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Subject: 09 octubre 12 – 22 août 13 - versio 1.21 Claudio, un point sur ma reprise version 1.21 !"ai revu tout le te#te $%audra sans doute encore le revoir au &n ort(o)rap(es, doublons ou e#pressions* + Comme tu le vois, j"ai commenc une meilleure pr sentation, modi& certaines e#pressions, %ait les derni res traductions, modi& la conclusion, surli)n toutes les &)ures et tableau# ainsi rep r s : i)ure / ableau / uation / 4aintenant, il te %audrait : re-4ettre toutes les illustrations. $et je te donnerai un site %tp pour les envois proc(ains de ce )r &nal car complet.* 5 ri&er avec les 67 des &)ures et tableau# dans le te#te. / 8evoir et terminer la biblio ue %aire pr le r sumer car je trouve d j l"intro bien pleine e compl te : u"en dis tu ue penses tu de cette avanc e Claudio ;te lire <on travail ton tour et on pr sente le b b rapidement maintenan on ju)e notre travail complet et termin . <ien toi et adelante = >illes 1

Claudio Plan Articulo Sans Image 22.08.13-V.1.21

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Date: Thu, 03 Nov 2011 14:10:35 -0300

Subject: 09 octubre 12 22 aot 13 - version 1.21Claudio, un point sur ma reprise version 1.21 Jai revu tout le texte (faudra sans doute encore le revoir au final / fautes orthographes, doublons ou expressions); Comme tu le vois, jai commenc une meilleure prsentation, modifi certaines expressions, fait les dernires traductions, modifi la conclusion, surlign toutes les figures et tableaux ainsi reprs:

Figure OKTableau OKquation OKMaintenant, il te faudrait: ( re-Mettre toutes les illustrations. (et je te donnerai un site ftp pour les envois prochains de ce gros fichier final car complet.)( Vrifier avec les N des figures et tableaux dans le texte. OK( Revoir et terminer la biblio

( que faire pr le rsumer car je trouve dj lintro bien pleine et complte: quen dis tu?

que penses tude cette avance Claudio ?

Ate lireBon travail ton tour et on prsente le bb rapidement maintenant si on juge notre travail complet et termin.

Bien toi et adelante!

Gilles

Mutations radicales de terres agricoles et impacts sur les besoins en eau dans une rgionsemi-aride du Chili de 1975 2010 par tldtectionClaudio Tesser Obregn (*) et Gilles Selleron (**)

(*) PUC Pontificia Universidid Catlica - Santiago de Chile Chili - [email protected](**) Gode UMR 5602 Universit Toulouse le Mirail France - [email protected] Rsum / abstract A rdiger. Combien lignes? Mots cls: Dynamiques agraires, gestion de leau, tldtection, Landsat, Spot, traitements multidates, vecteurs de changement .??Introduction

Le besoin en eau est en constante augmentation dans le monde, surtout dans les pays en voie de dveloppement en raison de leur croissance dmographique et de leurs conomies tournes vers des exportations agricoles croissantes. La demande peut tre trs importante dans les rgions o leau est dj une ressource rare, comme cest le cas pour les rgions arides et semi-arides. La Rgion mtropolitaine du Chili est un exemple particulirement remarquable de cette situation socio-conomique et environnementale. En effet, les ressources en eau (souterraines et superficielles) sont soumises une demande en eau grandissante lie diffrents facteurs: la concentration dune population de plus de six millions dhabitants, une mtropole en croissance continue, un dveloppement agro-industriel intensif tourn vers les marchs mondiaux.

Au sein de cette immense rgion, le site-test de San Pedro de Melipilla est typique de ces profondes mutations. Situ au sud-ouest de la capitale Santiago du Chili sur la partie amont du bassin versant El Yali, il prsente un paysage montagneux granitique pourvu de plateaux sdimentaires embots, dgageant deux larges valles fond plat en forme de Y.

Dans un proche pass, le manque deau superficielle a considrablement restreint les activits agricoles la seule agriculture sche ou non irrigue ou de secano, Cependant, ds 1973 tout le Chili suit un modle de dveloppement qui renforce le rle du march dans la distribution des ressources et souvre aux marchs internationaux; modle maintenu jusqu' prsent. Consquences: un dveloppement intense du secteur agricole dont la production est destine tant l'exportation (raisins, fruits et vin) qu la consommation locale (lgumes ou fourrage). Du fait de ce processus conomique, San Pedro de Melipilla a subi dimportantes mutations paysagres. Aujourdhui, il est profondment marqu par la prsence dentreprises agro-industrielles qui se dveloppent et faonnent le territoire quelles mettent en valeur depuis plusieurs dcennies. Ces entreprises possdent, en effet, les ressources financires, conomiques et technologiques ncessaires pour creuser des puits toujours plus profondment de faon assurer une disponibilit en eau continue.

Pour aborder cette dynamique spatio-temporelle et les tapes cruciales de ces mtamorphoses, le recours aux images satellitales Landsat et leurs diffrents capteurs (MSS, TM et ETM+) est primordial. Avec cet outil, on dispose d'un recul sur le temps contemporain de plus de 35 annes denregistrements continus des changements de la surface terrestre; soit une priode qui stend de 1975 2010. Cest un intervalle de temps suffisamment long pour retracer fidlement les diffrentes phases de changements qui ont rgi la construction de ce territoire.

Le traitement numrique des images aborde les domaines temporelsmono et pluri-dates travers lanalyse des diffrences entre indices (NDVI et IB) et en recourant la technique dAnalyse par vecteur de changement (AVC).

Les rsultats obtenus dans le contexte gographique de San Pedro de Melipilla permettent de mettre jour les grandes mtamorphoses territoriales dune rgion aride en une vritable zone agro-industrielle intense et d'ampleur rgionale ; o la cl rsidant uniquement dans l'utilisation des ressources aquifres souterraines et des technologies d'irrigation modernes et efficaces.

1.1. La rgion dtude: le site test de San Pedro de MelipillaSan Pedro de Melipilla est situe 80 kilomtres au sud-ouest de la ville Santiago du Chili et moins de 35 km de la Cte Pacifique (Figure N1). Cette rgion se caractrise par la prsence de contreforts montagneux de la cordillre ctire, lesquels dpassent les 900 m daltitude et entourent des surfaces de remplissage qui atteignent une altitude proche des 200 m, disposs en niveaux topographie plat avec des pentes infrieures 5 (DGA, 2005). Figure n1 : San Pedro de Melipilla

Gologiquement, les contreforts montagneux sont composes roches granitiques duPalozoque et Msozoque, ainsi que des roches volcaniques et sdimentaires du Crtac. Les surfacesde remplissagedessinant deux larges vallesEl Yali-Lo Chacn et El Yal-San Vicente contiennent dessdimentscolluviauxmodernes et fluviaux quaternaires (anciens et nouveaux)Ces derniers, tant par leur dveloppement en surface comme en profondeur (jusqu' 120 m), constitue le principal type de dpt non consolid de la zone (DGA, 2005). Ces dpts indiquentla forte incidencede l'rosionqui a affectles collines granitiques, donnant naissance des matriaux de texture sablonneuse permettant l'infiltration des eaux de pluie pour abonder les nappes souterraines.

Les conditions climatiques de San Pedro de Melipilla sont de type mditerranen avec une saisonnalit marque et sous influence ocanique, ce qui explique la prsence d'ts chauds et dhivers doux avec absence de tempratures extrmes. Les tempratures variententre un maximum de31,3 C en Janvieret un minimum de4,4 C en Juillet.

Les prcipitations se dversent en automne et en hiver (de Mai Septembre) et reprsentent 90% des prcipitations annuels. Celles-ci totalisent environ 481 mm et lvaporation potentielle est estime 1500mm (J.V. Fernndez 2004, APR 2000, Geometra 1995). Sintercale une saison sche de 7 mois; les mois plus secs stalant de dcembre fvrier. La distribution interannuelle des prcipitations dmontre l'alternance d'annes sches et humides: lanne 1967 fournit un bon exemple danne sche avec 100 mm, tandis que lanne 1982 reprsente un anne trs humide avec 1 073,5 mm. Cette eau, en s'coulant sur les dpts sdimentaires non consolids, rassortit les nappes phratiques locales, principale ressource hydrique de la rgion (DGA, 2005).Ces conditionsenvironnementales ont permis le dveloppement sur toute cette rgion de formations vgtales de type fort sclrophylle compos de Quillaja saponaria, Cryptocarya Alba, Peumus boldus et Lithrea caustica. Cependant,ces formations vgtales natives ont t supprimes des surfaces planesprincipal objet d'interventionsanthropiques pour des mises en valeur agricole-, au profit dune formation secondaire appele Matorral espinoso del Secano Costero (Gajardo 1994). Cette formation vgtale ouverte se compose darbusteshautset disperss o domine Espino ou Acacia caven, gnralement localiss sur les coteauxen pente douce etsur de grandes surfaces plates. Ladgradation du matorral conduit la formation d'une prairiecompose principalement de gramines introduites comme lAvena barbata (Gajardo 1994, Luebert y Pliscoff 2006)San Pedro de Melipilla est une rgionhistoriquementagricole. Celle-ci a commenc l'poque coloniale (XVII sicle) avec labattage darbres destins la fabrication de charbon de bois et le dfrichement pour disposer de terres de cultives destines une agriculture sche ou de secano, avec production decrales (bl, orgeet avoine).

Au milieu du XIXe sicle, San Pedro de Melipillasest spcialise dans la productionde bl dexportation versla Californie etl'Australie.Par la suite, partir des annes 1970, avec une conomie ouverte sur les marchs internationaux, la culturede la fraise (fragaria ananassa) a t introduite malgr le manqued'eau estival,mais principale source de rmunration et demploi pour les petits agriculteurs de la zone (Larrain, S. et Poo, P., 2010). Ces activits nont cesses de connatre un formidable essor grce l'extraction des eaux souterraineset lintroduction du systme d'irrigationgoutte goutte.Actuellement,lesmthodes d'irrigation se sont diversifies pour la recherche d'une meilleure rentabilit conomique, faisant ainsi merger une nouvelle agricultureaxe surle raisin, les fruitiers,le mas etles olives. Ces nouvelles productionssont largementrechercheset valorises la foispar le march national et international,ce qui conduit une diversification constante dela productionagricole locale.

1.2. Les images satellitales: un outil danalyse des mutations agraires

Le recours aux images satellitales Landsat est indispensable pour aborder cette recherche, autant par lobsolescence des cartes thmatiques que pour la couverture spatiale quelles autorisent sur le site-test, mais aussi et surtout, pour embrasser toutes les modifications spatio-temporelles par la mise en valeur dun nouveau systme agraire. En effet, comment percevoir et comprendre les volutions spatiales, toutes les mutations paysagres majeures affectant San Pedro de Melipilla sans cet outil, sans ce recul historique ncessairesur le temps contemporain ?

A cet effet, quatre scnes Landsat ont t acquises auprs de l'Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais, INPE-Brsil. Elles couvrent une large priode de 35 annes; de 1975 2010 (Tableau n1).Le choix des dates privilgie les images de la saison sche ; lintervalle entre les mois (novembre mars) est bien cal sur cette saison. Thmatiquement, ce choix correspond la priode o les besoins en eau sont les plus importants mais pendant laquelle la disponibilit de la ressource est plus rduite.

Tableau n1: Principales caractristiques des images choisies

SatelliteCapteurDateScneRsolution Spatiale

Landsat 2MSS29-11-1975250/08468x83 m

Landsat 4TM17-03-1989233/08430m

Landsat 7ETM+26-12-1999233/08430m

Landsat 5TM30-01-2010233/08430m

1.2.1. Prtraitements : le calibrageet la normalisation des images multidates

Pour autoriserune analyse comparative la plus correctepossible sur une assez longue priode, les images slectionnes aux caractristiques varies (diffrents capteurs: MSS, TM et ETM+)subissent tout dabord unprtraitementgomtrique,radiomtriqueet atmosphrique afin d'liminer et compenser leurs distorsions initiales. Ces corrections sont ralises partir du logiciel ENVIE 4.8 prsentant des sous-routines de rectifications conviviales.Les corrections gomtriquespermettent de rectifier et de projeter les images Landsat dans le mme systme de gorfrencementque celui utilis au Chili: Universal Transverse Mercator (fuseau 19 Sud).

Ce procd est ralis dimage image en utilisant celle de 1999 comme image de rfrence. Lexactitude gomtrique, reprsente par lerreur moyenne quadratique (RMS), est infrieure 0,33; valeur au-dessous des 0,7 recommande par Wedderburn-Bisshop et al. 2002 ou des 0,5 de Khorram et al (1999) et Jensen (1996).

les corrections radiomtriques sont ralises en deux temps:

Dabord, pour rduire limpact du bruit de fond du au vieillissement des capteurs (ROBIN, 1995), les valeurs de luminance enregistres sur les comptes numriques (CN) par le satellite, sont transformes en radiance (quation n1) :

(quation n1)

O: correspond la magnitudes de radiance ou la quantit d'nergie qui atteint le capteur dans chaque partie du spectre (Wm-2sr-1m-1), et les composantes et sont les coefficients de calibration du capteur (Chander, G. et al., 2007). Ensuite pour attnuer les effets atmosphriques prsents sur les images, on ralise un ajustement radiomtrique en modifiant la rponse spectrale originale en fonction des conditions atmosphriques. tant donnqu'aucune information sur latmosphre in-situ n'tait disponible chacune des dates choisies, on met en oeuvre la mthode de Chavz (Dark Objetc Sustraction). Cette technique consiste soustraire la valeur de rflectance de chaque pixel dune image, la valeur la plus faible enregistre sur la mme image. Cette valeur est gnralement prleve sur les versants ombrs des montagnes ou sur des espaces en eau profonde (lac, mer), valeur associe la diffusion atmosphrique (Chvez, J., P. S., 1996). Cette mthodeest utilise dansle calcul de la rflectance (quation n2). Bien quellene considre pas pleinement leseffets atmosphriques, les rsultatssont proches dautresdmarchessimilaires qui utilisent les informations partirde profils atmosphriqueslocaux (Chuvieco, E., 2002).

(quation n2)

O :P est larflectance dans la bande ; d estla distance Terre-Soleil le jour juliende la prise de limage (UA); est la valeurde pi (3,14159); L estla radiance en la bande (Wm-2sr-1m-1) ;Lm estla radiance minimalede la bandespectrale (Wm-2sr-1m-1) ;E0estlirradiance spectralesolaire pourla bande (Wm-2sr-1m-1) ; Cosest le cosinus de langle znithal solaireet, enfin, est latransmittanceatmosphrique pourla bande(sans unit).

Enfin, pour raliser les prochains traitementsdimages dans un cadre gographique commun, on procde:

- la conversion des images de 24 bits en 8 bits; car les images de base seront traites en niveau de gris;

- ltalement des valeurs derflectance entre 0 et255;

- la transformation de lataille du pixel de limage de 1975 de 80 m la mme taille des autres trois images (30 mtres);

- lextraction d'une fentre gographique commune contenant lintgralit du site-testde San PedrodeMelipilla. Cette fentre rectangulaire est comprise entre 3353 et 344 de latitude sud, et 7129 et 7114 de longitude ouest, et totalise une surface de 42100 hectares.

1.2.2. Indices du paysage et analyse par vecteur de changement sur images satellitalesAfin de mettre en vidence les changements territoriaux San Pedro de Melipilla la mise en valeur de nouvelles terres agricoles associes diffrentes modalits dirrigation, nous slectionnons les bandes spectrales les plus pertinents en ciblant les canaux rouge (R)et proche infrarouge (PIR). Ce choix intgre par l mme lessentiel des contributions radiomtriques des composants chlorophylliens et de ceux des diffrents tats daphiques.

Pour valoriser le contenu informatif de ces bandes spectrales et mieux faire ressortir les structures spatiales, on ralise des indices de vgtation normalis (NDVI) et de brillance du sol (IB), en mettant laccent sur deux domaines temporelscomplmentaires:

mono-date; par l'application de la diffrence algbrique entre les deux indices de faon obtenir des fichiers inter-dates (1989-1975; 1999-1985 et 2010-1999).

multidates en recourant la technique dAnalyse par vecteur de changement (AVC) utilise pour dtecter et caractriser les mutations des donnes multitemporelles entre 1975-2010 en fonction des no-canaux acquis aux tapes prcdentes.

A/ Lindice de vgtation normalis (NDVI) (Lillesand, T. M. et Kiefer, R. W., 1987), indice de rfrence, permet datteindre une mesure qualitative et quantitative de l'tat et du dveloppement de l'activit chlorophyllienne au cours des 35 annes. Cet indice (quation n3), exprim par une image monochromatique, est ralis par le calcul suivant :

(quation n3)

O PIR est la bande proche infrarouge et R, la bande rouge.

L'utilisation du NDVI dans ce cadre bio-climatique prend tout son sens pour dissocier plusieurs degrs chlorophylliens faibles forts- des formations vgtales prsentes: la vgtation native dune part, celle des cultures dautres part; les deux tant associes (ou rvlatrices) soit au manque d'eau, soit lirrigation.

B/ Alors que, l'indice de brillance (IB) (Girard, M.-C. et al., 1999) permet daccentuer la diffrence spatiale entre les couvertures vgtales et minrales. LIB (quation n4) est exprim avec la formule suivante:

(quation n4)

Tout comme le NDVI, ce calcul produit une image qui nest pas trs loigne dune image en panchromatique avec des valeurs quivalentes lalbdo. Reprsentant la brillance dune image, plus les valeurs de lindice sont leves, plus elles apparaissent en blanc et inversement.

C / Diffrences entre images avec les indices NDVI et IB Il existe diffrentes mthodesde dtection du changement, que Lu et al. (2004) organise en six catgories: algbrique, de transformation, de classification, avances, approche par SIG, analyse visuelle et autres techniques. Pour notre tude,nous choisissons la mthode algbrique qui utilise des algorithmes de base (soustraction, division, etc.) pourvus dun seuil capable didentifier les zones de changements (Pham, Bonn et Dubois, 2007) ; aussi peut-on parler ici des mthodes de diffrentiations entre images et de vecteurs de changement.

La mthode de diffrenciation entre deux images dindex consiste soustraire les valeurs des pixels des images dindice prises sur deux dates simultanes (gorfrencement identique) visualisant ainsi tous les changements oprs entre ces deux moments temporels.

Limagersultante possde des valeurspositives et ngatives. La valeur zroindique l'absence de changements entreles deux dates : cesespaces ol'utilisation du sol est demeure stable (gris moyen) ; tandis que les valeurs extrmes (tonsnoir-ngatif et blancpositif)correspondent aux plus fortes variationsentredeux dates.Dans notre cas, la soustraction des valeurs dindices monochromatiques NDVI et IB permet dobtenir trois images inter-dates: 1989-1975; 1999-1985 et 2010-1999, lesquelles sont ensuite restitues, condenses, en une seule image RVB.

La lecture de ce rsultat global est ainsi clarifie: chacune des couleurs primaires (rouge, vert et bleu) correspond aux volutions graduelles pour chaque couple de priodes (ordre indiqu plus haut), tandis que les couleurs secondaires (cyan, magenta et jaune) reprsentent une certaine stabilit entre les mmes couples dannes considres.

D / LAnalyse par vecteur de changement (AVC)

Pour mettre en vidence le suivi des mutations paysagres par une mesure des variations radiomtriques (ROBIN, date?) nous avons recours la mthode danalyse par vecteur de changement (AVC). Cette mthode qui permet dobtenir des informations de nature quantitative et qualitative, constitue une extension des mthodes mises en pratique prcdemment de diffrenciation entre les images (Lillesand, T. & Kiefer, R. 1994). LAVC est ainsiutilise pour comparer lesdiffrences temporelles des indicateurs biophysiques issus de no-canaux entre des priodes successives (Lambin, E. F. et Strahler, A. H., 1994).

Cette technique sapplique un espace spectral dfini par des axes cartsiens correspondant l'information spectrale multitemporelle analyser. Chaque pixel est dfini par un point sur cet espace et si les valeurs radiomtriques de ce pixel change entre deux dates, sa position spectrale changera galement. (Malila, W. A., 1980; Nackaerts, K. et al., 2003, CHUVIECO)

Cette diffrence est reprsente sous la forme d'un vecteur. De cette manire, il est possible de rvler les modifications du dit pixel par deux nouvelles composantes:

la longitude du vecteur ou magnitude du changement obtenue par la distance euclidienne (quation n5) entre les enregistrements radiomtriques aux diffrentes dates(variable continue)(Figure n2);

la direction du changement qui sexprime en assignant chaque pixel une valeur selon son dplacement vectoriel positif ou ngatif sur lespace spectral et dans le temps (variable catgorique) (quation n6) (Figure n3) (Corgne, S., 2004; Michalek, J. L. et al., 1993; Snchez, F. et Yool, S., 2007; Virag, L. A. et E., C. J., 1987).

Pour atteindre une interprtation correcte des changements que les images rvlent (rsums par le vecteurdu changement), ilest ncessaire de bien considrerles composantesdu vecteur et leurs diffrentes natures. Dune part, la composante magnitude est une variable continue ce qui permet de dterminer plusieurs degrs de changement interprtables sur une chelle de valeurs: pas de changement, faible changement, changement fort ou changement trs fort. Dautre part, la direction est une variable catgorielle permettant dattribuer une signification thmatique aux changements selon diffrentes tendances. Celles-ci se dfinissent en fonction de la position du vecteur sur l'espace spectral cartsien divis en quatre quadrants et en mettant en relation les variables spectrales (Jensen, D., 1996)

Dans cette recherche, lespace spectral est dtermin par linformation provenant des indices NDVI et IB, sur lequel on calcule lintensit des transformations. De l, selon langle du vecteur, quatre explications thmatiques sont proposes (Tableau n2).

Si les vecteurs prsentent des angles entre 0-90 (quadrant I), ils expriment l'augmentation tant du NDVI que de lIB. Cette situation se rencontre dans les zones gographiques rvlant un fort dveloppement de la vgtation chlorophyllienne comme le mas ou la vigne en croissance. La principale consquence en est l'augmentation de la demande en eau.

Au contraire, si les angles sont compris entre 180-270 (quadrant III), ils correspondent la diminution conjointe des deux indices. Cette mesure est associe au remplacement d'une vgtation forte rflectance par une autre plus faible. Par exemple, le remplacement de cultures de mas par une prairie peu ou non productive. La principale traduction en est une diminution de la consommation d'eau pour l'irrigation.

Figure n2 : Magnitude du changementFigure n3 : Dimension du changement

Distance euclidienne:

(quation n5)

Angle du vecteur

(quation n6)

Si les directions du changement du vecteur se situent entre 90-180 (quadrant II) nous sommes face une augmentation du NDVI et une diminution de l'IB. Ce phnomne apparat dans le cas de la transformation dun sol non cultiv en sol agricole (remplacement de la vgtation naturelle par des cultures chlorophylliennes). Cela signifie une augmentation de la consommation d'eau d'irrigation.

Enfin, les vecteurs de changement dont les angles sont compris entre 270-360 (quadrant IV) reprsentent une diminution du NDVI et une augmentation de l'IB. Cela traduit la disparition de la vgtation naturelle et sa transformation en terre agricole dnude ou bien en parcelle agricole qui a cess d'tre cultive (soit par abandon, soit par mise en jachre ou ltat de friche). Consquence: une diminution de la consommation d'eau entre les dates prises en compte.

Tableau n2: Dimensions qualitatives du changement selon demandes pour ressources en eau

Types de direction

du changementExplicationConsquence pour la consommation d'eau pour lirrigation

NDVIIB

++Dveloppement de vgtation chlorophyllienneAugmentation de la consommation

--Changement de vgtation ou dveloppement de surfaces non productivesDiminution de la consommation

+-Transformation d'un sol non productif en sol agricoleAugmentation de la consommation

-+Dveloppement d'une agriculture intensiveDiminution de la consommation actuelle mais augmentation certaine pour les annes venir

Rsultats

Le NDVI multidate: un indicateur de la distribution des surfaces consommatrices d'eau

La figure n4a prsente les quatre NDVI date par date et la figure n4b prsente les diffrences algbriques de NDVI entre deux dates conscutives : Figure n4a: Le NDVI date par date

a) 1975b) 1989

c) 1999d) 2010

Figure n4b: les diffrences algbriques de NDVI entre dates conscutives

a) 1989 - 1975b) 1999-1989

c) 2010 - 1999

Les trois couples de diffrences algbriques de NDVI entre dates conscutivesdonnent les rsultats suivants :

A/ Mars 1989 Nov. 1975;

B/ Dc. 1999 - Mars 1989 etC/ Janv. 2010 Dc. 1999

A/ Mars 1989 Nov. 1975:

Au sein dune image domine par le gris (stabilit du NDVI entre les deux dates), les taches blanches et noiresreprsentent les quelques changements perceptibles entre ces deux dates. Au nord de la valle El Yali- San Vicente, le remplacement d'une valeur faible de NDVI par une valeurplus leve, correspond aux premires implantations de champs de mas (quadrilatres et cercles blanc); tandis quau sud, le secteur noir rvle une importante diminution du contenu en chlorophylle: la trace dun incendie antrieur 1989.

B/ Dc. 1999 - Mars 1989

La couleur grise domine toujours sur le secteur montagnard. Par contre, dans les valles, le passage dun faible contenu en chlorophylle en 1989 trs lev en 1999li des formes gomtriques blanches dans les deux valles (cercles, demi-lunes et secteurs) rvle dimportants changements perceptiblesentre 1989 et 1999 : limplantation plus massive de nouvelles cultures de mas. Tandis que les aplats noirs gomtriques correspondent la disparition de la vgtation chlorophyllienne: une rotation culturale.

C/ Janv. 2010 Dc. 1999

Les trs nombreux aplats blanc et gris clair (fortes valeurs du NDVI en 2010 et faibles en 1999) traduisent de trs importants changements dans les deux valles, galement identifis par deux formes gomtriques majeures: dun ct des cercles, de lautre, des quadrilatres aux orientations multiples. Les premiers expriment les champs de mas, les seconds lapparition de nouvelles cultures: arbres fruitiers et vignes. Comme sur limage NDVI prcdente, les formes gomtriques noires, surtout dans la valle San Vicente, ont la mme signification thmatique.

La vision synthtique du comportement du NDVI au cours du temps (fusion des trois rsultats prcdents) en une seule image RVB est expose la figure N5.

Chaque couleur primaire reprsente le changement du NDVI en fonction de chacune des trois sous-priodes considres (Rouge: 19992010; Vert: 1989-1999 et Bleu: 1975-1989); et chaque couleur secondaire Jaune-Magenta-Cyan- reprsente dautres dynamiques spatio-temporelles (stabilit ou instabilit) entre ces sous-priodes.

Figure n5 : Image de synthse du comportement du NDVI entre 1975 et 2010 San Pedro de Melipilla

Ainsi vrifie-t-on que sur le domaine montagnard de San Pedro de Melipilla ce rsultat accentue particulirement lopposition entre les versants en corrlation avec certaines modifications de leur couverture vgtale entre 1975 et 2010 en fonction des mois -dcembre et mars- (magenta et vert).

La plus grande dynamique de la couverture vgtale apparat dans les valles internes du fait de la diversit des teintes. Si les verts dominent (soit: blanc en 99/89 et noir en 10/99), cest quils traduisent lintensit des principaux changements durant la priode Dc. 1999 - Mars 1989.

En revanche, les rouge et magenta (soit: blanc 10/99 et gris moyen 89/75) montrent les changements majeurs mais sur la totalit de la priode, 1975-2010.

Ces oprations algbriques sur les NDVI confirment limpact graduel des travaux humains sur cet environnement, principalement avec lamnagement agricole des valles internes o les agro-industriels ont progressivement dvelopp tout un systme dirrigation. La dernire figure (c) prouve que non seulement les mas bnficient de larrosage mais galement toutes les plantations darbres fruitiers et de vignes.LIB multidates: un indicateur de ltat du sol et du parcellaire La figure n6a prsente les quatre IB date par date et la figure n6b prsente les diffrences algbriques de IB entre deux dates conscutives

Figure n6a: Le IB date par date

a) 1975b) 1989

c) 1999d) 2010

Figure n6b: les diffrences algbriques de IB entre dates conscutives

a) 1989 - 1975b) 1999-1989

c) 2010 - 1999

Les trois couples de diffrences algbriques de IB entre deux dates conscutivespermettent les interprtations suivantes :

A/ Mars 1989 Nov. 1975;

B/ Dc. 1999 - Mars 1989etC/ Janv. 2010 Dc. 1999

A/ Mars 1989 Nov. 1975 :

L'image est dominepar un gris fonc, rvlant la variation phnologique suivie par la fort sclrophylle en zones de montagne entre le printemps 1975 et la fin de lt 1989. Sur un fond de valle gris clair (stabilit de IB), ressortent des quadrilatres blanc et gris fonc qui dnotent certains changements dans cette priode: au blanc, le remplacement d'une valeur faible dIB en 1975 par une plus forte valeur en 1989, la prparation de futurs terrains ddis lagriculture. Tandis que le gris fonc rsultant de la substitution de valeurs leves dIB (1975) par des valeurs faibles (1989), traduit le passage des sols nus des sols cultivs. En plus de la partie noire au sud de la valle El Yali- San Vicente associe un incendie antrieur, d'autres zones de la mme couleur ont subi altration de vgtation au centre et au nord de la valle.B/ Dc. 1999 - Mars 1989

Le gris moyen affecte principalement les zonesmontagneuses (un IB modr et stable du fait de la faible diffrence phnologique de la fort sclrophylle entre le dbut dcembre- et la fin -mars- de lt austral).

Dans cette priode, les deux valles prsentent des valeurs dIB trs amples (du blanc au noir), teintes inscrites sur de multiples formes gomtriques (cercles, demi-lunes, secteurs, rectangles, trapzodes, etc.), rvlant ainsi de profondes modifications spatiales.

Dans la valle El Yal-San Vicente, le blanc correspond soit des champs circulaires (mas irrigus) soit des rectangles (des chantiers pour l'installationde futurshangarsindustriels destins llevage intensif de volailles et de porcs). Quant lentit blanche, irrgulire, localise sur les premires pentes des collines de la valle, elle symbolise un fait nouveau: la premire tape de la conqute de lespace montagnard destine linstallation de vignes.

Les formes rectangulaires noires de petites tailles et rparties dans le fond plat des valles traduisent des petits bassins de rtention d'eaupour l'irrigationdes terres cultives apparues en 1999. Cependant, bien que ces mmes lments schelonnent tout au long de la valle El Yal-Lo Chacn, on constate de notables disparits.

C/ Janv. 2010 Dc. 1999

Domine par un gris clair, limage rvle une grande stabilit gnrale des IB, lie une certaine similitude saisonnire entre ces deux images (t austral). Par rapport au couple dimages prcdentes, lesprincipaux changementssont localiss au sein des deux valles. Leur diffrentiation peut sapprcier ainsi: les formes circulaires dominent dans El Yal-San Vicente contrairement aux formes rectangulaires propres El Yal-Chacn. la confluence des deux valles, lapparition de nouvelles structures rectangulaires domines par la couleur blanche (passage d'une valeur faible de IB en 1999 par une plus grande valeur en 2010) -de tailles et dorientations multiples- est un indicateur prcieux dune nouvelle tape dans la mise en valeur agricole du territoire.

Au sein des cercles pleins ou en demi-lune, des traits sombres rectilignes symbolisent le passage un systme dirrigation arien utilis pour les champs de mas (irrigation pivot central). Par ailleurs, des formes rectangulaires de petite taille de couleur noir (variation ngative dIB entre les deux dates), dvoilent lapparition derservoirs d'eaupour l'irrigation ou le btailli aux hangars.Procdure identique ralise pour lindice prcdent: les trois images ci-dessus sont runies sur une seule image RVB (Figure n7) afin d'exposer le comportement spatio-temporels de lIB dans lequel chaque couples de diffrences algbriques dIB est reprsent par l'une des couleurs primaires (Rouge: 19992010; Vert: 1989-1999 et Bleu: 1975-1989) et les couleurs secondaires Jaune-Magenta-Cyan- reprsente la stabilit ou instabilit entre ces sous-priodes.Figure n7: Image de synthse du comportement de lIB entre 1975 et 2010 San Pedro de Melipilla

La diversit de couleurs nous indique une grande variation dans l'espace et dans le temps (1975-2010) du degr de brillance des surfaces San Pedro de Melipilla en relation troite avec les conditions mtorologiques de chaque couple de dates.

Les verts clairs retracent soit les secteurs soumis des changements radicaux comme lincendie de 1989 de nouveau feuill en 1999 ou les amnagements culturaux tandis que les verts moyens sont lexpression des sols nus plus apparents en 1989 quen 1999 du fait de la forte scheresse en 1989.

Les bleus dessinent les sols nus donc les premiers amnagements agricoles et leurs rotations culturales- ds la sous-priode 89-75.

LAnalyse par vecteur de changement (AVC)

Si les fusions des NDVI puis des IB a permis de suivre les tapes et les comportements spatio-temporels la mise en valeur du paysage agraire et les changements intervenus, lanalyse par vecteur de changement autorise la quantification des mmes phnomnes.La magnitude du changement

On a dtermin trois niveaux de changements thmatiques correspondent des variations de la couverture vgtale ou de lutilisation du sol: faible, fort et trs fort. Une modification faible exprime les surfaces o la phnologie est relativement stable entre deux dates. Un changement fort traduit le remplacement d'une culture par une autre. Le trs fort changement traduit le remplacement radical dune couverture vgtale par un sol nu ou vice versa.

Ces changements ont aussi un rapport direct avec les demandes en eau sur le site:

Dans le cas des surfaces trs forts changements, ceux-ci sont associs d'importants changements dans la consommation d'eau. L'limination de la vgtation native laissant sa place un sol nu signifie une rduction instantane de la consommation d'eau. Mais, ultrieurement, si ces sols nus sont nouveau transforms en champs cultivs, ils requirent une augmentation de consommation d'eau. Pour les terrains qui prsentent de forts changements, cela concerne de prfrence les zones qui ont t valorises en agriculture et o les demandes d'eau dpendront du type de culture se substituant la prcdente. Contrairement au cas prcdent qui a transform la vgtation indigne en champs cultivs, les espaces prsentant de faibles changements correspondent la simple volution phnologique de la vgtation o la demande hydrique est faible et relativement stable.

Lanalyse des rsultats statistiques (Tableau n3) rvle peu de changement dans les surfaces des diffrentes magnitudes entre les trois sous priodes considres. D'abord, les aires faibles changements sont majoritaires; elles correspondent aux espaces montagnards, soit environ la moiti de la surface du site (entre 240,8 et 257,8km2). Ensuite les surfaces ayant subi de forts changements rassemblent prs d'un tiers du territoire (entre 116,7 et 132,5km2); et enfin, les zones aux changements trs forts totalisent moins de 12% du territoire (entre 47,9 et 50,3km2).

Tableau n3: Surface selon magnitude changement

Magnitude de

changementSous priodes

1975 - 19891989 - 19991999 2010

km2%km2%km2%

faible250,758,7240,856,4257,860,4

fort124,929,3132,531,0116,327,3

trs fort47,911,250,311,849,511,6

ombre/rejet3,30,83,20,83,20,7

TOTAL426,8100,0426,8100,0426,8100,0

La Figure n8 permet dapprcier la dynamique temporelle San Pedro de Melipilla de cette variable ; les sous priodes 1989-1999 et 1999-2012 sont les moments que le site connat sa plus forte mtamorphose, avec les pics des changements produits pour lamnagement agricole des valles.

Figure n8 : volution de la surface selon type de changement (1975 - 2010)

Paralllement, la distribution spatiale des magnitudes de changement est reproduite sur la Figure n9 avec ses trois niveaux. Les changements de haute intensit dessinent le plus souvent des formes gomtriques comme les cercles lis la production du mas ou des quadrilatres, symboles des cultures fruitires et vinicoles.

Figure n9: Distribution spatiale des magnitudes de changement (a) et niveaux de changement (b)

a) Magnitudes de changement b) niveaux de changement

1975 - 1989

1989 - 1999

1999 2010

La direction du changement

Cette deuxime composante de lAVC permet de qualifier le changement entre deux dates conscutives en assignant chaque pixel une valeur catgorique selon la signification thmatique de son dplacement positif ou ngatif dans le temps. Les dimensions de changements qui rsultent des combinaisons de variations des indices NDVI et IB sont exprimes sur le Tableau n4.Tableau n4 : Dimensions qualitatives du changement selon les demandes en ressources en eau

NDVIIBExplicationImpact dans la consommation d'eau

+ + Dveloppement de vgtation verte de forte brillance foliaireAugmentation de la consommation

+ - Transformation d'un sol non productif en sol agricoleAugmentation de la consommation

- - Changement de vgtation ou dveloppement de surfaces non productivesDiminution de la consommation

- + Disparition de la vgtation et dveloppement de surfaces non productivesDiminution de la consommation

+: Augmentation de la valeur de l'indice et -: Diminution de la valeur de l'indice

La classification des changements qui prsentent les indices NDVI et IB dans le temps et en fonction pralablement dfinies est reprsente sur la Figure XXX. (= non comprhensible mme par moi!!!).Figure n10: Les dimensions de changement

1975 - 1989 1989 - 1999

1999 - 2010

IL ME FAUT METTRE DES COULORS !!

Le Tableau n5 expose la surface de chaque couple de changements pour chacune des priodes considres. Ainsi peroit-on de grandes disparits dans la distribution des extensions spatiales selon les sous priodes. Si bien que les aires des quatre couples ont des tendues relativement varies durant toutes les tapes -avec des variations allant de 3,8 395,1km2-. Ces diffrences temporelles peuvent tre examines sur la Figure n11 o on peut dcouvrir des oppositions trs marques: pour 19751989, les aires du couple NDVI + IB sont prdominant sur le site (92,6%; 395,1km2), mais cette surface sera rduite la priode suivante moins de 1% (4,6 km2), tandis que lespace li au couple NDVI- IB+ natteint que 1% (4,2km2) dans la premire tape de l'tude. Par la suite, ce couple se prolonge, atteignant plus de la moiti de l'espace analys.

Tableau n5: Surface selon type de changement (km2)

Type de changementSous priodes

1975 - 19891989 - 19991999 2010

km2%km2%km2%

NDVI + IB + 7,81,84,61,1193,645,4

NDVI + IB - 395,192,63,80,99,42,2

NDVI - IB - 16,43,889,521,05,01,2

NDVI - IB + 4,21,0325,776,3215,650,5

Ombre/rejet3,30,83,20,73,20,7

TOTAL426,8100,0426,8100,0426,8100,0

Sur le plan thmatique, les terrains caractriss par une consommation d'eau accrue (NDVI+IB- et NDVI+IB-) prdominent nettement pour la priode 1975-1989 avec 94% de la surface totale la suite du dveloppement de formations vgtales chlorophylliennes ou de la conversion d'un sol non productif en sol agricole. Ce scnario a chang de faon spectaculaire dans les tapes ultrieures: les terrains qui prsentaient une diminution de la consommation d'eau lie un changement de vgtation ou au dveloppement de surfaces non productives, prdominent fortement sur San Pedro de Melipilla en 1989-1999. Quoique pour lultime priode, on voit que le territoire analys est manifestement divis en deux parties pratiquement gales : une part o la consommation d'eau est rduite car attache la disparition de la vgtation et aux dveloppements de surfaces non productives ; et l'autre portion inhrente laugmentation de la consommation deau par progression de la vgtation chlorophyllienne.

Figure n11: Surface selon type de changement (km2)

CONCLUSIONS

Les groupes sociaux occupant l'espace rural de la rgion mtropolitaine de Santiago du Chili ont faonn leur territoire de manires varies pour les rendre productifs. Leurs diffrences tiennent des expressions spatiales particulires mais aussi diffrentes dynamiques temporelles qui se sont tales sur les trente dernires annes. Ils ont fait de la Rgion Mtropolitaine (RM) une mosaque de territoires aux dynamiques environnementales multiples en fonction de la disponibilit des ressources hydriques locales. Le site de San Pedro de Melipilla, un des milieux caractriss par le manque deau de la RM, accueille des espaces graduellement transforms travers l'exploitation de nappes souterraines et par l'utilisation de l'irrigation technicise. Ce sont en outre des aires o prdominent les cultures de haute rentabilit (vignes, fruitiers et mas) et o les investissements productifs des acteurs privs sont vite amortis.Parmi le vaste territoire de la RM, cest San Pedro de Melipilla que nous trouvons le meilleur cas illustrant des transformations spatio-temporelles radicales travers une exploitation tous azimuts des eaux souterraines. La mthodologie embote de traitements et danalyse des images satellitales sur une trentaine dannes via la cration dindex, du couplage de donnes multidates et lAVCa permis de mettre en valeur, de cartographier et de quantifier toute une srie de dynamiques spatiales et de les actualiser sur une longue priode. Grce cette mthodologie un rapport troit entre dynamiques spatiales et usage de leau a pu tre expos tout en prcisant les tapes graduelles de la mise en valeur agraires.Ainsi en est-il des terrains plats abandonns au matorral en 1975 accapars puis transforms vers la fin des annes 80 en nombre de champs cultivs. partir de 1999, d'importants secteurs productifs de vignes, darbres fruitiersvoient le jour; le tout grce l'extraction intensive de l'eau depuis les nappes phratiques et par une utilisation de technologies d'irrigation trs efficaces.

La priode Mars 1989 Dc. 1999 sindividualise particulirement car elle prsente des caractristiques diffrentes des autres. Au cours de cette priode les surfaces associes une rduction de la consommation d'eau se sont dveloppes, ce qui peut sexpliquer par la transition entre deux modalits diffrentes de consommation de leau: dune agriculture faible emprise spatiale et faible demande en eau, on est pass une agriculture caractre industriel avec forte extension spatiale et grande consommation d'eau.

Mais comme pour les autres sites mis en valeur dans la RM, celui de San Pedro de Melipilla n'a pas t exempt de problmes environnementaux et sociaux. Les petits agriculteurs et les habitants des localits rurales ont souffert de la diminution du niveau de l'eau des puits qu'ils utilisent pour leurs activits agricoles et pour leur approvisionnement en eau potable. Cette preuve a concid avec l'intensification de lactivit agricole partir de 1999 ralise par les agro-industriels installs, lesquels disposent de ressources financires et technologiques suffisantes pour extraire toute l'eau dsire sans prter attention laltration de la charge naturelle des aquifres et, par consquent, la baisse graduelle des niveaux phratiques. La question dvoile travers cette analyse par traitement dimages satellitales autorise quelques interrogations sur labsence de l'tat, de son rle, comme des instruments de gestion de l'eau dans une situation environnementale si extrme: un systme de gestion sgrgatif entre activits agricoles et entre habitants des localits? Une crise de la ressource aquifre mal partage qui marque de futures chances: capacit ou incapacit s'adapter; voire la disparition des moins prpars ou des moins puissants? La dimension conomique simposera-t-elle sur la dimension sociale face une et une seule ressource on ne peut plus vitale ?Leur emprise sur les ressources aquifres modifie les charges d'eau souterraines et, consquemment, diminue le niveau des nappes en concurrenant les extractions deau pompes depuis les puits moins profonds et qui appartiennent aux petits agriculteurs Ces agriculteurs doivent ainsi faire face la diminution du niveau des puits, considrant limpact ngatif sur leur conomie: diminution de la valeur marchande des parcelles, impossibilit de dvelopper de nouvelles activits agricoles qui sollicitent de leau, diminution de l'levage (bovin et ovin) qui correspondent une sorte dinvestissements de leur pargne; difficult pour cultiver des lgumes (autoconsommation) en ne disposant pas de leau suffisante pour les irriguer. De tels problmes affectent l'conomie familiale et provoquent une transformation daffectation de terres, favorisant la vente de terrains pour une utilisation non agricole (hangars, logements, quipement, etc.).

San Pedro de Melipilla est vraiment un cas dcole o la tldtection permet dtablir un diagnostic environnemental au cours du temps et soulever des questions brlantes quant au futur de la ressource en eau et des problmes conomiques et sociaux affrentes.BIBLIOGRAPHIE A voirA terminer

Tu pourraiscomplter le nombre de pages total (livre) ou les pages considres et complterMoi jai revu galement la forme pour la standardiser ainsi: quen dis tu? Faut-il les classer? si oui sous quelle forme: alphabtique? chronologique? (je prfre alphabtique et toi? ou et la Revue? )

J.V. Fernndez, : Proposicin de un plan de manejo integral de la cuenca hidrogrfica del Estero Yali, V y Regin Metropolitana ; Tesis Ingeniero Forestal, Ciencias Silvoagropecuarias, Universidad Mayor, Chile, 2004. APR Ingeniera SA : Evaluacin de recursos hdricos subterrneos cuenca del Estero Yali: informe final, Private Report, 2000.

Auteur ? Geometra Ltda : Evaluacin hidrolgica e hidrogeolgica en la cuenca del estero El Yali ; Private Report, 1995.

Wedderburn-Bisshop, G., Walls, J., Senerath, U.G. and Stewart, A.J. : A methodology for mapping change in woody landcover in Queensland from 1999 to 2001 using Landsat ETM+. Proceedings of the 11th Australasian Remote Sensing and Photogrammetry Conference, Brisbane, Australia, September 2002.

Baret, F., Guyot, G., Begue, A., Maurel, P. : Complemenary of middle-infiared with visible and near-inhed reflectance for monitoring wheat canopies. Remote Sensing of Environment, N 26, pp. 213-225. 1988.Estornell J., Ruiz L.A : Anlisis metodolgico para la deteccin de cambios urbanos en la ciudad de Valencia. Revista de Teledeteccin N22. pp. 55-66. 2004.

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Lillesand, T., Kiefer R. : Remote Sensing and Image Interpretation. John Wiley & Sons, Inc., New York, Chichester, Brisbane, Toronto, Singapore. 1994.Pour viter des reproches futurs je pense que :

Il manque encore biblio sur le traitement dimages tel que nous lavons expos ne crois tu pas ?

Il manque aussi sur lenvironnement San Pedro (ou comparable?) et sur pb de leau, ne crois tu pas?

Inventorier et reprendre toutes les citations ds le texte et mettre la vraie biblio correspondantes:(Gajardo 1994, Luebert y Pliscoff 2006)Wedderburn-Bisshop et al. 2002 ou des 0,5 de Khorram et al (1999) et Jensen (1996)(Malila, W. A., 1980; Nackaerts, K. et al., 2003, CHUVIECO)(Corgne, S., 2004; Michalek, J. L. et al., 1993; Snchez, F. et Yool, S., 2007; Virag, L. A. et E., C. J., 1987).25

_1334024585.unknown

_1334024586.unknown