PESSACN°

356du mercredi 2 au mardi 22 décembre 2009 www.webeustache.com

C I N E M A J E A N - E U S TC I N E M A J E A N - E U S T A C H EA C H ELA MINI-GAZETTE

Lundi 14 décembre à 20h : séance d’IRÈNE en présence d’Alain CAVALIER

VincereGenre : historique • De Marco Bellocchio • • FRA / It • 2009 • 1h58 • VOSTFAvec Giovanna Mezzogiorno, Filippo Timi…

> Dans la vie de Mussolini, il y a un lourd secret que l'histoire officiellene raconte pas : une femme, Ida Dalser, et leur enfant, Benito Albino.Lorsqu'elle le rencontra, Ida fut éblouie par Mussolini, alors un ardentmilitant socialiste. Croyant en lui, en ses idées, et pour l'aider, elle allajusqu'à vendre tous ses biens...

Le jury a décerné à l'unanimité le Prix du film d'histoire, catégorie fiction à Vincere deMarco Bellochio. Trois critères ont inspiré ce choix :1. Une histoire personnelle déchirante pour raconter la grande histoire, avec uneanalyse de l'avancée du fascisme.2. Une utilisation magistrale des images mêlant fiction originale, archives et extraitsde films de cinéma comme Le Kid de Chaplin ou Octobre d'Eisenstein. 3. Une grande inventivité de la mise en scène : maîtrise de la direction d'acteurs, sensdes espaces architecturaux ; le style, le rythme, les musiques évoquent un véritableopéra lyrique. �� p. 26 à 30

PRIX DU FILM D’HISTOIRE À PESSAC2

IrèneGenre : sublime portrait • De et avec Alain Cavalier • FRA • 2008 • 1h25

> Irène et le cinéaste. Relation forte et en même temps pleine d'ombres.Irène disparaît. Reste un journal intime retrouvé des années après. Unefraîcheur. Une attirance. Un danger. Comment faire un film ?

« Je suis un subjectif qui ne se nourrit que d’objectif » a dit Alain Cavalier lorsd’une conférence à la Cinémathèque. On ne saurait mieux décrire le processus quiirise ce film bouleversant. C’est avant tout à partir des lieux et des objets de leurquotidien passé que le filmeur évoque Irène, celle qui partagea sa vie des annéesdurant, avant de disparaître en 1972 dans un tragique accident de voiture. Bienqu’elle fut actrice, Miss France 1954, – avec tout le matériau photographiqueamoncelé que cela suppose – Alain Cavalier n’utilise quasiment aucunereprésentation humaine d’Irène. Lui-même n’apparaît que rarement. C’est durapport de sa caméra avec les objets que surgit la trace, que s’incarne le souvenir.C’est aussi par sa voix douce et tranquille – omniprésente – que le cinéaste nousfait partager l’intimité parfois douloureuse de sa mémoire. Et la magie opère,sidérante. Non seulement on est ému par cette couette pliée qui rappelle uneattitude de la jeune femme, mais encore plus d’être témoin de la puissanced’évocation du dispositif, derrière son apparente simplicité. La métaphore est lafigure maîtresse de ce film inoubliable. L’écriture aussi : filmée, lue, des annéesplus tard, véritable temps retrouvé qui surgit des agendas anciens. Il fautcertainement du génie pour faire du si grand cinéma avec autant de sobriété.NICOLAS MILÉSI �� p. 28

LUNDI 14 DÉC à 20h : SÉANCE EN PRÉSENCE D’ALAIN CAVALIER

COUP DE CŒUR 3

À l'origineGenre : un film qui tient la route • De Xavier Giannoli • FRA • 2008 • 2h10Avec François Cluzet, Emmanuelle Devos, Gérard Depardieu…

> Philippe Miller est un escroc solitaire qui vit sur les routes. Un jour, ildécouvre par hasard un chantier d'autoroute abandonné...Indéniablement, le réalisateur a déniché un sujet en or, préparé avant la criseéconomique et qui apparaît comme un formidable révélateur des comportements etdes croyances. À l’origine génère en permanence une tension diffuse, une forme demalaise têtu et malgré tout excitant. François Cluzet s’affirme comme un grand acteur,jouant le doute, la réserve, l’esbrouffe avec une justesse troublante. Une vraie bonnesurprise du cinéma français qui apparaît comme une incursion captivante dans lecinéma dit social et politique. FRANÇOIS AYMÉ �� p. 26 à 28

4

In the LoopGenre : satire hilaranteDe Armando Iannucci • GB • 2008 • 1h46 • VOSTFAvec James Gandolfini, Peter Capaldi…

> Entre Londres et Washington, lesgouvernements britannique et américain selivrent à de folles tractations dans la dernièreligne droite avant une possible invasion de

l'Irak... Mais, dans une interview, l'ambitieux Secrétaire d'Etatbritannique, Simon Foster, commet une gaffe...

Pour démonter l’énorme supercherie politico-médiatique sur la soi-disant présence d’armesde destruction massive en Irak, Armando Iannucci sort l’artillerie lourde. Le film est mené àun train d’enfer : on n’a pas fini de rire à une répartie, que deux autres ont déjà été lancées.Les acteurs qui lancent leurs répliques comme s’ils s’attaquaient à un punching ballsemblent avoir avalé du Guronsan avant chaque prise et avoir besoin de Tranxène aprèschaque plan. Alors tout cela est énorme... exagéré... invaisemblable... caricatural maistellement drôle. Et tellement vrai ? FRANÇOIS AYMÉ �� p. 26

L'Enfer d'Henri-Georges ClouzotGenre : récit d’un naufrage • De Serge Bromberg, Ruxandra MedreaiFRA • 2009 • 1h34 • Avec Romy Schneider, Serge Reggiani, Bérénice Bejo...

> En 1964, Henri-Georges Clouzot choisit Romy Schneider, 26 ans, et SergeReggiani, 42 ans, pour être les vedettes de «L'Enfer». Un projeténigmatique et insolite, un budget illimité, un film qui devait être un"événement" cinématographique à sa sortie. Mais après 3 semaines detournage, le drame. Le projet est interrompu, et les images que l'on disait"incroyables" ne seront jamais dévoilées...Ami cinéphile réjouis-toi ! Depuis des lustres tu avais entendu parler de ce film mauditqui jamais ne vit le jour. Tu avais vu quelques rares images éparses, des rushesretrouvés dans quelque obscure cinémathèque. Tu savais ce film avorté et la versionqu’en réalisa Claude Chabrol en 1994 ne fit que piquer davantage ta curiosité : quese passa-t-il sur ce luxueux tournage à huis clos de 1964, qui sonna (presque) le glasde la carrière de Clouzot ? Ami cinéphile, grâce au passionné Serge Bromberg qui aretrouvé 185 boîtes de bobines – et qui les a rachetées à la compagnie d’assurancede l’époque – le voile est partiellement levé. Certes, il manque des pièces au puzzle– habilement comblées par des scènes reconstituées avec Jacques Gamblin et BéréniceBéjo – mais tu toucheras du doigt la folie obsessionnelle - la solitude aussi - d’uncréateur désentravé de toute limite par ses producteurs d’alors. Et, au-delà de l’émoid’apercevoir Romy et Serge se débattant dans la tourmente, c’est aussi une quêtepicturale que tu découvriras, aussi vertigineuse que la jalousie qui rongea lepersonnage du film L’Enfer. Enfin, de son scénario... NICOLAS MILÉSI �� p. 26 à 28

5C O U P S D E C ΠU R

RaptGenre : Thriller philosophique • De Lucas Belvaux • FRA • 2008 • 2h05Avec Yvan Attal, Anne Consigny, André Marcon...

> Homme d'industrie et de pouvoir, Stanislas Graff est enlevé un matincomme les autres devant son immeuble par un commando de truands.Commence alors un calvaire qui durera plusieurs semaines. Amputé,humilié, nié dans son humanité, il résiste en ne laissant aucune prise à sesravisseurs. Il accepte tout sans révolte, sans cri, sans plainte, c'est par ladignité qu'il répond à la barbarie. Coupé du monde, ne recevant que desbribes d'informations par ses geôliers, Graff ne comprend pas quepersonne ne veuille payer la somme qui le délivrerait...

Après les gens de peu de La raison du plus faible, Lucas Belvaux réalise un film sur unpuissant (l’enlèvement du Baron Empain transposé de nos jours). Le héros (un Yvan Attalimpeccable), Graff voit son monde de privilégié s’effondrer après sa libération. Sommé derendre des comptes à ses actionnaires, à ses amis, à sa famille et même au juged’instruction, il ne peut que réaffirmer, dans un cri désespéré, que sa vie lui appartient.Graff montre là que si il a bien assimilé le catéchisme libéral, il avait oublié l’essentiel : lesliens sociaux constitutifs de notre humanité sont autant d’engagements auprès des autres.Le voisin de Jack Lemmon dans The Apartment (1960) n’arrête pas de lui demander : «Whydon't you be a mensch ?» (Pourquoi ne te comportes-tu pas en être humain ?). Désormaisseul, Graff devra répondre à cette question pour survivre. J-MARIE TIXIER �� p. 30

C O U P S D E C ΠU R6

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Le ConcertGenre : fable • De Radu MihaileanuFRA • 2008 • 2h • VOSTF • Avec Mélanie Laurent, Aleksei Guskov, Dimitry Nazarov …

> À l'époque de Brejnev, Andrei Filipov était le plus grand chef d'orchestred'Union soviétique. Mais après avoir refusé de se séparer de ses musiciensjuifs, il a été licencié en pleine gloire. Trente ans plus tard, il travailletoujours au Bolchoï mais... comme homme de ménage...

Radu Mihaileanu (Train de vie, Va, vis et deviens) aime à l’évidence les histoires,riches en péripéties et en sentiments, qui flirtent avec la fable et stigmatisentainsi les dérives de la grande Histoire. Rappelons pour mémoire qu’ayant fuien 1980 le régime de Ceausescu, le cinéaste a quelque expérience des méfaitsdu totalitarisme. Le Concert ne déroge pas à ses thèmes favoris. (...) Leréalisateur impose un rythme enlevé et passé avec fluidité du rire aux larmes.Aussi chargée qu’elle soit, Mihaileanu tient sa barque avec fermeté et nousconduit là où il voulait, à cette formidable séquence du concert, superbementfilmée et interprétée avec une rare intensité (magnifique M.Laurent), quibalaye nos réserves et nous embarque dans une émotion pure, proche de cetteultime harmonie entre le groupe et l’individu que recherchent orchestre etsoliste. LES FICHES DU CINÉMA �� p. 26 à 28

NOUVEAUTÉ GRAND PUBLIC

LoupGenre : Aventures du Grand Nord • De et avec Nicolas Vanier • FRA • 2009 • 1h42 • Dès 8 ans> Sergueï est un Evène qui vit dans les montagnes enneigées de SibérieOrientale. À 16 ans, il est nommé gardien de la grande harde des rennes duclan des Batagaï dont les rennes sont la fierté et l'unique richesse. Habitué àcombattre les loups, il va voir ses certitudes bouleversées par sa rencontreavec une louve et ses quatre louveteaux…

NOTE D’INTENTION DU RÉALISATEUR : Les Évènes sont l’exemple absolu de ce qui peutse faire de mieux en matière de vie durable. Si on revient les voir d'ici un siècle, il yaura autant de rennes, de mouflons et d’animaux sauvages qu'aujourd'hui. Ils fontl’inverse de nous qui mangeons la poule au lieu de manger les œufs. Nous prélevonsplus que de raison en réduisant le capital des générations futures. (...). C’est cetteharmonie que j’ai voulu retranscrire dans cette fiction. NICOLAS VANIER �� p. 28 à 30

8

À VOIR EN DÉCEMBRE DANS LE HALL DU CINÉMA : L’EXPOSITION LOUP, SUR LES TRACES DE

CET ANIMAL MÉCONNU, MAINTENANT PROTÉGÉ. VOUS Y DÉCOUVREZ SON HISTOIRE, SON

MODE DE VIE À L’ÉTAT SAUVAGE AINSI QUE DES JEUX POUR MIEUX LE COMPRENDRE.

EXPOSITION PRÊTÉE PAR LA MAISON DE LA NATURE DE LAVILLE DE GRADIGNAN

ET CO-RÉALISÉE AVEC FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT ET LA FRAPNA.

NOUVEAUTÉ TITANESQUEAvatarGenre : fresque (très) attendue • De James Cameron • USA • 2008 • 2h40Avec Sam Worthington, Sigourney Weaver...

> Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est restéun combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à desannées-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industrielsexploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique surTerre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lierleur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance...

Dans le Los Angeles Times, Cameron expliquait que, partant d’un scénario original, ilne pouvait bénéficier du phénomène de reconnaissance dont profitent les franchisestype Marvel et qu’il lui fallait absolument créer sa propre marque Avatar : « Le motveut dire quelque chose pour le groupe de fans qui attendent le film, mais pour 99% du public c’est un mot absurde et nous devons leur en apprendre la signification.»Imprimer la marque et tabler une fois encore sur un super-banco au box-office enrassemblant le public le plus large possible, c’est évidemment pour Cameron unemanière de défier son propre exploit Titanic (2 milliards de dollars de recettes) ensidérant une nouvelle fois la planète entière avec une épopée aux effets spéciauxdantesques (et un budget en rapport : 174 millions d’euros). LIBÉRATION �� p. 30

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DOCS SOCIO-POLITIQUESLa Vida LocaGenre : docu-choc • De Christian Poveda • Mexique / FRA / Esp • 2008 • 1h30 • VOSTF> On les appelle les Maras. Construits sur le modèle des gangs de LosAngeles, ces groupes de jeunes sèment la terreur dans toute l'AmériqueCentrale. Plongée dans les banlieues de San Salvador dans le quotidiendes membres d'une armée invisible…

Le récent assassinat (très médiatisé) duréalisateur de ce documentaire choc ne doitpas éclipser l’impressionnante densité de sontravail : une plongée glaçante et intime dans laguerre terrifiante que se livrent deux gangsdes rues, à San salvador. (...) Comment Povedaa-t-il pu, à ce point, capter de telles scènes (decommunion, de beuveries, de détresse...) sansque sa caméra, au cœur de l’action, ne dérangeles protagonistes ? On pourrait presque croireà la mise en scène d’une telle fiction ! Mais lavérité est ailleurs : après une série de portraitsphotographiques de détenus de la mara, lecinéaste-journaliste a choisi de partager lequotidien de la bande, des mois durant (plusd’un an et demi), au point de créer un climatde totale confiance à son égard. Jamais il nedévie de sa ligne : ne pas expliquer, ne pasmême chercher à “rendre compte”, justeentraîner le spectateur à vivre, pendant unmoment, le quotidien de ces adolescentsperdus. Poveda ne filme aucun délit commis(ou subit) par les protagonistes, seulement

leur vie quotidienne, pontuée par les images de cadavres retrouvés dans la rue. Àmesure que Poveda semble édifier des “héros”, ils sont abattus, emprisonnés, séparésde leurs enfants... Et le témoignage devient alors incroyablement limpide. Commentune jeunesse sans aucun espoir concret, parce que sans anciens, sans aucuneréflexion ni combat sociopolitiques, et se heurtant à l’incompréhension et larépression, pourrait-elle s’épanouir autrement que par la violence ? LES FICHES DU CINÉMA

�� p. 26

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Capitalism : A Love StoryGenre : brûlot • de et avec Mickael Moore USA • 2009 • 2h06 • VOSTF> Michael Moore s'attaque à la crise financière et prend d'assaut Wall Street,en dénonçant "la plus grande escroquerie de l'histoire américaine"…

Dans une irrésistible séquence, le documentariste barre la luxueuse entrée d'unegrande banque avec un ruban jaune portant la mention "scène de crime - ne pasfranchir". Alors, pourquoi la majorité ne se rebelle-t-elle pas ? C'est qu'elle croit pouvoirs'enrichir un jour, dit Michael Moore sur d'hilarantes images d'un petit chien qui sautedésespérément en l'air pour atteindre un petit bout de gâteau posé sur une table.Maniant habilement, comme à son habitude, interviews sauvages, images-chocs, ironiedévastatrice et commentaires à l'emporte-pièce, Michael Moore donne, en vrac,quelques exemples des excès du capitalisme à l'américaine. LE POINT

Moore abuse évidemment de son inclination pour le raccourci manichéen et ultraréducteur (les USA, ce n’est pas bien, l’Europe, c’est mieux...), et en oublie dans sonpamphlet de s’interroger sur les conséquences écologiques dramatiques que génèrentce système et le culte de la croissance. Mais qu’importent tous ces impairs, rienn’entache jamais notre capital de sympathie à son égard. Sa bonhomie, son humour etson humanité excusent ses défauts bien mineurs dans un monde qui manqueindéniablement de personnalités aussi charismatiques et offensives que la siennepour vraiment bousculer le désordre établi. AVOIR-ALIRE.COM

�� p. 28 à 30

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La danse, le ballet de l’opéra de ParisGenre : documentaire musicalDe Frederick WisemanFRA • 2009 • 2h38Avec Brigitte Lefèvre, EmilieCozette, Aurélie Dupont…

> Frederick Wiseman,pionnier du cinémadocumentaire, a installé sacaméra durant douzesemaines au cœur de l'Opérade Paris. Des ateliers decouture aux représentationspubliques où brillent lesétoiles, ce film nousentraine dans les coulissesde la prestigieuseinstitution et nous montrele travail de tous ceux quidonnent corps au quotidienà des spectaclesd'exception...

Transformer un art vivant (la danse) en art mort (un film) est une entreprisepérilleuse (la télé s’y casse les dents). Après La Comédie-Française il y a près de quinzeans (1996), Frederick Wiseman (l’un des plus grands documentaristes vivants)s’intéresse aujourd’hui à l’une des plus nobles institutions (c’est son sujet depuis lesannées 60) de notre pays : le Ballet de l’Opéra de Paris. (…) Le cinéaste américain,par le montage ( jamais de voix off chez lui), s’attache à décrire les mécanismes detransmission d’un savoir fragile, éphémère, volatil. Et c’est là que l’art mort frappefort. Ici, on sent le temps passer dans son corps et sur le corps des autres.LES INROCKUPTIBLES �� p. 30

SAMEDI 12 DÉC à 19h : SÉANCE-DÉBAT avec Eric Quilleré, maître de ballets au grand théâtre de Bordeaux et premier danseur à l'Opera de Paris

et Isabelle Lasserre, directrice d'une troupe de danse contemporaine

12 D O C S A R T I S T I Q U E S

Louise Bourgeois :l'araignée, la maîtresse et la mandarine(Louise Bourgeois : The Spider, the Mistress and the Tangerine)Genre : portrait • De Amei Wallach, Marion Cajori • USA • 2008 • 1h39 • vidéo • VOSTFAvec Louise Bourgeois, Pandora Tabatabai Asbaghi, Jean-Louis Bourgeois...

> Une incursion dans l'univers de Louise Bourgeois, dont l'œuvreprotéiforme traverse les 20e et 21e siècles. Louise Bourgeois se consacre àla sculpture depuis 1949. Elle a côtoyé les principaux mouvementsartistiques, tout en préservant farouchement son indépendance d'esprit,et sa manière incroyablement inventive et troublante...

NOTE D’INTENTION DE LA RÉALISATRICE : Il n'y a rien de tel que d'aller au musée ou dansune galerie. Mais la caméra a cette particularité d'instaurer une relation avec le travailmême de l'artiste, tout particulièrement s'il est aussi mystérieux que celui de LouiseBourgeois. L'objectif peut naviguer à travers ses installations et sculptures. Nousavons pu filmer ses œuvres à New York, Madrid, Milan, Venise et Londres, passantparfois des nuits entières à éclairer de façon bien précise une oeuvre pour en capturerla magie. AMEI WALLACH �� p. 28

JEU 10 DÉC à 20h : Précédé d’une présentation (durée : 1h) des PASSERELLES POURL’ART CONTEMPORAIN. Les PASSERELLES sont un cycle de 6 conférences présentéespar Anne-Gaëlle Burban, en partenariat avec les arts au mur Artothèque de Pessacet la médiathèque Jacques Ellul. Ces 6 rendez-vous à venir vous invitent à découvrircomment des passerelles esthétiques et sémantiques peuvent exister entre l’artd’hier et d’aujourd’hui. Rens : 05 56 46 38 41 - www.lesartsaumur.com

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NOUVEAUTÉS14

Le VilainGenre : comédie grinçante • De Albert Dupontel • FRA • 2008 • 1h26Avec Albert Dupontel, Catherine Frot, Bouli Lanners...

> Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d'absencese cacher chez sa mère Maniette. Elle est naïve et bigote, c'est laplanque parfaite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraienature de son fils et décide de le remettre dans le " droit chemin ".S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impitoyable entre mère etfils...

Le combat sera férocement drôle, Catherine Frot retapée en mamie pur mieln’ayant rien à envier à un Dupontel 102% fiel rayon puissance comique.Nucléaire, la puissance. On est chez Gotlib, pour prendre une référence BD quin’a rien de gratuit au vu de la mise en scène comics look. Mais, est-ce laprésence de la grande Frot ou Dupontel qui se rassérène avec les ans, il y a,dans Le Vilain, une tendresse pour les gens de peu qui ensoleille chaquescène, chaque personnage, même les plus farces. Il ne manquait que cettecorde-là à Dupontel. Pourvu qu’il la conserve. Pieusement. Ou pas. STUDIOCINÉ LIVE

�� p. 28

Les Vies privées de Pippa Lee(The Private Lives of Pippa Lee) Genre : crise de la cinquantaine • De Rebecca Miller • USA • 2008 • 1h33 • VOSTFAvec Robin Wright Penn, Julianne Moore, Winona Ryder...

> Pippa Lee s'est construite une vie confortable dans une atmosphèrefeutrée. Elle est dévouée à son mari plus âgé, ainsi qu'à ses enfants déjàadultes. Mais à l'approche de la cinquantaine, cette sérénité en apparenceparfaite s'effrite...Un peu d'humour, un brin de nostalgie, une once de drame, toutes les émotions de la viesont réunies dans un itinéraire raconté par petites touches. Les êtres qui défilent à l'écrandans ce portrait de groupe ont tous des fêlures, des trajectoires et des aspirations qui lessituent dans un monde bien étrange. Mais ils sont traversés de préoccupations universelles.(...) Des questions profondes sur lesquelles Rebecca Miller porte un regard léger et enlevé.OUEST-FRANCE �� p. 26

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L’homme de chevetGenre : d’après Eric HolderDe Alain Monne • FRA • 2009 • 1h33Avec Sophie Marceau, Christophe Lambert...

> Carthagène, Colombie. Léo, ancienchampion de boxe, s'autodétruit dansl'alcool. Son ami Jaïro l'envoietravailler au service de Muriel, jeune femme tétraplégique. Peu à peu,une histoire d'amour passionnée se noue entre eux...

Sophie Marceau y est une femme drapée dans sa dignité qui redoute un nouvel abandon.S’attacher à cet homme-là présente le risque d’être brisée de nouveau. Elle joue cette femmeles poings serrés. Comme une reine des glaces face au soleil : sur le point de fondre. Difficilepourtant de trouver plus de dimension au personnage de Christophe Lambert. Cette romancenaissante est menée à bien, sans effet ni emphase. STUDIO CINÉ LIVE �� p. 30

Twilight 2 : Tentation (New Moon)Genre : saga à plein régimeDe Chris Weitz • USA • 2009 • 2h10 Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson...

> Edward décide de quitter Bella et part car il craint de rendre sa vie tropdangereuse. Dévastée, elle perd goût à la vie et passe alors de long mois à selaisser aller dans la déprime de son existence bassement humaine, dont lasortira finalement petit à petit son amitié avec l'indien Jacob Black. Mais aumoment où elle commence à se sentir mieux et se met même à voir le jeuneloup-garou sous un autre jour, Bella entend de nouveau la voix de Edward…

Malgré sa ligne dramatique plus musclée, Twilight 2 ménage de très beaux momentsde suspension. (...) Le film joue avec le feu, retire ce qu'il promet, mais ne cesse depromettre davantage, s'amusant, espiègle, avec le mécanisme même du désir.LES INROCKUPTIBLES �� p. 26

BLOCKBUSTERS16

2012Genre : Armageddon • De Roland EmmerichUSA • 2009 • 2h40Avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor …

> Les Mayas, l'une des plusfascinantes civilisations que la Terreait portées, nous ont transmis uneprophétie : leur calendrier prend finen 2012, et notre monde aussi.Depuis, les astrologues l'ont

confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent celadangereusement plausible, et même les experts scientifiquesgouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion...

(Le récit) se donne toujours comme une sorte de documentaire sur la cultureaméricaine, un précis de mythologie que seul, probablement, un réalisateur non-américain comme Emmerich peut déployer avec une pareille précision. CHRONIC’ART.COM

Un divertissement jubilatoire à l'image d'une attraction foraine bien huilée. 20 MINUTES

�� p. 26 à 28

Le Drôle de Noël de Scrooge (A Christmas Carol)Genre : LE conte de Noël, d'après le roman deDickens De Robert Zemeckis • USA • 2009 • 1h40 •Dès 8 ansavec Jim Carrey, Gary Oldman, Colin Firth…

> Ebenezer Scrooge est un vieil hommebougon et avare, qui a consacré toute sa vie à accumuler des richesses sansjamais prendre en considération le bien d'autrui. La veille de Noël, Scrooge ade bien étranges hallucinations : les fantômes des Noëls passés, du Noëlprésent et ceux des Noëls futurs lui rendent visite…

Célèbre conte écrit par Charles Dickens et publié à Noël 1843, Un chant de NoëLa été adapté de nombreuses fois. Utilisant la technique d'animation dont ilavait déjà tiré profit pour Le Pôle Express, Robert Zemeckis parvient à rendreencore plus intense cette histoire fantastique. ANNE-CLAIRE GASCOIN �� p. 26 à 30

Les P’tits Amoureux du Ciné 17

Le Petit NicolasGenre : recommandé de 7 à 77 ansDe Laurent Tirard • FRA • 2008 • 1h30Avec Maxime Godart, Valérie Lemercier,Kad Merad…

> Nicolas a des parents qui l'aiment,une bande de chouettes copains avec

lesquels il s'amuse bien, et il n'a pas du tout envie que celachange… Mais un jour, il surprend une conversation entre sesparents qui lui laisse penser que sa mère est enceinte…

L’adaptation, fidèle à l’esprit des aventures illustrées, met en scène la familleet surtout la bande des copains d’école : Alceste, Agan, Eudes, Clotaire, Rufuset les autres... Les interprètes, petits et grands, sont à la hauteur dans cettecomédie où l’on retrouve, dans une bouffée d’enfance où souffle un air de Tati,la fraîcheur et l’intelligence de l’oeuvre originelle. Et c’est très chouette !!!BLANDINE BEAUVY �� p. 26

Arthur et la vengeance de MaltazardGenre : Aventures fantastiques • De Luc Besson • FRA • 2009 • 1h34 • Dès 7 ans Avec Freddie Highmore…

> Fin du 10e cycle de la lune : Arthur va pouvoir rejoindre le mondedes Minimoys et retrouver Sélénia, princesse miniature, élue deson cœur. Mais il doit quitter brusquement la maison de sa grand-mère. Une araignée dépose dans sa main un message de détressedes Minimoys, gravé sur un grain de riz. Pas de doute : Sélénia est endanger ! Arthur n'a plus qu'une idée en tête : voler à son secours…

Le second chapitre de la trilogie « minimoy-esque » de Luc Besson nouspermet de retrouver Arthur accompagné de la princesse Sélénia et de sonpetit frère, le maladroit Bétamèche, dans de nouvelles aventures pleines demagie. ANNE-CLAIRE GASCOIN

Dès les premières secondes on est ébloui par la virtuosité de l'animationréalisée par le studio français BUF, digne d'un Pixar ou d'un Dreamworks. LucBesson dose à la perfection images animées et "live", scènes trépidantescomme celles de "Paradise Alley" en référence à Blade Runner ou séquencesémotion avec, toujours à la clé, l'amour et le respect de la nature. Ce secondvolet des aventures d'Arthur est un pur bonheur. LE FIGARO �� p. 26 à 30

Les P’tits Amoureux du Ciné18

Max et lesMaximonstres(Where the Wild Things are)Genre : Conte initiatique De Spike Jonze • D'après Maurice Sendak• USA • 2007 • 1h40 • Dès 8 ansAvec Max Records, Forest Whitaker…

> « Un soir, Max enfila soncostume de loup. Il fit une bêtise, et puis une autre… » Ainsicommence l'histoire imaginée et illustrée par MauriceSendak. C'était en 1963, et depuis, le succès de cet album nes'est pas tari…

Ce célèbre conte nous plonge dans l'univers intérieur d'un petit garçon osantmanifester sa colère face aux adultes et laissant libre cours à sa rêverie. La magiedu livre passera-t-elle derrière le grand écran ? A-C. G. �� p. 30

MER 1MER 16 DÉC : 6 DÉC : Tout l’après midi, Cinélivres autour des films de Noëlavec la Librairie Maximots > Une sélection d’ouvrages Jeunesse vous sera proposédont Max et les Maximonstres, Kérity, la maison des contes, Loup, L’Enfant au grelot....

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Les Temps modernes(Modern Times)Genre : Burlesque • de et avec Charlie ChaplinUSA • 1936 • 1h25 • N&B • Dès 7 ansAvec aussi Paulette Goddard, Henry Bergman…

> Charlot est ouvrier dans uneusine. Il travaille sur une chaîne àserrer des boulons et est tout à fait incapable de suivre lerythme infernal imposé aux équipes par le patron…

Charlie Chaplin dresse ici un portrait sans fard de la société industrielle.Mettant en œuvre tous les ressorts du gag burlesque, le cinéastetourne en dérision la machine qui, bien loin de libérer l'homme, devientl'outil de son asservissement. Pas de doute, ce film est un chef-d'œuvre,auquel le grand écran redonne toute sa géniale ampleur. A-C. G. �� p. 26

Les P’tits Amoureux du Ciné

Jasper, pingouinexplorateurGenre : Dessin animéDe Eckart Fingberg, Michael Mädelet Udo BeisselAllemagne • 1h26 • 2008 • Dès 4 ans

> Jasper et Junior, deux frèrespingouins, embarquent par mégarde sur un paquebot venu jusqu’au PôleSud. Le bateau lève l’ancre pour un long voyage vers l’hémisphère Nord. Nosdeux pingouins vont devenir les héros d’une aventure incroyable…

Les jeunes téléspectateurs affûtés auront sans doute reconnu l’un des hérosfavoris des émissions jeunesse de France 5, dont ils ont déjà pu découvrirplusieurs des aventures en compagnie de la petite Emma. Jasper le pingouinpasse aujourd’hui de l’autre côté de l’écran pour connaître au cinéma denouvelles et palpitantes péripéties… BLANDINE BEAUVY �� p. 30

Kérity, la maison des contesGenre : ConteDe Dominique Monféry, illustré par Rébecca DautremerFRA • 2008 • 1h20 • Dès 5/6 ansAvec les voix de Jeanne Moreau, Denis Podalydès…

> Natanaël a bientôt 7 ans mais il ne saittoujours pas lire... Lorsque la vieille tanteEléonore lui lègue sa bibliothèque, Natanaëlest très déçu… Pourtant chacun de ces contes va livrer un merveilleuxsecret...Rébecca Dautremer est connue pour ses illustrations et ses albums pour lesenfants. Ses images délicates s'animent grâce à ce film, à la fois récitd'aventures enfantines et hommage magnifique à la littérature. Réjouissant,féerique, drôle, Kérity fait partie des rares films d'animation à atteindre la quasiperfection ! A-C.G. �� p. 30

Les tout P’tits Amoureux du Ciné

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L'ours et le magicienGenre : 3 courts métrages ( Marionnettes animées )Lettonie • 2008-2009 • 0h51 • Dès 4 ans

> L'EAU MAGIQUE : Munk et Lemmy tentent de cultiverun pommier au beau milieu du désert… > L'OURS ARRIVE ! : Un ours pêche sur sa banquiselorsque celle-ci commence à se fissurer et à dériververs l'Europe...

> LE MAÎTRE DES GLACES : Un étrange magicien s'invite aux festivités organiséespar le roi. C'est le maître des Glaces et sa spécialité consiste à geler tout ce quil'entoure…Des marionnettes très attachantes évoquent des thèmes en rapport avec l'eau, la nature etl'écologie (comme par exemple le réchauffement climatique). Ces films ont été produits parles studios d'animation lettons AB, à qui l'on doit notamment Le Bal des lucioles et les bienconnus Munk, Lemmy et Compagnie. B. BEAUVY �� p. 26 à 28

JUSQU’AU 8 DÉC : EXPO des marionnettes du Studio d’animation AB de Lettonie

L’enfant au grelotGenre : Dessin animéDe Jacques-Rémy Girerd • FRA / Canada0h52 • 1996-1998 • Dès 3 ans

> Pendant une tempête de neige, unbébé abandonné est retrouvé par unfacteur au milieu de la forêt, serrantdans sa main un curieux petit grelot.L’enfant grandit et se confie souventà son grelot, qui lui a donné le pouvoir de parler aux étoiles. Le mystère deses origines va s’éclaircir un soir de Noël…

Il s’agit du premier grand dessin animé de Jacques-Rémy Girerd (fondateur desstudios d’animation Folimage), qui a réalisé par la suite La Prophétie desgrenouilles et Mia et le Migou. Ce très joli film de Noël a été récompensé par 8prix internationaux, dont le Cartoon d’Or, décerné au meilleur film d’animationeuropéen. B. BEAUVY �� p. 28 à 30 MER 9 DÉC à 15h30 : SÉANCE ANIMÉE

> film suivi d’une activité : un grelot de Noël ( sur inscription : 05 56 46 39 39 )

Les tout P’tits Amoureux du Ciné 21

La dernière légion (The Last Legion)Genre : péplum • De Doug Lefler • FRA / USA / GB / It / Tunisie / Slovaquie • 2007 • 1h41 • VOSTFAvec Colin Firth, Ben Kingsley, Aishwarya Rai…

> Rome, 476 après J-C : l'empire est menacé par les armées barbares.Oreste, maître de l'Empire romain d'Occident assiste au couronnement deson fils Romulus Auguste. Celui que l'on va nommer à présent le dernierdes Césars est désormais menacé d'un grand danger. Malgré la protectiond'Aurelius, commandant de la quatrième légion, Romulus est capturé parOdoacre, chef des Goths. Emmené sur l'île forteresse de Capri, il y découvrela légendaire épée de César...

« Un réjouissant péplum d’aventure (…) » MAD MOVIES , « Un péplum idéal pourles juniors et sympathiquement kitsch. » LE FIGARO, « On se laisse porter parl’imagination de cette Dernière Légion. » TÉLÉCINÉOBS, « Le film est spectaculaire,plein d’action, voulant sans doute se lier à une mode romaine apparue depuispeu grâce au succès de la série Rome, à laquelle il emprunte diverscollaborateurs et comédiens. » POSITIF

>La projection sera précédée d'une MINI-CONFÉRENCE PAR CLAUDE AZIZA, auteurnotamment des ouvrages : Guide de l'Antiquité imaginaire (Les Belles Lettres, 2008), LePéplum, un mauvais genre (Klincksieck, 2009), et co-auteur avec Cathy Rousset de latraduction en latin du volume I de la BD Murena de J. Dufaux et J. Delaby (Dargaud).À l'issue de la projection, signature des ouvrages par les auteurs dans le hall du cinéma.

APRÈS-MIDI PÉPLUM22

> DIMANCHE 13 DÉCEMBRE À 17H

avec la Commission Animationdu Jean Eustache

UN FILM DE GENRE CHOISI PAR MARIESUIVI D’UN GENRE DE COCKTAIL PREPARÉ PAR MARIE

VENDREDI 11 DÉCEMBRE à 21hOrange mécanique(A Clockwork Orange)Genre : inégaléDe Stanley Kubrick • GB • 1971 • 2h16 • VOSTFAvec Malcolm McDowell, Patrick Magee... int -16 ans

> Au XXIème siècle, où règnent laviolence et le sexe, Alex, jeune chefde bande, exerce avec sadisme une terreur aveugle. Après sonemprisonnement, des psychanalystesl'emploient comme cobaye dans des expériences destinées à juguler lacriminalité...

Adapté du roman éponyme d’Anthony Burgess, Orange Mécanique provoqua à sa sortieen 1971 une telle controverse que Stanley Kubrick - et ce malgré le succès du film -demanda à ce qu’il soit retiré de l’affiche en Angleterre.

Mais au-delà du scandale, reste un film dont les apports visuels et sonores (l’esthétique “pop-art”, la bande son inédite qui voit l’utilisation des premierssynthétiseurs , l’interprétation hallucinée de Malcom Mc Dowell, les décors, lescostumes...) s’imposeront largement dans la culture populaire. Quant au thème, l’ultra-violence et son combat “institutionnalisé”, traité comme un fable sociale et futuriste,presque 40 ans après.... il n’a toujours pas pris une ride ! MARIE CASTAGNÉ

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SAGA RIDDIM : 3 épisodes> Maroc, Ecosse & TimorGenre : surfeurs explorateursDe Ugo Benghozi, François GeorgesFRA • 2008-2009 • 3 x 0h26Avec la voix de Tania Young…

> Partagez les aventures de surfeursqui parcourent le globe en quête devagues vierges. Cette quête lesemmène dans des destinations parfoisimprobables où ils n'auraient jamaisimaginé aller dans d'autrescirconstances... Dans chaque épisode,

ils vont à la rencontre des surfers locaux qui, tout en les guidant sur lesmeilleurs spots, leur font visiter la région. On se familiarise ainsi avec leurmode de vie, leur culture, leur croyance...

Projection précédée d’une intervention de la SURF RIDERFOUNDATION pour sensibiliser le public aux enjeux de laprotection du littoral et présenter leurs actions prévuesen 2010.

L’association Mandora (www.asso-mandora.com) s’inscrit dans une démarcheécologique en proposant une manifestation responsable qui va intégrer au mieux lescritères du développement durable durant l’organisation de cet événement.

> Projection suivie d’un apéritif conforme aux standards du commerce équitable.

TT A R I F U N I Q U E PA R I F U N I Q U E P O U R C E T TO U R C E T T E S O I R É E : 6 E S O I R É E : 6 €€(5 (5 €€ pour les spectpour les spectateurs en vélo ou en trateurs en vélo ou en tram / bus !)am / bus !)

SURF FOR PLANET VOL.II24

JEUDI 3 DÉCEMBRE à 20h

avec

EXPOEXPO dans le hall du cinéma : toiles de Pierre Troquereau etlongboards (créations uniques) signés Jérémy Ferrara.

Intimidadesde Shakespeare y Víctor HugoGenre : documentaire • De Yulene OlaizolaMexique • 2008 • 1H23 • VOSTF

> « La maison d’hôtes de ma grand-mère se trouveau croisement des rues Shakespeare et Victor Hugo, à Mexico. Au fil dutemps, elle a vu passer tous types de locataires. Quand j’avais 10ans, j’aifait la connaissance de Jorge Riosse. Il me chantait des chansons etpeignait des portraits de moi. Ma grand-mère se souvient de lui commed’un jeune homme très spécial avec qui elle a entretenu une relationintime. Il a rempli la maison de sa créativité artistique et de sa douceur.Aujourd’hui, vingt ans après, elle le soupçonne d’avoir assassiné unedouzaine de femmes. »La réalisatrice construit, à travers le témoignage de sa grand-mère, un véritable polar,filmé avec exactitude.

Rendez-vous autour d'un verre après le film ! (www.fal33.org)

FRANCE-AMÉRIQUE LATINEVENDREDI 4 DÉCEMBRE à 21h

Villa El Salvador, les bâtisseurs du désert Genre : documentaire • De Jean-Michel RodrigoFRA • 2008 • 0h52

> Villa El Salvador a surgi il y a trente-cinq ans au milieu d'un désert situéau sud de Lima. Tous ses habitants ont bâti la ville populaire dont ilsrêvaient : un lieu où il fait bon vivre, même pauvre…

SÉANCE-DÉBAT : en présence du réalisateur sur le thème “Quand l'utopie prend forme”.dans le cadre du Festival ALIMENTERRE

organisé par le Comité Français pour la solidarité internationalewww.cfsi.asso.fr

FESTIVAL ALIMENTERREJEUDI 3 DÉCEMBRE à 20h30

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Le cinéma Jean-Eustache, propriété de la Ville de Pessac est géré par l’Association CinémaJean-Eustache. Il est également adhérent à l’AFCAE et à l’Association des Cinémas deProximité de la Gironde... et en Aquitaine

5 salles Art & EssaiLabel Jeune Public, Patrimoine et

RecherchePlace de la V° République336OO PESSAC - CentreRÉP. INTÉRACTIF : 08 92 68 70 21* RENS. : 05 56 46 00 96FAX : 05 56 15 00 46cine.eustache@wanadoo.fr

POUR RECEVOIR PAR MAIL NOTREPROGRAMMATION, INSCRIVEZ-VOUS

SUR NOTRE SITE INTERNET :

www.webeustache.com

TRAMWAY

TERMINUS

LIGNE B

TOUS LES FILMS2012 p. 16À L'ORIGINE p. 4ARTHUR ET LA VENGEANCE... p. 18AVATAR p. 9CAPITALISM : A LOVE STORY p. 11IN THE LOOP p. 4INTIMIDADES DE SHAKESPEARE... p. 25IRÈNE p. 3JASPER p. 20KÉRITY, LA MAISON DES CONTES p. 20LA DANSE, LE BALLET… p. 12LA DERNIÈRE LÉGION p. 22LA VIDA LOCA p. 10LE CONCERT p. 7LE DRÔLE DE NOËL DE SCROOGE p. 17LE PETIT NICOLAS p. 17LE VILAIN p. 14L'ENFANT AU GRELOT p. 21L'ENFER D'H-GEORGES CLOUZOT p. 5LES TEMPS MODERNES p. 19LES VIES PRIVÉES DE PIPA LEE p. 15L'HOMME DE CHEVET p. 15LOUISE BOURGEOIS… p. 13LOUP p. 8L'OURS ET LE MAGICIEN p. 21MAX ET LES MAXIMONSTRES p. 19ORANGE MÉCANIQUE p. 23RAPT p. 6SAGA RIDDIM p. 24TWILIGHT 2 : TENTATION p. 16VILLA EL SALVADOR,… p. 25VINCERE p. 2

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RETROUVEZ NOTREPROGRAMMATION

SUR VOTRE TÉLÉPHONE PORTABLE AVEC bdx-mobile.com !

PROCHAINEMENTL’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSIUS

LA ROUTE • LA DOMINATION MASCULINE

SAMSON ET DELILAH • UNE AFFAIRE D’ETAT

SIN NOMBRE • LETTRE À ANNA • CANINE

MOOMIN • THE LIMITS OF CONTROL

MENSCH • PERSÉCUTION • LES CHATS PERSANS

UN MAC ECRAN GEANT AVEC ACCES INTERNET

EN LIBRE SERVICE AU CINE !!!