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Soixante-douzième annee,—N° 262 CINQ centimes le Numéro Lundi 10 et Mardi 11 Novembre 1913 AHONiNEMENT Um an 18 f Six moix 9 f Trois mois 4,5 lASERTIO.NS Annonces, la ligne ^ 0.2£ ftéclasaes 0..10 faits divers, 0.50 Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS _LE DIMANCHL EXCEPTÉ l'abonnementestrenouv.léd'officesi, âi'ExpIralion.les Ut no'nesont pas !i refusés.—La quillanceest prcscnlée Jl'abonnésans dérangement p'' lui. " TÉIÉPHONE i l-OS I Ut abonaemînte et lu iniertloiif dalvaat Stte piyéf d '»tane®. Dans la comimuiL! de Levallois-Per- ret, plus (lu sixième des sommes sous- crilespar les particuliers en faveur des vicliuies des iuoiidalions de 1910 a été employé en dépenses communales. I La cour des coniples, ayant été frap- pée d'un pareil emploi dos fonds versés par la cliarilé publique, a fait une en- (piéte qui établit que cet argent a servi à l'épuisement de l'eau des locaux de l'abattoir, dessous-sols de la mairie et du bureau des postes ; à la réparation d'une balance détériorée pendant le pe- sage des désinfectants; à des répara- tions au cimetière; à l'éclairage des voies publiques ; à rétablissement de )atsorelles et de tréteaux; à d e s sa- aires pourlravaux non spécifiés sur les voies j j u b l i q u e s ;• à des dépenses de Laielleric ; à des dépenses pour les troupes détachées à Levallois-Perret ; eiilin à de m e n u s frais. La cour des comptes remarque avec raison que « les souscriptions en fa- veur des inondés n'étaient certaine- ment pas destinées à pourvoir à des dépenses de cette nature, qui auraient dû être payées sur le budget de la com- mune ». jJe cette observation de la cour, il est intéressant de rapprocher la ré- ponse du ministère de l'intérieur : «U'examen des-conditions dans les» quelles s'est effectuée la souscription n'apporte pas la preuve, dit le minis- tère, que l'emploi des sommes recueil* lies'devait, dans l'intention des dona- teurs, être strictement limité à des dis- tributions de vivres,de vêtements,d'ar- gent et d'autres secours de même na- ture...)) I Celle-là est forte, par exemple I Si ja- mais souscriptions eurent un but pré^ cis, ce furent bien les souscriptions en fav.eur des victimes des inondations de 1910.Et nous dirons, comme la cour des" comptes, ijua ces souscriptions n'étaient pas destinées à pourvoir à des dépenses qui auraient être payées sur le budget de la commune. Et voilà à quoi servent les sommes offertes généreusement par de braves sens t —- Guilîaux est suspendu^ Paris. — La commission sportive aéro-; naïUique s'est réunie à l'Aéro-Club da France pour juger en dernier ressort aa| sujet de diverses réclamations, déposées; contre plusieurs aviateurs. / Guillaux, était sur la sellette. Il lui était reproché d'avoir indiqué,] comme point d'atterrissage, lors de 3a ten- talive p o u r la coupe Pommory. Brjeckel, )'ille située à une cinquantaine âe kilomè- ires au delà de Br ickel, où il était descen- du réellement; et, de ce fait, d'avoir tenté de se faire attribuer la coupe, qui apparte-' naît, en tout3 justice, à Brindejonc des, Moulinais. | La commission se montra sévère et in- Ijlgeadix années de suspension à Guillaux, dix années, par conséquent, pendant les- quelles il ne pourra participer à aucune compétition publique, à aucun concours régulièrement contrôlé. I • Comme Guillaux a déjà été remercié par la maison Clément, qui l'employait, on reconnaîtra qu'il a été bien sévèrement Piini pour une faute qui n'était peut-ôtrô, pas sans excuse. i est le Mobilier ? | / La sous-préfecture de Valogne est ,Regarnie de tout liiobilier.C'est en vain ^ue vous chercheriez une chaise. Il n'y a rieïi, ou plutôt il n'y a plus rien, et ™ crédit est demandé au c(3nseil géné- ral pour rendre habitable cet hôtel qui naguère que ses quati'e murs. I « W a u d l n de Villaine a protesté. Car il est surprenant qu'on ne sache est passé le mobilier qui s'y trou- ^^ait jadis.Il y a là un mystère que per- sonne ne peut édaircir. I' i our éviter le retour de pareils faits, |e conseil général a décidé que chaque sous-préfet signera un inventaire de ce lui est confié et sera responsable ''O'i mobilier. .. J ' II y a (luoliiuo Iciiips, c'est un sous-' pri;ict(]ui jivait luirisé l'iiùlol de ia sous- jwùfeeliiri'. diiiis iin élat do « saleté re- ];ou::;saiile d , disait l 'architeclc. Au- j'jurcriuii, c'est ini sou3-i)i'érot qui a empoi'to les meubles.(J'cst la princesse qui paie... • TTitnm •! Bon pour îe Service ! La scène se passe à Salers, le jour du conseil de révision. Le major examine un conscrit, lorsqu'il s'entend interpel- ler. — Je prie Al. le major d'examiner at- tentivement mon protégé... L e m a j o r s e retourne. Qui êtes-vous, monsieur? — J e s u i s i\l. F e r n a n d B r u n , député de Mauriac. Bon pour le service! conclut le major. — Mais, monsieur le major, insiste le député radical, j e v o u s prie d'exa- miner les certificats que vous présente c e j e u n e homme. Bon pour le service ! déclare da n o u v e a u l e major. , M. Fernand Brun comprit. i des ^es Taris. Les ministres et sous-secré- taires d'Etat se sont réunis samedi matin, , en Conseil, à l'Elysée, sous la présidence ' de JI. lUiymond l'oincaré. | M. Massé, ministre.du Commerce et des Postes, représentant, samedi matin,le Gou- vernement aux obsèques des postiers vic- times de la catastrophe de Mol un, n'assis-' tait pas au Conseil. | Le Gouvernement sera représenté par le ministre des Travaux pub ics aux obsè- ques des victimes non-identiliées de la catastrophe.' | Ces obsèques auront lieu mardi pro- chain. Le ministre des Alîaires étrangères a mis le Conseil au cou:'ant de la situation extérieure. Sur sa proposition, le Conseil a chargé M. Barrôre,anibassadour de Fran- ce à Rome, de représenter le gouverne- ment de la République française aux fêtes du centenaire de Verdi. M. le contre amiral Dartige du Fournet est promu vice-amiral, en remplacement de M. le vice-amiral Bellue, placé dans la deuxième section du cadre (réserve). Le capitaine de vaisseau de Bon^ sous- chef de l'état-major de la Marine est nom- mé contre-amii al. Le vice-amiral Chocheprat, préfet mari- time de Brest, est nommé préfet maritime de Toulon. I Le vice-amiral Dartige du Fournet est nommé préfet maritime de l'arrondisse- ment algero-tunisien. | Le contre-amiral Amelotost nommé mai jor général à Lorient. ( Le ministre de la Marine, sur la propo- sition du sous-secrétaire d'Etat à la Marine marchande, a présenté à la signature du Président de la Républiiiue, un décret ins- tituant un comité scientifique et consulta- tif des pêches linritimos et un autre décret fixant la composition do ce comité scientl- lique. Le procliain Conseil des ministres aura lieu mardi prochain^.^ ^^^ La taxe successorale sur le capital I Paris. — On sait que le gouvernement a décidé de présenter un projet d'impôt sur le capital sous la forme d'une taxe succes- sorale sOr le capital. . I Le système proposé s'inspire de celui qui existe en Angleterre où à côté des droits do succession proprement dits, existe une taxe spéciale,désignée sous le nom d'estate (luty, qui frappe la fortune nette totale du défunt, abstraction faite du degré de pa- renté des héritiers et qui est perçue suivant un tarif gradué d'après l'importance de la succession. A chaque mutation par décès,alors qn une déclaration est déjà requise, en vertu des lois en vigueur, pour la perception des droits de sucesssion, l'Etat prélèvera, sur le capital net laissé par le défunt, la taxe nouvelle « qui doit être considérée comme représentative d'un impôt personnel et annuel ».Ce prélèvement sera ainsi elîectue automatiquement sans qu'il soit besoin d'une déclaration spéciale ni d'une vérifi- cation supplémentaire. , La nouvelle taxe n'atteindra que les for- tunes supérieures à 10.000 francs. « Il y a, dit l'expié des motifs, une sorte de mini- mum ae patiimouie (|M'il est d'une politi- que démocratique et clairvoyante de favo- riser et par conséf|noiU d'exonérer. » i L'impôt sera |)rogrcssir par tranches, se- lon un taux variant de 0 30 à 4 0|0 sans addition de décimes, la première tranche do 10.000 IVr.nrs doineurant, dans tous les cas, exenipléo de la laxo. Enlin.en vue de tenir compte des char- pps do famille, le pi'Ojet prévoit, pour les Euccossions en lignes directes, sur les tran- clios n'excédant pas 500.000 francs, des dogrèvenieiils (|ni varionUle l|i) à 3|o sui- vant le r,ombre des (Mifanls vivants ou re- ])i'éscnlés à l'époque du décès de l'auteur de la succc:.sion 3, 4 on |)his). Le lendem Mit de la nouvelle taxe peut être évalué à 72 millions environ pour une anr.ée entière, dont 2 millions pour la taxe de mainmorte. Une esposîfiioâi canine Paris. — L'Exposition do chiens de luxe organisée par la Société centrale pour l'a- mélioration (les races do ciiiens en Franco s'onvi-ira le 21 novembre, 87, rue la Boëtie. Les nombreux engagements (|ui sont déjà parvenus au siège de la. Société, 38, rue (les Mathurins, font prévoir un gros succès. Rappelons que l'on peut en- core, etjusqn'au 11 ncvemhre, engager les petits chiens à cette inuh'essante manifes- tation. Le retour de M. i i l l i è s - L a c r o i x i Bordeaux. M. Milliès-Lacroix, séna- teur, ancien ministi'e, rapporteur des cré- dits militaires pour le Maroc, est arrivé à ]5ordeaux, par le parpiebot « Venezuela », de la Compagnie transatlantique. I M.Milliès-Lacroix était alléau Maroc,pour étudier les conditions dans lesquelles ont été engagées les dépenses militaires pour ies(|ue!les ont été demandés des crédits, et I d'une façon généiale le programme finan- cier de l'occupalion militaire. M. Milliès-Lacroix s'est montré satisfait I de son voyage et a déclaré qu'il faut son- • ger plus "que jamais au développement économique du Maroc. Arrestaù'oii d'un Anarchiste t Paris. — M. Drioux, juge d'instruction, a mis en état d'arrestation,dans son cabinet, M. François Marenge, terrassier, gérant du Lilm-taire,qn'tl avait convoqué pour répon- dre du délit de provocation de militaires à la désobéissance et de provocations au meur- tre. ; Bien que cet appel fut suivi de vingt-sept signatures, \5. Marenge a déclaré rpi'il en revendiquait l'eiitière responsabililé. iJ'où son arrestation. I! a été écroué à la Santé. L'Exposition d'aviculture , Paris.—Le Président de la République a reçu M. Charles Deloncle. député de la Seine, présideut de la Société d'aviculture, venu poui" l'inviter à l'inauguration do l'Exposition internationale d'aviculture, qui aura lieu le mercredi li novembre. M. Poincaré a accepté de se rendre à cette esi'ûsiiion dans l'anrès-midi. ALUEMAGNB Un p r o c è s Iles saiMliniers français I Hambourg. — Dans le procès intenté par le syndicat français des fabricants de con- serves de sardines contre les usines nor- végiennes de conserves do poissons et leurs clients hambourgeois, le tribunal a retenu qu'il est interdit de livrer nu commerce les poissons originaires de Norvège sons la dénomination de sardines, et d'employer la dénomination de sardines pour les sar- dines préparées en Norvège. Le Roi des Belges quitte Berlin Berlin. En sortant, jeudi soir, du nouveau Palais, à Potsdam, le roi des Bel- ges, qui est ici incognito, a passé la nui! dans un hôtel de Berlin. Vers 1 heure, il est arrivé à l'hôtel de la légation pour le déjeuner que le ministre offrait en son honneur. Le roi a quitté Berlin par le train de|9 h. 34 du soir, se rendant au château de Namedy, près d 'An- dernacli, où il va rejoindre son épouse, qui est en visite chez le prince Charles do iHohenzoUçm. - - ANGLETERRH VAffaire du Collier f Londres. — L'instruction du procès du collier de perles s'est terminée. I Les postiers parisiens ont fourni des té- moignages d'où il ressort que le change- ment des cachets doit avoir été effectué après l'arrivée à Londres du paquet. I Les quatre accusés sont renvovés de- vant le tribunal criminel sous l'inculpa- tion d'avoir volé un pacpiet postal entre Paris et Londres ou de l'avoir recélé. Tous se déclarent non coupables. LE CONGRES DES MAIRES f Paris. — Le congrès des maires a tenu sa dernière séance. I M. Herriot, maire de Lyon, a lu son rap- port sur la « tendance actuelle du gouver- nement à compléter ou à interpréter les lois par des règleniements d'administration publique ou des décrets ». j L'assemblée a décidé que le prochain congrès, à titre exceptionnel, se tiendrait à Lyon. I Le compte rendu financier a été ensuite approuvé par les congressistes. D A N S L E S BALKANS Les Négociations Gréco-Turques I Constantinople. — Les négociations gré- co-turques vont être poursuivies plusacti- ivement cette semaine et dans un esprit de conciliation qui permet d'escompter un résultat favorable. I Athènes. — Les représentants do la Tri- ple Entente ont insisté auprès du gouver- nement hellénique sur l'opportunité d'un prompt aboutissement des négociations avec la Turquie. MEXIQUE Un attentat contre le présiilent Huerta ? Londres. — Selon une dépêche de Mexi- co à la San Francisco Clironicle, un attentat aurait été dirigé contre le général Huerta pendant que celui-ci faisait une promenade en voiture : l'attelage se serait emballé et la voiture aurait écrasé l'assassin. Le général Huerta serait indemne. La Calastroplie de Melun Obsèques soleiiiielles des victimes Paris. — Dès 8 h. 30, malgré la pluie fine et drue qui tombe sans discontinuer la foule commence à affluer aux abords de la gare de Lyon et les commissaires division- naires ont beaucoup de peine à établir do puissants barrages pour la maintenir. I Devant la gare, on a fait place nette. Au fond de la cour d'arrivée, on a édifié uno chapelle ardente,surmontée de cartouches aux initiales des défunts. I Chaque cercueil a été placé sur un cata- «falque et disparait sous les nombreuses ^couronnes au milieu desquelles émergent six torchères. j Aux côtés de chaciue cercueil se tiennent '€n uniforme un employé de la Cie du P.-L.-M. et un employé des P. T. T.; sur chaque cercueil on remarque deux cou- ronne.s similaires : l'une du Conseil d'ad- 'ministration du P.-L.-M.; l'autre de la Cie 'du P.-L.-M. I Des quantités do couronnes sont appor- tées à tout moment, on les dépose soit sur les cercueils soit au pied de chacun d'eux. I Les fomilles des défunts se tiennent à droite de la cliapelle ardente. Quinze tra- vées ont été inslallées et devant chacune d'elles une pancarte indique le nom de l'un des défunts. I En face, à gauche de la chapelle ardente viennent piendre place les personnalités officielles. I Nous relevons les noms de : Le colonel Penelon, représentant le Président de la République, M. Massé, ministre du Com- merce et des Postes accompagné do ses chefs de Cabinet, Delanney, préfet de la Seine et Hennion,préfet do police, Ciiassai- gne-Goyon, président du Conseil municipal et Maurice Quentin, président du Con.soil général, Dervillé, président du Conseil d'administration de la d e l'.L.M., entouré du Conseil d'administration,Mauris, diioc- teur du P.L.M. et le haut personnel de la Compagnie, le général Michel, gouverneur militaire de Paris, etc. Les ministres avaient tous envoyé des représentants. I A 9 h. 1/2 arrivent M. Antonin Dubost, président du Sénat,accompagné de .M.Mau- [fl^ce F a u r e , vice-président, et M. Descha- fiel, président de la cliamDre, accompai;né de M. Puecli, vice-président. Puis, un grand nombre de sénateurs,de députés et de conseillers municipaux pren- nent place dans l'enceinte qui leur fist lâ- servée. f Lorsque tout le monde est placé sous la hall, les assistants sont ainsi tivisés : r I Près du catafalque, à gauche de la petita tribune tout à l'heure seront pronoiv cés les discours, se trouvent les personnac ges officiels; derrière, un barrage, |)uis les délégations du personnel des postes, près de 10.000 postiers sont rassemblés là. 1 I Chacun est à sa place, le silence le plus absolu règne. Mais voici (|ue la musique du 460 d'infanterie commence l'exécution d'une marche funèbre et aussitôt la série des discours commence. I C'est M. Tintignac, secrétaire général de l'association générale des P. T. T.quipreiul le premier la parole. i I En termes émus, M. Tintignac salue au nom de la Fédération Postale ses malheu- reux collègues qui ont trouvé la mort dans raccompli''sement de leur devoir. 11 tient à témoigner de la solidarité qui dans ces tristes circonstances anime dans son unanimité le personnnel des P. T. T. do France. I M. Vallet, au nom du groupe des ambu- Jants, lui succède. I Faisant allusion aux circonstances dou- loureuses dans lesquelles les postiers ont Ï )éri, il déplore que les efforts du progrès lumain aboutissent trop souvent à des catastrophes. 1 Le Chevalier Sortilano apporte ensniîo le sàlut dos postiers italiens et suisses. I M. Delaroue, maire de Melun, évocpie lo sinistre spectacle de la catastrophe et rentl hommage aux sauveteurs (]ui ne ménagè- rent point leurs efforts pour secourir les blessés. Enfin, M. Massé prend la parole. Au nom du gouvernement de la Répu- blique, au nom du ministre des Travaux publics malade, au nom du personnel do l'Administralion des P.T.T., M. Ma'îsé, adresse un suprême adieu aux viciimes. '; « Jamais,dit-il,le personnel des hurcanx. ambulants n'avait clé atteint par un doiiii aussi cruel, jamais désastre semblable n'a- vait fait dans les rangs de la grande familiû postale une hétacombe aussi meurtrière ». 1 Le ministre dit l'émotion profonde res- ,sentie par la France entière et fait l'élogo des victimes « tombées en service com- mandé », leur mort est aussi glorieuse quo celle de soldats tombés sut le champ do bataille. I II exalte « l'héroïsme professionnel » des agents des P. T. T. et remercie les sauve- teurs. I Enfin, il assure les familles de la sollici- tude et de la svmpatliie des pouvoirs pu- blics. ! Après un dernier saltit aux cercueils des ' vict mes, M. Massé et le cortège officiel so retirent cependant que la musique joue la « Marche funèbre de Chopin » et quo la foule muette et recueillie commence à dé- liter. I A l'issue de la cérémonie les cercueils sont remis aux familles. Placés dans des fourgons, ils seront, à la demande de cel- les-ci, dirigés vers telle ou telle localité in- diquée. i Un sei'vîce à l'<?glîse St-Aiitoiiiu A 11 heures un service solennel que pré- sidait Mgr A mette a été célébré en l'église Saint-Antoine, avenue Ledru-Rollin, au milieu d'une grande aftluence. Aux pre- miers rangs de l'assistance se trouvaient MM. de Gailliard-Bancel, député. César j Caire, conseiller municipal, Stephen Der- villé, président du Conseil d'administra- tion du P.L.M., Mauris, directeur do la Compagnie entouré du haut personnel. I Un grand nombre de curés de Paris as- Bïstaient à la cérémonie. ! Mgr Aniette a donné l'absoute a salué en termes touchants les malheureuses vie-, limes de la catastrophe et a invité les fidè-, ;ies à prier comme il le faisait, avec toute l'Eglise, pour la mémoire des disparus des deux grandes familles que constituent les postiers et les cheminots. | I Sur la demande du cardinal archevêque, la maîtrise de Notre-Dame prêtait son con- cours à la cérémonie. J A Travers la Presse ' L a R . P. Du Iîapx)el, M. Charles B r i a n d : Aussi bien, le texte auquel la Chambre est demeurée fidèle est-il celui-là même - qui sortit des délibérations de la commis- sion des seize, de cette commission où sié- gèrent, côte à côte, huit proportionnalistca ^ et huit arrondissements de gauchg!, . i|

CINQ centimes le Numéro Lundi 10 et Mard 1i1 Novembr 191e 3

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Soixante-douzième annee,—N° 262 CINQ centimes le Numéro Lundi 10 et Mardi 11 Novembre 1913

A H O N i N E M E N T

Um an 1 8 f

Six moix 9 f

Trois mois 4 , 5

lASERTIO.NS

Annonces, la ligne ^ 0 . 2 £

ftéclasaes — 0 . . 10

f a i t s divers, — 0 . 5 0

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers P A R A I S S A N T T O U S L E S J O U R S _LE D I M A N C H L E X C E P T É

l 'abonnementestrenouv.léd'officesi, âi'ExpIralion.les Ut no 'nesont pas !i refusés.—La quillanceest prcscnlée Jl 'abonnésans dérangement p'' lui. "

TÉIÉPHONE i l - O S I

U t abonaemînte et l u iniertloiif dalvaat Stte piyéf d ' » t a n e ® .

D a n s la c o m i m u i L ! de L e v a l l o i s - P e r -ret, p lus (lu s i x i è m e d e s s o m m e s s o u s -c r i l e s p a r les p a r t i c u l i e r s e n f a v e u r d e s vic l iuies d e s i u o i i d a l i o n s de 1 9 1 0 a é t é employé e n d é p e n s e s c o m m u n a l e s . I

La c o u r d e s c o n i p l e s , a y a n t é t é f r a p -pée d 'un pare i l e m p l o i d o s f o n d s v e r s é s par la c l i a r i l é p u b l i q u e , a f a i t u n e e n -(piéte qui é t a b l i t q u e c e t a r g e n t a s e r v i à l ' é p u i s e m e n t de l ' e a u d e s l o c a u x de l 'abat to ir , d e s s o u s - s o l s de l a m a i r i e e t du b u r e a u d e s p o s t e s ; à l a r é p a r a t i o n d'une b a l a n c e d é t é r i o r é e p e n d a n t le p e -sage des d é s i n f e c t a n t s ; à d e s r é p a r a -tions au c i m e t i è r e ; à l ' é c l a i r a g e d e s voies p u b l i q u e s ; à r é t a b l i s s e m e n t de )a t sore l l es et de t r é t e a u x ; à d e s s a -aires p o u r l r a v a u x n o n s p é c i f i é s s u r l e s

voies j j u b l i q u e s ;• à d e s d é p e n s e s d e Laiel leric ; à d e s d é p e n s e s p o u r l e s troupes d é t a c h é e s à L e v a l l o i s - P e r r e t ; eiilin à de m e n u s f r a i s .

La c o u r des c o m p t e s r e m a r q u e a v e c raison q u e « l e s s o u s c r i p t i o n s e n f a -veur des i n o n d é s n ' é t a i e n t c e r t a i n e -ment pas d e s t i n é e s à p o u r v o i r à d e s dépenses de c e t t e n a t u r e , q u i a u r a i e n t dû être p a y é e s s u r le b u d g e t de l a c o m -mune ».

jJe cette observation de la cour, il est intéressant de rapprocher la ré-ponse du ministère de l'intérieur : «U'examen des-conditions dans les» quelles s'est effectuée la souscription n'apporte pas la preuve, dit le minis-tère, que l'emploi des sommes recueil* lies'devait, dans l'intention des dona-teurs, être strictement limité à des dis-tributions de vivres,de vêtements,d'ar-gent et d'autres secours de même na-ture...)) I

Celle-là est forte, par exemple I Si j a -mais souscriptions eurent un but pré^ cis, ce furent bien les souscriptions en fav.eur des victimes des inondations de 1910.Et nous dirons, comme la cour des" comptes, ijua ces souscriptions n'étaient pas destinées à pourvoir à des dépenses qui auraient dû être payées sur le budget de la commune.

Et voilà à quoi servent les sommes offertes généreusement par de b r a v e s sens t — -

Guilîaux est suspendu^

Paris. — La c o m m i s s i o n sportive aéro- ; naïUique s'est r é u n i e à l 'Aéro-Club d a France pour j u g e r en dern ier r e s s o r t aa| sujet de diverses r é c l a m a t i o n s , déposées ; contre plusieurs aviateurs . /

Guillaux, était sur la sel let te . Il lui était r e p r o c h é d'avoir ind iqué , ]

comme p o i n t d'atterrissage, lors de 3a t e n -talive p o u r la coupe P o m m o r y . Br j ecke l , )'ille située à une c i n q u a n t a i n e â e k i l o m è -ires au delà de B r ickel , où il était d e s c e n -du réel lement ; et, de ce fait, d 'avoir t e n t é de se faire at tr ibuer la coupe , qui apparte- ' naît, en tout3 jus t i ce , à B r i n d e j o n c des , M o u l i n a i s . |

La commission se m o n t r a sévère et in -Ijlgeadix années de suspension à Gui l laux , dix années, p a r conséquent , pendant les-quelles il ne p o u r r a part ic iper à a u c u n e compétition publique, à a u c u n c o n c o u r s régulièrement contrô lé . I • Comme Guillaux a déjà été r e m e r c i é p a r la maison Clément, qui l 'employait , on reconnaîtra qu'il a été b ien s é v è r e m e n t Piini pour une faute qui n 'étai t peut -ôtrô , pas sans excuse . i

Où est le Mobilier ? | / La sous-préfecture de Valogne est ,Regarnie de tout liiobilier.C'est en vain ^ue vous chercheriez une chaise. Il n'y a rieïi, ou plutôt il n'y a plus rien, et ™ crédit est demandé au c(3nseil géné-ral pour rendre habitable cet hôtel qui naguère que ses quati'e murs. I « W a u d l n de V i l l a i n e a p r o t e s t é . C a r

il est surprenant qu'on ne sache est passé le mobilier qui s'y trou-

^ ait jadis.Il y a là un mystère que per-sonne ne peut édaircir.

I' i our éviter le retour de pareils faits, |e conseil général a décidé que chaque sous-préfet signera un inventaire de ce

lui est confié et sera responsable ''O'i mobilier. .. J

' II y a ( l u o l i i u o I c i i i p s , c ' e s t u n s o u s - ' p r i ; i c t ( ] u i j i v a i t l u i r i s é l ' i i ù l o l d e i a s o u s -j w ù f e e l i i r i ' . d i i i i s i i n é l a t d o « s a l e t é r e -] ; o u : : ; s a i i l e d , d i s a i t l ' a r c h i t e c l c . A u -j ' j u r c r i u i i , c ' e s t i n i s o u 3 - i ) i ' é r o t q u i a e m p o i ' t o l e s m e u b l e s . ( J ' c s t la p r i n c e s s e q u i p a i e . . .

• TTitnm •! Bon pour îe Service !

L a s c è n e s e p a s s e à S a l e r s , le j o u r d u c o n s e i l de r é v i s i o n . L e m a j o r e x a m i n e u n c o n s c r i t , l o r s q u ' i l s ' e n t e n d i n t e r p e l -l e r .

— J e p r i e Al. le m a j o r d ' e x a m i n e r a t -t e n t i v e m e n t m o n p r o t é g é . . .

L e m a j o r s e r e t o u r n e . — Qui ê t e s - v o u s , m o n s i e u r ? — J e s u i s i\l. F e r n a n d B r u n , d é p u t é

de M a u r i a c . — B o n p o u r le s e r v i c e ! c o n c l u t le

m a j o r . — M a i s , m o n s i e u r le m a j o r , i n s i s t e

le d é p u t é r a d i c a l , j e v o u s p r i e d ' e x a -m i n e r l e s c e r t i f i c a t s q u e v o u s p r é s e n t e c e j e u n e h o m m e .

— B o n p o u r le s e r v i c e ! d é c l a r e da n o u v e a u le m a j o r . , M . F e r n a n d B r u n c o m p r i t . i

des ^es Taris. — Les ministres et sous-secré-

taires d'Etat se sont réunis samedi matin, , en Conseil, à l 'Elysée, sous la prés idence ' de J I . lUiymond l 'o incaré . |

M. Massé, minis t re .du Commerce et des Postes , représentant , samedi mat in , le Gou-v e r n e m e n t a u x obsèques des postiers vic-t imes de la catastrophe de Mol un, n 'assis- ' tait pas au Conseil . |

Le Gouvernement sera représenté par le m i n i s t r e des Travaux pub ics aux obsè-ques des vict imes non- ident i l iées de la catastrophe. ' |

Ces obsèques a u r o n t lieu mardi pro-cha in .

Le ministre des Alîaires é t rangères a mis le Conseil au cou: 'ant de la s i tuation ex tér ieure . Sur sa proposit ion, le Conseil a chargé M. Barrôre ,anibassadour de Fran-ce à R o m e , de représenter le gouverne-m e n t de la Républ ique française aux fêtes du centena i re de Verdi .

M. le cont re amiral Dartige du Fournet est promu vice-amiral , en r e m p l a c e m e n t de M. le vice-amiral Bel lue , placé dans la d e u x i è m e sect ion du cadre (réserve) .

Le capitaine de vaisseau de Bon^ sous-c h e f de l ' é tat -major de la Marine est n o m -m é contre-amii al .

Le vice-amiral Chocheprat, préfet mar i -t ime de Brest , est n o m m é préfet m a r i t i m e de Toulon. I

Le vice-amiral Dartige du F o u r n e t est n o m m é préfet mar i t ime de l 'arrondisse-m e n t a lgero- tunis ien . |

Le contre -amira l A m e l o t o s t n o m m é mai j o r général à Lorient . (

Le ministre de la Marine, sur la propo-sition du sous-secréta ire d'Etat à la Marine marchande , a présenté à la s ignature du Président de la Républii iue, un d é c r e t ins-tituant un comité scientifique et consul ta -t if des pêches l inr i t imos et un autre décre t f ixant la composit ion do ce comi té sc ient l -l ique.

Le procliain Conseil des minis t res aura lieu mardi prochain^.^ ^ ^

La taxe successorale sur le capital I Paris . — On sait que le g o u v e r n e m e n t a

décidé de présenter un pro je t d ' impôt sur le capital sous la forme d 'une taxe succes -sorale sOr le capital . . I

Le sys tème proposé s ' inspire de ce lui qui exis te en Angleterre où à côté des droits do succession proprement dits, existe u n e taxe spéciale ,désignée sous le n o m d'estate (luty, qui frappe la for tune net te totale du défunt , abstraction faite du degré de pa-r e n t é des hérit iers et qui est perçue suivant u n tari f gradué d'après l ' importance de la success ion .

A chaque mutation par décès ,alors qn une déclarat ion est dé jà requise, en vertu des lois en v igueur , pour la perception des droits de sucesssion, l 'Etat prélèvera, sur le capital net laissé par le défunt , la taxe nouvel le « qui doit ê tre cons idérée c o m m e représentat ive d'un impôt personnel et a n n u e l ».Ce pré lèvement sera ainsi e l îectue a u t o m a t i q u e m e n t sans qu'il soit besoin d ' u n e déclaration spéciale ni d 'une vérifi-cation supplémenta i re . , „

La nouvel le taxe n 'at te indra que les for-tunes supér ieures à 10.000 francs . « Il y a, dit l ' e x p i é des motifs, une sorte de mini -

m u m ae pat i imouie (|M'il est d 'une politi-que démocrat ique et c la irvoyante de favo-riser et par conséf|noiU d 'exonérer . » i

L'impôt sera |)rogrcssir par tranches , se-lon un taux variant de 0 30 à 4 0|0 sans addition de décimes, la première t ranche do 10.000 IVr.nrs doineurant, dans tous les cas, exenipléo de la laxo.

E n l i n . e n vue de tenir compte des char-pps do famille, le pi'Ojet prévoit, pour les Euccossions en lignes directes, sur les tran-clios n 'excédant pas 500.000 francs, des dogrèvenieii ls (|ni var ionUle l|i) à 3|o sui-vant le r ,ombre des (Mifanls vivants ou re-])i 'éscnlés à l 'époque du décès de l 'auteur de la succc:.sion 3, 4 on |)his).

Le l endem Mit de la nouvelle taxe peut être évalué à 72 mill ions environ pour une anr.ée ent ière , dont 2 mil l ions pour la taxe de mainmorte .

U n e e s p o s î f i i o â i canine

Paris. — L'Exposition do chiens de luxe organisée par la Société centra le pour l'a-mélioration (les races do cii iens en Franco s'onvi-ira le 21 novembre , 87, rue la Boëtie. Les n o m b r e u x engagements (|ui sont déjà parvenus au siège de la. Société, 38, rue (les Mathurins, font prévoir un gros succès . R a p p e l o n s que l'on peut en-core , e t j u s q n ' a u 11 n c v e m h r e , engager les petits chiens à cette inuh'essante manifes-tation.

Le retour de M. i i l l iès -Lacroix i Bordeaux . — M. Milliès-Lacroix, séna-teur , ancien ministi 'e, rapporteur des c ré -dits mil i taires pour le Maroc, est arr ivé à ]5ordeaux, par le parpiebot « Venezuela », de la Compagnie t ransat lant ique. I M.Milliès-Lacroix était a l léau Maroc,pour é tudier les condit ions dans lesquelles ont été engagées les dépenses militaires pour ies(|ue!les ont été demandés des crédits , et

I d 'une façon généia le le programme finan-c ier de l 'occupalion mili taire.

M. Milliès-Lacroix s'est m o n t r é satisfait I de son voyage et a déclaré qu'il faut son-• ger plus "que jamais au développement

économique du Maroc.

Arrestaù'oii d'un Anarchiste t Paris. — M. Drioux, juge d ' instruct ion, a mis en état d 'arrestat ion,dans son cabinet , M. François Marenge, terrassier, gérant du Lilm-taire,qn'tl avait convoqué pour répon-dre du délit de provocation de militaires à la désobéissance et de provocations au meur-tre. ; Bien que cet appel fut suivi de vingt-sept s ignatures, \5. Marenge a déclaré rpi'il en revendiquait l 'eiitière responsabil i lé . iJ'où son arrestat ion. I! a été écroué à la Santé .

L'Exposition d'aviculture

, P a r i s . — L e Président de la Républ ique a reçu M. Charles Deloncle. député de la Seine, présideut de la Société d 'aviculture, venu poui" l ' inviter à l ' inauguration do l 'Exposit ion internat ionale d 'aviculture , qui aura lieu le mercredi l i n o v e m b r e .

M. Poincaré a accepté de se rendre à ce t te esi 'ûsi i ion dans l 'anrès-midi .

A L U E M A G N B

Un procès Iles saiMliniers français I Hambourg. — Dans le procès intenté par le syndicat français des fabr icants de con-serves de sardines cont re les usines nor -végiennes de conserves do poissons et leurs c l ients hambourgeois , le t r ibunal a re tenu qu'i l est interdit de l ivrer nu c o m m e r c e les poissons originaires de Norvège sons la dénominat ion de sardines, et d 'employer la dénominat ion de sardines pour les sar-dines préparées en Norvège.

Le Roi des Belges quitte Berlin B e r l i n . — E n sortant , j eudi soir, du

n o u v e a u Palais, à Potsdam, le roi des Bel -ges, qui est ici incognito, a passé la nui ! dans un hôtel de Berl in.

Vers 1 heure , il est arrivé à l 'hôtel de la légation pour le d é j e u n e r que le ministre offrait en son h o n n e u r . Le roi a quitté Berl in par le train de|9 h. 34 du soir, se r e n d a n t au château de N a m e d y , près d 'An-dernacl i , où il va re jo indre son épouse, qui est en visite chez le prince Charles do

iHohenzoUçm. - -

A N G L E T E R R H VAffaire du Collier

f Londres . — L' instruction du procès du col l ier de perles s'est t e rminée . I Les postiers parisiens ont fourni des té-moignages d'où il ressort que le c h a n g e -m e n t des cachets doit avoir été effectué après l 'arrivée à Londres du paquet. I Les quatre accusés sont renvovés de-vant le tr ibunal c r imine l sous l ' inculpa-tion d'avoir volé un pacpiet postal e n t r e Paris et Londres ou de l 'avoir recélé .

Tous se déclarent non coupables .

LE CONGRES DES MAIRES f Paris . — Le congrès des maires a tenu sa dern ière séance . I M. Herriot, maire de Lyon, a lu son r a p -port sur la « tendance actuel le du gouver-n e m e n t à complé ter ou à in terpréter les lois par des règ len iements d'administrat ion publ ique ou des décrets ». j L 'assemblée a décidé que le prochain congrès , à titre except ionnel , se t iendrai t à Lyon. I Le compte rendu f inancier a été ensui te approuvé par les congressistes .

D A N S L E S B A L K A N S

Les Négociations Gréco-Turques I Constant inople . — Les négociat ions gré-co- turques vont être poursuivies p l u s a c t i -ivement cette semaine et dans un esprit de concil iation qui p e r m e t d ' e s c o m p t e r un résul tat favorable. I Athènes . — Les représentants do la Tri-ple E n t e n t e ont insisté auprès du gouver-n e m e n t hel lénique sur l 'opportunité d 'un prompt about issement des négoc ia t ions avec la Turquie .

M E X I Q U E

Un attentat contre le présiilent Huerta ? Londres . — Selon une dépêche de Mexi-

co à la San Francisco Clironicle, un at tentat aurait été dirigé contre le général Huerta pendant que celui-ci faisait une promenade en voiture : l 'attelage se serait embal lé et la voiture aurait écrasé l 'assassin.

Le général Huerta serait i n d e m n e .

La Calastroplie de Melun O b s è q u e s solei i i iel les d e s

v i c t i m e s Paris. — Dès 8 h. 30, malgré la pluie fine

et drue qui tombe sans discont inuer la foule c o m m e n c e à affluer aux abords de la gare de Lyon et les commissa i res division-naires ont beaucoup de peine à établ ir do puissants barrages pour la maintenir . I Devant la gare, on a fait place nette . Au fond de la cour d'arrivée, on a édifié uno chapel le a r d e n t e , s u r m o n t é e de car touches a u x initiales des défunts . I Chaque cercuei l a été placé sur un cata-«falque et disparait sous les n o m b r e u s e s ^couronnes au mil ieu desquel les é m e r g e n t six torchères .

j Aux côtés de chaciue cercuei l se t iennent '€n un i forme un employé de la Cie du P.-L.-M. et un employé des P. T. T . ; sur c h a q u e cercuei l on r e m a r q u e deux cou-ronne.s s imilaires : l 'une du Conseil d'ad-

'ministration du P. -L. -M. ; l 'autre de la Cie 'du P.-L.-M. I Des quantités do c o u r o n n e s sont appor-tées à tout moment , on les dépose soit sur les cercuei ls soit au pied de chacun d 'eux . I Les fomilles des défunts se t i ennent à droite de la cl iapelle ardente . Quinze tra-vées o n t été inslal lées et devant c h a c u n e d'el les une pancarte indique le nom de l'un des défunts .

I En face, à gauche de la chapel le ardente v iennent p i e n d r e place les personnal i tés officielles. I Nous re levons les n o m s de : Le colonel Penelon , représentant le Président de la Républ ique, M. Massé, minis t re du Com-m e r c e et des Postes accompagné do ses chefs de Cabinet, Delanney, préfet de la Seine et Hennion,préfet do police, Ciiassai-gne-Goyon, président du Conseil municipal et Maurice Quentin, président du Con.soil général , Dervil lé, président du Conseil d 'administrat ion de la d e l' .L.M., e n t o u r é du Conseil d'administration,Mauris, di ioc-teur du P.L.M. et le haut personnel de la Compagnie, le général Michel, g o u v e r n e u r mil i taire de Paris, etc. Les minis tres avaient tous envoyé des représentants . I A 9 h. 1/2 arr ivent M. Antonin Dubost , président du Sénat ,accompagné de .M.Mau-[fl^ce Faure , vice-président , et M. Descha-

fiel, président de la cl iamDre, accompai ;né de M. Puecli, vice-président .

Puis, un grand n o m b r e de s é n a t e u r s , d e députés et de consei l lers munic ipaux pren-n e n t place dans l 'enceinte qui leur fist l â -servée.

f Lorsque tout le monde est placé sous la hall , les assistants sont ainsi t iv isés : r I Près du catafalque, à gauche de la petita t r ibune où tout à l 'heure seront pronoiv cés les discours, se trouvent les personnac ges off ic iels ; derrière , un barrage, |)uis les délégations du personnel des postes, près de 10.000 postiers sont rassemblés là. 1 I Chacun est à sa place, le s i lence le plus absolu règne . Mais voici (|ue la musique du 460 d' infanterie c o m m e n c e l 'exécut ion d 'une marche funèbre et aussitôt la série des discours c o m m e n c e . I C'est M. Tintignac, secrétaire général de l 'association générale des P. T. T .quipre iul le premier la parole. i

I E n termes émus , M. Tintignac salue au n o m de la Fédération Postale ses m a l h e u -r e u x col lègues qui ont t rouvé la mort dans raccompl i ' ' sement de leur devoir . 11 t ient à témoigner de la solidarité qui dans ces tristes c i rconstances a n i m e dans son u n a n i m i t é le personnnel des P. T. T. do F r a n c e . I M. Vallet , au n o m du groupe des a m b u -Jants , lui succède. I Faisant al lusion aux c i rconstances dou-loureuses dans lesquelles les postiers o n t

Ï)éri, il déplore que les efforts du progrès lumain aboutissent trop souvent à des

catastrophes . 1 Le Chevalier Sort i lano apporte ensni îo le sàlut dos postiers italiens et suisses. I M. Delaroue, maire de Melun, évocpie lo s inistre spectacle de la catastrophe et rentl h o m m a g e aux sauveteurs (]ui ne ménagè-r e n t point leurs efforts pour secourir les blessés .

Enfin, M. Massé prend la parole. Au nom du gouvernement de la Répu-

bl ique, au nom du ministre des Travaux publ ics malade, au nom du personnel do l 'Administral ion des P.T.T. , M. Ma'îsé, adresse un suprême adieu aux vici imes. '; « Jamais ,d i t - i l , l e personnel des hurcanx. a m b u l a n t s n'avait c lé atteint par un doiii i aussi c ruel , j amais désastre semblab le n'a-vait fait dans les rangs de la grande familiû postale une hétacombe aussi meurtr ière » . 1 Le ministre dit l 'émotion profonde res-

,sent ie par la F r a n c e ent ière et fait l 'élogo des victimes « tombées en service com-m a n d é », leur mort est aussi glorieuse quo ce l le de soldats tombés sut le c h a m p do batail le . I II exal te « l 'héro ïsme professionnel » des agents des P. T. T. et r e m e r c i e les sauve-teurs . I Enfin, il assure les familles de la soll ici-tude et de la svmpatli ie des pouvoirs pu-bl ics . ! Après un dernier saltit aux cercuei ls des ' vict mes, M. Massé et le cortège officiel so re t i rent cependant que la musique j o u e la « Marche funèbre de Chopin » et quo la foule muette et recueil l ie c o m m e n c e à dé-l i ter . I A l ' issue de la c é r é m o n i e les cercuei l s sont remis aux familles . Placés dans des fourgons, ils seront , à la demande de cel -les -c i , dirigés vers telle ou telle localité in-diquée . i U n sei 'v îce à l'<?glîse St-Aiitoiiiu

A 11 heures un service solennel que pré-sidait Mgr A mette a été cé lébré en l 'église Saint-Antoine, avenue Ledru-Roll in, au mil ieu d 'une grande aft luence. Aux pre-miers rangs de l 'assistance se t rouvaient MM. de Gail l iard-Bancel , député. César j Caire, conse i l le r munic ipal , Stephen Der-vil lé , président du Conseil d 'administra-t ion du P.L.M., Mauris, directeur do la Compagnie entouré du haut personnel . I Un grand n o m b r e de curés de Paris as-Bïstaient à la c é r é m o n i e . ! Mgr Aniette a donné l 'absoute a salué e n termes touchants les malheureuses vie-, l imes de la catastrophe et a invité les fidè-,

; i es à prier c o m m e il le faisait, avec toute l 'Eglise, pour la mémoire des disparus des deux grandes familles que const i tuent les postiers et les c h e m i n o t s . | I Sur la demande du cardinal a rchevêque , la maîtrise de Notre-Dame prêtait son con-cours à la c é r é m o n i e . J

A Travers la Presse ' L a R . P .

D u I îapx)el , M . C h a r l e s B r i a n d : Aussi bien, le texte auquel la Chambre

est d e m e u r é e fidèle est - i l celui- là m ê m e -qui sortit des dél ibérat ions de la c o m m i s -sion des seize, de cette commiss ion où sié-gèrent , côte à côte , huit proport ionnal is tca ^ e t huit a r rondissements de gauchg!, . i|

Ir Nul ne s'y méprcnara aujoard'lini : la ré-forme ôiecloralo pont être soiirnoisenient différée; elle est inévildble. 1 I An parti ^ ' de revendiquer l ' h o n n e u r do la rca . •

De VAction, iM. B e r o a g c r : , Voilà donc le scrutin d'arrondissement à nouveau condamné parles élus du scrutin d'arrondissement! - ! I Ces mômes élus accepteront-ils de re-tourner aux élections avec ce morne scru-tin d'avrondissemoiit ([u'ils viennent de 'disqualilier pour la troisième fois ? /

11 est permis d'en douter. ' Il est permis d'ospérer (|uo l'oscamotago 'de la réforme électorale ne sera pas plus longteuips toléré par ceux-là mômes qui, devant en ressentir les bienfaits, redevien-nent souverains pour la faire aboutir eu temps utile.

U Aurore : / Maintenant, que va-t-on faire ? En re-: poussant l 'amendement Poytral, et en so prononçant ensuite, comme o!io l'a fait,' pour la représentation dos minorités, par j 348 voix contre 213, la Cliambre s'est pro-, i noncée, de façon très nette, pour la ré - , forme du modo de scrutin actuel. Espère-, , t-on que le i é lat cédera, et so ralliera, " comme cela, à la veille do la période élec-torale, pour un scrutin qu'il a condamné si nettement : ce serait mal connaître l'As-, semblée du Luxembourg. I i

Répétons-le, c'est le gâchis. ! De la Petite liéirnblique : \

t Une fois de plus, l'intransigeance triom- ' plie, et avec elle, sans doute, l,i stagna-^ tion. i: I El"! repoussant le contre-projet Auga-' gneur, la Chambre a certainement laissé échapper l'occasion d'une transaction pos-sible entre propoi tionnalistes et majori-taires, et, conséquemment, la meilleure j chance de vaincre l'opposition du Sénat, i

De \'Evénement, édi tor ia l : I Quoi ! les républicains ne seraient donc j pas capables d'un effort réel de bonne vo- ; lonté pour aboutir à une transaction ? Il : faudrait qu'avant la reprise du débat, qui a été renvoyée à lundi, des pourparlers ; loyaux fussent engagés. 11 y a des hommes ! qui sont quaiiliés pour en prendre l'ini-tiative. Nous les supplions de ne pas laisser, échapper l'occasion qui s'offre à eux do, faire,par de réciproques concessions,abou-' tir la réforme électorale. L'intérêt du parti

^•épublicain commande que cette irritante question cesse de peser sur les prochaines élections et d'en fausser, une fois de plus, les résultats par le jeu des coalitions qu'on ne saurait empêcher avec le scrutin d'ar-rondissement. i De la RépuUlqne f r a n ç a i s e , M.L. L a * t a p i e : f L'argument suprême, c'est que la réfor-, pie ne peut aboutir en temps utile. Pour-; quoi? M.Groussier a répondu avec force 6ur ce point. Le Sénat, dit-on, gardera le

Erojet dans ses cartons. Ce serait un jeu ien dangereux. La réforme électorale, i

qu'on le remarque bien, n'est pas l'inven-^ tion récente de quelque parlementaire ou de quelque groupe parlementaire ; la ques-tion a été posée devant le pays, aux der-^

/niôres élections ; et le pays s'est très nette-, Iment déclaré en sa laveur. La majorité de cent trente-cinq voix qui s'est encore affir-, mée, hier, à la Chambre,n'est que l'expres-sion atténuée de la volonté nationale. Les sénateurs y regarderont à deux fois, et à trois, avant de s'opposer à une volonté si j nettement aftirmée. /

De Y Eclair : , La majorité proportionnaliste de la, Chambre s'est vigoureusement dégagée hier. i Après avoir écarté le contre-projet trans-actionnel de M. Augagneur et l 'amende-' 'ment majoritaire de M. Javal, elle a voté, à j l ine fori ; majorité, l'article premier qui! afiirme la représentation des minorités. I Le projet de la commission retournera donc au Sénat, vraisemblablement intact. 1 ^ 1 Le contre-projet de l'invalide lyonnai»

ayant échoué, M . Barthou est capable de redevenirproportionnalisteenrago.ee n ost pas, d'ailleurs, ce qui assurerait le succès complet do laréforme,le président du Con-seil ayant montré le peu de consistance do son càractèro.

B u U e t î n C o m m e r c i a l Du 8 Novembre 191.3

FARIKES Fi'Edus (icsioo;, • iJ iÉS (100Kilosneis.) COUHANT... 33 35 33 35 ..-.cu.iANT... |.5 20 23-20 i-nor.iiMN.. 33 "20 33 20 l'noc.iiAiN... 2 6 . . 2G . . 4DEi\NiEn3. 3 3 2 0 3 3 2 0 doEHNiEns. 2G 3 3 2G 4 0

AVOINES (leslOOli.neis^ SEIGLES(leslOOkli. nsis) | COURANT.. 1 3 0 0 1 9 3 3 COOHANT... 1 8 7 3 1 8 7 3 pnociiUN. . 19 73 19 63 PROCHAIN.. 18 73 18 73 ^DERNIERS. 2 0 1 0 2 0 0 5 4 D E R N I E R S . 1 8 7 3 1 8 7 3

H U I L E S Ûe COLZA nook. IMconiDrls) H U I L E S ds LU COURANT... 7 7 5 0 n s o PROCHAIN... 7 6 oO 7t) . . 4 DERNIERS. 7 6 3 0 7 6 3 0

COURANT... 5 0 . 5 6 , . PROCHAIN.. 5 6 5 0 5 6 5 0 4 DERNIERS. 5 6 7 3 5 6 7 3

SUCRES iiLÀKCS(les100K.) ALCOOLS G M i ™ . ) couRANr... 4i 50 23 PROCHAIN.. i5 . . 1 3 7 3 4 I I K » N I U R 3 . 4 6 3 0 4 6 2 !

COURANT... 3 1 8 7 3 1 7 5 PROCHAIN... 3 2 1 2 3 2 . . 4 DERNIBRS

013SERVATI0XS SUR LE MARCHl'i; Farines, lourdes calmes. Seigle»,

calmes. Avoines, calmps. Huile de Colza, calme, l lnllede Lin,calme.Alcools, lourds. Sucres, lourds. -

ET RÉGIONALE

ïi'été de la ^aint-Martin

J o u i r o c i s - D o u s , c e l t e a n n é e , d ' u n e d o n c e t e m p é r a l u r e , c o r a i n e il s ' e n p r ( -duit q u é i q n e f o i s d a n s les preoniers jov . rs de c o v e i f i b r e et q u ' o n n o n i t u e l ' é té de la S a i n ' - M a r t i n ?

J u s q u e là , uoi is a v o n s t r a v e r s é , a u c o D l r a i r e , d e s j o u r n é e s p l u v i e u s e s et m a o s s a i e s : c e p e n d a n t c e l l e d ' h i e r fut r e l a l i v e m t - n t a g r é a b l e , el a u j o u r d ' h u i , le soleil s e m o u t t e e n c o r e d a v a n t a g e . Mais on n o u s p r é d i t un r é g i m e de v e o t s (l'oues^i, a v e c a l i e r n a l i v e s d ' a v e r s e s et d ' é c l a i r c i e ! ! .

Cet é té d e la S a i o l - M a i t i n s e r a i t bien a c c u e i l l i s u i t o u l des a g r i c u l t e u r s qui a s p i r e n t à un t e m p s s e c p o u r a s s u r e r l e u r s s e u i a i l l e s . I ls sa p l a i g n e n t d e l 'hu-œ i d i i é d e c e l l e d e r n i è r e p é r i o d e : b i e n des c h a m p s , d e b a s s e s p r a i r i e s s o n t en effet s o u s l ' e a u .

S l o d l f l c a l l o n à T b o r a l r e d e a T r a m w a y s

L e s œ o d i f l c â t i o n s s u i v a n t e s v i e n n e n t d ' ê t r e a p p o r t é e s à l ' b o r a i r d d u s e r v i c e d ' h i v e r .

T r a i n 1 3 : S a u t n u r P . 0 . 9 h . 4 3 ; S a u -m u r - V i l l e 9 h . oO. A r r i v é e a u P o n t - F o u -c h a r d 9 h. 5G.

T r a i n 1 4 : P o n t - F o u c h a r d 9 h . 5 7 ; S a u m u r - V i l l e 1 0 h . 0 3 ; . S a u m u r P . 0 . 1 0 h. 0 9 .

Ligue patriotique des Françaises

BÉUNIÔN GÉNÉNALE ANNUELLE

C'e- t d a n s la g r a n d e sa l le d e s (êtes d e r i o s i i t u t i o n S t - L o n i s q u e , c e l l e a n n é e , s 'e! ;l l e n u e la r é u n i o a g é n é r a l e de la L i g u e p a t r i o t i q u e des. F r a n ç a i s e . ' . M. le c h a n o i n e B o a v e l , a r c h i p r è t r e de S l - P i e r r e , o u v r e la s é a o c e à 2 h e u r e s , en p r é s e n t a n t les o r a t e u r s : Mlle d e V a i n i e , d ' a b o r d , d é j i si h e u r e u s e m e n t c o n n u e , et qui r e v i e n t p o u r réchanff. ' ir le zèle des m e m -b r e s d e l à L i g u e ; p u i s M. le c h a n o i n e D d s g r a n g e s , du d i o c è s e d e L i m o g e s , l ' o r a t e u r si a p p r é c i é d e s Œ i v r e s c a i h o -l i q u e s .

Mlle de V a l e t t e , d é l é g u é e du C o m té c e o t r a l de P a r i s , p a r l e d e s r o s p o n s a b i -litos q a i i n i o m b m à c a l l c s qui ont a d h é r é a u progr . i f f imo de la Liipio el des avai.itages q u e c h a o n o doit en r e t i r e r . Le p r e l n i t r est c e l u i d e l ' A s s o c i a t i o n qui en fait la f o r c e .

L a L i g u e r é a l i s e l ' u n i o n des cœur.-'', l ' u n i o n des i . i é e ? , l 'union des i n i d i g e n -c e s t l 1 u n i o n d e s c ' a s s e s . C'est le s e c o n d a v a n t a g e .

L e d e v o i r d e . l i g n e u s e s est a u s s i ' J ' a i d e r la L i g u e à s i v r e , tioa (las lauî p a r u n e c o t i s a t i o n a n n u e l l e , q u e p a r l '^j iosl idat , p i r la p r o p a g a n d e à faire a u t o u r de soi , a u p r è s d e ses a m i s de la viile , de la c a m p a g n e , c l d a n s les r t l u i u u s q u o t i -d i e n n e s , dfiû d ' a m e n e r de n o u v e l l e s a d h é r e n t e s .

La L i g u e invi te à l ' a c t i o n p a r s e i p u b l i -c a t i o n s el s e s c o n f é r e n c e s . C 'es i [ a r l ' a c t i o n q u e la f e m o i e f r a r ç î i ; e a i d e r a le c l e r g é à r a m e n e r la F r a n c e à de m e i l l e u -r e s i l é e s , à de mei l e u r s s e n t i m e n t s ; l ' inf lueQce d e la F r a n c e es t telle q u ' e l l e i i l u d i i n e r a le m o n d e p a r s a foi c h r é t i e n n e , c o m m e a u s s i e l le le s c a n i a l i s e p a r s o n imnQoralilé , s a l i i t é r a l u r e , s o n t h é â t r e , ses m o d e s i n c o h é r e n t e s et s e s lois m e u r -t r i è r e s , L ' a c t i o n de la l i g u e u s e doit s u r t o u t s ' e x e r c e r d a n s la f a m i l l e , d a n s la p a r o i s s e et d a n s les œ u v r e s m u l t i p l e s qui y v i -vent , afln d ' ê t r e l ' a u x i l i a i r e du p r ê t r e et

d u C h r i s t d a n s les â m e s . * *

M . le c h a n o i n e D e s g r a n g e s p a r l e de la n é c e s s i t é p o u r la f e m m e f r a n ç a i s e d e s ' u n i r , afln de d é f e n d r e la r e l i g i o n . Si l 'on se r e p o r t e à la condi i ioD faite à la femnae s o u s la civil isat ion- r o m a i n e e t , e n c o r e de n o s j o u r s , c h e z les p e u p l e s m u s u l m a n s , on voit bi«D vite q u e la f e m m e doit s a r é h a b i l i t a t i o n a u c h r i s -t i a n i s m e . C'est d o n c p o u r elle u n e det te d e r e c o n n a i s s a n c e .

Mais la f e u j m e est m e r v e i l l e u s e m o û t

o r g a n i s é e p o u r m o r a l i s e r la F r a n c e . E l l e i est d ' a b o r d la p r e m i è r e é d u c a t r i c e ; c ' e s t s u r les g e n o u x de la m é r e q u e l ' enfant p u i s e les g e r m e s q u i f e r o n t de lui un h o m m e a y a n t des p r i n c i p e s o u e n m a n -q u a n t t o t a l e m e n t . C'est a u s s i a u s e i n d e la famil le et s o n s \'œ \ de la m è r e q u e s e f o r m e n t les p r ê t r e s et les r e l i g i e u s e s d o n t la F r a n c e a besoin p o u r s a u v e g a r d e r s a fui.

L ' o p p o r t u n i t é de la lut te à l a q u e l l e la f e m m e f r a n ç a i s e est c o n v i é e n 'est p a s d o u t e u s e . 11 s ' a g i t de s a v o i r si l 'on v e u t la g é n é r a t i o n de d e m a i n o u c e l l e d u p a s s é , si l 'on p r é f è r e la v i c t o i r e du bien s n r le m a l , o u le t r i o m p h e du m a l . L ' h e u r e est r 'éc is ive ; n o u s s o m m e s à u n t o u r n a n t c r i t i q u e , la F r a n c e c o m p t e s u r la femme f r a n ç a i s e .

Ces d e u x discour .« , s o u v e n t i n t e r r o m -p u s p a r de c h a l e u r e u s e s s a l v e s d ' a p p l a u -d i s s e m e n t s , ont fait g r a n d e i m p r e s s i o n s u r la n o m b r e u s e a s s i s t a n c e qui se p r e s s a i t d a n s la s a l l e e l , à la s o r l i e , les d e u x o r a t e u r s ont é lé t r è s e n t o u r é s el t r è s f é l i c i t é ' .

Il Excursion de la Société Lettres, Sciences et Arts

de Saumur Une c i n q u a n l a i n a d e m e m b r e s d e s

L . S . A. S . se s o n t r e n d u s , h i e r , en e x -c u r s i o n a u t o m b e a u d e l ' h i s i o r i e n B o d i n , a u V a u - L a n g l o i s , au pet i t , p u i s a u g r a n d d o l m e n de C a g n e u x . L a , le c o l o n e l P i -c a r d , p r é s i d e n t , a p a r l é de c e m o n u m e n t < le p l u s b e a u de F r a n c e el m ê m e d ' Ë u i r o p e > et d a t a n t de t r e n t e s i è c l e s a v a n t J é s u s - C h r i b t . L e p r é s i d e n t a r a p p e l é u n e fois d e p l u s la m é t h o d e e m p l o y é e p o u r l 'édif icat ion de c e d o l m e n et s a d e s t i n a -tion r e l i g i e u s e e t f u n é r a i r e .

Avant d e q u i t t e r c e lieu c é l è b r e de p è l e r i n a g e , le c o l o n e l P i c a r d a p r o p o s é d e n o u v e l l e s e x c u r s i o n s , e n t r e a u t r e s c e l l e des r u e s d e S a u m u r , d o n t le c o m -m a n d a n t R e l i e a déjà e n t r e p r i s , d a n s l a Bul le l in de la S o c i é t é , l ' i n t é r e s s a n t e p é r é g r i n a t i o n .

M. de GrandmaisoD, d é p u t é d e S a u -m u r , faisait p a r t i e d e l ' e x c u r s i o n . L e p r é s i d e n t el le s e c r é t a i r e g é n é r a l , d o c t e u r B o n l e m p s , l 'ont r e m e r c i é de s e s d o n s a u m u s é e de s o u v e n i r s p r é h i s t o r i q u e s .

Le Banquet des Voyagears de Commerce

A p r è s u n e x c e l l e n t d é j e u n e r a u r e s -t a u r a n t Gent i l , les v o y a g e u r s d e c o m -m e r c e , a u n o m b r e d ' u n e c e n i a i n e , s o n t r e n t r é s en ville , p r é c é d é s d e la ffiusique m u n i c i p a l e .

R é u n i o n c h a r m a n t e et e m p r e i n t e d e la p lus g r a n d e c o r d i a l i t é .

P è l e r i n a g e a u T o m b e a u ] d e N a l n t - U a r l l n

Un g r a n d p è l e r i n a g e de S a u m u r et des e n v i r o n s s ' o r g a n i s e p o u r le 1 3 n o v e m -b r e a u t o m b e a u de S i - M a r i i n à Tour.^| L e d é p a i t est f ixé à 8 h. 5 à la g a r e de S a u m u r - O r l é a n s , et le r e t o u r s ' e f fec tuera p a r le t r a i n de 7 h. 3 5 à S a u m u r , qui se t r o u v e en c o r r e s p o n d a n c e a v e c les lignes d ' A o g e r s , B a u g é et M o n t r e u i l .

On p e u t se p r o c u r e r des billets , aller et r e t o u r , a u p r i x t é d u ' t de 3 fr. 5 0 , en s ' a d r e s s a n l dés m a i n t e n a n t an Presby-t è r e d e Nant i l ly , soit à M. le C u r é , soit à s o n v i c a i r e .

L o s p è l e r i n s ass is IeroDl à de belles c é -r é m o n i e s à la B a s i l i q u e de S t - M a n i n , vi-s i i e r o u t \Qi r e s t e s t r è s i n t é r e s s a n t s de Marmoutier . - ! , et la c h a p e l l e de l a S a i o i e -F a c e .

L e s bil lets d é l i v r é s p o u r le pèlerinage s o n t v a l a b l e s j u s q u ' a u v e n d r e d i 1 4 no-va l i b r e a u s o i r .

C y l l n d r a g e û v a p e u r Le c y l i n d r e à v a p e u r ( 2 A) fonct ion-

n e r a t r è s pr . bablemerj t d e p u i s le lundi 1 0 n o v e m b r e , j u s q u ' a u d i m a n c h e 16 D ) v e m b r e s n r la r o u t e Nat ionale LO 1 5 2 :

r E n t r e les b o r n e s 2 7 k et 2 7 k . 2 0 0 , p r é s d e s R o s i e r s ;

2 ° E n t r e 2 9 k . el 2 9 k 2 6 0 , dans le p i r c o u r s les R o s i e r s - L a Ménitré ;

3 ° E n t r e 3 3 k . 9 0 0 et 3 4 k , , près de h M é n i i r é ;

4 ° E n t r e 4 3 k . 7 0 0 et 4 4 k . 1 8 0 , à la B û h a l l e .

Les contraventions D e p u i s s a m e d i , les a g e n t s de service

o n t . d r e s s é de n o m b r e u s e s cont ravent ioDS a u x c y c l i s t e s p o u r d é f a u t d 'éc la i rage ; a u x c h a u f ï e u r s d ' a u t o p o u r excès de vi-t e s s e et a u s s i d é f a u t de lanterne arriére.

I d i o t i s m e o u s a u v a g e r i e C o m m e n t q u a l i f i e r les êtres malfaisaols

q u i font le m a l p o u r le m a l ? Dernière-m e n t , ils d é t r u i s a i e n t les bancs , tant c e u x d e s levées q u e c e u x de l 'avenue d« la g a r e ; a i l l e u r s ils brisaient les a m p o u -les é l e c t r i q u e s a v e n u e de S a u m u r à S t -F l o r e n l ; s a m e d i c ' e s t la g u é r i t e d ' u n v e i l l e u r de nuit , vers S t - L a m b e r t , qni flambait, t o u j o u r s p o u r « l ' a m u s e m e n t » d e s t r i s t e s p e r s o n n a g e s qui , s'ils étaient p i n c é s , p o u r r a i e n t p a y e r c h e r leurs s ta -p i d e s e x p l o i t s .

Ve * g a r s n i l a i r e » L ' a u t e u r s o u p ç o n n é des i n c e n d i e s d«

S a i n t - F l o r e n t s e r a i n t e r r o g é a u j o u r d ' h u i o u d e m a i n . P l a s i e u r â t é m o i n s seront c o n v o q u é s é g a l e m e n t p a r le j u g e d ' i n s -t r u c t i o n .

82 Feuilleton de lEcho Saumurais

p a r M . . A I G D E P E R S E .

L e s a n n é e s p r é c é d e n t e s . L i s s e ! e x é c r a i t t e l l e vieill ie d e m e u r e , t r è s r i c h e , m a i s si s o m b r e , si r e s s e r r é e à c ô t é d e s l u m i -n e u s e s é c l a i r c i e s d e s i m m e n s e s hor^z>ns do C a s t e l r o s e I Cette a n n é e , el le a p a s s é g a i e m e n t s o u s le p o r c h e m a j e s t u e u x à l ' é o u s s o n d e s de P é n a n i a n ; et un ref ra in d ' o p é r a a u x l è v r e s , e l le s ' e s t i n s t a l l é e d a n s sa c o q u e t t e pet i te c h a m b r e , s ' a r r ê -t a n ! parfois a u m i l i e u d e s o n r a n g e m e n t de l ivres o u de bibelots p ) u r a g i t e r s o n m o u c h o i r à la f e n ê t r e , m a l g r é l 'a ir vif d u d e h o r s .

A son signal en r é p o n d a i t i m m é d i a t e -K e n t un a u t r e , p u i s L i s s e l et S o l a n g e se r e m e t t a i e n t c h a c u n e de l e u r c ô t é , à l e u r u s i d l l a ù o n du r e t o u r .

Car c ' é t a i t là l ' e x p l i c a t i o n d e la j o i e de

L i s s e l . S o l a n g e avai t c é d é a u x i n s t a n c e s de M m e de P é n a n i a n , e t h a b i t a i t l ' u n i q u e é t a g e d'uQ pavi l lon s é p a r é d e l 'hôte l p a r u n e p e l o u s e d é c o r é e d u n o m de « j a r -din » , à t i t re d e m a î t r e s s e d e d e s s i n el de d e m o i s e l l e d e c o m p a g n i e .

E l l e m e n a i t là u n e vie t r è s d o u c e , « t r o p d o u c e » , p e n s a i t - e l l e s o u v e n t p u i s q u ' i l lui s e m b l a i t a v o i r p e r d u l o u l e s o n é n e r g i e . S o n â m e , si v a i l l a n t e , lut -tai t v a i n e m e n l c o n t r e u n e t r i s t e s s e , u n d é c o u r a g e m e n t , q u e s o n e x i s t e n c e a c -t u e l l e no j u s l i û a i t p a s , et q u i , c e p e n -d a n t , l ' e n v a h i s s a i t c h ? , q u e j o u r d a v a n -t a g e .

B i e n q u e la p o s i t i o n d ' A r y p a r u t a s -s u r é e , bien q u e L é o , s e c o u a n t s a p a -r e s s e , s e fut m i s a u t r a v a i l a v e c a r d e u r , l ' a v e n i r lui p a r a i s s a i t * n o i r » , plus n o i r e n c o r e q u ' e l l e n e l ' e n v i s a g e a i t d a n s s e s l o n g u e s h e u r e s s o l i t a i r e s d u m i s é r a b l e logis de la r u e T e r r a s s e .

Un j o u r , é n e r v é e , fa t igué© d e t o u t , et v o u l a n t enfin r é a g i r c o n t r e c e t t e l a n -g u e u r d a n g e r e u s e , e l le d o s c e n d i l a u

fond d ' e l l e - m ê m e , s ' a n a l y s a n t j u s q u e d a n s les r e p l i s les p l u s i n t i m e s , feui l le -t a n t s o n c œ u r j o u r p a r j o u r , h e u r e p a r h e u r e , et elle d u t r e c o n n a î t r e q u ' à c h a q u e « feuillet » était i n s c r i t le n o m d e R e n a u d .

— C'est de la r e c o n n a i s s a n c e ! d i t -elle d ' a b o r d c o m m e p o u r s ' e x c u s e r .

— De la r e c o n n a i s s a n c e , o u i , r é p o n -dit u n e voix : c e l l e de la c o n s c i e n c e . C'est a u s s i de l ' a m o u r . R e n a u d K e r v i l e r ne p e u t ê t r e p o u r toi q u ' u n a m i , u n b i e n f a i t e u r ; a l l o n s , fais a p p e l à ta fierté, à ton c o u r a g e ; c o m p r i m e ton c œ u r , é l è v e ton â m e , et si tu c r a i n s de t r a h i r le s e c r e t de les l u t t e s , fuis la p r é s e n c e de c e l u i qui t 'es t c h e r , si c h e r q u e d u -r a n t s o n s é j o u r en R r e t a g n e , C a s t e l r o s e t ' a p a r u s a n s so le i l , s a n s o i s e a u x , s a n s fleurs et s a n s p a r f u m s .

E l S o l a n g e avai t p r i s la f e r m e r é s o l u -t ion d e « fuir » R e n a u d K e r v i l e r . . .

Mais , d e p u i s s o n r e t o u r à P a r i s , R e n a u d , à p a r i s a visite d ' a r r i v é e , n e p a r a i s s a i t p l u s c h e z M m o d e P é n a n i a n ,

p r é t e x t a n t u n s u r c r o î t d ' o c c u p a t i o n s . S o l a n g e t r o u v a i t q u e , p o u r s a i r a n q u i -

lilé d ' â m e , c ' é l a i i m i e u x a i n s i . . . Q u a n t à L i s s e l , el le é ta i t t o u r à t o u r

f u r i e u s e o u d é s o l é e , d é c l a r a n t q u e s o n « v i e u x R e n a u d » n e l 'avai t j a m a i s o u -bl iée si l o n g t e m p s , el q u e , p o u r s û r , el le lui ferait u n e s c è n e la p r o c h a i n e fois q u ' e l l e le v e r r a i t .

P o u r t a n t , p a r u n e f r o i d e s o i r é e de fin de d é c e m b r e , e l le n e p a r a i s s a i t p a s d i s p o s é e à faire « u n e s c è n e » à s o n « v i e u x R e n a u d » . T o u t e n p a s s a n t u n b r i n d e l i las à s a c e i n t u r e , el le disai t à M m e d e P é n a n i a n a v e c u n m é l a n g e d e g a i e t é et d ' i n q n i é l u d e :

— C r o y e z - v o u s g r a n d ' m è r e q u ' i l n e va p a s e n v o y e r u n m o l d ' e x c u s e a u d e r n i e r m o m e n t ?

— N o n , n o n , pel i te , R e n a u d d é s i r e d e p u i s l o n g t e m p s c o n n a î t r e L o r d B o -d e n h a m a u t r e m e n t q u e d e r é p u t a t i o n . C 'est u n e o c c a s i o n u n i q u e . A m o i n s d ' i m p o s s i b i l i t é r é e l l e , il v i e n d r a s û r e -m e n t .

G r o n d e z - l e , g r a n d ' m è r e ; n o u s n i le v o y o n s p l u s . . .

Une o m b r e p a s s a s u r le visage de Mme d e P é n a n i a n . L e r e t a r d de R e u a u d à partir p o u r la B r e t a g n e , s a s a u v a g e r i e ao r e t o u r , la t r i s t e s s e q u e S o l a n g e n'arrivait p a s t o u j o u r s à c a c h e r , ses r o u g e u r s .subites q u a n d o n p r o n o n ç a i t le nom du j e u n e a v o c a t , la fa isaient réf léchir , et, s a n s r e g r e t t e r s a b o n t é p o u r Solange , elle a v a i t p e u r .

— D i t e s , g r a n d ' m è r e , insista Lisel , v o u s le g r o n d e r e z ? Il r i r a i t de m e s re-p r o c h e s , t a n d i s q u e des v ô t r e s . . .

— Si R e n a u d a b e a u c o u p d e travail, m e s r e p r o c h e s . . .

M m e de P é n a n i a n n ' a c h e v a pas . Un c o u p de t i m b r e venai t d e r é s o n n e r ; eiji p r e s q u e a u s s i t ô t , R e n a u d p a r u t s u r le s e u i l d u s a l o n .

• - N o u s p a r l i o n s d e v o u s , s ' é c r i a L i s s e l , s ' e f f o r ç a n t de lui faire les g r o s y e u x . J e v o u s d é t e s t e , j e v o u s e x è c r e . . ' ^

(/^Suivre) ;

Accident de t r a v a i l E n l ivrani un (ût de v i n a i g r e , M. V a l l e t ,

. cammit- DDeur à la m a i s o n G o b l e t , l o m b a avec SOQ f a r d e a u ; il s e fit u n e g r a v e b l e s s u r e à la lê te , il fui c o n d u i t à l 'hA-pitî l o ù le D' G a n d a r lui p r o d i g u a s e s soins.

PertcN e t T r o n v a l M e a R é c l a m e r 6 7 , r u e d ' O r l é a n s , u n e b r o -

che or t r o u v é e s u r la v o i e p u b l i q u e . — R e m e l i r e a u c o m m i s s a r i a t u n p o r t e -

m o n n a i e c u i r j a u D e , c o n t e n a n t 2 0 f r a n . s et q u e l q u e m e n u e m o n n a i e et u n p a q u e t d 'aiguil les , p e r d u s u r la v o i e p u b l i q u e . R é c o m p e n e e .

— R é c l a m e r à M. B r e t o n , m e u u i s i e r , un p o r t e - m o D o a > e q u ' i l a t r o u v é .

— R e m e t t r e a u c o m m i s s a r i a t u n e pélerme c a o u t c h o u c p e r d u e q u a i C a r n o t .

E t a t - C i v i i de Saumur

Le 10 novembre. — Charles Duballet, rue du Pressoir-St-Antoine, 17.

Le 9 novembre. — Gabriel Baranger, époux Coquau, bonnetier, 38 ans, rue de la Visitation, 103.

Marie-Jeanne Thomas, veuve Goupil, 45 ans, journalière, à l'hôpital.

F o i r e a de l a n e m a i n e Maine et-Loire. — 1 1 . F e n e n . J .^ué ,

C h a u i p l o c e a n x , M a u l é v r i e r , le P u i s e t -Doré. — 1 2 , A n g e r s ( 8 j o a r ^ ) , Moul i -h e r n e . — 1 3 , P o u a n c ô . — U , B e a u p r é a u . — 1 5 , V e r n o i i , Miré .

Départements Limitrophes. — 1 0 , L a R o c h e - s u r - Y u n , T u u r s . — 1 1 , C h a l l a o s , Poitiers. — 1 2 , M a c h e c o u l , S a v e n a y . — 13 , B.ressuire , L e L u d e . ~ 1 5 , C b â i e a u -du-Loir .

FauRite monnaie

Il c i r c u l e d a n s la r é g i o n d e s p i è c e s fausses en a r g e n t . Ce s o n t n o t a m m e n t des pièces de 5 f r . f r a p p é e s a u m i l l é s i m e de 1 8 7 7 ; el les r e n d e n t u n s o n d i f l é r e n t de celui des p i è c e s off ic ie l les ; il n 'y a pas do l é g e n d e s u r la t r a n c h e e t les l e t t r e s soDt moins c l a i r e s .

La Noce tragique

N O U V E A U X D É C È S

Gabrielle Mal let , 14 ans, est mor te . Alice Mallet es t m o u r a n t e . Les m a l a d e s d é g a g e n t u n e o d e u r i n -

facle. P l u s i e u r s s o n t d é s e s p é r é s , * * *

Samedi m a t i n , M. L o i s e a u et M m e Landreau, les d e u x p r e m i è r e s v i c t i m e s , Oût été c o n d u i t e s à l e u r d e r n i è r e d e -meure. M. M a r i e - K a u d r y , m a i r e d e C h o l e t , M. Mollet, a d j o i n t , M . M a n c e a u , c o o s e : i l e r d ' a r r o n d i s s e m e n t , a s s i s t a i o n t a u x c o n v o i s .

Dans l ' a p r è s - m i d i , à N o t r e - D ^ m e , a e u lieu l ' e n t e r r e m e n t d e M m e Mal le t , la mère des m a r i é s . On d i t , c h o s e n a v r a n t e , que quand la p a u v r e f e m m e es t m o r t e l e s autres p e r s o n n e s d e la f a m i l l e é t a i e n t el les-mêmes t r o p m a l a d e s p o u r s e r e o d r e compte q u ' e l l e r e n d a i t le d e r n i e r s o u p i r «t qu'elles v e n a i e n t d e p e r d r e l e u r m è r e

Il a été d é c i d é d e p r a t i q u e r l ' a u t o p s i e de Mlle Angèle M a l l e t , â g é e d e q u i n z e ans, et de M. H e n r i P o i r i e r , d é c é d é s dans la nuit d e s a m e d i .

La version d ' u n c r i m e s e r é p a n d d e pins en plus d a n s le p u b l i c , m a i s a u c o n e indication n e p e r m e t , s e m b l e - t - i l , d e le considérer j u s q u ' à p r é s e n t a u t r e m e n t q u e comme u n e s i m p l e h y p o t h è s e , n é e d e l ' ignorance o ù s e t r o u v e la p o p u l a t i o n de la n a t u r e d e l ' e m p o i s o n n e m e n t , c e <111 autor ise t o u t e s les s u p p o s i t i o n s .

La liste f u n è b r e d é j à l o n g u e v ient d e s'allonger e n c o r e . Ou a d e u x n o u v e a u x décès à e n r e g i s t r e r .

Les d e u x p e r s o n n e s q u i v i e n n e n t d e s a c c o m b e r n ' é t a i e n t p a s d e C h o l e t , e l les y étaient v e n u e s s e u l e m e n t p o u r le d o u -ble m a r i a g e . C 'est la j e u n e M a r i e L o i r e t , U ans, d u vi l lage de G r a v o i r e c o m m u n e de Vallet ( L o i r e I n f é r i e u r e ) .

L ' a u t o p n e de M m e G a b r i e l l e Mallet et d^ M. R e n é P o i r i e r va p e r m e t t r e à l ' i n s -t r u c t i o n d ' e n t r e r d a n ? n u e p h a s e t r è s a c t i v e .

» * *

La j o u r n é e de d i m a n c h e a é t é m a r q u é e ^ C h o l e t p a r d e u x é v é n e m e n t s q u ' i l c o n -vient d e n o t e r : l ' un des m a r i é s e^t m o r t ; la b r i g a d e m o b i l e a enfin é t é a p p e l é e p o u r p r o c é d e r à u n e e n q u ê t e m i n u t i e u s e s u r c e d r a m e e f f r a y a n t .

Voici d o n c la liste des m o r t s à la d a t e d e d i m a n c h e , 9 h e u r e s du s o i r :

E u g è n e L o i z e a u , 6 7 an. ' , d e m e u r a a t à BouÊferé ( V e n d é e ) .

M a r i e S o r i u , v e u v e M a l l J , 5 7 a û s , C h e -m i o - V e r t , à C h o l e t .

M a r i e B o u t e t , f e m m e L a u d r e a a , r o u l e du P u y - S a i n t - B o n n e t .

G a b i i e l l e Mallet , U a n s , C h e m i n - V e r t , à C h o l e t .

R e n é P o i r i e r , 3 3 a n s , C h j m i n V e f t , à C h o l e t .

L é o t i i e G a u t h i e r , n é e P o i r i e r , 2 7 a n s , à ia B r u f ï i è r e ( V e n d é ) . ;

M a r i a L o i r e t , 1 4 an.*, v i l lage de ia G r a v o i r e , c o m m u n e de Valletle ( L o i r e -l o t é r i e u r e ) .

E u g è n e P o i r i e r , 3 8 a n s , r o e des L i c e ? , à Chole t .

CEUX DONT L'ÉTAT RESTE INQUIÉTANT

Un p e u d e m i e u x s ' e s t m a n i f e s t é d a n s 'é tat de M m e B e r n i e r (hôle l rfu B o n -

L a b o o r e n r ) , d e M m e C h a r b o n c i i e r , r c e J u P u i t s d e - l Aire ; d ' A l i c e M a l l e ' , r u e d e s B o n s - E û f a o t s ; d e M a r i e B r i s s a u l ' , s o i g n é e à l 'hôtel F r o u i n .

P a r c o n t r e , l 'é tat d e M m e L a n d r e a u , à la C a i l l e r i e , et d e M m e S o r i n , à S a i b t -M a u d la R é h o r t e , a u r a i t e m p i r é .

INTOXICATION NATURELLE

Il est é t a b l i , dit l'Ouest, q u e la c r è m e é ta i t d e v e n u e t o x i q u e p a r s u i t e de la fer-m e n t a t i o n n a t u r e l l e .

C 'es t j e u d i q u e la c r è m e s a i s i e p a r le P a r q u e t d e Cholet a é t é r e m i s e a u l a b o r a -t o i r e de b a c t é r i o l o g i e d ' A n g e r s . C 'es t s a -m e d i s o i r s e u l e m e n t q u e le l a b o r a t o i r e a r e ç u r é q u i s i t i o n r é g u l i è r e d ' a v o i r à l ' e x a m i n e r .

O r d è s j e u d i u n e e x p é r i e n c e avai t é i é fai te . E l l e a v a i t é t é c o n c l u a n t e . On a v a i t f i i t m a n g e r a n p e u de la c r è m e à un c o -b a y e : 4 8 h e u r e s aprè i ! , l ' a n i m a l s u c c o m -b a i t . E t l ' a n a l y s e d u s a n g p r i s a u c œ u r de l ' a n i m a l a u s s i t ô t a p r è s la m o r t a v a i t p e r m i s d e r e t r o u v e r le m i c r o b e p a r t i c u -l i e r a u x i n t o x i c a t i o n s p a r la c r è m e et les b l a n c s d ' œ u f s .

C a r l ' a n a l y s e d e s v i s c è r e s p r é l e v é s à l'autopsie d e s v i c t i m e s n e s a u r a i t g u è r e d o n n e r d ' i n d i c a t i o n s u r c e s s o r t e s d ' a c -c i d e n t s . E t d ' a u t r e p a r t l ' a n a l y s e du s a n g h n g t e m p s a p r è s la m o r t ne p e u t g u è r e r e n s e i g n e r n o n p l u s , p a r s u i t e d e s p h é -n o m è n e s d e p u t r é f a c t i o n .

L a c r è m e é t a i t d o n c bien d e v e n u e t o x i -q u e p a r c e l t e f e r m e n t a t i o n p r o p r e a u x œ u f s b a t t u s e n n e i g e . E t d è s l o r s , t o u t e i d é e c r i m i n e l l e p e u t d o n c ê t r e é c a r t é e ; d a m ê m e t o u t e i d é e d e n é g l i g e n c e d a n s la c o n f e c i i o n d u m e t s .

T e l s s o n t les r e n s e i g n e m e n t s q u e n o u s t e n o n s d e s o u r c e a b s o l u m e n t s û r e : le c o b a y e e s t m o r t , e m p o i s o n n é p a r la c r è m e ; a p r è s 4 8 h e u r e s d e s o u f ï r a n c s o n a d û l 'é loufTer , c a r la m o r t n e v e n a i t q u e l e n t e m e n t .

A la s u i t e d e n o t r e e n q u ê t e , n o u s a v o n s t e n u à p o s e r à u n p r a t i c i e n c e t t e q u e s t i o n :

— C e u x q u i é c h a p p e r o n t à la m o r t , s e r e s s e n t i r o n t - i l s d e s s u i t e s d e l ' e m p o i -s o n n e m e n t ?

N o t r e i n t e r l o c u t e u r n o u s a r é p o n d u : — L ' e m p o i s o n n e m e n t p a r la c r è m e

r e n d e x t r ê m e m e n t m a l a d e . L ' a l b u m i n e de l ' œ u f — c a r c ' e s t l 'albumine s e u l e

qui e m p o i s o n n e — p e u t p r o v c q u t r le p h é n o m è n e dit « d ' a n a p h y l a x i e » , g r â c e a u q u e l un s u j e t « i n i o x i q u é u n e pre-m i è r e fois et g u é r i » , r e s t e p l u s e x p o s é à des a c c d e o t s g r a v e s du m ê m e g e n r e , d a n s des c o n d i i i o o s à p e i n e c a p a b l e s d ' i n d i s p o s e r l é g è r e m e n t UQ s u j e t n o r -m a l . — Il en es t d ' a i l l e u r s d e m ê m e a v e c d ' a u t r e s i n t o x i c a t i o n s ( p a r les m o u l e s , e t ; . ) .

Déconverles DKS o u v r i e r s o n t r e n c o n t r é s a m e d i à

A o g e r s d e s c h a p i t e a u x et a s s i s e s d e c o -l o n n e s du xii ie s i è c l e . Ces d é b r i s p r o v i e n -n e n t d e l ' a n c i e n n e é g l i s e S t - P i e r r e , d é -t r u i t e au m i m e n t de la R é v o l u t i o n .

Les enseignements de !a catastrophe de Melun

O a a lu a v e c av idi ié et a v e c h o r r e u r les r c c i i s de c e t t e c a t a s t r o p h e d e M e l u n , a i bilan de l a q u e l l e s ' i n s c r i v e n t p l u s de 4 0 c a . l a v r e s .

T â c h o n s de t i r e r de c e t t e c a t a s t r o p h e des e n s e i g n e m e n t s qui en p r é v i e n n e n t d ' a u t r e s : la s u p p r e s s i o n c o m p l è t e d e s c r o i s e m e n t s à n i v e a u , d u m o i n s .«ur les l i g n e s à c i r c u l a t i o n i n t e n s e , et m ê m e s u r t o u t e s les l ignes , c o m m e en A n g l e t e r r e ; d e s s i g n a u x p l u s v i s i b l e s , q u e !a b r u m e , o u la p l u i e o u la f u m é e de la l o c o m o t i v e n e c a c h e n t p o i n t . E t s u r t o u t , l ' o b l i g a t i o n f o r m e l l e a u m é c a n i c i e n de t e o i r c o m p t e d j c e s s i g n a u x .

Cela s e m b l e u n t r u i s m e . V J U S v e r r e z c e p e n d a n t q u e le m é c a n i c i e n D u m a i n e r e c o n n a î t a v o i r b r û l é les t r o i s s i g n a u x d ' a r r ê t f o r m e l . I l c r o y a i t a v o i r le t e m p s d e p a s s e r . « J'étais a c c o u t u m é à t r o u v e r la voie l i b r e à c e t t e h e u r e , a - t il d i t , et j ' a i p a s s é . » E t il a a j o u t é à s o n a v e n c e l t e a u t r e p a r o l e p l u s ef ï rayaDte : « C e l a s e fait s o u v e n t . »

Il faut à t o u t p r i x q u e c e l a ne s e fasse p l u s .

GEORGE DE C É L I .

A Travers la P r e ^ Prochaine mesure de clémence

La Défense nationale : < I Le minis t re de la guerre vient de pres-c r i re a u x divers c o m m a n d a n t s de coi'ps d 'armée de lui faire parvenir , pour le 11 n o v e m b r e , la liste de tous les mil i taires c o n d a m n é s par les consei ls de guerre des différentes régions, à l 'occasion des t roubles relat i fs au vote de la loi de trois ans . I Cet état c o m p r e n d r a le n o m de c h a q u e c o n d a m n é , sa situation mili taire, la date à laquel le expira ient ses obligations militai-res , la date de la condamnat ion , l ' inculpa-tion relevée, la pe ine prononcée , le point de départ de son exécut ion et le l ieu ou el le est subie. Des r e n s e i g n e m e n t s seront i

donnés , en outre , sur la conduite de cha^ cun d 'eux depuis sa c o n d a m n a t i o n . )

' Pierre Loti et les Bulgares

L e Ûil Blas M . P i e r r e L o t i : ( J ' e s t i m e que j e n e dois a u c u n e répara-tion à p e r s o n n e pour avoir h a u t e m e n t pro-c lamé , la vérité, l ' indéniable vérité, que des mil l iers d'autres ont cons ignée dans différents j o u r n a u x ou rapports officiels, mais avec moins de re tent i ssement , voilà tout . Peut-être les Bulgares e u x - m ê m e s , plus tard, si, c o m m e jo l 'espère, i ls s 'aclie-m i n e n t vers des m œ u r s plus h u m a i n e s , puiseront-i ls dans mes écrits , devenus pa-ges d 'histoire ,d 'ut i les matières à réf lexion, ' d'utiles ense ignements . | I Je dédaignerai donc, b ien entendu, de recevoir les témoins que l'on m ' a n n o n c e . ' II restera tou jours ù as mess ieurs la res-source de m'assass iner ; j e sor.s sans a r m e s , ' c o m m e sans peur , r j ce sera chose facile. ' J e m'é tonne m ê m e quo ce ne soit pas déjà fait, ainsi que plusieurs lettres a n o n y m e s m'en avaient prévenu, en termes des plus immondes . J

t ^^^^ Du Rappel, M. E. du Mesnil : ^ Le Sénat devient l 'espoir suprême des

adversaires de toute ré format ion . | l La logique des « majori taires » est telle qu'i ls prétendent en appeler des votes de la major i té de la Chambre et des élus du suffrage universel à la c e n s u r e impitoyable du Sénat . , , . ^ I I Grâce à la Constitution or léanis te de 1873, la souveraineté nationale n 'est q u ' u n leurre . ^ ,, 1 I Le suffrage universel est tenu en tutel le par le suffrage restre int . Les fossoyeurs du L u x e m b o u r g ont cet exorbi tant privilège| de pouvoir ensevel ir toutes . l es lois dérnor.

c r a ; i ( | u e s d o n t la j e u n e h a r d i e s s e o m i s n i i e l e u r v i r i l i t é a m o l l i e . » lié forme liscale, r e f o r m e électorale, ré-formes .socialcs,loutos sont al ignées sur les dalles du Sénat, cotte Morgue du Progrès

-Mais l 'u loal d é m o c r a t i q u e s u r v o l e le s u f -I r a - o r e s t r e i n t e t s e s p o m p e s f u n è b r e s . |

La r e n a i s s a n c e e s t p r o c h e . Lu H é r o n n e e i c c l o r a l e se f e r a .

De yj:.vênement, M. René Besnard : La rcrorme électorale a des d é f e n s e u r s

très dif lcrcnts d'origine ; les uns la veulent smceroii iei i t pour e l l e - m ê m e ; les autres 11 y voient (|u'un i n s t r u m e n t faci lede polé-niiqiie et de coal i t ion,et ces derniers n 'ont év idemment aucun intérêt à tenter une transict ioi i entre les deux systèmes . j _ Quant aux adversaires de toute r é f o r m e lis onter . iployé le procédé qui c o n s i s t e à s o b o u c h e r les orei l les pour ne point enten-dre et, parce . ju'ils ne voulaient pas qu 'on (ausàt de la R. P., i ls ont pensé que tout le niondo se tairait sur e l le .

De la Répuilique française, M. Mau-rice Spronck: ' Il reste à savoir si les radicaux, aveuglés jusqii au hout, décideront le Sénat à garder son attitude in lransigoante ; car l 'espéran-ce, caressée p a r q u e l q u e r uns, que l'on ar-r ivera, au Palais du Li ixem' jourg à faire dormir le projet de la Chambre dans la né-cropole des cartons verts jusqu 'au mois do mai est i r réa l i sab le ; cette mysti f icat ion, ' d un machiavél isme un peu naï f , const i tue-rait une tactique plus dangereuse e n c o r e qu 'un refus bruta lement et n e t t e m e n t ex- ' pr imé . .

De la Libre Parole : I La question est réglée au Palais -Bourbon — ce qui ne veut pas dire que la major i té proport ionnal iste refusera de consent i r à un geste prouvant au Sénat son esprit do concil iat ion. Le dernier mot sera dit au Luxembourg : que les é lus du Suffrage restre int p r e n n e n t garde de précipiter leur propre ruine — et cel le de leurs protégés radicaux — en se re fusant à teni r c o m p t e do la ferme volonté de la Chambre et d u ' pays ! j

Toute ménagère soucieuse de la santé des siens doit avoir à la maison une boîte de Pilules Suisses qui guérissent m i g r a i n e » naas<>ea, p e r t e d'appellC, c o n s t i p a t i o n . 1 fr. 50 franco. Glaesel, ph , 28, rue Grammont, Paris.

F A I T S D I V E R S Trop de lièvres !

I l y a u n e v i n g t a i n e d ' a n n é e s , le fait d e m a n g e r d u l i è v r e é ta i t c o n s i d é r é e n R é p u b l i q u e A r g e n t i n e c o m m e u n i n d i c e d e r i c h e s s e .

Ce g i b i e r n ' e x i s t a i t p a s s u r les r i v e s d u R i o d e la P l a t a et les q u e l q u e s c i v e t s p r é p a r é s à B u e n o s - A y r e s é t a i e n t faits a v e c des l i è v r e s i m p o r t é s d ' E u r o p e , c o n s e r v é s d a n s la g l a c e , et q u i n e s e v e n d a i e n t p a s m o i n s de c i n q u a n t e f r a n c s .

On les m a n g e a i t le p l u s s o u v e n t au « Café d e P a r i s » , r e s t a u r a n t à la mod.% f r é q u e n t é p a r le h i g h - l i f e d e B u e n o s -A y r e s .

E n 1 8 8 6 , le v i c e - c o n s u l d ' A l l e m a g n e , à R o s a r i o - d e - S a n t a F é , p r o p r i é t a i r e d ' u n v a s t e d o m a i n e à C a n a d a - d e - G o m e z , fit u n v o y a g e e n A l l e m a g n e et e o r a p p o r t a p l n s i a u r s c o u p l e s de l i è v r e s v i v a n t s . Il les l â c h a d a n s u n p a r c a m é n a g é s p é c i a -l e m e n t e t g a r d é p a r u n e e n c e i n t e . D e n x a a s a p r è s , c e s l i è v r e s s ' é t a i e n t m u l t i p l i é s à tel point q u ' i l s se r é p a o d i r e n t à p l u s d e c i o q u a n t e k i l o m è t r e s à la r o n d e .

A u j o u r d ' h u i , ils h a b ' t e a t p l u s d e la m o i t i é d e la R é p u b l i q u e A r g e n t i n e et m 3 D a c 6 o t d ' i n f e s t e r c e r t a i n e s r é g i o n s .

A u x m a r c h é s do B u e u o s - A y r e ? , o n t r o u v e m a i o t e n a n t d e b e a u x l i è v r e s à c i n q u a n t e c e n t i m e s p i è c e , c e qui p r o u v e q u e les c h a s s e u r s en t u e n t u n e g r a n d e q u a n t i t é s .

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Angers Martigné Doué Les Verclers Levanfleliiay

Loudun

Poitiers

PARIS — TODRS — SADMDR — A M. -

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(départ) Nantilly (départ} S.\UMER(Orl.)aï.

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STATIONS

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Loudun Moflireoli (ar.)

:ilÉD.) Levandeiiiay Les vercliers Doué Martigné Angers

Omn. Omn. M.V. Omn. Mixto.

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STATIONS Omn. Rap. Omn. Omn. Omn. Omn. 1 2 3 1 2 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3

Nantesdép. 6 15 6 23 8 13 11 50 Angers dé. La Ménitré

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12 52 16 39 Port Boulet 6 05 I 8 33 11 02 12 43 16 29 12 52 16 39

Langeait 6 i l > 9 14 11 40 13 03 17 24 ' Tour» (ar.) 7 17 9 09 9 54 12 18 14 02 18 08 Pari»Or»ay 11 55 12 05 l i 15

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Un train partant de Nantes à 9 h. 27 arrive à Saumur à 11 h. 34 et à Paris â 161i. 43

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¥ c c s r nous, Maire de Saumur, pour légaliiation de la lignature do Gérant:-M^l lit yau iM S*%m%r, i9iS, U M A I R E

evrtifU par l'imptimtir tOMstigné