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MAI2018

N° 308

MOUVEMENT

DRAMATURGIES

MUSIQUES ET VOIX

CINÉMA Everybody knows / Asghar Farhadi

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Du 2 au 15 mai

LA RÉVOLUTION SILENCIEUSEDE LARS KRAUME

Allemagne de l’est, 1956. Kurt, Theo et Lena ont 18 ans et s’apprêtent à passer le bac. Avec leurs camarades, ils décident de faire une minute de silence en classe, en hommage aux révolutionnaires hongrois durement réprimés par l’armée soviétique. Cette minute de silence devient une affaire d’Etat. Elle fera basculer leurs vies. Face à un gouvernement est-allemand déterminé à identifier et punir les responsables, les 19 élèves de Stalinstadt devront affronter toutes les menaces et rester solidaires.

Le film montre l’éveil d’une conscience autonome chez ces lycéens, leur naissance en tant qu’adultes et citoyens : ils s’intéressent à la politique, s’informent et se forgent un point de vue. Les aléas de l’Histoire transformeront ce qui n’était qu’une bravade symbolique en un engrenage aux conséquences bien plus concrètes… et funestes. Ne « pas être sérieux quand on a dix-sept ans », c’est aussi refuser les compromissions des adultes, avoir le courage de ses idéaux quel qu’en soit le prix. C’est dans ces épreuves que les lycéens de La Révolution silencieuse se montrent héroïques, refusant de se laisser prendre aux manœuvres de division et de céder à l’individualisme.

Zéro de conduite

Du 2 au 8 mai

COBYDE CHRISTIAN SONDEREGGER

Dans un village au cœur du Middle-West américain, Suzanna, 23 ans, change de sexe. Elle devient un garçon : Coby. Cette transformation bouleverse la vie de tous ceux qui l’aiment. Une métamorphose s’opère alors sous le regard lumineux et inattendu du réalisateur.

Transformation et normalité. A priori opposées, ces deux notions alimentent de part en part le premier film de Christian Sonderegger. S’engager sur la voie de l’acceptation de soi, vaincre l’isolement, les doutes qui assaillent. Tous ces obstacles sont subtilement déployés sur le chemin du jeune Coby pour devenir homme, dans un émouvant récit qui évite l’écueil de la sur-dramatisation. (…) Ainsi, la question identitaire (sexuelle, familiale, culturelle) est ramenée à sa plus simple expression, à savoir qu’elle n’est qu’une question de norme. Et c’est l’amour au sens large du terme qui vient résoudre l’équation. (…) Entre une mise en scène maitrisée et la modernité du propos, l’histoire de ce film est celle d’un monde où l’altérité est chaleureusement accueillie, peut-être même désirée. C’est celle d’une utopie devenue réalité.

Idir Serghine, cinéaste

— France – 2017Durée : 1h17Version originale sous-titrée

Scénario : Christian SondereggerPhotographie : Georgi LazarevskiMontage : Camille Toubkis

Sélection ACID, Cannes 2017—

— Allemagne – 2017Durée : 1h51Version originale sous-titrée

Scénario : Lars KraumePhotographie : Jens HarantMontage : Barbara Gies

Avec : Leonard Scheicher, Tom Gramenz, Lena Klenke, Jonas Dassler

Sélection Officielle, Festival de Berlin 2018 —

RENCONTRE PUBLIQUE AVEC CHRISTIAN SONDEREGGERMercredi 2 mai, 20h

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Vendredi 11 mai 21h Tarif unique 5 €

FRANTZ DE FRANÇOIS OZON

Au lendemain de la guerre 14-18, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, Frantz, mort sur le front en France. Mais ce jour-là, un jeune Français, Adrien, est venu se recueillir sur la tombe de son ami allemand. Cette présence à la suite de la défaite allemande va provoquer des réactions passionnelles dans la ville.

Du 2 au 14 mai

MEKTOUB MY LOVE CANTO UNO DE ABDELLATIF KECHICHE

Sète, 1994. Amin, apprenti scénariste installé à Paris, retourne un été dans sa ville natale, pour retrouver famille et amis d’enfance. Accompagné de son cousin Tony et de sa meilleure amie Ophélie, Amin passe son temps entre le restaurant de spécialités tunisiennes tenu par ses parents, les bars de quartier, et la plage fréquentée par les filles en vacances. Fasciné par les nombreuses figures féminines qui l’entourent, Amin reste en retrait et contemple ces sirènes de l’été, contrairement à son cousin qui se jette dans l’ivresse des corps. Mais quand vient le temps d’aimer, seul le destin - le mektoub - peut décider.

Pour son sixième long-métrage, Abdellatif Kechiche ouvre en grand les fenêtres de son cinéma et plonge dans un tourbillon de scènes dont le caractère extensif n’a d’égal que la sensation de plénitude, créant un appel d’air si intense qu’on parvient à peine à y reprendre son souffle. Sans doute peut-on voir en Mektoub, My Love la quintessence du cinéma de Kechiche, tout du moins l’aboutissement d’une recherche qui avait pris jusqu’alors des formes transitoires. Le cinéaste trouve ici un terrain d’épanouissement, mais surtout une prise directe sur ce qu’il filme : la beauté des corps immergés dans la lumière d’été, les jeux de l’amour et de la séduction, tout s’organise en un cosmos humain, où le moindre détail renvoie à chaque instant à l’unité du vivant. (…) C’est aussi comme une profession d’art poétique que l’on peut voir Mektoub, My Love. Film qui s’attelle à relier la créativité aux mouvements du désir, la chair au regard, la présence à la clarté, et donc la matière à l’immatériel. Le lien mystique entre toutes ces dimensions, c’est la lumière, celle irradiante du Midi.

Mathieu MacheretLe Monde – 20 mars 2018

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— France – 2016Durée : 1h53

Avec Pierre Niney et Paula Beer

César 2017 de la Meilleure photographie,Prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir à Paula Beer, Venise 2016—

Projection unique organisée par le comité de jumelage Niort-Wellingborough et Allemagniort, dans le cadre des commémorations du centenaire de la première guerre mondiale.

— France – 2018Durée : 2h54

Scénario : Abdellatif Kechiche, Ghalya LacroixLibrement inspiré de La blessure la vraie de François Bégaudeau (Paru aux Éditions Verticales © Éditions Gallimard, 2011)Photographie : Marco Graziaplena

Avec Shaïn Boumedine, Ophélie Bau, Salim Kechiouche, Lou Luttiau, Hafsia Herzi—

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Avant-première le mardi 8 mai 20h30 Du 9 au 29 mai

EVERYBODY KNOWSDE ASGHAR FARHADI

A l’occasion du mariage de sa soeur, Laura revient avec ses enfants dans son village natal au coeur d’un vignoble espagnol. Mais des évènements inattendus viennent bouleverser son séjour et font ressurgir un passé depuis trop longtemps enfoui.Comme dans ses derniers films, l’auteur de La Séparation (Oscar du meilleur film étranger), exploite les thèmes de la famille, des secrets et des traditions. Pour la seconde fois de sa carrière, Asghar Farhadi sort de l’Iran. Après Le Passé, tourné en France, il pose sa caméra en Espagne. Un film attendu au tournant, d’autant plus que le cinéaste iranien est un habitué du Festival de Cannes. Avec Le Passé, Bérénice Bejo avait remporté le prix d’interprétation féminine en 2013. Il y a deux ans, Le Client lui vaut le prix du Scénario et le prix d’interprétation pour Shahab Hosseini.

Le prochain Festival International du Film s’ouvrira donc par la projection en Compétition du nouveau film d’Asghar Farhadi, Everybody Knows, dans le Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals, le mardi 8 mai. Vous pourrez le découvrir le même jour à 20h30, dans la grande salle du Moulin du Roc.

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Du 17 au 22 mai

THE THIRD MURDERDE KORE-EDA HIROKAZU

Le grand avocat Shigemori est chargé de défendre Misumi, accusé de vol et d’assassinat. Ce dernier a déjà purgé une peine de prison pour meurtre 30 ans auparavant. Les chances pour Shigemori de gagner ce procès semblent minces, d’autant que Misumi a avoué son crime, malgré la peine de mort qui l’attend s’il est condamné. Pourtant, au fil de l’enquête et des témoignages, Shigemori commence à douter de la culpabilité de son client.

Au fil d'une enquête passionnante, les demi-mensonges et les silences éloquents finissent par révéler des parcelles de vérité dont la somme remet en question la culpabilité de l'accusé, le droit de vie ou de mort, la fatalité, la vérité elle-même: à l'évidence, elle n'intéresse pas la justice qui a mis au point une procédure mécanique pour simplifier, généraliser et finalement juger des agissements humains, par nature complexes et particuliers. Avec son écriture toujours claire, sa mise en scène simple et directe, et une direction d'acteurs parfaitement juste, Kore-Eda est fidèle à lui-même, tout en abordant un registre nouveau qu'il enrichit d'une profondeur humaine exceptionnelle.

Gérard DelormePremière, 10 avril 2018

— Japon – 2018Durée : 2h05Version originale sous-titrée

Histoire originale : Kore-Eda HirokazuScénario, montage, musique : Ludovico Einaudi Montage : Takimoto Mikiya

Avec : Masaharu Fukuyama, Koji Yakusho, Suzu Hirose—

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— Espagne, France, Italie – 2018Durée : 2h12Version originale sous-titrée

Scénario : Asghar FarhadiPhotographie : José Luis Alcaine

Avec : Penélope Cruz, Javier Bardem, Ricardo Darín

Sélection Officielle, Film d’ouverture, Festival de Cannes 2018—

Du 16 au 21 mai

MES PROVINCIALES DE JEAN-PAUL CIVEYRAC

Étienne monte à Paris pour faire des études de cinéma à l’université. Il y rencontre Mathias et Jean-Noël qui nourrissent la même passion que lui. Mais l’année qui s'écoule va bousculer leurs illusions…

Les héros ont tous une vingtaine d’années, ils viennent de Lyon, de Bordeaux, de Poitiers… Ils sont là pour leurs études ou pour que la vie commence enfin. Ils se rencontrent au hasard des colocations, des filières partagées, des fêtes improvisées, où l’on s’agglutine dans une cuisine minuscule avant d’aller traîner dans les rues désertes. La référence discrète à Blaise Pascal (Les Provinciales) donne un indice quant aux échanges de ces garçons et ces filles : ils sont imprégnés de littérature, de philosophie, de musique et d’art. Ils lisent Nerval et Novalis, non comme un legs de classe ou par snobisme, mais comme un idéal, une conquête, une manière de construire leur identité. Ces hauteurs qu’ils visent les rendent d’emblée beaux et émouvants. (…)Un épilogue ajoute à la captation des moments-clés de cette jeunesse une relecture bouleversante par ceux qui les ont vécus. Soudain, on voit les destins se cristalliser, comme dans les œuvres les plus accomplies. Finalement, un scénario original, quelques décors et des acteurs débutants ou peu expérimentés, regardés avec une attention magnifique, suffisent à donner un grand film.

Louis GuichardTélérama, 16 avril 2018

Du 23 au 28 mai

L'ÎLE AUX CHIENS DE WES ANDERSON

En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.

Fidèle à son univers très pictural, aussi singulier que précieux, le dandy-poète régale le spectateur avec sa farce un brin plus corrosive qu’à l’accoutumée. Entre deux hommages au cinéma japonais, il déroule un conte cynophile et humaniste à mi-chemin entre le film d’aventure et le récit d’anticipation. Et comme toujours chez Anderson, les bonnes idées fourmillent quand les répliques fusent mais le désenchantement n’est jamais bien loin. Wes Anderson n’a pas de véritable garde-fou et si le rythme peut baisser ponctuellement, c’est pour laisser plus de place à sa fantaisie, sa poésie et sa délicatesse intrinsèque. Mais là où Anderson surprend c’est dans le registre politique, plus évident qu’à son habitude, évoquant l’exil et la culture de la peur conduisant à trouver des bouc-émissaires. Faisant une nouvelle fois la part belle aux underdogs et à ces marginaux que la société rebute, L’île aux chiens ne se prive pas de quelques saillies pince-sans-rire.

Lebleudumiroir.fr, avril 2018

— Allemagne, Etats-Unis – 2018Durée : 1h41VOSTF / VF

Ours d'Argent du Meilleur réalisateur, Berlin 2018

À partir de 11 ans —

— France – 2018Durée : 2h17

Scénario : Jean-Paul CiveyracPhotographie : Pierre-Hubert MartinMontage : Louise Narboni

Avec : Andranic Manet, Gonzague Van Bervesseles, Corentin Fila—

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Mercredi 16 mai 20h30

1:54DE YAN ENGLAND

À 16 ans, Tim est un jeune homme timide, brillant, et doté d’un talent sportif naturel. Mais la pression qu’il subit le poussera jusque dans ses derniers retranchements, là où les limites humaines atteignent le point de non-retour.

Film choc, très maîtrisé et premier long métrage du Québécois Yan England, 1:54 aborde de plein fouet l’intimidation à l’école en se plaçant à hauteur de jeune persécuté. Antoine Olivier Pilon (découvert dans Mommy) y incarne avec charisme un jeune gai, athlète, harcelé comme son copain par un petit chef de meute et ses comparses. Avec une solide distribution, une tension, une action sans temps morts, ce film est une charge maintenue dans la finesse d’une exploration psychologique dont on salue la maîtrise.

Odile Tremblay, ledevoir.com, 16 octobre 2016

Du 23 mai au 5 juin

GUEULE D’ANGEDE VANESSA FILHO

Une jeune femme vit seule avec sa fille de huit ans. Une nuit, après une rencontre en boîte de nuit, la mère décide de partir, laissant son enfant livrée à elle-même…

A l’heure où nous mettons sous presse, Gueule d’ange est encore en post-production et vient tout juste d’être sélectionné à Un Certain regard au festival de Cannes. Nous ne savons donc pas grand-chose de ce film, si ce n’est ce court synopsis, et qu’il s’agit du premier long-métrage d’une jeune réalisatrice aux multiples facettes (elle est également scénariste, musicienne et photographe). A noter également que cela faisait 12 ans que Marion Cotillard n'avait pas tourné dans un premier film. Entre temps, elle a eu un Oscar, un César etc...

— France – 2018Durée : 1h46

Scénario : Vanessa Filho, DiastèmePhotographie : Guillaume SchiffmanMontage : Sophie Reine

Avec : Marion Cotillard, Alban Lenoir, Ayline Aksoy-Etaix

Sélection Officielle, Un Certain Regard, festival de Cannes 2018—

— Canada – 2017Durée : 1h46

Scénario : Yan EnglandPhotographie : Claudine SauvéMontage : Philippe Gagnon

Avec : Antoine Olivier Pilon, Sophie Nélisse, Lou-Pascal Tremblay—

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PROJECTION SUIVIE D’UNE DISCUSSION AVEC L’ASSOCIATION OUTRAGEANTES

Cette soirée est organisée dans le cadre du Printemps des Visibilités 3ème édition, festival autour de la lutte contre les discriminations LGBT+ qui aura lieu à Niort du 14 au 17 mai.

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— France – 2018Durée : 1h34Version originale sous-titrée

Scénario : Catherine Paillé, Samuel CollardeyPhotographie : Samuel CollardeyMontage : Julien LacherayMusique : Erwann Chandon

Avec : Anders Hvidegaard, Asser Boassen, Thomasine Jonathansen, Gert Jonnathansen—

Du 30 mai au 12 juin

UNE ANNÉE POLAIRE DE SAMUEL COLLARDEY

Pour son premier poste d’instituteur, Anders choisit l’aventure et les grands espaces : il part enseigner au Groenland, à Tiniteqilaaq, un hameau inuit de 80 habitants. Dans ce village isolé du reste du monde, la vie est rude, plus rude que ce qu’Anders imaginait. Pour s’intégrer, loin des repères de son Danemark natal, il va devoir apprendre à connaître cette communauté et ses coutumes.J’ai rencontré quelques expatriés au Groenland, tous fuyaient quelque chose. J’ai compris alors la vraie motivation d’Anders pour ce poste. Dès lors, j’ai vu en lui un personnage, un dilemme et la promesse d’une histoire. Alors, bien sûr, j’espère que le film témoignera d’un état du monde, qu’il racontera cette expérience particulière de colonisation du Groenland par le Danemark, qu’il racontera une société traditionnelle aux prises avec la modernité occidentale. Mais comme dans tous mes films, il s’agit d’abord de faire le portrait de quelques personnages. Et une fois encore, sans vraiment le chercher, le thème de la filiation s’est imposé.

Samuel Collardey

Du 31 mai au 5 juin

MANHATTAN STORIESDE DUSTIN GUY DEFA

Une journée à Manhattan. Dès le réveil, Benny, fan de vinyles collectors et de chemises bariolées n’a qu’une obsession : aller récupérer un disque rare de Charlie Parker. Mais il doit aussi gérer la déprime de son coloc... Pendant ce temps, Claire, chroniqueuse judiciaire débutante passe sa première journée sur le terrain aux côtés de Phil, journaliste d’investigation pour un tabloïd ayant des méthodes douteuses pour obtenir un scoop.Quelques blocks plus loin, Wendy, une étudiante désabusée du monde actuel, tente de persuader sa meilleure amie Mélanie qu’idéaux féministes et désirs sexuels ne sont pas incompatibles. S’ils ne se croisent pas toujours, une connexion existe entre tous : l’énergie de New-York.

Le film est délibérément léger et peut être considéré en première lecture comme un divertissement. Mais le temps qui passe est clairement un thème sur lequel j’ai construit le film, ainsi que la tendresse que peuvent éprouver les gens dans un monde qui ne les pousse pas nécessairement dans ce sens.

Dustin Guy Defa

— Etats-Unis – 2017Durée : 1h25Version originale sous-titrée

Scénario, montage : Dustin Guy DefaPhotographie : Ashley Connor

Avec : Abbi Jacobson, Michael Cera, Philip Baker Hall, George Sample III, Tavi Gevinson, Olivia Luccardi —

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Lundi 28 mai 20h

L’ÉCOLE DE LA VIE DE MAITE ALBERDI

Anita, Rita, Ricardo et Andrés forment une bande de copains trisomiques qui partage les bancs de la même école depuis 40 ans. Mais ils aspirent à une autre vie. Ils voudraient juste pouvoir faire comme tout le monde : être autonome, gagner de l’argent, se marier, fonder une famille. Bref, qu’à plus de 50 ans, on ne les considère enfin plus comme des enfants! Mais est-ce que l’école de la vie leur permettra de réaliser leurs rêves ?

— Chili – 2017Durée : 1h22Version originale sous-titrée—

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Vendredi 1er juin 20h

TRAIT DE VIE DE SOPHIE ARLOT ET FABIEN RABIN

Manu, Lucie, Philippe, Amandine et Martial ont l’image de paysans et paysannes «hors du temps», de fous, de doux rêveurs. Pourtant c’est dans la recherche d’un bien-être que ces débardeurs, maraîchers ou même céréaliers travaillent avec des animaux de trait. Leurs histoires croisées montrent que la pratique de la traction animale s’organise et se réinvente dans un pays où l’agriculture est des plus mécanisée.

— France – 2017Durée : 1h15—

Projection unique suivie d'une rencontre publique avec Amandine Pacault et Martial Favre,

personnages du film et agriculteurs Deux-Sévriens, cette soirée est organisée dans le cadre de la Semaine européenne du développement durable.

PROJECTION SUIVIE D'UNE DISCUSSION AVEC DES MEMBRES DE L’ASSOCIATION TRISOMIE 21 DEUX SÈVRES : Mathilde Daviaud, Vice présidente, Samuel Lhommedé, Chef de service SESSAD ET SAVS, Pierre Cantrel membre du conseil d’administration

Lundi 4 juin 20h PROJECTION EXCEPTIONNELLE DU FILM LA DIVA DIVINERéalisé par le Théâtre de l'Esquif, écrit par Pascal Arnaud et interprété par les acteurs du Foyer de Vie Les Genêts à Niort. Un film muet, burlesque et décalé à découvrir au Moulin du Roc. Toute l’équipe du film sera présente à l'issue de la séance pour échanger avec le public.Gratuit / Durée : 40 min

Les "Rencontres Accès libre" ont l’ambition de promouvoir le vivre ensemble dans une ville accessible à tous. Échanges et manifestations autour du handicap sont au programme du 26 mai au 9 juin.

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Le 15 mai se jouera au Moulin du Roc Où les coeurs s’éprennent mis en scène par Thomas Quillardet. Une pièce écrite d’après les scénarios des films d’Eric Rohmer. En écho à cette pièce de théâtre, nous vous proposons de (re)découvrir sur grand écran ces deux films à l’origine de ce projet. `

Du 2 au 12 mai

PROFESSEUR BALTHAZARDE ZLATKO GRGIC— Croatie - 1967, 1977 / Durée : 45mn À partir de 3 ans—

Tout est imaginable avec le Professeur Balthazar : fabriquer des arcs-en-ciel, conduire un tramway volant ou acheter des nuages… Inventeur génial, il aide en permanence les habitants de Balthazarville à réaliser leurs rêves les plus fous.

La série séduit tout le monde et bien que ces films aient été initiés pour les enfants, ils trouvent également grâce aux yeux des adultes. En effet, derrière un personnage loufoque et des histoires au ton parfois absurde, se cache en réalité un homme généreux qui délivre des messages poétiques, surréalistes, voire philosophiques…En Croatie, le Professeur Balthazar est véritablement culte et des manifestations publiques sont organisées pour demander son retour sur les écrans !

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Dimanche 13 mai 18h30

LE RAYON VERT— France – 1983 / Durée : 1h30Avec : Marie Rivière, Béatrice Romand—Les errances amoureuses d'une jeune femme qui découvre le fameux "rayon vert" dont parle Jules Verne, et la vie en rose.

Dimanche 13 mai 20h15

LES NUITS DE LA PLEINE LUNE— France – 1984 / Durée : 1h42Avec : Pascale Ogier, Tchéky Karyo, Fabrice Luchini—Louise joue dangereusement avec les sentiments de ceux qu'elle séduit et Rémi, son compagnon, est le premier à en souffrir. Elle sera prise à son propre jeu le jour où Rémi en découvrira la clé.

En avant-programme de La Révolution silencieuse les 4, 7, 8, 9 et 15 mai

GROUNDEDDE LUCAS DURKHEIMDurée : 4mn10

Un jeune soldat sans expérience est envoyé à un poste de surveillance, au beau milieu d’un désert.

En avant-programme de Gueule d’ange les 24, 27 et 28 mai

RÈGLEMENT DE CONTESDE MATTHIEU PONCHEL ET JULIEN CHEMINADEDurée : 2mn20

C'est la crise et papa fait ses comptes. Au bout du conte, l'un de nous devra partir !

En avant-programme de Manhattan stories les 1, 2 et 3 juin

ASPIRATIONALDE MATTHEW FROSTDurée : 3mn

Attendant un véhicule VTC devant sa villa, Kirsten Dunst est abordée par deux fans supposées...

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Vendredi 18 mai 20h30

DU DÉSIRD’HORIZONSSALIA SANOU / CIE MOUVEMENTS PERPÉTUELS

La pièce interroge le thème de l’exil et puise son inspiration d’ateliers de danse menés dans les camps de réfugiés africains.

La danse est magnifique, sinueuse, forte, profon-dément originale avec son vocabulaire qui mêle brillamment à la danse contemporaine des accents venus d’ailleurs, que ce soit d’Afrique ou de la vie quotidienne, ou même un sirtaki venu d’on ne sait où. Mais peu importe. Ce qui frappe, dans la pièce de Salia Sanou, c’est qu’avec elle, il peut tout dire. L’attente, l’angoisse, les souvenirs d’une guerre qui n’en finit pas, la difficulté de vivre ensemble et la solidarité…

L’exil, ici, est interrogé depuis le camp de réfugiés, matérialisé par des lits de camps, d’abord empilés puis étalés sur le plateau, objets aussi embléma-tiques que plastiques, dont l’accumulation est une formidable idée scènographique.

Agnès Izrine, Danser canal historique

TARIFS DE 10 À 26 € DURÉE : 1h05

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Jeudi 24 mai 20h30

ORCH. DE CHAMBRE NOUVELLE-AQUITAINEDIRECTION ROBERTO FORÉS VESESVIOLONCELLE HENRI DEMARQUETTE

La direction de Roberto Forés Veses s’impose par son sens de la théâtralité et sa vivacité tout autant que par son soin à faire chanter les couleurs.Forum Opéra

PROGRAMME

Paul HINDEMITH (1865-1963)Kammermusik n° 3 op. 36 n° 2 pour violoncelle et dix musiciens

Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI (1840-1893)Variations sur un thème rococo op. 33

SCHUBERT (1797-1828)Symphonie n° 9 en ut majeur « Grande Symphonie » D. 944I. Andante - Allegro ma non troppoII. Andante con motoIII. Scherzo allegro vivaceIV. Allegro vivace

TARIFS DE 10 À 26 €

DURÉE : 1h25 CO

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Mardi 15 mai 20h30

OÙ LES CŒURSS’ÉPRENNENTTHOMAS QUILLARDETd’après les scénarios des films d’Eric RohmerLes Nuits de la Pleine Lune et Le Rayon Vert qui seront diffusés le 13 mai au Moulin du Roc.

Deux portraits de femme qui, mis ici bout à bout, apparaissent comme deux variations de la même. Elles semblent pourtant à l’opposé l’une de l’autre. Louise se veut libre, indépendante et joueuse avec les hommes. Delphine rêve au grand amour et se plaint de sa solitude.

Sur le plateau, nul écran ni vidéo en direct pour singer la grammaire du cinéma. Un train électrique parcourt la France. Un vieux téléphone permet de se donner rendez-vous. Les portables n’ont pas encore été inventés, et pourtant Louise, Delphine semblent sortir du café du coin. Ils sont actuels, ou intemporels. Leurs désirs, leurs sentiments, leurs hésitations sont les nôtres.Marivaux est un auteur remarquable et Quillardet rappelle qu’aux jeux de l’amour et du hasard, Rohmer n’est pas mauvais non plus.

Etienne Sorin, Le Figaro

TARIFS DE 10 À 26 € DURÉE : 2h10 (sans entracte) Dès 14 ans Dès 15 ans

Mercredi 30 mai 14h00, 15h30 et 17h00

PAS SI BÊÊTES LES ZANIMOS

Il était une fois un troupeau de moutons heureux, une bergère confiante, une prairie verdoyante...Les jours se succédaient immuables et sereins.Aussi, lorsque Brigitte la gironde disparut, personne ne se troubla.On ne pleura pas non plus la vieille Odile, ni même le mouton à trois pattes. Mais quand le flamboyant Cédric fut dévoré tout cru, il fallut se rendre à l’évidence : Ils allaient tous y passer !

Comment réagir face à l’oppression quand on est un mouton ?

Pas si bêêtes est un spectacle musical abordant les thèmes de la solidarité, de la différence mais surtout de la force du collectif.Une histoire tricotée-main pour une comédienne et un fauteuil.

TARIFS DE 5 À 10 €

DURÉE : 35 min

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Jeudi 31 mai 20h30 à Parthenay dans le cadre du festival Ah !

CYBERSMARION AUBERT / HÉLÈNE ARNAUD

Cybers est une pièce qui, par le prisme du transhumanisme, interroge notre façon d’être au monde. Les nouvelles technologies font désormais partie de nos vies, et changent nos façons d’être, d’aimer, de travailler, de consommer, de vieillir, de mourir. Dans Cybers, une galaxie de personnages tentent de se poser des questions, de débattre avec (et non pas nécessairement contre) tous ces sujets. On y trouve, pêle-mêle, comme si nous voyagions dans cette galaxie, un groupe de jeunes kamikazes bioconservateurs, un bloc-opératoire des années 2900, un monsieur âgé de 807 ans, une robote Mélissa 727, des transhumanistes progressistes, des amours contrariées, des femmes d’aujourd’hui bien oppressées, des gamers, des scientifiques, des ignares et des spécialistes, des teufeurs, un cyber-poussin, nos désirs, nos chagrins, notre soif de séduire, notre appétit de progrès, nos peurs, et le temps, le temps qui passe.

Marion Aubert

DÉPART EN BUS DU MOULIN DU ROC À 19H00

TARIFS AH ! DE 8 À 15 € (offre réservée aux adhérents)

DURÉE : 1h40 Dès 3 ans

Mercredi 6 juin 14h30 et 17h

DU VENT DANS LES PLUMESCIE VOLUBILIS

Parcours chorégraphique urbain.

Le point de départ est Le Lac des cygnes, librement réinterprété par Volubilis pour l’espace urbain.

Ce road-movie déambulatoire composé de six courtes pièces chorégraphiques est construit sur le principe d’un polar comme un jeu de piste semé d’indices et où le mobilier urbain est détourné de son usage premier.Le propos à la fois poétique et ludique permet au jeune public de découvrir la danse de manière inattendue en cherchant des signes, voire des « cygnes » sur les parcours. L’imaginaire véhiculé par ce spectacle aborde avec subtilité les thèmes de l’animalité, la transformation, le groupe ou la solitude. La musique de Tchaikovski est elle aussi revisitée par le compositeur Yann Servoz.

TARIFS DE 5 À 10 € DURÉE : 50 min

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Dès 6 ans

DU 2 AU 8 MAI MER. 2 JEU. 3 VEN. 4 SAM. 5 DIM. 6 LUN. 7 MAR. 8

LA RÉVOLUTION SILENCIEUSE 18h 20h15 16h . 18h* 18h15 . 20h15 15h45 . 18h 16h15* . 20h15 18h . 20h*

MEKTOUB MY LOVE 15h 15h30 20h 15h . 20h 16h . 19h30 16h30 . 19h45 17h

COBY 20h + débat 18h45 - 18h30 20h 18h30 16h30

PROFESSEUR BALTHAZAR 14h - - 14h 15h - 16h

EVERYBODY KNOWS - - - - - - 20h30 (AVP)

DU 9 AU 15 MAI MER. 9 JEU. 10 VEN. 11 SAM. 12 DIM. 13 LUN. 14 MAR. 15

EVERYBODY KNOWS 15h45 . 18h . 20h30 15h30 . 17h . 20h 15h15 . 18h . 20h30 15h30 . 18h . 20h15 16h . 18h 16h30 20h15

MEKTOUB MY LOVE 14h30 19h30 17h30 14h - 19h -

LA RÉVOLUTION SILENCIEUSE 18h15 . 20h15* 18h 15h30 18h15 . 20h30 20h30 - 16h . 18h*

PROFESSEUR BATLHAZAR 14h45 16h - 14h15 . 17h15 - - -

FRANTZ - - 21h - - - -

LE RAYON VERT - - - - 18h30 - -

LES NUITS DE LA PLEINE LUNE - - - - 20h15 - -

DU 16 AU 22 MAI MER. 16 JEU. 17 VEN. 18 SAM. 19 DIM. 20 LUN. 21 MAR. 22

EVERYBODY KNOWS 15h30 18h15 20h45 15h30 . 20h30 15h45 . 18h . 20h30 15h . 18h . 20h30 18h . 20h30

THE THIRD MURDER - 16h 18h30 18h 18h15 . 20h15 20h 15h45

MES PROVINCIALES 18h 20h30 16h - 15h30 15h30 . 17h30 -

1:54 20h30 + débat - - - - - -

DU 23 AU 29 MAI MER. 23 JEU. 24 VEN. 25 SAM. 26 DIM. 27 LUN. 28 MAR. 29

GUEULE D’ANGE 18h30 . 20h30 18h* 18h . 20h30 16h . 20h30 15h45 . 18h* 16h . 18h . 20h30* 18h15

EVERYBODY KNOWS 16h 20h 16h . 18h15 18h . 20h15 17h45 . 20h15 15h30 15h45 . 20h15

L’ILE AUX CHIENS 14h (VF) 16h (VO) 16h15 . 20h15 (VO) 16h15 (VF) . 18h15 (VO) 16h (VF) . 20h (VO) 18h30 (VO) -

L’ECOLE DE LA VIE - - - - - 20h + débat -

DU 30 MAI AU 5 JUIN MER. 30 JEU. 31 VEN. 1ER JUIN SAM. 2 DIM. 3 LUN. 4 MAR. 5

UNE ANNÉE POLAIRE 20h30 18h15 16h15 . 18h 14h15 . 18h15 . 20h 16h . 18h . 20h 16h . 18h15 20h

GUEULE D’ANGE 18h30 20h15 16h . 18h15 16h . 18h 16h15 . 20h15 20h15 18h

MANHATTAN STORIES - 16h15 20h30* 14h . 16h15 . 20h15* 18h15* 16h15 . 18h 16h

TRAIT DE VIE - - 20h + débat - - - -

LA DIVA DIVINE - - - - - 20h -

MAI

201

8—

N° 308—

C I N É M A

9 BD MAIN79000 NIORT

Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30

www.moulinduroc.asso.fr / contact@moulinduroc.asso.frRédaction et choix des textes : Marc Lanel

Directeur de la publication : Paul-Jacques Hulot.

Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai avec les labels «Recherche et Découverte», «Jeune Public» et «Patrimoine et Répertoire» et labellisées « Europa Cinémas » .Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC.

I.S.S.N.1161 - 7799 .Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167

Conception graphique : BANG / Réal. : E. Autain et L. Glaudet Imprimé sur les presses de Raynaud Imprimeurs sur papier Magno satin, en 5500 ex.

TARIFS CINÉMA Plein tarif : 7 € Carte AMDR : 5,50 € Carte JMDR (-30 ans)et carte RMDR : 5 € Moins de 14 ans : 4 € Lundi tarif réduit : 5,50 € forfait ciné 10 : 47 €

version française sous-titréepour sourds et malentendants

* Séance précédée d’un court-métrage