Ou est-ce qu’elle est toujours autant là ? Constatez simplement ce qu’il
s’est passé. Et changez de côté, revenez du côté à vous, ici et maintenant. Constatez ce qu’il
se passe avec l’image, l’image de vous ici et maintenant, là où vous êtes. Est-ce qu’elle est
toujours aussi présente, ou bien est-ce qu’elle a un petit peu diminué, ou complétement
disparu ? Constatez simplement ce qu’il s’est passé avec cette image. Et maintenant,
l’émotion : est-elle toujours aussi forte ? Moins forte ? Ou a-t-elle complétement disparu ?
Constatez. La sensation physique : vous êtes toujours bien assis, là où vous êtes, les deux
pieds sur le sol ? Sentez bien votre corps qui repose là où vous êtes. Et maintenant, constatez
ce qu’il se passe avec la pensée. Est-elle toujours aussi présente, cette pensée, ou bien a-t-elle
diminué, ou complétement disparu ? Constatez. Et changez de côté. Revenez du côté de votre
partenaire ou de votre partenaire idéal. Très bien, constatez ce qu’il se passe avec cette image,
l’image de ce partenaire idéal. Est-elle toujours là ? A-t-elle disparu, ou est-elle peut-être plus
petite, plus sombre ? Tout simplement, constatez ce qu’il se passe avec cette image, et laissez
faire ce qui doit se faire. Sans chercher à la recréer, sans chercher à la faire disparaître.
Laissez faire ce qui doit être fait. Et maintenant l’émotion. Constatez ce qu’il se passe avec
l’émotion. Est-elle toujours aussi forte ? Plus faible ? A-t-elle disparu ? Et la sensation
physique ? Est-elle toujours aussi forte ? Plus faible ? Est-ce qu’elle a disparu ? Constatez. Et
la pensée, toujours aussi présente ? Moins ? Disparu ? Constatez simplement. Et changez de
côté, revenez du côté à vous, ici et maintenant, là où vous êtes. Constatez ce qu’il se passe
avec l’image. Toujours aussi présente ? Moins ? Constatez maintenant ce qu’il se passe avec
l’émotion, est-elle toujours aussi forte ? Moins forte ? Disparue ? La sensation physique,
toujours aussi forte, moins forte, disparue ? Et la sensation physique, vous avez toujours cette
sensation physique de vous, ici et maintenant, les pieds sur le sol. Vous êtes toujours bien là.
Et la pensée, toujours aussi présente ? Moins forte ? Disparue ? Si c’est vide, si ça a disparu,
simplement constatez, ressentez ce vide, sentez-le, et changez de côté. Et on va repasser en
revue l’image, qu’en est-il ? L’émotion, qu’en est-il ? La sensation physique, toujours là,
disparue ? La pensée ? Bien, maintenant vous savez ce qu’il reste : peut-être encore un peu
d’émotion, peut-être un peu de sensation physique, de pensée… Quoi que ce soit, je vais vous
demander maintenant de l’intensifier, de l’intensifier au maximum, au maximum, au
maximum, au maximum…
Et lâchez ! Lâchez, changez de côté, et revenez à vous ici et maintenant dans la pièce, et là de
même, repassez par l’image, toujours aussi forte, moins forte, disparue, la pensée, l’émotion,
la sensation physique, vous êtes toujours bien là assis sur votre chaise, les deux pieds sur le
sol, et vous savez si il reste quelque chose et je vais vous demander de l’intensifier au
maximum puis lâchez, changez de côté, voilà, savourez le vide de part et d’autre, si ce n’est
pas complètement vide des deux côtés, refaites un petit tour, et intensifiez ce qu’il reste à
intensifier.
Et pour ceux qui ont déjà fini et bien vous pouvez lever simplement vos mains et reposez dans
une position agréable et savourez cet état quelques instants, savourez cet état, et revenez à
vous tranquillement, et vous pouvez noter sur la feuille de papier que vous avez déjà devant
vous, la réponse qui va vous venir spontanément à la question que je vais vous poser et ne
cherchez pas à comprendre laissez là venir naturellement.
Comme les rêves, on ne comprend pas toujours tout de suite ce qu’ils veulent dire, mais en les
côtoyant ils deviennent clair. Et donc, cette question c’est : De là ou vous êtes, est-ce qu’il y a
une différence entre votre partenaire, votre partenaire idéal et vous ? Simplement ce qui
vient. Très bien. C’est une petite partie d’un des outils que j’utilise lors de mes ateliers, et on
arrive doucement à la fin de cette conférence. Je vais vous donner quelques conseils pour
intégrer le travail qui aura été fait pendant cette conférence. Je vous propose pendant 21 jours,
de boire de l’eau, alléger plus que d’habitude, d’avoir une alimentation un peu moins grasse
de manière à alléger votre organisme ce n’est pas la peine de le fatiguer inutilement et puis de
dormir, le temps qui parait nécessaire. Votre corps sait exactement le temps qu’il a besoin
pour se ressourcer pleinement. Et laissez faire ce qui va se faire, accompagnez le mouvement,
ce sera dans le plus grand confort pour vous, c’est toujours bien d’accompagner ce
mouvement pour que ce soit plus optimal. Voilà Sophie, on arrive à la fin de cette conférence.
[SG] : Oui, tout à fait, c’est la fin du temps qui nous était imparti. Je te remercie infiniment
pour tout ce partage et cette nouvelle perspective que tu nous ouvres et je voulais te
demander, pour ceux ou celles qui voudraient en savoir plus, comment fait-on pour aller plus
loin si on le souhaite.
[LDW] : c’est très simple, je vous avais promis en début de conférence que vous pourriez
avoir accès aux 7 SAGE, et bien vous pouvez surfez sur www.lucdewacter.com, vous allez
pouvoir cette vidéo sur les 7 SAGE, elle dure à peu près 20 minutes, il n’y a pas d’exercice
pratique mais il y a toute la théorie des SAGE qui vous est offerte sur ce site.
[SG] : Très bien, et donc, pour les auditrices je vous signale que nous allons être renvoyées
sur la page de commentaires et que nous comptons bien sur vos commentaires, vos questions
puisqu’il y a une séance de questions/réponses prévue, si vous avez envie de nous faire part de
témoignages vous pourrez revenir aussi par la suite, et raconter si vous observez des
changements parce que pendant 21 jours, vous allez mettre en place de nouvelles choses.
Donc faites nous part de vos commentaires ! A très bientôt, au revoir !
Pour mieux réussir, soyez conscient de votre richesse
Par Audrey Bérubé
[Sophie Gueidon] : Bonjour à tous. Bienvenue à « Réussir au féminin ». Je suis Sophie
Gueidon, organisatrice de ce sommet et j’ai la grande joie aujourd’hui d’accueillir Audrey
Bérubé : conférencière, enseignante et coach de la loi d’attraction et aussi responsable du site
creersareussite.com
Si vous avez envie de vivre une vie réussie, il est indispensable de prendre avant tout
conscience de la richesse qui vous habite dès maintenant. C’est ce qu’abordera Audrey durant
cette conférence où elle vous fera comprendre ce qu’est votre richesse personnelle et elle
vous expliquera ce que signifie être en « alignement » avec votre pouvoir personnel.
A partir d’exemples tirés de sa propre expérience, Audrey vous expliquera comment garder
votre équilibre intérieur et mieux traverser les périodes de transition que l’on rencontre tout au
long de notre vie. Elle vous dévoilera finalement 3 clés qu’elle considère comme capitales
pour ouvrir les portes toutes grandes vers la réussite.
Voilà, Audrey, c’est à toi. Est-ce que tu veux rajouter quelque chose à cette présentation ?
[Audrey Bérubé] : Non. Bien, bonjour d’abord Sophie et bonjour à toutes les personnes qui
nous écoutent, à toutes et à tous. Alors, je te remercie de cette belle présentation. Je n’ai pas
vraiment rien d’autre à ajouter. Et je suis très heureuse que tu m’aies invitée pour ce
sommet « Réussir au féminin » alors je suis très contente d’être parmi vous.
[SG] : Est-ce que tu peux nous expliquer comment est arrivée dans ta vie cette thématique
de la réussite ?
[AB] : Oui, certainement. En fait il y a quelques années, en gros 4 ans, lorsque je changeais
mon site Internet, je cherchais une thématique pour vraiment avoir un produit finalement, ou
plutôt un produit ou un cours ou une formation à offrir aux gens. Et un cours qui s’appelait
« Réussir » est arrivé. En fait, un ami m’en a parlé. Par la même occasion, c’est un cours où
on parlait de la loi de l’attraction, cette fameuse loi de l’attraction.
Il ne m’en fallait pas plus pour décider de choisir ce thème « Créer sa réussite » parce que je
trouvais que ça allait bien dans mon élan, dans mes projets que je voulais mettre à terme et
j’ai choisi, tout simplement, cette thématique sans… Je ne cherchais pas nécessairement la
réussite comme telle à l’époque. Là c’était peut-être inconscient. Mais j’ai trouvé que c’était
un bon choix de thème alors depuis ce temps-là, je vogue sur le sujet de la réussite, la réussite
personnelle et professionnelle aussi, Sophie.
[SG] : D’accord. Alors avant d’aller plus loin, tu as parlé de loi d’attraction, on t’a présentée
comme étant une spécialiste de la loi d’attraction, est-ce que tu pourrais expliquer un peu pour
nos auditeurs et auditrices qu’est-ce que la loi d’attraction ?
[AB] : Oui, certainement. En fait, bon, on me dit spécialiste de la loi d’attraction, c’est
simplement parce que j’ai appris beaucoup cette théorie ou ces enseignements-là sur la loi de
l’attraction par les événements que la vie m’a amenés qui se sont traduits par la loi de
l’attraction, oui, qui est la loi, une des lois de l’univers, qui dit que l’on attire à nous selon nos
pensées et nos émotions prédominantes et qu’on est fait [des êtres] d’énergie… Alors selon la
qualité de notre énergie, on attire à nous, on peut dire, nos semblables, tout comme on attire à
nous les événements, les circonstances dans notre vie par le biais justement de cette loi qui
existe, qu’on y croit ou non, elle travaille, elle fait son œuvre, tout comme la loi de la gravité :
on ne connaît pas trop comment elle fonctionne mais on sait qu’elle est là et elle fonctionne
très bien pour tout le monde.
Alors la loi de l’attraction, c’est ça, c’est une loi de l’univers qui, encore là, nous amène à
nous selon la qualité de notre énergie, de nos pensées et de là l’importance de faire attention à
ça, à la qualité de nos pensées pour justement faire arriver dans notre vie plus ou davantage de
ce que nous voulons que ce que nous ne voulons pas. Alors c’est ça.
Donc quand on la connaît et on sait comment c’est important d’être bien en alignement avec
toutes ces composantes-là de nos pensées et nos émotions, eh bien on s’y intéresse et de plus
en plus on va vers la vie que l’on désire attirer dans notre vie justement avec toutes les belles
composantes. Parce que c’est très important de faire attention avec cette loi-là sur quoi on met
notre attention, notre point de focus. Alors si on est dans une énergie un peu plus pessimiste et
négative, on risque d’attirer à nous des choses qu’on ne veut pas.
Alors c’est un peu tout ça que j’enseigne sur la loi de l’attraction et que je transmets toujours
avec un grand bonheur, Sophie.
[SG] : Oui, j’en ai fait l’expérience. Alors, revenons un peu à la réussite. Quelle est ta
définition de la réussite Audrey ?
[AB] : Oui. Pour moi la réussite c’est relativement simple. C’est d’avancer gaiement vers
mes projets, mes objectifs, tout en restant dans le meilleur alignement possible sur mon
chemin. J’ai davantage l’impression d’avoir réussi quand je me compare à moi-même et non
pas aux autres et que je constate tous les progrès que j’ai faits ces dernières années. Alors
c’est cela pour moi la réussite, en ce qui me concerne.
[SG] : Donc tu disais que tu avais fait des progrès ces dernières années, est-ce que tu peux
nous en dire un peu plus ?
[AB] : Oui. En fait ça relève toujours du fait que, précédemment dans ma démarche
personnelle, j’ai laissé ma carrière après 28 années, une carrière dans le domaine de la
finance, et j’ai décidé d’aller, je pourrai peut-être dire, à ma propre conquête. Je voulais à ce
moment-là à l’intérieur de moi ce sentiment de bien-être nonobstant l’acquisition de biens
matériels ou l’acquisition de biens externes…
Je voulais vraiment me dépasser. C’est comme ça que j’ai décidé d’aller de l’avant pour
puiser à l’intérieur de moi cette force qui était là mais que je voulais découvrir par moi-même
si je peux dire ainsi. Alors c’est comme ça que j’ai quitté le monde du travail conventionnel
pour découvrir finalement que la réussite n’était pas tant au bout du chemin que la réussite
était le chemin. C’est en quelque sorte une succession de petites réussites qui amènent à de
grandes réussites. L’important, c’est de faire chaque jour des actions inspirées vers nos
objectifs qui nous sont propres, tout dépendant de ce à quoi nous aspirons à certaines étapes
de notre vie.
À cet… Il est bien certain que les ambitions d’une personne de 30 ans ne seront pas les
mêmes qu’une personne de 50 ans. Chaque étape de notre vie est porteuse d’un désir de
réalisation particulier et c’est à chacun de le trouver. Alors c’est ça, moi, qui était ma quête
principale toutes ces années qui m’ont amenée, oui, à vivre certaines choses mais des choses
toujours de l’intérieur et non plus à attendre après l’expérience pour être comblée de joie ou…
nonobstant la vie que je me créais. Dans ce temps-là, c’était une vie que je me créais parce
que j’étais consciente d’être… J’étais quand même consciente même si je n’avais pas encore
trouvé ma voie précise mais j’étais quand même consciente que tout ce que je créais relevait
de moi, relevait de ma participation ou non à la vie [rire] qui se présentait à moi.
Donc en ce qui me concerne c’est ça. C’est à l’âge de 45 ans qu’une forte prise de conscience
est survenue plus précisément. Et c’est là que j’ai quitté mes points de repère pour aller suivre
ce que je sentais au fond de moi. C’est-à-dire que ma sécurité se cachait à l’intérieur de moi
mais je voulais la retrouver. Je voulais prouver que tout ce qui était à l’extérieur était pas tant
là pour me combler de l’intérieur. C’est comme ça que j’ai quitté mon mari à l’époque et
quelques années plus tard mon travail. Tout ça dans l’harmonie parce que pour moi c’est
primordial, pour ne pas dire viscéral de me sentir bien dans mes décisions.
Aujourd’hui, selon mes critères de valeur, je considère que j’ai réussi à me prouver que mon
bien être ne dépensait pas de l’extérieur de moi, de mes biens, de la carrière et tout ça.
Comment je peux le savoir ça ? C’est par la qualité de ma joie de vivre, de mon énergie. C’est
vraiment mon point de repère. Comment je me sens ? Je me sens super bien. Pour moi c’est là
la réussite qui fait que mon bien-être intérieur dépend de mon état d’esprit. C’est d’ailleurs la
même chose pour tout le monde mais c’est pas tout le monde qui accepte ça. Et de ce sur quoi
je porte mon attention, mon sentiment de valeur face à moi-même a été accru avec toute cette
expérience. Sentiment de valeur face à moi d’abord et puis face aux autres. Ça devrait être en
quelque sorte secondaire, ce petit côté-là, même si parfois on a tendance à se comparer aux
autres mais c’est vraiment quelque chose qu’on ne doit pas… On doit mettre plus l’accent sur
se comparer à soi-même.
Ayant acquis cette certitude face à la vie, eh bien maintenant j’ai l’impression que je peux
justement aller conquérir l’Everest parce que, Sophie, si on revient à la notion de réussite, il
y a la notion de « réussir dans la vie » et la notion de « réussir sa vie ». Il y a des gens pour
qui se lever le matin, c’est toute une réussite et puis il y en a d’autres pour qui c’est
justement des grandes réalisations comme de monter l’Everest. Mais il y a aussi tout ce qui
passe entre les deux, ce qui est la plupart…la majorité des gens se situent vraiment entre être
en vie, être vivant, c’est déjà une réussite. Je vais en parler un peu plus tard, dans quelques
instants, Sophie.
Mais il faut quand même savoir que la réussite pour l’un n’est pas la même réussite pour
l’autre. Alors qu’est-ce qu’on veut dans notre vie chacun ? Quel est pour nous notre critère de
réussite qui va faire qu’on va se sentir ou complet ou qu’on va se sentir incomplet si on met
notre critère de réussite à l’extérieur de nous plutôt qu’à l’intérieur de nous ? C’est ce que j’ai
voulu me prouver et vivre de l’intérieur, toujours, pour évidemment que ça sorte de
l’extérieur.
Alors, ça ne veut pas dire que je ne suis plus intéressée au matériel. Il ne faut pas interpréter
mon cheminement comme ça. Sauf que c’est toujours par mon intérieur que mon extérieur
évolue à certains égards. Et par mes expériences de vie, oui, j’ai peut-être parfois eu
l’impression extérieurement que je diminuais, disons, à un certain niveau. Mais tout ce temps-
là moi [inaudible] moi j’en avais à l’extérieur plus qu’à l’intérieur je me renforçais. C’est ça
que j’ai constaté et pour laquelle maintenant ça devient mon cheminement qui est propre à
moi.
Mais je me rends compte, Sophie qu’aujourd’hui il y a tellement de personnes qui sont dans
une situation comme ça, dans le sens, qui ont l’impression… qui ont une quête existentielle.
On veut partir de notre travail, on n’est plus satisfait. Alors que pour ma part c’était plutôt
d’avoir un travail qui me satisfaisait, oui, mais dans lequel je ne me réalisais plus. Plutôt que
continuer à être encore… Il me restait 10 années avant de prendre la retraite lorsque j’ai laissé
mon travail. Aujourd’hui, comme cette année, je devrais normalement être à la retraite
officiellement mais Dieu sait que je suis contente d’avoir fait ce choix-là à l’époque, il y a 10
ans, parce que je crois que je serais encore au même point… Mon niveau de conscience
n’aurait pas augmenté du fait que j’ai changé ma situation personnelle. Pour moi c’est un
grand bonheur et ça n’a pas de prix tout ça.
Alors c’est en gros le cheminement que je peux parler face à ma situation personnelle que je
me suis attirée, Sophie.
Alors, est-ce que tu veux que je poursuive, Sophie, sur…[inaudible]
[SG] : Oui, j’aimerais bien que tu précises un peu ce que tu entends par le titre de ta
conférence qui est donc : « Pour mieux réussir, soyez conscient de votre richesse. » Qu’est-
ce que tu veux dire par-là ?
[AB] : Oui c’est ça donc. J’ai choisi d’ajouter les mots « pour mieux réussir » dans mon titre,
« soyez conscient de votre richesse », c’est que d’abord il faut savoir que pour moi, juste le
fait d’être sur la terre, c’est déjà une réussite en soi ! À partir de là, on peut dire qu’on a tous
réussi. Reste maintenant, à chacun à notre façon, à « mieux réussir », à faire de notre réussite
ce que l’on désire. Et ça, ça se fait de jour en jour, en apportant notre contribution à notre
propre vie bien sûr, mais à ce monde aussi, au monde en général, si nous le voulons bien.
Cela dépend toujours du bon vouloir de chacun.
Nous sommes nés pour réussir notre vie, peu importent nos antécédents familiaux ou nos vies
passées (pour ceux qui croient en la réincarnation) parce que dans le fond on possède tous au
fond de nous cette Force de vie, cette Énergie qui nous maintient tous vivants et vivantes. Ce
qui veut dire que la notion de réussite, je crois qu’il n’y a pas nécessairement lieu, pour ma
part toujours, dans ma nouvelle conception de la réussite… On n’a pas nécessairement à
mettre notre réussite à l’extérieur dans des trophées, dans des acquisitions quelconques parce
que lorsqu’on n’a plus rien à prouver en terme de conquêtes, de biens ou de quoi que ce soit,
on revient au point de départ. On peut ressentir un vide… On peut connaître des gens qui ont
très bien réussi, toujours en termes du paraître mais à l’intérieur d’eux ne sont pas encore
satisfaits et bon, souvent ils sont dans des…bon, on extrapole là, peut-être des gens qui sont
dans le luxe ou quoi que ce soit ou qui ont un vide intérieur peuvent être portés à prendre des
drogues, sans juger, je dis ça comme ça. Bon.
Mais bien sûr moi ce que je me donne comme point de repère, j’aspire encore d’être dans le
grand luxe et tout mais je prends, je mets l’attention sur les gens qui sont dans le luxe et qui
réussissent bien, qui justement ont une vie normale et simple si je peux dire.
Si je poursuis à ce niveau-là de réussir c’est le fait qu’on soit déjà vivant. C’est une réussite.
Je parlais d’une énergie qui est intérieure et ça, pour moi, c’était très important, cette notion-
là, de quête intérieure, de me rappeler qu’on passait tous à l’intérieur de nous une énergie.
Certains peuvent l’appeler l’âme, Dieu, l’Univers, la vie… Le nom n’a pas d’importance. Ce
qu’il faut retenir, c’est que cette Énergie est toujours présente en nous, la force de vie… Elle
est toujours là et ça on l’oublie trop souvent dans nos journées. C’est sûr, on est encore des
êtres humains, c’est normal, on a tendance parfois à se débrancher de notre source d’énergie.
On arrive dans le domaine de l’extérieur et parfois on peut rencontrer des problèmes parce
qu’on a justement laissé ce contact de la source d’énergie qui est en nous.
Mais vois-tu, dans la suite de mes propos aujourd’hui, je vais de temps en temps revenir sur
ces mots-là : l’énergie, la vibration… Et je demanderai aux gens qui nous écoutent de tenter
de m’écouter davantage avec votre cœur, votre corps tout entier, plus qu’avec l’intellect et de
se mettre en contexte justement. On est un être physique, oui, de chair, de sang et d’os mais
on est davantage fait d’énergie. Pour les gens qui croient pas qu’on peut être fait d’énergie, ça
peut arriver… Des fois on n’a pas cette notion-là en nous mais prenez juste l’exemple : quand
on veut… parfois on sort de la voiture, on touche à la voiture et on prend un petit choc
électrique. Alors si on n’était pas fait d’énergie, on prendrait pas ce choc électrique. Ça part
juste du principe que nous sommes tous porteurs d’une énergie à l’intérieur de nous et cette
énergie nous fait vibrer sur certaines fréquences durant notre journée. Et tout dépend aussi de
nos pensées, de nos émotions et même, ce qui est facile à retenir, de notre humeur de tous les
instants.
Ça veut dire que ça revient à la loi de l’attraction. Quelqu’un qui aimerait aller plus loin dans
la loi de l’attraction, qui ne sait pas trop par où commencer, je voudrais juste… faites
attention à vos sautes d’humeur, faites attention à votre humeur parce que votre humeur est
une indication de quelles sont vos pensées, vers quoi vous portez votre attention et tout. C’est
pas pour rien que parfois on utilise cette expression d’être sur la même longueur d’ondes avec
quelqu’un. Ça veut dire que l’énergie source qui est en nous, elle vibre à une fréquence qui
nous fait nous diriger vers telle ou telle personne ou situation ou des gens viennent vers nous
par l’énergie qu’on dégage. Alors c’est vraiment comme ça que je peux parler ou renchérir
avec le fait qu’on est des êtres d’énergie. Retenez bien ça parce que ça aide beaucoup à sortir
de notre mental, à essayer de comprendre pourquoi, comment ça marche. Ça c’est un aspect
qui est important.
[SG] : D’accord. Alors, Audrey, à quoi le fait de savoir que nous sommes des êtres d’énergie,
en quoi ça peut influencer dans le désir de réussir sa vie?
[AB] : Oui. En fait, c’est une excellente question, Sophie. Et ce que je te réponds à ce sujet,
c’est savoir que nous sommes avant tout des êtres faits d’énergie et qu’on y croit bien sûr,
c’est la différence majeure entre le fait d’avoir ce sentiment de réussir ou de ne pas avoir le
sentiment de réussir. Je vais en reparler un peu plus loin de cette notion que nous sommes
« des êtres faits d’énergie ». Mais retenez bien ça : lorsqu’on est connecté, on se sent
connecté avec sa source d’énergie qui est cette source qui nous donne l’inspiration de
poursuivre toutes ces bonnes intuitions, gardez toujours ça en tête, c’est ça qui peut vous
donner justement votre réussite sans y mettre nécessairement tant de résistance.
Maintenant, j’aimerais vous parler aussi de cet ingrédient que je considère comme essentiel
pour « mieux réussir » parce qu’à la base, rappelez-vous, nous avons tous « réussi » notre
entrée sur cette Terre. Alors pour « mieux réussir », nous devons, j’en ai glissé un peu un mot
dans l’introduction mais nous devons reconnaître notre valeur personnelle ou ce que je
pourrais appeler notre droit de naissance, ce que je pourrais aussi donner comme autre mot
comme étant la « valorisation de soi ».
Alors la valeur personnelle c’est vraiment primordial parce que tant que nous ne tiendrons pas
compte de notre valeur intérieure, à l’intérieur de nous, de tout ce potentiel énergétique que
nous possédons et qui se cache à l’intérieur de nous, eh bien tous les moyens que nous allons
utiliser pour accéder à notre réussite ne seront pas efficaces. C’est comme s’il y avait comme
un chaînon manquant dans notre quête de la réussite.
On pourrait peut-être traduire ça, Sophie, en disant que notre amour de soi, pour nous-mêmes,
je ne vous parle pas nécessairement en terme d’égotisme mais c’est quand on s’aime
suffisamment et qu’on reconnaît notre valeur, eh bien on a davantage de succès, si on peut
dire, dans notre avancée vers la réussite.
Je considère que c’est important de considérer notre valeur personnelle comme cette étoile qui
brille.
[SG] : D’accord. Oui. Donc tu disais que quand on reconnaît pas sa valeur, on n’est pas
efficace. Est-ce que tu peux préciser un petit peu ce que ça veut dire ?
[AB] : Oui. Certainement. En fait, il y a plusieurs personnes qui ont de la difficulté, encore là
c’est normal, c’est humain, de la difficulté à se donner de la valeur parce que sur des
millénaires, on a oublié notre connexion avec l’Infini, la vie, l’Univers ou avec cette Source
d’Énergie qui nous habite. D’accord ? Puis on nous a appris à penser à nous comme n’ayant
pas de valeur ou « ne méritant pas ». Et puis ça s’est comme incrusté dans nos cellules donc
pour mieux répondre à ta question, Sophie, je vais rajouter que jusqu’à tant que nous
comprenions cette importance de « notre valeur » ou de « notre sentiment de mériter », c’est
là que je vous dis que les outils que nous tentons d’utiliser ne sont pas complètement
efficaces. On a toujours l’impression d’être à la quête du prochain livre, du prochain cours…
On étudie, on est des éternels étudiants mais on ne met pas en application des choses. C’est
parce qu’il y a quelque chose à l’intérieur de nous qui ne résonne pas à nous-mêmes.
Alors c’est seulement lorsque l’on, on continue toujours dans l’explication, c’est seulement
lorsqu’on commence à apprendre, à agir mais à tenir « pour vrai » que l’on fait partie
intégrante de la vie, de l’Univers, donc c’est qu’on si on [inaudible] la vie, et qu’on sait qu’on
est aimé d’une façon inconditionnelle par la Création (avec un « C » majuscule) et qu’on se
voit de la même façon que la source ou la Création nous voit, c’est-à-dire avec un sentiment
de valeur, un sentiment qu’on mérite autant que n’importe qui…alors c’est lorsqu’on a ce
sentiment de valeur à l’intérieur de nous, c’est dans ces moments-là que les outils que nous
utilisons toujours pour devenir meilleurs ou devenir qui on est, c’est cela notre quête, alors
c’est dans ces moments-là que les outils pour atteindre la réussite, quand on parle de réussite
comme aujourd’hui, c’est dans ces temps-là qu’on se reconnaît comme une personne avec de
telles valeurs, les outils sont encore plus puissants et efficaces.
J’ai appris cela de l’un de mes mentors qui dit que…et là je vous remets les gens qui écoutent
dans le contexte qu’on est des êtres d’énergie, d’accord ? Alors j’aimerais que vous
m’écoutiez toujours avec l’impression que vous êtes une boule d’énergie plutôt qu’une
personne avec la tête qui essaie de comprendre. Figurez-vous que vous êtes un être d’énergie
donc c’est par notre énergie, notre sentiment de valeur…on est complet, on ne peut rien
prouver à personne… c’est comme ça qu’on détermine l’efficacité des outils parce que
l’importance que nous donnons à ces outils vient de nous. C’est nous qui la générons. Elle
passe à travers de nous cette importance par notre énergie donc c’est une circulation
d’énergie. L’énergie que l’on est circule et elle se dirige en fait… cette énergie et bien sûr
quand on a un sentiment de valeur, on se sent complet, on a l’amour de soi donc cette énergie
se dirige ensuite vers le cours, vers la formation, le thérapeute, etc.
C’est une circulation d’énergie. Parfois on dit : « Quels cours seraient bons pour moi ?
Qu’est-ce que tu penses qui serait bon pour moi ? » La meilleure réponse qu’on peut donner
c’est : « Est-ce que tu sens que ça va t’apporter quelque chose ce cours-là ? Est-ce que ça te
donne de l’énergie ? Est-ce que tu as un élan de suivre ce cours-là ou cette formation-là ? Ou
tu la fais parce qu’on te dit que tu devais la faire et qu’on peut le recommander mais dans le
fond tu y vas pour faire plaisir à l’autre ? » Ça veut dire que vous n’êtes pas connectés à votre
source d’énergie si vous avez un sentiment de le faire pour le faire, faire plaisir à quelqu’un.
Et le cours ou la formation que vous allez suivre, vous n’aurez pas les résultats que vous
vouliez. Ce ne sera pas aussi efficace. Pourquoi ? Parce que c’est comme si vous attendiez
[inaudible] de l’extérieur pour vous combler de l’intérieur. Alors que c’est l’inverse : on doit
se sentir déjà là dans une belle énergie, on a l’impression qu’on se sent bien pour ensuite que
cet outil qu’on attire passe à travers de nous énergétiquement parlant pour que ça puisse avoir
un effet positif sur nous plutôt que d’aller vers un cours [inaudible], une formation avec le
sentiment de moins que rien, qu’on mérite pas… Qu’est-ce que vous pensez qui va arriver ?
On va avoir un sentiment de résistance en nous et ça va faire l’inverse.
Alors lorsqu’on est capable de reconnaître notre propre valeur, l’échange d’énergie est
augmenté, si on veut, en utilisant l’outil approprié.
Est-ce que pour toi Sophie, ce que je raconte là c’est un concept qui… ?
[SG] : Oui, tout à fait. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu pour toi personnellement
comme ça se passe, comment interprètes-tu ça dans ta vie ?
[AB] : Oui, bien sûr. Personnellement, j’ai toujours cru en moi, si je peux dire ainsi, en mes
capacités, en mon potentiel parce que si j’avais pas cru en moi je n’aurais pas laissé un travail
comme je l’ai fait il y a quelques années. Bon. Par contre, le fait d’avoir fait partie intégrante
d’un système de travail, de conditionnement de 9 à 5, durant près de 28 années sur le marché
du travail conventionnel, eh bien cela est venu m’affecter d’une certaine façon, ce
conditionnement là, après tant d’années, sur ma valeur personnelle mais je ne le savais pas
avant mais une fois que j’ai eu quitté mon poste. C’est du moins comme ça que je l’ai vécu.
Je vais vous expliquer comment j’ai [inaudible] ça.
En fait c’est ça, durant toutes ces années où je restais conditionnée pour ne pas dire coincée
dans mes propres vieux schèmes de pensée, je pourrais mettre ça sur la faute de l’employeur,
la faute de tout le monde, mais [inaudible] dans ces années-là, ça fait très longtemps que je me
fais responsable de ma vie alors je ne suis pas la personne qui met la faute sur le système à
l’extérieur. Quoique là je vous en parle parce qu’à ce moment-là, je ne mettais pas la faute sur
le système mais j’étais dans le système mais je ne savais pas que j’étais coincée dans un
schème de pensée, mais c’est de ça que je voulais me sortir justement, Sophie, tout le long de
mes années.
Alors dans le fait que j’ai changé de statut de salariée et m’en aller dans un autre statut d’auto-
entrepreneur, je ne suis pas parvenue à reconnaître complètement ma valeur. Du moins je
n’avais pas ce sentiment de mériter intérieur autant que je l’ai maintenant. En fait, je
recherchais à l’extérieur de moi, dans mes accomplissements, dans mes réalisations, carrière,
famille, etc. mais je n’étais pas connectée dans ces années-là autant que maintenant à ma vraie
puissance, si je peux dire ça ici.
C’est parce que j’ai laissé ma sécurité matérielle aujourd’hui que je peux reconnaître ce
sentiment de valorisation de soi qui provient de l’intérieur de moi et non de l’approbation des
autres ou de l’extérieur de moi comme tel. C’est comme ça que je peux de plus en plus
reconnaître la puissance des outils (je commence à répondre à ta question), la puissance des
outils que j’applique dans ma vie maintenant personnelle et professionnelle. Je sens de plus en
plus leur efficacité parce que je ressens maintenant cette puissance, ce sentiment de
valorisation de soi ou d’estime de soi. Ça revient au fameux titre de la conférence, pour mieux
réussir c’est d’être conscient de notre valeur intérieure, personnelle et de ne pas attendre
l’approbation des autres.
Pour terminer, Sophie, ce sujet de valorisation de soi, [je suis portée ?] à vous dire que pour
les personnes qui douteraient encore à ce stade-ci de leur valeur personnelle, ou qui n’ont pas
ce sentiment de mériter, (pour avoir rencontré des gens qui m’ont partagé ça) je vous invite à
faire la paix avec cela et à accepter dès à présent votre valeur personnelle qui est votre droit
de naissance. On n’a plus besoin de rechercher à l’extérieur de soi l’approbation des autres
non plus. Ça je peux vous le confirmer [rire] alors ne perdez pas de temps à attendre
l’approbation des autres.
Et permettez-moi de rajouter, Sophie, que si nous n’avions pas de valeur, nous n’existerions
tout simplement pas. On ne serait pas sur la Terre. Alors pour les femmes ou pour les hommes
qui m’écoutent, car cela vaut autant pour les hommes à mon avis, voyez-vous comme étant
déjà en mesure d’anticiper d’une façon beaucoup plus positive votre avenir, si vous aviez ce
sentiment de ne pas mériter évidemment. Laissez ce désir de vous « réaliser » émerger de
vous et ne vous remettez plus en question. Ce n’est plus nécessaire. C’est dans les énergies
d’aujourd’hui, surtout les énergies de l’année 2012. Je serais [portée ?] de vous dire on n’a
plus de temps à perdre à ce sujet-là. On n’a plus besoin d’autant de reconnaissance de
l’extérieur. Tout est en nous. C’est en nous, dans cette force d’énergie qu’on doit reprendre
notre pouvoir et je pense que l’élément important pour prendre justement confiance et pour
suivre votre route si votre sentiment de valeur n’était pas totalement présent en vous.
Je peux vous donner aussi un autre exemple, Sophie, dans ma vie personnelle, si tu veux pour
vous parler justement d’alignement… Je vais vous parler d’alignement, d’accord…
[SG] : [inaudible]
[AB] : Alors ça va vous permettre peut-être davantage de mieux comprendre ce que je parle
de vous expliquer. En fait, quand j’ai laissé volontairement ma carrière, il y a de cela quelques
années, j’avais ce désir de faire ce que je fais maintenant, c’est-à-dire, entre autres, de donner
des conférences et de partager mon vécu mais avant d’en arriver à me sentir en alignement
avec tout ça, eh bien j’ai eu à passer bien sûr par des phases de doute, de peur, de remise en
question à l’époque et tout ça. J’ai fait face à ces blocages que plusieurs rencontrent à
certaines étapes de leur vie, chaque période de…chaque âge ou du moins groupe d’âge, nos
questionnements et tout.
Pour ma part, j’avais un sentiment dans le temps d’inconfort qui apparaissait justement dans
mon énergie mais que j’avais de la difficulté à repérer. Mais je le ressentais dans mon corps et
plus précisément au niveau de mon plexus solaire, au creux de la poitrine, parce que quand
venait le temps de passer à l’action, les doutes arrivaient et je ne me sentais pas trop bien.
Mais je ne savais pas à l’époque distinguer ce sentiment d’inconfort, donc c’était une forme
de désalignement. c’est-à-dire que je ne savais pas que c’était mon système de guidance
interne (dont je parle beaucoup dans mes conférences) donc un système… on peut parler en
terme de vibrations mais qui voulait justement me rappeler que j’avais de la valeur, que je
méritais autant que n’importe qui le succès. Et je me mettais en doute.
Alors quand on parle en terme d’alignement, ça rejoint le fait de se sentir avec notre valeur
personnelle et de ne pas se remettre en question. Mais, pour ma part, comme mes peurs et
mes doutes étaient plus forts que mon sentiment d’alignement avec ma Source d’Énergie, eh
bien cela a eu comme conséquence que je n’ai pas exploité tout de suite mon potentiel comme
j’aurais pu, car je ne me sentais pas bien ou pas à la hauteur, et c’est ainsi que je me suis moi-
même bloquée n’étant pas en connexion avec ma propre Source d’Énergie.
Mais dans le fond c’est que personne ne m’avait expliqué ça avant, ce que je vous dis
aujourd’hui. Maintenant plusieurs le savent mais ce n’est pas toujours expliqué et ça m’amène
à vous dire, pour les gens qui écoutent, que ce n’est pas tant les expériences de la vie que… ce
n’est pas tant les mots qui enseignent, c’est plutôt l’expérience justement de la vie qui
enseigne. Par mon expérience, aujourd’hui, je suis en mesure de comprendre davantage cette
idée de système de guidance, d’énergie et tout…
Alors je ne sais pas, Sophie, si tu me suis dans ce que je vous dis?
[SG] : Oui. Très bien parce que, effectivement, je pense que pour bien des femmes ce
sentiment de ne pas mériter ou de ne pas être à la hauteur, c’est quelque chose qui est
malheureusement très présent et qui vient souvent nous saboter dans nos efforts…
[AB] : Oui Sophie et c’est là que cette richesse à l’intérieur de nous, cette énergie que je vous
rappelle toujours, qui nous habite et que, lorsqu’on est bien aligné avec cette énergie-là en
nous, face à nos projets, nos objectifs, eh bien c’est dans ces moments-là qu’on se sent dans
notre pouvoir personnel et les gens le sentent autour de nous. Ça affecte notre énergie bien sûr
et notre niveau de charisme également.
[SG] : D’accord. Mais, Audrey, est-ce que tu peux nous expliquer un peu comment faire
pour se sentir en alignement ?
[AB] : Oui, bien certainement… En fait, pour bien comprendre ce principe de ce que ça veut
dire être en « alignement », eh bien au risque de me répéter il faut savoir ou partir du principe
que nous sommes plus que des êtres physiques faits de chair, de sang et d’os, et qu’on est fait
d’énergie, Sophie, et que nous vibrons à l’intérieur de nous à une certaine fréquence. Ça je
sais, pour l’avoir vécu moi-même. Je dis [ce terme] il faut s’entendre… Quand on est plus
sportive, on est plus dans notre [physique ?], on veut comprendre, on veut savoir, on étudie.
On est dans un « métro-boulot-dodo », permettez-moi l’expression. On n’a pas toujours le
temps de ressentir nos inconforts. On reste trop dans l’action. D’accord ?
Alors, moi, par ma quête personnelle… parce que j’ai pu vivre et je me remercie de ça, je suis
en mesure maintenant d’être beaucoup plus alignée face à ce que j’ai à vivre dans l’extérieur.
On ne reste pas juste à l’intérieur de la maison pour dire : « Je suis bien à l’intérieur ». Il faut
comprendre que j’ai quand même vécu des choses ces dernières années ou derniers mois, ou
peu importe, pour me faire voir que j’étais bien malgré ce que j’attirais, que je me sentais bien
en alignement avec ça parce que j’avais eu cette chance d’être un peu sortie d’un système qui
fait qu’on s’oublie de l’intérieur. Pour ma part j’ai cette chance d’avoir pu me connaître
davantage de l’intérieur.
Dans le fond, ce sentiment de vouloir être en alignement d’où que ça part, comme on dit ici…
[SG] : Oui.
[AB] : Oui, Sophie, c’est ce qui est à l’intérieur de nous, d’accord ? Alors je vous remets dans
le contexte qu’on est des êtres faits d’énergie. Il y a comme deux fréquences d’énergie. C’est
très simple à comprendre. On les appelle les 2 réalités vibratoires. Ça veut dire qu’une
fréquence est transmise par notre être physique. Ça c’est à comprendre, à savoir. Et l’autre
fréquence, elle est émise par l’Énergie de la Source qui est en nous. Donc c’est l’énergie plus
grande que nous qu’on peut encore une fois appeler Dieu, Allah, l’Univers, l’Âme, ce n’est
pas un mot qui a de l’importance. Prenons comme principe que c’est une énergie plus forte
que nous. On peut aussi dire que c’est une énergie divine qui circule en nous. Si on n’avait
pas cette énergie divine, nous serions morts parce que c’est elle qui nous relie au reste de
l’univers.
Alors on vibre avec cette énergie, la nôtre, et la source qui nous retient, qui nous relie et c’est
très simple parce que lorsque nous sommes bien alignés, quand on se sent bien (c’est-à-dire
que les deux fréquences d’énergie sont en harmonie), nous nous sentons bien, nous nous
sentons joyeux, heureux, en amour, etc. Alors c’est ce qu’on appelle être en alignement. On se
sent bien à l’intérieur de nous, pas de tracas, pas de souci. Mais quand nous nous sentons mal
(c’est-à-dire que quand on se sent frustré, en colère ou on est vraiment dans des plus basses
énergies et on se sent plutôt mal et, à ce moment-là, on est simplement désaligné de notre
Source d’Énergie.
Si on part du principe que pour être en alignement, c’est de garder le mieux
possible…évidemment, je comprends que ce n’est pas toujours facile pour des gens qui ne
sont pas habitués à faire attention à leur façon de penser. Ça peut être dur au début mais ça
s’apprend.
Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire dans la vraie vie ça, Sophie ? Parce que c’est bien
d’en parler mais c’est bon de voir comment ça se manifeste. Ça veut tout simplement dire que
lorsque nous nous sentons mal, ce n’est pas le temps de prendre des décisions parce qu’on
n’est pas en alignement. Sophie, on en a parlé un peu tout à l’heure avant de se parler. En fait,
on ne se sent pas en alignement avec quelque chose, [inaudible], avec quelque chose qu’on lit,
quelque chose qu’on entend. On ne se sent pas bien. On a comme un peu l’intuition qui veut
nous dire…on a un genre d’inconfort. On n’est pas en alignement. La qualité de notre
alignement interne, au final, qu’est-ce que ça fait dans nos affaires et tout ? Eh bien ça va
déterminer bien souvent les résultats de nos actions.
Mais tout cela est très subtil et personne d’autre que nous peut savoir si nous sommes en
alignement ou pas (quoique les gens peuvent le ressentir). Lorsqu’on est en discussion avec
quelqu’un, c’est de faire attention à notre propre alignement à nous plutôt que de vouloir
contrôler les autres ou même de vouloir plaire à tout le monde au détriment de se sentir mal
pour faire plaisir à quelqu’un. Je pense c’est la pire chose à faire quand on commence à
comprendre l’énergie. On commence à vouloir être bien nous d’abord et après ça peut
rayonner sur les autres mais si on veut s’aligner pour plaire à d’autres, ce n’est pas comme ça
que ça fonctionne, Sophie.
Si nous transposons tout ce que je viens de dire, quand je parle d’alignement, de sentiment de
mériter dans notre vie de tous les jours, nous réaliserons qu’il est vrai que la réussite n’est pas
tant au bout du chemin, que la réussite est le chemin. Comme j’aime l’exprimer : c’est de
l’intérieur vers l’extérieur. Donc [inaudible] le mieux possible aligné, mieux que ça sort de
l’extérieur. Ça fait un ensemble énergétique finalement…on travaille plus sur un plan
énergétique que sur le plan de faire des actions pour faire des actions parce qu’on nous dit que
c’est bien de faire des actions. Je suis entièrement d’accord avec ça.
Par contre si on fait des actions et qu’on ne se sent pas bien, en alignement, tout ça, c’est ce
qu’on apprend dans nos expériences, par exemple. Il ne faut pas rejeter l’idée de faire des
actions non-alignées mais parfois ça a des résultats qui sont déplorables. C’est parfois pas
pour rien qu’il y a beaucoup de gens qui doivent aller dans des hôpitaux, qui ont des maladies
parce que ça ne va plus dans leur vie parce qu’ils ne se sont pas écoutés, comme on dit
parfois.
En fait, il y a aussi chaque étape de notre vie nous amène de nouveaux défis, indépendamment
de notre groupe d’âge. Ces défis nous permettent d’avancer encore plus vers nos idéaux, c’est
vrai. Mais il ne faut pas oublier ou sous-estimer ce pouvoir que nous possédons tous à
l’intérieur de nous, ce pouvoir ou celui de se sentir à sa place, quand vient le temps de
présenter nos services par exemple ou de se faire valoir lors d’une discussion d’affaires.
Donc c’est de là l’importance de mieux réussir, soyez conscients de votre valeur pour que,
lorsque vous allez vers les autres, pour présenter vos services ou vouloir faire des actions que
vous n’avez pas l’habitude de faire, eh bien, alignez-vous avant de partir de chez vous ou
avant de rencontrer l’autre personne, sentez-vous dans votre pouvoir avant d’aller vers
quelqu’un sinon, en terme de vibration, ça se ressent chez les autres souvent.
Alors c’est ça. Je reviens toujours avec l’idée que nous avons cette force à l’intérieur de nous,
cette Puissance qui ne demande qu’à être reconnue. Et on dit : « Reconnue par qui ? » Par les
autres mais non. A être reconnue par nous-mêmes, pas nécessairement par les autres
justement… Je vous dis ça par ma propre expérience toujours parce que lorsque nous nous
reconnaissons nous-mêmes, c’est là que nous sommes reconnus par les autres.
Ce que je vous dis là toujours.. en fait, tout ce que je vous partage depuis tout à l’heure, c’est
un partage fait dans ma propre expérience. Je ne dis pas que je détiens toute la vérité mais ce
que je vous partage, du moins, je l’ai expérimenté, je l’ai vécu. C’est de cette façon que je
peux vous partager ce qui devient un peu pour moi mes croyances, ma conviction intérieure.
Pour l’avoir vécu d’une façon quand même… une transition, comme ça de carrière ou vers un
autre statut, moi je l’ai vécu comme ça et moi c’est comme ça que je le présente. Mais
toujours dans le but que si ça peut aider quelqu’un qui est dans un cheminement ou dans une
route [qui se fend ?] plus ou moins avancée, pour ou faire du surplace. Ramenez-vous à vous-
mêmes et cherchez, plutôt que d’aller à l’extérieur pour combler vos manques, revenez en
vous. Mais bien sûr c’est vos expériences qui vont vous faire comprendre souvent parce que
c’est pas juste en lisant ou en écoutant les choses qu’on les comprend intellectuellement mais
ce n’est pas intégré, comme on dit parfois.
Bien sûr dans mes conférences, j’explique encore davantage cette notion d’alignement,
Sophie, et je réfère les gens à leur système de guidance interne. C’est un système qui est
constitué de la gamme complète de nos émotions mais ce n’est pas un travail nécessairement
difficile à faire quand on le comprend.
Mais quand même, ce n’est pas suffisant de comprendre, comme je viens de vous dire, d’une
façon intellectuelle ce fonctionnement de ce système. Comme tout part de l’intérieur, il est
important de savoir le « ressentir » au-dedans de nous. Et ça, comme je vous l’ai dit tantôt, ça
s’apprend, ça s’intègre et ça se vit plutôt que de le comprendre d’une façon intellectuelle. Ça
s’apprivoise progressivement.
Durant mes séances de coaching, maintenant j’apprends aux gens comment l’utiliser plus
spécifiquement dans leur contexte de vie à eux, cette notion de mieux ressentir, de s’écouter
de l’intérieur plutôt que d’écouter l’extérieur, notre tête ou notre mental qui tourbillonne et
qui nous fait parfois prendre des décisions qui ne sont pas les bonnes. Et cela leur apporte de
très bons résultats pour l’ensemble lorsqu’on comprend, non je dirais plutôt lorsqu’on ressent
cette énergie qui est en nous, Sophie.
[SG] : Je pense que tu as 3 clés à nous transmettre pour « mieux réussir » ?
[AB] : Oui, c’est ça. En fait, c’est 3 clés que j’ai identifiées, que je trouve relativement, oui,
importantes. Bien sûr que chacun a sa clé ou ses secrets de réussite mais moi je vous dis 3 clés
que je considère la base pour accélérer ou encore mieux réussir. Je vais vous les nommer avec
quelques commentaires à la suite de chacune:
La première clé, pour moi, que je considère, c’est la Conscience. C’est au-delà de nos prises
de conscience. À mon avis, notre niveau de conscience est un élément essentiel à considérer
sur le chemin de la réussite. C’est-à-dire que dès qu’on entre dans un mouvement de
recherche ou de développement personnel, notre quête à chacun, eh bien, on devient conscient
du moment présent. On devient conscient : nos gestes que l’on faits, la présence avec
quelqu’un plutôt que d’être un peu comme… je ne dirai pas un robot mais faire les choses
machinalement. Donc on devient conscient de notre existence, mais aussi il y a la notion
de…
Pour moi, quelqu’un de conscient aussi, c’est quelqu’un qui reconnaît être responsable à 100
%. Ça ce n’est pas toujours facile à entendre pour les gens qui ne sont pas familiers avec ce
que je vais vous dire aujourd’hui. Quelqu’un de conscient pour moi c’est quelqu’un qui se
sait responsable à 100% de ce qu’il attire dans sa vie (responsable ne veut pas dire coupable,
on s’entend) et qui par conséquent elle ne blâme plus l’extérieur pour ce qui lui arrive. Parce
que si on revient à la loi de l’attraction, si on croit mais même si on n’y croit pas [inaudible],
on attire à nous selon la qualité de nos pensées, nos émotions.
Une personne consciente, aussi, fait attention le mieux possible à ce qu’elle pense, ce qu’elle
dit. Une personne consciente sait reconnaître son pouvoir personnel et l’utiliser à bon escient.
Elle crée sa vie plus « consciemment » et non « par défaut », par défaut ça veut dire qu’elle
n’essaye pas… C’est un peu comme si elle agit plus d’une façon réactive que proactive de
l’intérieur. Elle agit en conditionnement avec ses anciens schèmes de pensée. Donc la
conscience… Et quand on est conscient, on sait qu’on est « créateur » ou « créatrice » de
notre vie.
Quand on met ça en application dans notre vie, qu’on accepte ça, qu’on est des êtres 100%
responsables de ce qu’on attire, même si parfois on dit : « Mais voyons si j’étais responsable
de … si c’est moi qui attirais tout ça, je ne me serais pas fait arriver telle, telle circonstance ».
Mais il faut quand même savoir que, oui, on attire selon toujours notre fréquence d’énergie.
Mais la beauté de tout ça, maintenant quelqu’un qui commence à croire à cela, c’est que ça
nous confère un très grand pouvoir de création, encore plus grand qu’auparavant parce que
c’est comme si on a le contrôle sur notre vie finalement. On n’attend plus de l’extérieur pour
obtenir ce qu’on veut. En fait l’énergie part toujours vers quoi on met notre attention, notre
focus.
Alors si je termine avec la conscience, c’est une clé indispensable. Mais c’est comme d’autres
éléments, ça s’apprend, ça s’apprivoise et ça… On n’est jamais totalement conscient, il faut
s’entendre. C’est la quête de toute une vie, les niveaux de conscience [inaudible] sur Terre
[SG] : Oui.
[AB] : …en tant qu’être humains.
La deuxième clé, c’est, Sophie, si je veux poursuivre, l’Appréciation (ou la Gratitude). C’est
relativement la même chose. On parle beaucoup de gratitude mais moi j’aime dire
l’appréciation. En fait, savoir apprécier « Qui Nous Sommes », notre propre valeur
personnelle. Evidemment la gratitude ou l’appréciation de la nature, notre environnement
physique, matériel. Il faut quand même apprécier tout ça. Notre famille, les amis, les biens
que nous possédons, cela est une clé importante. C’est la clé importante d’apprécier qui ouvre
les portes de la réussite. Car sinon, si on n’apprécie pas d’abord ce qu’on a autour de nous,
comment pourrons-nous apprécier ce que nous souhaitons vouloir si à la base nous n’avons
pas d’appréciation pour ce que nous possédons ?
Quand je dis d’apprécier, c’est de le faire en conscience, d’être plus fréquemment en terme de
gratitude, de remerciement ou d’appréciation de notre vie en général, plutôt que de blâmer
l’extérieur… Quand il nous manque des choses, on voit juste ce qu’il manque plutôt que ce
que l’on a. Alors l’appréciation, pour moi, c’est une clé primordiale.
Et la troisième clé, c’est l’imagination. En fait, l’imagination, je pourrais en parler longtemps
mais ce n’est pas le but de la conversation. Pour renchérir sur cette 3e clé, en fait, je vais vous
dire brièvement ce qu’est l’imagination. Evidemment, c’est mieux de le vivre que de le dire.
C’est Albert Einstein qui a dit que l’imagination était plus importante que le savoir ou que la
connaissance. Je pense que ça dit tout.
Dit simplement, l’imagination est comme un conduit qui relie notre Esprit supérieur (parce
qu’on a un esprit plus grand que nous qui est là) et notre imaginaire relie cet esprit-là à notre
cerveau physique. C’est grâce à notre imagination que nous recevons l’inspiration de notre
Esprit supérieur, ce que notre Esprit supérieur conçoit. C’est là qu’il y a l’importance
d’utiliser notre imagination en notre faveur parce que si on peut aussi imaginer des choses, on
pense que c’est toujours des belles choses mais on sait que parfois c’est pas toujours des
belles choses. Il faut faire attention à ça sur quoi on porte notre attention quand on est dans
notre imaginaire. Je peux aussi rajouter quoi que cela relève davantage du monde
métaphysique… On pense que l’on crée notre réalité à l’aide de notre cerveau physique,
Sophie, mais que ce n’est tout à fait ça. Je n’entrerai pas dans les détails mais notre cerveau
physique perçoit ce que notre esprit supérieur a conçu pour nous. Je n’entrerai pas dans les
détails.
Par contre, pour les gens qui aimeraient avoir un texte gratuit, qui a été traduit, que je peux
rendre disponible, ça s’appelle « Le Secret de l’Imagination ». Ça provient d’un
enregistrement anglais qui a été mis en français. C’est de Neville Goddard. Pour ceux qui
connaissent, c’était l’inventeur de la pensée nouvelle dans les années je ne sais plus trop quoi.
C’est un texte vraiment… quand on le lit, on comprend que c’est très important de faire
attention à ce que l’on pense, ce que l’on dit, ce que l’on imagine parce que c’est vraiment là
que ça se passe.
Alors la 3è clé qui ouvre les portes de la réussite, pour moi, l’Imagination. Personnellement,
cette 3e clé, je l’avoue, est celle que j’ai eu le plus de difficulté à me servir parce que je ne
savais pas comment l’utiliser. Maintenant comme je sais davantage comment faire et que je
reconnais sa GRANDE PUISSANCE maintenant, je l’utilise d’une façon beaucoup plus
soutenue et ça fait une grande différence dans ma vie actuellement.
Alors ça termine les 3 clés.
[SG] : Je suis un petit peu frustrée, si je puis dire, que tu nous dis que la 3è clé est la plus
importante et qu’elle est la plus difficile et on reste un peu là-dessus… sans trop savoir…
[AB] : Oui, je peux en parler davantage. C’est simplement que je ne voulais pas prendre trop
de temps…
[SG] : Non, on n’a plus beaucoup de temps. Est-ce que par exemple il y a moyen de se
procurer l’article, puisque tu avais l’air de dire que c’était un moyen d’éclairer l’imagination
justement ?
[AB] : Oui. En fait, vous pouvez aller sur mon site Internet qui est le www.créer-sa-
reussite.com. Vous pouvez m’écrire. Ça me fera plaisir de vous le faire parvenir.. Je sais que
ce n’est pas tout le monde qui va m’écrire quoique… tout dépend [inaudible]. Je pourrai le
rendre accessible d’une façon plus facile. A la rigueur, si vous ne le voyez pas sur mon site,
écrivez-moi par la fiche Contact et je vais vous envoyer « Le Secret de l’Imagination ». Vous
allez adorer ça.
[SG] : D’accord, donc ça nous donnera un peu plus d’éléments pour bien utiliser
l’imagination ?
[AB] : Absolument.
[SG] : D’accord. Super. Est-ce que tu peux nous donner un petit exercice pour commencer à
transformer notre vie, à mettre en pratique tous ces enseignements que tu viens de nous
délivrer et pour qu’on puisse mettre le pied à l’étrier ?
[AB] : En fait, c’est un exercice très simple que j’ai choisi. On peut dire que ça englobe tout.
Ça va prendre juste une minute. Dans les prochains instants, je vais vous inviter à faire cet
exercice par la suite à tous les matins à votre lever. Vous allez comprendre pourquoi je dis « à
tous les levers autant que possibles » ou n’importe quand dans votre journée ensuite. Et ça
pour les 60 prochains jours. D’accord ?
Alors ce sera le devoir. L’exercice en question vous permettra de rehausser votre sentiment de
valeur personnelle et également votre niveau de conscience pour les gens qui sentent un
besoin à ce niveau-là. Bien sûr, chacun est libre de le faire. Je vous mets au défi de le faire.
Alors, Sophie, lorsque je vais vous donner le OK ou le signal, alors je vous dis tout le monde :
« Tenez vous prêts », ça ne sera pas une course contre la montre vous mais lorsque je vais
vous dire « Levez-vous, allez-y », vous vous lèverez de votre chaise ou de votre fauteuil et
vous vous dirigerez (alors je sais que les gens m’écoutent d’une façon attentive) alors vous
vous dirigerez simplement vers le miroir le plus près de vous. Vous allez vers un miroir près
de vous et ce que je vais vous demander de faire c’est de vous regarder dans les yeux… Vous
savez tous que les yeux sont le miroir de l’âme. Et regardez-vous dans les yeux et dites-vous,
c’est facile à retenir : « Je m’aime et je m’accepte comme je suis ». Alors vous répétez ça 3
fois toujours en vous regardant dans les yeux.
Alors on va reconnaître les gens qui veulent bien réussir ou mieux réussir. Alors je vous dis :
« Allez-y maintenant ».
[SG] : D’accord, c’est ceux-là qui vont y aller.
[AB] : Oui, ceux qui vont y aller. Oui, allez-y maintenant. Je demande aux gens de faire cet
exercice devant la glace, devant le miroir. Dites : « Je m’aime et je m’accepte comme je suis »
3 fois et vous revenez. Sophie, on peut leur laisser 30 secondes, 1 minute ?
[SG] : Oui, 30 secondes, 1 minute. On la laisse.
[AB] : D’accord.
[SG] : A tout de suite.
[AB] : Oui.
[court silence]
[SG] : Alors, voilà, moi je suis allée le faire. J’ai eu le temps de faire, trois fois, de me dire
dans un miroir : « Je m’aime et je m’accepte comme je suis »
[AB] : Oui.
[SG] : Donc je suppose que tout le monde a dû…J’avais un miroir pas très loin de moi mais je
suppose que tout le monde a pu le faire et est en train de revenir et qu’on va pouvoir
reprendre.
[AB] : Oui certainement. Pour les personnes qui veulent…bon, juste dans les derniers… ces
25-ci, de faire un peu une introspection ou après la conférence, demandez-vous comment
vous vous êtes sentis en faisant cet exercice parce que je sais qu’au début les gens qui ne sont
pas habitués de faire ça, ils ont un peu du [inaudible] à se regarder, à se dire ça. Mais il y en a
d’autres pour qui c’est très facile de le faire en conscience. C’est ce que je voulais dire en
terme de conscience.
Je vous propose de faire tous les matins parce que qui ne se regarde pas dans la glace le matin
en se levant ? Peut-être qu’il y en a. C’est un bon exercice à faire qui n’est pas exigeant du
tout. Qu’est-ce que ça exige ? C’est de s’en rappeler, d’avoir la conscience de le faire et si
vous ne le faites pas, ne me dites pas que vous n’avez pas eu le temps. Je ne vous croirais pas.
Alors ça peut être juste de ne pas avoir le goût. C’est correct aussi parce que le but ce n’est
pas de rajouter de la résistance dans votre vie mais le but c’est d’avoir ce sentiment qu’on
s’aime et qu’on s’apprécie pour qui on est.
C’est un petit exercice très simple et très court que j’avais à vous proposer pour aujourd’hui,
Sophie.
[SG] : Voilà, Audrey, on avance doucement vers la conclusion. Est-ce que tu voulais encore
rajouter quelque chose ?
[AB] : Oui, en fait. Je pourrais un peu mettre en résumé tout ce que je viens de vous dire. Il y
a eu plusieurs choses qui ont été dites. Mais je peux rajouter en terminant que la valeur
personnelle que nous possédons tous, que je vous ai dit tout le long de la conférence, c’est que
personne ne peut nous l’enlever. Cette valeur personnelle est innée en nous, mais c’est à nous
de la reconnaître et de lui accorder toute l’importance qui lui revient. C’est en prenant
conscience de cette richesse qui nous habite, en la ressentant, en la vibrant de l’intérieur vers
l’extérieur, que nous pourrons encore « mieux réussir » et ce d’une manière efficace, pour le
grand bien du Tout parce qu’on se reconnaît, on reconnaît vraiment notre importance sur la
Terre.
Retenez aussi que les 3 clés que je vous ai partagées pour ouvrir toutes les grandes portes de
la réussite, en fait vous vous en rappelez, c’est la Conscience, l’Appréciation (ou la Gratitude)
et l’imagination. Eh bien ça c’est des clés qui devraient être toujours très près de votre esprit
pour vous en servir parce que c’est ça qui va vous aider à changer, si on veut, pour ceux qui
veulent changer évidemment, on s’entend, un peu votre énergie actuelle pour aller vers du
renouveau.
C’est à chacun de les utiliser à bon escient et de se rappeler que personne d’autre ne pourra le
faire pour vous, de les utiliser ou non. Cela appartient à chacun.
Alors c’est un peu comme ça que je veux conclure en vous disant que chacun voit par sa
compréhension, son désir inné ou pas, s’il veut vraiment faire des changements, c’est à
chacun que ça revient. Puis alors comme je le dis toujours dans des conférences, prenez ce qui
a une résonance en vous pour partager et puis vous laissez tomber le reste. Vous poursuivez
votre route pour toujours mieux réussir selon ce qui vous interpelle finalement, Sophie.
Alors voilà pour ma conclusion pour aujourd’hui.
[SG] : D’accord. Très bien. Merci beaucoup Audrey. C’était très intéressant.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, qui voudraient continuer à bénéficier de tes
enseignements, on peut les renvoyer vers ton site créer-sa-reussite.com. Est-ce que tu aurais
autre chose à préciser ?
[AB] : Pour l’instant, c’est ça, c’est créer-sa-reussite.com. Allez-y et vous pouvez bien sûr en
profiter pour vous en inscrire à mon info-lettre, pour ceux qui ne sont pas encore inscrits. J’ai
aussi 2 blogs, dont un qui est beaucoup sur la loi de l’attraction pour ceux qui veulent aller
plus loin dans ce sens-là. Mais allez-y. Je laisse la loi d’attraction faire son œuvre. Je suis
toujours quelqu’un qui veut vraiment attirer les gens qui ont ce sentiment que ça leur parle. Et
puis je vous invite à aller sur creer-sa-reussite, faire le tour et mes activités seront indiquées
aussi pour les gens qui veulent aller plus loin dans leur cheminement [inaudible].
Alors, Sophie…Oui. Je ne vais pas manquer à la fin de te remercier beaucoup et de te féliciter
toi et ton équipe pour cette belle réalisation, ce Sommet Réussir au Féminin ! ça m’a fait
plaisir de partager avec toi puis avec tous les autres [inaudible].
[SG] : Donc voilà, la conférence se termine. Comme d’habitude je vous précise que, avec un
lien, vous allez pouvoir être renvoyés vers le site reussiraufeminin où vous pourrez laisser vos
commentaires, poser vos questions, laisser des témoignages. Nous vous attendons. Nous
attendons de vos nouvelles et, en particulier, n’oubliez pas qu’il y a des séances de
questions/réponses si vous laissez vos questions. Donc j’attends de vos nouvelles tout de suite
sur la page du site reussiraufeminin.
A très bientôt. Au revoir.
Comment orchestrer votre vie et votre marketing pour réussir dans l’équilibre
Par Aline Tardif
[Sophie Gueidon] : Bonjour et Bienvenue à Réussir au Féminin ! Je suis Sophie Gueidon, organisatrice de ce sommet.
Aujourd’hui, j’ai la très grande joie d’accueillir parmi nous Aline Tardif, coach canadienne,
experte dans l’art de créer des interactions dynamiques et stimulantes.
A travers une carrière d’enseignante, de directrice d’école et de coach auprès de leaders
scolaires et de parents, en tant que mère et grand-mère, Aline a contribué à l’éducation et
favorisé le développement de la confiance en soi de milliers de jeunes. Elle a une foi
inébranlable dans le potentiel humain, un sens aigu de l’écoute et une grande habileté à
stimuler le développement de capacités souvent insoupçonnées.
Dans cette conférence, intitulée « Comment orchestrer votre vie et votre marketing pour
réussir dans l'équilibre », Aline va vous partager sa vision du marketing, activité qu’elle a
appris à considérer comme une occasion merveilleuse de démontrer son immense amour des
gens.
Elle vous dévoilera aussi ses secrets pour que vous puissiez utiliser cela jusqu’à la fin de vos
jours pour orchestrer votre vie et votre marketing de manière à marier harmonieusement
réussite et équilibre de vie.
Alors, Bonjour Aline, Voulez-vous rajouter quelque chose ?
[Aline Tardif] : Bonjour Sophie, C’est complet pour le moment. Je vais ajouter certains
éléments durant ma conférence mais pour le moment tout va bien.
[SG] : Donc, nous allons démarrer et je vais vous demander : « qu’est-ce que ça veut dire,
pour vous, réussir dans l'équilibre ? »
[AT] : Alors, je me rends compte que j’ai oublié de saluer nos auditeurs et auditrices, alors,
bonjour tout le monde !
Pour moi, réussir dans l’équilibre ça veut dire exprimer mon plein potentiel, tout ce que je
suis, en ayant conscience d’être en processus de croissance tout en rendant service dans le
monde à partir du genre de personne que je suis. J’ai l’impression de réussir quand je me
réalise en apportant ma contribution au mieux-être collectif. Voilà ce que c’est, pour moi, la
réussite.
[SG] : D’accord… Et quelle est la place du marketing dans tout ça ?
[AT] : Le marketing, c’est l’art de faire la promotion d’un produit, d’une idée ou d’un service
de manière à le vendre. Lorsque vous êtes à votre compte, si vous n’avez pas une personne
spécialisée dans la vente dans votre équipe, vous avez besoin de vendre vos produits, vos
programmes, vos services. D’une part pour assurer la rentabilité de votre entreprise et puis
d’autre part pour que les gens puissent en bénéficier, de ce que vous offrez. Lorsque j’ai
démarré mon entreprise, personnellement, c’est une habileté que je croyais ne pas avoir.
Au début je me jugeais plutôt moche en matière de marketing et de vente. Je croyais ne pas
avoir d’expérience dans la vente. Mais, je me trompais. Si vous avez élevé des enfants, vous
avez développé des qualités de « marketeur », ça c’est sûr, même sans vous en rendre
compte !
Alors, je vais vous partager rapidement mon parcours et mon processus de familiarisation
avec le marketing :
J’en suis à ma 4e carrière. Durant les deux premières, j’ai été enseignante puis directrice
d’école. J’étais une employée, donc je n’avais pas trop à me préoccuper de marketing. Mais
durant les deux dernières, là, je suis partie à mon compte. D’abord j’ai été coach et formatrice
dans les milieux scolaires puis j’ai fait la transition vers une entreprise que je qualifie
d’hybride parce que je fais encore des interventions dans les milieux tout en visant à offrir
mes produits et services le plus possible grâce au web.
Quand j’ai commencé comme coach, j’avais l’impression de ne rien connaître au marketing et
je considérais les activités promotionnelles comme un mal nécessaire si je voulais me faire
connaître et obtenir des contrats. Mais cela ne me dérangeait pas, parce que j’avais de la
passion et de la détermination. Et puis j’ai choisi de faire du coaching auprès d’une clientèle
que je connaissais bien : les enseignants et les leaders scolaires. De plus, j’avais un partenaire
qui avait un peu de connaissances de vente et cela a été précieux durant la phase de
démarrage.
Je contactais les gens, j’obtenais des rendez-vous, je les écoutais pour connaître leurs besoins
et je leur présentais une offre de service. C’est comme ça que j’ai obtenu mes premiers
contrats puis, j’ai rempli mes mandats en offrant une grande qualité de service, je n’ai jamais
hésité à faire le kilomètre de plus pour que mes clients soient très satisfaits. Je me suis fait
une réputation… Le « bouche à oreilles » a fait son œuvre et je suis devenue une coach
reconnue dans les milieux d’éducation.
Les éléments de base d’un bon marketing étaient là : relation personnalisée, positionnement,
expertise reconnue, assurance de qualité. Mon approche fonctionnait naturellement sans que
je me soucie trop du concept de marketing. Je n’étais pas vraiment consciente que j’en faisais
à ce moment-là.
Après une douzaine d’années comme coach, j’ai voulu devenir cyberentrepreneure. C’est là
que j’ai pris conscience que j’avais vraiment besoin de me perfectionner dans l’art de faire du
marketing si je voulais me positionner et me faire connaître sur le web.
J’ai dû d’abord apprivoiser le concept de marketing. Juste de prononcer le mot, ça me mettait
un peu mal à l’aise. Comme vous savez, nos réactions sont toujours conditionnées par notre
état d’être. Disons que mon état d’être était biaisé par rapport au marketing. J’avais des
croyances erronées, j’avais des peurs qui limitaient ma capacité à faire du marketing et
diminuaient ma volonté d’en faire.
Mon manque de motivation à faire du marketing venait de la connotation négative que je
donnais à cette activité, Je l’associais avec « mettre de la pression sur les gens pour les
pousser à acheter ». Je n’aimais pas du tout le côté compétition du marketing, en tout cas pas
avec ma perception de ce qu’est la compétition, c’est-à-dire le fait de démontrer que je suis
meilleure que les autres. Ces pensées généraient en moi de l’anxiété et, même, j’irais jusqu’à
dire un certain dégoût.
Plusieurs peurs, parfois contradictoires, s’ajoutaient à ma perception négative, comme la peur
de gaspiller de l’argent à faire de la publicité au lieu d’en gagner, la peur de déranger les gens
si je leur proposais mes services ou mes produits, la peur de m’exposer au public et puis
d’être jugée, et même la peur de réussir et de devenir submergée de travail ! Ce genre de
pensée est toxique parce que le doute s’installe et vous paralyse. Ce n’est pas très bon pour la
réussite tout ça mais c’est un beau défi à relever ! Moi, c’est ma mentalité, il n’y a pas de
problème sans solution et il n’y a pas de difficultés… Il n’y a que des défis !
Alors, ça a été une belle occasion de me dépasser, d’aller à la rencontre de mes limites et de
grandir dans le processus. J’ai dû faire face à mes peurs et transformer mes perceptions, sinon,
c’était la fin de mon rêve d’atteindre un public plus large grâce au web! Vous le savez, vous
avez beau avoir inventé le meilleur produit au monde, avoir conçu un merveilleux programme
ou avoir préparé la formation la plus transformatrice qui soit, si personne ne l’achète, votre
entreprise n’ira pas loin. Et pour vendre, c’est indispensable de vous faire connaître et de
faire la promotion de ce que vous avez à vendre. Sinon, les gens ne le sauront pas.
Donc, je voulais relever le défi et j’ai trouvé de l’aide. J’ai pris plusieurs téléformations et
formations sur le sujet, j’ai acheté des livres, je me suis exercée... Mais il y a deux définitions
du marketing qui ont particulièrement contribué à faire évoluer ma perspective et m’ont
réconciliée avec cette activité. Je vais vous les partager parce que je trouve que ça définit bien
ce que je conçois maintenant comme étant des définitions du marketing qui me conviennent.
D’abord, il y a Andrea J. Lee., qui dans Multiple Streams of Coaching Income affirme ceci :
« Coaching et marketing sont une seule et même chose.» « À la base, le coaching est
simplement un mode affiné d’être en communication et d’être en relation. Un excellent
coaching élargit votre conscience, vous stimule et vous fait crier « Eureka! » De même, un
excellent marketing est simplement une communication qui, comme le coaching, porte à
l’action. Le coaching et le marketing ont un même but : augmenter la compréhension et
solutionner des problèmes. » Pour moi, ça a été très intéressant de me rendre compte de ça.
Et une autre définition qui me plaît beaucoup, c’est celle de Joe Vitale, qui, dans The
Successful Coach dit « Faire du marketing, c’est simplement partager. Si vous croyez
vraiment en ce que vous faites, alors c’est un crime de ne pas en parler aux gens. Si vous
pouvez les aider, pourquoi ne le dites-vous pas au monde entier? Vous ne voulez pas
seulement partager, vous voulez vendre. Partagez votre passion, votre amour, vos histoires.
Permettez aux gens d’être embrasés par votre feu”
Du coup, j’ai pris conscience que dans mon ancienne vie d’enseignante, de directrice d’école
et même de mère, j’avais toujours fait du marketing. Je m’étais appliquée à affiner mon mode
de communication pour créer une relation saine, profonde et propulsante. Mon enseignement
et mes accompagnements avaient toujours visé à motiver les personnes, à les stimuler à
prendre action pour avancer vers leur but. J’avais toujours eu du plaisir à partager des idées,
des stratégies, des trucs qui avaient le potentiel de faciliter la vie des autres, de leur permettre
de solutionner leurs problèmes et de grandir!
Je me suis rendu compte que j’avais passé ma vie à partager ma passion, mon amour, mon
énergie et que c’était cela le sens profond du marketing ! Il suffisait de transposer tout cela
dans le présent, de penser à des activités me permettant de faire connaître à mes clients
potentiels de quelles manières je pouvais les aider à transformer leur vie pour le meilleur et
d’y aller !
Donc, le marketing pour moi est une activité qui fait partie de la réussite en affaires et de la
réussite aussi de votre propre vie. C’est un cadeau d’avoir à en faire car ça vous fournit de
nombreuses occasions de vous dépasser, de développer vos habiletés relationnelles et de
reconnaître la beauté et la valeur de ce que vous avez à partager, sinon vous ne pourrez
persuader personne de se procurer ce que vous offrez.
Non seulement il est crucial de se faire connaître pour réussir en affaires, mais c’est un crime
de ne pas laisser savoir aux gens quels services vous pouvez leur rendre. Vous les laissez
dans leur souffrance et les privez du cadeau de s’allumer à votre feu!
Le marketing, tel que je le conçois, c’est une manière de démontrer votre amour aux gens, de
leur dire à quel point leur bien-être et leur bonheur vous tiennent à cœur. Tellement à cœur
que vous avez développé une solution pour mettre fin à leurs problèmes et faciliter leur vie.
Vous n’offrez pas des produits et des services, vous offrez des solutions ! L’art du marketing
réside dans la manière de vous positionner pour faire connaître vos solutions.
Quand devenez-vous plus à l’aise avec le marketing ? Quand vous en avez assez de laisser
souffrir les gens alors que vous savez comment les aider à sortir de leur problématique ! C’est
là que vous osez leur proposer vos produits, vos programmes, vos services.
Et plus vous le faites, plus ça devient facile pour vous et plus vous réussissez aussi.
Voilà le lien que je fais, Sophie, entre réussir dans l’équilibre et faire du marketing.
Quand vous vous êtes dépassé et que vous avez contribué au mieux-être des gens, vous avez
le sentiment profond que vous avez réussi et, dans les faits, vous avez plus de facilité à faire
des ventes.
[SG] : C’est magnifique en tous cas, ça me plaît beaucoup… Et, donc, comment orchestrer votre marketing pour vous positionner de manière à réussir dans
l’équilibre?
[AT] : Et oui, Sophie, faire du marketing, c’est se positionner. C’est certain que le
positionnement est un aspect très important dans le marketing. Vous avez tout avantage à
vous faire voir, à vous positionner pour faire connaître la solution ou les solutions que vous
apportez aux gens qui sont susceptibles d’en bénéficier.
Donc en matière de marketing, ce qui m’a le plus aidée, ce sont les conseils de Brendon
Burchard, fondateur de High Performance Academy, entre autres… parce que Brendon est
une autorité en matière de réussite, peut-être que plusieurs d’entre vous le connaissez. Sinon,
je vais quand même vous partager les 12 éléments à faire valoir pour vous positionner dans
votre secteur d’activités…
Je les appelle les 12 P du positionnement. Ils servent à démontrer votre expertise et à établir
avec les gens une relation d’intimité, qui est un élément crucial vous permettant de vendre ce
que vous avez à offrir. Pour réussir en affaires, j’ai déjà entendu dire qu’il y a 3 points
importants à considérer : Le premier, c’est la relation, le deuxième c’est la relation et le
troisième c’est la relation. Donc, c’est vous dire l’importance de la relation en marketing et en
affaires. Les gens achètent d’une personne avec laquelle ils ont établi une relation de
confiance.
Donc, voici les 12 P auxquels porter attention pour créer cette relation de confiance :
P #1 : Perspective. Donner votre point de vue avec authenticité, partager votre perspective
unique, révélez les meilleures stratégies que vous connaissez dans votre champ d’expertise.
Le nouveau marketing invite à donner avant de vendre. C’est un marketing de générosité !
Cela semble paradoxal mais ça fonctionne. C’est pourquoi plusieurs coachs et formateurs
offrent des téléclasses ou webinaires gratuites, des ebooks, etc… Les gens qui partagent votre
point de vue ou qui sont curieux d’explorer les voies que vous présentez vont davantage vous
faire confiance parce qu’ils connaissent la valeur de ce que vous offrez. Les gens aiment
savoir dans quoi ils s’engagent avant de s’engager.
P #2 : Philosophie. Les gens ont besoin de connaître votre philosophie de vie, votre manière
unique de percevoir le monde. Vous avez droit à votre originalité mais avec un petit bémol :
il est sage de ne pas dépasser 10% d’originalité… cela vous demande d’avoir une bonne
connaissance de votre clientèle-cible pour savoir jusqu’où vous pouvez aller dans ce que vous
présentez de nouveau. Votre rôle, c’est d’amener du nouveau. Il doit y avoir un léger écart
entre ce avec quoi les gens sont familiers et ce que vous leur présentez mais ça ne doit pas être
un précipice! Par exemple, si vous voulez faire la promotion de l’alimentation crue, ce sera
plus facile si vous vous adressez à des végétariens que si vous en parlez avec des gens dont
l’alimentation est en grande partie carnivore!
P #3 : Personnalité. Les gens veulent savoir qui vous êtes, d’où vous venez. N’hésitez pas à
parler des durs moments de votre vie, à vous montrer vulnérable. Les gens ne s’attendent pas
à ce que vous soyez parfait. Les gens aiment être en contact avec des personnes réelles, pas
avec des robots. Parce que vous avez vécu des difficultés dans un domaine qui les concerne,
ils vont accorder de la valeur à ce que vous dites. Ils savent que vous êtes passé par là où ils
passent, alors vous pouvez leur faire économiser du temps et ils sont prêts à payer pour ça.
P #4 : Position. Votre position professionnelle. Les gens aiment savoir ce que vous faites et
ce que vous avez fait comme travail et ce que vous avez comme expérience de vie. Ça fait
partie des éléments qui leur permettent de mieux vous connaître. Il n’est pas nécessaire de
tout dire mais il est bon que les gens sachent de vous ce qui est en lien avec ce que vous leur
proposez.
P #5 : Popularité. Beaucoup de personnes s’intéressent aux gens riches et célèbres. C’est
quelque chose qui les fait rêver. Vous n’avez pas besoin d’être riche et célèbre pour leur
vendre vos produits mais si vous avez reçu un prix, si vous êtes connu ou reconnu pour une
raison particulière, n’hésitez pas à le mentionner. C’est bon pour votre crédibilité. Par
exemple, j’ai organisé un sommet l’hiver dernier « Performer tout en ayant une vie » avec un
collègue. Cela m’a donné une expérience et une crédibilité auprès de gens qui organisent des
sommets, par exemple celui auquel vous participez en ce moment…[Rire]. On devient
populaire parce qu’on fait des choses, à cause de nos expériences de vie, de nos bons coups,
de ce que l’on connaît finalement. Alors, il ne faut pas hésiter à le partager quand on a fait
quelque chose de spécial.
P #6 : Partenaires. Mentionnez quels sont vos partenaires si vous en avez, des personnes,
des entreprises, des organismes, des œuvres charitables avec lesquelles vous collaborez. Cela
montre votre ouverture et votre générosité, par exemple si vous vous impliquez dans une
œuvre particulière. Si vous avez travaillé avec des personnes célèbres ou bien connues, vous
pouvez le mentionner aussi, c’est un des éléments qui créent une certaine intimité, qui
favorise l’intimité.
P #7 : Progrès. Les gens aiment savoir comment vous avez commencé, par quelles étapes
vous êtes passé, quelles difficultés vous avez rencontrées, comment vous vous en êtes sorti.
Cela augmente votre crédibilité et leur donne l’impression que vous pouvez comprendre ce
qu’ils vivent et les aider, parce que vous avez traversé des épreuves. On n’en invente pas mais
on peut parler de celles qui nous ont aidé à grandir.
P #8 : Preuves. Si vous avez des diplômes ou des qualifications spécifiques pour le genre de
produit ou service que vous offrez mentionnez-les. Fournissez des témoignages. Ce sont des
preuves que vous donnez un bon service, que vous fournissez une bonne prestation. D’autres
ont dit du bien de vous, cela veut dire que ce que vous offrez a de la valeur. Les gens ont plus
tendance à faire confiance à une personne qui leur fournit des preuves de sa compétence.
P #9 : Performances particulières. Si vous avez une performance quelconque à votre actif,
mentionnez-le. Même si ce n’est pas spécifique à votre champ d’expertise, c’est une preuve
que vous êtes une battante, un battant. Par exemple, si vous avez été élu personnalité sportive
de l’année à l’école que vous avez fréquentée lorsque vous étiez adolescent ou si vous avez
été nommé employé de l’année dans votre milieu de travail, cela constitue une performance
qui peut être digne de mention.
P #10 : Presse : Avez-vous été cité dans les media? Si oui, parlez-en ! A moins que ce ne soit
négatif mais je pense que si vous êtes à l’écoute, si vous avez été cité dans les médias, c’est
pour des situations plutôt flatteuses…
P #11 Qui paie pour vos services: Avez-vous des références, des recommandations ? Citez-
les!
P #12 : Produits : Quels produits, programmes de formation, services offrez-vous? Avez-
vous écrit des livres? Des ebooks, des articles, des conférences? Vous avez besoin de
produits vendables pour faire du marketing!
Les 12 P définissent le nouveau marketing. Plusieurs des caractéristiques du nouveau
marketing font appel à des qualités traditionnellement « féminines » comme l’intuition, le
don, la créativité, la réceptivité, le travail en partenariat. Cela ne veut pas dire que les femmes
ont démontré ces caractéristiques à un plus haut niveau que les hommes. Cela veut dire que
ces caractéristiques font appel au côté droit du cerveau, le côté généralement associé à
l’aspect féminin en chacune et chacun de nous.
De plus en plus, on fait collaborer le subjectif et le rationnel. L’aspect émotif/subjectif compte
beaucoup dans la décision d’acheter. On entend souvent dire par quelqu’un qui vient de faire
un achat : « Oh j’ai eu un coup de cœur … » Autant les hommes que les femmes se servent de
leur cœur aussi bien que de leur tête pour faire du marketing.
Marier les qualités typiquement féminines à l’action structurée qui est une caractéristique plus
typiquement masculine vous assure plus d’efficacité dans votre positionnement marketing.
Dans tous les aspects de la vie finalement, nous avons besoin de faire de la place au cœur
autant qu’à la tête. Et cela vaut pour les deux sexes !
[SG] : En matière de marketing, quelles différences voyez-vous entre les hommes et les
femmes ?
[AT] : Je dirais qu’on ne peut pas trancher au couteau entre hommes et femmes. En chacun,
peu importe le sexe, on retrouve une certaine proportion d’énergie masculine et d’énergie
féminine. Les distinctions que je vais faire ne visent pas à compartimenter mais à mettre en
évidence des éléments qui peuvent donner un peu de fil à retordre aux femmes et même à
certains hommes.
Je dirais qu’une première différence, c’est que les hommes ont en général moins de difficulté
à demander quelque chose pour eux que les femmes. Ils ont donc moins de gêne à parler
d’argent et moins de difficulté à demander une compensation monétaire pour un service rendu
que les femmes. Ils sont moins hésitants à le faire. Pour eux, c’est une affaire de tête, ils
abordent le sujet d’une manière plutôt rationnelle.
En général, les femmes ont de la difficulté à recevoir. Elles ont été conditionnées à donner.
Apprendre à accueillir l’argent et les compliments avec reconnaissance, aura un effet
bénéfique sur votre succès en affaires, Mesdames.
Une autre différence, c’est que les femmes ont plus tendance à douter d’elles-mêmes. Elles
vont souvent se sentir pas assez… pas assez bonnes, pas assez compétentes, pas assez prêtes.
Elles ont aussi peur de ne pas donner assez. Elles peuvent aussi avoir l’impression que les
autres connaissent déjà ce qu’elles ont à proposer. Tout cela, ça ressemble au syndrome de
l’imposteur, n’est-ce pas ?
Mais ce n’est pas la vérité ! Ce sont de vieilles manières de penser qui ne vous servent plus.
Chaque personne est unique et possède sa manière unique de présenter les choses grâce à son
vécu et à son intérêt particulier pour un sujet, intérêt qui est souvent venu à cause d’une
situation vécue, de recherches et de l’expertise acquise… mais aussi longtemps que vous êtes
habitée par ce doute, vous ne dégagez pas l’énergie positive nécessaire à un marketing
efficace !
Alors, si vous voulez vraiment servir les gens, il est temps de focaliser sur vos talents, vos
compétences, vos dons, vos forces et sur l’amour des gens qui vous porte à leur offrir vos
services. Votre temps et votre énergie seront alors mieux utilisés que si vous continuez à
nourrir le doute !
Un petit exercice à faire pour prendre conscience de la valeur de ce que vous offrez, c’est de
faire la liste d’au moins une douzaine de résultats que vos clients obtiennent en travaillant
avec vous. C’est merveilleux par ce qu’en focalisant sur ce qui arrive à vos clients vous allez
avoir plus de facilité aussi, par la suite, à positionner vos offres sous l’angle des résultats et,
du coup, vous allez guérir, en tous cas, vous allez faire des pas vers la guérison du syndrome
de l’imposteur.
[SG] : Est-ce que vous pourriez peut-être préciser un peu le syndrome de l’imposteur ? On en
a parlé en donnant un peu de précision mais peut-être que ce serait bien de revenir dessus pour
ceux qui n’en ont jamais entendu parler…
[AT] : Oui, le syndrome de l’imposteur, j’ai souvent rencontré ça chez mes clients et puis
même, moi-même, ça m’arrive d’en souffrir, c’est qu’à un moment donné, on a l’impression
qu’on n’a pas ce qu’il faut pour rendre le service qu’on veut offrir, on ne se sent pas à la
hauteur, on a toujours l’impression que ce n’est pas assez, que les autres savent très bien tout
ça, qu’on n’a rien de particulier à apporter. Moi, c’est ce que j’appelle le syndrome de
l’imposteur. C’est sûr qu’il peut y avoir d’autres symptômes au syndrome de l’imposteur,
mais pour moi, c’est ce que j’entends quand je parle du syndrome de l’imposteur. C’est cette
impression de ne pas être vraiment à notre place, d’être un peu… pas assez. En gros, pas assez
d’un petit peu tout. Ça vient nourrir le doute de soi. Alors que pour réussir dans la vie, on sait
bien que c’est la confiance en soi qu’il faut nourrir. Mais lorsqu’on ressent ce doute, parfois il
suffit de creuser davantage… C’est sûr que dans certaines occasions, ça peut nous aider à
nous améliorer, à apporter des éléments encore plus probants et à creuser des expériences
pour être encore plus compétents mais jusqu’à un certain point, ça nous nuit aussi lorsque l’on
demeure dans le doute.
[SG] : Et donc, on peut revenir à l’exercice que tu proposais, que vous proposiez… Donc,
faire la liste d’une douzaine de résultats que les clients obtiennent chez nous…
[AT] : Oui. Oui, ça vous permet de vous concentrer à ce moment-là sur votre client plutôt que
sur vous, ce qui est excellent. Et en même temps, lorsque vous faites la promotion de vos
produits et services, vous devez leur parler des résultats qu’ils vont obtenir. Alors, si vous
avez pris conscience des résultats que les gens obtiennent, il suffit de regarder les
témoignages que vous avez, il suffit de vérifier auprès des gens quels résultats ils ont obtenus
en faisant affaire avec vous et faites-en une liste… Et j’ai dit une douzaine mais il n’y a pas de
limites, c’est un minimum.
Parce que vous voulez aider, vous voulez servir, vous voulez faire une différence, alors si
vous voyez le marketing simplement comme une manière de vivre selon ces valeurs-là, vous
allez voir que c’est une activité très stimulante et qui a beaucoup de sens !
Je vais parler aussi d’un autre élément qui nourrit le doute de soi, parce que c’est vraiment
quelque chose dont on a besoin de se libérer pour réussir dans la vie, cet élément-là c’est la
sensibilité à l’opinion des autres. S’en faire à propos de ce que les autres pensent et disent de
vous, ça peut vous [gruger] une grande quantité d’énergie, ça peut vous nuire.
Il est impossible que tout le monde vous aime et approuve tout ce que vous faites. Et aussi,
un moyen de se libérer un peu de cette sensibilité, c’est de ne pas le prendre comme
personnel. De ne pas prendre pour personnel les commentaires des autres. Parce que je me
suis rendue compte que ce que les autres disent de vous, c’est très révélateur de ce qu’ils
pensent d’eux-mêmes, donc prenons-le pas personnel ! Mais je sais que c’est un art et si on a
tendance à prendre les choses personnel, c’est un élément qui va aider, de plutôt voir ce que la
personne ressent. Ce qu’elle exprime me permet de mieux comprendre ce qu’elle ressent et ce
qu’elle pense. Plutôt que de le prendre sur mes épaules. Donc, si les commentaires des gens
vous permettent de vous améliorer, prenez-les. Sinon, éloignez-vous des sources de
négativité. Bien faire et laisser braire… je crois que c’est monsieur de Lafontaine qui disait
ça. Et je trouve que c’est un sage conseil !
SG] : Oui !...
[AT] : D’autre part, pour devenir moins dépendante de l’appréciation venant de l’extérieur,
prenez soin de vous apprécier chaque jour. Ça, c’est essentiel. J’ai conseillé à tous mes clients
en coaching de tenir un journal de leurs fiertés, de noter au moins une fierté par jour, une
action accomplie, un bon coup réalisé. Je le fais moi-même. C’est excellent pour le moral et
pour le marketing parce que ça construit votre sentiment de puissance intérieure. Vous avez
tout avantage à le faire. Parce que tout le temps et partout, plus vous dégagez de puissance,
plus vous êtes magnétique à la réussite !
Et une dernière différence que je voudrais mentionner entre les hommes et les femmes, c’est
que pour les femmes la relation que vous entretenez avec l’argent influence votre relation
marketing plus que cela ne le fait pour les hommes. Comme les hommes sont généralement
plus centrés sur l’action et aiment bien la compétition, faire du marketing est une question
plutôt rationnelle. Il s’agit pour eux de transmettre des informations, de présenter leur
solution, de répondre aux objections et puis de fermer la vente.
Les femmes en général ont une perception plus subjective de ce qui se passe. Vous percevez
les choses et les gens à travers vos désirs et vos craintes. Cela fait que vos actions marketing
sont filtrées par la relation que vous entretenez avec l’argent. La qualité de votre relation à
l’argent va vous propulser ou vous retenir. C’est pourquoi vous avez avantage à l’assainir.
Comment y arriver ? En identifiant vos conditionnements, vos croyances limitatives, vos
peurs et en vous en libérant. Voici quelques peurs que vous pouvez avoir concernant
l’argent :
√ Peur de perdre vos amies si vous faites de l’argent
√ Peur que les autres ne perçoivent pas la valeur de ce que vous faites
√ Peur que votre conjoint ou un membre de votre famille, frère, sœur… se sente dévalorisé
ou envieux si vous faites plus d’argent que lui
√ Peur de ce que les gens vont penser de vous si vous faites de l’argent ou si vous
augmentez vos prix
√ Peur de réussir…
Comment assainir et même guérir les conditionnements qui vous nuisent et les peurs qui
biaisent votre relation à l’argent ? Il y a une technique que vous connaissez peut-être ... : Le
Tapping EFT. C’est une méthode merveilleuse qui rend de grands services à cet effet.
Je n’irai pas dans les détails de l’EFT, je sais que plusieurs d’entre vous êtes familières avec
cette technique de libération des émotions et une autre conférencière traite du sujet … mais je
vous propose une mini séance de tapping qui vise à vous libérer des conditionnements dont
vous avez hérité étant jeune, de manière à entretenir une meilleure relation à l’argent.
Pour les personnes qui ne sauraient pas ce que c’est le Tapping EFT, je ne sais pas si vous ave
suivi la conférence de … je ne me souviens plus de son nom…
SG] : Caroline… Caroline Dubois.
[AT] : Oui ! Alors, si vous avez écouté la conférence de Caroline, vous en savez déjà pas mal
plus, mais pour les gens qui n’auraient pas écouté la conférence de Caroline ou qui ne
sauraient pas ce que c’est que l’EFT, c’est une technique éprouvée de libération des émotions
qui consiste à tapoter certains points de la main, du visage et du corps en admettant le
problème que nous avons de manière à libérer l’énergie que ce problème monopolise.
Pour les besoins de notre courte expérimentation, nous allons nous servir uniquement du point
karaté pour faire le tapotement. C’est-à-dire le point qui se trouve dans la partie charnue sur
le côté de la main. Avec le majeur d’une main, je vous invite à tapoter la partie charnue du
côté de l’autre main…vous savez, l’endroit que les gens qui font du karaté utilisent pour
casser une pierre ou un morceau de bois…
Si vous connaissez déjà le tapping, vous pouvez bien sûr utiliser votre manière et tapoter sur
les autres points aussi… Mais pour les besoins d’aujourd’hui, on peut tapoter seulement sur le
point karaté.
Nous allons d’abord faire une petite mise en situation. Reportez-vous à une scène entre vos
parents ou entre les personnes qui prenaient soin de vous alors que vous étiez enfant, disons,
entre 4 et 7 ans
Vous pouvez fermer les yeux si ça vous aide à imaginer la scène.
Imaginez. Reportez vous dans cette scène.
Qu’est-ce que vous voyez ? Qu’est-ce que vous entendez ? Qu’est-ce que vous sentez chez
vos parents chaque fois qu’il est question d’argent ? C’est sûr que c’est différent d’une
famille à l’autre mais, chez vous, est-ce qu’on vivait de l’insécurité par rapport à l’argent ?
Est-ce qu’il y avait de la tristesse ? de l’impuissance ? de l’anxiété ? de l’orage dans l’air
quand il s’agissait d’argent ?…
Et vous, vous étiez là. Quelles émotions ressentiez-vous alors? Prenez le temps de vous
remémorer des scènes de votre enfance et de voir comment vous vous sentiez quand il était
question d’argent.
Maintenant, choisissez une des émotions. Celle qui vous paraît la plus forte ou la plus
significative pour vous. Sur une échelle de 1 à 10, demandez-vous quelle est l’intensité de
cette émotion ? Par exemple, s’il y avait beaucoup d’impuissance par rapport à l’argent.
Alors, sur une échelle de 1 à 10, où se situait le degré d’impuissance ressentie ?
Dans beaucoup de familles, il y a des tabous, même dans les familles où il y a beaucoup
d’argent. Donc, vous avez téléchargé des attitudes, des sentiments, parce que vous étiez
comme une éponge quand vous étiez jeune. Donc, vous avez vécu des choses et comment
cette image est-elle un portrait de la manière dont vous vous sentez aujourd’hui par rapport à
l’argent ?
Quel vœu avez-vous fait à ce moment-là? Est-ce que vous vous êtes juré de ne jamais de ne
jamais rien demander, de vous débrouiller seule, de travailler fort, de ne pas gaspiller… Ou le
contraire ? Quel vœu vous vous êtes fait en sentant le malaise par rapport à l’argent ?
En gardant présente en vous la scène que vous venez de vous remémorer, je vous invite
maintenant à tapoter le point karaté en répétant après moi, soit mentalement ou à haute voix
les phrases que je vais dire. Chaque fois que je vais m’arrêter, vous allez répéter le bout de
phrase que je viens de dire.
La situation que je vais décrire ne correspondra pas en tout point à votre situation mais faites
comme si… juste pour expérimenter. Puis ensuite, vous pourrez refaire l’exercice avec vos
propres mots.
Alors, on y va avec le tapotement sur le point karaté…
Je les vois, mes parents,
Tellement de stress au sujet de l’argent
Tellement d’anxiété
Tellement de frustrations et d’efforts
Ils ont essayé d’en faire
Et ils n’ont pas réussi à en faire assez
Pas assez
Il y avait de la peur, de la colère, de la résignation
Beaucoup de déception
Tellement d’impuissance par rapport à l’argent
Tellement d’efforts
Le manque était réel
Et je l’ai vécu
Des discussions orageuses
Des désaccords
De la tristesse et de l’impuissance
Du stress et des peurs
Des frustrations
Ils ne voyaient pas l’argent comme un ami
Et j’étais là et je le sentais
Je téléchargeais toutes ces croyances concernant l’argent
Toutes ces émotions par rapport à l’argent
Je les ressentais
Elles font partie de mon histoire personnelle
Je sais où j’ai pris une partie de mes programmations,
Je les revis
J’ai revécu des aspects de cette histoire
Mais ça n’a jamais été mon choix
Cela a été programmé en moi
Je le vois maintenant
Et je respecte tout ça profondément
Je respecte mes parents, ma famille et tout ce à travers quoi nous sommes passés
Maintenant, on va prendre une bonne respiration. Et sur une échelle de 1 à 10, quelle serait
maintenant l’intensité de l’émotion que vous aviez au départ ?
Il se peut que l’intensité ait diminué. Il se peut que ce soit plus intense… Vous pourrez
continuer de faire le tapping aussi longtemps que nécessaire pour libérer cette émotion, s’il y
a lieu.
On va faire une 2e ronde maintenant. Je vais dire des phrases que vous répétez tout en
continuant de tapoter le point karaté. Ces phrases, c’est une 2ème
étape dans le tapping, qui est
de créer une ouverture.
Même si ma famille en a arraché avec l’argent
Et qu’il y avait énormément d’impuissance concernant l’argent
J’accueille tous ces sentiments. C’est ça que je vis. C’est ça que j’ai vécu.
Même si je prends conscience de toutes ces croyances et ces émotions
Et que ça m’ouvre les yeux
Je suis totalement ouverte maintenant
À laisser aller tout cela
Même si je vois maintenant que j’ai vécu ma vie
et gagné mon argent
En étant loyale envers ma famille
tout en essayant de ne pas être comme eux
Je respecte ma famille
Et je suis capable de guérir tout cela
J’ai tellement le goût de lâcher prise de tout cela
Il y avait tellement de souffrance et d’émotions emprisonnées en moi
J’ai payé le prix
Je n’ai jamais demandé ce programme
Il a été téléchargé en moi
Alors je fais le choix de m’en libérer
Je suis ouverte à renoncer aux vœux qui ne me servent plus
Mes vœux au sujet de l’argent, de l’effort, des demandes
Je peux maintenant faire mes propres choix
Je crois en l’abondance
Je crois que l’argent peut affluer facilement
Je choisis d’être à l’aise financièrement
En faisant ce que j’aime pour gagner de l’argent
Je veux réellement adopter une croyance juste
Et je suis ouverte à me libérer de ce vœu
C’était une manière de faire dans ma famille
Et je suis prête à choisir ma propre voie
Je choisis un nouveau paradigme au sujet de l’argent
Un paradigme d’abondance
Un merveilleux paradigme de générosité et de don
Il y a une infinité de canaux par lesquels l’argent peut affluer vers moi
Et j’accueille toute cette énergie à bras ouverts
On prend une autre bonne respiration…
Notez comment vous vous sentez maintenant face à votre histoire personnelle avec l’argent.
Et je vous invite à réutiliser la technique à volonté pour libérer tout ce qui vous empêche de
connaître le niveau de réussite que vous méritez !
Voilà Sophie, c’était l’exercice que je voulais proposer…
[SG] : Oui, magnifique ! C’est un très bel exercice !...
[Soupir] Alors… revenons à des choses plus concrètes… Non, ce n’est pas ça le terme…
Mais bon, j’ai suivi comme tout le monde et donc je dois… re… redémarrer…
[AT] : C’est difficile.
[SG] : Oui !... Donc, vous dites que vous avez toujours trouvé important de marier réussite
personnelle, réussite familiale et réussite professionnelle, comment vous vous y êtes prise
pour vous rapprocher de cet idéal ?
[AT] : Il faut que je vous dise, Sophie, que je suis une idéaliste et une perfectionniste. Ce
sont deux qualités qui peuvent aussi devenir des défauts… parce que toute médaille a son
revers… Mais finalement, en bout de compte, en bout de ligne, je crois que ce sont des
qualités qui m’ont bien servi en général parce que mon idéalisme était toujours teinté d’une
bonne dose de réalisme et d’une foi inébranlable dans la vie. Je me suis toujours dit qu’il
n’arrivait jamais rien pour rien…
Alors, côté réalisme, ce que ça m’a aidée à faire, c’est que ça m’a empêchée de négliger ma
santé. Je vois trop de gens qui négligent leur santé et qui s’en mordent les doigts quand il est
trop tard.
J’ai travaillé à temps plein tout en étant mère de 3 enfants et en m’impliquant avec mon
conjoint dans des activités sociales et communautaires. Pour que mon comportement soit
conforme à mes valeurs dans tous les secteurs de ma vie, j’ai dû m’occuper aussi de moi,
sinon j’allais tomber en panne d’énergie. Et là, je n’aimais pas du tout ma manière d’être
lorsque j’étais en panne d’énergie. J’étais moins patiente, j’étais moins joyeuse et ça ne me
rendait pas service et ce n’était pas intéressant non plus pour les gens autour de moi.
Alors, je me suis très vite rendu compte que, pour marier réussite et équilibre de vie, je devais
maximiser 2 choses : l’utilisation de mon temps et l’utilisation de mon énergie.
Comme vous toutes et tous, j’ai développé des trucs et je vais vous en partager 3 pour
maximiser mon temps et 3 pour maximiser mon énergie, si vous le voulez. Et ça va vous
permettre aussi de trouver les vôtres.
Pour maximiser mon temps lorsque les enfants étaient jeunes:
- Un de mes truc, c’était de regrouper les courses à faire et de planifier mon itinéraire de
manière à éviter les détours inutiles. C’est simple mais c’est devenu une seconde nature.
Même si je dispose de plus de temps aujourd’hui, que les enfants ont quitté la maison, c’est
une bonne habitude, je trouve, que j’ai conservée et ça me sauve du temps.
- Un 2ème
truc pour sauver du temps, c’est que… J’ai donné très tôt des
responsabilités aux enfants. C’est un grand avantage pour eux, je crois… C’est qu’ils
sont rapidement devenu des personnes autonomes. Et cela leur a aussi permis de se
sentir concernés par le mieux-être de la petite collectivité qu’est la famille.
Aujourd’hui, je pense que c’est quelque chose qui les sert bien. Parce qu’ils sont
devenus des adultes débrouillards, responsables et performants. C’est sûr que je suis
bien fière de mes enfants [Rire]. Comme toutes les mamans, je crois.
- Un 3e truc c’est d’Offrir une qualité de présence. J’ai toujours travaillé à l’extérieur de la
maison quand les enfants étaient jeunes mais je mélangeais le moins possible mon travail et
ma vie de famille… J’ai toujours voulu offrir du temps de qualité à mes enfants à défaut de
quantité. Je me préoccupais de leur offrir chaque jour le cadeau de quelques minutes
personnelles d’attention non divisée. Même si je n’ai bien sûr pas réussi à 100%, poursuivre
ce but m’a aidée à être plus présente et ça m’a permis de maintenir une bonne relation avec
chacun de mes enfants.
Cette relation de qualité avec eux, c’est très très important pour moi. Maintenant qu’ils sont
grands, je l’apprécie encore énormément. Parce que j’aime ça être proche de mes enfants.
Même s’il y a une distance physique qui nous sépare, on est toujours là les uns pour les autres.
Et de plus, avoir de bonnes relations avec les gens qui nous entourent, c’est important. Parce
que les problèmes de communication, c’est très chronophage. Ça nous bouffe petit à petit.
Alors soigner la qualité de présence facilite la communication et augmente en même temps le
sentiment de réussir sa vie parce qu’il n’y a aucun succès extérieur qui ne vaut le bonheur
d’être en lien étroit et affectueux avec les personnes qui comptent le plus pour vous.
Pour garder une bonne qualité de relation, je me suis très tôt rendu compte que j’avais besoin
d’énergie, comme je le disais tout à l’heure. C’était lorsque je devenais trop fatiguée que ça
dérapait, à la maison, comme au travail. Alors, j’ai développé des trucs pour avoir de
l’énergie à revendre et ça, ça me permet d’être encore très active, avec beaucoup d’énergie
malgré le fait que j’aie atteint l’âge où la plupart des gens prennent leur retraite… Mais pour
moi, mon travail c’est un plaisir, alors je peux continuer parce que j’ai l’énergie pour le
faire…
- Un 1er truc, c’est de m’accorder mon moment de pouvoir chaque matin. Je sais
que lorsqu’on a des jeunes enfants, c’est plus difficile à faire. On n’a pas une heure à
se consacrer mais on peut prendre 5 minutes, avant que les enfants se lèvent… Alors,
pour moi, mon moment de pouvoir, c’est un moment où je fais des étirements pour
garder mon corps flexible et jeune et, ça étire en même temps mon esprit, je prends un
moment de méditation pour me centrer, pour me relier au meilleur de moi avant de
m’activer. Il fut un temps où j’allais marcher le matin. Maintenant, j’y vais l’après-
midi. Ça me permet de faire une pause et d’oxygéner mon cerveau. C’est un grand
plaisir pour moi de faire une activité au grand air ! Je vous souhaite de vous en
permettre le plus possible de ces activités…
- Un 2e truc pour garder mon énergie, c’est de commencer chaque journée dans
l’appréciation. Appréciation de la vie, appréciation des gens qui m’entourent
appréciation de la beauté autour de moi. Je me pose la question quand j’en ai besoin,
parce que c’est aussi devenu une seconde nature, c’est de m’extasier devant la beauté,
de ce qui m’entoure et des gens. La bonté des personnes qui m’entourent… Si j’en ai
besoin, je me pose la question : Pourquoi je suis reconnaissante aujourd’hui ? Qu’est-
ce que je me sens tellement heureuse d’avoir, de faire, d’être. Ça m’assure de
commencer la journée du bon pied.
- Un 3e truc, c’est de soigner la qualité de mon alimentation. C’est très très très
important pour moi. L’alimentation physique : des aliments sains, nourrissants qui me
laissent une impression de satiété sans lourdeur. C’est ça que j’appelle une
alimentation énergisante. Je me suis rendu compte que je pouvais gaspiller une
énorme quantité d’énergie dans le processus de digestion ! Et que j’étais moins
productive après un repas lourd.
Un aspect important de mon énergie, c’est aussi de prendre le temps de manger et de soigner
l’ambiance des repas. Prendre le temps de manger : j’ai vu beaucoup de clients qui ne le
faisaient pas et à partir du moment où ils l’on fait, ils se sont sentis beaucoup mieux et il y a la
sensation de s’occuper de soi aussi.
Mais il y a aussi l’ambiance des repas qui est importante, pour moi en tous cas. Une ambiance
de calme, de beauté, de bonne humeur. Parce que j’ai souffert de migraine et je me suis rendu
compte qu’une forte émotion négative au moment d’un repas, ça me donnait la migraine.
Alors, je ne sais pas pour vous mais pour moi, le fait de nourrir de bonnes relations,
m’entourer de beauté, prendre soin de moi, ça m’apporte beaucoup d’énergie et ça nourrit
aussi… c’est une bonne alimentation côté affectif aussi.
Ces trucs pour gagner en énergie, ça me permet de gagner du temps. Je suis en excellente
santé et cela se répercute sur ma qualité de vie et sur mon efficacité, tant au moment de faire
mon marketing que de faire mon travail.
Je vous invite aussi en terminant à nourrir en vous 3 composantes particulières de l’énergie
féminine :
- L’énergie tantrique, l’énergie enjouée de la femme qui veut attirer l’attention d’une
manière adéquate - L’énergie maternelle parce que les gens sentent que vous allez vous occuper d’eux
quand ils vont acheter de vous - Et l’énergie de la reine : celle qui a une vision et qui a le goût de la partager et qu’on a le
goût de suivre !
L’énergie que vous avez et que vous dégagez, c’est très important vous savez. Les gens sont
attirés par les personnes qui émettent une forte énergie positive ! C’est ce que je vous souhaite
de développer le plus possible et je pense que c’est un des éléments primordiaux pour réussir
votre vie.
Alors, voilà Sophie, ce que j’avais le goût de partager avec nos auditrices et auditeurs
aujourd’hui.
[SG] : Magnifique, vraiment magnifique ! Vraiment, c’était un beau partage et je te remercie
infiniment parce que je pense qu’on est regonflé. Tu nous as vraiment donné beaucoup de
choses, beaucoup de contenu. Tu nous as fait partager ton énergie et je pense que c’était un
moment formidable pour tous nos auditeurs et nos auditrices, je ne perds pas de vue qu’il y a
peut-être quelques hommes qui nous écoutent aussi, et en tous cas, je te remercie beaucoup
pour cette énorme générosité.
Cela m’amène à te demander « Comment on peut faire appel à toi si on a envie de poursuivre
un peu dans ce que tu nous a proposé aujourd’hui ?
[AT] : Et bien, je te dirais, Sophie, que la meilleure manière de me suivre, c’est de s’abonner
à mon infolettre. Elle paraît généralement toutes les semaines (sauf en juillet… on est tout
proches du mois de juillet)…et chacune de mes infolettres contient un article et vous pouvez
lire les articles parus durant la dernière année en allant à www.clubreussirensemble.com …
Ça peut vous donner une bonne lecture d’été, si vous avez le goût … Là, il y a certains articles
en regardant les titres, ça va vous dire lesquels vous intéressent davantage. Et lorsque vous
êtes sur le site www.clubreussirensemble.com, vous pouvez vous abonner à l’infolettre. Et
vous pouvez aussi le faire en allant sur mon site www.visioninteraction.com. C’est 2 endroits
où c’est possible de s’abonner à mon infolettre.
J’offre du coaching par skype donc peu importe où vous êtes dans le monde, nous pouvons
nous parler !
Et je prépare aussi pour l’automne, de nouvelles formations et des téléformations… Il y en a
certaines à l’intention des « parentrepreneurs » qui veulent réussir leur vie personnelle,
familiale et professionnelle pour leur propre accomplissement et pour être des modèles
inspirants pour leurs enfants.
Si vous suivez mon infolettre, vous serez tenu au courant de mes offres gratuites et des
formations qui vous permettent d’aller plus loin. Alors, je vous donne rendez-vous sur mon
infolettre et ça va me faire énormément plaisir de travailler avec vous, si c’est votre souhait.
[SG] : Très bien. Merci beaucoup ! Je ne doute pas qu’il y aura beaucoup de gens intéressés
!!!
Quant à nous, je signale aussi qu’à la fin de la conférence, vous allez être redirigé vers le site
Réussir au Féminin où vous pourrez laisser… vers la page de commentaires, plutôt, et
j’attends vos commentaires, vos questions, éventuellement vos témoignages, mais surtout vos
commentaires et vos questions puisque nous offrirons par la suite des séances de
questions/réponses avec tous les experts du sommet, donc vous pouvez tout à fait nous
questionner et souhaiter aller plus loin sur les thématiques qui ont été abordées.
Voilà, je remercie tout le monde d’avoir été là et je remercie surtout Aline. A très bientôt tout
le monde ! Au revoir !
Boostez votre confiance en vous en 10 étapes
Par Florence Blaimont
[Sophie Gueidon] : Bonjour. Je suis Sophie Gueidon, l’organisatrice de ce sommet « Réussir au
féminin ». Aujourd’hui, j’ai l’immense joie d’accueillir Florence Blaimont qui va nous parler de la
confiance en soi.
Florence Blaimont est coach personnelle et professionnelle, auteure et conférencière. C”est la
spécialiste du coaching de confiance en soi. Elle est belge et on peut la croiser dans Elle
Magazine, le journal Flair, Le Soir ou sur Bel RTL et NRJ. C’est parce qu’elle a remarqué que le
manqué de confiance en soi est la première barrière qui empêche les femmes d’avoir, d’être ou de
faire ce qu’elles veulent vraiment dans leur vie que Florence a créé le programme HERO,
programme en 10 étapes qui permet d’atteindre de façon durable la confiance en soi indispensable
à l’atteinte de vos objectifs et de votre épanouissement professionnel et personnel.
Dans cette conférence, Florence Blaimont vous livrera une des étapes de ce formidable
programme, rassemblant les meilleurs outils de la PNL, du coaching et de la communication/ Elle
vous proposera également des exercices pratiques pour intégrer en profondeur les bienfaits de la
confiance en soi.
Alors, bienvenue, Florence. Comment vas-tu ?
[Florence Blaimont] : Bonjour, Sophie. Très bien, merci.
[SG] : Alors tu vas nous parler de confiance en soi. Avant que tu démarres, je voulais te demander
si tu as constaté une différence sur le plan de la confiance en soi entre les hommes et les femmes ?
[FB] : Oui, tout à fait. Il faut dire que la plupart des femmes ont souvent, sans faire de généralités
bien sûr, moins confiance en elles. Lorsqu’on a moins confiance en soi, eh bien on remarque que
généralement on laisse passer les succès. On ne saisit pas les opportunités. On se dit peut-être dans
son fort intérieur : « Oh, ça c’est pas pour moi ! » ou « Je vais pas pouvoir assumer avec les
enfants » ou « C’est mon mari qui gagne l’argent et je ne vais pas lui faire de l’ombre en ayant une
carrière peut-être un peu plus forte ».
Donc c’est vrai que les femmes, généralement, ont moins confiance en elles que les hommes, sont
moins assertives aussi dans les postes de management par exemple. Elles osent moins, on va dire.
Alors, sans faire de généralités évidemment, parce qu’il y a des femmes qui sont plus assertives
que certains hommes.
[SG] : Oui, tout à fait.
[FB] : Et c’est vrai que dans mon cabinet, je l’ai beaucoup remarqué. Je dirai vraiment, 9 femmes
sur 10 qui viennent me voir, à la base de son objectif, il y a ce frein qui est « Je manque de
confiance en moi ». Donc ce qu’on travaille c’est beaucoup aussi l’estime de soi. Il y a beaucoup
de gens qui confondent les deux. Et ça je trouve important de bien clarifier avant de démarrer.
[SG] : Oui.
[FB] : Qu’est-ce que la confiance ? Et qu’est-ce que l’estime de soi ? C’est deux choses vraiment
différentes.
La confiance en soi c’est l’assurance, le sentiment de confiance en ce qu’on dit, fait ou est. Il n’y a
pas que le paramètre « être ». Il y a beaucoup de thérapeutes qui mettent la base de la confiance en
soi sur l’être. Il n’y pas forcément que ça parce que l’être c’est vrai que l’identité, c’est très
important. C’est un pilier solide donc la confiance en soi se repose dessus. Mais il y a aussi
beaucoup de femmes qui disent : « Mais moi j’ai pas confiance en ce que je dis et donc j’ai peur
de dire des bêtises. J’ai peur de donner mes idées » ou « Quand je donne une idée, j’ai
l’impression d’être à côté de la plaque ». Donc ce paramètre « dire » est très important, c’est tout
ce qui est du domaine de la communication. Donc il y a se dire à soi-même, ce qu’on se dit à soi-
même, ça c’est nos pensées. Et il y a aussi qu’est-ce qu’on dit aux autres et comment on
communique avec les autres. Il y a aussi la confiance en ce qu’on fait, c’est-à-dire nos gestes, nos
actes, nos décisions et ça c’est un paramètre important aussi à côté du paramètre qui est l’être.
Parce que, tu le sais bien aussi, Sophie, en tant que coach, tout ce qui est du domaine de la
gestuelle, de la physiologie, les comportements, c’est extrêmement important.
Donc voilà. Et il y a l’estime de soi. C’est la manière dont on se juge par rapport aux autres donc
c’est la valeur qu’on se donne par rapport aux autres. Est-ce qu’on va s’estimer plutôt dans une
position « moins » par rapport aux autres qui seront plus intelligents, plus beaux, plus capables,
plus compétents que nous. Ou est-ce qu’on va s’estimer en position « plus » ? A ce moment-là,
c’est les autres qui sont peut-être moins intelligents, moins beaux, moins [inaudible], moins
méritants que nous.
Evidemment le but quand on a vraiment confiance en soi, ce n’est pas de se dire : « Moi je vaux
mieux… Je suis un égoïste. Je vais devenir tyrannique. Tout fonctionne à la baguette ». Non, la
vraie confiance en soi, c’est d’avoir de l’humilité tout en ayant sa pleine authenticité, son plein
potentiel. Donc c’est le fait de pouvoir avoir des relations avec les gens en win/win en plus/plus.
Donc s’estimer soi-même comme quelqu’un de valable, de méritant, d’intelligent mais estimer
aussi l’autre comme quelqu’un d’égal, de valable, de talentueux et j’en passe.
Pour ça, j’ai un exemple, j’ai une dame qui était venue me voir. Je change les prénoms, bien
évidemment, je vais pas donner des prénoms confidentiels. On va dire qu’elle s’appelait Marie.
Cette femme estimait, en fait, que les autres étaient toujours plus capables qu’elle. C’était
vraiment un problème d’estime d’elle-même. On a travaillé là-dessus et, au bout de 6 séances, elle
a trouvé un job. En fait, lorsqu’elle allait aux interviews dans les entreprises, l’employeur à la fin
de l’interview lui disait toujours : « Mais, en fait, on dirait que vous n’avez pas envie d’avoir ce
travail ».
[SG] : Ah oui ?
[FB] : Au fond d’elle-même, elle me disait : « Ben si, j’ai vraiment envie de l’avoir mais quand ils
me posent des questions sur mes qualités, sur ‘pourquoi vous et pas une autre ?’ », elle me disait :
« Honnêtement, je ne sais pas quoi répondre. Je réponds des choses que j’ai préparées chez
moi mais je n’y crois pas ». Evidemment, la personne en face le sent bien. Elle voit bien qu’il y a
un manque d’estime, confiance et donc doute de l’engagement de la personne par rapport à ce
futur travail. Ça se ressent le manque de confiance en soi. Il se ressent de l’autre côté aussi.
[SG] : Oui, ça c’est certain.
[FB] : Donc moi j’ai [inaudible] un petit exercice pour ceux qui nous écoutent.
[SG] : D’accord, oui.
[FB] : Pour les auditeurs et auditrices. Parce qu’évidemment, on parle beaucoup des femmes mais
c’est pas un exercice qui est réservé aux femmes. Donc cet exercice-là, c’est vraiment de pouvoir
lister vos qualités, pour prendre conscience de ce que vous avez de bien au fond de vous-mêmes.
Qu’est-ce que vous avez à offrir ? Et qu’est-ce qui est bien au fond de vous ?
C’est vrai que quand on manque de confiance en soi souvent on a du mal à faire cet exercice.
C’est-à-dire que « C’est pas un peu prétentieux de mettre ‘je suis intelligent’, ‘je suis créatif’ » Il
est vrai que dans notre éducation judéo-chrétienne, la Belgique est fort marquée par cette
empreinte. On ne peut pas dire toutes ces choses-là. C’est un peu tabou. On ne peut pas se vanter.
Moi je vous invite vraiment à faire l’exercice. D’un côté les qualités, les ressources on va dire…
Et de l’autre les challenges, les points que vous voulez améliorer. Dans ces qualités, observez ce
que vous avez écrit. Il y a beaucoup de gens qui vont focaliser sur tout ce qui est émotionnel, qui
vont mettre : « Je suis généreux », « Je suis à l’écoute », « Je suis une bonne amie », « Je suis une
bonne mère », « Je suis bienveillante » et qui vont oublier tout ce qui est qualités physiques par
exemple, ou qualités intellectuelles.
C’est important de mettre vraiment un maximum de qualités dans différents domaines.
[SG] : Donc là, tu nous laisses un moment pour faire l’exercice ?
[FB] : Oui, si vous voulez. Donc deux colonnes…
Ce qui est important aussi, avant de démarrer le 1er
exercice de la confiance en soi, c’est pourquoi
pas de noter ce niveau de confiance, donc de pouvoir mesurer… Si on ne mesure pas au début, ça va être difficile de mesurer à la fin et de voir si on a fait des
progrès.
[SG] : Oui.
[FB] : C’est important de pouvoir mesurer, avant de faire les exercices, quel est le niveau de
confiance en soi. Alors il y a des gens qui vont dire : « Mais oui, mais moi, au boulot j’ai
confiance en moi à 8 sur 10. Par contre quand je suis face à mes amis ou à ma famille, je n’ai plus
du tout confiance en moi, et là c’est 2 sur 10 ».
Donc, on peut faire plusieurs catégories suivant les domaines de notre vie. Que ce soit dans le
domaine financier, émotionnel, notre gestion du temps, le domaine professionnel, le domaine
personnel avec les amis, la famille, le couple. C’est important de mesurer cette confiance en soi de
0 à 10.
[SG] : D’accord. Et tu nous conseillerais de faire combien de domaines différents ? Peut-être
qu’on ne va pas en prendre trop…
[FB] : Oui. On peut dire que les plus importants…, si vraiment on veut se limiter, ce seraient 3 :
c’est la confiance en ce qu’on fait, en ce qu’on dit et en ce qu’on est.
[SG] : D’accord.
[FB] : Donc ça, ça peut être des bons paramètres pour commencer. Après, ensuite avec les clients
moi je fais vraiment tous les domaines, un par un. Généralement, les gens savent très bien dans
quels domaines ils manquent de confiance en eux donc ça va assez vite.
[SG] : OK. Donc je pense que les personnes pourront éventuellement rajouter les qualités, les
challenges au fur à mesure et même à la fin, par la suite, chez elles.
[FB] : OK. Nous allons passer au 1er
secret. Ce secret est basé sur mon programme de confiance
en soi qui se fait en 10 semaines. 1 secret de la confiance en soi par semaine. Alors il faut savoir,
avant que je vous parle du 1er
secret, que les gens qui ont confiance en eux dans ce programme
sont appelés les HERO. Pourquoi ? Parce que c’est H comme humilité, ça je vous l’ai dit, il ne
s’agit pas de devenir tyrannique ou complètement insupportable, focalisé sur soi. Non, le but c’est
d’être humble et d’agir avec de l’humour et de la bienveillance. Le E c’est comme émotion parce
que là on verra aussi que dans le programme, il y a tout un chapitre sur la gestion des émotions qui
est assez important d’ailleurs. C’est un chapitre qui touche beaucoup les femmes, je trouve, les
émotions. Parce que dans notre culture, on n’interdit pas les femmes de pleurer, parfois même on
nous encourage à pleurer en tant que femmes.
[SG] : Oui.
[FB] : Du coup, on nous bloque dans notre colère. Donc c’est assez culturel. On va souvent dire
aux petits garçons : « On ne pleure pas en public » mais les petites filles on leur permet de pleurer
mais du coup on ne leur permet pas souvent d’exprimer leur colère, parce que, pour une femme, se
mettre en colère, ce n’est pas féminin, c’est violent. C’est pas beau, ça ne se fait pas, c’est pas poli.
Donc c’est vrai qu’il y a beaucoup de femmes bloquées dans la tristesse et qui pleurent quand elles
sont en colère alors qu’en fait ce n’est pas l’émotion appropriée pour le moment, dans le moment-
même. Donc cette gestion des émotions est importante.
Alors le R du HERO c’est comme résultat parce que le but c’est vraiment d’avoir des résultats
dans ce programme de confiance en soi. C’est très chouette d’avancer mais tout le monde veut
avoir des résultats. C’est vraiment important de pouvoir mesurer les progrès. Et O comme
optimisme parce que, disons, la confiance en soi s’accompagne aussi d’une bonne dose
d’optimisme, de mettre du sens dans les événements qu’on vit et de choisir vraiment de manière
délibérée de voir le bon côté des choses, de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
Ce 1e secret c’est que le HERO décide, se focalise et visualise. Donc [inaudible] premières étapes
[de la confiance en soi ?] qui est résumé dans ce 1e secret. Ces trois premières étapes c’est ce que
j’ai pu constater dans mon cabinet, c’est le processus mental de la confiance en soi. C’est vraiment
la 1ère
étape de ce processus mental. C’est un processus qui n’est pas toujours conscient. Chez
beaucoup de gens qui ont confiance en eux, c’est un processus qui est inconscient. C’est vrai que
si vous interrogez un ami manager, il ne vous dira pas d’emblée : « Ben, moi, je décide, je me
focalise et je visualise ». Mais quand on creusera un peu la stratégie mentale, dans 90% des cas,
c’est ça qu’on obtiendra.
Donc, on va faire chaque étape séparément, ensemble, accompagnée d’exercice. Le HERO décide.
La 1ère
étape c’est de décider. C’est très important la décision. Pourquoi ? Parce que une décision,
même une petite décision, peut changer le cours de votre vie. Une décision est très importante.
Dans l’histoire, on peut le voir, c’est les décisions souvent qui marquent l’histoire, qui provoquent
des changements.
Il y a un célèbre exemple qui est celui de Rosa Parks, une femme justement, qui en 1955 avait pris
la décision de ne pas laisser sa place, aux Etats-Unis, à un blanc dans le bus. Grâce à cette
décision…alors que…ça part d’une petite décision mais qui a eu des répercussions énormes. Eh
bien les lois ségrégationnistes ont été abolies. Martin Luther King s’en est mêlé et c’est comme ça
que ça a abouti. On peut voir que les décisions ont vraiment du poids, c’est extrêmement
important.
J’avais un client qui est avocat et quand je l’ai questionné sur son processus de réussite, il m’a dit :
« Un jour j’ai vraiment décidé que je voulais être avocat. Je me suis focalisé et tout est arrivé vers
moi. J’ai rencontré des gens qui étaient avocats. Je suis passé devant l’université, je me suis
renseigné. J’ai regardé des émissions où l y avait des avocats ». Tout s’est mis sur son chemin.
Finalement il s’est vu en tant qu’avocat. Il s’est projeté, il s’est visualisé dans le futur. Ça l’a
beaucoup aidé à aller jusqu’au bout de cet objectif et d’exercer cette profession aujourd’hui avec
beaucoup de succès.
Pour les femmes, cette étape de décider n’est pas toujours évidente. Pourquoi ? Je ne sais pas si
c’est la principale raison mais on va dire que, dans l’inconscient collectif, il y a cette idée qu’une
femme généralement ne décide pas, que c’est quelque chose qui est réservé aux hommes, en tout
cas dans les anciennes mentalités, on va dire. Donc c’est l’homme qui décide à la maison, au
boulot les managers ce sont des hommes. La femme doit avoir du temps pour les enfants. Une
femme ne peut pas être stratège parce que si elle est stratège, elle est manipulatrice. Donc il y a
parfois cette idée que les femmes ne décident pas. C’est ce qu’on appelle des croyances. Des
croyances qui sont ancrées dans les cultures et donc certaines femmes ont pris ces croyances et ont
du mal à se décider.
La bonne nouvelle c’est que les décisions ne sont pas réservées aux hommes ou aux femmes, aux
managers ou aux leaders. C’est quelque chose qu’on peut tous faire. C’est un pouvoir qui à la
portée de tous. Pourquoi ? Parce que prendre une décision active un muscle dans le cerveau et
pour entraîner un muscle, eh bien il faut s’exercer. C’est comme votre corps, vos bras, vos jambes.
Quand vous voulez vous faire du muscle, vous vous entraînez.
Si tu veux, Sophie, je peux donner un exercice par rapport à ça peut-être pour nos auditeurs.
[SG] : Oui.
[FB] : Il y a un exercice que j’aime beaucoup qui, en fait, fait prendre conscience du pouvoir de
ses décisions qui s’appelle l’exercice de 10 ans. Le but c’est de repenser à il y a 10 ans donc en
2002 où est-ce que vous étiez ? Dans quelle maison vous viviez, avec qui vous viviez, [inaudible]
votre vie, quel genre de job vous exerciez ? Et de voir sur 10 ans, donc jusqu’à aujourd’hui, 2012,
toutes les décisions que vous avez prises. Peut-être qu’il y a eu la décision de déménager par
exemple. Peut-être qu’il y a eu la décision de changer de pays, de ville. Peut-être que nos auditeurs
ont décidé d’avoir des enfants. Peut-être que nos auditeurs ont décidé de revoir un ami ou un
membre de la famille perdu de vue. Peut-être qu’il y a eu des décisions de changer de boîte, de
changer de job, de lancer un projet, de commencer à pratiquer une passion, un sport. Peut-être
d’arrêter de fumer. D’entamer un régime. Vraiment toutes sortes de décisions, autant les petites
que les grandes.
C’est pas forcément les grandes décisions qui font les grands changements. On l’a vu avec Rosa
Parks. Parfois c’est une petite décision qui fait des conséquences énormes. Donc j’invite vraiment
nos auditeurs à faire cet exercice sur les bilans…
[SG] : OK [inaudible]
[FB] : …est-ce que je laisse du temps, Sophie, pour cet exercice ?
[SG] : Oui pour que les personnes qui nous écoutent, pour que vous ayez le temps de… j’espère
que vous avez déjà pris un papier et un crayon et donc vous pouvez passer en revue toutes les
décisions que vous avez prises depuis fin juin 2002.
[FB] : On va dire, en règle générale, que beaucoup de gens surestiment ce qu’ils peuvent faire en
un an mais sous-estiment complètement ce qu’ils peuvent faire en 10 ans.
[SG] : C’est-à-dire ? Est-ce que tu peux expliquer un peu ?
[FB] : Quand on fait les objectifs, en tant que coach avec notre coaché, on va toujours le pousser à
avoir une vision long terme pour vraiment soutenir aussi les décisions court terme, pour que ça
aille dans le même sens, que ce soit cohérent.
[SG] : Oui.
[FB] : Et on remarque souvent que beaucoup de gens, sur un an, n’ont pas trop de mal, vont dire :
« Dans mon job, j’ai tel ou tel objectif. Avec ma famille, tel ou tel objectif ». Sur 10 ans, souvent,
ils n’ont pas une vision très précise. Ils ne savent pas très bien où aller. Ou bien ils savent mais
alors c’est des choses qu’ils pourront faire en 3 à 5 ans. Et quand on fait cet exercice, on
remarque…que sur 10 ans, on a fait vraiment beaucoup et parfois notre vie a radicalement changé
en 10 ans.
[SG] : Surtout à certaines époques. Il y a des moments de vie où il y a plus de changements que
d’autres.
[FB] : Oui.
[SG] : J’imagine, par exemple, quand va sur 30 ans, il y a plus de changements qu’entre 30 ans et
40 ans sans doute.
[FB] : Oui, peut-être. Maintenant ça dépend…
[SG] : C’est ça, entre 25 et 35, plus qu’entre 35 et 45 parce qu’on se marie, on a des enfants, on
rentre dans la vie professionnelle.
[FB] : Oui, ça dépend. Il y a des gens à 35 ans qui vont se lancer en tant qu’indépendant. Ça aussi
ce sont de gros changements. Donc c’est vraiment… Oui, ça dépend de chaque personne.
[SG] : Donc là, l’idée c’est de repérer la quantité de décisions qu’on a pu prendre et donc de se
rassurer sur notre capacité à prendre une décision peut-être ?
[FB] : Oui, de prendre conscience sur les effets du pouvoir de décision sur le long terme. Prendre
conscience que nos décisions ont vraiment beaucoup de pouvoir et ont des conséquences dans
notre vie.
[SG] : D’accord.
[FB] : Alors il y a beaucoup de gens aussi qui vont dire : « Oui mais moi j’ai peur de décider
justement à cause de ces conséquences parce que j’ai peur de prendre de mauvaises décisions ».
Ça c’est une peur qu’il faut dépasser parce qu’au final ce sera une peur bloquante pour avancer. Si
on ne prend pas de décision, on n’avance pas ou alors c’est les autres qui vont prendre une
décision à notre place. Donc on ne va pas être acteur de sa vie mais plutôt figurant. C’est plutôt ça.
Donc il faut dépasser cette peur de faire les mauvais choix parce qu’en fait il n’y a pas de mauvais
choix. L’échec n’est pas très bien vu dans notre société mais si on fait, ce qu’on appelle, un
mauvais choix, libre à nous après de prendre une autre décision pour corriger cette situation qu’on
n’a pas voulue ou qu’on voulait éviter. Si les conséquences ne nous plaisent pas, on peut encore
rechanger.
Le 2e exercice sur les décisions, c’est de prendre 3 décisions dès aujourd’hui. Là c’est qu’on
appelle l’engagement qui va jouer un rôle. C’est important quand vous prenez une décision
vraiment de vous engager, de dire : « C’est pas quelque chose que j’aimerais bien faire », non,
c’est quelque chose que vous voulez faire. Donc les 3 décisions à prendre :
1) C’est une décision qui aura un impact immédiat, donc une décision court terme, on va dire
maximum sur 7 jours.
2) La 2e c’est une décision qui aura un impact moyen terme. Alors « moyen terme », il y a
certaines personnes qui vont dire que c’est sur 2 mois et d’autres qui vont dire que c’est sur
2 semaines. A vous de déterminer ce qu’est le moyen terme. Ça peut être 6 mois aussi.
Disons que ce sera entre 2 semaines et 6 mois maximum.
3) Et une décision qui aura un impact long terme. Donc long terme on va dire pour l’exercice,
entre 6 [inaudible] et 2 ans…
[SG] : 6 mois et 2 ans, c’est ça ?
[FB] : Oui, voilà. Après si vous voulez, de vote côté, vous pouvez faire plus long terme, un impact
sur 20 ans ou 30 ans.
Donc si vous avez une feuille de papier, de bien inscrire cette décision qui aura un impact
immédiat, une décision qui aura un impact moyen terme et une décision qui aura un impact long
terme.
[court silence]
Pour la décision immédiate, je vous invite à poser le 1er
geste qui vous mènera au résultat tout de
suite après la conférence. Donc de vraiment poser le 1er
geste, faire le 1er
pas vers cette décision
directement après la fin de cette conférence. En fait là souvent on se heurte aussi aux croyances.
Souvent on voit en faisant ces choses-là, ces petits pas qui nous mènent à nos objectifs, à nos
réussites. On voit qu’en fait c’était pas si compliqué. C’était moins difficile que ce qu’on pensait.
On a souvent la croyance en entamant quelque chose ou en posant un objectif, en se disant : « Je
veux faire telle chose ou telle chose ». Souvent on s’imagine que ça va être difficile et une fois
qu’on le fait, on se dit : « Ce n’était que ça ? Ça m’a pris beaucoup moins de temps que ce que je
pensais ou beaucoup moins d’efforts, beaucoup moins d’énergie ».
Un petit conseil pour nos auditeurs : prenez du plaisir à décider. Il faut vraiment que ce soit
quelque chose qui soit fait dans le plaisir.
[SG] : Est-ce que vous auriez des conseils à nous donner justement pour prendre une décision
dans le plaisir ?
[FB] : Oui. Peut-être de se focaliser sur le résultat plutôt que sur l’effort…
[SG] : Oui…
[FB] : Parce qu’on a tendance à voir l’effort comme par exemple déménager. On dit : « Oh, on va
devoir faire les caisses, prendre des jours de congé au bureau pour faire toutes ces caisses,
organiser, appeler un camion, etc ». Mais si on voit le résultat qui sera une nouvelle habitation,
c’est plus motivant. C’est comme quand on fait la liste des choses à faire pour la semaine. C’est
toujours mieux de noter le résultat qu’on veut atteindre, donc pas la tâche en elle-même mais le
résultat à obtenir l’objectif, qui sera souvent beaucoup plus dans le plaisir, en fait, parce que si on
fait les choses, c’est toujours pour un mieux ou pour plus de mieux-être ou plus gagner du temps,
ou ce genre de choses.
La 2e étape est de se focaliser. Se focaliser ça veut dire « mettre le focus » donc se concentrer.
Alors pour ça, on a quelque chose de merveilleux dans notre cerveau. C’est le RSA : le système
réticulé activateur. C’est en fait quelque chose dans notre cerveau qui fonctionne comme un
interrupteur. Un interrupteur comme « éteint/allumé ». en fait, cet interrupteur fonctionne tous les
jours de manière inconsciente mais on peut le faire de manière consciente et c’est ça qu’on va faire
dans l’exercice.
Par exemple, si je mets un post-it sur mon frigo « ne pas oublier d’appeler Grand-mère » par
exemple, le 1er
jour où on va le voir, il sera dans notre mode « on ». Mais au bout de quelques
jours, il y a fort à parier qu’on ne voit plus ce post-it et qu’il passe en mode « off », en mode de
veille, on va dire. C’est ça le RSA. Notre RSA fonctionne très bien. Par exemple, si on décide
d’acheter une nouvelle voiture, il y a fort à parier qu’en se baladant dans les rues ou que le 1er
magazine qu’on va ouvrir, on verra cette voiture partout. Ça va être un peu comme si l’univers
conspirait pour ou contre nous. Mais on verra cette voiture partout. Ce sera vraiment des
coïncidences folles. On va ouvrir un magazine, ah ben on tombe sur la nouvelle voiture qu’on
voulait acheter. On va allumer la télé, ah ben une publicité sur cette voiture. On va en parler à un
ami, ah ben son frère vient d’acheter la nouvelle voiture. Donc ça va être des choses comme ça qui
vont se mettre sur notre chemin.
En fait, ça n’a rien de magique. C’est vraiment cet interrupteur qui se met en mode « on ». Donc
notre attention est captée par ce sujet qui nous intéresse, sur lequel on a décidé consciemment ou
inconsciemment de mettre le focus. Ça c’est le RSA. C’est un peu comme les femmes enceintes
qui disent : « Tout à coup, je ne vois plus que des femmes enceintes partout ». Ça n’a rien de
magique, c’est votre RSA qui fonctionne très, très bien.
[SG] : On a bien compris, je pense, ce qu’était le RSA, mais en quoi est-ce que ça peut nous aider
à gagner en confiance en soi ? [inaudible]
[FB] : Oui. Dans ce processus mental de la réussite, de décider, se focaliser et visualiser, le focus
c’est quelque chose qui va nous aider au quotidien donc c’est vraiment de mettre cet interrupteur
sur « on » sur le sujet qui nous intéresse, sur nos objectifs, sur nos décisions aussi. Par exemple,
par rapport aux 3 décisions que vous avez prises, on peut décider de se focaliser sur quelque
chose en particulier. Pour la décision immédiate, par exemple, on peut décider pour les 7
prochains jours de mettre le focus sur une chose ou une autre.
C’est un peu comme un petit test. A ce moment-là, vous verrez que pendant 7 jours les choses
vont se mettre sur votre chemin, vous allez prêter plus d’attention à certaines choses. Donc
vraiment le focus c’est quelque chose d’important.
Il y a aussi un chapitre qui parle de la stratégie donc comment changer de stratégie pour avoir
confiance en soi. Le focus là aussi est important. Il s’agit de se focaliser, d’observer les gens qui
ont confiance en eux pour détecter leur stratégie. Donc mettre le focus c’est vraiment quelque
chose d’important mais en fait c’est quelque chose qui ne demande quasi aucun effort vu que c’est
naturel, ce RSA qui est très bien formé pour [inaudible].
L’exercice de ce focus c’est vraiment de décider, de choisir, de mettre cet interrupteur en mode
« on » par rapport à notre décision qui aura un impact immédiat.
Donc cette décision que vous venez de prendre dans l’étape précédente, décidez de mettre un
focus sur 7 jours, sur une semaine.
[SG] : Ma décision c’est : je vais prendre rendez-vous pour aller chez le coiffeur, faire une
nouvelle coupe et me sentir mieux. Comment tu dirais de mettre le focus à ce niveau-là ?
[FB] : OK. Par exemple, une personne veut changer de coupe pour prendre soin de son image, se
sentir mieux et veut aller chez le coiffeur mais, par exemple, ne sait pas quelle coupe elle va se
faire ou quelle coiffure elle va choisir. Disons que sur une semaine, sur ce laps de temps, le fait de
mettre le focus là-dessus, les informations vont venir à elles. C’est vrai qu’en feuilletant les
journaux ou les magazines, son attention va être plus attirée vers tout ce qui est coupe de cheveux,
coiffure. Par exemple, en regardant la télé, il y a fort à parier, en tant que femme on le sait bien,
qu’on va regarder la coiffure des présentatrices…
[SG] : D’accord…
[FB] : …ou la coiffure qu’il y a dans les publicités et qu’on va faire attention aux publicités, aux
magazines, aux coupes qu’ont nos amies, qu’on va se renseigner. Tiens où est-ce qu’elles vont ?
Quelles sont les bonnes adresses ?
C’est souvent aussi ce qui se passe chez les femmes quand on recherche un vêtement ou une paire
de chaussures. C’est vraiment l’exemple flagrant. C’est quand on cherche tout à coup une paire de
chaussures d’une telle couleur ou un vêtement d’une telle couleur, ben il y a fort à parier que dans
notre tête, on ne voit plus que ces vêtements que de cette couleur-là ou les chaussures qui ont cette
couleur-là parce qu’on se focalise là-dessus en fait.
[SG] : Est-ce qu’on peut mettre le focus aussi pour les décisions à plus long terme ?
[FB] : Pour ça, ce que je conseille, c’est de tenir un petit carnet parce que les décisions long terme,
on a tendance, souvent sur quelques mois, à perdre le fil.
[SG] : Oui.
[FB] : Donc ce que je fais chaque année le 1er
janvier ou le 2 janvier : je prends mon petit carnet et
j’inscris toutes mes décisions court terme, moyen terme, long terme. Pendant l’année, ça me
permet de retourner dans ce carnet et de pouvoir vérifier ce que j’ai écrit, de pouvoir changer
certaines décisions, parce qu’on n’est pas obligé d’être têtu et de se dire : « J’ai pris une décision,
je reste là-dessus ». Non on a le droit de changer. Donc ça permet aussi de revenir et de se dire :
« Tiens quel était le focus pour ça ? » ou « Tiens le focus, je vais peut-être le changer aussi ».
Donc pour le long terme, je vous conseille vraiment de le noter. Sur une semaine, ce n’est pas trop
compliqué de s’en souvenir mais sur un an parfois on perd le fil. Donc tenir votre petit carnet de
décisions et de focus.
[SG] : Oui d’accord. Donc ça c’est encore une astuce que tu nous donnes. Est-ce que maintenant
on peut passer à la 3è étape ?
[FB] : Oui, passons à la 3è étape. La dernière étape est de visualiser. Visualiser c’est imaginer avec
votre cœur, votre tête, vos tripes. C’est pouvoir vous faire une représentation mentale. Alors
aujourd’hui, les [nouvelles sciences ?] ont vraiment prouvé qu’il était important de se faire des
représentations mentales, de fonctionner par imageries mentales. Il faut savoir qu’une image
mentale, donc la visualisation, a 10 fois plus de puissance que notre volonté, que le simple fait de
vouloir. Une fois qu’on a fait une image mentale de ce qu’on voulait vraiment obtenir, de la
manière dont on veut être, faire ou dire les choses, généralement on n’en démord pas.
Une fois que notre image mentale est bien claire et précise, il y a fort à parier qu’on aura toutes les
chances de notre côté pour y arriver. Donc cette image mentale qui est notre imagination est 10
fois plus puissante que notre volonté, ça c’est très important. Dans ce processus mental, j’ai pu
remarquer que c’était vraiment la dernière étape à faire, c’est-à-dire d’exercer, de vous auto-
programmer mentalement dans le futur par rapport à vos décisions donc de vous visualiser. Et, de
nouveau, il ne faut pas avoir peur de le faire. Il y a des gens qui vont dire : « Oui mais si j’imagine
trop, j’ai peur d’être déçu après » ou « J’ai peur de ne pas y arriver ». C’est un peu comme pour les
décisions : rien ne vous empêche, après, de changer d’avis ou de changer votre vision du futur, de
refaire une visualisation en changeant un peu les choses.
En fait le HERO est quelqu’un de flexible. Donc il ne faut surtout pas vous empêcher d’être
flexible, de changer d’avis, de vous tromper et de vous dire : « Ben je recommence, ce n’était
peut-être pas la bonne vision » et « J’en refais une autre ». Ça, il ne faut pas avoir peur du tout.
D’ailleurs la visualisation c’est un outil qu’utilisent les grands sportifs. Ils se visualisent sur le
terrain. Ils visualisent l’adversaire. Ils visualisent leurs aptitudes face à l’adversaire. Ils visualisent
leur niveau d’énergie à ce moment-là. C’est quelque chose qui est beaucoup travaillé en coaching
sportif.
En fait j’avais remarqué que ce qui est visible est plus facilement atteignable. Quand les choses
sont floues, les gens, en général, n’ont pas envie de se lancer et ça les grands mangers le savent.
Pour diriger une équipe, il faut que l’objectif futur soit clair. Il faut que le haut de la montagne soit
dégagé, sans nuage, soit extrêmement clair. Souvent les managers d’équipe le savent bien. Pour
diriger leur équipe, il faut que leur vision à eux soit claire. C’est ce qui va tirer les autres vers cet
objectif commun.
Pour nos auditeurs, j’ai préparé une petite visualisation pour la confiance en soi. J’invite les
auditeurs et auditrices à s’installer confortablement, à se détendre, à respirer profondément et à
fermer les yeux.
Alors il s’agit d’un exercice vraiment dans l’émotion. Ce que je vous conseille de faire c’est de
laisser votre raison au placard, de laisser les mais, les peut-être, les doutes au placard et de
vraiment laisser parler votre cœur et votre imagination, votre petite voix intérieure.
Imaginez-vous dans une situation où vous aviez totalement confiance en vous. Totalement et
pleinement confiance en vous. Une situation dans le passé. Replongez-vous maintenant dans cette
situation. Qu’est-ce que vous avez fait ? Qu’étiez-vous en train de faire ? Comment vous vous
sentiez ? Comment êtes-vous sur cette image ? Comment vous voyez-vous ? Comment est votre
visage ? Quelle expression avez-vous sur le visage ? Est-ce qu’il y a des gens autour de vous ?
Comment êtes-vous habillé ? Qu’est-ce qui fait que vous avez confiance en vous à ce moment-là ?
Comment vivez-vous cette confiance ?
Et là, je vous invite, dans cette situation de pleine confiance, à ancrer ce sentiment, c’est-à-dire à
le marquer. Alors vous pouvez l’ancrer, par exemple, en touchant le lobe de votre oreille avec
l’une de vos mains ou, par exemple, en touchant votre montre ou en mettant la main sur votre
ventre. Trouvez un petit geste qui vous permette d’ancrer cette situation en vous. Voilà.
Tout en gardant les yeux fermés, maintenant repensez à une situation du passé ou à l’inverse vous
manquez totalement de conscience en vous. Replongez-vous dans cette situation du passé où vous
étiez en manque de conscience en vous. Comment étiez-vous à ce moment-là ? Comment était
votre visage ou votre corps ? Est-ce qu’il y avait des gens autour de vous ? Où vous trouviez-vous
à ce moment-là ? Qu’est-ce que vous vous êtes dit à l’intérieur de vous dans cette confiance de
perte de confiance ? Comment vous vous êtes senti ? Comment avez-vous vécu cette situation ?
Maintenant ce que vous allez faire, c’est refaire ce petit geste que nous avons fait ensemble pour
ancrer la confiance en soi. Refaites ce geste de toucher votre montre, de toucher votre lobe ou, par
exemple de mettre la main sur votre ventre et imaginez, dans cette situation précise où vous
manquez de confiance en vous, imaginez que vous êtes dans la confiance totale, comme cette
situation du passé où vous avez surmonté les obstacles. Imaginez qu’à ce moment-là, vous avez la
confiance en vous, cette pleine confiance. Donc voyez sur cette image à l’intérieur de vous que
votre visage change par exemple, que votre corps aussi va changer, va adopter une autre posture,
que ce que vous vous dites à l’intérieur de vous va être différent. Imaginez une situation différente.
Donc cette situation de manque de confiance, comment vous l’auriez surmontée avec ces outils de
confiance en vous ? Comment surmontez-vous les obstacles ? Comment surmontez-vous la
situation quand vous avez cette confiance en vous ? Comment est-ce que la situation va se
transformer ?
A ce moment-là, qu’est-ce que vous vous dites dans votre fort intérieur ? Peut-être que vous vous
dites : « Ah ben quand je veux, je peux ! » ou « Je sais que je peux y arriver » ou « J’ai tout ce qui
faut pour réussir ». Quelle est la petite phrase que vous allez vous dire à l’intérieur de vous ?
Ensuite, vous pouvez ouvrir les yeux. Prenez un instant pour vous pour vraiment bien ancrer cette
visualisation. Et ce que vous pouvez faire, c’est poser quelques éléments sur papier. Donc écrire
par exemple cette petite phrase qui vous est venue. Ecrire comment étaient votre visage, votre
corps à ce moment-là en plein confiance. Ecrivez les détails précisément de ce que vous avez pu
visualiser. Je vous laisse un petit instant pour le faire.
[court silence]
Super.
Ça c’est un exercice, bien sûr, que vous pouvez refaire chez vous. Les moments qui sont propices
à la visualisation, c’est par exemple lorsqu’on est au volant de sa voiture. Ce sont des moments où
on est un petit peu parfois dans les vaps, dans une position un peu méditante et où on peut se
permettre de se laisser aller dans une petite visualisation.
[SG] : C’est pas dangereux ?
[FB] : Non, pas du tout. Il ne s’agit pas de fermer les yeux à ce moment-là [rire] évidemment.
Gardez les yeux bien ouverts sur la route. Mais c’est un moment où votre esprit peut s’évader. Ou
par exemple avant de vous endormir. Quand on est dans ce moment de détente, de recentrage sur
soi. Ou parfois devant la télé quand on ne regarde pas vraiment le programme et qu’on est plutôt
perdu dans nos pensées.
[SG] : Moi j’aurais dit en train ou éventuellement dans l’autobus, l’autocar. En voiture ça
m’effraie un peu.
[FB] : Oui [rire]. disons dans un bon bouchon, dans les embouteillages, c’est assez propice. Mais
évidemment ne fermez pas les yeux à ce moment-là. C’est vrai que le train, l’avion, tous ces
moyens de transport sont des bons moments pour pouvoir visualiser, pour pouvoir vous exercer.
Tout à fait. En plus cet exercice-là va vraiment vous aider à installer aussi votre identité donc à
savoir qui vous voulez être et à vous projeter dans le futur, à avoir une vision claire des choses et
de ce que vous voulez pour vous dans votre vie.
[SG] : OK. Alors notre conférence touche bientôt à sa fin. Est-ce que tu voulais rajouter certaines
choses ? Des précisions peut-être ?
[FB] : Mon message pour les femmes c’est vraiment d’oser. C’est d’avoir cette confiance en elles.
Je pense que les femmes aujourd’hui sont dans de gros challenges. On nous en demande
beaucoup. On doit plus seulement être une bonne mère. On doit aussi être une bonne travailleuse,
une bonne manager, ramener de l’argent à la maison, être une bonne épouse, une bonne confidente
pour nos amies, garder une vie sociale. Je pense que tout ça, quand on a une bonne confiance en
soi, c’est vraiment quelque chose qui est plus facile au quotidien aussi.
[SG] : D’accord. Donc les 3 clés que tu nous as données aujourd’hui en tout cas, c’est : décider, se
focaliser et visualiser, parce que…
[FB] : Voilà…
[SG] : … ça facilite les décisions de [inaudible] sur le résultat. Donc la visualisation permet…
[FB] : Tout à fait.
[SG] :…d’avoir le résultat en tête. Super.
[FB] : Tout à fait. C’est le premier pas vers la confiance en soi de manière durable. C’est vraiment
le processus mental, la gymnastique mentale qui va vous amener à cette confiance en soi. Bon,
maintenant, c’est la 1e étape des 10 étapes, c’est la 1
e étape des 10 secrets.
[SG] : Voilà, pour ceux qui voudraient en savoir plus sur ton programme, savoir comment on peut
faire appel à tes services, ça peut être bien que tu nous précises en quoi consiste le programme,
oui.
[FB] : Oui. Le programme est vraiment complet. Il résulte de toutes les formations que j’ai faites,
les centaines de bouquins de développement personnel que j’ai lus, les milliers d’heures de
séminaires auxquels j’ai assisté et de conférences que j’ai données et bien sûr toute l’expérience
que j’ai acquise dans mon cabinet gr6ace à mes coachés. Parce que, j’insiste, sans eux, il n’y aurait
pas de programme HERO. Tout ça c’est né de mes clients et de ce qui les amenait chez moi.
Je vais vous brosser le programme. La 1e étape, le 1
er secret c’est de décider, se focaliser,
visualiser. Ensuite dans le programme, on va travailler sur vraiment ce que vous voulez
exactement dans votre vie pour vous. Quelles sont vos valeurs ? Ça c’est très important. Donc les
valeurs, c’est ce qui est important pour nous au point de vue éthique, moral. Par exemple, il y a
des gens qui vont dire : « Moi, ce qui est important, c’est la famille. Dans le couple, ce qui est
important pour moi c’est la loyauté, le respect, la sincérité ». Maintenant il y a d’autres gens qui
vont dire : « Mais non, moi ce qui est important pour moi c’est l’effort. C’est le travail ». Ça
dépend vraiment de chacun.
Ensuite ce qui est important, on en a parlé, c’est les croyances. C’est ce que vous croyez être
capables de faire ou ce que vous croyez que vous devez faire. Quand on parle du domaine de la
réussite chez la femme, c’est quelque chose qui est vraiment très fort parce que dans nos cultures,
il y a beaucoup de croyances sur les femmes, sur ce qu’une femme doit faire, peut faire, ne peut
pas faire.
Là, je parle aussi d’expérience personnelle parce que c’est vrai qu’en tant que coach, lorsque j’ai
voulu me lancer, il n’y pas que des croyances sur le sexe, il y a aussi des croyances sur les âges.
Quand j’ai voulu me lancer, j’avais 25 ans et je me suis heurtée face à des croyances. Je me suis
dit : « Je ne peux pas être coach à 25 ans » parce que pour être coach, il faut avoir des cheveux
gris, il faut avoir une expérience de vie incroyable. Il faut avoir été manager. Il faut avoir 60 ans. Il
faut avoir cet aspect de vieux sage. Evidemment quand on 25 ans, ce n’est pas vraiment l’aspect
physique qu’on donne. [rire]
[SG] : Ce n’est pas vraiment le cas.
[FB] : Oui. Donc c’était vraiment une croyance bloquante pour moi parce que je me disais dans
mon fort intérieur : « Mais qui va venir chez moi ? Qui va bien vouloir être mon client alors que je
n’ai que 25 ans et que je n’ai pas un seul cheveu blanc, je n’ai pas 20 ans d’expérience en
entreprise, je n’ai pas ce look vieux sage ? » Finalement, j’ai du dépasser cette croyance donc
suivant tout un processus pour aller détruire ces croyances profondes, eh bien j’ai pu y arriver.
C’est ça qui m’a permis aujourd’hui de vraiment pouvoir faire ce métier et d’y consacrer tout mon
temps. En fait, je me suis rendu compte que cette croyance n’appartenait qu’à moi ou qu’à
certaines personnes mais que ce n’était vraiment pas quelque chose de [bloquant ?], que je pourrai
faire d’autre croyances comme « Si je commence tôt, je vais pouvoir accumuler de l’expérience
dans le domaine, je vais pouvoir me faire connaître ». Au contraire, ça peut être un atout d’être
jeune dans un travail. Donc c’est des croyances à changer.
Alors j’avais aussi une autre croyance récemment. C’est que je suis tombée enceinte au début de
l’année et qu’aujourd’hui je suis à presque 6 mois de grossesse et une croyance qu’il y avait
notamment dans ma famille, c’était qu’une femme doit consacrer du temps à ses enfants et que,
surtout quand une femme est enceinte, elle est fatiguée. Donc c’est difficile de travailler quand on
est enceinte. Ça peut être compliqué de combiner carrière et ce projet d’enfant. En fait, je me suis
rendu compte que si j’entretenais cette croyance, effectivement ça allait être très compliqué.
Surtout qu’à ce moment-là, j’ai lancé le programme HERO de manière officielle. Donc, étant
enceinte, ça allait vraiment être une barrière pour moi d’être fatiguée, de ne pas pouvoir lancer ce
programme alors que c’était aussi un projet qui me tenait à cœur autant que d’avoir un enfant.
Donc j’ai dû dépasser cette croyance, trouver d’autres croyances, d’autres modèles, d’autres
femmes qui avaient lancé des projets étant enceintes, qui avaient continué leur carrière
professionnelle tout en ayant des enfants, pour pouvoir me sentir bien avec ça et vivre les deux de
manière épanouie.
Donc ce chapitre des croyances, c’est vraiment pour moi un chapitre qui est très important pour les
hommes et pour les femmes pour pouvoir atteindre ses objectifs et pour pouvoir avoir confiance
en soi de manière durable.
Ensuite il y aura aussi 2 chapitres sur la communication : un sur la communication interne, donc
tout ce qu’on se dit en soi-même. On l’a vu dans l’exercice de visualisation : les pensées qui nous
traversent qui peuvent être positives mais qui peuvent être aussi très négatives. Quand on se casse,
quand on se dit : « Tu y arriveras jamais. C’est pas pour toi, c’est pour les autres » ou « Tu es
moins capable » ou « Tu vaux moins ». Mais il y a aussi toutes les pensées positives.
A côté de ça, il y a toute la communication qu’on va avoir avec les autres, donc les mots qu’on va
utiliser pour s’exprimer, la manière dont on va dire les choses et notre corps, notre physiologie
aussi qui parle.
Il y a aussi un chapitre sur la maîtrise des émotions. On en a parlé précédemment. Alors, il y a un
chapitre sur la discipline, sur la répétition, sur le fait vraiment de s’exercer, de faire les choses de
manière répétitive, d’acquérir de bonnes habitudes. Parce que, bon, Sophie, je suppose que tu le
sais aussi bien que moi, ce n’est pas parce qu’on fait un jogging une fois par an qu’on va se
sculpter un corps musclé mais c’est en le faisant de manière répétitive que les efforts montrent des
résultats.
[SG] : Oui.
[FB] : Donc voilà, c’est un peu le programme HERO qui se fait en 10 secrets, qui peut être fait en
accompagnement individuel avec moi mais qui est accompagné d’un programme informatique.
[SG] : D’accord.
[FB] : Donc il y a deux formules : soit les gens le font seuls chez eux avec le programme
informatique, soit les gens peuvent venir en séances individuelles, de manière accompagnée avec
moi une fois par semaine pour suivre ce programme en plus du programme informatique.
[SG] : D’accord et donc là, toi, tu es installée sur Bruxelles, c’est ça ?
[FB] : Oui. Tout à fait. Dans le centre de Bruxelles.
[SG] : Et le programme informatique, on peut trouver ça où ? Il y a peut-être un site.
[FB] : Il est disponible sur www.programmehero.com.
[SG] : D’accord programmehero.com…
[Florence épelle le site]
OK, d’accord. Très bien, tu nous as donné beaucoup d’éléments de changement. Je pense qu’avec
ça, en appliquant bien les exercices, on va pouvoir démarrer un nouveau tournant. Toutes les
décisions qu’on va prendre vont nous permettre de mettre du nouveau dans notre vie et ensuite
d’atteindre le degré, un premier degré de réussite puisqu’on est dans le sommet « Réussir au
féminin ».
[FB] : Merci beaucoup, Sophie, et je souhaite beaucoup de succès et de réussite à tous nos
auditeurs et nos auditrices.
[SG] : OK, très bien. Merci beaucoup et merci à tous les auditeurs et auditrices. Nous allons
terminer cette conférence et vous allez être renvoyés sur la page des commentaires donc je vous
recommande de poser des questions si vous voulez avoir plus d’éléments. Il y aura une possibilité
d’avoir une séance de questions/réponses avec Florence. Donc posez-lui vos questions ici dans les
commentaires. Faites-nous part de vos retours, de vos expériences. Nous lisons tout cela avec
beaucoup d’attention.
Voilà, je vous souhaite une bonne soirée. Au revoir. A bientôt.
Voici enfin les clés du lâcher-prise !
Par Grégory Wispelaere
[Sophie Gueidon] : Bonjour à tous. Je suis Sophie Gueidon, l’hôtesse de ce sommet virtuel
« Réussir au féminin ».
Si vous voulez lâcher prise en un clin d’œil, à n’importe quel moment de la journée pour votre
plus grand bien et celui de votre entourage, si vous voulez comprendre comment le lâcher prise va
vous amener plus de réussite dans votre vie professionnelle et plus d’épanouissement dans votre
vie tout court, cette conférence est ce qu’il vous faut.
J’ai le grand plaisir et l’honneur de vous présenter aujourd’hui Grégory Wispelaere de
souffledesucces.be. Génial créateur d'énergie positive et d’enthousiasme, Grégory est coach et
conférencier international. Psychologue de formation, il a accompagné pendant 7 ans des PME et
grandes entreprises dans le développement du potentiel humain avant de créer la Business and Life
Focus Académie, une programme d’accompagnement à la croissance personnelle et au
développement d’affaires pour les indépendants et les professions libérales.
Sa mission est de partager les clés du succès avec un maximum d'entrepreneurs et sa passion c’est
de fusionner business et spiritualité joyeuse comme il l’appelle.
Bienvenue Grégory.
[Grégory Wispelaere] : Waouh, Sophie, super ! Merci et félicitations pour ce sommet de la
réussite au féminin ! C »est vraiment avec un grand plaisir que j’y participe avec toute la palette
d'expertes et experts qui m’ont l’air tous aussi géniaux les uns que les autres… Aujourd’hui, effectivement je vais aborder un thème qui me tient à cœur dans mon métier de
coach. C’est le fameux lâcher prise.
Dans cette conférence, on s’est un peu entendu pour la préparer, je vais aborder avec les auditrices
les 2 clés majeures pour lâcher-prise. Je vais aussi aborder la question de comment éviter de
tomber dans le piège du faux lâcher-prise. J’expliquerai un petit peu ce que c’est. C’est un peu le
style « voilà, si ça doit se faire, cela se fera, ça se mettra en place de lui-même », etc. On verra
aussi ensemble comment déclencher, tu en as parlé un petit peu dans la présentation, comment
déclencher instantanément et à n'importe quel moment de la journée le lâcher-prise. C’est quelque
chose de très chouette à vivre. Et aussi comment le lâcher-prise va amener plus de réussite dans la
vie professionnelle, peut amener aussi certaines clés, certaines clés du lâcher-prise peuvent amener
des états de méditation profonde dans tout ce qui est bien-être et confort personnel et gestion de
stress.
Voilà, il y a pas mal de matières que j’ai prévu avoir pendant…je crois qu’on a 1h ensemble.
[SG] : Oui, c’est ça.
[GW] : Voilà, 1h donc j’ai pas mal de matière mais avant ça j’aimerais, Sophie, poser une
question à toi et aux auditrices. Une question toute simple. Simplement prenez un temps pour
réfléchir et noter votre réponse : qu'est ce que le lâcher prise pour vous ? Prenez 30 secondes pour
noter rapidement ces quelques mots-clé : c’est quoi le lâcher prise pour vous ? Et après, Sophie, je
te poserai la question aussi.
[SG] : D’accord. C’est une question difficile en fait.
[GW] : Ah mais oui, c’est pour ça que je la pose dès le départ. [rire] Alors en quelques mots,
qu’est-ce c’est le lâcher prise ?
[court silence]
Ok, c’est noté ?
Alors, Sophie, je te mets sur le grill là pour une fois. [rire]
[SG] : Oui. Alors, je me lance…
[GW] : Oui, vas-y.
[SG] : J’ai mis que pour moi…c’est très mal rédigé mais bon…en vrac, c’est quand on arrête de se
mettre la pression sur un résultat qu’on veut obtenir, je dirai. Il y a différentes sortes de lâcher
prise, je trouve aussi dans la vie. mais il y a à la fois de la confiance quand on lâche prise sur un
événement qu’on attend et qui devrait se produire plus tard dans le futur. Il y a aussi de
l’acceptation par rapport au présent, à ce qu’on vit aujourd’hui. Des fois on a du mal à accepter
que c’est là et qu’on est bien obligé de faire avec. Donc le lâcher prise c’est ça aussi, il faut
accepter que les choses sont comme ça et qu’il faut bien… Et quand je dis « accepter », je veux
bien mettre la nuance. C’est pas accepter au sens d’être d’accord mais c’est accepter au sens
d’admettre que c’est là.
[GW] : Oui.
[SG] : Voilà.
[GW] : C’est super. Alors regardez ce que vous, chères auditrices, et les auditeurs aussi parce que
je crois qu’il y a des hommes aussi qui suivent ce sommet, ce que vous avez noté mais
effectivement, il y a vraiment 2 axes que tu as bien ciblés, qui font le lâcher prise au quotidien
dans ce qui arrive comme événement dans la vie de tous les jours, à chaque moment de la vie et
aussi le lâcher prise par rapport à des objectifs futurs mais aussi le lâcher prise par rapport à des
événements qui se sont passés.
Il y a vraiment effectivement différents lâchers prise.
Pour définir le lâcher prise, je vais me nourrir un peu des mots de Mère Thérésa qui
A dit à un journaliste qui lui posait la question à Mère Thérésa : « Qu'est ce que le bonheur pour
vous ? » Et elle lui a répondu : « Le bonheur, c'est prendre ce que l'on te donne et donner ce que
l'on te prend ».
Eh bien le lâcher prise se résume grosso modo à cette phrase. Le bonheur, c'est prendre ce que l'on
te donne et donner ce que l'on te prend. Notez-la bien. Donc c’est très simple. En définitive, c’est
un peu le fameux adage « vivez, soyez ». Donc vivre, être dans l’instant présent. C’est la meilleure
façon d’être constamment dans le lâcher prise. Or, ce qu’il y a c’est que la majorité des personnes,
on a été éduqué comme ça, ça fait partie de nos schéma mentaux et émotionnels. C’est qu’on va
surexposer à la réalité qui nous entoure… Voilà on reçoit une facture, on reçoit une bonne
nouvelle d’une amie, d’un ami, on a un accident de voiture, on a gagne un petit lot à une loterie,
etc. On va surimposer à cette réalité des croyances, des émotions qui vont laisser des traces, des
empreintes et créer de l'attachement.
C’est ça qui est intéressant : l’attachement aux émotions, aux pensées, au comportement, qui va
créer la douleur et qui va faire en sorte qu’on ne va pas lâcher prise. Et le lâcher prise c’est le
lâcher prise sur ses émotions, sur ses pensées et ses comportements. On va voir tout au long de la
conférence comment justement lâcher prise. En fait, chaque événement… que ce soit une soirée
entre copines, un film, un grand événement de la vie (un mariage ou une naissance) ou d’autres
événements plus négatifs (dispute, perte de boulot, tensions avec les enfants, stress par rapport à
l’argent), tout ça va laisser plus ou moins beaucoup d'empreintes émotionnelles et créer de
l’attachement.
Alors parfois on se dit : « Comment une super soirée avec des copines ou des amis peut créer de la
souffrance ? Je me sens bien ». L’attachement justement à cet émotionnel positif qu’on a vécu
durant la soirée va faire que quand on va revivre une autre soirée, il va y avoir une comparaison.
Donc comme il y a comparaison, on est ramené dans le passé et on n’est plus en train de vivre et
d’être dans l’instant, dans le présent. Donc on ne bénéficie pas, on ne profite pas, on ne goûte pas
à cet instant présent qui est là.
Donc même les événements positifs du passé peuvent être sources de souffrance parce qu’on reste
attaché à l’émotion positive qu’ils ont créée en nous. Donc il n’y a pas seulement, par rapport
notamment au lâcher prise par rapport à des événements passés, il n’y a pas seulement des
événements douloureux sur lesquels c’est important de lâcher prise. C’est aussi des événements
qui étaient des événements joyeux, qui ont laissé des traces positives. C’est intéressant de lâcher
prise sur cet émotionnel positif pour pouvoir vivre pleinement l’instant présent [qui vit ?] toujours
nouveau, toujours porteur de grandes choses et de belles choses.
Alors toute la question c’est comment vivre et être tout simplement ? Comment prendre ce que
l'on nous donne et donner ce que l'on nous prend ? Comment lâcher prise ? [inaudible] Comment
lâcher prise ? Comment lâcher cet émotionnel, ces pensées, ces croyances. C'est ce que je vais
proposer d'aborder maintenant. Je crois qu’on va rentrer dans le vif du sujet.
[SG] : Volontiers. Donc tu nous avais parlé des 2 clés du lâcher prise ? C’est ça que tu vas aborder
maintenant ?
[GW] : Tout à fait. Alors, ce sont 2 clés, il y a sûrement d’autres, ce sont 2 clés que j'ai
découvertes au fil du temps, de mes observations auprès de mes clients, par rapport à mes
expériences personnelles. Je vais vous raconter une petite histoire qui m'a fait tilté sur la première clé.
Il y a une dizaine d'années, j’étais consultant et formateur dans une boite et je donnais
régulièrement des formations dans des grosses entreprises, dans des grosses institutions au service
public. Et un jour j’ai donné une formation à des conseillers en orientation professionnelle qui
faisaient partie d’une grande institution en Belgique. C’était des conseillères, des conseillers qui
venaient de rentrer en fonction et je les accompagnais dans un processus de formation qui durait
plus ou moins 1 an. On se voyait régulièrement, tous les mois, tous les 2 mois, en formation. Au
bout d’un certain temps, j’ai remarqué que pas mal de femmes ne venaient plus aux formations
parce qu’elles tombaient l’une après l’autre enceinte. C’était assez interpellant.
[SG] : [inaudible]
[GW] : S’il te plaît ?
[SG] : Et tu n’y étais pour rien ?
[GW] : Et je n’y étais pour rien, oui ! [rire] Je n’y étais pour rien du tout. J’ai juste constaté, je
n’y étais pour rien, et donc je me suis un peu renseigné. Tiens, comment ça se fait ? Et quand je
parlais avec leurs collègues, en fait c’était des femmes qui essayaient déjà depuis plusieurs mois,
voire, certaines, plusieurs années de tomber enceinte sans succès.
Quasiment du jour au lendemain qu’elles ont trouvé ce job, elles sont tombées enceintes. C’est
quand même assez interpellant. Ça m’a vraiment interpellé. J’ai vraiment [enquêté?] et surtout je
me suis dit : « Mais qu’ont fait toutes ces femmes ? » Elles essayaient de tomber enceintes depuis
plusieurs mois, voire plusieurs des années et elles n’y arrivaient pas. Tout d’un coup il y a un
changement dans leur vie, qui est un changement professionnel et quasiment du jour au lendemain,
hop ! elles tombent enceintes.
En fait, qu’est-ce qu’elles ont fait ? Elles ont mis leur énergie ailleurs. Elles étaient avec : « Voilà,
je veux un bébé, je veux un bébé, un bébé, un bébé », avec toutes les tensions que ça peut
apporter chez une femme mais aussi tensions dans le couple, etc. Le fait d’essayer, de ne pas y
arriver, etc. Et puis, qu’est-ce qu’elles ont fait ? Elles ont transféré toute cette énergie, toute cette
tension dans un nouveau job.
Je ne sais pas si tu as déjà eu, Sophie, l’occasion de changer de job…
[SG] : Oui.
[GW] : Moi j’ai déjà eu l’occasion. Quand on rentre dans un nouveau job, qu’on doit apprendre le
job, il y a énormément… Il y a une surcharge mentale. On doit être à 100% dedans. On de la
nouvelle matière à étudier, des nouvelles relations à créer. Ça veut dire que notre énergie doit être
focalisée, de toute façon elle ne sait pas faire autrement que de se focaliser à 100% sur ce nouveau
job.
Donc qu’est-ce qu’elles ont fait ? Elles ont changé de focus! Ce qui nous amène à la première clé
du lâcher prise. C’est « simplement » le changement de focus. Changer de focus. Comment
changer de focus ? Je ne sais s’il vous est déjà arrivé, vous qui écoutez, d’arriver vers la fin de
l’année, vous êtes proches des vacances, vous êtes un petit peu fatigués. Il n’y a plus rien qui
avance. Vous n’êtes plus si enthousiastes que ça pour votre job, votre activité si vous êtes
indépendants. Vous en avez un petit peu marre. Et, tout d’un coup, les vacances arrivent, vous
partez en congé 1 semaine, 2 semaines. Vous vous videz totalement la tête. Vous changez d’air.
Vous revenez, vous êtes gonflés à bloc. Vous avez plein de nouvelles idées de business, des
nouvelles idées pour aborder votre emploi autrement, voire peut-être changer totalement d’emploi
parce que, voilà, il y a quelque chose qui s’est passé.
Qu’est-ce que vous avez fait ? Vous avez changé de focus en partant en voyage. Vous avez changé
de focus physiquement. Vous n’étiez plus dans votre environnement quotidien. Vous avez changé
de focus émotionnellement, changé de focus au niveau aussi rythme. Vous n’étiez plus dans le
même rythme. Ce qui fait que vous avez lâché les empreintes émotionnelles, les croyances qui
étaient liées à votre fin d’activité juste avant les congés où vous étiez un peu à bout de souffle.
Moi j’ai vécu ça plusieurs fois dans mes boulots. Ça a d’ailleurs été…vous devez faire attention
[rire] parce que ce n’était pas prévu dans ma conférence mais je vais quand même le dire. J’ai
vécu ça plusieurs fois où j’en avais un peu marre du job que je faisais et j’arrivais pas à lâcher
prise sur mon job, c’est-à-dire de le quitter et faire autre chose. En fait, le fait d’avoir des congés,
de lâcher tout à fait au niveau des congés, je revenais avec une nouvelle énergie, ce qui me faisait
encore rester 6 mois en plus jusqu’aux prochains congés, ce qui me faisait rester à mon job
jusqu’au moment où je suis parti.
En tout cas, le fait de lâcher de changer de focus permet de changer d’énergie et d’avoir des
solutions créatives qui arrivent. Alors, comment changer de focus ? Il y a différentes manières. J’ai
parlé ici du voyage. Ça peut être simplement changer de rythme. Ça peut être faire de la
relaxation, de la méditation, faire une journée thalasso. Ça peut être changer d’endroit, aller passer
un week-end dans les Ardennes, dans la forêt ou en retraite dans une abbaye. Ça peut être faire un
hobby créatif. S’il y a le conjoint ou les enfants qui prennent tout le focus, ça peut être quelques
heures par semaine vraiment avoir un changement de focus où il va y avoir un hobby créatif ou du
sport qui vont focaliser à 100% l’attention et ça c’est important.
Le changement de focus c’est, à un moment donné, vous êtes investi à 100% dans quelque chose
d’autre et c’est là que ça se passe. Vous êtes totalement dans l’instant présent et c’est de là que
naissent toutes les solutions créatives. Ça peut aussi être une sortie entre amis, ça peut être faire de
la danse. Ça peut aussi être…je parlais tout à l’heure du lâcher prise par rapport à des événements
passés, ça peut aussi être faire des actes symboliques comme écrire une lettre à ses parents, écrire
une lettre à son ex-conjoint ou à quelqu’un qui est décédé, un acte symbolique, et d’envoyer cette
lettre, de la brûler ou de la déchirer ou quoi que ce soit, de faire un acte symbolique qui permet de
tourner la page. Ça peut aussi être sur une situation du passé dans laquelle on a encore de la
rancœur. Ça aussi ça permet de lâcher prise, de tourner la page. Donc ce changement de focus est
émotionnel, mental et aussi physique.
Ce qui est important aussi, ce que j’ai remarqué aussi dans ce changement de focus c’est qu’il n’y
a pas de refoulement. Parfois on refoule les événements négatifs, j’en parlerai juste après avec la
2e clé, mais le changement de focus va permettre de renouveler l’énergie, d’avoir un apport d’air
frais. Dans cet apport d’air frais, il va y avoir des solutions créatives qui vont arriver. Il va y avoir
un autre regard, tout simplement parce que vous vous êtes nourris d’une autre énergie.
Donc la première clé : le changement de focus. Je vais vous donner un exercice comme ça, après
la conférence, vous allez lister le domaine dans votre vie où vous mettez le plus d'énergie mentale
ou émotionnelle, que ce soit positif ou négatif. Simplement listez ce domaine que ce soit au niveau
privé, professionnel. Là où il y a le plus d'énergie mentale et émotionnelle. Vous allez voir
comment vous pouvez changer de focus pendant 1 ou 2 ou 3 jours, c’est-à-dire non pas ne plus
penser du tout à ce domaine-là mais mettre votre focus sur autre chose totalement. Ça peut être :
« Moi j’ai mon focus sur mon job, je ne peux pas arrêter, je pense constamment à mon job, etc.
OK. Je m’offre une journée ou 1h ou une demi-journée de thalasso ou de déconnexion complète
où je vais être totalement impliqué, ou de sport intensif où je vais être totalement impliqué dans
une autre activité qui va me faire oublier, changer de focus par rapport à ce job par exemple qui
me prend beaucoup d’énergie. »
Vous allez simplement observer après ce qui se passe dans ce domaine de votre vie. Donc c’est
simplement faire une expérience, c’est-à-dire lâcher un domaine, lâcher les pensées, les émotions
d’un domaine de votre vie dans lequel vous mettez énormément d’énergie. Ça peut être… j’ai une
amie de mon épouse qui met énormément d’énergie par rapport à ses enfants. Ça pourrait être
effectivement de prendre du temps pour elle. OK. Donc la première clé : le changement de focus.
Ce qui nous amène, Sophie, à la deuxième clé.
[SG] : Oui.
[GW] : Pour la deuxième clé, j’ai envie de vous vivre un petit processus. D’ailleurs ce n’est pas
un petit processus. C’est une pratique spirituelle ancestrale. Alors je vais vous inviter derrière
votre ordinateur à vous asseoir confortablement et à tendre vos 2 bras devant vous et paume vers
paume, c’est-à-dire les 2 paumes se regardent. Vous avez vos bras devant vous, les 2 paumes se
regardent et elles sont espacées à peu près de 80 cm.
Vous allez fermer les yeux. Vous avez vos mains devant vous. Et vous allez imaginer, vous
rappeler un souvenir agréable. Quand vous avez ce souvenir agréable, vous allez le projeter entre
vos 2 mains. Vous pouvez rouvrir les yeux ou les laisser fermer, ça n’a pas d’importance. Vous
allez simplement imaginer que ce souvenir agréable est entre vos 2 mains avec tout ce qu’il
comporte comme émotions, pensées et qu’est-ce que vous vous dites quand vous regardez ce
souvenir, à quoi vous pensez, comment vous vous sentez…
Une fois que ce souvenir est entre vos 2 mains, vous allez rapprocher vos 2 mains. Vous allez
mettre vos 2 mains sur votre cœur. Vous allez faire rentrer ce souvenir dans votre cœur. Et vous
laissez vos 2 mains sur votre cœur. Vous laissez ce souvenir fondre à l’intérieur.
Toute votre attention est sur le centre cardiaque. En fait, le centre cardiaque est juste au milieu de
la poitrine, entre les deux seins, entre les deux pectoraux, pour les hommes qui nous écoutent.
Tu as fait l’exercice, Sophie ?
[SG] : Oui.
[GW] : Alors comment tu te sens ?
[SG] : Je me sens comme sur un petit nuage.
[GW] : « Comme sur un petit nuage ». OK. Bien.
Généralement, c’est très agréable quand o prend un souvenir agréable et qu’on l’amène dans le
cœur. OK. Maintenant on va faire le même exercice. Toujours les 2 mains devant espacées à 80
cm à peu près. Et vous allez prendre un souvenir, si ça existe, plus ou moins neutre, c’est-à-dire où
il n’y a pas énormément, quelque chose qui vous est arrivé et dont vous n’êtes pas super joyeux en
y pensant mais dont vous n’êtes pas spécialement triste. Quelque chose de neutre. Voilà.
Et vous projetez ce souvenir entre vos 2 mains : les émotions, les sensations, ce que vous vous
dites en regardant ce souvenir. Vous allez faire la même chose, c’est-à-dire que vous allez ramener
avec vos 2 mains ce souvenir dans le cœur, par ce centre cardiaque, au centre de la poitrine. Vous
l’amenez à l’intérieur de vous dans le cœur et vous le laissez descendre.
Alors, Sophie, comment c’était cette fois-ci ?
[SG] : C’était neutre [rire].
[GW] : Voilà. Neutre. OK. Super.
Alors on va faire la 3e partie de l’exercice. Vous remontez vos bras tendus, les paumes des mains
qui se regardent. Fermez les yeux. Là vous allez vous rappeler un souvenir désagréable alors,
attention, on est en conférence, donc prenez un souvenir désagréable mais pas le grand drame de
votre vie. Prenez une petite frustration que vous avez vécue. Pas le gros truc. Simplement un
souvenir désagréable que vous allez mettre entre vos 2 mains. Quelle émotion ressentez-vous ?
Quelles pensées avez-vous ? Voilà, vous mettez ce souvenir entre vos 2 mains.
Et vous faites le même geste : vous ramenez ce souvenir à l’intérieur de votre cœur en ramenant
vos 2 mains sur votre cœur. Vous laissez ce souvenir fondre à l’intérieur de votre cœur.
Et ici, Sophie, comment ça s’est passé ?
[SG] : Ecoute, au début, je n’avais pas du tout envie de le ramener vers mon cœur.
[GW] : Oui.
[SG]: C’était désagréable. Et en le faisant quand même c’est devenu quelque chose de plutôt
agréable.
[GW] : OK. Effectivement tu poses, tu pointes vraiment le doigt sur quelque chose de
fondamental. « Au début j’avais pas envie de l’amener dans mon cœur. » C’est effectivement au
début plus difficile si vous l’avez fait, vous pourrez peut-être le refaire. Vous avez dû sentir au
début comme une petite résistance. C’est seulement si on continue l’exercice que OK, ça peut aller
et ça devient agréable après.
Donc c’est plus difficile. Pourquoi ? Tout simplement parce que, pour faire très basique, on
recherche le bonheur et on fuit le malheur. En gros, on n’a pas trop envie de revivre des trucs qui
nous ont fait mal. C’est du pur conditionnement. Non, moi j’ai mis la main sur le feu, je sais que
ça fait mal, je veux plus la mettre.
L’inconvénient c’est qu’au niveau émotionnel, tout ce à quoi on résiste, on ne veut pas, eh bien ça
[persiste ?]. Quand on résiste à une émotion, à une sensation, à un souvenir négatif, qu’on le met à
distance, celui-ci va s’attacher encore plus. C’est seulement quand on va l’accueillir qu’il va
pouvoir se dissoudre.
C’est le 1er
point, c’est qu’on recherche le bonheur et on fuit le malheur. C’est les 2, il faut
accueillir les 2 avec la même neutralité. Le souvenir agréable, c’était facile, c’était gai. On en
redemande encore ! Avec exactement la même manière, il faut accueillir ce qui est agréable
comme ce qui est désagréable.
La 2e raison pour laquelle c’est plus difficile avec un souvenir désagréable, c’est que tout
événement va laisser son empreinte émotionnelle/mentale. J’ai déjà expliqué tout à l’heure que la
majorité des gens est déjà attaché à cette empreinte et c’est ça qui va créer la souffrance et qu’on
n’a pas envie de vivre ça.
La 2e clé du lâcher prise c’est une clé qui va être plus centrée sur le lâcher prise dans le quotidien,
c'est l'accueil dans le cœur… C’est : prends ce que l'on te donne même si c’est de la colère, de la
tristesse, une difficulté, une facture qui arrive et prends, c’est accueille ça dans ton cœur, laisse ça
fondre dans ton cœur. Et, de là, vont émerger des solutions créatives encore une fois.
La pratique de cet exercice d'accueil au quotidien permet, comme le travail de Byron Katie le
permet… J’aime bien utiliser les paroles de Byron Katie qui dit « tomber amoureux de la réalité ».
Tomber amoureux de la réalité. Eh bien cette pratique d’accueil dans le cœur va vous permettre
de tomber amoureux de la réalité, d’accueillir comme tu disais, Sophie, au début il y a
effectivement lâcher prise. Il y a des choses qui nous arrivent au quotidien et parfois on rumine ces
choses-là. Lâcher prise c’est pouvoir lâcher la-dessus, sur les petites choses du quotidien et c’est
de redevenir amoureux de la réalité.
Ça arrive, ça fait partie de ma réalité, je l’accueille. Ça ne veut pas dire pour ça que je vais
résigner, que je refoule quoi que ce soit comme émotions ou quoi que ce soit. Simplement
accueillir l’événement et de cet accueil va naître quelque chose, va naître une ouverture, va naître
une idée, va naître une libération, va naître une solution créative. C’est vraiment cet accueil qui
permet de faire ça.
Donc si je résume jusqu’à présent, le lâcher prise c'est : donne ce que l'on te prend et prends ce que
l'on te donne. La première clé pour activer le lâcher prise c'est de changer son focus. La deuxième
clé c'est d’accueillir dans le cœur toutes les situations qui arrivent, qu’elles soient positives,
neutres ou négatives.
[SG] : Grégory, tu as montré l'accueil dans le cœur par l'exercice que tu nous as fait faire, est-ce
qu'il y a des subtilités à cet exercice ? Parce que ça pourrait ne pas être évident…
[GW] : Oui, tout à fait. Il y a des subtilités et je vais y revenir dans le point suivant. J'aimerais
aborder maintenant le faux lâcher prise. Donc, promis, j’y reviendrai dans le point suivant. Voilà.
[inaudible] [rire]
C’est le piège…en fait moi je constate… Je travaille beaucoup, j’ai beaucoup de femmes dans mes
séminaires quand même entre 70 et 80% de femmes dans mes séminaires et c’est un piège que
rencontrent beaucoup de femmes (et des hommes aussi) qui font du développement personnel
tombe. Surtout maintenant qu’il y a eu depuis quelques années la sortie du Secret et tout ce qui
fait autour de la loi d'attraction, les séminaires, les livres, etc. Enfin, il y a vraiment autour de cette
loi d’attraction quelque chose qui s’est fait. Ça a ouvert des portes et, en même temps, il y a des
petits travers. Grosso modo c’est j’ai un objectif, un désir, je vais vibrer intensément pour ce désir
et j’ouvre les bras et l’univers va me donner ce que je souhaite. Bon. C’est un peu simpliste,
beaucoup trop simpliste. Il y a des subtilités là-dedans aussi. Mais tout le mécanisme de la loi
d’attraction a amené un genre de faux lâcher prise, c’est-à-dire de se dire : « Voilà j’ai un
événement, un désir, un objectif, un rêve que je voudrais qui arrive, que ce soit une nouvelle
rencontre amoureuse, un nouveau job, changer de maison, etc » et le piège c'est : « OK, si cela doit
se faire, cela se fera ». Si ça doit se faire, ça se fera. Ce n'est pas du lâcher prise, c'est de la
résignation ! Je dirais même que ce n’est pas de la confiance du tout. C’est vraiment de la
résignation.
Pourquoi ? Parce que le lâcher prise, on l’a vu, un changement de focus et l'accueil dans le cœur
de la réalité. Cela ne peut arriver que lorsque vous avez fait tout ce qui est nécessaire pour obtenir
ce qu’on désire. C'est à ce moment là qu’on va lâcher. C’est-à-dire quand j’ai fait les choses, que
j’ai dit : « OK, j’ai fait tout ce que j’avais à faire. Je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus.
OK, j’accueille le fait que ce n’est pas encore là. Je lâche les armes et je m’en remets à la grâce ».
C’est à ce moment-là que ça se passe.
Alors, Sophie, je crois que tu connais un peu l’histoire de ma voiture que je raconte souvent en
séminaire. Je vais raconter une petite subtilité dans cette histoire. Donc à un moment donné de ma
vie, j’avais envie d’avoir une voiture. Je venais d’avoir mon permis de conduire. J’avais envie
d’avoir une voiture. J’avais mis tous les critères de la voiture : comment elle devait être, combien
de kilomètres elle devait avoir, etc. Après je me voyais dans la voiture avec mes chiens à l’époque.
Je me voyais dans la voiture. J’entendais mes amis qui me disaient : « Waouh ! Elle est super, ta
voiture, géniale ! » J’avais vraiment beaucoup de joie, bref, tout ce qu’on vous apprend dans les
principes de la loi d’attraction. Le soir quand je m’endormais, je visionnais cette voiture, je me
voyais dedans parcourir toute la Belgique, etc. Je faisais vraiment des visualisations. Et en même
temps je regardais toutes les petites annonces. J’allais voir dans tous les garages. Je sillonnais
littéralement les garages de la région. A chaque fois que j’allais voir qu’il manquait un détail, un
critère de la voiture que je n’avais pas, par exemple, la couleur n’était pas comme ça, le prix était
légèrement élevé, je disais : « Non, non, non. »
Vraiment je faisais tout ce qui était possible et imaginable. J’étais vraiment focalisé. Je reprends le
mot « focalisé » sur la voiture, la voiture, la voiture… Et un jour, je me souviens toujours, j’étais
au volant de la voiture de ma mère, un jour je me suis dit : « OK, bon, je lâche, tant pis. Si j’ai pas
cette voiture, ce sera une autre. Basta. Je remets les armes. Je lâche ». Et à cet instant-là, ça a duré
peut-être une demi-seconde. Pouf ! Mon regard a été attiré sur une pelouse et qu’est-ce qu’il y
avait sur la pelouse ? La voiture de mes rêves avec tous les critères possibles et imaginables.
Donc j’avais fait les choses, tout ce qui était possible de faire. A un moment donné, à ce moment-
là, j’avais mis tellement d’énergie pour atteindre l’objectif… C’est le fait de se dire : « OK, j’ai
mis l’énergie. Il y a beaucoup d’énergie qui est mise et je lâche, je change mon focus. J’accueille
dans le cœur… » Ici, c’est ça qu’il y a eu. Un accueil de la réalité. OK, j’ai pas cette voiture et je
suis OK si je ne l’ai pas et si c’est une autre qui arrive. Et le fait d’accueillir ça, hop, lâcher prise et
l’objet du désir était là.
Donc c’est vraiment important de faire attention à l'action, l’action avant le lâcher prise. Bien
souvent, je remarque, parce que je donne des séminaires aussi sur la loi d’attraction, je lis
énormément de livres, je regarde ce qui se dit, je regarde les vidéos sur YouTube, etc. J’écoute
des CDs sur la loi d’attraction. souvent le discours de la loi d'attraction dénigre ou minimise cette
partie essentielle dans la manifestation d'un désir ou d'un rêve ou d'un objectif qui est l’action.
Agir avant de lâcher et pour lâcher : changer de focus et accueillir dans le cœur. Ainsi on prend ce
que l'on nous donne et on donne ce que l'on
nous prend. Bref, vivez, soyez.
[SG] : Et comment fait-on dans les petites choses du quotidien pour lâcher prise ? Par exemple, ça
m’arrive épisodiquement d’avoir des clientes qui viennent et qui cherchent à rencontrer le Prince
Charmant. J’appelle ça parfois le syndrome du Prince Charmant parce que justement elles se sont
fait une idée de ce que devait être le compagnon idéal et elles sont parfois, je trouve, fermées à un
autre homme qui se présenterait qui a toutes les qualités mais pas les caractéristiques du Prince
Charmant. Donc là, elles sont perdues. Elles ne savent pas si c’est le bon ou si c’est pas le bon.
Enfin… donc, voilà, comment est-ce qu’on fait quand on a une idée de comment les choses
devraient se présenter et c’est parfois ce que la loi d’attraction nous enseigne. Comment on fait
pour accueillir que les choses peuvent parfois être différentes et c’est pas pour autant que ce n’est
pas la bonne réponse ?
[GW] : Tout à fait. Je vais répondre spécifiquement dans ce cas-là. Je vais changer un peu l’ordre
de ma conférence parce que, effectivement, ça me fait penser que c’est exactement la même chose
en terme de dans la vie professionnelle où on se fixe des objectifs avec des dates, etc et on veut
développer son activité dans tel sens, etc. C’est exactement la même chose pour ces dames,
comme tu dis, qui viennent et qui ont une idée bien déterminée de ce que doit être l’homme de leur
vie. Cela crée une tension quand quelqu’un arrive qui correspond à ce qu’elles ont envie de vivre
mais qui ne représentent pas tous ces critères, elles ne savent pas l’accueillir.
[SG] : Oui, c’est ça.
[GW] : Donc ça crée souvent parce qu’elles sont attachées à cette croyance, cette idée de ce que
doit être un homme.
Alors il y a un point intéressant que j'ai remarqué pour obtenir plus rapidement et plus facilement
des objectifs (soit relations amoureuses, ou au niveau professionnel ou autre), c'est encore une fois
un changement de focus. Ici, les dames dont tu me parles, elles sont focalisées sur quelle forme
l’homme idéal doit prendre : il doit être grand, brun, yeux châtain, il doit avoir tel métier, ceci,
cela… Donc elles se sont fait une image, elles sont focalisées sur l’image de l’homme, OK ?
[SG] : Oui.
[GW] : Donc le changement de focus à faire, c’est au lieu d’être focalisé sur la forme de cet
homme c’est d’être focalisé sur la forme mais aussi sur le « Comment je vais le trouver cet
homme-là ? » Sur le « comment » aussi, des personnes qui sont focalisées sur « Comment je vais
faire ? » Donc c’est de changer de focus et de mettre le focus sur « quelle émotion j’ai envie de
ressentir avec un homme ? » ou « quelles sont les émotions que j’ai envie de ressentir avec un
homme ? » et de se focaliser sur les émotions que j’ai envie de ressentir. Là, dans une relation
amoureuse : j’ai envie de me sentir en sécurité, j’ai envie de me sentir en paix, en même temps en
joie, j’ai envie de me sentir en vie. OK. C’est se focaliser sur ces émotions là plutôt que sur la
forme de l’homme idéal avec tous ses critères et de nourrir ces émotions au quotidien.
Ce qui est super intéressant avec ce changement de focus, au lieu d’être focalisé sur la forme d’un
objectif, de se focaliser sur l’émotion que l’on veut vivre une fois l’objectif atteint, c’est qu’il y a 2
éléments qui arrivent : soit l'objectif se réalise plus rapidement que prévu, on ne s’y attend pas…
Et là il y a vraiment un accueil parce qu’en fait si je prends le cas de la rencontre amoureuse, on
est tellement déjà dans cette énergie de vivre, d’être en joie, d’être en sécurité, etc qu’on ressent
cette énergie dans la personne en face de nous au-delà des critères physiques et autres qu’on a pu
se mettre au niveau mental. C’est vraiment un ressenti. Donc soit ça arrive plus rapidement soit je
prends plutôt un autre type d’objectif, le désir de l'objectif qu’on s’était fixé n’était pas
spécialement (je prends certains objectifs professionnels…), voilà on voulait absolument atteindre
tel chiffre d’affaires et on se rend compte qu’en fait ce qu’on veut vivre c’est la sécurité. Et le fait
de vivre un état de sécurité fait en sorte qu’on n’a plus besoin de se mettre la pression, d’avoir un
objectif de chiffre d’affaires, qu’un autre objectif plus raisonnable peut tout à fait suffire. Donc
soit le désir ou l’objectif va disparaître ou se transformer, devenir autre.
Ça c’est par rapport au quotidien, dans l’exemple que tu m’as donné je dirais que c’est plus…
même par rapport à un objectif futur : « Je veux créer une nouvelle relation amoureuse » donc on
est plus dans quelque chose de futur. Il y a vraiment ce changement de focus de la forme vers
l’émotion qu’il y a derrière l’objectif. Mais je vais y revenir tout à l’heure.
Dans les exemples du quotidien, il y a tout ce qui nous arrive. Voilà, on reçoit par exemple une
facture ou on se dispute avec ses enfants ou avec son conjoint… encore une fois, ça laisse une
trace, c’est-à-dire qu’il y a des personnes en séminaires qui reçoivent une facture et qui disent :
« Moi j’ai une boule au ventre et ça me lâche pas de toute la journée. Je n’arrive pas à lâcher prise
sur cette boule au ventre et ça tourne dans la tête ». Même chose une dispute avec un conjoint ou
avec ses enfants peu rester dans le corps et dans la tête pendant toute une journée, voire plus.
Donc comment lâcher ces empreintes émotionnelles et mentales des événements qui se présentent
à nous ?
Je vais faire un exercice. J’aime bien les exercices. Tu peux le faire aussi, Sophie, si tu veux. Vous
allez penser à quelque chose de triste, un souvenir triste, quelque chose pour lequel vous éprouvez
de la tristesse. Pas le plus grand drame de votre vie encore une fois, je n’ai pas envie de vous voir
pleurer comme une madeleine derrière votre ordinateur. Simplement pensez à quelque chose de
triste, un souvenir, quelque chose qui vous est arrivé et que vous avez appris, que vous étiez un
peu triste. Voilà, pensez à ça. Faites revenir ce souvenir. Observez comment est votre corps,
comment est votre respiration, comment sont vos épaules, comment sont les muscles de votre
visage, comment sont vos lèvres.
OK. Bien. Vous avez bien noté comment c’était. Maintenant ce que vous allez faire, ce que tu
peux faire aussi, Sophie, déjà c’est de me dire, de noter grosso modo comment était votre corps.
Sophie dis-moi quelques feedbacks sur comment tu étais dans ton corps, comment il était
positionné.
[SG] : J’ai plutôt tendance à regarder vers le bas, à me sentir comme si j’avais un poids sur les
épaules….
[GW] : Oui.
[SG] : …à être petite, à tout minimiser, tu vois ? Tout [resserrer ?]…
[GW] : Oui. OK, super. …[Tout resserrer ?], un poids sur les épaules, voilà. Peut-être que
certaines d’entre vous auront baissé la tête, courbé les épaules, avec la bouche fermée...Voilà.
Donc vous avez pensé à quelque chose de triste. Maintenant ce que je vous… parce que ce n’est
pas très gai…Maintenant ce que je vais vous demander c’est de faire revivre un souvenir joyeux.
Vraiment un souvenir d’un moment de votre vie où vous vous êtes vraiment sentis en joie, pleins
d’énergie. C’était très gai. Allez-y, faites revenir ce souvenir-là en vous. Observez comment est
votre posture, comment vous tenez votre tête, comment sont les muscles sur votre visage,
comment sont vos lèvres, comment ça se passe. Votre niveau d’énergie. Observez tout ça, vous
pouvez le noter.
Sophie, dis-moi, comment est ton corps là maintenant quand tu penses à ce souvenir joyeux ?
[SG] : Je me suis redressée. Je suis tournée vers l’extérieur alors qu’avant j’étais plutôt ramenée
vers moi. Et autant avant ça se passait vers le bas, tu vois je regardais plutôt le sol…Là j’ai envie
de regarder en l’air. J’ai relevé la tête.
[GW] : OK, alors sur le visage, tu tirais la tête ou il y avait un sourire ?
[SG] : Oh non, non. Bien sûr. Je souriais, oui.
[GW] : Oui, OK, il y avait le sourire. Alors reprends cette physiologie-là où tu t’étais redressée, tu
avais un sourire, tu avais tendance à regarder vers le haut. Reprenez toute cette physiologie-là.
Maintenant dans cette physiologie-là, avec le sourire et tout ça, essaie de repenser au souvenir
triste que tu avais tout à l’heure en gardant cette physiologie-là, avec le sourire, la colonne
vertébrale redressée, ouverte.
Est-ce que tu arrives à te reconnecter à ce souvenir triste dans cette posture ?
[SG] : Non, dans cette posture-là, non.
[GW] : Waouh !
[SG] : Si j’avais [la poser ?], j’y arriverai peut-être mais pas immédiatement en tout cas.
[GW] : Voilà. Donc c’est vraiment très intéressant pour les personnes qui ont fait la PNL, c’est
assez connu, c’est que votre physiologie, la manière dont vous vous tenez, votre posture, ce que
vous faites avec vos muscles va conditionner votre état émotionnel, va conditionner les types de
pensées auxquelles vous allez avoir accès, les émotions auxquelles vous allez avoir accès et
comme les pensées et les émotions conditionnent vos actes et que vos actes conditionnent les
résultats, votre physiologie a un impact majeur sur comment vous abordez et comment vous
trouvez des solutions à ce qui vous arrive dans la vie.
Quand on maîtrise sa physiologie, on maîtrise ses émotions, ses pensées, ses actions, et donc ses
résultats. Donc dans les événements de la vie de tous les jours, que ce soit une dispute, une facture
qui arrive, une mauvaise nouvelle, c’est d’avoir, et ça c’est vraiment un réflexe, il y a rien à faire,
l’entraînement, tout de suite d’observer : « Tiens, qu’est-ce que ça provoque en moi ? Dans quelle
physionomie ça me met ? Je me dispute avec mon conjoint, voilà, je me sens en colère, j’ai les
mâchoires serrées, le cœur tout serré, tout fermé. Ah j’ai la rage ! » OK, il y a cette physiologie-là.
Si je change la physiologie, parce que j’ai beau dire : « Non, je ne peux pas être en colère. C’est
quand même pas bien d’être en colère avec les mâchoires serrées ». Si je suis en train en plus
d’être en colère et me flageller parce que je suis en colère, ça ne va pas changer l’histoire. Mais si
je décide de changer ma physiologie, de dire : « OK, je me redresse un peu, je desserre les
mâchoires. Je refais un sourire. Automatiquement, qu’est-ce qui va se passer ? L’émotion de la
colère va se transformer. La pensée va se transformer et je vais avoir d’autres idées d’échange
relationnel qui vont arriver.
Une fois que j’ai changé de physiologie dans le quotidien donc je reçois une facture « Merde ! »
La boule au ventre… qu’est-ce que je peux faire ? De toute façon elle est là. Ce qui est important
c’est de lâcher l’empreinte émotionnelle que cette facture laisse. Lâcher prise sur cette empreinte,
changer de physiologie. Je me mets un super disque et je danse ! Là, automatiquement, la boule au
ventre va disparaître.
Et quand j’ai changé de physiologie donc changer de focus physique, je peux accueillir dans le
cœur, c’est vrai qu’on a fait l’exercice avec les bras tendus, paume contre paume, avec le souvenir
entre les 2 et on amène les bras vers le cœur. On peut… Vous pouvez pratiquer et pratiquer cet
exercice et après vous pouvez le pratiquer sans plus devoir mettre vos bras devant vous ni quoi
que ce soit, simplement par la pensée prendre la facture, prendre la relation et les mettre dans le
cœur.
Tu m’avais demandé tout à l’heure, Sophie…
[SG] : Oui.
[GW] : S’il y avait des subtilités de cet exercice d’accueil dans le cœur.
[SG] : Oui.
[GW] : Il y a bien entendu des subtilités. Il y a quelque chose qui rend cette pratique vraiment très
puissante. La 1e subtilité c’est de porter toute son attention dans le cœur. Parfois on a l’habitude
d’être dans la tête et difficile de porter notre conscience dans le cœur. Alors moi j’ai trouvé un
petit truc parce que je suis quelqu’un d’assez mental. Au début j’avais vraiment des soucis quand
on me disait : « Mets ta conscience dans ton cœur ». Donc j’ai trouvé un petit truc, je vous le livre.
C’est, en fait, quand vous fermez les yeux, vous faites un petit sourire sur vos lèvres et vous avalez
votre salive en imaginant votre sourire descendre avec votre salive. Donc vous suivez avec votre
attention tout le parcours de la salive et du sourire. Vous allez voir qu’au niveau de la sensation
dans l’œsophage, ça s’arrête à peu près au niveau du centre cardiaque et là vous portez votre
attention au niveau du cœur. Ça c’est la première [inaudible], c’est vraiment d’avoir votre
attention au niveau du cœur.
Ensuite quand vous ramenez la situation dans le cœur, c’est de répéter tout bas dans le cœur, en
même temps : « Je te remercie, je t’aime. Je te remercie, je t’aime ». C’est vraiment d’avoir une
intention de gratitude et d’amour par rapport à l’événement qui est en train de se produire à travers
ce que la réalité offre comme expérience à vivre, d’avoir cette intention de gratitude et d’amour.
Rien que ces deux mots-là : « Je te remercie, je t’aime », ça va faire fondre à l’intérieur et vous
allez avoir de la magie qui va se passer.
Je vous dis ça, c’est vraiment du vécu parce que moi pendant longtemps j’étais une huître [rire]. Je
ne te l’ai peut-être jamais dit Sophie mais pendant longtemps j’étais une huître.
[SG] : Non.
[GW] : C’est-à-dire que relationnellement parlant, quand j’avais des conflits avec mes petites
amies ou quoi que ce soit, je me fermais comme une huître, quelque chose de pas croyable. Je
restais parfois des journées entières comme une huître, le cœur fermé et tout ça. Et vraiment,
franchement maintenant quand il y a encore des trucs qui se passent, c’est rester le cœur ouvert et
accueillir la situation, la faire fondre dans le cœur et il y a quelque chose de magique qui se passe.
Donc même si le cœur a beaucoup souffert, il y a toujours moyen de le réveiller et ça « Je te
remercie. Je t’aime » ce sont 2 mots magiques, vraiment 2 mots magiques. Vous répétez en fait le
processus jusqu’au moment où vous sentez une fonte de cette émotion ou un accueil total de la
situation.
Voilà, ça avance vite. Je ne sais pas si j’ai encore le temps.
[SG] : Oui, alors attends que je regarde l’heure. Oui je pense que tu peux y aller.
[GW] : OK.
[SG] : Tu voulais encore nous partager quelque chose ?
[GW] : Oui j’ai préparé un exercice de fin, mais avant cela j’avais encore 2 thématiques de lâcher
prise qui me tiennent à cœur. On a déjà parlé d’une mais je vais juste la rappeler rapidement.
Comme tu l’as dit au début ma mission est d'accompagner les femmes et les hommes aussi dans leur développement d'affaires, leurs croissances personnelle et spirituelle car
pour moi les 2 sont intimement liées. J'aime aborder le lâcher prise à la fois dans le cadre du
business pour atteindre de meilleurs résultats et dans le cadre de la méditation pour vivre des états
de bonheur, toucher ces états de bonheur, ces états sublimés de l’être beaucoup plus profonds et
avoir la connexion avec soi beaucoup plus intense.
Donc le lâcher prise, dans ces 2 pôles, est vraiment une clé essentielle. Dans la vie professionnelle,
voilà tu m’as fait changer un peu la conférence avec la femme qui avait l’objectif d’avoir un
homme..
[SG] : Oui.
[GW] : Dans la vie professionnelle c’est la même chose, on a souvent des objectifs que l’on se
fixe et ça doit arriver sous une certaine forme. Là, ce sera : « Qu’est-ce que j’ai envie de vivre
comme émotion ? ». Changer son focus non plus sur la forme de l’objectif professionnel mais sur
l’émotion, sur l’état d’être. Qu’est-ce que j’ai envie de vivre à travers ça ? Et de se focaliser sur les
émotions et les sensations physiques. Et alors soit l’objectif va se réaliser plus rapidement soit il
ne se réalisera pas mais on aura le vécu émotionnel et la sensation comme si l’objectif s’était
réalisé. Ça ne portera pas préjudice.
Ça c’est vraiment dans le cadre d’un lâcher prise sur un objectif futur que l’on s’est fixé dans sa
vie professionnelle mais, comme tu me l’avais dit tout à l’heure, aussi dans la vie de couple sur ce
qu’on voudrait comme partenaire.
Dans la méditation, je prendrai l'autre clé…Ici on a vu le changement de focus au niveau business.
Dans la méditation, je prendrai l'autre clé qui est l'accueil dans le cœur. Alors s’il y a des
personnes, des auditrices qui méditent, font de la relaxation ou de l’auto-hypnose, se mettent dans
des moments de silence intérieur pour pouvoir se recentrer, se ressourcer à l’intérieur, souvent on
le fait sur un objet. Par exemple on se concentre sur une bougie, sur la respiration, sur un mantra
(des mots que l’on répète) et ce n'est pas toujours évident de faire abstraction des pensées et de se
laisser aller à l'état de méditation et que cette étape prenne de plus en plus de place. Bref ce n'est
pas toujours évident de lâcher prise.
Ce que je vais révéler ici est un raccourci, ça m’a mis des années à découvrir ce raccourci, et je
vous jure, ça va vous faire gagner, si vous êtes adeptes de la méditation ou si vous voulez démarrer
la méditation ou si vous vous demandez si ce ne serait pas intéressant de démarrer la méditation ne
fût-ce que pour vous recentrer et que vous avez en même temps… « Moi je suis très dans la tête,
ce n’est pas pour moi, etc ». Franchement ça va vous faire gagner 20 ans de méditations
mesdames.
Généralement je ne donne ce petit détail technique que dans mes séminaires et parfois dans
certaines conférences privées. Ici, je vous le livre. J’aime bien quand il y a des grands événements
de livrer des clés essentielles pour diffuser à un maximum de monde. Voilà. Pour lâcher prise
lorsque vous êtes en méditation et que vous voulez vraiment vous laisser aller à des états très
profonds [d’unicité ?], d’abord placez votre conscience dans le cœur donc le centre cardiaque
entre les deux seins, entre les deux pectoraux. J’ai dit tout à l’heure que vous pouviez porter
l’attention dans le cœur en faisant un sourire et en avalant votre salive et en suivant le trajet de la
salive jusqu’au centre cardiaque et là vous portez toute votre attention dans le cœur. Ça c’est une
première chose.
La deuxième chose c’est que si vous méditez, par exemple, sur la respiration, vous imaginez que
vous inspirez et expirez par le cœur. Si vous méditez sur la flamme d’une bougie, vous imaginez
la flamme d’une bougie dans le cœur. Si vous méditez en répétant un mantra, la même chose,
vous imaginez que le mantra, vous le dites à travers le cœur. Donc toujours centrer l’objet sur
lequel vous êtes en train de travailler, l’objet de méditation, toujours l’amener dans le cœur aussi.
Ensuite vous faites une pratique qui est la marche à reculons dans le cœur. Alors la marche à
reculons dans le cœur, c’est quoi ? C’est simplement en fermant les yeux, vous imaginez que vous
marchez à reculons dans votre cœur. Plus vous marchez à reculons, plus vous lâchez prise. Plus
vous vous mettez en retrait, plus vous laissez l’expérience de la méditation se faire. Donc vous
passez du cœur émotionnel à votre cœur spirituel et vous restez focalisés sur « OK, je marche à
reculons dans le cœur et j’ai la bougie ou j’ai le mantra ». Vous restez focalisés sur ces 2 éléments.
Vous allez voir que très vite vous allez tomber dans des états méditatifs beaucoup plus profonds
parce qu’en fait la marche à reculons dans le cœur permet le lâcher prise. Vous vous mettez en
retrait. Vous vous retirez petit à petit et vous laissez les choses se faire en vous. Donc ça c’est pour
les personnes, les auditrices qui veulent expérimenter la méditation plus profonde et plus
rapidement.
Comme vous le voyez avec ces 2 exemples, encore une fois, c’est toujours la même chose :
changer de focus, et accueillir dans le cœur. Changer de focus et accueillir dans le cœur.
Juste avant de nous quitter, je veux vous faire voyager dans le cœur, vous faire goûter à ce petit
voyage, donc je vais vous inviter mesdames et messieurs qui écoutez à vous installer
confortablement sur votre siège, votre fauteuil, bien vous sentir vos fesses sur votre chaise, votre
dos sur la chaise, le fauteuil. Laissez tomber vos épaules. Vous allez mettre une main sur le ventre
juste en dessous du nombril. Vous allez prendre quelques grandes inspirations dans votre ventre.
Quelques grandes inspirations ventrales. Inspirez profondément et expirez en appuyant sur votre
ventre avec votre main. Et tout doucement si ce n’est pas encore fait, je vous invite à fermer les
yeux et à vous centrer sur votre respiration centrale. Imaginez que dans votre ventre, il y a une
source d’énergie.
Et de cette source d’énergie va descendre 2 filaments dorés, le long de vos jambes, jusqu’à vos
pieds. Ces 2 filaments dorés descendent à travers vos pieds et s’enfoncent dans le sol. Au moment
où ils s’enfoncent dans le sol, ils se transforment en racines puissantes. Ils s’enfoncent encore plus
profondément dans le sol. Vous sentez des racines puissantes et profondes qui se nourrissent de
l’énergie de la terre encore et encore.
Vous allez appuyer vos pieds sur le sol et sentir cette énergie de la terre remonter le long des
racines, jusque dans les jambes. Vous sentez cette énergie remonter jusque dans les jambes et
jusque dans le ventre. Et imaginez que de cette sphère lumineuse, cette sphère d’énergie dans le
ventre, il y ait un autre filament doré qui parte le long de votre colonne vertébrale jusqu’au
sommet de votre crâne et qui s’en va loin, loin, loin dans l’univers, vous tirant légèrement vers le
haut.
Ce filament doré s’enfonce loin, loin dans l’univers et se nourrit de toute l’énergie cosmique. Vous
pouvez percevoir cette énergie lumineuse et rapide descendre le long de ce filament doré et rentrer
à l’intérieur de votre crâne et descendre le long de votre colonne vertébrale, se marier à l’énergie
puissante et stable de l’énergie de la terre.
Sentez ce mélange qui se fait dans votre ventre.
Maintenant, je vous invite à faire un léger sourire sur vos lèvres et à avaler plusieurs fois votre
salive en imaginant votre sourire qui descend avec votre salive dans votre œsophage. Et vous
suivez ce sourire jusque dans votre cœur, ce centre cardiaque ou centre de votre poitrine. Et laissez
rayonner un sourire dans le cœur.
Je vous invite maintenant à imaginer un canal qui s’ouvre entre votre ventre et votre cœur. Toute
l’énergie qui est dans votre ventre va monter jusque dans le cœur et nourrir ce sourire du cœur.
Sentez ce sourire du cœur qui grandit, qui grandit, qui grandit, qui prend en intensité.
Maintenant je vous invite à marcher à reculons dans votre cœur avec ce sourire. Vous marchez en
toute confiance à reculons dans votre cœur encore et encore. A chaque pas, c’est un plus grand
sourire qui vous vient sur le visage et dans le cœur. Encore, marchez encore à reculons. Encore,
encore.
Peut-être que le corps a envie de suivre un peu. Laissez. Laissez vous aller. Peut-être arriverez-
vous dans espace vaste de paix et de calme. Un espace d'accueil et silencieux où toute chose qui
arrive dans cet espace fond dans un amour infini. Marchez encore à reculons dans cet espace vaste
et silencieux de votre cœur avec un grand sourire. Répétez-vous simplement [inaudible]: « Je me
remercie. Je m’aime. Je me remercie. Je m’aime. »
Petit à petit, vous allez reprendre conscience de votre corps, de vos fesses sur votre chaise, de vos
pieds sur le sol. Vous allez prendre une grande inspiration et, tout en restant centré sur votre cœur,
et sur ce que vous avez vécu, vous allez ouvrir les yeux. Et peut-être prendre quelques instants
pour noter ce que vous avez vécu, des sensations, les émotions aussi. Il y a eu peut-être des mots
qui sont venus.
C’est vraiment une pratique que je vous invite à faire régulièrement. C’est une petite méditation
rapide. Vous avez vu, ça prend même pas 10 minutes. Vous pouvez le faire, bien entendu,
beaucoup plus longtemps. Ici, nous sommes pris par le temps des conférences. Vous pouvez
vraiment prendre le temps de plonger dans cet état [d’aller ?] encore plus loin dans votre cœur et
de rester là-dedans. Vous allez voir que petit à petit dans votre vie de tous les jours, quand vous
allez accueillir votre cœur, vous allez directement mettre tout ce qui arrive comme nouvelles
positives ou négatives, vous allez le mettre dans ce vaste endroit, ce vaste lieu de paix et de silence
où ça va pouvoir fondre totalement dans l’amour de vous-même, l’amour de vous-même. Vous
allez avoir beaucoup plus de paix, être dans le lâcher prise régulièrement.
Voilà, sophie. Et toi ? Ton bref feed-back ?
[SG] : Magnifique, c’était magnifique. Ça m’a fait penser à une émission que j’avais vue il y a
quelques temps sur des personnes qui avaient fait une expérience de mort imminente…
[GW] : Oui.
[SG] : …et qui décrivaient le tunnel et cet amour. Et les personnes qui disaient : « J’ai toujours eu
beaucoup d’amour dans ma vie mais là ce que j’ai connu c’était encore plus que tout l’amour que
j’avais déjà reçu. » Et ils parlaient d’un jardin merveilleux qui ressemblait un peu au paradis.
Voilà je ne dis pas que j’étais un peu au paradis mais je sentais qu’avec quelques pratiques, ça
pouvait venir.
[GW] : Oui. Tout à fait. Super. Donc, en synthèse, vous savez maintenant quelle porte vous donne
accès au bonheur : « donne ce que l'on te prends et prend ce que l'on te donne ». Vous avez reçu les 2 clés majeures pour franchir cette porte. Le changement de focus et
l’accueil dans le cœur. Vous savez maintenant comment lâcher prise quasi instantanément en
changeant votre physiologie et en accueillant dans le cœur avec intention « Je te remercie, je
t'aime ». Pour lâcher prise sur l'atteinte d'un objectif, vous savez maintenant que votre focus doit
être sur l'émotion que vous voulez ressentir et non pas sur la force de votre objectif et vous venez
de recevoir un raccourci pour atteindre des états très profonds de méditation et faciliter l'accueil
dans le cœur avec cette fameuse marche à reculons dans le cœur.
C’était ce que je voulais vous offrir, vous partager par cette conférence que vous écoutée. Je vous
invite à partager avec un maximum de monde ces conférences parce que c’est que bonheur, voilà,
Sophie.
[SG] : Ah oui, tout à fait. Vraiment je te dis un grand merci, Grégory, pour ce voyage au cœur du
lâcher prise. C’était vraiment une expérience formidable. J’ai envie de te demander maintenant
pour ceux et celles qui auraient envie d’en savoir plus sur toi et tes activités, comment est-ce qu’on
peut faire pour faire appel à toi ?
[GW] : Comme je l’ai déjà dit, ma spécialité c’est vraiment la fusion entre la croissance
personnelle, spirituelle et le développement d’affaires. Je donne des séminaires à la fois très
vivants, très ludiques et très intenses où les participants apprennent à développer et leur business
et leur croissance intérieure, à ce qu’il n’y ait plus aucune friction entre les deux. Il y a donc
beaucoup de pratiques de développement personnel, de méditation, qui côtoient des stratégies
marketing et de développement d'affaires. J'ai aussi en
projet des retraites spirituelles. Pour avoir les différentes informations, j’ai un nouveau site qui est
quasiment fini mais encore un peu en création. C’est www.blfacademie.com. Sur ce site, il y aura
énormément de choses.
[SG] : Académie, tu écris avec « ie » à la fin ?
[GW] : « ie » oui, en français.
[SG] : D’accord, très bien.
[GW] : Donc, vous pouvez aller sur le site, vous y inscrire et vous serez prévenus quand… le
lancement du site va se faire avec toutes les belles surprises que vous pourrez recevoir.
[SG] : Super. Très bien. Merci beaucoup Grégory.
[GW] : Merci à toi, Sophie.
[SG] : Merci, oui. Pour toutes les personnes qui nous écoutez là maintenant, vous vous allez être
redirigés sur les commentaires et donc je vous invite à laisser des commentaires, à laisser vos
questions puisqu’il y aura des séances de questions/ réponses qui seront proposées par la suite.
Vos témoignages, tout ce que vous avez envie de faire comme retour sur cette conférence. Et,
surtout, si vous avez des questions et vous voulez aller plus loin, s’il y a des choses que vous
n’avez pas bien comprises, allez-y. La page de commentaires est faite pour vous. C’est le lieu où
vous pouvez vous exprimer et échanger avec les autres éventuellement. C’est votre page à vous. Et
voilà à tout bientôt. Au revoir tout le monde.
[GW] : A tout bientôt. Au revoir à tous. Au revoir.
Multiplier ses sources de revenus grâce au web
Par Stéphanie Hétu
[Sophie Gueidon] : Bonjour à tous, je suis Sophie Guédon, organisatrice de ce sommet virtuel
« Réussir au féminin ». Si vous avez envie de découvrir tout ce qu’Internet peut apporter dans la
vie professionnelle d’une femme et en quoi c’est vraiment un outil idéal pour les femmes, en
particulier les femmes entrepreneurs, il faut absolument que vous fassiez la connaissance de
Stéphanie Hétu.
Stéphanie est une référence sur le Net francophone depuis 1999, et c’est même la référence
féminine du marketing Internet.
Stéphanie Hétu est canadienne, c’est la fondatrice de Succès Internet Incorporation, une entreprise
multiforme qui combine à la fois un laboratoire de marketing d’environ 206 sites propres, qui sert
à tester des techniques de marketing, une entreprise de services qui offre une gamme complète de
services de marketing web en français pour des entrepreneurs situés partout dans le monde, un
département formation où Stéphanie enseigne aux entrepreneurs comment utiliser le Web pour
développer leur entreprise, et à côté de ça, l’entreprise de Stéphanie a également une activité
d’édition. Elle publie un magazine pour les femmes entrepreneurs, pour les aider à faire grandir
leur entreprise d’une manière positive.
Stéphanie adore enseigner et elle pense qu’il est très important pour les entrepreneurs d’apprendre
à utiliser le Web correctement.
Même si vous n’avez pas vocation à faire le travail vous-même par la suite, il est important que
vous sachiez prendre les meilleures décisions concernant votre entreprise et c’est ce qu’elle va
vous enseigner aujourd’hui.
Alors, Stéphanie, aujourd’hui, tu vas nous présenter six sources de revenus que l’on peut
développer sur Internet pour augmenter le succès de son entreprise.
[Stéphanie Hétu] : Oui tout à fait. Souvent les gens pensent que le Web, ça se limite à avoir un
site Internet corporatif et c’est tout. Et je veux vous démontrer qu’il y a d’autres façons d’ajouter
des revenus par le Web et hors ligne en même temps, qui vont se combiner ensemble pour assurer
un peu la pérennité de votre entreprise, pour que votre succès soit bien établi à long terme.
Puis je voulais vous parler aujourd’hui des sources de revenus qu’on peut utiliser sur le Web, qui
vont vous permettre d’arrêter un peu d’échanger votre temps contre l’argent. Donc on va voir,
pendant cette conférence, comment ajouter des sources de revenus qui vont tout de même vous
laisser la liberté de vivre votre vie personnelle de manière riche et surtout en respct avec vos
valeurs.
C’est bien beau, le Web. Tout le monde vous dit d’y aller, tout le monde vous dit qu’il faut être en
ligne, que c’est absolument important, que si vous y êtes pas, votre entreprise va mourir et que
c’est la fin du monde... Mais il faut quand même le faire sans avoir à y passer toutes nos journées.
Quand on est entrepreneur, on est déjà hyper occupé. Le temps nous manque à peu près tout le
temps et il faut trouver des façons de générer des revenus qui vont nous demander moins d’heures
de travail tout en nous apportant plus d’argent. Donc c’est un peu ce qu’on va voir dans la
conférence aujourd’hui.
Premièrement je vais vous parler d’un danger en affaires, et c’est le chiffre 1. Pourquoi le chiffre
1 ? Parce que, si vous avez par exemple un seul client, si vous travaillez dans un domaine où vous
avez un seul client, un seul gros client, c’est dangereux pour votre entreprise, parce que si ce
client-là vous laisse tomber, vous perdez tous vos revenus.
C’est le même danger au niveau de vos fournisseurs. Si vous avez un seul fournisseur, pour la
fabrication d’un de vos produits ou pour un service que vous offrez ou quoi que ce soit, c’est aussi
risqué parce que si ce fournisseur-là perd ses... sa compagnie ou ferme ses portes pour X raisons,
votre entreprise est en danger.
C’est la même chose pour vos sources de revenus. Donc si vous avez une seule source de revenus
dans votre entreprise, c’est plus risqué que d’en avoir plusieurs. Quand on ajoute différentes
sources de revenus, ça fait en sorte que, même si notre entreprise vit une crise financière pendant
un moment ou s’il y a une crise économique dans notre pays pendant un moment, on va toujours
avoir certaines sources de revenus qui vont peut-être baisser un peu mais d’autres qui vont être en
croissance quand même.
Donc en ayant plus qu’une source de revenus en place, ça va vous aider à protéger votre entreprise
contre ce qui pourrait arriver dans le futur. Ça va aussi comme je disais vous aider à ne plus
échanger votre temps contre de l’argent tout le temps, si par exemple vous êtes coach ou vous êtes
consultant dans un domaine, ou formateur ou quoi que ce soit, vous offrez habituellement vos
services en échange d’un taux horaire. Et ça, vous avez un maximum de 24 heures dans une
journée que vous pouvez vendre. En fait, le nombre est beaucoup moindre que 24 heures, parce
qu’on doit tous dormir aussi un peu, mais...
[SG] : Oui, il vaut mieux quand même.
[SH] : Mais, mais on a quand même un nombre limité d’heures qu’on peut vendre dans une
semaine pour générer des revenus. Donc si tout ce qu’on fait c’est de la consultation, avec un
client en face de nous ou au téléphone, et que le client nous paye un montant fixe pour une heure
travaillée, on peut pas faire plus de revenus que le nombre d’heures qu’on a dans une semaine.
En ajoutant d’autres sources de revenus, on va pouvoir générer des revenus même quand on n’est
pas en train de faire de la consultation. Donc c’est ce qu’on va voir à l’instant, les six sources de
revenus différents, que je vous demande de prendre en compte.
Elles ne vont pas nécessairement s’appliquer à tous les types d’entreprise. Vous aurez peut-être
pas le goût de toutes les développer non plus, et c’est tout à fait correct, mais je veux vous en faire
prendre conscience pour que s’il y en a dans ces sources qui sont applicables à votre entreprise,
que vous les mettiez à votre agenda et que vous passiez rapidement à l’action pour les mettre en
place.
Donc, quelles sont ces six sources de revenus ? Il y a le coaching, la consultation, les conférences
qu’on peut donner, le membership, l’affiliation, les produits virtuels et les produits de services
tangibles.
Bon, comme vous en avez déjà probablement une ou plusieurs déjà en place, idéalement plusieurs,
mais si vous en avez une seule, c’est aussi correct, y’a toujours place à amélioration dans une
entreprise... donc on va voir en détails chacune de ces sources-là pour que vous puissiez
déterminer lesquelles vont s’appliquer le plus rapidement et le plus simplement à votre entreprise.
Le but n’est pas de vous ajouter du travail supplémentaire pour que vous soyez encore plus en
manque de temps... Le but est d’ajouter des revenus pour que vous puissiez travailler moins et
gagner plus d’argent.
Donc la première source de revenus : le coaching, la consultation. C’est la source de revenus qui
va demander le plus de temps, parce qu’on doit échanger notre temps contre de l’argent. Donc on
n’a pas le choix d’être présent physiquement ou par téléphone avec le client, pour générer des
revenus.
Ce qui est intéressant, c’est que la plupart des gens commencent par cette source de revenus-là
mais n’ajoutent pas les autres autour. Alors que quand on ajoute les autres sources de revenus
qu’on va voir dans un instant, ce que ça va vous permettre de faire, c’est de limiter l’accès direct à
vous, d’augmenter votre taux horaire et de faire moins de coaching pour plus d’argent.
Quand on fait que du coaching, on a un taux horaire fixe mais si on a à côté des produits tangibles
ou des formations en place ou un membership en place, on peut propager l’information à plus de
gens en même temps et faire en sorte que ceux qui veulent avoir un accès direct avec nous, un
accès privé, vont encore pouvoir le faire mais à un tarif un peu plus élevé. Donc, ça vous permet
d’augmenter votre taux horaire quand vous avez plusieurs sources de revenus en place.
Ça permet aussi au niveau du coaching de créer différents programmes selon les niveaux d’accès
direct à vous. Par exemple, vous pouvez avoir un niveau de coaching de groupe, où vous
donneriez de la formation, ou de l’information ou de la consultation à plusieurs personnes en
même temps. À ce moment-là, chaque personne va payer moins cher pour avoir accès à vous,
parce qu’ils sont dans une situation de groupe. Y’a pas l’aspect privé, direct avec vous.
Vous pourriez avoir ensuite un niveau intermédiaire, qui serait une rencontre par mois avec un
client et un autre niveau encore plus privé qui serait un groupe master mind, par exemple. On
l’utilise beaucoup comme terme, aux États-Unis, qui va être un tout petit groupe de gens qui vont
s’entraider pour avancer plus vite en affaires.
Donc, plutôt que de penser votre coaching et votre consultation comme une seule et simple façon
de générer des revenus, essayez de voir comment vous pouvez intégrer des niveaux d’accès à vous
en donnant vos programmes de coaching selon des niveaux différents et des tarifs différents et du
contenu et un accès à vous qui est différent.
La deuxième source de revenus que vous pouvez, c’est la conférence. Pourquoi la conférence est
intéressante ? Si vous donnez déjà du coaching, vous avez déjà l’habitude parler aux gens. Vous
êtes déjà habitué de transmettre votre savoir aux gens. Oui c’est dans le cadre un pour un et
souvent les gens qui font le coaching en privé ne sont pas nécessairement toujours à l’aise de faire
des conférences et c’est un apprentissage qu’on a à faire. Mais ça se fait et c’est une façon de
partager votre expertise à beaucoup de gens en même temps.
Qu’est-ce que ça va faire quand vous allez commencer à faire des conférences, à ajouter ça à votre
entreprise, par exemple, de coaching ? C’est que vous allez pouvoir joindre tout un groupe de gens
et leur proposer, à la fin de la conférence, par exemple, vos services de coaching. Donc là, ça vous
amène la possibilité de transmettre votre message à plein de monde en même temps et les
meilleures personnes dans ce groupe-là qui sont le plus intéressées à vous vont ensuite vouloir
acheter vos autres produits et services que vous allez mettre en place.
Donc ça vous donne une plateforme pour vendre vos produits et services et ça permet aussi de
rejoindre une nouvelle clientèle. Quand vous êtes invité à faire une conférence, comme on le fait
présentement avec le sommet, c’est intéressant pour moi parce que ça me permet de rejoindre une
clientèle qui vous appartient et qui n’esty peut-être pas la même que celle que j’ai déjà.
Bon, y’a sûrement des gens qui vont assister au sommet qui ne me connaissent pas et moi, ça me
permet de me faire connaître et ceux qui vont écouter, qui vont aimer ce que je dis vont ensuite
aller lire davantage sur moi et peut ietre deviendront des clients dans le futur.
Ceux qui n’aiment pas ce que je dis et qui sont pas intéressés, la relation va s’arrêter là et c’est OK
parce que ça m’aura pas coûtée de faire un marketing comme tel pour essayer d’aller les
rencontrer.
Donc c’est une façon de rejoindre beaucoup de gens à la fois et de proposer à la fin vos produits et
services à ceux qui ont un intérêt réel envers ce que vous avez à offrir.
Donc quand vous pouvez participer à des sommets comme ce que vous avez mis en place en ce
moment pour les femmes, ce qui est vraiment très intéressant, c’est une belle façon d’ajouter la
conférence comme seconde source de revenus. Et heu... Donc ça permet d’aller chercher des
revenus et une nouvelle clientèle, mais je sais que y’a beaucoup de femmes qui ont peur de faire
des conférences parce qu’elles se sentent pas à la hauteur ou elles ont peur de parler en public...
C’est vraiment un stress très très grand.
Ce que je recommande aux gens qui commencent, c’est de commencer pas par le Web ou par le
téléphone, parce qu’on n’a pas le groupe devant nous. Donc ça peut être une façon, quand on est à
l’aise de parler au téléphone, de faire des conférences devant un très gros groupe mais sans que le
groupe soit devant nous, visuellement. Et ça, ça permet souvent, de casser la glace, de faire une
première conférence, sans que ce soit aussi stressant que d’être dans une salle.
Une fois qu’on est à l’aise, on a bien développé notre sujet et tout, c’est beaucoup plus facile après
de passer dans une salle pour faire exactement la même conférence. Je sais pas si tu l’as vécu,
déjà, ici, en salle, mais c’est pas toujours facile, je crois.
[SG] : Oui oui oui oui oui. C’est vraiment confortable de s’entraîner chez soi, sans avoir la
contrainte de voir toutes les têtes et quand on passe devant le public eh bien, ça devient une
formalité mais on a plus le même stress que quand on a toutes les nouvelles choses à mettre en
place en même temps.
[SH] : C’est ça, c’est eaxctement ça. Ça nous permet de le faire par étapes, je pense, ce qui est tout
à fait, tout à fait correct. C’est sûr que pour certaines, ça va demander un apprentissage au niveau
technologique. Bon, par téléphone, c’est relativement simple. On y va avec une phase de web-
conférence, comme moi je donne régulièrement des formations en ligne avec un PowerPoint, une
présentation avec des diapositives et de l’audio en même temps, donc ça demande un certain... une
certaine connaissance technique, mais qui s’apprend aussi et qui s’apprend avant la conférence.
Donc on est pas obligé de tout tester pendant la première conférence qu’on donne. On peut faire
des essais avant. Et c’est tout à fait correct. Et je pense qu’il ne faut pas avoir peur de l’essayer
parce que les gens qui sont là pour vous écouter, pour apprendre de votre expertise, ils vont
comprendre si y’a un petit bug technique, si y’a un problème qui survient. Ça arrive à tout le
monde. J’ai par exemple cette semaine... J’ai encore... J’ai beaucoup d’expérience quand même là,
en ligne mais... cette semaine encore, j’ai fait une conférence d’une heure et mon enregistrement a
planté. Donc je dois la recommencer parce que c’est un produit que je voulais écrire.
C’est des choses qui arrivent et faut juste apprendre à vivre avec. Ça nous enlève un très grand
stress, à ce moment-là. On se dit que bon, tout va bien aller. Au pire, pire des cas, y’aura un petit
problème technique mais y’a personne qui va nous en tenir rigueur, de manière négative, je crois.
Alors la troisième source de revenus que vous pouvez ajouter à votre entreprise, c’est le
membership. Qu’est-ce que je veux dire par membership ? C’est un site où les gens vont pouvoir
s’abonner et payer un tarif soit annuel ou mensuel pour obtenir de l’information de votre part.
Ce qui est intéressant, avec le membership, c’est que vous avez en ce moment un revenu qui est
résiduel, qui est récurrent, avec le membership. Et ça, c’est très rare dans les sources de revenus
que vous allez mettre en place. Donc c’est une des sources de revenus qui va amener le plus de
stabilité à votre entreprise.
Ça peut être un membership qui est très [inaudible], ça peut être quelque chose qui est très
abordable aussi. Si vous bâtissez une communauté autour de votre entreprise, les gens veulent
avoir de l’information chaque mois de votre part, donc vous pouvez créer un espace privé où ceux
qui ont payé vont devoir entrer leur nom d’usager, leur mot de passe et ça va leur donner accès à
de l’information supplémentaire.
Et encore là, comme pour le coaching la consultation, vous pouvez créer des niveaux de
membership. Donc il peut y avoir un abonnement de base à 30 dollars par mois ou à 30 euros par
mois qui va leur donner accès à, peut-être, un enregistrement audio que vous allez faire.
Ensuite il peut y avoir un autre abonnement à 100 euros par mois qui va leur donner le même
audio mais en plus il va y avoir une séance de coaching par web-conférence en groupe.
Il peut y avoir ensuite un autre niveau de membership encore plus élevé qui donne encore plus
d’information. Donc il faut être créatif, mais ce qui est intéressant, c’est que si vous faites les
calculs, vous avez pas besoin d’énormément d’abonnés pour aller générer un revenu résiduel qui
est très intéressant.
Si on prend un abonnement à cent euros par mois, ça vous prend dix étudiants, dix clients par mois
pour faire mille euros de revenus stables pendant l’année. Et ça ça peut ietre assez pour payer vos
frais fixes, par exemple, ou pour stabiliser vos revenus de l’entreprise pour que, certains mois, si
y’a pas de consultation qu’est vendue ou si votre produit ou un service en particulier, vous faites
pas de ventes, eh bien vous avez quand même votre membership qui amène un revenu récurrent,
qui est stable.
Donc on parle de dix étudiants. Je pense que c’est très très facile à aller chercher. On peut prendre
aussi une stratégie d’aller avec un tarif très bas pour aller chercher un grand volume d’abonnés.
Donc, y’a évidemment différentes stratégies au niveau du membership mais, c’est vraiment une
façon de créer un revenu résiduel qui est stable.
Est-ce que ça demande beaucoup de temps ? C’est souvent une question qu’on me pose... oui...
c’est ca... La mise en place d’un site à abonements va vous demander quand même un certain
travail. Pourquoi ? Parce qu’il y a un travail de réflexion à faire. Il faut déterminer qu’est-ce que
nos clients veulent recevoir comme information, combien... à quel tarif on va le vendre, etc., à
quelle fréquence on va donner de l’information.
Y’a une une mise en place technique aussi, au niveau du site, avec l’abonnement, le paiement
sécurisé et tout, mais après ça, c’est généralement très peu de travail pour la quantité de revenus
que ça peut amener.
Si on prend le même exemple de dix étudiants à 100 euros par mois, ce qui nous amène mille
euros par mois. Si vous leur offrez dans le mois, pour ce tarif-là, si vous leur offrez par exemple
un enregistrement de 30 minutes où vous parlez, qui est pré-enregistré, donc vous avez passé
trente minutes à enregistrer un audio, vous le placez ensuite dans l’espace membre et si vous
offrez en plus une séance en live, en direct, où les gens peuvent venir vous poser des questions.
Ca, ça va durer peut-être une heure, dans le mois.
Donc vous venez de travailler une heure trente. Bon ça sera peut-être un petit peu plus que ça, là,
mais autour de ça pour créer le contenu, vous avez travaillé une heure trente et ça vous rapporte
mille euros.
La même une heure trente en coaching va peut-être vous rapporter 100, 200 euros, dépendamment
de votre taux horaire. Donc, oui, le membership demande du travail mais le revenu que ça vous
rapporte par rapport à la somme de travail va être beaucoup plus grand qu’en coaching.
C’est pour ça que c’est intéressant à ajouter, comme source de revenus quand vous le pouvez dans
votre entreprise. Ça se fait pas dans tous, tous les types d’entreprise mais dans la plupart, si vous
êtes coach, si vous êtes conférencier, formateur, si vous faites de la PNS, si vous faites... à peu
près tous les domaines comme ça où on propose de l’information, le membership est relativement
facile à mettre en place.
Quatrième source de revenus, c’est l’affiliation. L’affiliation est un mot qui est pas énormément
connu encore en français, au niveau des entreprises traditionnelles. Les gens qui font du web, du
marketing pour Internet depuis un moment connaissent bien l’affiliation.
Je vais vous expliquer un peu qu’est-ce que c’est sur Internet. En fait l’affiliation, c’est le même
principe que la force de vente qu’on a dans une entreprise traditionnelle sur le terrain. On va avoir
des représentants qui vont vendre nos produits sur la route, par exemple. Je crois en France que
vous les appelez des commercials, parce que c’est... est-ce que je me trompe ?
[SG] : Oui, des commerciaux, oui. Tout à fait.
[SH] : Donc, ça, c’est le même principe mais transposé sur le web. Donc j’ai un produit à vendre,
je vais mettre en place un programme d’affiliation et je vais permettre à d’autres personnes sur
Internet d’en faire la promotion et quand ils m’amènent un client, je vais leur verser une
commission.
Donc vous, dans votre entreprise, comment vous pouvez ajouter cette source de revenus là à votre
entreprise en général ? Y’a deux façons de le faire. Vous pouvez être l’affilié, c’est-à-dire référer
des services et des produits à vos clients, et quand les gens vont acheter, vous allez toucher une
commission.
On le fait tous de manière très naturelle. Quand quelqu’un qu’on connaît ou un collègue ou un
client nous demande « Connaissez-vous quelqu’un qui fait xxxx sujets ? » de produits ou de
services, si on a une référence, on va lui donner à lui seulement. Là, le réflexe que vous devez
mettre en place, c’est, plutôt que de donner gratuitement la référence, vous allez continuer à la
donner gratuitement mais vous allez voir avant s’il y a une possibilité d’être rémunéré par la
personne à qui vous référez le client.
Un exemple très simple. Moi, dans mon travail, j’ai souvent des clients qui me demandent quels
services d’hébergement web je recommande, ou quels services d’auto-répondeurs, de gestions de
listes d’envois courriel je recommande, ou quels services de design graphique ou quels services
de... donc beaucoup des services reliés au Web... On va me demander lequel je trouve meilleur,
lequel je recommande et je vais toujours donner, quand c’est possible, mon lien d’affiliée aux gens
en leur donnant la recommandation.
De cette façon-là, quand les gens achètent par mon lien, je touche une commission. Et ceratins
vont trouver ça absolument horrible. Je sais qu’il y a des gens qui n’aiment pas être rémunérés
pour avoir recommandé des gens, mais quand c’est fait de manière transparente, c’est tout à fait
OK. Parce que il faut voir que c’est normal d’être rémunéré pour une référence, parce que vous
avez fait le travail de vérification pour l’autre personne.
Donc si je recommande un hébergeur à un client, c’est parce que je l’ai testé, c’est parce que j’en
ai testés plusieurs et c’est parce que je suis capable de lui éviter de faire l’erreur de lui même à en
tester quatre ou cinq avant de trouver le bon. Bon.
Donc pour le client, ça lui coûte absolument pas plus cher. Il va payer son hébergement le même
prix que tous les autres clients, mais de mon côté, l’hébergeur va me verser une commission pour
lui avoir référé un client.
Donc c’est de voir un peu dans votre entreprise qui vous référez généralement souvent et de voir si
vous pouvez prendre une entente avec cette personne-là pour toucher une rémunération quand
vous lui référez de manière concrète un nouveau client.
L’autre façon où vous pouvez générer des revenus, avec l’affiliation, c’est en devenant vous-
même la personne qui verse des commissions aux commerciaux qui sont sur le web qui font la
promotion de vos produits et de vos services. Donc à ce moment-là, vous devez avoir sur votre site
Web un programme d’affiliation, un logiciel, un outil qui va faire, qui va permettre le tracking,
donc le suivi des ventes sont faites et vous allez pouvoir à ce moment-là pouvoir verser des
commissions aux gens qui vont vous référer des clients.
C’est une source de revenus qui est très intéressante parce qu’on la met en place une fois et ensuite
ça fonctionne de manière continue. Ça veut pas dire qu’il y a zéro travail à faire. Il faut quand
même trouver les bons affiliés, les bons commerciaux sur le Web qui vont vous représenter. Mais
ça permet d’être visible à plusieurs endroits et d’aller chercher des nouveaux clients.
Le gros gros avantage de l’affiliation, c’est que vous allez devoir débourser une commission
uniquement quand la vente s’est faite. Alors plutôt que d’acheter, par exemple, une publicité dans
un journal, où vous payez un montant, la publicitee passe et vous vous croisez les doigts pour
savoir si ça va vous apporter des clients, là vous gardez vos 500 euros dans vos poches etq auand
vous avez un client qui arrive, vous versez une commission à la personne qui vous l’a référé.
Donc c’est un travail inversé et ça diminue énormément le risque au niveau des dépenses que vous
avez à faire. C’est important, en tant qu’affilié, de faire de manière, heu, respectueuse et
transparente. Je pense que quand on veut faire des revenus à long terme avec l’affiliation, il faut
s’assurer de toujours recommander des choses soit qu’on a testées ou qu’on est certain de la
qualité, parce que c’est notre réputation qu’on place sur la ligne, évidemment. Mais quand c’est
bien fait, c’est tout à fait correct et... et... et... on le fait tellement de manière naturelle, hors-ligne,
en dehors du Web, c’est juste une façon de le transposer sur Internet, dans le fond, là.
[SG] : Tout à fait, oui.
[SH] : OK. Alors on passe à la quatrième... cinquième source de revenus...
[SG] : Cinquième, oui.
[SH] : …Qui est le produit virtuel. Donc, qu’est-ce que c’est un produit virtuel ? C’est une
formation ou un rapport ou un document que vous allez vendre. Donc vous allez le créer une fois
et vous allez le vendre ensuite sur Internet.
Ça peut être une conférence que vous donnez et vous enregistrez l’audio. Ce qui se passe à ce
moment-là, c’est que vous créez une seule fois le produit et il peut être vendu plusieurs fois par la
suite. Donc, ça c’est le meilleur exemple sur le Web de création d’une source de revenus qui vous
demande beaucoup moins de travail pour la quantité de revenus que vous pouvez aller chercher.
Parce que vous faites le travail une seule fois, vous montez le produit une seule fois et si c’est pas
un produit qui change dans le temps, il peut être vedu pendant très, très longtemps.
Qu’est-ce que ça peut être ? Ça peut être une information que vous partagez régulièrement en
consultation. Si... par exemple, chaque fois que vous rencontrez un nouveau client, vous allez
traverser le même processus d’information et ensuite vous passez à une autre étape. Cette première
étape-là pourrait devenir un produit virtuel que vous enregistrez ou que vous écrivez et le vendre
ensuite à tous les nouveaux clients. Et ça va vous libérer du temps parce que vous aurez plus à le
faire, à donner cette information là en situation de un à un où vous échangez du temps contre de
l’argent. Les gens vont payer le même prix, ils vont y avoir accès en ligne et ça va vous libérer du
temps pour faire du coaching privé à un plus haut tarif, comme on a vu au début.
Quel format peut avoir ce produit virtuel ? Y’a des formats vraiment très très multiples. Ça peut
être du texte qu’on lit directement sur une page Web. Ça peut être du texte qu’on lit dans un
document téléchargeable, comme un pdf ou un document Word. Ça peut être de l’audio, comme
vous entendez en ce moment. Ça peut être un document qui est en mp3, que les gens peuvent
télécharger et écouter sur leur lecteur mp3. Ça peut être de l’audio qu’on va écouter en ligne
seulement, donc directement à partir d’une page Web, qu’on pourra pas télécharger. Ça peut être
aussi de la vidéo. Donc encore là, la vidéo, ça peut être quelque chose qu’on peut télécharger, que
le client peut télécharger sur son ordinateur pour le regarder, ou ça peut être accessible uniquement
dans un espace privé sur votre site internet, une fois qu’ils ont payé.
Ça peut aussi être une combinaison de tous ces formats-là. Donc on peut avoir une portion vidéo,
une transcription de la vidéo ou de l’audio en texte, et plus on va avoir de formats différents, plus
habituellement on va pouvoir vendre le produit cher. Bon, donc ça va avoir aussi un impact sur le
prix de vente du produit.
Ce qui est intéressant avec le produit virtuel, c’est qu’il est accessible directement sur le Web.
Donc les clients qui l’achètent peuvent y avoir accès immédiatement après avoir fait le paiement,
dans les cinq minutes qui suivent et vous n’avez pas à être là pour gérer ce processus d’achat.
Donc ça vous libère beaucoup de temps parce que la personne peut acheter à trois heures du matin,
qu’importe où elle est sur la planète et elle va avoir accès immédiatement au produit.
Elle va tout de suite commencer à apprendre à vous connaître par l’infornation que vous partagez
et elle va, si elle aime ce que vous offrez dans ce premier produit virtuel-là, elle sera intéressée
après peut-être à prendre du coaching privé, à un plus haut tarif, avec vous. Mais ça permet de
créer la relation au départ avec un produit, un premier produit virtuel qui est peu dispendieux et de
créer une relation avec un nouveau client et ensuite lui offrir autre chose qui est plus dispendieux.
Le paiement en ligne va se faire de manière entièrement automatique sur votre site web. Ça peut
être avec une plateforme comme Paypal, qui est très sécuritaire, ça peut être avec votre propre
compte marchand, avec des solutions en ignes. Y’a vraiment plusieurs options qui sont
disponibles. C’est d’en choisir un ou deux, dépendamment y’a des gens qui vont travailler avec
leur propre compte marchand et Paypal aussi en combinaison.
Donc c’est à vous de voir selon le volume de vente. Très souvent c’est ce qui va avoir un impact
sur le choix de la solution de paiement qu’on va utiliser. Mais ce qui est important, c’est que ça va
se faire vraiment de manière automatique. Donc vous allez créer le produit une seule fois. Il va
être placé dans un espace privé sur votre site, et quand les gens vont acheter, ils vont passer le
processus de paiement et dès que leur paiement est terminé, ils vont recevoir l’accès au produit
virtuel. Et vous vous avez rien à faire pour toute cette portion d’accès au produit.
Ça permet à ce moment-là d’avoir des clients partout dans le monde si on le veut. Nous on est
rendus avec des clients dans peut-être 37 ou pas loin de 40 pays maintenant. Et c’est certain ue je
suis pas toujours derrière mon ordinateur pour donner accès au produit. Donc tout ça se fait de
manière complètement automatisée et ça vous permet d’avoir des revenus qui arrivent, sans que
vous soyez devant votre ordinateur à attendre ou à manipuler quoi que ce soit pour envoyer des
produits.
Et ce produit virtuel-là est un produit idéal pour le combiner avec la source de revenus précédente
dont on a parlé, qui est l’affiliation, parce qu’on peut juste connecter avec votre système de
paiement un logiciel d’affiliation et ça va vous permettre de bâtir une force de vente en ligne de
façon simple et à ce moment-là, vous avez des gens partout sur le Web qui peuvent faire la
promotion de vos produits virtuels.
Donc, cette portion-là est quelque chose que peu d’entreprises traditionnelles utilisent encore en
français. Et c’est vraiment quelque chose qui est très très intéressant pour augmenter ses revenus
sans avoir à travailler davantage.
Ça demande du travail de mise en place, c’est certain. Mais une fois que c’est en place, ça va être
disponible pendant très longtemps. Nous, on a des formations qu’on vend depuis quelques années.
On revoit certains modules selon l’évolution du Web parce qu’évidemment on enseigne le Web et
ça change à une vitesse fulgurante mais le gros de la formation ne va pas changer à toutes les deux
semaines. Donc, habituellement c’est annuellement ou parfois bi-annuellement selon la formation.
On va aller faire quelques mises à jour mais le gros du travail reste le même tout le temps. Donc ça
demande très très peu de travail pour la somme de revenus qu’on va aller chercher à vendre la
même formation ou le produit virtuel à maintes et maintes reprises dans le futur.
Et la dernière soruce de revenus, et il en existe évidemment d’autres, mais c’est les six principales
que je voudrais vous présenter, donc la sixième c’est le produit tangible. La plupart des
entreprises traditionnelles ont déjà un produit tangible qu’elles vendent, surtout si on fait du
commerce de détail. Mais quand on est coach ou formateur, on n’a pas toujours un produit
tangible à vendre. Et pourquoi c’est intéressant de l’ajouter dans nos sources de revenus ? C’est
que la valeur perçue d’un produit tangible est plus grande que la valeur perçue d’un produit
virtuel. Tout simplement parce que les gens peuvent l’avoir et le tenir dans leurs mains.
Donc si par exemple on vend une vidéo et qu’on donne l’accès en ligne pour la regarder, en format
virtuel, la même vidéo qui est vendue sur un DVD qui est envoyé par la Poste va pouvoir se
vendre plus cher, parce que le client va l’avoir en main en bout de ligne et la valeur perçue à ce
moment-là est plus grande.
Donc un produit tangible, ça peut être un livre. Si vous écrivez un livre, c’est un exemple de
produit tangible que vous pouvez vendre. Le problème avec les livres quand ils sont vendus par
Amazon ou par différentes librairies vous touchez en tant qu’auteur une commission qui est
absolument ridiculement basse. Donc quand vous créez vos propres produits tangibles que vous
vendez vous-même, votre marge de profit est beaucoup plus grande.
Je vous donne un exemple : on peut faire faire des DVD avec une boîte pour moins de dix euros la
pièces. Il va être créé, envoyé par la Poste par quelqu’un et tout le travail est fait pour vous pour
quelques euros. Si vous vendez ce DVD-là 50 ou 100 euros, ça vous onne un aperçu de la marge
de profit qui est très très grande. Donc souvent ce qu’on va faire, c’est qu’on va créer des produits
virtuels en premier, et ceux qu’on veut leur donner une valeur plus grande ou qu’on veut ajouter
plus d’information, on va en faire aussi une version tangible, qui va être plus complète.
Donc par exemple si notre produit virtuel contient du texte, on peut le faire relier ou le placer dans
un cartable, avec une belle image, avec des séparateurs à l’intérieur, la version audio sur CD, et on
va envoyer ça dans une boîte par la Poste. Et la personne va le recevoir à la maison. Et cette
version-là, par la Poste, va se vendre souvent deux à trois fois plus cher que le produit virtuel de
base. Parce qu’il va être plus complet et juste parce que la valeur perçue est plus grande quand les
gens le reçoivent chez eux et qu’ils l’ont en main, finalement.
Donc, c’est de voir, dans vos produits virtuels, lesquels vous pouvez convertir en produits
tangibles, pour ajouter encore là une autre source de revenus à votre entreprise.
Le seul désavantage de votre tangible, c’est que ça va vous demander un petit peu plus de gestion.
Mais c’est pas énorme parce qu’il y a beaucoup d’entreprises en ce moment qui font de la création
de ces produits-là et les entreprises qui font de la création, y’en a plusieurs qui vont offrir aussi des
service d’envoi postal.
Par exemple, nous, on vend un DVD. À chaque fois que j’ai une commande de mon site, je la
transmets à mon fournisseur. Le DVD est imprimé à la pièce. Donc j’ai pas besoin d’en faire faire
mille et de les stocker dans mon bureau. J’ai pas besoin de payer un employé pour mettre le timbre
dessus, l’adresse et aller au bureau de poste pour l’envoyer. La compagnie imprime le DVD,
imprime l’adresse dessus, met le timbre et l’envoie par la Poste pour un tarif fixe. Donc ça me
demande un travail qui est plus grand, vraiment, que pour mes produits virtuels. La seule
différence, c’est que les clients le reçoivent dans un délai qui est plus long, évidemment, que le
produit virtuel parce que y’a le délai postal qui, bon... Si l’envoi est fait à partir du Canada, bin en
Europe ça va prendre un petit peu plus de temps. Mais...
[SG] : Je peux poser une question ? À propos du produit tangible, est-ce qu’on doit déterminer
une quantité à l’avance ou est-ce que c’est fabriqué à l’unité chaque fois qu’il y a une commande ?
[SH] : Ça dépend. Ça dépend des options. Habituellement, ça va revenir moins cher quand on
commade un grand volume à la fois, mais quand on veut tester... Nous par exemple, l’an dernier,
on a décidé de tester un nouveau produit et on a trouvé une option où on paye à la pièce et le
produit est littéralement créé à la pièce à chaque fois que je passe une commande. Donc je peux en
commander un à la fois, ça va me coûter peut-être deux ou trois dollars de plus par DVD que si
j’en avais fait faire un gros volume, mais ça me demande pas de débourser, au départ, une grosse
somme pour en faire un volume.
Donc pour tester au départ, ça peut être une très bonne façon. Oui ça va vous coûter un tout petit
peu plus cher par DVD mais vous limitez votre risque financier au maximum, parce que vous avez
pas à débourser mille ou deux mille dollars au départ pour en faire faire une grande quantité.
Après, une fois que vous savez que le produit se vend bien et que ça fonctionne bien, là vous
pourriez décider d’en commander mille, d’un coût ou 500 d’un coup et le prix par unité va
diminuer un petit peu à ce moment-là.
[SG] : Oui, d’accord.
[SH] : Les deux options sont possibles. C’est sûr que quand vous allez avec des produits plus
raffinés, plus complets, qui vont comprendre un cartable, des CD, des DVD, des trucs comme ça,
habituellement, celui-là, vous allez devoir en demander plus qu’un à la fois, parce que c’est rare
qu’ils ont faire tout le montage à la carte, un produit à la fois. Mais y’a quand même des
entreprises qui le font, sauf que là la différence de tarif va être beaucoup plus grande suivant ce
que vous faites faire, un volume versus à l’unité. Mais pour les DVD et les CD, c’est tout à fait
possible de tester à l’unité.
Donc voilà les six sources de revenus et ce que je voulais vous laisser comme dernier point en
terminant, c’est que le point central de toutes les sources de revenus que vous allez mettre en place
pour votre entreprise, ça va être d’avoir une liste. C’est vraiment très important, c’est ce qui va
donner les résultats en bout de ligne, parce que si vous avez pas de listes de contacts que vous
pouvez contacter pour donner l’information sur les sources de revenus que vous ajoutez, ça va être
difficile de gérer facilement des revenus.
Quand vous avez déjà une info-lettres, quand vous avez déjà une liste de clients ou d’abonnés, ça
vous permet de leur proposer de l’information et leur proposer vos nouvelles sources de revenus
dans le temps. Donc plus vous allez avoir un bon contact avec vos abonnés, plus vous allez
pouvoir facilement générer rapidement des revenus avec des nouvelles sources de revenus... vos
nouvelles sources que vous allez mettre en place au fil du temps.
Donc, par exemple si vous créez un produit virtuel et vous avez déjà une liste de clients, vous
pouvez très bien les contacter et vous allez avoir des ventes presque automatiquement parce que
les gens vous connaissent déjà, sont déjà intéressés par ce que vous avez à offrir et ils vont être
prêts à acheter rapidement.
La même chose avec un site à membership. Si vous placez un site en ligne, vous avez déjà une
base de clients qui vous aiment, avec qui vous faites de la consultation, des choses comme ça, bin
vous allez pouvoir remplir rapidement votre site à abonnements parce que les gens vous
connaissent. Vous avez déjà une relation avec eux.
Donc, d’avoir une liste et de bâtir une relation aevc les gens qui sont autour de vous, que ce soient
vos abonnés, vos prospects et vos clients actuels, c’est ce qui va vous permettre d’aller chercher
des revenus plus vite possible de chaque nouvelle source que vous allez mettre en place.
Alors ça c’est le tour des six, des six sources de revenus. J’espère que ça va vous amener,
vraiment, à une réflexion par rapport à votre entreprise. Et est-ce que je présente l’exercice tout de
suite ?
[SG] : Oui. Oui oui. S’il te plaît, oui.
[SH] : Parfait. Donc, c’est un exercice très simple que je vais vous proposer. Je vais vous
demander de faire un bilan actuel de votre entreprise. Donc, prenez une petite pause et regardez les
sources de revenus concrètes que vous avez en ce moment dans votre entreprise et ensuite, prenez
les six nouvelles sources que je vous ai présentées aujourd’hui et choisissez-en deux que vous
allez ajouter dans les six prochains mois à votre entreprise. Mettez-vous vraiment une date, un
délai pour passer à l’action de façon concrète, pour ajouter un minimum de nouvelles sources de
revenus à votre entreprise au cours de la prochaine année.
Ce que ça va faire, ça va, comme on le disait au début, stabiliser le srevenus de votre entreprise, ça
va vous libérer du temps, oui ça va vous demander un investissement au départ pour la mise en
place de ces nouvelles sources de revenus-là. Mais si vous le faites bien, avec les bonnes
personnes qui vous aident autour, ça va accélérer le fait d’augmenter vos revenus en travaillant
moins d’heures.
Donc, commencez par un bilan de ce que vous avez actuellement. C’est la première chose à faire.
Et ensuite, choisissez deux nouvelles sources de revenus. Essayez pas de faire les six en même
temps, c’est pas réaliste. Il faut y aller de façon logique, mais vous pouvez très bien en choisir
deux et décider de les apliquer d’ici un délai maxiaml de six mois.
[SG] : D’accord.
[SH] : Alors...
[SG] : Et là tu nous laisses un peu le libre choix, y’a pas de hiérarchie dans les sources qu’il vaut
mieux démarrer ?
[SH] : Oui, ça dépend un peu des sources qu’on a déjà en place. Donc, par exemple, y’a des gens
qui sont conférenciers. Ils ont déjà les conférences en place. C’est très facile à ce moment-là
d’ajouter un membership et d’ajouter un produit virtuel, par exemple. Si vous avez déjà du
coaching en place, c’est certain que le produit virtuel est probablement la chose la plus rapide à
créer pour mettre un nouveau produit en ligne. Mais... Mais si vous êtes coach, par exemple, et
vous n’avez jamais fait de conférence, bin l’ajout d’une conférence peut être un ajout très logique
parce qu’il peut vous permettre de créer votre produit en même temps. Donc c’est de voir selon ce
que vous avez en place déjà lesquelles seraient les meilleurs options pour vous dans votre situation
actuelle.
[SG] : Donc, est-ce que tout le monde a la capacité de créer un produit virtuel ?
[SH] : Bin je pense que oui, parce que... on a tous de l’information à partager. Et j’ai pas encore
trouvé une seule industrie ou un seul type d’entreprise où c’était impossible de créer un produit
virtuel. Le tarif de vente d’un produit virtuel va varier beaucoup d’une industrie à l’autre, mais
c’est possible de le faire dans à peu près tous les domaines.
Je vais donner des exemples concrets. Bon, si vous êtes coach, il y a de l’information que vous
partagez régulièrement en séance de coaching. C’est ce qui va devenir votre produit virtuel au
départ, habituellement. Si vous êtes... si vous faites de l’entretien ménager, y’a aussi possibilité de
créer un produit virtuel parce que, ce qu’il faut comprendre, c’est que les gens recherchent
beaucoup de l’information sur Internet. C’est ce qu’on fait quand on va sur le Web.
Moi ça me fait toujours sourire. J’ai des clients qui me disent qu’ils veulent pas publier de textes
sur leur site parce que les gens ne lisent pas en ligne. Et c’est tellement faux parce que quand on
va sur Internet, qu’est-ce qu’on fait ? On va sur notre moteur de recherche préféré et on fait une
recherche pour trouver une information. Donc, il faut voir quelle est cette information-là que vos
clients potentiels recherchent et ça doit devenir le produit que vous voulez le vendre au départ.
Donc, par exemple, si on prend comme exemple l’entretien ménager, si vous êtes spécialisée dans
l’entretien ménager avec des produits bio, ou des produits biodégradables ou sans danger pour la
santé, vous pouvez créer un produit virtuel qui expliquerait comment entretenir sa maison sans
avoir un impact négatif sur sa santé. Et les gens pourraient acheter ce produit qui explique
comment faire et en bout de ligne, vous pourriez leur proposer vos services, à ceux qui sont dans
votre localité évidemment, vous pourriez leur proposer vos servces d’entretien ménager.
Donc, ça se fait à peu près dans tous les domaines parce que dans tous les domaines, en tant que
consommateur, on a un besoin d’information avant de faire un achat. Donc, c’est cette
information-là qui doit devenir le premier produit virtuel que vous allez créer. Mais tout le monde
peut le faire. Ça semble une tâche énorme au départ parce que y’a beaucoup d’inconnus. Mais
quand on a les bons outils pour le faire, c’est tout à fait possible.
[SG] : J’avais aussi des questions... Par exemple, tu disais qu’il faut avoir une liste. Et comment
on fait pour avoir une liste ? Qu’est-ce que tu pourrais donner comme conseils faciles pour vite
pouvoir constituer la liste quand on a pour l’instant pas grand-chose ?
[SH] : Si... On peut commencer, si on n’a pas de site internet, on peut commencer par les réseaux
sociaux, par exemple. C’est une façon de bâtir une liste de gens à qui on peut écrire et ils vont voir
notre information quand on la publie. Si on a un site Internet, l’idéal c’est de mettre en place un
outil qu’on appelle un auto-répondeur. Pour écouter la conférence que vous écoutez en ce moment,
vous avez dû laisser votre prénom et votre adresse courriel sur le site du sommet. Et ça, c’est géré
par un outil qu’on appelle un auto-répondeur, qui permet ensuite d’envoyer des courriels aux gens
qui l’ont demandé.
Pourquoi l’auto-répondeur est intéressant ? C’est parce qu ‘il vous protège entre autres des
accusations de spam, parce que les gens qui se sont inscrits ont confirmé qu’ils voulaient bel et
bien recevoir de l’information de votre part. Donc, ça vous protège et ça vous permet
d’automatiser le travail et d’écrire facilement aux gens. Donc si vous avez déjà un site Web, y’a
des gens qui visitent votre site internet, vous pouvez ajouter cette outil-là, cette boîte
d’abonnement et ça va vous permettre d’envoyer des courriels aux gens qui l’ont demandé au fil
du temps. Donc, c’est vraiment la manière la plus simple de le faire et vous pouvez créer une liste
pour les prospects, donc les gens qui n’ont jamais acheté auprès de vous et vous pouvez créer une
liste séparée pour vos clients ceux qui ont déjà acheté un produit.
Pourquoi on sépare les deux ? Parce que les clients ont déjà consommé un produit que vous
vendez ou un service que vous vendez et ça va être plus facile de leur vendre à nouveau qu’avec
les prospects qui vous connaissent pas encore.
[SG] : Et à un moment, tu disais aussi que... il fallait s’entourer... enfin, trouver les bonnes
personnes qui nous entouraient pour mettre en place justement, par exemple, un auto-répondeur ou
des choses comme ça. Comment on fait pour trouver les bonnes personnes ?
[SH] : L’important est de trouver des gens qui, à mon avis, appliquent ce qu’ils vous proposent.
Donc par exemple, vous pouvez trouver quelqu’un qui fait de la gestion Web, comme nous c’est le
type de service qu’on offre entre autres, c’est important quand vous évaluez les propositions de
deux ou trois entreprises différentes de voir lesquelles appliquent vraiment ce qu’elles vous
proposent comme service.
Donc si vous approchez une entreprise pour gérer pour vous votre liste d’envoi, mais qu’ils n’ont
pas eux-mêmes une liste d’envoi, ça devrait lever un petit drapeau rouge chez vous. Donc c’est
important de travailler avec des entreprises qui ont vraiment... qui testent ce qu’ils vous proposent
puis apliquent vraiment ce qu’ils vous proposent.
Par exemple, une entreprise qui vous proposerait de créer votre page sur Facebook et de la gérer
pour vous, mais qui n’ont pas eux-mêmes une page sur Facebook qui est active et qui fonctionne
bien, ça devrait vous amener à vous questionner un petit peu.
Donc je pense que la technique la plus simple, outre le prix, c’est évident que tout le monde va
comparer les tarifs et ça c’est tout à fait normal, mais il faut pas s’arrêter uniquement à cet
élément-là. Il faut voir ceux qui ont déjà du succès avec ce qu’ils vous proposent de mettre en
place et ceux qui l’appliquent concrètement dans leur entreprise. C’est la même chose par exemple
si on choisit quelqu’un qui fait du design graphique. Bin l’idéal, ça va être de choisir deux ou trois
graphiques différents chez qui on aime le style dans le portfolio et demander ensuite les tarifs pour
comparer et trouver celui ou celle avec on désire travailler. Mais si au départ on n’aime pas le
portfolio de la personne, ça sert à rien de demander une soumission ou un devis pour ses services
évidemment.
Donc je pense que la clé, c’est vraiment d’y aller avec des gens qui appliquent ce qu’ils vous
proposent comme services, parce que vous savez à ce moment-là qu’ils le font dans leur propre
entreprise pour aller chercher leurs propres clients. Et ça, ça fait la différence entre quelqu’un qui
vous dit quoi faire, donc faites ce que je dis mais ce que je fais, c’est pas la réponse qu’on veut, là,
quand on va chercher un fournisseur...
[SG] : Et est-ce que tu nous dirais qu’on peut tout faire en ligne, parce que parfois, c’est un peu
inquiétant d’avoir de la distance, on aime mieux avoir que ;qu’un qu’on peut rencontrer et... par
exemple, un graphiste, on a l’impression qu’on doit le voir avant de s’engager...
[SH] : Oui.
[SG] : Est-ce que c’est possible de tout déleguer en ligne, d’après toi ?
[SH] : Ça se fait, mais effectivement, c’est un très bon point, faut y aller selon avec quoi vous êtes
à l’aise. Moi y’a certaines tâches que je travaille avec une équipe virtuelle, mais que cette équipe
virtuelle-là est prêt de chez moi, et je sais que je peux débarquer chez eux au besoin. Et y’a
d’autres services que ça me pose aucun problème, ça que ce soit à l’autre bout de la planète.
Il faut apprendre à gérer le travail virtuel. C’est pas toujours facile au début. Effectivement, il y a
une crainte, mais il faut y aller prudemment avec les modes de paiement, à ce moment-là. Une
façon de se protéger, c’est de travailler beaucoup avec Paypal, parce que si jamais vous payez
quelqu’un et que le service est pas rendu, Paypal a un système d’intermédiaire, de médiateur entre
les deux, donc ça peut... ça peut vous protéger.
Y’a aussi des sites en ligne où on peut acheter des produits ou des services où il va y avoir... le site
en question va jouer l’intermédiaire entre les deux. Donc vous allez payer le site, le fournisseur va
faire le travail et il va recevoir l’argent uniquement quand vous allez conclure que le travail est fait
à votre goût. Donc ça, c’est aussi une façon de se protéger.
Mais si vous trouvez dans votre région quelqu’un, près de chez vous, qui fait le travail, et vous
aimez ce qu’elle fait et que ca convient à vos besoins, c’est tout à fait correct. Mais y’a tellement
de gens partout sur le Web qui peuvent vous offrir des trucs, parfois à des tarifs plus intéressants,
parfois non, que ça peut être bon de tout de même comparer un peu avant de faire un choix final.
Mais allez-y selon ce que vous êtes à l’aise de faire, là. C’est vraiment important. Si pour vous,
c’est vraiment très très important d’avoir la personne tout près, c’est tout à fait correct. Mais sinon,
y’a pas plus de danger de le faire avec quelqu’un qui est plus loin. C’est de le faire avec quelqu’un
qui est près de chez vous en travaillant par téléphone. Ça revient un peu au même, dans le fond, là.
[SG] : Ok, très bien. Notre temps de conférence touche à sa fin. Stéphanie, j’avais encore une
question à te poser : comment est-ce qu’on peut faire appel à toi si on a envie d’en savoir plus, à
qui s’adresse tes produits, services... Comment on peut en bénéficier ?
[SH] : Hum hum. Alors pour les femmes en particulier, j’ai deux sites qui peuvent vous être utiles.
Donc j’ai le magazine en ligne pour les femmes entrepreneurs qui s’appelle cestmoilaboss.com.
Donc c’est gratuit, vous pouvez laisser votre adresse courriel et on envoie environ un magazine
par semaine. Donc vous allez recevoir des articles et de l’information de toutes sortes de femmes
entrepreneurs, de moi aussi et des associés. Donc c’est une façon d’apprendre rapidement à
améliorer la croissance de votre entreprise.
On a aussi un autre site qui s’appelle femmes-entrepreneurs.com, au pluriel. Donc femmes au
pluriel, entrepreneurs avec un s point com, qui est unevitrine pour présenter les femmes
entrepreneurs. Bon c’est un service qui est gratuit. Vous pouvez aller... nous envoyer un descriptif
de votre entreprise avec votre photo. Ça vous donne une publicité gratuite sur Internet. Donc, ça
vous pouvez en profiter et venir présenter votre entreprise sur le site.
Et ceux qui voudraient avoir accès à moi directement pour voir un peu nos services web et ce
qu’on propose, je vous recommande d’aller sur mon blog diretement. C’est Stéphanie Hetu point
com et vous allez voir de là tous nos produits et services qu’on offre. L’idéal, c’est souvent de
commencer par ce que j’appelle mon diagnostic marketing. C’est une rencontre d’une heure qui
permet de faire le point ensemble pour voir qu’est-ce qui serait la meilleure solution pour votre
présence sur Internet, pour accélérer votre présence sur Internet selon votre budget actuel et ça, ça
permet de faire le tour ensemble et d’avoir un plan d’action qui est concret, après, à mettre en
place. Donc ce serait les trois points d’entrée les plus simples pour me rejoindre.
[SG] : cestmoilaboss.com, femmesentrepreneurs et stephaniehetu.com.
[SH] : C’est ça.
[SG] : C’est bien ça ?
[SH] : Oui. Je suis aussi présente sur Facebook, sur Twitter, LinkedIn, évidemment. On peut
chercher avec mon nom si vous le voulez mais si vous allez sur mon blog, au départ vous allez
avoir toutes ces informations. Elles sont là.
[SG] : Ok, très bien. Eh bien, Stéphanie, je te remercie et pour nos auditeurs, vous pouvez laisser
vos commentaires, vos questions, vos témoignages. Vous allez être renvoyés... Vous allez avoir un
lien vers un... des commentaires où vous pourrez faire part de vos questions, vos témoignages et
faire continuer cette conférence... Donnez toutes vos questions, enfin... Ça ne s’arrête pas là.
Voilà. Et à bientôt pour la prochaine conférence.
5 clefs pour apprivoiser l’argent et le mettre à son service
Par Nathalie Cariou
[Sophie Gueidon] : Bonjour et bienvenue à « Réussir au féminin ». Je suis Sophie Gueidon,
initiatrice de ce sommet. Aujourd’hui j’ai l’immense plaisir d’accueillir Nathalie Cariou, la
coach française en réussite financière. Si vous voulez vraiment savoir ce qu’est l’argent, vous
sentir à l’aise à en parler, apprendre à en gagner, à le garder, à le mettre à votre service, si
vous acceptez l’idée que vous êtes capable de faire de l’argent, que l’argent et la richesse ne
sont pas réservées à quelques personnes, qu’il peut servir aux intentions les plus élevées et
que vous avez le droit d’en gagner, si vous êtes prêts et prêtes à découvrir que l’argent est une
énergie indispensable à la vie, alors vous allez adorer la conférence de Nathalie.
Nathalie Cariou est révélatrice de richesses. Certains l'ont même surnommée Mme Argent.
Elle donne des conférences, forment et accompagnent des professionnels, des artistes et des
particuliers décidés à vivre tous les jours une vie d’abondance, de réussite, de prospérité et de
passion.
Elle leur apprend comment gagner beaucoup d'argent en faisant ce qu’ils aiment.
Dernièrement, Nathalie est intervenue sur TMC, dans l’émission 90’ enquêtes, en tant que
coach financier, pour aider une famille à mieux gérer son budget et c’est ce qu’elle va vous
apprendre à faire aujourd’hui peut-être.
Bonjour, Nathalie. As-tu quelque chose à ajouter ?
[Nathalie Cariou] : Pour me présenter non mais par contre, je suis absolument ravie d’être là
et je suis absolument ravie de parler de ce sujet que j’adore qui est l’argent et de parler de ce
sujet aux femmes. Je vous en dirai plus tout à l’heure sur la relation des hommes et des
femmes à l’argent, si ça vous intéresse. Et Sophie tu pourras me poser des questions là-dessus.
Mais dans l’immédiat, je suis contente d’être là, ravie même de pouvoir vous parler de
l’argent, de pouvoir vous donner les clefs pour apprivoiser l’argent et pour le mettre à votre
service.
Dans quelques minutes, je vais vous donner ces clés. En attendant, je voudrais vous en dire un
peu plus sur l’argent en général. Pourquoi ? Parce que l’argent est un sujet tabou, un peu
partout dans le monde mais particulièrement en France, particulièrement dans les pays latins.
C’est un sujet dont on parle assez peu. On n’ose pas dire combien on gagne. On n’ose pas dire
qu’on aime l’argent. On n’ose pas dire que l’argent nous intéresse. Et quand on parle, on en
parle mal.
J’imagine, Sophie, que tu lis la presse, que tu écoutes la radio, et tu as sûrement remarqué
qu’on entend des choses telles que :
L’argent transforme les gens
L’argent rend cupide, rend avare, même rend méchant
L’argent donne du pouvoir à ceux qui ont de l’argent, à ceux qui en ont
On entend aussi :
Si certains ont de l’argent, c’est forcément parce que d’autres n’en ont pas, sous-entendu,
c’est forcément parce qu’ils l’ont volé à d’autres personnes. Ils ont profité d’autres personnes.
Les média vont également très vite confondre l’argent et le capitalisme donc quand on lit la
presse, on va se rendre compte que l’argent et le capitalisme c’est exactement la même chose.
Je vais probablement vous expliquer au cours de cette conférence que non, ça n’est la même
chose. L’argent est une chose, c’est une chose fondamentale pour l’humanité, pour que
l’humanité puisse communiquer. Le capitalisme c’est une des versions possibles de l’argent.
Les riches sont responsables de la crise, ce sont des choses que l’on entend aussi, que l’on voit
assez souvent écrit
Et puis quelques petites phrases que j’ai prises également dans la presse récente, à la radio, à
la télé :
Les riches s’enrichissent au détriment des pauvres
Ou bien, et ça tout le monde a dû l’entendre au moins une fois dans sa vie « l’argent ne fait
pas le bonheur. »
Ça ce sont des choses que l’on entend et que l’on lit assez régulièrement dans la presse.
Pourquoi ? Parce que dans les pays où l’argent est tabou, les seuls qui acceptent d’en parler ce
sont les journalistes. Ce n’est pas pour ça qu’ils sont davantage informés ou qu’ils sont
davantage formés à ce qu’est l’argent.
Donc d’un côté, plein de choses assez peu favorables à l’argent, assez négatives, et de l’autre
côté on s’aperçoit que chaque semaine il y a plusieurs millions de personnes qui jouent, en
France ça s’appelle le loto, dans d’autres pays ça s’appelle la loterie, donc plusieurs millions
de personnes qui jouent au loto chaque semaine. Les vendredis 13, eh bien dans un pays
comme la France sur lequel on a 65 millions d’habitants, on a 11 millions de personnes qui
jouent au loto. Bien évidemment ils jouent avec l’espoir de gagner … et de gagner beaucoup
d’argent !
Donc on a un paradoxe certain, c’est d’un côté on nous farcit la tête avec des choses sur
l’argent qui sont tout aussi négatives les unes que les autres. D’un autre côté, même si ces
pensées ont certainement dû imprégner notre manière de voir, ça n’empêche pas les Français,
d’aller toutes les semaines, voire plusieurs fois dans l’année, jouer au loto dans l’espoir de
gagner beaucoup, beaucoup d’argent.
Pourquoi se précipitent-ils à la loterie et vont-ils au loto gagner beaucoup d’argent ou espérer
gagner beaucoup d’argent ?
Parce que, quoi qu’on en dise dans les journaux, l’argent est quelque chose qui facilite notre
chemin dans la vie. La 1e fonction de l’argent que j’aimerais que vous reteniez c’est que
l’argent est un facilitateur. Bien sûr qu’on peut avancer dans la vie sans argent, bien sûr que
l’argent ce n’est pas vital. Il y a plein de gens qui n’en ont pas ou qui en ont peu et, pour le
coup, vivent ou vont vivre même parfois très vieux même s’ils n’ont pas d’argent. Et, bien
évidemment l’argent ne fait pas le bonheur parce que, et ça c’est une autre chose que je
voudrais que vous reteniez, l’argent en définitive ne fait rien. L’argent ne crée rien. L’argent
ne crée pas, il ne fait pas le bonheur mais il ne crée pas non plus l’indépendance, il ne fait pas
non plus la sécurité. L’argent est un facilitateur.
On va revenir sur une 2e fonction qui est celle de porte-voix, d’amplificateur. En aucune façon
c’est un créateur. Donc quand les personnes vous disent que l’argent transforme les gens,
c’est vraiment une idée très étonnante parce que l’argent n’a pas ce pouvoir. Il a beaucoup de
puissance mais il n’a pas le pouvoir de faire que votre vie ou que vous-même soyez différent
de ce que vous étiez avant.
Donc quoi qu’en disent les journaux, l’argent c’est l’huile qui facilite les rouages de la vie.
C’est une manière d’aller plus facilement vers les buts que vous vous êtes fixés. Avoir de
l’argent permet d’avancer plus facilement dans la vie. Il facilite mais il ne transforme pas.
Par contre, 2e caractéristique de l’argent après cette fonction de facilitateur: l’argent amplifie
vos intentions. Si vous faites partie des généreux, avoir de l’argent vous rendra encore plus
généreux. Les avares seront plus visiblement avares. Les malhonnêtes seront toujours aussi
malhonnêtes par contre ils vont avoir la capacité de monter des arnaques de plus grandes
envergures parce que l’argent est un facilitateur, parce que l’argent est un haut-parleur ou une
loupe qui grandit mais aussi parce que l’argent est un moyen de faire les choses en grand.
Toutes les choses qui vous tiennent à cœur !
Et c’est pour ça que j’aime l’argent parce que cela me permet et ça permet aux personnes à
qui je l’enseigne de faire plus, d’aller plus haut, d’aller plus loin dans la réalisation de leurs
rêves et de leurs objectifs quels qu’ils soient, que ce soit des rêves ou des objectifs personnels,
que ce soit des rêves ou des objectifs professionnels.
Plus vous avez des rêves et plus vous avez besoin d’argent. Il est évident que la personne
qui a très envie de passer le reste de sa vie devant sa télévision au fin fond de la campagne,
quel que soit le pays au monde dans lequel elle va installer sa télévision, n’a peut-être pas
besoin de tant d’argent que ça. A part pour payer l’électricité, si elle est au fin fond de la
campagne, elle aura un petit jardin donc elle pourra faire pousser ses pommes, ses tomates,
voire même élever ses poules donc tout ça pour dépenser le moins d’argent possible.
Effectivement une fois qu’elle aura acheté la télé, voire louer ou acheter sa petite maison, elle
n’aura plus tant besoin d’argent que ça.
Par contre si vous avez de grandes ambitions, si vous avez de grands rêves, si vous avez envie
de faire profiter un maximum de personnes de vos talents et vos savoir-faire, à ce moment-là
vous aurez, d’une manière comme d’une autre, besoin d’argent peut-être parce que vous allez
vouloir vous mettre à votre compte et vous aurez besoin d’argent pour cette transition, pour la
période de transition, pour la période de lancement. Ou bien vous aurez besoin d’argent parce
que vous voulez créer un site Internet, parce que vous voulez communiquer au niveau
mondial. Bien évidemment communiquer au niveau mondial, ça demande une certaine mise
de fonds. Ou bien vous aurez besoin d’argent pour créer des produits parce que vous voulez
créer des produits qui vont révolutionner le monde et pour ça vous avez besoin d’une certaine
mise de fonds.
Donc l’argent c’est un moyen de faire les choses en grand. C’est un moyen de voir plus grand
et une grande partie des personnes qui se privent d’argent se privent aussi de la capacité
qu’elles ont d’ouvrir leurs ailes et d’être ce que j’appelle un aigle qui vole parmi les aigles.
Pour que l’argent soit facilitateur, pour qu’il soit amplificateur, pour qu’il vous permette de
faire les choses en grand, il y a, cela dit, une condition. La condition c’est que vous soyez
suffisamment puissants ou puissantes pour apprivoiser et dompter l’argent.
Car l’argent ce n’est pas seulement des billets et des pièces. La plupart du temps, lorsqu’on
pense argent, on pense à un grand tas de pièces, on pense à un gros tas de billets, ou on pense
à un compte en banque avec un chiffre au-dessus. Mais en vrai ce chiffre, on a tendance à le
matérialiser encore une fois avec des pièces et des billets. Or, l’argent ce n’est pas que ça.
L’argent c’est aussi une énergie. C’est aussi une énergie puissante qui comme toutes les
énergies (toutes les énergies sont puissantes), toutes les énergies ont cette capacité d’être
positives ou négatives selon la manière dont on l’utilise.
[SG] : D’accord. Est-ce que, Nathalie, tu pourrais nous donner un exemple d’une énergie
positive ou négative justement ?
[NC] : Alors je prends souvent l’exemple de l’eau. Effectivement les exemples sont
importants parce que, généralement, ils permettent de mieux comprendre les concepts, y
compris matériels comme le concept d’énergie. Donc l’eau, qui est un tout petit peu plus
matérielle que l’argent est aussi une énergie. C’est une énergie qui peut être tout à fait
inoffensive. Eh bien quand elle est dans une piscine, quand elle sort de votre robinet, quand
elle est mise en bouteille, quand elle est domestiquée, quand on a fait un barrage par exemple
pour limiter le flux d’eau dans un fleuve, tout ça c’est des manières de rendre l’eau
inoffensive, d’utiliser l’énergie de l’eau à bon escient.
Mais l’eau ce n’est pas que ça. L’eau c’est aussi des inondations. L’eau c’est aussi des choses
non maîtrisées, c’est aussi la mer qui a la capacité de noyer, qui a la capacité de se déchaîner,
dans laquelle on va rencontrer des [petits amis ?]. Tout ça c’est de l’eau qui devient non
domptée, non domestiquée et qui, dans ce versant-là, va être de l’eau dangereuse.
L’eau en soi n’est pas dangereuse, l’eau est juste puissante.
Elle est puissante et elle sera bénéfique si et seulement si elle est apprivoisée, si on sait s’en
servir. Et elle peut être effectivement dangereuse si elle n’est pas domptée, si elle n’est pas
apprivoisée et s’il s’agit d’énergie brute.
C’est exactement la même chose pour l’argent : c’est seulement en apprivoisant l’argent
qu’on peut le mettre au service de sa vie. C’est en apprivoisant l’argent qu’il montre ses
talents de facilitateur, de porte voix et, j’aurai tendance à dire, d’engrais pour faire pousser de
plus beaux projets.
[SG] : La question qui me vient c’est comment faire pour apprivoiser l’argent ?
[NC] : Alors, comment faire pour apprivoiser l’argent ? Eh bien on est sur ces 5 clés que je
vais vous donner maintenant pour apprivoiser l’argent pour le mettre à son service. La
première clé, elle est à la fois terriblement évidente et pourtant terriblement oubliée par une
grande majorité de personnes. Cette 1e clé dit que pour apprivoiser l’argent, il faut d’abord s’y
intéresser. Si vous ne vous intéressez pas à l’argent, l’argent ne s’intéressera pas à vous. C’est
aussi simple que ça. Si vous voulez apprivoiser l’argent, comprendre l’argent, savoir comment
il fonctionne, vous avez d’abord besoin de regarder l’argent dans les yeux, d’aller le regarder
en face, d’arrêter de fuir au lieu de faire face.
Je connais une majorité de personnes qui oublient d’aller regarder l’argent dans les yeux, qui
préfèrent fuir. Et la manière la plus évidente de fuir c’est, par exemple, de ne pas faire ses
comptes. Ces personnes ne font pas leurs comptes, pourquoi ? Alors généralement, elles ont
des [fausses ?] bonnes raisons qui sont : « Ça m’ennuie. J’ai pas le temps. Je suis fatigué
quand je rentre le soir. « OU bien une autre fausse bonne raison c’est de dire : « Je n’ai pas
suffisamment d’argent pour que ça justifie de faire mes comptes. Ou bien des personnes qui
me répondent : « Mais je n’ai pas besoin de faire mes comptes. Je n’ai pas besoin de regarder
l’argent en face parce que de toute façon, je sais bien combien j’ai. J’ai tout ça dans la tête. »
Eventuellement, mais ça n’empêche que ce qui se passe quand elles font ça, c’est qu’elles
fuient l’argent. Elles fuient et leur situation financière mais aussi la possibilité d’améliorer
cette situation financière puisque l’idée c’est non seulement de maîtriser ses dépenses, de
maîtriser son argent tel qu’on l’a aujourd’hui donc dans le présent mais bien aussi d’évoluer
pour avoir plus d’argent dans le futur, encore une fois, parce que ça va permettre de financer
des plus beaux projets.
Donc 1e clé évidente mais encore faut-il s’en rappeler : d’abord s’intéresser à l’argent. On
s’intéresse à l’argent quand on fait ses comptes. On s’intéresse à l’argent quand on arrête de
fuir. On s’intéresse à l’argent quand on arrête de répéter à qui veut l’entendre : « L’argent ne
m’intéresse pas ». En fait quand une personne vous dit : « L’argent ne m’intéresse pas », et
vous en rencontrerez, vous en avez peut-être déjà rencontré, moi j’en rencontre assez
régulièrement, quand une personne me dit : « L’argent ne m’intéresse pas », j’entends deux
choses : la 1e chose, j’entends qu’elle n’en a pas. Je ne connais aucun riche qui dit : « L’argent
ne m’intéresse pas ». Ils ne sont pas intéressés que par l’argent, attention ça c’est une
réduction que je rencontre souvent mais qui n’a pas de sens.
Ce n’est pas parce que certaines personnes ont de l’argent, certaines personnes sont riches que
la seule chose qui les intéresse dans la vie c’est l’argent. Ce serait un tout peu trop simple. On
pourrait même dire que probablement qu’elles utilisent moins d’énergie mentale à s’occuper
de leur argent et à y penser qu’une personne qui a des fins de mois difficiles.
La réalité c’est qu’une personne qui n’a pas d’argent pense davantage à l’argent de manière
négative certes mais quand même qu’une personne qui a de l’argent.
Ça c’est une première chose, ces personnes qui me disent : « L’argent ne m’intéresse pas »,
eh bien je sais une chose sur elles, je sais qu’elles n’en ont pas ou qu’elles en ont peu parce
qu’il est absolument nécessaire de s’y intéresser pour en avoir.
Et je sais une deuxième chose, je sais que quelque part à l’intérieur d’elles, elles ont la
croyance qu’elles ne sauront pas faire avec l’argent. Elles ont la croyance qu’elles ne savent
pas faire et donc que l’argent n’est pas pour elles. Ça n’est pas qu’elles ne s’y intéressent pas,
c’est qu’elles croient au fond qu’elles ne sont pas assez bonnes, assez financières, assez
compétentes pour faire des choses avec l’argent, pour faire de l’argent tout simplement.
Donc quand une personne me dit : « Je ne m’intéresse pas à l’argent », ce que j’apprends, ce
que je sais d’elle c’est surtout qu’elle a peur de ne pas savoir faire pour avoir plus d’argent.
Mon premier message, ma première clé c’est qu’il faut s’intéresser à l’argent pour pouvoir en
avoir, et pour s’intéresser à l’argent, il faut asseoir la croyance que l’argent c’est aussi fait
pour vous. Et que vous allez savoir faire de l’argent, que vous allez savoir faire avec l’argent.
Donc ça c’est la 1e clé : s’intéresser à l’argent. Je vais juste rajouter une autre piste pour
comment on s’intéresse à l’argent. Eh bien par exemple, on fréquente des gens qui ont de
l’argent. Ça c’est aussi une manière de s’intéresser à l’argent.
Et la première personne que vous pourriez fréquenter, je ne sais pas si elle a de l’argent mais
en tout cas, elle prête de l’argent, c’est votre banquier. Si vous voulez vous intéresser à
l’argent, quand, demain matin, j’allais dire après cette conférence mais ce sera peut-être un
petit peu tard pour les banquiers, donc demain matin, prenez votre téléphone et appelez votre
banquier pour lui dire bonjour, pour lui dire que vous voudriez le rencontrer pour faire le
point. Ça c’est la première clé.
Deuxième clé : apprivoiser l’argent suppose de le connaître, donc d’apprendre. C’est une
chose importante. Il faut apprendre les concepts, le langage de l’argent. Bien évidemment si
demain vous devez parler anglais, russe ou espagnol, eh bien vous auriez besoin de connaître
le vocabulaire. C’est exactement la même chose avec l’argent. Vous avez besoin de connaître
le vocabulaire de l’argent, vous avez besoin d’élever votre niveau de compétence. Non
seulement vous devez apprendre le vocabulaire mais vous devez aussi apprendre les règles.
Quand on parle de langue, c’est ce qu’on va appeler la grammaire : comment on associe les
mots. L’argent a aussi des règles et vous devez connaître à la fois le vocabulaire, les mots et
vous devez aussi connaître les règles pour gérer de l’argent, pour gagner de l’argent pour
investir.
Donc apprendre les concepts, apprendre le langage, apprendre les règles. Apprendre à être à
l’aise avec l’argent quel que soit le montant. Il se trouve que lorsque l’on a peu d’argent ou
même quel que soit le niveau d’argent qu’on a. Si vous avez 1000 euros de rémunération
mensuelle, eh bien vous allez juste être habitué à gérer 1000 euros. Si vous avez 5000 euros
de rémunération mensuelle, vous allez être habitué à gérer 5000 euros. Vous saurez compter,
en quelque sorte, entre 0 et 5000 euros.
Si demain vous avez 100.000 euros de rémunération mensuelle, eh bien vous allez apprendre
à compter entre 0 et 100.000. Vous devez être à l’aise et plus vous allez être à l’aise avec une
grosse somme, plus il y a des chances que cette grosse somme se manifeste dans votre vie.
Donc apprendre et apprendre tout cela des bonnes personnes. J’insiste là-dessus parce que
bien évidemment je vous ai parlé d’apprendre l’anglais, le russe ou l’espagnol. Si vous deviez
apprendre une langue étrangère, j’imagine que vous apprendriez auprès de quelqu’un qui
connaît cette langue, qui la parle, qui la parle couramment. Vous n’apprendriez pas l’anglais
de votre cousine qui n’est jamais allée en Angleterre, qui ne connaît pas un seul mot d’anglais
et qui n’a même pas pris de cours d’anglais lorsqu’elle était à l’école.
Pourtant, en matière d’argent, je connais plein de gens et la plupart des personnes apprennent
de leur cousine, apprennent de leur maman ou de leur papa, apprennent de leur institutrice,
apprennent de gens qu’elles rencontrent dans la rue, de leur voisine de palier. Il n’a jamais été
dit que la voisine de palier était expert. Il n’a jamais été dit que papa, maman étaient experts
de l’argent.
Apprendre des mauvaises personnes, c’est mal apprendre. Donc de la même façon que votre
cousine qui ne parle pas un seul mot d’anglais, si elle devait vous apprendre l’anglais, vous
apprendrait des drôles de choses. Eh bien de la même façon, si vous vous adressez à une
personne qui ne connaît pas l’argent, et que vous lui posez des questions sur l’argent, vous
écoutez ce qu’elle vous dit. Elle va vous dire de drôles de choses, elle va vous dire des contre-
vérités. Elle va vous inculquer ce qu’elle croit juste mais ce n’est pas pour ça que c’est juste.
Donc apprenez des bonnes personnes, j’insiste là-dessus. Comment vous allez
reconnaître les bonnes personnes ? Eh bien ce sont des personnes qui parlent le langage de l’
argent. Ça veut dire qu’elles en ont, ça veut dire qu’elles ont réfléchi sur l’argent. Les bonnes
personnes, celles qui connaissent l’argent, donc d’abord ont de l’argent, ensuite, elles ont
réfléchi à ce qu’était l’argent. Elles ont fait le lien entre l’argent et le sens. Pour moi c’est une
chose absolument importante. Ce n’est pas seulement les personnes qui s’achètent des
voyages autour du monde et des voitures de luxe. C’est une des possibilités avec l’argent mais
ce n’est vraiment pas la seule.
Donc apprendre l’argent des bonnes personnes. Et si vous apprenez l’argent des bonnes
personnes, vous aurez besoin de rejeter, vous aurez besoin de mettre de côté un certain
nombre d’idées reçues pour penser autrement et par vous-même.
[SG] : Quelles sont les idées reçues qu’il faut lâcher ?
[NC] : Alors, je vais vous en citer deux, je vais vous donner deux exemples d’idées reçues.
C’est vraiment très important de lâcher les idées reçues. D’abord de les identifier et puis
ensuite et de savoir qu’il faut les mettre de côté parce que ce sont des contre-vérités. La
première c’est : il faut travailler pour gagner de l’argent. Ça c’est une idée que l’on rencontre
souvent, vous l’avez sûrement déjà entendue. Or c’est une idée reçue.
L’argent et le travail n’ont pas grand-chose à faire ensemble. Non, rien à voir. Je ne dis pas
qu’il ne faut pas faire des efforts, qu’il ne faut pas mettre les mains dans le cambouis si on
veut de l’argent. La réponse est oui. Mais ça n’est pas nécessairement sous forme d’un travail
salarié. Aujourd’hui on a associé le travail salarié à l’argent et ça n’est pas nécessairement
vrai. De la même façon que oui, il faut faire des choses pour gagner de l’argent, mais ce n’est
pas toujours aussi difficile. Ce ne sont pas toujours des efforts aussi importants que ce que
l’on croit. Donc première idée reçue, par exemple, il faut travailler pour gagner de l’argent,
enlevez-vous cette équation de la tête. Travail n’est pas égal à argent.
Une deuxième que je rencontre assez souvent est l’argent traduit la valeur des choses ou des
gens, c’est-à-dire l’argent égale la valeur des choses et des gens. Ce que l’on rencontre
souvent là dessus c’est des personnes qui vont dire : « Aïe, aïe, aïe, c’est épouvantable, je n’ai
pas eu mon augmentation. Je ne suis pas payé assez pourtant je vaux plus ». Eh bien ce n’est
pas parce qu’elles valent plus, qu’elles sont payées plus. C’est parce qu’elles n’ont pas su
demander qu’elles ne sont pas assez payées. Donc l’argent ne traduit pas la valeur. il y a des
personnes qui n’ont pas d’argent et qui sont pourtant des personnes de talent. Il y a bien des
personnes qui ont des difficultés à se faire payer ou qui ont des difficultés à obtenir une
augmentation dans une entreprise parce qu’elles ne savent pas demander mais ça n’a
strictement rien à voir ni avec leur valeur personnelle ni avec la valeur du travail qu’elles
fournissent.
Donc une chose très importante à ôter, à abattre c’est ce lien entre la valeur et l’argent.
Je vais rajouter une 3e clé. La 3
e clé pour apprivoiser l’argent : c’est de lui consacrer du temps.
On pourrait comparer l’argent à la pratique d’un instrument de musique. Si vous voulez
apprivoiser la musique, apprivoiser votre violon par exemple, eh bien vous allez devoir y
passer un certain nombre d’heures. Vous allez devoir vous entraîner encore et encore. Vous
n’arriverez pas à jouer correctement de votre violon si vous ne lui consacrez pas du temps.
Par contre, pour l’argent et pour la musique c’est la même chose. Le temps que vous
consacrerez à la musique, elle vous le rendra en facilité. le temps que vous aurez consacré à
l’argent, il vous le rendra en facilité et en liberté. Il y a un lien extrêmement étroit entre
l’argent et le temps. On entend souvent « le temps c’est de l’argent ». Ça s’appelle une idée
reçue. Ça n’a quasiment aucun sens sauf à vous obliger à monétiser la moindre minute de
votre emploi du temps. Et, franchement ce n’est pas très drôle, ce n’est pas quelque chose que
vous avez envie de faire. En tout cas, moi je n’ai pas envie, à chaque minute qui passe de me
dire : « Tiens, je suis en train de gagner ou de ne pas gagner d’argent ». Ça n’est pas du tout la
manière dont je veux fonctionner parce que je trouve que c’est une manière très désagréable
de voir la vie.
Donc ce n’est pas le temps c’est de l’argent, c’est l’argent c’est du temps. Parce
qu’effectivement quand vous avez de l’argent eh bien vous avez la possibilité de choisir la
qualité du temps que vous avez. vous avez la possibilité de choisir qui vous rencontrez, où
vous allez vous installer, combien de temps vous passez à faire telle ou telle chose. Vous avez
la possibilité d’arrêter de travailler par exemple, ce qui est ce qu’on appelle la liberté
financière : avoir la liberté de notre temps grâce à l’argent que l’on a.
C’est une chose importante à savoir, c’est que vous avez besoin de consacrer du temps à votre
argent. Et si vous consacrez du temps à votre argent, il vous le rendra
Il y a une règle en matière d’argent, qui est la règle des 10%. Cette règle s’applique aussi au
temps que vous consacrez à l’argent. Si vous consacrez 40 heures à faire rentrer de l’argent
dans votre porte-monnaie, si vous consacrez 40 heures par semaine à travailler pour que vous
ayez de l’argent qui rentre dans votre poche, alors vous devez consacrer 10% de ce temps,
c’est-à-dire 4 heures à vous occuper de l’argent qui est rentré dans votre poche, à vous
occuper de votre porte-monnaie, à vous occuper de votre argent.
Donc retenez cette règle des 10%. Quel que soit le temps que vous passez à ramener du temps
dans votre porte monnaie, vous devez passer 10% supplémentaire de votre temps à vous
occuper de l’argent qui est rentré dans votre poche. Un autre terrain sur lequel la règle des
10% s’applique : ce sont pour vos économies et ce sont aussi pour les dons.
Donc je ne vais pas le détailler ici mais vous pourrez le retrouver dans notamment le premier
livre que j’ai écrit qui s’appelle Prenez la responsabilité de vos finances, dans lequel je donne
une manière de gérer son argent pour pouvoir être véritablement tranquille et quasiment
jusqu’à la fin de ses jours. Donc avec ce livre, vous trouverez cette règle des 10% qui vous est
expliquée.
Quatrième clé et c’est un point assez délicat. C’est presque un gros mot. Pour apprivoiser
l’argent, il faut l’aimer. Pourquoi l’aimer ? Eh bien, pour avoir envie de lui consacrer plus
d’énergie pour avoir envie de bien s’en occuper. Et, bien sûr, lorsque l’on aime quelque
chose, c’est beaucoup plus facile de lui consacrer du temps. C’est beaucoup plus facile de s’en
occuper et c’est beaucoup plus facile de lui consacrer de l’énergie.
Je reprends l’exemple de la musique, je reprends l’exemple du violon. Si vous faites du violon
parce que papa/maman ont décidé qu’il fallait que vous en fassiez et que franchement ce n’est
pas votre truc, les heures d’entraînement vont être extrêmement douloureuses. Si vous aimez
la musique, si vous aimez votre instrument, si vous aimez le violon, plus vous aimez le
violon, plus vous aurez envie d’y mettre du temps, de l’énergie, de bien vous en occuper. Les
séances d’entraînement risquent d’être encore un petit peu douloureuses parce que ce n’est
jamais simple de faire des gammes, ce n’est jamais simple de s’entraîner tous les jours. Il faut
beaucoup de discipline par rapport à ça. Mais quand même vous allez trouver du plaisir à
progresser.
C’est la même chose en matière d’argent. Tout à l’heure je vous disais qu’il fallait apprendre.
Eh bien apprendre suppose aussi de lire des magazines, par exemple. Si vous continuez à ne
pas aimer l’argent, si vous continuez à penser que l’argent n’est pas fait pour vous, ce sera
difficile d’absorber le vocabulaire contenu dans les magazines et ça sera extrêmement
douloureux de passer 5 minutes, 10 minutes ou un quart d’heure à lire les articles avec des
mots compliqués que vous ne connaissez pas, que vous ne comprenez pas.
Donc, aimer l’argent, et pour aimer l’argent, souvent cela à se reconnecter avec le sens : à
quoi ça sert d’avoir de l’argent ?
[SG] : Est-ce qu’il y a des différences dans la manière dont les hommes et les femmes
considèrent l’argent ? On dit souvent que les hommes sont plus doués pour la finance que les
femmes, par exemple …
[NC] : Oui ?
[SG] : Je disais par rapport au sens. Tu disais « reconnecter l’argent avec le sens ». Est-ce
qu’il y a une différence de sens pour les hommes et les femmes ?
[NC] : OK, alors c’est vraiment une bonne question. Je pense effectivement qu’il y a une
différence dans la manière dont les hommes et les femmes considèrent l’argent. On va dire
que la porte d’entrée n’est pas la même. Néanmoins aussi bien les hommes que les femmes,
les deux sont aussi doués avec l’argent. On ne peut pas dire que les hommes soient plus doués
avec l’argent que les femmes. Ce n’est pas vrai. Mais la porte d’entrée n’est pas la même.
Les hommes ont généralement une faculté plus importante à s’intéresser à l’argent d’un point
de vue technique. Donc ils acceptent même quand ils ne sont pas connectés au sens
d’apprendre les règles. Pour eux, la clé numéro 2, l’apprentissage, est plus simple. Ils
apprennent les investissements. Ils apprennent les placements. D’abord parce qu’ils sont
souvent très tournés vers l’action donc bien évidemment, ce sont des généralités. Ce n’est pas
vrai pour tous les hommes et ce n’est pas non plus vrai pour toutes les femmes. Mais c’est un
trait qu’on va retrouver un peu plus souvent dans les caractéristiques masculines d’être tourné
vers l’action et donc de vouloir, par exemple, investir. De vouloir faire quelque chose de leur
argent et, pour investir, il faut apprendre à investir. Les hommes vont rentrer par ce côté-là de
l’apprentissage, le côté technique, le côté des investissements.
Les femmes par contre ont un peu moins d’appétence pour l’aspect technique des choses et
surtout elles sont plus concernées par le sens des choses. D’après moi, le féminin est porteur
de la responsabilité de se connecter au sens des choses. Et il y a une contrepartie c’est que
lorsque les choses n’ont pas de sens pour les femmes en général, elles ont beaucoup de mal à
s’y investir. Elles ont beaucoup de mal à s’y intéresser.
Donc pour que les femmes s’intéressent à l’argent, il est encore plus important qu’elles
connectent l’argent et le sens. Mais une fois qu’elles savent pourquoi elles doivent
s’intéresser à l’argent, puisque le sens c’est le pourquoi… une fois qu’elles savent pourquoi ,
une fois qu’elles arrivent à mettre l’argent au service du sens de leur vie, au service du sens de
leurs projets, les femmes sont de redoutables « financières » tout autant et peut-être même
parfois plus que les hommes.
Donc pour aimer l’argent, les femmes ont besoin de savoir ce qu’il est, savoir qu’il a du sens,
ont besoin d’abattre un certain nombre de croyances : la croyance que l’argent est sale ou
maléfique ou bien des croyances qui sont tout à fait [sexuées ? sexistes ?], à savoir que les
femmes ne sont pas faites pour l’argent. C’est une croyance qu’on rencontre très souvent.
« Tiens, les femmes et l’argent ne font pas bon ménage. » C’est absolument faux. C’est
encore une idée reçue. Les femmes et l’argent font tout à fait bon ménage. Je pourrai dire que
la seule chose c’est que les femmes ont l’exigence de savoir à quoi ça sert, savoir pourquoi
c’est fait. Et il faut d’abord leur expliquer pourquoi ce serait bien qu’elles s’occupent de leur
argent. Une fois qu’elles ont compris ça, elles deviennent véritablement de redoutables
financières.
J’ai même d’ailleurs un ami qui travaille dans le trading, c’est-à-dire dans la Bourse, et il ne
travaille qu’avec des femmes. Il ne veut absolument pas embaucher d’hommes. Pourquoi ?
Parce que les femmes sont beaucoup plus efficaces que les hommes lorsqu’on parle de
Bourse. Je suis désolé messieurs qui m’écoutez et qui trouvez que c’est franchement très
injuste mais je peux vous assurer que c’est tout à fait véridique. Cette personne a vraiment
décidé de ne choisir que des femmes dans ses équipes. Il a vraiment des équipes de femmes
absolument formidables concernant la finance.
[SG] : Alors Nathalie, tu nous as dit qu’il fallait s’intéresser à l’argent, qu’il fallait apprendre
l’argent, qu’il fallait lui consacrer du temps, qu’il fallait l’aimer… il reste une clé je crois …
[NC] : Oui, il reste une dernière clé. Il reste la 5e clé. La clé qui manque c’est d’ailleurs le
côté très spécial de l’argent, qui fait que l’argent est spécial. La clé qui manque c’est celle de
l’action. Pour apprivoiser l’argent, il faut pratiquer, il faut bouger même quand on n’est pas
sûr à 100% qu’on va y arriver. Il faut agir.
Bouger lorsqu’on n’est pas sûr à 100% d’y arriver, bouger lorsqu’on n’est pas sûr à 100%, ça
s’appelle prendre des risques. Ça s’appelle investir. Je ne sais pas sur quoi je vais tomber …
peut être que ce sera sur une bonne ou une mauvaise surprise. Mais j’ai quand même envie
d’y aller même si je ne suis pas sûr à 100%.
Je voudrais que vous pensiez à un jeu que vous avez sûrement fait, que vous avez fait faire à
vos enfants quand vos enfants étaient petits, à savoir le jeu du foulard et des saveurs. On
bande les yeux d’un enfant et on va lui faire goûter un certain nombre de saveurs, aussi bien
sucrées que salées. On va lui demander de reconnaître ce qu’il y a dans les assiettes. Est-ce
que, Sophie, tu as déjà fait ce jeu ?
[SG] : Oui, il y a longtemps…
[NC] : J’imagine… Mais effectivement tu te souviens peut-être que lorsque l’on fait ce jeu, il
y a une appréhension. La personne qui a les yeux bandés a une certaine appréhension à goûter
les plats qu’on lui propose. Pourquoi ? Parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle va trouver. Ce qui
se passe à cet endroit-là c’est que dans le jeu, bien évidemment, il n’y a rien de dangereux et
la personne peut même savoir qu’il n’y aura rien de dangereux. Il n’y aura
d’extraordinairement désagréable. Ce ne sera pas une mauvaise expérience mais ça peut être
inconfortable parce qu’il y a la surprise, parce qu’on ne sait pas ce qu’on va trouver et parce
qu’on n’est pas sûr qu’on va aimer le goût. Parce que peut-être qu’on s’attend à du salé et ça
va être du sucré. Parce qu’on s’attend à du mou et ça va être du dur. Ça va être du piquant
alors qu’on pensait que ce serait plutôt quelque chose de plus doux. Donc on ne sait pas et ça
c’est typiquement quelque chose que l’on rencontre tout le temps lorsqu’on parle d’argent.
Lorsqu’on parle d’argent, on…qui veut s’enrichir va devoir être dans cette position de la
personne avec les yeux bandés qui va aller de surprise en surprise et qui, pourtant, va goûter le
plat qu’on lui propose car elle ne sait pas ce qu’elle va rencontrer mais pourtant elle va agir,
pourtant elle va y aller.
Si vous voulez apprendre et apprivoiser l’argent, vous avez absolument besoin de vous
souvenir de cette expérience de jeunesse, de vous dire : « Eh bien, j’y suis allé quand même,
j’ai quand même fait le pas parce que je savais que ce ne serait pas dangereux et pourtant
j’avais peur de faire le pas ». Pour l’argent ça va être la même chose : vous aurez peur de faire
le pas mais vous aurez besoin de le faire si vous voulez véritablement apprivoiser l’argent,
parce qu’apprivoiser l’argent c’est dans la pratique. C’est dans l’action.
Je vous disais que c’était une des caractéristiques de l’argent et probablement celle que j’aime
le plus. C’est que, parmi tous les outils de développement, notamment le développement
personnel qui existe, et l’argent est un outil de développement personnel. C’est quasiment le
seul qui ait un pied aussi ancré dans l’action où pour complètement intégrer l’argent, pour
complètement intégrer cette matière, il faut être dans la matière. Il faut être dans la
matérialisation et il faut être dans l’action. On peut pas parler d’argent, on ne peut pas
apprivoiser l’argent si on reste dans les limbes.
Donc, vous avez maintenant ces 5 clés pour apprivoiser l’argent. Je vais vous proposer
maintenant un petit questionnaire qui va vous permettre de faire le point, de savoir
instantanément là où vous en êtes par rapport à ces 5 clés, par rapport à apprivoiser l’argent,
et qui va vous permettre de mettre en évidence ce sur quoi vous devez agir pour l’apprivoiser
totalement.
C’est le moment de prendre un papier, un crayon si vous ne l’avez pas déjà fait, si vous ne
l’avez pas dans les mains. Chaque question que je vais vous poser demande une réponse, une
note entre 0 et 10. Donc vous allez mettre derrière chaque question que je vous pose, vous
pouvez soit recopier la question soit juste poser la note, retenir le thème et poser la note à
côté. Chaque fois vous allez donc mettre une note entre 0 et 10. Zéro si vous êtes dans la
partie « Rien du tout, je ne fais rien » et 10 si vous pensez que vous êtes totalement investis
sur la question que je vous pose. Donc le papier, le crayon. Vous êtes prêts ? Sophie, tu es
prête ?
[SG] : Oui, oui, je suis prête.
[NC] : Bon, ben, super. Alors on y va.
A quel point est-ce que l’argent vous intéresse ? Première question : A quel point est-ce que
l’argent vous intéresse ? Zéro si jusqu’à présent, vous étiez dans : « Ça ne m’intéresse pas du
tout ». Dix si vous êtes convaincus que vous savez intimement que l’argent vous intéresse.
Prenez la situation telle qu’elle est aujourd’hui. Soyez honnêtes avec vous-mêmes et tant pis
s’il y a des endroits où c’est un tout petit peu douloureux à regarder. L’essentiel c’est de faire
le point là où vous en êtes. A quel point est-ce que l’argent vous intéresse ?
Deuxième question : A quel point lui consacrez-vous du temps ? Est-ce que vous lui
consacrez un peu, beaucoup, pas du tout de temps : 0 pour pas du tout, 10 pour beaucoup. A
quel point lui consacrez-vous du temps ?
[SG] : Est-ce que tu peux préciser par exemple, je pose une question idiote mais…Est-ce que
travailler, ce qui veut dire gagner de l’argent, ça peut être mis dans cette question : « A quel
point lui consacrez-vous du temps ? » ?
[NC] : Alors, absolument. Non, ce n’est pas du tout une question idiote. Merci de m’aidée à
préciser la question. C’est : est-ce que vous lui consacrez du temps et à quel point vous lui
consacrez du temps en plus du temps que vous passez à travailler pour ramener de l’argent ?
Donc, travailler pour ramener de l’argent ce n’est pas consacrer du temps à l’argent, c’est
consacrer du temps à ramener de l’argent. Bon, consacrer du temps à l’argent c’est après.
C’est une fois que l’argent est là ou bien c’est le temps que vous allez investir pour ramener
l’argent du futur, c’est-à-dire en disant « Tiens, je suis en train de monter un projet pour avoir
de l’argent après ». Donc, c’est : A quel point consacrez-vous du temps à votre argent en plus
du temps que vous mettez aujourd’hui pour le ramener dans votre porte-monnaie ?
Tout à l’heure, je vous disais la règle des 10% : 40h par semaine veut dire 4h consacrées à son
argent, à s’occuper de son argent. On va dire que si vous consacrez 4h à votre argent, vous
devriez mettre une note de 15. Si vous consacrez 4h par semaine…
[SG] : Sur 15 ?
[NC] : Oui 15 sur 20.
[SG] : [inaudible]
[NC] : Alors on va mettre sur 10. Oui, 0 et 10, pardon. Donc on va dire qu’on va mettre une
note de 7. Donc, vous mettez 7 sur 10 si vous consacrez 4h par semaine à vous occuper de
votre argent : le gérer, l’investir, apprendre, aller prendre rendez-vous avec votre banquier, à
gérer vos investissements. Il y a plein de manières de s’en occuper que je ne vais pas avoir le
temps de détailler ici. Mais à partir du moment où vous estimez que vous passez au moins 4h
par semaine à vous occuper de votre argent, vous allez mettre 7. Si ça n’est pas le cas, vous
allez moduler entre 0 et 7, voire plus de 7 si vous y consacrez plus de 4h.
Troisième question : A quel point êtes-vous à l’aise avec le vocabulaire et les concepts
financiers ? C’est vous qui savez. Est-ce que vous trouvez que vous êtes à l’aise avec le
vocabulaire financier, avec les concepts financiers ? Entre 0 et 10 de la même manière.
Question suivante : Avez-vous appris des bonnes personnes ? De la même façon, c’est vous
qui jugez si les personnes que vous avez écoutées sont les bonnes personnes en matière
financière. Je vous ai donné tout à l’heure les critères : les personnes en matière financière qui
sont des personnes compétentes. Ce sont des personnes qui ont de l’argent, ce sont des
personnes qui ont réfléchi à l’argent. Ce sont des personnes qui sont capables de mettre
l’argent au service du sens de leur vie.
A quel point êtes-vous dans l’action quand il s’agit d’investir ? A quel point êtes-vous dans
l’action, êtes vous capables de passer à l’action quand il s’agit notamment d’argent, quand il
s’agit d’investir ?
Dernière question : Etes-vous parfaitement clair sur les raisons que vous auriez d’avoir
beaucoup d’argent ? Cette question ramène à aimer l’argent. Elle ramène à savoir pourquoi
être motivé à en avoir. C’est vraiment fondamental. Etes-vous parfaitement clair sur les
raisons que vous auriez d’avoir beaucoup d’argent ? Entre 0 et 10.
Alors, on a va finir avec un exercice justement pour vous aider sur ce dernier point, pour vous
aider à éclaircir pourquoi vous pourriez vouloir beaucoup d’argent.
Puisque vous avez déjà la feuille, le papier, le crayon dans les mains, vous allez sur votre
feuille noter toutes les réponses qui vous viennent à la question suivante :
pourquoi est-il indispensable que vous deveniez riche ? Pourquoi est-il impérieux,
absolument nécessaire que vous ayez beaucoup d’argent, que vous deveniez riche ?
Ecrivez toutes les réponses qui vous viennent. et je vous suggère…on va prendre un tout petit
temps pour que vous ayez le temps d’écrire au moins 10 réponses maintenant, tout de suite.
une raison par phrase. Donc il n’y a pas de « pour ça et pour ça ». A chaque fois vous faites
un petit tiret. Vous écrivez à la ligne 10 raisons qui font qu’il est absolument nécessaire,
indispensable, impérieux que vous deveniez riche. Ecrivez tout de suite 10 réponses.
Vous verrez que vous allez probablement mélanger des choses qui sont de l’ordre du concret :
« Il est impérieux que j’aie plus d’argent parce que j’ai très envie de m’acheter une maison de
campagne » ou « J’ai très envie de m’acheter une voiture de telle ou telle catégorie ». Et il va
y avoir aussi des choses qui sont dans le faire : « Je veux faire le tour du monde », « Parce que
je veux prendre des cours de danse africaine », « Parce que je veux faire un séminaire ultra
pointu dans un pays du monde, quel qu’il soit ». Donc ça c’est le faire. Et il va y avoir aussi
des raisons qui sont dans l’être : « Parce que je veux pouvoir développer mes talents »,
« Parce que je veux pouvoir mener à bien tous les projets que j’ai à mener à bien ». Bien
évidemment vous allez remplacer « tous les projets » par le projet qui vous intéresse le plus.
Là on est dans se donner la possibilité d’ouvrir ses ailes. On est vraiment dans l’être.
Mettez toutes les raisons qui vous viennent, des plus petites aux plus grandes. Ça peut être
aussi parce que vous avez des dettes à payer. Ça peut être parce que vous voulez vous acheter
une maison. Ça peut être parce que vous voulez arrêter de travailler. Ça peut être parce que
vous êtes une personne de talent et que votre talent sera bien mieux exploité si vous arrêtez de
travailler, si vous faites autre chose. Ça peut être parce que vous avez envie de concevoir ou
de financer un orphelinat en Afrique. Toutes les choses sont bonnes. Parce que vous voulez
avoir le plaisir de donner soit à vos enfants, soit à votre entourage, soit aux personnes qui en
ont besoin. Parce que vous êtes une personne généreuse. Donc 10 raisons.
Je pense que vous avez eu le temps de les remplir. Je vous suggère maintenant de compléter
avec 10 raisons supplémentaires juste après cette conférence. Quand vous allez arrêter de
m’écouter, quand je vais m’arrêter de parler, la conférence sera finie, vous allez reprendre
cette liste et vous allez la compléter de 10 raisons supplémentaires.
Pourquoi ? Parce que c’est à partir de 10 raisons, de 10 motifs que l’on arrive au vrai motif,
que l’on arrive aux choses susceptibles de vraiment vous motiver pour avoir davantage
d’argent, pour être un meilleur ami de votre argent. Donc, 10 raisons, vous les avez remplies
maintenant et quand cette conférence est terminée, 10 raisons supplémentaires.
Bien, Sophie, je pense que j’ai donné les 5 clés donc on arrive au bout. Qu’est-ce que tu en
penses ?
[SG] : Oui, c’est très bien. Cet exercice est très nourrissant, j’ai envie de dire. Je pense qu’il
va permettre de dégager des choses notamment dans la partie à faire ensuite et que je
recommande de faire. Maintenant que cette conférence se termine, je voulais te demander,
Nathalie, comment est-ce qu’on peut faire appel à toi si on a le souhait d’aller plus loin ?
Comment peut-on te retrouver ?
[NC] : Bien d’abord, j’espère vous avoir convaincus de la nécessité d’aller plus loin dans
votre relation à l’argent. Avec moi, j’en serais ravie. Avec d’autres, si vous voulez. Mais
c’est vraiment quelque chose d’important pour votre vie future.
Pour me retrouver, je vais vous donner trois pistes. Une première piste qui est simple et facile,
c’est en librairie, voire même en librairie en ligne sur Amazon avec 2 livres. Le premier
Prenez la responsabilité de vos finances. C’est aux éditions Jouvence. Il est sorti, il est en
librairie sur Amazon, à la FNAC, il est a priori dans toutes les bonnes librairies, comme on
dit.
[SG] : Est-ce que tu [inaudible] prix ?
[NC] : Il est à 8 euros 50. Prenez la responsabilité de vos finances, 8,50 euros aux éditions
Jouvence. C’est vraiment le premier pas pour s’occuper de ses finances. Il y a des personnes
qui m’ont adressé des retours par rapport à ce livre en me disant que véritablement elles
avaient transformé leur vie parce qu’elles ont pris le temps d’aller regarder ce qui se passait
au niveau des finances. Donc c’est un vrai bon investissement.
Deuxième investissement tout aussi raisonnable puisque je crois qu’il va sortir à 7 euros 70 si
ma mémoire est bonne, c’est un deuxième livre qui est à paraître en août qui s’appelle Osez
devenir riche et qui est également aux éditions Jouvence. Il parait fin août, vous le retrouverez
dès début septembre en librairie. Donc ça, première piste.
Deuxième piste, je vous encourage vraiment à vous inscrire sur le site de mes formations qui
s’appelle www.clefsdelareussite.fr, clefsdelareussite en un seul mot [elle l’épelle]. En vous
inscrivant sur www.clefsdelareussite.fr, vous allez d’une part recevoir immédiatement en
téléchargement mes 7 conseils de prospérité. Donc 7 autres conseils par rapport à ceux que je
vous ai donnés aujourd’hui. Et vous serez tenus au courant de mon actualité. Vous recevrez
des conseils, des informations concernant l’argent donc c’est vraiment une bonne affaire. Et
l’argent c’est aussi l’art de savoir récupérer l’information lorsqu’elle est gratuite. Voilà.
Donc sur Internet, www.clefsdelareussite.fr. Egalement allez voir sur le site
www.oserdevenirriche.com [elle l’épelle]. Pourquoi ? Parce que c’est un site sur lequel j’ai
regroupé des journées et des soirées événements qui auront lien en 2012-2013. Donc
une journée, le 22 septembre, sur le thème « Pensez riche et soyez riche ». Et le 26 janvier
2013 une grande soirée. Je vous en dirai plus. Vous recevrez des informations si vous vous
êtes inscrits sur clefsdelareussite. Une grande soirée « Venez comme vous serez dans 5 ans ».
Donc une soirée pour matérialiser votre vie future, pour que votre futur devienne comme un
souvenir dans votre ligne du temps. Bien évidemment les souvenirs ce ne sont que des choses
qui se sont déjà passées. Don c’est une manière de faire que les choses se passent encore plus
vite. Troisième piste. Donc 1e piste librairie, 2
e piste sur Internet ; 3
e piste, eh bien, comme je
vous ai dit qu’il était important de vous intéresser à votre relation à l’argent, n’hésitez pas à
aller regarder ce qui se passe du côté de nos formations. Les formations présentielles
commencent en octobre 2012. Soit elles prennent la forme de week-ends de deux jours. Ce
n’est pas forcement le plus pratique pour les personnes qui ne sont pas en France mais pour
des personnes qui sont en France mais qui ne sont pas dans la région parisienne, c’est la
version la plus optimale pour pouvoir se déplacer.
Il y a également une formule VIP. Un programme VIP avec une journée de formation par
mois pendant 8 mois et ceci sur 2 thèmes qui sont les 2 thèmes que je traite.
Le programme LIBERTE, c’est pour créer votre liberté financière, pour apprendre à vous
occuper de vos finances. Et le programme ENVOL pour apprendre à gagner de l’argent avec
votre activité et pour prendre votre envol d’entrepreneur, eh bien évidemment c’est un
programme qui s’adresse à des personnes qui sont installées à leur compte. Donc le
programme LIBERTE pour tout un chacun, pour apprendre à s’occuper de ses finances. Et le
programme ENVOL vraiment destiné aux personnes qui non seulement ont besoin de
s’occuper de leurs finances mais qui ont aussi besoin d’apprendre à ramener de l’argent dans
leur poche parce qu’elles sont à leur compte et parce que c’est un tout petit peu plus difficile.
Voilà les 3 pistes. Allez vous inscrire sur www.clefsdelareussite.fr et vous recevrez de cette
manière-là des informations très régulières sur nos activités. Je rappelle que vous avez la
possibilité si vous avez, dans ce forum de la réussite, si vous avez souscrit…Comment
s’appelle la formule où on a droit au bonus ?
[SG] : Oui, c’est le programme ELITE.
[NC] : Voilà donc si vous avez souscrit au programme ELITE, je vous rappelle que vous avez
50 euros de réduction possible sur les formations mais aussi sur les journées événements,
donc sur l’ensemble de nos programmes où tout cela, bien évidemment s’applique. Voilà,
Sophie, est-ce que tu veux me poser d’autres questions ?
[SG] : Non, je pense que c’est déjà bien complet et nous arrivons à la fin du temps que nous
avions à notre disposition. Donc je te remercie infiniment et je rappelle à tous nos auditeurs,
nos auditrices qu’on va être dirigé sur la page des commentaires et que nous sommes très
avides de recevoir des commentaires et les questions puisqu’il y aura une séance de
questions/réponses. Donc, posez vos questions, faites part de vos commentaires, apportez vos
témoignages sur la page sur laquelle vous allez être redirigés à l’instant même. Et voilà je
vous souhaite une bonne soirée à tout le monde. Au revoir.
[NC] : Au revoir.