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Clinic Mag N° 3 - trimestriel - Janvier 2016 <Liens d'intersection multiples> <Liens d'intersection multiples> Mag en collaboration avec l’ACFF et BFC Partageons nos connaissances et nos expériences. Une page se tourne... Belgian Football Coaches

Clinic Mag #3 - Janvier 2016

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Magazine de l'entraîneur de football francophone. En collaboration avec l'ACFF et BFC.

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Clinic Mag N° 3 - trimestriel - Janvier 2016

<Liens d'intersection multiples><Liens d'intersection multiples>

Magen collaboration avec l’ACFF et BFC

Partageons nos connaissances et nos expériences.

Une page se tourne...

B e l g i a n F o o t b a l l C o a c h e s

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Sommaire

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12: Sports amateurs: dehors, les parents!

4 Editorial: Mariage de raison par passion 7 ACFF: Formation et recyclage 10 DOSSIER: Le club sportif et les parents: Une relation complexe

21 HUMOUR: Le football n’est plus ce qu’il est... 22 L’IMAGE DE LA PLANETE FOOT 24 L’INTERVIEW: Emilie Vanardois, la lady de l’USGTH 27 SANTE: Prévention des blessures 28 FAIR-PLAY: Suspendu pour un comportement fair-play !

16: Fédérer les parents dans un projet fair-play

Bonne

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Editorial

Chers lecteurs, en ce 1er janvier, permettez-nous tout d’abord de vous présenter nos meilleurs vœux pour cette année 2016 qui s’annonce particulièrement entreprenante de notre côté.

Le mois dernier, Clinic a franchi une étape importante dans son évolution. En effet, à l’initiative de l’ACFF, nous avons procédé à une fusion avec l’association nationale des entraineurs, Belgian Football Coaches (BFC). Impensable il y a quelques mois encore !

Pourquoi ce mariage entre BFC, d’une part, et Clinic, d’autre part ? Pour vous, simplement. De-puis longtemps, vous étiez nombreux à émettre le souhait de voir naître une association d’entraî-neurs. Or, cette association existait déjà en la personne de BFC. A quoi bon, dès lors, servirait-il de créer une nouvelle entité qui ferait double-emploi ? L’union fait la force comme on dit chez nous.

Directement, l’idée d’intégrer BFC afin de redynamiser cette structure reconnue par l’Union belge et l’UEFA nous a enthousiasmés. Il s’agit pour nous d’une incroyable reconnaissance quant au travail effectué ces derniers mois afin de répondre à vos attentes. BFC Wallonie, l’aile fran-cophone, œuvrera dans le même but, à savoir vous offrir une formation continue de qualité et variée. Cerise sur le gâteau, ces recyclages vous fourniront les points dont vous avez besoin ce qui n’était évidemment pas possible avec Clinic.

Cette fusion ne fût pas un chemin facile, mais les violons se sont accordés de part et d’autre afin de parvenir à un accord qui, nous en sommes sûrs, augure de belles choses. Désormais, nous de-vons nous mettre au travail. Celui-ci ne pourra se faire que main dans la main en faisant preuve d’une confiance mutuelle irréprochable. Nous sommes convaincus que cette aventure se fera sereinement.

Dans sa nouvelle structure, BFC Wallonie sera chapeautée par un coordinateur régional en la per-sonne de Rudi Rulli. Chaque province aura ses coordinateurs provinciaux qui seront le relais du coordinateur régional tandis que José Huynen fera le lien entre BFC Wallonie et BFC national. Ce nouvel organigramme doit permettre d’avoir les coudées plus franches pour bouger et organiser des activités diverses et variées.

Pour autant que vous soyez diplômés, nous vous invitons grandement à devenir membre de BFC. Si, en revanche, vous ne disposez pas au moins du brevet C, rassurez-vous, certaines acti-vités resteront ouvertes à tous. Nous ne désirons pas mettre de côté ceux qui, pour une raison ou une autre, ne sont pas (encore) diplômés. Notre but est aussi de vous donner le goût de la forma-tion et de vous inciter à passer ces brevets qui ne pourront être qu’une source d’enrichissement pour vous mais aussi, et surtout, pour vos joueurs afin de les aider à progresser le plus possible.

Il nous reste à vous souhaiter une bonne lecture de ce premier numéro de l’année. Que celle-ci vous soit utile au maximum.

Mariage de raison par passion !

par Julien Denoël.

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NO COMMENT

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N’HESITEz paS a ENTRER pOUR SUIVRE LES COURS D’EN-TRaINEUR...

ACFF: FORMATION ET RECYCLAGE

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SE FORMER POUR FORMER

Inscription Brevet C - Animateur Janvier 2016

L’Animateur brevet C anime des parties de séance pour des jeunes U6-U9 dans un contexte non compétitif en appliquant différentes formes du jeu adaptées aux enfants et conçues pour apporter à chacun un maximum de fun. Le candidat prépare des parties de session de football, les dispense et les évalue. Cliquez ci-dessous pour plus d’informations et vous inscrire.

MSi - Brevet B Janvier 2016

Suite à la réforme des formations de cadres initiée en 2013, ce brevet constitue la deu-xième étape de la formation de Moniteur Sportif Initiateur (MSi).

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Gardiens de but niveau 1 - 1er semestre 2016

Condition d’admission : être en possession de l’animateur - brevet C délivré par l’ACFF.

L’objectif de ce premier niveau est de pouvoir offrir une formation de football générale aux jeunes gardiens de but aux niveaux de leurs qualités spécifiques individuelles et de leur fonctionnement comme partenaire dans l’équipe.

Gardiens de but niveau 2 - 2e semestre 2016

Cette formation n’est accessible qu’aux candidats ayant accompli la formation Entraîneur des gardiens de but de niveau 1.

L’objectif de cette formation est de développer les compétences permettant d’offrir un en-traînement pour des gardiens de but adultes, en développant leurs qualités individuelles

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Journée de l’entraîneur - 9 janvier 2016

Chaque entraîneur titulaire d’un diplôme reconnu par l’UEFA est régulièrement invité à se recycler afin qu’il puisse faire preuve de compétences actualisées. Seuls les entraî-neurs ayant suivi un recyclage reconnu par l’URBSFA sont en mesure d’obtenir leur licence.

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Journée de l’Entraîneur très enrichissante le samedi 19 décembre 2015 à Mons où était rassemblé une cinquantaine de participants sur le thème des nouvelles tendances dans le football à partir d’une analyse du championnat du monde des U17...

Quel sera le football de demain ? Comment intégrer ses nouveaux aspects dans notre for-mation de jeunes à tous les niveaux ?

Si vous n’avez pu y participer.... Rendez-vous le samedi 9 janvier 2016 au CP à Rocourt pour débuter l’année avec des nouvelles résolutions footballistiques.

Informations sur la journée et inscriptions:

S’ENTRAINER, POUR ENTRAINER

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DOSSIER

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Le club sportif et les parents: Une relation complexe

• Faut-il éloigner les parents des ter-rains de football?

• Au contraire, faut-il développer un partenariat avec eux ?

• Comment réduire les troubles parfois provoqués par les parents ?

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Sports amateurs: dehors, les parents!

- L’expérience canadienne -

ISABELLE ABUDET La Presse

DOSSIER: LE CLUB SPORTIF ET LES PARENTS

« Paaaasse! » « Fonce au filet! Tire! » Hyper impliqués, de nombreux pa-rents se font entendre haut et fort dans les gradins et en bordure du terrain de jeu. Tant et si bien que des équipes, tous sports confondus, demandent aux adultes de se tenir à l’écart, pendant les entraînements. C’est le cas notamment de la préacadémie de l’Impact, au soc-cer. Et s’il s’agissait là du secret de la réussite dans le sport?

Présents, mais pas trop

Un venteux lundi de mai, un peu passé 18 h, quelques parents observent, de loin, l’entraînement de jeunes joueurs

de la préacadémie de l’Impact. Le groupe d’adultes est retranché derrière un muret de béton. Impossible pour eux de parler aux en-fants. «Notre fils est là-bas, au fond. C’est ce-lui qui a beaucoup de cheveux. Vous voyez? »

Au bout de longues secondes à balayer le groupe du regard, on distingue avec peine Noah, 9 ans, membre de l’équipe U10 de la préacadémie. Le garçon s’amuse seul avec son entraîneur et ses coéquipiers.

Et c’est très bien ainsi, en conviennent ses parents, Félicia Amilcar et Stephan Leduc. « C’est plus sain comme ça », constate M. Leduc.

Avec humour et franchise, le couple fait remar-quer qu’il est parfois difficile pour les parents, et pour eux aussi, de se détacher des perfor-mances sportives de leur jeune athlète. Surtout s’il fait preuve d’un grand talent. Noah joue au hockey élite toute l’année, en plus d’être l’un des rares joueurs sélectionnés à la préacadémie de l’Impact. Le sport, toute la famille en mange.

« Oh, on sait, pas à pas, ce qu’il devrait faire, et parfois, on voudrait le faire à sa place!, lance Félicia en riant. En étant tenus un peu à l’écart, le détachement s’impose. Le réflexe est encore là, de lui dire ce qu’il devrait faire... Mais on apprend à se contrôler! ». C’est en par-tie l’objectif que poursuit l’Impact en deman-dant aux parents de laisser les jeunes joueurs, dès 8 ans, aux bons soins des entraîneurs.

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« Imaginez que l’entraîneur veut pratiquer la passe courte et qu’il y a des parents sur le bord du terrain, poursuit-il. Un jeune es-saie de passer le ballon comme son entraî-neur a dit, mais il rate son coup. Le parent va dire alors «passe plus loin!». Mais ce n’était pas ça, l’exercice! Le petit va alors se deman-der qui écouter. Il faut éviter les distractions si on veut que le jeune progresse et les pa-rents, à l’entraînement, c’est une distraction. »

Autonomie... et succès

À l’ombre du Stade olympique, Joséfine Lindfelt observe elle aussi, de loin, ses jumeaux, Joaquim et Rafaël, lancer un ballon dans les airs, et le rattraper. L’entraînement prendra fin dans quelques minutes et malgré qu’ils n’aient que 8 ans, ils seront responsables de rassem-bler eux-mêmes tous leurs effets personnels.

« Ils ont tellement plus d’autonomie! Ils doivent penser à leurs affaires. Ils n’ont pas le choix: je ne suis pas là pour ra-masser à leur place sur le terrain! »

Cet apprentissage pourrait les mener loin, es-time l’Impact. « Par expérience, on sait que ceux qui auront le plus de chances de réus-sir seront ceux qui auront appris à être auto-nomes plus jeunes, lance M. Eullaffroy dès le départ. Et pourquoi? Parce que ce sont des jeunes qui prennent des initiatives. »

Une attitude essentielle, soutient-il, pour que le jeune progresse. Mais pour obtenir un tel déta-chement des parents, le directeur et ses entraî-neurs doivent énoncer clairement leurs objectifs dès le départ et assurer une bonne communica-tion toute la saison. Depuis le début du pro-gramme, l’académie n’a perdu qu’un joueur dont les parents voulaient à tout prix assister aux entraînements. Plus sensibles aux bénéfices du lâcher-prise, Félicia et Stephan estiment que leur vision du hockey aussi a changé, même si les parents y sont très, très présents.

«Il faut faire comprendre aux parents que leur enfant ne réussira pas sans

eux, mais il faut aussi leur faire com-prendre que les parents c’est une source

d’échec pour les enfants.»

Il suffit d’apprendre à faire confiance aux en-traîneurs, soutient Stephan. « Moi un des mo-ments décisifs dans ma vision du sport, ça été une conversation avec un de ses entraîneurs de hockey. Je trouvais que Noah ne travaillait pas et je trouvais parfois ça dur de le regarder, parce que je savais qu’il était capable de faire mieux. J’en ai parlé avec son entraîneur. Je voulais savoir quoi faire pour l’aider. Et l’en-traîneur m’a répondu que la meilleure chose que je pouvais faire pour l’aider, c’était de le laisser tranquille. Il m’a dit de ne pas le stres-ser, de ne pas casser son fun. Deux semaines plus tard, il a recommencé à bien jouer! »

Présence cruciale

Donner plus d’autonomie aux enfants, bien sûr, mais pas aveuglément. Et surtout, jamais sans assurer une présence constante, assure le père de Noah. « On est vraiment impliqués quand même! On est là pour le soutenir, mais sans trop en faire. Il va bientôt avoir à faire un choix entre le hockey et le soccer et on va lui laisser ce choix. On est des éléments de soutien, non? »

Séverine Tamborero, directrice du développe-ment des 10 ans et moins et des clubs de haute performance chez Tennis Canada, et coauteur du livre La performance... à quel prix?, soutient que cette présence est essentielle: « Le parent fait partie intégrante du développement du jeune et nous, comme entraîneurs, on ne peut plus se permettre de dire ‘’ je suis le coach, je suis l’en-tité suprême et vous devez avoir confiance ‘’. »

Philippe Eullaffroy croit que les parents de-vraient avoir deux préoccupations: « L’en-fant est-il heureux? Est-ce qu’il progresse? S’il est heureux et qu’il progresse, il est dans un bon environnement. Tout va bien aller... »

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Un modèle exportable? Au total, le programme de développement de l’Impact n’accepte, bon an mal an, que 200 joueurs. Comment exporter un modèle où la communication et la confiance règnent dans une plus grande association, gérée par des parents bénévoles? Philippe Eullaffroy en convient: la mission est difficile. Il conseille

aux entraîneurs de communiquer très claire-ment leurs objectifs dès le début de la saison et d’y revenir de temps à autre. « Par exemple, comme entraîneur, il faut se demander quelles sont les valeurs que l’ont veut transmettre à des enfants de 10 ans. Si c’est de gagner le tour-noi de Granby au mois d’août, eh bien ça ne marchera pas. Progression: 0. Plaisir: 0. Bilan à la fin de l’année: 0. Mais peut-être avec une mé-daille d’or autour du cou. Tu as des entraîneurs comme ça, et ils font fausse route. » Il ajoute que l’important est que les parents et les entraî-neurs développent une relation de confiance.

Quels conseils pour les parents ?

1. Encouragez vos enfants et accordez la priorité à leur sport. 2. Donnez le bon exemple : pratiquez du sport.3. Ne les forcez pas à réaliser vos rêves.4. Créez des expériences positives. Sou-tenez-les avec vos encouragements.5. Aidez vos enfants à prendre confiance.6. Laissez vos enfants pratiquer du sport à leur niveau. Aidez-les à définir des objectifs réalistes.7. Insistez sur le plaisir et évitez la pression des résultats. Expliquez à vos enfants que le sport est beaucoup plus que simplement «gagner ou perdre». Il y a en-core la santé, l’amitié, l’endurance, l’au-dace, la collaboration, etc.….8. Montrez-leur que l’effort du groupe est aussi important que la victoire.9. Applaudissez le bon jeu de vos en-fants ainsi que celui de l’adversaire.10. Soyez aimables vis-à-vis des autres parents, délégués,….11. Gardez l’esprit positif, également après une défaite. N’humiliez jamais per-sonne et ne criez jamais.12. Ne mettez jamais l’arbitre en cause en public. 13. Montrez votre appréciation pour l’entraîneur.14. Laissez vos enfants s’épanouir par le jeu.15. Créez un équilibre entre les exigences sportives et les besoins familiaux et sco-laires.16. Aidez vos enfants à développer un style de vie sain et équilibré.17. Ici aussi, montrez le bon exemple.18. Les échecs sportifs ne sont jamais des échecs personnels.19. Les parents et les supporters peuvent encourager leur équipe mais ils ne se mêle-ront jamais du jeu.20. Lors des matchs d’enfants, essayer de ne pas fumer dans la buvette, faites le à l’extérieur.

DOSSIER: LE CLUB SPORTIF ET LES PARENTS

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Fédérer les parents dans un projet fair-play...

Et chez nous ?

Un projet pilote baptisé «Parents fair-play» a été lancé mercredi 23 septembre 2015, à l’initia-tive du ministre des sports de la Fédération Wallonie-Bruxelles, René Collin, afin de promou-voir le fair-play autour des terrains de football. Le lancement a eu lieu dans les installations de la Royale Jeunesse Sportive Habaysienne, à Habay-La-Vieille (province de Luxembourg). Ce club est l’un des 21 participants au projet pilote.

Cet éloignement résout-t-il le problème de fond des comportements violents ? Non ! Raison pour laquelle, chez nous, le Ministre Collin a opté de res-ponsabiliser les acteurs des clubs et les parents en particulier sur la problématique de la violence ver-

bale et physique autour des terrains de football et de susciter un climat fair-play dans les clubs avec le projet des «Parents fair-play».

Des clubs pilotes... Et après?

21 clubs répartis dans les cinq pro-vinces de Wallonie ont pris part à ce projet pilote. Les clubs participants

s’engageront à promouvoir le respect de tous les ac-teurs (adversaires, coéquipiers, arbitres, parents…) en construisant une « charte fair-play » propre au club et en désignant un «Référent vivons Sport». Il faut savoir que le projet sera étendu à l’ensemble des 680 clubs de l’ACFF dès la saison 2016-2017.

La montée en puissance de l’agressivi-té lors de rencontres sportives interpelle.Pourtant, s’il existe de nombreuses

mesures préventives pour empêcher laviolence lors de manifestations sportives na-tionales, les clubs régionaux oùévoluent les juniors restent souvent dé-pourvus face à l’agressivité grandissantedes jeunes sportifs et au com-portement parental excessif.Trop souvent les entraîneurs se voient obligés de justifier leurs décisions auprèsde parents mécontents, d’endosser le rôle de préfet de discipline au détrimentdu jeu lui-même. Maintenant, il ne faut pas non plus les rendre responsables de tous les comporte-ments antisportifs sur et aux abords des ter-rains car tous les acteurs ont une part de res-ponsabilité dans cette problématique. Alors que faire ? Les interdire de stade, comme le préco-nise le Canada, ou les éloigner d’une vingtaine de mètres comme aux pays-bas ?

DOSSIER: LE CLUB SPORTIF ET LES PARENTSDOSSIER: LE CLUB SPORTIF ET LES PARENTS

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DOSSIER: LE CLUB SPORTIF ET LES PARENTS

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Cet éloignement résout-t-il le problème de fond des comportements violents ? Non ! Raison pour laquelle, chez nous, le Ministre Collin a opté de res-ponsabiliser les acteurs des clubs et les parents en particulier sur la problématique de la violence ver-

bale et physique autour des terrains de football et de susciter un climat fair-play dans les clubs avec le projet des «Parents fair-play».

Des clubs pilotes... Et après?

21 clubs répartis dans les cinq pro-vinces de Wallonie ont pris part à ce projet pilote. Les clubs participants

s’engageront à promouvoir le respect de tous les ac-teurs (adversaires, coéquipiers, arbitres, parents…) en construisant une « charte fair-play » propre au club et en désignant un «Référent vivons Sport». Il faut savoir que le projet sera étendu à l’ensemble des 680 clubs de l’ACFF dès la saison 2016-2017.

Le projet «Parents fair-play»

Le projet est piloté par Thomas Chatelle, ancien joueur professionnel, assisté de deux psychologues de l’Université de Liège et en collaboration avec l’Association des Clubs Francophones de Football (ACFF) et l’Association interfédérale du sport fran-cophone (AISF).

Un « Référent Vivons Sport » par club supervise le projet et a pour but d’entretenir un climat fair-play dans le club. Une plateforme d’échanges a été créée pour ces référents. Tout au long de la saison, un suivi est assuré par les responsables du projet.

L’une des missions du «Référent vivons sport» est de sensibiliser les parents de chaque équipe de son club afin que l’un d’entre eux devienne un «Parents fair-play» qui jouera un rôle d’exemple et de conci-liateur autour du terrain.

Des supports visuels

Chaque club a reçu des supports visuels:

• Polos et vestes coupe-vent pour les « Parents fair-play »• 1 panneau à installer à l’entrée des terrains des jeunes• Fiches explicatives du projet à afficher dans les couloirs du club avec la charte• Flyers à distribuer aux acteurs du club Le témoignage d’un référent

Fredéric Van Delft. Référent Vivons Sport RJ Habaysienne

«L’expérience est superbe, les parents ré-pondent bien au projet et leur curiosité a fa-cilité le travail des parents fairplay. J’ai 10 parents, un par équipe, de diablotins aux juniors. Les clubs visiteurs sont demandeurs et souhaitent savoir que faire eux-mêmes pour se lancer dans le projet, et préparer leur club avant que cela ne devienne obligatoire. Le contact avec les gens et les clubs semble plus facile, les parents sont également de-mandeurs et apprécient le projet. Le contact joueurs-arbitre semble aussi plus relax et les conflits semblent se résorber et s’éteindre plus vite. Donc pour moi le projet est fort bé-néfique.»

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DOSSIER: LE CLUB SPORTIF ET LES PARENTS

Le sentiment de Thomas Chatelle

Mes premiers contacts avec les clubs pilotes et leurs référents m’ont fait prendre conscience de l’attente des

clubs dans ce domaine. La violence au bord des terrains de foot est un fléau auquel il faut s’attaquer avec tous les acteurs d’un club de football, en commençant par ceux qui sont sensés donner l’exemple : les parents. La motivation et le dévouement des « Réfé-rents Vivons Sport » m’ont tout de suite ras-suré et encouragé à développer ce projet.La collaboration avec Jean-Louis Losfeld de l’ACFF , Sylvie Medaerts et Elodie Remy de L’AISF et les 2 psychologues Tiber Manfre-dini et Cédric Danse a tout de suite été un succès. Enfin, les parents rencontrés dans les clubs me donnent chaque fois le sentiment qu’ils ont envie de faire bouger les choses en mon-trant l’exemple et en étant les premiers ac-teurs de ce projet. Je suis impatient de connaître la suite de cette histoire en sachant que tout est fait pour que ce projet soit consistant mais aussi à l’écoute puisque nous n’en sommes encore qu’au dé-but et qu’il s’agit de quelque chose de tout à fait nouveau…

La suite, c’est une conférence pour les 160 « Parents fair-play » et 21 « Référents Vivons Sport » le 27 février 2016 à Charleroi sur le thème de la maîtrise des émotions…Cette saison pilote se clôturera enfin par la première édition du tournoi « We are fair-play » le 15 mai 2016 au RJ Wavre !

«Le souhait du Ministre pour ce projet en 2016 est que les 21 clubs pilotes montrent que « Parents » rime toujours avec « fair-play» et qu’ être un « Pa-rent fair-play » devienne une fierté.»

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Bruno Petit Coordinateur Jeunes Ecole des Jeunes de Fléron

«Je pense que les parents doivent être pour nous “Par-tenaires de notre saison” tout en restant à leur place... Chacun son rôle.

A l’Ejf, nous avons fait une réunion de parents dans le courant du mois de juin pendant laquelle leur ont été expliqué plusieurs points qui sont écrits dans un livret qu’ils reçoivent en fin de réunion:-organigramme de la saison suivante

-Présentation des différentes personnes qui s’occuperont de leurs enfants durant la saison (coordinateurs, entraineurs,secrétariat, inten-dance)-prix des cotisations-programme de reprise-charte entraineurs, charte joueurs Les parents doivent donc nous rendre une charte signée pour le début de saison et doivent tenter de la respecterNous demandons donc aux parents de rester à leur place.ET j’ai rappelé qu’ils étaient nos Partenaires»

Fabrice Jouniaux Coordinateur Jeunes WSAC Wangenies

«Si nous sommes tous d’accord d’affirmer que chaque enfant est unique et nécessite une pédago-gie différente, il en va de même concernant les pa-rents. Pour nous, la relation parents-club est très importante, alors bien sûr, on ne peut plaire à tout le monde, il y aura toujours des insatisfaits, mais à partir du moment où nous gagnons la confiance des parents, nous travaillons sereinement.

Cela commence en début de saison. Il faut organi-ser une réunion avec les parents où on leur expose clairement les lignes de conduite du club, les objec-tifs à réaliser avec nos jeunes et notre vision de la formation. Il est également important de parler et d’afficher dans la buvette et dans les vestiaires nos différentes chartes (des parents, du fair-play et du joueur). Les enfants, les parents, les formateurs et les dirigeants doivent bien sûr s’y tenir. Il faut aus-si dialoguer énormément, et se montrer disponible après les séances ; un parent qui reste sur des inter-rogations, peut mal interpréter les choses… Nous ne sommes évidemment pas à l’abri de « cas difficiles », il y en a et y en aura toujours… avec ces personnes, il faut parfois se montrer intransigeant car le dia-logue a ses limites.

Eric Maburny Coordinateur Jeunes RCS NIVELLOIS

«J’insisterai essentiellement sur l’importance de la communication qui m’a souvent permis d’éteindre de nombreux débuts d’incendies, trop souvent bou-tés par des «ragots de comptoirs».

En ce qui concerne mon expérience actuelle en tant que coordinateur de jeunes, le contact avec les pa-rents est plus complexe et la communication prend une toute autre dimension car si le football est un sport collectif, il n’en va pas de même pour les parents. Certains d’entre eux émettent des théories et tiennent de grands discours sur les méthodes à ap-pliquer pour les autres mais dès qu’il s’agit de leur enfant … C’est là que je dois mettre des gants, né-gocier et faire comprendre que les règles (de vie, du club, du sport) sont les mêmes pour tous. Abnégation, communication et tolérance sont selon moi les mots clés pour une saine collaboration avec les parents.»

L’avis des coordinateurs sur les relations entre le club et les parents

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Préparons ensemble la nouvelle saison…

Stéphane Toussaint Représentant Jartazi (Liège/Luxembourg)

gsm. 0498/32.77.42

[email protected]

Je me déplace dès la nouvelle année en club (en province de Liège et Luxembourg uniquement) et vous explique en détail les conditions de collaboration avec notre société, ainsi que les possibilités de sponsoring.

Facturation en direct de l’usine, sans intermédiaire, aux meilleures conditions du marché. Service professionnel et personnalisé. Unité de sublimation pour tenues personnalisées. N’hésitez pas à prendre rendez-vous dès maintenant.

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HUMOUR: LEFRED - THOURON «Le Football n’est plus ce qu’il est...»

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L’IMAGE DE LA PLANETE FOOT

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L’INTERVIEW

Emilie Vanardois, la lady de L’Union Saint Ghislain Tertre Hautrage

Pouvez-vous nous présenter votre club ?

Le club de l'USGTH est issu de la fusion des Clubs de l'entité : RFC Hautrage, Tertre et Saint-Ghislain. Il compte 2 implantations

à Tertre et Saint-Ghislain pour un total de 5 ter-rains dont un terrain synthétique. Le club compte maintenant une section fémi-nine et une section masculine, et ce depuis deux saisons. Cette section féminine est arrivée suite à la cession de la RAEC MONS en 2014 qui avait lui-même profité de la cession de la section fé-minine de RUS Beloeil en 2012, pour des raisons d’infrastructures et financières. Le club compte à l'heure actuelle: 450 Jeunes des catégories U6 à U21. Du côté des garçons, le club compte 450 jeunes (de U6 à U21) et deux équipes Premières (P1 et P3). Pour les filles, le club a 75 af-filiées réparties en une équipe de U13 (25 joueuses) et deux équipes premières nationales D1 et D3 (50 joueuses). L’école des jeunes est décomposée comme suit: la pré-formation (5 c/ 5), la formation (8 c/ 8) sous la houlette de Cataldo Zitolo et la post-for-mation dirigée par Didier Couvreur. Les U13 filles ont intégré cette structure, qui est chapeau-tée par Fabrice Bassani comme Coordinateur Sportif. C’est Nathalie Deswez qui est responsable de la section féminine, et nous espérons très vite pou-voir créer une deuxième équipe en catégorie U9 et/ou U11 filles.

Pouvez-vous vous présenter et décrire votre parcours sportif ?

J’ai commencé le foot à l’âge de 5 ans avec les garçons à Vaulx et Maubray. Vers l’âge de 12 ans, je suis partie pour 5 saisons à Tournai où un entraineur m’avait proposé d’intégrer une équipe de filles. Par la suite, à 18 ans, j’ai pris la décision de rejoindre le club de Basècles (qui deviendra par la suite Beloeil) qui évo-luait alors en D2. A 23 ans, je suis partie 1 an car j’ai eu la possi-bilité de signer à Zulte-Waregem, où le f a i t

d’être la seule francophone du noyau et celui de jouer le fond de classement de la D 1 m’ont très vite convaincue de retour-ner à Beloeil.Par la suite, nous sommes mon-tées en D1 ce qui a eu pour conséquence d’attirer l’atten-tion du club de Mons. On a donc quitté nos infrastructures pour jouer sous les couleurs du RAEC. Mais, la mauvaise pos-ture financière du club de Mons

en 2014 a amené le président à sacrifier son équipe féminine. De ce fait, nous avons trouvé un arrangement avec le club de Saint-Ghislain-Tertre-Hautrage, où nous évoluons encore au-jourd’hui. Quelle fonction occupez-vous dans le club ? Quelle est votre vision du foot en général et plus particulièrement du foot féminin ?

J’occupe la fonction de capitaine de la division 1 des ladies depuis maintenant plus de 10 ans et depuis cette année, je suis

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Le CV d’Emilie

En tant que joueuse:

Dès 5ans: Vaulx et Maubray1996-2001 - Tournai2001 - 2005 - D2 Nationale RUS Beloeil2005-2006 - D.Zulte V.V - D1 Nationale2006-2012 - RUS Beleoil - D2 Nationale2012-2014 - RAEC Mons - D1 Nationale2014 - à nos jours USGTH - D1 Nationale

En tant que Formateur: 2009-2010: U15 Filles - RUS Beloeil + Stage Pâques 2010-2011: U11 - Union Saint-Ghislain Tertre Hautrage ( USGTH)2011-2012: U13 - U.S.G.T.H2011-2012: U11 - U15 Royal Mouscron-Pé-ruwlez : Stage Pâques.2012-2013: U11 à Tertre2014-2015 U7 R.A.E.C Mons 2015-2016 U8 R.A.Q.M et USGTH U13 Filles + Educateur ACFF Filles. Diplômes: U.R.B.F.S.A - Licence Brevet C 2010U.R.B.F.S.A - Licence Brevet B 2011U.R.B.S.F.A - Licence UEFA B 2012 - Niveau II ADEPS. D.A.E et BEPS

également coach de l'équipe féminine U13 du club. Si je peux dire une chose quant à ma vision du football et plus particulièrement du football féminin, c'est que, lorsque j'ai commencé ce sport, j'aurais aimé découvrir et avoir la possibilité de développer le football d'aujourd'hui... J'entends par là que, si je devais comparer le football que

j’ai connu à mes débuts et le football actuel, les choses ont changé/évolué. En effet, je trouve que les filles désireuses de pratiquer ce sport, à l'heure actuelle, sont chanceuses puisque différentes structures sont mises en place pour les faire progresser au mieux mais également de par le fait que l'on com-mence à reconnaître et à accorder une place au football féminin. Concernant l’accent mis actuelle-ment sur le foot féminin par l’ACFF, pensez-vous que cela va inciter les clubs à créer des sections féminines ?

Il est vrai que les stages organisés par l'AC-FF rencontrent un succès grandissant auprès des jeunes et cela doit forcément avoir des répercussions au niveau des inscriptions dans les différents clubs. Pour certaines, c'est justement l'occasion de s'essayer à ce sport qui les a peut-être toujours attirées mais qui n'osaient pas se lancer. Le fait de se retrou-ver entre filles leur permet, à mon sens, de se sentir plus libérées sur le terrain et d'oser plus facilement.Depuis le début de la saison, j'ai moi-même pu constater ce succès grandissant puisque je suis régulièrement sollicitée par des pa-rents qui souhaitent inscrire leur fille dans notre club et de ce fait le nombre de jeunes joueuses ne fait qu'augmenter. Mais je pense surtout que l'élément clé qui amène cet engouement chez les jeunes filles c'est la médiatisation du football féminin avec notamment la diffusion de la coupe du monde féminine, et le fait que par consé-quent on parle également beaucoup plus de l'équipe nationale féminine belge.

«Pour moi, même si l'on peut déjà relever une évolution très positive du football fémi-nin, je trouve qu'il y a encore des choses à mettre en place. On est seulement dans un processus que se doit d’être poursuivi dans cette voie.»

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L’INTERVIEW

A votre avis, qu’amènera cette politique à long terme ? Pour moi, même si l'on peut déjà relever une évolution très positive du football féminin, je trouve qu'il y a encore des choses à mettre en place. On est seulement dans un processus que se doit d’être poursuivi dans cette voie. A l'heure actuelle, le foot féminin est dominé par la Flandre (on le remarque notamment au sein de notre équipe nationale) et j'aimerais faire valoir davantage le football en Wallonie. J'ai d'ailleurs certain(e)s idées/projets que j'aimerais, si possible, mettre en place mais ceux-ci en sont encore à l'état d'ébauche et en réflexion, je n'ai donc pas encore eu la possibilité de poser tout cela sur papier.

Bonne fin de saison à Emile Vanardois et au club de l’USGTH !

Equipe D1 Nationale de l’USGTHStage ACFF section féminine

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Le « 11+ » est un programme d’échauffement complet qui vise à réduire les blessures chez les footballeuses et footballeurs âgés de 14 ans et plus. Ce site (http://f-marc.com/11plus) vous propose également de consulter en ligne le manuel du « 11+ » et de télécharger divers outils pédagogiques relatifs au programme.

Ce programme a été mis au point par un groupe international d’experts et son efficacité a été prouvée dans le cadre d’une étude scientifique. Les résultats sont formels : les équipes qui effectuent au moins deux fois par semaine les exercices du « 11+ » réduisent de 30 à 50% le nombre de joueurs blessés.

SANTE: PREVENTION DES BLESSURES

Cliquez sur l’image pour télécharger le manuel

Cliquez sur l’image pour télécharger le programme d’échauffement.

Cliquez sur l’image pour télécharger l’affiche récapitulatif des exercices.

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Sanctionner le Fair-Play, c’est tuer (un peu plus) le sport “un délégué suspendu pour s’être interrogé sur les sanctions consécutives à des actes réciproques de fair-play; un règlement de fédération (*1) “interdisant de facto” toutes attitudes de belle sportivité; un corps arbitral fragilisé par le comportement fair-play de joueurs”, c’est en résumé l’histoire (avec un tout petit “h”) vécue dans un championnat de mini-foot mouscronnois et qui appelle d’urgence à commentaire. Que reste t’il du sport lorqu’on lui ôte la complicité entre sportifs de camps opposés, quand le règlement devient plus fort que l’esprit de la compétition, quand le “carton” remplace le geste fair play, quand la sanction aveugle condamne la légitime interrogation de dirigeants ou de sportifs déboussolés ? Veut-on des aires de sport où la “gagne” seule est la finalité; où les violences doivent s’additionner depuis les travées des supporters en passant par les coups tordus sur le terrain, et se complétant maintenant de sanctions “belliqueuses” des arbitres. Souhaite t’on des combats de rue comme ce week-end en P3 luxembourgeoise lors d’un match entre Orgeo-Transinne; veut-on cautionner des mains “affreusement célèbres” à la Thierry Henry ou à la Maradona; espère t’on l’omniprésence de tifos tels “l’exécution de Defour” ou de psueudo supporters en U21 crachant leur haine des supporters et équipe adverse sur une banderole vulgaire et méprisable ? Croit-on réellement que le sport emprunte ainsi les chemins de son déploiement en matière de santé, d’éducation, de valeurs sociales ? Que les “volontaires bénévoles” (j’aime le reforcement de ces 2 vocables) vont continuer à y trouver le goût à donner tellement d’eux même pour ce type de monde du sport qui leur est de plus en plus régulièrement servi ? que des dirigeants vont se recruter à la pelle et des éducateurs-formateurs prêts à accumuler les heures d’entraînement pour produire ces comportements “dérivés” ? Arrêtons là la litanie; on connaît la seule réponse sensée : NON bien sûr.

Suspendu pour un comportement fair-play !

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Alors si l’on veut ensemble asséner que “le fair play est un sport” (*2), forçons les fédérations à revoir leurs règlements à tous les niveaux; ces articles des “codes” qui parlent bien entendu autant du rôle des arbitres que de l’encouragement à un fair play de bon aloi; osons marteler la préseance de cette valeur cardinale de fair-play avant chaque rencontre; dotons chaque club d’un “délégué fair-play” bien formé et médiateur dans l’âme; et puisque les Prix et récompenses sont de saison, faisons en sorte qu’au Gala des Sports qui vient de consacrer De Bruyne, Van Haezebrouck, l’équipe de coupe Davis et Mieke Vervoort (pour n’en citer que quelques uns), en 2016 on fasse honneur au Fair Play; il doit y avoir sa place; porté ainsi sur le grand pavois par l’ensemble des journalistes sportifs, le Fair Play fêtera son grand et officiel retour médiatique autour d’autres sportifs d’exception … en appelant chaque jour plus partout où le sport se pratique. Pour que le Sport soit “Fair Play admis” (une bonne fois pour toute) Philippe Housiaux Olympien et Président du Panathlon Wallonie-Bruxelles N.B. vous voulez oeuvrer à cette belle tâche aussi; rejoignez le Panathlon Wallonie-Bruxelles (www.panathlon.be) (*1 une fédération qui depuis 42 ans pourtant célèbre les actes fair play chaque année) (*2 slogan fédérateur du Panathlon Wallon-Bruxelles)

Cliquez sur l’image pour lire l’Article «Suspendu pour avoir prôné…le Fair

Play» de l’Avenir du 14/12/15.

Cliquez sur l’image pour voir Vidéo de la bagarre entre Orgéo et Transinne (TV

Lux – 19 décembre 2015)

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“Un véritable assistant pour toute préparation physique!”

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Rédaction e-mail: [email protected] Rédacteur en chef: Rudi Rulli. Rédaction: Julien Denoêl, Stéphane Toussaint, Rudi Rulli, Alice Collette.

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